diff --git "a/UD_French-Sequoia/fr_sequoia-ud-train.txt" "b/UD_French-Sequoia/fr_sequoia-ud-train.txt" new file mode 100644--- /dev/null +++ "b/UD_French-Sequoia/fr_sequoia-ud-train.txt" @@ -0,0 +1,3430 @@ +Gutenberg Cette exposition nous apprend que dès le XIIe siècle, à +Dammarie-sur-Saulx, entre autres sites, une industrie métallurgique existait. +Ensuite, fut installée une autre forge à la Vacquerie, à l'emplacement +aujourd'hui de Cora. En 1953, les hauts fourneaux et fonderies de Cousances +virent le jour, puis Jean Baudesson, maire échevin de Saint-Dizier, autorisé par +lettres patentes d'Henri IV, installa à Marnaval- qui signifiait val ou vallée +de la Marne ou bien en aval de la Marne-, une forge qui connut son apogée au +XIXe siècle. Tout au long des années, de nouveaux sites furent créés, notamment +à Haironville, puis plus tard à Ancerville. Amélioration de la sécurité Le maire +a invité les membres du conseil à élaborer le programme d'amélioration de la +voirie communale et de la sécurité routière pour l'année 1999. Il a rappelé que +plusieurs automobilistes ont quitté la chaussée à l'intersection de la RD192 et +du chemin rural de la Vaux des Fossés et qu'il convient de modifier le régime de +priorité à cet endroit. Espoir Pourquoi ce thème ? "Tout simplement", a précisé +Roger Thiriot, "parce que l'histoire du travail industriel est, ici, une longue +et vieille histoire. La présence d'une abondante forêt, fournissant +l'indispensable combustible, liée à l'existence du minerai de fer exploitable à +ciel ouvert, a incité les hommes à créer". Un voyage étonnant où photos, +réalisations, vieux outils, documents anciens, permettront de mesurer combien ce +petit bout de terre de France, situé aux Marches de l'Est, lieu de passage de +prédilection des invasions, fut une terre de labeur, et combien le travail de +ses habitants, durs à la tâche, doit être reconnu et mis en valeur. Cette +exposition, comme devait conclure Roger Thiriot, "n'a d'autre ambition que +d'apporter un modeste témoignage sur le passé du tissu économique de la région. +Elle se veut aussi message d'espoir en l'avenir". Une nouvelle école pour la +commune Au cours de la cérémonie d'inauguration. La nouvelle école maternelle a +été inaugurée en présence du sous-préfet, du président du conseil général, +accompagné de MM. Farinet et Verneau, des maires et représentants de la +communauté de communes, de l'inspecteur d'académie et de l'inspectrice de +l'Education nationale de la circonscription. Après avoir coupé le ruban qui en +marque symboliquement l'entrée, le maire et la directrice ont conduit la visite +commentée des locaux. Dans son intervention, M. Soyer a fait l'historique de +l'école maternelle, qui existe à Vignot depuis 1972. Elle occupait depuis cette +date, un bâtiment préfabriqué dans le parc Verneau. En 1996, la municipalité +étudie la possibilité d'une construction neuve. Le coût des bâtiments s'élève à +2.700.000 F, dont 40% de subvention de l'Etat ; 20% d'auto-financement et 40% +d'emprunt. Le mobilier est subventionné à 50% par le conseil général. M. Soyer a +adressé ses remerciements aux collectivités participantes, et en particulier à +l'inspecteur d'académie, pour la création, en 1998, d'une cinquième classe et la +nomination de deux aides-éducateurs et la mise à disposition à la rentrée 1999 +d'un titulaire mobile. M. Dumez, président du conseil général, a parlé d'une +"réalisation apte à l'épanouissement des petits", non sans rappeler le rôle +primordial de l'éducation familiale. L'inspecteur d'académie a remercié la +municipalité d'avoir mené à bien son projet en ayant associé les différentes +parties intéressées : enseignants, parents, pour la conception des locaux et la +qualité des matériaux utilisés. Les enfants et les pêcheurs Ce sont finalement +les élèves de la classe de CM2 de Jacky Hedin qui sont venus mettre la main au +sac poubelle, dans la bonne humeur, comme s'ils étaient là pour participer à un +jeu de plein-air, laissant au passage le soin à leurs aînés d'en tirer une +morale. Une seconde opération se déroulait en parallèle sur le territoire de la +commune, avec un groupe d'une dizaine de chevaliers de la gaule "La Barisienne", +des pêcheurs à la ligne venus nettoyer les rives et curer le petit ruisseau qui +serpente sous les "Sources" avant de se jeter dans l'Ornain. Une opération +destinée aussi à faciliter la remontée et la fraye des truites vers la rivière. +La journée de nettoyage de l'environnement placée sous la bannière du "Printemps +de l'environnement" n'a pas connu, à Fains-Véel, le succès que la municipalité +était en droit d'attendre. Les petits mitrons séduits par la bonne odeur du +pain. Depuis quatre ans, les boulangers français fêtent avec leurs clients la +Saint-Honoré. Ceux d'Ancerville ont participé à l'événement en faisant découvrir +leur savoir-faire et leurs recettes. Les élèves de la classe de CE1 de l'école +Notre-Dame ont pris part aux festivités. Ils ont été reçus à la boulangerie +Leroy pour visiter le fournil et surtout pétrir la pâte afin de confectionner de +délicieux pains au chocolat qu'ils ont dégustés à l'heure du goûter avec un +verre de jus de fruit. Quel bonheur d'entendre la boulangère conter l'histoire +de saint Honoré, ce jeune homme dissipé annonçant à sa vieille nourrice qu'il +voulait se faire prêtre ! Bref, en quittant le fournil, chacun ne rêvait que de +remettre la main à la pâte avec Sylvie et Daniel. L'agenda sportif Football Une +seule rencontre est au programme des licenciés du FC aujourd'hui. L'équipe B, +chez les seniors, évoluera à partir de 15h, sur la pelouse du terrain d'honneur, +face à la formation de Laneuville. Une journée du championnat de promotion de +première division départementale. Cet entraînement sera renouvelé demain, aux +mêmes horaires. Billard Aviron Une sortie nautique d'entraînement est organisée +aujourd'hui, à partir de 9h, pour les rameurs du club. Rendez-vous au local du +club. Décès de Guy Hosneld Nous apprenons avec beaucoup de tristesse, le décès +de Guy Hosneld, suite à une longue et douloureuse maladie, à l'âge de 44 ans. Né +à Abainville le 11 février 1955, Guy était arrivé tout jeune avec sa famille à +Void-Vacon. Il avait épousé Denise Pierrejean le 26 octobre 1974 et de leur +union, sont nés une fille et deux garçons, âgés respectivement de 24, 23 et 14 +ans. Guy a consacré toute sa vie professionnelle à la laiterie Besnier à +Sorcy-Saint-Martin, au poste de chef magasinier où il comptait de nombreux amis. +Guy Hosneld était une personne très connue dans la commune et aux alentours, +pour son grand dévouement aux autres et sa participation à la vie associative du +village ; il a assuré la présidence de la société de pêche "La Gaule vidusienne" +durant une dizaine d'années. à l'âge de 12 ans, il était entré au LAS handball +où il pratiqua durant près de vingt-cinq ans. Sapeur-pompier volontaire, il +avait pris la responsabilité de la formation des premiers cadets +sapeurs-pompiers de Meuse. Guy affectionnait beaucoup le jardinage, loisir +partagé avec Denise, son épouse, qu'il a eu la douleur de perdre il y a quinze +jours. Il laisse à sa famille et amis, le souvenir d'un homme dévoué, généreux, +jovial, toujours prêt à rendre service. Les obsèques seront célébrées demain, à +15h, en l'église Notre-Dame de Void-Vacon. Le président Simon : rien ne lui +échappe ! La première exposition avicole de Belfort date de 1922. Cela fait donc +plus de trois-quarts de siècle que la digne société du même nom encourage, dans +la région, les éleveurs amateurs. On peut donc estimer de façon astronomique le +nombre de poules, de canards et de lapins, puis logiquement de casseroles, qui +auront profité de cet engouement général ! Voici un homme totalement dévoué à la +cause de toutes ces petites bêtes, et qui a su rassembler des bénévoles aussi +passionnés que lui, même quand certains d'entre eux n'ont même plus de +poulailler. à l'époque, ce cher "Jo" élevait jusqu'à 120 pigeons voyageurs, et +les spécialistes n'ont pas oublié que l'un de ses champions fut de loin le +meilleur sur 500 kilomètres lors d'un retour d'Evreux et de Bayeux ! Joseph Bari +n'a plus rien chez lui, que des souvenirs. Heureusement, comme les autres amis +de Claude Simon, il adore consacrer son temps à cette très belle exposition +avicole qui résonne de mille chants de coqs heureux. Il faut aller écouter et +voir tout ça. Vivifiant en diable ! Toi mon toit Une manoeuvre menée avec +maestria. Une heure et vingt minutes, c'est le temps qu'il aura fallu à Thierry +Guerry, chauffeur-routier chez Caillaud, l'entreprise en charpente chargée de la +pose de la toiture des cours de tennis couverts, pour pénétrer dans l'enceinte +du complexe sportif de la commune, avec son semi-remorque, sur lequel étaient +chargées quatorze tonnes d'éléments en bois de trente mètres de long, destinés à +la couverture du bâtiment en construction sur le stade. C'est au centimètre près +que la cabine du véhicule a pu passer entre les deux poteaux du portail +principal, dont un "chapeau" sur l'un a du être enlevé pour faciliter la +manoeuvre spectaculaire, dirigée par le pilote du convoi exceptionnel. Parti de +Cholet (Maine et Loire) le chauffeur n'aura mis finalement qu'une journée et +demi, avec des pointes de vitesse à 70 km/h (moins la nuit de repos) pour +couvrir une distance de 600 km. Un malaise Hier en début de soirée, la route +reliant Danjoutin à Belfort était en partie neutralisée par la police, le temps +qu'un dépanneur fasse tomber l'automobile, perchée juste au-dessus d'une +fortification appartenant à l'ancienne ceinture de Belfort. Le véhicule a été +enlevé un peu après 20h. Il est à noter que le couple a eu la chance que son +accident soit vu par des témoins qui ont alerté les secours. L'automobile, en +effet, est invisible depuis la rue de Danjoutin située en contrebas et les +traces indiquant la sortie de route sont discrètes au niveau de l'A36. Un +véhicule a effectué une spectaculaire sortie de route, hier vers 18h15, sur +l'A36. Frôlant le début d'une glissière de sécurité, le véhicule a gravi le +talus, basculé de l'autre côté, traversé un champ, est entré dans un secteur +boisé, pour finalement plonger vers le centre Leclerc dans une zone à pic. Fort +heureusement pour les deux occupants, l'automobile a fini par percuter un arbre +assez résistant pour immobiliser le véhicule. Ce dernier est resté en équilibre +instable, au-dessus d'un vide de plus de dix mètres. En tout, il a parcouru une +distance de près de 150 mètres pour un dénivelé de plusieurs dizaines de mètres. +Les sapeurs-pompiers de Belfort et le Samu sont parvenus, après avoir crapahuté +dans les broussailles, à récupérer le conducteur et sa passagère, qui étaient +conscients. Ces derniers, choqués, ne semblaient pas blessés. L'éclipse du 11 +août expliquée au centre Marie-Marvingt Une éclipse de soleil se produira le +mercredi 11 août à la mi-journée et sera visible partout en France. Pour la +majeure partie du pays, il s'agira d'une éclipse partielle. L'éclipse totale est +certainement un des événements naturels les plus spectaculaires. Vingt-six +tableaux pour expliquer ce qu'est une éclipse de soleil avec une quinzaine de +définitions des mots-clefs tels : amas globulaire, amas ouvert, comètes, +constellations, galaxie, mama (machine automatique à mesurer l'astronomie). à +travers cette balade interplanétaire, le visiteur enrichit ses connaissances et +apprend que le premier astronome français répondait au nom de Messier surnommé +"Le furet des comètes" par Louis XV. Le vendredi 25 juin, au ciné 3000 à 20h30, +une soirée thématique sera organisée avec projections de films et diaporamas +pour découvrir ce moment unique où la lune se place dans la trajectoire du +soleil. Les participants à cette manifestation se verront offrir des lunettes de +protection. Et la société Lorraine d'astronomie et le centre national de +recherche scientifique donneront au public des conseils de prévention. Cette +soirée sera agrémentée d'une exposition concernant la genèse du système solaire. +Puis, le jour J, dans le cadre de l'opération "ville, vie, vacances", les jeunes +Maxévillois accompagnés des animateurs se rendront à Mont-Saint-Martin près de +Metz où ils seront dans l'obscurité totale durant 2 mn 30. Les jeunes intéressés +peuvent s'inscrire dès maintenant. Le Petit Prince de Saint Exupéry est entré à +l'école primaire Jules-Romains dans le cadre d'un projet école et des CATE, en +novembre dernier. Et par le biais de l'activité théâtre, ils se sont intéressés +à l'expression orale et à la mise en scène avec un intervenant, Julien Georges, +maître de théâtre. Dans un premier temps, ils ont étudié les dialogues du livre +et en ont extrait quelques-uns pour mieux les mettre en scène. Comme de vrais +acteurs, ils ont appris à parler fort, à bien articuler, à ne pas tourner le dos +au public, à s'amuser avec leur rôle. Quelques mois auront été nécessaires pour +mettre en scène le Petit Prince. Pièce théâtrale présentée dans le spacieux hall +de l'école, aux copains, parents, grands-parents. Leur plus belle récompense fut +sans aucun doute les applaudissements nourris du public. Au mois de mars +dernier, les enfants de CE2 de Mme Philippe avaient montré leur travail réalisé +d'après "Les contes du chat perché" de Marcel Aimé. Julien Georges souligne : +"Le théâtre doit être léger, populaire. Faire s'exprimer les enfants à travers +cette activité, c'est important. J'espère qu'un jour, le théâtre remplacera la +télévision." Une pluie d'étoiles Non ! Il ne s'agit pas d'un phénomène +météorologique accompagnant le solstice d'été. Deux étoiles pour l'hôtel Le +Relais, situé sur la place de l'Eglise ; une étoile pour le restaurant du même +nom, bien connu des habitants et des touristes. Suzanne Sequin n'est plus. Elle +allait avoir aujourd'hui 79 ans. Dès sa sortie de l'école primaire, elle montait +à Metz et entrait en apprentissage dans une école de couture, puis revint en +Meuse après la Seconde Guerre mondiale. Elle fit alors la connaissance de son +futur mari, plombier-zingueur à Bar-le-Duc. Elle travailla quelque temps dans +une droguerie barisienne, puis épousa Gaston Sequin le 15 juin 1946 Elle lui +donna sept enfants avant que le cercle familial ne s'agrandisse de quinze +petits-enfants et de quatorze arrière-petits-enfants. Depuis, elle vivait seule +dans son petit pavillon à Pilviteuil, entourée de toute l'affection de sa +famille. Sinon, on pouvait la rencontrer bien souvent en forêt, accompagnée de +ses enfants, à la recherche des champignons ou au ramassage d'escargots qu'elle +préparait elle-même, pour des repas de famille. à la maison, ses seuls plaisirs +étaient de regarder les émissions de jeux à la télévision et de faire les mots +mêlés, un exercice de mémoire qu'elle affectionnait. Ses obsèques seront +célébrées, ce matin, à 10h30, en l'église Saint-Etienne de Bar-le-Duc. Nos +condoléances. La batterie sans harmonie La musique n'adoucit pas toujours les +moeurs. Exemple à l'Harmonie municipale de Montbéliard, qui a vu soudainement +ses rangs s'éclaircir. Plus précisément, c'est la batterie -une des deux +composantes de l'Harmonie- qui connaît des problèmes. En mars dernier, son chef, +Gérard Pizzetti, en désaccord avec le fonctionnement de l'association, +démissionnait. Dans la foulée, seize membres de la batterie -c'est du moins le +nombre qu'ils avancent- rendaient également leur tablier. Au delà de cette +querelle, l'affaire est triste. Triste pour les musiciens qui, en majorité, +faisaient partie de la batterie depuis au moins trente ans. Mais désolante aussi +pour la ville. Certes, l'harmonie -deuxième composante de l'Harmonie municipale- +est, elle, encore au grand complet. Il n'empêche que dorénavant les défilés +montbéliardais auront un petit air tristounet. Que la lumière soit ! Expression +parue dans la revue n° 33 "Verdun la vie" et envoyée à tous les Verdunois, ne +correspond pas à la réalité, ce que soulignent M. Christian Langlois et M. +Patrice Lanini, délégués syndicaux CGT des Rapides de la Meuse. Ces délégués +remercient le maire pour avoir pris ses responsabilités en aménageant le parking +de la Tour du Champ. Hélas ce n'est pas satisfaisant. M. le maire et M. le +directeur des Rapides, il vous est demandé de régler le problème au plus vite. à +titre de rappel : nos chers bambins sont toujours dans le noir, sans salle +d'attente chauffée, sans toilettes et sans lumière. Les parents ne semblent pas +connaître les dangers que côtoient leurs enfants en attendant leur bus. Affaire +à suivre ! Redoux. Depuis quarante-huit heures, le redoux a fait son apparition. +Sur l'agglomération et les collines environnantes, la neige a complétement +disparu avec pour conséquence immédiate une remontée de la Meuse et des canaux. +Avec les dangers qu'elle peut receler, et dont nous n'avons pas conscience. +Dimanche en milieu d'après-midi, quelques enfants s'adonnaient à des glissades +alors que l'eau, cachée, recouvrait encore tout le secteur. Apollonies. C'est +l'effervescence parmi les bénévoles préparant en coulisses le festival +Apollonies qui se déroulera du 23 au 26 avril prochain. Montée par le collège +Saint-Jean, cette grande première va draîner dans la cité de la Paix près de 700 +jeunes venus des quatre coins de France, mais aussi du Canada, de Belgique et de +Suisse. Mais quel apport pour la cité ! Création d'un atelier "Arts plastiques". +Ils étaient nombreux les Brasiliens présents lors de la séance découverte "arts +plastiques" pour venir écouter Sylvain Breda présenter son panel de compétences +L'enquête réalisée par le conseil municipal des jeunes avait mis en évidence +l'intérêt des adultes pour ces activités artistiques. Il n'en fallait pas plus +pour que la commission culture propose cette animation qui se déroulera dans un +premier temps au foyer communal, en attendant la fin des travaux de la salle +d'animation et de loisirs. Pour ce premier rendez-vous, l'animateur a pu faire +partager sa passion et présenter quelques "oeuvres" pour mettre en bouche les +participants. Quelques toiles, de l'acrylique, de l'huile, de l'encre de Chine, +mais aussi de la sculpture et bien d'autres techniques. En effet, parmi les +adhérents à cette activité, plusieurs manient déjà avec brio différentes +techniques artistiques, qu'ils pourront faire partager à l'ensemble du groupe. +Ce sont déjà plus de trente personnes qui se sont inscrites pour la prochaine +séance, avec pour objectif de former deux groupes qui se retrouveront les +mercredis ou les vendredis. à Soleuvre : des hauts et des bas L'Effort Basket de +Mirecourt participait ce dimanche au tournoi international de Soleuvre au +Luxembourg où étaient présentées des équipes de haut niveau telle Utrecht (N1 +hollandaise). D'abord, les Mirecurtiens rencontrèrent Utrecht qu'ils +accrochèrent longtemps pour finalement céder par 36-32. Deuxième match, contre +Sarrelouis (N2 allemande). Là, les hommes de Franck Renard, bien en jambes se +montrèrent plus sûrs notamment à l'intérieur de la raquette et ils l'emportèrent +par 45-36. L'après-midi, rencontre entre Lorrains pour la 3e place contre les +voisins de Joeuf, mais la fatigue commençait à se faire sentir. Mirecourt perdit +trop de ballons et sur ces mini-rencontres cela ne pardonne pas. La finale se +joua entre Utrecht et Soleuvre. Le bilan de l'entraîneur à l'issue de ce tournoi +de préparation était assez mitigé : "On a montré de très bonnes choses durant la +matinée mais physiquement notre jeu s'est affaibli au fur et à mesure du +tournoi. On continue à optimiser nos points forts et à travailler nos +faiblesses." Rixe à Montbéliard : un Belfortain ivre interpellé. Dans la nuit de +dimanche à lundi, peu après minuit, les services de police de Montbéliard +reçoivent un appel téléphonique les informant qu'une rixe est en train de +dégénérer, place Ferrer, à Montbéliard. Néanmoins, un témoin leur assure qu'un +des protagonistes de la rixe a pris la fuite en voiture. Il donne le signalement +de la voiture. Le véhicule en question est rapidement localisée et est +immobilisée à hauteur de la succursale Peugeot. Il comparaîtra prochainement +devant le tribunal correctionnel de Montbéliard pour y répondre d'une conduite +en état d'ivresse. Pour ce qui est de la bagarre, l'enquête de police se +poursuit afin de savoir qui a fait quoi. Lors de l'assemblée générale de +l'Association paroissiale d'éducation populaire, le bilan dressé par le +vice-président, M. Ménétrez, fait apparaître un solde financier positif, +notamment grâce au succès rencontré par le loto, au don de la section des +"Fourmis" après leur marché de Noël et à la vente de fleurs à l'occasion de la +fête des Mères. L'assemblée générale a été l'occasion de discuter de la gestion +des locaux de l'ancienne cure. Ces locaux, qui sont la propriété de la commune, +sont loués à l'Apep pour une somme modique. Lorsque des utilisateurs, +associations ou particuliers de la commune, les occupent, il leur est demandé +une participation aux frais de fonctionnement. Il a été décidé de maintenir la +gratuité pour le repas annuel des anciens offert par le Ccas (Centre communal +d'aide sociale) de la commune. Les associations du village ont vu leur +contribution revue à la baisse. Elles verseront 40 pour l'organisation d'un +repas (au lieu de 60 précédemment). Pour les autres utilisations, se renseigner +auprès du comité. Investissement en 2003, l'association envisage de changer les +portes d'accès à la grande salle. La commission de sécurité venant inspecter les +locaux, il faudra tenir compte d'éventuelles mises en conformité décidées par +ladite commission. Pour finir, le mot du président, Luc Stéfann, qui rappelle la +vocation des bénévoles de l'association : être un soutien pour la paroisse, +apporter une petite contribution financière aux travaux grâce aux manifestations +et aux dons, accomplir de multiples tâches et démarches touchant aux bâtiment +paroissiaux, contribuer à la convivialité entre les paroissiens. président : Luc +Stéfann ; trésorière : Marie-Thérèse Joyot ; secrétaire : Colette Mermet. Jet +d'éponge Que s'est-il passé ? M. Brandt est l'actionnaire majoritaire (à 68%) +d'EFI. La banque de l'entreprise, la Société Générale, possède pour sa part 22% +des actions. Or elle aurait décidé de jeter l'éponge. Ce prêt aurait permis +aussi à la société de lancer sa production de plaques offset en numérique, une +technologie qu'elle est parvenue à maîtriser l'an dernier, et qui pouvait la +sauver, car elle est très attendue sur le marché. Las. Pour des raisons que le +directeur ne connaît pas, la Société Générale n'a pas accordé ce crédit. C'est +connu, les malheurs ne surviennent jamais seuls : un important groupe canadien +qui se disait intéressé par la distribution en Europe des plaques numériques +mises au point à Baume n'a soudainement plus donné signe de vie. Quant au chèque +de 76.000 euros, la banque a apparemment refusé de l'honorer. Dès lors, la +"condamnation" de l'entreprise devenait inévitable. Elle n'y était pas parvenue +à cette date. Une première réunion a eu lieu sur la question de l'indemnisation. +Un groupe de travail, constitué par le secrétaire d'Etat aux anciens combattants +Jacques Floch, s'est réuni une première fois pour analyser les propositions et +revendications des associations qui protestent contre le décret du 13 juillet +2000 instituant une indemnité spécifique versée, sous certaines conditions, aux +orphelins de déportés juifs. Plus particulièrement, l'association des orphelins +de déportés de la vallée du Rabodeau, que préside Arsène Vauthier, a multiplié +les revendications et manifestations. Elle avait notamment déployé ses +banderoles sur le passage de Lionel Jospin, lors de sa récente visite à +Lunéville. Lionel Jospin répond -il faut le souligner- sur son papier à en-tête +de candidat à la présidentielle, et ne signe pas "le premier ministre". Il +rappelle néanmoins un certain nombre d'actions entreprises par le gouvernement, +et plus particulièrement la mise en place du groupe de travail, réuni pour la +première fois il y a quelques jours. Lionel Jospin note que la mission de ce +groupe est "de ne pas méconnaître les justes revendications des autres orphelins +de victimes du nazisme" et de "trouver collectivement la meilleure façon de +faire reconnaître par la Nation l'ampleur des souffrances subies". Lionel Jospin +écrit : "Il m'a été donné de dire à plusieurs reprises combien les persécutions +antisémites et les actes qui en ont découlé revêtaient un caractère particulier +aux yeux de l'histoire et de la morale". Les associations représentées dans le +groupe de travail sont les associations dites du "groupe des onze" ; puis la +Fondation de la Résistance et la Fondation pour la mémoire de la Déportation ; +l'Union nationale des orphelins de déportés et fusillés ; l'Association +nationale des anciens combattants de la Résistance ; l'Associations des +anciennes internées et déportées de la Résistance ; l'Union nationale des +associations des déportés, internés et familles de disparus ; la Fédération +nationale des déportés, internés, résistants et patriotes ; la Confédération +nationale des combattants volontaires de la Résistance ; enfin, l'Association +nationale des familles de fusillés et massacrés de la Résistance française. +Premier tour des "Petits Tigres". La section judo de l'OFP a organisé ce +week-end le premier tour de la compétition appelée "les Petits Tigres", dans la +salle du COSEC. Ce premier tour regroupait tous les petits judokas du secteur de +Pompey nés 'en 1994-95-96 et 97 Cette animation, qui comporte trois tours, dont +le prochain aura lieu à Faulx (date à définir) et le troisième le 1er mai, à +Nomeny, est destinée à montrer une première approche de la compétition à tous +ces petits sportifs. Après un échauffement collectif dirigé par Frédéric Pierlot +de l'OFP, les responsables des quatorze clubs présents Belleville, +Brin-sur-Seille, Champenoux, Champigneulles, Dieulouard, Faulx, Jeandelaincourt, +Leyr, Marbache, Nomeny, Thiaucourt, 3 Vallées, Bouxières-aux-Dames et l'OFP, ont +encouragé et conseillé leurs petits judokas. Tout le monde a essayé de faire de +son mieux dans l'espoir de marquer un maximum de points afin qu'à l'issue des +trois jours, chacun puisse remporter soit l'écusson Tigre d'or, d'argent ou de +bronze fourni par la Fédération française de judo, via le comité départemental. +Les nombreux parents présents autour du tatami n'ont pas manqué d'encourager +leurs enfants ou de parfois sécher quelques larmes, symbole de défaite ! Mais +que ces derniers se rassurent, il y aura encore deux autres tours pour se +rattraper. Voyage au coeur d'un orage. L'oeil photographique de Fabrice Gillant +tente de percer les mystères du ciel. à l'occasion de la fête des sciences, +manifestation d'envergure nationale, la MJC Nomade propose, au centre commercial +des Nations, une exposition photographique et commentée de Fabrice Gillant. Ce +Meusien, passionné de météorologie depuis sa plus tendre enfance passe le plus +clair de son temps à observer et à photographier les phénomènes climatiques. Le +public pourra découvrir, à travers l'exposition de près de 30 clichés, le +travail de ce correspondant de Météo France. à voir jusqu'à vendredi. Trois +séances de 45 minutes sont prévues : à 14h, 15h et 16h. Un acte malveillant ? +Les services d'EDF-GDF ont pu rétablir l'électricité dans l'immeuble peu avant +21h. Pour le plus grand soulagement des locataires qui ont pu regagner leurs +logements. Sur place vers 19h30, la situation critique poussait le maire Martial +Bourquin à envisager une solution de relogement. Par téléphone, il contactait +divers hôtels du secteur pouvant accueillir les éventuels sinistrés. "Si cela +continue, je vais ouvrir une salle municipale" confiait le premier magistrat. +Les policiers ont ouvert une enquête afin de déterminer les causes exactes de +cet incendie. "Si cet incendie est d'origine criminelle, il pourrait s'expliquer +par la présence des CRS sur le quartier dans l'après-midi. Le premier magistrat +de la commune n'écartait d'ailleurs pas cette thèse expliquant qu'un incendie +comme celui-ci à une heure plus tardive aurait pu avoir des conséquences +beaucoup plus graves. "Pompiers et policiers effectueront des rondes toute la +nuit. C.L. Milutinovic devant le TPI. Arrivé aux Pays-Bas dans un avion du +gouvernement yougoslave, M. Milutinovic a été incarcéré au centre de détention +du TPI à Scheveningen, une banlieue de La Haye en début d'après-midi. Il devrait +comparaître dans les prochains jours pour indiquer s'il plaide coupable ou non +coupable des faits qui lui sont reprochés. Avec cette reddition, l'ensemble des +proches collaborateurs de Slobodan Milosevic inculpés par le TPI se retrouvent +derrière les barreaux, à l'exception d'un d'entre eux, Vlajko Stojiljkovic, qui +s'était suicidé en avril dernier avant un transfert imminent à La Haye. Côte +d'Ivoire : viols et pillages. La France a dénoncé hier des violations des droits +de l'Homme dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, tandis que les acteurs de la crise +ivoirienne ont entamé à Marcoussis, près de Paris, la deuxième phase de leurs +négociations. Paris est "préoccupé par les violations des droits de l'Homme qui +ont été signalées dans l'ouest de la Côte d'Ivoire ces derniers jours", a +déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, François +Rivasseau. L'ouest ivoirien est occupé en partie par des mouvements rebelles. +Les travaux de la table ronde ivoirienne suivent le calendrier prévu et +pourraient se terminer avant la date butoir du 24 janvier, a indiqué le +porte-parole du Quai d'Orsay. Présidente de la Délégation aux droits des femmes +de l'Assemblée nationale, Marie-Jo Zimmermann est inquiète. Si les réformes +envisagées par le gouvernement pour les européennes et les régionales sont +adoptées telles qu'envisagées, la parité hommes-femmes en politique risque de +régresser. "Près de trente ans après le combat mené par Françoise Giroud, il est +paradoxal de devoir tirer la sonnette d'alarme", confie la députée de Moselle en +rendant hommage à celle qui fut secrétaire d'Etat à la Condition féminine. En +charge du dossier de la parité, au groupe RPR puis à celui de l'UMP, depuis son +élection à l'Assemblée en 1998, elle a alerté le gouvernement et Alain Juppé dès +qu'il a été question de revoir les modes de scrutin, en juillet dernier. "La +bataille est dure", reconnaît-elle. Le nombre de femmes élues dans les conseils +municipaux est passé de 25,7% à 47,5%. Aux sénatoriales de la même année, la +stricte alternance homme-femme dans les départements élisant plus de deux +sénateurs, donc avec scrutin de liste à la proportionnelle, a permis de tripler +le nombre de femmes élues. Si le PC a présenté 43,9% de femmes, le PS s'est +contenté de 36,1% tandis que l'UMP stagnait à 19,9% et l'UDF à 19,7%. Ces partis +recevront donc en moins, chaque année, respectivement 118.385 euros, 1,5 +millions d'euros, 4 millions d'euros et 625.000 euros. Bilan contrasté, donc, au +moment où le gouvernement prépare des réformes électorales défavorables à la +parité. En 1999, celles-ci ont représenté 40,2% des élus, pourcentage qui se +verrait fort réduit. "Pour une région comportant cinq départements, il pourrait +y avoir 3 x 5 = 15 hommes en tête", explique Marie-Jo Zimmermann. Seule solution +: appliquer une stricte alternance homme-femme dans chacune des sections. La +députée de Moselle mène donc campagne. Et menace de saisir le Conseil +constitutionnel si les projets du gouvernement ne respectent pas l'article 3 de +la Constitution qui dispose que "la loi favorise l'égal accès des femmes et des +hommes aux mandats électoraux et fonctions électives". Chantal DIDIER +COURCELLES-LES-MONTBELIARD L'alerte a été donnée mercredi soir vers 21h30. Une +jeune fille de 25 ans hébergée chez des parents à Courcelles-lès-Montbéliard, +était signalée disparue. Dans un premier temps, les policiers qui ont reçu +l'appel de la famille inquiète, ont envoyé plusieurs patrouilles dans le +quartier. Hier matin, ils alertaient la gendarmerie en charge du secteur de +Courcelles. Tout au plus ont-ils appris qu'elle était partie sans prendre soin +de mettre des vêtements chauds malgré la rigueur hivernale. Des fouilles dans le +bois de Courcelles étaient effectuées. Un ratissage autour du domicile de sa +famille était également entrepris, les gendarmes craignant que la jeune fille +n'attente à ses jours. Plus d'une quinzaine étaient réquisitionnés pour +poursuivre les recherches l'après-midi. Mais peu avant 14h, la jeune fille +prévenait sa famille qu'elle était saine et sauve et qu'elle se trouvait à Lyon. +Denise Jacquin n'est plus Denise Jacquin s'est éteinte mercredi, à l'âge de 73 +ans, à l'hôpital, des suites d'une pénible maladie contre laquelle elle a lutté +courageusement. Denise Fachinetti est née à Mancenans au sein d'une famille de +huit enfants. Mais elle a passé toute son enfance à Geney, où après avoir été à +l'école communale, elle a gardé les vaches. Alors qu'elle est adolescente, sa +famille s'installe à l'Isle-sur-le-Doubs. Denise travaille chez Japy jusqu'à la +naissance de son premier enfant Christiane. Puis, elle décide de rester à la +maison pour s'occuper de sa fille et de ses deux fils Denis et René. En 1968, +Denise reprend un emploi à la fonderie de Colombier-Fontaine où elle restera +jusqu'à sa retraite, en 1983. En parfaite femme d'intérieur, elle a pu, lors de +ce repos bien mérité, s'occuper de sa maison, de ses fleurs. Une famille qu'elle +chérissait plus que tout et qu'elle avait toujours plaisir à recevoir. Denise et +son époux René, ancien lieutenant des pompiers de l'Isle-sur-le-Doubs, faisaient +aussi partie de l'Union nationale des combattants. Pendant 15 ans, elle a été +l'assistante efficace de son mari, René s'occupant du secrétariat et Denise de +la trésorerie de la section l'isloise. Les obsèques de Denise Jacquin seront +célébrées vendredi 10 janvier à 10h30 en l'église de l'Isle-sur-le-Doubs. +Jardiniers de France : entre bilan et perspectives Une association qui compte +aujourd'hui 39 passionnés. Aujourd'hui 39 adhérents sont recensés, dont deux +nouveaux venus accueillis lors de l'assemblée. Preuve que ce loisir se porte +bien dans la commune. Du point de vue financier, l'association fonctionne +essentiellement grâce à l'aide d'une subvention attribuée par le siège basé à +Valenciennes ainsi qu'une cotisation de 17 euros par an et par adhérents. Cela +permet de mettre en place différentes actions, dont la plus importante fut, +cette année encore, la Bourse aux plantes organisée par la mairie, deux fois par +an, le 29 mars et 11 octobre à la salle du Parc. Il fut également question +d'évoquer les projets à mettre en place pour cette nouvelle année. Dernièrement, +les élèves de l'école maternelle ont assisté à un spectacle intitulé "Arturo aux +quatre coins du monde". Une agréable surprise qui attendait les enfants dès le +matin. Afin de raconter l'histoire qu'ils ont découverte, les petits et moyens +de la classe de Chantal Hetzel, directrice, ont rédigé ce texte eux-mêmes. +"Arturo est un petit corbeau qui s'ennuie. Il décide d'aller visiter le monde. +D'abord, il arrive dans un pays où tout est blanc. Il y rencontre deux esquimaux +qui ont pêché des poissons mais un ours polaire leur fait peur. Les esquimaux +s'enfuient mais Arturo a une idée : il appelle les pingouins qui chassent l'ours +en lui lançant des boules de neige. Arturo continue son voyage et se pose en +Amérique... puis il bat des ailes et arrive en Afrique où il découvre un lion +qui se frotte le ventre. Le grand chef essaie de le chasser en tapant sur un +bouclier, mais le lion continue à se frotter le ventre, il n'avait pas faim, il +était seulement malade. Arturo et le sorcier soignent le lion et dansent avec +les habitants. Arturo a de la chance, il arrive en Chine au moment de la fête de +la nouvelle année. Il y voit un énorme dragon mais c'est seulement une grosse +marionnette. Arturo décide alors de rentrer chez lui pour raconter à ses amis +toutes ses aventures. " Rue du Château. Au cours du dernier conseil municipal +réuni vendredi, Claude Manet, maire, a fait part au conseil des conclusions du +commissaire enquêteur suite à l'enquête publique qui a eu lieu pour les travaux +de la rue du Château. Elles sont favorables au projet et il reste à attendre le +visa des autorités de tutelle. Si cette réalisation permet en plus d'améliorer +les dessertes de voiries cela n'en sera que mieux. Chaque cas reste particulier. +Salle polyvalente. La commission d'appel d'offres pour la transformation de +l'atelier artisanal des Triboulottes en salle polyvalente s'est réunie récemment +pour prendre connaissance des offres reçues. Si (actuellement) on a une idée du +seuil en-dessous duquel il ne sera pas possible de descendre, certaines donnée +présentées par l'architecte n'ont pas été suffisamment précises pour que la +commission prenne des décisions. Une prochaine réunion est prévue mardi Il +appartiendra ensuite au conseil de prendre une décision définitive sur la +faisabilité du projet, sachant que le lot gros oeuvre devra probablement être +déclaré infructueux. Il fera alors l'objet d'un nouvel appel d'offres. +L'estimation financière du projet reste valable tant sur le plan de financement +que pour l'évolution de la dette. Balayage des caniveaux. à la suite d'une +consultation d'entreprises réalisée par l'Amicale des maires, la commune se +prononce pour une nouvelle convention de balayage des caniveaux et de nettoyage +des avaloirs des eaux pluviales sur la voie publique. Parcelles du bas du +village. Ceux-ci seront réalisés par le promoteur qui s'y engage étant précisé +que la voirie restera en l'état pour le moment. Un viticulteur est acquéreur +d'une parcelle sur la zone artisanale et souhaite que la superficie soit portée +de 1.000 à 1.500 m2 Accord du conseil sur la même base que précédemment. +L'action en faveur des jeunes parents avec l'installation d'une cantine et d'un +accueil des enfants dans le regroupement pédagogique fonctionne bien. Mme +Michèle Demange, adjoint au maire, conduira les opérations. Quelques questions +diverses comme l'indemnité du trésorier principal de Toul, ou l'assurance des +personnel communaux ont clos cette soirée de travail. Pablo Correa portera +encore le maillot de l'ASNL la saison prochaine. Hier en fin d'après-midi, il a +signé un nouveau contrat de deux ans, acceptant finalement les propositions de +Jacques Rousselot. Il y a trois semaines, l'Uruguayen envisageait de quitter le +club. Comme l'attaquant tenait encore à jouer, il refusa et examina d'autres +possibilités : "Le Mans, Valence, Sedan et un quatrième club dont je dois taire +le nom, me faisaient des offres intéressantes. J'étais prêt à partir, malgré mon +attachement à l'ASNL et à la ville, car à 32 ans, il s'agissait sans doute de ma +dernière chance de signer un nouveau contrat". Je fais donc confiance aux +maximum de joueurs qui l'ont atteint cette saison. à mes yeux, ils valent bien +ceux que nous pourrions aller chercher ailleurs. Pour conforter l'équipe et +grossir l'effectif, nous allons quand même prendre un milieu offensif et un +attaquant habitué au côté droit ". Bien sûr, Pablo Correa n'a obtenu aucune +garantie concernant une place de titulaire : "Je ne revendique rien, mais je +connais mes qualités, mon envie et je sens que je peux jouer plus que la saison +dernière. Il est encore trop tôt pour savoir si au bout de ces deux années, +Pablo Correa intégrera le staff technique, puisqu'il paraît décidé à demeurer en +France. Tonneaux à Montreux-Vieux : trois blessés graves Trois personnes ont été +gravement blessées, dimanche soir vers 17h40 à la suite d'un accident +spectaculaire qui s'est produit à l'entrée du village de Montreux-Vieux sur la +départementale 32 (L'Est Républicain du 5 juillet). Lors du dépassement d'un +véhicule circulant dans le sens Chavannes-sur-l'Etang- Montreux-Vieux, le côté +gauche de la voiture qui doublait a mordu l'accotement. Le conducteur, Benattia +Grabis, 24 ans, de Cernay, ainsi que ses deux occupants, Abdel Rhazza, 22 ans, +de Retzwiller, et Lionel Ledoucin, 30 ans, de Foussemagne, ont été gravement +blessés dans l'accident. Les blessés ont été évacués sur le centre hospitalier +de Belfort. Quant à la gendarmerie de Dannemarie, elle a procédé au constat +d'usage. Arrivant à hauteur de la place Cuvier, vers 17h, le jeune homme +s'arrête pour acheter une baguette de pain. Lorsqu'il revient dans sa voiture, +il est pris à partie par trois individus qui s'engouffrent aussitôt dans son +véhicule et le forcent à les emmener pour un périple dans le Pays de Montbéliard +: Bethoncourt, Sochaux, Audincourt, Valentigney, Montbéliard et retour au point +de départ. La balade durera une bonne heure et demie. Le motif de cette +expédition est tout bonnement... alimentaire. Les trois adolescents entendaient +organiser un barbecue dans les bois mais n'ayant pas trouvé les saucisses +voulues à Bethoncourt, ils avaient décidé de "réquisitionner" une voiture pour +partir à la quête des victuailles. Le passager avant de la voiture en a +également profité pour voler l'argent que contenait le porte-monnaie du +propriétaire du véhicule, à savoir... 30 F. Le temps de digérer cette expédition +forcée et le jeune Belfortain a décidé d'aller porter plainte à la brigade de +gendarmerie de Bethoncourt. Il était alors 20h. Quelques minutes après cette +déposition, les gendarmes sortaient de leur brigade pour effectuer une ronde de +routine. Quelle ne fut pas leur surprise de tomber nez à nez avec les trois +individus correspondant précisément à la description faite par le jeune +Belfortain ! Les trois lascars se promenaient sur un chemin de terre, à +proximité de la gendarmerie. Ils ont été interpellés sur le champ. Tous les +trois, âgé de 16 à 17 ans ont été placés en garde à vue à la brigade +bethoncourtoise avant d'être remis en liberté avec, en poche, une convocation +par officier de police judiciaire pour une audience devant le tribunal pour +enfants, le 5 octobre prochain. Les individus en question étaient déjà connus +des services de gendarmerie mais pas pour des faits de ce type. Ils devront +alors répondre de violences commises en réunion n'ayant pas entraîné +d'interruption totale de travail. Les anniversaires d'avril à la maison Belot +Les pensionnaires de la maison Belot nés en avril fêtaient mardi leur +anniversaire. Un rite incontournable qui dépend de l'état de santé des +intéressés. Questionné sur son passé, Lucien Carillon s'est exécuté de bonne +grâce. Natif des Forges de Méziré, en 1928, il a fréquenté l'école de Morvillars +jusqu'au CEP. Resté célibataire, il poursuit : "J'ai travaillé à l'usine des +hameçons à Morvillars, jusqu'au service militaire", se souvient-il, visiblement +marqué favorablement par cette période au 8e Chasseurs d'Afrique à Roanne. Il +est à la maison Belot depuis dix ans où il s'adonne à la belote avec son copain +Pierre Brungard. Elle a beaucoup voyagé et surtout changé d'employeur. Elle +avait entre temps donné le jour à trois enfants, dont Mimi, présente pour +l'occasion, et reste fière d'être grand-mère et arrière-grand-mère. à la maison +Belot, elle s'est très vite fait remarquer par sa coquetterie, son envie de +participer aux "Jeux olympiques inter-établissements" et bien sûr à +l'incontournable belote. European Medicines Agency EMEA / H/C/562 RAPPORT +EUROPÉEN PUBLIC D'ÉVALUATION (EPAR) ANGIOX Ce document est un résumé du rapport +européen public d'évaluation (EPAR). Pour plus d'informations sur votre +condition ou votre traitement, veuillez consulter la notice (également comprise +dans l'EPAR) ou contacter votre médecin ou votre pharmacien. Si vous souhaitez +davantage d'informations sur la base des recommandations du CHMP, veuillez lire +la discussion scientifique (également comprise dans l'EPAR). Angiox est une +poudre blanche à reconstituer en solution injectable ou pour perfusion (goutte à +goutte dans une veine). Il contient le principe actif bivalirudine. Dans quel +cas Angiox est-il utilisé ? L'angioplastie, ou "intervention coronaire +percutanée" (ICP) est une opération destinée à débloquer les vaisseaux sanguins +du coeur. Le médicament n'est délivré que sur ordonnance. Il doit être prescrit +par un médecin ayant l'expérience des prises en charge urgentes de patients +souffrant de problèmes cardiaques ou des interventions sur le coeur. La dose +d'Angiox et la durée du traitement dépendent des motifs de son utilisation. La +première dose est administrée par injection, et immédiatement suivie par une +perfusion. Pour les SCA, la durée de la perfusion dépend de la manière dont le +SCA doit être traité : elle peut durer jusqu'à 72 heures au maximum chez les +patients devant recevoir des médicaments. Lorsqu'il est utilisé pour prévenir la +formation de caillots sanguins chez les patients subissant une ICP, une dose +plus élevée d'Angiox est utilisée, et la perfusion peut être poursuivie jusqu'à +quatre heures après la procédure. Les doses de perfusion doivent être réduites +chez les patients ayant des problèmes rénaux subissant une ICP. Comment Angiox +agit-il ? La coagulation sanguine peut poser un problème en cas de perturbation +du flux sanguin. il empêche le sang de coaguler (formation de caillots). La +bivalirudine, principe actif de Angiox, est une substance synthétique dérivée de +l'hirudine, la substance anticoagulante produite par les sangsues. Celle-ci se +trouve au centre des processus complexes de la coagulation sanguine. Quelles +études ont été menées avec Angiox ? Angiox a été étudié chez plus de 20 000 +patients. Pour le traitement des SCA, l'étude principale a porté sur près de 14 +000 patients et a comparé l'efficacité de Angiox, pris seul ou avec un +inhibiteur de la glycoprotéine IIb/IIIa (inhibiteur de GP, un autre type de +médicament contribuant à prévenir la formation de caillots), avec le traitement +standard en combinaison avec de l'héparine (un autre anticoagulant) et un +inhibiteur de GP. L'efficacité d'Angiox en tant qu'anticoagulant utilisé dans +l'ICP a été étudiée chez plus de 6 000 patients. Durant l'ICP, un stent (petit +tube qui reste dans l'artère afin d'en empêcher la fermeture) est souvent posé +chez les patients et d'autres anticoagulants sont également administrés, comme +l'abciximab, l'aspirine. Quel est le bénéfice démontré par Angiox au cours des +études ? Angiox s'est avéré aussi efficace que les traitements auxquels il a été +comparé. Lorsqu'il a été utilisé pour le traitement de SCA, Angiox, administré +avec ou sans inhibiteur de GP, a été aussi efficace que le traitement standard +pour prévenir l'apparition globale de nouveaux événements (décès, crises +cardiaques ou revascularisations) après 30 jours et après un an. Les patients +ayant reçu Angiox sans inhibiteur de GP ont également présenté un taux +d'hémorragies inférieur après 30 jours et après un an. Chez les patients +subissant un ICP, Angiox s'est montré aussi efficace que l'héparine pour toutes +les mesures, excepté en ce qui concerne le saignement majeur, pour lequel il +s'est révélé nettement meilleur (niveau de saignement inférieur) que l'héparine. +Quel est le risque associé à l'utilisation de Angiox ? L'effet indésirable le +plus fréquent avec Angiox (observé chez plus d'un patient sur 10) est le +saignement bénin. Angiox ne doit pas être utilisé chez les personnes pouvant +présenter une hypersensibilité (allergie) à la bivalirudine, aux autres +hirudines, ou à l'un des autres composants constituant Angiox. Il convient en +outre de ne pas l'utiliser chez les patients ayant eu une hémorragie récente, +souffrant d'hypertension aiguë ou présentant des troubles graves des reins, ou +encore chez les patients présentant une infection cardiaque. Pour une liste +complète des restrictions, voir la notice. Pourquoi Angiox a-t-il été approuvé ? +Le comité a conclu que les bénéfices de Angiox sont supérieurs aux risques qu'il +comporte pour le traitement des patients adultes souffrant de SCA et devant +subir une intervention urgente ou précoce, avec de l'aspirine et du clopidogrel, +et comme anticoagulant chez les patients subissant une intervention coronaire +percutanée (ICP). Le comité a recommandé l'octroi d'une autorisation de mise sur +le marché pour Angiox. Autres informations relatives à Angiox : La Commission +européenne a délivré une autorisation de mise sur le marché valide dans toute +l'Union européenne pour Angiox à The Medicines Company UK Ltd, le 20 septembre +2004 ©EMEA 2008 Numéro UE Nom de fantaisie Dosage Forme pharmaceutique Voie +d'administration Conditionnement Taille de l'emballage EU / 1/04/289/001 Angiox +250 mg Poudre pour solution à diluer pour solution injectable ou pour perfusion +Flacon (verre) 10 flacons EU / 1/04/289/002 2 flacons ANNEXE I RESUME DES +CARACTERISTIQUES DU PRODUIT DENOMINATION DU MEDICAMENT COMPOSITION QUALITATIVE +ET QUANTITATIVE Chaque flacon contient 250 mg de bivalirudine. FORME +PHARMACEUTIQUE Poudre pour solution à diluer pour solution injectable ou pour +perfusion. DONNEES CLINIQUES Indications thérapeutiques Angiox doit être +administré avec de l'aspirine et du clopidogrel. Anticoagulant chez les patients +subissant une intervention coronaire percutanée (ICP). Posologie et mode +d'administration Angiox est destiné à la voie intraveineuse (IV). Angiox doit +être administré par un médecin spécialisé soit dans le traitement du syndrome +coronarien aigu, soit dans les procédures d'intervention coronaire. Adultes / +Sujets âgés Syndrome coronarien aigu (SCA) Pour les patients atteints d'un SCA, +la dose initiale recommandée est un bolus intraveineux de 0,1 mg/kg suivi d'une +perfusion de 0,25 mg/kg/h. Si le patient doit bénéficier d'une ICP, un bolus +additionnel de 0,5 mg/kg doit être administré et la perfusion augmentée à 1,75 +mg/kg/h durant l'intervention. Après l'ICP, la perfusion, ramenée à 0,25 mg/kg/h +peut être maintenue pendant 4 à 12 heures si cela se justifie d'un point de vue +clinique. Juste avant l'opération, un bolus intraveineux de 0.5 mg/kg doit être +administré suivi d'une perfusion de 1.75 mg/kg/h durant l'intervention. Pour les +patients bénéficiant d'un pontage aorto-coronaire avec CEC, la perfusion de +bivalirudine devra être maintenue jusqu'à 1 heure avant l'opération, après quoi +la perfusion devra être arrêtée et le patient traité avec de l'héparine non +fractionnée. La perfusion peut se poursuivre jusqu'à 4 heures après l'ICP si +cela se justifie d'un point de vue clinique. Par conséquent, il n'est pas +recommandé d'administrer un bolus unique d'Angiox, même dans le cadre d'une ICP +courte. En cas d'insuffisance rénale, la dose et la vitesse de perfusion doivent +être ajustées. Le temps de coagulation activée (ACT) peut être utilisé pour +évaluer l'activité de la bivalirudine. Les valeurs ACT 5 minutes après le bolus +de bivalirudine atteignent en moyenne 365 +/- 100 secondes. Une fois que la +valeur ACT est supérieure à 225 secondes, des contrôles supplémentaires ne sont +pas nécessaires, à condition que la dose de perfusion de 1,75 mg/kg soit donnée +correctement. L'introducteur artériel peut être retiré deux heures après l'arrêt +de la perfusion de bivalirudine sans contrôle supplémentaire de l'ACT. Chez les +patients atteints d'insuffisance rénale modérée (TFG 30-59 ml/min) bénéficiant +d'une ICP (qu'ils soient traités avec la bivalirudine pour SCA ou non) la +vitesse de perfusion doit être abaissée à 1.4 mg/kg/h. Le bolus administré devra +être conforme à la posologie SCA ou ICP décrite ci-dessous. Si l'ACT est +inférieur à 225 secondes, un second bolus de 0,3 mg/kg doit être administré et +l'ACT doit être contrôlé 5 minutes après l'administration du second bolus. +Angiox est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance rénale +sévère (TFG < 30 ml/min) ainsi que chez les patients sous dialyse (voir rubrique +4.3). Insuffisance hépatique Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire. Les +études pharmacocinétiques montrent que le métabolisme hépatique de la +bivalirudine est limité ; dès lors, la sécurité et l'efficacité de la +bivalirudine n'ont pas été étudiées de manière spécifique chez des patients +atteints d'insuffisance hépatique. Enfants et adolescents Il n'existe pas de +données pertinentes concernant l'utilisation d'Angiox chez l'enfant Utilisation +avec de l'héparine non fractionnée et de l'héparine de bas poids moléculaire Les +patients peuvent être mis sous Angiox 30 minutes après l'arrêt de l'héparine non +fractionnée, administrée par voie intraveineuse ou 8 heures après l'arrêt d'une +héparine de bas poids moléculaire administrée par voie sous-cutanée. Utilisation +avec des inhibiteurs de la GP IIb/IIIa Angiox peut être utilisé en même temps +qu'un inhibiteur de la GP IIb/IIIa. Contre-indications Angiox est contre-indiqué +chez les patients : présentant une hypersensibilité connue à la bivalirudine ou +à l'un des excipients du produit, ou aux hirudines ; présentant un saignement +actif ou un risque accru de saignement en raison de troubles de l'hémostase +et/ou de troubles irréversibles de la coagulation ; atteints d'insuffisance +rénale sévère (TFG < 30 ml/min) ainsi que chez les patients sous dialyse. Mises +en garde spéciales et précautions particulières d'emploi Ne pas l'administrer +par voie intramusculaire. Hémorragie : Il convient de surveiller attentivement +que les patients ne présentent pas de symptômes et de signes de saignement +pendant le traitement, notamment si la bivalirudine est combinée à un autre +anticoagulant (voir Section 4.5). Bien que la plupart des saignements associés à +la bivalirudine se produisent au site d'accès artériel chez les patients qui +subissent une ICP, une hémorragie peut se produire à n'importe quel endroit +pendant le traitement. Des diminutions inexpliquées de l'hématocrite, de +l'hémoglobine ou de la pression artérielle peuvent indiquer une hémorragie. Le +traitement doit être arrêté si on observe ou si on soupçonne un saignement. Il +n'existe pas d'antidote connu pour la bivalirudine, mais son effet disparaît +rapidement (T½ 35 à 40 minutes). L'administration concomitante de bivalirudine +avec les inhibiteurs plaquettaires ou les anticoagulants peut entrainer une +augmentation du risque de saignement (voir Section 4.5). Dans cette situation, +les paramètres cliniques et biologiques de l'hémostase doivent être +régulièrement surveillés. Chez les patients sous warfarine traités par +bivalirudine, un suivi de l'INR doit être effectué, après l'arrêt du traitement +par bivalirudine, afin de s'assurer du retour de l'INR aux niveaux observés +avant le traitement. Hypersensibilité : des réactions d'hypersensibilité de type +allergique ont été peu fréquemment rapportées dans les études cliniques. Les +mesures nécessaires doivent être mises en place pour faire face à cette +éventualité. Les patients doivent être informés des signes précoces des +réactions d'hypersensibilité qui comportent des réactions urticariennes, une +urticaire généralisée, une sensation d'oppression dans la poitrine, une +respiration sifflante, de l'hypotension et une anaphylaxie. En cas de choc, il +faut appliquer les normes médicales actuelles pour le traitement du choc. La +formation intra-procédurale de thrombus a été observée pendant les procédures de +brachythérapie gamma avec Angiox. Angiox doit être utilisé avec prudence pendant +les procédures de brachythérapie bêta. Les résultats de ces études ne permettent +pas de penser qu'il se produise d'interactions pharmacodynamiques avec ces +médicaments. Du fait de leur mécanisme d'action, on peut s'attendre à ce que +l'utilisation combinée de médicaments anticoagulants (héparine, warfarine, +antithrombotiques ou agents antiplaquettaires) augmente le risque de saignement. +Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de +la bivalirudine chez la femme enceinte. Les études animales ne sont pas +concluantes pour ce qui est des effets délétères sur la gestation, le +développement embryonnaire ou foetal, l'accouchement ou le développement +post-natal (voir rubrique 5.3). ANGIOX ne doit pas être utilisé chez la femme +enceinte à moins d'une nécessité absolue. Il n'existe pas de données concernant +un éventuel passage de la bivalirudine dans le lait maternel. Angiox doit être +administré avec prudence chez les mères qui allaitent. Les effets sur l'aptitude +à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. +Effets indésirables 4612 ont été traités par la bivalirudine seule, 4604 ont été +traités par la bivalirudine plus un inhibiteur de la GP IIb/IIIa et 4603 ont été +traités avec de l'héparine non fractionnée ou avec de l'enoxaparine plus un +inhibiteur de la GPIIb/IIIa. Les effets indésirables ont été plus fréquents chez +les femmes et chez les patients âgés de plus de 65 ans que chez les sujets de +sexe masculin ou les patients plus jeunes dans les deux groupes bivalirudine et +le groupe comparateur héparine. Environ 23,3% des patients recevant de la +bivalirudine ont présenté au moins un évènement indésirable et 2,1% ont présenté +une réaction indésirable au médicament. Les évènements indésirables sont listés +par classe de système d'organes dans le tableau 1. Plaquettes, saignement et +coagulation Les saignements mineurs ont été définis comme étant tous événements +hémorragiques observés qui ne répondaient pas aux critères des saignements +majeurs. Des saignements mineurs ont été rapportés de façon très fréquente +(1/10) et les saignements majeurs de façon fréquente (1/100 et < 1/10). Des +diminutions similaires ont été observées sur la fréquence des saignements chez +les patients du groupe Bivalidurine seule ayant reçu de l'héparine avant la +randomisation (n = 2078). Tableau 1 : Effets indésirables survenus au cours de +l'étude ACUITY Classes de systèmes d'organes Troubles de la circulation sanguine +et lymphatique Fréquent (1/100 à < 1/10) Troubles du système immunitaire +Hypersensibilité Troubles du système nerveux Troubles cardiaques bradycardie +Saignements majeurs Hématomes, hypotension, Hémorragie, pseudoanévrisme +vasculaire Nausées, vomissements Rash, urticaire Troubles musculo squelettiques, +du tissu conjonctif et des os Troubles généraux et accidents liés aux sites +d'administration Douleur dorsale, douleur thoracique, douleur à l'aine douleur +au site d'injection Les saignements majeurs d'ACUITY ont été définis comme étant +la survenue de l'un des éléments suivants : hémorragie intracrânienne, +hémorragie rétropéritonéale, hémorragie intraoculaire, hémorragie exigeant une +intervention radiologique ou chirurgicale pour accéder au site, hématome à 5 cm +au site de ponction, chute de la concentration en hémoglobine 4 g/dL sans source +manifeste de saignement, chute de la concentration en hémoglobine 3 g/dL avec +source manifeste de saignement, ré-intervention pour saignement, saignement +nécessitant la transfusion de sang ou produit sanguin. Les saignements majeurs +se sont produits le plus fréquemment au site de ponction (voir Tableau 3). Les +autres sites de saignements moins fréquemment observés, mais avec plus de 0,1% +de saignements (peu fréquents), étaient les suivants : "autre" site de ponction, +site rétropéritonéal, gastro-intestinal, oreille, nez ou gorge. Dans l'étude +ACUITY, des cas de thrombocytopénie ont été rapportés chez 10 patients traités à +la bivalirudine (0,1%). La majorité de ces sujets avaient un traitement +concomitant d'acide acétylsalicylique et de clopidogrel, et 6 d'entre eux +recevaient également des inhibiteurs de la GP IIb/IIIa. Le taux de mortalité +dans ce groupe est nul. Les données suivantes relatives aux réactions +indésirables sont basées sur une étude clinique (REPLACE 2) menée avec la +bivalirudine chez 6000 patients subissant une ICP, dont la moitié ont été +traités par bivalirudine. Les événements indésirables ont été plus fréquents +chez les femmes et chez les patients âgés de plus de 65 ans que chez les sujets +de sexe masculin ou les patients plus jeunes dans les deux groupes bivalirudine +et héparine. Les évènements indésirables sont listés par classe de système +d'organes dans le tableau 4. Tableau 4 : Effets indésirables survenus au cours +de l'étude REPLACE 2 Peu fréquent (1/1000 à 1/100) Thrombocytopénie, anémie +Réactions allergiques Maux de tête Tachycardie ventriculaire, angine de +poitrine, bradycardie Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux +Dyspnée Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés Rash Douleur dorsale +Hémorragie au site d'injection, douleur au site d'injection douleur thoracique +Plaquettes, saignement et coagulation Dans REPLACE 2, les données relatives aux +saignements ont été recueillies séparément de celles concernant les événements +indésirables. Un saignement majeur a été défini comme étant la survenue de l'un +des éléments suivants : hémorragie intracrânienne, hémorragie rétropéritonéale, +perte de sang nécessitant la transfusion d'au moins deux unités de sang complet +ou d'hématies concentrées, ou saignement se traduisant par une chute de +l'hémoglobine de plus de 3 g/dl ou une chute de l'hémoglobine supérieure à 4 +g/dl (ou 12% de l'hématocrite) sans site de saignement identifié. Les +saignements majeurs se sont produits le plus fréquemment au site de ponction +(voir Tableau 5). Les autres sites de saignements moins fréquemment observés +mais avec une fréquence de plus de 0,1% de saignements (peu fréquents) étaient +les suivants : "autre" site de ponction, site rétropéritonéal, +gastro-intestinal, ou au niveau de l'oreille, du nez ou de la gorge. Données +relatives à la fréquence des sites hémorragiques dans l'étude REPLACE 2 +(bivalirudine comparée à héparine + inhibiteur de la GP IIb/IIIa). héparine + +inhibiteur de la bivalirudine GP IIb/IIIa Site de ponction Autre site de +ponction Rétropéritonéal Gastro-intestinal Oreille, nez, ou gorge Uro-génital +Cardio-pulmonaire Autre Table 6 : Fréquence inconnue Réaction anaphylactique, +choc anaphylactique incluant un choc fatal, hypersensibilité, urticaire Thrombus +incluant un thrombus fatal, hématome Hémorragie intracrânienne Surdosage Des cas +de surdosage correspondants à 10 fois la dose recommandée ont été rapportés dans +les études cliniques, Des bolus de bivalirudine, allant jusqu'à 7,5 mg/kg, ont +également été administrés sans qu'il ne soit rapporté de saignement associé ni +d'autres événements indésirables. En cas de surdosage, le traitement par la +bivalirudine doit être immédiatement arrêté et le patient doit être étroitement +surveillé afin de détecter tout signe de saignement. En cas de saignement +majeur, le traitement par bivalirudine doit être arrêté immédiatement. Il +n'existe pas d'antidote connu pour la bivalirudine ; PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES +Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique : inhibiteur direct +de la thrombine, code ATC : B01AE06. La thrombine joue un rôle central dans le +processus thrombotique, scindant le fibrinogène en monomères de fibrine et +activant le Facteur XIII en Facteur XIIIa, ce qui permet à la fibrine de +développer un réseau de liaisons croisées covalentes qui stabilise le thrombus. +La thrombine active également les facteurs V et VIII, ce qui entraîne une plus +grande production de thrombine et active les plaquettes, stimulant leur +agrégation et la libération des granules. La bivalirudine inhibe chacun des +effets de la thrombine. La liaison de la bivalirudine à la thrombine, et par +conséquent son activité, est réversible, dans la mesure où la thrombine clive +lentement la liaison Arg3-Pro4 de la bivalirudine, ce qui se traduit par un +rétablissement de la fonction du site actif de la thrombine. Ainsi, la +bivalirudine commence par agir à la manière d'un inhibiteur non compétitif +complet de la thrombine, puis, évolue avec le temps pour devenir un inhibiteur +compétitif permettant aux molécules de thrombine initialement inhibées +d'interagir avec d'autres substrats de la coagulation et d'induire une +coagulation si nécessaire. Des études in vitro ont montré que la bivalirudine +inhibe à la fois la thrombine soluble (libre) et la thrombine liée aux caillots. +La bivalirudine reste active et n'est pas neutralisée par des produits dérivés +de la réaction de libération plaquettaire. Chez les volontaires sains et chez +les patients, la bivalirudine présente une activité anticoagulante dépendante de +la dose et de la concentration, comme le prouve l'allongement de l'ACT, de +l'aPTT, du PT, de l'INR et du TT. L'administration intraveineuse de bivalirudine +induit une anticoagulation mesurable en l'espace de quelques minutes. Les effets +pharmacodynamiques de la bivalirudine peuvent être évalués en utilisant des +mesures de l'anticoagulation, notamment l'ACT. La valeur ACT présente une +corrélation positive avec la dose et la concentration plasmatique de la +bivalirudine. Des données relatives à 366 patients indiquent que l'ACT n'est pas +influencé par un traitement concomitant par inhibiteur de la GP IIb/IIIa. Etude +ACUITY ACUITY est une étude prospective, randomisée, en ouvert, destinée à +comparer la bivalirudine associée ou non à un inhibiteur de la GP IIb/IIIa +(respectivement bras B et C) et l'enoxaparine ou l'héparine non fractionnée +(HNF) associée à un inhibiteur de la GP IIb/IIIa (bras A), chez plus de 13 819 +patients atteints d'un syndrome coronarien aigu (SCA) et considérés à haut +risque. Dans le bras A de l'étude ACUITY, l'HNF ou l'enoxaparine est administrée +selon les recommandations applicables au traitement du SCA chez les patients +avec angor instable ou IDM ST-. Les patients des bras A et B étaient aussi +randomisés pour recevoir un inhibiteur de la GPIIb/IIIa soit avant +l'angiographie soit durant l'angioplastie. Au total 356 (7,7%) patients +randomisés dans le bras C ont également reçu un inhibiteur de la GPIIb/IIIa. +Environ 77% d'entre eux présentent une ischémie récurrente, environ 70% ont des +changements dynamiques de l'ECG ou des bio marqueurs cardiaques élevés, 28% sont +diabétiques et environ 99% subissent une angiographie dans les 72 h. Après +angiographie, les patients sont soit pris en charge médicalement (33%) soit +bénéficient d'une angioplastie (56%) ou d'un pontage aorto-coronaire (11%). Les +traitements anti-aggrégants plaquettaires additionnels utilisés dans l'étude +comprennent l'aspirine et le clopidogrel. Les résultats principaux de l'étude +ACUITY à 30 jours et à 1 an pour l'ensemble de la population 11 (ITT) et pour +les patients ayant reçu de l'aspirine et du clopidogrel avant angiographie ou +avant ICP (per protocole) sont présentés dans les tables 7 et 8. Les résultats +sur les saignements à 30 jours selon les critères ACUITY et TIMI pour la +population totale (ITT) et les patients ayant reçus de l'aspirine et du +clopidogrel per protocol sont présentés dans la table 9. Les saignements majeurs +d'ACUITY ont été définis comme étant la survenue de l'un des éléments suivants : +hémorragie intracrânienne, hémorragie rétropéritonéale, hémorragie +intraoculaire, hémorragie exigeant une intervention radiologique ou chirurgicale +pour accéder au site, hématome à 5 cm au site de ponction, chute de la +concentration en hémoglobine 4 g/dL sans source manifeste de saignement, chute +de la concentration en hémoglobine 3 g/dL avec source manifeste de saignement, +nouvelle opération pour saignement, saignement nécessitant la transfusion de +sang ou de produit sanguin. L'avantage sur la réduction des saignements par +rapport au comparateur HNF/enoxaparine associée à un inhibiteur GPIIB/IIIA a +seulement été observé dans le bras bivalirudine seule. Le critère saignement +majeur dans l'étude REPLACE-2 n'est pas défini par des critères TIMI Propriétés +pharmacocinétiques Les propriétés pharmacocinétiques de la bivalirudine ont été +évaluées et se sont avérées être linéaires chez les patients subissant une +intervention coronaire percutanée et les patients présentant un SCA. La +biodisponibilité de la bivalirudine par voie intraveineuse est complète et +immédiate. Distribution : Le volume de distribution à l'état d'équilibre est de +0,1 litre/kg. Biotransformation : Le principal métabolite résultant du clivage +de la liaison Arg3-Pro4 de la séquence N-terminale par la thrombine n'est pas +actif en raison de la perte d'affinité pour le site catalytique actif de la +thrombine. Environ 20% de la bivalirudine sont excrétés sous forme inchangée +dans les urines. Elimination : Le profil de la concentration en fonction du +temps après administration intraveineuse est bien décrit par un modèle à deux +compartiments. Insuffisance hépatique : La pharmacocinétique de la bivalirudine +n'a pas été étudiée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique, mais on +ne s'attend pas à ce qu'elle soit modifiée, car la bivalirudine n'est pas +métabolisée par les enzymes hépatiques telles que les isoenzymes du cytochrome +P-450. Insuffisance rénale : La clairance systémique de la bivalirudine diminue +avec le taux de filtration glomérulaire (TFG). La clairance de la bivalirudine +est similaire chez les patients à fonction rénale normale et chez les patients +présentant une légère insuffisance rénale. Elle est réduite d'environ 20% chez +les patients atteints d'insuffisance rénale modérée ou sévère et de 80% chez les +patients dépendants de la dialyse (Tableau 11). Sujets âgés : La +pharmacocinétique a été évaluée chez des patients âgés dans le cadre de l'étude +de pharmacocinétique rénale. Les adaptations de la dose dans cette catégorie +d'âge doivent être basées sur la fonction rénale, voir rubrique 4.2. Sexe : Il +n'y a pas d'effets du sexe sur la pharmacocinétique de la bivalirudine. La dose +de bivalirudine est adaptée en fonction du poids corporel en mg/kg. Les données +non cliniques, basées sur des études conventionnelles de sécurité, de +pharmacologie, de toxicité à doses répétées, de génotoxicité, ou de toxicité +pour la reproduction, n'indiquent aucun risque particulier pour l'être humain. +La toxicité chez l'animal lors d'expositions répétées ou continues (1 jour à 4 +semaines à des niveaux d'exposition allant jusqu'à 10 fois la concentration +plasmatique clinique à l'état d'équilibre) s'est limitée à des effets +pharmacologiques exagérés. Une comparaison des études à dose unique et à doses +répétées a révélé que la toxicité était principalement liée à la durée +d'exposition. Tous les effets indésirables, primaires et secondaires, résultant +d'une activité pharmacologique excessive ont été réversibles. Après une brève +exposition comparable à celle qui prévaut lors d'une utilisation clinique, et +même après une exposition à des doses bien plus élevées, il n'a pas été observé +d'effet indésirable résultant d'un stress physiologique prolongé en réponse à un +état de coagulation non homéostasique. La bivalirudine étant destinée à une +administration de courte durée, on ne dispose d'aucune donnée concernant son +potentiel carcinogène à long terme. DONNEES PHARMACEUTIQUES Liste des excipients +Mannitol Solution d'hydroxyde de sodium 2% (pour l'ajustement du pH). +Incompatibilités Les médicaments suivants ne doivent pas être administrés dans +la même perfusion intraveineuse que la bivalirudine, parce que cela peut se +traduire par la formation d'un trouble, la formation de microparticules ou une +précipitation importante : altéplase, chlorhydrate d'amiodarone, amphotéricine +B, chlorhydrate de chlorpromazine, diazépam, édisylate de prochlorpérazine, +rétéplase, streptokinase et chlorhydrate de vancomycine. 4 ans Solution +reconstituée : Solution diluée : Du point de vue microbiologique, le produit +doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées +et conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent +de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne doivent pas dépasser 24 heures +entre 2 °C- 8 °C, sauf en cas de reconstitution/dilution réalisée en conditions +d'aseptie dûment contrôlées et validées. Précautions particulières de +conservation Poudre lyophilisée : à conserver à une température ne dépassant pas +25 °C. Ne pas congeler. Angiox est présenté sous forme de poudre lyophilisée en +flacons en verre (Type 1) de 10 ml à usage unique fermés par un bouchon en +caoutchouc butylique et scellés par un sceau d'aluminium gaufré. Toutes les +présentations peuvent ne pas être commercialisées. Instructions pour +administration La préparation et l'administration d'Angiox doivent suivre des +procédures aseptiques. Ajouter 5 ml d'eau pour préparations injectables dans un +flacon d'Angiox et mélanger doucement jusqu'à ce que la poudre soit complètement +dissoute et que la solution soit claire. Prélever 5 ml de la solution obtenue +dans le flacon puis les diluer dans un volume total de 50 ml de solution +glucosée à 5% ou de solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) pour +injection, afin d'obtenir une concentration finale de bivalirudine de 5 mg/ml. +Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la +réglementation en vigueur localement. La solution reconstituée/diluée doit être +vérifiée qu'elle ne contient pas de particules et qu'elle ne présente pas de +décoloration. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE The Medicines +Company UK Ltd 115L Milton Park Abingdon Oxfordshire OX14 4SA ROYAUME-UNI DATE +DE MISE A JOUR DU TEXTE ANNEXE II TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE FABRICATION +RESPONSABLE DE LA LIBERATION DES LOTS CONDITIONS RELATIVES A L'AUTORISATION DE +MISE SUR LE MARCHE Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des +lots Hälsa Pharma GmbH, Immermannstraße 9, 33619 Bielefeld, Allemagne CONDITIONS +OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET D'UTILISATION IMPOSÉES AU TITULAIRE DE +L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Plan de gestion des risques Le titulaire de +l'AMM s'engage à fournir des études et des données de pharmacovigilance +supplémentaires détaillées dans le Plan de Pharmacovigilance, comme convenu dans +la version 4 du Plan de Gestion des risques (PGR) présenté dans le Module 1.8.2. +de l'autorisation de mise sur le marché et toutes mises à jour du PGR autorisées +par le CHMP. Quand de nouvelles informations reçues peuvent avoir un impact sur +le profil de sécurité, le plan de pharmacovigilance ou les activités de +minimisation du risque. Dans les 60 jours suivant une importante étape +(pharmacovigilance ou minimisation du risque) Selon la réglementation en vigueur +de l'EMEA. ANNEXE III ETIQUETAGE ET NOTICE Angiox 250 mg poudre pour solution à +diluer pour solution injectable ou pour perfusion Bivalirudine 1 flacon contient +250 mg de bivalirudine. Après reconstitution 1 ml contient 50 mg de +bivalirudine. Après dilution 1 ml contient 5 mg de bivalirudine. LISTE DES +EXCIPIENTS Mannitol, hydroxyde de sodium 2%. Voie intraveineuse. MISE EN GARDE +SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE CONSERVE HORS DE PORTEE ET DE VUE +DES ENFANTS à conserver au réfrigérateur (2-8 °C). Toute solution non utilisée +doit être éliminée. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE +MARCHE NUMERO DU LOT CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE Médicament +soumis à prescription médicale. INDICATIONS EN BRAILLE La justification pour ne +pas inclure du braille a été acceptée. MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE +EXTERIEUR Emballage extérieur (emballage de 10 flacons) Angiox 250 mg poudre +pour solution à diluer pour solution injectable ou pour perfusion Bivalirudine +MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE CONSERVE HORS DE +PORTEE ET DE VUE DES ENFANTS Ne pas congeler. Flacon Angiox 250 mg poudre pour +solution à diluer pour solution injectable ou pour perfusion Voie intraveineuse +Bivalirudine MODE D'ADMINISTRATION CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITE AUTRES +NOTICE NOTICE : INFORMATIONS DE L'UTILISATEUR Angiox 250 mg Poudre pour solution +à diluer pour solution injectable ou pour perfusion (Bivalirudine) Veuillez lire +attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser ce médicament. - +Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire. - Si l'un des +effets indésirables devient sérieux ou si vous remarquez des effets indésirables +non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin. Dans cette +notice : Qu'est-ce que Angiox et dans quel cas est-il utilisé 2. Comment +utiliser Angiox 4. Quels sont les effets indésirables éventuels 5. Comment +conserver Angiox 6. Informations supplémentaires QU'EST-CE QUE ANGIOX ET DANS +QUEL CAS EST-IL UTILISE Angiox est un médicament antithrombotique. Angiox est +utilisé- Chez les patients souffrant de douleurs thoraciques dues à une +affection cardiaque (syndromes coronariens aigus SCA) - Chez les patients qui +bénéficient d'une intervention chirurgicale destinée à traiter des obstructions +- si vous êtes hypersensible (allergique) à la bivalirudine ou à l'un des autres +composants contenus dans Angiox (voir liste rubrique 6). - si vous présentez ou +avez récemment présenté un saignement au niveau de l'estomac, des intestins, de +la vessie ou d'autres organes, par exemple si vous avez du sang anormal dans vos +selles ou vos urines (excepté un saignement menstruel). - si vous avez présenté +des troubles de la coagulation sanguine ou un faible nombre de plaquettes - si +vous avez ou avez eu une hypertension (tension artérielle élevée) sévère non +contrôlée. Prise d'autres médicaments : Veuillez informer votre médecin : - si +vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s'il s'agit d'un +médicament obtenu sans ordonnance. En effet, ces médicaments peuvent augmenter +le risque de saignement s'ils sont administrés en même temps qu'Angiox. +Grossesse et allaitement - Si vous êtes enceinte ou pensez l'être Si vous +allaitez, votre médecin déterminera si Angiox peut être utilisé. Effets sur +l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines Les effets sur +l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été +étudiés, toutefois les effets sont connus pour être de courte durée. Angiox est +uniquement administré à l'hôpital. Il est donc peu susceptible d'affecter votre +capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. COMMENT UTILISER +ANGIOX Votre traitement sera surveillé par un médecin. Votre médecin déterminera +quelle quantité d'Angiox vous sera administrée et la préparera. - Pendant la +procédure, votre médecin vous examinera pour contrôler tout signe de saignement. +Si un saignement se produit, le traitement sera arrêté. - Avant le début de la +procédure, votre médecin vous informera sur les signes de réaction allergique +(hypersensibilité). - Si vous suivez une procédure de type brachythérapie bêta +ou gamma, votre médecin vous contrôlera encore plus soigneusement. - La dose +administrée dépend de votre poids et du traitement qui vous a été prescrit. +Dosage Pour les patients atteints d'un SCA, la dose initiale recommandée est : +Un bolus intraveineux de 0,1 mg/kg suivi d'une perfusion de 0,25 mg/kg/h. (0.1 +mg/kg signifie un dixième d'un milligramme du médicament pour chaque kilogramme +de poids corporel ; 0.25 mg/kg/h signifie un quart d'un milligramme pour chaque +kilogramme de poids corporel, par heure) Si, après cela, vous devez bénéficier +d'une intervention coronaire percutanée (ICP), il vous sera administré : - Après +l'intervention, la perfusion sera ramenée à 0,25 mg/kg/h. Pour les patients +bénéficiant d'une intervention coronaire percutanée (ICP), la dose recommandée +est : Votre médecin déterminera la durée de votre traitement. Symptômes et +instructions en cas de surdosage Les doses étant minutieusement vérifiées par le +médecin, un surdosage est très peu probable. Instructions en cas d'omission +d'une ou de plusieurs doses QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS S'il se +produit des effets indésirables, ceux-ci peuvent nécessiter des soins médicaux. +Dans de très rares cas, ils peuvent entraîner la mort (moins de 1 patient sur 10 +000). Un saignement est plus susceptible d'avoir lieu lorsque Angiox est combiné +à un autre anticoagulant ou antithrombotique (voir section 2 "Prise d'autres +médicaments"). Si vous remarquez un des effets indésirables, potentiellement +sévères, suivants : Lorsque vous êtes à l'hôpital : prévenez immédiatement votre +médecin ou votre infirmière. Il peut en résulter des complications de type +anémie (un déficit en globules rouges) ou hématome (hémorragie) - Des réactions +allergiques ou d'hypersensibilité à Angiox, telles que des réactions +urticariennes, des démangeaisons généralisées (urticaire), une sensation +d'oppression dans la poitrine. Ce sont des effets indésirables peu fréquents +(moins de 1 pour 100 patients traités). - Des douleurs, saignements et +hémorragies au site de ponction sont des effets indésirables rares (moins de 1 +pour 1000 patients traités) Si vous remarquez un des effets iindésirables, +potentiellement moins sévères, suivants : - Hémorragie grave (ce qui peut être +due à une réduction de votre nombre de plaquettes et empêche la coagulation +nécessaire de votre sang) - Maux de tête - Variation de la pression sanguine - +Modification de la fréquence cardiaque - Nausées et/ou vomissements - Douleur +dorsale - Douleur thoracique - Eruption cutanée Ces effets indésirables sont peu +fréquents (moins de 1 pour 100 patients traités) Si vous remarquez des effets +indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets +indésirables deviennent graves, veuillez en informer votre médecin. COMMENT +CONSERVER ANGIOX Conserver hors de la portée et de la vue des enfants. Angiox ne +doit pas être utilisé après la date d'expiration indiquée sur l'étiquette et le +carton après le "EXP". La date d'expiration se rapporte au dernier jour de ce +mois. Le docteur vérifiera la solution et la jettera, si elle contient des +particules ou est décolorée. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES Que contient l'Angiox +La substance active est la bivalirudine. Les autres composants sont le mannitol +et l'hydroxyde de sodium. à quoi ressemble l'Angiox 33 Angiox est une poudre +blanche à blanc cassé conservée dans un flacon en verre. Angiox est disponible +en boîtes en carton de 2 et 10 flacons. Titulaire de l'Autorisation de mise sur +le marché The Medicines Company UK Limited 115L Milton Park Abingdon Oxfordshire +OX14 4SA ROYAUME-UNI Fabricant EMEA / H/C/595 RAPPORT EUROPEEN PUBLIC +D'EVALUATION (EPAR) ACLASTA Qu'est-ce qu'Aclasta ? Aclasta est une solution pour +perfusion (goutte-à-goutte dans une veine). Il est administré aux patients qui +présentent un risque de fracture (cassure des os), notamment chez les patients +s'étant récemment fracturé la hanche à la suite d'un faible traumatisme, comme +une chute ; Comment Aclasta est-il utilisé ? Aclasta est administré sous la +forme d'une perfusion de 100 ml qui doit durer au moins 15 minutes. Cette +administration peut être renouvelée une fois par an chez les patients traités +pour l'ostéoporose. Les patients qui se sont fracturé la hanche doivent attendre +au moins deux semaines après l'opération de réparation de la fracture avant de +recevoir Aclasta. Les patients doivent être suffisamment hydratés avant et après +le traitement. L'incidence des effets indésirables, tels que fièvre, douleurs +musculaires, symptômes pseudo-grippaux, douleurs articulaires et céphalées, +survenant dans les trois jours suivant la perfusion, peut être diminuée en +administrant du paracétamol ou de l'ibuprofène (médicaments anti-inflammatoires) +peu après la perfusion d'Aclasta. L'utilisation d'Aclasta n'est pas recommandée +chez des patients qui présentent des troubles graves des reins. Aclasta ne doit +être utilisé, chez les patients souffrant de la maladie osseuse de Paget, que +par un médecin expérimenté dans le traitement de cette maladie. Le principe +actif d'Aclasta, l'acide zolédronique, est un bisphosphonate qui inhibe l'action +des ostéoclastes, les cellules de l'organisme qui sont responsables de la +résorption du tissu osseux. Cela aboutit à une réduction de la perte osseuse en +cas d'ostéoporose et de l'activité pathologique en cas de maladie de Paget. +Quelles études ont été menées sur Aclasta ? Comme Aclasta contient le même +principe actif que Zometa, certaines données présentées pour Zometa ont été +prises en compte lors de l'évaluation d'Aclasta. S'agissant de la maladie de +Paget, Aclasta a été étudié sur 357 patients au total, au cours de deux études, +dans lesquelles il a été comparé au risédronate (autre bisphosphonate) sur une +période de six mois. Les patients ont reçu soit une perfusion d'Aclasta, soit du +risédronate administré une fois par jour pendant deux mois. Quel est le bénéfice +démontré par Aclasta au cours des études ? Dans l'étude portant sur des femmes +âgées, le risque de fractures vertébrales a diminué de 70% chez les patientes +sous Aclasta (à l'exclusion de tout autre traitement anti-ostéoporosique) sur +une période de trois ans, par rapport aux patientes sous placebo. Dans une étude +portant sur des hommes et des femmes s'étant fracturé la hanche, 9% des patients +sous Aclasta ont eu une fracture (92 sur 1 065), contre 13% des patients sous +placebo (139 sur 1 062). Ce résultat représente une diminution de 35% du risque +de fracture chez les patients sous Aclasta. S'agissant de la maladie de Paget, +Aclasta a été plus efficace que le risédronate. L'effet indésirable le plus +fréquent sous Aclasta (observé chez plus d'un patient sur 10) est la fièvre. +Aclasta ne doit pas être utilisé chez les patients susceptibles de présenter une +hypersensibilité (allergie) à l'acide zolédronique, à d'autres bisphosphonates +ou à l'un des autres composants. Aclasta ne doit être utilisé ni chez les +patients présentant une hypocalcémie (taux de calcium sanguin trop faible) ni +chez les femmes enceintes ou allaitantes. Comme dans le cas de tous les +bisphosphonates, les patients sous Aclasta peuvent également présenter un risque +de développer des troubles des reins, des réactions au niveau du site de +perfusion et une ostéonécrose (mort du tissu osseux) de la mâchoire. Quelles +sont les mesures prises pour assurer la sécurité d'emploi d'Aclasta ? La société +qui fabrique Aclasta fournira des kits d'information, rappelant comment ce +médicament doit être utilisé, aux médecins qui prescrivent Aclasta en tant que +traitement anti-ostéoporotique. Des kits similaires seront fournis aux patients +afin de préciser les effets indésirables du médicament et les cas dans lesquels +ils doivent contacter leur médecin. La Commission européenne a délivré une +autorisation de mise sur le marché valide dans toute l'Union européenne pour +Aclasta à Novartis Europharm Limited, le 15 avril 2005. L'EPAR complet relatif à +Aclasta se trouve ici. Dernière mise à jour du présent résumé : 09-2008. +Conditionnement Contenu Aclasta 5 x 1 flacon (conditionnement unitaire) +CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SURE ET EFFICACE DU +MEDICAMENT POUR ETRE IMPLEMENTEES DANS LES ETATS MEMBRES Les états membres +doivent s'assurer que le programme d'éducation qui a été mis en place suite à +l'indication dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique soit étendu +aux prescripteurs potentiels concernés par la nouvelle indication : traitement +de l'ostéoporose post-ménopausique et de l'ostéoporose masculine chez les +patients à risque élevé des fractures, notamment chez les patients ayant eu une +fracture de hanche récente secondaire à un traumatisme modéré. Le programme +d'éducation comprend les éléments suivants : Aclasta 5 mg solution pour +perfusion Chaque flacon de 100 ml de solution contient 5 mg d'acide zolédronique +anhydre, correspondant à 5,330 mg d'acide zolédronique monohydraté. Un ml de +solution contient 0,05 mg d'acide zolédronique anhydre correspondant à 0,0533 mg +d'acide zolédronique monohydraté. Solution limpide et incolore. Traitement de +l'ostéoporose post-ménopausique l'ostéoporose masculine chez les patients à +risque élevé de fractures, notamment chez les patients ayant eu une fracture de +hanche récente secondaire à un traumatisme modéré. Traitement de la maladie de +Paget. Pour le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique et de l'ostéoporose +masculine, la dose recommandée est une perfusion intraveineuse de 5 mg +d'Aclasta, administrée une fois par an. La dose recommandée est une unique +perfusion intraveineuse de 5 mg d'Aclasta. Il a été observé une période de +rémission prolongée chez les patients répondeurs au traitement de la maladie de +Paget après une unique administration d'Aclasta (voir rubrique 5.1). Aclasta (5 +mg / 100 ml, solution pour perfusion prête à l'emploi) est administré par +l'intermédiaire d'un dispositif de perfusion, avec prise d'air et à vitesse de +perfusion constante. La durée de la perfusion ne doit pas être inférieure à 15 +minutes. Pour plus d'informations sur la perfusion d'Aclasta, voir rubrique 6.6. +Les patients doivent être correctement hydratés avant l'administration +d'Aclasta. Cela est particulièrement important pour les patients âgés et les +patients qui reçoivent un traitement diurétique. Un apport adapté en calcium et +vitamine D est recommandé simultanément à l'administration d'Aclasta. Patients +insuffisants rénaux (voir rubrique 4.4) L'utilisation d'Aclasta n'est pas +recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 35 ml/min +en raison d'une expérience clinique limitée dans cette population. Aucun +ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients dont la clairance de la +créatinine est 35 ml/min. Patients insuffisants hépatiques Aucun ajustement de +la dose n'est nécessaire (voir rubrique 5.2). Patients âgés (65 ans) Enfants et +adolescents Aclasta ne doit pas être utilisé chez l'enfant et l'adolescent +en-dessous de 18 ans compte tenu de l'absence de données concernant la sécurité +et l'efficacité. La dose de 5 mg d'acide zolédronique doit être administrée +pendant au moins 15 minutes. Aclasta n'est pas recommandé chez les patients +atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 35 ml/min) +en raison d'une expérience clinique limitée dans cette population. La +créatininémie devra être mesurée avant l'administration d'Aclasta. Cela est +particulièrement important pour les patients âgés et pour les patients recevant +un traitement diurétique. La prudence est requise en cas d'administration +concomitante d'Aclasta et de médicaments susceptibles d'affecter de manière +significative la fonction rénale (par exemple, aminosides ou diurétiques +susceptibles de provoquer une déshydratation), voir rubrique 4.5. Une +hypocalcémie préexistante doit être traitée par des apports appropriés de +calcium et de vitamine D avant l'instauration du traitement par Aclasta (voir +rubrique 4.3). Un remodelage osseux élevé est l'une des caractéristiques de la +maladie de Paget. En raison du délai d'action rapide de l'acide zolédronique sur +le remodelage osseux, une hypocalcémie transitoire, parfois symptomatique, peut +se produire et atteint généralement une valeur maximale dans les 10 premiers +jours suivant l'administration d'Aclasta (voir rubrique 4.8). Il est recommandé +de mesurer la calcémie avant la perfusion d'Aclasta chez les patients atteints +de la maldie osseuse de Paget. Des douleurs osseuses, articulaires et / ou +musculaires sévères et parfois invalidantes ont été rarement rapportées chez les +patients traités par des bisphosphonates, y compris Aclasta. Aclasta contient la +même substance active qu'un médicament utilisé en oncologie, Zometa (acide +zolédronique). Un patient traité par Zometa ne doit pas être traité par Aclasta. +Ostéonécrose de la mâchoire : Une ostéonécrose de la mâchoire a été rapportée +principalement chez des patients atteints d'un cancer et traités notamment par +des bisphosphonates, y compris l'acide zolédronique. Plusieurs présentaient des +signes d'infection localisée, y compris une ostéomyélite. Un examen dentaire +avec des soins dentaires préventifs appropriés devra être pris en considération +avant l'instauration d'un traitement par bisphosphonates chez des patients +présentant des facteurs de risque associés (par exemple : cancer, +chimiothérapie, corticoïdes ou mauvaise hygiène buccale). Au cours du +traitement, ces patients devraient éviter dans la mesure du possible toute +intervention dentaire invasive. Pour les patients qui développent une +ostéonécrose de la mâchoire au cours d'un traitement par bisphosphonates, une +chirurgie dentaire peut aggraver cette atteinte. Aucune étude spécifique +d'interaction médicamenteuse n'a été conduite avec l'acide zolédronique. L'acide +zolédronique ne se lie pas fortement aux protéines plasmatiques (liaison +d'environ 43 à 55%) ; les interactions résultant du déplacement de médicaments à +forte liaison protéique sont donc peu probables. L'acide zolédronique est +éliminé par excrétion rénale. La prudence est requise en cas d'administration +concomitante d'Aclasta et de médicaments susceptibles d'affecter de manière +significative la fonction rénale (par exemple aminosides ou diurétiques +susceptibles de provoquer une déshydratation). Il n'existe pas de données +suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l'acide zolédronique chez +la femme enceinte. Le risque potentiel sur l'être humain n'est pas connu. +L'excrétion de l'acide zolédronique dans le lait maternel n'est pas connue. +Aclasta est contre-indiqué pendant la grossesse et chez la femme qui allaite +(voir rubrique 4.3). Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à +utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Le pourcentage global de patients +qui ont présenté des symptômes survenant après l'administration était de +respectivement 44,7%, 16,7% et 10,2% après la première, deuxième et troisième +perfusion respectivement. L'incidence individuelle de ces symptômes après la +première administration était : fièvre (17,1%), myalgie (7,8%), syndrome +pseudo-grippal (6,7%), arthralgie (4,8%) et céphalée (5,1%). La majorité de ces +symptômes est survenu dans les trois premiers jours suivant l'administration +d'Aclasta, a été d'intensité légère à modérée et a disparu dans les trois jours +suivant leur survenue. Le pourcentage de patients présentant des symptômes après +l'injection était respectivement de 19,5%, 10,4%, 10,7% après la première, +deuxième et troisième perfusion, dans une étude de plus petite taille où le +traitement symptomatique décrit ci-dessous avait été utilisé. L'incidence des +symptômes survenant dans les trois premiers jours suivant l'administration +d'Aclasta peut être diminuée en administrant du paracétamol ou de l'ibuprofène +peu après l'administration d'Aclasta (voir rubrique 4.2). Dans l'étude pivot +HORIZON-PFT (ostéoporose post-ménopausique) (voir rubrique 5.1), l'incidence +globale des fibrillations auriculaires a été de 2,5% (96 des 3 862) et de 1,9% +(75 des 3 852) chez les patients recevant respectivement Aclasta et le placebo. +Le mécanisme de l'augmentation de cette incidence des fibrillations auriculaires +n'est pas connu. Dans les études HORIZON-PFT et HORIZON-RFT (étude après +fracture de hanche), l'incidence globale des fibrillations auriculaires a été +comparable entre le groupe Aclasta (2,6%) et le groupe placebo (2,1)%. +L'incidence globale des fibrillations auriculaires rapportées comme événement +indésirable grave était de 1,3% pour le groupe Aclasta et de 0,8% pour le groupe +placebo. Les effets indésirables très fréquents (1/10), fréquents (1/100, < +1/10), peu fréquents (1/1000, < 1/100) et rares (1/10 000, < 1/1 000) sont +présentés dans le Tableau 1. Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets +indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Fréquent en +cas de maladie de Paget uniquement. Pour l'hypocalcémie voir ci-dessous. Basé +sur des données après commercialisation. Ces données sont issues d'une +population de taille incertaine et peuvent prêter à confusion. Effets de classe +: Anomalie de la fonction rénale L'acide zolédronique a été associé à une +anomalie de la fonction rénale se manifestant sous forme d'une détérioration de +la fonction rénale (c-à-d. augmentation de la créatininémie) et dans de rares +cas insuffisance rénale aiguë. Au cours des études cliniques dans l'ostéoporose, +les modifications de la clairance de la créatinine (mesurée chaque année avant +l'injection) et l'incidence de l'insuffisance rénale étaient comparables dans +les deux groupes de traitement (Aclasta et placebo) sur une période de trois +ans. Hypocalcémie Au cours des études cliniques dans l'ostéoporose, environ 0,2% +des patientes ont présenté une diminution notable de la calcémie (moins de 1,87 +mmol/l), suite à l'administration d'Aclasta. Au cours d'études menées chez des +patients atteints de la maladie de Paget, une hypocalcémie symptomatique a été +observée chez environ 1% des patients. D'après l'évaluation des paramètres +biologiques issue d'une vaste étude clinique, il a été observé des valeurs, +transitoires et asymptomatiques, de calcémie inférieures aux valeurs normales de +référence chez 2,3% des patients traités avec Aclasta comparé à 21% des patients +traités avec Aclasta dans les études de la maladie de Paget. La fréquence +d'hypocalcémie était beaucoup moins élevée avec les perfusions suivantes. Tous +les patients ont reçu une supplémentation en vitamine D et en calcium : dans +l'étude menée sur l'ostéoporose post-ménopausique (étude PFT), dans l'étude sur +la prévention des fractures cliniques après fracture de hanche (étude RFT) ainsi +que dans les études de la maladie de Paget (voir également rubrique 4.2). +Réactions locales Au cours d'une vaste étude, des réactions locales au site de +perfusion, telles qu'une rougeur, un gonflement et/ou une douleur (0,7%), ont +été observées après l'administration d'acide zolédronique. Des cas +d'ostéonécrose (principalement de la mâchoire) ont été peu fréquemment +rapportés, principalement chez des patients atteints d'un cancer et traités par +bisphosphonates, dont l'acide zolédronique. Beaucoup d'entre eux présentaient +des signes d'infection locale y compris une ostéomyélite. La majorité des cas +concerne des patients atteints d'un cancer et ayant subi une extraction dentaire +ou d'autres chirurgies dentaires. L'ostéonécrose de la mâchoire présente de +multiples facteurs de risque bien documentés incluant le diagnostic d'un cancer, +les traitements associés (par exemple : chimiothérapie, radiothérapie, +corticothérapie) et des affections associées (par exemple : anémie, troubles de +la coagulation, infection, maladie buccale préexistante). Bien que la causalité +ne puisse être établie, il est prudent d'éviter une chirurgie dentaire dont la +guérison pourrait être retardée (voir rubrique 4.4). Au cours d'une vaste étude +clinique réalisée chez 7 736 patientes, une ostéonécrose de la mâchoire a été +observée chez une patiente traitée par Aclasta et chez une patiente traitée par +le placebo. Surdosage On ne dispose d'aucune expérience d'intoxication aiguë +avec Aclasta. En cas de surdosage entraînant une hypocalcémie cliniquement +significative, la réversibilité peut être obtenue par l'administration d'un +supplément de calcium oral et/ou une perfusion intraveineuse de gluconate de +calcium. Classe pharmacothérapeutique : bisphosphonate, code ATC : M05BA08 +Mécanisme d'action L'acide zolédronique appartient à la classe des +bisphosphonates azotés ; il agit principalement sur l'os. C'est un inhibiteur de +la résorption osseuse médiée par les ostéoclastes. Les valeurs minimales +s'observent après 7 jours pour les marqueurs de résorption, et après 12 semaines +pour les marqueurs de formation. Aucune réduction progressive des marqueurs de +remodellage osseux n'a été observée en cas d'administration annuelle répétée. +Les femmes qui ont fait l'objet d'une évaluation pour l'incidence des fractures +vertébrales n'ont reçu aucun traitement anti-ostéoporotique concomitant, alors +que ces traitements était autorisés chez les femmes ayant participé aux +évaluations des fractures de hanche et de toutes les fractures cliniques. Les +traitements anti-ostéoporotiques concomitants incluaient : calcitonines, +raloxifène, tamoxifène, traitement hormonal de substitution, tibolone ; mais +excluaient les autres bisphosphonates. Toutes les femmes ont reçu 1 000 à 1 500 +mg de calcium élément et 400 à 1 200 UI de vitamine D quotidiennement. Effets +sur les fractures vertébrales morphométriques Résultat Placebo Au moins une +nouvelle fracture vertébrale (0-1 an) Au moins une nouvelle fracture vertébrale +(0-2 ans) Chez les patientes âgées de 75 ans et plus traitées par Aclasta, une +réduction de 60% du risque de fracture vertébrale a été observée en comparaison +aux patientes sous placebo (p < 0,0001). Effets sur les fractures de hanche Une +réduction significative de 41% du risque de fractures de hanche a été observée +sous Aclasta sur une période de 3 ans (IC à 95%, 17% à 58%). Le taux d'incidence +des fractures de hanche était de 1,44% chez les patients traités par Aclasta par +rapport à 2,49% chez les patientes traitées par placebo. La réduction du risque +a été de 51% chez les patientes n'ayant jamais pris de bisphosphonates et de 42% +chez les patientes qui avaient pris un traitement anti-ostéoporotique +concomitant. Toutes les fractures cliniques ont été vérifiées par radiographie. +Le Tableau 3 présente une synthèse des résultats. Comparaisons des traitements +concernant l'incidence des fractures cliniques sur une période de 3 ans Effet +sur la densité minérale osseuse (DMO) Par rapport au placebo, Aclasta a augmenté +significativement la DMO au rachis lombaire, à la hanche et au radius distal, à +chaque mesure (6, 12, 24 et 36 mois). Sur une période de 3 ans l'augmentation de +la DMO du groupe Aclasta par rapport au groupe placebo a été de 6,7% au rachis +lombaire, de 6,0% au fémur total, de 5,1% au col fémoral et de 3,2% au radius +distal. Histologie osseuse Un an après l'administration de la troisième dose +annuelle, des biopsies osseuses ont été effectuées au niveau de la crête iliaque +chez 152 patientes atteintes d'ostéoporose post-ménopausique traitées par +Aclasta (N=82) ou par placebo (N=70). L'analyse histomorphométrique a révélé une +réduction de 63% du remodellage osseux. L'analyse par microtomodensitométrie +(CT) a révélé une augmentation du volume osseux trabéculaire et une préservation +de l'architecture de l'os trabéculaire chez les patientes traitées par Aclasta +par rapport aux patientes recevant le placebo. Marqueurs de renouvellement +osseux Les phosphatases alcalines spécifiques osseuses (PASO), les taux sériques +du propeptide N-terminal du collagène de type I (P1NP) et les taux sériques de +bêta-C-télopeptides (-CTx) ont été évalués à intervalles réguliers au cours de +l'étude dans des sous-groupes incluant 517 à 1 246 patientes. à 12 mois, le +traitement par une dose annuelle de 5 mg d'Aclasta a réduit significativement +les PASO de 30% par rapport aux valeurs initiales et à 36 mois cette réduction +s'est maintenue à 28% en-dessous des valeurs initiales. à 12 mois, les taux +de-CTx ont été réduits significativement de 61% par rapport aux valeurs +initiales et à 36 mois cette réduction s'est maintenue à 55% en-dessous des +valeurs initiales. Pendant toute cette période, les marqueurs de remodelage +osseux se situaient dans la gamme des valeurs pré-ménopausiques à la fin de +chaque année. Une administration répétée n'a pas entraîné une réduction +supplémentaire des marqueurs du remodelage osseux. Effet sur la taille Au cours +de l'étude sur trois ans dans l'ostéoporose postménopausique, la taille a été +mesurée annuellement en utilisant un stadiomètre. Le groupe Aclasta a montré une +perte de taille moindre de 2,5 mm environ par rapport au placebo ((IC à 95% : +1,6 mm, 3,5 mm) [p < 0,0001]. Jours d'incapacité Efficacité clinique dans le +traitement de l'ostéoporose chez les patients à risque élevé de fractures après +une fracture de hanche récente (RFT) L'incidence des fractures cliniques, +incluant les fractures vertébrales, non vertébrales et les fractures de hanche a +été évaluée chez 2 127 hommes et femmes âgés de 50 à 95 ans (âge moyen 74,5 ans) +ayant une fracture de hanche récente, secondaire à un traumatisme modéré (dans +les 90 jours) et suivis sous traitement pendant environ 2 ans. Environ 42% des +patients avaient un T-score au col fémoral inférieur à- 2,5 et 45% des patients +avaient un T-score au col fémoral supérieur à-2,5. Aclasta a été administré une +fois par an au moins jusqu'à ce que 211 patients dans la population aient une +fracture clinique confirmée. Les taux de vitamine D n'étaient pas mesurés en +routine mais une dose de charge en vitamine D (50 000 à 125 000 UI par voie +orale ou intra-musculaire) était donnée à la plupart des patients 2 semaines +avant la perfusion. Tous les patients ont reçu 1 000 à 1 500 mg de +calcium-élément et 800 à 1 200 UI de vitamine D par jour. Les taux d'incidence +des fractures cliniques sont présentés dans le Tableau 4. Fracture vertébrale +clinique Fracture non vertébrale A l'exclusion des fractures des doigts, des +orteils et des os de la face La mortalité toutes causes confondues a été de 10% +dans le groupe traité par Aclasta (101 patients) et de 13% dans le groupe traité +par placebo (141 patients). Ceci correspond à une réduction de 28% de la +mortalité, toutes causes confondues (p = 0,01). Effets sur la densité minérale +osseuse (DMO) Efficacité clinique chez les hommes Dans l'étude HORIZON-RFT, 508 +hommes ont été randomisés dans l'étude et 185 patients ont eu une évaluation de +leur DMO à 24 mois. à 24 mois, une augmentation significative de 3,6% de la DMO +du fémur total a été observée chez les patients traités par Aclasta de façon +similaire à celle observée dans l'étude HORIZON-PFT chez les femmes ménopausées. +Aclasta a été étudié chez des hommes et femmes âgés de plus de 30 ans atteints +de la maladie de Paget principalement légère à modérée (taux médians de +phosphatases alcalines sériques 2,6 à 3,0 fois la limite supérieure de la +normale en fonction de l'âge à l'inclusion dans l'étude) et confirmée par +radiographies. L'efficacité d'une perfusion de 5 mg d'acide zolédronique versus +30 mg de risédronate par jour pendant 2 mois a été démontrée dans deux essais +comparatifs de 6 mois. à 6 mois, Aclasta a montré des taux de réponse et de +normalisation des phosphatases alcalines sériques (PAS) de 96% (169/176) et 89% +(156/176) comparé à 74% (127/171) et 58% (99/171) pour le risédronate (p < 0,001 +pour toutes les valeurs). Avec les résultats regroupés, une diminution +équivalente des scores de la sévérité de la douleur et du retentissement +fonctionnel a été observée sur 6 mois par rapport à la situation initiale pour +Aclasta et le risédronate. Sur 143 patients traités par Aclasta, 141 patients +ont eu une réponse thérapeutique maintenue après une durée médiane de 18 mois de +suivi à partir de la perfusion et sur 107 patients traités par le risédronate, +71 patients ont eu une réponse thérapeutique maintenue. Ceci correspond à une +réduction du risque de rechute de 96% pour les patients traités par Aclasta +comparativement aux patients traités par risedronate. L'histologie osseuse a été +évaluée 6 mois après le traitement par 5 mg d'acide zolédronique chez 7 patients +atteints de la maladie de Paget. Les résultats de la biopsie osseuse ont mis en +évidence un os de qualité normale, sans signe d'altération du remodelage osseux +et sans signe de défaut de minéralisation. Ces résultats étaient cohérents avec +la normalisation du remodelage osseux mise en évidence par les marqueurs +biochimiques osseux. Aucune accumulation de la substance active n'a été observée +dans le plasma après l'administration de doses multiples tous les 28 jours. +L'acide zolédronique n'est pas métabolisé et est éliminé sous forme inchangée +par voie rénale. Au cours des 24 premières heures, 39 ± 16% de la dose +administrée sont récupérés dans les urines, le reste de la dose se liant +principalement au tissu osseux. Il est ensuite libéré très lentement du tissu +osseux dans la circulation systémique et éliminé par voie rénale. La clairance +corporelle totale est de 5,04 ± 2,5 l/h, elle est indépendante de la dose et +n'est pas influencée par le sexe, l'âge, l'ethnie ou le poids corporel. +QU'EST-CE QU'ACLASTA ET DANS QUEL CAS EST-IL UTILISE Il appartient à la classe +de médicaments appelés bisphosphonates et il est utilisé dans le traitement de +l'ostéoporose post-ménopausique, de l'ostéoporose masculine et de la maladie de +Paget. Ostéoporose L'ostéoporose est une maladie induisant un amincissement et +une fragilisation des os. à la ménopause, les ovaires arrêtent leur production +d'hormones féminines, les estrogènes, qui permet de maintenir les os en bonne +santé. Après la ménopause, une perte osseuse survient, les os deviennent plus +fragiles et se cassent plus facilement. De nombreux patients atteints +d'ostéoporose n'ont aucun symptôme, mais ils présentent néanmoins un risque de +fracture osseuse car l'ostéoporose a fragilisé leurs os. Une diminution du taux +circulant des hormones sexuelles, principalement des estrogènes convertis à +partir des androgènes, joue aussi un rôle dans la perte osseuse graduelle +observée chez les hommes. Aclasta renforce l'os et réduit donc le risque de +fractures à la fois chez les hommes et chez les femmes. Comme Aclasta agit +pendant une longue durée, vous ne recevrez qu'une seule dose d'Aclasta par an. +Il est normal que le tissu osseux ancien se résorbe et soit remplacé par de l'os +nouveau. Ce procédé est appelé le remodelage osseux. Dans la maladie de Paget, +le remodelage osseux est trop rapide et l'os nouveau se forme de façon +désordonnée, ce qui le rend plus faible que l'os normal. Aclasta agit en +permettant un retour à la normale du procédé de remodelage, en assurant une +formation normale de l'os et en restaurant la solidité des os. Vous ne devez pas +recevoir Aclasta - si vous avez une hypocalcémie (cela signifie un taux de +calcium sanguin trop faible). Avant de recevoir Aclasta dites à votre médecin : +- si vous êtes traité(e) par Zometa qui contient la même substance active +qu'Aclasta. - si vous avez des problèmes rénaux ou si vous en avez eu. - si vous +avez déjà subi une intervention chirurgicale de certaines ou de toutes les +glandes - si vous avez ou avez eu une douleur, un gonflement ou un +engourdissement de la mâchoire ou une dent déchaussée. Si vous êtes sous +traitement dentaire ou si vous allez subir une intervention dentaire, informez +votre dentiste que vous allez être traité par Aclasta. Aclasta n'est pas +recommandé chez les patients âgés de moins de 18 ans. L'utilisation d'Aclasta +chez l'enfant et l'adolescent n'a pas été étudiée. Prise d'autres médicaments Si +vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament +obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre +infirmière. Il est particulièrement important que votre médecin soit informé si +vous prenez des médicaments connus comme étant nuisibles pour vos reins. +Aliments et boissons Assurez-vous de boire suffisamment (au moins un à deux +verres) avant et après le traitement par Aclasta, selon les instructions de +votre médecin : ceci afin d'éviter une déshydratation. Vous pouvez manger +normalement le jour du traitement par Aclasta. Aclasta peut être administré aux +patients âgés. Grossesse et allaitement Vous ne devez pas recevoir Aclasta si +vous allaitez. Demandez conseil à votre médecin, votre pharmacien ou votre +infirmière avant de prendre tout médicament. Conduite de véhicules et +utilisation de machines Les effets d'Aclasta sur la conduite de véhicules ou +l'utilisation de machines ne sont pas connus. COMMENT ACLASTA EST UTILISE La +perfusion durera au moins 15 minutes. Suivez attentivement toutes les +instructions qui vous sont données par votre médecin ou votre infirmière. Il est +important de prendre une supplémentation en calcium et vitamine D (par exemple +sous forme de comprimés), selon les instructions de votre médecin. Cette +perfusion durera au moins 15 minutes. Comme Aclasta a une longue durée d'action, +vous n'aurez pas besoin de recevoir une autre dose d'Aclasta pendant un an ou +plus. Votre médecin peut vous conseiller de prendre un apport supplémentaire de +calcium et de vitamine D (par exemple sous forme de comprimés) pendant au moins +les 10 premiers jours qui suivent l'administration d'Aclasta. Il est important +de suivre attentivement son conseil afin de prévenir une trop grande diminution +de la calcémie (taux de calcium dans le sang) au cours de la période suivant la +perfusion. Votre médecin vous informera des symptômes liés à l'hypocalcémie. +Pour la maladie de Paget, Aclasta peut agir pendant plus d'un an et votre +médecin vous informera si vous devez être traité(e) de nouveau. Si vous manquez +l'administration d'une dose d'Aclasta Contactez dès que possible votre médecin +ou l'hôpital pour planifier un nouveau rendez-vous. Avant d'arrêter le +traitement par Aclasta Si vous envisagez d'arrêter le traitement par Aclasta, +veuillez vous rendre à votre prochain rendez-vous et en discuter avec votre +médecin. Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, +demandez plus d'informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre +infirmière. Comme tous les médicaments, Aclasta peut provoquer des effets +indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde. +Dans la plupart des cas, aucun traitement spécifique n'est requis. Les effets +indésirables liés à la première perfusion sont très fréquents (survenant chez +plus de 30% des patients) mais sont moins fréquents lors des perfusions +suivantes. Les symptômes sont généralement légers à modérés et disparaissent +dans les trois jours. Votre médecin peut vous conseiller de prendre un +médicament contre la douleur tel que l'ibuprofène ou le paracétamol afin de +réduire ces effets indésirables Le risque de développer ces effets indésirables +diminue avec les doses suivantes d'Aclasta. Des irrégularités du rythme +cardiaque (fibrillation auriculaire) ont été observées chez les patientes +recevant Aclasta dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique. Effets +indésirables très fréquents (affectant 10 patients sur 100 ou plus) : Fièvre. +Effets indésirables fréquents (affectant moins de 10 patients sur 100) : Fièvre +et frissons, maux de tête, sensation de malaise, douleurs dans vos muscles, +douleurs dans vos os et/ou vos articulations, fatigue, faiblesse, +étourdissements, vomissements, douleurs au niveau du dos, des bras ou des +jambes. Chez les patients atteints de la maladie de Paget : symptômes liés à un +faible taux de calcium dans le sang, tels que spasmes musculaires, +engourdissements ou sensation de fourmillements, particulièrement autour de la +bouche. Effets indésirables peu fréquents (affectant moins d'un patient sur 100) +: Symptômes pseudo-grippal, insomnie, fatigue, sensations de fourmillements ou +de picotements, somnolence, tremblements, perte de connaissance temporaire, +troubles du goût, diarrhée, indigestion, douleurs abdominales, bouche sèche, +inflammation de l'oesophage, mal de dent, douleurs articulaires, gonflement +articulaire, raideurs, troubles du comportement alimentaire, rougeurs, +démangeaisons et douleurs au niveau des yeux, douleur thoracique, augmentation +de la pression artérielle, bouffées congestives, difficultés respiratoires, +éruption cutanée, transpiration, démangeaisons, rougeur de la peau, miction +fréquente, augmentation transitoire des taux sériques de créatinine, gonflement +des tissus et soif. Effets indésirables rares (affectant moins d'un patient sur +1 000) : Rougeur et douleur oculaire. Des réactions cutanées telles que rougeur, +gonflement et/ou douleur au site de perfusion peuvent se produire. Les +bisphosphonates (groupe de substances à laquelle appartient Aclasta) peuvent +provoquer des gonflements, rougeurs, douleurs, démangeaisons aux yeux ou une +sensibilité des yeux à la lumière. Des douleurs persistantes et/ou des plaies +qui ne guérissent pas au niveau de la bouche ou de la mâchoire ont été +rapportées chez des patients traités avec des bisphosphonates pour d'autres +maladies. Des réactions allergiques ont été rapportées, incluant de rares cas de +difficultés respiratoires, d'urticaire et d'oedèmes de Quincke (tel un +gonflement du visage, de la langue ou du cou). Ces effets sont des cas isolés de +réactions allergiques très sévères. Si vous remarquez la survenue d'un des ces +effets indésirables, veuillez-en informer votre médecin. Si vous ressentez un +des effets mentionnés comme graves ou si vous présentez des effets indésirables +non mentionnés dans cette notice, veuillez-en informer votre médecin, votre +pharmacien ou votre infirmière. COMMENT CONSERVER ACLASTA Votre médecin, votre +pharmacien ou votre infirmière sait dans quelles conditions conserver +correctement Aclasta. - Ne pas utiliser Aclasta après la date de péremption +mentionnée sur la boîte et le flacon. - Après ouverture du flacon : il faut +utiliser le produit immédiatement afin d'éviter une contamination microbienne. +Si l'utilisation n'est pas immédiate, les durées et les conditions de +conservation avant l'utilisation sont sous la responsabilité de l'utilisateur. +Avant l'administration, il faut laisser la solution réfrigérée atteindre la +température ambiante. Que contient Aclasta Un ml de solution contient 0,05 mg +d'acide zolédronique anhydre, ce qui équivaut à 0,05330 mg d'acide zolédronique +monohydraté. Qu'est-ce que Aclasta et contenu de l'emballage extérieur Il est +présenté en flacon plastique contenant 100 ml de solution pour perfusion prête à +l'emploi. Il est fourni en boîte contenant un flacon et en conditionnement +multiple composé de 5 boîtes contenant chacune 1 flacon. INFORMATIONS POUR LE +PROFESSIONNEL DE SANTE Les informations suivantes sont destinées exclusivement +aux professionnels de santé : Aclasta n'est pas recommandé chez des patients +présentant une atteinte rénale sévère (clairance de la créatinine < 35 ml/min) +en raison d'un manque d'expérience clinique suffisante dans cette population. +Chez les patients ayant eu récemment une fracture de hanche, il est recommandé +d'administrer Aclasta 2 semaines ou plus après réparation de la fracture. Les +patients doivent être hydratés convenablement avant et après l'administration +d'Aclasta, cela est particulièrement important pour les patients recevant un +traitement diurétique. La prudence est requise lorsqu'Aclasta est administré +avec des médicaments qui peuvent avoir un effet sur la fonction rénale (par +exemple, aminoglucosides ou diurétiques qui peuvent entraîner une +déshydratation). Les médecins doivent envisager une surveillance clinique de ces +patients. Le remodelage osseux élevé est une caractéristique de la maladie de +Paget. De plus, chez les patients atteints de maladie de Paget, il est fortement +conseillé d'administrer des suppléments appropriés de calcium correspondant à un +apport en calcium-élément d'au moins 500 mg deux fois par jour, pendant au moins +les 10 jours suivant l'administration d'Aclasta. Une mesure du calcium sérique +est recommandée avant la perfusion d'Aclasta chez les patient atteints de la +maladie de Paget. Comment préparer et administrer Aclasta Aclasta ne doit pas +être mélangé ou administré par voie intraveineuse avec un autre médicament, et +doit être administré avec une ligne de perfusion séparée, avec prise d'air, à +vitesse de perfusion constante. Si la solution a été réfrigérée, il faut +attendre qu'elle revienne à une température ambiante avant de l'administrer. La +perfusion doit être effectuée selon les procédures médicales standards. Comment +conserver Aclasta - Tenir Aclasta hors de la portée et de la vue des enfants. - +Ne pas utiliser Aclasta après la date de péremption figurant sur la boîte et le +flacon. - Les flacons non ouverts ne nécessitent pas de conditions particulières +de conservation. - Après ouverture du flacon, le produit doit être utilisé +immédiatement afin d'éviter toute contamination microbienne. Si le produit n'est +pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation avant +utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur et ne doivent pas +normalement dépasser 24 heures à une température de 2 °C à 8 °C. Il faut +attendre que la solution réfrigérée revienne à température ambiante avant de +l'administrer. Je remercie le président en exercice pour sa réponse. Je suis +certain qu'il a conscience de la menace très grave qui pèse sur le modèle +européen fondé sur l'exploitation familiale. Les premiers concernés sont les +producteurs de viande de boeuf et de mouton, dont on attend aujourd'hui qu'ils +vendent leurs produits à des prix égaux ou inférieurs à leurs coûts de +production. Je voudrais demander quelles nouvelles initiatives peut prendre le +Conseil pour préserver les intérêts de ces agriculteurs dans le cadre des +prochaines négociations sur le commerce mondial, en particulier face à la +production à grande échelle et de style industriel des États-Unis et de la +Nouvelle-Zélande, où les économies d'échelle font qu'il est extrêmement +difficile pour les exploitations familiales européennes de rester compétitives +et où, bien sûr, les normes européennes en matière de sécurité alimentaire ne +s'appliquent pas. Notre groupe les approuvera donc. Pourquoi nous occupons-nous +de ce problème ? Nous savons qu'à mesure que l'Asie bénéficiera d'un niveau de +vie accru, 1,4 milliard de Chinois et 1 milliard d'Indiens commenceront à +consommer de plus en plus d'énergie ; Nous nous sommes engagés à Rio à protéger +le climat. Le présent document répond tout à fait à cet objectif. Et +l'électricité représente 35% de l'ensemble de la consommation énergétique au +sein de l'UE. Si nous parvenons à atteindre nos objectifs, nous aurons +économisé, en 2020, 6 millions de tonnes d'émissions de CO2 par an. Nous +économiserons 10% de la consommation d'électricité à des fins d'éclairage à +l'aide de tubes fluorescents, ce qui, traduit en argent, constitue une économie +de 250 millions d'euros par an. Cette proposition aura également des effets +considérables sur le climat et sur l'économie et, si nous réalisons les +objectifs proposés, notre industrie aura un temps suffisamment long pour se +restructurer. M. Turmes a abordé ce point et je me rappelle que les milieux +industriels savent, en tout cas depuis 1992, que les ballasts magnétiques seront +plus ou moins interdits vers 2009. Nous n'introduisons donc rien de neuf. Nous +avons fait bloc autour du compromis élaboré en vue d'améliorer l'efficacité +énergétique dans un souhait de protéger le climat. Nous avons souhaité obtenir +des avantages économiques et nous avons souhaité, en adoptant une démarche +progressive, ne pas accabler inutilement les consommateurs normaux avec des +investissements qui ne peuvent être remboursés. Parallèlement, nous avons veillé +à ce que les régions septentrionales de l'Union, le nord de la Finlande, le nord +de la Suède, le nord de la Norvège, le Groenland et d'autres régions où les +ballasts électroniques ne conviennent pas puissent continuer à utiliser des +ballasts magnétiques. Il s'agit, en somme, d'une excellente proposition et je +recommande -comme l'ont convenu les groupes- son soutien et son adoption par +tous. Madame la Présidente, mes chers collègues, nous croyions, jusqu'à présent, +que l'Union européenne était, selon les dispositions des traités de Rome et de +Paris qui avaient fondé les Communautés, devenues Union, une association d'États +libres, indépendants et souverains. Même si de nombreuses évolutions nous +avaient permis d'en douter, nous avions considéré malgré tout que tel était le +cas et, récemment encore, on faisait allusion, du bout des lèvres, il est vrai, +au principe de subsidiarité. Or, il apparaît aujourd'hui évident que si l'on +ouvre, Madame la Présidente, le débat que vous nous demandez d'ouvrir, et que la +Conférence des présidents nous demande d'ouvrir, sur le fondement de l'article +50, alors on ouvre une brèche redoutable dans le principe de la liberté, de la +souveraineté des États, de la constitution libre des gouvernements qui sont +issus d'élections démocratiques, alors demain une autre majorité dans ce +Parlement pourra s'arroger une immixtion dans la constitution d'un gouvernement +résultant cependant d'élections libres, régulières, paisibles et démocratiques à +l'intérieur d'un État membre. Si vous ratifiez... Madame la Présidente, cette +résolution me pose un problème majeur. Je voyais d'un bon oeil l'amendement du +groupe EDD, rejetant l'interférence de l'UE dans la formation du gouvernement +d'États membres, mais j'ai dû m'abstenir parce que cela suivait la condamnation +de la xénophobie, du racisme, etc., et j'ai estimé que cela pourrait être mal +interprété. Premièrement, il y a la question concernant la lutte contre +l'intolérance au moyen de l'intolérance et les conséquences à long terme de +cette approche. Pour l'instant, il semble que l'opposition des gouvernements +étrangers favorise plus que ne handicape le parti de Haider. Même les États-Unis +ont déclaré qu'ils envisageaient de rompre leurs relations diplomatiques. Nous +nous demandons si cela n'attise pas le feu de la xénophobie, ainsi que les +partis et les personnes en sont les partisans. Je pense vraiment qu'il convient +d'être extrêmement prudent. Nous devons considérer les personnes qui votent pour +ces partis et comprendre pourquoi cette situation voit le jour. C'est un état de +fait que la plupart des personnes au Parlement ne veulent pas mais nous devons +faire preuve de prudence quant à l'approche que nous adoptons, afin de ne pas +obtenir l'opposé de ce que nous essayons de réaliser. Madame la Présidente, je +voulais dire à M. Wurtz que la Commission n'a pas pour doctrine la doctrine +Brejnev de souveraineté limitée et que, jusqu'à preuve du contraire, nous ne +sommes pas dans le cadre des articles 6 et 7. M. Wurtz devrait peut-être se +rappeler qu'il n'y a pas si longtemps, des collègues de son parti, des maires +communistes français, envoyaient des bulldozers contre des foyers d'immigrés en +France. Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, l'avènement du traité de +l'OMPI a constitué un remarquable progrès vers une société mondiale de +l'information. L'héritage des droits d'auteur vieux de plusieurs décennies se +cristallise dans les traités qui représentent une solution équilibrée et bien +réfléchie à la réglementation du droit d'auteur et des droits voisins. Outre ces +recommandations, l'entrée en vigueur des traité et forme finale vont cependant +dépendre de l'application respective des parties. Il est de ce fait préoccupant +que les prises de position du Parlement précédent ne soutiennent pas +l'organisation équilibrée de l'OMPI. Les modifications proposées par le +Parlement amélioreraient surtout les possibilités des sociétés de médias, ayant +une position stable sur les marchés, de transférer leurs vieilles parts de +marché de plus de 80 pour cent dans un nouvel environnement à l'aide d'une +réglementation rigide et démesurée du droit d'auteur. Je ne parle donc pas +maintenant de la recommandation de Mme Charlotte Cederschiöld, qui est un +excellent document, mais bien des thèmes en rapport avec le droit d'auteur et +qui ont été traités par le Parlement précédent. Si ces copies techniques +entraient dans le cadre de la protection, la transmission des données -comme on +le constate tout à fait justement dans la recommandation- deviendrait sans +aucune raison onéreuse et compliquée. Le Parlement s'est efforcé d'en tenir +compte dans sa propre recommandation. Nous devons nous baser sur les leçons que +nous avons tirées de ces actions. EQUAL signifie "égalité". Il faut qu'il +produise des résultats. J'appuie aussi le désir de quitter un format suranné et +de réunir les partenaires dans la recherche de moyens innovateurs pour endiguer +le chômage. Il faut de la flexibilité. Je regrette vivement que seuls des fonds +limités soient disponibles pour cette initiative. Ce chiffre est maintenant de +5,3%. Cela signifie que les fonds doivent être utilisés afin d'obtenir un effet +maximal et les informations sur les partenariats doivent être largement et +rapidement diffusées. Cela a souvent eu pour conséquence que de bons projets +n'ont pas conduit à de véritables opportunités au niveau de l'emploi. +L'expérience positive d'actions innovatrices de la part de petits promoteurs a +ét�� affaiblie par la distance qui les sépare du processus décisionnel. J'ai +également souligné le besoin de prévention. Bien que je pense que certains +aspects du rapport pourraient être mieux traités d'une autre manière, je crois +dans l'ensemble que ce rapport offre une approche flexible et censée et qu'il +faut l'appuyer. Monsieur le Président, chers collègues, Monsieur Sakellariou, je +ne soutiens pas M. Dupuis, mais je pense qu'il ne faut pas se voiler la face. Si +vous signez quelque chose avec M. Modrow, vous pouvez très bien le faire avec M. +Dupuis ou d'autres. M. Modrow appartient au groupe communiste, il a été un des +derniers dirigeants de la RDA. Si vous signez quelque chose avec lui, vous devez +vous demander si vous pensez réellement ce que vous avez dit à M. Dupuis. Il +n'est malheureusement pas question de vouloir résoudre aujourd'hui les problèmes +généraux du Kosovo. Les questions de M. Dupuis ne sont pas pertinentes non plus. +Cela, nous devons le faire dans un débat de politique extérieure. Nous sommes +ici pour discuter de l'actualité urgente, laquelle consiste à traiter pour la +deuxième fois d'une résolution sur le thème des "prisonniers Kosovars albanais +en Serbie". Je me demande vraiment pourquoi nous avons pris cette résolution en +septembre dernier. Je me suis rendu dernièrement à Pristina et, à l'université, +j'ai cherché en vain trois étudiants que je connais depuis de longues années. Je +sais où ils sont : dans une prison serbe, sans aucune raison ! Ils n'ont été +impliqués dans aucune action terroriste ou militaire. Je crois que nous devrions +nous pencher sur ce problème. Flora Brovina, la docteur albanaise condamnée le +13 janvier à Nis, est maintenant gravement malade et mise sous surveillance dans +une clinique de la même ville. Ce n'est ni une terroriste, ni même une activiste +de l'UCK ! Je trouve cela dramatique. Nous relayons les appels à l'aide et aucun +de nos responsables ne les entend. Les sanctions se desserrent petit à petit. +A-t-on jamais pensé à ne relâcher ces sanctions que quand le gouvernement serbe +aura vraiment fait un geste ? Je ne pense pas... Nous devrions nous inquiéter +également de la situation à Mitrovica. Je suis ici entièrement d'accord avec M. +Sakellariou. Dans le cas contraire, nous n'aurons plus la moindre crédibilité. +C'est pourquoi je crois également que nous devons exiger que ceux que nous avons +secourus se comportent réellement, eux aussi, correctement. Mitrovica ne peut +être divisée ! Nous avons connu suffisamment de villes divisées en Europe et +nous en connaissons encore. Je pense que nous devons empêcher cela. Si la KFOR +est attaquée, je ne puis que dire que ce sont nos fils et que nous les avons +envoyés pour aider les Albanais et les Serbes, et qui que ce soit d'autre qui +vit au Kosovo. J'approuve ce qu'a dit M. Sakellariou : la communauté +internationale doit envoyer les forces de police qu'elles a promises. Un tiers +de ces policiers sont arrivés, il reste deux tiers pour arriver au compte je +crois que nous devons le faire. Je voudrais seulement rappeler qu'il se passe +actuellement quelque chose de terrible en Serbie. Nous devons mettre un terme à +ses agissements, ou nous n'aurons absolument plus d'informations exactes sur le +peuple serbe ! Or, il est pris en otage et traité comme un prisonnier de guerre. +La guerre en Tchétchénie, comme toute guerre, est un cortège d'horreurs. Les +camps de filtration sont des camps de torture, de viols, de violations : nous le +savons aujourd'hui. Que fait donc M. PESC ? La Russie est membre permanent du +Conseil de sécurité de l'ONU, membre à part entière du Conseil de l'Europe et de +l'OSCE, invitée du G7, cliente du FMI et de la Banque mondiale. Que faisons-nous +? Je vous demande d'intervenir. Nous admettons que l'activité de pêche figure +parmi celles qui est la plus intéressée à encourager le respect du milieu marin. +Mais il faut tenir compte des nombreuses autres activités qui contribuent à la +dégradation de cet environnement marin : la pollution due aux pétroliers et aux +autres moyens de transport maritime, l'activité industrielle, la pression de +l'activité humaine sur les côtes et bien évidemment, l'activité de pêche +incontrôlée. Il est toutefois intéressant de préciser que la petite pêche +côtière démontre qu'il est possible de combiner une activité de pêche et un +développement durable non agressif pour le milieu marin. À la veille de la +conférence intergouvernementale, et à l'occasion des travaux de la convention +chargée de l'élaboration de la Charte européenne des droits de l'homme, nous ne +pouvons que souhaiter que les relations entre le Parlement belge et notre +institution continuent d'être exemplaires. Monsieur le Commissaire, j'ai +quelques questions très simples à vous poser qui ne vous demandent chacune +qu'une réponse par oui ou par non. Pouvez-vous garantir que la Commission ne +cherchera en aucun cas à utiliser le vote à la majorité qualifiée afin d'imposer +des retenues à la source ? Pouvez-vous garantir que la Commission n'utilisera le +vote à la majorité qualifiée pour aucun de ces sujets ? Monsieur le Président, +je voudrais remercier la Commission pour sa réponse. J'en suis satisfait pour +deux raisons, tout d'abord parce que la Commission relie la Charte des droits +fondamentaux à la conférence intergouvernementale -et c'est l'objectif politique +de ce Parlement dans le rapport de MM. Duff et Voggenhuber-, ensuite parce +qu'elle va l'intégrer dans cette campagne. De plus, je suis très satisfait de la +réponse de M. Lamy -il ne pouvait en être autrement étant donné que M. Lamy +connaît bien ces sujets- de décentraliser la campagne d'information. Je pense +qu'il s'agit d'un objectif important parce que si nous voulons toucher les gens, +nous n'avons d'autre choix que d'aller là où ils se trouvent. La +décentralisation de la campagne est dès lors une mission prioritaire. Monsieur +le Président, comme en d'autres occasions, comme par le passé, à l'occasion de +la conférence intergouvernementale de 1996, il faut offrir à la Commission le +soutien de ce Parlement pour assurer le suivi de ces actions d'information. +Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Mesdames et Messieurs, je voudrais +tout d'abord remercier le rapporteur pour son travail. La recommandation pour la +deuxième lecture dont il est question constitue un acte législatif très +important pour l'environnement, mais également pour l'économie au sein de +l'Union européenne. Je pense que nous devrions accorder de l'importance aux +arguments des deux parties : tant ceux émis par les organisations +environnementales que ceux émis par le secteur industriel, car l'industrie n'a +pas uniquement argumenté en termes économiques, mais également en termes +écologiques. Après analyse, toutes les propositions d'amendement -quand bien +même elles sont peut-être bien intentionnées sur le plan écologique- ne +contribuent pas à une amélioration de la situation actuelle. C'est ce que +mettent à mon avis en lumière quelques propositions d'amendement relatives à la +coïncinération qui ont été déposées en commission et qui sont maintenant +présentées une nouvelle fois en séance plénière. Si nous limitons la +coïncinération, cela ne nous garantit pas que nos attentes en matière +d'environnement seront satisfaites. Ce que nous voulons surtout, c'est +économiser les combustibles fossiles. En plaçant mal les haies, nous +n'atteindrons pas non plus le bon objectif en matière d'environnement. C'est la +raison pour laquelle notre groupe rejette les propositions d'amendement qui ont +à nouveau été introduites par M. Blokland, les verts et d'autres collègues. Je +pense toutefois que nous pouvons en bonne conscience soutenir certaines +propositions d'amendement décidées en commission, afin d'améliorer la position +commune. Je crois que cette proposition est réaliste, ce que concède également +l'industrie concernée avec retenue. C'est pourquoi nous devrions être un peu +plus offensif sur ce point. Je crois donc que nous sommes sur la bonne voie, si +nous acceptons la majeure partie des propositions décidées en commission, mais +en aucun cas une proposition allant au-delà. Les droits de l'homme constituent +un sujet qui se prête à des affirmations de principe faciles et générales et qui +risque souvent d'être considéré comme une aumône commode et utile. Dans cette +résolution, en revanche, on insiste sur l'instabilité des droits de l'homme, sur +la nécessité d'adapter sans cesse nos instruments de garantie et nos capacités +de réaction aux nouveaux dangers, urgences et besoins. Un autre mérite de cette +résolution est de considérer, de reconsidérer, de réaffirmer les droits de +l'homme en tant qu'élément central de l'identité de l'Union européenne, une +Union européenne qui soit une communauté de valeurs et dans laquelle les droits +de l'homme constituent le centre de gravité de notre effort et de notre +raisonnement. L'Union européenne sera lieu de droits ou ne sera pas. Ou nous +aurons la capacité d'imposer le respect des droits de l'homme à tous les pays +tiers avec lesquels nous tissons des liens économiques et politiques, ou +l'Europe des Quinze sera condamnée à rester à l'état de simple convention +économique. Monsieur le Président, je voudrais souligner rapidement deux +passages qui partent de la conscience du fait que, souvent, l'Occident n'est pas +seulement l'acteur, mais aussi le protagoniste des violations des droits de +l'homme. Par sensibilité, il faut en outre envisager les nouveaux droits bafoués +que les processus de mondialisation mettent en exergue. Je pense aux droits +économiques et sociaux, afin d'éviter un avenir fait de quelques privilégiés qui +seraient en paix avec leur conscience parce qu'ils se sont battus pour une noble +cause comme, par exemple, la suppression de la peine de mort, et de trop +nombreuses personnes condamnées à mort par les processus d'exclusion et de +marginalisation économique. Nous voulons protéger notre droit à avoir des idées, +des sentiments, des émotions, contre l'invasion technologique des grands frères, +comme nous le laisse à penser le cas récent d'Échelon, sur lequel cette +Assemblée se penchera sous peu. Nous demandons à ce Parlement, au nom de la +civilisation politique qu'il représente et des valeurs dont il est le porteur, +d'aider l'humanité à toujours se souvenir des violences impunies, de chaque +droit bafoué, de la place de Mai à la place Tienanmen. Monsieur le Président, la +Commission voudrait avant tout saluer la déclaration très claire du représentant +du Conseil, selon laquelle le système Eurodac est un système qui n'est conçu que +pour mettre en oeuvre la convention de Dublin. Je voudrais également confirmer, +comme le représentant du Conseil l'a déjà précisé, que l'application +territoriale du règlement Eurodac pose un problème. Je puis aussi confirmer que +le Conseil n'a pas demandé à la Commission de revoir sa proposition. Néanmoins, +ce sujet est très sensible, comme l'a déjà montré le débat, et représente l'un +des quelques exemples où les trois institutions n'ont pas la même position, +comme je l'ai très clairement déclaré au Parlement. Dans ce cas-ci, la position +de la Commission diverge de la position du Conseil et de celle du Parlement. +Nous avons dès lors décidé, même si on ne nous avait pas demandé d'élaborer de +nouvelle proposition, de fournir un travail supplémentaire pour clarifier les +options politiques qui sont sur la table et de présenter une nouvelle +proposition au Conseil. Dans sa nouvelle proposition, la Commission reprend la +solution proposée par le Parlement, à savoir l'effacement des données dès qu'un +ressortissant reçoit le statut de réfugié. D'autre part, nous ne souscrivions +pas à l'idée du Parlement en ce qui concerne la limite d'âge pour la prise des +empreintes digitales. Nous avons considéré que l'âge de 14 ans est une solution +adéquate. Cela est peut-être dû au fait que je viens d'un pays -d'où provient +également le représentant du Conseil- où l'on prend les empreintes digitales de +nos enfants lorsqu'ils atteignent l'âge de dix ans, en vue de leur donner leur +première carte d'identité. Je ne peux concevoir que mon pays est un pays qui +considère tous les enfants de 10 ans comme des criminels tout bonnement parce +qu'on a pris leurs empreintes pour leur première carte d'identité. Je me +souviens encore que l'obtention de ma propre carte d'identité était, dans ma +jeunesse, un événement majeur. Cependant, j'admets qu'il s'agit d'une question +très sensible. Premièrement, nous ne devrions pas demander à Eurodac de fournir +des réponses qu'Eurodac ne peut fournir. Nous présenterons des propositions au +Parlement et au Conseil dans les prochains mois. Cette semaine, nous venons +d'élaborer un document de travail pour réévaluer la convention de Dublin +elle-même. Nous voulons lancer un débat non seulement sur les problèmes +techniques d'Eurodac mais également sur les solutions essentielles de la +convention de Dublin actuelle. Nous ne voulons pas perdre de temps. Nous +souhaitons brosser le portrait le plus large possible de tous les instruments +qui concernent la politique en matière d'asile. Quel est le point de divergence +entre la Commission et le Conseil ? Mais il y a un point sur lequel la +Commission est en désaccord avec le Conseil. Nous ne sommes pas d'accord que le +Conseil se réserve les pouvoirs de mise en oeuvre du système. Selon l'accord de +comitologie, rien ne justifie que le Conseil se réserve les pouvoirs de mise en +oeuvre au lieu de les déléguer à la Commission. Selon la proposition de la +Commission, les pouvoirs exécutifs, les pouvoirs de mise en oeuvre du système +devraient être délégués à la Commission, associée à un comité composé de +représentants de tous les États membres. Nous sommes d'avis que cela apportera +davantage de cohérence et de transparence dans la manière de gérer le système et +de renforcer la capacité du Parlement à examiner la manière dont la Commission +gère et développe le système Eurodac. Monsieur le Président, je tiens en tout +cas à remercier le Parlement de son soutien en vue de venir en aide à la +Mongolie. Il est inconcevable que la Commission puisse dire "cela n'est pas très +important pour nous" pour un petit État qui n'a peut-être aucune matière +première, qui mène une politique relativement bonne dans la région en matière +des droits de l'homme et où l'agriculture reste une activité dominante. Ce pays +n'est pas au centre de notre intérêt, mais il y a extrême urgence : ce Parlement +l'a compris et a marqué son soutien. Monsieur le Président, la majorité du +Conseil de sécurité -la France, la Chine, la Russie- est désormais favorable, +sous condition, à une levée de l'embargo imposé à l'Irak depuis bientôt dix ans. +Les inspecteurs de l'ONU pour le désarmement de l'Irak ont détruit ou fait +détruire les stocks d'armements, de mat��riels ou de produits pouvant conduire à +la fabrication d'armes de destruction massive. L'Agence internationale de +l'énergie atomique a conclu, après plusieurs enquêtes de terrain, que l'Irak ne +possède aucune capacité de production d'armes nucléaires, et ceci a été confirmé +dans les rapports des trois groupes d'experts sur l'Irak, comme le précise +aujourd'hui la résolution 1284 du Conseil de sécurité. C'est pourquoi notre +résolution demande la levée de cet embargo. Malgré tout, le gouvernement des +États-Unis refuse de lever définitivement l'embargo, sous prétexte que l'Irak +n'a pas respecté ses obligations. Washington a aussi refusé cette proposition, +créant ainsi une situation qui nuit surtout au peuple irakien, et non à ses +dirigeants. Pour la première fois depuis dix ans, une délégation américaine de +conseillers et de parlementaires a publié hier 14 mars, au retour d'un voyage +effectué en Irak, un rapport dans lequel elle appelle, pour des raisons +humanitaires, à la levée de l'embargo. Notre résolution appelle donc à mettre +fin à cette situation. Mais nous pensons aussi qu'il faut un débat élargi sur ce +sujet. Nous proposons donc de reporter ce débat au mois d'avril. Nous +rechercherons alors à obtenir le soutien de tous ceux qui veulent en finir avec +cette inhumaine pratique de l'embargo, et cela, faut-il le préciser, sans donner +un blanc-seing au régime dictatorial de Saddam Hussein. Monsieur le Président, +il apparaît clairement des propos tenus par M. le commissaire que la Commission +évalue minutieusement l'additionnalité du financement structurel au niveau des +États membres. Son discours exposant les divers niveaux auxquels sont effectués +l'évaluation était également rassurant. Cependant, comme la Commission le sait, +un certain nombre d'États membres au sein de l'Union européenne ont créé des +systèmes régionaux de gouvernement. Il me semble qu'en vertu de la présente +réglementation, le gouvernement central peut intégrer dans ses calculs la +contribution de l'UE au financement structurel pour déterminer les budgets du +gouvernement régional. Il apparaît qu'il n'existe aucun mécanisme, en dépit des +propos de M. le commissaire, destiné à assurer les deux points suivants : +premièrement, que la règle d'additionnalité soit appliquée à ce calcul et +deuxièmement, que le montant du financement européen dévolu en fin de compte aux +régions individuelles corresponde directement au montant réservé à ces régions +au stade de la planification. À tout le moins, ceci engendre un manque de +transparence. Ceci peut également avoir pour signification que le principe +d'additionnalité n'est pas exécuté comme il se doit sur une base régionale. +J'admets, tout comme Mme Evans, que ceci n'est pas, à proprement parler, en +contradiction avec la lettre du droit de l'Union européenne sur ce point. +Toutefois, tout comme elle, cela me semble être clairement en contradiction avec +l'esprit des dispositions afférentes à l'additionnalité et desservir les +véritables objectifs pour lesquels le financement structurel a principalement +été tout créé. Bien que je sois originaire d'Écosse, je sais que ces problèmes +ne sont pas uniquement des sujets de grande inquiétude pour mes collègues +sociaux-démocrates d'autres régions du Royaume-Uni mais également pour les +membres de l'ELDR qui représentent des régions de toute l'Union européenne. Je +sais, Madame la Présidente, que vous êtes déjà intervenue pour solliciter la +présence au procès d'une délégation du Parlement européen, à la demande de +certains députés. Il me semble que le gouvernement iranien n'a pas encore donné +de réponse, ni dans un sens ni dans l'autre. Je suis contraint de vous +redemander d'intervenir, à vous et à la Commission, pour que ce procès se +déroule dans le respect total des droits de l'homme, pour qu'on ne condamne pas +à mort treize personnes sans connaître tous les tenants et aboutissants, vu que +cette Assemblée s'est exprimée à plus d'une reprise contre la peine capitale. Je +vous remercie d'avance pour tout ce que vous ferez et pour tout ce que ce +Parlement et la Commission feront pour la défense de la liberté et le respect +des droits de la défense dans ce procès à charge de treize Juifs iraniens. M. +Birdal avait demandé à être libéré pour raison de santé, suite à un attentat +dont il avait été la victime. Madame la Présidente, je voudrais préciser +clairement que si nous avons convenu que le Zimbabwe serait le cinquième point, +alors il n'y a pas lieu de voter sur d'autres points parce que nous avons déjà +cinq points à l'ordre du jour. Pour le second point, si je peux me permettre de +répondre à côté de la question, l'histoire de ces cinquante dernières années +n'indique pas que des institutions comme la Commission représentent +habituellement un problème à cet égard. Je ne pense vraiment pas que cela soit +un problème. J'espère que nous pourrons résoudre cette question de manière +civilisée et raisonnable. Nous essayons de suivre les termes du Traité et de le +faire uniquement quand cela est utile à la mise en oeuvre globale d'une +politique étrangère et de sécurité commune. Madame la Présidente, Monsieur le +Ministre, Monsieur le Secrétaire d'État, Monsieur le Commissaire, chers +collègues, nous voici face à un tournant réellement très important dans +l'évolution de l'Union européenne. L'Union européenne est appelée, à travers les +procédures de la Conférence intergouvernementale, à répondre aux grands défis +qui marquent le passage du XXe au XXIe siècle, des défis majeurs que nous +connaissons tous, qui influent chaque jour sur le cours de l'Union, des défis, +surtout, qui soulèvent une question de fond : dans quelle mesure sommes-nous +prêts, en tant qu'institution, en tant qu'Union européenne, à y faire face ? La +Conférence intergouvernementale tente de répondre précisément à cette question. +L'importance du rapport dont vous êtes saisis aujourd'hui réside dans les points +suivants. Le premier point consiste à sceller une nouvelle fois la nature +institutionnelle de l'Union. Et comme vous savez, Madame la Présidente, chers +collègues, l'Union européenne en est arrivée là où elle est aujourd'hui, avec +ses réussites, précisément parce qu'elle a fonctionné et continue à fonctionner +sur la base d'un équilibre de forces qui avait été convenu et faisait l'objet +d'un consensus. Le troisième principe fondamental consacré dans le rapport est +précisément la proposition d'une révision générale -j'insiste sur "générale"- de +l'ensemble des institutions qui composent l'Union européenne. Peut-être est-ce +là pour certains une proposition trop risquée. Mais je me dois de souligner +qu'elle est nécessaire, indispensable, notamment parce qu'avant tout, nous en +convenons tous, le réexamen actuel du mode de fonctionnement de l'Union +européenne est directement lié au grand défi que constitue l'élargissement. Et +il est très naturel, quand nous constatons et convenons tous que dans une Europe +de quinze États membres il y a déjà des dysfonctionnements auxquels il convient +de remédier, qu'il faille à plus forte raison le faire quand nous parlerons +d'une Union de 18, 20, 25 et 27 membres. Le quatrième point consiste en +certaines propositions nouvelles, bien que les questions auxquelles elles se +réfèrent aient toujours fait l'objet de discussions. Le premier est qu'elle doit +constituer une incitation et pas un obstacle -pas un obstacle, j'insiste-, une +incitation pour tous les pays membres à une plus grande participation, en +profondeur, aux procédures européennes. Le deuxième élément est un surcroît de +conception démocratique, ce qui signifie que si un ou plusieurs pays, quels +qu'ils soient, pour une raison quelconque, souhaitent, du moins dans un premier +temps, ne pas participer, cela ne peut être tenu pour une exclusion ni pour une +limitation de leur présence au sein de l'Union. Nous avons accompli bien des pas +en avant et nous avons en tout cas deux exemples de coopération renforcée : les +accords de Schengen et l'union économique et monétaire proprement dite. Pour ma +part, je voudrais que la coopération renforcée s'étende aux questions de +politique étrangère et à d'autres domaines. Pour me faire mieux comprendre, je +dirai que la coopération renforcée est une procédure communautaire dans laquelle +doivent s'inscrire les questions de la politique étrangère et de défense +commune, car il existe ainsi des mécanismes de contrôle. Je terminerai en +exprimant mes remerciements à la présidence portugaise, et en particulier à M. +Da Costa pour la collaboration que nous avons eue, au commissaire, M. Barnier, à +vous et à tous les collègues et, bien sûr, au corapporteur, M. Leinen, pour le +rude mais très bon travail que nous avons accompli de concert, ainsi qu'aux +membres du secrétariat du Parlement qui nous ont assistés et aux interprètes qui +ont bien souvent dépassé l'horaire pour nous permettre de mener les négociations +difficiles que vous concevez. Madame la Présidente, en tant que rapporteur pour +avis de la commission du contrôle budgétaire, je souhaiterais apporter un +commentaire sur les deux points que nous avons introduits dans le rapport. Mais, +tout d'abord, je souhaiterais remercier vivement les deux rapporteurs pour leur +énorme travail. Un grand merci également au commissaire Barnier pour sa +compréhension et merci également à notre collègue Vitorino, en particulier pour +un point que je souhaiterais exposer à présent. Le Traité UE stipule très +clairement que le Parlement européen donne décharge à la Commission pour +l'exécution du budget. Dans la pratique, il s'agit cependant de deux actes que +nous exécutons, à savoir d'une part l'évaluation politique dans la décision de +décharge et, dans un deuxième acte, la clôture des comptes de l'exercice. Il +apparaît maintenant que le premier acte, l'évaluation politique, peut revêtir +différents aspects. Il peut y avoir accord, refus ou report. Ceci devrait être +inscrit dans le Traité ; en effet, notre règlement le stipule déjà et, comme je +l'ai dit, cela correspond à la pratique. De plus, nous souhaiterions recevoir +des informations directement des États membres, afin de pouvoir procéder à une +meilleure évaluation de la gestion des crédits budgétaires. Ceci doit maintenant +également s'opérer au sens pénal sur le plan européen dans le cadre d'une +coopération très ouverte et très claire avec les pays membres ; C'est pourquoi +nous avons besoin d'une coordination sur le plan européen, sans pour autant +empiéter sur la compétence des tribunaux nationaux en ce qui concerne la +conduite de la procédure. Je suis très reconnaissante aux États membres -et en +particulier à la Commission- d'accueillir cette idée très favorablement. +Monsieur le Président, famine et Éthiopie, ces deux mots sont déjà +douloureusement liés dans nos mémoires. Dans cette corne de l'Afrique, devenue +le lieu de tous les fléaux, 16 millions de victimes de la famine, dont 8 en +Éthiopie, attendent du secours. Dans l'Ogaden, la région la plus touchée du +sud-est de l'Éthiopie, il n'a pas plu depuis plus de trois ans, au point que les +notions de saison sèche et de saison humide n'ont plus aucune signification. +Alors, bien sûr, nous devons réagir, et vite, et nous savons trop bien, hélas, +que le prix de nos atermoiements et de nos retards se paie en vies humaines. Je +remercie d'ailleurs le Conseil et la Commission pour ce qu'ils ont déjà +entrepris et pour les précisions qu'ils nous ont apportées tout à l'heure. +Encore faut-il que les pays de la zone mettent tout en oeuvre pour faciliter cet +acheminement : ouverture des ports, des routes et des infrastructures. +Cependant, dans une région déchirée par un conflit d'arrière-garde, ce drame +laisse un goût particulièrement amer, car chaque prix payé pour acheter un +fusil, une balle, contribue à aggraver une situation économique, sociale et +alimentaire déjà précaire. Nous devons exiger de l'Érythrée et de l'Éthiopie un +gel des activités militaires afin que tous les moyens, toutes les capacités +logistiques et humaines de ces pays soient mis au service de leurs peuples. +C'est pourquoi nous devons lancer un appel à la raison aux dirigeants éthiopiens +et érythréens pour que cesse le conflit, pour que, dans le cadre du plan de paix +de l'O.U.A., un accord rapide sur les arrangements techniques intervienne. Je +pense que l'on peut dire que cette conférence a été une réussite, pas seulement +du point de vue financier, mais également en raison du fait que lors de cette +conférence on a particulièrement mis l'accent sur des projets qui relient +réciproquement les régions entre elles, et c'est l'un des points principaux du +rapport et l'essence même du pacte de stabilité. La coopération régionale est +l'un des points cruciaux du pacte de stabilité. Voici pour les remarques +générales sur la conférence de financement. À la suite de cette conférence, je +souhaite éclaircir cinq points centraux de mon rapport. Premièrement, le +financement. Tout le monde attendait avec impatience de connaître le montant que +le commissaire annoncerait. Il a finalement annoncé la somme de 530 millions. Je +dois dire qu'il s'agissait d'une comptabilité plutôt créative, puisque de ces +530 millions, 50% était de l'argent récupéré d'avant 2000, venant des programmes +Obnova et Phare, et 30% provenait des mêmes programmes pour l'année 2000. En fin +de compte, il n'y a que très peu d'argent nouveau. Ceci n'est pas un reproche +adressé à la Commission, mais c'est une constatation, constatation qui +provoquera plus de frictions si l'on sait que la somme de 5,5 milliards serait +disponible. La question que je pose au commissaire est donc de savoir comment +les choses se présentent pour la première année, l'an 2001. Qu'en est-il de la +préparation du budget alloué au pacte de stabilité ? Quelle est sa réaction face +aux opinions de plus en plus nombreuses et intenses, provenant par exemple du +Conseil ou encore des États membres, selon lesquelles ces 5,5 milliards sont +bien trop élevés pour les Balkans occidentaux, dans le cadre du soutien de +pré-adhésion pour la Bulgarie et la Roumanie, et selon lesquelles, comme il en +va par exemple de la capacité d'absorption, un montant bien inférieur pourrait +être beaucoup plus réaliste ? J'annonce déjà que je suis pour le maintien de ces +5,5 milliards. Je suis seulement très curieux de savoir comment la Commission +pense rassembler cet argent. Il y avait aussi l'exigence que les projets et la +planification de cette conférence soient répartis sur toutes les tables de +travail : démocratie, reconstruction et sécurité, sachant qu'un pont coûte plus +cher qu'un centre de formation ou un programme de déminage. Je dois +malheureusement constater que, si on aligne les chiffres une fois la conférence +terminée, la priorité est fortement réorientée en faveur de la reconstruction. +De la somme de 4,2 milliards, 80% est consacré à la reconstruction, 17% à la +démocratie et seulement 3% à la sécurité. Je lance un appel à la Commission, +cette même proportion se retrouvant approximativement dans l'engagement de +l'Europe, à prendre sérieusement ces 3 à 4% et à augmenter cette proportion. Je +me souviens simplement d'une nouvelle tragique lue ce matin dans le journal qui +annonçait que hier à nouveau trois enfants ont marché sur une mine dans la +région de Sarajevo et sont décédés. Un programme de déminage fait partie de la +sécurité, est très important et ne devrait pas être laissé de côté. En troisième +lieu vient l'appel lancé dans ce rapport, et appuyé par le Conseil "affaires +générales", pour que les limitations commerciales soient supprimées pour les +pays de manière asymétrique et, si nécessaire, unilatérale, dans l'idée que le +commerce devienne à terme aussi important que les subventions. Qu'en est-il ? Je +dois constater, à mon grand regret, que l'on consacre exceptionnellement peu +d'attention, aussi bien dans la préparation que dans l'exécution, au rôle des +ONG, notamment des ONG locales, a fortiori lorsque l'on voit ce que les gens +savent sur le pacte de stabilité dans la région. Je suis convaincu que la mise +en route d'ONG locales est nécessaire pour renforcer la qualité des programmes, +mais aussi pour mieux faire connaître le pacte de stabilité dans cette région, +ce que nous sommes précisément en train de faire. Qui va veiller à ce que tous +ces projets soient mis en pratique de façon rapide et efficace ? Je voudrais +donner un conseil au commissaire. La semaine passée, il a été accusé d'avoir +voulu couper l'herbe sous le pied au Président de la Commission, M. Prodi. Si +vous avez tant besoin de couper l'herbe sous le pied de quelqu'un, je vous +proposerais de vous en prendre à M. Solana. Selon moi il a joué à tort un rôle +de premier plan dans les Balkans. Il me semble bien plus logique que la +Commission européenne, que M. Patten, remplisse ce rôle de dirigeant afin +d'exécuter rapidement et efficacement le pacte de stabilité. Monsieur le +Président, les socialistes appuient les efforts déployés par la Commission pour +instaurer un marché intérieur des services financiers transparent et liquide. Il +est de l'intérêt des acteurs économiques et de tous les consommateurs que le +coût des capitaux et de l'intermédiation financière soit aussi réduit que +possible. Les marchés financiers européens souffrent actuellement d'un +cloisonnement national, même si, suite à la globalisation du système financier +international, l'on assiste à un phénomène généralisé de concentration et +d'internationalisation. Personnellement, je ne serais pas opposé à une procédure +législative accélérée, à condition que cela n'aboutisse pas à un exercice pour +technocrates incontrôlés. Il se pose dans ce contexte non seulement un problème +de cohérence des législations concernant les différents secteurs du monde +financier, mais surtout un problème de surveillance et de protection de +l'intérêt général. La libre circulation des capitaux doit être accompagnée d'un +cadre réglementaire et prudentiel efficace. Or, la surveillance des différents +marchés est segmentée par pays et par secteur. En même temps, suite aux fusions, +aux acquisitions et aux concentrations, les frontières entre banques, +assurances, fonds d'investissement et fonds de pension s'effacent. La Finlande +et le Royaume-Uni en ont tiré des conséquences et ont instauré une autorité +prudentielle unique pour tout le secteur. Ne faudrait-il pas profiter de la +Conférence intergouvernementale pour créer la base juridique nécessaire pour que +le Conseil puisse confier à la B.C.E. certaines missions spécifiques, également +en matière de contrôle prudentiel des assurances ? Madame la Présidente, le +président de groupe M. Barón Crespo s'est aussi adressé à moi. Lundi dernier, au +sein de la commission du contrôle budgétaire, nous avons effectivement amplement +débattu de la recevabilité de cette question, ou si en tant que présidente de la +commission, je devrais faire usage de l'article 161. Presque chaque membre de la +commission a eu la parole. J'ai constaté la cohérence, et j'ai dit très +clairement que le ton du présent exposé des motifs était dur. Toutefois, je me +vois dans l'impossibilité de porter un jugement sur le style et le choix des +mots m'amenant à émettre des censures, car alors je devrais le faire pour chaque +exposé des motifs. Selon moi, il y a bien cohérence, et c'est pourquoi j'ai +décidé et fait savoir à la commission que je ne rejetais pas cet exposé des +motifs. Monsieur le Président, je voudrais franchement poser la question à +Loriot : où sont-ils donc ? Où sont ceux qui critiquent le travail accompli, qui +reviennent constamment avec la question du quorum et ne sont pas présents quand +nous réalisons le travail de fond ? Je voudrais bien savoir à quoi rime tout +leur verbiage ? Monsieur le Président, les nuisances acoustiques causées par les +avions constituent principalement un problème pour les personnes qui habitent à +proximité des aéroports. En principe, ce problème devrait être résolu au niveau +local, c'est-à-dire par les autorités compétentes des aéroports concernés. +Divers aéroports y travaillent déjà à l'heure actuelle en promulguant des +interdictions de vol pour les avions les plus bruyants ou pour certains vols de +nuit. Cette solution n'est cependant pas suffisante, étant donné que les avions +sont produits sur un marché mondial. La concurrence réduit l'efficacité de +telles solutions, tandis qu'il en résulte un effet secondaire, à savoir que sur +d'autres aéroports, le niveau des nuisances sonores produites sera plus +important. Grâce à la technologie moderne d'aujourd'hui, il est possible de +construire des avions produisant six fois moins de bruit que les avions d'il y a +quarante ans. Étant donné que la durée de vie des avions est approximativement +de trente ans, l'effet de ces améliorations techniques se fait attendre +longtemps. Selon moi, elle ne l'est pas. Si nous souhaitons effectivement faire +quelque chose pour réduire les nuisances acoustiques produites par les avions, +il convient dès lors que les progrès techniques soient mis en oeuvre plus +rapidement. Les frais supplémentaires en résultant seront supportés par +l'utilisateur, pour lequel le prix du billet d'avion sera plus élevé. Il +convient que l'utilisateur prenne conscience des coûts réels des transports +aériens, y compris de toutes les dépenses pour la protection de l'environnement. +Je soutiens également les autres propositions relatives à la réduction des +nuisances acoustiques. C'est pourquoi nous soutenons le rapport Hatzidakis, et +je tiens à féliciter le rapporteur pour sa clarté, malgré la technicité de ce +dossier. Il importe que les règles générales pour l'octroi d'aides financières +communautaires dans les réseaux transeuropéens soit strictement respectée. En +effet, la politique de transport transeuropéen a des répercussions importantes +sur le développement durable de l'économie locale et la relance de l'emploi. Par +ailleurs, nous souhaitons la transparence des appels d'offres lors des +lancements de partenariats publics et privés afin que tous puissent réellement +participer au développement des réseaux. Ce rapport s'inscrit dans la suite +logique de l'analyse critique du rapport annuel afin de veiller sur le concours +financier de la Communauté pour des projets d'intérêt commun. À ce sujet, nous +nous posons la question de savoir pourquoi le coût des études de faisabilité et +les mesures d'assistance technique représentent 47% du budget, soit près de 223 +millions d'euros. De plus, le financement communautaire du RTET représente un +faible pourcentage des coûts totaux, la majeure partie des financements +incombant aux États membres. Pourquoi ne disposons-nous que d'estimations ? En +effet, sept projets sur quatorze, soit la moitié, ont un financement qui n'est +toujours pas assuré et dont le calendrier n'est pas encore arrêté. La Commission +doit proposer des mesures de fond et des incitants pour promouvoir au plus vite +ces projets prioritaires et, en coordination avec les États membres concernés, +arrêter un calendrier d'exécution. Non, Madame van der Laan, vous devriez savoir +qu'aux termes du règlement, cette demande aurait dû être introduite selon les +formes et dans les temps, ce qui n'a pas été le cas. Il me reste maintenant à +souhaiter que, votes ou non, nous soyons très nombreux vendredi prochain. Je +compte sur vous tous, ne serait-ce que pour le public qui assiste à nos débats. +Monsieur le Président, chers collègues, Madame le rapporteur, comme dit le +proverbe : mieux vaut prévenir que guérir. Je suppose que cette recommandation +s'applique dans chacun de nos États membres et de nos régions. Mon groupe n'a +déposé aucun amendement. Nous le soutenons entièrement. Nous vous soutenons +pleinement et ne sommes aucunement méfiants. C'est donc une bonne chose. À juste +titre, nous voulons, en tant que commission de l'environnement, de la santé +publique et de la protection des consommateurs, offrir la possibilité d'utiliser +ces méthodes afin de garantir un meilleur contrôle. Certes, nous savons tous que +ces tests ne sont pas encore au point sur le plan scientifique et que dans le +cas d'une application de ces tests, nous ne savons pas à quel stade précis de la +maladie intervient ou non une contamination. J'estime également que nous devons +soutenir la recherche scientifique en ce sens. Finalement, je voudrais encore +attirer votre attention sur la série d'amendements qui font effectivement en +sorte que certains points de l'annexe soient repris dans le corps du rapport. Je +pense qu'il s'agit d'amendements essentiels. Monsieur le Président, tous les +intervenants ou presque l'ont souligné : la seule lueur d'espoir qui se détache +actuellement de la situation anarchique du Zimbabwe réside dans l'organisation +imminente des élections. Je rejoins également l'avis de tous les orateurs +lorsqu'ils affirment que nous devons veiller à ce que ces élections puissent se +dérouler le plus honnêtement possible. La tâche ne sera pas aisée. J'ai trouvé +encourageant d'entendre le commissaire Nielson déclarer que des observateurs +seront envoyés au Zimbabwe dès le début du mois de juillet. Je pense que c'est +là une initiative extrêmement importante, car les opposants au régime de Mugabe +ont manifestement besoin de protection. Aussi, je voudrais renforcer la +Commission dans son opinion. La réaction des pays voisins est également +préoccupante. Des années durant, l'Europe a tenté d'instaurer une égalité des +races, des chances identiques, la démocratie, etc., en Afrique australe. Voilà +qui n'augure rien de bon selon moi. C'est ce que nous devons éviter à tout prix. +Monsieur le Président, bien que je félicite Konstantinos Alyssandrakis pour son +rapport complet, je dois dire que la Commission et le rapport final ne sont pas +allés assez loin en ce qui concerne l'initiative européenne relative à la +recherche spatiale. Il n'y a plus, comme on l'a dit, de concurrence entre le +bloc américain et le bloc soviétique, et l'Europe, avec ses scientifiques, avec +ses capacités techniques, ne parvient pas à décoller dans ce domaine. Il est +nécessaire d'augmenter la dotation et de créer un poste budgétaire ; On doit +procéder à la création d'un organisme spatial de l'Union qui ne soit pas l'ASE. +L'ASE, c'est autre chose. Il faut organiser la mise en orbite de satellites de +l'Union à faible coût pour l'utilisation des industries européennes. Comment ? +Eh bien, un célèbre retraité américain, l'astronaute John Glenn, est parti dans +l'espace à l'âge de 69 ans. J'ai 55 ans, dans 15 ans, j'en aurai 69. Je réserve +ma place ! Je vous remercie, Monsieur le Président, de nous avoir parlé avec +force, conviction et franchise. Vous avez évoqué le cinquantième anniversaire de +la déclaration de Robert Schuman, que le Parlement a en effet fêté de façon très +solennelle. J'ai noté, Monsieur le Président, que vous avez parlé de "notre +anniversaire commun", et permettez-moi de vous dire que nous avons été très +sensibles à cette évocation. Merci aussi d'avoir évoqué la visite que j'ai +effectuée il y a quelques semaines à Lubljana. Au cours de cette visite, j'ai +été très honorée que vous m'ayez donné l'occasion de m'exprimer dans l'hémicycle +du Parlement slovène et je dois dire que, avec M. Podestá, vice-président chargé +de l'élargissement, avec M. Brok, président de la commission des affaires +étrangères et M. Ebner, président de la délégation, nous avons été très +impressionnés par les progrès considérables que votre pays avait accomplis dans +la voie de l'appartenance à l'Europe. Permettez-moi enfin de vous dire que notre +Parlement s'est, je crois, très largement retrouvé dans les propos que vous avez +tenus. Vous avez aussi évoqué l'unité dans la différence. Je dois avouer que +cela n'est peut-être pas génial, mais c'est plus intéressant qu'il n'y paraît +parce que cela me semble répondre au sentiment très profond de beaucoup de +citoyens de nos pays. Enfin, vous avez rappelé, Monsieur le Président, les +valeurs auxquelles vous teniez, et qui sont à la base de l'intégration +européenne. Vous avez aussi évoqué le souhait de ne pas perdre de vue la +solidarité sociale, dans le contexte de la globalisation. Là encore, il me +semble que vous rejoignez parfaitement les objectifs de notre Parlement +européen. Je vous souhaite bonne chance ainsi qu'à toutes les autorités slovènes +qui participent aux négociations. Nous espérons vivement que ces négociations +aboutiront dans les délais prévus. Bonne chance, Monsieur le Président, et nous +vous remercions encore de votre présence et de votre intervention. Monsieur le +Président, il devait y avoir un débat sur la violence dans le football. Les +événements de la nuit dernière à Copenhague soulignent à quel point il est +important que le Parlement européen tienne ce débat, comme il a décidé de le +faire plus tôt dans la semaine. Monsieur le Président, je vous demande de +déclarer que ce débat peut à présent avoir lieu, comme le souhaitait le +Parlement plus tôt dans la semaine. J'ai voté en faveur du rapport Katiforis sur +les grandes orientations des politiques économiques des États membres pour le +contenu du texte, mais je l'ai fait à contrecoeur. Pourquoi ai-je voté à +contrecoeur ? Parce que ce rapport indique à plusieurs reprises qu'il faut +contrôler, qu'il faut réagir au vieillissement de la population -le nombre de +personnes âgées ne cesse d'augmenter et cette situation rend difficile le +soutien des systèmes de pension-, qu'il faut se montrer vigilants et inviter les +États membres à dépenser toujours moins d'argent pour le paiement des pensions +des personnes âg��es. J'estime qu'il est absolument inadmissible de continuer à +imputer la débâcle des budgets nationaux aux personnes âgées. Monsieur le +Président, il est assez incroyable de se trouver dans cette salle -je ne puis +guère parler d'assemblée à ce moment précis- et de devoir constater que la +traite des esclaves est une réalité qui se poursuit, même dans l'Union +européenne- ici, où nous nous flattons d'oeuvrer pour la paix, la liberté, la +démocratie et les droits de l'homme. Il est très grave que ce type de commerce +existe, d'autant que bien souvent il ne s'agit pas de femmes adultes, mais +quasiment d'enfants, d'individus très, très jeunes. Ce trafic est très +étroitement lié à la drogue et au blanchiment d'argent, et il est vraisemblable +que ce sont différents types de mafias qui l'organisent. Le rapport qui nous a +été présenté est très valable. Je suis souvent sceptique vis-à-vis des exigences +très sévères, par exemple en matière d'environnement, qui sont imposées aux pays +candidats. Mais j'estime que serait justifiée une exigence d'information à +l'attention des citoyens de ces mêmes pays, et en particulier d'une information +destinée aux jeunes femmes. En effet, une telle mesure ne nécessiterait pas de +ressources financières importantes, et il serait tout à fait possible de la +mettre en application. Je puis donc m'adresser à tous mes collègues pour les +encourager à voter pour ce rapport, et à travailler dans ce sens dans leurs pays +respectifs, auprès des gouvernements, des organisations et des médias. Madame la +Présidente, je voudrais saluer votre volonté politique et votre disposition à +vous rendre au Pays basque afin de signifier à l'opinion publique espagnole et, +en particulier, basque, l'engagement antiterroriste du Parlement européen. Le +député en question n'a pas le droit de se ranger du côté de Mandela. Nous devons +à Nelson Mandela un respect tout autre. il a lutté contre la violence et a +représenté les intérêts légitimes de son peuple. Les intérêts légitimes du +peuple basque sont représentés par des personnes élues démocratiquement. Je +tiens à signaler au Parlement, à l'instar de M. Barón Crespo, que s'il arrive au +parti de M. Gorostiaga de regretter les assassinats terroristes, parce qu'il n'a +pas d'autre choix, il ne les condamne pas. En conséquence, les partis +nationalistes démocratiques ont dû rompre les coalitions conclues avec Euskal +Herritarrok dans certaines municipalités parce qu'il est inconcevable d'accepter +et de comprendre ce tir dans la nuque et la violence permanente en tant que +stratégie politique. Madame la Présidente, ceci est une requête émanant du +procureur général du tribunal de grande instance de Berlin de lever l'immunité +de M. André Brie, un membre de cette Assemblée. Il serait utile que je fasse +quelques brefs commentaires sur les raisons de nos recommandations. Ces faits se +sont répétés en d'autres occasions. Le procureur local a qualifié cela +d'infraction à l'article 26 (2) de la loi allemande sur les rassemblements car +cette manifestation a été considérée comme une réunion ayant eu lieu sans +autorisation préalable des autorités compétentes, ou sans qu'elles aient été +informées. Cela crée un problème en ce qui concerne l'immunité car, comme le +savent les membres de cette Assemblée, ils jouissent de l'immunité dans leur +État membre au même titre que s'ils étaient députés de leur parlement national. +Selon l'article 46 (2) de la loi fondamentale de la république fédérale, les +députés du Bundestag ne peuvent pas être appelés à témoigner ou être arrêtés +pour une infraction, sauf si le Bundestag en donne la permission, à moins qu'ils +ne soient arrêtés en flagrant délit ou le jour suivant le délit. Dans ces +circonstances, il est clair que si M. Brie était député au Bundestag, il +jouirait de l'immunité pour les poursuites judiciaires à son encontre. Par +conséquent, conformément à la législation européenne, il jouit, en tant que +membre de cette Assemblée, de l'immunité mais le Parlement peut décider de lever +cette immunité. Notre recommandation préconise de ne pas lever son immunité. +C'est un cas d'exercice d'une activité politique et d'expression d'une opinion +politique. Les décisions du Parlement dans ces circonstances ont toujours été de +ne pas lever l'immunité. Il n'y a eu qu'une exception à cette ligne de conduite, +dans le cas de discours niant directement et délibérément l'holocauste ou +d'autres formes d'attaques xénophobes à l'encontre de personnes. Ce n'est pas le +cas ici et cette affaire s'inscrit dans la ligne des affaires précédentes pour +lesquelles le Parlement a estimé que l'activité politique devait être protégée. +Il n'est pas question d'avantages conférés à des députés individuels en tant que +hommes politiques. Il est question de maintenir les conditions d'une réunion +démocratique avec un débat public libre, ouvert et franc. J'ai beaucoup de +plaisir à proposer à l'Assemblée le rapport de la commission juridique. Monsieur +le Président, deux minutes me suffiront pour exposer l'avis de la commission de +l'industrie. La Commission n'a donné aucune indication à ce sujet. Les deux +obstacles au marché intérieur que sont la taxation différente et le règlement +d'exemption pour la Grèce, par exemple, sont demeurés inchangés. Pour ce qui est +des ingrédients, les mêmes valeurs devraient avoir cours pour les exportations +de l'Europe vers les pays tiers. Affaire des caporaux de Souain Les faits Le 10 +mars 1915 à cinq heures du matin, après deux mois d'accrochages sans résultat +tangible dans le secteur et deux récentes attaques infructueuses, les poilus de +la 21e compagnie du 336e régiment d'infanterie, reçoivent l'ordre d'attaquer de +nouveau à la baïonnette et de reprendre les positions ennemies établies au nord +du village de Souain. Devant eux, le terrain est déjà jonché de cadavres et se +trouve directement pris sous le feu des mitrailleuses allemandes. De plus, la +préparation d'artillerie habituelle avant l'attaque, au lieu de secouer les +positions allemandes, envoie ses obus sur la tranchée française et laboure le +terrain d'assaut. À cet instant précis, il est clair qu'ils anticipent l'échec +et l'inutilité d'une attaque qui les voue à une mort certaine. Tout soldat +paraissant sur le parapet étant immédiatement atteint par les balles. Suite à la +désobéissance des hommes de la 21e, le général Réveilhac exige des sanctions. Le +capitaine Equilbey, commandant de la compagnie, est alors tenu de transmettre à +ses supérieurs une liste portant les noms de 6 caporaux et de 18 hommes de +troupe, choisis parmi les plus jeunes, à raison de deux par escouade. Le procès +Le 16 mars, les inculpés comparaissent devant le Conseil de guerre de la 60e +division demandé par le général Réveilhac avec le motif : "refus de bondir hors +des tranchées". "Quiconque montait devait être fauché littéralement soit par les +nôtres, soit par le feu des mitrailleurs allemands", déclarera le caporal Maupas +lors de son interrogatoire. Le verdict acquitte les 18 hommes du rang et 2 +caporaux (Gosselin et Lorin). Si le refus de sortir des tranchées était +indiscutable, la faute était partagée entre tous les hommes et le choix de ces 4 +caporaux fut totalement arbitraire. Lefoulon un et vivait en concubinage. +Girard, marié, avait aussi un enfant, seul Lechat était célibataire. Dès la fin +de la guerre, la veuve de Théophile Maupas, soutenue par la Ligue des droits de +l'Homme contactée dès le mois d'avril 1915, entama un combat pour la +réhabilitation de son époux et des autres caporaux fusillés de Souain ; combat +contre les institutions, mené sans relâche, qui dura près de deux décennies et +qui, en dehors de son activité d'institutrice, l'occupa à plein temps. Le 26 +mars 1922, le dossier des caporaux de Souain était rejeté par la Cour de +Cassation qui jugeait sur la forme sans trouver à redire sur le fond, puis une +seconde fois le 21 avril 1926. Blanche Maupas créait alors le "Comité Maupas" +qui deviendrait en 1928 "Comité national pour la réhabilitation des victimes de +guerre". Par deux fois, malgré le long travail d'enquête, l'accumulation des +témoignages et l'épaisseur des dossiers constitués par Blanche Maupas et la +Ligue des Droits de l'Homme, les demandes de réhabilitation avaient été +rejetées. Eulalie Lechat, la soeur du caporal Lechat, avait elle aussi créé un +comité en 1923 avec l'aide de la Ligue des Droits de l'Homme. Le caporal Lechat +fut ré-inhumé au cimetière du Ferré le 16 octobre 1924. Pendant plusieurs +années, des meetings furent organisés dans toute la France ; la presse régionale +et nationale ne cessa de parler de l'affaire et les soutiens affluèrent de +dizaines d'associations de mutilés de guerre et d'anciens combattants. Il fallut +cependant attendre jusqu'au 3 mars 1934 pour que la Cour spéciale de justice +accepte de juger sur le fond et donne un avis favorable à la réhabilitation des +4 caporaux de Souain. Cette cour, nouvellement instaurée pour examiner les +dossiers en suspens des Conseils de guerre, comprenait, à côté des juges et à +parité, des représentants des anciens combattants. Blanche Maupas avait pu, à +titre individuel, obtenir cette compensation dès 1921. En 1925, à Sartilly, +(Manche), lieu où Théophile Maupas avait été ré-inhumé en août 1923 en présence +de 5 000 personnes, fut érigé un monument à la mémoire des Caporaux de Souain. +Le nom de Maupas fut également donné à des rues, à Villeurbanne, Bréhal où il +avait enseigné en 1970, Sartilly en 1995. Le film de Stanley Kubrick, Les +Sentiers de la gloire, qui reste une fiction relative aux fusillés pour +l'exemple de la Première Guerre mondiale, s'est inspiré en partie de ce fait +réel. Blanche Maupas, décédée en 1962, avait aussi écrit un livre, paru en 1933, +Le Fusillé, dont la réédition en 1994 comporte des illustrations de Tardi. - +Jean-Paul Alègre, Blanche Maupas, l'amour fusillé, Éditions de l'Avant-Scène +Théâtre 1998. - Général André Bach, Fusillés pour l'exemple- 1914-1915, Éditions +Tallandier, 2003). - Jacqueline Laisné, Fusillés pour l'exemple, les caporaux de +Souain, Éditions Alan Sutton, réédité en 2005. - Blanche Maupas, Le Fusillé, +Éditions Isoète, réédition 2002 avec des illustrations de Tardi). - Roger +Monclain, Les Damnés de la Guerre, 1934. Voir aussi - Félix Baudy autre histoire +d'un fusillé pour l'exemple. Affaire des charniers de Timisoara Elle semble +essentiellement due à une compétition des médias entre eux, chacun reprenant +l'information du concurrent en l'amplifiant. Le sociologue Pierre Bourdieu a +appelé ce phénomène "la circulation circulaire de l'information". Le phénomène +eut lieu en décembre 1989, lors de la chute du régime Ceausescu. D'abord de +quelques centaines de morts annoncés, les télévisions ont annoncé quelques 70 +000 morts quelques jours plus tard, trouvés dans des charniers. En fait, +l'histoire retient aujourd'hui quelques centaines de morts dans toute la +Roumanie, et moins de 200 à Timisoara (seulement 96 selon les décomptes +officiels). ils étaient issus du fonctionnement habituel de l'établissement, +mais avaient été présentés comme trouvés dans des charniers résultant de +tortures et de massacres du régime en place. Voir aussi - Révolution roumaine de +1989 - Ceausescu - Timisoara Sources Catégories : Wikipédia : ébauche Roumanie. +Histoire de la Roumanie Affaire des couveuses au Koweït L'affaire des couveuses +en Irak s'est déroulée le 10 octobre 1990, lors de l'invasion du Koweït par les +armées de Saddam Hussein et était destinée à justifier l'entrée en guerre des +puissances occidentales contre l'Irak auprès de l'opinion publique. Une jeune +femme témoigne, les larmes au yeux, devant le congrès américain. L'évènement est +retransmis rapidement par les télévisions du monde entier : "Monsieur le +président, messieurs les membres de ce comité, je m'appelle Nayirah et je +reviens du Koweit. Ma mère et moi étions au Koweit le 2 août pour passer de +paisibles vacances. Ma soeur aînée avait accouché le 29 juillet et nous voulions +passer quelques temps au Koweit auprès d'elle. [...] Pendant que j'étais là, +j'ai vu les soldats irakiens entrer dans l'hôpital avec leurs armes. Ils ont +tiré sur les bébés des couveuses, ils ont pris les couveuses et ont laissé +mourir les bébés sur le sol froid. J'étais horrifiée. [...] Les Irakiens ont +tout détruit au Koweit. J'ai vu un de mes amis après qu'il ait été torturé par +les Irakiens. Il a 22 ans mais on aurait dit un vieillard. Les Irakiens lui +avaient plongé la tête dans un bassin, jusqu'à ce qu'il soit presque noyé. Ils +lui ont arraché les ongles. Ils lui ont fait subir des chocs électriques sur les +parties sensibles de son corps. Il a beaucoup de chance d'avoir survécu." Ce +témoignage a beaucoup ému l'opinion publique internationale et amena celle-ci à +soutenir l'action des puissances occidentales contre les armées de Saddam +Hussein lors de la première guerre du Golfe. La jeune fille était la fille de +l'ambassadeur du Koweït à Washington. L'association Citizens for a Free Kuwait, +organisée par le gouvernement du Koweit exilé avait commandé cette campagne à la +compagnie de relations publiques Hill & Knowlton (pour la somme de 10 millions +de dollars [1]). Il est surprenant que le congrès américain n'ait pas fait une +enquête préalable sur l'identité de la jeune fille avant de la laisser +"témoigner" devant leur assemblée. Lauri Fitz-Pegado avait travaillé pour le +gouvernement auparavant, dans l'Agence de l'Information [3]. Par ailleurs, le +gouvernement américain aurait selon plusieurs sources [4] payé 14 millions de +dollars à cette compagnie pour l'avoir aidée à médiatiser la guerre du Golfe +sous un jour favorable à l'intervention occidentale. Lien interne - ^ (en) +Phillip Knightley, The disinformation campaign, The Guardian, October 4, 2001. +Sources - (fr) Une analyse de ce scandale vue par un site internet Stop USA - +(fr) L'Humanité, 11 mars 1991 [1] - (fr) L'Humanité, 10 juin 1993, analyse de +l'impact médiatique [2] - (en) Ameen Izzadeen, Lies, damn lies and war, Daily +Mirror of Sri Lanka, 2001 (no more precise date provided), accessed 27 Feb +2006.. Catégories : Désinformation - Communication - Médias - Manipulation +Affaire des diamants En 1973, Valéry Giscard d'Estaing, ministre des Finances de +Georges Pompidou reçoit du chef d'État centrafricain une plaquette de diamants +africains (deux étoiles de petites pierres fines), échantillon de la production +de l'école de taille de pierre qu'il avait créée à Bangui. En octobre 1979, un +mois après que le despote africain eut été renversé, Le Canard enchaîné titre +sur les diamants remis par Bokassa (en exil en Côte d'Ivoire) qu'il évalue à un +million de francs (selon M. Copperman, cette valeur était pourtant supérieure à +la valeur totale du stock de diamants polis détenu par la CND, seul producteur +de diamants polis et taillés en Centrafrique). Le Monde reprend l'information +dans l'après-midi. Valéry Giscard d'Estaing, d'après ses mémoires, est surpris +par cette attaque qui repose sur des éléments selon lui totalement faux (il +aurait reçu une plaquette de diamants de trente carats). Il est surtout +consterné par l'attitude du Monde, alors que la veille son directeur, Jacques +Fauvet, est venu à l'Élysée pour un dîner au cours duquel celui-ci a discuté des +affaires nationales et internationales avec le Président. Jacques Fauvet signe +le lendemain un éditorial accusateur intitulé "La vérité et l'honneur". À partir +de ce jour, Valéry Giscard d'Estaing ne lira plus Le Monde, blessé par les +accusations fondées sur les seules informations du Canard enchaîné, et par la +mise en cause de son père et de ses cousins dans des activités liées à l'Afrique +mais qui n'avaient rien à voir avec Bokassa et son cadeau. Le Président décide +de traiter l'affaire par le mépris et fait confiance aux autres journaux pour +mener une enquête scrupuleuse qui rétablirait la vérité. Son attitude est +cependant perçue comme de l'arrogance et un aveu de culpabilité. D'ailleurs, +au-delà du don des diamants, c'est l'ensemble du mode de vie du Président et de +sa famille qui est critiqué. Une contre-enquête du journal Le Point infirme la +plupart des informations publiées dans Le Canard enchaîné et Le Monde lesquelles +reposent essentiellement sur une note qui s'avéra être un faux, apparemment +rédigé par le journaliste Roger Delpey, ancien conseiller de Jean-Bedel Bokassa +dont il rédigeait une biographie (il est arrêté par la DST à la sortie de +l'ambassade de Libye) [3]. Quant aux diamants, leur estimation est bien en deçà +des chiffres publiés dans Le Canard enchaîné après l'expertise du président de +la Compagnie des experts près de la cour d'appel de Paris. Ils sont vendus en +1981 pour la somme de 111 547 francs de l'époque. Cette affaire, qui a peut-être +été dévoilée dans le but de discréditer le président de la République, survenait +deux ans avant l'élection présidentielle de 1981. La piètre défense, teintée de +mépris, de Valéry Giscard d'Estaing accrédite finalement aux yeux du public +l'accusation portée par Le Canard enchaîné. - ^ Valéry Giscard d'Estaing, Le +Pouvoir et la vie. L'affrontement, Cie 12, 1991. - ^ The Economist, 18 février +1989. - ^ Roger Delpey est aussi l'auteur du livre La manipulation aux éditions +Jacques Grancher, 1981. Catégorie : Affaire politico-financière française +Affaire des disparus du Beach L'Affaire des disparus du Beach est une affaire +congolaise sous le régime de Denis Sassou-Nguesso. Contexte En 1999, dans un +soucis d'apaisement, Denis Sassou annonce la reconciliation nationale. Il signe +des accords avec la République démocratique du Congo et le HCR pour le retour +des réfugiés qui avaient fui la guerre civile en se réfugiant à Kinshasa. Ces +personnes sont interpellées dès leur arrivée à Brazzaville, acheminées par +convois dans des camps ou vers la Présidence selon les sources. Certaines +rumeurs parlent de personnes entassées vivantes dans des containers, qui +auraient été soudés et jetés dans le fleuve. Quelques personnes pourront +échapper à ce destin tragique, et viendront témoigner. Procès À Brazzaville +Seules quelques familles oseront porter plainte pour la disparition de 353 +personnes. Du côté du pouvoir, plusieurs responsables seront soutenu par des +avocats congolais, mais aussi le Français Maître Vergès. Le déroulement du +procès sera retransmis sur la télévision congolaise pendant quelques semaines. +Quelques heures avant le verdict, les militaires menacent, dans le cas où leur +hiérarchie serait condamnée, de faire une descente et des exactions dans le +quartier de Poto-Poto. Le verdict reconnaîtra coupables plusieurs dirigeants, +accompagné de différentes condamnations. Cependant, ces responsables, vu leurs +fonctions au sein du gouvernement, seront dispensés de peine, et reprendront +leur activité normale, en toute quiétude. Les plaintes déposées en France se +heurtent à des difficultés. Cependant, le 10 Janvier 2007 la cour de Cassation +française a en effet ordonné la poursuite de l'instruction annulée en 2004 par +la Cour d'appel de Paris pour vice de forme. Catégories : Wikipédia : ébauche +République du Congo. Affaire des démons de Loudun L'affaire des démons de +Loudun, aussi appelée affaire des possédées de Loudun est une chasse aux +sorcières lancé par le cardinal de Richelieu dans les années 1630, contre le +prêtre catholique Urbain Grandier, de la ville de Loudun, en France. En 1634, +dans un couvent d'Ursulines à Loudun, les soeurs affirmèrent avoir été +ensorcelées par le curé Urbain Grandier. Un procès en sorcellerie fut instruit +sur la demande de Richelieu, on procéda à de nombreux exorcismes sur les soeurs, +et Urbain Grandier fut condamné à mort, torturé et brûlé. Livres, films et opéra +sur l'affaire des démons de Loudun - Les diables de Loudun (The devils of +Loudun) (1952), de Aldous Huxley - La possession de Loudun, de Michel de Certeau +(1970) réédité en 2005 par les éditions Gallimard dans la collection Folio +Histoire Film et téléfilm - Les Diables (The devils) (1971), de Ken Russell - +Les mystères de Loudun (1976), de Gérard Vergez, [1] Opéra - The devils of +Loudun, de Krzysztof Penderecki Voir aussi - Sorcière - Sur l'affaire de Loudun +: L'OEil d'Elifas (Alliance Obscure 2002) Catégories : Wikipédia : ébauche +histoire de France - Catholicisme Affaire des emplois fictifs de la mairie de +Paris Alain Juppé est jugé pour sa responsabilité dans cette affaire comme +supérieur hiérarchique et complice. Les poursuites contre le Président Jacques +Chirac, à l'époque maire de Paris, ont été suspendues en raison de sa qualité de +Président de la République. Dans un rapport de mars 1999, la police a estimé +qu'au total, les salaires versés par la ville de Paris au RPR concernant les +emplois fictifs avoisinent 30 millions de francs. Depuis, la législation a été +modifiée, et l'emploi de collaborateurs directs par les maires a été retiré des +champs de contrôle par la loi, ce qui signifie en pratique que les emplois à +tous types d'activités, y compris politiques, au profit d'un maire sont +désormais légaux. Chronologie de l'affaire .. /.. - Vendredi 30 janvier 2004 : +le tribunal correctionnel de Nanterre a prononcé un jugement de culpabilité pour +les protagonistes. Appel interjeté ce qui suspend son application. - Dimanche +1er février 2004 : Le président Jacques Chirac demande la création d'une +commission d'enquête sur les effractions et les pressions dont auraient eu à +subir les magistrats de Nanterre ayant eu à suivre le dossier de l'Affaire des +emplois fictifs de la mairie de Paris dans lequel est impliqué Alain Juppé. Voir +aussi - Mairie de Paris - Affaire de la SEMPAP (SEMPAP) Catégories : Financement +illégal du RPR. Paris - Histoire de Paris L'affaire des faux chargés de mission +du cabinet du maire de Paris est une affaire d'emplois fictifs connexe aux +différentes affaires politico-financières de la ville de Paris et du financement +illégal du RPR. Les anciens directeurs de cabinet de Jacques Chirac à la mairie +de Paris de 1983 à 1993 (Michel Roussin, Robert Pandraud et Daniel Naftalski) +sont poursuivis pour une vingtaine d'emplois fictifs rémunérés par la mairie de +Paris. Parmi les bénéficiaires, Michel Aurillac (ancien ministre RPR de la +Coopération), François Debré (frère du président du Conseil constitutionnel +Jean-Louis Debré) ou encore le chauffeur de Marc Blondel, l'ancien secrétaire +général de Force ouvrière (FO). Cette affaire est distincte de l'affaire des +emplois fictifs du RPR qui a abouti à la condamnation d'Alain Juppé. Sur le plan +procédural, l'affaire est au point mort, grâce à une interminable guérilla de +recours. En février 2007, la chambre de l'instruction du tribunal de Paris a +validé la mise en examen des directeurs de cabinet de Jacques Chirac à la mairie +de Paris de 1983 à 1993 : Michel Roussin, qui s'est pourvu en cassation, Robert +Pandraud et Daniel Naftalski. Voir aussi Catégories : Financement illégal du +RPR. Histoire de Paris Affaire des faux électeurs du 3e arrondissement de Paris +L'affaire des faux électeurs du 3e arrondissement de Paris est une affaire de +fraude électorale. Elle aurait consisté à inscrire par centaines sur les listes +électorales du 3e arrondissement de Paris des personnes qui n'y résidaient pas, +afin d'assurer une victoire de la majorité RPR-UDF dans l'arrondissement aux +élections de 1989 et 1995. Selon une liste retrouvée fortuitement dans les +ordinateurs de la mairie du 3e arrondissement en 1995, de nombreux membres plus +ou moins éloignés de la famille Dominati, des chauffeurs ou anciens chauffeurs +de l'UDF et de la mairie ainsi que leurs épouses, avaient été inscrits +frauduleusement. Chronologie - 4 janvier 1989 : Quelques semaines avant les +élections municipales de 1989, l'hebdomadaire le Canard enchaîné publie un +article dénonçant des inscriptions illégales à Paris d'électeurs n'y résidant +pas. - 9 janvier 1989 : Quatre électeurs écologistes déposent plainte à Paris +avec constitution de partie civile. Une fraude aux "faux" électeurs est +suspectée dans plusieurs arrondissements parisiens, mais les investigations se +limiteront rapidement au seul 3e arrondissement. - 15 février 1989 : La Cour de +cassation renvoie le dossier à Amiens en vertu du privilège de juridiction qui +impose alors le dépaysement des dossiers mettant en cause des élus. Le juge +Brice Raymondeau-Castanet se voit confier l'instruction de l'affaire. - 12 et 19 +mars 1989 : Jacques Chirac et les listes UDF-RPR remportent la victoire dans les +vingt arrondissements parisiens, réalisant le "grand chelem". - 15 janvier 1992 +: Un premier rapport de gendarmerie confirme l'inscription frauduleuse +d'électeurs sur les listes électorales du 3e et d'autres arrondissements de +Paris. - 21 décembre 1995 : Après la victoire de la gauche dans le 3e +arrondissement aux élections municipales de 1995, l'élu Vert Yves Contassot et +le militant socialiste Pierre Montacié remettent à la justice des fichiers +informatiques recensant des "faux" électeurs. Le nom de Jack-Yves Bohbot, ancien +adjoint de Jacques Dominati, apparaît 180 fois. - 7 février 1996 : Une nouvelle +information judiciaire est ouverte à Paris par le juge Hervé Stéphan. Le juge +d'Amiens se dessaisit du dossier. - 5 décembre 1997 : Les poursuites sont +étendues pour soupçons de "fichage" des électeurs suivant leurs opinions +politiques dans les ordinateurs de la mairie du 3e arrondissement. - 6 février +1998 : Les recours formés contre Laurent Dominati par Dominique Bertinotti (PS) +et Yves Contassot (Vert) devant le Conseil constitutionnel sont rejetés au motif +que les erreurs dans les inscriptions sur les listes électorales relevées dans +le 3e arrondissement durant les élections législatives de 1997 ne constituent +pas des "manoeuvres". - 25 mai 2000 : Les nouveaux juges d'instruction Jean-Paul +Valat et Philippe Coirre mettent en examen quinze ex-élus ou ex-fonctionnaires +du 3e arrondissement, soupçonnés d'avoir mobilisé des réseaux politiques, +familiaux ou professionnels afin d'inscrire indûment sur les listes électorales +des sympathisants politiques. - 8 juillet 2000 : Gérard Merle, ancien +responsable de la section parisienne du RPR et témoin, déclare aux enquêteurs +que Jacques Chirac voulait se racheter de la présidentielle perdue de 1988 "par +une victoire dans les vingts arrondissements de Paris aux municipales de 1989". +Pierre-Alain Brossault (Vert) réclame alors aux juges d'auditionner Jacques +Chirac comme témoin. Sa demande est rejetée. - 18 mars 2002 : La fin de +l'instruction est notifiée aux quinze personnes mises en examen. - 17 décembre +2004 : Dans son volumineux réquisitoire (170 pages plus quelque 500 pages +d'annexes), le procureur de la République préconise le renvoi devant le tribunal +correctionnel des quinze personnes mises en examen. - 11 septembre 2006 : +Ouverture du procès à Paris. Ils encourent jusqu'à un an de prison, 15 000 euros +d'amende et une peine d'inéligibilité. Mises en examen Les Dominati (le père +Jacques Dominati, les frères Philippe et Laurent Dominati, ont été mis en examen +dans cette affaire. 17 ans (!) après les révélations du Canard, l'affaire des +faux électeurs du IIIème arrondissement fut jugé en septembre 2006 par la 16e +chambre du tribunal correctionnel présidée par Jean-Claude Kross. Les Dominati +doivent répondre de "manoeuvres frauduleuses" ayant "porté atteinte à la +sincérité" des élections municipales de 1989 et 1995. Pour eux "il n'y avait pas +de faux électeurs (mais) des actions militantes, des électeurs qui voulaient +aider les élus en place tout naturellement, comme cela se faisait à l'époque +partout". "J'ai une liste de collègues de l'opposition qui siégeaient sur les +mêmes bancs que moi, qui étaient dans la même situation. Le procureur Laurent +Zuchowicz a souligné que cette peine demandée était le maximum prévu par le code +pénal et qu'elle n'était pas amnistiable. "Ce sont des faits exceptionnels, qui +portent atteinte aux fondements même de notre société démocratique". Contre +Laurent Dominati et Philippe Dominati, le parquet de Paris a requis six mois de +prison avec sursis, 2 000 euros d'amende et une inéligibilité de trois ans. +Contre dix autres prévenus, élus ou fonctionnaires, des peines allant d'une +simple amende à dix mois de prison avec sursis, assortie ou non d'inéligibilité, +ont été réclamées. Références - Un an d'emprisonnement avec sursis et cinq ans +d'inéligibilité requis contre Jacques Dominati, Le Monde, 24 octobre 2006 +Références - "Le temps imprime sa marque sur le procès des faux électeurs", Le +Monde, 13 septembre 2006 Catégories : Histoire de Paris. Affaire des fiches +L'affaire des fiches (parfois appelée affaire des casseroles) concerne un +fichage et une ségrégation politique et religieuse menée dans l'armée française +au début du XXe siècle. Les origines de l'affaire Le général André est nommé en +1900 ministre de la guerre, pour remplacer le général de Galliffet +démissionnaire, dans le gouvernement de défense républicaine de +Waldeck-Rousseau, puis reconduit dans celui d'Émile Combes, après le triomphe du +bloc des gauches aux élections de 1902. Désireux de républicaniser l'armée en la +laïcisant, cet anticlérical farouche et un peu ridicule, méprisé par ses +collègues et ses subordonnés, interdit en 1903 aux soldats de fréquenter les +cercles militaires catholiques, en application des nouvelles lois laïques sur la +"neutralité" supposée, exigée des institutions républicaines et de leurs +membres. L'année suivante André fait appel aux cellules locales (appelées loges +ou ateliers) du Grand Orient de France, organisation maçonnique qui est à +l'époque pleinement engagée dans la lutte pour la séparation de l'Église et de +l'État, pour établir au total 25 000 fiches sur les opinions politiques et +religieuses des officiers se rendant à la messe. Si de nombreux vénérables +(généralement ceux des loges bourgeoises modérées qui désapprouvent les excès du +combisme) ne donnent pas suite, ne voulant se compromettre dans une opération de +"basse politique", d'autres, surtout ceux des ateliers les plus extrémistes +(radicaux ou socialistes), se lancent avec enthousiasme dans l'opération par +haine du clergé, de la religion ou même de l'armée. Sur les fiches ainsi +constituées, on pouvait voir des mentions comme "VLM" pour "Va à la messe" ou +"VLM AL" pour "Va à la messe avec un livre". Les fiches ne se contentent pas de +rapporter uniquement des faits comme en témoignent les appelations de "clérical +cléricalisant", "cléricafard", "cléricanaille", "calotin pur-sang", "jésuitard", +"grand avaleur de bon Dieu", "vieille peau fermée à nos idées", "rallié à la +République, n'en porte pas moins un nom à particule". Les fiches rapportent +aussi la vie privé ou familiale des officiers : "Suit les processions en civil", +"a assisté à la messe de première communion de sa fille", "Membre de la Société +Saint-Vincent-de-Paul", "A ses enfants dans une jésuitière", "Reçoit La Croix +chez lui", "A qualifié les maçons et les républicains de canailles, de voleurs +et de traîtres", "richissime", "a une femme très fortunée", "Vit maritalement +avec une femme arabe", "A reçu la bénédiction du pape à son mariage par +télégramme ". Le nombre total de fiches était d'environ 19 000. Les officiers +sont alors classés pour la constitution des tableaux d'avancement sur deux +listes d'après les renseignements fournis, poétiquement nommées par André +Corinthe (les officiers à promouvoir) et Carthage (ceux à écarter des +promotions). Le déclenchement de l'affaire Mal payé, méprisé de ses employeurs +et à court d'argent, Bidegain prend soudain conscience de la bombe politique +qu'il possède entre les mains en cette période d'effervescence extrême due à la +rupture des relations diplomatiques de la France avec le Saint-Siège suite aux +malheureuses affaires des évêques Geay et Le Nordez, et il vend, connaissant +paradoxalement, en tant que franc-maçon, la totale inexistence de la fameuse +"vengeance maçonnique contre les parjures" chère aux lecteurs de Léo Taxil et +aux conspirationnistes, les dites fiches au journal conservateur d'opposition Le +Figaro. Elles sont publiées le 27 octobre 1904, et Louis André est contraint de +démissionner quelques jours plus tard, après avoir été giflé sur le banc même +des ministres dans un geste mélodramatique par le député nationaliste Gabriel +Syveton, que l'on retrouvera mort mystérieusement quelques jours plus tard, +suicidé les veines ouvertes dans son bain, la veille d'une séance où il +s'apprêtait à faire de nouvelles révélations, probablement plus victime de son +épouse et de son amant que du "poignard des Kadosh". Les suites politiques et +judiciaires de l'affaire Aucune poursuite judiciaire ne sera intentée contre +lui, mais c'est au niveau politique que se situe ici la crise. Seul Syveton est +poursuivi sur le plan judiciaire, pour voie de fait sur la personne du ministre +de la Guerre en plein parlement, mais son décès prématuré prive la France d'un +de ces épisodes amusants dont elle raffole à l'époque. Cependant, elle +n'empêchera pourtant pas la poursuite de la politique de républicanisation du +personnel de l'État, et donc de l'armée, et l'offensive anticléricale, et plus +généralement antireligieuse, de la majorité, qui sera reconduite et renforcée +encore lors des élections de 1906 après la séparation des Églises et de l'État +et l'affaire des inventaires. Plus gravement, l'affaire des fiches entamera +profondément le moral et la cohésion du corps militaire à une époque où, à +l'inverse des français, le gouvernement allemand se persuade de plus en plus, +comme l'empereur Guillaume II dès son avènement, qu'une guerre est à terme une +nécessité inéluctable pour le développement et la prospérité politique et +économique de son pays. Les officiers considérés comme "réactionnaires et +cléricaux", généralement issus de familles traditionalistes, ont été souvent +écartés des postes importants de l'armée, quelquefois au profit de carriéristes +médiocres issus des loges ou de la clientèle des partis de gauche, et la France +a dû se passer d'eux pendant la Première Guerre mondiale, en tant qu'officiers +d'active à tout le moins. Certains ont justifié les premiers succès de +l'offensive allemande en 1914 par l'incompétence de ces officiers dont près de +la moitié d'entre eux a été limogée par Joffre pour incompétence. Pour +l'anecdote, le colonel Pétain, directeur de l'école de Saint-Cyr, connu à +l'époque pour son athéisme et ses sympathies républicaines et dreyfusardes, sera +abordé pour collaborer au fichage de ses subordonnés et étudiants, et peut-être +aussi pour intégrer la loge "Alsace-Lorraine", la loge de prestige, d'ailleurs +très modérée, du GO à laquelle appartiennent ou ont appartenu des notables +républicains modérés de tendance plutôt nationaliste comme Jules Ferry ou le +général Joffre. Son refus brutal et assez méprisant sera sanctionné par une +stagnation de sa carrière qu'il reprochera durablement à la maçonnerie, qu'il +considérera désormais comme une association néfaste de lobbyistes fanatiques ou +douteux. Il est à noter que le général André ne fut jamais, semble-t-il, +franc-maçon lui-même, et qu'il avait choisi cette organisation pour des raisons +essentiellement pratiques pour cette sorte de "flicage" : le nombre important de +ses membres pour l'époque et surtout leur dispersion géographique sur tout le +territoire métropolitain et colonial, l'anonymat ou le secret de l'appartenance +de la plupart des simples adhérents, leur culte apparent du secret et bien sûr +leur bonne disposition politique de principe. Rétrospectivement pourtant, on ne +peut que sourire de la naïveté du général André, qui, doutant de la loyauté +républicaine de ses propres services internes, "trop réactionnaires" et +discrédités aux yeux des bons républicains par l'affaire Dreyfus, confie à une +simple association de citoyens de plusieurs dizaines de milliers de membres, +composée non de professionnels mais, pourrait-on dire, de policiers du dimanche, +une opération de police secrète, sans envisager apparemment un seul instant que +l'affaire avait toutes les chances d'atterrir sur la place publique. Un tel +amateurisme se rattache sans doute psychologiquement plus à un reste de la +mentalité du romantisme des "sociétés secrètes" du XIXe siècle qu'à un travail +sérieux de police politique moderne. - François Vindé, L'Affaire de fiches, +1900-1904 chronique d'un scandale, Edition Universitaires, Collection Documents, +1989, ISBN 2-7113-0389-6. Catégories : Troisième République - Franc-maçonnerie +française - Anticléricalisme - Crise politique - Affaire judiciaire Affaire des +frégates de Taïwan En 1988, le groupe Thomson-CSF (aujourd'hui Groupe Thales) +approche le gouvernement français en vue de la vente à Taïwan de six frégates de +la classe La Fayette, pour la somme de 2,8 milliards de dollars. Cette opération +est codée opération bravo. Le ministère des Affaires étrangères, alors dirigé +par Roland Dumas, met son veto, relayant ainsi l'opposition de la Chine à cette +transaction. Alfred Sirven, bras droit de Loïk Le Floch-Prigent (président du +groupe pétrolier Elf), propose aux dirigeants de Thomson les services du "réseau +Elf" pour jouer les intermédiaires avec Pékin par le biais d'Edmond Kwan, un +homme d'affaires chinois. Après plusieurs mois, la Chine met une sourdine à ses +objections et le ministère français des Affaires étrangères lève son veto. Il +fut l'objet de plus de 500 millions de dollars de commissions et +rétrocommissions qui ont nourri beaucoup de fantasmes et fut entouré d'une +épidémie de morts subites (noyades, défenestrations, accidents thérapeutiques). +Chronologie Les différents volets de l'affaire Un prolongement de l'affaire Elf +En 1997, la juge Eva Joly, qui enquête sur l'affaire Elf, est anonymement +invitée à "visiter un palais", rue de Lille à Paris. Il s'agit de l'appartement +de Christine Deviers-Joncour, alors maîtresse de Roland Dumas, acheté grâce à un +virement d'Elf. La mise en cause de Christine Deviers-Joncour provoque le début +de l'affaire dite "des frégates". Trois réseaux d'intermédiaires Ces trois +réseaux apparaissent dans une série de notes internes de Thomson CSF saisies par +les juges français en 2000. Ces intermédiaires ont distribué des sommes que +Roland Dumas avait publiquement estimé en 1998 à "2,5 milliards de francs +environ", avant de réévaluer ce chiffre à "5 milliards de francs" dans un +entretien accordé au Nouvel Observateur le 9 mars 2000. Soumis à l'"autorisation +de transfert "du 17 septembre 1991 de la part de la direction générale des +douanes du ministère du Budget, alors dirigé par le socialiste Michel Charasse, +les "rémunérations" consenties se montèrent à près de 3 milliards de francs pour +le réseau A et à quelque 80 millions de francs pour le réseau B, selon les +informations confiées en 1998 à la brigade financière par l'ancien directeur de +Thomson pour l'Asie, Alain Fribourg. à en croire Alain Fribourg, la +disproportion entre les deux commissions s'expliquait par le fait que les +"négociations" menées à Taïwan par Andrew Wang avaient "permis d'obtenir" +l'augmentation du volume du marché conclu avec Taïpeh, passant de 12 milliards +initialement prévus à 16 milliards de francs lors de la signature finale. Réseau +A (Andrew Wang) Ce réseau, appelé "réseau traditionnel", doit traiter +l'administration et la présidence taïwanaise. Dans une note de 1991, l'ancien +directeur général de Thomson-CSF, Jean-François Briand précisait que ce réseau +avait "fonctionné efficacement, étant bien entendu motivé par la structure +politique de Taïwan et son désir ardent de signer cette affaire". Il repose sur +le trésor de guerre d'Andrew Wang qui s'élève à 1 milliard de francs suisses. +Les comptes suisses d'Andrew Wang ont probablement été bloqués avant que les +rétrocommissions n'aient été distribuées en Europe. L'enquête est confiée à +Renaud Van Ruymbeke et à Dominique de Talancé. Les juges exigent les contrats de +commissions, qui faisaient l'objet d'autorisations au plus haut niveau chez +Thomson et au ministère des Finances. Le secret défense leur est opposé par +Laurent Fabius et Francis Mer, ministres successifs de l'Économie. En avril +2001, 250 millions de francs suisses (1 milliard de francs) sont bloqués lors +d'un transfert bancaire effectué par le fils d'un autre intermédiaire : Andrew +Wang, patron du "réseau A" d'intermédiaires. Taiwan engage une procédure pour se +faire rembourser. Avant Jean-Louis Gergorin, un ancien banquier français avait +expliqué au juge Renaud Van Ruymbeke que l'argent des commissions avait pu +passer par des comptes Clearstream qui auraient servi d'écran. Références - Dans +le sillage des frégates de Taiwan, Libération, 19 mai 2006 - Dans l'ombre du +dossier taïwanais, "trois réseaux" d'intermédiaires, Le Monde, 20 juillet 2000 +Réseau B (Lily Liu) Le réseau B a pour animatrice une femme d'affaires chinoise +de Hongkong, Lily Liu, uniquement désignée par son prénom dans les notes +internes, et qui aurait également des compétences artistiques de chant et de +danse. "À cheval sur Taïwan et Pékin", ce deuxième réseau "ne pouvait être mis +en oeuvre que de manière ponctuelle et discrète", notait l'ancien directeur +général de Thomson-CSF, Jean-François Briand. Une note de synthèse établie à +l'intention du PDG de l'époque, Alain Gomez, précise qu'entre mars et octobre +1990 "une série d'actions" a été lancées par Lily Liu "pour préparer les +rencontres d'octobre 1990 avec les dirigeants chinois, au niveau essentiellement +du ministère de la défense et des commissions politiques correspondantes du +comité central du Parti communiste chinois". Soulignant la complémentarité des +différentes filières, Jean-François Briand précisait que le réseau B avait +"permis de valider l'action du réseau A au niveau le plus élevé de Taïwan". Dans +un courrier daté du 19 décembre 1991, Alain Gomez affirmait lui-même que le +réseau de Lily Liu avait "prouvé son efficacité". Mais s'il rencontra Alfred +Sirven, Jean-François Briand fut tenu dans l'ignorance du rôle joué par +Christine Deviers-Joncour, a fortiori de sa proximité avec le ministre des +Affaires étrangères Roland Dumas. Et lors de son voyage en Chine, Jean-François +Briand n'avait entendu parler d'aucune intervention du prétendu "réseau Elf", +qu'était censé incarner sur place l'homme d'affaires Edmond Kwan. Après la +conclusion du marché taïwanais, en août 1991, les "doutes" du dirigeant de +Thomson se changèrent en inquiétudes. Peu avant de quitter le groupe, en raison +de désaccords persistants avec son PDG, Jean-François Briand bloqua le paiement +du réseau C, derrière lequel il entrevoyait "le financement d'un parti +politique", ce que l'un de ses collaborateurs, Alain Fribourg, interpréta comme +le soupçon d'un "financement du PS", le Parti socialiste français. La compagne +du ministre devait entreposer sa part sur un compte à Lugano. La part d'Alfred +Sirven devait être transférée vers le Luxembourg, sous couvert d'une société de +droit britannique, Travlane Haulage Limited. Peu après la signature, Alain +Gomez, PDG du Thomson CSF, refuse de le payer car il a des doutes sur la +destination finale des 160 millions de francs de commissions. C'est la connexion +avec l'affaire Elf. Alfred Sirven fait payer une partie de la commission promise +par les fonds secrets d'Elf. 8,25 millions de dollars partent sur le compte de +Christine Deviers-Joncour. Edmond Kwan attend 7%. Saisie d'une plainte de +Thomson CSF pour "tentative d'escroquerie" visant Alfred Sirven et Christine +Deviers-Joncour, Eva Joly préfère renvoyer Roland Dumas et son ex-amie devant le +tribunal correctionnel pour des "abus de biens sociaux" au détriment d'Elf. En +"oubliant" au passage les frégates. Cet oubli est peut-être dû aux menaces de +mort explicites qu'elle reçut alors de la part d'officiers supérieurs français, +peu avant le suicide de son propre mari. C'est Renaud van Ruymbeke qui reprendra +alors ce dossier qui s'enlisera dans les sables du secret défense. Commissions +et rétro-commissions Ces commissions sont passées par plusieurs réseaux +d'intermédiaires, en particulier le sino-américain Andrew Wang. - Interrogé +comme témoin en juin 2001, Roland Dumas, ministre des affaires étrangères au +moment de la signature du contrat Bravo, avait affirmé que cette somme était en +fait destinée à "des responsables de Taïwan, à concurrence de 400 millions de +dollars, et de 100 millions de dollars à destination du comité central du Parti +communiste de Pékin". Selon Roland Dumas, les commissions étaient destinées à +80% aux "responsables de Taiwan" et à 20% au "comité central du Parti communiste +chinois" L'autorisation du ministère du Budget - Le 17 mai 2004, l'ancien +ministre socialiste du Budget Michel Charasse a reconnu avoir signé des +commissions "légales" pour les frégates de Taïwan. "J'ai signé, comme ministre +chargé de l'administration des douanes et des impôts, la commission douanière, +ce qu'on appelle les frais de prospection de marché, qui a été allouée aux +intermédiaires étrangers qui ont facilité l'acquisition des frégates de Taïwan", +a expliqué Michel Charasse. L'ancien ministre a assuré que "c'était légal et +régulier" mais a refusé de révéler le montant de ces commissions au nom du +"secret défense". Ces commissions sont par ailleurs déductibles d'impôt +puisqu'elles sont considérées comme des frais de prospection. - Cette +autorisation est maintenant interdite depuis la ratification par la France de la +Convention de l'OCDE contre la corruption. Références - Frégates de Taïwan : +Charasse se défend, AP, 28 mai 2004 - Une information judiciaire française, +ouverte contre X en juin 2001, pour "abus de biens sociaux et recel", concerne +d'éventuelles rétrocommissions versées à des personnalités françaises en marge +de la vente des frégates. Les juges français estiment que 3 milliards de francs +(environ 458 millions d'euros) de commissions auraient été versés à l'occasion +du marché. Ils n'ont cependant pu établir la réalité de rétro-commissions +versées à des intermédiaires français. L'enquête des juges français a été close +le 2 octobre 2006. - Le 24 juillet 2006, l'ex-ministre socialiste de la défense +Alain Richard a mis en cause François Mitterrand et son premier ministre Edouard +Balladur entre 1993 et 1995 dans le versement de ces rétro-commissions. Depuis +cette déclaration, les juges ont entendu Nicolas Bazire, ex-directeur de cabinet +de Edouard Balladur, ainsi que trois proches de François Mitterrand : Hubert +Védrine, ex-ministre des affaires étrangères, Jean-Louis Bianco, ex-secrétaire +général de l'Elysée, et Gilles Ménage, ancien directeur adjoint du cabinet du +président. - 500 millions de dollars ont été bloqués sur les 46 comptes suisses +de l'intermédiaire Andrew Wang (certains au nom de ses proches). - Le retour +vers l'Europe d'une partie de cette masse énorme (rétrocommissions) a nourri +d'importants fantasmes dont le prolongement a été trouvé dans l'affaire +Clearstream 2, dont la base est la scénarisation par le "corbeau" de +distribution de ces rétrocommissions à travers la boîte noire financière +Clearstream. - Une autre enquête est en cours à Taiwan pour les actes de +corruption des fonctionnaires et des personnalités politiques taïwanaises. Volet +bancaire - James Kuo, le cadre de la Société générale de Taïwan qui a élaboré le +montage financier pour sa banque a été retrouvé défenestré en novembre 1992. Il +évoqua également des retours de rétrocommissions vers l'Europe (Luxembourg, +Suisse, Monaco). Références - Frégates de Taïwan : l'ancien directeur adjoint de +la Société générale à Taïwan témoigne, Sud Ouest, 13 mars 2002 - L'entrevue de +Joël Bucher par Le Figaro Magazine (2002) Procédure arbitrale et amende - Une +procédure arbitrale a été initiée en 2001 par Taïwan, qui réclame à la France le +remboursement de 600 millions de dollars, le montant des commissions versées par +Thomson-CSF. En effet, l'article 18 du contrat Bravo interdisait explicitement +de rémunérer des intermédiaires. L'enquête française L'enquête a peu progressé, +les magistrats se heurtant systématiquement au secret défense. Le 7 juin 2006, +Dominique de Talancé a été désaisi du dossier et remplacé par Xavière Simeoni, +puis Françoise Desset. - Le 10 octobre 2006, les juges d'instruction Renaud Van +Ruymbeke et Françoise Desset ont notifié aux parties l'article 175 du code de +procédure pénale qui met fin à leurs investigations. Les parties ont vingt jours +pour demander des actes supplémentaires. Ensuite, les juges renverront le +dossier d'instruction au parquet de Paris. Les magistrats semblent s'orienter +vers une décision de non-lieu. - Les juges estiment que 3 milliards de francs +(environ 458 millions d'euros) de commissions auraient été versés à l'occasion +de ce marché. Ils n'ont cependant pas pu prouver le versement de +rétro-commissions versées à des intermédiaires français. - Les juges Van +Ruymbeke et Simeoni s'intéressent à la liste détenue par la direction des +douanes, portant le nom des bénéficiaires des commissions versées lors du +contrat Bravo. - Ministère de l'économie et des finances : Mi-avril 2002, les +juges ont une nouvelle fois demandé au ministre de l'Économie Laurent Fabius la +levée du secret défense afin d'obtenir la déclassification de documents de +Thomson, maître d'oeuvre du contrat. Dans leur courrier adressé à M. Fabius, les +deux juges déploraient alors la "conception extensive" de la notion de secret +défense qui représente selon eux dans cette affaire une entrave à la bonne +marche de la justice. Son successeur Francis Mer, membre du gouvenement de +Jean-Pierre Raffarin a opposé également le secret défense en juin 2002. Il a +ainsi suivi l'avis de la Commission consultative du secret de la défense +nationale (CCSDN), publié le même jour au Journal Officiel. - DGSE : Le +directeur de la DGSE, Pierre Brochand, a de nouveau opposé le secret défense +devant les juges le 22 janvier 2004. Pierre Brochand était notamment interrogé +sur des révélations qu'aurait pu faire Thierry Imbot, ancien conseiller +commercial à la représentation française à Taïwan au début des années 90 et qui +travaillait également pour la DGSE. L'enquête sur sa mort a été classée sans +suite, étant considérée comme accidentelle. Alain Madelin (UMP) et François +Hollande (PS) se sont prononcés en faveur de cette levée. - Le 21 juillet 2006, +pour la troisième fois, la commission consultative du secret de la défense +nationale rejette la demande de déclassification d'un document des douanes +demandée par les juges Pons et d'Huy. L'avis a été publié le 5 août 2006 dans le +journal officiel. Affaire Clearstream 2 - De 2004 à 2006 s'est développée une +extension inattendue de cette affaire. En mai et juin 2004, le juge Renaud Van +Ruymbeke a reçu deux lettres anonymes et un CD-ROM contenant des listings de +comptes de la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream. Selon le +corbeau, ces listes contenaient les intitulés de comptes de plusieurs personnes +impliquées dans le système complexe de commissions occultes et de +rétrocommissions ayant entouré la vente des frégates à Taïwan. C'est l'affaire +Clearstream 2 (ou affaire du corbeau des frégates de Taïwan). - Rapidement, ces +listes se sont avérées être en partie des faux, parmi les titulaires de comptes +cachés, des noms de responsables politiques français se sont glissés et le +scénario conspirationniste du corbeau peut être une manipulation du juge Van +Ruymbeke dans le but de protéger sa source. En avril 2006, les investigations +judiciaires ont montré que le ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, et le +ministre des Affaires étrangères de l'époque Dominique de Villepin, auraient été +au courant de la circulation de ces listes falsifiées dans les milieux du +renseignement avant même la réception des lettres anonymes par le juge Ruymbeke. +Il apparaît que Nicolas Sarkozy était au courant de l'affaire dès septembre +2004, mais a gardé le silence sans chercher à se défendre jusqu'à début 2006. +L'enquête suisse Réfugié aux États-Unis, Andrew Wang est recherché à Taïwan dans +l'enquête sur le meurtre du capitaine Yin Chin-Feun. Depuis, treize responsables +militaires et quinze marchands d'armes ont été incarcérés à Taïwan dans le cadre +de cette affaire et, en juillet 2000, le nouveau président taïwanais Chen +Shui-bian a mis sur pied une commission d'enquête. Affaire Dumas Roland Dumas, +ancien ministre des Affaires étrangères, et ancien proche de François +Mitterrand, reconnaît alors avoir entendu parler du "versement d'une commission +de 500 millions de dollars autorisée par le gouvernement français" et "d'un +possible retour en France" des fonds (Voir Affaire Dumas). Les protagonistes - +L'armement : Thomson CSF, DCN - Thomson CSF : Alain Gomez, Jean-Claude Desjeux - +Les politiques : Roland Dumas, Édith Cresson, Jacques Chirac, Édouard Balladur, +Juppé. - Les para-politiques : Christine Deviers-Joncour - Les intermédiaires : +Alfred Sirven, Edmond Kwan, Lily Liu, Andrew Wang, Thierry Imbot - Les Taïwanais +: Yin Chin-Feun Thomson CSF et Thales - Jean-Claude Desjeux, l'ancien directeur +juridique de Thomson CSF, a reconnu avoir reçu un million de francs en 1997 sur +un compte domicilié en Suisse. Il a été mis en examen pour "recel d'abus de +biens sociaux" par le juge Renaud Van Ruymbeke. Il aurait expliqué aux +enquêteurs qu'il s'agissait d'un prêt personnel affirmant même l'avoir +remboursé. Il travaillait en relation avec Jean-Claude Albessard, responsable de +la société pour l'Asie, terrassé en mai 2000 par un cancer foudroyant. Comme +Jean-Claude Albessard, Jean-Claude Desjeux aurait entretenu des contacts étroits +avec l'intermédiaire Andrew Wang. - L'ancien directeur juridique de Thomson mis +en examen, Le Figaro, 19 février 2005 La malédiction des frégates De nombreux +protagonistes ont trouvé la mort depuis la signature du contrat : - Yin +Chin-Feun (ou Yin Chen-Feng). En septembre 1993, il est envoyé en mission à +Lorient, en France, où sont construites les frégates Lafayette. En décembre +1993, il est retrouvé noyé dans la baie de Taipeh, portant de violents coups à +la nuque. Sa veuve Lee Mei-Kuei a été auditionné le 14 mai 2002 par Renaud Van +Ruymbeke, introduite dans son cabinet par Me Thibault de Montbrial. En mai 2001, +il s'écrase en bas de son immeuble à Neuilly, dans la banlieue de Paris. La +justice française a conclu au suicide. - Thierry Imbot : Fils du général Imbot, +ancien de la DGSE reconverti dans les affaires, il a participé à la vente des +frégates. Il fut retrouvé défenestré en bas de son immeuble. - James Kuo : +Dirigeant de la Société générale de Taïwan. Défenestration en novembre 1992. - +Jean-Claude Albessard : Ancien directeur de Thomson pour l'Asie, représentant de +la société Thomson CSF à Taiwan, il est mort d'un cancer au Japon en mars 2001. +- Yves de Galzin : ex-représentant des missiles Matra à Taïwan. Accident +thérapeutique en 2001. - Dans le sillage des frégates de Taiwan, Libération, 19 +mai 2006 - L'affaire des frégates rebondit avec une perquisition au siège de +Thales, AFP, 18 juin 2002 - Frégates : ces morts qui en savaient trop, VSD, 31 +octobre 2002 - Comme le capitaine Yin Chin-Feun l'avait écrit de son vivant, +Taïwan a un plus grand besoin de patrouilleurs que de frégates pour patrouiller +dans le canal de Taïwan. Il est rapidement apparu que l'armée taïwanaise n'avait +pas tant besoin de ce matériel ultrasophistiqué. - En 2004, la France tentait de +négocier le rachat des frégates vendues en août 1991 à Taïwan. Une délégation +taïwanaise était ainsi présente au salon naval du Bourget, ouverte à tout type +d'accord. - L'armée française n'a pas besoin de ces frégates et le budget de la +France ne peut rembourser 16 milliards de francs plus intérêts. L'idée serait de +trouver un pays tiers qui rachèterait les frégates maudites. - Le Qatar a été un +temps évoqué. - De même, les mirages 2000 fournis à Taiwan en 1992 pourraient +échouer à Singapour. - Les frégates de Taïwan cherchent preneurs, Libération, 29 +octobre 2004 Livres - Karl Laske, Ils se croyaient intouchables, Albin Michel (1 +septembre 2000). ISBN 2226116214 - Karl Laske, Des coffres si bien garnis : +Enquête sur les serviteurs de l'État-voyou, Denoël (20 mai 2004). ISBN +220725478X - Thierry Jean-Pierre, Taïwan Connection. Scandales et meurtres au +coeur de la République, Robert Laffont (16 octobre 2003). Broché- 285 pages. +ISBN 2221100824 - Roland Dumas, L'Epreuve et les preuves, Michel Lafon (27 +février 2003). Broché- 437 pages. - Jean-Pierre Thiollet, Les dessous d'une +Présidence, Anagramme éditions (janvier 2002). ISBN 2 914571 14 3 - Hervé +Gattegno, L'affaire Dumas, Stock (septembre 2000). ISBN 2234052785 - Christine +Deviers-Joncour, La putain de la republique, J'ai lu (3 juin 1999). - Christine +Deviers-Joncour, Corruption : Une affaire d'États, Editions du Rocher (7 avril +2005). ISBN 2268052621 Citations "L'affaire des frégates de Taïwan est une bombe +qui n'éclatera jamais" Un magistrat parisien Catégories : Affaire des frégates +de Taïwan. Affaire des HLM des Hauts-de-Seine - 1994 : Le juge Eric Halphen +enquête sur une banale affaire de fausses factures concernant la SAR, une +entreprise de travaux publics. - Eric Halphen soupçonne un système de +commissions occultes au sein de l'office HLM des Hauts-de-Seine, présidé par +Patrick Balkany et dirigé par Didier Schuller, qui seront tous deux mis en +examen. Il est accusé d'avoir voulu soutirer une importante somme d'argent au +conseiller général des Hauts-de-Seine, Didier Schuller, menacé par l'enquête, +pour solliciter la clémence de son gendre. à la demande du Conseil supérieur de +la magistrature, saisi par le président François Mitterrand, le juge Halphen est +dessaisi du volet Hauts-de-Seine de l'affaire, confié aux juges Philippe +Vandingenen et Serge Portelli, mais conserve le volet parisien. - 1er février +1995 : Jean-Paul Schimpf, un ami intime de Didier Schuller, est arrêté sur un +parking, alors que la dirigeante d'une entreprise d'assainissement disait +vouloir lui remettre une somme d'argent en liquide. Celle-ci déclarera qu'il +s'agissait d'une commission pour obtenir les marchés de l'office HLM des +Hauts-de-Seine. Huit jours après, Didier Schuller prenait la fuite en République +dominicaine sur les conseil de son avocat Me Francis Szpiner et de la cellule +juridique de l'Elysée (le 'cabinet noir '). - 26 juin 1995 : Les juges Philippe +Vandingenen et Serge Portelli perquisitionnent au siège de l'office HLM des +Hauts-de-Seine, à Levallois-Perret. Depuis le 9 juin 1995, ils disposent d'un +réquisitoire supplétif pour "trafic d'influence, complicité et recel" visant +Didier Schuller, en fuite depuis le 10 février 1995, et depuis le 23 juin 1995, +d'un mandat d'arrêt international contre l'ancien directeur général de +l'organisme pour "trafic d'influence" et "abus de biens sociaux". - 12 février +1996 : La police judiciaire parisienne perquisitionne les locaux de l'office HLM +départemental des Hauts-de-Seine, sur commission rogatoire des juges Philippe +Vandingenen et Serge Portelli. Il s'agit d'un tournant dans l'instruction, qui +s'était jusque-là cantonnée aux investigations sur les entreprises prestataires +de services. - 16 mars 2000 : Mise en examen de Patrick Balkany pour "trafic +d'influence". - 5 février 2002 : Didier Schuller rentre en France au terme de +sept ans de cavale aux Caraïbes. Il est mis en examen et écroué, pour "trafic +d'influence et abus de biens sociaux". - avril 2004 : Fin de l'enquête. M. +Schuller est poursuivi pour "recel d'abus de biens sociaux et trafic +d'influence". M. Balkany est renvoyé par le juge d'instruction pour "complicité +de trafic d'influence", en désaccord avec le parquet, qui concluait à son +innocence et au non-lieu. - 21 juin 2005 : Début du procès. - 15 juillet 2005 : +Réquisitoire du parquet, qui demande quatre ans de prison dont un an ferme +contre Didier Schuller, qualifié de "fanfaron", et la relaxe pour Patrick +Balkany. Patrick Balkany est disculpé et relaxé. Voir aussi - Affaires +politico-financières - Affaire des HLM de Paris Catégories : Affaire +politico-financière française - Financement illégal du RPR Affaire des HLM de +Paris L'enquête sur l'affaire des HLM de Paris (OPAC) a débuté en septembre 1994 +pour des faits s'étendant entre 1989 et 1995. - Janvier 1994 : le fisc découvre +qu'une société d'assistance commerciale, la Seatib, adresse des factures ne +correspondant à aucune prestation à une entreprise spécialisée dans le +revêtement de façades, la SAR, dirigée par un ancien gardien de la paix, +gaulliste de toujours et proche de Chirac, Francis Poullain. Le fisc apprend que +la SAR règle d'autres factures fictives à deux chefs d'entreprise : Jean-Claude +Méry, homme d'affaires réputé être l'un des financiers occultes du RPR, et Jacky +Chaisaz, ingénieur, animateur d'une société spécialisée dans les travaux +d'isolement. - 20 janvier 1994 : la Direction générale des impôts (DGI) transmet +au parquet de Créteil une enquête sur une entreprise appartenant à Francis +Poullain, soupçonné d'avoir réglé des fausses factures par l'intermédiaire de +ses sociétés, lesquelles auraient bénéficié de marchés passés par l'OPAC (Office +public d'aménagement et de construction de la ville de Paris). - 9 février 1994 +: ouverture d'une information judiciaire confiée au juge d'instruction Éric +Halphen. Selon Le Monde du 25 janvier 2006, une "petite chemise rose" en +provenance du ministère du budget, alors dirigé par Nicolas Sarkozy, atterrit +sur le bureau d'instruction du juge Eric Halphen. C'est lui qui aide Francis +Poullain, grâce au produit des fausses factures, à obtenir des marchés publics +tantôt à l'office HLM de Paris, tantôt à l'office HLM des Hauts-de-Seine. - 3 +août 1994 : le juge Éric Halphen place sous mandat de dépôt Francis Poullain. Le +montant des fausses factures est estimée à 20 millions de francs. - 13 septembre +1994 : un témoin "digne de foi" met le juge Éric Halphen sur la piste du +financement illégal du RPR. Eric Halphen reçoit une personne désireuse de garder +l'anonymat. "L'argent recueilli par Francis Poullain grâce aux fausses factures +aurait bénéficié à plusieurs hommes politiques du RPR. Ces hommes politiques +seraient : Charles Pasqua, Michel Giraud, Michel Roussin, Robert Pandraud, +Patrick Balkany. Pour ce qui est de Michel Giraud, celui-ci aurait employé +plusieurs secrétaires dans un mouvement appelé Forum du citoyen. Ces secrétaires +auraient parallèlement reçu des salaires de la part de la SAR, salaires ne +correspondant à aucun travail effectif et reversés à Michel Giraud. Michel +Roussin serait plus un intermédiaire qu'un bénéficiaire final de l'argent. +Plusieurs hommes auraient, pour le compte de Francis Poullain, fait plusieurs +aller et retour entre la France et l'Afrique pour transporter des fonds. Francis +Poullain serait titulaire d'un compte en Suisse." Le juge, souhaitant en avoir +le coeur net, prend une série d'initiatives. Le jour même de l'audition de ce +témoin, il demande à la police judiciaire (PJ) de filer Francis Poullain. Le +lendemain, il met sur écoutes parfaitement légales Rémy Halbwax. Éric Halphen +remonte également jusqu'à Jean-Claude Méry. À son domicile, il met la main, +notamment, sur son agenda 1992. à deux reprises sont inscrites deux initiales, +avec, en face, des sommes. MR : 260 000. RH, comme Rémy Halbwax ; MR, comme +Michel Roussin. - 29 septembre 1994 : Mise en examen et incarcération de +Jean-Claude Méry, membre du comité exécutif du RPR et responsable de bureaux +d'études soupçonné d'avoir bénéficié de fausses factures et d'avoir permis à +Francis Poullain d'obtenir des marchés auprès des HLM des Hauts-de-Seine et HLM +de Paris. Un non-lieu sera prononcé en décembre 1995. Dans l'appartement de +l'ancien ministre de la Coopération, le magistrat découvre une correspondance +avec une banque suisse. - 13 décembre 1994 : perquisition à Clichy au siège du +"Clichois", le journal électoral de Didier Schuller, conseiller général RPR des +Hauts-de-Seine, proche de Patrick Balkany, dont il est son député suppléant, et +du ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua. Il s'agit d'une bifurcation de +l'enquête vers les Hauts-de-Seine, fief de Charles Pasqua, et l'office HLM des +Hauts-de-Seine. Ce volet sera disjoint et confié à deux autres juges +d'instruction, les juges Portelli et Philippe Vandingenen. En effet, le juge +Éric Halphen a découvert que Francis Poullain, attributaire de nombreux marchés +publics à l'office HLM des Hauts-de-Seine, dont Didier Schuller a été le +directeur général, a passé des pages de publicité pour son entreprise, la SAR, +au prix de 108 000 francs la page. - 15 décembre 1994 : Quarante-huit heures +après la perquisition au Clichois, Didier Schuller porte plainte contre le Dr +Maréchal, beau-père du juge Éric Halphen. ce dernier est pris en flagrant délit +d'extorsion de fonds. Le procureur général de Paris envisage le dessaisissement +d'Eric Halphen. Révélée au grand jour, cette "affaire dans l'affaire" a une +conséquence immédiate : elle déstabilise le juge Éric Halphen, qui prend +quelques jours de vacances. Didier Schuller est soulagé. - 1995 : l'enquête +entrait alors dans une longue période d'incertitudes dont elle n'est jamais +véritablement sortie, parasitée par les conséquences de l'affaire +Schuller-Maréchal, à la fin de 1994, puis par les fausses pistes distillées par +un ou plusieurs "corbeaux". Une cinquantaine de chefs d'entreprise ont été mis +en examen, ainsi que les principaux dirigeants de l'office HLM de de Paris au +début des années 90, et jusqu'au maire RPR de la Ville de Paris, Jean Tiberi, le +28 juin 1999. - 1er février 1995 : Éric Halphen reçoit à son cabinet un coup de +fil anonyme. Les policiers foncent au Mercure à l'heure dite. Une femme, +Françoise Montfort, présidente de la société AVS (Assainissement voierie +service), s'apprête à remettre 46 000 francs dans une enveloppe à un homme +d'affaires, Jean-Paul Schimpf, ex-gérant d'une filiale de la Screg. Tous deux +sont arrêtés immédiatement. Quant à Françoise Montfort, elle admet très vite +avoir dû payer, pendant des années, une taxe de 3 à 5% pour l'obtention de +marchés publics à l'office HLM des Hauts-de-Seine. - 24 mai 1995 : Georges +Pérol, ancien directeur de l'OPAC, et François Ciolina, son ex-adjoint, sont mis +en examen. - Juillet 1995 : perquisitions au siège du RPR. - Décembre 1995 : +deux témoignages ne tenant plus, le juge Éric Halphen accorde un non-lieu à +Michel Roussin. - 30 mai 1996 : François Ciolina met en cause Jean Tiberi, maire +de Paris. - 27 juin 1996 : perquisition au domicile de Jean Tiberi, maire de +Paris. On découvre des fiches de paie au nom de Xavière Tiberi, émanant du +conseil général de l'Essonne. - Juin 1999 : décès de Jean-Claude Méry. - 28 +octobre 1999 : l'instruction du juge Éric Halphen est officiellement clôturée. +Le juge n'est pas parvenu à démontrer formellement l'existence d'un système de +financement occulte du RPR. - 21 septembre 2000 : les révélations posthumes de +Jean-Claude Méry (cassette Méry) sont publiées par le journal Le Monde. "C'est +uniquement aux ordres de Jacques Chirac que nous travaillions", explique +Jean-Claude Méry à propos du système de contributions occultes des entreprises +sur les marchés publics de l'OPAC, en évoquant une scène dans laquelle il avait +personnellement remis 5 millions de francs en cash à Michel Roussin, alors chef +du cabinet de Jacques Chirac, Premier ministre, "en présence de M. Chirac". - +Mars 2001 : le juge Éric Halphen fait parvenir au président de la République +Jacques Chirac une convocation en titre de témoin, avant d'estimer qu'il existe +des "indices" suffisants pour envisager sa mise en examen. - 4 avril 2001 : le +président Jacques Chirac est mis en cause par François Ciolina, qui le désigne +comme l'inspirateur d'un système de fraude sur les marchés publics, ne se rend +pas chez le juge. - 4 septembre 2001 : annulation pour vice de forme de tous les +actes concernant Jacques Chirac (convocation et saisie de la vidéo de +Jean-Claude Méry). Éric Halphen est dessaisi de l'affaire et remplacé par le +juge Armand Riberolles. - Septembre 2001 : le juge Éric Halphen est dessaisi de +son enquête par la cour d'appel de Paris, qui annule une partie de la procédure +pour vice de forme. - 2002-2004 : successeur d'Éric Halphen, le juge +d'instruction Armand Riberolles s'est évertué à reprendre les actes annulés par +la cour d'appel de Paris. Les multiples auditions conduites par le juge Armand +Riberolles ont essentiellement porté sur le rôle du promoteur Jean-Claude Méry, +dont les révélations avaient relancé l'enquête. - 19 janvier 2004 : le juge +Armand Riberolles clôt ses investigations et l'instruction de l'affaire des HLM +de Paris. - Février 2005 : le parquet de Paris requiert un non-lieu en faveur de +Jean Tiberi, accordé par le juge Armand Riberolles. Il demande toutefois le +renvoi devant le tribunal correctionnel de la majorité de la cinquantaine de +personnes mises en examen. - Juin 2005 : l'ex-conseiller général RPR des +Hauts-de-Seine Didier Schuller et le député-maire (UMP) de Levallois-Perret +Patrick Balkany comparaissent devant le tribunal correctionnel de Créteil dans +l'affaire des HLM des Hauts-de-Seine. Le Procès en première instance - Le procès +de l'affaire des HLM de Paris s'est déroulé dans l'indifférence du 23 décembre +2005 au 5 avril 2006. - Les hommes politiques-clés de la capitale comme Jean +Tiberi, Michel Roussin ou Jacques Chirac ont bénéficié de non-lieu, de vices de +forme ou de protection statutaire. Contre lui, le parquet a requis quatre ans +d'emprisonnement avec sursis, 50 000 euros d'amende et trois ans d'interdiction +des droits civiques et civils. - Le 14 mars 2006, des peines de prison avec +sursis et des amendes ont été requises contre 41 des 49 prévenus du procès de +l'office public HLM de Paris (OPAC), considérés comme les acteurs ou les +complices d'un "système de fraude de grande envergure, parfaitement organisé" et +destiné à "constituer des caisses noires", selon les mots de la vice-procureure, +Chantal de Leiris. Évoquant dès le début de son réquisitoire, devant la 11e +chambre du tribunal correctionnel de Paris, la question du financement +politique, elle a relevé que "l'instruction n'a pas trouvé de réponse et s'est +heurtée au silence et aux flux financiers des sociétés off-shore". Pendant deux +mois et demi de débats, une cinquantaine de chefs d'entreprise ont été entendus +et ont reconnu avoir versé des fonds contre l'obtention de marchés des HLM de +Paris. L'utilisation de sociétés-écrans basées dans des paradis fiscaux (voir +société panaméenne et fiduciaire suisse) a empêché de retracer les flux +financiers. Les marchés truqués Les ascenseurs des HLM de Paris Le marché est +important : 2,2 milliards de francs sur quinze ans, soit un budget annuel de 140 +millions de francs. - Trois entreprises sont retenues : la Somatem, filiale de +la Lyonnaise des eaux, la CG2A, filiale de l'ex-Compagnie générale des eaux +(CGE, devenue Vivendi), et le groupe américain Otis. Otis refuse de traiter avec +Jean-Claude Méry et obtiendra un petit lot en rémunérant un autre intermédiaire. +- L'enquête a montré que, pour cet appel d'offres, des commissions avaient été +versées, via le règlement de factures d'"assistance commerciale" à l'une des +sociétés de Jean-Claude Méry. Un dirigeant de la CG2A, lors de l'attribution du +marché, a ainsi déclaré au juge avoir acquitté de semblables factures au mois de +février 1992 "parce que la commission d'appel d'offres se réunissait la semaine +suivante". Jean-Claude Méry, expliquait-il, lui avait mis "le couteau sous la +gorge". - Questionné le 11 mai 1998, Jean-Claude Méry avait, pour sa part, +reconnu avoir "demandé 1,5% du marché, qui [lui] ont été versés en Suisse", mais +il n'avait pas évoqué de destination politique. Collusions maçonniques +Références - HLM de Paris : les seuls patrons du bâtiment à la barre +-Libération- 23/12/2006 Catégories : Affaire politico-financière française. +Financement illégal des partis. Rassemblement pour la République. Histoire de +Paris Cette affaire politico-financière française porte sur le financement par +les marchés de construction et d'entretien des lycées des grands partis +politiques français : RPR, PR, PS, PCF, organisés en cartel. Seuls les Verts et +le FN n'ont pas participé à ce détournement. Les montants détournés aux frais du +contribuable francilien se montent à plusieurs dizaines de millions d'euros (300 +à 600 millions de francs). Selon l'accusation, les entreprises qui se voyaient +attribuer des marchés de construction des lycées d'Île-de-France devaient +reverser 2% de leurs montants aux partis : RPR, PS, Parti républicain. En cinq +ans, pour la seule période comprise entre 1990 et 1995, le RPR recevra 53 +millions de francs, le PS arrive en deuxième position, avec 46,7 millions, suivi +du Parti républicain (32,6 millions) et du PCF (21 millions). - Louise-Yvonne +Casetta, trésorière occulte du RPR, ancêtre de l'UMP. Le dossier d'instruction +comporte ses célèbres "confessions" posthumes, publiées en 2000 (Cassette Méry). +- Gérard Peybernès, ex-président de l'association de financement du PS. - +Jean-Pierre Thomas, ancien trésorier du Parti républicain Jean-Pierre Thomas (15 +mois avec sursis et 5.000 euros d'amende). - Guy Drut Les voyages de Jacques +Chirac La justice soupçonne que l'argent liquide ayant servi à régler les +billets d'avion (pour un montant de 336.210,00 EUR) puisse provenir de +versements en espèces des commissions occultes versées par les entreprises de +BTP attributaires des marchés publics, ce qui serait un abus de biens sociaux. +Jacques Chirac affirme que cette somme, qui n'apparaît pas dans sa déclaration +de patrimoine, provient des fonds spéciaux conservés lorsqu'il était Premier +ministre. Aucun lien n'a pu être établi entre ces espèces et l'argent de la +corruption des marchés d'Île-de-France. Selon le procureur Jean-Pierre +Dintilhac, rien ne s'opposait à une audition de Jacques Chirac comme témoin +assisté dans cette affaire. Le chef de l'État, qui bénéficie d'une immunité +pénale pendant la durée de son mandat, n'a jamais commenté en détail le dossier, +expliquant simplement en 2000 qu'il ne "pouvait pas croire" à une corruption +impliquant droite et gauche. Enquête et instruction Le 1er décembre 2000, Michel +Roussin, ancien ministre RPR et ancien directeur du cabinet de Jacques Chirac à +la Mairie de Paris, est incarcéré, tandis que Louise-Yvonne Casetta, +ex-trésorière officieuse du RPR, est mise en examen. Michel Roussin est libéré +sous caution et placé en liberté sous contrôle judiciaire le 5 décembre 2000. Le +11 février 2004, l'ordonnance de renvoi devant le tribunal de 47 prévenus a été +signé par le juge Armand Riberolles. Dans son ordonnance, Jacques Chirac est +évoqué a plusieurs reprises, mais le juge ne peut pas poursuivre le président de +la république qui est protégé par son immunité. Le tribunal a condamné 43 +prévenus, dont 14 ont fait appel. - Michel Giraud a été condamné à 4 ans de +prison avec sursis et 80 000 euros d'amende. À noter que le parquet avait +demandé un an de prison ferme contre lui. Cette peine inclut une privation des +drois civiques, civils et de famille pendant une durée de cinq ans. - Michel +Roussin, reconnu coupable de complicité et recel de corruption, a été condamné à +4 ans de prison avec sursis et une amende de 50 000 euros. - Guy Drut, député +UMP, champion olympique du 110 mètres haies en 1976 et ministre des Sports RPR +de 1995 à 1997, a été condamné à 15 mois de prison avec sursis et 50.000 euros +d'amende pour un emploi fictif. Guy Drut a été amnistié en mai 2006 par le +président Jacques Chirac. Son casier judiciaire ainsi blanchi, Guy Drut a pu +garder son siège de membre du Comité international olympique (CIO) et les +avantages et prébendes de cette fonction. - Gérard Longuet, l'ancien président +du Parti républicain, a été relaxé. - Louise-Yvonne Casetta, trésorière occulte +du RPR, a été reconnue coupable de complicité et recel de corruption, et a été +condamnée à 20 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende. - Gérard +Peybernès, ex-président de l'association de financement du PS, a été condamné à +15 mois de prison avec sursis et 8.000 euros d'amende. - Jean-Pierre Thomas, +ancien trésorier du Parti républicain, a été condamné à 15 mois avec sursis et +5.000 euros d'amende. Onze personnes comparaissent dans un procès en appel à +partir du 17 octobre 2006. En grande majorité, les condamnés ont renoncé à faire +appel, comme l'ex-président du conseil régional Michel Giraud, l'ex-trésorier du +Parti républicain Jean-Pierre Thomas et Gérard Peybernès, ancien président de +l'association nationale de financement du PS. L'audience d'appel survient après +la nomination par Jacques Chirac le 13 septembre 2006 d'un de ses anciens +conseillers, Laurent Le Mesle, au poste de procureur général de Paris. Ce +magistrat ne sera pas physiquement présent à l'audience mais sera en position de +dicter les réquisitions au magistrat chargé du procès. - revue de presse sur le +site de Denis Touret. - article de l'Express Voir aussi - Claude-Annick Tissot - +Guy Drut Catégories : Affaire politico-financière française. Affaire des marchés +publics d'Ile-de-France. Financement illégal du RPR Affaire des matches truqués +du Calcio L'affaire des matches truqués du Calcio (aussi appelé Calciopoli, +voire Moggiopoli pour la presse hostile à la Juventus, du nom de Luciano Moggi) +est un scandale sportivo-financier secouant en 2006 le championnat de football +italien. Le scandale des matches truqués Au printemps 2006, le scandale éclate +suite à la publication dans la presse italienne (La Gazzetta dello Sport et Il +Corriere della Sera) de compte-rendus d'écoutes téléphoniques ordonnées par la +justice deux ans plus tôt. Le public prend connaissance des conversations de +Luciano Moggi, directeur général de la Juventus, et Pierluigi Pairetto, ancien +arbitre, chargé par la fédération italienne de football de sélectionner les +arbitres pour les rencontres de championnat entre 1999 et 2004. En septembre +2005, le parquet de Turin avait dans un premier temps classé l'affaire, les +écoutes téléphoniques ne permettant pas d'établir de corruption ou d'achat de +match. Mais la parution dans la presse révolte l'opinion publique. Sepp Blatter +(président de la FIFA) qualifie l'affaire de "plus gros scandale de l'histoire +du football". suite aux publications des conversations téléphoniques, la +commission disciplinaire du football italien a été saisie du dossier. Le +scandale implique plusieurs clubs évoluant dans le championnat d'Italie de +football : la Juventus de Turin, le Milan AC, la Lazio de Rome et la Fiorentina +[1]. Le procureur pense avoir affaire à "un système "sophistiqué" visant +justement à se rendre invisible aux médias et à l'opinion publique en agissant +lors de phases de jeu "litigieuses", mais pas sur des actions incontestables". +Mis en examen et accusé d'association de malfaiteurs destinée à la fraude +sportive par le parquet de Naples, chargé de l'enquête, Luciano Moggi a été +suspendu de toute fonction sportive pour une durée de cinq ans. La Juve est +déchue des titres acquis dans le Calcio lors des saisons 2004-2005 et 2005-2006 +et ne pourra prendre part à l'édition 2006-2007 de la Ligue des champions [3]. +La quatrième équipe concernée, le Milan AC, reste en Série A avec 15 points de +pénalité, mais perd sa deuxième place et sera privée de Ligue des Champions la +saison suivante. Les clubs italiens font appel. Ils mettent en avant le manque +de témoignages les concernant. Le 25 juillet, contrairement à ce que demandait +le procureur Stefano Palazzi qui souhaitait une aggravation des peines, la cour +fédérale d'appel de la justice sportive les revoit à la baisse. La Juve est +finalement le seul club relégué et le Milan AC, pénalisé de 30 points, passe de +la seconde à la quatrième place et participera au tour préliminaire de la Ligue +des Champions. La Fiorentina et la Lazio de Rome restent en Série A mais sont +privées de Coupe d'Europe. Rebondissement le 27 octobre 2006 par suite de la +décision de la Cour arbitrale du comité national olympique italien : les clubs +condamnés voient leurs pénalités réduites de façon importante, ainsi la Juventus +passe de 17 à 9 points de retard, la Fiorentina de 19 à 15 et la Lazio de 11 à +3. Condamnations intermédiaires Notes & références - ^ cf. "Quand la Juve +choisit l'arbitre...", L'Équipe, 5 mai 2006 - ^ cf. "Le conseil démissionne", +L'Équipe, 11 mai 2006 - ^ cf. "La Juventus en Serie B", L'Équipe, 14 juillet +2006 - ^ Relégation en Série B et annulation des deux derniers titres de +Champion d'Italie Voir aussi Articles connexes - Luciano Moggi - Italie : Tout +ça pour ça ? sur cent papiers Catégories : Wikipédia : ébauche football. +Football en Italie. Affaire politico-financière italienne Affaire des otages du +Liban Il est dix heures et demie, ce jeudi 5 mai 1988, quand les trois derniers +otages français du Liban, Jean-Paul Kauffmann, Marcel Carton et Marcel Fontaine, +libérés la veille à Beyrouth après trois ans de captivité, arrivent à l'aéroport +de Villacoublay où ils sont accueillis par Jacques Chirac et Charles Pasqua. +C'est la fin d'un cauchemar pour les trois hommes et leurs familles, et +l'aboutissement d'une longue bataille à laquelle ont participé les autorités +françaises de tous bords, mais aussi la presse et les Français qui ont été +nombreux à manifester pour leur libération. Marcel Fontaine et Marcel Carton, +tous deux diplomates, ont été enlevés le 22 mars 1985 à Beyrouth, Jean Paul +Kauffmann, journaliste, deux mois plus tard alors à son arrivée dans la même +ville où il vient faire un reportage. Il est, au moment de son enlèvement sur la +route de l'aéroport en compagnie du chercheur Michel Seurat, enlevé avec lui et +qui devait mourir en captivité en mars 1986. Tous ces enlèvements sont +revendiqués par l'organisation intégriste libanaise du Djihad islamique qui +exige la fin de l'aide française à l'Irak alors en guerre contre l'Iran. Les +deux premiers sont libérés en juin, Aurel Cornéa en décembre de la même année et +Jean Louis Normandin le 27 novembre de l'année suivante, en même temps qu'un +autre journaliste, Roger Auque, enlevé en janvier 1987. Entre-temps deux autres +Français ont été enlevés et libérés à Beyrouth : Camille Sontag et Marcel +Coudari. Après la libération de Jean-Paul Kauffmann, Marcel Carton et Marcel +Fontaine, restent encore aux mains de divers groupes terroristes les passagers +d'un bateau de plaisance, le Silco, dont la Française Jacqueline Valente et ses +filles, et quinze otages étrangers dont huit Américains. Rebondissement Le 13 +janvier 2002, à quelques semaines des élections présidentielles, une note de la +DST, mystérieusement rendue publique (après un article de L'Est républicain), +indique que la libération des otages français au Liban (1985-1988) avait fait +l'objet d'un paiement de rançon, ainsi que d'un système de "rétro-commissions" +qui aurait profité à Jean-Charles Marchiani et Charles Pasqua. Les dirigeants de +l'époque ainsi que les otages libérés rétorquent qu'il n'y a pas eu de paiement +de rançon. Cette réponse "officielle" est bien compréhensible, les pouvoirs +politiques préférant éviter de susciter de nouvelles vocations de preneurs +d'otage. Mais, les choses pourraient s'être passées différemment. Cette note +-qui est à l'origine d'une information judiciaire ouverte et confiée à la juge +d'instruction Isabelle Prévost-Desprez- ne s'attarde pas réellement sur le +paiement d'une hypothétique rançon, mais détaille plutôt un système de +"rétro-commissions" qui y serait lié. Selon cette note, publiée par Le Monde, le +circuit est le suivant : des versements en provenance d'un compte suisse, dont +l'homme d'affaires libanais Iskandar Safa est le titulaire, étaient faits sur +deux comptes français. Puis, les sommes étaient retirées par des proches de Safa +et apportées à l'association France Orient, où elles étaient réceptionnées par +J.-C. Marchianni ou sa secrétaire. Sur l'année 2000, les versements qui ont pu +être retracés avoisineraient les 850 000 F ! Il fait aujourd'hui l'objet d'un +mandat d'arrêt international, et dans un entretien accordé au Monde, il confirme +la position "officielle" selon laquelle il n'y aurait pas eu de versement de +rançon. Cette défense est assez intelligente, car c'est l'État français lui-même +qui lui fournit son alibi, en assurant qu'il n'y a eu à aucun moment paiement +d'une rançon. Dans leur ouvrage intitulé Révélation $, Denis Robert et Ernest +Backes expliquent comment le gouvernement de Ronald Reagan avait versé en 1981 +une rançon pour la libération des otages américains en Iran. Selon les auteurs, +"des petits malins, autour de Reagan, avaient imaginé une liste de valeurs +diverses pour égarer tout fouineur hypothétique. Un article de The Observer +retrace d'ailleurs cette affaire, où là aussi, les élections présidentielles +constituaient le principal enjeu. Les similitudes avec notre affaire sont plus +que troublantes. Et si un juge décidait fouiller chez Clearstream (ex-Cedel) ou +son concurrent Euroclear... y retrouverait-on la trace du versement de cette +rançon ? Alors, à qui profite le crime ? Charles Pasqua accuse même Jospin +d'avoir créé un "cabinet noir", voué à déstabiliser la droite. Le Canard +enchaîné "verrait bien l'intérêt de Chevènement, ou de Villiers, qui chassent +sur les mêmes terres que Pasqua", avant de conclure que "ni l'un ni l'autre ne +disposaient des moyens nécessaires pour lancer pareil missile". Bibliographie - +Secret atomique, La bombe iranienne ou la véritable histoire des otages français +au Liban, Dominique Lorentz Affaire des paillotes L'affaire des paillotes Après +une enquête rapide, le 23 avril 1999, certains objets appartenant à des +gendarmes d'Ajaccio sont trouvés ensevelis dans le sable non loin de l'incendie +de la paillote Chez Francis. Le 26 avril, cinq gendarmes et le colonel Mazères +sont mis en examen et incarcérés. Trois gendarmes du Groupe de Peletons de +Sécurité (G.P.S) reconnaissent avoir incendié volontairement la paillote sur +ordre du Colonel Mazères. Le préfet Bernard Bonnet est placé en garde à vue et +est suspendu de ses fonctions. Le Colonel de Gendarmerie Mazères avoue avoir +incendié la paillote sur instructions du préfet de Corse. Le 5 mai 1999 Le +préfet de Corse Bernard Bonnet est mis en examen, et écroué, il avance la thèse +du complot. Maître Vergès, plaide : l'opération paillote n'a été qu'une +"manipulation barbouzarde" visant à "éliminer un préfet de Corse qui devenait +gênant pour un gouvernement qui s'apprêtait à dialoguer avec les clandestins". +Verdict du procès - Verdict du procès 11 janvier 2002 : - Bernard Bonnet préfet +de l'époque : trois ans de prison, dont un ferme et trois ans de privation de +ses droits civiques et civils. - Gérard Pardini, ancien directeur de cabinet à +la préfecture : 30 mois dont 6 fermes - 18 novembre 2002 : L'affaire en appel - +15 janvier 2003 : Condamnation confirmée en appel - Mars 2005 : Recours en grâce +rejeté Le tribunal a jugé, après analyse de la loi, que si l'État était bien +propriétaire, selon lui, des constructions incendiées, puisqu'établies +illicitement sur le domaine public maritime, cela ne pouvait cependant autoriser +le préfet à ordonner la destruction des paillotes dans les conditions réalisées. +En ce sens, les prévenus ont été condamnés solidairement à payer environ 17 600 +euros de dommages-intérêts aux parties civiles pour les seuls meubles entreposés +dans les immeubles qui, juridiquement, ne leur appartenaient pas. (Jean-Michel +Dumay, Le Monde du 11.01.02.) Catégories : Wikipédia : ébauche politique +française. Affaire politico-financière française. Ajaccio Affaire des photos +d'Adnan Hajj Il fait partie de l'équipe de photographes engagés par Reuters pour +couvrir le conflit israélo-libanais de 2006. Plusieurs clichés de ce photographe +sont particulièrement dénoncées au début du mois d'août 2006, comme ayant subi +d'importantes retouches ou des mises en scène [2]. Deux autres photos sont +également montrées du doigt. Elles représentent, en date respectivement du 22 +juillet et du 5 août 2006, la même femme (habillée de la même façon et +reconnaissable par des caractéristiques physiques sur son visage), pleurant la +destruction de sa maison [4. D'autres photos semblent assez clairement avoir +subi des retouches pour accentuer leur caractère dramatique. Sur la seconde +photo, des missiles censés avoir été lancés par un F-16 israélien et leurs +trajectoires dans l'air ont été rajoutées par ordinateur. Après la mise en +évidence de certaines de ces "anomalies" par les blogs américains Little Green +Footballs et My Pet Jawa, l'agence Reuters a retiré les clichés et a admis que +des photos avaient subi des modifications [5][6]. Le 6 août, Reuters a mis un +terme à sa collaboration avec Adnan Hajj qui se défendait en expliquant avoir +voulu retirer des traces de poussières sur les photos originales et que ses +conditions de travail, dans un lieu peu éclairé, avaient conduit à ces +modifications des photos [7]. Le 7 août, les neuf cent vingt photos de Hajj sont +retirées de la base de données de Reuters [8]. Voir aussi - Pallywood - Salam +Daher (alias Casque Vert) - ^ "Smoke and Mirrors : Reuters Dismisses Photog Over +Doctored Beirut Picture", Editor and Publisher, August 6, 2006. Page accédé le +2006-08-07. - ^ Reuters Doctoring Photos from Beirut ? . Little Green Footballs. +Dernier accès à l'URL : 2006-08-07. - ^ Reuters calls the doctor, take 2. Power +Line. Dernier accès à l'URL : 2006-08-07. - ^ Extreme Makeover- Beirut Edition. +Dernier accès à l'URL : 2006-08-08. Ynetnews. Dernier accès à l'URL : +2006-08-07. Dernier accès à l'URL : 2006-08-07. - ^ "Reuters drops freelance +Lebanese photographer over image", Reuters, August 6, 2006. Page accédé le +2006-08-07. Liens externes - (fr) Opinion : "L'affaire Adnan Hajj : première +manipulation emblématique de l'ère numérique" par Andre Gunthert for ARHV, 8 +août 2006 - (en) Cox & Forkum dession politique à propos de la controverse, 7 +août 2006 - (en) "Digital Tampering in the Media, Politics and Law". Histoire +récente de la manipulation d'images, par Hany Farid, professeur associé à +l'Université du Massachusetts, 7 août 2006 - (en) Opinion : "Institutional +Failure at Reuters" par Thomas Lifson pour Yahoo! News, 7 août 2006 - (en) +"Reuters 'Image Problem" par Brendan Bernhard dans LA Weekly en ligne, 9 août +2006 Catégories : Wikipédia : ébauche conflit israélo-arabe. Histoire de la +photographie Affaire des piastres L'affaire des piastres, trafic de piastres ou +scandale des piastres est un scandale financier et politique de la Quatrième +République né dans le contexte de la Guerre d'Indochine. La piastre en question +était l'unité monétaire de l'Indochine française, frappée par la Banque +d'Indochine qui couvrait l'Inde et l'Asie-Pacifique. Le taux de change pour les +transferts Indochine-France fut fixé à 17 F en 1945, alors que sa valeur sur les +marchés asiatiques était de 10 F ou moins. La différence, payée par le Trésor +(donc le contribuable français), s'élevait à environ 8,50 F selon Jacques +Despuech, auteur du premier livre sur l'affaire (1953). Pour bénéficier de ce +taux avantageux et subventionné, il fallait justifier le transfert et obtenir +l'aval de l'Office indochinois des changes (OIC). La situation troublée de +l'époque ne facilitant pas les contrôles de l'OIC et encore moins les +inculpations, un trafic florissant par le biais de fausses exportations, fausses +factures ou surfacturations, impliquant Français et Vietnamiens, se mit en place +à partir de 1948. Toujours selon J. Despuech, l'empereur Bao Dai, l'ancien haut +commissaire Emile Bollaert, les généraux Charles Mast et Revers, l'ancien +ministre Paul Giaccobi auraient été au nombre des personnages importants qui s'y +adonnèrent. François Mitterrand était alors ministre des Colonies (à partir de +1950) et René Bousquet directeur de la Banque d'Indochine. Révélation et fin +L'affaire fut mise à jour en 1950, mais ne suscita qu'un intérêt limité chez les +parlementaires, jusqu'en 1952-1953 où l'on se rendit compte que le Viet Minh en +profitait également, et qu'une partie des armes tournées contre les soldats +français (y compris tiralleurs sénégalais et marocains) avaient donc été +acquises grâce à ce trafic entretenu par l'avidité de certains. L'effet sur +l'opinion fut extrêmement dommageable. René Mayer, Président du Conseil, y mit +fin en 1953 en ramenant le taux des piastres à 10 francs, un cours plus +réaliste, mais ce en violation des accords du 8 Mars 1949 et des accords de Pau +de 1950 ; les États associés du Cambodge, Laos et Viêtnam ne furent pas +consultés. Le 12 février 1953, l'OIC imposa aux banques le recours au crédit +documentaire pour le règlement des importations provenant de l'Union française. +Ces changements furent mal accueillis au Vietnam et considérés comme un signe +avant-coureur du retrait français. En fait, il semble que la France ait cherché +à sauver au moins l'Institut d'émission, pièce maîtresse de sa diplomatie +financière en Indochine. le 12 décembre suivant, L'Assemblée nationale décida de +tenir secrets les travaux de cette commission. En juillet de l'année suivante, +les accords de Genève étaient signés et l'Indochine française avait vécu. +Épilogue L'aventure coloniale n'a été profitable que pour quelques grandes +compagnies privées, comme la Banque d'Indochine, Descours & Cabaud, les +Brasseries et glacières d'Indochine, etc. Les banquiers n'ont jamais été arrêtés +ni jugés, à l'exception de la Chartered Bank qui fut inculpée pour des pratiques +nettement frauduleuses. Le "scandale des piastres" fut ramené à l'état de détail +exotique et insignifiant, indigne d'être mentionné dans les manuels d'histoire. +Références bibliographiques - Lucien Bodard, "La guerre d'Indochine : +L'enlisement, l'humiliation, l'aventure", Grasset, 1 500 p. Paris 1997. - Paul +Mus, Viêtnam : Sociologie d'une guerre, Seuil, Paris, 1952. - Thanh H. Vuong, +Théorie des contextes et relations internationales : départ de la première +Guerre d'Indochine, dans Études Internationales, Vol. XVII, No. 3, pp. 571-597, +septembre 1986 - Thanh H. Vuong, colonisations du Viêtnam et colonialisme +vietnamien, dans Études Internationales, Vol. XVIII, No. 3 pp. 546-571, +septembre 1987. - Despuech Jacques, Le trafic des piastres, Deux rives, 1953 - +Indochine française - Guerre d'Indochine Liens externes - Guerre d'Indochine - +dernier résumé : l'"Affaire des piastres" Catégories : Guerre d'Indochine. +Affaire politico-financière