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+Bordeaux (/bɔʁ.do/[1]Écouter) est une commune du Sud-Ouest de la France. Capitale impériale pendant près de 200 ans sous l'Empire romain de la Gaule aquitaine puis du Duché d'Aquitaine, capitale historique de la province royale de Guyenne et du siècle des lumières, elle est aujourd'hui le chef-lieu et la préfecture de la région Nouvelle-Aquitaine, du département de la Gironde et le siège de Bordeaux Métropole.
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+Au 1er janvier 2017, elle est la neuvième commune de France par sa population avec 254 436 habitants. Toutefois, avec 1 232 550 habitants[2] en 2016, l'aire urbaine de Bordeaux est la cinquième aire urbaine de France. La ville est également le centre d'une l'agglomération de 927 445 habitants et d'une métropole de 791 958 habitants.
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+Partie intégrante de la Gascogne culturelle, Bordeaux se situe au carrefour de la Forêt des Landes et de l'Océan Atlantique. Lors de l'avènement de l'Empire, les Romains plantent des vignes sur les bords de la Garonne et introduisent des plants de vigne provenant du piémont Basque. La position centrale de Bordeaux entre les itinéraires commerciaux, terrestres et fluviaux au cœur d'une riche région viticole, en a fait une des principales villes de France, avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale. Au cours du XIIe siècle, Bordeaux est devenue un des premiers centres en Europe pour l'enseignement et le commerce international. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Bordeaux devient le premier port du Royaume de France et le troisième port négrier. Traversée par la Garonne et bordant la Côte Atlantique, la métropole des lumières met en scène depuis le XVIIIe siècle ses façades blondes et dorées, ses cours prestigieux et places monumentales, ainsi que ses rues animées accompagnées de ses jardins à la française.
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+Capitale mondiale du vin[3],[4] par ses châteaux et vignobles prestigieux du bordelais qui arborent les coteaux de la Gironde, la ville est également considérée comme étant un des centres de la gastronomie[5],[6] et du tourisme d'affaires pour l'organisation de congrès internationaux[7]. C'est également un pôle central et stratégique du secteur aéronautique, militaire et spatial regroupant plusieurs entreprises internationales telles que Dassault Aviation, Ariane Group, Safran et Thalès. Important carrefour de connaissance par la recherche universitaire, elle abrite l'un des deux seuls laser mégajoule du monde, ainsi qu'un important pôle universitaire de près de 100 000 étudiants au sein de la métropole bordelaise[8].
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+Enfin, Bordeaux est une destination touristique internationale pour son patrimoine architectural et culturel d'exception regroupant plus de 350 monuments historiques[9] qui font de Bordeaux, après Paris, la ville qui compte le plus de monuments classés ou inscrits aux monuments historiques en France[10]. La métropole a également reçu de nombreux prix et classements par des organisations internationales comme en 1957, Bordeaux est récompensée du prix de l'Europe pour ses efforts exceptionnels dans la transmission de l'idéal européen. Et en juin 2007, avec plus de 1 810 hectares, il s'agit de la plus grande ville protégée au monde, avec l'inscription du Port de la Lune par le Comité du patrimoine mondial, désigné par l'assemblée générale de l'Unesco, sur la Liste du patrimoine mondial pour son ensemble de biens culturels et naturels présentant un intérêt exceptionnel pour l’héritage commun de l’humanité[11].
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+Bordeaux est située près de la côte atlantique, dans le sud-ouest de la France. À vol d'oiseau, elle se situe à 46 km de Lège-Cap-Ferret, 51 km d'Arcachon, 135 km de La Rochelle, 170 km de Biarritz, 172 km de Pau, 202 km de Saint-Sébastien (Espagne), 220 km de Toulouse, 255 km de Bilbao, 273 km de Nantes, 381 km de Montpellier et 492 km de Paris.
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+La ville de Bordeaux est traversée par la Garonne. C’est un port accessible aux navires de haute mer, notamment utilisé par les grands paquebots de croisière. Le port de la Lune est utilisé principalement pour l'activité touristique, le reste des activités du port de Bordeaux ayant été transféré sur différents sites, plus en aval, sur la Garonne et la Gironde. Elle possède le dernier pont en aval sur la Garonne, le pont d'Aquitaine. Au-delà, la Garonne, puis l'estuaire de la Gironde, ne sont franchissables que par deux bacs : l'un qui relie Lamarque à Blaye, l'autre Le Verdon à Royan.
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+La rive gauche de la Garonne, où se situe la plus grande partie de la ville de Bordeaux, se compose de grandes plaines, souvent marécageuses comme au nord vers Bordeaux-Lac. Bien qu'il y ait quelques collines, l'altitude moyenne de la rive gauche reste faible. Ces plaines sont formées de sédiments et le sous-sol est principalement composé de gravier. L'ouest de l'agglomération empiète sur la plaine sableuse des Landes. Les sols y sont maigres, perméables à l'eau et stockent facilement la chaleur. Ces sols sont parfaitement adaptés à la pratique de la viticulture. La ville de Bordeaux est située entre le Médoc (en aval) et les Graves (en amont) qui sont semblables au niveau géologique.
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+La rive droite de la Garonne est différente, puisque l'on passe presque directement de la plaine à un plateau calcaire. L'altitude s'élève alors de façon abrupte à près de 90 mètres. C'est sur ce même plateau, à environ 40 kilomètres de Bordeaux, que se situent des domaines viticoles mondialement connus comme Saint-Émilion, Pomerol et Fronsac, où l'on peut trouver certains des vins les plus chers au monde.
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+Le climat de la Gironde, de type océanique aquitain, se caractérise à Bordeaux par des hivers doux et des étés chauds. Les précipitations sont fréquentes et réparties tout au long de l'année avec 944,1 mm d'eau et environ 124 jours pluvieux par an. L'été, les précipitations sont souvent dues à des orages. Le record de précipitations sur 30 minutes en France a été enregistré à Bordeaux le 20 juillet 1883 avec 88 mm.
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+L'hiver est doux en raison de sa proximité avec l'océan et notamment le Golfe de Gascogne qui joue un rôle de régulateur thermique. La neige est rare, elle ne tombe pas plus de deux fois pendant l'hiver et ne tient que brièvement au sol. Il se peut qu'il ne neige pas durant toute une année voire plus (dernier épisode neigeux février 2018).
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+Les températures moyennes sont de 6,6 °C en janvier et de 21,4 °C en août avec une moyenne annuelle de 13,8 °C. Bordeaux connaît en moyenne 22,5 jours en été où les températures dépassent les 30 °C. Des températures extrêmes peuvent aussi être observées comme lors de l'été 2003 où la température a atteint 40,7 °C. Ce même été, il y a eu 12 jours consécutifs où les maximales ont atteint ou dépassé les 35 °C. Bordeaux bénéficie d'un ensoleillement élevé dépassant 2 000 heures de soleil par an et jusqu'à 2 200 heures sur le littoral.
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+Bordeaux a connu des hivers très froids en 1985 et en 1987 avec comme record de froid −16,4 °C le 16 janvier 1985, puis une sécheresse de 1988 à 1992. Plus récemment, Bordeaux a connu une sécheresse importante de 2002 à 2005 ainsi que de 2009 à 2012.
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+Bordeaux a un climat océanique classée Cfb mais presque Cfa, c'est-à-dire océanique chaud, avec comme record de chaleur 41,9 °C en 1892 et plus récemment 41,2 °C le 23 juillet 2019. La température moyenne annuelle est de 13,8 °C. Le climat sec bordelais du printemps et de l'été est semblable à un climat méditerranéen notamment pour son ensoleillement et son climat aride dû aux températures importantes et à l'humidité relative en baisse à cette période. Toutefois, les précipitations importantes en automne et en hiver est le seul facteur météorologique qui ne permettent pas de la classer comme tel.
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+Bordeaux est un nœud routier et autoroutier important de la côte Atlantique, c’est notamment un passage obligé pour se rendre de Paris et de l'Europe du Nord à la façade atlantique de l'Espagne. La ville est reliée à Paris, Poitiers, Tours et Orléans par l'autoroute A10, à Libourne, Brive-la-Gaillarde, Clermont-Ferrand et à Lyon par l'A89, à Toulouse par l'A62, à Mont-de-Marsan et Pau par l'A65 et à Bayonne et l'Espagne par l'A63.
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+Bordeaux est équipé d'une ceinture périphérique communément nommée « Rocade de Bordeaux ». Longue de 45 km, la rocade bordelaise constitue la ceinture périphérique la plus longue de France. Elle est constituée de l'autoroute A630, section des routes européennes 05 et 70, sur la rive gauche de la Garonne (rocade ouest), et de la route nationale 230 sur la rive droite (rocade est). Elle se situe dans le prolongement de l'autoroute A10 et à l'intersection des autoroutes A89 (via la route nationale 89), A631, A62 et A63. Elle est à 2x2 voies sur la partie nord de son tracé, et à 2x3 voies sur les trois-quart restants. La partie nord devrait passer à 2x3 voies d'ici à 2021. Une trentaine de panneaux à messages variables informe en temps réel les automobilistes des temps de parcours vers différents points névralgiques de la métropole ainsi que des éventuels bouchons ou incidents. Il n'y a aucun péage. La vitesse maximale est de 90 km/h (depuis le 21 juin 2007 à 6 h du matin, auparavant 110 km/h) et de 80 km/h pour les poids lourds.
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+Le centre-ville est ceinturé par les Boulevards de Bordeaux qui entourent la ville historique en formant jusqu'aux quais une boucle suivant celle de la Garonne. Ils sont ponctués par les « Barrières » où étaient situés les postes d'octroi aux différentes entrées dans la ville à l'époque. Aujourd'hui, un plan de réaménagement des boulevards de bordeaux est actuellement en cours par la municipalité afin de créer une véritable promenade verte alliant végétation, voie de transport en commun en site propre et voie cyclable sécurisée, tout en réduisant la pollution causée par la circulation routière aujourd'hui omniprésente[12].
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+L'absence de pont sur la Garonne a longtemps été considérée par les Bordelais comme une défense naturelle face à l'ennemi. Depuis la réalisation du premier ouvrage en 1821, le pont de pierre, le désenclavement de la ville a été une priorité vitale. Après la passerelle Eiffel en 1860, il faudra néanmoins attendre plus d'un siècle pour construire un nouveau pont.
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+En 1954, le maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas est ministre des Travaux Publics et, dès le 13 août 1954, la décision de principe de construire un pont suspendu est prise. Le ministre des Travaux Publics, Robert Buron, pose la première pierre le 20 mai 1960. En 1967, le pont d'Aquitaine, réalisé entre Bordeaux et Lormont est ouvert. En 1965, le pont Saint-Jean est également mis en service après deux ans de travaux. En 1993, c'est le pont d'Arcins-François-Mitterrand qui est ouvert afin de relier la rocade bordelaise[13]. En 2008, un nouveau pont ferroviaire se substitue à la passerelle Eiffel devenue obsolète, mais celle-ci est conservée compte tenu de son intérêt architectural et historique[14].
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+Le 16 mars 2013, le pont Jacques-Chaban-Delmas (du nom de l'ancien maire de Bordeaux) est inauguré par le président de la République française François Hollande[15]. Ce pont vient relier les quartiers de Bacalan, sur la rive gauche, et de La Bastide, sur la rive droite ; Les travaux avaient commencé en 2009[16].
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+Le pont Simone-Veil devrait permettre, en 2023, un franchissement sud de la Garonne intégré au projet Bordeaux-Euratlantique[17]. Le projet sera réalisé par l’agence d'architecture néerlandaise OMA-Koolhaas. Les travaux débutent en 2017[18].
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+La passerelle Eiffel doit être rénovée et rendue piétonne à l'horizon 2023[19].
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+Bordeaux et son agglomération (Bordeaux Métropole) possèdent un important réseau de transport en commun. L'ensemble est regroupé depuis 2016 sous l'appellation « Transports Bordeaux Métropole » abrégé en « TBM » qui remplace l'ancien nom « Tram et bus de la CUB » abrégé en « TBC ». Ce réseau est exploité par la société Keolis Bordeaux Métropole filiale du groupe Keolis qui gère le réseau par un contrat de délégation de service public. Le nom TBC avait remplacé celui de la CGFTE le 3 juillet 2004 après la réorganisation du réseau à la suite de la mise en service de la ligne B du tramway de Bordeaux. La création du réseau de tramway s'est accompagnée d'un projet d'urbanisme qui a complètement transformé Bordeaux. Les axes de circulation routiers ont été chassés du centre-ville qui a été rénové en profondeur. Des travaux d'embellissement, comme les aménagements le long des quais et la priorité donnée aux piétons ont rendu son attractivité à la ville avec des impacts importants sur le plan du logement et du tourisme. Le réseau a largement structuré la croissance urbaine qui s'est concentrée le long des nouvelles lignes de tramway.
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+Le réseau est composé de :
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+Ce réseau dessert les 28 communes de Bordeaux Métropole de 5 h à 1 h du matin. Bordeaux s’est dotée d’un réseau de tramway dont la première ligne (A) a été inaugurée le 21 décembre 2003. Ce tramway a comme particularité d'utiliser le système d’alimentation par le sol ou APS, ce qui permet de ne pas installer de caténaires dans les quartiers historiques. La mairie et la CUB ont décidé la création de ce tramway après avoir abandonné un projet de métro léger automatique de type VAL. La création d'un métro à Bordeaux a été annoncée en 1986 mais des études (coût pour la ville : 300 millions de francs) ont montré que ce mode de transport n'était pas adapté à la ville de Bordeaux et que sa construction se révélait très coûteuse : seulement deux lignes prévues, dont une de 15,7 km et l'autre de 6,3 km, pour près de 7 milliards de francs. Alain Juppé a fini par imposer le tramway avec le soutien de l'opposition socialiste[21].
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+La ligne A est inaugurée le 21 décembre 2003, entre Mériadeck et Lormont/Cenon, en présence de Jacques Chirac et d'Alain Juppé, alors maire de Bordeaux. Les nombreux problèmes techniques dus à des défaillances de l'APS entraînent des retards dans l'ouverture des lignes B et C prévue au printemps 2004. La ligne C est finalement ouverte le 24 avril 2004 entre les Quinconces et la gare Saint-Jean. La ligne B est ouverte partiellement le 15 mai 2004 sur un tronçon de 2,2 km entre les Quinconces et Saint-Nicolas. Le reste de la ligne vers le campus et Pessac n'est ouvert que le 3 juillet 2004 en même temps que le réseau est réorganisé autour du tram. Depuis début 2007, les trois lignes de tram voient leurs terminus reportés de quelques kilomètres régulièrement, afin d'améliorer la fréquence vers le centre-ville historique.
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+Le réseau de bus de Bordeaux Métropole couvre l'ensemble du territoire de celle-ci. Il est composé de plus de 85 lignes de bus et de services de transport à la demande. Aux lignes présentes pourrait s'ajouter à court terme une BHNS de Bordeaux à Saint-Aubin-de-Médoc dont l'étude est en cours. Le 9 janvier 2014, la communauté urbaine de Bordeaux a mis en service des voitures électriques en autopartage de l'entreprise Bolloré. Le système porte sur une centaine de véhicules, 36 stations dans la ville de Bordeaux et une station dans les six communes voisines. La nouvelle ligne D du tramway inaugurée en 2019 permet de desservir le cadran nord-ouest de la métropole, de la Gare de Bordeaux-Saint-Jean à Eysines et en 2022 jusqu'à Saint-Médard-en-Jalles. Une autre ligne de tramway est actuellement en construction reliant le centre-ville de Bordeaux à l'Aéroport de Bordeaux-Mérignac, elle sera inauguré en 2021.
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+Au départ du quai Louis XVIII, en face des Quinconces, des bateaux proposent des promenades fluviales et des croisières longeant les façades du XVIIIe siècle.
+Depuis le 2 mai 2013, la navette fluviale bateaux-bus (Batcub), composée de deux bateaux hybrides (électriques et diesel) construites au port de Gujan-Mestras, permettent de relier les deux rives de la Garonne, entre Bas-Lormont et Claveau, d'une part et entre Stalingrad et Quinconces, d'autre part. Cette ligne fait partie du réseau TBM.
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+L’aéroport de Bordeaux (situé à Mérignac, à une dizaine de kilomètres du centre-ville de Bordeaux) est le 6e aéroport régional de France (5,3 millions de passagers en 2015)[22]. Plus de 140 vols quotidiens relient Bordeaux à 60 villes dans le monde[23].
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+En 2017, l'aéroport de Bordeaux-Mérignac annonce une fréquentation de 6 000 000 passagers[24] malgré la concurrence de la LGV Bordeaux-Paris.
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+L'aéroport est accessible depuis la rocade (sortie 11b) mais également via les transports en commun (navette directe Jet'Bus ou ligne de bus Lianes 1+).
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+Bordeaux est considéré comme un nœud ferroviaire important entre Paris et l’Espagne. La gare Bordeaux-Saint-Jean est desservie par de nombreux TGV en provenance ou à destination de Paris-Montparnasse, Toulouse-Matabiau, Lille-Flandres, Strasbourg-Ville, Arcachon, etc.. Ainsi que des trains Intercités en provenance ou à destination de Nantes, Marseille-Saint-Charles et Paris-Austerlitz. Depuis le 2 juillet 2017, un trajet entre Bordeaux et Paris-Montparnasse, pour le temps de parcours le plus rapide, est de 2 h 4. La fréquentation a été multipliée par deux selon la SNCF[25]. Les chemins de fer font leur apparition en 1841 à Bordeaux avec l'ouverture de la ligne entre Bordeaux et la Teste par la Compagnie du chemin de fer de Bordeaux à La Teste. La première gare de Bordeaux (Bordeaux-Ségur) est alors inaugurée. Cette gare fut remplacée par une caserne et se situait au niveau de l'actuelle rue de Pessac.
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+En 1852, la Compagnie du Paris-Orléans ouvre la ligne entre Bordeaux et Angoulême permettant la liaison entre Bordeaux et Paris. Les trains partent alors de la gare de Bordeaux-Orléans (Bordeaux-Bastide), ouverte rive droite. En 1853, la Compagnie de chemin de fer de Bordeaux à La Teste est reprise par Compagnie des chemins de fer du Midi. En 1855, la gare de Bordeaux-Ségur est supprimée et remplacée par la gare Bordeaux-Saint-Jean. On a alors deux réseaux principaux avec deux gares principales appartenant[25] à deux compagnies différentes. Cette situation s'explique par l'absence de pont ferroviaire permettant de traverser la Garonne. Les voyageurs partant de Paris et souhaitant se rendre vers le sud de l'Aquitaine devaient donc descendre à la gare de Bordeaux-Orléans, traverser la Garonne et reprendre le train à la gare Saint-Jean. Une passerelle de liaison est construite entre les deux gares en 1860 par Gustave Eiffel et Paul Régnauld. La gare d'Orléans reste cependant la tête de ligne de la Compagnie du Paris-Orléans (vers Clermont-Ferrand, Lyon, Paris).
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+La gare de Bordeaux-Saint-Jean est construite à partir de 1855 sous le nom de gare du Midi[26]. La fusion en 1934 entre la Compagnie du Midi et la Compagnie du Paris-Orléans entraîne la fin définitive de la gare de Bordeaux-Bastide. Le bâtiment qui occupait la gare de Bastide-Orléans a été reconverti en cinéma[27].
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+Bordeaux possède également une autre gare desservie par les trains régionaux, sur la ligne de ceinture de Bordeaux : Caudéran-Mérignac, située juste entre le quartier de Caudéran et la ville de Mérignac.
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+Bordeaux possédait également une troisième gare : la gare de Bordeaux-Benauge, mais elle a été récemment détruite pour l'aménagement des voies ferrées (passage de 2 à 4 voies entre la gare Saint-Jean et la bifurcation de Cenon). Cela a entraîné la réouverture de la gare de Cenon qui est directement desservie par la ligne A du tramway. Cette gare permet d'assurer une correspondance directe TER / tram.
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+La gare de Ravezies (qui a remplacé la gare Saint-Louis), située dans les quartiers nord de Bordeaux, à proximité des cités du Grand-Parc et des Aubiers et du lac de Bordeaux, est définitivement fermée depuis 2012, pour permettre l'extension de la ligne C du tramway jusqu'à Blanquefort (projet initialement appelé « tram-train du Médoc ») qui a été mise en service le 17 décembre 2016.
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+Le réseau ferroviaire bordelais tendait à une saturation, due essentiellement au bouchon ferroviaire de Bordeaux. Un second pont ferroviaire de quatre voies sur la Garonne a été construit à moins de 10 mètres de la passerelle Eiffel de deux voies (qui date de 1860) et mis en service en mai 2008 pour faire sauter ce bouchon et préparer l'arrivée de la ligne TGV à grande vitesse à Bordeaux en 2017[28].
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+La ville possède un réseau qui dépasse les 200 km de pistes et bandes cyclables. Tous les ponts sur la Garonne (dont ceux de la rocade) en sont munis. Selon le « Copenhagenize index 2013 », Bordeaux est la quatrième ville du monde la plus « amicale » pour les déplacements à vélo.
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+Une journée sans voiture, « Dimanche à Bordeaux », se déroule chaque premier dimanche du mois dans le centre-ville[29]. Dès juin 2001, la mairie de Bordeaux a mis gratuitement à la disposition des Bordelais plus de 4 500 vélos[30].
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+Un système de vélos en libre-service (VCub) est mis en place sur l'ensemble de Bordeaux Métropole. Le service est composé de 1 700 vélos répartis dans 175 stations (toutes équipées d'un lecteur de carte bancaire) : 99 sont situées à Bordeaux (environ tous les 300 à 500 mètres) et 40 sont disséminés sur l'ensemble du territoire de Bordeaux Métropole.
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+L’emplacement des stations a été choisi pour optimiser l'intermodalité : neuf stations sur dix sont en effet à proximité d’une station tram, de lignes de bus ou d’une gare. Chaque station comporte une borne d’information interactive et 12 à 41 bornettes : la plus petite station est située Quai de Paludate, les plus grandes se trouvent à la Victoire, à Stalingrad, à Peixotto ou au Forum à Talence.
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+Depuis 2019, le service Vcub propose désormais des vélos électriques en libre service.
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+L’agglomération bordelaise s’est développée à un rythme rapide, du fait d’un fort étalement urbain principalement vers l'ouest. Cet étalement est notamment lié au fait que les habitations de l’agglomération bordelaise excèdent rarement deux, voire trois niveaux, y compris dans les faubourgs proches du centre-ville.
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+La ville de Bordeaux est divisée en huit quartiers administratifs[31] avec un maire adjoint et un conseil de quartier. Ceci permet un meilleur lien entre les Bordelais et leurs élus ainsi qu'un traitement plus efficace des problèmes locaux.
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+La vieille ville de Bordeaux est la partie située à l'intérieur des anciens murs de la ville, qui correspondent aujourd'hui aux cours de Verdun, Clemenceau, place Gambetta, cours d'Albret, cours Aristide-Briand, place de la Victoire, et cours de la Marne. À l'est, la vieille ville est délimitée par la Garonne. Au Moyen Âge, deux portes permettaient l'entrée dans la ville : la Porte Cailhau, la Porte Saint-Éloi, dite de la Grosse Cloche.
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+Au XVIIIe siècle, l'intendant Tourny décide de ceinturer la ville avec des chemins de promenade plantés d'arbres et ponctués de places ornées de plusieurs portes : la porte Dijeaux (1753), la porte d'Aquitaine (1754), la porte de Bourgogne (1755) et la porte de la Monnaie (1759). Par la suite, Georges Eugène Haussmann, sous-préfet de la Gironde s'inspirera largement du travail de Tourny pour sa transformation de Paris.
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+Tourny aménage également la face est de la ville, tournée vers le fleuve. L'objectif étant de donner une bonne impression aux voyageurs arrivant du fleuve, la place Royale, future place de la Bourse, est inaugurée en 1755 et la façade des quais est formée sur près de 1,2 km, par un ensemble de maisons uniformes. Enfin, Tourny créé des places (dauphine, saint-Julien), des promenades publiques (Allées de Tourny) et un jardin public afin d'ouvrir la ville aux habitants. On trouve deux grands axes qui traversent la partie historique de la ville : la rue Sainte-Catherine qui coupe la ville du nord au sud et le cours Victor-Hugo, prolongé par le pont de pierre qui coupe la vieille ville d'ouest en est.
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+La rue Sainte-Catherine, rue piétonnière de près de 1 300 mètres, relie la place de la Comédie (Grand Théâtre) et la place de la Victoire, où se situent encore des vieux bâtiments de l'université. La rue Sainte-Catherine et les quartiers situés à l'ouest de cette rue sont très commerçants. À l'est de la rue, jusqu'aux quais, se situent des quartiers de logements.
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+La partie sud-ouest de la vieille ville (autour de la place de la Victoire) se caractérise par la présence de nombreux étudiants. Le quartier est en effet proche d'une partie de l'université de Bordeaux. Il est aussi bien desservi par les transports en commun en direction du domaine universitaire (notamment la ligne B du tramway). Ce secteur accueille le plus grand monument touristique de la ville, la Basilique Saint-Michel dans le quartier des Capucins connu pour son marché rassemblant la majorité des producteurs de Gironde[32].
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+Depuis juin 2007, la majorité de la ville, le port de la Lune, a été inscrite par le Comité du patrimoine mondial, désigné par l'assemblée gén��rale de l’UNESCO, sur la Liste du patrimoine mondial[33].
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+Sur la rive gauche, au nord de la ville se situent les quartiers de Bordeaux-Lac et de Bacalan. La construction du quartier de Bordeaux-Lac fut entreprise par la municipalité dirigée par Jacques Chaban-Delmas, après l'assèchement de marais et la création d'un lac artificiel. Ce quartier, dessiné par l'architecte-urbaniste Xavier Arsène-Henry, accueille des tours de logements, quelques bureaux et des centres commerciaux. Le parc des expositions de Bordeaux y a aussi été construit.
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+Le quartier de Bacalan accueille le port de plaisance de Bordeaux au sein des bassins à flot (construits avec du granite rose de l'Aber-Ildut[34]) et de l'ancienne zone portuaire de Bordeaux. Là aussi, l'arrivée du tramway et la restructuration du quartier et des anciens hangars concourent à le modifier en profondeur notamment par l'arrivée de la Cité du Vin[35]. De plus, le Grand port maritime de Bordeaux contribue au dynamisme économique du quartier à travers l'implantation de 70 000 m2 dédiés aux commerces, au tertiaire et au nautisme. Enfin, le port de plaisance de Bordeaux a été repensé et développé avec la mise en place de 9 pontons pour accueillir plus de 300 bateaux, voiliers et yacht[36],[37],[38].
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+Saint-Michel est un quartier du centre ancien de Bordeaux construit autour de l'imposante basilique de style gothique du même nom. Le clocher de cet édifice, communément appelé la flèche, est par ailleurs le monument emblématique du quartier. Saint-Michel est situé sur une hauteur que borde, au sud, les paluds formés par les esteys de l'Eau Bourde, à l'est, la Garonne et au nord, les berges du Peugue (affluent canalisé de la Garonne) avant que celui-ci ne se jette dans le fleuve.
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+Par rapport aux aménagements contemporains, Saint-Michel se situe au sud du cours Victor Hugo, entre la Porte de Bourgogne, le lycée Montaigne, le marché des Capucins et la porte de la Monnaie. Le quartier est inscrit dans le secteur sauvegardé du patrimoine mondial de l'Unesco.
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+Le Quartier Saint-Jean Belcier est un quartier de Bordeaux qui fait l'objet d'un projet d'urbanisation[39] dans le cadre de l'opération d'intérêt national Bordeaux-Euratlantique, ce qui donne lieu à plusieurs aménagements comme la MECA (Maison de l'économie créative et de la culture) ou le pont Simone-Veil.
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+Le futur quartier Bordeaux-Euratlantique caractérisé comme une Opération d'intérêt national par l’État s'étend sur près de 738 hectares (386 sont sur la ville de Bordeaux), il s'agit dès lors du plus grand projet urbain de France. Sa délimitation, arrêtée en 2010 par décret ministériel, correspond à la zone de redynamisation et d’influence démographique induite par l’arrivée de la LGV Sud Europe Atlantique inauguré en juillet 2017 avec la rénovation de la Gare Saint Jean. Cette opération d'aménagement qui doit faire émerger un nouveau quartier d'affaire au cœur de Bordeaux à l'horizon 2030[40]. Ce programme d'aménagement s’inscrit dans l'ambition de Bordeaux 2030 qui permettra à la ville de Bordeaux d'être une véritable métropole Européenne avec plusieurs grands équipements comme l'Arkéa Arena[41].
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+Le quartier des Chartrons doit soit nom au couvent des Chartreux fondé en 1381, lors de la guerre de Cent Ans par des chartreux du Périgord venus se réfugier dans ce quartier marécageux. L’intendant Tourny, a relié les Chartrons à la ville par une promenade (l'actuel cours Xavier-Arnozan), et une grande allée (l'actuel cours de Verdun), et a fait construire de somptueuses demeures de style Louis XV et de style Louis XVI, par les frères Laclotte, ainsi que le jardin public. La rénovation actuelle des quais du quartier des Chartrons et l'arrivée du tramway B dans ce quartier ont entraîné une augmentation importante du prix de l'immobilier.
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+Le quartier Saint-Seurin, du nom de la basilique Saint-Seurin, est situé au nord-ouest et construit autour du palais Gallien ; c'est un lieu d'habitation aisé. Ce quartier et le quartier des Chartrons accueillent de nombreux consulats.
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+Le quartier du Grand Parc, au nord du quartier Saint-Seurin, et un nouveau quartier composé de plus ensembles immobiliers. Bien relié à l’hypercentre, bien desservi par les transports en commun avec la ligne C du tramway, ce quartier est ainsi proche des services urbains de l'hypercentre de Bordeaux. Le quartier bénéficie de la salle des fêtes du Grand Parc qui est un haut lieu de la scène bordelaise. Fermée durant plus de vingt ans, après réhabilitation à l'identique, elle a rouvert en juin 2018.
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+À l'ouest se situe Caudéran. Le nom viendrait du gascon Coy (chauve). Caudéran fut au début du Xe siècle, le surnom héréditaire d'une branche illustre de la famille Duvigneau du domaine de Certes (XVIe siècle) du bassin d'Arcachon[42].
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+Cette ancienne commune de l'agglomération a fusionné avec Bordeaux en 1965 et constitue maintenant l'un des quartiers de la ville. Cette ancienne banlieue « chic » de Bordeaux est un des quartiers les plus calmes et aisés de la ville. Sa fusion a permis l'extension de Bordeaux vers l'ouest.
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+La cité administrative et le Parc bordelais, un des principaux espaces verts de la ville, se situent dans ce quartier.
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+La rive droite de la ville s'est longtemps développée loin du regard des urbanistes de la rive gauche, et de manière plus anarchique. Les quartiers de La Bastide et de la Benauge qui composent cette partie de la ville accueillaient une population ouvrière occupée dans les nombreuses industries créées à la fin du XIXe siècle.
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+En 2000, le maire, Alain Juppé, lance le projet d’un nouveau quartier avec des logements, un jardin botanique, une université, des écoles, l’école de la Fondation Nicolas-Hulot, un cinéma multiplexe (Mégarama), un ponton pour accueillir les bateaux, ainsi que des espaces publics (Parc des Berges). En juin 2005 est inauguré Le Lion de Veilhan, une statue de lion, de couleur bleu clair, de 8 m de long et 6 m de haut, en matériaux composites, due à Xavier Veilhan, à l’entrée du pont de Pierre, place Stalingrad. Le 16 mars 2013 le pont Jacques-Chaban-Delmas (du nom de l'ancien maire de Bordeaux) est inauguré par le président de la République Française François Hollande[43]. Ce pont vient relier les quartiers de Bacalan, sur la rive gauche, et de La Bastide. Les travaux avaient commencé en 2009 [16].
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+En une quinzaine d'années, l'arrivée du tramway, ainsi que des programmes de rénovation urbaine importants ont modifié le visage de la Bastide, qui attire de plus en plus de monde : l'éco-quartier Darwin, autour de la rénovation de l'ancienne caserne Niel, le programme Bordeaux-Euratlantique (15 000 nouveaux habitants et autant d'emplois créés par des entreprises qui viendront s'installer), l'implantation des Archives municipales, de sièges régionaux d'entreprises du tertiaire, la présence des locaux du journal Sud Ouest, de TV7 Bordeaux et bientôt du siège Aquitaine de Radio-France, France Bleu Gironde, apportent une nouvelle dynamique tout en conservant les relations de proximité entre les habitants.
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+Au sud-ouest, le quartier Saint-Genès abrite une population aisée, voire bourgeoise. Enfin, au sud (Nansouty, Barrière de Toulouse, Saint-Jean, Belcier…) accueillent une population aux revenus plus modestes. La présence de zones industrielles sur les secteurs gare Saint Jean et Belcier avec de nombreuses voies ferrées de la SNCF sont au cœur du projet Bordeaux-Euratlantique et subissent de nombreuses transformations avec notamment la création de nouveaux équipements tandis que de nouveaux quartiers (Armagnac, Brienne, Amédée-Saint-Germain/Les Citernes...) diminuent leur aspect périphérique ; alors que « Nansouty » et « Saint-Genès » avec une forte densité scolaire (laïque et religieux) et un axe routier (cours de la Somme) direct entre les boulevards et la place de la Victoire gardent un cachet qui rend leurs échoppes très prisées. D'une manière générale, que ce soit dans la vieille ville ou dans les anciens faubourgs, la partie sud de Bordeaux accueille une population plus « populaire » que celle des quartiers nord (liés aux commerces et négoce).
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+Le tunnel de barrière Saint-Genès, sur les boulevards, est inauguré le 12 janvier 1976 en présence de Jacques Chaban-Delmas.
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+Au sud-ouest de la ville, Saint-Augustin accueille une population de la classe moyenne supérieure. On y trouve le stade Chaban-Delmas et le complexe sportif du parc Lescure, l'hôpital Pellegrin (CHU de Bordeaux) et la faculté de médecine (université de Bordeaux). Ce quartier peut-être comparé à un village avec sa place principale, son église, ses commerçants de proximité, sa mairie de quartier (rénovée en 2013), son école Flornoy, son collège Émile-Combes…
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+Le maire Adrien Marquet imprime à la ville ouvrière une politique de transformation sociale en construisant ou en modernisant les équipements. Ainsi la municipalité de Bordeaux adopte en 1930 un important programme d'urbanisme appelé Plan Marquet qui permet le développement de la cité en utilisant un vocabulaire architectural commun. La ville est alors créditée d'équipements publics d'une architecture Art-déco[44].
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+En 1947, Jacques Chaban-Delmas, général de la Résistance, devient maire. Il industrialise la ville, et lance de nombreux programmes immobiliers et de modernisation.
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+En arrivant à la mairie de Bordeaux en 1995, Alain Juppé lance le premier Projet Urbain de Bordeaux de 1995 à 2005. Il concerne essentiellement l'aménagement des quais et la (re-)création d'un réseau de tramways. À la fin de ce plan, et à la suite de l'annonce de la Ligne LGV, un second Projet pour 2005-2030 est créé en 2009 sous le nom « 2030 : vers le Grand Bordeaux », toujours orienté sur les transformations physiques. En 2011, les aspects sociaux et environnementaux liés au développement durable sont abordés dans un volet « Habiter Bordeaux ». À la suite des élections municipales de 2014, un troisième Projet Urbain unifié (intégrant les projets physiques et le développement durable) est lancé : « Bordeaux 2030 ».
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+Depuis le début des années 2000, « la belle endormie » s'éveille donc au rythme des chantiers de renouvellement du centre-ville, profondément transformé depuis le retour du tramway[48].
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+Par un décret du 5 novembre 2009, l'État a décidé la création d'une opération d'intérêt national pour l'aménagement global des espaces situés autour de la gare Saint-Jean. Le projet est baptisé Bordeaux-Euratlantique. Il se développera sur une surface de 738 ha répartis sur Bordeaux avec 386 ha, Bègles avec 217 ha et Floirac avec 135 ha. L'objectif, à l'horizon 2030, est de créer un centre d'affaires au rayonnement international dans ces nouveaux quartiers. Il est prévu la construction de 2 millions de mètres carrés de surface, répartis entre 15 000 logements et 500 000 m2 de bureaux ; des commerces et des équipements publics viendront compléter ces aménagements[49].
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+La ville de Bordeaux comptait 147 361 logements en 2007, selon l'INSEE[53] dont 90,6 % de résidences principales, 1,9 % de résidences secondaires et 7,4 % de logements vacants. De plus, 31 % des bordelais sont propriétaires de leur logement.
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+En 2016, la métropole a vu son nombre de logements augmenter grâce aux nombreuses opérations immobilières et au développement de la ville. Ainsi, Bordeaux comptait 154 963 logements, selon l'INSEE[54] dont 88,5 % de résidences principales, 4,6 % de résidences secondaires et 6,9 % de logements vacants. De plus, 31,9 % des bordelais sont propriétaires de leur logement.
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+Le nom de la ville en gascon est Bordèu, ce qui a été francisé en Bourdeaux puis Bordeaux. Étant donné sa situation de port antique, de nombreuses autres langues de la côte atlantique possèdent des noms distincts pour la ville : Bourdel en breton, Bordele en basque, Burdeos en espagnol, Bordeos en galicien, et Bordéus en portugais.
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+Le nom de la localité est attesté pour la première fois sous la forme Burdigala au Ier siècle[55]. Ensuite le toponyme est mentionné sous diverses formes au Moyen Âge, Burdegale, certaines monnaies anciennes portent aussi les noms de Burdeghla et Burdiale. Une forme en langue d'oc (gascon) Bordelh apparaît dans le troisième couplet du sirventès de Bertran de Born D'un sirventes no m qual far longo ganda (« Sai de Bordelh, ni dels Cascos part landa »), et la forme latine Burdellum, dans une lettre de 1147 à l'abbé Suger. Les premières formes gasconnes sont Bordeu, attesté en 1280[55], et Bordel. Au XIXe siècle, Luchaire indique que le paysan gascon prononçait aussi Burdéu[56] devenant sous sa forme moderne Bordèu[57]. La forme française de Bordeaux représente une francisation du gascon Bordèu en Bourdeaux ou Bordeaux par analogie avec l'ancien pluriel de Bordel « petite maison » et qui explique bien en revanche les autres noms de lieux du type Bordeaux, Bourdeaux[58].
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+Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porte le nom révolutionnaire de « Commune-Franklin »[59],[60].
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+Par le passé, plusieurs étymologies fantaisistes ont été proposées pour l'antique Burdigala, comme Burgos Gallos (le bourg gaulois) par Isidore de Séville[61] ou, en 1695, dans le Mercure de France « la bourde et la jalle ». Dans ses Recherches sur la ville de Bordeaux, l'abbé Baurein se basait sur les racines celtiques burg (la ville) et cal (le port)[62], à savoir * burg et * cal, avec astérisques car ces termes ne sont pas directement attestés dans les langues celtiques, ni sous cette forme, ni avec ce sens. En outre * Burg-i-cal-a peut difficilement expliquer phonétiquement le nom antique de Bordeaux, à savoir Burdigala, à moins de supposer une altération, non démontrée par les formes anciennes.
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+Le nom de Burdigala peut s'analyser sur la base de deux éléments, à savoir deux racines aquitaniennes (ou aquitaniques) *burd- et *gala signifiant respectivement « boueux » et « crique ». *Burd- serait la variante d'un pré-latin *bard- qui est aussi à l'origine du nom du village basque de Bardos. *Gala est issu d'un pré-latin *cal- traduit par « abri, crique » et dont dérive le mot « calanque[63] ». Ainsi, selon Michel Morvan, la signification primitive de Burdigala devrait être « crique ou abri dans les marais[63] ».
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+Les habitants sont appelés les Bordelais et Bordelaises[64].
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+Des recherches en archéologie indiquent que la fondation de Bordeaux remonte au moins au VIe siècle av. J.-C.[65]. En effet, une première agglomération a été décelée dès cette époque au bord de la Garonne sur la rive gauche de la Devèze.
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+Burdigala est fondée au Ier siècle av. J.-C. par les Bituriges Vivisques (littéralement « Bituriges déplacés »), peuple gaulois de la région de Bourges qui contrôlait, depuis le port intérieur, le trafic de l'étain amené d'Armorique et de Bretagne (Grande-Bretagne, Cornouailles). Cette position de ville à dimension européenne sera confirmée par la République romaine. Pendant la guerre des Gaules, un lieutenant de Jules César, Publius Crassus, est accueilli à Burdigala en 56 av. J.-C..
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+Une hypothèse avance que la région aurait dépendu au Ier siècle av. J.-C. de la tribu des Santons qui l'auraient accordée aux Helvètes lors de leur projet de migration. Cette migration fut le prétexte de la Guerre des Gaules.
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+L'autorité romaine l'aurait donnée ensuite comme chef-lieu aux Bituriges Vivisques, fraction des Bituriges[N 1], qui se seraient donc installés sur le site[66] après la conquête de César. L'autre hypothèse avancée est l'installation au IIIe siècle avant Jésus-Christ d'un groupe de la puissante tribu gauloise des Bituriges venus contrôler le commerce de l'étain[67]. On est alors au IIIe siècle av. J.-C. ; Burdigala[N 2],[N 3] en latin.
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+Les Archives de Bordeaux Métropole permettent au public de se plonger dans la mémoire historique de Bordeaux et de l'Aquitaine, sous des aspects très variés.
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+Bordeaux par son comptoir de commerce, contrôle les routes de l'étain et du plomb entre les ports gaulois de la Loire et la République romaine. Elle est érigée en civitas administrée par un collège de magistrats. Burdigala se développe et finit par devenir une des villes les plus opulentes de la Gaule.
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+En 52 av. J.-C., le cardo et le decumanus (aujourd'hui rue Sainte-Catherine et rues Porte Dijeaux et Saint Rémy) sont tracés de long de l'îlot Saint-Christoly[68] qui englobe l'espace situé entre les rivières Devèze et Peugue et la Place Pey Berland[69]. On construisit aussi des aqueducs, des temples, un amphithéâtre et une curie. La ville devient le chef-lieu de la civitas des Vivisques, administrée par un collège de magistrats, avec le statut de cité pérégrine stipendiaire, le moins avantageux dans l'Empire romain. Sous l'Empire romain, Burdigala se développe et devient une des villes les plus opulentes de la Gaule. Les premiers plants de vigne à l'origine du vignoble bordelais sont implantés entre 40 et 60 sur les coteaux nord de la rive gauche de la Garonne.
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+En 56 av. J.-C., est accueilli à Bordeaux le lieutenant de César, Publius Crassus et, en 52 av. J.-C., Bordeaux se développe sous le mode du premier urbanisme romain. Ils plantent des vignes sur les bords de la Garonne et introduisent un plant ou des plants de vigne provenant du piémont Basco-pyreneen, bien adaptés au climat local, la « biturica ». Entre 40 et 60 sont implantés sur les coteaux nord de la rive gauche les premiers plants de vigne à l'origine du vignoble bordelais. Il semble que sous Vespasien elle passe du rang de cité pérégrine stipendiaire à celui de municipe de droit latin.
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+En 70, l'empereur Vespasien en fait la capitale administrative de la province romaine d’Aquitaine (des Pyrénées à la Loire) à la place de Mediolanum Santonum (Saintes). Il semble que sous le règne de cet empereur, la ville ait reçu le statut de municipe de droit romain[70]. La ville est particulièrement prospère sous la dynastie des Sévères (193-235). Elle englobe alors le mont Judaïque (actuel quartier Saint-Seurin). De cet âge d'or datent des monuments illustres dont le forum avec les Piliers de Tutelle et le Palais Gallien (amphithéâtre pouvant contenir 15 000 personnes sur ses gradins en bois).
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+Burdigala par son statut impérial d'« emporium » du monde romain, la ville devient l'un des plus grands comptoirs commerciaux de l'Empire attirant les navires de commerce grecs, bretons, ibères et celtes. L’étain, la céramique grecque, le cuivre d’Espagne, ou encore le blé et les produits méditerranéens constitue la matière principale du commerce du début du millénaire. Néanmoins le vin devient rapidement à être produit sur place après l’adaptation d’un cépage importé d’Albanie, la « biturica ».
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+Dans la perspective de répondre au trafic grandissant, un port intérieur est établi : le bassin Navigère. L'attractivité de la ville l'amène à s'étendre vers les plateaux de Saint-Michel, de Sainte-Eulalie et de Saint-Seurin afin d'accueillir une population de 20 000 habitants. Ainsi de « civitas stipendaria » (cité soumise à l’impôt), elle devient, au IIe siècle, un « municipe » (cité dont les habitants jouissent de certains droits de la citoyenneté romaine). Cette prospérité amènenant de nombreuses invasions barbares, les légions romaines décident d'ériger des remparts de neuf mètres de hauteur entre 278 et 290, utilisant les pierres d’anciens monuments, ils réduisent l'espace de la ville d'une trentaine d’hectares. Après les invasions, Burdigala accueille 15 000 habitants. Ces nombreuses guerres donneront lieu à la création d’un empire gaulois sécessionniste en 260. Lors de la même année Tetricus, gouverneur de Burdigala, prend le pouvoir de la Gaule. Il est consacré dans sa cité en 270 et se maintient au pouvoir jusqu’au retour de la Gaule dans l'Empire romain en 274[71].
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+L'Empire Romain a compris l'époque le potentiel inépuissable que la Garonne offrait à la capitale régionale. Ce « castrum » voit le jour en 310. Il est percé de quatre portes, dont l’une, la « porta Navigera », permet aux bateaux d'accéder à la Garonne. Ausone, fils de l'empereur Valentinien, écrit à l'époque que « L'enceinte carrée de ses murailles élève si haut ses tours superbes que leur sommet aérien perce les nues. On admire au dedans les rues qui se croisent, l'alignement des maisons et la largeur des places fidèles à leur nom ; puis les portes qui répondent en droite ligne aux carrefours ». Rhéteur (professeur de rhétorique) à l’université de Burdigala, fondée en 286. Le rayonnement de cette institution moderne attire les savants du nord de l'Europe jusqu'à Athènes en passant par Syracuse (actuelle Sicile)[72].
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+La position de Bordeaux, au carrefour des itinéraires commerciaux terrestres et fluviaux au cœur d'une riche région viticole, en a fait une des principales villes de France au cours du 1er millénaire, avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale
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+Au Ve siècle, Bordeaux fut prise par les Wisigoths, et peu après par les Francs. Au plus tard après la division de la partie du royaume de Charibert Ier de Paris, en 567, Bordeaux appartenait à la Neustrie. Après le mariage du roi neustrien Chilperic Ier, la ville, ainsi que Cahors, Béarn et Bigorre, furent cependant offerts en guise de dot à son épouse Gailswintha. Ces villes étaient situées stratégiquement dans la région du beau-père Athanagild, le roi des Wisigoths. Après que Chilperic eut ordonné l'assassinat de sa femme, cet héritage est passé au royaume d'Austrasie, selon un règlement d'un Malberg convoqué par Guntram, roi de Bourgogne. Finalement, en 573, Chilperich, avec son fils Chlodwig en tant que commandant de l'armée, tente de reprendre les villes. Bien que la conquête de Bordeaux ait réussi à court terme, les troupes de Clovis furent de nouveau expulsées un mois plus tard par le margrave Austrasien Sigulf[73].
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+À la fin du IXe siècle, la ville est pillée par les « Normands » : une bande menée par le chef viking Hasting[74] met le siège fin 847. Le roi d’Aquitaine Pépin II ne fait rien pour aider la ville, et c’est son neveu, roi de Francie occidentale, Charles le Chauve qui détruit une flottille de neuf drakkars sur la Dordogne, mais ne peut faire lever le siège. Bordeaux est prise en février 848. L'épisode vaut à Pépin d'être déposé en juin 848 par les Grands d’Aquitaine, qui reconnaissent alors l'autorité directe de Charles le Chauve[74]. En 855, Bordeaux sera pillée pour la seconde fois par les Vikings[75].
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+Au XIIe siècle, Bordeaux s’agrandit et de nouvelles enceintes sont édifiées : en 1227 au sud, pour protéger les quartiers neufs (rue Neuve, la Rousselle...) ; en 1327, pour intégrer les nouveaux faubourgs (Sainte-Croix, Sainte-Eulalie, Saint-Michel), elle prospère grâce au commerce du vin et est devenue un des premiers centres en Europe pour l'enseignement et le commerce international. En 1453, à la suite de la bataille de Castillon, la ville redevient une possession française, et la guerre de Cent Ans s'achève. Mais la ville n’apprécie guère la tutelle du roi de France.
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+Charles VII décide en 1459 de faire de Bordeaux, une ville royale et d’y faire édifier plusieurs forteresses pour dissuader les Bordelais de se révolter contre la monarchie : le fort Louis au sud, le fort du Hâ pour défendre la ville des attaques venant du sud et de l’ouest, et le château Trompette pour la protéger du côté de la Garonne. Le commerce du vin avec l’Angleterre s’arrête et le port maritime de Bordeaux repositionne ses relations commerciales avec les autres ports de l'Europe. La cathédrale Saint-André et la Grosse cloche sont construites. Cette dernière a été édifiée au XVe siècle sur les restes de l'ancienne Porte Saint-Éloy (dite aussi porte Saint James) du XIIIe siècle (adossée à l’église Saint-Éloi du XIIe siècle), ouverte sur le rempart du XIIIe siècle et sous laquelle passaient les pèlerins de Saint-Jacques en route pour Compostelle. D'où le nom de la rue Saint-James voisine, Saint-James étant le nom gascon de Saint-Jacques[76]. Elle est composée de deux tours circulaires de 40 mètres de haut reliées par un bâtiment central et dominée par le léopard d'or. Les magistrats de la ville sonnaient la cloche pour donner le signal des vendanges et alerter la population en cas de débuts d'incendies. C'est la raison pour laquelle elle est depuis toujours le symbole à la ville et figure encore aujourd'hui sur les armoiries de la cité.
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+En 1462, le roi Louis XI rend ses libertés à la ville en lui donnant un parlement. Après avoir établi la paix en 1475, il choisit Bordeaux, notamment son port, pour le commerce avec les marchands anglais[77]. En 1470, le château du Hâ devient la résidence de Charles de Valois, nommé duc de Guyenne par son frère Louis XI. Le château, devenu le siège d'une cour brillante, connut alors une époque de splendeurs jusqu'au décès du monarque qui y mourut le 24 mai 1472[78].
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+Le début de la période moderne coïncide pour la ville de Bordeaux au basculement de la domination anglaise vers la domination française (1453). C'est une époque de profonds bouleversements dans tous les domaines :
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+Cela explique l'agitation que connaît la cité bordelaise durant les deux premiers siècles de la période moderne. En 1548, une grande révolte oppose les Bordelais au pouvoir royal. À la suite de la jacquerie des Pitauds, la population se révolte contre la fiscalité (impôts des cinquante mille hommes de pied) et pour les libertés publiques. Les insurgés encerclent le 21 août le fort du Hâ et le château Trompette. Ils massacrent le gouverneur du roi Tristan de Moneins et vingt officiers des gabelles. Le roi Henri II ordonne au connétable Anne de Montmorency (1493-1567) une répression exemplaire. La cité perd ses privilèges. Elle est désarmée, verse une amende et son parlement est suspendu. En ville, 140 personnes sont condamnées à mort[réf. nécessaire]. La répression s’étend ensuite dans les campagnes alentour où l’on pend les meneurs. Néanmoins, en 1549, Henri II amnistie la cité. Ces événements ont inspiré à Étienne de La Boétie son Discours de la servitude volontaire[réf. nécessaire].
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+Quinze ans plus tard, la ville est touchée par les guerres de religion. En 1562, Duras, capitaine protestant, échoue à prendre le château Trompette, avant d’être battu dans le Périgord par Monluc. Charles IX entre dans la ville le 9 avril 1565 lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[79]. Ce voyage est entrepris pour tenter de reprendre en main un royaume miné par les conflits confessionnels. Les protestants ont été éliminés de la ville, et un syndicat ou ligue de bourgeois se met en place dès 1563 pour conserver la religion catholique. Le massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572 à Paris) se répète à Bordeaux le 3 octobre, où les protestants sont exterminés, le Parlement ayant planifié les opérations et les massacreurs étant excités par les prêches des prêtres catholiques. Le lieutenant du roi tente d’empêcher les tueries, mais le maire laisse lui aussi faire, le bilan s'élève à 200 ou 300 morts[80]. En 1585, Montaigne est élu maire de Bordeaux par les Jurats. La ville s'apaise et trouve une nouvelle source de profit dans le commerce du pastel de Garonne.
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+Pendant les luttes de la Fronde (1648-1653) entre la noblesse française et le roi, les bourgeois bordelais forment l'Assemblée de l'Ormée. Ce n'est qu'en août 1653 que Bordeaux est soumise par les armes et que le jeune Louis XIV y fait une entrée solennelle. En 1675, les parlementaires laissent se développer la révolte du papier timbré, provoquée par une hausse des impôts. Le Parlement est exilé plusieurs années dans le Gers, à Condom, et la ville doit loger à ses frais plusieurs régiments. Alors que la fonction de commissaire de police est supprimée après cette révolte, progressivement, une « police de proximité » se met en place, comme à Paris et à Toulouse[81]. En effet, depuis le XVIe siècle à Bordeaux, les jurats ont créé la fonction de « dixainier », chargés de dénoncer au Jurat les contraventions aux ordonnances de police (« pour le nettoiement des rues, le port d'armes, et tardivement la déclaration des étrangers » à la ville[82]). Depuis une ordonnance royale du 5 mai 1674, les dixainiers doivent veiller à ce que les habitants et hôteliers déclarent bien au Jurat les étrangers qu'ils hébergent[82].
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+Bordeaux connaît son second apogée du milieu du XVIIe siècle jusqu'à la Révolution française. Cette prospérité provient à nouveau de son port, qui va devenir le premier port du royaume. Ainsi, la ville compte 40 000 habitants en 1700, ce qui en fait l'un des centres urbains les plus importants du royaume[81].
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+La traite des noirs, déjà initiée par les grandes compagnies portugaises ou anglaises notamment, va se développer peu à peu en France. Au même titre que Nantes, La Rochelle, Lorient et bien d'autres, Bordeaux devient un centre négrier et permet à certaines grandes familles de négociants de s'enrichir grâce au commerce colonial en droiture. À deux reprises pendant les décennies qui suivent, les guerres interrompent l'activité négrière — et affectent plus généralement le commerce de la capitale aquitaine — : les vaisseaux ennemis se font trop menaçants pendant la guerre de Succession d'Autriche de 1744 à 1748, puis pendant la guerre de Sept Ans de 1755 à 1762. Il faut dire qu'en 1743, six des huit navires de traites qui appareillent de Bordeaux sont pris par les Anglais[83] ! Chaque fois, dès que la paix est rétablie, le trafic reprend au même rythme d'environ un départ tous les deux mois.
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+Progressivement, les négriers obtiennent des mesures d'encouragement d'un État soucieux de la bonne santé de ses colonies : exemptions fiscales, règlements protectionnistes, incitations financières au « troque » lointain (en Angola en 1777, sur la côte orientale d'Afrique en 1787). En 1768, le ministre Étienne-François de Choiseul récompense les Bordelais en ces termes : « Le Roi étant informé que les négociants du port de Bordeaux se livrent avec beaucoup de zèle au commerce de la Traite des Nègres, qu'il résulte des états qui lui ont été présentés que, depuis le 30 avril 1767 jusqu'au 30 octobre de la même année, ils ont armé sept navires pour la côte de Guinée, qu'ils en ont actuellement six autres en armement pour le même objet ; et que si la traite était favorable, ils pourraient introduire 5 190 nègres aux colonies [...] ils jouiront de l'exemption du droit de livres par tête »[84].
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+De 1778 à 1783, la guerre d'Indépendance des États-Unis donne un nouveau coup de frein à cette expansion et on ne dénombre plus de départ de Bordeaux[85].
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+Pendant cette période de prospérité pour la ville, les archevêques, les intendants et les gouverneurs installés par le roi, embellissent la ville, assèchent les faubourgs marécageux et insalubres et aménagent les anciens remparts. Les intendants Claude Boucher et Louis-Urbain Aubert de Tourny font, à moindre échelle, ce que fit cent ans plus tard le baron Haussmann à Paris. L'architecte André Portier construit, à la place des portes fortifiées de la vieille ville, des arcs de triomphe majestueux comme la Porte d'Aquitaine (place de la Victoire), la porte Dijeaux (place Gambetta/ Rue Porte Dijeaux), la porte de la Monnaie (quai de la Monnaie) ou encore la porte de Bourgogne (place Bir-Hakeim). La ville se dote également d'un opéra construit par Victor Louis. À la demande de Tourny, l'architecte de Louis XV, Ange-Jacques Gabriel, crée le Jardin public, voulu comme un espace vert et un haut lieu de promenade qui rencontre très vite la faveur des Bordelais.
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+Gabriel construit aussi la vitrine de la ville : la place de la Bourse, alors appelée place Royale, magnifique ensemble XVIIIe siècle de type versaillais, qui donne sur les quais. Elle sert dans un premier temps d'écrin à la statue équestre du roi Louis XV, érigée en 1756. Cette-dernière fut fondue d'après un modèle sculpté par Lemoyne, et les bas reliefs de son piédestal, représentant la bataille de Fontenoy et la prise de Port-Mahon furent réalisés par Francin[86]. La flèche Saint-Michel est construite. Au mois d'août 1792, le conseil général de la commune de Bordeaux décide de la destruction de la statue qui est descendue de son piédestal le 25 août puis envoyée à Rochefort et fondue pour fabriquer des canons, les bas-reliefs célébrant deux grandes victoires françaises sont cependant conservés, ils sont aujourd'hui exposés au Musée d'Aquitaine[87]. Elle est remplacée en 1869 par la fontaine des Trois Grâces, réalisée d'après des plans de Louis Visconti[88].
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+La ville devient une des capitales européennes des Lumières dont Montesquieu est le précurseur. La franc-maçonnerie bordelaise commence à se développer avec la création de la première loge anglaise en 1732. À la fin du XVIIIe siècle Bordeaux accueillait plus de 2 000 maçons. Bordeaux se rallie à la Révolution et devient le chef-lieu de la Gironde (1790). Un groupe politique, la Gironde, se forme. Au lendemain de l'exécution des Girondins (le 2 juin 1793), Bordeaux se soulève contre la Commune de Paris.
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+Dans ce période d'abolition de l'esclavage, plusieurs personnalités Bordelaises participent au courant abolitionniste de la traite négrière et de l'esclavage. Outre Montesquieu, André-Daniel Laffon de Ladebat, fils du banquier et armateur négrier Jacques-Alexandre Laffon de Ladebat, rédige en 1788 un Discours sur la nécessité et les moyens de détruire l'esclavage dans les colonies à l’Académie des sciences de Bordeaux. Cet ouvrage sera publié et lu quelques années plus tard en séance à l'Assemblée législative et sera exploité par la Société des amis des Noirs à laquelle il sera associé[89].
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+Dès son arrivée à Paris, le député bordelais girondin Armand Gensonné s'inscrit à la Société des amis des Noirs, dont l'objectif est d'obtenir l'égalité entre les hommes blancs et les hommes de couleur[90]. La Convention montagnarde abolit l'esclavage le 4 février 1794. Le 18 février, Tallien préside à Bordeaux la Fête de l'abolition pour célébrer d'événement, où les quelque deux cents Noirs habitant Bordeaux se joignent en liesse à la foule. La traite s’interrompt pour quelques années après cette loi — trêve aidée sans aucun doute par la reprise de la guerre avec l'Angleterre et sa marine toujours menaçante[91].
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+Jusqu'à la fin de l'Empire, plusieurs lois se succèdent qui mettront progressivement fin à la pratique : suspension provisoire par Napoléon le 25 mars 1815, pendant les Cent Jours, interdiction par Louis XVIII en 1818, renforcement des mesures répressives en 1827 et 1831, et abolition finale le 27 mars 1848[92].
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+La décroissance effective est plus rapide à Bordeaux qu’à Nantes : les négociants comprennent vite que le métier de négrier n’est plus aussi rentable, et devient même dangereux. Leur tradition négrière est de toute façon plus récente, moins prédominante dans l’activité économique de la ville. Surtout, l'indépendance de Saint-Domingue en 1804 a eu un effet dramatique pour le commerce maritime bordelais[Note 1],[93].
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+Aussi lorsque le gouvernement adresse aux ports concernés le décret d’application de la loi du 25 avril 1827, le capitaine du port de Bordeaux, Bergevin, peut répondre : « Je crois à ce sujet, Monseigneur, faire observer à Votre Excellence, en l’honneur du Commerce de Bordeaux, qu’avant les décisions du gouvernement qui défendent la traite des noirs, les armateurs de cette ville avaient renoncé à cet infâme trafic et fait publier eux-mêmes cette noble détermination dans différents journaux ». Il ajoute cependant frappé d'amnésie sélective, ou négligeant en tout cas les quelque 5 % de navires armés pour la traite au long du XVIIIe siècle : « de tout temps, Monseigneur, le commerce de Bordeaux, grand dans ses entreprises, a dédaigné la traite des noirs, pour expédier ses navires dans les mers du sud, de l’Inde et du Mexique ». La traite prend fin à Bordeaux en 1826[94]. Une ultime expédition isolée s'élance en 1837, celle du Voltigeur[94].
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+Après les guerres napoléoniennes, la cité se métamorphose à la Restauration avec la démolition du château Trompette, en 1816, remplacé par l'immense place des Quinconces (1818-1827), et la construction du premier pont sur la Garonne, le pont de pierre (1810-1822). Le faubourg rive droite de la Bastide connaît en conséquence ses premiers développements. La ville s'étend vers l'ouest avec la construction d'échoppes, maisons basses caractéristiques du paysage urbain bordelais.
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+Bordeaux poursuit sa modernisation (création des boulevards, démolition des vieux quartiers…). Elle continue son développement sur la rive droite (quartier de La Bastide) avec la construction du Pont de pierre par l’Empereur Napoléon Ier. Construit par le même architecte que ce dernier, l’Entrepôt Lainé est l’un des derniers témoignages de l’architecture portuaire du XIXe siècle en Europe. L'hôpital Saint-André, fondé au XIVe siècle, est entièrement reconstruit en 1829[95].
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+Le 7 mai 1841, la première ligne de chemin de fer est ouverte entre Bordeaux et la Teste. Les trains partent alors de la première gare de Bordeaux, la gare Bordeaux-Ségur située rive gauche. En 1852, la ligne entre Bordeaux et Angoulême est ouverte permettant de relier Bordeaux à Paris. Les trains à destination de la capitale partent de la gare de Bordeaux-Orléans située rive droite. En 1855, la gare Saint-Jean est construite, ainsi que la voie ferrée de ceinture et la gare du Médoc (plus tard gare Saint-Louis puis Gare de Ravezies).
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+En 1858, le maire Antoine Gautier inaugure le premier système d'adduction d'eau de Bordeaux. L'eau est alors captée au Taillan, puis stockée rue Paulin dans un réservoir de 22 000 m3 avant de desservir les fontaines de la ville[96]. En 1870, Léon Gambetta forme un gouvernement à Tours qui se replie à Bordeaux. Antoine Alfred Eugène Chanzy rejoint le gouvernement à Bordeaux où il prône la poursuite de la résistance. Le maire de Bordeaux Camille Cousteau inaugure en février 1900 la première ligne de tramway électrique[97].
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+Le maire Adrien Marquet imprimera à la ville ouvrière une politique de transformation sociale en construisant ou en modernisant les équipements. Ainsi la municipalité de Bordeaux adopte en 1930 un important programme d'urbanisme appelé Plan Marquet qui permettra le développement de la cité en utilisant un vocabulaire architectural commun. Ce plan a aussi pour objectif d'engager des grands travaux afin d'atténuer les conséquences de la crise de 1929[98]. La ville est alors créditée d'équipements publics d'une architecture Art-déco[99], comme la nouvelle Bourse du travail, la piscine judaïque, le stade Lescure, le centre de tri postal Saint-Jean ou les abattoirs.
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+En 1940, pendant la Seconde Guerre mondiale, Paris étant menacée par l’avancée des armées allemandes, la ville accueille le gouvernement présidé par Paul Reynaud. Celui-ci s’installe au 17 rue Vital Carles, certains locaux de l'université sont réquisitionnés pour les différents ministères notamment le ministère de la défense. Auteur du Juste de Bordeaux, José-Alain Fralon écrit : « Philippe Pétain et Pierre Laval s'installent à la mairie, Weygand, rue Vital-Carles. De Gaulle lui, est à l'hôtel Majestic. Tout près du quai Louis-XVIII »[100]. Quelques jours plus tard, alors que le gouvernement français maintenant présidé par Philippe Pétain s’apprête à signer l'armistice, le consul du Portugal, Aristides de Sousa Mendes délivre, en neuf jours, des visas qui permettent �� plus de 30 000 réfugiés de fuir l’avancée de l’armée allemande[101].
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+En 1947, Jacques Chaban-Delmas, général de la Résistance, devient maire. Il industrialise la ville, avec comme élément moteur le domaine aéronautique et spatial en récupérant de nombreuses entreprises inhérente à l'aviation militaire en parallèle de Toulouse qui récupère l'aviation civile.
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+De 1960 à 1975, l'accélération de l'urbanisation (déploiement de l'habitat individuel et des échoppes et voiries correspondantes) a provoqué une consommation d'espace quasi-équivalente à celle du siècle et demi précédent (1810-1960) : plusieurs grands aménagements ont été réalisés : création du quartier du Grand Parc et du quartier du Lac; rénovation du quartier Mériadeck; réaménagement du quartier de La Bastide; délimitation d'un vaste secteur sauvegardé de 150 hectares; transfert des universités au domaine universitaire de Talence Pessac Gradignan; franchissement de la Garonne par trois nouveaux ponts (en 1965, 1967 et 1993) et ouverture d'une rocade.
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+Jacques Chaban-Delmas reste maire jusqu'en 1995, année où Alain Juppé lui succède à ce poste. Le nouveau maire souhaite donner à la ville un nouveau souffle. Il lance le premier projet urbain de Bordeaux de 1995 à 2005 qui concerne essentiellement l'aménagement des quais et la (re-)création d'un réseau de plus de 50 kilomètres de lignes de tramways.
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+Après 2006, Alain Juppé poursuit la rénovation de la ville, la construction de nouveaux quartiers, l'extension du tramway et lance de grands projets. Le 9 mars 2008 a lieu le premier tour des élections municipales, durant lequel Alain Juppé est réélu avec 56,62 % des voix. À la suite de l'annonce de la ligne LGV, un deuxième projet urbain est créé en 2009 sous le nom « 2030 : vers le Grand Bordeaux », toujours orienté sur les transformations physiques. En 2011, les aspects sociaux et environnementaux liés au développement durable sont abordés dans un volet « Habiter Bordeaux ». À la suite des élections municipales de 2014, un troisième projet urbain unifiant les deux précédents et intégrant les projets physiques et le développement durable est lancé : « Bordeaux 2030 »[102]. En 2019, le projet Bordeaux 2030 arrivant à terme par l'accomplissement par la ville de Bordeaux de l'intégralité des projets votés, un nouveau projet urbain, social et environnemental appréhende la deuxième partie du siècle autour d'une large concertation citoyenne : Bordeaux 2050[103].
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+Sur le plan politique, l'ancienne « Belle endormie » a, depuis la Libération, toujours largement voté à droite notamment du fait de sa sociologie, très bourgeoise. Ainsi, Jacques Chaban-Delmas, qui fut aussi Premier ministre, député de la deuxième circonscription de la Gironde, ministre à plusieurs reprises, président du conseil régional d'Aquitaine et président de l'Assemblée nationale à trois reprises a gouverné Bordeaux 48 ans, de 1947 à 1995 sous l'étiquette RPR.
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+Après lui, c'est un autre premier ministre et fondateur de l'UMP, Alain Juppé qui est maire de Bordeaux de 1995 à 2004 et de 2006 jusqu'à sa démission en 2019.
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+Quant à la gauche bordelaise, elle remporte après 73 ans de règne de la droite les élections municipales en 2020 en choisissant de se ranger derrière le candidat Pierre Hurmic [104].
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+Lors des élections municipales de 1989, les Bordelais ont largement réélu Jacques Chaban-Delmas, maire de Bordeaux depuis 1947 : le maire sortant a obtenu dès le premier tour 54,25 % contre seulement 23,03 % au socialiste François-Xavier Bordeaux. L'abstention s'est élevée à 44,48 %.
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+Lors du référendum visant à ratifier le traité de Maastricht, les électeurs bordelais ont largement voté pour le « oui » puisqu'il a obtenu 55,75 % contre seulement 51,06 % sur le plan national.
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+Dans un contexte national très favorable à l'opposition de droite, les élections législatives de 1993, l'opposition RPR-UDF a raflé neuf circonscriptions sur les onze en Gironde.
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+Lors de l'élection présidentielle de 1995, les électeurs bordelais ont majoritairement voté pour Lionel Jospin avec 25,45 % des voix, suivi de Jacques Chirac avec 23,19 % des voix et Édouard Balladur avec 21,26 %. Lors du second tour, c'est Jacques Chirac qui l'emporte largement à Bordeaux en totalisant sur son nom 55,95 % contre 44,05 % pour Lionel Jospin. L'abstention s'élève à 23,11 % au premier tour et 21,97 % au second tour[105].
+
+Après l'élection présidentielle, les élections municipales de 1995 ont vu arriver le nouveau Premier ministre Alain Juppé à Bordeaux, afin de remplacer Jacques Chaban-Delmas. Juppé a été élu dès le premier tour avec 50,28 % des suffrages[106].
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+Suite aux élections législatives anticipées de 1997, il y eut un renversement de tendance en faveur de la gauche qui détient après les élections neuf circonscriptions sur onze, prenant sept sièges à la droite.
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+Aux élections municipales de 2001, Alain Juppé et Gilles Savary se sont de nouveau affrontés. Bien que cette fois-ci il n'y eût pas de candidature PS dissidente, Gilles Savary a été écrasé par la liste RPR du maire sortant puisque Alain Juppé a remporté 50,96 % des suffrages exprimés contre seulement 19,99 % pour la liste de Gilles Savary. L'abstention s'est élevée à 45,18 %[106].
+
+Lors de l'élection présidentielle de 2002, les Bordelais ont placé en tête Jacques Chirac avec 24,02 % contre 18,08 % pour le Premier ministre Lionel Jospin et 10,74 % pour Jean-Marie Le Pen[107]. Lors des élections législatives de 2002 qui suivirent la présidentielle, la droite remporte en Gironde six circonscriptions et devient majoritaire. Lors des élections régionales de 2004, le candidat UMP Xavier Darcos obtient au premier tour à Bordeaux 27,23 % face au président socialiste sortant Alain Rousset qui remporte 40,73 %. Aux élections européennes de 2004, le socialiste Kader Arif arrive en tête à Bordeaux avec 27,85 % devant le candidat de la liste UMP Alain Lamassoure qui enregistre 22,04 %. Lors du référendum sur la Constitution européenne, les électeurs bordelais ont largement voté « oui » avec 57,95 % contre 42,05 % pour le « non ».
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+En 2006 ont eu lieu une élection partielle municipale après la démission de la majorité et du maire Hugues Martin en faveur du retour d'Alain Juppé. Ce dernier s'est présenté face au socialiste Jacques Respaud et a obtenu 56,24 % des suffrages dès le premier tour, contre seulement 25,2 %.
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+Pour l'élection présidentielle de 2007, les Bordelais accordent 31,37 % de leurs voix à Ségolène Royal du Parti socialiste contre 30,84 % à Nicolas Sarkozy, président de l'UMP. Au second tour, la ville de Bordeaux place en tête Ségolène Royal avec 52,44 % contre 47,56 % pour Nicolas Sarkozy. L'abstention s'élève à Bordeaux au premier tour à 14,52 % puis au second tour à 15,90 %[108]. Lors des élections législatives de 2007, la gauche remporte huit circonscriptions contre seulement trois pour la droite.
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+En 2008 ont eu lieu les élections municipales de 2008 qui ont vu s'affronter le maire de Bordeaux, Alain Juppé face au président du Conseil régional d'Aquitaine et socialiste Alain Rousset. Alain Juppé est réélu très largement dès le premier tour avec 56,62 %[106].
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+Lors des élections européennes de 2009, les électeurs Bordelais ont largement voté en faveur de la liste UMP de Dominique Baudis qui a remporté 31,54 % La liste Europe Écologie de José Bové a sorti son épingle du jeu en arrivant deuxième avec 22,34 %.
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+Lors des élections régionales de 2010, le président sortant socialiste Alain Rousset est arrivé en tête au premier tour en totalisant 35,19 % à Bordeaux, suivi de Xavier Darcos, qui a obtenu 28,40 % des suffrages, score supérieur à la moyenne régionale et départementale.
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+Pour l'élection présidentielle de 2012, les Bordelais accordent 33,05 % des suffrages à François Hollande, soit plus de 4 % de différence par rapport au candidat sortant Nicolas Sarkozy. L’abstention s'élève à 20,75 %. Au second tour, le candidat du PS arrive à 57,18 %[109]. En 2017, les électeurs bordelais ont majoritairement voté pour Emmanuel Macron, qui totalise 31,26 % des voix, devant Jean-Luc Mélenchon (23,43 %) et François Fillon (21,80 %)[109].
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+À l'occasion des éléctions municipales de 2020, après 73 ans de règne de la droite à Bordeaux, la ville bascule dans le camps des écologistes et de la gauche avec l'élection de Pierre Hurmic (46,48%) face au maire sortant des Républicains Nicolas Florian (44,12%)[110]. Ce scrutin voit aussi le Rassemblement national sortir du conseil municipal, et la gauche anticapitaliste y faire son entrée avec 3 conseillers municipaux dont l'ancien candidat à la présidentielle Philippe Poutou (9,39%)[104]. Le taux d'abstention au second tour atteint 52,8% des inscrits, en dessous de la moyenne nationale de 58,4%[111].
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+Bordeaux est le bureau centralisateur de cinq cantons et la préfecture du département de la Gironde et de la région Nouvelle-Aquitaine.
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+Bordeaux est divisée en cinq cantons[112] pour un total de 254 436 habitants en 2017 selon l'INSEE[113].
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+Le 1er canton compte 46 783 habitants ; il est représenté au conseil départemental de la Gironde par Clara Azevedo et Matthieu Rouveyre (PS), élus en 2015 avec 53,30 %.
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+Le 2e canton compte 49 815 habitants ; il est représenté au conseil départemental de la Gironde par Jean-Louis David (LR) et Laurence Dessertine (MoDem), élus en 2015 avec 62,05 %.
+
+Le 3e canton compte 46 131 habitants ; il est représenté au conseil départemental de la Gironde par Géraldine Amouroux et Pierre Lothaire (LR), élus au premier tour en 2015 avec 54,04 %.
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+Le 4e canton compte 50 835 habitants ; il est représenté au conseil départemental de la Gironde par Philippe Dorthe et Corinne Guillemot (PS), élus en 2015 avec 50,36 %.
+
+Le 5e canton compte 50 062 habitants ; il est représenté au conseil départemental de la Gironde par Emmanuelle Ajon et Jacques Respaud (PS), élus en 2015 avec 59,90 %.
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+Le nombre d'habitants à Bordeaux étant supérieur à 250 000 et inférieur à 299 999, le nombre de conseillers municipaux est de 65[114]. Ils sont répartis selon la composition suivante:
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+La ville de Bordeaux accueille une cour d'appel, un tribunal de grande instance et un tribunal d'instance pour ce qui concerne l'ordre judiciaire, ainsi qu'une cour administrative d'appel et un tribunal administratif pour ce qui est de l'ordre administratif.
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+Bordeaux accueille aussi l'École nationale de la magistrature, seule habilitée à former les auditeurs de justice, futurs magistrats de l'ordre judiciaire.
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+Bordeaux est le siège de la zone de défense et de sécurité du sud-ouest. Les unités militaires actuellement stationnées à Bordeaux Métropole sont le 13e régiment de dragons parachutistes basé au camp de Souge et la Base aérienne 106 Bordeaux-Mérignac. Il y a également l'hôpital d'instruction des armées (HIA) Robert Picqué à Villenave-d'Ornon. Bordeaux accueille depuis 2004, la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (caserne Xaintrailles).
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+Bordeaux a accueilli l'État-major de la 18e région militaire de 1873 à 1963, l'École de santé navale (École du service de santé des armées) de 1890 à 2011 et le 57e régiment d'infanterie de 1991 à 2011 (caserne Niel jusqu'en 2005 et caserne Nansouty).
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+Le 2 avril 2012, le conseil municipal entérine l'accès à la restauration de tous les enfants de maternelle et élémentaire du public dont les parents en feraient la demande[115].
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+La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[116]. Comme beaucoup de grandes villes, Bordeaux a donc intégré les préoccupations environnementales dans ses réflexions. Concernant l'environnement, plusieurs axes sont actuellement en cours de développement tel que la constitution d'éco-quartiers (Écoquartier). C'est le cas de l'éco-quartier de Bordeaux-Lac, opération immobilière visant à créer un nouveau quartier autour d'habitats collectifs dont la majorité sera labellisée HQE (haute qualité environnementale) et BBC (Bâtiment basse consommation). Un autre projet d'éco-quartier, Darwin, est la réalisation d'un îlot à Bordeaux-Bastide, autour de la transformation de la caserne Niel, suivant les prescriptions HQE, pour créer de l'habitat collectif, de l'habitat individuel, des commerces et des services respectant des critères environnementaux exigeants. Plusieurs autres projets de constructions collectives HQE sont en cours d'élaboration ou de réalisation sur Bacalan. La réflexion sur les consommations des services de la Ville : utilisation d'eau de pluie de récupération pour l'arrosage, diminution ou suppression des traitements chimiques des espaces verts, Agenda 21 de la Ville de Bordeaux. La reconstruction de la station d'épuration Louis Fargue, d'une capacité de 447 000 équivalent-habitant[117], sur 54 mois de chantier, de 2009 à 2013[118].
+
+De surcroit, l'implantation d'installations d'énergies renouvelables est une préoccupation pour la métropole. Le parking du parc des Expositions s'est doté d'ombrières photovoltaïques. Les 61 000 panneaux couvrent 20 hectares pour une puissance crête de 13 MWc, en faisant la plus grande centrale photovoltaïque urbaine de France[119]. D'autre part, des installations de géothermie profonde (Mériadeck) et de récupération de chaleur dans les réseaux d'eaux usées permettent d'alimenter en chaleur aussi bien des logements collectifs que des locaux tertiaires ou commerciaux. L’éco-quartier Ginko est composé de logements dont le réseau de chaleur est alimenté par une chaufferie bois, utilisant les bois tombés dans la Forêt des Landes lors des différentes tempêtes. Une réflexion est aussi alimentée sur l'utilisation des transports collectifs et la complémentarité des différentes formes de transport. Commencé il y a quinze ans, le chantier du Tramway de Bordeaux a clôturé sa troisième phase. L'arrivée de nouvelles formes de transport permet de modifier l'urbanisme et l'intérêt des futurs propriétaires/locataires pour ces zones. Et enfin, l'aménagement progressif d'une « coulée verte », autour de la Garonne, réunissant Bordeaux et plusieurs villes de Bordeaux Métropole.
+
+Différents espaces verts existent en centre-ville. Le Jardin public, d'une superficie de 10 hectares dans l'hypercentre, a été créé en 1746. Le Jardin botanique de Bordeaux, situé rive droite, abrite de nombreuses espèces végétales et des activités de découverte à destination des scolaires et du grand public.
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+Au 12 novembre 2018, Bordeaux est jumelée avec :
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+Par ailleurs, la commune de Bordeaux a signé plus de 150 contrats de coopération depuis 50 ans avec différentes villes.
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+L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[121],[Note 2].
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+En 2017, la commune comptait 254 436 habitants[Note 3], en augmentation de 5,45 % par rapport à 2012 (Gironde : +6,72 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
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+D’après le recensement Insee de 2012, Bordeaux compte 241 287 habitants, soit une augmentation de 12,03 % par rapport à 1999.
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+La commune occupe le 9e rang au niveau national, comme en 1999, et le 1er au niveau départemental sur 542 communes. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Bordeaux depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1921 avec 267 409 habitants.
+
+Après une période de rapide dépeuplement (266 662 habitants en 1968, 208 159 habitants en 1982) et d’importants travaux de rénovation des quartiers les plus anciens, la population de la ville centre recommence à augmenter. La commune de Bordeaux, qui a gagné plus de 33 000 habitants en 30 ans, connaît actuellement un bel essor démographique.
+
+Cependant, la population de Bordeaux reste relativement faible comparée à son agglomération puisqu'en 2012, 27,9 % des habitants de l'agglomération vivaient dans Bordeaux contre 45,3 % en 1968. Cela s'explique par la faible superficie de la ville, et par l'attractivité des communes appartenant à la métropole comme Mérignac ou Pessac, qui comptent chacune environ 60 000 habitants.
+
+La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %).
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+À l'instar des répartitions nationales et départementales, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,3 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
+La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
+
+Bordeaux est une ville de tradition bourgeoise. En 2016, le revenu moyen des ménages bordelais s'élevait à 20 942 euros par an avec des disparités entre les arrondissements, disparités qui restaient cependant moins marquées qu'à Paris et Marseille[125].
+
+La bourgeoisie bordelaise se concentre principalement dans le cœur historique de la ville au sein du Triangle d'Or formé par les Cours Clemenceau, de l'Intendance, du Chapeau Rouge et la Place des Quinconces avec un revenu fiscal moyen de 48 004 euros par an[54]. Elle ce concentre aussi plus légèrement dans le quartier de Caudéran autour du Parc bordelais.
+
+Les quartiers dits plus populaires sont inscrits à l'extérieur la ville, parmi eux le quartier des Aubiers et le quartier d'Amelin (en bordure du Pont d'Aquitaine) avec un revenu fiscal moyen de moins de 5 502 euros par an. Néanmoins, la population bordelaise reste hétéroclite dans sa sociologie dans chacun des quartiers de la métropole.
+
+En 2018, environ 42,3 % des foyers fiscaux de la ville sont imposables et le taux de pauvreté s'élève à 2,2 points de plus que le taux de pauvreté français (13,9 %). Au sujet des impôts locaux, les foyers fiscaux Bordelais s'acquittent en moyenne d'une taxe de 1 331 €, cet impôt est moins important au niveau départemental (963 € par foyer fiscal). Le résultat des impôts locaux collecté par la métropole s'établit à 187 142 000 €. Pour l'impôt sur le revenu, les habitants sont taxés à hauteur de 2 167 € par foyer fiscal. L'impôt moyen sur le revenu plus faible à l'échelle du département s'élève à 1 477 €.
+
+En parallèle, les redevables de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) s'acquittent en moyenne de 14 702 € par an. Ils représentent 0,8 % de la population de Bordeaux, une part bien plus élevée de 0,6 point que le recensement national (0,2 %). Par rapport aux années précédentes, on note une progression de 5,28 % de leur patrimoine moyen déclaré, estimé à 2 640 996 €[126].
+
+Bordeaux est le siège de l'académie de Bordeaux (zone A) qui couvre cinq départements. En 2013, elle se situe, selon l'INSEE au 8e rang national en termes de population scolarisée soit 693 471 élèves, apprentis ou étudiants[127].
+
+Pour le premier degré de l'éducation. Bordeaux compte pas moins de 105 écoles maternelles et élémentaires[128], Pour la rentrée 2019, toutes les classes de CP et de CE1 inscrit au sein du programme national d'éducation prioritaire sont dédoublées. Il y aura 116 classes avec des effectifs de 12 élèves chacune[129].
+
+Pour le secondaire, Bordeaux dénombre 13 collèges publics et 11 collèges privés. Bordeaux dispose d'un collège expérimental, le collège Clisthène. La ville possède aussi 9 lycées publics, dont les plus connus sont le Lycée Michel de Montaigne et le Lycée Camille-Jullian. 8 lycées publics dispensent d'un enseignement technologique et professionnel. D'autre part, Bordeaux dénombre 12 lycées privés dont le Lycée de l'Assomption et le Lycée Saint-Joseph-de-Tivoli. 6 lycées dispensent aussi un enseignement technologique et professionnel. 7 lycées publics sont exclusivement professionnels et 2 lycées privés sont exclusivement professionnels[130].
+
+Bordeaux est la 5e ville universitaire française après Paris, Lyon, Toulouse, Lille et Marseille[131]. Au cours de l'année 2019, la ville accueille plus de 100 000 étudiants dans ses universités et ses grandes écoles. La plupart des enseignements se font sur le domaine universitaire de Pessac Talence Gradignan, plus vaste campus d'Europe, à quelques exceptions près comme les études médicales près du CHU, les sciences de l'homme place de la Victoire et les études de gestion au pôle universitaire des sciences de gestion de Bordeaux[132],[133].
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+Bordeaux compte deux universités :
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+L'université de Bordeaux a été fondée en 1441 sous l'autorité de Pey Berland. Elle a connu un développement important dès sa fondation grâce à la renommée de ses cours de droit et de médecine. Après la loi de programme pour la recherche de 2006, le PRES « Université de Bordeaux » est créé pour fédérer les universités, l’institut d'études politiques et trois écoles d’ingénieurs[134]. À la suite de la loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche de 2013, le PRES devient la communauté d'universités et établissements d'Aquitaine[135] ; comme son nouveau nom l’indique, son périmètre géographique est élargi. En 2017, l’université annonce son retrait de la communauté[136]. L’université de Bordeaux remporte des appels nationaux à financements comme le plan Campus en 2008 et les initiatives d'excellence en 2011[137], confirmé en 2016[138]. Ces projets sont portés par le PRES avant d’être repris par l’université fusionnée. L’idée de fusionner les établissements, qui se situe dans une vague nationale de fusion, est évoquée à partir de 2008[139]. Néanmoins l’université Bordeaux-III[140] puis l’institut d’études politiques et l’institut polytechnique se retirent du projet[141]. L’université de Bordeaux est recréée le 1er janvier 2014 après la fusion des universités Bordeaux-I, Bordeaux-II et Bordeaux-IV[135].
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+La ville de Bordeaux compte plusieurs établissements proposant des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), dont certaines sont particulièrement réputées. Le Lycée Michel de Montaigne et le lycée Camille-Jullian hébergent les CPGE littéraires pour les filières classiques et modernes (prépa A/L), scientifiques, économiques et commerciales.
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+Bordeaux possède aussi plusieurs grandes écoles nationales comme :
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+D'autres pôles d'enseignement ont émergé à Bordeaux, parfois rattachés à l'université, et couvrent de nombreux domaines tels que la recherche en économie avec la Kedge Business School, les métiers de l'entreprise avec l'Institut d'administration des entreprises de Bordeaux (IAE Bordeaux), l'École de commerce européenne, l'École d'administration des affaires maritimes, ISEG Group (Institut Supérieur Européen de Gestion), l'institut des hautes études économiques et commerciales (INSEEC) et l'École supérieure des sciences commerciales d'Angers (ESSCA).
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+L'art, le journalisme et la publicité sont représentés par l'École des beaux-arts de Bordeaux, Sup de pub, l'ECV (École de Communication Visuelle), l'E-Artsup, Supinfo, l'Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), et l'École française des attachés de presse et des professionnels de la communication (EFAP).
+
+Bordeaux est également fortement dotée en écoles ingénieurs spécialisées dans les nouvelles technologies, l'informatique et l'aéronautique comme le centre des études supérieures industrielles (CESI), l'EPITECH (École pour l'informatique et les nouvelles technologies), l'école supérieure des technologies électroniques, informatiques et infographies (ESTEI) et l'école privée des sciences informatiques (EPSI).
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+L'importance de la vie universitaire à Bordeaux se manifeste également par la richesse et la diversité des laboratoires de recherche présents sur les campus universitaires et les centres hospitaliers universitaires, avec 16 000 chercheurs (biotechnologies, aéronautique, chimie, environnements, etc.).
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+L'université compte huit écoles doctorales[142]. Elle rassemble les équipes de recherche des composantes universitaires. Trois sont associées au CNRS ; le centre d'études et de recherches de science administrative, l'Institut d'études politiques de Bordeaux l'institut d'histoire du droit, et l'équipe de recherche sur les marchés, l'emploi et la simulation.
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+L'universit�� de Bordeaux a conclu des accords de coopération avec plus de 500 universités étrangères, toute matière confondue[143]. Elle propose notamment des doubles diplômes, triples diplômes, cursus intégrés et autres programmes en partenariat avec des universités étrangères. Dans le cadre du programme européen Erasmus+, c’est avec plus de 294 universités européennes que des accords ont pu être établis dans toutes les disciplines inhérentes au cadre de formation de l’Université de Bordeaux, permettant d'effectuer une période de mobilité à l’étranger.
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+Durant l'année, Bordeaux accueille plusieurs festivals de musique, de cinéma ainsi que des festivals divers et variés, allant du festival international des musiques classiques et d'orgue, jusqu’à la musique raggae et underground avec Festival Reggae Sun Ska et le Festival Climax qui s'exporte désormais à Paris et à l'étranger. D'autres festivals sont organisés pendant la période du printemps et de l'été tel que le Bordeaux Congo Square, le Bordeaux Jazz Festival, le Festival Bordeaux Rock et le Festival Relâche[144].
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+D'autres festivals de cinéma sont à l'honneur tel que le festival international du cinéma au féminin en octobre, le festival coupé court en avril, et le festival européen du court-métrage
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+La métropole organise et accueille par ailleurs plusieurs manifestations culturelles à la programmation plus éclectique les uns que les autres. À l'image des manifestations culturelles tels qu'Evento : Exposition d'œuvres contemporaines dans la ville, l'Escale du livre entre le mois de mars et d'avril, Chahuts - Festival de Conte et arts de la parole (mi-juin dans le quartier Saint-Michel), Vinexpo et Novart en novembre qui met en valeur les artistes locaux issus de la métropole.
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+Enfin, l'année est ponctuée par divers festivals et événements comme le Carnaval des deux rives le premier week end de mars qui existe sous sa forme actuelle depuis 1996. La Foire aux plaisirs qui est la plus grande fête foraine présente en Aquitaine. Elle se déroule les trois dernières semaines d'octobre et les trois premières semaines de mars sur la place des Quinconces. La Foire internationale de Bordeaux, Art Chartrons qui représente un parcours de l'Art contemporain à Bordeaux en collaboration avec CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux, il se tient deux fois par an à l'automne et au printemps.
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+La Fête du vin sur les Quais et la place des Quinconces, en alternance une année sur deux avec la Fête du fleuve incarnent les plus grands festivals du Sud-Ouest par l'accueil de nombreux Navire, de concerts relatifs à la musiques du monde et par ses deux feux d'artifices d'ouverture et de clôture. Durant la même période les Bordelais profitent des Épicuriales pendant quinze jours fin juin permettant de mettre en valeur la gastronomie bordelaise autour de concerts variés. Mais aussi du festival d'été Dansons sur les quais qui se tient tout le mois de juillet et d'aout sur les quais de Bordeaux. La fin d'année se clôture par le Marché de Noël.
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+La ville (ainsi que la Gironde) bénéficie d'un site web issu du réseau Démosphère, mettant à disposition un agenda web participatif listant des événements alternatifs[145] tels que par exemple de la culture alternative et des initiatives altermondialistes.
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+À Bordeaux même se trouvent deux centres de secours principaux (CSP) : le CSP la Benauge (1 rue de la Benauge) et le CSP Ornano (56 cours du Maréchal-Juin).
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+Le CSP La Benauge comporte une brigade d'intervention nautique, dû à sa situation géographique au bord de la Garonne, ainsi qu'une unité du GRIMP 33. Elle est spécialisée dans les moyens de production de mousse en raison des centres commerciaux proches.
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+Le CSP Ornano est la plus grosse caserne de Gironde mais aussi une des plus importantes en volume d'interventions de France (plus de 16 000 sorties en 2009), il contient également une unité du GRIMP 33 et est également le siège du CODIS 33.
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+Le reste de la métropole est défendu par 6 centres de secours répartis dans les différentes villes entourant Bordeaux : CIS Bruges (Bordeaux Nord, spécialisé dans le risque chimique et technologique), CIS Villenave-d'Ornon, CIS Mérignac (également présent le SSSM départemental sur le même site), CIS Bassens et Ambès, CIS Saint-Médard-en-Jalles.
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+Le volume d'intervention des pompiers de Bordeaux Métropole dépasse les 50 000 sorties par an pour l'ensemble du Groupement Centre.
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+Le centre hospitalier universitaire de Bordeaux se place quant à lui en 2018 au second rang des CHU français en termes d’activité[146]. D'une capacité totale de 3,070 lits et places, il constitue le principal complexe hospitalier de l'agglomération bordelaise et de la région Nouvelle-Aquitaine. Employant un total de 14 049 personnes, le CHU de Bordeaux demeure le premier employeur de la région. Son budget annuel de fonctionnement s'élève à près d'un milliard d'euros[147].
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+Le CHU de Bordeaux est l'un des sites français de référence concernant les prises en charge spécialisées de haute technicité telles que les transplantations d'organes, traitement des grands brûlés ou la chirurgie cardiaque. Il est le siège du groupement interrégional de recherche clinique et d'innovation Sud-Ouest Outre-Mer (GIRCI SOOM), qui associe les CHU de Bordeaux, Toulouse, Pointe-à-Pitre, Martinique et La Réunion ainsi que les centres régionaux de lutte contre le cancer, l'Institut Bergonié à Bordeaux et l'Institut Claudius-Regaud à Toulouse. Le CHU de Bordeaux est aussi acteur d'une coopération internationale avec des hôpitaux d'Espagne, du Québec, d'Arabie saoudite ou encore de Côte d'Ivoire. LHôpital Pellegrin et l'Hôpital Saint-André constitue les deux plus grands hôpitaux de la métropole.
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+En 2019, le magazine Le Point lui attribue la première place nationale dans son classement des établissements hospitaliers[148]. Les sites hospitaliers du CHU de Bordeaux participent à la formation médicale[149], chirurgicale, pharmaceutique et odontologique de la région ainsi qu’à la recherche fondamentale en liaison avec les unités INSERM et CNRS. Le pôle formation du CHU de Bordeaux comprend une école de sages-femmes lié à l'université de Bordeaux. Il est constitué de 14 instituts de formation.
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+Bordeaux est un territoire réputé au niveau européen pour ses infrastructures et ses équipes locales. Le quartier de Bordeaux-Lac accueille le plus grand complexe sportif de la métropole avec Vélodrome de Bordeaux et la construction de nouveaux sites tels que Stade Matmut-Atlantique et le Golf de Bordeaux.
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+Bordeaux compte près de 500 équipements sportifs avec 94 terrains et équipements sportifs de proximité, 63 boulodromes, 21 gymnases, 11 complexes sportifs et stades, 94 courts de tennis, 14 piscines, 6 bases de sport, 36 salles de sport, 13 pistes d’athlétisme, 1 piste de Bicross, 4 bowlings, 1 salle de tennis de table, 5 fronton de Pelote basque, 2 salles d’escrime, 8 murs d’escalade, 1 aire de tir à l’arc, 1 centre de tir sportif, 1 aire de roller/skate, 1 patinoire, 1 centre de voile et 4 clubs d’aviron[150],[151],[152].
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+Plus de 600 clubs sportifs[153] évoluent à Bordeaux ce qui représente près de 92 000 licenciés, affiliés à toutes les fédérations sportives, scolaires et universitaires[154].
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+D'autres différents sports font partie intégrante de la métropole comme :
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+La ville accueille plusieurs manifestations sportives tel que l'Open international de Bordeaux, le Jumping international de Bordeaux en février, le Marathon de Bordeaux Métropole en avril, le Tournoi de tennis Primrose Bordeaux au mois de mai, la Traversée de Bordeaux à la nage en juin, le départ de la solitaire du Figaro lors des années 2013 et 2015 et la course cycliste Bordeaux-Paris. Enfin, la ville de Bordeaux a été qualifiée pour accueillir lors de la Coupe du monde de rugby à XV 2023 plusieurs matchs au sein du Stade Matmut Atlantique.
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+Bordeaux est le siège de France 3 Nouvelle-Aquitaine. Cette société publique produit la chaîne France 3 Aquitaine (et son édition locale France 3 Bordeaux-Métropole) et la chaîne régionale NoA. Le siège social de France 3 Nouvelle-Aquitaine est au 136, rue Ernest Renan à Bordeaux.
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+La chaîne privée TV7 Bordeaux, propriété du groupe Sud Ouest, émet à Bordeaux et dans le reste du département de la Gironde. Elle couvre l'actualité locale de la métropole bordelaise, mais aussi l'actualité départementale et régionale.
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+À Bordeaux, se situe le siège de l'archidiocèse du même nom et la cathédrale Saint-André. Elle fut consacrée en 1096 par le pape Urbain II. Elle a été reconstruite dans le style gothique du XIIe au XVIe siècle. La tour Pey-Berland, du nom de l'archevêque Pey Berland, est le clocher séparé de la Cathédrale Saint-André. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862[155]. Elle est également classée au patrimoine mondial de l'Unesco[156].
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+La cathédrale a accueilli de nombreux événements structurant de l'histoire de France. Notamment par la célébration dans cette église de plusieurs mariages royaux, dont en 1137, le mariage d'Aliénor d'Aquitaine, alors âgée de quinze ans, avec le futur Louis VII, roi des Francs et en novembre 1615 le mariage d'Anne d'Autriche, Infante d'Espagne et de Louis XIII, roi de France et de Navarre.
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+La basilique Saint-Michel est quant à elle aussi l'un des principaux lieux de culte catholique de la ville, dans le sud-ouest de la France. Bâtie du XIVe au XVIe siècle, elle est caractéristique du style gothique flamboyant. L'église a donné son nom au quartier dans lequel elle se situe. Classée monument historique dès 1846[157], l'église Saint-Michel — devenue basilique mineure en 1903 — est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France[158].
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+La basilique partage avec la cathédrale Saint-André la particularité d'être dotée d'un clocher indépendant du sanctuaire ou campanile.
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+S'élevant à une hauteur de 114 mètres, il est considéré comme le plus haut du Midi de la France et comme l'un des plus hauts de l'hexagone[159]. Sa base conserve une crypte qui servit longtemps d'ossuaire, puis de lieu d'exposition pour des « momies » exhumées au XIXe siècle lors de l'aménagement de la place Meynard, ancien cimetière paroissial.
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+On trouve également :
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+Il existe deux temples protestants à Bordeaux, le Temple du Hâ et le Temple des Chartrons[160].
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+Il existe trois paroisses Orthodoxes à Bordeaux : la paroisse Saint-Joseph, la paroisse Saints-Martial-et-Eutrope et la paroisse de la présentation de la mère Dieu au temple (Église Orthodoxe Grecque).
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+Le culte israélite dispose de la Grande synagogue de Bordeaux. L'architecture de la grande synagogue tient tout à la fois de l'esthétique gothique et des courants orientalistes alors en vogue dans une partie de l'Europe.
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+Formant un vaisseau de 36 mètres de long sur 26 mètres de large, elle est précédée d'une façade monumentale cantonnée de deux tours[161]. Le projet initial prévoyait qu'elles soient prolongées par deux bulbes à base octogonale, mais ce parti ne faisant pas l'unanimité (certains membres de la communauté y voyant une influence chrétienne trop manifeste), les fonds affectés à leur achèvement furent supprimés.
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+L'intérieur reprend les dispositions du plan basilical antique, et se compose d'un vaisseau principal séparé des collatéraux par une série de quatorze colonnes corinthiennes (sept de chaque côté). Au niveau supérieur sont aménagées des tribunes (mekhitsa), espace traditionnellement réservé aux femmes.
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+Il existe trois mosquées à Bordeaux : la mosquée El Houda, la mosquée Nour El Mohamadi et la mosquée El-Fath.
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+Un temple de style art déco du culte antoiniste, dédicacé le 25 octobre 1964, est situé 42 rue Goya[162].
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+En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 002 €, ce qui plaçait Bordeaux au 26 422e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[163].
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+En janvier 2018, un rapport de la Chambre régionale des comptes de Nouvelle-Aquitaine souligne les nombreux artifices comptables utilisés par la mairie de Bordeaux afin de masquer l'endettement croissant de la ville. Entre 2010 et 2016, la dette de la ville a été multipliée par deux (de 185 à 377 millions d'euros). Une détérioration des finances qui « a ensuite été masquée par l'ajout d'offres bancaires dans les comptes en fin d'année, lesquelles étaient ensuite annulées après la clôture des comptes »[164].
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+En 2011, le nombre total d'actifs sur la commune de Bordeaux était de 118 959[165], se répartissant dans les divers secteurs économiques comme suit :
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+Le taux de chômage était de 9,9 % en 2006, de 10,3 % en 2011[165]. La ville est à la tête de la chambre de commerce et d'industrie Bordeaux Gironde qui porte son nom. Elle défend les intérêts des 70 000 entrepreneurs issus des catégories de l'industrie, des services et du commerce. Son siège est à Bordeaux au 17 place de la Bourse.
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+Bordeaux est considérée comme la capitale mondiale du vin. Autour et même au sein de la ville de Bordeaux, ce vignoble important produit de nombreux vins, dont parmi les plus prestigieux du monde, collectivement désignés sous le terme de vins de Bordeaux, ou simplement de bordeaux. Il y a autour de Bordeaux 14 000 producteurs de vin, 117 514 hectares de vigne, 400 négociants et un chiffre d'affaires de 14,5 milliards d'euros. La production annuelle est de 700 millions de bouteilles, vins de consommation courante et vins de qualité supérieure confondus. Capitale mondiale du vin par son vignoble, il est considéré comme le premier de France pour les vins en AOC, accueillant des châteaux mondialement connus et produisant les vins les plus somptueux comme le Château Margaux, Pétrus, Château d'Yquem, Château Haut-Brion, Rotschild, et Lafite.
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+Ce sont des vins blancs ou rouges, ces derniers sont à l'origine de la couleur bordeaux. Les vins rouges sont généralement produits à partir de cépages cabernet-sauvignon, merlot, cabernet franc, petit verdot, malbec, et de moins en moins fréquemment de carménère. Les vins blancs sont produits à partir de cépages sauvignon blanc, sémillon et muscadelle.
+
+Le vignoble bordelais est subdivisé en cinq régions : l'Entre-deux-Mers, le Libournais, le Bourgeais-Blayais, les Graves et le Médoc. Les terroirs les plus célèbres sont ceux de Saint-Émilion, Pauillac, Saint-Estèphe, Sauternes et Pomerol. Un classement des vins de Bordeaux est établi depuis 1855, mais il est fortement remis en question par la critique et certains producteurs du fait de son caractère presque immuable.
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+La ville tient un rôle prépondérant dans le secteur des vins et spiritueux, accueillant le salon international Vinexpo, mais aussi les sièges de multinationales clés dans le secteur comme Castel. Fief de maisons historiques datant du XVIIIe siècle tel que l'entreprise Marie Brizard elle a aussi développé une forte activité oenotouristique avec la Cité du Vin.
+
+Bordeaux est aussi une ville industrielle. L’industrie emploie 28 000 salariés, le constructeur automobile américain Ford Aquitaine Industrie étant le premier employeur industriel aquitain. La ville abrite aussi une usine de fabrication de pneumatiques du groupe français Michelin.
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+Bien que l'industrie bordelaise ait souffert ces dernières décennies (rive droite de Bordeaux), la ville a su se repositionner dans les techniques de pointe et les nouvelles technologies, notamment l'aéronautique. Bordeaux est l'un des acteurs majeurs de l'Aerospace Valley, qui réunit, notamment, plusieurs villes du sud impliquées dans l'aéronautique et le spatial : Toulouse, Biarritz/Anglet, Pau, Tarbes et Figeac. En effet, l'agglomération bordelaise, avec 20 000 emplois directs et 8 000 emplois en sous-traitance, est le second pôle français de l'aéronautique, du spatial et de la défense. Sont notamment implantées à Bordeaux et ses environs les entreprises Dassault, Safran (l'ancienne Snecma), ArianeGroup et Thales. C'est notamment en périphérie de Bordeaux que sont construits les avions Falcon et Rafale, le cockpit de l'Airbus A380, les propulseurs d'appoint de la fusée Ariane et le missile servant de vecteur à l'arme nucléaire embarqué dans les SNLE, le M-51. Le laser Mégajoule, en périphérie de Bordeaux, plus précisément au Barp capital pour le renouvellement du dispositif de dissuasion nucléaire français, dans lequel le ministère de la Défense compte investir plus de deux milliards d'euros, serait associé à un pôle industriel en industrie optique et laser de niveau européen.
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+Sont aussi présentes la pétrochimie et l'industrie pharmaceutique (Sanofi-Aventis), ainsi que l'industrie agroalimentaire (30 000) (LU), et en particulier les vins et spiritueux (Marie Brizard, Ricard), mais aussi, bien sûr, les vins de Bordeaux, secteur dans lequel certaines entreprises peuvent être considérées comme de véritables industries.
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+L'activité industrielle se manifesta aussi par des chantiers de constructions navales (Construction navale de Bordeaux), des raffineries, des usines de produits chimiques et des ateliers métallurgiques.
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+Le secteur tertiaire reste dominant dans la capitale girondine notamment grâce à la forte attractivité commerciale et à une concentration des services liés aux entreprises. Il représente environ 80 % du total de la population active, dont 52 % pour les services marchands et non marchands, 15 % pour le commerce, 9 % pour le transport, 4 % pour l'activité financière (180 établissements bancaires). Bordeaux est ainsi la quatrième place bancaire française.
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+De plus, le tourisme est en plein essor, Bordeaux disposant d'un riche patrimoine historique et servant de relais vers les côtes d'Aquitaine et l'arrière-pays qui bénéficie considérablement des progrès du tourisme rural. Bordeaux est le siège de la chambre de commerce et d'industrie Bordeaux Gironde. Elle gère l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, l'École supérieure de commerce (ESC) de Bordeaux et l'Aire de Cestas. Elle est aussi le siège de la chambre de commerce et d'industrie de région Nouvelle-Aquitaine.
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+Bordeaux accueille chaque année depuis 2015 environ 6 millions de visiteurs venus du monde entier, tandis qu'il y a dix ans à peine seulement 2,5 millions de touristes venaient à Bordeaux. Bordeaux est aussi la deuxième escale de croisière française de la façade atlantique[166].
+
+Opérationnel depuis 1992, le Bordeaux Gironde Convention Bureau (BGCB) a pour principale mission de promouvoir le tourisme d’affaires à Bordeaux et en Gironde. En 2005, 55 manifestations ont été générées représentant 10 000 congressistes pour des retombées économiques estimées à près de 3 millions d’euros. En 2018, Bordeaux était la quatrième ville de congrès de France[7].
+
+Occupant une place centrale dans le tourisme d'affaires mondiale, Bordeaux détient de nombreuses infrastructures permettant d'accueillir les plus grands congrès et événements internationaux comme la Cité Mondiale situé sur les quais, avec un amphithéâtre de 300 places pour des réunions et séminaires au cœur de la ville, mais aussi le Hangar 14 dans le quartier des Chartrons. Et enfin dans le quartier de Bordeaux-Lac, avec le Palais des Congrès, le Palais 2 l’Atlantique d’une surface de 15 500 m2 accueillant jusqu’à 6 000 personnes en plénière. Et enfin, le Parc des Expositions qui est le 2e plus grand parc d’expositions de France, après Paris, avec 80 000 m2 couverts, 4 halls modulables sur 30 hectares pour les congrès et salons de grande ampleur[167],[168].
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+La ville de Bordeaux a une activité portuaire importante. En effet, le grand port maritime de Bordeaux accueille chaque année 1 600 navires et traite environ neuf millions de tonnes de marchandises (dont 4,1 millions de tonnes d'hydrocarbures). En 2010, 50 % du trafic du port de Bordeaux sont constitués par les liquides énergétiques. Les solides en vrac constituent une part de 30 %, les marchandises diverses et les vracs liquides non pétroliers représentent les 20 % restants[169].
+
+Le port aura traité en 2011, 8,38 millions de tonnes de marchandises, il constituait le 7e port de commerce métropolitain[170].
+
+C'est un établissement public, qui exerce conjointement des missions de service public administratif et des missions de service public à caractère industriel et commercial et qui est géré comme un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) dont la tutelle de l'État est exercée par la Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer[171] du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.
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+Le grand port maritime de Bordeaux accueille des navires rouliers spécialement conçus pour le transport des éléments de l'Airbus A380 en transit vers Toulouse.
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+L'architecture bordelaise est marqué par la pierre calcaire, dont la couleur chaude assimilable au jaune de Naples lui confère le surnom de « ville blonde »[172].
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+La multiplicité des origines des pierres calcaires ayant servi à la construction de la ville blonde est inhérente aux différentes époques traversés par la métropole au fil du temps : le Bourgeais à l’époque gallo-romaine, Saint-Émilion et les Hauts de Garonne durant le bas Moyen Âge, le Fronsadais et les Côtes de Garonne au XVIIe siècle ; le Sauternais et l’Entre-Deux-Mers au XIXe siècle. On peut distinguer deux types de roches selon les différentes carrières d’exploitation. En amont de Bourg, on produit une roche dure, taillée en blocs de grande dimension initialement à l'intérieur des galeries souterraines, et plus récemment à ciel ouvert, tandis qu’en aval la pierre est plus tendre produite aussi par galeries souterraines, mais aussi par tombée[173].
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+La pierre de Roque-de-Thau a été utilisée très tôt pour édifier les premiers monuments de Bordeaux comme les Piliers de Tutelle pendant l’époque gallo-romaine. Au fil des siècles, la qualité et la couleur de la roche calcaire local ont marqué durablement et valorisé considérablement les paysages de Bordeaux, aussi bien pour la construction de palais ou d’hôtels particuliers présents sur les quais, que à l'intérieur de la Cité pour l'édification de châteaux, églises et ferme dans l'ensemble de la ville. Ce matériau n’était pas réservé aux bâtiments prestigieux, mais aussi utilisé pour des constructions communes, ce qui explique aujourd’hui encore, sa forte présence dans les paysages[174].
+
+À l'instar de la pierre de Roque-de-Thau, l'une des pierres les plus utilisés pour la construction de la ville est le calcaire à Astéries qui est aussi appelé « pierre de Bordeaux » ou « calcaire de Saint-Émilion »[175]. Le calcaire à Astéries de l'Entre-deux-Mers en Aquitaine est daté de l'Oligocène inférieur, Rupélien (32 millions d'années). Il doit son nom aux innombrables petits « osselets » constitutifs des bras d’étoiles de mer du genre Asterias. Son origine marine est attestée par la présence de fossiles : huîtres, coraux, osselets d'étoiles de mer. Son aspect jaunâtre est poreux et friable[176]. La formation des « Calcaires à Astéries » (hydrogéologie) désigne l'entité des « calcaires, faluns et grès de l’Oligocène », système aquifère situé de part et d'autre de la Garonne[177].
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+Le calcaire à astéries fut le matériau de construction abondamment utilisé comme moellon et pierre de taille pour l'édification des monuments historiques, depuis l’Antiquité jusqu’à la fin du XIXe siècle. Cette roche a été choisie pour construire l’ensemble des villages de la Gironde et plus largement de la région Aquitaine et enfin la partie classique de Bordeaux, c’est-à-dire la ville historique à travers le prisme de ses monuments les plus emblématiques encore présents aujourd'hui et même de certaines sépultures, comme au cimetière de la Chartreuse ou encore les bas reliefs avec les mascarons présent sur la Grosse cloche[178].
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+C'est alors à partir de la région de Bourg-sur-Gironde et Prignac-et-Marcamps que les blocs calcaires étaient transportés par bateau sur la Garonne depuis les carrières souterraines. En effet, l’exploitation de la roche calcaire destiné à Bordeaux se réalisait le plus souvent en carrières souterraines dans la perspective de suivre un banc sédimentaire de bonne qualité en étant résistant, homogène et sans aucune fracture. Par conséquent, l’exploitation de cette roche se faisait presque systématiquement en « chambres et piliers », et beaucoup plus rarement à ciel ouvert. Le maximum de surface était excavé en « chambres », par le biais d'un soutènement par piliers afin que le toit de l’exploitation ne s’effondre pas.
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+À partir du XXe siècle, quelques carrières décident d'exploiter la pierre calcaire à Astéries comme composant dans l'élaboration des ciments, mais actuellement, seule la carrière de Frontenac, ouverte à l’air libre, est encore en activité. En dehors des blocs servant à l’enrochement, elle fournit essentiellement un matériau destiné à la restauration des monuments anciens tels que les monuments bordelais. Les carrières souterraines ont été progressivement abandonnées. Cependant, les conditions hygrométriques et thermiques qui y règnent de façon stable, ont favorisé leur utilisation comme champignonnières au XXe siècle et parfois encore actuellement par exemple dans la commune de Rauzan. Le calcaire à Astérie est toutefois un matériau fragile et sensible à l’érosion, surtout de la part des pluies acides qui dissolvent les éléments carbonatés de façon variable en fonction de la composition et donc de la dureté de la roche[179].
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+Aujourd'hui, la pierre calcaire est mise en valeur comme un symbole de la ville. Même dans les constructions modernes, elle est encore utilisée pour la construction de nombreux bâtiments que ce soit dans le centre historique ou aux quatre coins de la métropole.
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+Bordeaux est une ville au patrimoine bâti et naturel très riche, reconnu en 2007 par l'inscription (sous l'appellation « port de la Lune ») d'une grande partie de la ville, par le Comité du patrimoine mondial, désigné par l'assemblée générale de l’UNESCO, sur la Liste du patrimoine mondial, en tant qu'ensemble urbain exceptionnel.
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+Surnommée « la Belle Endormie », Bordeaux est également classée Ville d'art et d'histoire. Elle est la deuxième ville de France qui compte le plus grand nombre de monuments classés, juste après Paris. Le secteur sauvegardé est ainsi un des plus vastes du pays (150 ha). Dans le cadre de sa préservation, le tramway fonctionne par un système d'alimentation par le sol sur une grande partie de son tracé.
+
+La 1re nuit du Patrimoine en France a eu lieu à Bordeaux (voir la « vidéo son » de l'émission « Bordeaux d'autrefois » en note, seule trace de mémoire de cette nuit avec la lecture d'un texte de François Mauriac par Georges Descrières, comédien alias Arsène Lupin) le 14 septembre 1991[180].
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+Forte de ses 2 000 ans d'histoire, Bordeaux a conservé des traces de ses différentes phases de développement, ses quartiers ont donc chacun gardé un patrimoine riche et diversifié avec de nombreux musées. Enfin à la nuit tombée, l'ensemble des monuments de Bordeaux est mis en valeur par des jeux d'éclairages.
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+Porte d'Aquitaine et obélisque d'Ivan Theimer place de la Victoire.
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+La Basilique Saint-Michel
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+Porte de Bourgogne
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+Porte Cailhau.
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+Place de la Bourse et miroir d'eau.
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+Monument aux Girondins situé place des Quinconces.
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+Bordeaux regroupe de nombreux bâtiments remarquables. Le plus connu est probablement le Palais de la Place de la Bourse qui abrite l'hôtel des douanes et la chambre de commerce et d'industrie Bordeaux Gironde ainsi que la miroir d'eau. En remontant les quais arborés, le monument aux Girondins est situé dans la plus grande place d'Europe et regroupe les locaux de l'office du tourisme et le pôle inter-multimodal des tramways de bordeaux. Le monument est situé à l'ouest de la place, tourné vers le fleuve dont les bâtiments en pierre calcaire sont construits de façon concentrique autour d'un parc arboré. C'est un lieu animé avec ses nombreuses terrasses de bars, de cafés et de restaurants.
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+Les quais et les berges de la Garonne ont été réaménagés dès le début du XXIe siècle. Les quais permettent de se promener le long du fleuve sur les deux rives de la Garonne et de découvrir les anciens monuments de Bordeaux, de la Bourse Maritime au pont de Pierre en passant par la Porte de Bourgogne et s'achevant sur la Basilique Saint Michel. Le plus vieux pont de la ville encore en service est le pont de Pierre, datant de l'époque Napoléonienne. Au bord du fleuve sur la rive droite, le Lion de Veillan, place Stalingrad et l'église Saint-Marie de la Bastide sont visibles grâce au blanc retrouvé de la pierre calcaire du dôme de l'église. Près de la Garonne se trouve aussi le Château Descas, près de la Basilique, qui fera l'objet en 2021 d'une grande rénovation lui permettant de retrouver son éclat et son prestige d'antan[181].
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+La place Pey Berland, accueillant la Cathédrale Saint-André, et la rue Sainte Catherine sont à découvrir à travers l'architecture remarquable des hôtels particuliers, et les somptueuses façades d'immeubles. La rue Vital Carles est tout aussi chargé d'histoire, c'est en effet dans cette rue que les présidents Raymond Poincaré et Paul Reynaud ont résidé lors de l'exil des gouvernements pendant la première et la seconde guerre mondiale. Plus précisément, au sein de la résidence préfectorale qui est encore aujourd'hui vouée à cette fonction[182],[183].
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+D'autres bâtiments publics sont remarquables comme la Gare de Bordeaux-Saint-Jean située au bord de la Garonne, la Grand Théâtre (Bordeaux) et la Porte d'Aquitaine de la Place de la Victoire qui est tourné vers l'Obélisque de la Vigne et du Vin. Enfin, Bordeaux est l'une des villes françaises où l'on trouve le plus d'hôtels particuliers datant du XVIIIe siècle. Enrichis grâce au commerce maritime lors de la Révolution, de nombreux bourgeois locaux ont érigé leurs hôtels particuliers, souvent tournés vers le fleuve et ornés de mascarons inscrits dans la pierre taillée. Le détail des reliefs pouvant être assimilé à un symbole de puissance et signe de reconnaissance des personnages importants de la cité.
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+L'architecture néo-classique bordelaise est l'héritière de l'architecture classique, théorisée par l'architecte antique Vitruve dans son traité qui définit la théorie des trois ordres (ionique, dorique, corinthien). Vitruve sera la grande référence des architectes pour qualifier le renouveau du recours à des formes antiques, à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, jusqu'en 1850 environ. L'architecture néo-classique prétend avoir recours à des formes grecques, plus qu'italiennes, ainsi elle est appelée goût grec à ses débuts en France vers 1760.
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+Ce courant architectural s'est développé dans la ville durant les vingt dernières années du règne de Louis XV et reste à l'honneur jusque dans les trois premières décennies du siècle suivant[184]. Les premiers édifices néo-classiques de la ville sont édifiés sous Louis XV par Ange-Jacques Gabriel et Louis-Urbain Aubert de Tourny, sous l'impulsion du Marquis de Marigny directeur général des Bâtiments du roi, de 1751 à 1773. Le goût pour l'antique et le retour au classicisme s'expriment aussi bien dans l'architecture religieuse que dans l'architecture civile, l'architecture privée — souvent via le modèle réinterprété de l'architecture privée de Palladio connue via son traité des Quattro Libri dell'architettura (Venise, 1570) —, la décoration intérieure et l'art des jardins. On peut citer parmi leurs principales réalisationsle Grand théâtre de Bordeaux, la place de la Bourse, et de très nombreux édifices privés ont été construits dans ce style tels que de nombreux hôtels sur les cours de la Ville.
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+À l'arrivée de Ange-Jacques Gabriel à Bordeaux en 1729, la cité est encore emprise entre les murailles du XIVe siècle. L'implantation de la place Royale au droit des quais va représenter une ouverture sur le fleuve et donc sur le monde, traduisant l'expansion économique et l'explosion démographique que connaîtra la ville durant ce siècle. La politique d'embellissement urbain mise en œuvre par les intendants Boucher et Tourny a déjà transformé la cité médiévale lorsque Victor Louis découvre Bordeaux en 1773 avec la création des places Royale, Dauphine, d'Aquitaine, des Allées de Tourny et du Jardin public qui s'inscrit dans cette philosophie des Lumières, donnant une nouvelle respiration à la ville à laquelle il ne manque plus que son théâtre. Initialement, la place de la Comédie est au même niveau que le Grand Théâtre. C'est en 1848 que l'escalier extérieur est créé avec l'abaissement du niveau de la place de la Comédie[185].
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+Long de 88 mètres, le péristyle de la façade est supporté par douze colonnes corinthiennes. Celles-ci sont maintenues par une armature métallique intérieure (le « clou »)[186]. La corniche est surmontée de douze statues de pierre d'une hauteur de 2,3 mètres. Celles-ci ont été conçues par le sculpteur Pierre-François Berruer (1733-1797) : avec 3 déesses (Junon, Vénus, Minerve) et les 9 muses (Euterpe, Uranie, Calliope, Terpsichore, Melpomène, Thalie, Polymnie, Érato, Clio)[187]. Pierre Berruer réalise lui-même 4 sculptures et son assistant Van den Drix exécute les 8 autres selon les modèles du maître.
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+La Place de la Bourse est quant à elle une des œuvres les plus représentatives de l'art architectural classique français du XVIIIe siècle. Au nord se tenait le Palais de la Bourse (actuelle Chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux) et au sud l'Hôtel des Fermes (actuelle Direction Interrégionale des douanes et Droits Indirects qui abrite en sein le Musée national des Douanes). Ce dernier est réalisé par Ange-Jacques Gabriel entre 1735 et 1738 et les sculptures représentent Minerve protégeant les arts et Mercure favorisant le commerce de la ville.
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+Les frontons des autres bâtiments et les mascarons sont sculptés par Jacques Verbeckt, Vernet et Prome. Les frontons représentent : la grandeur des princes, Neptune ouvrant le commerce, la jonction Garonne-Dordogne, le Temps découvrant la Vérité.
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+Les inspirations des mascarons sont multiples : aux traditionnels Neptune et Bacchus s'ajoutent des animaux fantastiques, des figures féminines, des visages du carnaval, des anges, des fauves[188]. Mais les mascarons de la place de la Bourse reflètent aussi l'histoire de Bordeaux avec par exemple la reproduction de visages de femmes africaines en référence aux traites négrières qui fit la richesse de la ville avec le commerce triangulaire.
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+Le cadran de l'horloge est d'Hustin, un faïencier bordelais et l'intérieur est composé de tableaux et de tapisseries des Gobelins.
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+Si Bordeaux est souvent assimilée au XVIIIe et XIXe siècles, c'est aussi une ville de création contemporaine. Le Centre d'arts plastiques contemporains (CAPC) a été jusqu'en 1995 le lieu de diffusion des arts contemporains le plus important de France après Paris. De même, Arc en Rêve reste le premier lieu de diffusion de l'architecture et de l'urbanisme en province. Dans le domaine des expressions populaires, le groupe Noir Désir, fer de lance du rock français, ou Les Nubians, groupe de hip-hop français reconnu à l'étranger, ont émergé de la riche scène musicale bordelaise. On y retrouve aussi quelques rappeurs locaux comme Fayçal, VII ou encore Boulcy qui se diffuse sur la scène hip-hop, cependant ils restent toujours peu connus du grand public.
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+Aux musées, on peut ajouter Vinorama.
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+Le théâtre Alhambra de Bordeaux a aussi connu son heure de gloire au XIXe siècle.
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+L'Arkéa Arena constitue la plus grande salle de spectacle de la métropole bordelaise et offre une capacité d'accueil pour tous types de spectacles et manifestations de 2 500 à 11 300 places maximum. La salle est principalement utilisée pour des concerts et des événements sportifs. Elle dispose de plusieurs espaces réceptifs dont 2 salons (Public et Privé) une brasserie ouverte sur le parvis, une coursive (au 2e étage) et de plusieurs points de restauration[191].
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+Le Stade Matmut Atlantique accueille les tournées de stars internationales, comme Ed Sheeran en 2019. Il dispose d'une capacité de 42 500 places.
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+L'Opéra national de Bordeaux (1 100 places), est consacré à l'opéra et à la danse. Son histoire est liée à celle du Grand Théâtre où se trouve son siège et à celle de l’orchestre national Bordeaux Aquitaine qui apporte son concours aux représentations lyriques ou chorégraphiques.
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+L'Auditorium de Bordeaux, ouvert en 2013, possède deux salles dont une de 1 400 places.
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+Bordeaux compte d'autres salles de spectacle de grande capacité, comme la Salle Jean-Dauguet (2 500 places), le Théâtre Femina (1 175 places), la Rock School Barbey (700 places) ou le Casino de Bordeaux (700 places).
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+De nombreux théâtres existent à Bordeaux, les plus connus étant le Théâtre National Bordeaux Aquitaine (TNBA) et le Théâtre Femina.
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+Le Gaumont situé au cœur de Bordeaux, près de la place Gambetta sur le cours Georges-Clemenceau, a déménagé à Talence en 2002 ; l'Auditorium de Bordeaux se situe à l'emplacement qu'il occupait.
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+Il existe, en 2015, trois multiplexes : l'UGC Cinécité (dix-huit salles), près de la place Gambetta, le Mégarama (dix-sept salles), sur la rive droite de la Garonne, dans l'ancienne gare d'Orléans (monument historique) et le CGR Le Français (douze salles), situé dans un ancien théâtre près de la place Gambetta (à l'angle des rues Condillac et Montesquieu), qui a rouvert le 26 mai 2010[192] après plusieurs années de travaux ;
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+L'Utopia Saint-Siméon (cinq salles), dans l'ancienne église Saint-Siméon (place Camille-Jullian, quartier Saint-Pierre) fermée au culte depuis la Révolution française, nef d'église devenue entrepôt de conserves, garage puis cinéma[193], est le seul cinéma d’art et essai depuis la fermeture, en décembre 2008, du Jean-Vigo (une salle), installé dans l'ancienne salle du Trianon rue Franklin.
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+Bordeaux a deux festivals internationaux de films, le Festival international de cinéma Cinémascience de Bordeaux. Deux éditions de cet évènement CNRS se sont tenues du 1er au 6 décembre 2009, et du 30 novembre au 5 décembre 2010[194], et le Festival international du film indépendant de Bordeaux. Depuis 2012, en lien avec l'Utopia Saint-Siméon.
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+Dans le film américain La Guerre des mondes de Byron Haskin (1953), la ville de Bordeaux est la première ville du monde à recevoir la visite des Martiens et, en conséquence, la première à être totalement détruite[195]. Chaque barrière avait un cinéma dont seul demeure le Festival, à Bègles (Bordeaux Métropole). Il y avait par exemple le Rex à la barrière du Médoc (copie du Grand Rex de Paris) ou le Marivaux. D'anciens music-halls avaient été transformés en cinémas : l'Alcazar, place Stalingrad, devenu l'Éden ; l'Alhambra, rue d'Alzon ; l'Apollo, rue Judaïque, devenu l'Ariel ; la Scala, rue Voltaire, devenu le Mondial.
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+Le Casino de Bordeaux se situe dans le quartier de Bordeaux-Lac. Il met à disposition du public en plus des salles de jeux, 2 espaces de restaurations, 2 bars ainsi que la salle de théâtre pouvant accueillir jusqu'à 700 personnes. Le Casino de Bordeaux appartient au groupe Barrière.
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+Tout au long de l'année, la base sous-marine accueille une programmation pluridisciplinaire : expositions temporaires, concerts, art lyrique, jazz ; spectacles théâtre, danse.
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+Cap Sciences (Centre de culture scientifique, technique et industrielle), situé aux bords des quais, est organisé autour d'un grand plateau de 650 m2 qui accueille une grande exposition par an, d'un plateau de 200 m2 pour des expositions temporaires.
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+L'institut culturel Bernard Magrez présente des artistes d'hier et d'aujourd'hui et se situe à l'hôtel Labottière.
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+L'Institut Cervantes, anciennement connu sous le nom de « Casa de Goya », est un appartement situé sur le cours de l'Intendance, en plein centre-ville. Ce fut la dernière résidence du peintre Francisco Goya, qui vint s'installer à Bordeaux en 1824 pour fuir l'absolutisme de Ferdinand VII et qui y mourut en 1828. Exposition d'œuvres de l'artiste. Centre culturel espagnol de Bordeaux.
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+La Méca qui abrite la FRAC Aquitaine, Fonds régional d'art contemporain de la région Nouvelle-Aquitaine qui a été fondé en 1982. Elle conserve plus d’un millier d’œuvres.
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+La Cité du Vin est le lieu emblématique de la métropole et une véritable porte d'entrée vers le vignoble bordelais à travers les 5 sens.
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+Bordeaux compte de nombreuses spécialités, comme les bouchons (chocolat en forme de bouchons), les croquants bordelais (tuiles soufflées aux noisettes), les sarments du Médoc (orange confite enrobée de chocolat) et le canelé bordelais, qui aurait été inventé au XVIIIe siècle par les religieuses du couvent des Annonciades. Il s'agissait à l'époque d'une friandise en forme de bâtons appelées canelats ou canelets[196]. Certains remarquent que ces petits gâteaux faits par les religieuses pourraient être liés à l'histoire de Bordeaux et du vin. En effet une étape importante dans la vinification est appelée collage. Elle consiste à filtrer le vin en cuve avec traditionnellement du blanc d'œuf. Ce procédé coûteux était encore utilisé par bon nombre de châteaux et cette étape voyait tout le personnel des châteaux casser des œufs et séparer les blancs des jaunes qui étaient donnés aux Petites sœurs des pauvres pour confectionner des gâteaux.
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+La gastronomie bordelaise est bien évidemment inhérente aux Vins de Bordeaux qui sont parmi les plus réputés et les plus chers du monde, faisant du bordeaux[N 4] une référence mondiale.
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+La production du vignoble est variée : environ 80 % de vins rouges (comme le pomerol ou le pauillac) et 20 % de vins blancs secs (tel que l'entre-deux-mers ou le pessac-léognan) ou liquoreux (par exemple le sauternes ou le cadillac), auxquels s'ajoutent des rosés, des clairets, et des vins mousseux (le crémant de Bordeaux)[197]. L'existence de 38 appellations différentes au sein du vignoble s'explique par la diversité des terroirs, c'est-à-dire des types de sols, des cépages cultivés, des pratiques de culture et de vinification. Avec 117 200 hectares cultivés et une production de cinq à six millions d'hectolitres de vin par an, la Gironde est le troisième département viticole français en termes de production globale après l'Hérault et l'Aude, mais le premier pour les AOC en volume. La Cité du Vin incarne cet héritage gastronomique à travers le prisme de « la transmission, la valorisation et la sauvegarde du patrimoine culturel, universel et vivant du vin »[198].
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+Les plats bordelais sont l'entrecôte à la bordelaise (avec une sauce au vin), l'écrevisse à la bordelaise, le foie de veau à la bordelaise, la lamproie à la bordelaise (avec sauce au vin rouge).
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+La ville est également renommée pour le caviar de l'Estuaire de la Gironde, exploité depuis l'entre-deux-guerres seulement ; l'esturgeon est un poisson qui a toujours été présent dans la Gironde[199],[200] et la moutarde de Bordeaux.
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+La cathédrale Saint-André du diocèse de Bordeaux, de style gothique, est classée monument historique depuis 1862 et inscrite depuis le 2 décembre 1998 par le Comité du patrimoine mondial, désigné par l'assemblée générale de l’UNESCO, sur la Liste du patrimoine mondial.
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+La basilique Saint-Michel, église de style gothique flamboyant, est classée monument historique depuis 1846 et inscrite depuis le 2 décembre 1998 sur la liste du patrimoine mondial.
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+La basilique Saint-Seurin est classée monument historique depuis 1840 et inscrite depuis le 2 décembre 1998 sur la liste du patrimoine mondial.
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+L'abbatiale Sainte-Croix, église d'architecture romane, est une ancienne abbatiale d'un monastère bénédictin. Elle est classée monument historique depuis 1840 et possède d'exceptionnelles grandes orgues, œuvre de Dom Bédos de Celles.
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+L'église Saint-Paul est une église de style baroque du XVIIe siècle qui est classée monument historique depuis 1997.
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+L'hôpital-prieuré Saint-Jacques, situé rue du Mirail, conserve une église du XVe siècle, masquée derrière une façade d'immeuble et aujourd'hui transformée en garage. Très délabrée, elle est aujourd'hui en péril.
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+Le grand séminaire est aujourd'hui encore intact au cœur de la ville, entre les rues Judaïque, Palais-Gallien et Castéja. Construit au XVIIIe siècle par les Lazaristes, il devient l'Hôtel des monnaies en 1800 (par décret du Premier consul Napoléon Bonaparte) puis la Grande poste en 1892.
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+Le principal cimetière de Bordeaux est le cimetière de la Chartreuse, classé au titre des monuments historiques[201].
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+Bordeaux et Bègles ont été les premières grandes villes françaises à s'engager dans le projet des Stolpersteine, les « pavés mémoriels » installés dans toutes les villes d'Europe par l'artiste Gunter Demnig en mémoire des victimes du régime national-socialiste. Dix pavés ont été posées dans les deux villes à la mémoire de victimes juives, de résistants autrichiens — comme Fritz Weiss — ou communistes, poses qui ont eu lieu les 6 et 7 avril 2017, à partir d'un projet lancé par l'Université Bordeaux-Montaigne[202].
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+Avec 15 m2 d'espaces verts par habitant intra-muros, la ville de Bordeaux dispose d'un patrimoine naturel riche de qualité. La municipalité a mis en place depuis 2001 un plan vert qui a vu la réalisation du Parc des Sports, du Jardin des Lumières (rive gauche), du parc floral ainsi qu'un grand espace vert en bordure de Garonne (rive droite), le Parc aux Angéliques[203].
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+Les principaux parcs et jardins de Bordeaux sont le bois de Bordeaux qui couvre 86 hectares auxquels s'ajoutent près de 50 hectares de prairies et d'étangs et le Parc floral de 33 hectares. Le parc bordelais de 26 hectares, situé à Caudéran et le jardin public de 11 hectares, sont les parcs les plus anciens.
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+De nombreuses activités sont également présentes dans les deux parcs tels que : le théâtre de Guignol, un petit train, des jeux pour enfants (plusieurs aires de jeux sécurisés), une orangerie, une buvette et plusieurs boîte à livres. Certaines pelouses sont assez vastes et résistantes pour recevoir de nombreux jeux collectifs, d'autre zones sont moins entretenues et grillagées pour conserver un aspect sauvage. Les parcs contiennent un étang artificiel (très faible profondeur : 40 cm), très poissoneux et peuplé de divers canards d’ornement ou sauvages, d'oies, cygnes et de poules d'eau.
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+Le parc aux Angéliques, à la Bastide (10 hectares en 2013, rive droite) est un projet réalisé par séquences, la dernière séquence devrait être terminée en 2017. En bord de Garonne, on trouve également les berges de Garonne, à Bacalan de 8 hectares, le jardin des Lumières près de la place des Quinconces et le parc des Sports Saint-Michel de 5,5 hectares (sur les quais).
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+Le jardin botanique, de 4,7 hectares, situé à la Bastide est créé en 2003. On peut également citer les parcs Denis et Eugène Bühler de 4,5 hectares, Rivière de 4 hectares ou André Meunier de 2 hectares.
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+Enfin, les jardins de la Mairie, des remparts, de la Béchade et des Dames de la Foi sont ouverts au public.
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+Dans son palmarès de l'année 2017, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la ville de Bordeaux au Concours des villes et villages fleuris[204].
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+La bibliothèque Mériadeck, d'une surface de 26 000 m2 (7 200 m2 accessibles aux usagers) est l'une des plus grandes bibliothèques publiques de France. Elle stocke près d'un million de documents dans des dizaines de kilomètres de rayonnages, dont plus de 300 000 documents appartenant au fonds patrimonial (rares, précieux, anciens)
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+En littérature, Bordeaux a été célébrée par de nombreux écrivains. Honoré de Balzac en décrit les mœurs élégantes dans Le Contrat de mariage (1835).
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+De nombreux films ont été tournés dans la métropole bordelaise tels que L'Intrigante d’Émile Couzinet en 1939, Des gens sans importance d’Henri Verneuil en 1954, avec Jean Gabin et Pierre Mondy, Le Corniaud de Gérard Oury en 1964, avec Bourvil et Louis de Funès, ou La Menace d’Alain Corneau en 1977[205], avec Yves Montand, Philippe Noiret, Michel Serrault, Bernard Le Coq et Pierre Arditi.
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+Mais aussi Les Misérables de Robert Hossein en 1982, avec Jean Carmet ; Les Fugitifs de Francis Veber avec Pierre Richard, Gérard Depardieu, Jean Carmet ; La Fête des pères avec Thierry Lhermitte ; Vidocq en 2001, avec Gérard Depardieu, André Dussollier[206] ; et plus récemment, en 2012, Un jour mon père viendra de Martin Valente[207], avec Gérard Jugnot, François Berléand[208],[209],[210].
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+Bordeaux accueille aussi de nombreux festivals internationaux du cinéma comme le Festival international du film indépendant de Bordeaux défendant le cinéma indépendant mondial. Il rend compte de toutes les formes d’indépendance : d'esprit, de liberté de création et d'innovation. Il a lieu au mois d'octobre à l'Utopia Saint-Siméon, cinéma d'art et d'essai de Bordeaux et à la Cour Mably, Village du festival.
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+Elle accueille aussi le Festival CinémaScience étant un événement organisé par le CNRS à Bordeaux en Nouvelle-Aquitaine. C’était un festival de longs métrages de fiction ayant pour thématique un axe de recherche développé au CNRS. De la conquête de l’espace à la politique en passant par la génétique, l’histoire ou encore les mathématiques, les différentes projections sont prétextes à la discussion entre le public, les membres des équipes des films (réalisateurs, acteurs, producteurs, etc.) et les acteurs de la recherche (chercheurs, ingénieurs de recherche, etc.).
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+La ville de Bordeaux collectionne les labels et autres distinctions la plaçant parmi les métropoles mondiales les plus attractives. En 1957, Bordeaux est récompensée du prix de l'Europe, conjointement avec Turin[211]. Elle figure aussi parmi les cités « Frenchtech » pour l’innovation numérique, mais aussi parmi les villes européennes du sport, décerné par l’Association des capitales européennes du sport pour l’accueil d’événements comme le grand stade, la Solitaire du Figaro ou le marathon. La ville de Bordeaux est aussi depuis 2007 inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco au titre d’ensemble urbain exceptionnel. Ceci lui a valu un succès touristique croissant de plus de 50 % depuis cette date[212].
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+Son territoire est aussi classé auprès de nombreuses instances certifiant la qualité de vie du territoire comme le vélo-touristique décerné par la Fédération française de cyclotourisme. Bordeaux est aussi classée Territoire bio par l’association de professionnels Abio Aquitaine et Certi crèche pour ses services de la petite enfance. Enfin la ville de Bordeaux est certifiée par de nombreux labels répandus comme le label Qualiville de l’Afnor récompensant la qualité d’accueil et de fiabilité des services municipaux ouverts au public.
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+Instauré à l’initiative de l’Association des maires de France, les rubans du développement durable signalent un engagement tout aussi durable en faveur de l’environnement. Bordeaux a été une des premières villes à l’obtenir en 2008, mais, depuis, 137 rubans ont été octroyés ou renouvelés. La ville de Bordeaux est classée à trois fleurs au label Villes et villages fleuris avec la trame verte à la fois paysagère, écologique et sociale[213].
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+Bordeaux est en tête du classement des villes du monde à visiter en 2017 selon le classement de l’éditeur de guides Lonely Planet en récompensant les efforts faits pour « se réinventer », avec l’« impressionnante transformation des berges de la Garonne » et de sa rive droite, où « c’est le futur de Bordeaux qui s’écrit, avec des constructions et des aménagements soucieux du paysage urbain »[214],[215].
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+Le premier blason connu de Bordeaux remonte à l'époque de Richard Cœur de Lion. Par la suite, il va évoluer en fonction des régimes politiques (monarchie, empire) et des suzeraintés.
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+Dans le langage héraldique, on utilise un vocabulaire technique codifié pour décrire les blasons. Voici la description proposée en 1913 par Meaudre de Lapouyade :
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+"De gueules ; à la Grosse Cloche ouverte, ajourée et maçonnée de sable et sommée d’un léopard d’or ; à la mer d’azur, ondoyée de sable et d’argent, chargée d’un croissant aussi d’argent ; au chef d’azur, semé de France."
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+Armoiries de Bordeaux sous Richard Ier d'Angleterre[218].
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+Armoiries de Bordeaux avec le chef de France ancien.
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+Variante des armoiries de Robert Louis[219].
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+Armoiries en vigueur sous le 1er Empire[220].
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+Blason de Bordeaux avec ses ornements
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+« Lilia sola regunt lunam, undas, castra, leonem » qui se traduit en français par « Les lys règnent seuls sur la lune, les ondes, la forteresse et le lion »
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+La devise en latin de Bordeaux, qui est une lecture du blason de la ville, fait clairement allusion à la domination exclusive du roi de France sur la ville après l'époque anglaise qui dura près de trois siècles. Cette conquête est inscrite sur le blason par l’ajout des armes de France (fleurs de lys) au chef du blason de la ville[221].
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+Le « chiffre » désigne en héraldique un monogramme stylisé qui sert de signature modernisée ou de version simplifiée du blason (petites armoiries). À Bordeaux le chiffre est formé de trois croissants de lune entrelacés. On ne les trouve pas avant le milieu du 17e siècle. Ils figurent, d’abord, sur le dos et les plats des reliures des livres de prix décernés par le collège de Guyenne, et ornent, au 18e siècle, le fronton de la fontaine Saint-Projet (1715), puis la fontaine de la Grave (1788). Ensuite ils seront représentés sur nombre de monuments et le mobilier urbain. Ce chiffre est aujourd’hui le symbole utilisé pour le logo de la ville[221].
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+En ce qui concerne l’origine et le sens de ce symbole, les versions sont nombreuses. Pour d’aucuns, les trois croissants représentent les trois courbes de la Garonne dans l'agglomération, ou encore la réunion de la Garonne, la Dordogne et la Gironde. Pour d’autres, ils proviendraient des armes de Diane de Poitiers ou encore du roi de France Henri II.
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+Plus probablement ces croissants ont pour origine celui qui figure seul sur les armes de la ville et qui représente le Port de la lune. Quant au nombre de trois, selon l’ancien maire de Bordeaux Adrien Bayssellance, il s’agit plus vraisemblablement d’une coïncidence. Le croissant unique formait à lui tout seul un motif de décoration trop maigre et l’on a remédié à cet inconvénient par l’entrelacement de trois pour gagner en équilibre esthétique.
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