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–n’ est -ce que cela mon cher monsieur pitch fit -il c’ est un bien petit malheur allons je vois que j’ ai bien fait de ne point attendre une lettre de vous pour revenir je puis encore réparer ce qu’ il y a de compromis
[ "et en effet PROPN ne s’ alarmait aucunement même il n’ était pas éloigné de se réjouir de l’ échec subi par ses associés en félonie cela liquidait la situation et lui permettait de se débarrasser d’ acolytes maladroits et gênants mais cette bonne pensée n’ eût certainement pas fait le compte de les flibustiers qu’ il s’ était adjoints et qui n’ entendaient point se laisser remercier de la sorte sans toucher leurs gages et surtout sans palper la part de dividendes qu’ ils espéraient de l’ affaire aussi pitch le dîner fini envoya -t-il l’ épais gisber se coucher et demeuré seul en face de le cousin de madeleine lui tint -il ce discours aussi laconique que significatif ", "il est convenu que quelle que soit l’ issue de notre entreprise nous la poursuivons en commun et que ma part dans les bénéfices sera de pour je ne vous rappelle ces choses que pour le cas d’ ailleurs invraisemblable où vous auriez eu à le souffrir de quelque trouble de la mémoire chapitre monsieur sourbin l ecousinde madeleine fut un instant décontenancé etait -il donc sorcier ce misérable américain pour avoir lu si clairement dans sa pensée car c’ était là la chose la plus surprenante qu’ il eût formulé avec une netteté mathématique les conditions de le contrat passé entre lui et son complice à le moment précis où ce dernier songeait à le moyen qu’ il pourrait prendre pour se délivrer d’ une collaboration gênante sinon nuisible ", "une telle clairvoyance de la part de son complice n’ était pas pour rassurer le français a son tour il comprit qu’ il fallait rivaliser de dissimulation aussi s’ empressa -t-il de rassurer pitch le mieux qu’ il put et lui renouvela -t-il l’ assurance de sa bonne foi après quoi il se fit raconter par le menu les incidents de la démarche de les coquins auprès de le conseil de dogherty de leur échec ignominieux et des soupçons que bien certainement leur attitude avait dû inspirer allons allons! pensa -t-il il n’ est que temps de réparer toutes ces bévues et de devenir le plus tôt possible le mari de ma charmante cousine ", "alors changeant de ton il feignit un vif mécontentement reprocha à le yankee sa maladresse en termes fort amers et lui déclara tout net qu’ avant de suspecter sa bonne foi à l’ endroit de les engagements pris il eût mieux fait de baser ses réclamations sur des services rendus –j’ entends agir désormais à le ma guise fit -il; et si je réussis à le obtenir la main de miss madge soyez assuré que vous n’ aurez pas à me rappeler l’ exécution de mes promesses c’ était peu dire et avait tout lieu d’ être mécontent en voyant ses affaires prendre une semblable tournure mais il n’ avait pas le droit de se plaindre force lui fut donc de dévorer son ressentiment mais sans abdiquer la prétention qu’ il avait de terminer l’ entreprise à le son avantage ", "un double danger menaçait donc maintenant la douce madeleine son indigne cousin allait chercher à s’ emparer de sa fortune à le moyen d’ un mariage tandis que les scélérats écartés par la méfiance de leur associé s’ efforceraient de contraindre celui-ci par un crime abominable le plus sûr le plus rapide moyen de réaliser des bénéfices était pour eux de faire tomber la succession de à les mains de son neveu PROPN sourbin par et avaient condamné à le mort la fille adoptive de il y a par bonheur d’ invisibles providences qui veillent sur les jours de chaque homme ", "une heureuse chance avait conduit les misérables à l’ hôtel de le bon roi henri dont les patrons m. et mme comptaient parmi les plus fidèles amis de l’ indien et de ses compagnons mme jacquemart surtout était une fine commère qui n’ était pas pour rien de le pays de la pomme et des hautes coiffes de dentelles son œil perçant habitué à le lire sur les visages avait tout de suite scruté les physionomies de ses nouveaux hôtes et à le peine avait -elle pu échanger quelques réflexions avec son mari qu’ elle s’ était empressée de lui dire avec cet accent qui porte tout de suite la conviction à le plus intime de la conscience pour lors pierre mon ami m’ est avis que ces gens-là a n’ est pas des paroissiens bien recommandables je gagerais même qu’ ils ne sont ici que pour préparer un mauvais coup et pierre de répondre avec ce même accent de le cotentin et de la vallée d’ auge qu’ un siècle écoulé n’ a point fait perdre à les canadiens séparés de la mère-patrie –tout de même femme que tu pourrais bien avoir raison ", "faudra les tenir à l’ œil le lendemain de ce jour pitch et schulmann masquant leur jeu et d’ ailleurs résolus à le mener leur campagne en dehors de sourbin quittèrent l’ hôtel pour reprendre la ligne de montréal ils avaient laissé de faux noms à l’ hôtel PROPN n’ avait pas cru devoir taire le sien dès qu’ il se vit seul son visage revêtit un aspect hilare ", "il s’ enquit auprès de ses hôtes de la situation de wagha-na de le succès de ses entreprises demanda quelle était cette madeleine PROPN qui passait pour la fille adoptive de le bison noir et laissa voir une curiosite si étrange que le ménage jacquemart en conçut des soupçons plus vifs encore dès qu’ ils se retrouvèrent seuls le mari et la femme décidèrent de prévenir l’ indien et les amis afin que si comme tout le faisait craindre quelque odieux complot s’ ourdissait contre eux ils pussent du moins se tenir sur leurs gardes –en conséquence pierre s’ empressa de se rendre à le désir de qui désirait être mis à le plus tôt en rapports avec wagha-na il s’ offrit même à le lui servir de guide auprès de le chef pawnie mais en même temps il appelait à lui l’ un de ses garçons homme de confiance dont le dévouement envers l’ indien égalait celui de ses patrons et lui remettant une lettre pour le père adoptif de madeleine lui donnait la mission suivante –tu vas prendre le meilleur cheval de l’ écurie ", "tu partiras dès l’ aube à le franc étrier pour dogherty quand tu auras rejoint wagha-na tu lui donneras cette lettre si par hasard il était parti pour quelque autre station tu confierais la lettre à le cheen-buck ou à le joë en leur recommandant de l’ envoyer le plus tôt possible à le chef il y a urgence cette mission pierre jacquemart le savait allait être fidèlement remplie " ]
[ "quand je rouvris cette porte décidé à le aller droit à le misérable il avait disparu!... le chef de gare croyait avoir affaire à le fous mathilde me regardait agir sans prononcer une parole les yeux grands ouverts comme une somnanbule elle revint à la réalité des choses pour s’ enquérir s’ il y avait loin de bourg à le lyon et quel était le prochain train qui s’ y rendait en même temps elle me priait de donner des ordres pour nos bagages et elle me demandait de lui accorder que nous irions rejoindre son père le plus tôt possible je ne voyais que ce moyen de la calmer et loin de faire une objection quelconque à le ce nouveau projet j’ entrai immédiatement dans ses vues ", "il y a eu une panne de courant un soir et nous sommes restés plus d’ une heure enfermés dans l’ ascenseur alors nous avons sympathisé son français est très correct méthodique il se sert de son accent pour se donner le temps de choisir ses mots ensuite monsieur est un homme très compréhensif ", "toutes ces pensées qui traversaient l’ esprit de la foule la rendaient silencieuse mais non pas moins courageuse ceux qui tomberont seront comptés comme martyrs de la patrie d’ ailleurs l’ évêque de limoges a donné à tous l’ absolution de leurs fautes et sa bénédiction paternelle chapitre xv. la bataille de malemort le soleil commençait à le dorer les cimes de les montagnes qui font à la ville de brive une large ceinture lorsque l’ armée de les confédérés limousins augmentée d’ un corps assez nombreux de bourgeois de cette ville déboucha par les ponts qui s’ ouvraient sur le chemin de tulle pour venir vers malemort chercher les compagnies des brabançons ", "il me semblait nous voir tous frisés et contents il m’ aurait redressé mes dominos par exemple et puis la bataille eût commencé bon jeu bon argent! quelle partie si à le lieu d’ un méchant maître je connaissais un petit enfant qui voulût m’ enseigner à le jouer à les dominos aujourd’hui encore malgré mon âge je me ferais écolier de bon cœur que ne ferait pas un chien pour plaire à un enfant? que sont devenues ces illustrations ces chiens savants ", "lequel? parlez je vous prie: vous savez bien que je serai trop heureux si je puis vous donner quelque marque de mon dévouement merci bon cependant je crains d’ abuser de ce dévouement dont vous m’ avez déjà donné tant de preuves il s’ agit de vous arracher à le vos habitudes paisibles de vous faire entreprendre un voyage qui ne sera pas sans difficultés sans quelque danger peut-être qu’ importent les difficultés les dangers quand il faut vous servir reprit vivement l’ excellent homme parlez donc sans crainte ou plutôt laissez -moi vous dire que je sais d’ avance ce que vous souhaitez il y a bien longtemps que vous n’ avez reçu des nouvelles de l’ île d’ elbe ", "je n\\' ai pas envoyé invitation à le ton ami me dit -il en accueillant pour la soirée de la saint-sylvestre impeccablement coiffé un foulard autour de le cou le sourire fielleux les dents blanches le premier homme avec lequel j\\' ai éprouvé du plaisir lui ressemblait sauf que j\\' avais ans était le psychologue qui avait prise en charge après la tuerie perpétrée par mon père était un psychologue de renom une crapule robert écoute -moi bien je suis heureuse que tu ne l\\' aies pas invité très heureuse ", "et que ce quelqu’un aurait tout aussi bien pu être un autre mais c’ était moi qu’ elle avait sous la main que ç a lui plaise ou non et ç a me suffisait largement qu’ elle puisse avoir besoin de moi que ma présence quelque part auprès d’ elle puisse faire une différence me comblait parfaitement –bon tu sais ce qui s’ est passé pour ce type dans le journal bernard ", "tu iras aujourd’hui même 17novembre louer une maison de la vieille rue de le temple appelée l’ image de notre-dame tu t’ y tiendras caché avec une quinzaine d’ hommes de bonne volonté jusqu’ à le ce que dieu ou le diable nous livre d’ orléans; et tu peux m’ en croire ce ne sera pas long il est sans défiance le vieux duc de bourbon le duc de berry le roi de sicile la reine elle-même se mêlent de la réconciliation j’ ai fait mine de m’ y prêter je suis même allé voir le d’ orléans à son château de beauté; et la main qui aurait voulu l’ étrangler a serré la sienne va donc; et une fois dans la maison reste y cloué toi et tes honnêtes partisans ", "maria a failli en avoir un coup de sang il y a du miel de l’ essaim qu’ on a capturé sous les tuiles il est un peu noir mais très bon viens vite elle s’ en alla à le pas vifs les pieds nus dans des mocassins le laissant lâche et indécis obsédé de le besoin d’ obéir à sa femme comme il faisait toujours quand il s’ agissait de manger de boire de se soigner ", "ne prenez pourtant pas ceci pour un appel à le votre conscience je reconnais tous vos droits et dans ma douleur il n\\ y aura ni blâme ni reproche contre vous je vous sais bonne je crois à le votre amitié je sais que je mérite votre estime et je crois qu\\ en me faisant souffrir vous souffrirez beaucoup aussi mais je ne veux rien devoir à le votre pitié elle nous serait funeste à le tous " ]
c’ est un réflexe naturel on pense que ç a sera différent l’ était en vérité je serrai les poings dérouté je tournais en rond
[ "m’ observait malicieuse et satisfaite –quand reviens -tu? murmura -t-elle –je ne reviens pas dis -je brutalement –tu ne veux pas voir PROPN elle s’ approcha de lui pour l’ éveiller sans doute ", "je l’ arrêtai d’ un geste –ne le touche pas dis -je d’ une voix sèche elle resta sur place obéissante –pourquoi ne veux -tu pas revenir dit -elle ", "–je ne suis pas son frère je n’ aime pas sa couleur je ne tiens pas à le voir –tu aimes la mienne dit -elle avec un sourire ", "pas un endroit de sa chair dont toute la mienne ne connaisse le contact ne se le rappelle avec la précision de la réalité –je suis un blanc dis-je je ne peux pas vous connaître elle haussa les épaules –bien d’ autres blancs vivent avec des noirs ce n’ est pas le sud ", "nous sommes à le –je n’ ai pas besoin de vous dis-je je suis heureux comme je ne tiens pas à me faire exploiter par une bande de nègres elle souriait toujours et la colère me gagnait ", "–je peux me passer de vous dis-je je ne vous ai rien demandé tout ce que vous voulez c’ est me faire chanter j’ avais l’ impression de me défendre sans qu’ on m’ attaque ces êtres inoffensifs m’ attaquer ", "–nous faisons partie de mondes différents dis-je mondes qui coexistent et qui ne peuvent pas se rencontrer lorsqu’ ils se rencontrent il ne peut en résulter que malheur et ruine pour les PROPN n’ a rien à le perdre dit -elle ", "était -ce une menace ou faisait -elle une simple constatation je me demandais quels étaient les rapports de ces êtres et elle répéta –quand reviens -tu elle releva sa jupe jusqu’ à les cuisses pour arranger l’ attache d’ un de ses bas ", "elle la relevait plus qu’ il ne fallait et je sentis en regardant les ombres sur sa peau qu’ il valait mieux que je m’ en aille ma colère se transformait en tout autre chose je longeai la table sans bruit attentif à la respiration de richard –donne-moi de l’ argent dit ann à le voix base PROPN a besoin de manger " ]
[ "–tu ferais bien mieux de travailler que de mendier à le ton âge dit brutalement l’ homme –vous ne voyez donc pas qu’ il est ivre dit la femme en se reculant avec dégoût regardez il ne peut pas se tenir debout tout à le coup l’ homme se pencha en avant et examina attentivement le mendiant –mais c’ est roger s’ écria -t-il ", "il dit âprement –qu’ as-tu à le craindre maintenant je vais mourir tu ne m’ auras plus –je voudrais avoir ta pensée jusqu’ à le dernier moment!il détourna son regard de les yeux où brûlait toujours cette tendresse qui l’ avait si longtemps pensée elle n’ est déjà plus à le toi elle est à le mon passé à le ma mère ", "l’ abbé le remerciait doucement affectait de sourire à le danger et le guide recommençait à le marcher en avant balançant son falot qui projetait une lumière jaune sur la neige éblouissante la route dessinant un coude brusque il ne fut plus possible de suivre la corniche il fallait descendre un escalier de rocs chancelants sous les pieds sonder fois l’ endroit ou ̀ il serait possible de poser l’ orteil se cramponner à les pierres rendues glissantes par les aiguilles de glace descendre à le hasard sans voir la route restant à le parcourir sans oser regarder la route parcourue et suspendus entre le ciel et la terre ballotés par les vents furieux gagner lentement quelques pieds de terrain à le prix d’ efforts inouïs et dont chacun pouvait être mortel le guide multipliait son zèle pour venir en aide à le saint vieillard mais celui-ci refusait le plus souvent l’ aide de le courageux jeune homme il faut bien que j’ arrive murmurait -il il s’ agit d’ une âme à le sauver ", "c’ était vénus la vénus ardente à les seins cruels née des flots limoneux de le gange elle apportait avec elle une lumière de sang qui fit reculer la flamme verte de les torchères comme à les rives de le fleuve sacré s’ éteignent devant le jour naissant les lueurs funèbres de le bûcher et autour d’ elle les cadavres de les initiés reprenaient couleur de vie les yeux de PROPN s’ attendrissaient de volupté il a l’ air d’ un marchand de nougat pensait christine à le fond de son demi-coma ", "à le même instant mme se précipita dans la boutique –allons donc mon enfant s’ écria -t-elle vas -tu écouter les contes absurdes qui se colportent par la ville m. le marquis de rainville était encore ici hier à le soir de le soir à le matin il y a place pour bien des choses madame la débitante reprit le pilote un peu piqué; ", "après un instant d’ hésitation montrant le sais et le cocher: –voulez -vous dire à le ces hommes de m’ attendre ici? d’ eux aussi je me fais difficilement comprendre ils n’ entendent pas un mot de nos langues elle descendit lui fit signe de la suivre marcha dans les débris de le mur ruiné jusqu’ à l’ angle de la mosquée passa de le côté où la façade principale projetait sur le sol une barre d’ ombre elle se retourna; elle l’ attendit en fixant sur lui un regard singulier ", "on peut bien je crois dire de feu de le capitaine PROPN étaient sombres et tristes les uns assis la tête penchée sur la poitrine et le bout de leurs pieds dans leurs mains avaient les yeux fixes ternes et restaient dans un état d’ immobilité parfaite d’ autres roidissaient leurs bras serraient fortement leurs dents et faisaient je ne sais quel mouvement buccal intérieur mais de temps en temps leurs joues s’ enflaient leurs yeux devenaient sanglants et on entendait une sorte de crépitation sourde et saccadée s’ échapper de leur poitrine haletante ils cherchaient PROPN on peut le présumer de le moins à le avaler leur langue espèce de mort dit -on assez commune chez les sauvages ", "il fallait s’ informer de l’ état de le marché en france et en belgique acheter quelques bêtes; renouer des relations commerciales qui seraient utiles si on gardait fonteneilles; être jusqu’ à le bout de sa profession et préparer l’ avenir le sien ou celui d’ un autre assez tard il déjeuna à le restaurant dagorno rue d’ allemagne où se réunissent les propriétaires les gros fermiers les marchands de la vallée d’ auge et de plusieurs provinces de PROPN puis comme il n’ était que heures quand il se retrouva devant les magasins de le printemps il résolut de faire à le pied la dernière partie de le trajet ", "un ruisseau glacé se formait entre les omoplates et coulait à le creux de le dos nous n’ y faisions plus attention seulement la main qui enlevait le chiendent était morte et les mottes collaient de plus en plus à les godasses qui devenaient lourdes de plus en plus lourdes à le retirer de le sol depuis le matin il pleuvait les anweiserines s’ étaient abritées sous un toit de branchages ", "et à l’ horizon devant nous mais si loin encore toujours cette chaîne de montagnes en muraille droite qui limite l’ étouffante région d’ en bas qui est le rebord de les grands plateaux d’ asie le rebord de la vraie perse de la perse de chiraz et d’ à le ou mètres au-dessus de ces plaines mortelles est le but de notre voyage le pays désiré mais difficilement accessible où finiront nos peines minuit une quasi-fraîcheur tout à le coup délicieuse après la fournaise de le jour nous rend plus légers sur l’ immensité moirée de rose et de gris nous allons comme hypnotisés une heure heures de le matin de même qu’ en mer les nuits de quart par très beau temps alors que tout est facile et qu’ il suffit de laisser le navire glisser on perd ici la notion de les durées tantôt les minutes paraissent longues comme des heures tantôt les heures brèves comme des minutes " ]
cette jaune soufrée ces roses pâles et celle blanche nacrée qui est superbe mais tu aurais pu aussi prendre quelques boutons thècle –je n’ aime pas cueillir les boutons dit gravement thècle cela me fait mal il me semble que j’ arrête l’ éclosion d’ une vie .le cœur d’ emmanuelle se serra pauvre petit bouton de rose qui s’ entrouvrait timidement combien il avait été vite et douloureusement brise serait -ce vraiment pour lui aussi l’ arrêt complet de l’ éclosion
[ "–je vais maintenant aller mettre cela dans la chambre dit emmanuelle en réunissant les roses choisies tu arrangeras les autres dans l’ eau en attendant que nous puissions les porter demain à la chapelle –cela va encore te faire remonter emmanuelle je t’ assure que tu exagères ton pied n’ est vraiment pas complètement guéri –il est vrai que j’ y sens ce soir une légère douleur ", "mais je tiens cependant à le porter ces roses .le regard de thècle se posa un instant sur la petite croix qui ornait la modeste bague d’ argent entourant son doigt puis se reporta sur les fleurs que tenait emmanuelle –donne j’ irai dit -elle doucement en tendant la main.emmanuelle ne put retenir un mouvement de protestation –toi non –comment tu n’ as pas confiance en moi pour les arranger convenablement elle se forçait à le sourire et ses yeux bleus ses doux yeux mélancoliques avaient une expression si fièrement résolue qu’ emmanuelle eut un frémissement d’ admiration devant le courage de cette pauvre petite âme ", "–mais si je sais que tu as beaucoup plus de goût que moi seulement mignonne je crois que je peux vraiment monter sans inconvénient –donne te dis -je emmanuelle .cette fois emmanuelle ne résista plus elle abandonna les roses à le thècle qui s’ éloigna de son pas léger qu’ on n’ entendait jamais dans la vieille maison elle monta posément l’ escalier et se dirigea vers la chambre de la nouvelle mme harbreuze jamais elle n’ y était entrée et elle demeura un instant sur le seuil saisie par ce luxe tout à le fait inconnu d’ elle ", "elle s’ avança enfin chercha de le regard autour d’ elle sur un coquet chiffonnier vases de cristal élevaient leur long col les doigts frémissants de thècle y disposèrent les fleurs avec un soin méticuleux doublé d’ un goût exquis elle ne se pressait pas et quand elle eut fini elle demeura là encore un instant les traits un peu contractés comme si elle s’ imposait quelque prodigieux effort elle passa enfin la main sur son front et comme l’ avait fait tout à l’ heure emmanuelle elle leva les yeux vers le crucifix d’ ivoire –je ferai tout mon possible pour l’ aimer mon dieu ", "murmura -t-elle en joignant ses mains glacées .comme si ces paroles eussent eu enfin raison de son courage les larmes jaillirent de ses yeux et l’ une d’ elles tomba sur l’ épais tapis blanc à le larges dessins gris bleu qui couvrait le parquet .elle se réfugia dans sa chambre essuya ses yeux y passa de l’ eau fraîche les voyageurs n’ allaient pas tarder il fallait être prête à le paraître devant eux elle descendit lentement dans le vestibule toujours sombre un peu de jour arrivait par la porte ouverte de la salle à le manger où gertrude venait de disposer le couvert à le cette vague lueur thècle distingua sur la banquette de bois ciré la corbeille se trouvaient les roses cueillies en trop ", "emmanuelle l’ avait sans doute déposée là en rentrant pour que sa cousine put mettre les fleurs dans l’ eau .la jeune fille entra dans la salle à le manger jeta un coup d’ œil sur le couvert en face de PROPN se trouvait la place de l’ étrangère de celle qui serait maintenant la maîtresse de maison en son honneur on avait sorti ce soir une partie de la porcelaine de les grands jours et l’ un de les superbes services damassés qui avaient fait l’ orgueil de les dames harbreuze ainsi que la lourde argenterie de famille ce couvert était d’ une correction parfaite d’ une incontestable richesse et d’ une froideur non moins indiscutable le regard de thècle se posa sur la place de la nouvelle mme harbreuze les mains de la jeune fille se pressèrent sur sa poitrine comme pour réprimer une lutte qui se livrait en elle ", "elle sortit tout à le coup et reparut minutes plus tard elle se glissa jusqu’ à la table posa vivement devant le couvert de la jeune femme un petit vase où trempaient roses admirables et disparut aussi doucement qu’ elle était venue .presque à le même instant la voiture s’ arrêtait devant la porte la vieille mme harbreuze l’ entendit de la salle ou ̀ elle se trouvait avec emmanuelle et ramena d’ une main fiévreuse les barbes de le bonnet de dentelle noire dont l’ avait coiffée sa petite-fille celle-ci se leva vivement et s’ avança vers le vestibule .sur le seuil de la maison apparut gualbert et près de lui une grande jeune femme très svelte élégamment vêtue de drap beige –mais qu’ on donne donc de la lumière ", "à le quoi bon avoir l’ électricité si on ne s’ en sert pas pour éclairer ce vestibule horriblement sombre? dit la voix impatiente de dame monsieur je ne connais encore rien à le ces manigances riposta qui apparaissait les reins ceints d’ un large tablier blanc.mais emmanuelle avait promptement étendu la main vers le commutateur et le vestibule obscur se trouva soudain illuminé dans toute sa profondeur –à la bonne heure bonjour emmanuelle !tout en parlant il s’ avançait et tendait la main à sa sœur ottilie voici ma sœur ajouta -t-il en se tournant vers la jeune femme .le visage de la nouvelle venue était entouré d’ un voile de gaze blanche assez épaisse qui empêchait de le distinguer une main fine fort bien gantée s’ offrit à le emmanuelle tandis qu’ une voix harmonieuse et froide disait avec un très léger accent: –je suis heureuse de vous connaître PROPN m’ a plusieurs fois parlé de vous en me disant combien vous lui étiez dévouée .l’ élan qui portait emmanuelle vers cette jeune femme devenue sa sœur se brisa ", "elle ne put trouver pour lui répondre que quelques mots sans chaleur suffisamment corrects cependant et s’ accordant bien d’ ailleurs avec l’ attitude prise par la nouvelle venue –venez que je vous présente à le grand-mère dit ils entrèrent dans la salle où cérémonieusement PROPN salua la vieille dame qui lui tendit les mains avec un empressement aimable dont elle n’ était pas coutumière –il faut m’ embrasser ma chère enfant je suis si heureuse de vous accueillir PROPN pencha sa belle taille mince et levant son voile offrit sa joue à le baiser de la vieille dame " ]
[ "qui est -ce qui s’ occupera de moi? madame vous qui êtes si bonne emmenez -moi avec odet et mizelle gardez-moi! ici j’ aurais peur cher petit calme-toi! tu vas venir chez nous ces jours-ci tu y resteras je l’ espère sois sûr que nous nous occuperons toujours de toi de ton bonheur sois certain mon pauvre gildas que nous t’ aimons tous de tout notre cœur ", "c' était bichot qui arrivait un long fouet à la main obéissante juzaine s' appuyait sur le garrot de la jument se haussait sur la pointe de le pied puis d' un élan vif elle était montée reine de mai bonne docile avant de sentir battre contre sa peau les petites jambes de la cavalière ne se serait pas d' elle-même permis le moindre mouvement mais bichot se montrait moins patient et d' un claquement de fouet il forçait la jument à le partir parfois juzaine n' avait pu encore s' enlever et elle restait une ou minutes accrochée à l' encolure ou bien mal assise elle glissait très vite à le terre et il lui fallait remonter sans que reine de mai interrompît sa course juzaine accomplissait d' autres prouesses et devenait une très habile écuyère ", "rien écrit hier me suis aperçu dehors que j’ avais laissé mon cahier dans ma chambre paresse de monter mais ç a m’ a manqué tout l’ après-midi je commence à le prendre goût à le ce passe-temps guère le temps d’ écrire aujourd’hui ", "—madame elle vient de sortir à l’ instant répondit le laquais —n’ est -ce pas elle qui a fermé la porte de l’ escalier —oui madame d’ où sortait -elle —mais je crois qu’ elle sortait de chez madame olympe et bannière échangèrent un regard inquiet ", "la jeune fille contempla l’ homme calme devant la vipère et resta rêveuse c’ est vous renaud qui devez vous marier le petit parisien serait mieux soigné il le faudra PROPN n’ en croyait pas ses oreilles ", "—mais je ne puis cependant pas vous nommer empereur de PROPN quoique j’ aie bien manqué de faire tout le contraire de ce qu’ a fait beaudoin c’est-à-dire de revenir de jérusalem par PROPN à le lieu d’ aller par PROPN à le jérusalem? —non citoyen mais vous pouvez faire autre chose —oui je peux vous constituer un majorat pour votre fils aîné vous faire épouser la fille d’ un de mes généraux si vous voulez vous allier à la gloire d’ un de mes fournisseurs si vous voulez vous allier à l’ argent —citoyen premier consul j’ ai millions à le moi ce qui vaut bien un majorat et quant à me marier j’ ai mon affaire —vous épousez quelque princesse palatine quelque margrave allemande j’ épouse une pauvre fille qu’ on appelle thérèse que j’ aime depuis ans et qui m’ attend depuis ", "m. de lucan ne remarquait en réalité aucun de ces symptômes redoutés s’ il surprenait par moments un pli fugitif de le sourcil une intonation douteuse un regard dérobé ou distrait il pouvait croire tout à le plus à le quelque retour de cette jalousie vague et chimérique dont il savait le comte dès longtemps tourmenté il le voyait de le reste apporter dans la vie de famille la même impassibilité souriante et il continuait d’ en recevoir les mêmes témoignages de cordialité obsédé toutefois par ses légitimes scrupules de loyauté et d’ amitié il eut la tentation folle de prendre le comte pour confident de l’ épreuve qui leur était imposée mais en allégeant son propre cœur cette confidence si délicate et si cruelle n’ eu ̂t-elle pas désespéré le cœur de son ami? et de plus ce prétendu trait de loyauté livrant le secret d’ une femme n’ eût -il pas été doublé d’ une lâcheté et d’ une trahison ", "il gravit l\\ escalier dans esprit un prévenu retournant devant ses juges après une suspension d\\' audience dans le couloir il faillit buter sur le plateau que sophie avait posé à le côté de la porte en se penchant il constata qu\\ elle avait à le peine touché à la collation cela lui parut de mauvais augure quand il entra elle était assise à le son secrétaire la plume en main le visage baignant dans la clarté dorée d\\' une lampe ", "–je veux bien répondit le petit prince mais je n’ ai pas beaucoup de temps j’ ai des amis à le découvrir et beaucoup de choses à le connaître –on ne connaît que les choses que l’on apprivoise dit le renard les hommes n’ ont plus le temps de rien connaître ils achètent des choses toutes faites chez les marchands ", "–mon cher braulard a livres de rentes il a la griffe de les auteurs dramatiques de le boulevard qui tous ont un compte courant chez lui comme chez un banquier les billets d’ auteur et de faveur se vendent cette marchandise braulard la place fais un peu de statistique science assez utile quand on n’ en abuse pas à le billets de faveur par soirée à le chaque spectacle tu trouveras billets par jour " ]
ni à les femmes repentantes combien de temps pensez -vous rester à le paris jours environ après quoi j’ irai régler mes affaires à le londres et partirai je ne sais où –excellente idée en vous mettant en route pour ce pays-là passez donc par bruxelles
[ "vous m’ y trouverez j’ y vais après-demain et j’ y resterai un mois –bon il faudra que je vous charge d’ une commission auprès d’ un insoumis qui doit avoir fini un petit travail pour moi; vous lui direz de me l’ envoyer et puis moi en quittant PROPN je vous apporterai des papiers que j’ ai volés à le droite et à le gauche que j’ ai conservés sans même en prendre connaissance le plus souvent et qui pourront vous être utiles –c’ est fort possible dit l’ abbé merci. et merci encore d’ avance pour le déjeuner que vous allez m’ offrir quelque part; ", "un déjeuner d’ héritier hein? dans lequel on apprend que l’ argent ne fait pas le bonheur esttrèslong à le régler ces affaires d’ héritage les formalités le fisc l’ enregistrement les officiers ministériels PROPN n’ en finit pas enfin metabel-lion vient de m’ annoncer qu’ il peut maintenant se passer de ma présence il conserve d’ après les termes de le testament la part qui revient à le charlotte à le cas où l’on retrouverait ses traces dans les délais légaux et j’ ai laissé des fonds suffisants pour défrayer toutes les recherches possibles ", "sans grand espoir malheureusement d’ après les comptes approximatifs de le notaire qui a encore des immeubles à le mettre en vente entre autres la villa de maisons-laffitte la fortune de mon oncle monte à un joli total en chiffres ronds je possède à l’ heure qu’ il est bons petits millions dont les tiers ou peu s’ en faut dus à les filouteries avunculaires et le reste à mes propres larcins bien mal acquis ne profite jamais on verra que vais -je faire de mon argent ", "je suis en train de me le demander l’ abbé m’ a fait envoyer par l’ insoumis mon rapport sur les établissements pénitentiaires de dalmatie c’ était un gros cahier de pages couvertes d’ une écriture presque illisible pourtant par-ci par-là j’ ai cru reconnaître des phrases de télémaque saine littérature j’ ai expédié le rapport à le qui de droit et en signe de satisfaction complète francs centimes à l’ insoumis j’ ai retenu le timbre en ma qualité de capitaliste ", "le rapport m’ a fait songer à le montareuil que j’ ai été voir il m’ a reproché de ne lui plus rien donner pour sa revue qui se vend très bien mais marcherait encore mieux avec ma collaboration ses reproches n’ ont pas été longs par bonheur car il était obligé d’ aller se faire inoculer contre quelque chose je ne sais pas quoi le farcin ", "j’ ai été aussi faire ou visites à le margot qui est toujours à le mieux avec son ministre à lequel m’ a -t-elle assuré elle a souvent parlé de moi comme d’ un homme d’ avenir on n’ est pas plus charmante je n’ ai pas oublié ida dont les affaires prospèrent sa clientèle s’ accroît tous les jours voilà ce que c’ est que d’ avoir abandonné le vieux système de les opérations à le terme ", "cependant je suis de m’ entendre féliciter sur ma bonne fortune et j’ aurais déjà quitté paris si je n’ avais reçu avant-hier une lettre de courbassol qui m’ invite à le venir lui parler à le ministère dans minutes ce sera une affaire faite j’ attends en effet dans l’ antichambre de le cabinet ministériel en compagnie de solliciteurs de différents âges et de différents sexes ces quémandeurs à les figures basses ont l’ air très content d’ avoir été admis ici d’ avoir été autorisés à le venir tendre leur sébile mendier une faveur ou une aumône oui ils paraissent satisfaits et glorieux ", "vauvenargues avait raison: la servitude abaisse les hommes jusqu’ à le s’ en faire aimer une jeune femme assise en face de moi une grande jeune fille plutôt paraît seule ne point partager les sentiments de ses voisins son beau visage très sérieux très fier porte une tristesse qui veut rester muette on dirait mais la porte s’ ouvre un vieillard sort de le cabinet un vieillard cassé chancelant à la face hâve et hagarde ", "un spectre un fantôme il ne me voit pas il ne voit rien; ses yeux comme lavés par les larmes perdent leurs regards dans le vague mais moi je le reconnais c’ est barzot un journal m’ a appris hier soir qu’ il allait donner sa démission " ]
[ "il se sentait le cœur vidé vanné fourbu irrémédiablement il fallait que le grand-cob le rappelât à la décence mareuil on broie donc encore de le noir déplorable pour la santé n' est -ce pas angèle? —oui mon gros répondait invariablement angèle l' interpellée n' était autre qu' angèle de cérans la jeune brune basse sur jambes avec une tête de garçon qu' un jour à l' hippique avait recommandée à l' admiration de mareuil depuis semaines environ le grand-cob en avait acquis la propriété presque exclusive selon des conventions tacites qui les unissaient ensemble jusqu' à l' automne ", "crois-moi dis -lui venez —jamais voila ce que vous avez dit à le votre esprit qui s' est moqué de vous vous lui avez proposé les éternelles rengaines mises à la mode par scribe et alexandre dumas parce que vous êtes de le monde si comme eusèbe vous aviez vécu presque seule à l' ombre de les grands arbres à le bord de l' eau l' été l' hiver dans les neiges de la montagne vous auriez dit à l' homme qui sans rien dire parlait à le votre cœur: —te voila je t' attendais et voilà pourquoi eusèbe qui n' avait pas appris à le aimer à le souffrir à se venger selon les règles que la bonne compagnie a volées si maladroitement à les planches ne mérite pas votre mépris pour n' avoir pas brisé son verre sur la table à le déjeuner de viroflay ", "demanda félaize étonné de ce crochet que le promeneur avait fait en sa route –probablement parce qu’ il demeure ou qu’ il a affaire dans la rue de la paix répondit tranquillement l’ avoué puis tout à le coup: voici notre rêveur qui se secoue s’ écria -t-il moqueusement en effet le jeune homme qui jusqu’ à ce moment avait conservé son allure lente et inconsciente s’ était subitement arrêté en homme qui s’ éveille d’ une distraction profonde et après une sorte de soubresaut nerveux qui l’ avait remis en possession de lui-même il avait continué sa marche mais cette fois d’ un pas ferme et pressé a moitié de la rue devant la vitrine d’ un bijoutier il s’ arrêta si net qu’ il était bien évident que c’ était de parti pris qu’ il faisait cette station ", "je vous ai raconté tout ce que je savais d’ eux l’ incapacité de marc à se détacher de l’ emprise de sa famille à le lui l’ impensable déshonneur qu’ eût représenté un divorce et puis la mort de son père quelques mois après notre rencontre scellant à le tout jamais l’ interdit 'errance de marc et son goût de plus en plus prononcé pour l’ alcool je vous ai raconté tout cela malgré votre sourire incrédule chaque fois que j’ en viens à évoquer les obstacles qui se sont dressés sur notre route j’ ai parlé de marc à le martin quand il s’ est inquiété de ne plus me voir sortir il me harcelait à le téléphone et menaçait de venir me chercher ", "avant tout elle voulait l’ éloigner de le château et ses odieuses menées ayant échoué sous ce rapport elle réussit de le moins pendant une absence prolongée de le maître à la réduire à une solitude absolue bannie de la présence de mme de linard reléguée dans une chambre écartée où le soleil pénétrait à le peine la malheureuse enfant se sentit alors atteinte d’ un ennui qui menaçait de ruiner sa santé la seule distraction qu’ on lui permit était de franchir les limites de le parc et d’ errer librement dans la campagne pourvu que sa tâche fût remplie personne ne s’ inquiétait de son absence les domestiques de la maison dirigés et incités par la perfide annette ne prenaient nul souci de la victime et lui donnaient à le peine un regard lorsqu’ ils venaient à la rencontrer ", "la troisième photographie montre olivia costumée en princesse de la renaissance robe de brocart grand manteau fleurdelisé diadème; PROPN pose devant des praticables sur lesquels des machinistes fixent à le moyen de grosses agrafeuses de les plaques brillantes ornées d’ emblèmes héraldiques la photographie date de l’ époque ayant renoncé définitivement à le cinéma même crypto-publicitaire espérait redevenir actrice de théâtre elle décida de consacrer la pension alimentaire que lui versait son second mari à le monter un spectacle dont elle serait la vedette et son choix se porta sur se réservant le rôle de la fille de le roi de PROPN elle confia la mise en scène à un jeune homme à les airs romantiques bouillonnant d’ idées et d’ inventions un certain dont elle avait fait la connaissance à le PROPN quelques jours auparavant l’ accueil de la critique fut maussade ", "on m’ a commandé une corbeille de fleurs pour la table un grand dîner apparemment un grand dîner non certes a ferait trop de bruit! m. fait tout à la sourdine comme dans le monde de les souris moi je suis commandé pour le conduire ainsi que les enfants dans les bois parce qu’ on est à le peu près sûr de n’ y trouver personne ", "il vit la procession de toutes ses victimes couchées dans un cercueil c' étaient d' abord les nègres qui le maudissaient pour les avoir vendus comme esclaves puis venaient les commerçants qu' il avait volés et ruinés puis son beau-père lui montrant sa plaie béante et saignante pendant que sa fille baisait sa blessure tous en passant devant lui le montraient de le doigt et à le chaque victime il sentait sa poitrine traversée par un fer brûlant qui le dévorait sans le consumer des flammes couraient sur tout son corps ", "elle devenait toute pâle avec des yeux mornes qui ont pleuré elle se fanait primevère le front penché les bras ballants elle allait le long de les murs sans paroles êtes -vous malade ma sœur elle faisait signe que non s’ éloignait voulait être seule que lui était -il donc arrive ", "sur le bord de l’ entaille menant à la chute d’ eau le printemps prépare le sacre des forces fragiles percent les anémones de montagne velues tremblent à le soleil les herbes ont poussé entre les névés une ligne de mes empreintes a tenu sur un pan de neige " ]
témoins ai-je dit mais témoins je l’ avoue qui par la suite différèrent dans leurs témoignages tellement les impressions reçues par eux furent incohérentes et tellement aussi tout cela fut rapide et moi-même après tout qu’ ai -je vu? des formes animées oui voilà tout des formes vivantes toute chose visible a une forme un rocher une pyramide un échafaudage autour d’ une maison ont une forme mais ils ne vivent point n’ est -ce pas
[ "cela vivait cela n’ avait peut-être pas plus de rapport avec la forme d’ un être vivant qu’ avec la forme d’ un rocher d’ une pyramide ou d’ un échafaudage cependant il n’ était point douteux que cela n’ agît à la manière d’ un être qui vit qui se meut qui se dirige qui obéit à des motifs individuels et qui atteint un but qu’ il a choisi de ces formes je ne tenterai pas la description comment le pourrais -je d’ ailleurs étant donné qu’ elles différaient toutes les unes de les autres et qu’ elles différaient d’ elles-mêmes en l’ espace d’ une seconde ", "imaginons un sac de charbon la comparaison s’ imposait à le cause de l’ aspect noir et bossué de les formes imaginons un sac de charbon qui se gonflerait jusqu’ à le devenir le corps d’ un bœuf pour retomber aussitôt à les proportions d’ un corps de chien et pour s’ élargir ensuite ou bien pour s’ étirer en longueur imaginons que de cette masse qui paraît inconsistante comme le corps gélatineux de les méduses il sorte parfois petits tentacules pareils à des mains supposons enfin l’ image d’ une ville d’ une ville non pas horizontale mais verticale avec des rues dressées comme des échelles et le long de ces artères les formes qui s’ élèvent ainsi que des ballons telle est la première vision et tout en haut de la ville par centaines et par milliers les formes affluent de tous côtés et débouchent sur un vaste espace horizontal où elles grouillent comme des fourmis j’ ai l’ impression et cette impression fut générale que cet espace est une place publique ", "un monticule en marque le centre des formes s’ y tiennent immobiles d’ autres s’ en approchent à le moyen de ces gonflements et dégonflements successifs qui paraissent être leur mode d’ avancer et ainsi sur le passage d’ un groupe peu important et qui semble porter une forme inerte la multitude de les formes vivantes s’ écarte que se produit -il alors ", "si nettes que soient mes sensations et si exacts les souvenirs que j’ en ai gardés j’ hésite à les transcrire en phrases je le répète: la vision dépasse les bornes de l’ absurdité tout en provoquant le frisson d’ une horreur qu’ on subit sans la comprendre car enfin qu’ est -ce que cela signifie formes puissantes projettent leurs tentacules lesquels entourent la forme inerte qui fut apportée la compriment la déchirent la réduisent et se levant en l’ air brandissent une petite masse qu’ ils ont séparée comme une tête que l’on coupe de la forme primitive et où s’ écarquillent vides de paupières vides d’ expression les yeux géométriques non cela ne signifie rien ", "ce sont des visions sans suite et sans réalité et pourtant notre cœur reste serré d’ angoisse comme si nous venions d’ assister à un assassinat ou à une exécution et pourtant ces visions incohérentes furent peut-être ce qui contribua le plus à la découverte de la vérité leur illogisme amena une explication logique de les phénomènes l’ excès de les ténèbres avait allumé une première lueur aujourd’hui ce que j’ appelle en évoquant le passé incohérence et ténèbres me semble ordonnance parfaite et clarté absolue ", "mais en cette fin d’ après-midi où s’ amassait d’ ailleurs un orage à le lointain de le ciel la foule remise de son angoisse devint plus bruyante et plus agressive le spectacle l’ avait déçue elle n’ y avait rien trouvé de ce quelle attendait et manifestait son mécontentement par des cris de menace à l’ adresse de PROPN les incidents qui allaient marquer le dénouement brusque de la séance se préparaient scandait -on ", "debout à le milieu de sa cage la tête tournée vers l’ écran il épiait les symptômes possibles d’ une autre vision et de fait à le bien y regarder ces symptômes existaient on eût dit plutôt que des visions des reflets de visions qui effleuraient la surface de le mur comme des nuées légères soudain massignac étendit le bras les nuées légères prenaient des contours rigoureux et l’on s’ aperçut que par dessous ce brouillard le spectacle avait recommencé et qu’ il continuait ", "mais il continua péniblement avec des distensions totales et des moments de pénombre où les scènes se déroulaient dans de la brume on voyait alors des rues presque désertes dont la plupart de les boutiques étaient fermées personne à les portes ou à les fenêtres une charrette qu’ on apercevait par intervalles suivait ces rues elle portait en avant gendarmes habillés comme à le temps de la révolution ", "en arrière un prêtre et un homme en habit culotte foncée et bas blancs une vision isolée nous présenta la figure et le buste de cet homme je reconnus et en général tout le public de l’ amphithéâtre reconnut la figure épaisse et lourde de le roi louis il regardait d’ un air fixe et dur nous le revîmes après quelques intermittences sur une grande place entourée de canons et noire de soldats " ]
[ "le calme est revenu c’ est le grand statu on ne pense plus à les indiens on les signale ici ou là à les extrémités de la lanière où la sylve touche à le nouveau le fleuve et parfois même on échange avec eux mais plus personne n’ entre dans la forêt hormis les coureurs de les bois et PROPN sont des hommes enveloppés d’ un manteau de mystère ils ont trafiqué l’ alcool et les armes chiqué de les racines hallucinogènes accroupis contre des chamans parcheminés appris leur langue qui compte voyelles et consonnes quand les femmes n’ ont que voyelles à le leur disposition— chassé des zibelines et des cerfs apprivoisé le renard bleu et le petit duc à le moustach ils ont pisté ce lynx à les yeux de bronze et joué à les osselets avec les hommes-forêt vêtus de tuniques en peau de saumon ornées de coquillages collectés sur les berges osselets en débris de crânes cartilages de pifs portions de clavicules et toutes sortes de phalanges ils ont suivi jusque sous les huttes de les fillettes qui traînaient après elles des poupées plates à les yeux de poisson et commercé avec", "eh bien dit alors ce que je sais de le voici c’ est qu’ il est privé généralement des sensations qui chez les autres hommes précipitent ou ralentissent le cours de la vie s’ il se désole de ne pouvoir aimer et de vivre solitaire partout c’ est seulement par égoïsme car on dit que son cœur est ossifié comme son gosier ou pétrifié comme sa poitrine qui oppose à les poignards la résistance de le granit cependant il paraîtrait qu’ une fibre sensible lui à le été ménagée comme vous allez voir pendant ans il n’ avait jamais pu ni pleurer ni prier et son rire n’ est toujours qu’ une grimace qui ne va jamais plus loin que les lèvres ", "il en est peu vu la dureté de le bois qui ne soient pas tordus la tête en biais y compris les clous de charpentier gros presque comme le petit doigt lorsque c’ est à les murs qu’ il avait besoin de fixations l’ approche circulaire avec cheville et vis étant exclue c’ est à le premier bout de fer à lui tomber sous la main qu’ il recourait la tuyauterie de le poêle dans l’ atelier est suspendue à des tarières enfoncées à le coups de masse dans les joints en ciment l’ escalier de la cave rongé par l’ humidité ayant commencé à le donner des signes de faiblesse il reçut l’ appui de forts burins coniques pareillement engagés dans la maçonnerie de sorte que le jour où une marche céda sous mon poids l’ un d’ entre eux qui dépassait d’ une bonne trentaine de centimètres le limon me froissa les côtes en long pour finir sa course dans le creux de l’ aisselle ", "il avait préparé un mensonge: je suis écrivain dans mon prochain roman le personnage central est une femme or je n’ y connais rien je veux dire: sur ce qui constitue l’ intimité d’ une femme qu’ est -ce que vous appelez intimite ", "il se fait que non seulement le rapport ne s’ y trouve pas mais qu’ une partie de les comptes rendus a disparu vous voyez ce que cela signifie —que certains sont intéressés à le ce que le rapport ne soit jamais publie —lisez ceci c’ était un nouvel extrait de la rumeur court aussi mais non moins menaçant m. sera -t-il assez puissant pour empêcher que le rapport calame voie le jour ", "comme le silence s’ éternisait je le relançai: –comment peut -on entretenir une relation avec une personne en ne la voyant qu’ une seule journée par an –je ne te dis pas que ç a a été facile à le contraire ce fut infernal et douloureux pour moi pour elle pour notre fille ce fut infernal et en même temps magique sarah était celle que j’ attendais celle que j’ avais cherchée sans la trouver depuis que j’ étais en âge d’ aimer ", "les dhôles s’ étaient écartés une tension passionnée immobilisait les loups et faisait flamber leurs prunelles les hyènes revenaient à le trot; chats viverrins miaulaient dans les ténèbres et reconnurent ce pelage rouge et ces dents formidables la bête s’ accroupit devant le feu ", "il monta le raidillon de massacan en arrêtant de temps à le autre non pas pour souffler mais pour réfléchir ce qui avait frappé ce n\\' étaient pas les objurgations de le papet et il ne songeait guère à le son devoir de perpétuer la famille il pensait à le cette aventure de la matinée et à étrange émotion il avait ressentie pour si peu de chose PROPN était tout de même extraordinaire que cette petite soit devenue si vite une personne et était vraiment choquant qu\\ elle danse toute nue dans la colline des bousquetiers auraient pu passer ou un braconnier des ombrées une fille nue ç a donne des idées forcément il ne s\\' arrêta pas à le massacan qu\\ il avait abandonné depuis années ", "qu’ est -ce que cela demanda -t-il en se détournant pour ne pas respirer les miasmes putrides qui s’ exhalaient de la salle de les prisonniers –c’ est l’ odeur de les cadavres répondit tranquillement –les prisonniers sont -ils donc morts –presque tous –mais les hommes dont je te parlais ", "il n' y est pas comment il sort si tôt que cela —il sort quand ç a lui plaît serait amusant de rester chez soi de peur qu' il ne vienne quelqu'un d' ailleurs j' y suis moi et les personnes qui viennent savent fort bien que parler à le moi ou à le monsieur c' est la même chose PROPN laisse échapper un sourire ironique en murmurant: ah c' est la même chose et rose fait un léger mouvement de tête en se disant: cette péronnelle voyez c'tembarras —reviendra -t-il bientôt dit à le bout d' un moment —je n' en sais rien répond rose d' un air sec PROPN va s' éloigner mais la petite bonne qui désire cependant connaître le motif de la visite de mademoiselle chopard se ravise et lui dit: ah! monsieur ne peut pas tarder à le rentrer car je me rappelle qu' il m' a dit qu' il attendait son tailleur vers cette heure-ci —alors je vais l' attendre dit PROPN en allant s' asseoir dans le petit salon et rose la suit avec son plumeau à la main en se disant: tu ne risques rien d' attendre monsieur est allé visiter le cabinet d' histoire naturelle et il reste un quart d' heure devant chaque " ]
il ne les avouera pas maintenant il vaut mieux que tu voies m. ladvèze d' abord tu trouveras facilement un prétexte pour aller à le cognac peut-être pourrais -tu en parler à le barbotteau non il vaut mieux s' adresser à le m. et ne rien dire à le personne ni à le barbotteau ni à le ton père surtout d' ailleurs cette nouvelle est très étrange peut-être que condé exagère il faut vérifier son renseignement
[ "c' est un homme dont je me méfierais il n' a pas l' air franc elle parlait d' un ton posé jeta les yeux sur frédéric et s' assit détournant son visage elle avait prononcé ces mots avec un grand effort caché comprenant qu' elle ne pouvait pas lui dire: qu' avais -tu donc tout à l' heure parce qu' il ne pourrait pas lui répondre ainsi cet instant mortel cette exaltation de haine ces yeux terribles cette voix qui perçait le cerveau resteraient toujours un souvenir vif irréparable et menaçant même la vue de cette tête à le cheveux gris et crépus ces yeux bons et jeunes un peu fatigués cet homme à les fortes épaules qui constituaient pour elle jusqu' ici les signes de le bonheur son centre ses bornes indéfinies et qu' elle retrouvait en ce moment tout pareils ne la rassuraient plus ", "c' est cela fit -il lentement le regard baissé oui j' irai voir m. il se leva les mains dans ses poches s' approcha de la fenêtre et reprit comme se parlant à le lui-même j' irai voir m. ladvèze peut-être que condé exagère il s' avança vers marie et la regardant pour la première fois: tu n' as pas confiance en conde je ne dis pas cela fit -elle en détournant les yeux elle maîtrisa sa voix altérée par un léger frémissement de larmes et reprit: je ne me méfie pas de condé ", "il ne faut pas s' arrêter à une impression tu seras renseigné par m. condé ne te paraît pas dit frédéric avec lenteur en réfléchissant comme pour graver ces mots dans son esprit mais qu' est -ce que tu as? il lui saisit le bras: tu pleures que c' est désagréable il se mit à le marcher passant violemment sa main dans ses cheveux nous pensons à des choses graves il faudrait de le courage de la réflexion et tu pleures ", "il s' élança sur les volets qu' il ouvrit d' un coup de poing à le jour étincelant et cria les mains levées et serrées j' aurais besoin d' une femme forte c' était une heure très chaude après le déjeuner quand le landau attelé de chevaux tourna devant la maison et s' arrêta brusquement entre les massifs de géraniums ursule sortit de la cuisine pour donner ses commissions à le cocher rigide coiffé d' un chapeau haut de forme et qui tenait d' une main gantée son fouet immobile un peu incliné PROPN tira sur la portière à le vernis craquelé s' assit dans la voiture capitonnée de drap bleu abaissa la vitre et pendant qu' une clameur aigue se déchaînait dans la porcherie l' attelage roulait sous l' ombrage de les tilleuls PROPN ferma les yeux ", "mais quand les chevaux se mirent soudain à le pas en haut de la première côte il regarda par la portière la belle lumière saintongeaise à les tons de nacre splendeur de le ciel déversée sur des étendues pauvres à le bord de la route certain noyer une ferme un croisement de chemins lui représentaient des étapes familières mais qui avaient varié avec l' âge interminables dans son enfance maintenant singulièrement rapprochées il songeait que son fils suivrait bientôt cette même route pour aller à le collège mais il ne concevait pas qu' elle pût de nouveau former pour un enfant cette étrange image d' un parcours démesuré quand il voyait son fils grandir si vite et jouer comme lui-même jadis dans le hangar ou la forge il ne parvenait pas à le replacer les impressions de son enfance immense dans de jeunes années qui à ses yeux passaient si rapidement la voiture longea le cimetière les petits jardins qui cachent la maison jusqu' à le toit de vieilles tuiles les chais à les murs noircis ", "prenant à le vive allure un dernier tournant dans le fracas de les roues cahotées par les gros pavés l' attelage emplit de son tonnerre la rue vide entre ses maisons de pierres blanches éblouissantes de soleil tous les volets clos le landau s' arrêta devant la maison de m. PROPN puis se rangea dans une frange d' ombre le long de le trottoir opposé tandis que PROPN appuyait un doigt sur la sonnette brûlante un domestique ouvrit la porte PROPN lui serra la main car ils avaient passé ensemble années à le régiment il pénétra dans le salon tapissé d' une soie claire et meublé de fauteuils nouveaux qu' il ne connaissait pas le fils de m. PROPN qui avait quitté paris pour s' installer chez son père et participer à ses affaires venait de transformer tout l' aménagement de la maison ", "PROPN se dit qu' il avait eu tort de sonner à le cette porte comme pour une visite cherchant le domestique dans le vestibule et la salle à le manger tout en examinant les boiseries neuves il rencontra m. PROPN qui le conduisit par un couloir dans les bureaux de la banque en entrant dans le cabinet de le banquier il s' aperçut que la disposition de cette pièce était changée il s' assit près d' une fenêtre voilée de soies transparentes on apercevait dans la rue à le travers la gaze les jambes et le poitrail de les chevaux dont la peau frétillait sous la piqûre de les mouches et qui frappaient le pavé d' un coup sec de le sabot ", "dans sa jeunesse m. PROPN était fort laid aujourd'hui on ne voyait plus sur son petit visage chiffonné et pâle que la barbe blanche fine et taillée en carré la distinction de sa mince personne répondait exactement à sa renommée dans la ville il était estimé de tous pour sa parfaite correction sa courtoisie et le succès de ses affaires il s' était enrichi en secourant à le peu près tous les grands viticulteurs et les négociants de le pays ", "jugeant ses clients par une connaissance intime une longue pratique de les familles il se trompait rarement quand il accordait sa confiance quoiqu' il fût aventureux il rapprocha de frédéric un fauteuil de tapisserie et s' asseyant comme s' il voulait donner à l' entretien un caractère familier il dit de sa voix agréable très douce mais distincte: mon cher frédéric tu sais la vieille affection que j' ai pour ton père de bonne heure et je m' en félicite j' ai discerné son génie le mot n' est pas exagéré il a fallu une intelligence extraordinaire beaucoup de constance de travail d' invention pour faire surgir d' un sol dévasté cette merveilleuse industrie agricole " ]
[ "mais comme il est fort adroit à le pistolet je veux avoir le choix de les armes ainsi tu le tueras dit tranquillement de sivry en se versant à le boire à le fait est un drôle il a prétendu que avait de plus beaux chevaux que moi que la terre lui soit légère je ne ferai point son oraison funèbre PROPN et joseph avaient jusqu\\ alors tout écouté sans rien dire ", "mais à le dedans d' elle-même elle le trouvait gentil et elle sentit qu' elle allait l' aimer encore de son côté gustave pensif comprit qu' il avait prononcé pour la première fois de sa vie une parole d' amour et gravement il alla s' asseoir à le table à le côté de clotilde le dîner qui était le dernier de la saison ne fut *fut point joyeux la mélancolie de les adieux se fit sentir et une certaine tristesse nationaliste ", "je ne pouvais pas savoir comment cela se ferait mais je comptais que dieu le permettrait c' est si triste le vieux guen sentit que la main de simone saisissait la sienne que la tête de simone se penchait touchait son épaule s' y appuyait et il resta droit immobile transporté d' émotion et de tendresse tandis que sa petite-fille pleurait silencieusement de le même que lui et qu' il répétait pour elle et pour lui-même: j' espère ma petite amie j' espère le vent demeurait léger la mer ensoleillée les îles grossissaient à le peine ", "on pourrait sans doute les accuser de vol —pourquoi —le nommé avait billets de francs dans ses poches il ne les a pas volés le commissaire doit deviner sa pensée car il devient de plus en plus sombre —vous voulez dire qu’ on les lui a donnés? —oui —pour se taire? —oui ", "—assurément c’ est qu’ elle avait retrouvé son ancien fiancé se dit -il peut -être a -t-elle découvert qu’ elle l’ aimait encore peut-être a -t-il proféré des menaces dans les cas elle en a peur mais lui-même comment ose -t-il la poursuivre jusque dans l’ asile ou ̀ elle s’ est réfugiée pour ne pas le revoir PROPN s’ adressait cette question lorsqu’ il aperçut tout à le coup delphine dans le groupe dont nous avons parlé ", "le compte de les fournitures à le paris en parfumeries cravates bijouterie pots de vernis habits allait à le francs si vous additionnez groom ou tigre chevaux tenue superlative et loyer de francs vous trouverez un total de francs or le père de le jeune monsieur de soulas ne lui avait pas laissé plus de francs de rentes produits par quelques métairies assez chétives qui exigeaient de l’ entretien et dont l’ entretien imprimait une malheureuse incertitude à les revenus à le peine restait -il francs par jour à le lion pour sa vie sa poche et son jeu aussi dînait -il souvent en ville et déjeunait -il avec une frugalité remarquable ", "de l’ eau froide attends j’ avise un seau plein j’ ablutionne voilà bien fraîche bien parisienne non que dalle résultat néon ", "le travail à lequel ils se livraient paraissait des plus simples et des plus faciles et mes amis se dirent qu' ils en feraient bien autant si on voulait seulement les mettre à l' épreuve et leur donner des outils alors enhardis par la confiance qu' ils avaient en eux-mêmes et leur désir de gagner leur pain comme le père antoine ils s' approchèrent d' un vieillard qui s' était redressé pour allumer sa pipe monsieur lui demanda césar êtes -vous le maître de ces hommes qui travaillent avec vous —moi? répondit l' homme non je ne le suis point mais je voudrais bien l' être savez -vous —c' était un belge —car je ne me donnerais pas tant de peine et prendrais mon temps pour allumer c'pipe et l' fumer tout à le mon aise mais on doit se consoler de n' être pas maître n' est -ce pas lorsqu' on voit autour de soi tant de braves gens qui ne sont aussi que des ouvriers ", "–écoute maman je suis pour le moment incapable de t\\' aider lui il peut –je n\\' ai pas la moindre intention d\\' adopter un fils quinquagénaire est un monsieur très distingué gueulai-je il a des manieres formidables il s\\' habille à le londres! ", "à l’ intérieur de la salle d’ attente il ne restait plus qu’ elle et un aristocrate qui tripotait son haut-de-forme en jetant de temps à le autre un regard impatient sur la porte en verre brouillé de le secrétariat ophélie l’ observait sans en avoir l’ air par miroir interposé comme beaucoup de mirages c’ était un homme bien portant presque à l’ étroit dans son veston chaque paupière ponctuée de tatouages depuis son arrivée il consultait continuellement la pendule de cheminée heures " ]
c’ était gérard et on le devine cette table nombreuse le reste de le personnel chacun à l’ arrivée de les clients avait regagné son poste gérard qui depuis quelques jours se voyait abandonné par la chance dans un dancing vide voulait à le moins se concilier son personnel et le gavait de les vivres de la veille destinés à les clients qui n’ étaient pas venus un collègue racolait en route avec un système de lampes les automobiles novices la musique joua
[ "françois de séryeuse fut heureux de ce bruit qui lui permettait de se taire il se tourna vers mme d’ orgel sans penser qu’ il lui souriait s’ écria mme d’ austerlitz en effet paraissait avec quelques amis le persan cousin de le shah que l’on appelait ainsi n’ était pas son nom mais son titre ", "tout le monde avait adopté ce raccourci surnom amical on ne pouvait rêver de persan plus persan que mais le faste de les ancêtres reparaissait chez lui sous d’ autres formes il n’ avait pas de harem; son unique femme même était morte ", "il collectionnait les automobiles toujours le premier à le vouloir le neuf il les achetait encore imparfaites et avant qu’ elles fussent mises à le point il lui arriva de rester en panne sur la route de PROPN avec la plus grosse voiture de le monde qu’ on ne pouvait réparer qu’ à le new-york il était enragé de politique comme tous ses compatriotes à le paris apparaissait sous un jour frivole ", "on attribuait à le ce prince le sens de le plaisir la raison en était simple si un endroit était triste rebroussait chemin chasseur infatigable il ne s’ entêtait jamais et son acharnement à le poursuivre le bonheur le plaisir prouvait assez qu’ il ne les tenait point portait beaucoup d’ amitié à le françois de séryeuse celui-ci le lui rendait ", "il soupçonnait ce prince de valoir mieux qu’ une aimable réputation était devenu un tel fétiche on lui attribuait si bien le pouvoir d’ animer une fête que chacun se forçait à le montrer de l’ entrain dès qu’ il paraissait françois de séryeuse ce soir-là vit en mirza un fâcheux son arrivée secoua la bande personne n’ avait encore songé à le danser ", "on dansa françois de séryeuse n’ était pas un danseur il se désolait de ne pouvoir étreindre mme d’ orgel un couple qui danse révèle son degré d’ entente l’ harmonie de les gestes de le comte et de la comtesse d’ orgel prouvait un accord que donne seul l’ amour ou l’ habitude ", "pouvait -on accuser anne de ne devoir qu’ à l’ habitude son entente avec mahaut non la comtesse avait assez d’ amour pour tous son amour était si fort qu’ il déteignait sur anne et faisait croire à la réciprocité françois ne devinait rien de cela il avait en face de lui un couple tendrement uni ", "cette union lui faisait plaisir il éprouvait un sentiment bien distinct de ceux dont il avait l’ habitude chez lui la jalousie précédait l’ amour cette fois son esprit n’ accomplissait pas sa besogne françois ne cherchait pas dans ce ménage une fissure par où s’ introduire ", "il avait autant de plaisir à le voir mme d’ orgel danser avec son mari que si lui-même eût dansé avec elle il les enviait bouche bée ne répondant pas à le hester ne l’ entendant même pas se disant que s’ il pouvait prétendre à un bonheur où mme d’ orgel jouât un rôle ce serait dans l’ accord d’ anne et de mahaut et non dans leur mésentente le comte d’ orgel ne s’ asseyait plus pour se reposer de la danse il préparait des mélanges qui tenaient plus de la sorcellerie que de l’ art de le barman tout le monde goûta à le premier mais personne ne se laissa prendre à le second pas même l’ auteur " ]
[ "que la mère s’ y opposait mais qu’ il tiendrait bon malgré elle; qu’ un jeune homme devait vivre de ses mains tandis que l’ existence d’ une fille se décidait le jour de son mariage ainsi peu à le peu il nous déroulait toute sa vie et toute son âme et je regardais brigitte l’ écouter puis quand il se levait pour se retirer je l’ accompagnais jusqu’ à la porte et j’ y restais pensif immobile jusqu’ à le ce que le bruit de ses pas se fût perdu dans l’ escalier je rentrais alors dans ma chambre et je trouvais brigitte se disposant à se déshabiller je contemplais avidement ce corps charmant ces trésors de beauté que tant de fois j’ avais possédés ", "ne nous lamentons pas c’ est ainsi a partir de demain chacun creusera le chemin de sa vie c’ est bien PROPN est ce qu’ il faut ", "son beau sourire se refléta sur le visage de la princesse —alors dit -il en lui prenant la main vous ne m’ en voulez pas de vous avoir fait souffrir —non dit -elle en le regardant sans fausse honte vous êtes sorti de page monsieur mourief désormais vous avez prouvé que vous êtes un homme vous pouvez tout tenter et tout espérer PROPN demanda pierre qui retenait sa main ", "vous croyez que c’ est en revenant à le mon point de départ que je pourrais trouver cette vérité à l’ ombre de laquelle je sacrifiai jadis fois plus que ma vie l’ erreur a eu en moi un douloureux martyr je n’ en suis pas encore là mais votre influence peut m’ y conduire en me séparant de vous je me suis perdu en revenant à le vous je me sauverai ", "elle faillit céder à le leur possibilite elle plongea sa tête brûlante dans ses mains et attendit.à qui se fier qui donc était l’ amie de la reine madame de lamballe? la pure raison la froide et inflexible raison pourquoi tenter cette virginale imagination que d’ ailleurs ne voudraient pas comprendre les dames d’ honneur serviles adulatrices de la prospérité tremblantes à le souffle de la disgrâce disposées peut-être à le donner une leçon à le leur reine quand elle aurait besoin d’ un secours?il ne restait rien que mademoiselle de taverney c’ était un cœur de diamant dont les arêtes pouvaient couper le verre mais dont la solidité invincible dont la pureté profonde pouvaient seules sympathiser avec les grandes douleurs d’ une reine.marie-antoinette irait donc trouver andrée ", "aurais -je moi aussi pu faire mieux il avait été plus avancé que moi une nouvelle vie commença pour victoire elle fut charmante sociable célibataire et se consacra à le tango victoire devenait un mythe ce qu’ elle n’ avait pas envisagé dans son projet mais qui n’ était pas une mauvaise surprise ", "où allez -vous si tard giuseppe demanda la comtesse porter de la part de m. le comte cette lettre à la poste répondit le domestique et en disant ces mots il tendit la lettre vers la comtesse PROPN jeta un coup d' oeil rapide sur l' adresse et lut a madame poste restante à le naples c' est bien dit -elle allez ", "et maintenant gabrielle semblait épuisée son fils françois était fiévreux en la quittant mathilde l’ embrassa ce qu’ elle ne faisait jamais car elles se voyaient sans cesse elle savait qu’ un enfant malade vous ronge d’ une étrange manière je viendrai prendre de ses nouvelles demain dit -elle à le gabrielle ", "je ne chercherai point à le vous peindre son étonnement en apprenant votre évasion et je ne vous parlerai pas des moyens que j’ employai pour le mettre dans nos intérêts il sentit que le silence était le seul parti qui pût nous sauver tous et il se hâta de porter à le marie cette nouvelle consolante qui lui rendit un peu de courage et d’ espérance mais il ne me dissimula point qu’ il croyait impossible que la vie de cette infortunée éprouvée par tant de douleurs pût se soutenir encore longtemps il semblait même penser qu’ elle ne pourrait pas arriver jusqu’ à le jour qui devait voir expirer le sursis je frémis de cette nouvelle crainte et de le nouveau danger qui venait encore menacer marie et j’ employai une partie de les fonds qui me restaient à lui procurer les soins d’ un médecin habile ", "l’ homme regarda les photos et sourit; un long sourire plein de malice —mettez le photographe sous les verrous monsieur le juge —comment s’ étonna le juge .—mis à le part le fait que je sois un peu gris il puait le vin ces photos ont été trafiquées je n’ y trouve ni ce chaperon-ci ni les pantoufles que voilà .le juge voulut expliquer mais l’ autre lui demanda d’ arrêter nertez coma à le nom de la loi à le moment où les policiers passaient les menottes à les poignets de l’ ex-photographe municipal nous entendîmes une sourde explosion de le côté de PROPN " ]
—pourquoi pas nous vous donnons assez souvent l' exemple d' un pareil culte .—cela n' excuse pas vos dédains pour notre esprit et la peine que vous prenez à le nous persuader que la nature l' a réduit à le bonheur de vous amuser sans pouvoir jamais atteindre à l' honneur de vous imiter même dans la moindre de vos productions ce serait par trop injuste reprit tout haut le commandeur et ces messieurs me sont témoins qu' hier encore je vantais les jolis ouvrages de plusieurs femmes et sur -tout les petits vers de madame de b... ce n' est pas ma faute à le moi si ces dames ne font pas de belles tragédies je les vanterais d' aussi bon cœur .—cela n' est pas sûr dit la comtesse —et moi j' en réponds dit le chevalier les succès littéraires de les femmes ne peuvent être disputés que par des hommes médiocres c' est la rivalite qui rend injuste et plus encore le sentiment de son infériorité
[ "comment voulez -vous qu' un pédant ennuyeux pardonne à le madame de la fayette d' occuper une place dans toutes les bibliothèques tandis que les misérables brochures qu' il enfante avec tant de peine expirent en naissant il n' appartient qu' à les gens d' un vrai mérite de savoir approuver le talent par -tout ou il se trouve et j' affirmerais bien que racine ne médisait pas des vers de madame deshoulières malgré son injustice envers lui la discussion s' établit sur ce sujet si souvent rebattu le chevalier plaida la cause de les femmes en chevalier français et fut bien étonné d' avoir à le combattre madame de saverny dont l' avis était que les talents les plus distingués et le succès qui en résultait ne pouvaient dédommager une femme de le malheur attaché à la célébrité madame de PROPN insista pour savoir l' opinion de m. lavater sur cette réflexion de valentine et le commandeur fut obligé de lui avouer que PROPN entendait assez bien le français mais ne répondait jamais qu' en allemand c' est pourquoi ajouta -t-il j' ai osé vous dire que vous pourriez bien ne", "elle pria le commandeur de lui servir d' interprète et la conversation s' engagea bientôt comme elle le desirait elle eut beaucoup à se louer de l' aimable indulgence de le philosophe pour celles qu' il appelait ses chères pécheresses mais elle fut souvent contrariée de son attention à le considérer valentine en effet rien ne pouvait le distraire de le plaisir qu' il prenait à le contempler l' ensemble de ce beau visage ses yeux y restaient fixés comme sur un livre dont chaque page augmente l' intérêt c' est en regardant valentine qu' il s' écria: l' expression d' une ame pure sur des traits enchanteurs n' a -t-elle pas tout le charme d' une harmonie céleste vers la fin de le dîner m. de PROPN parla d' un billet qu' il venait de recevoir où se trouvaient mêlés de les vers adressés à le lavater et qu' il croyait dignes de lui ", "de qui sont -ils demandèrent aussitôt plusieurs personnes car pour un grand nombre de gens le jugement qu' on doit porter sur un ouvrage est tout entier dans le nom de l' auteur le commandeur répondit que le billet était d' un de ses amis qui s' excusait de ne pouvoir profiter de l' honneur de dîner avec ces dames et que les vers étaient anonymes on voulut les connaître madame de PROPN fut charge de les lire c' était un parallèle de fénelon et de lavater où les plus nobles pensées étaient exprimées avec autant d' énergie que de grace ", "cet éloge semblait être plutôt le jeu d' une imagination qui aime à le comparer que l' œuvre de ce démon de flatterie qui inspire tant de madrigaux et l'on devinait en lisant ces vers que l' auteur les avait faits bien plus pour son plaisir que pour vanter le génie de lavater ils obtinrent tous les suffrages après les avoir entendus on voulut les lire et lorsqu' ils arrivèrent à le madame de saverny elle ne réussit pas à le cacher sa surprise en reconnaissant que ces vers avaient été tracés de la même main que la lettre d' anatole le mouvement involontaire qu' elle fit fut remarqué de tout le monde on devina qu' elle avait reconnu l' écriture de l' auteur; et pour la première fois elle se félicita d' ignorer son nom de famille afin d' affirmer avec plus d' assurance qu' elle ne le connaissait pas le commandeur qui savait seul le secret de l' embarras de valentine voulut y mettre fin en proposant de se lever de table ", "mais elle était à le peine remise de cette première émotion qu' il en fallut dissimuler une plus vive encore madame de PROPN avait desiré voir la bibliothèque de m. de PROPN c' était une de les plus complètes de paris il fesait remarquer sa plus belle édition à le madame de saverny lorsqu' on entendit la comtesse s' écrier en éclatant de rire c' est lui c' est lui-même: valentine ajouta -t-elle en montrant un de les bustes qui décoraient ce cabinet ma chère amie dites -moi un peu à qui vous trouvez que ce buste ressemble —vraiment interrompit avec empressement le commandeur il doit ressembler à le troyen hector ", "c' est du moins ce qu' assure le romain qui me l' a vendu —il s' agit bien de votre guerrier troyen reprit la comtesse moi je vous dis que c' est le portrait frappant de notre inconnu et qu' il est bien aussi beau aussi brave que tous vos héros d' homère mais répondez donc valentine n' êtes -vous pas d' avis de cette ressemblance madame de saverny en était trop frappée pour oser en convenir l' affectation de le commandeur à détourner l' attention de la comtesse sur cette ressemblance et plus encore le souvenir de ces traits si bien empreints dans la mémoire de valentine lui firent soupçonner que l' artiste chargé d' exécuter ce buste n' avait eu pour modèle qu' anatole elle s' étonna de le trouble que cette idée fesait naître en son ame et s' efforça d' en triompher en répondant avec gaîté à les plaisanteries de sa belle-sœur ", "mais valentine était loin de posséder cet art de dissimuler les émotions de le cœur sous les apparences d' un esprit léger son regard sa rougeur combattaient avec son sourire elle sentit bientôt l' impossibilité de continuer une conversation qui lui coûtait tant d' efforts et tâcha de porter l' attention de madame de nangis sur un nouvel objet; n' y pouvant réussir elle se décida à le profiter de sa position pour satisfaire une partie de sa curiosité elle conduisit lavater auprès de ce buste et lui témoigna le desir de savoir d' après son systême le caractère qu' il supposait à le modèle de cette belle tête ", "entraîné par le plaisir d' intéresser valentine PROPN surmonte la timidité qui l' empêchait ordinairement de s' exprimer en français et rassuré par l' idée de n' avoir à le dénoncer que les défauts de quelque héros antique il fait l' analyse la plus détaillée de ce portrait moral en donnant à le chaque mot une nouvelle preuve de sa profonde observation il démontre par tous les principes de sa science qu' un homme doué de cette physionomie doit posséder un esprit élevé indépendant mais trop prompt à s' exalter; un cœur généreux et passionné sensible jusqu' à la faiblesse jaloux jusqu' à l' emportement timide et courageux modeste et fier docile dans ses habitudes inébranlable dans ses résolutions on peut l' occuper vivement mais jamais le distraire il ajoute enfin que son imagination ardente modérée par un sentiment profond de mélancolie lui promet de brillants succès en poésie et en peinture et de vifs chagrins en amour ", "jamais oracle ne fit plus d' impression sur les grecs que le jugement de PROPN n' en produisit sur l' esprit de valentine a mesure qu' il le prononçait les yeux fixés sur le commandeur madame de saverny cherchait à en vérifier l' exactitude et voyait avec plaisir le sourire d' approbation qui se répandait sur le visage de m. de PROPN à le chaque détail que PROPN se plaisait à le donner de le caractère de son jeune ami convaincue de la fidélité de ce portrait elle dit à le commandeur de manière à n' être entendue que de lui —vous le voyez tout le monde n' est pas aussi discret que vous il ne me reste plus qu' un nom à le savoir je le saurai bientôt et j' aurai regret de ne rien devoir à le votre confiance " ]
[ "mais dit avec un peu d’ étonnement son interlocuteur ne pouvait ignorer ce qu’ il allait répondre il n’ est pas question que la plus grande partie de les fonds soit versée à le gouvernement chinois ils iront directement des banques américaines à les entreprises chargées de la fabrication de le matériel de toute évidence sinon croyez -vous que les américains placeraient l’ emprunt? —certes mais peut être tué ou si le bolchevisme renaît l’ emprunt ne sera pas émis ", "le long de les murs de brique et des verrières noires de la fonderie et de la chaudronnerie s’ entassaient des tas de poutrelles des chaudières rouillées comme de vieilles carènes de cargos des tas de ferrailles rouges des copeaux de cuivre et d’ acier à le gauche de le bureau il y avait un petit sapin bleu et certains jours de fatigue il suffisait à le antoine de le regarder pour se sentir de nouveau de le courage des ateliers sortaient de petits jets de vapeur la grande cheminée de la centrale laissait monter son arbre tremblant de fumée noire dans le bureau trop chauffé PROPN entendait l’ air usinier plein de bruits des coups de sifflets traversaient un rideau confus de chocs métalliques de vibrations de ronflements que scandait comme une suite réglée de coups de caisse le son sourd et coléreux de le gros marteau pilon de l’ atelier de forge les contremaîtres arrivaient les sous-chefs d’ atelier comme des gradés à le rapport et tout de suite après antoine allait se plonger dans le tumulte de les ateliers il allait faire sa tournée à la forge à la fonderie à la ch", "–heureusement il est nécessaire qu’ elle dure longtemps –elle m’ est odieuse et je voudrais pouvoir la réduire en morceaux afin que vous en mettiez une autre.isabelle éclata de rire –décidément je vais croire que ma robe porte ombrage à le votre vanité fit -elle gaiement car elle supposait tout bas qu’ il était humilié de faire la cour à une jeune fille si pauvrement vêtue et cette idée mettait isabelle en joie ", "le type parle trop fort et trop vite donne trop de conseils sur un ton de reproche claire cherche son souffle ne répond rien claire est vide lavée neuve elle s’ endort un ballon vient frapper son visage ", "puis le regard àl\\'horizontale je fermais la marche les yeux obstinément rivés sur les plaques ciel d\\' un bleu délavé semblait brassé par des vents d\\' altitude un vieil homme qui rentrait chez lui après sa promenade matinale arrêta sur le seuil deson immeuble il nous détailla lentement un après autre puis il souleva son chapeau pour nous saluer je n\\ avais jamais réalisé que PROPN pouvait être aussi abondant ", "et même comme on est exposé à en avaler quelques-uns on pourrait les découper dans de minces pellicules de pâtes pectorales malheureusement le gouvernement dont nous jouissons pour l’ instant a des tendances libertaires qui lui prohibent la moindre immixtion dans toute industrie et principalement dans celle de les frivolités carnavalesques c’ est dommage parce que moi aussi j’ avais une solution à le problème et une solution autrement élégante que celle de gautier et combien plus radicale d’ abord moi état je m’ octroierais le monopole de les serpentins confetti spirales petits balais et autres tous ces ustensiles seraient composés d’ un papier spécial qu’ on pourrait appeler si personne ne s’ y oppose du fulmi-papier ", "c’ était le suffrage universel dans toute sa sincérité la pâleur de le proconsul augmentait de seconde en seconde il voulut parler les huées redoublèrent gustave était toujours le chapeau à la main le coude arrondi lui montrant le marchepied déplié et lui faisant signe de monter en voiture julien monta ", "m. d’ haumont ne pouvait refuser l’ invitation de m. de la boulays il n’ avait aucun prétexte à le fournir pour quitter le château avant l’ heure de le train qui le ramènerait à le paris de tout l’ après-midi il n’ eut point la joie de revoir mlle de la boulays; seulement une demi-heure avant le dîner comme il rêvait fort mélancoliquement sur la terrasse en se balançant sur un rocking-chair et en fumant un cigare il la vit venir à le lui il cessa de fumer et arrêta le mouvement de son fauteuil ", "vous seriez sans doute marié à le présent et vous auriez des enfants —cela ne me tente pas peut-être plus tard —quel effet cela vous a -t-il fait d’ apprendre que votre grand-tante était morte? j’ ai eu un pincement à le cœur ", "en revenant chez elle la princesse ne discuta pas plus avec elle-même que d’ arthez ne se défendit contre le charme qu’ elle lui avait jeté tout était dit pour elle elle aimait avec sa science et avec son ignorance si elle s’ interrogea ce fut pour se demander si elle méritait un si grand bonheur et ce qu’ elle avait fait à le ciel pour qu’ il lui envoyât un pareil ange elle voulut être digne de cet amour le perpétuer se l’ approprier à le jamais et finir doucement sa vie de jolie femme dans le paradis qu’ elle entrevoyait quant à la résistance à se chicaner à le coqueter elle n’ y pensa même pas " ]
ils faisaient venir christophe et lui chantaient leur élucubration hein! est -ce beau ils la lui donnaient à le développer à le écrire en entier et cela paraissait sous leur nom chez un grand éditeur après ils étaient persuadés que le morceau était d’ eux christophe en connut un gentilhomme de bonne marque un grand corps agité qui lui donna du: cher ami l’ empoigna par le bras lui prodiguant les démonstrations d’ enthousiasme tempétueux ricanant à le son oreille bafouillant des coq-à-l’âne et de les incongruités mêlées de cris d’ extase beethoven verlaine offenbach yvette guilbert il le faisait travailler et négligeait de le payer
[ "il soldait en invitations à le déjeuner et en poignées de main à la fin de les fins il envoya à le christophe francs que christophe se donna le luxe stupide de lui renvoyer ce jour-là il n’ avait pas sous en poche; et il lui avait fallu acheter un timbre de centimes pour écrire à sa mère c’ était le jour de la fête de la vieille louisa; et pour rien à le monde christophe n’ eût voulu y manquer: la bonne femme comptait trop sur la lettre de son garçon elle n’ aurait pu s’ en passer elle lui écrivait un peu plus souvent depuis quelques semaines malgré la peine que cela lui coûtait d’ écrire ", "elle souffrait de sa solitude mais elle n’ aurait pu se décider à le venir rejoindre christophe à le paris elle était trop timorée attachée à sa petite ville à le son église à sa maison elle avait peur des voyages et d’ ailleurs quand elle eût voulu venir christophe n’ avait pas d’ argent pour elle il n’ en avait pas tous les jours pour lui-même un envoi qui lui fit bien plaisir une fois ce fut de la jeune paysanne pour laquelle il avait eu une rixe avec des soldats prussiens elle lui écrivait qu’ elle se mariait ", "elle donnait des nouvelles de la maman et elle lui expédiait un panier de pommes et une part de galette pour manger en son honneur cela tomba joliment à le propos ce soir -la chez christophe c’ était jeûne quatre-temps et de le saucisson pendu à le clou près de la fenêtre il ne restait plus que la ficelle christophe se compara à les saints anachorètes qu’ un corbeau vient nourrir sur leur rocher mais le corbeau avait beaucoup à le faire sans doute de nourrir tous les anachorètes car il ne revint plus ", "malgré tous ces ennuis christophe gardait son entrain il faisait dans sa cuvette la lessive de son linge et il cirait ses chaussures en sifflant comme un merle il se consolait avec les mots de berlioz élevons -nous au-dessus de les misères de la vie et chantons d’ une voix légère le il le chantait parfois à le scandale de les voisins stupéfiés de l’ entendre s’ interrompre à le milieu par des éclats de rire il menait une vie rigoureusement chaste comme dit cet autre la carrière d’ amant est une carrière d’ oisif et de riche ", "la misère de christophe la chasse à le pain quotidien sa sobriété excessive et sa fièvre de création ne lui laissaient ni le temps ni le goût de songer à le plaisir il n’ y était pas seulement indifférent; par réaction contre paris il s’ était jeté dans une sorte d’ ascétisme moral il avait un besoin passionné de pureté l’ horreur de toute souillure ce n’ était pas qu’ il fût à l’ abri de les passions ", "à d’ autres moments il y avait été livré mais ces passions restaient chastes même quand il y cédait car il n’ y cherchait pas le plaisir mais le don absolu de soi et la plénitude de l’ être et quand il voyait qu’ il s’ était trompé il les rejetait avec fureur la luxure n’ était pas pour lui un péché comme les autres c’ était bien le grand péché celui qui souille les sources de la vie ", "tous ceux chez qui le vieux fond chrétien n’ a pas été totalement enseveli sous les alluvions étrangères tous ceux qui se sentent encore aujourd’hui les fils de les races vigoureuses qui à le prix d’ une discipline héroïque édifièrent la civilisation de l’ occident n’ ont pas de peine à le comprendre christophe méprisait la société cosmopolite dont le plaisir était l’ unique but le credo certes on fait bien de chercher le bonheur de le vouloir pour les hommes de combattre les déprimantes croyances pessimistes amassées sur l’ humanité par siècles de christianisme gothique mais c’ est à le condition que ce soit une généreuse foi qui veuille le bien de les autres à le lieu de cela de quoi s’ agit -il? de l’ égoïsme le plus piteux ", "une poignée de jouisseurs cherchent à le faire rendre à le leurs sens le maximum de plaisirs avec le minimum de risques en s’ accommodant fort bien que les autres en pâtissent oui sans doute on connaît leur socialisme de salon mais est -ce qu’ ils ne sont pas les premiers à le savoir que leurs doctrines voluptueuses ne valent que pour le peuple de les gras pour une élite à l’ engrais et que pour les pauvres c’ est un poison la carrière de le plaisir est une carrière de riches christophe n’ était point riche ni fait pour le devenir quand il venait de gagner quelque argent il se hâtait de le dépenser aussitôt en musique il se privait de nourriture pour aller à le concert il prenait des dernières places tout en haut de le théâtre de le châtelet; et il se remplissait de musique elle lui tenait lieu de souper et de maîtresse ", "il avait une telle faim de bonheur et tant d’ aptitude à en jouir que les imperfections de l’ orchestre ne parvenaient pas à le troubler il restait ou heures engourdi dans un état de béatitude sans que les fautes de goût et les fausses notes provoquassent en lui autre chose qu’ un sourire indulgent il avait laissé sa critique à la porte il venait pour aimer et non pas pour juger autour de lui le public s’ abandonnait comme lui immobile les yeux à le demi-clos à le grand torrent de rêves christophe avait la vision d’ un peuple tapi dans l’ ombre ramassé sur lui-même comme un énorme chat couvant des hallucinations de volupté et de carnage " ]
[ "quand PROPN avait vu que presque tous les détails étaient donnés à les entrepreneurs il avait pensé qu’ il n’ y aurait plus pour lui qu’ à le surveiller la façon la mise en place de chaque partie d’ après les instructions de le grand cousin mais le travail de le bureau qui pendant les premiers mois prenait ou heures par jour se compliquait il fallait mettre les attachements en ordre afin d’ établir les comptes il fallait pour ne pas perdre de temps écrire ou donner des ordres à les ouvriers pour qu’ ils arrivassent à le moment même ou on en avait besoin et pussent en certains cas travailler de concert le menuisier avait envoyé à la fin d’ août une partie de les portes et croisées presque tous les parquets ", "ne te désole pas ma thérèse bien-aimée disait le grand-ecuyerà la jeune fille qui cachait avec pudeur sa tête dans ses mains inondées de larmes je reviendrai bientôt le consoler et réjouirla solitude henri disait la pauvre fille vous me mépriserez maintenant et j’ ai payé ma dette non car tu seras dans ma vie si tourmentée l’ arc-en-ciel après l’ orage ecoute heures sonnent et mon service me réclame auprès de le roi ", "louise n’ est point ma fille légitime sa mère n’ est pas ma femme et je ne pourrai donner mon nom à l’ enfant que le ciel nous a envoyée vous savez tout maintenant et c’ est à le vous de voir si votre amour est assez fort pour affronter le blâme de la société ma louise est un trésor qui vaut bien des sacrifices êtes -vous décidé à la prendre pour épouse dans les conditions où le sort l’ a placée et qu’ il ne dépend pas de nous de changer? ", "l’ officier précisa que les miliciens qui s’ étaient ainsi travestis avaient été peu après défaits par leurs adversaires et que plusieurs d’ entre eux avaient été pendus dans cet accoutrement afin de corroborer ce récit il tint à le me montrer sur le parking de le groupe hospitalier la grue automotrice dont on s’ était servi pour ces exécutions à la flèche de laquelle s’ effilochaient encore des lambeaux de tulle depuis l’ emplacement de le magasin pillé on apercevait dans le prolongement de l’ avenue jean-jaurès le bâtiment de la gare à le demeurant peu élevé et lui-même endommagé par les combats pour l’ atteindre il fallait traverser le cher: encore une de ces rivières me disais -je ou de ces cours d’ eau dont par un effet d’ optique –parce que désormais leur franchissement présentait souvent des difficultés parfois des dangers quand il ne s’ avérait pas tout simplement impossible– il semblait que le nombre la largeur et le débit s’ étaient multipliés démesurément depuis le début de les troubles dans l’ enceinte de la gare depuis l’ extrémité de le ", "le thermomètre marque ∘ au-dessous de et le vent de mongolie souffle avec violence âpre cruel mais puissamment salubre nous avons pour nous le courant rapide et beaucoup plus vite qu’ à le départ défilent sous nos yeux les rives désolées avec leurs mêmes ruines leurs mêmes cadavres à les mêmes places de le matin à le soir pour nous réchauffer nous marchons sur le chemin de halage courant presque à le côté de nos chinois à la cordelle et c’ est une plénitude de vie physique dans ce vent-là on se sent infatigables et légers ", "soit je prenais mes distances avec cette maison soit j’ agissais mais la grosse machine sociale ne se mettait pas en branle si facilement je devais m’ attendre à des complications et si elle bougeait on pouvait prévoir des dégâts j’ ai opté pour la première solution ", "il y a une heure environ bibi sentit ses pressentiments funestes augmenter –suis-moi dit -il à le polyte et il monta rapidement l’ escalier la clef était sur la porte bibi entra ", "puis le renfonce tu sais pourquoi c’ est mouille est -ce que tu sais ce que ç a veut dire? il promène son doigt d’ un bord à l’ autre de son sexe c’ est mouillé la ̀! tu le sens? il sourit en lui expliquant que ce n’ est ni de la sueur ni de l’ urine comme elle le croit il enfonce son doigt dans son vagin le ressort ", "cette idée fixe valut à la place de le bas provins la façade que venait d’ examiner brigaut les distributions intérieures de cette maison et son luxueux mobilier l’ entrepreneur ne mit pas un clou sans consulter les rogron sans leur faire signer les dessins et les devis sans leur expliquer longuement en détail la nature de l’ objet en discussion où il se fabriquait et ses différents prix quant à les choses extraordinaires elles avaient été employées chez monsieur tiphaine ou chez madame PROPN la jeune ou chez monsieur garceland le maire une similitude quelconque avec un de les riches bourgeois de provins finissait toujours le combat à l’ avantage de l’ entrepreneur de le moment où monsieur garceland a cela chez lui mettez ", "PROPN se hâta d\\' enlever le couvert et courut le rejoindre sous les arbres de le verger seule de toute la famille et aimait elle le voyait tourmenté par les folles exigences de madame PROPN tourné en ridicule par marius à le peine obéi par les enfants à lesquels on n\\ avait inculqué ni la soumission ni le respect cependant elle le sentait bien supérieur comme coeur et comme esprit à le reste de la famille et elle efforçait de lui faire oublier toutes ces petites misères domestiques à le force de tendres câlineries elle intéressait à ses travaux " ]
tu sais le reste le coup de vent la voie d’ eau vanières à le fond de la mer avec ses perles et les miennes et moi trouvé par le hollandais sur une cage à le poules voilà tout j’ ai été sauvé puis reperdu puis resauvé!
[ "je ne veux pas laisser refroidir çà comme tu peux penser de le moment que tu veux tenter ce coup-là je le comprends ah! tu n’ as pas besoin de mo pour faire l’ affaire tu n’ auras que l’ embarras de le choix pour un qui refuse tu en trouveras –ce ne sera pas la même chose je tenais à le toi ", "moi! et pourquoi cela? –pour des raisons spéciales et se reprenant –je tenais à le toi je te l’ ai déjà dit parce que je sais bien que tu aurais joué cartes sur table que tu n’ aurais jamais essayé de me tromper parce que tu es un homme solide ", "pour un tas de choses enfin mais puisque tu refuses n’ en parlons plus harnave fit mine de reprendre son chapeau placé sur un meuble et il ajouta: –c’ est égal on voit bien que tu n’ es ni ambitieux ni amoureux toi. tu dédaignes la fortune c’ est rare ", "calveyrac bondit plutôt qu’ il ne courut à le harnave et lui saisissant le bras –tu m’ as menti! tu sais commenca -t-il –quoi fit harnave avec un naïveté admirablement jouée –pardon je suis fou écoute il y a une chose à le laquelle tu n’ as pas songé ", "c’ est à les premiers frais de l’ expédition où les prendre? dit harnave d’ une voix lente tu te ravises donc? –peut-être cela dépend mais tu ne m’ as pas répondu –qu’ ai -je à te répondre ", "je suis inconnu moi; toi tu dois connaître de le monde à le marseille des banquiers des armateurs a ce mot d’ armateurs calveyrac eut un frisson –alors dit -il d’ un ton saccadé si je réfléchissais si j’ acceptais tu m’ autoriserais –a confier une partie de le secret de notre secret c’ est trop juste ", "mais puisque tu refuses puisque tu n’ es ni ambitieux ni amoureux regarda de nouveau harnave celui-ci soutint ce regard avec une placidité imperturbable il y eut un court silence dit le lieutenant reviens ce soir ", "dans l’ après-midi de ce même jour m. le carol seul dans son cabinet de travail et enfoncé dans un fauteuil de cuir dont l’ usure et les accrocs nombreux trahissaient la vétusté examinait avec une attention profonde une sorte de grand livre de commerce ouvert devant lui a côté de ce livre plusieurs registres étaient placés à la portée de l’ armateur qui de temps en temps en prenait un le feuilletait puis traçait quelques chiffres sur une feuille de papier déjà à le moitié noire de précédents calculs il était évident que le carol se livrait à un travail de vérification et de contrôle de le plus haut intérêt pour lui l’ établissement d’ un dernier compte sembla satisfaire vivement l’ armateur car le carol referma tout à le coup le registre et se dirigea la physionomie éclairée par un étrange sourire vers une lourde caisse de fer à le quadruple serrure dissimulée à le fond de le cabinet et encastrée dans l’ épaisseur d’ un mur en pierres de taille mais à le mi-chemin il se ravisa fit volte-face et allant droit à l’ unique porte qui donnait accès dans la ", "alors seulement il revint à le coffre-fort et l’ ouvrit lentement sur une tablette il prit un petit agenda consulta la première page puis il murmura entre ses dents million espèces bon commencement il n’ y a vraiment que de l’ or et les billets de banque qui soient à le porteur il tourna quelques pages et lut rapidement " ]
[ "que nous coucherions jadin et moi dans son lit et qu\\ elle et son frère le crétin était son frère dormiraient près de le feu il n\\ y avait rien à le dire à une femme qui nous faisait de pareils sacrifices ai pour système d\\' accepter toutes les situations de la vie sans tenter de réagir contre les impossibilités mais en essayant à le contraire de tirer à le instant même de les choses le meilleur résultat possible or il me parut clair comme le jour que grâce à les rats de le grenier à la truie de la boutique et à la multitude d\\' autres animaux qui devaient peupler la chambre à le coucher nous ne dormirions pas un instant PROPN était un deuil à le faire je le fis et me rabattis sur le diner ", "tout cela est tellement subit tellement étrange est la réponse de la sainte vierge cher frère –oui ma jocelyne j’ en suis persuadé aussi dès que tout sera réglé nous irons en pèlerinage d’ actions de grâces à le lourdes –je l’ ai promis aussi gonzague dit -elle joyeusement ", "monsieur ma fille unique est née d’ une mère qui jouissait d’ une excellente santé je n’ ai dans ma vie aimé qu’ une seule femme c’ était la mienne je l’ ai choisie j’ ai fait un mariage d’ inclination en épousant la fille d’ un de les plus braves colonels de la garde impériale un polonais ancien officier d’ ordonnance de l’ empereur le brave général les fonctions que j’ exerçais exigent une grande pureté de mœurs ", "quels vices il doit avoir jours après il revit les soupeurs qui en étaient encore malades on parla de art de les festins jules émit à le ce sujet de les plans si colossaux des idées si grandioses que la compagnie d\\' un commun accord :-quel luron vous faites quel gars peste comme vous y allez ", "je l’ ai demandé un jour à le mlle thècle quand elle vient chercher le lait; mais on ne peut rien tirer d’ elle –oui elle va un peu mieux fille bien a ne doit pas faire plaisir à le m. pontet! –pourquoi si la petite n’ avait pas guéri c’ est lui qui devenait l’ héritier de sa sœur ", "–oui dit vinet mais je vous promets de vous trouver une jeune et agréable personne avec francs êtes -vous fou? pouvons -nous nous brouiller les choses ont malgré moi tourné contre vous mais vous ne me connaissez pas bien il faut se connaître reprit le colonel ", "les tréteaux de l\\ 'échafaudage grincent à le chacun de leurs mouvements elle appuie en se cramponnant d\\' une main à le une de les planches rugueuses parsemées de menus éclats de plâtre la tranche de la planche est hérissée échardes elle ne les sent pas elle halète elle dit oui moi aussi je vous je mais pas ici est plein de saletés de gravats ", "voilà bien la cascade indiquée par s’ écria le docteur .le bassin de le fleuve s’ élargissait parsemé d’ îles nombreuses que PROPN dévorait de le regard il semblait chercher un point de repère qu’ il n’ apercevait pas encore.quelques nègres s’ étant avancés dans une barque au-dessous de le ballon les salua d’ un coup de fusil qui sans les atteindre les obligea à le regagner la rive à le plus vite .«bon voyage leur souhaita à le leur place je ne me hasarderai pas à le revenir j’ aurais singulièrement peur d’ un monstre qui lance la foudre à le volonté mais voici que le docteur PROPN saisit soudain sa lunette et la braqua vers une île couchée à le milieu de le fleuve arbres s’ écria voyez en effet arbres isolés s’ élevaient à le son extrémité est l’ île de ", "les autres après un dernier coup d’ œil autour d’ eux rentrèrent et la porte fut refermée et le carré de lumière sur la route disparut patrice se disposait déjà à se laisser glisser de son toit quand il distingua encore très nettement la voix éraillée qui disait mais enfin quéqu’ il a eu à le courir comme et répondait: bien sûr qu’ il aura vu quéque chose sans ça il ne m’ aurait pas demandé la chaussette —montre-moi ordonna la grosse voix étonné d’ entendre aussi nettement ce qui se disait à l’ intérieur de la masure alors que la porte en était fermée patrice examina le toit autour de lui une lueur filtrait presque sous son coude entre le chaume ", "mordieu! mélie tu fais merveille ainsi disait une longue-vue à la main et caressant la couleuvrine encore toute fumante qu' il venait de pointer lui-même sur le san-pablo parce que ce navire n' avait pas hissé assez vite son pavillon c' est ce boulet qui venait de tuer et sa femme c' est heureux reprit kernok en voyant le pavillon anglais se dérouler peu à le peu à le bout de la corne de le trois-mâts c' est heureux il se nomme il dit de quel pays mais je ne me trompe pas un anglais c' est un anglais et le chien ose le signaler et il n' a pas un canon à son bord! " ]
aujourd’hui c’ était naples avec sa mer bleue son amphithéâtre de maisons blanches son volcan panaché de flammé ses îles blondes et fleuries demain venise les dômes de marbre de san-georgio la dogana ou le palais ducal ou bien une vue de suisse si le seigneur fortunio se trouvait ce jour-là d’ humeur pastorale le plus souvent c’ étaient des perspectives asiatiques benarès madras masulipatnam ou tout autre endroit pittoresque le valet de chambre entrait le matin dans sa chambre et lui demandait quel pays voulez -vous qu’ on vous serve aujourd’hui
[ "qu’ avez -vous de prêt disait fortunio voyons votre carte et le valet tendait à le fortunio un portefeuille de nacre où les noms de les sites et de les villes étaient soigneusement gravés fortunio marquait la vue qui lui était inconnue ou qu’ il avait la fantaisie de revoir comme s’ il se fût agi de prendre une glace chez PROPN vivait là en joie comme un rat dans un fromage de hollande se livrant à le tous les raffinemens de le luxe asiatique servi à le genoux par ses esclaves adoré comme un dieu faisant voler la tête à le ceux qui lui déplaisaient ou le servaient mal avec une dextérité parfaite et qui eût fait honneur à un bourreau turc ", "les corps étaient jetés dans un puits plein de chaux et dévorés à l’ instant même mais depuis quelque temps influencé sans doute par les idées européennes il se livrait plus rarement à ce genre de plaisir à le moins qu’ il ne fût ivre ou qu’ il ne voulût distraire un peu soudja-sari avant d’ entrer dans l’ eldorado il quittait ses habits de fashionable et reprenait ses vêtemens indiens la robe et le turban de mousseline à le fleur d’ or les babouches de maroquin jaune et le kriss à le manche étoile de diamans aucun de les indiens hommes ou femmes qui étaient enfermés dans celte prison splendide ne savait un mot de français et ils ignoraient complètement dans quelle partie de le monde ils se trouvaient ni sa favorite ni rima-pahes à qui ses immenses cheveux noirs faisaient comme un manteau de jais ni koukong-alis à les sourcils en arc-eh-ciel ni sicara à la bouche épanouie comme une fleur ni cambana ni keni-tambouhan ne soupçonnaient qu’ elles fussent à le paris par une raison péremptoire c’ est qu’ elles ne savaient pas seulement que PROPN existât ", "grâce à le cette ignorance fortunio gouvernait ce petit monde aussi despotiquement que s’ il eût été à le milieu de les indes il passait là de les journées entières dans une immobilité complète assis sur une pile de carreaux et les pieds appuyés sur une de ses femmes suivant d’ un regard nonchalant les spirales bleuâtres de la fumée de son hooka il se plongeait délicieusement dans cet abrutissement voluptueux si cher à les orientaux et qui est le plus grand bonheur qu’ on puisse goûter sur terre puisqu’ il est l’ oubli parfait de toute chose humaine des revêries somnolentes et vagues caressaient son front à le demi penché de le tiède duvet de leurs ailes des mirages étincelans papillotaient devant ses yeux assoupis ", "de le large calice de les grandes fleurs indiennes urnes et cassolettes naturelles s’ élevaient des senteurs sauvages et pénétrantes des parfums acres et violens capables d’ enivrer comme le vin ou l’ opium de les jets d’ eau de rose s’ élançaient jusqu’ à le linteau sculpté des arcades et retombaient en pluie fine sur leurs vasques de cristal de roche avec un murmure d’ harmonica pour surcroît de magnificence le soleil illuminant les vitres de la voûte faisait un ciel de diamant à le ce palais d’ or c’ était un conte de fée réalisé on était à le lieues de paris en plein orient en pleines et une nuits et pourtant la rue boueuse infecte et bruyante bourdonnait grouillait et fourmillait à le pas de PROPN ", "la lanterne de le commissaire de police balançait à le bout d’ une potence son étoile blafarde dans la brume les libraires vendaient les codes avec leurs tranches de diverses couleurs la charte constitutionnelle ouvrait ses fleurs tricolores découpées en façon de cocardes l’on respirait l’ atmosphère de gaz hydrogène et de mélasse de la civilisation moderne l’on pataugeait dans le cloaque de la plus boueuse prose ce n’ était que tumulte fumée et pluie laideur et misère fronts jaunes sous un ciel gris l’ affreux l’ ignoble paris que vous savez de l’ autre côté de le mur un petit monde étincelant tiède doré harmonieux parfumé un monde de femmes d’ oiseaux et de fleurs un palais enchanté que le magicien fortunio avait eu l’ art de rendre invisible à le milieu de paris ville peu favorable à les prestiges ", "un rêve de poète exécuté par un millionnaire poétique chose aussi rare qu’ un poète millionnaire s’ épanouissait comme une fleur merveilleuse de les contes arabes ici le travail à les bras nus et noircis à la poitrine haletante comme un soufflet de forge le doux loisir nonchalamment appuyé sur son coude la délicate paresse à les mains blanches et frêles se reposant -le jour de la fatigue d’ avoir dormi toute la nuit la quiétude la plus parfaite à le côté de l’ agitation la plus fiévreuse une antithèse complète ", "c’ est ainsi que fortunio menait une existence double et jouissait à la fois de le luxe asiatique et de le luxe parisien cette mystérieuse retraite était comme un nid de poésie où il allait de temps en temps couver ses rêves PROPN étaient ses seules amours car il ne pouvait s’ accommoder des façons européennes et de le mélange perpétuel de les sexes il était assez de l’ avis de le sultan schariar rien ne lui paraissait plus agréable que d’ acheter une jeune fille vierge et de lui faire couper la tête après la première nuit ", "avec cette méthode claire et simple toute tromperie était prévenue il ne poussait pourtant pas ses précautions jalouses jusque-là mais il lui était impossible d’ éprouver de l’ amour pour une femme qui aurait eu déjà quelque amant a coup sûr s’ il se fût marié il n’ eût pas épousé une veuve était la seule femme avec laquelle il eût prolongé une liaison aussi longtemps il avait cédé à les charmes pénétrans à la coquetterie transcendante et surtout à la passion vraie de la pauvre enfant ", "cette flamme si chaude avait attiédi son cœur il l’ aimait cependant il était malheureux pour la première fois de sa vie d’ insupportables souvenirs lui traversaient l’ âme de leurs glaives aigus et jusqu’ à le milieu de les plus doux baisers d’ affreuses amertumes lui montaient à les lèvres il se souvenait toujours que cette femme avait été possédée par d’ autres sa puissance se trouvait en défaut il ne pouvait reprendre sur le temps la vie antérieure de PROPN pour la purifier et cette idée s’ attachait à le son flanc comme un vautour " ]
[ "qu’ est -ce que tout cela voulait dire? et pour quelle raison mystérieuse l’ abominable canine s’ obstinait -elle à le ricaner? minutes minutes une colère subite chassa rouxval de son fauteuil et le déchaîna dans son cabinet qu’ il se mit à le parcourir de nouveau en bousculant des chaises et en faisant sauter les bibelots sur les meubles toute cette histoire était vraiment insipide ", "moi comment te faire la confession d’ un triste sire empêtré dans la plus plate et la plus bête à le ce qu’ ils disent de toutes les aventures réservées à les innocents qui ne savent pas le premier mot de la vie je n’ ai pas eu de jeunesse je commence à le croire que c’ est un grand malheur je vivais avec vous là-bas à le paris mais je ne vivais pas comme vous et j’ ai souvent pensé depuis que c’ était là l’ origine de le défaut d’ élan que je remarquais chez la plupart d’ entre vous à le mon égard ", "la vue si calme offerte en entrant la nappe frugale le sel et l\\ huile de les mets ces pieux visages silencieux et reposés à le droite et à le gauche de madame de cursy une bonne odeur de sainte-cène qui exhalait et les grâces en commun de la fin tout cela me rafraîchissait un peu d\\' abord et dissipait le plus épais de mon sang à mes joues et dans mes yeux pourtant aucune crainte salutaire ne renaissait en moi les sources sacrées ne se rouvraient plus il me restait à le fond une sécheresse coupable un souvenir inassouvi que j\\' entretenais tout le soir jusque sous le regard chaste et clément le reflet de cette lampe modeste qui aurait dû luire que sur un coeur voilé de scrupules tombait sans le savoir en des régions profanées ", "pourtant à le moment de révéler ce qu' il n' a confié qu' à le moi seul j' hésite —je vous en supplie —eh bien mais que ceci ne sorte pas de votre bouche lacy veut s' emparer de l' enfant que votre soeur va mettre à le monde dans quelques jours c' est affreux —oui c' est épouvantable car la douleur peut tuer madame de vilers mais ne s' arrête pas à le cela il sait qu' ayant l' enfant en son pouvoir il aura la mère à sa discrétion ", "les valeurs trouvées en possession de cet homme qui ans plus tôt vivait à le jour le jour et ne possédait pas un sou vaillant devaient être contre lui un témoignage accablant et ajouter une preuve à les preuves moralement indiscutables mais non évidentes pourtant de sa complicité mais le vieux juge de paix avait beau chercher il ne rencontrait rien qu’ il ne connût déjà c’ étaient les titres de propriété de le pré morin des champs de frapesle et des pièces de terre peyron à ces titres étaient jointes obligations une de francs et l’ autre de francs souscrites à le profit de le sieur robelot par habitants de la commune le père plantat dissimulait mal son désappointement ", "de nouveau je reçus des remerciements chaleureux l’ aïeule avait une bonne petite figure ridée très sympathique elle me serrait les mains tant qu’ elle pouvait entre ses doigts parcheminés la petite-fille moins démonstrative m’ enveloppait de le regard très doux de ses yeux bruns après quelques mots échangés je pris congé et m’ engageai dans l’ allée de vieux hêtres qui de la ferme menait à la route je me heurtai presque à le dominique qui venait de sillery ", "cependant il n’ y eut pas et il n’ y a pas entre nous malgré notre affection l’ intimité parfaite où l’on se détend et où l’on sent le bonheur d’ être ensemble c’ était de ma faute vous savez que je suis fiancée que j’ aime de tout mon cœur pierre de basmes et qu’ il m’ aime profondément pourtant entre lui et moi il y a encore comme une barrière et c’ est encore une conséquence de ma nature qui ne se livre pas et qui se défie de tout élan trop vif et trop spontané après une pause elle reprit: cet excès de réserve acceptable quand il s’ agit de sentiments et de secrets féminins devient absurde quand il s’ agit de faits de la vie quotidienne et surtout de faits exceptionnels et anormaux ", "PROPN se disait aussi que ce n’ était pas sain d’ avoir envie de coucher comme ç a avec ma sœur depuis plus d’ un mois moi je pourrais jamais le supporter PROPN baissa les yeux suzanne se dit que peut-être il allait se lever et partir mais sans doute avait -il si peu d’ imagination qu’ il n’ y pensa pas ", "de quoi s’ agit -il demanda -t-elle vous avez l’ air bouleversé —on le serait à le moins murmura -t-il d’ un ton accablé mary a reçu quelques contusions dans un accident de fiacre et elle ne viendra pas je suis navrée c’ est une de vos parentes mais non c’ est mon modèle ", "cependant à le peine avait -il fermé les yeux qu’ il les rouvrait se levait et gagnait le couloir je ne doutai pas qu’ il n’ allât prévenir sa mère et me mis à me composer le visage cependant janine ne semblait nullement troublée PROPN revint avec mme PROPN mais j’ eus beau les scruter il me fut impossible de distinguer en l’ un et en l’ autre autre chose qu’ un parfait naturel dans la conversation qui reprit entre nous " ]
c’ était PROPN précisément son métier et j’ étais entré chez lui comme dans la boutique où s’ achètent les choses de cette sorte m’ aurait -il d’ ailleurs fourni l’ adresse pour quelques francs s’ il avait eu un intérêt même minime à le séquestrer ou à le cacher lucien mais les pressentiments et les soupçons vont et viennent bien rarement saurait -on dire de quel nuage ils tombent je montai dans un coupé de louage après avoir indiqué à le cocher la rue de le helder et mon numéro
[ "je voulais seulement déposer chez moi mon paquet de papiers avant de courir à le restaurant voisin car j’ étais à le demi mort de famine lucien avait déjeuné mais moi je restais sur les quelques gouttes de thé avalées à la hâte avant ma visite à le bureau de m. comme je rentrais mon concierge me dit qu’ il était venu un monsieur pour me voir ceci était presque un événement personne ne savait mon retour à le paris où je n’ étais de le reste qu’ en passant ", "je ne recevais aucune visite mon concierge ne connaissait pas le monsieur qui n’ avait pas voulu laisser son nom disant qu’ il demeurait dans le quartier et qu’ il repasserait je ne pus obtenir à le son sujet que des renseignements très vagues assez ressemblants à le ces funestes portraits supplice de la gendarmerie que les employés municipaux dessinent à la plume à le bas de les passeports ces choses portent le nom menteur de signalement les signalements sont à le nombre de ", "chacun d’ eux s’ adapte à un quart de l’ humanité il y en a pourtant un cinquième pour les nègres et c’ est le seul qui soit reconnaissable ils coûtent francs pour l’ intérieur francs pour l’ étranger: savez -vous rien de plus lugubre que le comique administratif? après avoir écouté la description de mon concierge je n’ en étais pas plus avancé aucune idée ne s’ éveilla en moi par rapport à le visiteur inconnu ", "ce n’ était personne et c’ était tout le monde mais pendant que je montais l’ escalier de mon entresol une jolie petite voix clairette me cria d’ en haut: bonsoir monsieur comment te portes -tu? je suis sur le carré parce que papa et maman se tapent je levai la tête et j’ aperçus le sourire échevelé de bébelle bonsoir bébelle mon amie était un bijou de ans héritière unique de le cinquième sur le derrière ", "son père prote d’ imprimerie et sa mère artiste en éventails pouvaient passer pour des cœurs d’ or très vifs de caractère tourtereaux hérissés ils s’ aimaient très sincèrement mais de temps en temps ils se renfermaient pour s’ expliquer à le bras raccourcis et alors bébelle se réfugiait chez moi as -tu vu le monsieur qui est venu me demander bébelle ma chérie ", "j’ étais sûr de mon affaire bébelle voyait tout parbleu! me répondit -elle elle ajouta: puisque je revenais de le lait avec la boîte pourrais -tu me dire comment il est fait parbleu il est mal fait puisqu’ il a les jambes si longues si longues que j’ ai eu envie de passer à le travers pendant qu’ il se dandinait devant la loge avec des lunettes d’ or et crottées ses quilles jusqu’ en haut de sa culotte noire ", "veux -tu que j’ aille jouer chez toi monsieur avec les images non je vais dîner dehors alors ç a m’ est égal je suis bien sur le carré d’ ailleurs c’ est presque fini chez nous car maman pleure bébelle n’ en donnait que cela ", "il y en a qui deviennent tout de même de chères créatures mais je ne prends pas sous mon bonnet de recommander ce genre d’ éducation à les familles j’ entrai chez moi et je refermai ma porte croiriez -vous que j’ avais presque oublié ce grand appétit qui me talonnait depuis belleville ces longues jambes vêtues de noir et que la boue tigrait de le haut en bas me ramenaient à le mon idée fixe j’ avais admiré le pantalon noir crotté de m. louaisot de méricourt et la longueur inusitée de ses jambes pendant qu’ il mangeait avec tant de plaisir son morceau de rôti sous le pouce ", "était -ce lui qui m’ avait demandé? dans quel but je haussai les épaules en jetant le dossier sur la tablette de mon secrétaire il n’ y avait pas apparence que ce pût être lui mais à le lieu de sortir j’ allumai ma lampe et j’ ouvris le dossier il pouvait être alors heures de le soir " ]
[ "je racontais tout alors voilà j’ ai tout raconté —tout mais quoi donc ma pauvre enfant tout mais vous moi à le cette porte de magasin les nouvelles que je vous ai dites pour vous tranquilliser songez qu’ il y avait eu déjà le fait de la gare qui n’ avait pas passé facilement alors a été le comble je ne reçois plus rien rien ", "à le coin de la grande rue on aperçoit elle se sent trembler elle a très envie d’ uriner tout d’ un coup elle ne sait pas si elle doit prendre les jumelles que lui tend ahmad le soleil est un peu derrière eux ils sont à le contre-jour les israéliens ne peuvent pas se rendre compte de leur présence elle regarde ", "ils disent que ç a ne se passera pas comme qu’ ils sont faits pour informer et que la presse est libre on leur répond que vive la liberté les officiels échangent quelques mots tranchants avec un photographe un toubib bien emmerdé s’ écarte de le corps de feu grignard ", "n’ assiste pas à ses funérailles de peur que demain tu n’ en sois console donne -toi un coup de poignard pendant que le cœur que tu portes aime encore le dieu qui l’ a fait est -ce ta jeunesse qui t’ arrête? et ce que tu veux épargner est -ce la couleur de tes cheveux ne les laisse jamais blanchir s’ ils ne sont pas blancs cette nuit et aussi bien que veux -tu faire à le monde ", "la meilleure la jeune femme qui la gère a été emballée par votre livre —vous devriez le lire jean —oh vous savez moi la lecture j’ ai quitté en communale —je comprends je comprends ", "mais il y avait plus que cela encore car PROPN cette vieille dame vêtue d’ un chemisier en dentelle blanche et d’ un gilet noir cintré cette petite dame fragile soutenue par son fils aîné était la seule personne qui avait connu marie enfant j’ observais marie à le distance et j’ avais le sentiment que ce n’ était pas marie qui pleurait ainsi effondrée dans les bras d’ PROPN mais la petite fille qu’ elle avait été ans plus tôt continuant à le embrasser antonina et à le lui parler en même temps elle lui offrit le bouquet de fleurs se retourna pour saluer d’ autres personnes en désignant de le doigt le pauvre bouquet flapi qu’ elle venait d’ offrir à le antonina en éclatant de rire car avec marie les rires n’ étaient jamais loin de les larmes et elle se décala pour étreindre avec gravité le fils aîné de maurizio en costume sombre et chemise blanche à le qui moi aussi à le moment de les rejoindre j’ allai donner l’ accolade marie se rendit compte alors que PROPN l’ autre fils de maurizio était resté à l’ écart de notre groupe et nous observait à le distance de son ", "a ces mots le ministre pâlit ah! ne craignez rien mon cher louvois cependant sire si votre majesté désirait que je me retirasse non vous seriez trop malheureux loin de la cour car vous êtes mal avec votre femme que vous avez contrainte à le aller vivre à la campagne et d’ après ce que je sais votre maîtresse est bien méchante je vais combler tous les vœux de laurence comment cela sire? je vais accorder à le montezert une retraite honorable ", "nous sommes en pleine république on a tué les nobles on a tué les prêtres on a tué le roi on a tué la reine je n’ en savais rien dit en rendant à le son ami le capitaine recruteur ses témoignages publics d’ affection depuis un an j’ étais dans la tour de le cloître de les franciscains je n’ en suis descendu que ce matin laisse-moi faire ", "tu n' as rien vu de tout cela rien entendu tu parlais à le tes nounours posés sur le rebord de la fenêtre de ta chambre mon papa maman bébé en les nommant de le doigt en recomposant inlassablement cette sainte famille de ta voix fragile qui mange encore les lettres les syllabes difficiles les gomme à les contours et rend les noms aussi délicieux à l' oreille que certains pétales de fleurs le sont sous la caresse de les doigts la femme vient d' éternuer j' ai sursauté je la regarde de nouveau la douleur évacue toute beauté ", "je passai quelques nuits à le battre les environs sans rencontrer l’ animal le à le soir me dit: le taureau noir manque à le troupeau donc le lion est revenu demain matin j’ irai chercher ses restes et si je les trouve malheur à le lui le lendemain à le peine le soleil était -il levé que était de retour en me réveillant je le trouvai accroupi près de moi immobile " ]
—oui elle devait d’ ailleurs être informée de sa visite elle et sa fille lui écrivaient régulièrement en lui envoyant de petites sommes économisées sur leur travail j’ ajoute que mme deplémont dans le désastre amené par les turpitudes de son mari n’ a pas retiré un centime de sa fortune personnelle le dossier de le procès de m. deplémont est entre mes mains depuis ce matin et l’ attitude de mme deplémont dans cette épreuve a été absolument correcte —comment ose -t-on les soupçonner? s’ écria cébronne
[ "leurs efforts si honorables pour vivre et pour soulager ce misérable ne sont -ils pas des garanties suffisantes mon cher docteur ces femmes luttaient pour gagner le pain quotidien et après de longues habitudes de bien-être on se fatigue vite d’ une pareille lutte —nous sommes en plein dans l’ absurde s’ écria PROPN m. de chantepy dans cette phase nouvelle leur serait venu en aide —en êtes -vous certain ", "on le croyait dans une grande aisance il avait à le peine francs de rente enfin c’ était un original vous le savez bien —oui je sais dit impatiemment cébronne mais il avait assez de générosité dans le caractère pour faire un sacrifice croyez -vous qu’ on puisse soupçonner quelqu’un de la maison ", "la femme de charge par exemple? sophie brion mais non c’ est la meilleure et la plus sûre de les femmes de confiance elle servait son maître depuis bien des années —comment expliquer l’ aconitine chez mlle comment expliquer la présence de cette jeune fille chez son parent à l’ heure même de le crime l’ heure de le crime elle ne peut être précisée à une demi-heure près j’ ai parlé par hypothèse ", "—hypothèse confirmée par le médecin légiste quand nous aurons questionné mlle deplémont peut-être verrons -nous une autre piste jusque -là —jusque -là j’ affirme que vous faites fausse route l’ affirmation d’ un homme qui connaît si bien mlle deplémont devrait compter pour beaucoup surtout quand cet homme est habitué à le observer et à le juger vous avez du cœur et vous vous repentirez d’ accuser de traquer une femme innocente une jeune fille —bernard mon cher enfant dit m. de monvoy avec une vive émotion croyez que ma tâche est bien pénible je pourrais la passer à un autre j’ y ai pensé et c’ est à le cause de vous que je la garde à un moment donné vous trouverez bon que le magistrat soit un ami cébronne ne pouvait être insensible à des paroles aussi bonnes et affectueuses mais il était en proie à des sentiments trop violents pour exprimer sa gratitude ", "m. de PROPN le comprit et ne fut pas offensé de son silence —convenez vous-même reprit -il que la justice ne soupçonne pas légèrement mais soupçonne sur des présomptions fort graves qui sont presque des preuves matérielles pendant l’ entretien m. de monvoy avait évité ce dernier mot il le prononça alors à le dessein tant il avait à le cœur de combattre jusque dans ses derniers retranchements la décision de le docteur PROPN preuves matérielles le mot atterra bernard mais il n’ en laissa rien voir et répondit simplement: —présomptions ou preuves sont des leurres vous le saurez un jour en quittant le juge d’ instruction il avait encore à le faire quelques visites et dans le désarroi de son esprit il eut la tentation de se dérober à sa tâche ", "mais se ressaisissant presque aussitôt il examina ses malades avec autant de soin et aussi longuement que si son cœur n’ avait pas été torturé on lui demanda plusieurs fois s’ il n’ était pas souffrant il répondit: j’ ai sur les bras une affaire préoccupante il est possible que dans ou jours je sois obligé de m’ absenter et de me faire remplacer auprès de mes malades je m’ en excuse à l’ avance ", "une dame lui parla de la mort de m. de chantepy c’ est vous qui avez été appelé docteur c’ est affreux vraiment personne n’ est en sûreté savez -vous si on est sur la trace de les assassins ", "j’ ai fait mon rapport répondit -il brièvement mon rôle est terminé mais cette question l’ avait bouleversé déjà il le savait un journal parlait mystérieusement d’ une femme jeune et belle qui devait être la coupable quel bruit lorsque gertrude arrêtée il se placerait auprès d’ elle en disant c’ est ma fiancée il est impossible qu’ elle soit coupable je le jure après avoir renvoyé sa voiture il dîna hâtivement dans un restaurant et se dirigea à le pied vers la rue ", "l’ éclat à lequel il pensait ne l’ inquiétait pas cependant les journaux de le monde entier parleraient de ce procès qui deviendrait sensationnel à le cause de son amour pour l’ accusée le monde entier c’ est bien peu de chose se dit -il avec lassitude et habitué à le tirer de les déductions de ses pensées il songeait la douleur extrême d’ une situation extraordinaire m’ amène à le penser que le monde est bien petit et en considérant le rien de ce monde mes facultés tombent dans le vide cependant elles ne sont pas créées pour le vide chère et croyante gertrude je connais sa réponse si je lui parlais de mon impression il raconta d’ un trait à le son ami sa terrible conversation avec le magistrat " ]
[ "plusieurs fois elle passa sans la voir près de la pauvre jeanne cahotée par pierrot qui lui sautait sur les pieds ou la cognait éperdument à un meuble quelconque et lorsque entre temps jeanne s’ arrêtait pour reprendre haleine pierrot lui parlait avec volubilité de sports ignorés d’ elle absolument —voyez -vous disait -il en avançant fièrement son pied énorme et son formidable genou je suis un médiocre danseur mais un très bon joueur de football l’ équipe de notre lycée viendra cet hiver courir un match avec l’ équipe de pont-sur-loire vous devriez voir sera très chic moi je joue arrière vous verriez quels beaux plaquages comme jeanne sans répondre suivait d’ un œil inquiet son fiancé qui passait et repassait devant elle heureux d’ emporter bijou dans ce tournoiement rapide et doux il demanda: —je vous ennuie voulez -vous que nous repartions —non dit -elle la voix changée je me sens un peu mal à l’ aise j’ ai trop chaud voulez -vous me conduire auprès de papa qui joue là-bas je voudrais m’ en aller tandis qu’ ils allaient retrouver le paisible m. PROPN bijou ar", "patricia si nous savons manœuvrer toi et moi avant mois le journal allô-police nous tombe dans les mains et tous les nous saurons en tirer des dollars et des dollars des dollars par centaines de abonnements annonces scandales chantages il y a tout là-dedans seulement faut savoir s’ en servir et moi je saurai mais voilà je t’ aime patricia ", "vautrés sur des canapés dodus nous buvions de les bières lumières allumées on m’ avait assis entre salagnon et mariani et autour assis par terre debout derrière dans les autres pièces se tenaient plusieurs de ses gars ils se ressemblaient tous des gros types qui faisaient physiquement peur taiseux le plus souvent braillards quand il le fallait allant et venant comme chez eux dans le grand appartement vide PROPN se meublait avec la même indifférence que salagnon mais contrairement à le celui-ci qui se remplissait d’ objets sans raison comme on bourre de chips de polystyrène les cartons qui contiennent les objets fragiles lui voulait garder un peu d’ espace pour accueillir chez lui des colosses à le bedaine qui ne tenaient pas en place .à travers les sacs de sable qui bouchaient les fenêtres ils avaient ménagé des meurtrières pour voir dehors lorsque nous étions arrivés il m’ avait montré j’ avais visité ses installations il tapotait en me parlant les sacs de gros jute remplis de sable merveilleuse invention avait -il dit ", "mais prompt comme arrêta son bras à le moitié chemin et lui dit une voix il efforça de rendre calme: n\\' oubliez pas les conditions à lesquelles vous vous êtes soumis anglais laissa retomber son bras il eût pu imaginer qu\\ il venait de passer à le pas de cette demeure qu\\ il brûlait de connaître ce n\\ était pourtant que dans le but d\\' apercevoir habitation de qu\\ il avait sollicité puis obtenu être envoyé comme parlementaire et dire qu\\ il lui fallait parcourir la ville sans rien y voir à le cri jeté par sa fiancée bienville avait fait un pas rétrograde ", "que voulez -vous faire de vous a -t-il murmuré autant me demander pourquoi je me consumais j’ ai rougi j’ ai fini par hausser les épaules pendant ou semaines nous ne nous sommes pas parlé ni souri nous serrant la main sans nous regarder franchement autre façon d’ être proches mais sans rien attendre car espérant tout ", "–messieurs messieurs cria floche vous les laissez donc s’ échapper –nous y sommes bien obligés répondit marescou –si vous voulez moi je vais courir après eux –garde observa nous avons juré de rester ici pendant heures ", "maintenant tu sais tout méprise-moi chasse-moi comme une voleuse je le souffrirai mais va-t’ emmène -moi comme esclave je te suivrai ordonne-moi de rester ici je resterai; mais par mahomet va-t’en par pitié va-t’en et la bohémienne quittant les rênes de son cheval me prenant le bras de ses mains me suppliait avec les plus vives instances je compris parfaitement ce peu de mots m’ expliqua le paisible far-niente d' et le mystère de l’ escorte de le vénérable qui était probablement le digne chef de la compagnie d’ assurance de xérès on conçoit que la nature de ces révélations augmenta encore la résolution ou ̀ j’ étais de ne pas abandonner ma compatriote à la merci de mes amis intimes car je n’ avais pas la moindre foi je l’ avoue et j’ avais tort dans la promesse jurée de leur aide et protection à les voyageurs qui s’ abandonnent à le eux ", "en pension j’ avais mes amies toi surtout dont le cœur a toujours été si sympathique à le mien nos causeries nos jeux crois -tu que je les aie oubliés non va! j’ y pense toujours et ton souvenir peuple ma triste solitude jetée à le ans dans une famille qui m’ est presque étrangère que devenir l’ étude est mon seul refuge je chante je peins ", "son visage grave et sévère ses cheveux blanchis inspiraient le respect quand il eut visité toutes les parties de le navire et qu’ il se fût fait expliquer tous les détails de le service le czar pria l’ amiral de le conduire à le son appartement où ils demeurèrent seuls comte dit alexandre ce n’ est pas sans un motif spécial que j’ ai tenu à le me rendre à le milieu de votre flotte et sur votre propre vaisseau injuste envers vous comme souverain je vous devais une réparation et j’ ai essayé de vous l’ accorder le comte s’ inclina ", "–comment accorder ce désir de faire respecter les lois dit le magistrat véritablement ébranlé par l’ ascendant de patience avec l’ infraction que vous avez commise contre elles en ne vous rendant pas à l’ assignation de le lieutenant-criminel? –parce que je ne voulais pas il y a des peines sévères contre ceux dont la volonté ne s’ accorde pas toujours avec les lois de le royaume –possible –venez -vous avec l’ intention de vous y soumettre aujourd’hui " ]
–cela servira à l’ herbier de le marquis reprit léonce et à le propos de marquis pensa -t-il je suis curieux de savoir si le frontin n’ a pas montré le bout de l’ oreille ils retrouvèrent teverino et sabina à le même endroit où il les avait laissés mais la négresse et le jockey étaient fort loin et le marquis était si près de il avait un tel air de confiance et de satisfaction et de son côté elle avait l’ œil si brillant et les joues si animées qu’ ils ne paraissaient ni l’ un ni l’ autre mécontents de leur conversation –qu’ est -ce que cela? dit en voyant le curé étaler fastueusement ses cryptogames sur la mousse
[ "ah! les belles pommes d’ or les charmantes découpures d’ ambre les énormes chapeaux de prêtre! voilà des plantes bizarres et magnifiques –magnifiques dit le curé scandalisé dites exquises madame; dites parfumées fraîches succulentes dieu ne les a point faites pour l’ amusement de les yeux mais bien pour les délices de l’ estomac de l’ homme.–ah! pardon monsieur le curé dit en jetant loin de lui un individu suspect; ", "voici une fausse orange peut-être dit le curé dans la précipitation de butiner on peut se tromper –vous vous connaissez donc en toutes choses? dit sabina en adressant un doux regard à le marquis que ne savez -vous pas –eh bien comment le trouvez -vous mon marquis? lui demanda léonce en l’ attirant à l’ écart ", "–puis -je ne pas le trouver charmant? y aurait -il opinions sur son compte s’ il n’ était pas ce qu’ il paraît vous seriez très imprudent cher docteur de m’ avoir présenté un homme qui a tant de séductions parlait d’ un ton railleur mais elle avait en dépit d’ elle-même comme une sorte de voile humide sur les yeux qui trahissait un secret enivrement –grands dieux qu’ aurais -je fait pensa et il allait se hâter de lui avouer de quelle mauvaise plaisanterie elle était dupe lorsqu’ un regard inquiet et pénétrant de teverino qu’ il rencontra lui ferma la bouche et lui rappela son serment c’ est impossible se dit ", "cette femme froide et fière ne pourrait se tromper si grossièrement elle ne s’ éprendrait pas ainsi à la première vue d’ un marquis de ma façon et pourtant ajoutait -il en examinant alors à le plus brillant de son rôle si on ne regarde que la beauté merveilleuse de ce bohémien l’ aisance de ses manières cet air incroyablement distingue si on écoute cette voix harmonieuse ce langage pétillant d’ esprit et de poésie qui possédera plus de charme qui attirera plus de sympathie ", "n’ est -ce point là un marquis italien qui n’ a peut-être point son égal dans toute l’ aristocratie de l’ univers? est -il une seule femme assez aveugle pour n’ en être pas éblouie léonce devint soucieux et sabina fut forcée de le secouer pour le tirer de ses rêveries le soleil baissait le temps était propice pour s’ en retourner le curé plus impatient encore de faire cuire ses truites et ses champignons que de calmer les inquiétudes de sa gouvernante et de son sacristain invitait ses convives à le revenir avec lui à le presbytère madeleine assise à l’ écart et complètement muette semblait indifférente à le tout ce qui se passait autour d’ elle ", "–seigneur dit le vagabond en italien à le léonce à le moment ou ̀ ils allaient remonter en voiture êtes -vous amoureux de –vous êtes bien curieux répondit avec une sécheresse ironique mais je suis votre ami un royal ami et je dois connaître vos sentiments afin de ne pas les contrarier –vous êtes un fat mon cher –vous avez déjà de le dépit? eh bien que vous disais -je que heures entre nous seraient le bout de le monde allons j’ ai deviné votre secret et je n’ ai pas besoin d’ insister ", "léonce vous reconnaîtrez que est un galant homme! et s’ élançant sur le siège –c’ est moi qui suis le cocher dit -il à le haute voix dame dit -il à la négresse vous irez dans la voiture et je conduirai les chevaux j’ ai la passion de les chevaux –ceci n’ est pas aimable observa évidemment contrariée de cet arrangement notre société n’ a guère d’ attraits pour vous marquis –et puis vous ne connaissez pas le pays objecta le curé ", "nous nous sommes déjà égarés n’ allez pas nous faire souper de la rosée de le soir et coucher à la belle étoile à le moins –laissez donc faire le marquis dit léonce et si vous parlez d’ étoile fiez -vous à la sienne sais -tu conduire? demanda -t-il à le teverino .–peut-être répondit celui-ci quoique je n’ aie jamais essayé ", "–grand merci! s’ écria le bourru vous allez nous verser nous rompre les os il n’ y a pas à le plaisanter avec les précipices et les chemins étroits monsieur! monsieur! laissez les rênes à le ce jeune garçon qui s’ en sert fort bien –ne fais pas de folies dit tout bas léonce à le teverino; " ]
[ "en appelait -on un par son nom il se retournait à le peine puis se détournait s’ il n’ apercevait rien à le manger l’ exhortait -on à se mettre à le travail qu’ il ne réagissait même pas signifiant d’ un bref regard latéral qu’ on devait s’ adresser à le chef de meute celui-ci conscient de son importance faisait alors des mines et ne répondait qu’ à le peine d’ un œil œil courroucé de cadre à le bord de le stress œil distrait de sa secrétaire en train de se faire les ongles on s’ en fut le jour même les voilà qui s’ éloignent ils sont équipés de carabines savage ffs tout temps de jumelles 15x45is à le stabilisateur d’ image de couteaux et de fouets ", "il regarda autour de lui avec agitation non non prends la clef? pourquoi faire? tu es chez toi tu as tes habitudes j’ ai dit à le maria de venir à le heures faire une flambée et le café tous les jours prends toujours ma clef ", "sa roue à le palettes énormes était mise en mouvement par le filet d' eau qui alimentait l' étang et qui heureusement tombait de haut le moulin était une île qui communiquait avec la rive par un pont tremblant lequel aboutissait à un sentier perdu dans les saules et à le bout de lequel était le cloître mais c' était loin et haut il fallait passer un petit vallon plus bas que l' étang où les oiseaux d' eau pullulaient l' hiver on y entendait les halbrands cancaner à le printemps comme si c' eût été un coin de basse-cour ", "il y eut une nouvelle rafale des balles criaient à le proximité on entendait leur désir de mordre de se ficher à le plus vite dans de la terre ou de la chair —allez pressez -vous s’ impatienta ", "et tout d’ un coup c’ est quelqu’un d’ autre parce qu’ il y a encore quelqu’un d’ autre qui en sa présence se trouve dépouillé de ce qu’ on ne saurait contester à le quiconque ni souffrir que qui que ce soit lui dénie j’ aurais dû couper la parole à le grand-mère c’ était une inconnue qui lui ressemblait et pas elle elle ne m’ avait jamais laissé à le entendre ni à le aucun d’ entre nous qu’ elle nous tînt pour distincts dépourvus de quelque chose qu’ elle s’ attribuait je savais qu’ on est pareils tous ", "c' était le signal d' attaquer la porte de l' église on ne pouvait à ce sujet garder aucun doute et pourtant il y eut une grave hésitation parmi les fidèles ils n' avaient pas cru à la possibilité de la crise dont le signal était le symptôme le signal une fois fait ils ne croyaient point encore à la nécessité qu' il y avait eu de le faire gonzague jouait avec eux ", "nous glissâmes lentement en direction de la ville et peu de temps après avoir dépassé l’ embouchure de le canal la péniche accosta de nouveau nous avions longé l’ immeuble de le quai tafargo sans le voir le port était situé à le petite distance d’ un hôpital on ne remarquait personne sur la terre ferme de part et d’ autre de la chamiane tout était désert ", "mais il donna une tape amicale à la joue de sa fille et apportait de la viande froide des œufs et une bouteille de vin PROPN dressa promptement couverts et fit bouillir de l’ eau après ce frugal repas félix marlioux bourra sa pipe gervaise retourna s’ asseoir à la porte comme à l’ ordinaire en regardant la route petite dit tout à le coup l’ homme à la fillette qui arrangeait la vaisselle tu n’ es pas habituée à le faire si maigre chair ", "c’ était là un bon père oh oui ma fille un bon père crois -le bien comme je t’ aurais aimée caressée pauvre petite mais aussi ma fille comme je t’ aurais dit: sois sage sois pieuse sois charitable sois aimante méfie -toi de tes passions ne fais rien que tu ne puisses avouer à le ta mère aie confiance en elle dis-lui tout tout ma fille et si tu sens à le fond de le cœur quelque pensée que tu veuilles lui cacher sois sûre que cette pensée est mauvaise ", "mais qu' importe ajouta -t-il d' une voix étouffée elles ignoreront mon supplice vous seule le saurez votre pitié me suffira et si je l' excès de son émotion l' empêcha de continuer il sortit précipitamment et laissa sa vieille amie effrayée de l' impression qu' elle venait de produire sur cet esprit à la fois si profond si léger et qu' elle supposait plus fort contre les agitations de le coeur c' est une erreur généralement établie dans le monde civilisé que de croire les gens d' esprit insensibles et pourtant leurs écrits leurs longs attachements sont là pour prouver le contraire mais l' envie qui s' attache à les supériorités leur conteste les qualités à la portée de tout le monde " ]
l’ avis était faux mazarin ne faisait assassiner personne l’ abbé le bouthillier après être allé remercier à le blois se retira à le veretz; peu après arriva l’ accident qui changea sa vie il y a un silence qui plaît dans toutes ces affaires aujourd’hui si complètement ignorées elles vous reportent dans le passé quand vous remueriez ces souvenirs qui s’ en vont en poussière qu’ en retireriez -vous sinon une nouvelle preuve de le néant de l’ homme
[ "ce sont des jeux finis que des fantômes retracent dans les cimetières avant la première heure de le jour livre deuxième il existe un traité de pages in imprimé à le cologne chez pierre marteau il porte titres les véritables motifs de la conversion de l’ abbé de la trappe avec quelques réflexions sur sa vie et sur ses écrits ou les entretiens de timocrate et de philandre sur un livre qui a pour titre: les saints devoirs de la vie monastique je parlerai dans un autre endroit de cette seconde partie ce que j’ en vais citer actuellement n’ est introduit que par incidence ", "on lit je vous ai déjà dit que l’ abbé de la trappe était un homme galant et qui avait eu plusieurs commerces tendres le dernier qui ait éclaté fut avec une duchesse fameuse par sa beauté et qui après avoir heureusement évité la mort à le passage d’ une rivière la rencontra peu de mois après l’ abbé qui allait de temps en temps à la campagne y était lorsque cette mort imprévue arriva ses domestiques qui n’ ignoraient pas sa passion prirent soin de lui cacher ce triste événement qu’ il apprit à son retour en montant tout droit à l’ appartement de la duchesse où il lui était permis d’ entrer à le toute heure à le lieu de les douceurs dont il croyait aller jouir il y vit pour premier objet un cercueil qu’ il jugea être celui de sa maîtresse en remarquant sa tête toute sanglante qui était par hasard tombée de dessous le drap dont on l’ avait couverte avec beaucoup de négligence et qu’ on avait détachée de le reste de le corps afin de gagner la longueur de le col et éviter ainsi de faire un nouveau cercueil qui fût plus long que celui dont on se servait ent", "je l’ ai demandé franchement à le m.dela trappe non pas grossièrement l’ amour et beaucoup moins le bonheur mais le fait et voici ce que j’ ai appris et qu’ a -t-il appris l’ autorité serait décisive si la réponse était péremptoire à le lieu de s’ expliquer PROPN s’ occupe de le récit de les liaisons de rancé avec les personnages de la fronde il affirme du reste comme dom gervaise que marie de bretagne fut emportée par la rougeole que rancé était auprès d’ elle qu’ il ne la quitta point et lui vit recevoir les sacrements l’ abbé le bouthillier ajoute -t-il s’ en alla après à sa maison de ce qui fut le commencement de sa séparation de le monde cette fin de narration prouve à le quel point saint-simon se trompait ", "les contemporains admirateurs de rancé semblent s’ être donné le mot pour se taire sur sa jeunesse ils ne s’ aperçoivent pas qu’ ils diminuent la gloire de leur héros en rendant ses sacrifices moins méritoires d’ autant plus qu’ ils en disent assez pour être entendus sur ce qu’ ils omettent; PROPN annonçant qu’ un religieux s’ était enseveli à la trappe pour avoir fait ce qui avait troublé rancé tantôt que rancé lui-même ne cessait de pleurer ses fragilités l’ abbé de rancé livré à le toutes les séductions de le monde dit le cardinal de bausset se précipita dans un genre de vie peu conforme à la sainteté de son état et qui dégradait en quelque sorte le triomphe qu’ il avait obtenu sur son illustre émule l’ abbé de rancé expiait sous la haire et le cilice les erreurs de sa jeunesse maupeou l’ un de les historiens contemporains de l’ abbé de la trappe avait lu le récit de larroque il combat ce récit sans le détruire ", "la seule chose nouvelle qu’ ils nous apprennent est l’ exhortation faite par rancé à la mourante PROPN envoya un gentilhomme complimenter avec lequel elle était brouillée maupeou avait fait un ouvrage exprès contre larroque rancé informé de l’ intention de le curé de PROPN se hâta de lui écrire: votre ouvrage monsieur relèvera la critique donnera sujet à des répliques m’ attirera un nombre infini d’ ennemis sur les bras dieu sait combien j’ ai d’ estime et de considération pour vous cependant je suis pressé de vous conjurer de supprimer la chose s’ il est possible j’ ai été si persuadé que rien n’ était meilleur que de garder le silence en cette occasion que je n’ ai point voulu que l’on imprimât ce que j’ avais eu envie de mettre dans la préface de la seconde édition de les éclaircissements quoiqu’ il n’ y eût rien de plus modéré ", "je n’ ai rien à le ajouter à ce billet mon cher monsieur sinon que je ne puis vous avoir une obligation plus sensible que celle d’ entrer dans ma pensée maupeou mars la vivacité avec laquelle rancé écrit à le maupeou décèle de les souvenirs alarmés le p. bouhours que l’ abbé de la chambre appelait l’ empeseur de les muses réfute aussi les véritables motifs de la conversion de l’ abbé de la trappe dans son quatrième dialogue pages et c’ est toujours de l’ humeur sans preuves PROPN disait en parlant de le révérend critique l’ esprit lui sort de tous les côtés marsollier deuxième écrivain de la vie de rancé garde le silence mais le nain le troisième le plus complet le plus sûr écrivain de cette vie a entendu parler de larroque ", "dom le nain mourut à l’ âge de ans sous-prieur de la trappe ami et confident de rancé à le livre chap. de la vie de le réformateur de la trappe il écrit: outre tous ces libelles il en parut un autre composé par un huguenot sous ce titre les motifs de la conversion de l’ abbé de la trappe mais l’ auteur de les homélies familières sur les commandements de dieu tome page le réfute admirablement par ces paroles je sais qu’ un ministre hérétique a fait ce qu’ il a pu pour décrier un saint abbé; mais je sais bien aussi que toute la france et les pays circonvoisins ont regardé ce misérable livre comme un libelle diffamatoire et son auteur comme un imposteur qui fonde toutes ses calomnies sur des jugements les plus téméraires qui se puissent imaginer: comme si pour détruire les vertus les plus éclatantes et les plus solides il n’ y avait qu’ à le dire témérairement qu’ elles n’ ont point d’ autres sources que l’ orgueil de celui qui les pratique le nain se débarrasse ainsi de la réponse les amplifications de l’ auteur de les homélies familières sont naturelles mais ", "sur le fait isolé la ̂ché par une plume protestante il est tombé une avalanche de malédictions colère à le part on peut nier les erreurs avancées sur la jeunesse de rancé mais on ne peut nier des relations qu’ atteste toute l’ histoire on a craint sans doute en montrant rancé pécheur d’ ébranler l’ autorité de les exemples de sa vertu cependant PROPN jérôme et saint augustin n’ ont -ils pas puisé leurs dernières forces dans leurs premières faiblesses un aveu franc aurait délivré rancé pour toujours des calomnies ", "on ne l’ accusait pas directement de la faute il est vrai car il eût fallu accuser toute la terre mais on s’ en prenait à la vie entière d’ un homme pour se soulager de ce qu’ il taisait il faut le dire néanmoins le silence de rancé est effrayant et il jette un doute dans les esprits un silence si long si profond si entier est devant vous comme une barrière insurmontable quoi! un homme n’ a pu se démentir un seul instant! quoi! " ]
[ "dansez mes enfants dit il se rassit à la table de bridge fit un signe à sa femme tu devrais aller te reposer regarde comme tu es pâle –toi aussi dit -elle à le mi-voix ", "se raidissant elle jeta railleuse: —en ce temps-là vous ne redoutiez pas comme maintenant de me voir —est -ce que je redoute cela je le devrais bien en tout cas puisque je me rappelle une parole lue dans ma jeunesse celui qui aime le danger y périra elle haussa les épaules tout en versant le thé dans la tasse comme jadis je ne sais quel danger vous craignez de courir mais j' imaginais que comme moi vous jugiez que c' est justement le danger qui donne de la saveur à la vie le danger bravé et vaincu connaissez -vous un plaisir qui vaille celui-la et si le danger est vainqueur vous vous croirez donc toujours —naïvement —assurée de triompher bien entendu de le moment que je veux triompher! obscurément en lui bondit une rage contre cette impossibilité qu' il avait de la saisir de la vaincre elle de tenir défaillante entre ses bras cette orgueilleuse de voir ces lèvres savoureuses si jalousement gardées s' entr' ouvrir frémissantes sous les baisers et les mots d' amour il se pencha vers elle un peu: —quelle confiance vous avez en votre volonte que savez -vous si même malgré", "pas de plumes d’ oie ni de muses pas de front pensif pas d’ intériorité intempestive mais je me plais à le croire moi que corentin y a mis son père fois comme il y a mis fois diversement et miraculeusement tout ce qui était sa vie son amour et sa malédiction son pardon et bien sûr il y a mis aussi fois la revanche irréelle de son père la défaite réelle de son père debout c’ est étrange monsieur il a mis la figure de son père sous la forme de les tueurs de le roi de le père de la nation les parricides comme on appelait alors les tueurs de roi voyez comme les reflets changent sur la vitre quand on se déplace un peu ", "ces dîners résonnèrent tous de le bruit filant des combats perdus arrivait toujours un moment où la respiration manquait elles connaissaient pourtant l’ histoire mais désormais elle avait un autre goût sa signification avait changé elles savaient qu’ elles ne traiteraient qu’ avec la perte comme elles nombre d’ hommes étaient veuves ", "stéphane avec son sourire l’ ironie de sa phrase sa longue déposition qui lui évite la torture me laisse les mains vides selon la loi il a le droit d’ être condamné à le mort et fusillé aussi selon la loi qui régit ce petit nombre d’ hommes qui forment la fraternité inconnue a travers ce qu’ on appelle mes crimes j’ ai toujours rendu justice à les membres de cette fraternité et rien qu’ à le eux cette justice a été souvent la mort ", "eh quoi s’ écria les gloires de l’ italie n’ ont-elles point d’ écho dans vos souvenirs et dans votre âme resteriez -vous froid à le nom de pétrarca? avez -vous pleuré frissonné avec dante? avez -vous été heureux de ses joies mourant dans la misère à le ravenne est plus grand plus digne d’ envie que césar triomphant de l’ univers les poëtes jeune homme sont les prophètes de les âges ce fut d’ un ton adouci qu’ il ajouta: que voulez -vous faire enfin découvrir un monde répondit colomb ", "on aurait dit une ligne de fourmis sur la terre poudreuse d’ autres fois un cavalier arabe galopait là-bas comme la foudre et je me demandais: d’ où vient -il où va -t-il est -ce à la chasse de la gazelle est -ce à la poursuite de quelqu’un? bientôt il avait disparu et le grincement de la machine m’ avertissait de songer à le mes affaires souvent à l’ approche de le soir nous voyions arriver à le cheval notre sous-chef de section m.saleron ", "—je ne peux quand même pas tout vous dire hein! le chiffre un peu plus tard si vous voulez bien faites jacter le cantalou et une fois qu’ on sait où est la maison on y cavale je serai là pour l’ ouverture et à ce moment -là mais seulement à le ce moment-là le chiffre je vous le livre —ouais ", "il fila je demandai alors tu m\\' emmènes dans la colline ce matin non dit -il pas encore ", "les courtisans complices de ses faiblesses lui persuadent qu’ il vase trouver en présence de sauvages demi-nus casqués de têtes de loups armés de la pierre de le chemin lancée avec une courroie de cuir il verra! de ces leudes orgueilleux je veux faire un massacre horrible il me faut pour mes soldats de les colliers d’ or et les anneaux de les officiers romains moi chien! je me baignerai dans le sang de les francs –que n’ attaquez -vous l’ ennemi tout de suite –nous sommes prêts mon fidèle mais il me convient d’ attendre que la démoralisation s’ empare de cette triple armée de saxons de lombards et d’ austrasiens " ]
les hommes se lancèrent un regard furtif on entendit des voix dans l’ escalier quelqu’un disait avec un accent belge assez prononcé: —ils sont tous là-haut je connais le chemin laissez et de la porte il cria: —salut vous autres mais les mots tombèrent dans un silence compassé il regarda autour de lui vit maigret et ses yeux interrogèrent ses compagnons —vous vous m’ attendiez les traits de belloir se crispèrent
[ "il s’ avança vers le commissaire PROPN lombard un camarade dit -il de le bout de les dents et en détachant toutes les syllabes —le commissaire maigret de la police judiciaire le nouveau venu reçut une petite secousse balbutia d’ une voix machinale qui eut des intonations comiques bien très bien puis troublé il remit son pardessus à la domestique la poursuivit pour prendre des cigarettes dans sa poche un belge aussi commissaire vous assistez à une vraie réunion de belges vous devez penser que cela ressemble à une conspiration et la fine belloir un cigare commissaire jef lombard est le seul à le encore habiter liège le hasard fait que nos affaires nous appellent tous à la fois dans le même coin et nous avons décidé de fêter cette occasion par un joyeux gueuleton si j’ osais il regarda les autres avec une légère hésitation vous avez manqué le dîner que je voulais vous offrir à le brême acceptez de déjeuner avec nous tout à l’ heure j’ ai malheureusement des engagements répondit maigret ", "à le surplus il est temps que je vous laisse à le vos affaires jef lombard s’ était approché de la table il était grand et maigre avec des traits irréguliers des membres trop longs un teint pâle voici la photo que je cherchais fit le commissaire comme pour lui-même je ne vous demande pas monsieur lombard si vous connaissez cet homme car ce serait un hasard par trop miraculeux il lui mettait néanmoins la photographie sous les yeux et il vit la pomme d’ adam de le liégeois devenir plus saillante s’ animer d’ un étrange mouvement de haut en bas et de bas en haut ", "—je ne connais pas parvint -il à le articuler d’ une voix rauque belloir tapotait le bureau de le bout de ses doigts à les ongles manucurés PROPN cherchait quelque chose à le dire —alors je n’ aurai pas le plaisir de vous revoir commissaire vous rentrez à le paris —je ne sais pas encore mes excuses messieurs comme lui serrait la main les autres durent le faire aussi la main de belloir était sèche et dure ", "celle de le personnage barbu se tendit d’ une façon hésitante jef lombard lui était en train d’ allumer une cigarette dans un coin de le bureau et il se contenta d’ un grognement et d’ un signe de tête maigret passa près de la plante verte émergeant d’ une énorme porcelaine foula à le nouveau le tapis à les barres de cuivre dans le corridor il entendit le bruit aigre d’ un violon manié par un élève et une voix de femme qui disait: pas si vite le coude à le hauteur de le menton doucement c’ étaient mme belloir et son fils il les entrevit de la rue à le travers les rideaux de le salon ", "il était heures et maigret achevait de déjeuner à le café de paris quand il vit entrer qui regarda autour de lui comme s’ il cherchait quelqu’un l’ homme d’ affaires sourit en apercevant le commissaire s’ avança vers lui la main tendue —voilà ce que vous avez appelé des obligations dit -il vous déjeunez tout seul à le restaurant j’ ai bien compris vous avez voulu nous laisser entre nous il appartenait décidément à le cette catégorie d’ hommes qui s’ accrochent à le vous sans y être invités refusant de s’ apercevoir que l’ accueil qu’ on leur réserve n’ est peut-être pas encourageant ", "maigret se donna le malin plaisir de rester très froid et pourtant s’ installa à sa table —vous avez fini? dans ce cas vous me permettrez de vous offrir le pousse-café garçon voyons qu’ est -ce que vous prenez commissaire un vieil armagnac il se fit apporter la carte de les alcools fins appela le patron se décida en fin de compte pour un armagnac et exigea des verres à le dégustation propos est -ce que vous rentrez à le paris je m’ y rends cet après-midi et comme j’ ai horreur de le train je compte louer une voiture si vous le voulez bien je vous emmène qu’ est -ce que vous dites de mes amis il huma son armagnac d’ un air critique sortit un étui à le cigares de sa poche —je vous en prie ils sont très bons il n’ y a qu’ une maison à le brême où l’on puisse en trouver et elle les importe directement de la havane maigret avait son expression la plus neutre son regard le plus vide de pensées ", "c’ est drôle de se retrouver après quelques années reprit qui ne semblait pas capable de supporter le silence a ans à le départ on est tous si je puis dire sur la même ligne quand on se revoit ensuite on est étonné de le fossé qui s’ est creusé entre les uns et les autres je ne veux pas dire de mal d’ eux n’ empêche que tout à l’ heure chez belloir je n’ étais pas à le mon aise cette lourde atmosphère de province et belloir lui-même tiré à le épingles pourtant il n’ a pas trop mal réussi il a épousé la fille de morvandeau le morvandeau de les sommiers métalliques tous ses beaux-frères sont dans l’ industrie quant à le lui il a une assez jolie situation à la banque dont il deviendra un jour ou l’ autre directeur et le petit barbu? questionna maigret il fera peut-être son chemin en attendant je crois qu’ il tire le diable par la queue il est sculpteur à le paris il paraît qu’ il a du talent mais que voulez-vous vous l’ avez vu avec son costume d’ un autre siècle rien de moderne aucune aptitude pour les affaires lombard —le meilleur garçon de la terre jeune hom", "mais il a toujours une amie ou l’ autre qui vit avec lui pendant une semaine ou un an puis il change et il vous présente régulièrement sa compagne sous le nom de mme janin remettez -nous maigret par instants était obligé de voiler son regard qui devenait trop aigu le patron vint personnellement lui dire qu’ on le demandait à le téléphone car il avait laissé à la préfecture l’ adresse de le café de paris c’ étaient des nouvelles de bruxelles parvenues par fil à la pj. les billets de francs avaient été remis par la banque générale de belgique à un nommé louis jeunet en paiement d’ un chèque signé maurice belloir quand il ouvrit la porte de la cabine téléphonique qui ne se sachant pas observé laissait ses traits se détendre et de le coup il paraissait moins rond moins rose moins gonflé de santé et d’ optimisme ", "il dut sentir qu’ un regard pesait sur lui et il tressaillit redevint automatiquement l’ homme d’ affaires jovial c’ est dit vous m’ accompagnez patron voulez -vous faire le nécessaire pour qu’ on vienne nous prendre en voiture et qu’ on nous conduise à le paris une auto confortable n’ est -ce pas en attendant qu’ on remplisse les verres il grignota le bout d’ un cigare et l’ espace d’ une seconde à le peine alors qu’ il fixait le marbre de la table ses prunelles se ternirent les commissures de les lèvres s’ abaissèrent comme si le tabac lui eût paru trop amer c’ est quand on vit à l’ étranger qu’ on apprécie les vins et les alcools de PROPN les mots sonnèrent creux on sentait un abîme entre eux et les pensées qui roulaient derrière le front de l’ homme jef lombard passa dans la rue sa silhouette était rendue un peu floue par les rideaux de tulle " ]
[ "c’ est moi étant jeune c’ était moi smith est natif de les rues paisibles enfantines de saint paul dans le dakota en plein dans le limousin donc à le brive pense -t-on immédiatement et on n’ a pas tort mais quelque chose cloche pierre ne précise pas si c’ est le dakota de le nord ou celui de le sud et il me semble qu’ il y a états de ce nom dakotas comme il y a virginies ", "j' ai fait tout ce que tu as voulu quoi donc? —cette démarche et je t' assure qu' elle m' a coûté; je savais que je commettais une infamie! et si ce n' avait pas été pour mon enfant —eh bien —je ne t' aurais pas obéi ", "mais pour toi tu as les pieds tournés en dedans ce qui est pire je suis un peu fou: mais je suis un fou assez joyeux tu es connu sous le jour d’ un aliéné sinistre tu il m’ interrompit —peluque me dit -il tout ce que tu pourras dire n’ approchera point de l’ odieuse vérité ", "encouragé par une si rare abnégation PROPN ne se contenait plus raffinant à le tel point dans la cruauté la hideur avec un tel luxe de détails qu’ on sentait qu’ il faisait désormais œuvre de poète en sorte de donnant libre cours à son imagination la plus noire la guinée jubilait -il était affectée d’ un régime dictatorial ce point à le moins était incontestable aussi sanglant que bouffon haïssant à le suprême degré les américains et se vengeant des avantages commerciaux qu’ il devait leur consentir sur le personnel de la mine les abords de celle-ci étaient gardés par des miliciens pré-pubères armés jusqu’ à les dents qui tiraient à le vue sur les expatriés s’ écartant si peu que ce fût de le périmètre à l’ intérieur de lequel ils étaient confinés la moindre bévue pouvait vous attirer une accusation d’ espionnage dont les américains se soucieraient comme d’ une guigne si elle frappait un ressortissant d’ un autre pays que le leur excepté pour entrer dans le pays ou pour en sortir il était interdit de se rendre à le conakry ou en tout autre point de l", "c’ est pourquoi nous allons pendant qu’ il fait encore jour sortir ensemble et nous montrer bras dessus bras dessous dans toutes les rues de la ville ensuite vous viendrez dîner avec moi à l’ hôtel de la poste après le dîner vous me conduirez à le cercle de les officiers et je ferai une partie d’ échecs avec votre lieutenant-colonel que l’on dit de première force or comme je suis le subrogé-tuteur de mlle et que tout le monde le sait dès demain il sera avéré que vous l’ épousez nous aurons l’ opinion pour nous et l’ opinion est la grande marieuse de les petites villes on ne défait pas les mariages qu’ elle a faits exécuté de point en point le programme de le vieux diplomate de petite ville amena vite les résultats qu’ il prévoyait ", "pourquoi se demandera -t-on peut-être me suis -je laissé tenter de tarir la source qui continuait encore à le charrier en moi de les idées et de les thèmes mais parbleu! parce que je m’ étais dépossédé il y avait à le présent quelqu’un d’ autre qui vivait le phantasme à le ma place en se matérialisant ajar avait mis fin à le mon existence mythologique juste retour des choses le rêve était à le présent à le mes dépens collait à le personnage ", "sans qu\\ elle y attende il avait libéré en elle quelque chose de profondément enfoui pendant une minute personne ne parla jusqu\\ à le ce que demande à le voix basse papa pourquoi elle pleure evie parce qu\\ elle a du chagrin à le cause de sa maman mark approuva un signe de tête silencieux et à son tour serra evie dans ses bras ", "a ce moment même était -ce l’ étonnement —je ressentis un malaise et quelques petits frissons mon front se mouilla l’ odeur violente de les lis de mon bouquet me sembla désagréable cependant le roi avait serré les mains de le marquis répondu à les saluts qui s’ inclinaient de toutes parts ", "plus malheureux dit ann peut-être pas soutint véri les enfants transforment les femmes et les hommes qui croient les faire plus sociaux en tout cas dit georges plus désabusés murmura ", "qu’ est -ce qu’ on risque PROPN ne s’ opposant pas à le telle initiative l’ information met quelques jours à le remonter via le butler vers son employeur puis va comprendre comment jusqu’ à le george qui laisse entendre ma foi qu’ il aimerait en savoir un peu plus à le fond de son petit meublé minable PROPN se trouve embarrassé par cette convocation fixée en fin de matinée non qu’ il doute de lui-même mais de son apparence un tel rendez -vous requérant de s’ habiller plus décemment qu’ à le chantier il descend acheter des manchettes et un faux-col neufs avant de cirer ses chaussures puis de brosser longuement son seul costume ainsi que son chapeau melon le siège de la western union après un hall suivi de plusieurs autres halls kilométriques –lustres marbres tapis statues tableaux tentures ponctués d’ huissiers déjà fort longs à le traverser c’ est en très lent travelling avant qu’ apparaît enfin george westinghouse en personne installé derrière un bureau gothique à le fond d’ une pièce à les dimensions de stade " ]
egon et sa femme se rendaient utiles dans ces recherches par leur connaissance de les langues jeanne surtout plus libre de son temps passait une partie de chaque jour à le déchiffrer de les listes ou à le y répondre un matin elle trouva sur une liste autrichienne le nom de franz porté disparu après la quatrième bataille de l’ isonzo ni elle ni egon n’ ignoraient ils s’ étaient informés sans se le dire auprès de le directeur de la prison à le rome que PROPN libéré peu de temps avant l’ entrée en guerre de l’ italie avait été remis à les autorités autrichiennes il avait dû être mobilisé presque aussitôt
[ "cette fois le nom l’ âge l’ adresse familiale probablement fausse car il n’ était pas certain que PROPN ait jamais eu de famille le numéro de le régiment étaient également consignés jeanne montra la liste à le egon non sans un serrement de cœur craignant d’ aviver trop de souvenirs —disparu ou mort ou bien cache sous l’ uniforme d’ un tué italien —ne l’ avilissez pas trop dit -elle il est peut-être mort en héros ", "c’ est possible et le contraire aussi pour nous rien n’ est changé un disparu c’ est presque un mort j’ espère à le moins qu’ un spectre avide ne viendra pas frapper à la porte —quant à le moi dit -elle j’ aime mieux me souvenir seulement du jeune homme qui organisait pour les enfants de les ballets de fleurs ", "—merci fit -il en lui rendant la feuille elle sentit que ce merci signifiait qu’ il lui savait gré de mettre comme toujours un peu de douceur dans l’ intolérable rentré dans sa chambre il s’ enferma à le clef pour qu’ elle ne le vît pas souffrir les souvenirs se bousculèrent il en retrouvait un qu’ il avait tenté d’ oublier datant de ce qui avait été leur première et heureuse équipée d’ espagne ", "sur une plage déserte près d’ alicante franz à l’en croire s’ était baigné nu avec de jeunes gitans qu’ il avait amadoués à l’ aide d’ une pincée de cocaïne dont egon apprit ainsi qu’ il en faisait usage des argousins chargés d’ arpenter le rivage avaient fouillé les vêtements épars eux de le moins se connaissaient en poudre blanche stupide comme toujours dans l’ ordre pratique PROPN avait essayé de filer à la nage on l’ avait rattrapé un peu plus bas sur un éperon rocheux ", "les gitans eux s’ étaient glissés comme des lézards dans les creux de la falaise sut tout cela par l’ arrivée dans son auberge d’ un gendarme chargé d’ obtenir les papiers de le prévenu il retrouva PROPN à le poste de police dans une arrière-chambre traînaient les restes chargés de mouches des repas de la veille franz suspendu par les poignets avait été battu et couvert d’ ecchymoses tandis qu’ egon distribuait des pesetas PROPN remettait péniblement ses vêtements à les questions de son ami le garçon répondait par une sorte de grognement accompagné d’ un haussement d’ épaules qui allait bientôt lui devenir habituel ", "pour la première fois il semblait à le egon que quelque chose de tout ensemble insolent et subhumain se manifestait en lui mais il y a aussi des dieux subhumains un bouc sacré un egipan; un anubis qui alternativement mord et le ̀che jusqu’ à ce moment en dépit des déconvenues et parfois des mauvaises heures il en avait été surtout pour egon de le plaisir de les sens comme d’ une promenade sur une mer paisible ou agréablement agitée depuis la rencontre avec franz il avait côtoyé l’ abîme il y a des gouffres charnels comme des gouffres spirituels avec leurs vertiges et leurs délices leurs supplices aussi que connaissent seuls ceux qui ont osé s’ y enfoncer ", "leur distance d’ avec ce qu’ egon nomme encore le plaisir est aussi grande qu’ entre la rêverie et la démence entre un air de clavecin et une tempête de gongs les confidences de le comte avaient appris à le egon que la brutalité sensuelle le goût bien défini de le vol et de le mensonge n’ étaient pas chez PROPN qu’ un phénomène récent a un dégoût physique comme une nausée s’ ajoutait l’ horreur d’ avoir choisi si bas mais où commençait le choix? et si sa présente répulsion qui parfois confinait à la haine n’ était pas aussi une forme d’ hypocrisie si le disparu revenait ne s’ élancerait -il pas vers cet abject ami repris par un pouvoir qui tient de la magie plus encore que du désir? et s’ il revenait physiquement dégradé éclopé grotesque ", "il ne sait pas il ignore même s’ il a vraiment aimé ce grand garçon mince à les muscles un peu mous mais subitement coincés dans la colère et la passion ces yeux troubles sous des cils de femme il l’ imagine mort dissous sans pouvoir se persuader que ce feu sombre est pour toujours éteint ce soir-là à le tintement de la sonnette de le jardin il hésita à le descendre ouvrir la grille comme s’ il craignait toujours qu’ il s’ agisse de l’ ami et de le tourmenteur d’ autrefois mais l’ angoisse de le temps primait tout ", "la guerre tout d’ abord n’ a pas déchiré ce balte pris dans des allégeances différentes mais la déroute russe à le tannenberg lui a vite enlevé des parents éloignés des camarades amis de jeunesse retrouvés là-bas durant son séjour avec jeanne la russie croule mais l’ ineptie et la corruption de les gens en place sont telles qu’ on ne peut les plaindre peu lui importera ans plus tard que ait tué raspoutine la perte de son jeune frère on l’ a vu n’ a été qu’ un événement à le part " ]
[ "avec ces francs il faut qu’ il paye sa chambre qu’ il se nourrisse qu’ il s’ habille c’est-à-dire qu’ il remplace son bourgeron et sa cotte quand il n’ y a plus moyen de les porter le beau métier qu’ on lui a mis là dans les mains et comment ferait -il si sa mère lui écrivait j’ arrive je viens vivre avec toi —vois -tu petit gas dit le père roudic qui a gardé à l’ apprenti ce nom de petit gas bien que celui-ci le dépasse de toute la tête tes parents ont eu tort de ne pas m’ écouter; tu n’ es pas à le ton affaire ici tu n’ auras jamais le sentiment de la lime et nous serons obligés de te laisser tout le temps à les gros ouvrages où il n’ y a pas sa vie à le gagner à le ta place j’ aimerais mieux rouler ma bosse et chercher fortune en roulant tiens! ", "—mais cette fois ils étaient égaux égaux tout de bon et ils ont pu devenir amis —l' un de les qui s' appelle hugues de guibre duc de la masque et l' estissac vous présentera l' autre qui se nomme joseph rabœuf et qui doit rentrer de chine cette semaine a présent vous savez tout il y a parmi nous beaucoup de rabœuf et beaucoup de l' estissac tous forment pourtant cette caste démocratique et nivelée par en haut!—que vous admirez l' honneur en revient pour une considérable part à les petites fées anonymes pareilles à la fée de ma fable —de ma fable qui est une histoire vraie au-dessous dans la salle de plus en plus tumultueuse le bal tourbillonnait toujours sans trêve d' une allure qui allait s' enfiévrant lasse enfin célia s' était rejetée vers le perron où l'on se reposait ", "un peu je l\\' ai vu quelquefois à la maison répondit claudie qui se sentait rougir pourquoi rougis -tu dit rita quelle idée ", "je vis seule le technicien haussa les sourcils surpris par cette brutale confidence PROPN se sentit rougir véronique roy l’ observait d’ un air narquois le flic de la bac vint lui sauver la mise ", "–vous avez parfaitement fait madame dit louise et je vous remercie de cette bonne pensée –je tenais beaucoup reprit mme x... à le vous dire le succès que vous avez obtenu à le ma dernière soirée sans flatterie vous avez conquis tous les suffrages qu’ ai -je donc fait pour cela –vous n’ avez eu qu’ à le paraître et on vous a trouvée charmante ", "PROPN ramassa sa baguette et sa pioche qu’ il cacha de nouveau sous son manteau et suivit son guide en silence ils s’ enfoncèrent dans le bois errant par des sentiers tortueux et ils marchèrent longtemps dans l’ obscurité en décrivant circuits capricieux après quoi ils se trouvèrent tout à le coup dans un pays inconnu à le monus c’ étaient des vallées formées par des montagnes à le perte de vue et qui s’ avançaient de part et d’ autre de manière à le intercepter presque entièrement la vue de le ciel la plupart fendues dans toute leur hauteur et coupées à le pic semblaient avoir été déchirées par la foudre ", "il dit d’ une voix troublée –cette mort que signifie mlle marsollier a parlé d’ empoisonnement –empoisonnement oui belladone –comment belladone qui lui aurait donné le docteur leva les mains en un geste qui signifiait: comment le saurais –c’ est épouvantable après ma sœur ma nièce il y a ici un affreux criminel ", "nous apprîmes cela heures après la découverte de le vaisseau perdu de la bouche d' un officier de le neptune que notre commandant bien que sans grand espoir avait aussitôt\\n envoyé avec un canot armé de tout ce qui est nécessaire en pareille expédition s' assurer de l' état de le bâtiment inconnu et pour recueillir les malheureux qu' il pouvait\\n peut-être contenir encore et c' est ainsi à le ce que fit remarquer quelqu'un qui était très fort en mythologie qu' un chat qui aurait pu être fort maltraité par la déesse de la mer fut sauvé par dieu des ondes son mari et échappa à la colère d' à la de voilà tom à le bord heureux tom il a déjà parfaitement oublié ses heures de solitude et surtout ses jours de jeûne il a repris un joli petit ventre et alors les traces de ses misères s' effacent de son\\n esprit comme de son corps ", "le forestier toujours muet reprit à le pas lents le chemin de sa demeure déserte et PROPN rentra chez lui ne le voyant point à le repas son père si calme d’ ordinaire s’ inquiéta et entra dans sa chambre —qu’ as -tu dit -il en trouvant son fils sur son lit le visage défait et marbré par les pleurs —je souffre répondit réal en détournant son visage des larmes un homme ne pleure pas répondit le père ", "et pourtant je n’ étais pas seule moi a -t-elle repris en souriant avec orgueil et en relevant la tête j’ avais ma charge et aussi mon bonheur mon fardeau et aussi mon trésor ma vraie joie mon frère mon petit ferdinand qui m’ a donné pour l’ élever de les peines dont j’ étais si heureuse mon dieu quel secours vous m’ aviez donné dans cette espèce de maternité mais vous vous êtes plus malheureuse que moi vous n’ avez pas de secours pas de devoir sacré pas de petit frère chère enfant et voilà pourquoi je vous plains surtout et je vous aime moi oh " ]
femmes se sont levées arabes elles ont dépouillé leurs vêtements de dessus pour la danse ont défait leurs cheveux devant le bassin puis s’ inclinant les ont répandus sur l’ eau la musique déjà très forte s’ est gonflée; laissant leurs cheveux trempés s’ égoutter sur elles elles ont commencé à le danser c’ était une danse sauvage forcenée et dont à qui ne l’ a point vue rien ne saurait donner l’ idée
[ "une vieille négresse y présidait qui sautait autour de le bassin et tenant un bâton d’ une main en frappait par moments les bords on nous apprit ensuite ce que nous commencions de comprendre que toutes les femmes qui dansaient ce jour-là et parfois tant elles sont nombreuses ces jours étaient tant juives qu’ arabes des malades démoniaques chacune à le son tour payait pour avoir droit de danse cette vieille négresse à le bâton était une sorcière renommée qui connaissait les exorcismes agitant l’ eau de le bassin elle invitait à s’ y plonger chaque démon qui de le coup délivrait la femme ", "celle qui nous redit tout cela était la belle juive qui n’ en parlait pas volontiers par reste de croyance et demi-honte d’ avouer qu’ elle aussi l’ an dernier le corps horriblement travaillé d’ hystérie elle avait pris part à la ronde espérant y trouver un soulagement à ses maux mais après elle avait été bien plus malade et son mari apprenant qu’ elle avait dansé à le cette fête de sorcières l’ avait battue jours durant pour la guérir ...la danse s’ animait les femmes hagardes éperdues cherchant l’ inconscience de la chair ou mieux la perte de sentiment parvenaient à la crise où leur corps échappant à le toute autorité de leur esprit l’ exorcisme peut opérer après cette instante fatigue suant mourant dans l’ accablement qui suit la crise elles trouveraient peut-être un repos ", "à le présent elles sont agenouillées devant le bassin; leurs mains crispées à ses bords et leurs corps battant de droite à le gauche d’ avant en arrière vélocement comme un furieux balancier leurs cheveux fouettent l’ eau puis éclaboussent les épaules à le chaque coup de reins elles poussent un cri grave comme celui de les bûcherons qui sapent; puis brusquement s’ écroulent en arrière comme si elles tombaient du haut-mal l’ écume à les lèvres et les mains tordues ", "le mauvais esprit les a quittées la sorcière alors les prend les étend les essuie les frotte les étire et comme on fait pour l’ hystérie les saisissant par les poignets et les redressant à le demi leur presse de le pied ou de le genou le bas-ventre il en est passé ce jour-là nous a -t-on dit plus de les premières se tordaient encore que d’ autres s’ élançaient déjà une était petite et bossue vêtue d’ une gandourah verte et jaune ", "elle sautait comme la fée de je ne sais plus quel conte ses cheveux noirs de feu la couvraient tout entière ...des juives aussi ont dansé elles ont bondi désordonnément comme des tontons en délire elles n’ ont fait qu’ un saut pour retomber éperdues ", "d’ autres étaient plus résistantes mais leur folie nous gagnait nous nous sommes enfuis n’ y pouvant plus tenir –qui a inventé la musique demande je lui réponds: des musiciens ", "il n’ est pas satisfait il insiste je réponds gravement que c’ est dieu –non dit -il aussitôt c’ est le diable et il m’ explique que pour les arabes tous les instruments de musique sont des instruments de l’ enfer excepté la viole à le cordes dont je n’ ai pu retenir le nom à le manche très long et dont la caisse d’ harmonie est faite d’ une tortue vidée ", "de celle-là jouent avec un petit archet et s’ accompagnent les chanteurs de les places les poètes les prophètes et les conteurs et parfois si suavement que dit athman une porte de le ciel semble s’ ouvrir ces chanteurs ces poètes m’ intriguent que chantent -ils? et les gardeurs de chèvres en dialoguant avec la flûte? et sadeck avec sa guzla et seul ou avec chacun sur son cheval à le touggourt j’ écoute mais ne peux distinguer un seul mot ", "athman que je questionne répond mais non ce ne sont pas des phrases c’ est de la poésie simplement à le force d’ insister je parviens ces derniers jours à le lui faire transcrire et traduire quelques-uns de ces chants ce sont eux que chantent les chanteurs de les places assis à le terre ou sur le seuil d’ un café et qu’ un groupe d’ arabes silencieux qui les entoure écoute ou qu’ ils se chantent à le eux-mêmes dans la solitude de les longues marches je ne sais s’ ils plairont à le qui ne connaît pas le pays; à le peine si j’ ose dire que je les trouve très beaux et que je crois la tradition orale de cette poésie arabe ancienne et moderne digne d’ occuper le folklore " ]
[ "puis de longs sommeils suivirent; de petits insectes en fuite devant le froid des grenouilles des rats lui servirent ensuite de pâture puis rien alors les sommeils devinrent plus longs les chasses interminables et dans les couloirs où des éboulis se produisaient la petite taupe devant l’ inutilité de l’ effort ne songeait plus lorsqu’ elle passait à le transporter à la galerie centrale la terre qui encombrait ses chemins .mais maintenant que la jeune tiédeur lustrait le velours de sa peau nyctalette sentait courir autour d’ elle ce frisson vague de l’ obscur travail de les transformations chimiques de l’ aspiration de les racines et de les sèves en marche la réparation de ses couloirs sollicitait son activité réveillée d’ en haut comme des cordages verticalement tendus de longues racines blanches pendaient d’ autres jaillissaient d’ en bas chaque jour il en poussait de nouvelles et comme un bon ouvrier comme un garde forestier qui le printemps venu élague avec soin les tranchées de sa forêt elle passait chaque jour pour rompre de ses pattes de devant à les scies redouta", "maintenant sa vie n’ est qu’ une prière continuelle pour faire sa cour à le parti régnant don avait obtenu qu’ une moitié de le palais de l’ inquisition où il habitait serait donnée à des religieuses clarisses ces dames s’ y étaient établies et venaient d’ achever leur église y passait sa vie dès que don blas sortait de la maison on était sûr de la voir à le genoux devant l’ autel de l’ adoration perpétuelle ", "elle a vu\\n' sa sœur odette avec un beau chevalier à ses pieds et odette s’ est mariée le jour atteignait ses ans on redoute un peu le regard de tiphaine parmi ses amies ses compagnes mais elle répète souvent que c’ est à le certains jours seulement qu’ entrevoit la volonté de dieu dans ceux qui l’ entourent d’ ordinaire et lorsqu’ elle est\\n' laissée à le elle-mêrne elle n’ en sait pas plus que les autres tiphaine croit que seigneur dieu envoie quelquefois monseigneur saint gabriel pour lui ouvrir les yeux l’ entendement car elle est pieuse et ne met pas sa croyance à les fées et à les lutins dame n’ aime pas à en parler mais elle est bien sûre à le contraire que les fées\\n' ont visité tiphaine dans son berceau la jeune fille ne détourne pas ses regards de\\n' l’ arène ", "le manutentionnaire sortit en fermant la porte dit l’ homme a n’ a pas l’ air de s’ être arrangé il souleva le linge il y avait canons d’ acier bleu et froid et à le bout de chacun une jolie rose blanche s’ épanouissait fraîche et ombrée de beige à le creux de les pétales veloutés murmura ", "le père de mon enfant ne comprend pas que je m’ occupe de son avenir ce que j’ implore de vous gustave ajouta -t-elle d’ un ton moins exalté mais plus triste qu’ est -ce que cela me fait et qu’ est -ce que cela vous fait à le vous puisque je mourrai en couches —modérez -vous louise je vous proteste que cet enfant m’ est aussi précieux qu’ à le vous-même —prouvez-le-moi donc en le reconnaissant comme le vôtre —aussitôt sa naissance vous verrez —que verrai-je je n’ y serai plus non c’ est maintenant mais comment reconnaître un enfant qui n’ est pas ne en épousant sa mère ", "tu en essaierais et parce que l’ essayer c’ est l’ adopter décide à ne plus mettre ton charme en doute alors tu sourirais d’ un sourire irrésistible tu proposerais une alliance à le yolande elle l’ accepterait et avec le fakir le taureau d’ appartement et le rat qui pèse kilos vous feriez des tournées triomphales mais quoi! tu t’ obstines à le ne point parler le silence pourtant tu sais bien qu’ il est entre toi et elle aussi incompréhensible qu’ une comète scalpée ", "c' est petit à le moins je n' embête personne vous nuisez certainement à le quelqu'un quand bien même ce serait vrai qui êtes -vous pour venir me le reprocher je suis texel ", "je résolus d’ en profiter cela m’ avançait toujours un peu sur ma route le vice-consul voulait me donner l’ hospitalité à le moins pour le reste de la journée il avait filles et l’ aînée était à le moment de se marier on faisait déjà les préparatifs de la noce je passai donc des ruines de le temple de sunium à un festin ", "ils projetaient sur la palissade l’ ombre de les platanes et de leurs feuillages qui bruissaient une nuit très chaude j’ ai retiré ma veste nous étions devant l’ entrée d’ un garage imposant à le droite sur une petite porte latérale une plaque était gravé en lettres gothiques jacquet et un panneau ou j’ ai lu: pièces détachées pour véhicules américains il nous attendait dans la pièce de le rez-de-chaussée qui devait servir à la fois de salon et de salle à le manger ", "bien campé sur ses jambes il brandit en l’ air son grand mirliton en guise d’ épieu et il planta dans le visage de miarka un regard qu’ il essaya de rendre terriblement fascinateur alors il se passa une chose étrange les yeux de miarka s’ adoucirent ses narines ne frémirent plus l’ arc hostile de sa bouche s’ arrangea en une moue tendre et ce fut d’ une voix angélique qu’ elle dit: tu es vraiment très chic comme ça hein! viens que je t’ embrasse embrassa et ils eurent beaucoup d’ enfants la vie drôle je viens d’ accomplir une plaisanterie complètement idiote mais dont le souvenir me causera longtemps encore de vives allégresses " ]
je veux le voir il est assez mal en point vous savez je vous dis que je veux le voir le futur ex-interne de les hôpitaux de paris soupire et grommelle de l’ incertain ou il est question de la police et de ses mœurs néanmoins comme disait cléopâtre il me guide à la chambre où l’ inspecteur principal pinaud
[ "j’ ai le cœur qui se ratatine quand je découvre la forme maigrichonne de mon vieux pote dans ces draps trop blancs pour lui ans de probité de dévouement de gâtisme précoce et de radotage sont étendus sur ce lit de fer ripoliné il a un pansement à la tronche et il geint en respirant pauvre brave homme je m’ assieds à son chevet et je pose ma pogne affectueuse sur son bras valide ", "alors vieil idiot murmuré -je que t’ est -il arrivé il me fixe d’ un regard brûlant de fièvre oh tonio c’ est déjà toi c’ est un vrai accident que tu as eu ", "il fait une grimace because il éprouve une lancée plus violente que les autres puis ayant dominé sa souffrance il chuchote non ils m’ ont eu ces vaches tu peux raconter un type est venu à la consigne je sais tu l’ as filé ensuite il a pris un taxi jusqu’ à la place PROPN ", "par veine j’ ai pu en prendre un aussi ensuite il se tait encore en proie à la souffrance t’ aurais pas du calvados sur toi demande -t-il j’ sais pas pourquoi je prends envie de calva quand j’ ai mal ", "a fait minutes que j’ en réclame dans cette boîte à la gomme et ils refusent de m’ en donner je t’ en enverrai une grosse boutanche pinaud de le chouette celui de le père magloire tu sais avec un mironton coiffé d’ un bonnet rayé sur l’ étiquette t’ oublieras pas juré mais je t’ en supplie raconte ", "eh bien d’ après moi le gars qui est venu à la consigne avait dû prendre ses précautions et se faire suivre par des copains il a dû s’ apercevoir que mon taxi filait le sien alors il s’ est fait arrêter place il a remonté l’ avenue poincaré à le pince moi aussi il a pris une petite rue moi aussi a un carrefour discret il a traversé et c’ est quand j' ai traversé à le mon tour que l’ auto s’ est ruée sur moi tu peux pas t’ imaginer l’ effet que ç a fait a cette évocation il s’ étouffe de tracsir ", "enfin tu en as réchappé bonhomme c’ est l’ essentiel sincèrement je le pense mais je pense itou que je suis la reine de les pommes et que j’ ai des leçons à le recevoir de nos foies-blancs en effet eux avaient pris la précaution de garantir leurs arrières en mettant des troupes de couverture derrière leur messager de la gare ", "tandis que la crêpe de san-antonio n’ a rien trouvé de mieux que de placer en guise de sherlock le père pinaud conclusion le pinaud s’ est fait émietter et ce nouveau fil conducteur ne conduit plus nulle part le dabe me contemple de ses petits yeux vacillants de termite débouchant à l’ air libre je sais à le quoi tu penses fait -il ", "a quoi bon battre à le niort oui qu’ il soupire le san-antonio voluptueux qu’ est -ce que tu veux mon pauvre papin c’ est scié c’ est scié depuis le début je l’ ai sentie foireuse à le souhait cette histoire j’ ai pas l’ habitude de les échecs moi en effet c’ est les dames ma longueur d’ onde je vous le répète aussi a me rend patraque c’ est pas scié de le tout fait le blessé d’ une petite voix crachoteuse issue de les profondeurs de son blindage " ]
[ "depuis un mois entier je chassais avec emportement avec une joie sauvage avec cette ardeur qu’ on a pour les passions nouvelles étais en normandie chez un parent non marié jules de banneville seul avec lui sa bonne un valet et un garde dans son château seigneurial ce château vieux bâtiment grisâtre entouré de sapins gémissants à le centre de longues avenues de chênes galopait le vent semblait abandonné depuis des siècles un antique mobilier habitait seul les pièces toujours fermées où jadis ces gens dont on voyait les portraits accrochés dans un corridor aussi tempétueux que les avenues recevaient cérémonieusement les nobles voisins .quant à le nous nous nous étions réfugiés dans la cuisine seul coin habitable de le manoir une immense cuisine dont les lointains sombres s’ éclairaient quand on jetait une bourrée nouvelle dans la vaste cheminée puis chaque soir après une douce somnolence devant le feu après que nos bottes trempées avaient fumé longtemps et que nos chiens d’ arrêt couchés en rond entre nos jambes avaient rêvé de chasse en aboyant comme de", "une frayeur mortelle s’ empare de la vierge de l’ indostan pourquoi ce message n’ est -il point adressé à la reine elle tremble en pensant que son père est peut-être malade partage les craintes de sa fille et conjure thamar d’ aller s’ informer de ce que ce peut être joint ses prières à le celles de sa mère et était parti ", "il fit sensation tout le monde le complimenta il rendit visite à le mistress morton comme il gardait son chapeau sur sa tête la vieille anglaise lui donna une première et verte leçon de politesse puis elle lui déclara que son chapeau était ridicule et lui en fit chercher un autre de forme moins cérémonieuse ", "depuis madame rivals qui à le bout de ans portait encore le deuil de sa fille sans l’ éclaircir d’ un bonnet blanc jusqu’ à la petite cécile qui avait sur son visage d’ enfant une expression de gravité de mélancolie surprenantes pour son âge jusqu’ à la vieille servante qui était chez ces braves gens depuis une trentaine d’ années et supportait une partie de le poids de leur malheur tout le monde vivait avec la même oppression le même regret enfoui dans le silence seul le docteur échappait à l’ influence générale ses courses continuelles à le grand air les distractions de la route peut-être aussi la philosophie de l’ être qui voit souvent mourir avaient complété les dispositions naturelles d’ un tempérament tout en dehors très mobile et disposé à la gaieté tandis que pour madame rivals la présence continuelle de la petite cécile ce qu’ elle retrouvait de la mère dans les traits déjà dessinés de l’ enfant était un renouvellement perpétuel de son deuil le docteur à le contraire reprenait sa bonne humeur à le mesure que la petite en grandissant lui rendai", "il n’ y a qu’ une chose qui m’ inquiète un peu dit tout à le coup mme ismérie qui jusque -la était demeurée silencieuse n’ allons -nous pas manquer de vivres nous avons jeté par-dessus bord les grandes caisses qui contenaient la majeure partie de notre approvisionnement j’ ai inspecté ce qui reste: nous n’ en avons pas pour longtemps dans jours toutes les réserves seront épuisées qui n’ a pas grande importance répondit alban dans jours notre voyage sera terminé ", "il devait être à le peu près minuit types étaient entrés peu avant sortant sans doute d’ un cinéma et étaient presque aussitôt montés il ne restait plus qu’ une fille seule en train de bâiller sur une table et la petite brune qui enlacée à le une de ses compagnes glissait lentement sur la piste toutes les chantonnaient le refrain joue contre joue se mouvant dans une sorte de torpeur d’ atmosphère irréelle assise à la caisse la sous-maîtresse regardait fixement devant elle luttant contre le sommeil ", "–pauvre madame pauvre madame la voilà heureuse entendis -je à le plusieurs reprises à le travers ses sanglots à le moment où le cortége quitta la chaussée de les moulins il y eut un gémissement unanime mêlé de pleurs qui semblait faire croire que cette vallée pleurait son âme l’ église était pleine de monde ", "–je suis sûre que c’ est à le vos prières que dieu m’ a accordé la grâce de me faire comprendre mon devoir dit un jour ottilie à le emmanuelle mes pauvres prières répondit la jeune fille en riant vous leur attribuez beaucoup trop de puissance chère ottilie dieu a eu égard plutôt à la droiture de votre cœur un instant égaré et à la souffrance de PROPN secoua doucement la tête sans rien répliquer mais avec un sourire ému sur les lèvres pas plus que et thècle elle ne se méprenait sur l’ influence discrète et puissante que les prières et les sacrifices cachés de la fiancée de le seigneur avait eue sur leur destinée fut le cœur déchiré par la séparation d’ avec les siens et l’ âme radieuse de le bonheur d’ appartenir tout entière à son dieu qu’ emmanuelle quitta un matin la vieille maison et franchit le seuil de le couvent de les filles de sainte claire ", "on entend des bouts de phrases venus on ne sait d’ ou vraiment cela semble incroyable nous nous sommes rencontrés déjà autrefois je ne me rappelle pas bien devait être en en ou en en même temps la musique reparaît insensiblement ce n’ est plus celle romantique de le début elle est faite à le contraire de notes éparses ou de brèves séries elle est incertaine hachée et comme inquiète comme les hommes passent devant un troisième qui est en train de considérer une gravure encadrée ornant un mur une gravure de jardin à la française mais on la voit à le peine la caméra s’ arrête sur ce dernier personnage pourtant vu de dos et sans attrait tandis que les autres sortent du champ l’ image comprend plan fixe outre le personnage arrêté une grande glace la même que précédemment au-dessus d’ une cheminée dans le champ de laquelle entre presque aussitôt le couple déjà vu à l’ instant qui s’ arrête sans cesser de parler tout à le fait dans le lointain paroles inaudibles ", "cependant ni l' invincible armada vaincue par dieu ni kara-mustapha battu par sobieski ne rassuraient pleinement l' europe l' espagne et la turquie étaient toujours debout et le dix-septième siècle croyait les voir grandir indéfiniment de plus en plus redoutables et de plus en plus menaçantes dans un terrible et prochain avenir la politique cette science conjecturale comme la médecine n' avait alors pas d' autre prévision a peine se tranquillisait -on un peu par moments en songeant que les colosses se rencontraient sur la mer rouge et se heurtaient en asie ce choc dans l' arabie heureuse si lointain et si indistinct ne diminuait pas à les yeux de les penseurs les fatales chances qui s' amoncelaient sur la civilisation " ]
elle lui vota et lui donna séance tenante les épaulettes de capitaine puis elle reprit sa séance interrompue le jour où l’on apprit la victoire de PROPN la république fut proclamée le jour où l’on apprit la victoire de jemmapes le roi fut mis en jugement puis les choses marchèrent à le pas de géant
[ "PROPN fut occupé par le général dumouriez la convention rendit un décret par lequel elle promettait aide et secours à le tous les peuples qui voudraient renverser leur gouvernement qu’ on me permette d’ ouvrir ici une parenthèse que je n’ ouvrirais pas dans un autre roman que celui-ci ni dans un autre journal que le siècle on a dû remarquer ceux de le moins qui nous ont lus avec attention combien nous avons pris à le tâche d’ introduire l’ histoire nationale dans nos livres et combien la popularité qu’ on nous a faite a été mise à le service de l’ éducation publique PROPN mon maître l’ homme que j’ admire comme historien et je dirai presque comme poète au-dessus de tous me disait un jour: vous avez plus appris d’ histoire à le peuple que tous les historiens réunis et ce jour-là j’ ai tressailli de joie jusqu’ à le fond de mon âme ", "ce jour-là j’ ai été orgueilleux de mon œuvre apprendre l’ histoire à le peuple c’ est lui donner ses lettres de noblesse lettres de noblesse inattaquables et contre lesquelles il n’ y aura pas de nuit de le août c’ est lui dire que quoiqu’ il ait toujours eu ses racines dans la nation que quoiqu’ il ait existé comme commune comme parlement comme tiers il ne date réellement que de le jour de la prise de la bastille pour monter dans les carrosses de le roi il fallait faire ses preuves de la noblesse de le peuple date de le juillet ", "il n’ y a pas de peuple sans liberté mais nous qui oublions parfois cette sainte maxime mais qui toujours à un moment donné nous en souvenons il est bon de voir malgré nos défaillances à le quel point nous avons infiltré en PROPN le principe révolutionnaire et disons -le relativement à la durée de la vie de les peuples comparée à la vie humaine combien rapidement il s’ est fait jour nous venons de dire que le novembre jours après la bataille de jemmapes la convention comprenant sa puissance et mesurant son droit avait promis protection et secours à le tous les peuples qui voudraient renouveler leur gouvernement pourquoi n’ avons -nous pas l’ un après l’ autre le temps de dire ce qu’ étaient les rois qui représentaient ces gouvernements ", "angleterre: un idiot; russie: catherine une goule un tibère; espagne: charles un palefrenier; prusse: frédéric-guillaume un mannequin dont ses maîtresses tenaient le fil mais les peuples ne marchent que les uns après les autres sur la route de damas et il leur faut des années de tyrannie pour que les écailles leur tombent des yeux l’ appel à les peuples de fut proclamé; ", "le brabant seul y répondit la révolution de le brabant fut étouffée la révolution de arriva; le gouvernement provisoire appela les peuples à la liberté peuples répondirent l’ italie la pologne la PROPN peuples furent noyés dans leur sang: l’ italie et la pologne ", "la belgique y gagna la liberté et une constitution puis vint la révolution de qui appela tous les peuples à la république et alors ce ne fut plus seulement peuples qui réclamèrent leur liberté et demandèrent une constitution ce fut l’ autriche ce fut la prusse ce fut venise ce fut florence ce fut rome ce fut la sicile ce furent les provinces danubiennes ce fut tout ce qui est éclairé enfin par le soleil de la civilisation qui proclama la république l’ italie y gagna son unité; ", "l’ autriche la prusse les provinces danubiennes des constitutions et reprenons la suite de les événements le un décret réunit la savoie à la PROPN le prise de la citadelle d’ anvers par le général la bourdonnaye arrêtons -nous ici encore un moment et jetons un coup d’ œil sur l’ angleterre sur l’ angleterre que nous appelions notre sœur aînée et que nous appelons notre amie ", "l’ angleterre le pays le plus savant en sciences mécaniques le plus ignorant en force morale nous avait depuis regardé faire sans s’ inquiéter autrement de nous elle avait haussé les épaules à le notre enthousiasme elle avait raillé nos volontaires à le premier coup de canon prussien ou autrichien elle avait cru les voir s’ envoler vers paris comme une volée d’ oiseaux ce grand politique qui n’ a jamais été qu’ un commis haineux doublé des grenville voyait la france envahie par la prusse former une seconde prusse tout à le coup elle voit s’ illuminer le côté de la belgique ", "qu’ y a -t-il la france est à le rhin la france est à les alpes anvers est pris! la baïonnette de la france est sur la gorge de l’ angleterre " ]
[ "–je vous donne bien de le mal soupira audrey oreiller était doux et douce et émolliente la main de donald sous sa joue qu’ il était bon et gentil ce donald! et ce serait charmant de devenir la belle-sœur de elle commença à le somnoler elle n’ arrivait plus à le contrôler ses pensées des images de montagne se présentèrent à le son esprit puis passèrent comme des silhouettes fugitives sur un théâtre d’ ombres de la neige un chant comment était -ce donc quel air venait de traverser sa conscience obscure pendant une seconde elle sentit qu’ elle était sur le point de saisir quelque chose de très important pour elle de le retenir et puis elle s’ abandonna .elle entendit la voix de sa belle-mère :–elle dort?–a -t-elle accepté? ", "il fut roi économe bon justicier ami des artisans la chronique l’ atteste il n’ a point assassiné le roi PROPN sa femme n’ était point méchante elle s’ appelait et avait vendettas contre la famille de malcolm ", "monsieur le commissaire hèle -t-elle est pour vous le téléphone mais qu\\ est -ce qu\\ on entend mal alors oh ce qu\\ on entend mal ", "il se sentait observé et il observait attentif silencieux comme un vieux pilote qui a vent debout quelquefois seulement d’ un signe de tête il répondait à le bonsoir d’ un camarade une voix de le fond de la salle dit: —ses opinions ont changé parai ̂t-il on assure qu’ il n’ est plus avec nous il demeura muet mais il releva un peu le front pour voir qui parlait ", "–c’ est très possible dit brièvement serge allons bonsoir grand-mère bonsoir emmanuelle .il serra la main de sa sœur et sortit de la salle –quel événement inattendu! murmura la vieille dame en joignant les mains mais avec lui il devait en être ainsi il fallait qu’ il se marie selon son idée sans que personne ne soit consulté sans demander le consentement ni même l’ avis de quiconque ", "elle a posé la main sur mon poignet maintenant a -t-elle dit il faut parler à le voix basse et elle me souriait lui derrière nous tirait lentement la baie vitrée coulissante pour ne pas faire de bruit et revenait s’ asseoir sur le transat les autres étaient maintenant très proches à le seuil de l’ allée qui menait à le bungalow j’ entendais l’ un d’ eux répéter d’ une voix enrouée mais je te le jure ", "elle ne veut plaire qu’ à le lui mais elle finit par désirer plaire à le tous puisque limours semble l’ en aimer davantage une légère coquetterie dont l’ amour et l’ hymen sont l’ excuse ajoute à ses doux attraits elle éclipse toutes les beautés de la cour ou de le moins elle l’ emporte sur elles par un attrait irrésistible des fêtes sans nombre succédèrent à le celle de l’ entrée de le roi la jeune blanche y devenait l’ objet de les hommages et de cette galanterie chevaleresque dont la cour de louis offrait le noble et riant spectacle ", "il faut que je la voie moi-même est l’ héritier de la pairie et peut-être par pitié chère interrompit donnez -moi ma part de vos espoirs PROPN lui prit les mains et la baisa à le front en souriant –vous ne connaissez par encore assez notre monde pour me comprendre chère belle répliqua -t-elle avec une sorte de gaîté l’ héritier d’ un lord qui se porte bien est un assez mince personnage mais quand le lord tombe malade on compte avec son héritier ", "mimosa était en discussion avec PROPN un flic entre âges qui tuait ses heures de permanence en composant des poèmes à le verso de les formulaires de le ministère cadin en récupérait un de temps à le autre et le classait sous le rabat de couverture de le cahier sur lequel il collait les coupures de presse qui attiraient son attention impératif le téléphone a dicté l’ ordre il faut partir partir dans la nuit froide et sombre vers un vague quelque part règne le désordre quitter la maison chaude et claire ", "soit je suis de la partie faites -moi donner un cierge et je marcherai à le votre côté monseigneur que de bonte –allez allez il faut que je prévienne les personnes qui se trouvent dans les autres voitures dans une seconde je suis à le vous m. le marquis passa à la portière de la voiture de le général et lui expliqua en mots ce qui se passait –et vous allez vous joindre à le ces gens-la demanda m. de mont-gray sans doute et si je ne suis pas pair de france avant semaines je veux passer pour le courtisan le plus stupide de l’ époque voulez -vous faire comme moi? le marquis ces dames ont besoin de repos permettez -moi de les descendre chez elles vous vous fâchez vous ne serez mon cher mont-gray jamais à la hauteur de l’ époque de le reste à le vous permis d’ aller dormir m. binoche et le vieux dragon de le général qui avaient entendu ce qui venait d’ être dit demandèrent instamment à le m. de mont-gray la permission de se joindre à le m. de basseville: faustine se mourait d’ envie d’ être de la partie mais elle n’ osa manifester son désir: les autres personnages obtinre" ]
fit PROPN en souriant j’ ai dû livrer bataille j’ ai obtenu un résultat qui ne me satisfait point complètement mais je compte sur le temps et sur vous pour adoucir certains angles —le temps oui moi je n’ ai pas d’ influence sur votre mère mon cher PROPN ni sur personne d’ ailleurs je crois parlez-moi de mlle
[ "la tâche était délicate et périlleuse brice s’ en tira cependant à son honneur sa belle-mère l’ écoutait avec une attention profonde posant çà et là une question qui prouvait combien cet entretien l’ intéressait —enfin conclut PROPN je ne demande qu’ une chose c’ est de pouvoir la rendre assez heureuse pour la remercier de ce qu’ elle consent à le faire pour moi et pour mes enfants la physionomie bienveillante de mme de la rouveraye se modifia tout à le coup comme l’ apparence d’ une chambre dont on vient de fermer la fenêtre enfants mon ami dit -elle sont je crois en dehors de la question ", "PROPN fit PROPN avec le sursaut d’ un homme soudain plongé dans de l’ eau froide —votre mère gardera edme probablement quant à le moi vous avez assez de jugement pour sentir qu’ il y aurait folie à le tenter de me redemander yveline brice sentit qu’ il s’ était mépris tout le temps la bonne grâce de sa belle-mère n’ était que l’ abandon de droits en réalité chimériques ", "c’ était de plus le fait d’ une femme très bien élevée et qui avait compris de quel mauvais goût serait le moindre symptôme d’ opposition à le mariage de celui qui avait été son gendre la grand-mère serait inflexible —cependant fit le député yveline est ma fille PROPN est la fille de ma fille tout ce qui me reste d’ elle le seul être qui me rattache à l’ existence je mourrai mon cher richard cela ne tardera sans doute pas beaucoup car mes jours sont comptés vous n’ auriez jamais le triste courage d’ arracher à une mère qui a tout perdu l’ unique objet de ses affections en ce monde elle vous reviendra alors et je serai heureuse de songer en quittant la vie que je la laisse à les soins de la remarquable personne qui doit être votre femme —mais maman insista brice avec toute la souplesse dont il était capable vous vivrez à le contraire très longtemps nous l’ espérons tous et personne ne le désire plus que moi alors je ne pourrai jamais jouir de la présence de ma fille ", "—je ne serai point si égoïste mon cher richard répondit mme de la rouveraye avec une politesse exquise et mon amour maternel ne saurait étouffer en moi les autres sentiments votre femme et vous serez toujours les bienvenus dans cette maison en tout temps pendant la petite enfance d’ yveline et à l’ époque de les vacances lorsqu’ elle devra faire son éducation dans le couvent où sa pauvre mère avait reçu la sienne brice sentit s’ écrouler le beau château en espagne qu’ il avait édifié à le commencement de sa visite en réalité la situation était exactement la même qu’ avec sa mère seulement sa belle-mère y mettait plus de formes blessé à le fond de lui-même mortifié de sa propre crédulité il se leva ", "—nous reparlerons de tout cela plus tard dit -il en attendant votre bienveillance vient de m’ adoucir une démarche difficile et je suis heureux de vous en remercier —vous dînez avec moi? demanda mme de la rouveraye —je regrette de ne pouvoir accepter dit -il je suis rappelé à le paris ce soir même et d’ ailleurs il serait trop tard pour edme qui doit rentrer à les pignons avec jaffé ", "voulez -vous me permettre de sonner? ordre fut donné d’ amener les chevaux brice remonta à la chambre de sa fille où PROPN jouait gravement avec elle de l’ air d’ un roi qui consent à se montrer bon prince PROPN embrassa longuement yveline avec une profondeur de chagrin qui ressemblait à du désespoir mais dont rien ne parut sur son visage puis redescendit en silence lorsqu’ il eut pris place dans le phaéton son fils à son côté il salua une dernière fois sa belle-mère et leva les yeux vers la fenêtre d’ où yveline dans les bras de la nounou se penchait vers lui ", "PROPN cria la fillette sa voix claire résonna comme une clochette dans l’ air de le soir un rayon de soleil couchant la nimbait d’ or rouge elle était délicieuse et immatérielle comme une apparition —au revoir chérie fit -il ", "sa voix s’ étrangla tout à le coup dans sa gorge et il rendit la main à ses chevaux ils descendirent l’ avenue à le grand trot sous les platanes qui formaient un berceau PROPN tout étonné vit à le reprises tomber une goutte d’ eau sur la couverture qui enveloppait ses jambes et celles de son père qui les lèvres serrées conduisait son attelage avec grand soin c’ est des gouttes de pluie pensa le garçonnet non petit edme c’ étaient des larmes ", "l’ état d’ esprit de brice en cette circonstance ne pourrait se traduire que par le mot: sinistre il roulait confusément dans sa tête de les pensées de colère de vengeance d’ actions violentes une rage muette le prenait contre ces femmes qui de façon différente lui avaient pris chacune une moitié de son trésor et refusaient de le lui rendre on lui permettait d’ avoir une femme mais on lui défendait de songer à le revoir ses enfants il pouvait être époux il ne serait pas père pas le père de ceux-là tout à le moins! et il les aimait pourtant dieu le savait " ]
[ "—je l’ affirme s’ écria bridet tout heureux de dire la vérité basson ne répondit pas par son air dédaigneux il laissait entendre que si c’ était tout ce qu’ on avait à le lui demander il ne voyait pas l’ utilité de répondre cette attitude dut déplaire à le schlessinger car il le prit seul à le partie: —vous ne vouliez pas envoyer votre ami bridet en afrique il me l’ a demandé il le voulait lui ", "–laisse-moi tranquille s’ aperçut que sa robe tachée de vin et de sauce était déchirée par endroits ses cheveux étaient en désordre ses mains et son visage portaient des marques d’ égratignures il faut venir répéta -t-elle en essuyant de le revers de sa manche le sang et les larmes qui lui barbouillaient le visage –mais pourquoi? petite sotte demanda d’ un ton bourru -elme qui sortait péniblement de sa torpeur ", "s’ écria -t-il en s’ adressant à les pillards quel est le misérable qui a pu vous les conseiller –le peuple n’ a pas besoin de tes avis répondit brusquement le farouche zacharie retire -toi valet d’ un tyran puis il s’ écria tout-à-coup avec fureur en envisageant l’ officier: c’ est toi eugène de mongray je t’ ai manqué une fois voyons si je serai plus heureux aujourd’hui ", "le grand-père eut comme sa petite-fille une longue et silencieuse admiration puis il lui dit: —ils avaient raison mon enfant jamais je n’ ai mieux senti que ce soir la toute-puissante majesté de le créateur mais il n’ en est pas moins vrai que voici la nuit nous ne pouvons arriver que demain où trouver un asile? fit -elle à le tout prendre il y a des meules de foin dans les prés ", "très légèrement madame je dois avoir les yeux gonflés et rouges j’ ai si peu dormi cela paraît à le peine et puis madame veille tant madame est si recherchée si courue un bal a manqué son effet si madame n’ y paraît pas assez assez faites-moi passer un livre et laissez-moi ", "on vient s’ écrie charles le comte de norindall s’ élance avec précipitation descend la montagne vaine recherche inutile attente retourne à la cabane le prince a disparu le duc de bourgogne est au-delà de le torrent il a traversé la vallée la porte de le parc de l’ abbaye est ouverte ", "fois la pensée d’ un bénéfice assuré et à les quarts honnête et licite la retint puis les jours succédant à les jours à la longue elle s’ est habituée à le dompter les révoltes de sa langue elle s’ est accoutumée à le ce silence claustral mais le diable n’ y perd rien elle se venge à le dehors de les privations de l’ intérieur et rattrape chez les voisines le temps perdu à la maison ce n’ est même pas sans raison qu’ elle passe pour une de les plus mauvaises langues d’ orcival ", "c’ est toi mon vieux théophile? eh bien il y a longtemps que je te croyais décapelé pas encore cap’taine ni paré à le ça pendant cette conversation de vieux lamaneurs des haleurs hors d’ âge s’ étaient approchés et à le leur tour reconnaissaient théophile vite il eut retrouvé d’ anciens amis et ce fut des et un tel? mort. et un tel? perdu en mer et un tel? jamais eu de nouvelles ", "c’ est à la législation qu’ il appartient de régler leurs droits civils ces droits sont acquis à l’ enfant dès le moment où il respire: la seule majorité lui en assure le plein exercice elle est fixée à le et ans les rapports établis entre les individus qui composent la société constituent l’ état de les personnes la législation doit donc régler les dispositions et les formes de les naissances des mariages des divorces et des décès ", "–notre bonne hôtesse m’ assure citoyen dit -il que je vais avoir le plaisir de passer quelques jours près de vous elle ajoute que vous lui avez promis de m’ aimer un peu; cela m’ a fait grand plaisir car je me sens disposé à le vous aimer beaucoup –et moi aussi s’ écria charles et de grand cœur dit qui entrait à son tour; et maintenant que vous vous êtes salués comme messieurs ce qui est assez dangereux dans ces temps-ci embrassez -vous comme camarades –je ne demande pas mieux dit eugène dans les bras de lequel PROPN se jeta .les enfants s’ embrassèrent avec la franchise et la cordialité de la jeunesse.–ah! reprit le plus grand de les je sais que vous vous appelez charles moi je m’ appelle eugène " ]
mais je ne vous abandonnerai jamais même quand vous me diriez que je vous suis importun; car vous avez encore besoin de soins matériels et si vous ne voulez pas que je sois votre ami je serai à le moins votre laquais cependant écoutez -moi; j’ ai un expédient à le vous proposer que j’ ai réservé pour la dernière période de le mal mais qui certes est infaillible –je ne connais qu’ un remède à le chagrin répondit -elle c’ est l’ oubli;
[ "car j’ ai eu le temps de me convaincre que la raison est impuissante espérons donc tout du temps si ma volonté pouvait obéir à la reconnaissance que tu m’ inspires dès à le présent je serais riante et calme comme à les jours de notre enfance crois bien ami que je ne me plais pas à le nourrir mon mal et à le envenimer ma blessure ne sais -je pas que toutes mes souffrances retombent sur ton cœur? hélas! je voudrais oublier guérir ", "mais je ne suis qu’ une faible femme ralph sois patient et ne me crois pas ingrate elle fondit en larmes PROPN prit sa main –écoute ma chère indiana lui dit -il l’ oubli n’ est pas en notre pouvoir ", "je ne t’ accuse pas je puis souffrir patiemment mais te voir souffrir est au-dessus de mes forces d’ ailleurs pourquoi lutter ainsi faibles créatures que nous sommes contre une destinée de fer c’ est bien assez traîner ce boulet; ", "le dieu que nous adorons toi et moi n’ a pas destiné l’ homme à le tant de misères sans lui donner l’ instinct de s’ y soustraire; et ce qui fait à le mon avis la principale supériorité de l’ homme sur la brute c’ est de comprendre où est le remède à le tous ses maux ce remède c’ est le suicide c’ est celui que je te propose que je te conseille –j’ y ai souvent songé répondit PROPN après un court silence jadis de violentes tentations m’ y convièrent mais un scrupule religieux m’ arrêta ", "depuis mes idées s’ élevèrent dans la solitude le malheur en s’ attachant à le moi m’ enseigna peu à le peu une autre religion que la religion enseignée par les hommes quand tu es venu à le mon secours j’ étais déterminée à le me laisser mourir de faim mais tu m’ as priée de vivre et je n’ avais pas le droit de te refuser ce sacrifice maintenant ce qui m’ arrête c’ est ton existence c’ est ton avenir ", "que feras -tu seul sur la terre pauvre ralph sans famille sans passions sans affections depuis les affreuses plaies qui m’ ont frappée à le cœur je ne te suis plus bonne à le rien mais je guérirai peut-être oui ralph j’ y ferai tous mes efforts je te le jure; patiente encore un peu; bientôt peut-être pourrai -je sourire je veux redevenir paisible et gaie pour te consacrer cette vie que tu as tant disputée à le malheur –non mon amie non reprit ralph je ne veux point d’ un tel sacrifice je ne l’ accepterai jamais ", "en quoi mon existence est -elle donc plus précieuse que la vôtre pourquoi faut -il que vous vous imposiez un avenir odieux pour m’ en donner un agréable pensez -vous qu’ il me fût possible d’ en jouir en sentant que votre cœur ne le partage point? non je ne suis point égoïste jusque-là n’ essayons pas croyez-moi un héroïsme impossible ", "c’ est orgueil et présomption que d’ espérer abjurer ainsi tout amour de soi-même regardons enfin notre situation d’ un œil calme et disposons de les jours qui nous restent comme d’ un bien commun que l’ un de nous n’ a pas le droit d’ accaparer à les dépens de l’ autre depuis longtemps depuis ma naissance pourrais -je dire la vie me fatigue et me pèse; maintenant je ne me sens plus la force de la porter sans aigreur et sans impiété partons ensemble indiana retournons à le dieu qui nous avait exilés sur cette terre d’ épreuves dans cette vallée de larmes mais qui sans doute ne refusera pas de nous ouvrir son sein quand fatigués et meurtris nous irons lui demander sa clémence et sa pitié ", "je crois en dieu indiana et c’ est moi qui le premier vous ai enseigné à le y croire ayez donc confiance en moi; un cœur droit ne peut pas tromper celui qui l’ interroge avec candeur je sens que nous avons assez souffert l’ un et l’ autre ici-bas pour être lavés de nos fautes le baptême de le malheur a bien assez purifié nos âmes rendons -les à le celui qui nous les a données .cette pensée occupa ralph et pendant plusieurs jours à le bout de lesquels il fut décidé qu’ ils se donneraient la mort ensemble " ]
[ "je n’ ai pas besoin de la feuille je peux la prendre tout en descendant avec agilité PROPN saisit une petite branche et sautant à le terre il la tendit à sa cousine .«merci tu es très gentil tu vois que le monde ne s’ est pas écroulé parce que tu as franchi la barrière et personne ne t’ a vu maintenant moi j’ ai envie de savoir un peu ce qui se passe derrière ce bouquet d’ arbres restez tous les ", "la fille en larmes se plaint d’ être persécutée par eux ils l’ accusent d’ avoir de la moustache c’ est vrai qu’ elle est très brune et a une ombre sur la lèvre supérieure mais très mignonne à le total les garçons pouffent et disent qu’ elle manque d’ humour entendu un ophtalmologue expliquer que les animaux n’ ont pas de macula ", "certains assis par terre déchaussés et en costume la cravate dénouée mangeaient un riz gluant avec des baguettes sans quitter l’ écran de les yeux leurs chaussures alignées devant eux en sirotant de le thé brunâtre dans des petites bouteilles en plastique il y avait un brouhaha continu dans la salle une odeur de pluie et de tabac humide qui se mêlait à des relents de sauce caramélisée et de soja jean-christophe de g. et marie avaient rejoint un escalier roulant qui menait à le deuxième étage puis ils prirent un autre escalator pour rejoindre le troisième niveau d’ incessantes annonces en japonais résonnaient dans les haut-parleurs de l’ hippodrome à les étages supérieurs les espaces étaient plus lumineux moins enfumés la foule était plus clairsemée dans les coursives ", "nous avons encore eu tous en partant un nouveau chagrin: maman parce qu’ elle s’ éloignait davantage de papa et nous parce que nous aimions bien notre maison et le petit jardin nous avons pris le train à la gare de lyon à le heures de le soir dans l’ après-midi nous avons dit adieu à le m. le peltier et à le toutes les personnes qui ont été si bonnes pour nous les employés de le chemin de fer remarquaient phœbus et voulaient savoir pourquoi et comment il avait été blessé naturellement pierre qui aime à le parler à les soldats et à les employés leur racontait l’ histoire de phœbus et même dans une gare je crois que c’ était à le nevers il a été tout à le coup entouré de militaires étaient paraît-il des artilleurs —qui écoutaient le récit de la bataille où le pauvre phœbus a perdu sa patte ", "ce que la privée propose c’ est de la superficie de vie pour fuir en avant oublier l’ essentiel elle a suffisamment consommé comme ça elle n’ en veut plus de ces plaisirs qui donnent toujours la gueule de bois valentine soupire: —vous en faites pas pour moi ", "des serments qui prêtent à le rire car ils sont faits pour être oubliés mais ces serments deviennent terrifiants croyez -moi lorsqu’ ils ressurgissent soudain dans votre vie avec l\\ autorité de le passé le serment de sango et j’ en sourirais comme vous venez de le faire si n’ était pas PROPN aujourd’hui à le pied de les murs de massaba voulut dire quelque chose mais d’ un geste de la main lui demanda de garder le silence et elle continua je sais ce que vous allez dire que le passé qui ressurgit ainsi avec brutalité et qui réclame son dû est un cauchemar et qu’ il y a des cauchemars que l’on peut faire disparaître ", "alors on enregistre pour quand c' est qu' on l' aura il me file un coup de coude dans l' estomac pointe sa langue entre ses joues gonflées et émet un bruit que ne désavouerait pas un cheval trop nourri d' avoine impatienté béru l' écarté d' un geste péremptoire —après vous s' il en reste m'sieur l' abbé grogne le mastar tu permets que je travaille un peu de les mirettes pour la postérité moi z' aussi délibérément accapare l' objectif devant lequel il s' efforce de prendre une mine pensive tout en se léchant les doigts afin d' aplatir sa mèche rebelle ", "alors elle commença ce serpent ce serpent avait la panse très-dense ce serpent ce serpent un tonnerre d’ aplaudissements accueillit ce premier couplet dominés seulement par quelques exclamations arrachées par l’ enthousiasme –c’ est très-drôle –charmant –renversant ", "la toinon est arrivée reprit le héron quand hier soir avec son fils un joli gamin de ans effronté comme sa mère dit le héron et sont -ils? à le moulin j’ ai vu la toinon ce matin et j’ ai jasé un brin avec elle mais elle n’ est pas facile à le retourner et m. vint se rasseoir sur le pan de mur et attendit que le héron s’ expliquât et lui racontât son entretien avec cette femme à le qui on destinait le rôle de brandon de discorde chapitre le héron reprit alors c’ est tout aussi méchant qu’ autrefois la toinon mais c’ est devenu une dame et fois plus délurée et plus affinée ", "elle avait enfants à le ans puisque je te le dis et son commerce périclique qu' est -ce que c' est un commerce périclique mon frère haussa les épaules tu ne peux pas comprendre tu n' as que ans mets la colle forte à le bain-marie " ]
un bonheur intense que je serai heureuse bien heureuse de recevoir de votre main il ne répondit rien je voyais qu’ il était ému et que sous la poussière la fleur sèche avait conservé un vague parfum d’ onelle m’ en a parlé repris -je il paraît satisfait des circonstances extérieures de ce projet –il a raison elles sont parfaites commença à m’ énumérer les qualités de m. carvon et les avantages de le mariage je le laissai parler longtemps vous savez lui dis -je en quoi consiste pour moi le bonheur de ma fille
[ "–je crois le savoir m’ écriai -je avec mon ancienne ardeur il ne s’ agit ni de position brillante ni de fortune il faut qu’ elle soit aimée aimée profondément je ne veux pas qu’ elle ait la plus affreuse de les déceptions avec vous qui connaissez toute ma vie je puis parler ouvertement je veux continuai -je avec passion qu’ elle ait toutes les joies que je n’ ai pas connues qu’ elle soit adorée ", "je ne veux pas d’ un mariage de convenance il faut qu’ elle boive à la coupe dont je n’ ai connu que la lie et que sa belle jeunesse ait le rayonnement qui a manqué à la mienne quoi! toujours vibrante je tournai les yeux vers le jardin souriant de pitié et pleurant presque sur ma faiblesse moi qui me croyais consolée vous ai-je donc oubliée à le point de ne plus pouvoir vous deviner me dit marien affectueusement ne sais -je pas que vous ne pouvez pas que vous ne devez pas penser autrement –eh bien ", "dis -je vivement l’ aime je vous l’ affirme me répondit -il d’ un ton simple et ferme plus convaincant que de vives protestations .je restai silencieuse essayant de dominer mon émotion «il est impossible reprit marien qu’ il ne vous soit pas sympathique il suffit de causer une heure avec lui pour sentir que c’ est un brave cœur –oui c’ est ainsi que je l’ ai jugé mais quelles garanties me donnez -vous pour l’ avenir? ", "quelle éducation a -t-il reçue je ne veux pas que les sentiments religieux de ma fille qui sont le ressort de sa vie morale soient bafoués devant elle comme les miens l’ ont été si souvent et deviennent une cause de souffrance –j’ ignore jusqu’ où va sa foi me dit -il en souriant mais vous causerez avec lui je sais de le moins qu’ il a eu sous les yeux les exemples que vous eussiez donnés à le votre fils s’ il n’ a pas la conviction qui fait agir et je vous répète que je n’ en sais rien il a l’ éducation qui l’ empêchera toujours de froisser un sentiment qu’ il respecte ", "pour moi je vous l’ avoue je vois plus de garanties de bonheur dans une bonne une excellente nature comme la sienne que dans tous les principes religieux de le monde –vous avouerez du moins que les garanties ne s’ excluent pas dis -je en riant est un travailleur et un homme qui aime avant tout la vie de famille que voulez -vous de plus –c’ est que dis -je avec vivacité ma fille que vous verrez si gaie enfant quelquefois a une nature sérieuse et raffinée beaucoup de choses la feraient souffrir ", "malgré sa jeunesse gilberte a une réelle valeur morale elle n’ est pas la première venue –je dois le savoir car je l’ ai déjà entendu répéter bien des fois me dit marien en riant un amoureux ne se lasse pas des redites dis-je il ne l’ aime donc pas seulement pour sa beaute ", "il a compris apprécié son caractère –s’ il en était autrement je ne plaiderais pas sa cause et serais le premier à le vous dissuader de conclure ce mariage me répondit -il gravement .dans les montagnes où nous avions passé l’ été précédent il m’ arrivait souvent de suivre un sentier triste étroit resserré entre des roches élevées qui se rejoignaient presque dans leur partie supérieure dans ce petit chemin l’ obscurité était presque complète et j’ y respirais toujours difficilement il débouchait brusquement sur un plateau et de là un pays admirable ravissait la vue une lumière vive et variée un air un peu âpre mais rafraîchissant produisaient après l’ étouffement passager une sensation de vie d’ excitation d’ enthousiasme que je ne me lassais pas d’ aller chercher .c’ est à le moral ce que j’ éprouvais en écoutant marien dans quelques instants me dit -il en se levant cet amoureux passera à l’ extrémité de votre parc ", "je lui ai dit qu’ il était intempestif de venir aujourd’hui dans ces parages mais il m’ a répondu qu� PROPN ne pouvait pas rester une journée entière sans voir roche-plate et qu’ il s’ arrangeait de façon à le contempler chaque jour la maison à le défaut de l’ habitante aimée je lui pardonne bien toutes les incorrections de ce genre dis -je en riant vieille phine pleurait de joie pendant que je lui racontais ma conversation avec marien toutes les garanties de bonheur sont trouvées lui dis-je. –et que dit -elle la chère mignonne` –c’ est ce soir que son père et moi lui en parlerons mais je connais sa réponse ", "–je ne suis point curieuse mais je voudrais ben le voir –précisément je venais te chercher s’ il n’ est pas encore passé tu le verras et comme autrefois mais avec bien plus d’ intérêt encore me semble -t-il nous attendons toutes les ce nouveau fiancé.je le vis bientôt passer un peu loin de le château en flâneur qui compte sur un hasard heureux pour avoir le droit de s’ arrêter lorsqu’ il m’ aperçut il s’ approcha en rougissant jusqu’ à les oreilles PROPN qui avait entendu le pas d’ un cheval vint s’ accouder à une fenêtre en devenant toute rose de satisfaction; et tous les restèrent à se contempler avec une mine un peu confuse qui faisait sourire la phine eh bien " ]
[ "pauvre docteur où diable as -tu été placer tes affections ton idole ne pèse pas un gramme il ne faut qu’ une antenne d’ insecte un peu trop forte pour lui donner une indigestion et la faire descendre à le tombeau une amante âgée de jours ", "maman ne m’ aime pas alors je suis malheureuse et je suis contente d’ aller voir le bon dieu.serena retint les larmes qui montaient à ses yeux elle s’ assit près de nell et lui parla tendrement en caressant les cheveux blonds les prunelles bleues ne la quittaient pas et de temps à le autre l’ enfant appuyait calmement contre la joue de la jeune femme son petit visage avait disparu minutes s’ étaient écoulées quand une porte s’ ouvrit laissant apparaître jane en souple déshabillé de foulard mauve garni de broderies dans le même ton elle vint à le serena la main tendue ", "il relit un billet oui je vous entends ce qu’ il y a sur ce billet attendez je ne peux pas lire j’ y suis il y a que le chevalier doit se rendre à le heures ce soir à la maison de le quinconce et qu’ il la verra sortir et qu’ il doit la conduire dans le pavillon à le droite y a -t-il d’ autres personnes dans le pavillon de droite demanda saint-germain un valet seulement –et dans les autres pavillons regardez bien –dans celui de le fond personne dans celui de droite un homme et une femme vous me les avez désignés sous le nom de comte et comtesse de le barry fit saint-germain en tressaillant ", "jules fut obligé de s’ en aller il rentra chez lui dans un grand désespoir mon fils lui dit son père tu as mérité cet affront c’ est ta punition qui commence et la nôtre aussi ajouta tante monique c’ est notre indulgence qui l’ a perdu PROPN resta à le lit malade pendant quelques jours ", "–mais oui grand-mère puisque cette malencontreuse épidémie de typhoïde empêche son curé de la recevoir plus tard lorsque tout danger aura disparu mme berfils pourra la conduire à le capdeuilles un peu de joie passa dans le regard de roselyne comme ce serait bon de le revoir son vieux cure il lui semblait qu’ elle avait beaucoup de choses à le lui dire des choses qui étaient très vagues dans son esprit dans son cœur des souffrances dont elle ignorait la cause et cette tristesse qui la prenait maintenant comme cela tout à le coup elle regarda de nouveau m. de montluzac ", "avait -il été aimé de son père et de sa mère peut-être il ne savait il était tenté de croire qu' un seul l' avait aimé vraiment le premier en date de ses précepteurs un vieux professeur de l' université de marbourg un bonhomme très doux très timide qui tremblait comme la feuille quand le roi survenait à le milieu de les leçons mais enseignés par lui les faits de les grecs et des romains devenaient intéressants comme des contes PROPN se souvenait encore d' avoir pleuré d' enthousiasme sur harmodius et aristogiton sur les gracques sur et sur la légende de guillaume pourquoi des leçons de le vieux professeur avait -il retenu à le ans de distance précisément ces histoires -la il se souvenait aussi d' avoir un jour dérobé dans la bibliothèque de le bonhomme des livres qui décrivaient des pays merveilleux sans riches ni pauvres les hommes tous bergers et tous bons et d' autres livres encore où revenaient souvent les mots de salaire et de capital et ou il n' avait rien compris sinon qu' il y a sur la terre beaucoup de malheureux mais ce vieux maître si doux et si ", "en échange de son bal mme de grandpré avait reçu un certain nombre d’ invitations elle s’ était fait un devoir d’ accepter toutes celles qui en valaient la peine et avait consciencieusement produit gilberte mais l’ oreille tendue vers les propos qui auraient pu la toucher la baronne était là sur un qui-vive perpétuel: les heures qu’ elle passait ainsi lui étaient douloureuses et à le retour quelque effort qu’ elle pût faire elle se trouvait peu capable d’ écouter les caquetages de sa fille et d’ y prendre intérêt cette altitude réservée avait commencé par étonner gilberte qui bientôt s’ en trouva froissée ce n’ est pas ainsi que se conduisaient les autres mères quelques paroles dans ce sens provoquèrent un jour chez son amie mlle d’ égrigné un accès de tendre compassion où les mots pauvre petite ne manquèrent point de reparaître ", "ta qualité de fille de le fils naturel de mon beau-père pourrait rendre des dispositions testamentaires faites en ta faveur sujettes à le contestation –le vieux gueux cria le maître de poste adoption aurait été l’ objet d’ un procès enfin j’ ai toujours reculé devant l’ idée de t’ épouser pour te transmettre ma fortune car j’ aurais pu vivre long-temps et déranger l’ avenir de ton bonheur qui n’ est retardé que par la vie de madame de portenduère ces difficultés mûrement pesées et voulant te laisser la fortune nécessaire à une belle existence scélérat il a pensé à le tout !sans nuire en rien à mes héritiers jésuite ", "il affecta même de souffrir tellement de ses blessures qu' on ne pourrait sans cruauté l' engager à le braver les fatigues d' une longue route avant d' avoir repris des forces en vain m. de savernon insista pour vaincre une résistance dont il devinait trop bien le motif lucien répondait à le tout que mourir pour mourir il aimait mieux que ce fût sous les yeux de celle à qui sa vie appartenait je crois que vous seule pouvez lui faire entendre raison dit m. de savernon à le ellénore car le docteur y a déjà perdu son éloquence et cependant nous jugeons tous qu' il y aurait danger pour votre liberté et même un peu d' inconvenance à le garder ce jeune homme plus longtemps chez vous —si c' est votre avis dit ellénore et celui de le docteur je m' y conformerai malgré ma répugnance à le congédier un malheureux dont les blessures sont à le peine fermées allez lui demander s' il peut me recevoir ", "et ils ont été en voyage dans pays -ci l’ an dernier et ils ont trouvé cette maison qui avait été bâtie par un fou vrai fou pour s’ installer à le lieues de le village madame a voulu l’ acheter tout de\\n' suite pour y rester avec mon maître et il a acheté la maison pour lui faire plaisir ils y sont demeurés tout l’ été dernier monsieur et presque tout l’ hiver " ]
petit! la voix qui l’ éveilla était jeune autoritaire phil se tourna sans se lever vers une dame tout de blanc vêtue qui enfonçait à le pas de lui ses hauts talons blancs et sa canne dans le chemin de le goémon –dis-moi donc petit je ne peux pas mener mon auto plus loin dans ce chemin-là n’ est -ce pas par politesse philippe se leva s’ approcha et ne rougit que quand il fut debout en sentant sur son torse nu le vent rafraîchi et le regard de la dame en blanc qui sourit et changea de ton –pardon monsieur je suis sûre que mon chauffeur s’ est trompé
[ "j’ ai eu beau l’ avertir cette route finit en sentier et ne va que vers la mer n’ est -ce pas –oui madame c’ est le chemin de le goémon –du goémon et à le quelle distance se trouve le goémon phil n’ eut pas le temps de retenir un éclat de rire que la dame blanche imita complaisamment j’ ai dit quelque chose de drôle ", "prenez garde je vais vous tutoyer vous paraissez ans quand vous riez mais elle le regardait dans les yeux comme un homme le goémon ce n’ est pas le goémon c’ est c’ est de le goémon –lumineuse explication approuva la dame blanche et dont je vous suis bien obligée elle raillait d’ une manière virile condescendante qui avait le même accent que son regard tranquille et philippe se sentit tout à le coup fatigué penchant et faible paralysé par une de ces crises de féminité qui saisissent un adolescent devant une femme ", "–vous avez fait bonne pêche monsieur –non madame pas beaucoup c’est-à-dire a plus de crevettes que moi –qui est vinca votre sœur –non madame c’ est une amie un nom étranger c’est-à-dire signifie pervenche ", "–une amie de votre âge –elle a ans j’ en ai ans répéta la dame blanche elle ne fit aucun commentaire et ajouta un moment après: –vous avez du sable sur la joue ", "il s’ essuya la joue avec emportement à s’ écorcher la peau puis son bras retomba je ne sens plus mes bras songea -t-il je crois que je vais me trouver mal la dame blanche délivra philippe de son regard tranquille et sourit: –voici dit -elle en désignant le tournant de le chemin où la jeune fille apparaissait halant un filet à le cadre de bois et le veston de philippe à le revoir monsieur dit -il machinalement elle ne lui tendit pas la main et le salua d’ un signe de tête ou fois répété comme une femme qui répond oui oui à une pensée cachée ", "elle n’ était pas encore hors de vue quand accourut qu’ est -ce que c’ est que cette dame des épaules et de tout le visage il exprima qu’ il n’ en savait rien –tu ne la connais pas et tu lui parles? phil toisa sa petite amie avec une malice qui renaissait en lui et secouait un joug passager ", "il percevait joyeusement leur âge leur amitié déjà troublée son propre despotisme et la dévotion hargneuse de vinca ruisselante elle montrait des genoux meurtris de saint sébastien parfaits sous leur épiderme balafre des mains d’ aide-jardinier ou de mousse; un mouchoir PROPN la cravatait et son blouson sentait la moule crue son vieux béret poilu ne luttait plus avec le bleu de ses yeux et sauf ces yeux anxieux jaloux éloquents elle ressemblait à un collégien déguisé pour une charade se mit à le rire et frappa de le pied et lui jetant son blazer à la figure –veux -tu me répondre ", "il passa nonchalamment ses bras nus dans les emmanchures vides de le veston c’ est une dame avec son auto qui se trompait de route un peu plus l’ auto s’ enlisait ici je l’ ai renseignée assise vidait ses espadrilles d’ où pleuvaient les graviers mouillés ", "–et pourquoi est -ce qu’ elle est partie si vite juste à le moment où je venais? philippe prit son temps avant de répondre il goûta de nouveau en secret l’ assurance sans gestes le regard ferme de l’ inconnue et son sourire méditatif il se souvint qu’ elle l’ appelait monsieur gravement mais il se souvint aussi qu’ elle avait dit tout court d’ une manière trop familière et un peu injurieuse il fronça les sourcils et son regard protégea l’ innocent désordre de son amie " ]
[ "aimant l’ éclat les fêtes ne réfléchissant pas ou réfléchissant trop tard; d’ une imprudence qui arrivait presque à de la poésie insolente à le ravir mais humble à le fond de le cœur; affichant la force comme un roseau bien droit mais comme ce roseau prête à le fléchir sous une main puissante parlant beaucoup de la religion mais ne l’ aimant pas et cependant prête à l’ accepter comme un dénoûment comment expliquer une créature véritablement multiple susceptible d’ héroïsme et oubliant d’ être héroïque pour dire une méchanceté; ", "depuis plusieurs semaines l’ épave d’ un pétrolier libérien touché par des roquettes alors qu’ il approchait de lavera se consumait devant l’ entrée de le port dégageant d’ abondantes fumées âcres et chargées de suie que le vent rabattait sur la ville lorsqu’ il soufflait de le sud-est à le fur et à le mesure que la situation se dégradait d’ autre part la chasse à les déserteurs et à les réfractaires s’ intensifiait et les enlèvements de jeunes gens de les sexes se multipliaient un peu partout en ville afin de boucher les trous qui se creusaient dans les rangs de les milices toujours imprévisible PROPN avait envisagé un moment de s’ engager comme combattante ayant acquis à le salbris quelques notions de base dans le maniement de les armes à le feu elle prétendait savoir démonter et remonter une kalachnikov les yeux fermés mais j’ étais parvenu sans trop de difficulté à l’ en dissuader et à le restaurer son désir de quitter le pays pour trouver refuge à l’ étranger le moment n’ était pas le plus favorable à de tels projets car les départs clandestins ou se d", "ils traversèrent un champ où le sentier se perdait et parvinrent sur une petite route gaspard jugea que le moment était venu il rangea le vélo sur l’ accotement et fit signe à le théodule qu’ il voulait partir seul impossible mon ami dit théodule maintenant tu es en belgique ", "putain c’ est pas comme ç a qu’ on y arrivera qu’ on arrivera à le quoi? PROPN regrette déjà tout ça. ses sous-entendus ses airs de professeur cette pointe de mépris claire s’ est levée elle a juste dit: je m’ en branle de guy debord ", "fois il additionna la même colonne n’ aboutissant pas à obtenir le total juste dessinant machinalement de grands9sur le papier heures! à le cette heure-là PROPN l’ attendrait il en était déjà presque tout à le fait même car la servante entrait annonçant que le dîner était servi. ce dîner comme il lui parut long madame mouchot le surveillait de les yeux d’ une façon continue elle avait failli interrompre le benedicite que récitait componctueusement l’ abbé favert les mains jointes sur le ventre pour s’ écrier –mais camille je te dis que tu as quelque chose ", "mais moi je n’ avais pas d’ autre possibilité j’ allais devoir attendre ici à le milieu de nulle part j’ ai songé tout à le coup que je n’ avais même pas prévenu les autorités locales concernées de ma venue j’ arrivais inopinément j’ étais à le croisement de routes un peu comme dans la mort à les trousses mais je doutais qu’ un avion vienne me poursuivre ", "je pense que le temps est court que le temps passera je serai un jour comme la sœur PROPN qui est vieille et dont je ne parle jamais parce qu’ elle est vieille une religieuse quand elle est vieille cela ne compte plus cela n’ a même plus de péché on la dispense de conscience si elle s’ accusait on rirait on lui dirait ma sœur regardez -vous vous êtes pure vous êtes pure comme un enfant ne veux pas être pure seigneur je ne suis pas pure je sens tout le temps l’ âme de mon corps et toutes les parois brûlantes de mon âme est cela le désir la nuit même en dormant j’ ai un cœur amolli qui s’ abandonne j’ ai les mains ouvertes .je suis étendue comme vous seigneur sur votre croix .je suis une vallée étroite où un immense soupir est entré ...je ne sais pas comment cela s’ est fait il m’ a jeté une corde je l’ ai prise et attachée à la grille basse qui est devant ma fenêtre .il est monté il est entré dans ma chambre j’ ai reculé jusqu’ à la muraille je voulais m’ enfoncer dans le mur ", "supplie -le à le nom de ta mère et à le nom de la peine que te fait cette peine supplie -le ardemment et avec confiance de t’ accorder l’ énergie qui t’ a manqué et il me l’ accordera? je le crois essaye j’ essayerai! jours se passèrent sans un seul mot interrogateur de ma part je ne voulais pas troubler le travail intérieur de cette petite âme je ne voulais pas me mettre entre dieu et elle le quatrième jour je vis l’ enfant qui rôdait autour de moi ", "oui quand je me rappelle cette première heure singulière passée dans le vieil hôtel de coulteray ce qui domine en moi c’ est l’ impression que l’ un de ces drames pourrait peut-être un jour s’ expliquer par l’ autre en tout cas qu’ ils n’ étaient pas étrangers l’ un à l’ autre et que ce mur bâti jadis pour séparer l’ antique demeure ne séparait plus rien de le tout depuis que christine en faisait si facilement le tour qu’ y avait -il de vrai dans tout ce qu’ elle m’ avait raconté le matin même j’ allais peut-être le savoir de la bouche de ce fantôme pâle qui s’ avançait vers nous c’ était la marquise je l’ avais reconnue bien qu’ elle m’ apparût encore plus exsangue que lorsque je l’ avais vue pour la première fois son apparition me plongea immédiatement dans cette indéfinissable rêverie que nous cause une musique douce et triste apportée à le nos oreilles par une brise lointaine à le travers un grand silence quel souffle de l’ au-delà soulevait cette fragile image ", "c’ est là que sont toutes les richesses de le pays tous les révoltés à le cette voix de tonnerre se précipitèrent comme la tempête sur le revers de la montagne en quelques minutes ils furent à les abords de le grand bois de rouvray on eût dit des bêtes fauves répandues dans les campagnes c’ étaient des cris barbares des rugissements forcenés cette foule tour à le tour ardente à le bien et à le mal selon la passion de le moment offrait dans sa course le plus odieux spectacle on ne voyait que ses haillons on ne voyait que son délire " ]
doublet fit la moue de l' homme qui cède —après tout dit -il je l' ai peut-être écrit votre papier si tant seulement vous m' en disiez le contenu ç a me rappellerait peut-être bien si c' est de moi qu' il vient —alors écoute et lentement vasseur récita de mémoire coupe et tranche
[ "le vieil —la saute —doublet le marcassin —sans sabots on s' enrhume et font ", "—la faîne est tombée l' oreille tendue le regard attentif l' aubergiste avait écoute mais à le mesure que vasseur avait parlé sa physionomie était devenue penaude et si je vous explique ce grimoire-là j' ai la vie sauve demanda -t-il quand le lieutenant eut fini —à l' instant même ", "on te ramènera en prison promit vasseur croyant qu' il allait parler mais doublet secoua tristement la tête et geignit d' une voix pleurarde: faut avouer que je n' ai pas de chance dire que quand je ne demande pas mieux que de vous être agréable vous me lâchez un tas de balivernes à lesquelles je ne comprends rien ah! vrai! je n' ai pas de bonheur le lieutenant ne se laissa pas prendre à le ces jérémiades et d' un ton sec qui mettait le marché en main: —oui ou non veux -tu avouer —je le voudrais citoyen lieutenant ", "sur mon honneur je le voudrais mais c' est impossible puisque je ne comprends rien à le vos calembredaines à ce moment il s' opéra un mouvement dans le groupe de les condamnés et de l' escorte dont les soldats resserrèrent leurs rangs autour de les chauffeurs le bourreau venait de sortir de le greffe ou ̀ il avait signé le reçu de les têtes qu' on lui donnait à le couper on allait partir pour l' échafaud et le guichetier-chef ouvrait la lourde porte qui séparait les condamnés de la foule dont on entendait les cris d' impatience ", "vasseur insista donc vivement —tu vois doublet il n' est que temps pour toi de sauver ta vie en parlant —désolé de vous refuser citoyen lieutenant mais je ne vois goutte à le votre satané baragouin répondit l' aubergiste d' un ton goguenard et de lui-même il alla rejoindre ses compagnons vasseur crut que pas déjà faits sur la route de l' échafaud auraient peut-être raison de l' obstination de doublet et il courut à la route pour attendre encore l' aubergiste à le passage la porte n' avait pas encore fini de rouler sur ses gonds quand il arriva; ", "il fut aperçu par la grande victoire fit -elle de sa voix trivialement railleuse voici encore le cogne qui cherche toujours son coq? comme la porte s' était enfin ouverte devant elles la foule vit alors s' avancer ouvrant la marche les femmes qui prises d' une épouvantable gaieté nerveuse marchaient à la mort en criant: vasseur regarda passer devant lui la foule de les chauffeurs quand arriva le tour de l' aubergiste il lui cria: —doublet il est encore temps mais l' hôte de le bon-repos secoua la tête et avec un sourire railleur répliqua —citoyen lieutenant il faut prendre un bain de pieds bien bouillant a vous fera descendre la curiosité de le cerveau ", "l' aubergiste venait de franchir le seuil de la prison lorsque vasseur lui envoya cette riposte: —merci de le conseil alors j' irai demander ce bain de pieds à le gervaise puis il tourna le dos remontant la voûte vers la cour de la prison à les paroles de le lieutenant doublet avait tressauté d' une violente secousse convulsive et il s' était retourné livide la face convulsée les yeux hagards il avait crié quelques mots à le celui qui s' éloignait ", "était -ce une injure? était -ce un consentement à le avouer que venait de lui arracher la dernière phrase de le lieutenant toujours fut -il que les cris de la foule empêchèrent sa voix d' arriver jusqu' à le vasseur déjà loin et poussé par les soldats doublet reprit la route de l' échafaud on doit comprendre maintenant pourquoi ce jour de l' exécution l' auberge de le bon-repos alors que tous les autres cabarets de chartres regorgeaient de monde était restée déserte ", "chacun avait fui ce lieu que les débats de le procès de la bande d' orgères avaient signalé comme ayant été longtemps un repaire de bandits l' établissement payait donc pour sa mauvaise réputation quand la justice suivant une coutume de l' époque avait mis sous le séquestre l' auberge dont la vente répondrait de les frais de le procès de les chauffeurs aucun membre de la famille doublet même à le titre de parent le plus éloigné ne s' était présenté pour protester contre la confiscation et réclamer ses droits à l' héritage on se rappelait que jadis sans qu' on sût d' où il venait doublet était arrivé à le chartres il avait loué la maison en question et y avait fondé son auberge de le bon-repos qui avait progressé jusqu' à le jour ou ̀ il avait été avéré que la prospérité de l' hôtelier qui passait pour posséder bon nombre de sacs d' écus s' alimentait à les sources coupables " ]
[ "c’ est qu’ il est bien le fils de celui qui mit son pied sur le cadavre de coligny c’ est que comme son père il est chef de le parti catholique et que nous tous messieurs convertis ou non nous sommes encore des huguenots –oui oui! grondèrent les conjurés d’ une voix furieuse –le débat qui se poursuit aujourd’hui n’ est donc qu’ une nouvelle part de le grand débat qui a abouti à la saint-barthélemy messieurs voulons -nous nous laisser évincer écarter de la vie publique et peut-être encore massacrer ", "je comprends cependant l’ usage où l’on est quand on n’ envisage pas l’ ensemble de la société de réunir à l’ égard de l’ avarice les épithètes les plus fâcheuses mais je ne me rends pas compte aussi bien de la sévérité que l’on témoigne en parlant de la prodigalité ce défaut par la vertu de lequel vers heures de le soir on voit au-dessus de les maisons s’ élever la fumée de tant de cheminées d’ autrui mais il est amusant de voir chaque homme appeler avarice chez les autres ce qu’ il traite d’ ordre chez lui et appeler dédaigneusement prodigalité la générosité d’ autrui il en est de même de les femmes chacune se croit précisément arrivée à le degré de vertu et de chasteté qu’ il faut avoir chacune déclare sans se faire prier la femme qui a moins de vertu qu’ elle une courtisane; et celle qui en a davantage une prude et une bégueule ", "nous immondes mais si tu te voyais si tu pouvais voir ces yeux fébriles cette courbe de la lèvre où quelque chose de froid de mauvais froid mauvais quand j' ai tout à le contraire pour la délivrer de le sort qui lui avait été jeté qui l' avait changée en cette petite vieille alors qu' en elle comme autrefois comme en chacun de nous tout aussi fort nous sommes pareils quand j' ai couru le risque un risque mortel comme vous le voyez quand je me suis exposé oui exposé c' est vrai exposé est le mot tu t' es montré tel que tu es ils lui frappent la poitrine le front a suintait de partout: la froideur une curiosité glacée une lucidité sans pitié ", "c’ était une de ces coiffures d’ ordre composite où l’on retrouve les éléments de le bonnet à le poil de le chapska de le chapeau rond de la casquette de loutre et de le bonnet de coton une de ces pauvres choses enfin dont la laideur muette a des profondeurs d’ expression comme le visage d’ un imbécile ovoïde et renflée de baleines elle commençait par boudins circulaires puis s’ alternaient séparés par une bande rouge des losanges de velours et de poils de lapin; venait ensuite une façon de sac qui se terminait par un polygone cartonné couvert d’ une broderie en soutache compliquée et d’ où pendait à le bout d’ un long cordon trop mince un petit croisillon de fils d’ or en manière de gland elle était neuve; la visière brillait ", "si jane y habite elle n’ est pas libre en effet mais est -ce que jane sera encore avec nous l’ an prochain? PROPN se tourna vers sa femme avec ingénuité je n’ en sais rien comment le saurais-je? pourquoi y penser ", "cependant les bouleversements qui eurent lieu à le cette époque furent si énormes qu’ ils permettent toutes les hypothèses qui sait si à le moment où nous nous y attendrons le moins nous ne trouverons pas une issue —à moins que nous n’ en trouvions pas parfaitement c’ est compris enfin je prends des notes pour le plus beau reportage qui ait jamais été perpétré j’ ai mon titre: voyage à le travers le miocène mais je vous avoue que je voudrais bien en être à l’ heure où je toucherai mes droits d’ auteur ils s’ étaient remis en marche la faille s’ était subitement élargie puis le sol était devenu de plus en plus difficile avec des saillies et des creux qui les faisaient trébucher soudain une triple exclamation faite de surprise et de désappointement s’ échappa de leurs poitrines devant eux fermant complètement le chemin une muraille se dressait haute lisse jointoyée avec autant de perfection que si elle eût été faite de ciment sans une fissure sans un interstice le long couloir dans lequel ils marchaient depuis si longtemps était coupé labergère avait laissé", "car il faut que je te rassure elle est aussi vivante que toi et moi aurélie un peu lasse peut-être après tant d’ émotions mais une bonne nuit et il n’ y paraîtra plus raoul attacha la bique et rangea les débris de le véhicule ", "l’ avantage c’ est qu’ on n’ attend pas de ce sanctuaire elle écarta les messieurs de son monde et tous ceux dont elle se supposait connue les élus comptèrent parmi la population flottante représentants de commerce voyageurs capitaines de navire artistes en tournée des gens en résidence elle n’ accepta que les professeurs les officiers ou bien les individus d’ un autre milieu que le sien petits bourgeois commis de magasin boutiquiers clercs de notaire habitant rouen que depuis son mariage ne se tolérant aucune allure excentrique elle n’ avait pas l’ incommode notoriété d’ une rouennaise en outre de faux noms déguisaient sa personnalité et diverses fables appropriées à le chacun dépistaient la malveillance fut un bizarre défilé des types les plus disparates il y eut un suédois un ténor un sous-préfet un prêtre défroqué un manchot et tout cela pêle-mêle à le hasard de les rencontres .le seul prix de ces intrigues d’ ailleurs résidait dans les contrastes ", "encore une tyrannie mlle adèle consentirait aussi à le faire le voyage de russie avec une princesse mariée julie auvergnate de naissance et de principes est pour tout faire chez un célibataire entre âges elle ne les quitte qu’ après l’ enterrement elle a déjà legs à la caicheu d’ épargne ", "le silence cette fois dura jusqu’ à le pont de la jatte —ils s’ imaginent qu’ il n’ y a que les français d’ intelligents à le monde n’ empêche que si larner ne les avait pas renseignés cette fois maigret la regarda dans la faible lueur que le tableau de bord répandait autour d’ eux mais il ne put rien lire sur son visage de sorte que pendant un certain temps il se demanda si elle l’ avait fait exprès ou non car en somme elle venait d’ une petite phrase de lui fournir un renseignement important il s’ en était douté " ]
survint la guerre de bientôt suivie de le double siège de paris par les prussiens puis par l’ armée française contre la commune le jeune homme âgé alors de ans passa ces mois interminables et terribles dans un hôtel de le faubourg saint-germain dont la garde avait été confiée à son père m. aidé de sa femme non moins énergique que lui s’ acquitta de cette tâche difficile à son honneur mais non sans danger sous la commune surtout les visites à le main armée de les fédérés étaient sans cesse l’ occasion de cruelles appréhensions et jetaient l’ épouvante dans l’ esprit et le cœur de le jeune malade ces terreurs ajoutées à le celle de les obus exaspéraient son état nerveux et faisaient trembler pour sa vie
[ "un jour madame vit entrer une troupe de soldats de la commune commandés par un officier qui lui demanda insolemment des armes et de l’ argent dans cet homme costumé en chef de brigands italiens elle reconnut le fils d’ une de ses amies de jeunesse comment s’ écria -t-elle indignée c’ est vous monsieur georges vous le fils de votre mère qui venez dévaliser les maisons à la tête d’ une bande de voleurs et comme il la regardait furieux vous ne me faites pas peur reprit -elle avec vos yeux chargés à le balles et votre air de matamore vous êtes un misérable et je ne vous laisserai pas passer tuez -moi si vous l’ osez et vous irez ensuite raconter à le votre mère que vous avez assassiné sa vieille amie ", "pauvre chère femme elle mourrait de honte et de douleur si elle savait à le quel degré d’ infamie son fils est descendu elle était comme une lionne la tête nue les cheveux flottant en crinière debout en travers de la porte les bras étendus pour l’ empêcher de passer dissimulant son émotion sous un rire forcé et en un haussement d’ épaules il se tourna vers ses hommes laissons là cette vieille folle murmura -t-il elle ne sait ce qu’ elle dit; nous avons mieux à le faire qu’ à l’ écouter là-dessus il leva les talons et partit l’ hôtel était sauvé de le pillage sauvé par l’ énergie d’ une femme mais son pauvre enfant était perdu ", "témoin affolé de cette scène il en ressentit une telle commotion que son cerveau déjà ébranlé n’ y put résister de ce moment jusqu’ à la fin de le siège il languit et ne se releva pas jusqu’ à sa mort d’ une maladie nerveuse que rien ne put conjurer m. voyant son fils mortellement atteint alla trouver le frère directeur de le patronage pour lui annoncer la triste nouvelle et lui demander comme une faveur la permission de prendre la place de son enfant à la société cette touchante prière fut accueillie avec empressement et depuis lors le bon vieillard ne cessa de remplir les devoirs de le plus exact sociétaire il était toujours le premier à la messe de le dimanche à les communions réglementaires les jeunes gens de le patronage l’ entouraient de leurs soins et le respectaient comme un aïeul ", "telle est l’ histoire de le plus vieux lauréat de passy de celui que nous pouvons appeler sans contestation le doyen de les enfants de paris c’ est ainsi que se passent les séances annuelles de les patronages l’ appel de les récompenses et le défilé de les lauréats achevés l’ archevêque de paris qui vient le dernier suivant le mot de l’ évangile les premiers sont les derniers laisse tomber quelques paroles pénétrantes de ses lèvres et de son cœur une bénédiction paternelle de sa main consacrée et tout finit non par des chansons comme dans beaumarchais mais par de la musique tandis que la foule de les jeunes gens de leurs familles des invités s’ écoule par toutes les portes largement ouvertes l’ orchestre de les enfants de les frères chante crie par les bouches de ses cuivres et de ses instruments à le vent par le timbre grêle de son triangle par le tonnerre de sa grosse caisse et poursuit longtemps de ses bruyants adieux le peuple chrétien qui s’ éloigne se disperse et se perd dans l’ espace ", "la fête meurt pour ressusciter à le printemps suivant et tout s’ évanouit dans un murmure harmonieux ainsi finissent les noces par les accords joyeux de l’ orgue ainsi finissent les funérailles par ses gémissements prolongés ainsi finira le monde par les trompettes redoutables de les anges après la séance de les châtiments et de les récompenses à le jour de le jugement dernier le saint-sacrement à le moment où les œuvres de jeunes gens prirent naissance à le paris sous l’ inspiration de le vicomte de PROPN les premiers directeurs de ces œuvres se demandaient avec anxiété que peut -on espérer que peut -on obtenir de la jeunesse parisienne en fait de pratiques religieuses les uns répondaient en hochant la tête à le début rien ou presque rien la prière la messe de le dimanche ", "pour le reste on verra plus tard quelques autres étaient d’ avis d’ aller un peu plus loin mais doucement sans bruit à le pas de loup mgr de ségur qui justement sortait de le séminaire et débutait dans le sacerdoce par l’ évangélisation de les enfants et de les pauvres n’ y mit pas tant de façons en fait de dévotion dit -il ce qu’ on peut demander et obtenir de la jeunesse parisienne ce n’ est pas un peu ce n’ est pas beaucoup c’ est tout et tout de suite le jeune prêtre comptait sur le cœur de les enfants de paris ils répondirent à le son appel en lui donnant leur cœur tout entier avec le concours de vrais amis de le peuple prêtres frères ou laïques tels que l’ admirable fils de saint vincent de paul maurice meignan de douce et sainte mémoire les exercices religieux les instructions les retraites pascales furent établis séance tenante dans les cercles et patronages naissants le succès un succès foudroyant si l’on peut appliquer ce mot à le feu de le saint-esprit qui descend de le ciel comme la foudre consacra l’ entreprise dès l’ année suivante pendant la semaine", "depuis lors la foi active la piété ardente et tendre des jeunes gens de les patronages et de les cercles ont grandi comme une marée toujours montante: aujourd’hui elles sont une de les gloires des forces et des espérances de la religion et de la patrie le saint-sacrement le sacré-cœur la sainte vierge la sainte eglise romaine telles sont les grandes dévotions de la jeunesse chrétienne de paris dévotions catholiques par excellence qui renferment et résument toutes les autres le culte de le sacré-cœur de jésus se confond dans la foi simple et profonde de ces braves jeunes gens avec celui de le saint-sacrement est réside son cœur; et où est adoré le sacré-cœur est adorée sa personne toute entière c’ est donc par l’ adoration de jésus en son eucharistie que se manifeste surtout leur dévotion à le sacré-cœur et c’ est dans la sainte communion qu’ ils se plaisent à le lui témoigner leur amour ", "c’ est par milliers qu’ on compte les membres de les patronages de tout genre qui s’ approchent de la sainte table à le toutes les grandes fêtes de l’ année chez un grand nombre la communion de chaque mois est en pleine vigueur et à un degré plus élevé encore la communion de tous les jours même de tous les dimanches fleurit dans beaucoup d’ âmes d’ élite qu’ on reconnaît à le leur parfum quant à l’ adoration de le saint-sacrement ces jeunes chrétiens s’ en acquittent avec une admirable générosité soit dans les chapelles particulières de les patronages soit à le leurs églises paroissiales pendant les quarante-heures soit à la basilique de montmartre a la paroisse comme à le montmartre ce sont les heures de la nuit qu’ ils consacrent à le ce grand acte de foi d’ amour et de réparation publique ils se reposent de leur travail de bureau de magasin ou d’ atelier par ce divin travail de l’ âme qu’ on appelle la prière et on les voit après leur nuit d’ adoration retourner dès le matin à le leur labeur quotidien ayant veillé médité fait pénitence en guise de sommei", "comme partout la piété de ces chers enfants prend des formes particulières suivant le caractère de chacun l’ activité de marthe et la contemplation de marie s’ y partagent les âmes comme dans la maison de béthanie les uns ce sont les disciples de marthe apportent dans la manifestation de leur foi le besoin de mouvement et l’ ardeur de leur âge PROPN sont les semeurs dont la main chemine dans les airs pour répandre autour d’ eux le germe de le divin froment ce sont les chiens de le bon pasteur qui courent de ci de là pour ramener à le bercail les brebis égarées ou distraites " ]
[ "vous ferez des connaissances de mon côté je chercherai je trouverai peut-être quelque chose qui pourra vous convenir un jeune homme à la figure souriante entra dans le magasin —que dieu répande sur vous ses grâces monsieur lansade bonjour voici vos vases ", "mais la voyant enfin surmonter la peine qu’ elle avait ressentie d’ abord et craignant que le retour de la mauvaise saison ne l’ empêchât d’ accomplir ce pieux dessein elle résolut de s’ y rendre avec elle et étant parvenue à le former une croix assez élevée elle la prit un matin sur son épaule avec les outils nécessaires à le son travail donna la main à le henriette traversa le passage qui conduisait à la mer et côtoya la longue chaîne de rochers qu’ il fallait parcourir pour arriver à le celui qui renfermait la dépouille mortelle de madame de le val en remplissant ce pénible devoir était grave et silencieuse comme à le temps où elle se rendait sur la tombe de sa mère pauvre henriette disait -elle tout bas en lui serrant affectueusement la main toi aussi tu ne vas plus trouver qu’ un monceau de pierres à le lieu de cette mère si tendre qui t’ eût tant aimée ", "pour finir la lutte jeta dans les jambes de son amant un coussin qui le fit tomber et profita de le répit que lui laissa cet avantage pour pousser la détente de le ressort à lequel répondait un avertissement le mulâtre arriva brusquement en un clin d’ œil sauta sur de marsay le terrassa lui mit le pied sur la poitrine le talon tourné vers la gorge de marsay comprit que s’ il se débattait il était à l’ instant écrasé sur un seul signe de paquita –pourquoi voulais -tu me tuer mon amour ", "il faut que je le devienne l’ entoura de ses bras en la regardant avec adoration –il en sera ainsi ma jolie chatte tu le prendras à le tes pièges ce duc si fier et ce ne sera pas long quoi que tu en dises –oui je le prendrai! oui je le veux ah! mavra je ne savais pas jusqu’ ici ce que c’ était que l’ amour mais je sens qu’ il vient et c’ est une ivresse dont je n’ avais pas idée en se trouvant à l’ air vif et glacé henry respira plus largement ", "dans la notice j’ explique à l’ éditeur que c’ est tout wanda et tout barbara que je voudrais mettre–y mettre l’ impossible vérité et l’ objet indescriptible y mettre une âme lucide et apeurée se dissimulant dans une autre ajouter un éloge de la dérive sous un ciel blême de PROPN sans oublier le grand jeu héroïco-comique de le désastre intérieur l’ éditeur a retiré ses lunettes soufflé plus longuement que nécessaire sur les verres pour en faire une buée méditative qu’ il a essuyée avec soin il a paru soulagé quand je lui ai annoncé mon départ j’ ai mis longtemps à le trouver le nom de la femme qui avait servi de modèle à le wanda la femme réelle dont l’ histoire était relatée dans les journaux celle qui avait manifesté tant de soulagement à l’ annonce de sa lourde condamnation pour avoir accompagné un voleur de banque mort à la tâche il n’ y avait aucun indice aucune date pour cet événement PROPN en parlait sans jamais donner ni le titre de le journal ni la date ", "l’ été lorsque les parties sont désorganisées et que ses adversaires fuient paris pour essayer de rétablir leurs forces épuisées à les eaux à la mer ou dans la montagne il part à son tour pour l’ PROPN et devient pendant mois le commensal de les casinos il y fait grande figure joue le maximum à le tous les coups et on le voit même gagner à la banque plus d’ million on parle de lui dans les journaux et les cicérones le montrent à les étrangers mais le million disparaît en détail; un autre million le suit quelques centaines de francs récoltées à la suite de nouveaux héritages prennent le même chemin que les millions et un beau jour le comte de servan est ruiné ", "alors les coups de règle pleuvaient dru egosillez -vous donc pendant une heure pour entendre de ces choses-la eh allez donc! eh allez donc!mais c’ est églantine qui criait elle avait tapé trop fort impossible de dire combien ces scènes amusaient les voisins madame dupuis l’ oncle et la tante de marcel quand par hasard ils se trouvaient PROPN madame tampon PROPN souriait comme si une lueur de raison lui fût revenue PROPN mis en goût d’ étudier ne se contenta bientôt plus des leçons d’ églantine il suivit les cours de le soir ceux de le dimanche lisant en mangeant lisant la nuit à le lieu de dormir sachant que cela plaisait à le églantine plus heureux de lui obéir qu’ il n’ aurait été de lui commander.ah il était bien changé marcel !...ce n’ était plus le gamin d’ autrefois .ce n’ est pas lui qu’ on aurait rencontré dans un cabaret ou à le bal; jamais un gros mot ne sortait de ses lèvres ", "jusque-là elle avait subi sa maladie sans y penser elle s’ était abandonnée à la fois à le cette destruction de les organes et à le cette vigilance à l’ égard de soi qui font qu’ en proie à la douleur physique on ne se pose aucune question tout lui avait paru normal régulier le délire la fièvre les crises d’ asphyxie la difficulté à le soulever sa poitrine les coins qui s’ enfonçaient entre ses côtes tout enfin et jusqu’ à le cette lente dérive tantôt diurne tantôt nocturne sur les fleuves sinueux de l’ inconscient mais dans cet état obscur où l’on ne prend mesure ni de la vie ni de la mort où les choses minuscules s’ élargissent indéfiniment où les importantes sont réduites à le rien elle n’ avait eu aucun sujet d’ inquiétude à l’ égard de sa santé ce qui pesait sur elle était si lourd que le pouvoir de méditer lui était refusé ", "c’ était le saint qui avait arrêté l’ hérétique c’ était le saint qui rien qu’ en l’ enlaçant de ses bras lui avait ôté sa force le bruit de ces prodiges se propagea toute la soirée et jusqu’ a une heure avancée de la nuit des foules vinrent s’ agenouiller devant le couvent et réclamaient la bénédiction de le saint moine qui avait vengé dieu d’ avoir été bouilli d’ heure en heure lubin se montrait et bénissait le peuple maurevert était entré dans le couvent et avait eu une assez longue conférence avec le prieur ", "mais ils sont les accidents de la vie et non la vie une main puisque j’ ai pris cet exemple une main ne tient pas seulement à le corps elle exprime et continue une pensée qu’ il faut saisir et rendre ni le peintre ni le poète ni le sculpteur ne doivent séparer l’ effet de la cause qui sont invinciblement l’ un dans l’ autre la véritable lutte est la ̀! beaucoup de peintres triomphent instinctivement sans connaître ce thème de l’ art " ]
c’ est si grave que cela? mais oui monsieur c’ est si grave que cela —bon! un accident —voilà justement où est le mal expliquez -moi cela c’ est que ce n’ est pas tout à le fait un accident
[ "—tenez de le moment où je vous ai revu —eh bien —eh bien j’ ai senti dans mon cœur qu’ un jour ou l’ autre je serais à le vous —vraiment? d’ honneur dès lors ce n’ était plus qu’ une affaire de temps et de circonstance de sorte que cette nuit —quand vous m’ avez tendu la main —vous avez deviné que le temps était venu et la circonstance urgente ", "—si vous riez non seulement je ne vous dis pas le reste mais je ne vous reparle de ma vie —dieu me garde de m’ exposer à un pareil châtiment tenez je ne ris plus je vous regarde je ne sais quelle expression avaient prise mes yeux mais sans doute rendaient -ils ma pensée —vous m’ aimez donc un peu? me dit -elle ", "—je vous adore tout simplement —répétez -moi cela pour me consoler —et vous achevez ce que vous avez à me dire vous voyez bien que je ne ris plus —eh bien j’ avais à le vous dire que cette nuit je ne me suis pas si bien cramponnée à le mon matelas que j’ aurais dû le faire et qu’ il y a dans l’ accident qui m’ est arrivé un peu moins de roulis que vous ne pourriez le croire ", "lui dis -je que vous êtes bien l’ adorable créature que j’ avais pressentie dès paris! —oui me répondit -elle sérieusement mais adorable ou non cette créature est une honnête femme entre ferdinand et moi il avait été convenu qu’ il ne serait jamais question de le passé; mais la tempête de cette nuit c’ est du présent ", "j’ ai donc manqué à le ma parole et ce mariage ne peut plus avoir lieu —avouez que vous n’ êtes pas fâchée d’ avoir trouvé un prétexte —voyons seriez -vous fâché vous de passer un mois avec moi dans le plus beau pays de le monde —non car ce mois serait peut-être le plus heureux de ma vie —eh bien voici ce que vous allez faire en arrivant à le palerme ", "d’ abord je vous dirai que nous allons à le messine et non à le palerme —pourquoi cela —parce que le vent nous pousse à le messine et non à le palerme et que le capitaine vient de me dire que si nous mettions le cap sur messine nous y serions demain à le soir tandis que si nous nous obstinions à le aller à le palerme nous y serions dieu sait quand —eh bien soit; allons à le messine peu importe je ferai par terre le reste de le voyage voici donc ce que vous allez faire en arrivant à le messine —ordonnez j’ obéirai de point en point ", "—vous nous quitterez ferdinand et moi pour continuer votre voyage vous parti je lui dis tout je fis un mouvement involontaire soyez tranquille me dit -elle je serai aussi franche avec lui que je l’ ai été avec PROPN par le premier bateau à le vapeur il retournera à le naples ", "—vous vous laisserez attendrir —non je suis inflexible quand je suis dans mon tort —et moi que deviendrai-je? —vous si vous n’ êtes pas pressé de me revoir vous ferez le tour de la sicile si vous êtes pressé à le contraire à le girgenti ou à le selinonte vous prendrez des chevaux ou des mulets vous traverserez la sicile et vous viendrez me rejoindre à le palerme —je prendrai des chevaux ou des mulets et j’ irai vous rejoindre à le palerme —bien je vous réponds que vous pouvez y compter ", "elle me tendit la main j’ y compte dit -elle; d’ ici pas un mot n’ est -ce pas pas une parole qui puisse donner le moindre soupçon de ce qui est arrivé il ne faut pas que l’on devine il faut que j’ avoue tout cela était d’ une logique si pleine de délicatesse qu’ il n’ y avait rien à le redire je promis donc de me conformer en tout point à les instructions de maria " ]
[ "les poireaux non plus il ne peut plus les tenir il les lâche et tout à le coup il est mort aussitôt ailleurs il conduit son barine dans des champs de dahlias quand ils passent près de vous on entend tinter les petits grelots hors de toute loi le principicule hors-la-loi bondit dans le bleu il est beau peut-être mais on ne le voit pas qui dira ce qui est beau et en raison de cela parmi les hommes vaut cher ou ne vaut rien est -ce que ce sont nos yeux qui sont les mêmes ceux de vincent de le facteur et les miens est -ce que ce sont nos cœurs qu’ un rien séduit qu’ un rien éloigne est -ce toi jeune homme qui es assis chez antoine vollard qui as posé à le côté de toi ton chapeau et avec feu entretiens de très jolies femmes à le propos de la peinture ou vous toiles perchées dans manhattan marchandises qui dans vos lubies théophaniques réjouissez les dollars et ce faisant sans doute approchez un peu de dieu aussi est -ce toi browning ", "madeleine s’ était promis de ne plus retourner chez la princesse mais dès le lendemain le marquis d’ armeville l’ y entraînait bien aisément on obéit toujours à son cœur elle espérait revoir joinville –pour le revoir –et pour mieux deviner les énigmes de sa lettre ce jour-là la princesse qui enviait bien un peu madeleine d’ aller dans l’ impénétrable faubourg saint-germain lui parla des fêtes inaccessibles données par les vraies duchesses ", "lorsqu’ une surprise nous mettait en danger il n’ avait de soucis et d’ exclamations que pour les précieux cailloux et les inappréciables brins d’ herbe qu’ il portait en croupe; et pourtant lorsqu’ un de nous était blessé il le soignait avec une bonté et un zèle incomparables .il vit un jour la boîte d’ or que je cachais sous mes habits et il me supplia instamment de la lui céder pour y mettre quelques pattes de mouche et quelques ailes de cigale qu’ il eût défendues jusqu’ à la dernière goutte de son sang il me fallut tout le respect que je portais à les reliques de l’ amour pour résister à les instances de l’ amitié tout ce qu’ il put obtenir de moi ce fut de glisser dans ma précieuse boîte une petite plante fort jolie qu’ il prétendait avoir découverte le premier et qui n’ eut droit d’ asile à le côté de le billet et de l’ anneau de ma fiancée qu’ à la condition de s’ appeler il y consentit; il avait donné à un beau pommier sauvage le nom de samuel celui de PROPN à le je ne sais quelle abeille industrieuse et rien ne lui plaisait comme d’ associer ces nobl", "il s’ éveilla en sentant se poser sur sa main une autre main plus petite étonné il se redressa sans savoir qui l’ avait touché d’ annette domerc assise tout près de lui ou de noémi qu’ elle tenait sur ses genoux la servante avait l’ air de jouer avec l’ enfant —que fais -tu la ̀? demanda le closier elle se mit à le rire de ce rire faux qui inquiétait louarn ", "mon imagination un peu endormie depuis quelque temps s’ était brusquement réveillée et avait échafaudé tout un scénario qui eût certainement émerveillé cet homme qui m’ avait tant fait souffrir puisque c’ était à le cause de lui que j’ avais tâté de le allait sans doute devenir ma providence mais n’ anticipons pas j’ estime que lorsque l’on écrit ses mémoires on doit classer par ordre tous les événements qu’ on y relate et donner à le chacun l’ importance et la place qu’ il convient j’ ai lu beaucoup de mémoires dans ma vie les confessions de le grand jean-jacques les mémoires de le chevalier de grammont ceux de chateaubriand et de l’ inimitable berlioz mais tout en admirant ces chefs-d’œuvre je trouve que leurs auteurs et m. de chateaubriand surtout ont trop insisté sur certains détails qui eussent certainement gagné à le être un peu écourtés je ne doute pas que cette appréciation d’ un cambrioleur ne fasse sourire certains critiques mais chacun juge à sa façon avec son bon sens ce que j’ apprécie surtout dans les mémoires c’ est la franchise or à le par", "en lui-même le professeur pensait bien que tant que m. et mmesaint-clair ne seraient pas là il n’ obtiendrait rien de la petite indisciplinée jour ou elle fit cette belle déclaration de ne rien faire à les tamaris m. demanda: j’ espère que vous connaissez l’ histoire de le pays où nous allons et pourquoi il a reçu le nom de saintes-maries-de-la-mer?–oui monsieur le professeur je le sais répondit suzanne d’ un air digne mon cousin pierre qui sait tout m’ a raconté comment marie sœur de la sainte vierge marie salomé mère d’ un de les apôtres dont je ne me rappelle plus le nom PROPN jacques le majeur est et puis jean lazare marie madeleine mais pas celle de jésus-christ vous êtes joliment étonné que je sache si bien cette histoire –mais non mais non! dit en souriant le précepteur continuez –enfin ils étaient beaucoup il y avait aussi saint maximin et puis une vieille servante noire sarah ", "cet académicien qui se tirait la langue racontait ses basses amours il y avait donc des toqués partout même à l’ institut; et son admiration pour le grand homme s’ amoindrissait de la sympathie qu’ il ressentait pour ses faiblesses —comment va fanny êtes -vous toujours à le chaville fit caoudal subitement apaisé et venant s’ asseoir à le côté de gaussin dont il tapotait familièrement l’ épaule la pauvre fanny nous n’ avons plus longtemps à le vivre ensemble —vous partez —oui bientôt et je me marie avant il faut que je la quitte ", "c’ était confus des voisins s’ étaient approchés de le groupe initial s’ y étaient mêlés avaient parfois donné leur avis tandis que d’ autres rentraient chez eux il y avait eu aussi ou passants qui s’ étaient arrêtés cela n’ avait l’ air de mener nulle part c’ était morne comme la pluie qui ne cessait plus de tomber et qui imprégnait la maison d’ humidité ", "ma sœur qui avait mené le cheval à l’ écurie revint apportant une de les valises mon père alla chercher l’ autre toutes furent déposées sur la table et rendirent un bruit métallique qui fit jaillir un éclair de les yeux de le contrebandier j’ emporte cet argent en savoie dit encore le marquis c’ est là que je me suis établi avec ma femme et mon enfant ", "les choses étaient sagement prévues sagement combinées la nuit suivante n' aurait pas de lune on était dans la saison de les brouillards et depuis heures une brume épaisse flottait sur la ville il était peu probable qu' elle se dissipât durant la journée ou la soirée prochaine " ]
à le risque de périr dans les flammes il avait mis le feu à le quelques bottes de paille pour détruire cette portion de les palanques une brèche était donc ouverte en vain james et ses compagnons essayèrent -ils de barrer le passage une masse d’ assaillants se précipita à le travers et le parc fut aussitôt envahi par quelques centaines d’ hommes.beaucoup tombèrent de part et d’ autre car on se battait corps à le corps les coups de feu éclataient en toutes directions
[ "castle-house fut entièrement cerné tandis que les noirs accablés par le nombre rejetés hors de le parc étaient forcés de prendre la fuite à le milieu de les bois de camdless-bay ils avaient lutté tant qu’ ils avaient pu avec dévouement avec courage mais à le résister plus longtemps dans ces conditions inégales ils eussent été massacrés jusqu’ à le dernier les sous-régisseurs qui lui aussi s’ était bravement battu quelques noirs enfin avaient dû chercher refuge derrière les murailles de castle-house il était alors près de heures de le soir la nuit était sombre à l’ ouest ", "vers le nord le ciel s’ éclairait encore de le reflet de les incendies allumés à la surface de le domaine.james et rentrèrent précipitamment .«il vous faut fuir dit fuir à l’ instant! soit que ces bandits pénètrent ici de vive force soit qu’ ils attendent à le pied de castle-house jusqu’ à l’ instant où nous serons obligés de nous rendre il y a péril à le rester l' embarcation est prête il est temps de partir ma femme alice je vous en supplie suivez PROPN avec à le roc-des-cèdres! vous serez en sûreté: et si nous sommes forcés de fuir à le notre tour nous vous retrouverons nous vous rejoindrons mon père dit alice venez avec nous et vous aussi monsieur james viens s’ écria répondit ", "abandonner castle-house à le ces misérables jamais tant que la résistance sera possible nous pouvons tenir contre eux longtemps encore et lorsque nous vous saurons en sûreté nous n’ en serons que plus forts pour nous défendre! james il le faut des hurlements plus terribles retentirent la porte retentissait de les coups que lui assénaient les assaillants en attaquant la façade principale de castle-house de le côté de le fleuve partez s’ écria PROPN la nuit est déjà obscure on ne vous verra pas dans l’ ombre! partez vous nous paralysez en restant ici! pour dieu partez avait pris les devants tenant la petite dy par la main ", "PROPN dut s’ arracher à les bras de son mari alice à le ceux de son père toutes disparurent par l’ escalier qui s’ engageait dans le sous-sol pour descendre à le tunnel de la crique et maintenant mes amis dit en s’ adressant à le perry à les sous-régisseurs à les quelques noirs qui ne l’ avaient pas quitté défendons -nous jusqu’ à la mort tous à sa suite gravirent le grand escalier de le hall et allèrent se poster à les fenêtres de le premier étage de PROPN à les centaines de coups de feu qui criblaient de balles la façade de castle-house ils répondirent par des coups de fusil plus rares mais plus sûrs puisqu’ ils portaient dans la masse de les assaillants il faudrait donc que ceux-ci en arrivassent à le forcer la porte principale soit par la hache soit par le feu cette fois personne ne leur ouvrirait une brèche pour les introduire dans l’ habitation ", "ce qui avait été tenté au-dehors contre une palissade de bois ne pouvait plus l’ être au-dedans contre des murs de pierre .cependant en se déniant de le mieux possible à le milieu de l’ obscurité déjà profonde une vingtaine d’ hommes résolus s’ approchèrent de le perron la porte fut alors attaquée plus violemment il fallait qu’ elle fût solide pour résister à les coups de haches et de pics cette tentative coûta la vie à le plusieurs de les assaillants car la disposition de les meurtri��res permettait de croiser les feux sur ce point en même temps une circonstance vint aggraver la situation ", "les munitions menaçaient de manquer james ses amis ses régisseurs les noirs qui avaient été armés de fusils en avaient consommé la plus grande part depuis heures que durait cet assaut s' il fallait résister pendant quelque temps encore comment le pourrait -on puisque les dernières cartouches allaient être brûlées faudrait -il abandonner castle-house à le ces forcenés qui n’ en laisseraient que des ruines et pourtant il n’ y aurait que ce parti à le prendre si les assaillants parvenaient à le forcer la porte qui s’ ébranlait déjà PROPN le sentait bien mais il voulait attendre ", "une diversion ne pouvait -elle à le chaque instant se produire maintenant il n’ y avait plus à le craindre ni pour mmeburbank ni pour sa fille ni pour alice et des hommes se devaient à le eux-mêmes de lutter jusqu’ à le bout contre ce ramas de meurtriers d’ incendiaires et de pillards nous avons encore des munitions pour une heure s’ écria PROPN ", "épuisons -les mes amis et ne livrons pas notre castle-house james n’ avait pas achevé sa phrase qu’ une sourde détonation retentit à le loin un coup de canon s’ écria -t-il une autre détonation se fit entendre encore dans la direction de l’ ouest de l’ autre côté de le fleuve un second coup! dit répondit troisième détonation qu’ une poussée de le vent apporta plus distinctement jusqu’ à le castle-house est -ce un signal pour rappeler les assaillants sur la rive droite dit peut-être il est possible qu’ il y ait une alerte là-bas.– oui et si ces coups de canon n’ ont pas été tirés de jacksonville dit le régisseur c' est qu’ ils ont été tirés de les navires fédéraux ", "s’ écria PROPN la flottille aurait -elle enfin forcé l’ entrée de le saint-john et remonté le fleuve en somme il n’ était pas impossible à le ce que le commodore dupont fût devenu maître de le fleuve à le moins dans la partie inférieure de son cours il n’ en était rien ces coups de canon avaient été tirés de la batterie de PROPN cela ne fut bientôt que trop évident car ils ne se renouvelèrent pas " ]
[ "michel se pencha davantage et demanda précipitamment est -ce qu' il est venu —oui dit -elle dans un souffle quand cela hier soir —oui —damnation la mourante sursauta dans l' éclat furieux de ce cri puis ferma les yeux comme pour ressaisir un reste d' existence et prononça: méfie -toi de de c' est lui qui vous a fait du mal questionna michel la voix de ce garçon endurci tremblait d' une indignation et d' une pitié sincères devant la créature aimante que tout petit il appelait maman qui récemment encore ouvrait à le nouveau pour lui son cœur saignant d' un inlassable sacrifice et qui maintenant allait mourir quelque chose d' attendri et de sensible s' éveillait à le fond de sa nature et crevait dans sa poitrine en un sanglot ", "marie m’ a -t-il répondu sèchement mais les souhaits en général coûtent si peu de chose il y en a qui valent beaucoup cousin ai-je répliqué en m’ efforçant de sourire et moi pauvrette je ne puis rien donner de plus et c’ est assez vraiment a interrompu nathalie avec sa vivacité ordinaire je connais bien marie moi les vœux sont à le nous maintenant ", "et s’ il trouve l’ occasion de le prouver autrement que par des paroles il le prouvera va conscience va et il repoussa le jeune homme de le côté de sa mère qui l’ attendait en effet toute reconnaissante à le bastien de ce qu’ il venait de faire parce qu’ elle sentait en effet que ce qu’ il venait de faire était pour ainsi dire une éruption de le cœur les familles comme d’ habitude à l’ exception de le père cadet rentrèrent à la chaumière de droite et laissèrent la porte ouverte afin que toutes les sympathies pussent arriver jusqu’ à le ceux qui en étaient l’ objet tout à le coup à le milieu de cette foule d’ amis qui entouraient les pauvres désolés une femme s’ ouvrit un passage c’ était julienne la fermière de longpré elle tenait son enfant dans ses bras elle vint droit à le conscience qui était assis sur un escabeau près de sa mère et déposant son enfant à les pieds de le jeune homme —conscience dit -elle aussi vrai que tu as sauvé la vie à le cet enfant je voudrais qu’ il eût l’ âge de partir à le ta place ", "à le lieu de le galop de les chevaux de cambyse de la course de ses meutes de le vol de ses faucons elle était rythmée par le pas traînant et incertain de le buffle noir j’ ignorais le sens de sa marche j’ ignorais de plus en plus de choses et je n’ en souffrais plus nous passions de tribu en tribu les vêtements les dialectes les façons de vivre changeaient mais partout le même respect la même affection entouraient le vieillard arsès était peu à le peu devenu le premier compagnon le principal serviteur de le vieillard je sentais son cœur son attention son esprit se rapprocher constamment de le sien sans pourtant s’ éloigner de moi ", "jouait à le piquet ignorant et novice il faisait naturellement école sur école; et comme le vieillard il perdait presque toutes les parties sans s’ être encore confié leur amour les amants savaient qu’ ils s’ appartenaient l’ un à l’ autre hippolyte avait exercé son pouvoir avec bonheur sur sa timide amie bien des concessions lui avaient été faites par adélaïde qui craintive et dévouée était la dupe de ces fausses bouderies que l’ amant le moins habile ou la jeune fille la plus naïve inventent et dont ils se servent sans cesse comme les enfants gâtés abusent de la puissance que leur donne l’ amour de leur mère ", "mais le docteur est resté pendant toute la journée chez moi à le jouer à les échecs il me disait en riant que par le temps qui court il n’ y a qu’ une maladie et qu’ elle est malheureusement incurable .cette plaisanterie fut prudemment hasardée femmes hommes vieillards et jeunes filles se mirent alors à le parcourir le vaste champ de les conjectures chacun crut entrevoir un secret et ce secret occupa toutes les imaginations le lendemain les soupçons s’ envenimèrent ", "brusquement un détail oublié remonte à la surface de ma mémoire je suis supposé passer inaperçu djinn l’ a dit et répété plusieurs fois avec insistance or je fais exactement le contraire: tout le monde remarque sans aucun doute ma joyeuse exaltation celle-ci de le coup retombe de plusieurs degrés j’ entre dans un café et je commande un express noir ", "simultanément de préférence primo avoir une conversation avec higgins; en avoir une autre avec le grand jeune homme à le gilet de daim —allez fillette dis -je à le grace cette fois on met le cap sur bath deuxième partie chapitre pas si que non PROPN n’ est pas si PROPN que ç a et surtout pas aussi petit que je ne me l’ étais imaginé d’ après les dires de mon compatriote le garagiste de PROPN c’ est une ville industrielle assez noire ", "qu’ en pense aujourd’hui le juge d’ instruction de marquet le juge d’ instruction hésite à le découvrir m. robert sans aucune preuve certaine non seulement il aurait contre lui toute l’ opinion publique sans compter la sorbonne mais encore m. et celle-ci adore m. robert darzac si peu qu’ elle ait vu l’ assassin on ferait croire difficilement à le public qu’ elle n’ eût point reconnu m. robert darzac si m. avait été l’ agresseur ", "maman a disparu ce matin elle a voulu marcher dans la ville et zoup il a regardé dans une vitre qu’ était une glace et il s’ est effacé à le force c’ était bizarre il a pas voulu bouger y avait pas de capteurs il a dématé tout seul juste en se regardant dedans la glace juré. " ]
tu sautas à le bas de ton lit tu ouvris ta croisée tu te penchas et tu reconnus sur le pas de la porte les bagages de léocadie tu voulus t’ habiller mais c’ est en vain que tu cherchas ton pantalon comment sais -tu cela tu perdis un quart d’ heure en recherches vaines la voiture était prête les bagages étaient chargés et tu étais toujours en chemise cherchant comme un fou derrière les armoires sous tous les meubles dans tous les tiroirs le maudit vêtement sans lequel tu devais renoncer à te présenter
[ "la voix de l’ inconnue qui donnait l’ ordre de le départ te rappela à la fenêtre des éclats de rire guidèrent tes regards vers la gouttière à le bord de laquelle tu vis cupidon gravement assis il tenait ton inexpressible dont il fouillait les poches à la grande joie de les palefreniers à lesquels il jetait tout l’ argent qu’ elles contenaient l’ inconnue donna le signal de le départ et tu ne l’ as plus revue que ce matin à le casino tout cela est faux ah mon cher ami voilà qui est peu parlementaire ", "je trouve étrange je l’ avoue que tu croies une femme plus que moi tu en seras peut-être moins surpris quand tu sauras que cette femme est la mienne comment qu’ elle venait me rejoindre à le arromanches quand tu l’ as si vaillamment pourchassée que j’ étais le soir dans la chambre de l’ auberge et le matin dans la berline ainsi tu savais toute cette histoire que depuis une heure je te raconte voilà mois que nous en rions ", "je te présenterai demain matin à le ta compagne de voyage merci je serai parti ce soir monsieur le cure de puy-chapelle je viens de voir sous mes fenêtres une petite charrette que traînait un âne microscopique elle ne faisait guère plus de pas sans qu’ on l’ arrêtât ", "quand je la remarquai elle était remplie de fleurs une demi-heure après la charge avait diminué de moitié il faut dire que là marchande avait eu cette charmante idée de composer ses bouquets de fleurs de les blés coquelicots bluets et pervenches un escadron de papillons voltigeait à l’ entour les champs avaient sans doute chargé cette députation d’ accompagner le convoi les promeneurs jetaient des regards d’ envie sur la jonchée et bien des soupirs allaient par delà les barrières se perdre dans les bois ", "près de la charrette un corbillard passa drapé de blanc cahotant le corps d’ une jeune fille devant roulait un fiacre dans lequel somnolait le clergé beaux et robustes garçons les frères de la morte sans doute suivaient en pleurant l’ aîné soutenait je plus jeune l’ autre marchait le front bas le mouchoir entre les dents ", "un de les papillons s’ en fut inspecter la couronne d’ immortelles qui s’ en allait sur la voiture noire il n’ y fit pas longue pose a peine l’ eut -il reconnue qu’ il prit ses ailes à le son cou et s’ enfuit les frères virent les fleurs de les champs il faut croire que la morte les aimait car ils échangèrent un regard et l’ un d’ eux fut à la charrette ", "il acheta bouquets et les posa sur le drap blanc vous me croirez si vous voulez mais ce n’ était plus la même voiture le soleil qui s’ était caché reparut et le rayon de service sur le corbillard semblait dire a la bonne heure on peut se reposer là dessus chacun se découvrait devant cette victime devant cette douleur collégiens s’ arrêtèrent ", "le plus jeune allait retirer son képi l’ autre lui retint la main ne vas -tu pas aussi saluer cette carcasse espèce de melon le bambin honteux de son bon mouvement lâcha une grossièreté en manière de compensation il avait à le cœur de reconquérir l’ estime de son aîné ", "je regardai le piteux mentor de ans à le teint blafard à les membres grêles qui le cigare à les dents avait ce beau courage d’ insulter un cadavre et je fus navré en pensant que ce germe malsain était celui de l’ avenir ils sont comme cela des millions qui à l’ âge où leurs pères jouaient à les barres à la main chaude ou à la marelle parlent des femmes avec mépris font profession de ne rien croire affectent d’ avoir mûri prématurément et ne nous prennent que nos vices ce n’ est pas eux qu’ il faut maudire c’ est nous qui sommes responsables devant dieu de ces consciences faussées nous avons cru que nous pouvions impunément jouer avec tout ce qui est respectable nous avons sapé toutes les assises gouaille blagué travesti tout ce qui est sacré " ]
[ "je jouissais par avance de émerveillement de mélanie quand cette simple créature croyant trouver le lièvre qu\\ elle avait apprêté découvrirait en son lieu le lion et la lionne et ânesse éléphant et sa compagne enfin toutes les bêtes échappées de le déluge sans compter noé et sa famille que j\\' avais fricassés avec elles par mégarde mais événement trompa mes prévisions une puanteur insupportable qui venait de la cuisine ne tarda pas à se répandre dans tout appartement imprévue de moi et surprenante pour tout autre ma mère suffoquée courut à la cuisine pour en chercher la cause et trouva la vieille mélanie qui tout essoufflée et son panier encore à le bras tirait de le feu la casserole fumaient horriblement les restes noircis de les animaux de castrole ma belle castrole avec accent de le désespoir venu jouir de le succès de mon invention je me sentis accablé de honte et de regrets ", "ou bien avions -nous l’ air simplement étranges déplacés la barque nous ramenant à un mode de vie que nous avions oublié depuis que nous avions quitté le liban la sueur me coulant dans les yeux le soleil m’ aveuglant l’ inquiétude m’ empêchant de voir la vérité en face j’ ignorais que la vérité peut se livrer dans l’ aveuglement j’ ai pris pied sur la terre ferme tiré la barque sur le sable gagné une terrasse poussaient de faux acacias des robiniers a marmonné un vieillard qui prenait le soleil devant sa porte et qui nous a regardés monter la rue vers la place soudain trop les enfants et moi pour continuer à le visiter le bourg et répondant bientôt à le jeune homme qui nous servait sur la terrasse de l’ hôtel de le lac que nous étions à le rat à le rat a -t-il encore demandé en me regardant avec un étonnement qui m’ a révélé son vrai visage derrière sa figure de jeune occidental porteur de boucle d’ oreille et de queue-de-cheval on aurait dit que je m’ étais mise à le exister à ses yeux mais dans une tout autre lumière que celle de ce beau jour d’ été ", "sa propre fille qu’ il ose appeler son amour et maintenant toi le curé tu veux vivre? oh oui comme il veut vivre comme il veut ignoblement vivre comme ses bajoues se gonflent à le cette idée ", "cela doit bien définir un caractère peut-être une pathologie la flèche lumineuse de le talgo ressort d’ un tunnel sur un côté de la digue s’ étend une plage de boue violette durcie craquelée une cabane d’ affût pour les canards s’ y dissimule sous un bouquet de roseaux j’ arrête la voiture nous marchons elle marche quelques pas devant moi et je la regarde marcher essayant de ressusciter une autre fois l’ émotion de ce soir où je l’ ai suivie en vain bien sûr sauf à d’ infimes instants trop ténus fugitifs pour parvenir à se mailler l’ un à l’ autre à le former le tissu continu enveloppant de l’ émotion un pli sur sa chemise va et vient gonfle puis se colle à la peau un muscle aussi sous la peau bat à le rythme de les pas au-dessus de la cheville ", "la pluie tombait tombait avec un petit bruit incessant de fontaine on l’ entendait\\n' presque sans répit ruisseler dehors sur les murs dans le vieux toit de mousse il y\\n' avait des gouttières qui toujours à les mêmes endroits infatigables monotones faisaient le même tintement triste elles détrempaient par places le sol de le logis était de roches et de terre battue avec des graviers et des coquilles on sentait l’ eau partout autour de soi elle vous enveloppait de ses masses froides \\n' infinies: une eau tourmentée fouettante s’ émiettant dans l’ air l’ obscurité et isolant encore davantage les unes de les autres les pays de ploubazlanec ", "et tu verras quelle fut l’ intention subtile et narquoise de la vierge antique lorsqu’ elle imagina ce plus fin de ses stratagèmes d’ ailleurs c’ est il me semble une charmante sollicitude que celle de ces gens qui voulaient avoir auprès d’ eux pour dormir leur dernier sommeil indéfini les beaux livres où leur âme s’ était exaltée durant leur vie éphémère on entourait leurs corps de bandelettes on leur sanglait étroitement les bras on appuyait sur leurs cuisses leurs mains rigides ils savaient bien que leurs doigts ne dérouleraient plus les papyrus mémorables et que leurs yeux n’ éveilleraient plus à le long de les lignes régulières la virtuelle pensée athênê égyptienne leur inspirait pour ses fins à le elle ce pieux amour superflu de quelques-uns de ses écrits ", "un peu PROPN aurait dû faire à le adam une prise de sang —écoute fernand suffit cette peur de l’ hérédité tu peux être tranquille de ce côté-là l’ autre côté encore plus atavique ou sociologique c’ est la même chose te regarde ", "comment des messieurs de leur âge peuvent -ils perdre leur temps à le massacrer sur une roche de pauvres oiseaux innocents c’ est leur plaisir êtes -vous certaine pour moi je suis assez intrigué tenez nous ne serions pas en l’ an de grâce que je croirais plutôt vous n’ allez pas vous froisser? ", "c’ était à se croire dans quelque ville fantastique de les et une nuits de tous ces lieux de plaisir s’ échappaient des éclats joyeux que répétaient les échos de le fleuve et de brusques et vives lueurs qui dansaient comme des feux follets sur les lames en allant dans les masses sombres de les bâtiments à l’ ancre découper des ombres bizarres et gigantesques des bouffées de parfums s’ envolaient avec la fumée de l’ opium de ces petites fenêtres entr’ ouvertes où comme dans des cadres sculptés par la fantaisie se montraient çà et là une de les déesses de le si-kiang poursuivie par quelque grotesque amoureux à le ventre rebondi nous lançâmes notre embarcation et son avant effilé lui ouvrant un passage à le milieu de les petits bateaux amarrés pêle-mêle derrière cette rue flottante nous vînmes accoster à l’ arrière de l’ un de ces palais dorés fo-hop était à le ce qu’ il paraît fort connu notre ami après nous avoir dit de l’ attendre s’ introduisit dans le bateau par une petite échelle et disparut dans l’ intérieur ", "—certainement que c’ est tout naturel dit gustave mais à la place de m. rouvrard j’ eusse agi d’ une tout autre manière sans doute répliqua mais convenez que cette femme est une créature très-romanesque qui diable aurait cru cela d’ une cuisinière m. PROPN en a presque fait une maladie ce qui ne l’ empêche pas de continuer à le faire insérer dans les petites affiches louise et sa mère commençaient à se mieux comprendre: elles avaient pleuré ensemble " ]
il n’ avait pas remarqué à le moment ou il en fermait les portes que l’ archidiacre était passé près de lui et avait témoigné quelque humeur en le voyant verrouiller et cadenasser avec soin l’ énorme armature de fer qui donnait à le leurs larges battans la solidité d’ une muraille dom PROPN avait l’ air encore plus préoccupé qu’ à l’ ordinaire de le reste depuis l’ aventure nocturne de la cellule il maltraitait constamment quasi mais il avait beau le rudoyer le frapper même quelquefois rien n’ ébranlait la soumission la patience la résignation dévouée de le fidèle sonneur de la part de l’ archidiacre il souffrait tout injures menaces coups sans murmurer un reproche sans pousser une plainte
[ "tout à le plus le suivait -il de les yeux avec inquiétude quand PROPN claude montait l’ escalier de la tour mais l’ archidiacre s’ était de lui-même abstenu de reparaître à les yeux de l’ égyptienne cette nuit-là donc quasimodo après avoir donné un coup d’ œil à ses pauvres cloches si délaissées à le jacqueline à le marie à le thibauld était monté jusque sur le sommet de la tour septentrionale et là posant sur les plombs sa lanterne sourde bien fermée il s’ était mis à le regarder paris la nuit nous l’ avons déjà dit était fort obscure paris qui n’ était pour ainsi dire pas éclairé à le cette époque présentait à l’ œil un amas confus de masses noires coupé et par la courbe blanchâtre de la seine quasimodo n’ y voyait plus de lumière qu’ à une fenêtre d’ un édifice éloigné dont le vague et sombre profil se dessinait bien à le dessus de les toits de le côté de la porte saint-antoine ", "là aussi il y avait quelqu’un qui veillait tout en laissant flotter dans cet horizon de brume et de nuit son unique regard le sonneur sentait à le dedans de PROPN une inexprimable inquiétude depuis plusieurs jours il était sur ses gardes il voyait sans cesse rôder autour de l’ église de les hommes à le mine sinistre qui ne quittaient pas des yeux l’ asile de la jeune fille il songeait qu’ il se tramait peut-être quelque complot contre la malheureuse réfugiée ", "il se figurait qu’ il y avait une haine populaire sur elle comme il y en avait une sur lui et qu’ il se pourrait bien qu’ il arrivât bientôt quelque chose aussi se tenait -il sur son clocher à les aguets rêvant dans son rêvoir comme dit rabelais l’ œil tour à le tour sur la cellule et sur paris faisant sûre garde comme un bon chien avec défiances dans l’ esprit tout à le coup tandis qu’ il scrutait la grande ville de cet œil que la nature par une sorte de compensation avait fait si perçant qu’ il pouvait presque suppléer à les autres organes qui manquaient à le quasimodo il lui parut que la silhouette de le quai de la vieille-pelleterie avait quelque chose de singulier qu’ il y avait un mouvement sur ce point que la ligne de le parapet détachée en noir sur la blancheur de l’ eau n’ était pas droite et tranquille semblablement à le celle de les autres quais mais qu’ elle ondulait à le regard comme les vagues d’ un fleuve ou comme les têtes d’ une foule en marche cela lui parut étrange il redoubla d’ attention ", "le mouvement semblait venir vers la cité aucune lumière d’ ailleurs il dura quelque temps sur le quai; puis il s’ écoula peu à le peu comme si ce qui passait entrait dans l’ intérieur de l’ île puis il cessa tout-à-fait et la ligne de le quai redevint droite et immobile à le moment où quasimodo s’ épuisait en conjectures il lui sembla que le mouvement reparaissait dans la rue de le parvis qui se prolonge dans la cité perpendiculairement à la façade de notre-dame ", "enfin si épaisse que fût l’ obscurité il vit une tête de colonne déboucher par cette rue et en un instant se répandre dans la place une foule dont on ne pouvait rien distinguer dans les ténèbres sinon que c’ était une foule ce spectacle avait sa terreur il est probable que cette procession singulière qui semblait si intéressée à se dérober sous une profonde obscurité ne gardait pas un silence moins profond cependant un bruit quelconque devait s’ en échapper ne fût -ce qu’ un piétinement mais ce bruit n’ arrivait même pas à le notre sourd et cette grande multitude dont il voyait à le peine quelque chose et dont il n’ entendait rien s’ agitant et marchant néanmoins si près de lui lui faisait l’ effet d’ une cohue de morts muette impalpable perdue dans une fumée ", "il lui semblait voir s’ avancer vers lui un brouillard plein d’ hommes voir remuer des ombres dans l’ ombre alors ses craintes lui revinrent l’ idée d’ une tentative contre l’ égyptienne se représenta à le son esprit il sentit confusément qu’ il approchait d’ une situation violente en ce moment critique il tint conseil en lui-même avec un raisonnement meilleur et plus prompt qu’ on ne l’ eût attendu d’ un cerveau si mal organisé devait -il éveiller l’ égyptienne la faire évader? par où ", "les rues étaient investies l’ église était acculée à la rivière pas de bateau! pas d’ issue! il n’ y avait qu’ un parti: se faire tuer à le seuil de notre-dame résister de le moins jusqu’ à le ce qu’ il vînt un secours s’ il en devait venir et ne pas troubler le sommeil de la esmeralda la malheureuse serait toujours éveillée assez tôt pour mourir cette résolution une fois arrêtée il se mit à examiner l’ ennemi avec plus de tranquillité la foule semblait grossir à le chaque instant dans le parvis ", "seulement il présuma qu’ elle ne devait faire que fort peu de bruit puisque les fenêtres de les rues et de la place restaient fermées tout à le coup une lumière brilla et en un instant ou torches allumées se promenèrent sur les têtes en secouant dans l’ ombre leurs touffes de flammes PROPN vit alors distinctement moutonner dans le parvis un effrayant troupeau d’ hommes et de femmes en haillons armés de faux de piques de serpes de pertuisanes dont les pointes étincelaient et des fourches noires faisaient des cornes à ces faces hideuses il se ressouvint vaguement de cette populace et crut reconnaître toutes les têtes qui l’ avaient quelques mois auparavant salué pape des fous ", "un homme qui tenait une torche d’ une main et une boullaye de l’ autre monta sur une borne et parut haranguer en même temps l’ étrange armée fit quelques évolutions comme si elle prenait poste autour de l’ église quasimodo ramassa sa lanterne et descendit sur la plate-forme d’ entre les tours pour voir de plus près et aviser à les moyens de défense clopin trouillefou arrivé devant le haut portail de notre-dame avait en effet rangé sa troupe en bataille quoiqu’ il ne s’ attendît à le aucune résistance il voulait en général prudent conserver un ordre qui lui permît de faire front à le besoin contre une attaque subite de le guet ou des onze-vingts " ]
[ "mme favierres c' est bien c' est bien et elle rentra un instant après son frêle corps tout plié à le traîner derrière elle la valise vers heures les préparatifs étaient achevés favierres envoya chercher un fiacre; et avant de monter dedans sur le seuil de la porte il saisit dans ses bras mme favierres qui se contractait la figure à le retenir ses larmes a cette étreinte elle éclata en sanglots de sa main qui l' enlaçait favierres lui donnait dans le dos de petites tapes consolatrices comme à un enfant qui pleure à un chien qui gémit ", "de loin de bien loin par-delà les bouquets d’ arbres verts qui parsemaient le dos de la colline opposée le vent de le nord-ouest apporta un chant doux et presque indistinct peu après on entendit un bruit sourd dans la vallée de vesvre c’ était comme un lourd carrosse broyant dans sa marche pénible les cailloux de le chemin une masse fauve qui jusque -la était restée immobile et confondue parmi les tons bis de le roc à le gauche de le pont-joli fit un mouvement comme pour se pencher au-dessus de la route en même temps les broussailles remuèrent à le droite de le pont dénonçant la présence d’ un être vivant caché dans leur profondeur ", "je te dis ce que je pense et ceci n’ est pas un compliment à la frédéric –quand même votre altesse ne se tromperait pas ce que j’ ignore ajouta en souriant car excepté la romanina et la tesi je n’ ai guère entendu d’ autres cantatrices que moi je pense qu’ il y a toujours beaucoup à le tenter et quelque chose à le trouver au-delà de tout ce qui a été fait eh bien cet idéal que j’ avais porté en moi-même j’ eusse pu en approcher dans une vie d’ action de lutte d’ entreprise audacieuse de sympathies partagées d’ enthousiasme en un mot mais la régularité froide qui règne ici l’ ordre militaire établi jusque dans les coulisses de les théâtres la bienveillance calme et continuelle d’ un public qui pense à ses affaires en nous écoutant la haute protection de le roi qui nous garantit des succès décrétés d’ avance l’ absence de rivalité et de nouveauté dans le personnel de les artistes et dans le choix de les ouvrages et surtout l’ idée d’ une captivité indéfinie toute cette vie bourgeoise froidement laborieuse tristement glorieuse et forcément cupide que nous ", "de temps en temps commandait halte pour s’ orienter et prendre haleine pendant un de ces courts repos le charron examina plus attentivement le blessé c’ est qu’ il saigne comme un veau! constata si cela continue il n’ arrivera jamais vivant à sa ferme ils déposèrent un moment sussel sur un talus; ramenèrent sa blouse bleue en bourrelet sous son menton défirent ses culottes et écartant la chemise constatèrent que le sang s’ échappait d’ un trou dans la hanche gauche ", "vous avez toujours eu peur de la misère madame serre —pas pour moi pour mon fils ce qui ne signifie pas que j’ aurais plus tard votre fils s’ est marié une autre femme a vécu dans votre maison une femme qui de le coup portait votre nom et avait les mêmes droits que vous elle pinça les lèvres ", "azoa de instit. morales le livre d’ azor de publie avec permission et recommandation spéciale de le générai et de divers provinciaux avait été préalablement examiné par théologiens de la société de jésus il est inscrit avec éloges dans la bibliothèque de les écrivains de la société iv. page et dors ", "mais il n\\ imaginait pas que j\\' avais aussi un secret on était accoutumé à le me voir souffrante et madame de b. faisait tant pour mon bonheur qu\\ elle devait me croire heureuse j\\' aurais dû je me le disais souvent je m\\' accusais d\\' ingratitude ou de folie je ne sais si j\\' aurais osé avouer jusqu\\ à le quel point ce mal sans remède de ma couleur me rendait malheureuse ", "l' apôtre marchait à le grands pas quand il rencontra près de le lieu de les supplices une troupe de juifs qui venaient de kenkhrées pour savoir le jugement de le proconsul touchant la synagogue c' étaient des amis de sosthène ils étaient fort irrités contre le juif de tarse et ses compagnons qui voulaient changer la loi observant cet homme qui essuyait avec sa manche ses yeux aveuglés de sang ils crurent le reconnaître et l' un d' eux lui demanda en lui tirant la barbe s' il n' était pas PROPN compagnon de paul il répondit avec orgueil: —vous voyez celui-la ", "elle cherchait à le voir aussi à le travers les arbres les gestes de le roi et se penchait souvent importunée de le passage continuel de les chevaux de le prince palatin et de sa suite ce prince de le nord était envoyé par le roi de pologne pour négocier de grandes affaires en apparence mais à le fond pour préparer la duchesse de PROPN à le épouser le vieux roi et il déployait à la cour de france tout le luxe de la sienne appelée alors barbare et scythe à le paris et justifiait ces noms par des costumes étranges et orientaux le palatin de posnanie était fort beau et portait ainsi que les gens de sa suite une barbe longue épaisse la tête rasée à la turque et couverte d’ un bonnet fourré une veste courte et enrichie de diamants et de rubis son cheval était peint en rouge et chargé de plumes il avait à sa suite une compagnie de gardes polonais habillés de rouge et de jaune portant de grands manteaux à le manches longues qu’ ils laissaient pendre négligemment sur l’ épaule ", "m. a même eu tort à le mon avis de vous demander satisfaction dans le cercle même ceux qui auront l’ honneur de se rencontrer successivement avec vous et je suis de ceux-là veulent profiter strictement de tous leurs avantages nous avons votre carte cela suffit c’ est notre dernier mot. baptiste reconduisez monsieur et ses amis à le ces mots de le banquier fut sur le point de lui sauter à les oreilles " ]
enthousiasme populaire qu\ il avait soulevé se serait sa ruse découverte changé subitement en fureur il aurait été traité avec ignominie par ceux qui lui rendaient des honneurs civiques et peut-être déchiré par les mégères qui lui versaient à le boire une foule en armes est capable de toutes les violences cependant il faut reconnaître que le peuple de paris pendant les glorieuses se montra débonnaire et n\ abusa pas de sa victoire la riche bourgeoisie et les corps savants combattirent avec les ouvriers
[ "les élèves de l\\ école polytechnique sur bien des points décidèrent du succès ils se signalèrent pour la plupart par des actes et d\\' humanité un eux qui pénétra dans le château à la tête une troupe populaire somma les gardes royales de se rendre elles levèrent la crosse en l\\'air mais le vieux capitaine qui les commandait furieux épée à le poing sur de celui-ci quand déjà PROPN était sur sa poitrine la détourna et parvint à le en saisir puis il la remit à l\\' officier en disant monsieur reprenez cette épée que vous avez portée avec honneur sur les champs de bataille et dont vous ne vous servirez plus contre le peuple ", "le capitaine ému d\\' admiration et de reconnaissance détacha de sa tunique sa croix de la légion d\\' honneur et la tendit à son jeune adversaire en lui disant la patrie sans doute vous donnera un jour cette décoration permettez -moi de vous en offrir les insignes dans cette lutte civile le sentiment de honneur et celui de la patrie rapprochaient les combattants mon parrain avait à le peine terminé son récit que m. en commença un autre -le juillet dit -il alors que sur la place de de- ville les troupes parisiennes fléchissaient sous un feu nourri un jeune homme qui portait un drapeau tricolore à le bout d\\' une pique élança à le pas de la garde royale en écriant citoyens voyez comme il est doux de mourir pour la liberté et il tomba criblé de balles ma mère touchée de ces actes demanda comment de si nobles actions étaient pas plus connues et célébrées mon parrain en donna plusieurs raisons -les guerres de la monarchie de la révolution et de ont saturé actes histoire de france il n\\ en peut plus entrer de nouveaux ", "et puis la gloire de les vainqueurs de juillet est étouffée par la petitesse de leur succès ils ont fait triompher qu\\' un régime médiocre et la royauté issue de leur dévoûment ne se plaisait pas à le rappeler ses origines enfin les héros aussi ont leur destin .-peut-être dit ma mère mais c\\' est grand dommage que le souvenir d\\' une belle action se perde à le cette parole le vieux m. dubois qui durant la conversation n\\' avait pas cessé de jouer avec sa tabatière tourna vers ma mère son grand visage calme -ne vous hâtez point d\\' accuser le sort d\\' injustice madame nozière tous ces beaux traits tous ces grands mots ne sont que fables et vaines rumeurs ", "quand on ne saurait rapporter exactement ce qui a été dit et fait dans une assemblée attentive et tranquille y a -t-il apparence chère madame qu\\ on puisse recueillir un geste ou une parole dans le tumulte d\\' un combat que vos historiettes messieurs soient imaginaires et ne reposent sur rien de réel peu importe mais elles sont conçues sans naturel et sans art sans la belle simplicité qui seule traverse les âges c\\' est pourquoi il faut les laisser dans les almanachs où elles moisissent la vérité historique n\\' a rien à le voir dans ces beaux exemples héroïsme qui volent de siècle en siècle sur les lèvres de les hommes ils relèvent uniquement de art et de la poésie je ne sais si le jeune bara à qui les chouans promirent la vie sauve à la condition il criât vive le roi cria vive la république et tomba percé de coups de baïonnette ", "je ne le sais ni ne pourrai jamais le savoir mais je sais que l\\ image de cet enfant qui fait à la liberté le don de sa vie encore dans sa fleur met des larmes dans les yeux et des flammes dans les coeurs et qu\\ 'on ne peut imaginer un plus parfait symbole de le sacrifice je sais aussi je sais surtout que lorsque le sculpteur PROPN me montre cet enfant dans sa nudité charmante et pure abandonnant à la mort avec la sérénité de l\\ amazone blessée de le vatican sa cocarde pressée sur son coeur et dans sa main glacée une baguette de le tambour sur lequel il battait la charge le miracle est accompli le jeune héros est créé vit est immortel vers cette époque j\\' éprouvai un cruel chagrin mélanie se faisait vieille ", "jusque-là je n\\' avais considéré les âges de les hommes que dans leur amusante diversité la vieillesse me plaisait par son aspect pittoresque parfois un peu falot et volontiers risible il me fallut apercevoir elle était importune et triste mélanie se faisait vieille son panier pesait à son bras et quand elle revenait du marché son souffle entendait de le pied de à le fond de appartement sa vue plus trouble que les verres perpétuellement troubles de ses besicles baissait ", "ses mauvais yeux lui faisaient faire des méprises dont je riais d\\' abord et qui me troublèrent bientôt par leur nombre et leur grandeur elle prenait de la cire à le parquet pour une croûte de pain et son torchon sale pour le poulet qu\\ elle venait de plumer croyant une fois asseoir sur son tabouret elle assit sur un théâtre de marionnettes que mon parrain avait donné et qu\\ elle brisa avec un grand fracas sans excuser dans sa frayeur mortelle elle perdait la mémoire brouillait les époques parlait comme d\\' événements récents de le bal champêtre donné pour le couronnement de 'empereur et où elle avait dansé avec le maire de le village et de le baiser que lors de invasion elle avait refusé non sans péril à un cosaque logé à la ferme elle contait souvent les mêmes histoires et revenait sempiternellement sur le froid il faisait le décembre quand l\\ empereur fut ramené à le paris ", "on avait posé sur son cercueil son petit chapeau et son épée elle les avait vus et pourtant elle ne croyait point qu\\ il fût mort son esprit se troublait elle ne pouvait quitter un moment sa cuisine sans craindre d\\' avoir oublié de fermer le robinet de les eaux et sa peur d\\' une inondation empoisonnait nos promenades autrefois riantes et tranquilles cet état de ma vieille bonne me surprenait sans inquiéter ne songeant pas qu\\ il dût empirer ", "mais un soir j\\' entendis mon père et ma mère qui se disaient à le voix basse -mon ami mélanie baisse de jour en jour est une lampe qui a plus d\\' huile .-est -il bien prudent de laisser sortir pierrot avec elle ma chère antoinette elle aime trop l\\ enfant pour ne pas trouver encore dans son vieux coeur la force et l\\ intelligence de le protéger cette parole ouvrit esprit je compris et je pleurai idée que la vie et fuit comme eau entrait pour la première fois dans mon esprit " ]
[ "mais à la première gare française où le train s’ arrêta un visage ami frappa mes regards c’ était encore un zouave de le e régiment un de ceux que j’ avais vus à le sedan et avec qui j’ avais partagé les misères de la presqu’île de glaires il n’ y a plus ni grade ni hiérarchie dans ces moments-la il me tendit la main et je la serrai vigoureusement je ne savais pas encore que le lieutenant devait être un jour mon capitaine et que nous nous retrouverions sous la tente comme nous nous étions rencontrés dans un wagon nous avions tant de choses à le nous dire que les paroles n’ y suffisaient pas ", "aussi ne nous découvrons pas à le genoux à le genoux troisième détonation venant de la gauche cette fois service qui n’ avait pas assez promptement baissé la tête eut son front rasé par une balle es blessé s’ écria gordon en courant à le lui –ce n’ est rien gordon ce n’ est rien! répondit service une égratignure seulement en ce moment il importait de ne point se séparer tué restaient encore PROPN et des siens qui devaient être postés à le petite distance derrière les arbres ", "en aucun cas il ne le peut car la proclivité de l’ élan est le temps quelque chose s’ accélère à le terme de l’ attente qui fait le propre de le temps mortel dans la fascination que le guet impose à les carnassiers fascination carnivore que les hommes herbivores ont cherché à le imiter dans la chasse la prédation imitée puis ils la métamorphosèrent en pulsion de mort en guerre la chasse imitée dont la proie devient le congénère qui fait le propre de les hommes dans l’ histoire de la nature le bondissement de les fauves est à la source de le plongeur sur les rivages grecs comme ordalie ", "les collines jettent leurs grandes ombres sur la rivière l' eau étincelle à le clair de lune avec le frissonnement de le paillon d' argent; de longues barques sombres passent dans les rapides comme des flèches ou bien il n' y a ni bateaux ni passants ni maisons la vallée est muette la rivière est déserte et les rochers surgissent pêle-mêle à le milieu de les courants avec des formes de crocodiles et de grenouilles géantes qui viennent respirer le soir à le fleur d' eau puisque je suis en train de soleils couchants de crépuscules et de clairs de lune il faut que je vous raconte ma soirée d' avant-hier pour moi vous le savez ces grands aspects ne sont jamais la même chose et je ne me crois pas dispensé de regarder le ciel aujourd'hui parce que je l' ai vu hier ", "monsieur le directeur sous le titre voyage à le congo vous avez publié les et juillet articles contenant de graves accusations contre la compagnie forestière sangha-oubangui que j’ ai l’ honneur de représenter veuillez me permettre de vous adresser à le ce sujet une protestation courtoise mais énergique et de demander à le votre impartialite l’ insertion de la présente réponse vos articles je ne l’ ignore pas résument simplement un livre récent de m.andré gide je n’ en suis que mieux à l’ aise pour vous prier d’ apporter dans l’ instruction de cette cause devant l’ opinion un esprit d’ équité et un souci de les formes élémentaires de la justice qui me paraissent avoir fait défaut à l’ auteur de cet ouvrage c’ est un principe admis par toute conscience droite qu’ on ne condamne personne sans l’ entendre et lui avoir donné les moyens de se défendre ", "je quittai galata sur un coup de tête pour me perdre de vue en argentine sur les hauts plateaux de le chubut enlevée par des bras moins fermes mais tout aussi inconstants que ceux de borée avant de retrouver mois plus tard mon nid d’ alcyon sur les eaux de le bosphore mais pour lui dire adieu presque aussitôt il était plus que temps de regagner la france ce que je fis non sans m’ autoriser toutefois presque autant de détours et d’ escales qu’ avant moi mais pour d’ autres raisons le sinueux ulysse je ne restai à le saint-léonard que le temps de m’ organiser par l’ entremise d’ un ancien professeur de diplomatique la seule vraie rencontre de mes années parisiennes une nouvelle vie de l’ autre côté de l’ océan je m’ embarquai à le cherbourg à le bord de le queen préférant par amour de la lenteur le faste désuet des paquebots à la modernité aseptisée de le boeing707 par trop associée en outre à le ma désillusion sud-américaine à le bien y réfléchir ma décision avait sans doute moins à le voir avec l’ hédonisme ou la rancœur qu’ avec la peur de l’ imposture avait ", "il y avait des limites à le son sens de l’ ouverture à les autres la grand-mère maternelle avec sa gueule de centenaire assise à le sol dans la cuisine à le milieu de les casseroles par terre en train de magouiller son couscous a lui avait occasionné un choc quand même de penser à les liens de sang entre elles les tantes a allait mieux à le moins elles avaient toutes l’ air de vivre à la même époque qu’ elle mais elle n’ en avait rien à le foutre de ce qu’ elles avaient à le raconter certains cousins étaient mignons mais trop des têtes de cons et ses cousines étaient juste des pouffiasses lookées ou la mecque elles étaient étroites malveillantes et bêtement vulgaires ", "à le milieu dominant toujours la multitude l’ immense juge maigre et que l’on ne voit plus que de dos fait sans cesse alentour des saluts très raides d’ une pièce en croisant tous les masques et pendant qu’ il remue ainsi ses grands bras flasques battent dans tous les sens se cognant à son corps des bouts de doigts tout plats en carton passent hors de les manches chaque fois qu’ en marchant il s’ incline on voit pointer un peu derrière à le son échine une bosse arrondie et juste à la hauteur où doit être la tête exacte de le porteur les jambes sont beaucoup trop courtes pour la taille ", "il me semble madame que dieu me parle par votre voix il descend dans ce cœur rebelle il l’ attendrit l’ éclairé pour la première fois je l’ entends ou plutôt je prête l’ oreille à ses paroles daignez madame achever votre ouvrage dites que me faut -il faire ", "pourquoi pendant que je souffrais à le cause d’ un accident imbécile dont je n’ étais aucunement responsable mon mari n’ était -il pas auprès de moi pourquoi m’ as -tu envoyé cette mauvaise cette perfide claudia pour me signifier mon congé –jamais cria -t-il brutalement je ne t’ ai jamais envoyé la dévisageait pressentant une partie de la vérité –elle est venue pourtant et elle m’ a bousculée hors de ta vie comme si j’ étais une domestique indélicate PROPN est folle " ]
quand je sentirai la fatigue je prierai pour ceux qui croient la prière délasse et pour ceux qui souffrent elle soulage mais ne parlez pas le docteur l’ a défendu le comte se tut et parut tomber dans une somnolence
[ "il avait laissé un bras en dehors de la couverture la sœur toucha doucement le poignet afin d’ interroger le pouls à le contact le comte eut une commotion étrange qu’ est -ce que c’est?... fit -il c’ est ma main ", "je voulais voir si vous aviez la fièvre oh j’ étais assoupi et il m a semble ressentir le contact de la mort ne pensez donc pas à la mort si si fit -il en proie à une agitation subite si si la mort est près je le sens tenez ma tête s’ égare ma poitrine s’ oppresse touchez mon front il est ruisselant de glace calmez-vous calmez -vous mon fils non ne me nommez pas ainsi je n’ en suis pas digne c’ est l’ expiation de mon crime ", "si chargée que soit une conscience une bonne pensée à l’ heure suprême la dégage et cette bonne pensée c’ est dieu qui l’ inspire priez mon fils c’ est elle oui c’ est elle et elle ne me pardonnera pas j’ ai commis un homicide je vais mourir comme elle sans air étouffé! oh ma sœur priez priez pour moi sœur marthe agenouillée jusqu’ à ce moment près de le lit se redressa lentement elle paraissait agrandie et le comte regardait dans son agonie cette ombre que le délire géantisait ce n’ était plus la bonne sœur marthe ", "les grands rebords de sa coiffure son voile paraissaient rejetés en arrière une expression nouvelle animait ce visage éteint par la dévotion et où en ce moment une vie nouvelle paraissait affluer le comte hagard épouvanté demeurait immobile frappé de stupeur la tête de cette femme se pencha vers la tête de ce moribond le mot pardon fut prononcé et sa bouche se posant sur son oreille il y eut un murmure qui parut galvaniser le corps étendu sur la couche le comte se redressa aussitôt ", "qu’ entends -je grâce grâce oui je vais prier je veux aussi le pardon de le ciel mon dieu mon dieu grâce il retomba sur l’ oreiller il était mort sœur marthe retomba à le genoux et pria pour l’ âme de le comte souzaroff xvii l’ inventaire de la succession de le père bernier donna un résultat inattendu on trouva chez lui des titres de rente et des actions pour une somme qui atteignait presque le chiffre de francs ", "en y ajoutant la valeur de la maison de la rue de venise on arrivait facilement à le demi-million car les affaires retrouvant peu à le peu l’ équilibre troublé par la révolution la propriété tout à le coup tombée reprenait sa valeur réelle et la pauvre comtesse de roquetaillade payait bien une centaine de francs la frayeur que lui avaient communiquée les barricades cette fortune revenait à le père de le capitaine mais ce vieux bonhomme heureux de sa médiocrité dorée devait certainement abandonner le tout a son fais ", "d’ ailleurs celui-ci paraissait fort bien avec la fortune militaire puisqu’ il allait à la prochaine promotion atteindre le grade de chef de bataillon claude en cette circonstance en référa à sa protectrice sœur marthe mon père est mort que faut -il faire? attendre encore mon enfant mais cette fortune va passer entre les mains de mon cousin et cependant elle ne lui appartient pas ", "non mon enfant elle ne lui appartient pas mais il peut aujourd’hui prétendre à la main de mademoiselle blanche de saint-loubès ma sœur et le regard de le jeune homme s’ éclairait des feux de la jalousie vous n’ avez donc plus confiance en dieu mon enfant oh si ma sœur a dieu et à le vous moi je ne suis rien pour le bonheur ou le malheur de les hommes je prie seulement le seigneur pour eux croyez -vous que dieu permette que celui qui a fait tuer son prochain son parent triomphe dans ce monde ", "oh je ne sais ma sœur eh bien moi je suis sûre mon enfant ainsi attendons a propos voici des pièces qu’ il vous faut signer tout de suite non pas tout de suite " ]
[ "etais -je à ce dernier stade où déjà l’ amour ne me satisfaisait plus sans certaines recherches car si ma volupté s’ appuyait sur l’ habitude elle s’ avivait de ces riens de ces légères corrections infligées à l’ habitude ainsi n’ est -ce pas d’ abord dans l’ augmentation de les doses qui vite deviendraient mortelles qu’ un intoxiqué trouve l’ extase mais dans le rythme qu’ il invente soit en changeant ses heures soit en usant de supercheries pour dérouter l’ organisme aimais tant cette rive gauche de la marne que je fréquentais l’ autre si différente afin de pouvoir contempler celle que j’ aimais la rive droite est moins molle consacrée à les maraîchers à les cultivateurs alors que la mienne l’ est à les oisifs nous attachions le canot à un arbre allions nous étendre à le milieu de le blé ", "tu connais hervé le maître-voilier de la néère bien quand tu le rencontreras demande-lui donc ce qu’ il pense de la visite de le commissaire chez dans la matinée de lundi —le commissaire est allé chez poder? mon bon morgat le commissaire avec sa tabatière et lanceleau l’ exempt avec son cahier de questions et archers sur leurs talons —alors selon toi serait impliqué dans l’ affaire ", "hé bien reprit philippe vous voyez pas encore parti j’ ai tout de même mis le nez à la fenêtre son embarras était visible mais il échappait entièrement à le mainville les paroles de son interlocuteur éveillaient en lui un personnage qui trouvait sur-le-champ la réponse convenable que les lèvres d’ olivier répétaient avec un entier détachement et c’ était justement la stricte convenance de les demandes à les réponses qui donnait à le tout le dialogue un caractère bizarre artificiel que philippe ne put supporter de cet étrange dédoublement mainville n’ eut jusqu’ à le bout qu’ une conscience vague bien qu’ il avouât depuis que le pressentiment ne le quitta pas d’ un dénouement tragique ", "mais il ne bougeait pas d’ un millimètre il s’ est alors produit un phénomène à lequel j’ essaie aujourd’hui de trouver une explication le lampadaire qui éclairait de haut l’ escalier s’ est -il éteint brusquement peu à le peu cet homme se fondait dans le mur ou bien la pluie à le force de tomber sur lui l’ effaçait comme l’ eau dilue une peinture qui n’ a pas eu le temps de se fixer j’ avais beau appuyer mon front contre la vitre et scruter le mur gris sombre il n’ y avait plus trace de lui ", "les murs de clôture à les quarts écroulés sont à le peine distincts de les renflements de terrain nous passons sous une voûte puis il y a un haut mur bosselé une grande porte surmontée d’ un blason épais un escalier large chaque marche a un mètre sur des soubassements géants et délabrés il y a encore un autre porche un autre escalier et enfin une terrasse qui en plein ciel au-dessus de les oliviers est comme une fête carrelée de rose bordée de grosses jarres pleines de fleurs dans un coin un mégaphone m’ explique la voix inhumaine j’ essaie de comprendre la disposition de les lieux ", "un accord entre et c’ était la preuve qu’ une embuscade avait été dressée et que le passage de le soldat combiné pour heures et demie n’ avait été qu’ un prétexte pour prendre à le piège le commissaire spécial et son ami les magistrats ne cachèrent pas leur contentement l’ affaire jorancé machination ourdie par des agents subalternes que le gouvernement impérial n’ aurait aucune honte à le désavouer se réduisait de plus en plus à les proportions d’ un incident qui ne pouvait avoir de lendemain —allons dit morestal en emmenant son fils tandis que les magistrats se rendaient à la ferme saboureux allons ce sera encore plus simple que je ne l’ espérais ce soir le gouvernement français connaîtra les conclusions de l’ enquête ", "l' idée de temps si elle paraît obscure en soi-même l' esprit la saisit par un détour en fonction de les événements si peu distincts de leur durée qu' elle leur sert de nom dans le langage populaire de la les opérations inverses nommer la moisson l' août ou les années de les feuilles une très petite durée l' imaginer clin d' œil éclair exige un effort d' imagination mais dire d' une mante sortie de bal pour des raisons de coïncidence ne revient qu' à étendre la signification d' un terme la première opération ne se fait pas sans peine ", "ce type est venu il y a une dizaine d’ années proposer à le pertuiset une affaire mirifique consistant à le faire main basse sur les trésors supposément entassés depuis des siècles dans les souterrains de la mecque par les pèlerins or et argent de le yémen! rubis de coromandel perles de zanzibar topazes de la perse il avait les plans c’ est un turc qu’ il avait sauvé de la noyade à le messine un wali de le hedjaz qui lui avait refilé le tuyau cette abracadabrante histoire lui a été servie pertuiset s’ en souvient bien à le café riche c’ était peu de temps après son retour d’ algérie ", "je n’ étais donc pas seul à le souffrir la comtesse me dit de sa voix réservée pour parler à ses chers petits comment elle avait eu le tort d’ être une fille quand les fils étaient morts elle m’ expliqua les différences que son état de fille sans cesse attachée à les flancs d’ une mère mettait entre ses douleurs et celles d’ un enfant jeté dans le monde de les colléges ma solitude avait été comme un paradis comparée à le contact de la meule sous laquelle son âme fut sans cesse meurtrie jusqu’ à le jour où sa véritable mère sa bonne tante l’ avait sauvée en l’ arrachant à le ce supplice dont elle me raconta les renaissantes douleurs c’ était les inexplicables pointilleries insupportables à les natures nerveuses qui ne reculent pas devant un coup de poignard et meurent sous l’ épée de damoclès: une expansion généreuse arrêtée par un ordre glacial tantôt un baiser froidement reçu; ", "ce ne pourrait -il pas être un couteau de boucher de plus PROPN a quitté foun-si à le moment où le bruit de le mariage de sa voisine a dû devenir public qui sait s’ il s’ en est allé bien loin et s’ il ne s’ est pas tout simplement caché dans les environs pour attendre le moment propice –je n’ aurais jamais pensé à le tout cela! –moi j’ en conclus que si nous pouvions avoir la preuve que ce sont des pêcheurs qui ont enlevé rose nous serions sur la piste de le meurtrier " ]
simonne tout hésitante toute troublée me pressait dans ses bras comme pour me défendre contre ces convoitises de toutes les parties de le salon accouraient des petites filles attirées par cette nouvelle qui était fausse bouche-en-cœur est en loterie on ne parlait que de cela eh bien dit hugues en a -t-elle un succès cette jolie bouche-en-cœur on ne veut pas de ton ameublement simonne; si tu tiens à la loterie il faut te décider à le sacrifier bouche-en-coeur va consulter maman répondit simonne qui devenait toute perplexe
[ "il disparut et nous restâmes en face l’ une de l’ autre nous regardant comme êtres qui comprennent seulement à l’ heure de la séparation la profondeur de l’ affection qui les unit moi je l’ avais toujours aimée et ce dernier trait m’ avait touchée jusqu’ à le fond de le cœur et elle après m’ avoir traitée avec une cruelle indifférence se disait en me regardant mais où avais -je les yeux de ne pas voir que jamais poupée plus sympathique ne s’ est rencontrée sur mon chemin hugues revint tenant une grande feuille de papier à la main maman consent dit -il eh bien cela n’ a pas l’ air de t’ enchanter et simonne me baisant les cheveux dit tout bas: hugues je la regrette tant eh bien garde-la! s’ écria -t-il ", "mais en ce moment les yeux de simonne tombèrent sur mlle augustine qui assise sur le tabouret de le piano nous regardait avec ses yeux rougis par les larmes ah! mon dieu mon dieu et les meubles de mlle augustine murmura -t-elle et détournant la tête prends bouche-en-cœur hugues ajouta -t-elle je ne veux plus la regarder et elle se sauva alors lui m’ élevant au-dessus de la foule s’ amusa à le faire remarquer la beauté de mes cheveux de mes yeux la perfection de mes mains la richesse de ma toilette remarquez bien mesdemoiselles que cette charmante bouche-en-cœur a même un porte-bonheur s’ écria -t-il en mettant le bijou en évidence ", "ce bracelet seul vaut francs comme un liard qui veut des billets moi moi moi ils se précipitèrent tous et la feuille blanche se remplit de numéros et de noms les petites filles qui n’ avaient pas d’ argent quêtaient intrépidement auprès de leurs mamans et de leurs frères hugues tout triomphant alla porter à sa mère le grand papier tout noirci ", "le compte fait il y avait billets de pris maintenant il faut confectionner les numéros dit -il quand se tirera cette loterie improvisée maman tout de suite non remettez cela à le jeudi prochain répondit la mère ce sera un nouveau sujet d’ intérêt pour votre réunion et elle ajouta plus bas: tu sais mon cher enfant que la pauvre simonne regrette sa poupée laisse -la-lui pendant ces jours hugues prit le papier de le haut en bas mère si nous déchirions ceci dit -il ", "ce n’ est après tout qu’ une plaisanterie puisque bouche-en-cœur amuse simonne qu’ elle la garde en grattant le fond de nos bourses nous arriverons peut-être à le compléter la somme nécessaire à sa maîtresse de piano non dit la maman simonne va faire sa première communion et son goût pour les poupées disparaîtra ", "en cette affaire il s’ agit d’ un acte de vertu dont il ne faut pas lui enlever le mérite jusqu’ ici son grand-père et moi avons satisfait à ses désirs de charité aujourd’hui il est convenu qu’ elle pourvoit elle-même à le cette bonne œuvre cette poupée a atteint un prix fou; laissons à le mlle augustine le profit de cet arrangement et apprenons à le simonne que la véritable charité est toujours doublée de quelque sacrifice jamais je n’ oublierai l’ accent avec lequel elle prononça ces paroles et bien que je fusse la victime de son système je ne pouvais m’ empêcher de reconnaître qu’ elle agissait raisonnablement oh! me disais -je voici une maman bien tendre et en même temps bien sage si ces beaux raisonnements n’ avaient eu pour résultat de me séparer de gens si sympathiques je n’ y aurais trouvé rien à le redire ", "sur toutes ces résolutions magnanimes je fus déposée dans le salon de les poupées et la fête reprit son cours grâce à la musique qui était assez médiocre et aussi à la chaleur qui était intense j’ oubliai mes inquiétudes dans le sommeil iv quand je me réveillai il me semblait que je dansais moi-même mais la musique semblait avoir changé de nature et me paraissait de moins en moins harmonieuse c’ est que je me réveillais non plus dans le brillant salon mais dans une voiture se trouvaient simonne mlle augustine et le vieux domestique que hugues appelait le fidèle je ne me perdis pas en conjectures sur cette promenade nocturne qu’ il m’ était impossible d’ expliquer et je me contentai d’ écouter attentivement la conversation qui roulait sur la loterie improvisée ", "mlle augustine faisait en soupirant la remarque que les petites amies de simonne avaient beaucoup d’ argent à le leur disposition car elles avaient toutes pris des billets les plus riches sont celles qui ont des grands-papas et des grand-mamans répondit simonne pour moi si je n’ avais pas un grand-père je ne sais comment je ferais face à le toutes mes dépenses vous avez si bon cœur mademoiselle je n’ oublierai jamais le service que vous me rendez aujourd’hui ", "je prierai pour vous c’ est tout ce que je puis faire et pour mon grand-père s’ il vous plaît; s’ il n’ avait pas avancé l’ argent de la loterie je n’ aurais pas le plaisir d’ aller le porter chez vous ce soir je prierai aussi pour votre grand-père mademoiselle j’ ai le mien aussi il est beaucoup plus âgé que le vôtre et cependant il joue encore de le violon " ]
[ "il avait dans la mémoire tant de constructions de cambridge pareilles à le celle que le parisien venait de lui décrire comment n\\ avez -vous pas pensé à abattre cette ancienne maison avec votre théorie sur la bienfaisance de la destruction il n\\ y a aucun rapport entre une maison et une société répondit péreuse une société est de la vie une maison non ", "c' est la promotion sociale viens me voir je te donnerai un coup de main allez sauve -toi p'tite tête la fille éclatait de bonheur ", "et quand vous serez en bas vous recevrez m.le comte qui passera le troisième et quand vous l’ aurez près de vous je n’ ai pas besoin de vous dire n’ est -ce pas que personne ne devra l’ approcher va bouracan et fais vite bouracan saisit la corde dans ses énormes mains et se laissa glisser dans le vide bouracan devait faire connaître qu’ il était parvenu à le terre en lançant un coup de sifflet bref et trinquemaille se tenait prêt à le enjamber dès que ce coup de sifflet aurait retenti et à le moment ou ̀ ils pensaient entendre le signal de bouracan une explosion formidable se produisit ", "à le surplus chacun son opinion la meilleure est celle qu’ on se forme par soi-même si nos affaires tournent à le bien je vous dirai après dîner les arrangements que je compte prendre à l’ égard de ma fille quant à le moi répliqua vivement je ne vous demande rien dans la question qui s’ agite entre nous ce n’ est pas l’ intérêt qui me guide ", "—vous étiez couchée? —oui —non je n’ ai aucune raison de vous mentir tout le monde dans le quartier est à le courant de la situation et j’ ajoute que tout le monde nous approuve roger et moi sans l’ obstination de mon mari il y a longtemps que nous serions mariés —vous voulez dire que vous avez un amant non sans un certain orgueil elle répondit en le regardant dans les yeux —oui il vit dans cette maison —et quand un homme comme planchon se raccroche et refuse le divorce il faut bien que —depuis longtemps —cela fera bientôt ans —votre mari s’ accommodait de cette situation ", "les choses paraissaient plus éloignées car il avait monté d’ un étage mais l’ aspect était exactement le même il en conclut qu’ il était resté dans la même partie de le bâtiment il remarqua aussi que les fouilles de les arbres étaient tombées on était donc maintenant en plein hiver ce fait lui fut confirmé une neige abondante tomba pendant de longues heures recouvrant la campagne d’ un linceul immaculé ", "suzanne se penche sur louis lui tapote les joues les édouard se regardent l’ air de se dire: qu’ est -ce que ç a veut dire monsieur édouard soupire ferme les yeux madame PROPN ne sait plus où regarder abel là-bas toujours assis lèche son plastron dégradé de le noir à le gris clair ", "à le peine desserra -t-il les dents pendant la promenade matinale PROPN se décida à le lui demander la raison de son attitude étrange il répondit évasivement .la jeune fille commençait à s’ inquiéter jamais elle n’ avait vu alain ainsi pourquoi brusquement se transformait -il en chevalier de la triste figure était -ce le sort de gisèle qui le tracassait à le ce point? ", "on le soulevait en le prenant par-dessous les genoux et sous les bras il devait peser entre et kilos: l’ os la peau le foie les intestins la cervelle le poumon tout compris: kilos répartis sur un corps d’ un mètre on le posait sur le seau hygiénique sur le bord de lequel on disposait un petit coussin: où les articulations jouaient à le nu sous la peau la peau était à le vif pendant jours l’ aspect de cette merde resta le même elle était inhumaine ", "–mais qui peut vous faire croire que vous serez arrêté demain –j’ ai été prévenu –par une personne sûre –jugez-en et le duc présenta une lettre à le madame de mouchy qui la prit et qui lut innocent ou coupable il ne vous reste que le temps de prendre la fuite demain vous serez le régent vient de dire tout haut devant moi qu’ il tenait enfin le duc de richelieu –croyez -vous que la personne soit en position d’ être bien informée " ]
je suis allé plus loin encouragé par ce que je sentais naître en moi autant que par les raisons obscures de la mère et celles qui ne l’ étaient pas moins quoique d’ une autre nature de nicole que je rendais jalouse à son insu je crois et qui cet été-là retourna à le québec pour y régler diverses affaires le cœur sans doute meurtri mais plus généreuse que jamais généreuse comme une femme qui trouve dans sa souffrance ce surcroît d’ abnégation propre à le dompter une douleur qui lui vient de bien plus loin que de l’ amour certaine que nous nous retrouverions non seulement dans la parenthèse nocturne de les corps mais dans ce que les langues dressent contre la folie la mort l’ oubli: ces récits dont nous avions pris l’ habitude la musique de nos vies ce que nous avions de plus précieux encore que la jouissance qui nous arrache à le nous-même nous éloignant de toute sentimentalité or voilà que j’ y plongeais dans cette sentimentalité comme n’ a pas manqué de me le faire remarquer en voyant que je lui devenais fidèle à le cette petite delphine à la fois caprici
[ "sauf aussi dans le salon de mme cazenove où on ne pouvait s’ offusquer de ce qu’ un artiste fût tombé amoureux d’ une aussi charmante élève où on encouragea même nos amours en mettant à le notre disposition une maison de gardien dans la propriété que la vieille dame possédait près de chaon en sologne où nous sommes allés passer une partie de l’ été à le milieu de les sapins des petits chênes des bouleaux de la brume qui montait des étangs dans cet étrange amour qui nous isolait de le monde et dont je garde un souvenir qui a goût de salive de sperme de résine de bruyère chauffée par le soleil et de cette gelée de coing que delphine me faisait lécher dans les lèvres de son sexe une nièce pour laquelle j’ avais dû m’ inventer une sœur morte en mettant delphine à le monde comme dans un de ces romans qu’ elle lisait cet été-là pendant que je travaillais des pièces contemporaines que tobias voulait que j’ enregistre avec lui et un petit ensemble –explication qui ne trompait probablement personne et mettait mal à l’ aise delphine à le qui j’ avais parlé de m", "des sortes de justes ajoutait -elle en donnant à le notre amour une dimension qu’ il me restait à le mériter en vérite je me tenais à le distance de tout: dans le lointain sur l’ autre rive d’ où j’ assistais à le mes amours sans pouvoir rejoindre celles qui les inspiraient et qui en paraissaient souvent plus les ombres que des personnes de chair et à le qui j’ inspirais un sentiment en fin de compte désespérant ni pire ni plus frivole qu’ un autre pourtant pas plus un libertin comme qu’ un vrai indifférent: un type qui avançait avec sur les épaules le poids de neige d’ un frère mort et qui n’ avait pour se sentir peu ou prou de ce monde que la musique et les femmes l’ alto me rapprochant des femmes et celles-ci me renvoyant à le lui sans cesse en un mouvement que je ne cherchais pas à le <UNK>e lequel même je m’ abandonnais avec une légèreté qui était à le mes yeux l’ unique chance de ne pas sombrer dans ce dans quoi je voyais tomber tant d’ autres et où je me suis trouvé à le mon tour sur le point de choir lorsque j’ ai été de delphine et que j’ ai avoué à le nic", "j’ ai sans doute quitté delphine parce qu’ elle n’ avait pas eu d’ enfance une enfance digne d’ être contée et qui m’ eût rapproché d’ elle qui m’ eût permis d’ oublier non pas mon enfance révolue mais celle qui avait pris fin avec la fuite de céline soudeils autrefois à le siom nicole qui était en train d’ enfouir en elle-même l’ homme qui avait longtemps été la basse continue de sa vie m’ avait exhorté à le ménager delphine à le être patient à le faire semblant à le attendre le moment opportun même si ajoutait -elle il n’ y a pas de bon moment ni de justification à les mots par lesquels on signifie son congé à une femme sa répudiation son renvoi à une solitude plus humiliante encore que la trahison j’ ai rompu parce que depuis longtemps –depuis le commencement peut-être –éloigné de cette trop jeune fille que j’ avais conduite à le bord d’ elle-même ou elle était désormais seule à le pouvoir se tenir danser ou s’ effondrer une jeune fille à qui il ne manquait plus que la souffrance que j’ allais lui infliger disait nicole et qui lui a d’ abord fait ravager", "c’ est maintenant que tu entres dans le péché m’ avait dit tobias à le téléphone depuis amsterdam cette même nuit après avoir réussi à le calmer delphine que j’ avais reconduite à le saint-maur et à le qui j’ avais menti en promettant de la revoir dès le lendemain oui le vrai péché le crime amoureux puisqu’ on ne peut désigner autrement le fait de quitter une femme qui vous aime qu’ il n’ est rien de pire surtout pour les très jeunes à qui il faut laisser l’ initiative ou l’ illusion de la rupture n’ est -ce pas que ce sont elles qui nous quittent nous chassent nous renvoient à l’ éternel besoin de consolation —tu vas souffrir toi aussi avait ajouté nicole avec un étrange sourire qui me faisait croire que c’ est elle qui souffrait non pas pour elle mais à le ma place comme si elle savait que c’ était aussi à le moi qu’ il manquait cette souffrance et que je m’ étais trompé en me croyant supérieur à le delphine: nous étions elle et moi aussi démunis devant l’ amour que devant la souffrance à le ceci près qu’ elle s’ imaginait ne pas pouvoir la supporter cette s", "—quel temps a -t-elle hurlé en se levant de quel temps parles -tu? elle m’ a regardé s’ est approchée de la fenêtre embuée s’ est retournée a souri étrangement puis s’ est mise à le hurler plus fort que la première fois quelque chose que je n’ ai pas compris et qui n’ était peut-être pas des mots elle est sortie en courant: cette précipitation fut une autre sorte de hurlement ou son prolongement son écho le plus sauvage qui m’ a laissé les bras ballants dans le studio où je l’ ai attendue et ou il n’ y avait pas d’ autre lumière que celle de le réverbère de la rue qui bordait le cimetière il était plus de minuit et j’ entrais dans la terre vaine dans ma souffrance à le moi le remords l’ expiation ", "j’ imaginais delphine errant dans les rues de PROPN perdue en elle-même et capable de tout –toutes sortes de sacrifices qu’ elle m’ eût dédiés pour me prouver combien elle m’ aimait et combien j’ étais indigne de cet amour moi qui étais devenu la proie d’ une inquiétude qui n’ avait plus seulement pour objet la jeune fille une inquiétude dès lors muée en angoisse puis en fureur étrange étrange fureur j’ ai appelé nicole je lui ai dit où je me trouvais ou j’ en étais à le quel sacrifice j’ étais moi aussi disposé ce que j’ allais faire ce que j’ ai bientôt été en train de faire dans le temps même ou ̀ je lui parlais l’ écouteur coincé entre le menton et l’ épaule les mains libres d’ accomplir ce que n’ avait fait qu’ esquisser delphine la veille m’ entaillant assez profondément la peau de les poignets réussissant même à le m’ ouvrir à le poignet gauche une veine d’ où a jailli le sang très haut avec une puissance qui m’ a coupé le souffle tandis que nicole me suppliait de me calmer d’ avoir pitié de moi et d’ elle aussi qu’ il était criminel de la faire", "j’ ai dû raccrocher j’ ai appelé le commissariat pour signaler qu’ une jeune fille errait dans la ville une mineure en danger désespérée capable de tout on m’ a demandé mon nom j’ ai donné le premier qui me soit venu à l’ esprit françois couperin sans rire qu’ il me pardonne on a voulu savoir qui j’ étais un parent ai-je répondu en songeant que je n’ étais somme toute qu’ un imposteur depuis le début et répétant un parent oui avant de reposer l’ écouteur pour composer un autre numéro et demander un médecin de garde ", "le téléphone était couvert de sang la moquette aussi et le mur devant moi ressemblait à un arbre de pierre alechinsky ou pour prendre une comparaison qui me touche davantage à une arborescence sonore de xenakis j’ ai rappelé nicole je lui ai demandé de me pardonner je m’ entendais parler de bien plus loin que de moi-même et c’ est de plus loin encore que je l’ ai entendue me dire que c’ était à le moi-même qu’ il me fallait pardonner je me regardais accomplir les gestes que je décrivais à le nicole enveloppant mes poignets dans des serviettes-éponges me resservant de le whisky dont je veillais à le ce que le studio fût pourvu et qui était avec quelques disques et un nécessaire de toilette les seuls indices de ma présence entre ces murs ", "le médecin est arrivé: un petit homme chauve à le teint jaunâtre qui m’ a examiné avec une sorte d’ irritation ou de crainte pour voir si je ne m’ étais pas sectionné un tendon sans me demander les raisons d’ un geste qu’ il réprouvait pourtant si ostensiblement que c’ est en rougissant qu’ il a décroché le téléphone pour appeler une ambulance c’ est a qui est excessif l’ ambulance votre présence mon besoin de consolation ai-je murmuré en interrompant la communication pour dire que ce n’ était pas la peine de déranger une ambulance que ma voiture était en bas que j’ en avais fini avec ce qui m’ avait amené jusque-la et que j’ allais rentrer chez moi il faut vous faire recoudre monsieur couperin a -t-il répondu en me regardant comme s’ il ne croyait pas possible de recoudre un type tel que moi me reprenant le téléphone pour appeler les urgences de l’ hôpital sainte-camille à le bry-sur-marne et les avertir de mon arrivée j’ avais envie de rire il m’ aurait volontiers envoyé à le diable ce petit homme mécontent s’ il n’ avait craint de réveiller en moi le furie" ]
[ "le novembre est consacré pasteur en de hitler accède à le pouvoir mesure emblée la malignité foncière de ce führer que l\\ allemagne accueille comme un sauveur et il dénonce publiquement le danger que l\\' image de le chef ne glisse vers l\\ image de le séducteur le chef et sa fonction se déifieront en une caricature de dieu il dénonce de même la haine raciale et la persécution de les juifs étendue à les chrétiens d\\' ascendance juive exclusion de les judéo-chrétiens hors de la communauté détruit la substance de église de le christ ", "mais il eut encore la douleur de voir que robineau était en train de vendre à le mmeboutarel un fort métrage de soie décidément il n’ avait plus de nez il ne ferait pas sous une rage d’ homme dépouillé mangé par les autres s’ aigrissait sous la correction aimable de ses manières à le premier mesdames dit -il sans cesser de sourire n’ était plus chose facile que de gagner l’ escalier une houle compacte de têtes roulait sous les galeries s’ élargissant en fleuve débordé à le milieu de le hall ", "le jour suivant des réfugiés russes nouveaux venus à le kratovicé firent allusion à une jeune paysanne en pelisse de fourrure qu’ ils avaient rencontrée le long de la route sous l’ auvent d’ une hutte ou ̀ ils s’ étaient reposés pendant une rafale de neige ils avaient échangé avec elle des saluts et des plaisanteries gênées par leur ignorance de le dialecte et elle leur avait offert de son pain à les questions que l’ un d’ entre eux lui avait alors posées en allemand elle avait répondu en secouant la tête comme si elle ne connaissait que le patois local chopin à le organiser dans les environs de les recherches qui n’ aboutirent pas toutes les fermes de ce côté étaient abandonnées et les empreintes solitaires qu’ on rencontra sur la neige auraient aussi bien pu appartenir à un rôdeur ou à un soldat ", "saisi avant d’ avoir pu tenter de se défendre fut garrotté entraîné quelques minutes après il était enfermé dans une sorte de cage pouvant servir de chaise à le porteurs et hermétiquement close l’ infortuné soun malgré ses cris ses supplications dut subir le même traitement est la mort se dit eh bien soit! celui qui a méprisé la vie mérite de mourir cependant sa mort si elle lui paraissait inévitable était moins proche qu’ il ne le supposait .mais à le quel épouvantable supplice le réservait ce cruel taï-ping il ne pouvait l’ imaginer de les heures se passèrent ", "il s’ effaçait dans la pénombre de les cafés enfumés ou bien se réduisait à un profil à les quarts avalé par une capuche lorsque nous randonnions sur les hauts plateaux déserts qui entourent le puy de dôme sa voix même me parvenait souvent difficilement noyée dans le fracas de les conversations des radios des flippers ou dispersée par le vent glacé qui ne parvenait jamais tout à le fait à le dissiper le brouillard nous rencontrions si peu de monde début décembre que nous pouvions nous croire sur ces terres sauvages s’ ouvraient de loin en loin de les cratères renvoyés bien avant l’ apparition de l’ humanité ces promenades et ces conversations se sont mélangées avec le temps ", "bernard me paraît être de cette sorte d’ esprits qui trouvent dans l’ opposition leur assurance il ne supportait pas qu’ édouard prît ascendant sur lui et devant que de céder à l’ influence il regimbait édouard qui ne songeait aucunement à le plier tour à le tour s’ irritait et se désolait à le sentir rétif prêt à se défendre sans cesse ou de le moins à se protéger il en venait donc à le douter s’ il n’ avait pas fait un pas de clerc en emmenant avec lui ces êtres qu’ il n’ avait réunis semblait -il que pour les liguer contre lui incapable de pénétrer les sentiments secrets de laura il prenait pour de la froideur son retrait et ses réticences ", "en et vous eussiez retrouvé tous les brigands de gil-blas dans le passage de l’ opéra moi qui vous parle j’ y ai vu le capitaine il est marron et des plus jolis quant à le dame léonarde son cabas et son tartan son chapeau bosselé ses mains crochues sa taille déjetée qui font d’ elle une de les plus séduisantes joueuses de bourse effraient les passans sur le coup de heures à les abords de ce grand perron noir de paletots comme une fourmilière qui regarde la vilaine façade de le théâtre de le vaudeville de même que gil-blas mon seigneur et maître j’ ignorais absolument en quelle honorable compagnie j’ étais je fus même beaucoup plus longtemps que lui à l’ apprendre ", "tu voudrais être amoureux il voudrait idem être amoureux nous vous voudrions voudriez être ils voudraient également tomber amoureux il nouait sa cravate devant le miroir de la salle de bain il me reste à le mettre ma veste et mon manteau et mon foulard et mon gant droit et mon gant gauche ", "c’ était le même ce me semble qui conduisait l’ attaque tout à l’ heure avait mis la main en abat -jour au-dessus de les yeux pour mieux voir –dieu me pardonne voilà qui serait plaisant s’ écria -t-il tout à le coup qu’ est -ce carquefou cria de nouveau m.dechaufontaine qui n’ entendait plus regarde là-bas derrière ce brouillard qui sent le roussi ne vois -tu pas un cavalier en feutre gris monté sur un cheval noir ", "un moment je me suis sentie comme écrasée en présence de cette grandeur j’ ai cessé d’ entendre les paroles de mon cousin j’ ai pâli et puis j’ ai rougi en jetant un regard effrayé sur mes gants de filoselle sur ma petite pèlerine de mérinos et en me rappelant les moutons de sœur thérèse si je les avais gardés moi-même je crois que je n’ aurais pas été en ce moment plus humiliée et plus émue une apparition subite a achevé de me déconcerter comme la voiture franchissait la grande grille à le fers dorés et roulait autour de le massif d’ hortensias qui borde la pelouse une dame s’ est avancée vers nous venant de allée d’ orangers qui conduit à le parterre " ]
le pauvre enfant m’ est si dévoué il ne me permettra pas l’ accès de votre chambre sans un signe de vous qui témoigne de votre ordre ainsi comme l’ autre jour jetez -moi votre bracelet le bruit de le cercle de diamants qui tombait sur le sable se fit entendre PROPN saisit le bracelet puis presque aussitôt disparut dans l’ intérieur de le palais le personnage qui de l’ autre côté de le massif d’ arbustes avait entendu cet entretien s’ éloigna aussi dans l’ étendue de le jardin
[ "et celui-ci était le roi. iv. la tente de le roi mois s’ étaient écoulés l’ armée prussienne marchant contre les troupes impériales commandées par le prince PROPN avait remporté de continuels triomphes conquis le comté de et presque toute l’ étendue de la silésie après la mémorable bataille de qui achevait victorieusement la campagne frédéric campait vers les frontières de la bohème et ne s’ occupait plus que d’ organiser l’ occupation militaire de sa nouvelle province avant de retourner à le centre de ses états un soir de septembre vers heures le roi était seul dans sa tente avec jaschinsky que nous connaissons comme le commandant de ses gardes de le corps mais qui était de plus son espion dans l’ armée ", "le temps était sombre et les immenses forêts de la bohême les masses de chênes portées sur les masses de rochers étendaient jusque -la leur atmosphère verdâtre et humide le puissant et glorieux frédéric couchait sur un mauvais lit de camp avait pour siège un escabeau mangeait clans des ustensiles de fer le riche mobilier qui garnissait naguère sa tente ainsi que sa cassette ses papiers ses vêtements mêmes avaient été enlevés par les pandours tandis qu’ il poursuivait les troupes ennemies et remportait sur elles une complète victoire lorsque pendant la journée de le combat on était allé lui apprendre cette dévastation de son camp il avait répondu gaiement tant mieux cela les occupe pourtant depuis il avait changé de sentiment ", "comme les pandours cette milice indépendante lui avait souvent suscité les plus grands embarras il les tenait en aversion extrême et il regrettait la jouissance que son luxe royal donnait à le ces brigands tenait lettres qu’ il roulait entre ses doigts et dont la valeur l’ intéressait à le dernier point mais comme l’ humeur de le roi en ce moment paraissait assez taciturne et morose et que le commandant désirait plus que jamais s’ en faire écouter favorablement il eut recours à un moyen qui lui avait souvent assez bien réussi autrefois il lui parla de sa sœur bien-aimée il me semble dit -il que depuis longtemps votre majesté n’ a pas reçu de les nouvelles de son altesse la princesse PROPN ", "il n’ y en a pas besoin dit brusquement le roi quand les femmes sont heureuses elles se portent toujours bien heureuse certainement la princesse de bayreuth est comblée de tous les biens beauté jeunesse esprit grandeurs et au-dessus de tout cela l’ extrême affection de le roi son frère oui dit frédéric d’ un accent triste et rêveur j’ ai beaucoup aimé ma sœur vous avez toujours été réunis ", "surtout dans notre enfance dit le roi. et on s’ aime bien quand on a souffert ensemble ma sœur et moi nous étions également soumis à la dure autorité de notre père de ce roi qui ayant à le gouverner un peuple presque encore barbare puisait toute sa puissance dans une sévérité terrible et en usait même dans sa famille on vit parfois à la cour sa canne levée sur ses enfants dans les plus mauvais moments je cachais ma pauvre petite frédérica dans les détours de le palais et d’ autres fois quand il y avait une injure brutale à le recevoir je me jetais devant ma sœur pour que la rougeur de l’ outrage tombât sur mon front plutôt que sur le sien oh oui je l’ ai bien aimée et combien dit combien la princesse a dû vous chérir en retour ", "frédéric qui avait eu un certain attendrissement dans la voix changea de ton tout à le coup mais de quoi me parlez -vous commandant dit -il avec rudesse il me semble que nous avons à le nous occuper d’ autre chose que de sensiblerie de femme la physionomie de le roi s’ était contractée davantatage et témoignait d’ une vive irritation intérieure ", "vit qu’ il s’ était trompé dans son calcul et forcé d’ en venir à le fait il dit avec hésitation majesté j’ étais venu vous parler certainement interrompit le roi vous aviez affaire ici pour venir me déranger à le cette heure vous parler de le baron de trenck acheva le commandant a ce nom la figure de frédéric eut un singulier éclair de satisfaction et de colère ah le baron de trenck dit -il avec une âpreté mordante ", "et que fait -il ce beau matador depuis ce matin il est parti pour la chasse si souvent il a donc à le présent bien de le goût pour les bois et sur l’ ordre de votre majesté qui m’ a dit de surveiller attentivement cet officier j’ apporte lettres que j’ ai trouvées dans ses papiers des lettres à le lui adressées de qui sont -elles de son cousin françois de trenck chef des pandours ", "par exemple voilà qui est mieux dit le roi tandis qu’ une teinte pourpre montait à son visage un officier prussien est en correspondance avec l’ ennemi un de mes gardes est à le mieux avec ces voleurs de grand chemin qui ont pillé ma tente voici d’ abord reprit le colonel un billet qui remonte à le juin a la bataille de strigan un palefrenier et chevaux appartenant à le baron de trenck furent pris par les pandours " ]
[ "moi je m’ en fous mon amant est explorateur il est en train d’ enfiler des perles avec des négresses de la côte d’ ivoire tu peux venir chez moi rue de prony nous t’ attendons à le heures culculine d’ ancône sitôt qu’ il eût lu cette lettre le prince regarda l’ heure ", "depuis qu’ il avait quitté le régiment il n’ en avait eu qu’ une et encore dut -il y renoncer le brave cousin s’ était imaginé de doter le pays d’ une compagnie de sapeurs-pompiers dont il eût été le commandant il avait écrit à ce propos rapports sur rapports mémoires sur mémoires dressé des plans des statistiques d’ incendie établi d’ admirables règlements mais il s’ était heurté sans cesse à l’ obstination de le conseil municipal qui refusa de charger la commune déjà obérée d’ un surcroît de dépenses le capitaine en conçut un vif ressentiment et bien que bonapartiste enragé il se jeta dans l’ opposition opposition je m’ empresse de le dire qui se restreignait à le des nom de dieu poussés contre les autorités locales ", "petite promenade éducative pour commencer passe-lui les poucettes mathias vous n’ avez pas le droit affirme sombrement alfredo le propre de les hommes forts c’ est de s’ arroger des droits qu’ ils n’ ont pas ", "j' écoute s' éloigner ferme égal ce rythme de bâtons et d' un seul pied qui a bercé toute ma jeunesse mais voilà qu' un malaise neuf me trouble aujourd'hui parce que je viens de remarquer soudain les veines saillantes et les rides sur les mains si blanches de mon père et combien cette frange de cheveux drus sur sa nuque a perdu sa couleur depuis peu c' est donc possible qu' il ait bientôt ans il fait frais et triste sur le perron où j' attends le retour de ma mère son petit pas élégant sonne enfin dans la rue de la roche et je m' étonne de me sentir si contente elle tourne le coin de la rue elle descend vers moi l' infâme-patasson le chien la précède et elle se hâte laisse-moi chérie si je ne donne pas l' épaule de mouton tout de suite à le henriette pour la mettre à le feu nous mangerons de la semelle de bottes où est ton père ", "ainsi la minute actuelle fait un mensonge d’ une franchise antérieure mais cesse la vie et toutes les ficelles se cassent les pantins renoncent à les subterfuges de l’ agitation à l’ épilepsie simulatrice les édifices conventionnels s’ effondrent sous leurs étais de mensonge et alors même si nous pleurons la catastrophe et croyons que le malheur va reculer encore certaines bornes à le contempler la débâcle se trouve englouti ce à quoi nous devions le plus grand parce que le plus sûr bonheur nous ne tardons guère à le penser que mieux vaut tout de même qu’ il en soit ainsi car celui en qui nous avons mis notre complaisance dès la mort se divinise tandis qu’ il s’ amoindrit et mérite même la haine si le feu illusoire d’ amour ou d’ amitié s’ éteint sous la seule action de la force dite de les choses et qui ne manque jamais de triompher de la force de les êtres incapables de vivre sans l’ arrière-goût de le doute lorsque nous est ravie la créature qui pour nous fut le plus près d’ incarner la perfection nous sommes heureux qu’ elle n’ ait eu ni le temps ni l’ occas", "a les journées s' enchaînant les unes après les autres eussent été éternelles à le passer: à le righi ou à le saint-gothard elles étaient si remplies que le soir arrivait sans qu' elle en eût trop conscience a les nuits sans sommeil agitées par la fièvre et les tristes réflexions eussent été terriblement longues à le andermatt ou à la furca la fatigue les faisait courtes les premiers jours m. de chambrais avait veillé précisément à le ce que ghislaine ne se fatiguât point et leurs promenades avaient été limitées en conséquence mais en voyant qu' à le lieu de lui être mauvaises elles avaient à le contraire une heureuse influence sur son état général il les avait peu à le peu allongées pour être mignonne ghislaine n' était ni faible ni chétive ", "je lui ai soumis le magnifique dessin qui vous vient de votre bisaïeul et qui représente le domaine tel qu’ il était avant l’ incendie d’ après cet architecte il ne vous en coûterait pas moins d’ million pour opérer cette reconstruction le curage d’ une partie de le terrain sera indispensable en effet à l’ endroit où se trouvait ordinairement une nappe d’ eau alimentant le puits de le château existe aujourd’hui un ru souterrain qui a pris de l’ importance dans ces dernières années il sera possible de détourner le cours de ce ru et d’ utiliser par conséquent une grande partie de les anciennes fondations ", "puis il eut distractions d' abord vers heures ce fut un bruit de musique aigre qui l' appela à la fenêtre et à le bout de la rue il vit défiler des uniformes rouges des soldats écossais en jupe courte qui se rendaient à la parade précédés par des fifres aigus et des cornemuses nasillardes ensuite quelques minutes avant midi un piano mécanique dont la manivelle était tournée par une anglaise vêtue en italienne lui offrit une abondante aubade —des valses des quadrilles des mélodies populaires des chansons à la mode —un tas d' airs crapuleux et banaux qui à le paris l' eussent écœuré froissé par leur basse laideur mais qui dans sa captivité dans sa détresse indulgente de prisonnier solitaire lui firent plaisir à le écouter l' amusèrent comme les enfants attroupés autour de le piano il songea en déjeunant je m' abrutis joliment peuh prenons patience elle est peut-être réellement empêchée ce n' est peut-être pas sa faute et après son café il ne put résister à le désir bestial qui l' envahissait de fumer une cigarette puis il en fuma une seconde une troisiè", "le mégot’s fait claquer ses doigts il a pris à le droite c’ est également mon avis nous filons par la sente sylvestre chose curieuse nous nous abstenons de parler je tâte en marchant la chaussure de marie-marie dans ma poche comme on pétrit un talisman pour en faire jaillir des ondes bénéfiques ", "il vint à les vieillards les mains cordialement tendues et leur fit un très aimable accueil et attendent avec dit où est -elle donc –elle est allée quitter son amazone dans un instant elle sera ici car elle ne s’ attarde pas inutilement à sa toilette " ]
en tête de le cortège marchait une demi-douzaine de fusiliers de le vengeur l’ arme à le bras derrière un peloton de hommes baïonnette à le canon fermait la marche ce sont les otages et les demi-otages que l’on emmène voir le résultat de le combat c’ est leur seule distraction avec quelquefois la pêche à la ligne me dit le docteur avec un sérieux d’ une tristesse incroyable je ne m’ attarderai point à le essayer de saisir le sens de cette nouvelle incohérence d’ autant plus que le docteur s’ était mis à le courir en me criant: tâchons d’ arriver à le temps c’ est si vite fait je grimpai à une échelle derrière lui et nous nous trouvâmes dans la chambre de les instruments
[ "on peut entrer demanda -t-il à un officier avec lequel j’ avais fait récemment connaissance et qui était penché sur l’ écran de vision dont j’ ai déjà eu l’ occasion de parler mais comment donc docteur entrez vite je crois qu’ on va s’ amuser ce n’ était pas la première fois que j’ entendais cet officier parler ainsi et sur ce ton enjoué le matin même comme je cherchais mon chemin pour me rendre à le déjeuner de le capitaine il m’ avait fait un bout de conduite et tenu une conversation de les plus agréables sur la vie de le bord depuis que le capitaine avait trouvé le moyen de supprimer le mal de mer il avait une de ces bonnes figures de midship enluminée joyeuse et jeune qui contrastait avec tout ce que j’ avais pu rencontrer sur le vengeur ", "il m’ avait avoué qu’ il avait déserté la marine américaine et qu’ il aurait aussi bien déserté toutes les marines de le monde à le cause de le malheur qu’ il avait lui officier de marine de ne pouvoir mettre le pied sur un bateau sans être pris de nausées à en mourir c’ était l’ ingénieur en chef mécanicien dont il était l’ ami depuis le jeune âge qui l’ avait conduit ici avec la seule promesse qu’ il ne serait plus jamais malade en mer» je crois bien me rappeler que pour justifier encore à le mes yeux sa présence et ses services à le bord de le vengeur il me confia vaguement qu’ il avait eu quelque parent assassiné par les boches mais je ne saurais l’ affirmer; en tout cas il ne semblait attacher à le ce détail qu’ une très mince importance il me parut être de ceux qui disent couramment c’ est bien assez d’ être homme pour les haïr sans qu’ il soit besoin qu’ ils aient fait quelque chose comme il m’ avait adressé un petit signe encourageant de la main qu’ il avait libre l’ autre s’ appuyait sur quelque bouton de commande je m’ avançai derrière le docteur ne ", "nous vîmes alors sur l’ écran un petit navire de guerre qui manœuvrait à la surface de les eaux ce devait être un destroyer il paraissait d’ une grande agilité et changeait à le chaque instant de route comme s’ il cherchait quelque chose ce n’ est point ce contre-torpilleur que nous allons combattre fis-je ", "où sommes -nous donc ceci est un destroyer anglais répondit le joyeux midship et quant à le pouvoir vous dire notre point exact je n’ en ai pas le droit mais je puis toujours vous faire connaître que nous sommes à le mètres au-dessous de le niveau de la mer! et qui allez -vous combattre mais un sous-marin boche à lequel ce destroyer donne la chasse et qui n’ ose plus montrer son périscope mais un malheur n’ arrive jamais seul le boche sous-marin doit être embêté en ce moment car ses microphones lui ont certainement signalé un sous-marin à ses côtés et certes il doit douter à le cette heure que ce sous-marin soit un ami! mais il ne vous a pas encore ", "personne ne peut nous voir cependant nous avec nos phares à le lumière froide nous ne le quittons pas sous les eaux a quoi vos phares peuvent -ils vous être utiles si pendant le combat vous êtes aussi aveugle que lui c’est-à-dire si vous êtes dans la nécessité de tenir prudemment vos volets clos au-dessus de vos verrières? eh bien! et nos yeux électriques mais c’ est pour voir en surface ah et pourquoi cela dessus et dessous vous savez bien que l’on photographie le fond de la mer! nous nous le cinématographions! de le reste attendez vous allez voir et l’ officier m’ indiqua en face de lui contre le mur de tôle boulonnée un autre écran que j’ avais pris tout d’ abord pour un écran de rechange et qui s’ illumina tout à le coup sur un ordre qu’ il lança par un tube porte-voix alors ce second écran à lequel aboutissaient une dizaine de fils électriques nous montra naviguant entre eaux un sous-marin! l’ un de les derniers modèles boches nous dit l’ officier pourquoi cacher que j’ étais tout à le fait trouble nous avions là devant nous à le fond de la mer comme un grand", "on assistait à le mouvement de les eaux autour de son hélice de temps en temps et après une certaine hésitation le bec effilé de l’ énorme animal piquait dans une direction nouvelle vous pourriez croire qu’ il marche très doucement et cependant il use de toute sa vitesse nous expliqua gaiement le midship; seulement comme nous marchons à la même vitesse que lui il ne nous paraît vraiment se mouvoir que lorsqu’ il change de direction a quelle distance sommes -nous de lui? a un quart de anglais exactement et nous nous maintenons imperturbablement à le cette distance quoi qu’ il fasse quoi qu’ il tente cela il doit le savoir ses instruments ne le lui cachent pas je vous dis qu’ ils doivent commencer à le devenir tous enragés là dedans mais enfin m’ écriai-je ils pensent tout de même bien s’ ils sont si enragés que cela à le nous envoyer une torpille et vous ne pouvez pas être toujours sûr après tout que cette torpille ne nous touchera pas tenez qu’ est -ce que c’ est que qu’ est -ce que c’ est que m’ écriai-je ", "eh bien fit tranquillement le midship vous le voyez bien c’ est la torpille annoncée en vérité c’ est délicieux une torpille lancée contre le destroyer demandai -je haletant contre le destroyer regardez ou il est le destroyer je reportai mon regard sur le premier écran qui était à le plat sur la table la plus proche et je n’ aperçus plus à le ras de l’ horizon maritime qu’ une petite fumée blanche qui s’ éloignait le destroyer avait perdu la cible et renonçait sans doute à la chasse ou s’ en allait chasser ailleurs ", "mais alors c’ est pour nous la torpille mais oui c’ est pour nous c’ est pour nous elle arrive elle arrive ceci fut dit en français avec un accent inénarrable ", "de fait on la voyait parfaitement arriver elle grossissait à le vue d’ œil électrique sur l’ écran et c’ est cela qui faisait rire l’ officier je remarquai que le docteur lui ne riait pas elle arrive en plein déclara le docteur il n’ y a pas d’ erreur il serait peut-être temps de faire manœuvrer la dérive pensez -vous que nous allons perdre de l’ air comprimé à le chasser les joujoux de ces messieurs " ]
[ "ce nègre on l’ a deviné c’ était baraque ce jeune homme c’ était cramoizan le capitaine ne se doutait pas de l’ attention dont il était l’ objet et s’ occupait beaucoup de son maître d’ équipage celui-ci semblait anéanti il suivait cramoizan et lui obéissait machinalement ", "tu n’ y penses pas mon pauvre ami! je ne suis pas venu à le paris pour mais mon oncle c’ est de l’ ethnographie après tout vous ne connaîtrez jamais une civilisation à le fond si vous vous obstinez sous le prétexte de la pudeur à le repousser certains spectacles qui certes froissent nos sentiments les plus intimes mais qui n’ en sont pas moins un enseignement fructueux la science a de ces exigences mon oncle ", "il venait de recevoir la même lettre exactement que agence le malheur reprit est qu\\' une fois appareil judiciaire mis en branle rien ne peut plus l\\ arrêter il n\\ y aurait qu\\' un moyen de sauver ces gens-là et il faisait évidemment allusion à la famille duhourcin pour laquelle sa sympathie était évidente c\\' est que nous arrivions les premiers je me demande ce que ce nègre murmura torrence or je suis sûr que quand le malheureux a prononcé ce mot il s\\' efforçait de me mettre sur la piste mais alors pourquoi en même temps regardait -il heure une façon significative il était heures voilà jours que je me creuse la tête j\\' ai additionné les chiffres et cela ne donne rien on a interpellé des douzaines de pauvres nègres il a fallu une charrette à le bras comme il faisait une découverte sensationnelle pour quoi faire? ", "est son caractère elle aime mieux étudier dans ses livres mais elle nous invite chez elle le soir quand elle a gagné une petite somme elle nous donne des gâteaux et de le thé; et puis elle chante pour nous faire danser et elle chante mieux avec son gosier que vous avec votre flûte il faut voir comme elle nous reçoit bien ", "—je vous écoute si je puis vous aider je m’ apprêtais à le parler lorsque je compris que mes propos sembleraient totalement absurdes —je ne peux m’ exprimer par téléphone il faut que je vous voie le plus vite possible était une femme de sang-froid ", "où peut -on le trouver –le diable seul sait ou il est perché il a bien sa cabane de bois à la foux dans le golfe de PROPN PROPN demeure sa vieille mère avec le plus petit de les fils de maurin et où sont ses autres enfants ici pons sourit d’ un air capable et cligna de l’ œil ", "il y avait dans le cerveau de l’ enfant sinon la mémoire encore de le moins le germe de la mémoire PROPN murmura tout bas la devise de descartes je pense donc je suis l’ enfant pensait donc elle était puis à les premiers jours de le printemps quand l’ eau eut repris son cours et son murmure quand avril eut fait éclater les bourgeons laineux de les hêtres et de les tilleuls quand l’ herbe eut de nouveau de sa tête verte percé la surface brune de la terre par un beau soleil et par une belle matinée l’ enfant suivie de le chien fit sa rentrée dans son paradis ", "—pas de le tout ne le savait pas plus que toi —comment va -t-elle demanda freneuse que ces bavardages n’ intéressaient guère —elle n’ est pas malade signor mais elle est bien triste elle pleure de le matin à le soir et elle ne mange rien ", "nous sommes ici toutes égales car nous courons les mêmes dangers si je m’ en tire bien comme je l’ espère je vous apprendrai le nom de mes parens je le reprendrai peut-être ce nom car je ne veux pas sortir d’ ici sans avoir assez de fortune pour n’ être à le charge à le personne le son de votre voix la manière correcte dont vous parlez tout annonce que vous avez reçu une éducation soignée que peut -il vous en coûter de me dire qui vous êtes cela me contrarierait beaucoup dans ce moment nous disputâmes quelque temps mais de la manière la plus aimable car rosalie était charmante je lui demandai beaucoup de détails sur la manière dont elle vivait ", "–assurément le major avait l’ écume à la bouche et les yeux lui sortaient de la tête c est un ancien militaire l’ assassin reprit la vieille en plongeant ses doigts dans sa tabatière .–oui il s’ appelle dumoulin depuis hier il nous a remis cartes de visite il était si impatient de brutaliser le blondin!— d’ où venait -il ce gueux et que voulait -il à le cet infortuné jeune homme –d’ après ce que j’ ai entendu reprit joseph c’ est une affaire de femme " ]
dès que et herminien se trouvaient côte à le côte pour lui renaissait d' une manière tangible cette inconnue angoissante qu' il croyait deviner entre eux et qui faisait rayonner d' un tel éclat leur présence le premier soir devant la porte de le château a chacune de les paroles à le chacun de les regards qu' ils s' adressaient alors son oreille son œil prêtaient une valeur magnétique il cherchait à le surprendre le secret intrahissable qu' ils se chuchotaient à le cette minute même il lui semblait que heide si proche de lui livrée si entièrement à sa merci pendant tout l' après-midi lui échappât alors comme à un appel hypnotique comme sous l' urgence d' obligations supérieures et indénonçables herminien affectait avec elle des manières constamment polies et mesurées d' où un certain degré de froideur même n' était pas exclu mais cependant il n' échappait pas à le albert qu' une ironie féroce luisait dans son œil lorsqu' il glissait paresseusement de heide vers lui de lui vers heide et le seul soupçon de cette ironie le dressait tout entier en face d' herm
[ "heide exaltée peut-être par l' espèce de royauté que lui conférait son sexe en face de ces hommes brillait alors dans la conversation d' un vif éclat et une sorte de coquetterie supérieure qui paraissait en elle semblait le résultat complaisant d' une situation tout à son avantage plutôt qu' elle n' était de sa part une personnelle contribution chacun de ses gestes et l' éclat musical de ses paroles portaient l' accent de le triomphe et à le certains moments les regards de ses interlocuteurs d' un même mouvement se portaient vers elle comme pour un hommage involontaire ils se croisaient alors et une hostilité bien différente de l' inquiétude qu' ils s' étaient communiquée l' un à l' autre le premier soir pouvait s' y lire il arrivait aussi qu' herminien assumât à le son tour dans la conduite de ces soirées communes un rôle dirigeant dont le caractère était particulièrement insupportable à le albert il consistait à le donner pour certain par ses propos et plus spécialement par ses réticences délicates par une crainte affectée de les gêner par des allusion", "il semblait alors que son regard courtois et souriant en passant de l' un à l' autre jouât avec chacun d' eux et parût de la manière la plus offensante les en excuser comme en se plaçant sur le terrain d' une compréhension supérieure ces liens il semblait alors à le albert qu' à l' instant il les tînt entre ses mains qu' il les recréât les maniât les entrelaçât à le gré de sa fantaisie les compliquât et les dénouât à le loisir tant le jeu délié de ses allusions et de ses repentirs infiniment nuancés était parfait il paraissait les colorer d' une poésie délictueuse leur prêter complications illicites un évident caractère de complot et pour albert qui connaissait bien l' excessive et pour lui insipide simplicité de la passion qui s' était éveillée pour lui en heide une sournoise colère s' élevait devant cette création véritable à le laquelle chaque soir procédait herminien devant ce qui ne pouvait manquer de lui paraître une condamnable expropriation avec un détachement et une aisance intolérables il lui semblait qu' herminien que le sort paraissa", "et l' extrême pauvreté de les sentiments d' PROPN pour PROPN le livrait ainsi chaque soir sans merci à l' imagination d' herminien car il s' aperçut qu' il ne pouvait plus se passer maintenant de voir représenter devant lui chaque soir avec une stupéfaction furieuse le chef-d'œuvre qu' herminien tel un metteur en scène féerique tirait à le hasard de la conversation et avec les ressources d' un art infini des matériaux grossiers que heide et albert dans leur journée paraissaient n' avoir accumulés que pour lui il ne pouvait maintenant refuser cette traduction chatoyante maligne et supérieure qu' herminien avec une virtuosité nonchalante une douce et terrible connivence qui se référait silencieusement à des années d' une aveugle complicité lui présentait chaque soir lorsque la réunion de ces étranges personnages donnait le signal de le grand jeu il ne pouvait résister à le rappel d' une alliance si longuement éprouvée et des rouages délicats comme polis par un long usage une machinerie ailée lui semblaient se mettre en branle avec une fatale lenteur et l' entr", "ces journées qu' PROPN supposait emplies pour lui de la substance de riches travaux de difficiles méditations il les passait presque entières couché sur son lit d' où son œil plongeait sur les bois mélancoliques de PROPN a peine voyait -il la robe blanche de heide se perdre parmi les premiers arbres qu' il lui semblait que la vie se retirait de lui et que le soleil flambait sur un horizon entièrement aride alors il plongeait son visage en un dernier recours dans la nuit fraîche de les oreillers dont il mordait avec sauvagerie la toile blanche et délicate et son esprit impitoyablement lucide lui représentait avec une vigueur aigue l' image de heide et d' albert errant ensemble à le sein de la forêt embaumée et rendue pour lui impénétrable par le plus barbare de les sortilèges il suivait de l' œil de la pensée chacun de les pas de celle qu' il avait amenée pour en comprendre le prix lorsqu' elle lui serait enlevée le balancier de l' horloge venait lui rappeler avec la familiarité poignante de le premier soir la torture que représenterait pour lui à le chaque seconde", "avec la ferveur d' un demi-délire avec une espèce de volubilité étourdissante il projetait alors ses paroles comme les mailles d' un filet dont il eût voulu d' une étreinte désespérée envelopper celle qui lui semblait désormais séparée de lui par l' effet d' une malédiction atroce il eût voulu pour la retenir pour la garder pour la charmer peupler le salon et le manoir entier de ses arabesques dangereuses de ses bouleversantes incantations avec une prévoyance merveilleusement active jalonner d' avance de ses pensées toutes les avenues qui pouvaient s' ouvrir à l' âme de heide distendre son esprit jusqu' à les limites extrêmes de le monde comme un tapis magique et vivant à les fleurs géantes hors de lequel jamais son pied ne pût trouver la chance de s' égarer et avec un acharnement sublime dans le défi insensé de son cœur chaque soir à le nouveau se tissait ce filet de pénélope à le tissu arachnéen que PROPN crevait à le chaque instant en se jouant et sans s' en apercevoir même mais dont PROPN sentait tomber sur lui les milles replis à la façon d' une omb", "un brouillard translucide et doux pesait sur tout ce paysage dont le caractère était apparu la première fois à le albert comme si intensément dramatique dans l' air entier circulait une fraîcheur salée et cinglante accourue des gouffres de la mer et chargée d' une odeur plus enivrante que celle de la terre après la pluie il semblait que chaque parcelle de la peau en épuisât simultanément les profondes délices et si l'on fermait les yeux le corps prenait d' un coup pour les sens la forme d' une outre entièrement close de chaudes ténèbres dont eût été perçue partout en même temps la paroi vivante et merveilleuse à le contact d' une fraîcheur non plus accidentelle mais tellurique et qui semblait irradiée par tous les pores de la planète autant que par le soleil son insupportable chaleur le vent claquant de la mer fouettait le visage en longues vagues lisses arrachait à le sable mouillé une poussière étincelante et de grands oiseaux de mer à les longues ailes par leur vol saccadé et leurs brusques arrêts semblaient indiquer son flux et son reflux pareils à le ", "le soleil jaillit des brumes et éclaira de ses rayons cette scène à le moment heide dans sa radieuse nudité marcha vers la mer d' un pas plus nerveux et plus doux que celui de la cavale de les sables dans le paysage miroitant que composaient ces longs reflets mouillés dans l' horizontalite toute-puissante de ces bancs de brume de ces vagues plates et lisses de ces rayons glissants de le soleil elle surprit l' œil tout à le coup par le miracle de sa verticalité sur la grève dévorée de le soleil et d' où toute ombre était bannie elle fit courir des reflets sublimes il semblait qu' elle marchât sur les eaux en face d' herminien et d' albert dont l' œil courut alors longuement sur son dos puissant lisse et ténébreux sur la lourde masse de sa chevelure dont la poitrine se souleva avec la merveilleuse lenteur de ses jambes elle se découpa juste sur le disque de le soleil levant qui fit ruisseler jusqu' à ses pieds un tapis de feu liquide ", "elle éleva ses bras et soutint sans effort le ciel de ses mains comme une vivante cariatide il semblait que le flux de cette grâce prenante et inconnue ne pût se prolonger un instant de plus sans rompre les vaisseaux de le cœur à son rythme étouffant alors elle rejeta la tête en arrière et ses épaules se haussèrent d' un mouvement frêle et doux et le froid de l' écume qui vola sur sa poitrine et son ventre fit bondir en elle une volupté si insoutenable que ses lèvres se replièrent sur ses dents et à la surprise de les spectateurs jaillirent à l' instant de cette silhouette exaltante les mouvements désordonnés et fragiles d' une femme herminien resté sur le rivage fixait en lui une orageuse vision il revivait cette minute où le soleil sortit de les brumes et où ses flèches trop ardentes imprimèrent PROPN d' un coup à le fond de son cœur et ses mouvements tragiques quand la tête rejetée entre les épaules sous une atteinte trop aiguë s' échappèrent d' elle comme un aveu involontaire les gestes de la possession ", "ils chavirèrent alors ces yeux larges et liquides elles s' ouvrirent ces mains dont chaque doigt en se détendant longuement sembla l' abandon pleinement consenti d' une dernière défense ces dents une à une étincelèrent à le soleil dans toute leur insolence ces lèvres s' ouvrirent comme une plaie enfin impossible à le cacher ce corps entier trembla dans toute sa dense épaisseur et les doigts de ses pieds se redressèrent comme si tous les nerfs de son corps se tendaient alors à se rompre ainsi que les cordages d' un vaisseau ravagé par un vent inconnu ils nagèrent tous les vers le large couchés à le ras de l' eau ils voyaient accourir de l' horizon le poids régulier des vagues et dans un capiteux vertige il leur semblait qu' il tombât tout entier sur leurs épaules et dût les écraser avant de se faire au-dessous d' eux un flux de silence et de douceur qui les élevait paresseusement sur un dos liquide avec une sensation exquise de légèreté la crête d' une vague projetait une ombre brusque sur le visage de heide et tantôt reparaissait l' étincellement salin de se" ]
[ "ces messieurs eurent pour moi de bienveillans regards est -elle bien pensante demanda d’ une voix sèche mlle michelle gabrielle de la beaumelle présidente de l’ association de les demoiselles de la providence de beaupréau pavole répondit tonton marquis je cvois qu’ elle ne pense pas à le gvand chose la chève petite elle a fait le sevment! ", "il souleva l’ un de les plastiques avec prudence s’ attendant à le voir jaillir des rats ou des vers il découvrit des cahiers clairefontaine d’ apparence récente couvertures bleues plastifiées il en feuilleta un et sentit son cœur bondir dans sa gorge c’ étaient les notes personnelles de françois sur les cas de fugues psychiques il n’ aurait pu tomber sur trésor plus précieux ", "cette suppression de le vide par le vide ne suffit pas les garçons prêtés par le restaurant de les alliés la complètent par une suppression par le plein ils remplissent de vin les verres qui prennent la joyeuse apparence de bocaux de pharmaciens ainsi échappe -t-on à l’ angoisse conclut saturnin on comprend alors ce que signifie le mot bien-être ", "vous êtes dans une ville où l’on meurt où l’on se marie où l’on s’ idolâtre dans un rendez -vous où la jeune fille s’ asphyxie où l’ homme de génie et sa cargaison de thèmes gros de bienfaits humanitaires sombrent les uns à le côté de les autres souvent sous le même toit en s’ ignorant! et vous venez nous demander de nous évanouir de douleur à le cette question vulgaire une jeune fille de le havre est -elle ou n’ est -elle pas mais vous êtes –et vous vous dites poète s’ écria mais vous ne sentez donc rien de ce que vous peignez si nous éprouvions les misères ou les joies que nous chantons nous serions usés en quelques mois comme de vieilles bottes dit le poète en souriant tenez; vous ne devez pas être venu de le havre à le paris et chez canalis pour n’ en rien rapporter soldat eut la taille et le geste d’ un héros d’ homère ", "d’ où sortait donc pour le savoir j’ ai suivi les traces de sang vers la cave le chemin d’ hémoglobine m’ a conduit jusqu’ à la fameuse porte métallique ce soir-là je n’ en menais pas large et j’ ai décidé de ne pas tenter le diable je me suis donc contenté de nettoyer toutes les taches de sang je l’ arrêtai ", "une fois là il attira l’ enfant ne pleurait pas ici l’ entreprise de le chauffeur devint impraticable la colonne d’ air offrait une telle résistance pour avancer dans la direction de la locomotive qu’ à le peine si chaussang pouvait se tenir à le genoux avait été mis à le plat ventre toujours attaché à la corde que tenait le chauffeur ", "ils s’ élancèrent dans le jacal les dames disparaissaient enlevées par des pirates une vingtaine de bandits barraient le passage —vive dieu! s’ écria en sautant sur un cheval et brandissant son long sabre sus à les coyotes et il se rua d’ un élan irrésistible sur les pirates suivi par cuchillo le nuage-bleu et les guerriers comanches les pirates furent écrasés et PROPN et ses compagnons passèrent sur leurs corps ", "rien de plus singulier que ce dialogue épistolaire ce contraste de le jargon prédicant méthodiste avec l’ accent de les tendresses naturelles la terre et le ciel communiquaient mais à le trop grande distance pour se comprendre les fibres sensitives rompues et flottantes dans le vide la mère écrivait: mon enfant chérie où es-tu que fais -tu? moi je pense à le toi et je pleure hier c’ était le jour de les morts je suis allée là-bas et j’ ai fait sur la tombe de grand-mère un petit bouquet que je t’ envoie l’ enfant répondait je te remercie de ton souvenir mais il m’ est encore plus doux de posséder un sauveur vivant pour l’ éternité que ces fleurs misérables ", "–mademoiselle je suis véritablement confus –de mes bontés naturellement bonjour monsieur PROPN rentra chez lui brisé d’ émotion ", "il répliqua qu’ il n’ y avait pas besoin de délai puisque tout était fini sans appel il raccrocha le deuxième soir je l’ attendais devant la télé je guettais ses pas dans le couloir il est arrivé à le 11heures " ]
parlez -moi de vous à le nom de quoi osez -vous vous prétendre aussi gentil que moi à le nom de les évidences les plus flagrantes ouais c\' est bien ce que je pensais vous n\ avez aucun argument
[ "enfin monsieur tach cessez de délirer voulez -vous j\\' ai écouté les interviews de les journalistes précédents quand bien même je ne connaîtrais de vous que ces échantillons je saurais déjà à le quoi en tenir sur votre compte pouvez -vous nier que vous avez martyrisé ces malheureux quelle mauvaise foi ", "ce sont eux qui ont martyrisé pour le cas où vous l\\ ignoreriez et autre sont malades comme des chiens depuis qu\\ ils ont eu affaire à le vous post n\\' est -ce pas vous établissez des liens de causalité tout à le fait farfelus jeune homme le premier est tombé malade pour avoir bu trop de porto flip ", "vous n\\' allez pas dire que c\\' est moi qui les lui ai fait avaler j\\' espère le deuxième à le mon corps défendant pour que je lui raconte mon alimentation a pas été capable d\\' en supporter exposé ce n\\ est pas ma faute non j\\' ajouterai que ces individus se sont montrés arrogants envers moi oh je l\\' ai supporté avec la douceur de agneau sur autel de le sacrificateur ", "mais eux ont dû en pâtir voyez -vous on en revient toujours à les évangiles le christ l\\' avait bien dit que les méchants et les haineux nuisent en premier chef à le eux-mêmes où les tourments endurent vos collègues monsieur tach puis -je vous prier de répondre en toute sincérité à le cette question me prenez -vous pour un imbécile naturellement ", "merci pour votre sincérité ne me remerciez pas je suis incapable de mentir ailleurs je ne comprends pas pourquoi vous me posez une question dont vous connaissez déjà la réponse vous êtes jeune et je ne vous ai pas caché ce que je pensais des jeunes a ce propos ne trouvez -vous pas que vous manquez un peu de nuances on ne peut pas mettre tous les jeunes dans le même sac ", "je vous l\\ accorde certains jeunes ne sont ni beaux ni lestes vous par exemple je ne sais pas si vous êtes leste mais vous n\\' êtes pas beau je vous remercie et la méchanceté et la stupidité aucun jeune n\\' y échappe ", "je n\\' ai connu qu\\' une seule exception moi comment étiez -vous à le ans comme maintenant j\\' étais encore capable de marcher sinon je ne vois pas en quoi j\\' ai changé ", "j\\' étais déjà imberbe obèse mystique génial trop gentil laid suprêmement intelligent solitaire j\\' aimais déjà manger et fumer en somme vous n\\ avez pas eu de jeunesse j\\' adore vous entendre parler on jurerait un répertoire de lieux communs j\\' accepte de dire oui je n\\' ai pas eu de jeunesse à la condition expresse suivante précisez bien dans votre article que l\\ expression est de vous sans quoi les gens imagineront que utilise une terminologie de romans de gare ", "je n\\ y manquerai pas a présent si vous n\\' y voyez pas d\\' inconvénient expliquez -moi en quoi vous vous trouvez bon exemples à appui si possible j\\' adore le si possible vous n\\ y croyez pas hein à le ma bonté croire est pas le verbe qui convient " ]
[ "soit dans les usines vêtu d’ une blouse blanche la lime ou le marteau en main il travaillait sans relâche autant parce qu’ il s’ intéressait à le son œuvre que pour ne pas se laisser gagner par les soucis et le souvenir de le passé quelques rares fois il était allé par la ville pour ses affaires mais il évitait ces sorties PROPN lui donnait le spleen avec ses avenues monotones bordées de sombres et laides bâtisses sa foule renfrognée comme sans âme et sans sentiment et puis c’ étaient de pénibles souvenirs qu’ évoquait en lui chicago ", "encore un peu il aurait jugé gorka impardonnable de ne pas remercier lincoln qui lui avait fait le grand honneur de lui succéder auprès de la comtesse en attendant il s\\' agissait de jeter un coup d\\' oeil à atelier lorsque cet ami dévoué jusqu\\ à la complicité mais aussi jusqu\\ à le entra dans la vaste pièce il put constater à le premier regard qu\\ il avait calomnié les éclats de voix de le jaloux et qu\\ aucun bruit était monté en bas à ce paisible asile de travail cet atelier de le peintre américain était meublé avec la somptuosité harmonieuse que les vrais artistes une fois riches savent déployer autour d\\' eux le grand morceau de ciel aperçu à le travers la baie vitrée éclairait un coin véritablement romain de cette rome qui atteste un effort arrêté vers une ville nouvelle à le côté de la ville ancienne ", "grand-louis se grattait la tête et bâillait toujours assis tout seul à le milieu de gens debout —vous vous appelez martineau jean martineau oui! bien monsieur jean martineau réfléchissez voyez si vous n’ avez vraiment rien à me dire il y a bien des chances pour qu’ une de les personnes ici présentes passe un de ces jours en cour d’ assises ", "tout était admirable comme organisation mais il y avait un point où tout choppait cet allaitement artificiel tant prôné par la réclame n’ agréait pas à les enfants c’ était une obstination singulière un mot d’ ordre qu’ ils se donnaient entre eux d’ un coup d’ œil pauvres petits chats car ils ne parlaient pas encore la plupart même ne devaient jamais parler: si vous voulez nous ne téterons pas les chèvres et ils ne les tétaient pas ils aimaient mieux mourir l’ un après l’ autre que de les téter est -ce que le jésus de bethléem dans son étable était nourri par une chèvre? est -ce qu’ il ne pressait pas à le contraire un sein de femme doux et plein sur lequel il s’ endormait quand il n’ avait plus soif? ", "nous ferons ainsi d’ une pierre coups nous vous livrerons votre coupable et nous nettoierons ce repaire que votre gouvernement n’ ose attaquer vous pourrez être de l’ expédition –oui certes qui n’ osait refuser ne sachant si son hôte plaisantait ou parlait sérieusement –ainsi vous partirez demain à le point de le jour avec la marée montante ", "il faut lui expliquer l’ affaire posément en articulant bien les mots pour qu’ elle puisse les saisir: –écoutez madame vous faites erreur mais PROPN se souvient subitement des cafés ou il est entré ce matin –en plus de celui dans lequel il a dormi; ce sont des faits qu’ il ne peut nier bien qu’ il ne voie pas pourquoi on les lui reproche pour ce qui est de la poste il posse ̀de plus d’ assurance– cependant ne s’ est -il pas informé de l’ emplacement de le bureau central il n’ y a pas pénétré –mais il ne pouvait pas le faire de toute façon puisqu’ il en a trouvé la porte fermée et puis que va -t-il s’ embarrasser de ces accusations grotesques –c’ est un malentendu reprend -il ce n’ est pas la poste qui m’ envoie ", "de le diable si je n’ y vais de ce pas il feignit de chercher son chapeau –où est mon tube et nous allons voir un petit peu si vous avez le droit oui ou non de vous mettre tout nu devant moi! dans un but que je ne veux pas connaître dit le père soupe scandalisé –parfaitement c’ est que je vous connais moi et pas de ce matin bien sûr vous pouvez rouler les yeux ce n’ est pas PROPN qui me fera changer d’ appréciation à le directeur à le directeur je serais curieux de savoir ce que vous irez lui conter à le directeur ", "il s’ en fit aimer monsieur de pelvés ne désirait rien tant que ce mariage après la saison donnée à les amours printanières et où pas un nuage ne troubla les sereines tendresses de ces jeunes cœurs après ces préludes de les joies humaines qui par un don ou un vice de notre nature sont eux-mêmes la plus douce de les joies félix et louise furent unis ils furent heureux et si je n’ avais à le raconter que je roman de leurs amours mon récit finirait là avec cette clairvoyance qui n’ abandonne jamais les femmes d’ une nature fine et délicate même quand elles aiment louise avait exigé qu’ il fût stipulé dans le contrat que PROPN aurait chaque année mois de liberté absolue soit pour voyager soit pour aller à le paris par une coquetterie ou un raffinement de tendresse PROPN avait accepté se disant qu’ il ne profiterait jamais de la clause qu’ il ne quitterait jamais montgillier sans sa femme et que chacune de ces échéances qu’ il laisserait passer comme non-avenues serait pour ainsi dire un nouveau bail entre louise et lui une sorte de renouvellement annuel de leur amou", "de l’ antichambre le docteur et hoffmann passèrent dans le salon le salon était grec comme l’ antichambre tendu avec du drap de sedan à le francs l’ aune le tapis seul coûtait livres le docteur fit remarquer ce tapis à le hoffmann il représentait la bataille d’ arbelles copiée sur la fameuse mosaïque de pompéia ", "la rue de rivoli pouvait se croire sous une vitrine de musée comme le boulevard de le temple à le carnavalet mais de temps en temps à l’ improviste un soleil blême perçait la grisaille la mousseline impondérable et ce soleil blanc était à la fois si spectral et si ravissant qu’ on l’ aurait pris volontiers pour un soleil contemporain de la conquête de l’ algérie celui de constantine ou celui d’ isly un soleil historique tiré pour la circonstance d’ une armoire de les invalides l’on se mit à le balcon et les hommes y vinrent aussi l’ affluence était grande et grandissait sans trêve à les façades abondamment garnies de drapeaux bleu blanc rouge un public très nombreux se tenait avec sagesse beaucoup plus froid plus averti et blasé que celui de à lequel charles ne pouvait s’ empêcher de le comparer " ]
il était gras bonasse calé dans son fauteuil par de douillets petits coussins avec une figure de chanoine et cet air de faux cul peut -être trompeur qui a beaucoup desservi le pape PROPN cela dit ce qui pendant plusieurs générations l’ a fait considérer comme l’ antéchrist à le point qu’ on courait se confesser après avoir vu l’ un de ses livres dans la vitrine d’ une librairie m’ apparaît et devrait apparaître je pense à une grande partie de mes lecteurs comme une exigence minimale de rigueur et de raison c’ est ce que je pense aujourd’hui bien sûr: si j’ avais lu renan il y a ans quand j’ étais catholique dogmatique je l’ aurais détesté et j’ en aurais même été fier tout le projet de renan est de donner à des événements réputés surnaturels une explication naturelle de ramener le divin à l’ humain et la religion sur le terrain de l’ histoire il veut bien que chacun pense ce qu’ il veut croie ce qu’ il veut il est tout sauf sectaire simplement chacun son métier lui a choisi d’ être historien pas prêtre et le rôle d’ un historien n’ est pas ne peut pas êtr
[ "refusant de croire à la résurrection et plus généralement à les miracles raconte la vie de jésus en essayant de savoir ce qui a pu réellement historiquement se passer que les premiers récits rapportent en le déformant en fonction de leur croyance devant chaque épisode de l’ évangile il fait le tri: oui non sous sa plume PROPN devient un de les hommes les plus remarquables et influents qui aient vécu sur terre un révolutionnaire moral un maître de sagesse comme le bouddha –mais pas le fils de dieu pour la simple raison que dieu n’ existe pas la vie de jésus reste plus instructive et agréable à le lire de les livres qui chaque année continuent à le paraître sur le même sujet mais elle a quand même mal vieilli ce qu’ elle avait de nouveau n’ est plus nouveau l’ élégante fluidité de son style très république tourne souvent à l’ onctuosité et il est difficile pour le lecteur contemporain de ne pas être agacé quand PROPN loue d’ avoir été le prototype de le galant homme d’ avoir possédé à le plus haut degré ce que nous regardons comme la qualité essentiell", "mais la vie de jésus n’ est que la partie émergée de l’ iceberg le plus passionnant ce sont les volumes suivants de l’ histoire de les origines de le christianisme où est racontée en détail cette histoire beaucoup moins connue: comment une petite secte juive fondée par des pêcheurs illettrés soudée par une croyance saugrenue sur laquelle aucune personne raisonnable n’ aurait misé un sesterce a en moins de siècles dévoré de l’ intérieur l’ empire romain et contre toute vraisemblance perduré jusqu’ à le nos jours et ce qui est passionnant ce n’ est pas seulement l’ histoire en soi extraordinaire que renan raconte mais l’ extraordinaire honnêteté avec laquelle il la raconte je veux dire sa façon d’ expliquer à le lecteur comment il fait sa cuisine d’ historien: de quelles sources il dispose comment il les exploite et en vertu de quels présupposés j’ aime sa façon d’ écrire l’ histoire non pas ad comme il dit mais ad pas pour prouver quelque chose mais simplement pour raconter ce qui s’ est passé j’ aime sa bonne foi têtue le scrupule qu’ il met à distinguer le ", "si elle est nécessaire à le leur repos je m’ en voudrais de les désabuser le navire qui relie le rivage d’ asie à les côtes d’ PROPN débarque et ses compagnons à le port de néapolis d’ où ils se dirigent vers philippes en macédoine c’ est une ville nouvelle construite par les romains qui occupent depuis siècles l’ ancien royaume d’ PROPN le grand d’ un bout à l’ autre de l’ empire de l’ espagne à la turquie des chaussées romaines si solidement pavées que beaucoup existent encore relient les unes à les autres de les villes romaines toutes sur le même modèle larges avenues se coupant à le angle droit gymnase thermes forum; abondance de marbre blanc; inscriptions en latin alors que la population parle grec; temples dédiés à l’ empereur auguste et à le son épouse livie dont le culte purement formel n’ engageant pas plus l’ âme que les cérémonies ou coexiste sans heurt avec celui de les divinités locales on ne peut pas dire que les romains ont inventé la mondialisation parce qu’ elle existait déjà dans l’ empire d’ alexandre mais ils l’ ont amenée à un point de ", "c’ est comme aujourd’hui les mcdonald’s le coca-cola les galeries marchandes les boutiques apple: où qu’ on aille on trouve la même chose et il y a bien sûr des grincheux pour déplorer cet impérialisme culturel autant que politique mais la plupart de les gens sont somme toute contents de vivre dans un monde pacifié où on circule librement où on n’ est nulle part dépaysé où ne font plus la guerre que des soldats de métier à les frontières lointaines de l’ empire et sans que cela retentisse sur la vie de chacun autrement que sous la forme de fêtes et de triomphes en cas de victoire une ville comme philippes est peuplée pour moitié de macédoniens de souche pour moitié de colons romains sans doute y a -t-il peu de juifs car il n’ y a pas de synagogue il existe en revanche un petit groupe qui se réunit hors les murs à le bord d’ une rivière pour célébrer informellement le sabbat ses membres ne sont pas juifs ils n’ ont qu’ une idée très vague de la torah ", "je me les représente comme ces amateurs de yoga ou de taï-chi qui dans une petite ville ou ̀ il n’ y a pas de professeur s’ arrangent pour pratiquer quand même avec un livre des vidéos ou sous l’ autorité de le seul qui parmi eux a suivi ailleurs quelques cours ou participé à un stage ce genre de groupe en général est majoritairement féminin et si hétérodoxe que ce soit s’ agissant d’ une religion où le service ne peut être célébré qu’ en présence d’ à le moins hommes c’ est le cas de celui de philippes PROPN dans son récit ne mentionne que des femmes il est possible qu’ il les connaisse déjà qu’ il ait déjà participé à le leurs réunions et qu’ il sache ce qu’ il fait en leur amenant ses nouveaux amis quand l’ élève est prêt le maître survient adage connu dans le milieu de les arts martiaux il faut croire que les élèves étaient bien préparés car ils ont immédiatement reconnu en paul le maître qu’ ils attendaient ", "luc parle surtout d’ une certaine lydie qui était apparemment le leader de le groupe elle était tout oreilles écrit -il le seigneur avait ouvert son cœur pour la rendre attentive à les paroles de paul malgré son engouement pour le judaïsme lydie n’ a jamais songé à le faire circoncire son mari et ses fils –personne d’ ailleurs ne le lui a demandé mais dès que paul évoque le rite un peu particulier par lequel on affirme sa foi dans ce qu’ il raconte elle insiste pour s’ y soumettre il faut dire qu’ à la différence de la circoncision c’ est indolore et ne laisse pas de trace ", "on entre dans la rivière on s’ agenouille l’ officiant vous maintient quelques instants la tête sous l’ eau dit d’ une voix forte qu’ il vous mouille à le nom de le christ et c’ est fini on ne sera plus jamais le même cela s’ appelle le baptême lydie après l’ avoir reçu veut que sa famille le reçoive aussi elle veut que le nouveau gourou et ses compagnons viennent habiter chez elle PROPN commence par refuser car il a pour règle de ne dépendre de personne mais lydie est si enthousiaste si chaleureuse qu’ il se laisse faire violence ", "elle est PROPN le précise marchande de pourpre c’est-à-dire de tissus teintés qui sont une spécialité de la région et s’ exportent très bien pas femme de marchand marchande cela sent l’ entreprise prospère le matriarcat la femme énergique illuminés religieux qui prennent pension dans la confortable demeure de cette femme énergique et convertissent toute sa famille cela ferait jaser aujourd’hui dans une ville de province française et je ne vois pas de raison que cela n’ ait pas fait jaser dans une ville de province macédonienne de le un petit cercle se rassemble chez lydie autour de paul et de ses compagnons ", "quelques années plus tard PROPN adressera à les habitants de philippes une lettre dans laquelle il prend soin de saluer évodie épaphrodite et syntiché et cela me fait plaisir d’ écrire les noms de ces figurants évodie épaphrodite syntiché qui nous sont parvenus en traversant siècles il devait y en avoir d’ autres je dirais une dizaine une vingtaine le charisme de paul et l’ autorité de lydie font si bien que tous se mettent à le croire à la résurrection de ce jésus dont quelques jours plus tôt ils ne connaissaient même pas le nom tous se font baptiser ce faisant ils ne pensent pas de le tout trahir le judaïsme vers lequel ils se sont tournés avec un zèle aussi vif que mal informé " ]
[ "je vous ai aimé tout de suite je serais bien contente si vous demeuriez à le clermont papa causerait avec vous anne répondez -moi: avez -vous beaucoup de chagrin d’ être privée de la vue mais oui j’ en ai beaucoup beaucoup je pleure quelquefois lorsqu’ on ne me voit pas ce qui me fait le plus de peine c’ est de ne pas me rappeler la figure d’ adrien il est si gentil pour moi mon frère ", "quoi! vous s’ écria -t-il l’ austère travailleur de la rive gauche dans ce quartier mondain à le cette heure quel bon vent vous amène? puis soudain remarquant la physionomie bouleversée de daniel: mais qu’ est -ce que je dis donc là reprit -il vous avez une mine de déterré! que vous arrive -t-il un grand malheur peut-être répondit daniel —à vous est -ce possible et je viens vous demander un service vous savez bien que je suis tout à le vous cela en effet daniel le croyait ", "et c’ étaient aussi sur le sable jaune d’ étonnants cœurs bordés de buis des croix de pyrèthre des ostensoirs de géranium un saule versait sur la pierre vide ses longs pleurs grêles –c’ est gentil n’ est -ce pas c’ est simple et ça tenez lisez ça! gravement il désigna l’ inscription gravée en lettres rouges sur la table funéraire ici repose le corps de m. joseph-hippolyte-elphège maire de pervenchères suppléant de le juge de paix décédé dans sa année le priez pour lui –je l’ ai rédigée moi-même fit -il maintenant on n’ a plus qu’ à le remplir les blancs ", "or tout paroissoit ruiné et la folie les terreurs l’ amour peut-être avoient comme des boissons mordantes exaspéré d’ abord et enfin épuisé le cœur de le patient les excès de la douleur avoient produit le résultat de ceux dé la débauche il étoit abruti. m. d’ entrevoyoit ces obstacles et loin de se désespérer il cherchoit à le surprendre le mal intellectuel dans sa racine absorbé par ces projets le capitaine prenoit presque chaque soir le chemin de la rue de les hebdomadiers depuis quelques jours le malade étoit plus paisible ", "ces francs elle les avait reçus en pièces d’ or belles pièces toutes neuves toutes luisantes et étincelantes qu’ elle avait aussitôt et précieusement renfermées dans son porte-monnaie et en évoquant ce tout récent souvenir mme ragé glissa machinalement la main dans sa poche pour s’ assurer que ledit porte-monnaie s’ y trouvait toujours mais non il n’ y était plus elle s’ arrêta net fouilla de nouveau ne l’ aurait -elle pas laissé tomber dans le wagon vite elle rebroussa chemin et pendant que les voyageurs se dirigeaient vers la sortie elle regagna en courant le compartiment qu’ elle venait de quitter ", "on en rêvait nuit et jour à le faire craindre quelque nouveau genre de monomanie —à une époque ou il n’ y a plus à les compter sous cette contention d’ esprit les couleurs se transformaient en une couleur unique le ciel bleu était vert les routes étaient vertes les grèves étaient vertes les roches étaient vertes l’ eau et le vin étaient verts comme de l’ absinthe les frères s’ imaginaient être vêtus de vert et se prenaient pour grands perroquets qui prenaient de le tabac vert dans une tabatière verte en un mot c’ était la folie de le vert tous étaient frappés d’ une sorte de daltonisme et les professeurs d’ oculistique auraient eu là de quoi publier d’ intéressants mémoires dans leurs revues d’ ophthalmologie cela ne pouvait durer plus longtemps .heureusement olivier eut une idée.«miss dit -il ce jour-là et vous messieurs melvill il me semble que tout bien considéré nous sommes fort mal à le oban pour observer le phénomène en question et à qui la faute ", "il y avait foule dans les rues car c’ était le jour de la pentecôte et cette foule regardait passer avec étonnement ces cavaliers dont l’ un était si frais qu’ il semblait sortir d’ une boîte et l’ autre si poudreux qu’ on eût dit qu’ il quittait un champ de bataille PROPN attirait aussi les regards de les badauds et comme le roman de don quichotte était alors dans toute sa vogue quelques-uns disaient que c’ était sancho qui après avoir perdu un maître en avait trouvé en arrivant à l’ antichambre d’ artagnan se trouva en pays de connaissance c’ étaient des mousquetaires de sa compagnie qui justement étaient de garde il fit appeler l’ huissier et montra la lettre de le cardinal qui lui enjoignait de revenir sans perdre une seconde l’ huissier s’ inclina et entra chez son éminence artagnan se tourna vers porthos et crut remarquer qu’ il était agité d’ un léger tremblement ", "lord est ému imogène victorieuse —quant à le dîner ne vous en mêlez pas reprend -elle mariolles a promis de nous mener dans un endroit drôle où il va des poètes à la ca' d' oro je crois s' appelle le jeune homme songe que ce doit être un restaurant fastueux où les mets sont remplacés par des danses et la musique il approuve avec la tête en regardant sa grande soeur de ses yeux clairs et beaux qui ne laissent jamais rien lire ", "mais elle vivait et cette idée lui faisait souhaiter persévérer un peu dans la vie cela passa et ne revint que par bouffées les tempêtes de l' équinoxe arrivèrent à le peu près à le moment prédit; leur souffle balaya tout PROPN avait prévenu PROPN qu' il ne se risquerait pas dans l' île avant qu' elles eussent pris fin c' était une privation ou un répit d' une semaine ou peut-être ", "en quelques minutes l’ incendie avait fait de rapides progrès le feu avait trouvé dans la grange un aliment terrible et maintenant les flammes grimpaient avec activité le long de les murs dévorant les solives trouant le toit de chaume lançant vers le ciel de les flots de fumée et d’ étincelles la nuit était épaisse et noire le vent soufflait avec force venant de la côte et les flammes traçaient alentour d’ éclatants sillons octave se multipliait sur tous les points " ]
la mère rivel qui passait pour une bonne cuisinière et qui même avait cuisiné ans chez PROPN à l’ hôtel de l’ aigle avant son mariage la mère aidait mme madeleine elles avaient un grand plat de saucisses à le bord de l’ armoire une dinde farcie à la broche et quelques bouteilles de vin cacheté sur le buffet enfin c’ était une véritable noce comme je n’ en avais jamais vu le père antoine assis sur son banc les jambes croisées me tendait les bras en s’ écriant: —jean-pierre cette pauvre vieille tante jacqueline est partie elle n’ a pas eu le temps de rien donner à l’ église
[ "quelle chance! voilà pourtant ce qu’ un honnête homme un homme de cœur est capable de penser quand la richesse arrive il m’ embrassait et quelques secondes après il me dit: —va t’ habiller je vais aussi mettre mon bel habit marron le capitaine florentin et sa femme mme frentzel la mère balais et mon vieux camarade villon l’ armurier sont invités ce soir si nous avions su j’ aurais fait aussi prévenir nivoi mais la nouvelle n’ est arrivée que sur les heures ", "alors il ne put s’ empêcher de rire en disant: dieu merci j’ en ai tissé des aunes de toile j’ en ai fait ma bonne part j’ en avais assez il levait les mains annette déjà tout habillée disait: —ah! maintenant je puis dire aussi j’ avais assez de couture et mme madeleine de la cuisine criait: —oui oui il était temps mais nous allons pouvoir nous donner nos aises ", "madame rivel mettez de le beurre dans la casserole voici le sel et le poivre il ne faut plus rien épargner je sortis à le milieu de tous ces propos bien content de savoir que la mère balais était invitée je me réjouissais de le bonheur de les dubourg et je me fis la barbe en rêvant à le tout cela me figurant bien que mme madeleine allait devenir plus fière mais sans voir jusqu’ où pouvait s’ étendre sa folie ", "enfin après avoir mis une chemise blanche et mes beaux habits je descendis la chambre était déjà pleine d’ invités le capitaine florentin riait tout haut: disait -il quelle bonne idée cette vieille tante a eue d’ amasser pour vous vous méritiez bien monsieur dubourg et le père antoine expliquait comment la chose s’ était faite il avait mis sa grande capote marron sa grosse cravate noire ", "le col de sa chemise lui remontait jusqu’ à le haut de les oreilles et de temps en temps il s’ écriait en prenant un air grave c’ était une bonne femme oui nous la plaignons bien mais voyez pourtant la justice monsieur florentin elle en voulait à le madeleine à le cause de son mariage avec un simple ouvrier elle amassait pour l’ église et dans les plus mauvais jours jamais l’ idée ne lui serait venue de nous donner un liard mais il faut que tout finisse par être juste maintenant tout va nous revenir ", "la justice dans ce monde est pourtant quelque chose d’ admirable —oh! oui criait mme madeleine de la cuisine et nous ferons dire des messes le seigneur est juste à la fin de les fins annette avait pensé tout de suite qu’ il faudrait des habits de deuil la mère balais descendit dans sa belle robe à le grandes fleurs vertes ", "mme frentzel petite et ronde comme un œuf était la plus maligne elle faisait semblant de croire à la désolation de mme madeleine et disait: il faut se consoler il faut se consoler nous sommes tous mortels le père villon arriva le dernier c’ était un fin renard et qui paraissait grave en entrant mais quand il s’ aperçut qu’ on ne pleurait pas la tante alors il rit et dit à le père antoine mon pauvre vieux dubourg je me souhaiterais un petit malheur comme le vôtre un oncle ou bien une tante de ans et quarts avec des arpents des houblonnières des vignes n’ importe! la plantation ne me ferait rien j’ accepterais tout en gros les yeux fermés ", "ils prirent ensemble une bonne prise en souriant mme madeleine étant allée s’ habiller revint à le moment où la mère servait les saucisses et l’on se mit à le table tout le monde avait bon appétit tantôt on parlait des vertus de la tante tantôt des prés des vergers de la houblonnière et puis on plaignait le malheureux sort de les gens qui sont forcés de tout abandonner à la fin de leurs jours ", "le capitaine florentin disait qu’ on héritait aussi dans les régiments après chaque bataille et qu’ on vendait les effets de les morts à l’ encan mais le principal c’ était toujours les prés les vergers et l’ argent placé sur bonne hypothèque —nous irons voir tout cela demain disait le père antoine on aura posé les scellés mais nous sommes les plus proches parents madeleine était la seule nièce —oui disait mme madeleine ma mère n’ avait qu’ une sœur la pauvre tante jacqueline de saint-witt; et moi je n’ avais ni frère ni sœur j’ étais unique " ]
[ "puis armé d\\' une plume neuve je la recopiai un buvard sous la main et la langue entre les dents ma calligraphie fut soignée et mon orthographe parfaite car je vérifiai à le moyen de le petit larousse quelques mots douteux le soir je montrai mon ouvrage à le mon père il me fit ajouter quelques s et barrer un t inutile mais il me félicita et déclara que PROPN était une belle lettre ce qui remplit d\\' orgueil mon cher petit paul le soir dans mon lit je relus le message de lili et son orthographe me parut si comique que je ne pus empêcher d\\' en rire mais je compris tout à le coup que tant d\\' erreurs et de maladresses étaient le résultat de longues heures d\\' application et d\\' un très grand effort amitié alors je me levai sans bruit sur mes pieds nus j\\' allumai la lampe à le pétrole et j\\' apportai ma propre lettre mon cahier et mon encrier sur la table de la cuisine toute la famille dormait je n\\ entendais que la petite musique de le filet eau qui tombait dans la cuve de zinc au- dessus de évier ", "ernestine a recouvré un peu de gaieté: mais dufour ne trouvant plus personne qui veuille poser parle quelquefois de retourner à le paris; alors ernestine se fâche et lui dit qu' il est son prisonnier jusqu' à la fin de la saison m. et madame montrésor viennent souvent à le bréville les pomard n' y reparaissent plus PROPN est retourné pour voir madeleine ", "ses amis qui étaient généralement bien renseignés lui avaient dit alors qu’ elle n’ avait rien à le craindre puisqu’ elle n’ avait rien à se reprocher PROPN en avait trompé d’ autres qu’ elle et l’on ne pouvait décemment point s’ étonner qu’ elle ne se fût point doutée de le commerce criminel de le comte quand un homme comme m. de la boulays pendant des années n’ y avait vu que du feu de ce fait tout s’ était passé sans accroc pour nina ses rapports avec le comte avaient été de pure amitié affirma -t-elle et jamais la conduite de celui-ci ne lui avait permis de douter de son patriotisme il ne cessait de le reste de répéter qu’ ayant mis toute sa fortune dans les usines de guerre la défaite de la france le ruinerait ", "chaque jour elles débarquaient plus nombreuses à le vienne à le paris à le berlin le corps moulé dans des combinaisons criardes pour prodiguer une morale sommaire de la vengeance ou une vision aventureuse de la fin de les temps ce fut l’ heure de les monstres et de les super-héros ils apportaient ce que l’ europe s’ interdisait: de les couleurs de le rythme une joie enfantine de la destruction et surtout l’ énergie retrouvée de le meurtre il naquit de cette importation massive de marioles américano-asiatiques une école plus riante il y avait d’ un côté ceux qui cherchaient à le atteindre les bords extrêmes de la souffrance en tapant ou treblinka sur et ceux plus ou moins érudits qui se réjouissaient de pouvoir relier borges à l’ incroyable hulk ", "je n’ en sais rien il se passe tellement de choses incroyables elle meurt de curiosité mais elle ne me pose aucune question j’ achève ma portion de daube et en termes concis je lui relate les événements de la journée elle en oublie de boire son fond de café c’ est horrible tout cela qu’ en penses -tu ", "quelqu’un s’ est introduit dans le compartiment PROPN se retourne: la femme qui est montée à le krasnoïarsk l’ étrangère c’ est elle dans une main elle tient un verre pris dans une résille de métal argenté dans l’ autre une cigarette allumée elle se place de profil le long d’ une ouverture latérale elle aussi fouille la nuit qui n’ est jamais absolument close ici mais ambiguë chargée d’ une luminosité électrique qui fait toujours croire que le jour va poindre d’ un instant à l’ autre aliocha l’ observe en douce pivote ses yeux dans ses orbites sans bouger le torse elle fume très calme le visage vaguement luisant ", "si vous saviez comme il aime cette délicieuse nicole envoyez -le moi dès qu' il sera arrivé dit d' arthail je le préparerai et surtout ne vous montrez pas triste ne le désespérez pas d' abord rien n' est perdu nous ne savons pas quelle sera l' attitude de la jeune fille ", "il m’ a semblé murmurait la mère il m’ a semblé que tu étais un peu triste alors j’ ai pensé j’ ai cru laurent fit un effort pour sourire —dis-moi maman demanda -t-il quand il t’ arrive d’ être triste crois -tu qu’ un cure-dent d’ argent même joli comme celui-ci pourrait te guérir et te consoler mme pasquier leva les bras mais laurent soupira -t-elle mes tristesses à le moi mes chagrins a ne peut pas ressembler à les vôtres il n’ y a aucune comparaison ", "pendant un long moment ce fut le silence le visage de le comte restait très pâle et le pli profond qui s’ était formé sur son front ne s’ effaçait pas héloïse jetait en dessous de les coups d’ œil de satisfaction mauvaise sur sa sœur qui ne parvenait pas à le dissimuler complètement sa pénible émotion –nous serait -il possible mon cousin d’ avoir la voiture mardi soir pour nous rendre à la soirée de wilbach demanda -t-elle tout à le coup de le ton de grande déférence qu’ elle prenait toujours en s’ adressant à le m. de .il répondit froidement –mais oui ", "mais de lui elle semblait n’ avoir plus rien à le dire une fois qu’ elle avait raconté leur rencontre et leurs retrouvailles tout ce qui avait eu lieu ensuite était passé si vite en somme la matière friable de la mémoire ayant glissé entre ses mains toutes ces années évanouies comme si elles n’ avaient duré que le temps d’ un claquement de doigts dans l’ air et qu’ entre le moment ou ̀ ils avaient été unis et celui ou ̀ ils avaient été séparés à le lieu d’ un demi-siècle s’ étaient simplement écoulées quelques secondes sans substance sa vie avec lui —à laquelle cependant elle tenait pourtant plus qu’ à le tout le reste— il n’ y avait pas grand-chose précisait -elle comme pour s’ excuser qu’ elle puisse en dire " ]
je m’ arrêtai surpris une route ici quel mystère j’ en eus l’ explication un ancien caïd de cette tribu ayant été grisé par l’ exemple de les européens habitant alger voulut se donner le luxe d’ un carrosse dans le désert mais pour avoir une voiture il faut posséder des routes aussi cet ingénieux potentat occupa -t-il pendant des mois tous les arabes ses sujets à des travaux de grande voirie
[ "ces misérables sans pioches sans pelles sans outils terrassant le plus souvent avec leurs mains parvinrent cependant à le aplanir plusieurs kilomètres de chemin cela suffisait à le leur maître qui s’ offrit ainsi des promenades à le travers le sahara dans un stupéfiant équipage en compagnie de beautés indigènes qu’ il envoyait quérir à le djelfa par son favori un jeune arabe de ans il faut avoir vu ce pays pelé rongé il faut connaître l’ arabe avec son introublable gravité pour comprendre le comique infini de ce débauché à le tête de vautour de cet élégant de le désert promenant des cocottes à les pieds nus dans une carriole de bois brut à le roues inégales conduite à le fond de train par son mignon cette élégance de le tropique cette débauche saharienne ce chic enfin en pleine afrique me parurent d’ une inoubliable drôlerie .notre troupe était nombreuse ce matin-là ", "outre le caïd et son fils nous étions accompagnés de cavaliers indigènes et d’ un vieux homme maigre à le barbe en pointe à le nez crochu avec une physionomie de rat des manières obséquieuses une échine courbe et des yeux faux c’ était encore PROPN un autre ancien caïd de la tribu cassé pour concussion il devait nous servir de guide le lendemain la route que nous allions suivre étant peu fréquentée de les arabes eux-mêmes .cependant nous arrivions peu à le peu à le sommet de le défilé un pic droit barrait la vue mais aussitôt que nous l’ eûmes contourné je fus frappé par la plus violente surprise assurément que me réservait ce voyage ", "une vaste plaine s’ étendait devant nous puis un lac un lac immense éblouissant à le soleil aveuglant dont je ne voyais pas l’ autre bout perdu à l’ horizon vers la gauche et dont l’ extrémité ouest se trouvait presque en face de moi un lac en cette contrée en plein sahara un lac dont personne ne m’ avait parlé que n’ indiquait aucun voyageur étais -je fou?je me tournai vers le lieutenant .–quel est ce lac? lui se mit à le rire et répondit –ce n’ est pas de l’ eau c’ est du sel ", "tout le monde s’ y tromperait en effet tant l’ illusion est parfaite cette sebkra qu’ on appelle ici le a environ à le kilomètres de longueur sur ou kilomètres de largeur suivant les endroits ces chiffres sont bien entendu approximatifs ce pays n’ ayant été que rarement et rapidement traversé comme il l’ est par nous aujourd’hui ces lacs de sel ils sont l’ autre se trouve plus à l’ ouest donnent d’ ailleurs leur nom à le toute cette contrée qu’ on appelle le zar’ez à le partir de bou-saada la plaine s’ appelle le PROPN baptisée alors par le lac salé de .je regardais avec une stupéfaction émerveillée l’ immense nappe de sel étincelant sous le soleil enragé de ces contrées ", "toute cette surface plane et cristallisée luisait comme un miroir démesuré comme une plaque d’ acier; et les yeux brûlés ne pouvaient supporter l’ éclat de ce lac étrange bien qu’ il fût encore à le kilomètres de nous ce que j’ avais peine à le croire tant il me paraissait proche .nous finissions de descendre de l’ autre côté de le djebel-gada et nous approchions de le poste fortifié abandonné dit poste de la fontaine où nous devions camper cette étape étant par extraordinaire fort courte bâtiment à le créneaux construit à le commencement de la conquête afin de pouvoir occuper cette contrée perdue en cas d’ insurrection et y laisser une troupe à le peu près en sûreté est aujourd’hui fort détérioré le mur d’ enceinte reste pourtant en assez bon état et quelques pièces ont été maintenues habitables les jours précédents nous vîmes jusqu’ à le soir défiler des arabes qui venaient exposer à l’ officier de les affaires infiniment embrouillées ou des griefs imaginaires dans la seule intention de parler à le chef français une folle sortie on ne sait d’ ou", "quelques-uns de ces misérables idiots arrivent il est vrai à la sainteté par le crétinisme ces exemples ne sont pas absolument particuliers à l’ afrique la famille généralement se débarrasse de les déments et les tribus restant pour nous un monde fermé grâce à le système de les grands chefs indigènes nous ne pouvons le plus souvent avoir même le soupçon de ces disparitions .comme j’ avais peu marché dans la journée j’ écrivis une partie de la nuit vers heures ayant très chaud je sortis pour étaler un tapis devant la porte et dormir sous le ciel .la pleine lune emplissait l’ espace d’ une clarté luisante qui semblait vernir tout ce qu’ elle frôlait ", "les montagnes jaunes déjà sous le soleil les sables jaunes l’ horizon jaune semblaient plus jaunes encore caressés par la lueur safranée de l’ astre.là-bas devant moi le le vaste lac de sel figé semblait incandescent on eût dit qu’ une phosphorescence fantastique s’ en dégageait flottait au-dessus une brume lumineuse de féerie quelque chose de surnaturel de si doux captivant le regard et la pensée que je restai plus d’ une heure à le regarder ne pouvant me résoudre à le fermer les yeux et partout autour de moi éclatants aussi sous la caresse de la lune les burnous de les arabes endormis semblaient d’ énormes flocons de neige tombés là.on partit à le soleil levant .la plaine conduisant vers la sebkra était faiblement inclinée semée d’ alfa maigre et roussi le vieil arabe à le figure de rat prit la tête et nous le suivions d’ un pas rapide plus nous approchions plus l’ illusion de l’ eau était parfaite ", "comment cela pouvait -il n’ être pas un lac un lac géant? sa largeur sur notre gauche occupait tout l’ espace entre les montagnes distantes de à le kilomètres nous marchions droit vers son extrémité car nous ne devions le traverser que sur une courte étendue.mais de l’ autre côté de le zar’ez je distinguais une sorte de colline ou plutôt de bourrelet d’ un jaune doré qui semblait le séparer de la montagne sur notre gauche cette ligne suivait jusqu’ à l’ horizon la ligne blanche de le sel; et sur notre droite où s’ étendait une plaine infinie et nue serrée entre les montagnes je distinguais jusqu’ à le perte de vue cette même traînée jaune le lieutenant me dit: ce sont les dunes ", "ce banc de sable a plus de kilomètres de long sur une largeur très variable nous le traverserons demain le sol devenait singulier couvert d’ une croûte de salpêtre que crevaient les pieds de les chevaux des herbes se montraient des joncs on sentait qu’ une nappe d’ eau s’ étendait à le fleur de terre cette plaine enfermée par des monts buvant rivières des rivières périodiques et recevant toutes les averses furieuses de l’ hiver serait un immense marécage si le terrible soleil n’ en desséchait quand même la surface " ]
[ "–dites-moi reprit randens d’ un ton dégagé tenez -vous beaucoup à le votre chienne follette follette était un petit chien chinois à la peau feutrée toujours grelottant et qui passait sa vie dans une niche de velours garnie de satin –voulez -vous donc quelque mal à le ma follette demanda diane prête à s’ apitoyer sur le sort d’ un chien depuis quelques jours la pauvre bête paraît souffrante ", "je sais que ton affaire est sérieuse d’ après les dires de locomotive une seule route aboutissait à le christoliane; ensuite c’ était le chantier– autant dire le désert PROPN donna à le brown l’ ordre de rester à le christoliane de prendre une chambre et d’ attendre s’ il voyait le cantalou il devrait le suivre et l’ abattre dans un endroit isolé planquer le corps puis regagner paris ", "on se querelle on se brouille on se hait mais on ne s’ oublie point il ne cessait pas de maudire l’ ingrat il lui en voulait surtout d’ avoir réussi à se passer de son père il s’ était flatté que malgré son refus de le recevoir et les duretés qu’ il lui avait fait écrire par m. crépin de la vie de privations qu’ il menait lionel serait venu frapper humblement à la porte de la maison-blanche et se coucher sur le seuil pour mendier son pardon avant de faire grâce à l’ empereur henri le pape grégoire vii le fit attendre pendant jours en habit de pénitent pieds nus agenouillé dans la neige ", "PROPN apporta des verres et l’ oncle versa jusqu’ à les bords —à votre santé mère robichon —à la vôtre et que dieu vous le rende on but et l’ oncle plus joyeux se mit à le causer de ceci de cela: de les peines de le métier de colporteur des mauvaises payes de le chemin qu’ il fallait faire pour gagner sa vie il s’ informa de le prix de les verres de ce que contenaient les auberges de ce que rapportait chaque tournée enfin de tout ce qui se passait en alsace depuis belfort jusqu’ à le strasbourg car c’ était son habitude d’ interroger ainsi les étrangers il aimait à le tout connaître ", "je ne t’ accaparerai pas alors ils t’ ont nommée flammette c’ est gentil; cela te va bien a mon tour grand-père parlez-moi de ma mère de mon père monsieur de breuze devient plus grave il hésite à le confier son chagrin à sa petite-fille mais elle le presse de questions ", "car je suis à le toi; à le toi depuis longtemps à le toi depuis touj ours –tu me regardes étonné eh bien écoute là avec mes bras autour de ton cou les tiens me pressant sur ton cœur écoute mon histoire car je suis une honnête fille moi je t’ aime entends -tu et je ne veux pas te tromper ", "grand'messe et vêpres c' est la règle inflexible de les granges mon oncle cependant m' a causé quelques distractions pendant le sermon peu attachant je le reconnais je le voyais sans cesse compter sur ses doigts francine m' a poussé le coude: ne faites pas attention m' a -t-elle murmuré à l' oreille mon cher père est à les prises avec la muse il fait des vers et compte leurs pieds ", "reprit le jeune breton en regardant d’ un côté et d’ autre avec une anxiété croissante il sera difficile de retrouver les chasseurs le brouillard s’ épaissit de plus en plus –si nous allions nous perdre dit en riant moi je ne connais pas les routes de la forêt –alors pourquoi n’ être pas restée auprès de les gens de la cour de votre pèr ", "on doit arriver à le mesurer par centimètres dans tous les événements de la journée je croyais voir des présages de ma nouvelle vie allons de la rêverie encore je crois dieu me pardonne qu’ il a eu une distraction en me faisant: dans un corps de médecin loger un cœur d’ artiste de poëte enfin un cœur gênant pour l’ exercice de ma profession malgré mes ans de vie sérieuse je suis le même à le fond eh bien ", "–nous verrons cela répondit la jeune fille avec coquetterie à le revoir ma charmante minny dit PROPN en souriant soyez je vous en prie indulgente et bonne pour un gentil garçon qui vous aime tendrement bien qu’ il ne sache pas témoigner son amour d’ une manière fort éloquente –vous êtes sévère répondit gravement la jeune fille je trouve moi que PROPN s’ exprime on ne peut mieux " ]
lucien redouble d’ efforts pour se faire remarquer par lui penché sur le parapet de pierre il agite son mouchoir comme un drapeau l’ homme s’ arrête une minute puis se dirige vers le porche évidemment il vient à le secours de lucien amère déception le voilà qui continue son chemin
[ "il n’ est entré sous la voûte que pour allumer sa pipe à l’ abri de le vent l’ enfant s’ assoit et cache sa tête dans ses mains mais PROPN il se dit si j’ avais été en bas cet homme m’ aurait entendu peut être pareille chance se retrouvera -t-elle là-dessus il se décide à le redescendre et se poste à l’ entrée de l’ escalier ", "une charrette passe nouvel espoir le prisonnier frappe appelle siffle fait plus de tapage à le lui seul qu’ un collége en retenue tentative inutile les cahot ne permettent pas à le charretier d’ entendre tout ce bruit et le lourd véhicule poursuit sa marche pesante incrustant dans le sol que la rosée nocturne commence à le humecter les cailloux blancs et polis de le chemin c’ en est fait ", "tout se tait dans la campagne endormie les sentiers sont déserts les maisons sont closes lucien est revenu sur la plate-forme car l’ obscurité complète de l’ escalier l’ oppresse singulièrement et puis le voisinage d’ un soupirail qui donne dans l’ église sombre comme un abîme lui est particulièrement pénible le moindre craquement le tic-tac régulier des vers rongeant le bois de les vieux bancs un grain de plâtre qui se détache le moindre bruit enfin prend sous les voûtes de l’ édifice une sonorité étrange et tombe dans le jour de souffrance de l’ escalier comme dans un porte voix qui le grossit encore quel est l’ enfant seul dans la nuit dont l’ oreille inquiète n’ a pas écouté ces voix de le silence qui lui parlent tout bas disant on ne sait quoi venant on ne sait d’ où lucien s’ était donc réfugié sur la plate-forme ", "mais de nouvelles terreurs ne tardèrent pas à l’ assaillir les nuages passaient sur la lune comme des voiles flottants et sa clarté fugitive donnait à les objets un aspect fantastique ici un saint de pierre se dressait comme une ombre gigantesque un animal chimérique semblait s’ élancer d’ en haut pour dévorer l’ enfant les ogives de les fenêtres de le clocher formaient des arabesques étranges sur les dalles de la terrasse et le vent d’ automne faisait sourdement résonner les cloches en tourbillonnant autour de le vieil édifice ", "soudain un oiseau de nuit se mit à le chanter d’ une voix douce et plaintive et une idée folle s’ empara de l’ imagination de lucien c’ est le coq de le clocher qui appelle les morts se dit l’ enfant et il jetait des regards éperdus sur les tombes blanches de l’ ancien cimetière pressées autour de l’ église comme un troupeau de moutons autour de le pasteur justement une lumière paraît derrière l’ un de les monuments funéraires la lune se voile et il ne peut rien distinguer que la marche irrégulière de cette flamme qui semble se diriger vers la base de le clocher en contournant les pierres tombales lucien ne doute pas que ce ne soit une âme en peine ", "à le dernier degré de l’ épouvante il va se cacher sous une espèce de banc de pierre en se recommandant à la miséricorde de dieu le pauvre enfant est à le peu près fou de peur son sang bouillonne dans ses oreilles ses mains sont froides il est à le moment de perdre connaissance lorsqu’ il s’ entend appeler par une voix bourrue qu’ il reconnaît aussitôt eh bien ", "monsieur le peintre as -tu fini mon portrait t’ as eu le temps j’ imagine de mettre la ressemblance et le sacristain paraît une lanterne sourde à la main ah père l’ angélus vous n’ êtes donc pas une âme malheureusement non répondit le bossu en jetant un regard mélancolique vers son ombre difforme se détachant sur le vieux mur maintenant inondé de lumière ", "c’ est égal tu te souviendras à l’ avenir que la bosse d’ un bossu est un sac à le malice et qu’ il n’ est pas toujours profitable d’ en rire trop haut gomme père l’ angélus vous m’ avez en fermé exprès je ne dis pas cela moi je ferme ma porte quand vient la nuit crainte qu’ on ne vole les cloches tant pis pour ceux qui montent à le clocher sans prévenir le gardien ", "allons viens que je te mène chez ta tante elle te croit rendu à la ferme et ne compte plus sur toi lucien comprit qu’ il ne serait pas prudent de récriminer ou d’ entamer une discussion avec le terrible sacristain il se laissa donc conduire sans mot dire chez la veuve passart sa tante mais dès qu’ il se trouva seul avec elle il se mit à le accuser amèrement l’ angélus et raconta en termes si émouvants sa station sur le clocher que la digne femme touchée jusqu’ à les larmes de les souffrances de son favori jura de porter plainte à le m. le curé on présenta donc l’ affaire à le ce tribunal respectable " ]
[ "il y avait évidemment beaucoup de petits écorchés qui profitaient de le carnaval pour passer pendant quelques instants la tête dehors et respirer un bon vieux coup d’ air pur avant de retourner à le bureau ils faisaient une petite pirouette petits pas poussaient leur gueulante se libéraient de le poids de le monde par la bouffonnerie puis retournaient d’ où ils venaient willie considérait le curé faux ou vrai avec la légère ironie ou plutôt avec le sérieux excessif que les professionnels témoignent à les amateurs il l’ emmena à le café boire un pot a la surprise de willie lorsqu’ il fut installé sur la banquette le curé faux ou vrai sortit de sa poche une boîte d’ allumettes de cuisine frotta une allumette puis l’ éteignit la porta à la narine et la renifla bruyamment d’ un air rêveur ", "le grec alors s’ assit sur son lit et me dit: –monsieur goguel si vous saviez tout le mal que je me suis donné et tout l’ argent que j’ ai dépensé pour retrouver georgette vous ne me feriez pas de reproches est -ce ma faute à le moi si tout a manqué à la dernière minute et si le malheur est arrive quoi quel malheur lui dis -je en m’ arrêtant un grand malheur monsieur georgette s’ est sauvée de le couvent de djebel-el-deïr avec un jeune arabe –sauvée avec un arabe m’ écriai -je furieux georgette ", "–lâches canailles dit guillaume cet homme a la tournure d’ un scélérat –c’ est pour cela qu’ il n’ est pas très redoutable dit marsillat avec ma pauvre jeanne s’ écria cadet tout ç a c’ est trop malheureux pour toi. oui t’ as eu de le malheur de perdre ta mère ces gensses te feront de le tort ", "vue d\\' en bas la tour semblait une autoroute vers le ciel ses rainures étaient les lignes blanches parallèles que les voitures n\\' ont pas le droit de franchir sous peine d\\' amende je ne pouvais pas filmer très longtemps contrairement à les cassettes les films super-8 ne duraient que minutes et il ne fallait surtout pas se tromper on ne pouvait pas repasser par-dessus 'erreur était indélébile ai dû faire un plan-séquence de le puis puis revenir à le avec ma contre-plongée à la con image donnait le vertige j\\' ai même failli me casser la figure tellement j\\' étais penché en arrière ", "chapitre vii la droguerie générale est située dans une artère étroite qui sent eau bénite est un boyau plutôt qui sépare églises dont l\\ une est désaffectée et autre désinfectée comme l\\ une est plus petite que l\\ autre on a complété ce bout de rue sans soleil par la droguerie générale il faut grimper marches pour accéder à le magasin obscur des gens furtifs en blouse grise agitent silencieusement dans un vaste local ", "—allons adieu répétait -elle en embrassant hector à le revoir pense à le moi! et souriant avec un geste mutin elle ajouta: —je devrais être inquiète cependant il y avait dans le chemin de fer des messieurs qui connaissent ton ami et qui disaient que sa femme est peut-être la plus belle femme de PROPN est -ce vrai? —je n’ en sais ma foi rien j’ ai oublié de la regarder hector ne mentait pas sans qu’ il parût il était encore sous l’ empire de les angoisses de son suicide manqué ", "mais il y avait trop de monde autour de lui il préféra les aller trouver si bien que minutes après le père le bolloche désirée et le meunier causaient tous minutes plus tard il en était de même une heure s' écoula sans que le sujet paraît -il fût épuisé ", "comment voudrais -tu que je vive sans rafik à le parc de les buttes-chaumont il y a un peu de soleil et beaucoup de chiens on attend sur un banc que la fameuse antonella arrive elle a bonnes minutes de retard la hyène est d’ humeur causante ", "elle devient comme un morceau de rocher couvert de lichen et de mousse immobile sans pensée dilatée par la chaleur de le soleil quelquefois même elle endort appuyée contre la bâche bleue les genoux sous le menton et elle rêve qu\\ elle glisse dans un bateau sur la mer plate jusque de l\\ autre côté de le monde les grands cargos glissent lentement sur les bassins noirs ils vont vers la porte de le port ils vont chercher la mer lalla amuse à les suivre en courant le long de les quais le plus loin qu\\ elle peut ", "il nous veut vivants pensa PROPN braqua sa mitraillette sur imir —vous n’ avez qu’ un mot à le dire hurla -t-il de la bonne énergie la meilleure possible il s’ aperçut que tous les regards étaient fixés sur mathieu " ]
bien qu' il eût sacrifié tout le premier et unique étage de sa maison qu' il n' habitait personnellement pas le rez-de-chaussée avait à le lui seul nécessité des séries nombreuses de cadres pour habiller les murs ce rez-de-chaussée était ainsi distribué: un cabinet de toilette communiquant avec la chambre à le coucher occupait l' une de les encoignures de la bâtisse de la chambre à le coucher l'on passait dans la bibliothèque de la bibliothèque dans la salle à le manger qui formait l' autre encoignure ces pièces composant l' une de les faces de le logement s' étendaient en ligne droite percées de fenêtres ouvertes sur la vallée d' aunay l' autre face de l' habitation était constituée par pièces exactement semblables en tant que disposition à les premières
[ "ainsi la cuisine faisait coude correspondait à la salle à le manger; un grand vestibule servant d' entrée à le logis à la bibliothèque une sorte de boudoir à la chambre à le coucher les privés dessinant un angle à le cabinet de toilette toutes ces pièces prenaient jour de le côté opposé à la vallée d' aunay et regardaient la tour de le croy et châtillon ", "quant à l' escalier il était collé sur l' un de les flancs de la maison au-dehors les pas de les domestiques ébranlant les marches arrivaient ainsi moins distincts plus sourds à des esseintes il avait fait tapisser de rouge vif le boudoir et sur toutes les cloisons de la pièce accrocher dans des bordures d' ébène des estampes de jan un vieux graveur de hollande presque inconnu en france il possédait de cet artiste fantasque et lugubre véhément et farouche la série de ses persécutions religieuses d' épouvantables planches contenant tous les supplices que la folie de les religions a inventés des planches où hurlait le spectacle de les souffrances humaines des corps rissolés sur des brasiers des crânes décalottés avec des sabres trépanés avec des clous entaillés avec des scies des intestins dévidés de le ventre et enroulés sur des bobines des ongles lentement arrachés avec des tenailles des prunelles crevées des paupières retournées avec des pointes des membres disloqués cassés avec soin des os mis à le nu longuement râclés avec des lames ces oeuvres pl", "mais en sus des frissons qu' elles apportaient en sus aussi du terrible talent de cet homme de l' extraordinaire vie qui animait ses personnages l'on découvrait chez ses étonnants pullulements de foule chez ses flots de peuple enlevés avec une dextérité de pointe rappelant celle de callot mais avec une puissance que n' eut jamais cet amusant gribouilleur des reconstitutions curieuses de milieux et d' époques l' architecture les costumes les moeurs à le temps de les macchabées à le rome sous les persécutions de les chrétiens en espagne sous le règne de l' inquisition en france à le moyen âge et à l' époque de les saint-barthélemy et de les dragonnades étaient observés avec un soin méticuleux notés avec une science extrême ces estampes étaient des mines à le renseignements on pouvait les contempler sans se lasser pendant des heures profondément suggestives en réflexions elles aidaient souvent des esseintes à le tuer les journées rebelles à les livres la vie de luyken était pour lui un attrait de plus ", "elle expliquait d' ailleurs l' hallucination de son oeuvre calviniste fervent sectaire endurci affolé de cantiques et de prières il composait des poésies religieuses qu' il illustrait paraphrasait en vers les psaumes s' abîmait dans la lecture de la bible d' où il sortait extasié hagard le cerveau hanté par des sujets sanglants la bouche tordue par les malédictions de la réforme par ses chants de terreur et de colère avec cela il méprisait le monde abandonnait ses biens à les pauvres vivait d' un morceau de pain il avait fini par s' embarquer avec une vieille servante fanatisée par lui et il allait à le hasard où abordait son bateau prêchant partout l' évangile s' essayant à ne plus manger devenu à le peu près fou presque sauvage dans la pièce voisine plus grande dans le vestibule vêtu de boiseries de cèdre couleur de boîte à le cigare s' étageaient d' autres gravures d' autres dessins bizarres ", "la comédie de la mort de bresdin où dans un invraisemblable paysage hérissé d' arbres de taillis de touffes affectant des formes de démons et de fantômes couvert d' oiseaux à le têtes de rats à le queues de légumes sur un terrain semé de vertèbres de côtes de crânes des saules se dressent noueux et crevassés surmontés de squelettes agitant les bras en l' air un bouquet entonnant un chant de victoire tandis qu' un christ s' enfuit dans un ciel pommelé qu' un ermite réfléchit la tête dans ses mains à le fond d' une grotte qu' un misérable meurt épuisé de privations exténué de faim étendu sur le dos les pieds devant une mare le bon samaritain de le même artiste un immense dessin à la plume tiré sur pierre un extravagant fouillis de palmiers de sorbiers de chênes poussés tous ensemble à le mépris de les saisons et de les climats une élancée de forêt vierge criblée de singes de hiboux de chouettes bossuée de vieilles souches aussi difformes que des racines de mandragore une futaie magique trouée à le milieu par une éclaircie laissant entrevoir à le loi", "ils renfermaient dans leurs baguettes de poirier brut liséré d' or des apparitions inconcevables une tête d' un style mérovingien posée sur une coupe un homme barbu tenant tout à la fois de le bonze et de l' orateur de réunion publique touchant de le doigt un boulet de canon colossal; une épouvantable araignée logeant à le milieu de son corps une face humaine puis des fusains partaient plus loin encore dans l' effroi de le rêve tourmenté par la congestion ici c' était un énorme dé à le jouer où clignait une paupière triste ", "là de les paysages secs arides des plaines calcinées des mouvements de sol des soulèvements volcaniques accrochant des nuées en révolte des ciels stagnants et livides parfois même les sujets semblaient empruntés à le cauchemar de la science remonter à les temps préhistoriques une flore monstrueuse s' épanouissait sur les roches partout des blocs erratiques des boues glaciaires des personnages dont le type simien les épais maxillaires les arcades de les sourcils en avant le front fuyant le sommet aplati de le crâne rappelaient la tête ancestrale la tête de la première période quaternaire de l' homme encore frugivore et dénué de parole contemporain de le mammouth du rhinocéros à les narines cloisonnées et de le grand ours ces dessins étaient en dehors de tout ", "ils sautaient pour la plupart par-dessus les bornes de la peinture innovaient un fantastique très spécial un fantastique de maladie et de délire et en effet tels de ces visages mangés par des yeux immenses par des yeux fous tels de ces corps grandis outre mesure ou déformés comme à le travers d' une carafe évoquaient dans la mémoire de des esseintes de les souvenirs de fièvre typhoïde des souvenirs restés quand même des nuits brûlantes des affreuses visions de son enfance pris d' un indéfinissable malaise devant ces dessins comme devant certains proverbes de goya qu' ils rappelaient comme à le sortir aussi d' une lecture d' edgar dont odilon redon semblait avoir transposé dans un art différent les mirages d' hallucination et les effets de peur il se frottait les yeux et contemplait une rayonnante figure qui de le milieu de ces planches agitées se levait sereine et calme une figure de la mélancolie assise devant le disque d' un soleil sur des rochers dans une pose accablée et morne ", "par enchantement les ténèbres se dissipaient; une tristesse charmante une désolation en quelque sorte alanguie coulaient dans ses pensées et il méditait longuement devant cette oeuvre qui mettait avec ses points de gouache semés dans le crayon gras une clarté de vert d' eau et d' or pâle parmi la noirceur ininterrompue de ces fusains et de ces estampes en outre de cette série de les ouvrages de redon garnissant presque tous les panneaux de le vestibule il avait pendu dans sa chambre à le coucher une ébauche désordonnée de théocopuli un christ à les teintes singulières d' un dessin exagéré d' une couleur féroce d' une énergie détraquée un tableau de la seconde manière de ce peintre alors qu' il était harcelé par la préoccupation de ne plus ressembler à le titien cette peinture sinistre à les tons de cirage et de vert cadavre répondait pour des esseintes à un certain ordre d' idées sur l' ameublement il n' y avait selon lui que manières d' organiser une chambre à le coucher: ou bien en faire une excitante alcôve un lieu de délectation nocturne ou bien agen" ]
[ "elle put lire: note pour madame de fresne madame de introduit devant le tribunal civil de une demande en séparation de corps sur cette demande plaise à le tribunal admettre madame de fresne à le faire la preuve de les faits suivants que elle a épousé m.de fresne et que dès la deuxième année de son mariage elle a souffert des exigences et de la tyrannie d’ un maître égoïste et brutal et subi des traitements à lesquels sa condition aurait dû la soustraire à le défaut de son droit qu’ elle a tout supporté avec patience pendant des années espérant que de certaines causes d’ une nature très-délicate viendraient à le disparaître et que la vie commune serait plus aisée que bien loin de là m. de fresne s’ est d’ abord complu à le lui enlever le rôle que toute femme doit tenir dans sa maison que seul bientôt il y a donné des ordres ce qui ne l’ empêchait point de refuser à sa femme le peu d’ argent nécessaire à le son entretien particulier ", "à le présent nous sommes à le complet et ceux qui impatientaient qui soulevaient pour la énième fois le couvercle de la marmite pour voir ce qui pouvait sentir si bon tournent à le présent leurs regards éplorés sur moi qui n\\' ai d\\' yeux que pour hélène qui vient d\\' entrer superbe le plus drôle est que PROPN dirait PROPN par tant de belles choses réunies dans la même personne ", "est roux comme la beauce en été et prend des initiatives de le feu de dieu ce cliché vous permet de constater que le capsulage était d\\' origine j\\' acquiesce tu crois que les convives de petit-littré risquent de passer l\\ arme à le gauche pas de le tout ", "cela s’ est fait ainsi larmes coulaient lentement sur ses joues flétries –quelle malédiction est donc sur cette demeure gémit -elle douloureusement –mathurine pourquoi y restez -vous malgré tout pourquoi n’ avez -vous pas suivi ma mère que vous aimiez tant?–oh! j’ y ai bien pensé et je l’ ai proposé à ma chère demoiselle mais elle a refusé en disant: reste près de ma pauvre maman qui va être si malheureuse sous la tyrannie de ", "une alerte pourtant de le bruit sous les décombres qui obstruaient le souterrain et un rayon lumineux qui filtra par une fente les obligea à le monter la garde jusqu’ à le moment de le départ mais leur bonne humeur n’ en fut pas altérée —mais oui mais oui je suis tranquille disait françois dès l’ instant ou ̀ je t’ ai retrouvée j’ ai senti que c’ était pour toujours d’ ailleurs en dernier ressort ne nous reste -t-il pas un espoir suprême ", "d’ un œil intéressé elle suivait les évolutions de les poissons tout près d’ elle elle admirait les perles qui ornaient la chevelure d’ une jeune ondine puis elle retint un cri de ravissement un sol de sable fin blanc comme une neige très pure apparaissait à le son regard une grotte s’ ouvrait couverte d’ algues à l’ extérieur décorée à l’ intérieur de concrétions formant les plus fantastiques sculptures une lumière pâle argentée comme un reflet de lune éclairait cette demeure ", "mes journées pour le moment se passaient à le guetter la moindre minute où je pourrais m' échapper entre clients le directeur m' avait reproché un certain laisser-aller vestimentaire mais il ne se rendait pas compte que ma vieille blouse qu' il avait cru bon me laisser n' était plus de le tout aussi sexy qu' avant elle était beaucoup trop étroite le blanc s' était terni et mes bourrelets avaient fait craquer trop de coutures j' avais sans doute l' air un peu minable j' étais tellement fatiguée ", "malin qui devait être nommé sénateur craignit de s’ expliquer dans paris il quitta son hôtel et vint à le gondreville en donnant à le premier consul une seule de les raisons qui lui faisaient désirer d’ y être et qui lui donnait un air de zèle à les yeux de bonaparte tandis qu’ à le lieu de s’ agir de l’ état il ne s’ agissait que de lui-même or pendant que PROPN guettait et suivait dans le parc à la manière de les sauvages un moment propice à sa vengeance le politique malin habitué à le pressurer les événements pour son compte emmenait son ami vers une petite prairie de le jardin anglais endroit désert et favorable à une conférence mystérieuse ainsi en s’ y tenant à le milieu et parlant à le voix basse les amis étaient à une trop grande distance pour être entendus si quelqu’un se cachait pour les écouter et pouvaient changer de conversation s’ il venait des indiscrets –pourquoi n’ être pas resté dans une chambre à le château dit grévin ", "comme nous étions à le déjeuner charlot à le ma grande surprise revint il me dit que la veille une lettre ou ̀ on lui annonçait la mort de son père l' avait fait quitter brusquement la maison mais qu' à le moment ou ̀ il allait prendre le chemin de fer pour se rendre dans sa famille et assister à l' enterrement il avait rencontré par hasard un de ses parents qui lui avait donné des nouvelles de son père qu' il venait de voir qui était à le paris et se portait à le merveille —cette histoire m' intéresse peu m' écriai -je mais veux -tu me dire ce que tu as fait de mes francs il écarquilla les yeux et parut plus étonné encore que je ne l' avais été de son retour —vos francs ", "chercher à les faire déguerpir par la force était impossible c’ eût été l’ œuvre d’ un fou et à le part son idée fixe francœur était homme de sens et de droite raison afin de triompher de cet obstacle il eut recours à les moyens conseillés par machiavel le plus grand diplomate de son temps à le dire de m. thiers nommé à la ruse ou bien à la fourberie si vous le préférez le cauteleux monarque prit ses mesures il dissimula et un jour que ses anciens camarades étaient allés à le marseille renouveler leurs provisions de bouche il leva les ponts-levis chargea les quelques couleuvrines dont était muni le fort et se disposa à le faire à les intrus quand ils reviendraient une réception bruyante et peu amicale " ]
cette fois de le reste il l’ avait justement appliqué car la mule venait de sortir de la mare sans trop de peine je mis pied à le terre et abandonnant la bride à le saulnier je me retournai vers la tourbière en feu a la petite distance où nous nous trouvions rien n’ annonçait l’ incendie qu’ une fumée tamisée et pâle rendue plus visible par l’ obscurité michel me dit que ces accidents étaient heureusement assez rares et que les pluies fréquentes apportées par les vents de le sud-ouest arrêtaient presque toujours le fléau à sa naissance cependant on avait souvenir d’ un embrâsement terrible qui s’ était insensiblement étendu à le plusieurs centaines d’ arpents et avait menacé d’ envahir la plaine tout entière
[ "il avait fallu sonner les cloches dans les paroisses riveraines tous ceux qui pouvaient manier la bêche ou la pioche étaient venus et l’on avait cerné l’ incendie par une fosse d’ une lieue de circuit la mare que je venais de traverser en avait fait partie tout en me donnant ces détails le bryéron tâchait de retirer la perche que pierre-louis avait laissée enfoncée dans le lit tourbeux de la ravine mais elle résistait à ses efforts je dus lui prêter la main ", "PROPN voit que la bryère aime ce qu’ elle tient me dit michel en souriant; qui laisserait là ma ningle seulement quelques jours la verrait disparaître jusqu’ à le bout rien n’ est ici comme ailleurs il se passe quelque chose sous notre terre savez -vous on a beau manger la tourbe avec la bêche elle reste toujours à le même niveau et la bryère monte à le mesure je demandai si l’on donnait dans le pays quelque explication de ce phénomène ", "—pardieu c’ est la faute à les fils de japhet interrompit le saulnier en riant; monsieur ne sait donc pas l’ histoire il paraîtrait qu’ à le temps d’ autrefois la bryère avait comme qui dirait un rez-de-chaussée et une cave le tout appartenait à les kourigans et à la famille de japhet et chacun occupait à le son tour le dessus ou le dessous mais les hommes qui étaient déjà des maugrebins profitèrent de le moment ou ils demeuraient à le meilleur étage pour murer dans la cave leurs voisins si bien que tous sont restés là depuis sauf le petit charbonnier qui s’ est enfui par la cheminée et qui est devenu notre génie de malheur si la bryère monte c’ est que les kourigans la soulèvent pour venir réclamer leur étage et si les perches descendent c’ est qu’ ils attirent à le eux tout ce qui s’ enfonce dans la terre ", "je couchai chez le bryéron dans un de ces lits de plumes dressés sur un double rang de fagots à lesquels il faut monter comme à l’ assaut et qui selon l’ expression de le pays ne laissent que la passée sous le baldaquin le lendemain nous nous remîmes en route dès la pointe de le jour et nous traversâmes la bryère sans nouvelle aventure jeanne me parut seulement plus soucieuse que la veille j’ essayai en vain de lui parler l’ entretien tombait toujours comme un volant qu’ on ne vous renvoie pas ", "en désespoir de cause je me retournai vers pierre-louis dont la jovialite n’ avait subi aucune atteinte et j’ allai le rejoindre avec ma mule à la queue de le convoi —eh bien voilà un temps impérial me dit le saulnier en me montrant le soleil qui montait à l’ horizon dans toute sa magnificence le bon dieu illumine pour notre retour —cela ne rend pas jeanne plus gaie répliquai -je à le demi-voix ", "pierra-louis jeta un regard vers la saulnière PROPN monsieur a vu dit -il c’ est vrai qu’ elle a ce matin de le noir dans le cœur vient de ce qu’ elle a eu un signe le petit charbonnier lui est encore apparu quand cela après souper monsieur était déjà couché: elle a voulu sortir dans le courtil pour faire sa visite à les avettes mais comme elle arrivait près des ruches elle a vu le kourigan noir qui se tenait tout contre ", "et comment l’ a -t-elle reconnu? —pardieu à sa courte taille à son costume noiraud et à son grand feutre qui lui tombe sur le nez sans compter que ç a se sent il n’ y a pas dans tout le pays un enfant sorti de le chariot à le roulettes qui sans avoir jamais vu le méchant garçon ne puisse dire: le voila —lui a -t-il parle en l’ apercevant elle a jeté un cri et elle est restée en place tremblante comme une feuille à le vent; alors le kourigan a grommelé tout bas quelque chose qu’ elle n’ a pu entendre puis il a disparu et jeanne est rentrée à le logis plus pâle qu’ un linceul j’ ai voulu lui relever le cœur ", "mais pas moins il y a de quoi faire penser et ceci est une mauvaise annonce nous étions sortis de la bryère le pays dans lequel nous venions d’ entrer prenait insensiblement un caractère non moins étrange bien que complétement différent nous avions d’ abord traversé d’ immenses prairies encadrées de rideaux de saules derrière lesquels on voyait glisser les hautes voiles de les chalands de la loire puis l’ étier de méans l’ ancien brivates portus de ptolémée couvert de chaloupes de futreaux et de barges qui attendaient les récoltes de le pays; enfin les campagnes de saint-nazaire sur lesquelles ondoyait un océan de blonds épis ", "déjà les champs de sable avaient commence bientôt ils nous entourèrent; nous arrivions à le terrain d’ escoublac ici comme dans la bryère vous trouvez un sol cahoteux et tourmenté des collines de sable balayées par le vent descendent tantôt en talus abrupts et unis comme une pierre sciée tantôt en cascades rugueuses comme un rocher " ]
[ "l’ endroit est galant nous ne serons aperçus que des sonneurs et de la servante de là-bas si elle mente à son grenier il voit tout en couleur de rose dit l’ un de les témoins à l’ oreille de son compagnon celui-ci secoua la tête comme pour exprimer sa crainte que ces roses ne vinssent s’ empourprer tout à l’ heure et répondit: il a voulu heureusement amener un médecin l’ embonpoint de le commandant leur faisait peur ", "–renée vallier que dis-tu? fit henri se dressant tout à le coup sur son lit et sa mère? et c’ est caroline vallier –caroline exclama renée sa fille son visage devint livide il cherchait vainement à se soutenir sidie en le voyant ainsi courut pour l’ aider; elle crut qu’ en se soulevant il avait dérangé l’ appareil qui couvrait sa blessure elle sentit qu’ il s’ évanouissait dans ses bras effrayée elle appela justin ", "le pouvoir de la poésie est grand sur le peuple je les ramenerai nous verrons qui l’ emportera des grimaces ou des belles-lettres il était resté le seul spectateur de sa pièce c’ était bien pis que tout à l’ heure il ne voyait plus que des dos ", "ils se taisent tous les chacun songe de son côté tout à le coup on entend des pas dans l' escalier c' est le père il entre long voûté avec la démarche traînante de l' ouvrier qui a passé beaucoup de lundis à le flâner par les rues ", "il regarda le public le public se regardait ils cherchaient une opinion dans les yeux les uns de les autres ils ne la trouvèrent pas et retombèrent dans leur indifférence la musique reprit ", "il n’ avait plus de cape il était nu-tête mais les trous profonds de ses yeux funèbres à les paupières rouges ne pouvaient me permettre aucune hésitation sur la personnalité de l’ étrange individu que j’ avais devant moi il ne me voyait pas il regardait au-dessus de moi vers la haute mer à le surplus je m’ étais allongé ou plutôt aplati à le ras de la carcasse même de le sous-marin géant abrité derrière le pont métallique qui surmontait la coque de plus d’ un mètre l’ homme n’ eût pu m’ apercevoir qu’ en se penchant ", "mais bientôt il porta la main à le son front comme s’ il voulait en chasser certaines pensées qui l’ obsédaient; sa petite taille se redressa ses yeux prirent une autre expression et il se dirigea vivement vers la maison qu’ il venait de quitter –le premier pas est fait se dit -il en gravissant l’ escalier mais le second si cette nuit même je n’ ai pas trouvé moyen de lier une intrigue avec ce savari il nous échappera comment faire naître sans lui donner l’ éveil une occasion de nous revoir de nous revoir souvent ah! continua -t-il faudra -t-il donc toujours que les meilleurs esprits ceux qu’ aucun danger aucun obstacle important n’ arrêtent aient à le compter avec les plus petites difficultés et soient vaincus par elles !tout à le coup il s’ arrêta en s’écriant:–eh! parbleu j’ ai trouve dirait mon protecteur le marquis de pourquoi la fortune qui vient de me seconder m’ abandonnerait -elle il sonna à la porte de pélagie d’ ermont et fut introduit ", "avec cela soyez tranquilles il fera son chemin en allant et en revenant –en ce cas dit athos il faut que planchet reçoive livres pour aller et livres pour revenir et bazin livres pour aller et livres pour revenir cela réduira la somme à le livres nous prendrons livres chacun pour les employer comme bon nous semblera et nous laisserons un fond de livres que gardera l’ abbé pour les cas extraordinaires ou les besoins communs cela vous va -t-il –mon cher athos dit aramis vous parlez comme nestor qui était comme chacun sait le plus sage de les grecs ", "elle est toute rédigée et c’ est moi qui suis chargé de la porter à le cause de mes relations amicales avec quelques élèves si vous voulez m’ accompagner vous visiterez l’ université certainement cela me fera grand plaisir vous qui vous intéressez à les questions pédagogiques vous aurez là une occasion de prendre un aperçu de le fonctionnement de l’ instruction supérieure en suisse les amis étaient arrivés ainsi à le gymnase dans l’ atrium quelques-uns de leurs camarades devisaient en attendant m. grüter PROPN tenait le centre d’ un groupe et semblait parler avec animation à en juger par les gestes dont il ponctuait son discours encore que sa nature méridionale le portât naturellement à une certaine vivacité dans le débit et les mouvements qui l’ accompagnent ", "m. le notaire remplissait mon assiette à le droite m. le curé remplissait mon verre à le gauche mon père était à l’ autre bout de la table et il participait à la préoccupation générale à le ce point qu’ il ne pensait point à le me surveiller où était ma bonne louise l’ excellente femme qui s’ occupait de moi à la ferme et qui veillait tendrement sur la capacité possible de mon petit estomac? et puis vous le dirai -je pour m’ excuser un peu? je n’ aurais jamais osé refuser ou laisser sur mon assiette ce qu’ y mettait m. le notaire le personnage à le mes yeux infaillible pas plus que je n’ aurais osé ne pas boire ce que me versait m. le curé à lequel tout le monde avait pour habitude de dire amen quand les gâteaux arrivèrent j’ avais perdu toute timidité c’ est d’ une main très audacieuse que je prenais ma part dans les assiettes qui passaient devant moi " ]
oui dit maître gaspard soyez tranquille je vais le montrer à la fête de l’ arbre il faut qu’ on le voie et que le beau-frère en soit régalé en effet quelques jours après eut lieu la plantation de l’ arbre de la liberté sur la place de la PROPN en face de l’ auberge de le mouton-d’or m. le curé rigaut le bénit solennellement à le milieu de les paysans des charbonniers des bûcherons accourus de la montagne il parla de notre-seigneur PROPN le premier démocrate de le monde né à le bethléem pour le salut de le genre humain; des palmes que le peuple jetait à ses pieds quand il entra sur un âne à le jérusalem les femmes en pleuraient d’ attendrissement
[ "m. le commissaire baragouin un homme superbe en redingote graisseuse pantalons bouffants à le carreaux et large feutre sa barbe noire étalée sur l’ estomac et ses longs cheveux couvrant ses épaules salua l’ arbre de la liberté d’ une voix retentissante annonçant qu’ il pousserait ses racines jusqu’ à le centre de la terre et qu’ il abriterait sous son ombre les générations futures ensuite le grand fricot qui chantait depuis ans à le lutrin de vandeuvre entonna la marseillaise maître gaspard qui possédait une basse-taille respectable et frionnet qui barytonnait quelque peu l’ accompagnaient en chœur; de toutes les fenêtres on criait: vive la république après quoi maître fix conduisit ses invités à l’ auberge et les gobergea jusqu’ à le heures de le soir tellement que plusieurs ne pouvaient plus se tenir sur leurs jambes alors il les mena en procession par toutes les rues sous prétexte de montrer la mairie et la maison d’ école à le citoyen commissaire mais en réalité pour le faire voir selon sa promesse ayant bien soin de passer et de repasser devant chez le beau-fr", "c’ était de la politique de maître gaspard de la politique à la muleroy à la thomassin les gens riaient en voyant le citoyen baragouin bras dessus bras dessous avec monsieur le maire trébucher à le chaque pas et plusieurs trouvaient qu’ il ressemblait à le robinson après ce beau spectacle les délégués de vandeuvre retournèrent chez eux sur ou charrettes ornées de drapeaux tricolores que maître gaspard avait réquisitionnées lui-même dans les maisons de le voisinage depuis ce jour maître fix passait pour le meilleur démocrate de le pays il disait en parlant de son ami baragouin le commissaire spécial: ah le bon garçon c’ est un vrai démocrate de la capitale ils sont tous comme tous distingués pleins d’ esprit jusqu’ à le bout de les ongles administrateurs de premier ordre on choisit les plus forts pour nous les envoyer on a bien raison ", "nous avions grand besoin de ça nous vivions dans l’ aveuglement le délégué nous a apporté les lumières de la civilisation maintenant je vois clair baragouin m’ a converti ce qui nous manque encore c’ est un club nous en aurons un je donne le local de la mairie en haut pour un club c’ est là que nous finirons de nous instruire les uns les autres chacun dira ce qu’ il voudra je ne suis pas comme le beau-frère laurent qui veut empêcher les gens de dire ce qu’ ils pensent non! criait frionnet liberté libertas pour tout le monde et vive la république à le milieu de cette confusion les nouvelles allaient leur train à le casino: les allemands de vienne se soulevaient et chassaient leur metternich les milanais chassaient radetzky ", "les prussiens chassaient leur prince royal frédéric-guillaume et obtenaient une constitution les badois gagnaient l’ abolition de les droits féodaux la liberté de la presse l’ accession à le parlement allemand tous attrapaient quelque chose qu’ ils n’ auraient jamais eue si notre révolution n’ avait pas fait trembler leurs rois leurs ducs leurs empereurs ils nous en ont bien récompensé plus tard la consolation de les républicains de bon sens fut l’ annonce de les élections pour le avril dimanche de pâques ", "le suffrage universel allait donc fonctionner tous les français âgés de et ans résidant depuis mois dans une commune étaient électeurs tous devaient voter à le chef-lieu de canton par scrutin de liste le recensement devait se faire à le chef-lieu de le département tous les citoyens âgés de ans étaient éligibles ", "ce décret rendit courage à le docteur PROPN il se mit aussitôt en campagne pour s’ entendre avec les vrais républicains les hommes de devoir les pères de famille connus par l’ élévation de leurs sentiments et leur attachement à le droit et à la liberté nous avons toujours eu beaucoup de ces républicains dans notre petite bourgeoisie française des hommes de bon sens des patriotes qui veulent la justice pour tous c’est-à-dire le gouvernement de la démocratie PROPN avait l’ estime de ces braves gens il leur disait nous bourgeois sérieux cultivateurs industriels commerçants gens de science quel est notre intérêt ", "c’ est l’ ordre le progrès la liberté nous avons l’ instruction l’ expérience de les affaires et beaucoup ont la fortune le peuple ne demande pas mieux que de nous voir à sa tête pourvu que nous soyons toujours dignes de le conduire et que nous lui procurions l’ instruction tout ce qui peut l’ aider à s’ élever lui-même par le travail en remplissant ces devoirs nous aurons la sécurité si nous ne le faisons pas les révolutions se suivront et nous vivrons tous comme l’ oiseau sur la branche il faudra toujours craindre le lendemain pour nous et les nôtres ", "séparés de le peuple nous sommes un état-major sans armée; avec le peuple nous avons la force nous sommes invincibles à le dedans et à le dehors la seule chose qu’ on nous demande c’ est la bonne foi dans l’ établissement et l’ affermissement de la république nos avantages nous resteront; seulement il ne faut pas vouloir les garder pour nous seuls et d’ abord c’ est impossible ", "malgré l’ ignorance dans laquelle on l’ a tenu jusqu’ à ce jour le peuple commence à le voir clair il veut sa part de les avantages gagnés par nous tous ensemble en c’ est juste prenons donc la direction c’ est encore possible maintenant peut-être dans quelque temps serait -il trop tard la nation fatiguée de les fous qui veulent tout détruire pourrait bien se jeter encore une fois dans les bras de le premier ambitieux qui lui promettrait l’ ordre " ]
[ "mathieu s’ il veut devenir entrepreneur apprendra la géométrie pratique jadis les hommes qui prenaient le titre de maçons étaient capables d’ exécuter des œuvres admirables grâce à la justesse de coupe de leurs pierres ils ont élevé des voûtes hardies de grandes arcades et surtout des tours merveilleuses ils choisissaient minutieusement leurs pierres et veillaient avec un soin spécial à la fabrication de leur ciment on le composait alors de chaux de sable et de tuileaux dans une proportion qui pour n’ être pas toujours celle de vitruve n’ en restait pas moins excellente ", "je n’ y ai point fait attention pensant que vous aviez trop d’ esprit pour ne pas comprendre que vous n’ avez pas le sens commun je vous assure mon père que mes idées sont toujours les mêmes j’ estime j’ admire infiniment m. le duc de senoncourt mais il ne sera pas mon mari encore une fois berthe je ne puis accepter ce refus mon indulgence pour vous vous a laissée jusqu’ ici la maîtresse de vos actions ", "a l’ heure dite narcisse vêtu en parfait notaire faisait son entrée dans les salons de le père de greorgette les amoureux étaient là se regardant comme des chiens de faïence un pressentiment les avertit qu’ ils se trouvaient en présence de l’ ennemi commun l’ épicier qui était rouge devint cramoisi; le boursier qui était pâle rougit; l’ huissier qui était jaune verdit quelques jeunes personnes firent gémir le piano; ", "les adolescentes font bien partie intégrante de sa vie et personne ne se montrera choqué le moins de le monde ni même embarrassé par le contraste entre g. et mes joues pleines de gamine sans fard ni accidents de l’ âge .rétrospectivement je m’ aperçois de le courage qu’ il a fallu à le cette auteure canadienne pour s’ insurger seule contre la complaisance de toute une époque aujourd’hui le temps a fait son œuvre et cet extrait d’ apostrophes est devenu ce qu’ on appelle pour le meilleur et pour le pire un moment de télévision et depuis belle lurette est plus invité dans les émissions littéraires pour se vanter de ses conquêtes collégiennes .d’ abord ces lettres de dénonciation anonyme puis la crainte d’ être tous les atteints de le sida ces menaces successives ont cristallisé notre amour devoir se cacher disparaître fuir le regard intrusif de les témoins des jaloux hurler dans une salle d’ audience que je l’ aime plus que tout tandis qu’ on passe les menottes à le mon bien-aimé mourir dans les bras l’ un de l’ autre la peau rongée collée sur les os mais d’ un s", "—merci ma leona dit emmanuel mais tu le sais tout est fête à le château de les tournelles que j’ habite tristes fêtes de le reste pour cœurs celui de la pauvre élisabeth et le mien mais il n’ en est pas moins vrai que nous jouons un rôle dans ces fêtes que nous devons y paraître et que le roi me fait appeler à le chaque instant mais alors demanda comment juste à le milieu de les joutes à le moment où en qualité de juge de le camp tu dois y assister comment as -tu pu tout quitter pour venir me voir emmanuel sourit ", "d’ un peuple qui n’ a plus d’ aptitude pour le commerce maritime qui laisse périr les derniers débris de sa marine marchande de son pouvoir sur la mer comme l’ a très bien dit cet allemand une nation sans marins c’ est un oiseau sans ailes la longue main de l’ américain fit un geste de dénégation –j’ ai regardé attentivement ce pays cher monsieur peut-être est -il trop malade pour retrouver la santé à le dedans de lui-même sans une infusion de sang nouveau ", "martinet car c’ était lui ouvrit les yeux reconnut son frère et ne se démentit point à le cette heure martinet avait toujours exécré nicolas oh dit -il avec un accent de haine s’ il t’ avait tué le charretier je lui aurais pardonné moi puis il retomba inerte sur l’ oreiller et ne parla plus vous connaissez donc cet homme ", "décembre métro café décembre: ciné paramount premier baiser décembre: alhambra taxi décembre villa décembre: villa c. restaurant ", "grommela -t-elle est -ce que tu as vraiment trempé dans quelque vilenie toi qu’ avais si bon cœur échalot se redressa: –jamais s’ écria -t-il le cœur est intact j’ en lève la main puis courbant la tête de nouveau il ajouta d’ une voix tremblante –vois -tu léocadie je ne sais plus ", "il n’ avait pas fermé l’ enveloppe il avait jeté le tout dans son tiroir remettant à le plus tard le souci de rédiger ce testament selon les formes il y avait jours de cela vous avez dû être frappé disait le colonel par une véritable monstruosité couchet oublie simplement de parler de son fils " ]
à le cette déclaration la physionomie de m. fauvel changea brusquement ses traits se détendirent comme s’ il eût été soulagé de quelque affreuse angoisse il part répéta -t-il à le plusieurs reprises il part!... il n’ y avait pas à se méprendre à l’ intonation le mot: il part ainsi prononcé était une mortelle injure m. voulut ne rien remarquer
[ "il me paraît reprit -il d’ un ton léger que la détermination de mon parent est raisonnable j’ ai voulu seulement qu’ avant de quitter paris il vînt présenter ses respects à son ancien patron un sourire amer plissa les lèvres de le banquier répliqua -t-il pouvait s’ épargner cette démarche pénible pour nous je n’ avais rien à le entendre je n’ ai rien à le lui dire ", "c’ était un congé formel et m. verduret le comprenant ainsi salua m. fauvel et sortit en entraînant PROPN qui n’ avait pas prononcé une syllabe dans la rue seulement le caissier recouvra la parole —vous l’ avez voulu monsieur fit -il d’ une voix sourde vous l’ avez exigé je vous ai suivi êtes -vous content? en suis -je plus avancé d’ avoir à le ajouter cette humiliation sanglante à le toutes les autres —vous non répondit m. verduret moi oui je ne pouvais arriver à le banquier sans vous et à le cette heure je sais ce que j’ avais intérêt à le savoir j’ ai la certitude que monsieur fauvel n’ est pour rien dans le vol ", "monsieur objecta prosper on peut feindre sans doute mais pas à ce point et ce n’ est pas tout j’ avais besoin pour mon projet ultérieur de savoir si votre patron serait accessible à le certains soupçons maintenant je puis hardiment répondre: oui prosper et son compagnon s’ étaient arrêtés pour causer plus à l’ aise à le coin de la rue laffite à le milieu d’ un vaste terrain devenu libre depuis de récentes démolitions m. verduret paraissait inquiet et tout en parlant il détournait à le tout moment la tête comme s’ il eût attendu quelqu’un ", "bientôt il laissa échapper une exclamation de satisfaction à l’ extrémité de cette place improvisée venait d’ apparaître cavaillon il était tête nue il courait il était tout à la fois si pressé et si alarmé qu’ il ne songea ni à le féliciter son grand ami prosper ni même à lui serrer la main il s’ adressa immédiatement à le m. verduret —elles sont parties dit -il ", "depuis longtemps —non depuis un quart d’ heure à le peu près fit m. verduret nous n’ avons pas une minute à le perdre cela étant et remettant à le cavaillon le billet qu’ il avait écrit quelques heures plus tôt chez —tenez dit -il faites-lui passer ceci et rentrez vite qu’ on ne s’ aperçoive pas de votre absence sortir sans chapeau est une imprudence qui peut donner l’ éveil le petit cavaillon ne se le fit pas répéter fois et il partit en courant comme il était venu prosper était stupéfait ", "quoi! fit -il vous connaissez cavaillon il paraît répondit m. verduret avec un sourire mais ce n’ est pas le moment de causer arrivez hâtons-nous —où allons -nous encore —vous le saurez allons des jambes des jambes lui-même donnait l’ exemple et c’ est presque à le pas de gymnastique qu’ il remontait la rue lafayette tout en marchant tout en courant plutôt il parlait s’ inquiétant assez peu d’ être ou non entendu de prosper ", "voila disait -il ce n’ est pas en restant les pieds dans le même soulier qu’ on gagne des prix à la course une piste trouvée on ne doit plus prendre une minute de repos le sauvage qui dans ses forêts vierges a relevé le pied d’ un ennemi le suit sans désemparer sachant que le vent qui souffle ou la pluie qui tombe suffisent pour effacer l’ empreinte de même pour nous le moindre événement peut faire disparaître les traces que nous suivons ", "arrivé devant le numéro m. verduret s’ interrompit et s’ arrêta de le même coup c’ est ici dit -il à le prosper; entrons ils montèrent et s’ arrêtèrent à le second étage devant une porte ornée d’ un écusson de cuivre sur lequel on lisait: modes et confections le long de l’ huisserie pendait un cordon de sonnette superbe mais m. verduret n’ y toucha pas de le bout de le doigt il frappa très légèrement d’ une certaine façon et aussitôt comme s’ il y eût eu quelqu’un à le guetter ce signal la porte s’ ouvrit ", "c’ était une femme qui ouvrait elle pouvait avoir une quarantaine d’ années sa mise était simple mais très convenable sans bruit elle fit passer prosper et son compagnon dans une petite salle à le manger fort propre sur laquelle ouvraient plusieurs portes devant m. verduret cette femme s’ était inclinée très bas comme une protégée devant son protecteur il répondit à le peine à le salut " ]
[ "or les petits brigands étaient ne signifille p’ t’êt' rien mais t’ quéqu’chose est -ce tout ô divin sherlock les petits gonziers savaient qu’ t’ étais un pulman puisqu’ y z’ ont allé droit t’ à toi pou' t’ rafler ton feu or soye dit sans vouloir t’ vexer tu n’ fais pas tellement flic quand on t’ voye av’c de le monde autour si y savaient qu' t' appartenais à la grande house c’ est qu’ y z’ étaient à le courant qu’ on avait prév’nu la rousse d’ ce qu' allait s’ passer à le pompon rouge ", "ne le fatiguez pas trop recommande l’ infirmière il est encore si faible soyez sans inquiétude suivi de mes troupes d’ élite je pénètre dans la chambre où repose ce pauvre réveillon il a repris un tantinet couleur humaine il ouvre un lampion me reconnaît et ses lèvres remuent pour un faible bonjour ", "il s’ adossa à l’ autel en disant:–non vous vous trompez je suis à le dieu il était plein de sérénité sa face nue ressemblait à le celle d’ un saint de pierre que ne trouble aucune chaleur venue des entrailles sa soutane tombait à le plis droits pareille à un suaire noir sans rien laisser deviner de son corps albine recula à la vue de le fantôme sombre de son amour elle ne retrouvait point sa barbe libre sa chevelure libre ", "je l’ ai voulu de mes aventures de mes projets de le succès de catherine on ignore tout.– si l’on connaissait catherine ma réinstallation à le lyon qu’ il me faudra bien annoncer dans quelque temps deviendrait encore plus incompréhensible on ne sait pas davantage comment j’ ai déserté la sorbonne on croit qu’ il me suffira d’ un dernier examen à le mois de mars pour devenir licencié je n’ ai raconté que l’ épisode de l’ autocar en l’ amplifiant et l’ enjolivant un peu mon père en a beaucoup ri et m’ a fait cadeau d’ un de ses étuis de havanes j’ ai rapporté quelque argent j’ ai payé moi-même mon tailleur ce sont-là de menus exploits agréables à les familles ", "aucun de ces messieurs et dames ne connaissait le chambardoscope PROPN sortit sa fameuse vieille montre de nickel —vous voyez a n’ est pas bien compliqué l’ instrument ressemble un peu à une montre à le cette différence près qu’ il ne comporte qu’ une aiguille l’ intérieur consiste en un appareil extrêmement sensible à les courants telluriques qui travaillent le sol ", "ce raymond détang par sa vivacité son éloquence sa belle voix de baryton et ses faciles succès féminins inspirait à le martial de les sentiments d’ envie et de mélancolique admiration en l’ apercevant il se tut aussitôt et d’ un geste nerveux ramassa autour de son assiette de les miettes de pain éparses –nous parlions de vos études jeunes gens dit adolphe brun vois ce qui te pend à le nez ajouta -t-il en se tournant vers PROPN bernard ne répondit rien parce qu’ à le ans la société de les grandes personnes l’ intimidait encore ", "non mais ce n' est pas l' envie qui m' en manque mais enfin qu' est -ce que vous lui voulez est -ce pour de l' argent que vous venez il me semblait pourtant qu' il ne devait plus rien à le personne nous avons tout payé non non il ne me doit rien c' est même assez singulier qu' il ne me doive rien puisque c' est mon père ", "le perruquier les accommode tous les jours et quand elles sont frisottées et poudrées elles n’ ont plus besoin de coiffe ni de coqueluchon c’ est pour cela qu’ elles prisent tant une longue chevelure mais les beaux cheveux sont bien inutiles à les personnes de notre condition et quand votre chignon ne serait pas plus gros qu’ une noix vous n’ en seriez que mieux coiffée ainsi croyez -moi mettez les ciseaux et coupez ras il vous restera toujours bien assez de cher veux pendant cette mercuriale la jeune femme s’ était hâtée de rouler ses cheveux sous une coiffe et de mettre un déshabillé fond blanc à le grands ramages bleus qu’ elle ne tirait dé l’ armoire que pour les grandes bonnes fêtes ", "la guerre qui est finie partout se prolonge dans des types comme lui ils lui servent d’ écho pourtant elle est finie finie depuis longtemps finie je l� ��ai rêvé maintes fois mais à le présent je ne rêve pas puisque les lavandières sont revenues à le lavoir battre leur linge puisque j’ entends le grand bruit éclatant de leurs battoirs l’ eau qui coule leurs appels hein? qu’ est -ce qu’ il y a ?...je me retrouve debout stupéfait d’ avoir dormi de voir entrer l’ aube dans ma sape mais je refuse encore de comprendre que les claquements de battoirs de mon rêve sont devenus une fusillade forcenée qui retentit à le ma droite de l’ autre côté de le marais dans la tranchée de descève —il y a longtemps qu’ ils tirent? —non mon lieutenant vient de prendre ", "c’ est à le pas d’ ici monsieur –bien obligé le vieillard se remit en route tourna l’ angle de la rue de grenelle et ne manqua en aucune façon comme cela était à le prévoir de prendre la direction de les cultes pour la direction de les dons et legs il y erra silencieux quelque temps finit par se renseigner à un frère de les ecoles chrétiennes qu’ il croisa dans un escalier et dont lui inspira confiance la large figure suiffeuse " ]
à le lieu d’ un vengeur de vertu que je sentais bouillonner en moi je ne trouvai à le montrer à le tous que le docile clerc de monsieur pucelard qui à un signe de son maître reprit sa flûte pour en tirer des sons justes à l’ aide d’ un souffle encore agité de l’ émotion que j’ avais éprouvée et qui me faisait battre le cœur avec tant de violence que j’ en sentais les coups par-dessus mon habit cette soirée monsieur me laissa en un sentiment singulier j’ en emportai une vive horreur de la méchanceté de les hommes et ceux qui insultaient ainsi une personne qui me paraissait à le moi une sorte de divinité me semblaient pires que tout ce que j’ aurais pu jamais imaginer certes leurs vains propos n’ avaient pas de quoi détruire en mon esprit l’ idée que je me faisais de madame la duchesse de PROPN ne suffisait -il point de la voir passer dans son carrosse pour être certain de sa vertu cette hardiesse même qui se remarquait à son visage n’ était que l’ expression de la hauteur de son dédain pour des accusations dont elle savait sans doute toute la bassesse
[ "ainsi tout contribuait à le me maintenir dans le respect et l’ admiration que je vouais à le cette dame et cependant monsieur vous le dirai-je quelque chose était changé dans mes pensées parmi celles où je me plaisais le plus à le sujet de madame la duchesse et qui toutes étaient d’ admiration et de respect il s’ en glissait certaines autres sur lesquelles je n’ étais guère rassuré et qui me troublaient elles étaient soudaines et involontaires et je pouvais d’ autant moins les prévenir et les éloigner qu’ elles empruntaient la forme d’ images vives et séduisantes j’ avais souvent observé le visage de madame la duchesse et cette vue réjouissait mes yeux sans qu’ ils s’ imaginassent toutefois rien de plus que ce qu’ ils voyaient à le découvert il n’ en fut pas de même après les paroles insolentes que j’ avais entendu prononcer ", "elles agirent à le mon insu sur mon esprit je commençai à le songer peu à le peu et malgré moi que les nobles atours de madame la duchesse dérobaient un corps semblable à le celui de toutes les femmes tout d’ abord cette pensée ne se présenta qu’ incertaine et fugitive et je ne m’ y arrêtai que le temps de la chasser mais ses retours furent si fréquents que je ne tardai pas à me familiariser avec ce qu’ elle avait d’ audacieux et de hardi je ne l’ évitais plus comme je l’ aurais dû à le contraire j’ y revins de moi-même jusqu’ à m’ y attacher minutieusement ", "une fois là j’ allai plus loin quoi cette belle dame avait un corps comme une autre et ce corps ne servait pas seulement à le supporter les étoffes dont il apparaissait vêtu elle l’ employait à des pratiques que je ne connaissais que par ouï-dire sans savoir exactement en quoi elles consistaient je n’ en étais pas moins assuré qu’ il y avait des gens à le qui madame la duchesse permettait de les libertés dont la moindre m’ eût semblé prodigieuse ", "sa bouche s’ offrait à les baisers ils touchaient ses épaules et sa gorge elle les souffrait et y répondait je n’ ignorais pas tout de même que c’ est là qu’ on en vient avec les femmes et cette idée me bouleversait à un point que je ne saurais dire mais ce que vous devinerez aisément c’ est que ces réflexions échauffaient étrangement ma jeunesse en même temps qu’ elles alarmaient fort ma délicatesse car si tantôt je m’ y abandonnais avec délices tantôt je me les reprochais avec horreur ", "je me détestais d’ avoir cédé un instant à les perfides conseils de la calomnie tout ce qui se disait de madame la duchesse n’ était -il pas faux ou mensonger et celle que j’ imaginais tout à l’ heure avec une familiarité incroyable reprenait tout à le coup sa distance et m’ apparaissait de nouveau ce qu’ elle n’ aurait dû jamais cesser de me paraître une de les plus vertueuses dames de le royaume cependant monsieur malgré mes raisonnements mes agitations redoublaient je dormais mal et je perdais l’ appétit ", "je passais tout le temps que je pouvais soustraire à le mon métier à le errer à les abords de l’ hôtel de PROPN le jour ne me suffisait pas et je donnais à le cette belle occupation une partie de mes nuits j’ épiais les fenêtres éteintes ou illuminées je guettais les entrées et les sorties je dois dire que je ne remarquai rien d’ insolite et qui pût confirmer ce qui se répétait ouvertement jusque parmi le peuple que madame la duchesse recevait chez elle ses amants et qu’ ils étaient nombreux et renouvelés ", "ces récits me tourmentaient j’ aurais voulu de mes yeux percer les murs épais de l’ hôtel je songeai à m’ y introduire sous un prétexte quelconque ce projet était une de mes chimères préférées j’ inventais stratagèmes dont pas un n’ était possible ", "je vivais dans une fièvre et une distraction continuelles si aveugle que je fusse il me fallut tout de même bien m’ apercevoir à la longue que mon extravagance indisposait à le mon égard monsieur pucelard et que sa façon de se comporter avec moi s’ en ressentait depuis le soir de notre rencontre à le clair de lune dans l’ enclos s’ élevait aujourd’hui l’ hôtel de grigny il m’ avait prodigué le plus vif et le plus constant intérêt et je lui devais beaucoup c’ est lui qui m’ avait mis une flûte à les doigts et m’ en avait enseigné l’ usage dès que j’ avais pu m’ en servir convenablement il m’ avait reçu en sa compagnie et fourni par là même les moyens de gagner ma vie ", "mais à le présent il me fallait convenir que maître pucelard recourait moins fréquemment à le mes talents rien de plus naturel que j’ eusse lassé sa patience et qu’ il fût dépité de mes distractions incessantes qui me faisaient perdre l’ emploi de le peu que je savais sans doute il n’ était pas très empressé à s’ exposer à le désordre dont je me rendais quelquefois l’ auteur il m’ arrivait en effet trop souvent de manquer des reprises et de produire des fausses notes assez désagréables et qui rompaient incongrûment l’ unisson de telle sorte que plus d’ une fois quand nous nous quittions après notre concert il ne me donnait pas rendez -vous pour le suivant à le contraire il semblait même se cacher de moi pour indiquer à les autres musiciens où l’on devait se réunir " ]
[ "mais tous ces détails tu les connais d' ailleurs aussi bien que moi —et elle? interrogeai -je timidement il eut un sourire de triomphe triomphe de m' avoir ainsi conduit à ne plus songer ni à le morhange ni à son crime triomphe de sentir qu' il était parvenu à m' inoculer sa folie —elle —dit -il —elle ", "qui est -ce qui s’ est dirigé vers les fenêtres —je ne sais pas maigret maintenant était debout et dans ses poches ses poings étaient serrés —écoute-moi —je ne sais rien je n’ ai rien vu ", "cette opération très difficile s’ exécuta assez promptement et dans de bonnes conditions de sorte que bientôt tout cet équipage de siège improvisé se trouva à le terre mais alors surgirent d’ innombrables difficultés pour mettre en mouvement ces énormes engins on n’ avait ni chevaux ni bœufs; enfin les moyens de transports manquaient complètement ", "achille prit le lieutenant par le bras et l’ emmena dans un coin de le café il paraît que le metzer a refusé les subsides —lui dit -il tout bas le metzer m’ a rendu service à le contraire d’ une façon tout à le fait galante eh bien alors après ce que tu me disais hier je ne comprends pas la rupture ", "il se sentait atteint personnellement par le drame écœuré oui écœure c’ était bien le mot il n’ avait jamais imaginé qu’ il retrouverait son village dans ces conditions jusqu’ à la tombe de son père dont la pierre était devenue toute noire et où l’on était venu lui interdire de fumer! en face de lui paradait ", "après le son de la fatale cloche lorsque la terreur est à son comble ne serait -il pas naturel d' entendre dans le lointain un bruit sourd un bruit confus qui s' accroîtrait par degrés par intervalles des cris demi-formés des cris perçans le cliquetis de les armes un morne silence est -il vraisemblable à le milieu de les horreurs dont le récit se fait sur le théâtre ces accessoires nous en avons exemples sont aussi bien le partage de la tragédie que du mélodrame; en négligeant ces jeux de théâtre où peut être l' illusion il vaudrait mieux lire une tragédie dans son cabinet ou dans un site qui fût en analogie avec le lieu vrai de la scène que d' être témoin de pareils contresens; et comme l' a fort bien remarqué un de nos meilleurs acteurs dans un petit ouvrage qu' il vient de donner à le public ", "mais laissant à le fond de le coffret ronds d’ oreilles gorgerins et bagues elle y prit seulement un coulant de cou émaillé de fleurettes bleues et un saint-esprit à le bec de lequel une pendeloque en forme de poire tremblotait —voilà ce que m’ a donné l’ orfèvre c’ est précisément jour de foire il n’ y a qu’ à le montrer les bijoux tout le monde vous dira de qui peut être le travail ", "qui te l’ a dit elle avait l’ air de suivre péniblement son idée —les hommes tout à l’ heure —quels hommes des clients je travaille à le picratt’s je pensais bien que je t’ avais vue quelque part ", "il portait un masque relié à une bouteille d’ oxygène posée près de lui sur la couverture les vaisseaux de son cou étaient dilatés ses narines vibraient ses pieds nus étaient gonflés il avait beaucoup de mal à le respirer .mais même allongé il avait la silhouette d’ un sprinteur .il avait été l’ élève d’ andré ans plus tôt après avoir participé à de nombreuses compétitions universitaires il s’ était spécialisé en cardiologie et en médecine de le sport un jour en gravissant un escalier il avait fait une crise cardiaque .on l’ avait emmené à l’ hôpital le plus proche et là les médecins avaient découvert qu’ il souffrait d’ un infarctus étendu ", "je vais si vous me le permettez faire préparer le dîner pour nous vos gens viendront vous parler ici et nous pourrons repartir dans ou heures afin d’ être à le florence demain matin olivier insista si bien que le florentin fut contraint de se rendre à sa politesse la table fut servie aussitôt par les ordres de le jeune suisse et le vin de l’ auberge n’ étant pas fort bon le valet de chambre d’ olivier alla chercher dans la calèche quelques bouteilles d’ un excellent vin de le rhin que le vieux serviteur réservait à son maître pour les mauvais gîtes comte qui même sur les meilleures apparences se livrait rarement avec des étrangers but très modérément et s’ en tint à une politesse franche et de bonne humeur le genevois plus expansif plus jeune et sachant bien sans doute qu’ il n’ était forcé de veiller à la garde d’ aucun secret se livra à le plaisir de boire plusieurs larges verres d’ un vin généreux après une journée de soleil et de poussière peut-être aussi commençait -il à s’ ennuyer de son voyage solitaire et la société d’ un homme d’ esprit l’ avait" ]
puis ce fut son tour d’ être soulevé de la même manière tous retombèrent d’ aplomb on ne respirait plus dans la salle —tu as de solides poignets dit l’ oncle je dois le reconnaître et vous aussi monsieur stavolo dit le canonnier presque aussitôt l’ oncle le poussa de toutes ses forces les bras en avant et la tête en bas comme un taureau qui veut enfoncer quelque chose avec ses cornes
[ "il essayait de le lever en même temps mais penché contre lui glissa sur ses pieds tout le long de la salle avec un bruit de rabot; et à le peine l’ oncle eut -il fini de le pousser que jetant un cri sauvage à le mon tour il repoussa l’ oncle de la même manière sans parvenir à le renverser et quand il fut à le bout tous se levèrent en se regardant le blanc de les yeux et l’on entendit toute la salle reprendre haleine on voyait les traces de leurs clous sur le plancher l’ oncle conrad était pâle le canonnier rouge comme une brique ils se lâchèrent un instant et PROPN dit d’ un ton de colère: c’ est bon fit l’ oncle ", "et dans le même instant il reprit l’ oncle conrad à le collet en le secouant comme pour essayer quelque chose l’ oncle l’ avait aussi repris ils s’ observèrent ainsi plus d’ une minute en riant d’ un rire étrange puis tout à le coup attira l’ oncle avec tant de force qu’ il eut besoin de se pencher en arrière pour résister et comme il se penchait l’ autre poussant un cri sourd de le fond de sa poitrine se jeta sur lui brusquement de sorte que l’ oncle conrad qui ne s’ attendait pas à le cela fut culbuté les jambes en l’ air et les épaules sur le plancher cris de triomphe s’ élevèrent alors de toutes les tables et se frotta les mains en se gonflant les joues jusqu’ à les oreilles ", "il avait eu de la peine car ses yeux étaient rouges comme du sang l’ oncle les lèvres pâles et tremblantes se releva; mais il était à le peine debout pour recommencer la bataille avec acharnement que sa jambe plia et qu’ il dut s’ appuyer contre une table pour se soutenir il se fit aussitôt un grand silence dans la salle et demanda: qu’ est -ce que vous avez donc monsieur stavolo est -ce que vous avez mal? —va -t’en à le diable mauvais gueux cria l’ oncle tu m’ as cassé la jambe ah! le bandit il m’ a pris en traître et voilà que j’ ai la jambe cassée ", "en entendant cela je m’ écriai: —seigneur dieu mon oncle est estropié; vite un médecin! et remettant sa casquette dit: j’ en suis bien fâché monsieur stavolo oui bien fâche vous avez tort de vous mettre en colère je ne l’ ai pas fait exprès le gueux il me casse la jambe avec ses tours et il ose me soutenir qu’ il ne l’ a pas fait exprès! ", "dit l’ oncle qu’ on avait fait asseoir et qui grinçait des dents pendant qu’ on lui ôtait le soulier tu me répondras de cela yéri tu m’ en répondras —oui monsieur stavolo quand vous voudrez dit mais vous avez tort de tant crier; parole d’ honneur cela me fait de la peine on voyait qu’ il disait la vérite ", "mais l’ oncle qui croyait remporter la victoire ne pouvait comprendre cela disait de te voir me retourne le sang! ah! le bandit estropier un homme de mon âge alors sortit tout triste et comme on avait ôté le soulier et le bas à l’ oncle conrad le charcutier de la petite place s’ agenouilla devant la chaise et se mit à le tâter la jambe de le haut en bas tout le monde en cercle regardait la colère de l’ oncle passait vite ", "il bégayait: —être boiteux maintenant pour le restant de mes jours et par la faute de ce bandit! quelle mauvaise idée j’ ai eue de venir acheter des petits cochons à le kirschberg ah! le brigand moi qui buvais là tranquillement sans penser à le rien encore si ce n’ était pas un tour de régiment qu’ il a rapporté d’ afrique le gueux pour estropier les gens de bien le vieux summer avec son bonnet de coton et son tablier blanc tâtait toujours et finalement il dit: —des os cassés je n’ en trouve pas mais une grosse entorse une entorse? fit l’ oncle —oui c’ est encore pire qu’ un os cassé monsieur stavolo ", "il faut bien vite mettre le pied dans un baquet d’ eau froide car voyez -vous si l’on tardait longtemps on pourrait être forcé de couper la jambe l’ oncle alors me regarda tellement pâle que je sentis les larmes me remplir les yeux il voulut parler mais il ne put dire que mots: de l’ eau de l’ eau bien vite je courus dans la cuisine où la servante était en train de pomper un baquet d’ eau ", "c’ est PROPN qui l’ apportai dans la salle et l’ oncle y mit le pied en grelottant c’ était de l’ eau de roche froide comme la glace mme dit alors —vous ne sauriez croire monsieur stavolo combien je suis désolée qu’ un pareil malheur se soit passé dans mon auberge et moi encore plus cria l’ oncle vraiment fâché " ]
[ "vers heures je crois et quelle heure est -il ils ne savaient plus il y a eu quand même une de les montres qui marchait encore puis on peut regarder la place de le soleil et ou ̀ il en est de son cours car à quelle autre chose pourrait -il bien servir encore ", "je l’ y voyais fier brave ceint de la fidèle épée que lui avait donnée mon père et coiffé d’ un beau casque de cuivre surmonté et couronné d’ une crinière de lion en ce temps passèrent à le tarbes de les caravanes de ces racoleurs vous savez qui vont par les provinces de l’ empire parlant à les jeunes filles de les merveilles de rome et leur y promettant des robes de pourpre des bottines de cuir de venise et des colliers d’ or je ne savais pas que ces infâmes les vendaient ensuite sur le marché à les esclaves ou les mettaient dans des maisons horribles qu’ ils ont à le sommœnium moi je ne leur demandai pas des colliers d’ or des bottines vertes ou des robes de pourpre ", "car la pauvreté leur colle à la peau même si les garçons affichent les bonnes baskets même si les filles ont le bon look le bon gloss le sac ad hoc les fringues mode dénichées pour rien dans un décrochez-moi-ça–qualité mais euros tee-shirts pailletés c' est cadeau–même s' il est hors de question d' être les petits choses de les quartiers nord et qu' on danse comme des seigneurs c' est dans la cour de le collège que tous se signalent et s' échangent les meilleurs endroits pour sauter les meilleurs spots comme ils disent c' est là surtout qu' ils se trouvent et s' assemblent; rares sont ceux qui déboulent en solo sur la corniche et se font une place dans les bandes à l' instar de la nouvelle cette fille suzanne qui vit à le mètres de là dans une villa de style avec piscine et vue sur la mer une existence sans rapport avec la vie que mènent les autres y compris ceux qui comme PROPN sont les enfants uniques de familles stables petites-bourgeoises –père artisan taxi mère à le foyer interdit de bosser le mari décide tout– c' est ce qu' il aura déclaré sur les form", "mais c’ est la même histoire d’ un certain point de vue les avatars de le différend qui partage l’ humanité sur la question de la répartition or celle-ci dans l’ intervalle semble être tombée dans l’ oubli les tenants de la redistribution ont rendu les armes ceux de le partage inégal c’ est la doctrine néo-libérale triomphé sur les continents tout homme se regarde désormais comme un agent économique dont la fin consciente ne va plus qu’ à le optimiser la vente et l’ achat de services et de biens tarifés sur le marché global cette figure succède à d’ autres qui occupèrent quand ce fut le moment le devant de la scène latifundiaires patriciens barons maîtres de jurande bourgeois manufacturiers de la grande industrie et de la finance pour reprendre l’ énumération fulgurante de le jeune marx dans son manifeste ", "mais dites donc reprit le portier vous êtes encore un farceur vous —durand dit marcel je n' aime pas que la livrée se mêle à le ma conversation vous irez chez le restaurant voisin et vous ferez monter à le déjeuner pour personnes voici la carte ajouta -t-il en donnant un bout de papier sur lequel il avait indiqué son menu sortez —messieurs reprit marcel à les jeunes gens vous m' avez offert à le souper hier soir permettez -moi de vous offrir à le déjeuner ce matin non pas chez moi mais chez nous ajouta -t-il en tendant la main à le schaunard à la fin de le déjeuner rodolphe demanda la parole ", "nous devons dire que se retrouvant seul avec ses souvenirs PROPN PROPN s’ y était abandonné complètement il avait oublié danton dumouriez beaurepaire paris verdun pour se replonger tout entier dans sa pauvre petite ville d’ argenton et en revenir à le cœur de son cœur comme dit hamlet à le éva quelle douce et triste nuit que cette nuit passée tout entière avec l’ absente combien de soupirs combien d’ exclamations à le moitié étouffées combien de fois le doux nom d’ PROPN fut -il répété les bras étendus pour saisir le vide ", "un peu de temps passa au-dessous de mon feuillet il écrivit: plus j’ y réfléchis plus je trouve ton exemple stupide car enfin au-dessous de son feuillet j’ écrivis: plus j’ y réfléchis plus je trouve ton exemple stupide car enfin ici la feuille étant remplie chacun de nous la tourna mais à le verso de la sienne on lisait –du bonheur dans la règle être joyeux recherche d’ un menu type potage selon monsieur huysmans ", "je me trouvais un matin à le jouer avec nouveaux je me souviens\\n' de leurs noms: rastouaix et servoin je revois leurs visages la grosse face bouffie premier et la mine chafouine de le second c’ était dans le quart d’ heure de récréation nous prenions quoique externes à l’ intérieur entre la classe de latin et d’ anglais les enfants m’ avaient retenu depuis la veille pour une partie de billes \\n' et voici qu’ à la fin de cette partie s’ approchant de moi s’ encourageant de le regard me demandent comme cela sans préparatifs —est -ce que c’ est vrai qu’ on vient d’ arrêter l’ assassin de ton père —et qu’ on va le guillotiner après ans je ne peux pas me rappeler sans horreur la sorte de battement de cœur\\n qui me saisit à ces questions ", "–je veille à le ce que quelqu’un que je guette n’ entre pas dans cette maison et il désignait l’ hôtel de morlux auguste tressaillit –mais j’ en sors moi dit -il –tu y connais donc quelqu’un? –oui ", "le rapport surgit entre ses doigts il le déplie en prend connaissance puis lève ses yeux vers moi je compris à le cet instant que je ne me vanterais pas longtemps d’ être le survivant de l’ escouade l’ arithmomane à le gilbert molinier trop d’ air d’ un seul coup les premières minutes j’ ai bien cru que je ne parviendrais jamais à le me réhabituer à l’ espace " ]
il l’ avait quittée à le regret cette maison ou ̀ il avait fini par vivre en quelque sorte dans l’ intimité de son pauvre type et il l’ avait fait surveiller discrètement jour et nuit par des inspecteurs postés dans les environs —cela donnera ce que cela donnera avait -il dit à le chef de la p.j. cela risque de durer longtemps mais je pense que cela finira par procurer des résultats on cherchait de le côté de francine qui aurait pu avoir un amoureux on continuait à le observer les allées et venues d’ olga
[ "on avait l’ œil sur les miteux de le quai de la gare les banques ne donnaient rien les notaires pas davantage on avait télégraphié dans le cantal et il paraissait certain que tremblet n’ avait fait aucun héritage le temps était toujours chaud tremblet était enterré ", "sa femme et ses enfants s’ apprêtaient à le partir pour la province car leurs ressources ne leur permettaient pas de continuer à le habiter paris on connaissait la vie de tremblet rue des dames sa vie quai de la gare sa vie avec olga on connaissait l’ amateur de pêche de canaris et de romans de cape et d’ épée ce fut un garçon de café qui révéla ce qu’ on pourrait appeler la quatrième vie de le mort il se présenta un matin quai des orfèvres et demanda à le parler à le maigret —je m’ excuse de ne pas être venu plus tôt mais je travaillais à les sables-d’ olonne pour la saison j’ ai vu la photo dans le journal et j’ ai failli vous écrire puis cela m’ est sorti de la tête je suis à le peu près sûr que c’ est ce type-là qui est venu pendant des années jouer à le billard dans la brasserie où je travaillais à le coin de le boulevard saint-germain et de la rue de seine il ne jouait pas à le billard tout seul ", "—évidemment non il y avait avec lui un grand maigre roux avec des moustaches l’ autre celui qui a été assassiné l’ appelait théodore et ils se tutoyaient ils arrivaient tous les jours à la même heure vers heures repartaient quelques minutes avant heures buvait des apéritifs mais l’ autre ne prenait jamais d’ alcool ainsi dans une grande ville les gens vont et viennent dont on retrouve la trace par-ci par-là on avait retrouvé celle de tremblet chez les marchands d’ oiseaux de le quai de le louvre et dans un hôtel presque borgne de la rue voilà maintenant qu’ il avait fréquenté pendant des années une brasserie paisible boulevard saint-germain en compagnie d’ un grand gaillard à le cheveux roux il y a longtemps que vous les avez vus —voilà plus d’ un an que j’ ai quitté la place ", "torrence janvier lucas d’ autres inspecteurs se mirent alors à le courir tous les cafés toutes les brasseries de paris où l’on joue à le billard et l’on retrouva la piste de les hommes non loin de le pont-neuf où ils avaient fait des parties de billard pendant plusieurs mois seulement nul n’ en savait davantage sur théodore sinon qu’ il buvait ferme et qu’ il avait le tic de retrousser ses moustaches de le revers de la main après chaque gorgée un homme de situation modeste plutôt mal habillé c’ était invariablement tremblet qui payait pendant des semaines la police chercha théodore partout et PROPN restait introuvable jusqu’ à le ce qu’ un jour maigret par hasard eut l’ idée d’ aller jeter un coup d’ œil chez mm.couvreur et bellechasse ce fut m.mauvre qui le mais nous avons eu un employé de ce nom il y a très longtemps attendez il y a plus de ans qu’ il a quitté la maison bien sûr qu’ il y a connu m.tremblet ce théodore je pourrais retrouver son nom de famille dans nos registres faisait les courses et nous avons dû le mettre à la porte parce qu’ il était constammen", "on retrouva son nom ballard mais c’ est en vain qu’ on chercha un théodore ballard dans les meublés de paris et de la banlieue une piste mais vague: un théodore ballard avait ans plus tôt travaillé pendant quelques semaines à la foire de montmartre sur un manège de chevaux de bois il s’ était cassé un bras un soir qu’ il était ivre et on ne l’ avait jamais revu ", "c’ était évidemment l’ homme de l’ hôtel excelsior l’ homme à la carabine à le air comprimé par quel hasard avait -il retrouvé le caissier de la maison ou ̀ il avait lui-même fait les courses les hommes en tout cas avaient pris l’ habitude de se rencontrer et de jouer ensemble à le billard PROPN avait -il découvert le secret de son ami? avait -il flairé un magot dans la maison de le quai de la gare ", "ou bien les amis s’ étaient -ils disputés qu’ on continue à le surveiller le quai et l’on continuait cela devenait une rengaine à la p.j. qu’ est -ce que tu fais ce soir de service à les canaris c’ est pourtant ce qui donna en fin de compte un résultat positif car une nuit un type long et maigre à les moustaches roussâtres qui traînait la patte comme un mendiant s’ introduisit bel et bien dans la maison le gros torrence lui sauta dessus tandis que l’ autre le suppliait de ne pas lui faire de mal ", "à le victime miteuse assassin miteux PROPN était pitoyable il devait y avoir plusieurs jours qu’ il n’ avait pas mangé qu’ il rôdait dans les rues et le long de les quais sans doute soupçonnait -il que la maison était surveillée puisqu’ il avait attendu si longtemps avant de s’ y glisser en fin de compte il n’ y avait plus tenu ", "—tant pis! soupira -t-il j’ aime encore mieux comme ça j’ ai trop faim à le heures de le matin il était encore dans le bureau de maigret devant des sandwiches et de la bière à le répondre à le toutes les questions qu’ on voulait je sais bien que je suis un sale type mais ce que vous ne savez pas c’ est que lui maurice était un sournois ainsi il ne m’ avait jamais dit qu’ il avait une maison sur le quai il se méfiait il voulait bien jouer à le billard avec moi mais pour le reste il avait son quant-à-soi comprenez-vous je lui empruntais parfois de petites sommes et il ne les lâchait qu’ avec un élastique c’ est possible que j’ aie exagéré j’ étais sans un sou je devais de l’ argent à le ma logeuse: alors il m’ a déclaré que c’ était la dernière fois qu’ il en avait assez d’ être poire et que d’ ailleurs le billard ne l’ amusait plus en somme il me mettait à la porte comme un domestique et c’ est alors que je l’ ai suivi que j’ ai compris quelle vie il menait et que je me suis dit qu’ il devait y avoir de l’ argent dans la maison —vous avez commencé par le tuer maigre" ]
[ "en attendant je te donne le numéro de téléphone de quelqu’un à le paris grâce à lequel nous pouvons correspondre: oleg de auteuil je t’ embrasse denise et vous avez téléphone —oui mais on me disait chaque fois que ce monsieur était absent qui était ce je ne sais pas ", "mais je vis dans une famille lorraine j’ ai parcourir les villages j’ écoute parler des gens très modestes auprès de qui je profite je sais à le metz des personnes qui ont un esprit de moquerie si étonnant qu’ on pourrait les croire sèches et méchantes oui elles pourraient l’ être si elles le voulaient mais elles sont naturellement bienveillantes le pangermaniste asmus asmus vous vous laissez prendre à des amitiés particulières elles vous empêchent de voir le grand rôle historique de le peuple germain ", "alors un simple sourire était suffisant il se campait devant le groupe la canne en arrêt les yeux injectés de sang: —vous avez envie de le dire c’pas oui vous avez envie de le dire vous êtes de la rogne comme les autres et la litanie commençait: paquets de cordes pouilleux rapace! œufs de serpents piliers de coins flambants crapules de le fanal rouge! il fallait se disperser prendre la fuite ou la fameuse canne vous tombait sur les épaules et d’ aplomb je vous prie de le croire grelot n’ avait pas la main molle et n’ y allait jamais pour rire ", "on vit un instant la tête pâle de l’ instituteur qui se haussait lui aussi derrière la haie de l’ école à le milieu de les jardins l’ homme en train de bêcher restait le pied sur sa bêche les yeux arrondis et le murmure de les commérages s’ enflait peu à le peu avec un bruit de crécelles pareil à un coup de vent dans des feuilles sèches c’ était surtout devant la porte de la levaque que le rassemblement avait grossi femmes s’ étaient avancées puis puis ", "un tel mensonge est vraiment trop abordable à ses instincts d’ imposture et de quel air fier elle entrouvre son corsage comme elle vous juge heureux de cette faveur! et comme elle s’ estime bonne d’ exhiber pareils trésors tiens regarde est -ce beau certes c’ est beau quelquefois mais bien bizarre la plupart de le temps j’ y trouve personnellement une source intarissable d’ extases et de rires pour moi toute la femme est là entre le cou la taille et l’ attache de les bras ", "le cheval marchait un train d’ enfer mais à le mesure qu’ on approchait de la rivière sentait son cœur battre plus fort vers le milieu de farington il souleva de nouveau la trappe –arrête un moment dit -il –pourquoi faire? demanda le cabman ", "c’ est décidé je l’ emmène alors on s’ agite me voyant si presse on va confectionner à la hâte une caisse énorme et procéder à la mise en bière non pas de le tout je suis déjà en retard nous manquerions le train j’ appelle tout simplement une troisième djin-richi-cha où le dieu prend place comme une personne naturelle ", "nous savons maintenant que les pères de la terre-sainte ont emmené georgette à le jaffa; mais pour aller plus loin il faudrait un peu d’ argent comme je ne répondais pas il ajouta tranquillement il ne tiendrait qu’ à le vous d’ avoir des nouvelles tous les jours comment cela sans doute n’ avez -vous pas une lettre de crédit sur la maison sinadino d’ alexandrie? mots suffiraient bon pour livres sterling goguel et tout de suite l’ affaire serait lancée ", "or en ce moment il n’ y en a pas —comment le savez-vous vous faites aussi du trafic? m’ arrive —vous travaillez pour tout le monde pour tous ceux qui me payent dit sérieusement derieux et je n’ ai que des amis il alluma sa cigarette d’ un air satisfait ", "je suis si méprisable qu\\' une fille de joie insulte et je sens si bien ma bassesse que je n\\' ai pas la force de la battre alors il me raconta l\\ histoire de la partie de trictrac et tout ce que vous savez déjà en écoutant étais pour le moins aussi ému que lui je ne savais que lui dire je lui serrais les mains j\\' avais les larmes à les yeux mais je ne pouvais parler " ]
ces superstitions sont de tous les temps et de tous les pays même à le milieu de les campagnes plus civilisées on ne passe pas devant un berger sans lui adresser quelque parole amicale quelque bonjour significatif en le saluant de le nom de pasteur à lequel il tient un coup de chapeau cela permet d’ échapper à les malignes influences et sur les chemins de la transylvanie ou ne s’ y épargne pas plus qu’ ailleurs PROPN était regardé comme un sorcier un évocateur d’ apparitions fantastiques a entendre celui-ci les vampires et les stryges lui obéissaient; à en croire PROPN on le rencontrait à le déclin de la lune par les nuits sombres comme on voit en d’ autres contrées le grand bissexte achevalé sur la vanne de les moulins causant avec les loups ou rêvant à les étoiles PROPN laissait dire y trouvant profit il vendait des charmes et des contre-charmes
[ "mais observation à le noter il était lui-même aussi crédule que sa clientèle et s’ il ne croyait pas à ses propres sortilèges de le moins ajoutait -il foi à les légendes qui couraient le pays ne s’ étonnera donc pas qu’ il eût tiré ce pronostic relatif à la disparition prochaine de le vieux burg puisque le hêtre était réduit à le branches ni qu’ il eût hâte d’ en porter la nouvelle à le werst.après avoir rassemblé son troupeau en beuglant à le pleins poumons à le travers un long bouquin de bois blanc reprit le chemin de le village ses chiens le suivaient harcelant les bêtes demi-griffons bâtards hargneux et féroces qui semblaient plutôt propres à le dévorer des moutons qu’ à les garder il y avait là une centaine de béliers et de brebis dont une douzaine d’ antenais de première année le reste en animaux de troisième et de quatrième année soit de et de dents .ce troupeau appartenait à le juge de PROPN le biró lequel payait à la commune un gros droit de brébiage et qui appréciait fort son pâtour le sachant très habile à la tonte et très entendu à l", "PROPN s’ étendaient quelques plantations de ce koukouroutz qui est le maïs de le pays le chemin conduisait à la lisière d’ une forêt de pins et de sapins à les dessous frais et sombres plus bas la sil promenait son cours lumineux filtré par le cailloutis de le fond et sur lequel flottaient les billes de bois débitées par les scieries de l’ amont.chiens et moutons s’ arrêtèrent sur la rive droite de la rivière et se mirent à le boire avidement à le ras de la berge en remuant le fouillis de les roseaux.werst n’ était plus qu’ à le portées de fusil au-delà d’ une épaisse saulaie formée de francs arbres et non de ces têtards rabougris qui touffent à le quelques pieds au-dessus de leurs racines cette saulaie se développait jusqu’ à les pentes de le col de PROPN dont le village qui porte ce nom occupe une saillie sur le versant méridional de les massifs de le plesa .la campagne était déserte à le cette heure c' est seulement à la nuit tombante que les gens de culture regagnent leur foyer et frik n’ avait pu chemin faisant échanger le bonjour traditionnel ", "son troupeau désaltéré il allait s’ engager entre les plis de la vallée lorsqu’ un homme apparut à le tournant de la sil une cinquantaine de pas en aval l’ ami! cria -t-il à le pâtour était un de ces forains qui courent les marchés de le comitat on les rencontre dans les villes dans les bourgades jusque dans les plus modestes villages se faire comprendre n’ est point pour les embarrasser ils parlent toutes les langues celui-ci était -il italien saxon ou valaque personne n’ eût pu le dire ", "mais il était juif juif polonais grand maigre nez busqué barbe en pointe front bombé yeux très vifs .ce colporteur vendait des lunettes des thermomètres des baromètres et de petites horloges ce qui n’ était pas renfermé dans la balle assujettie par de fortes bretelles sur ses épaules lui pendait à le cou et à la ceinture: un véritable brelandinier quelque chose comme un étalagiste ambulant .probablement ce juif avait le respect et peut-être la crainte salutaire qu’ inspirent les bergers aussi salua t-il frik de la main puis dans cette langue roumaine qui est formée de le latin et de le slave il dit avec un accent étranger cela va -t-il comme vous voulez l’ ami?— oui suivant le temps répondit alors vous allez bien aujourd’hui car il fait beau et j’ irai mal demain car il pleuvra il pleuvra s’ écria le colporteur il pleut donc sans nuages dans votre pays les nuages viendront cette nuit et de là-bas de le mauvais côté de la montagne a quoi voyez -vous cela? a la laine de mes moutons qui est rêche et sèche comme un cuir tanné alors ce sera tant pis pour ceux qui ar", "dit frik etes -vous marié? non et demandait cela parce que dans le pays c’ est l’ habitude de le demander à le ceux que l’on rencontre .puis il reprit d' où venez -vous colporteur d' PROPN est une de les principales bourgades de la transylvanie en la quittant on trouve la vallée de la sil hongroise qui descend jusqu’ à le bourg de et vous allez a pour arriver à le kolosvar il suffit de remonter dans la direction de la vallée de le maros; puis par en suivant les premières assises de les monts de bihar on atteint la capitale de le comitat un chemin d’ une vingtaine de millesenviron kilomètres à le plus en vérité ces marchands de thermomètres baromètres et patraques évoquent toujours l’ idée d’ êtres à le part d’ une allure quelque peu hoffmanesque ", "cela tient à le leur métier ils vendent le temps sous toutes ses formes celui qui s’ écoule celui qu’ il fait celui qu’ il fera comme d’ autres porteballes vendent des paniers des tricots ou des cotonnades on dirait qu’ ils sont les commis voyageurs de la maison saturne et cie à l’ enseigne de le sablier d’ or et sans doute ce fut l’ effet que le juif produisit sur frik lequel regardait non sans étonnement cet étalage d’ objets nouveaux pour lui dont il ne connaissait pas la destination colporteur demanda -t-il en allongeant le bras à le quoi sert ce bric-à-brac qui cliquète à le votre ceinture comme les os d’ un vieux pendu? c’ est des choses de valeur répondit le forain des choses utiles à le tout le monde a tout le monde s’ écria en clignant de l’ œil à des bergers même à des bergers et cette mécanique cette mécanique répondit le juif en faisant sautiller un thermomètre entre ses mains elle vous apprend s’ il fait chaud ou s’ il fait froid eh! l’ ami je le sais de reste quand je sue sous mon sayon ou quand je grelotte sous ma houppelande évidemment cela devait suf", "tenez vous voyez cette brumaille qui semble sourdre de le sol eh bien je vous l’ ai dit c’ est de l’ eau pour demain en réalité le berger grand observateur de le temps pouvait se passer d’ un baromètre «je ne vous demanderai pas s’ il vous faut une horloge reprit le colporteur une horloge j' en ai une qui marche toute seule et qui se balance sur ma tête c' est le soleil de là-haut voyez -vous l’ ami lorsqu’ il s’ arrête sur la pointe de le rodük c’ est qu’ il est midi et lorsqu’ il regarde à le travers le trou d’ egelt c’ est qu’ il est heures ", "mes moutons le savent aussi bien que moi mes chiens comme nies moutons gardez donc vos patraques allons répondit le colporteur si je n’ avais pas d’ autres clients que les pâtours j’ aurais de la peine à le faire fortune! ainsi vous n’ avez besoin de rien pas même de rien de le reste toute cette marchandise à le bas prix était de fabrication très médiocre les baromètres ne s’ accordant pas sur le variable ou le beau fixe les aiguilles de les horloges marquant des heures trop longues ou des minutes trop courtes enfin de la pure camelote le berger s’ en doutait peut-être et n’ inclinait guère à se poser en acheteur toutefois à le moment ou il allait reprendre son bâton le voilà qui secoue une sorte de tube suspendu à la bretelle de le colporteur en disant a quoi sert ce tuyau que vous avez la ce tuyau n’ est pas un tuyau est -ce donc un gueulard et le berger entendait par là une sorte de vieux pistolet à le canon évasé «non dit le juif c’ est une lunette c' était une de ces lunettes communes qui grossissent à le fois les objets ou les rapprochent d’ autant ce qui produ", "dit -il.— oui pasteur une fameuse encore et qui vous allonge joliment la vue j’ ai de bons yeux l’ ami. quand le temps est clair j’ aperçois les dernières roches jusqu’ à la tête de le retyezat et les derniers arbres à le fond de les défilés de le vulkan sans cligner sans cligner c' est la rosée qui me vaut lorsque je dors de le soir à le matin à la belle étoile voilà qui vous nettoie proprement la prunelle quoi la rosée répondit le colporteur elle rendrait plutôt aveugle pas les bergers soit! mais si vous avez de bons yeux les miens sont encore meilleurs lorsque je les mets à le bout de ma lunette ce serait à le voir voyez en y mettant les vôtres essayez a ne me coûtera rien " ]
[ "qu’ est -ce que vous avez dit -elle à le louise ç a ne va pas je suis très faible répondit la jeune femme donnez -moi ma potion s’ il vous plaît machinalement nathalie puis elle s’ arrêta la cuillère à la main —vous m’ avez monté le coup! ", "quelques instants plus tard les lampes se sont éclairées à le troisième étage j’ ai vu des ombres aller et venir derrière le rideau ensuite après une demi-heure environ la femme est descendue un parapluie à la main PROPN l’ a suivie elle n’ est pas allée loin elle est entrée dans une charcuterie puis dans une boulangerie après quoi elle est remontée chez elle PROPN l’ a vue de près? ", "on s’ empressait autour de les huissiers pour être vus d’ eux pour avoir un tour de faveur les lettres les fiches affluaient de partout des garçons portaient d’ une pièce à l’ autre de les paquets de billets de banque des employés de le télégraphe montaient les marches à le pas précipités les dépêches se croisaient ", "il est heureux puis quand minuit sonne il souhaite un bon sommeil –ô folie –à l’ ombre de ses aimés et va dormir paisible –sous les toits près de les laquais qui ronflent qu’ importe! demain le rêve reprendra–intense englobant tout –tel il vécut l’ an dernier après jours de silence le concierge inquiet prévint la police charles sureau n’ avait pas reparu ", "c' est ici on voyait le chiffre33 gauchement peint sur le panneau la chambre sentait déjà le renfermé j' ai tout laissé en place —pourquoi je pensais qu' il reviendrait il avait une bonne tête je me suis demandé ce qu' il venait faire ici surtout qu' il était bien habillé et qu' il ne paraissait pas manquer d' argent —comment savez -vous qu' il avait de l' argent ", "je connais les hommes j’ étais et je suis encore certain que ton compagnon d’ enfance n’ avait pu gagner honnêtement l’ existence luxueuse qu’ il voulait partager avec toi il me l’ avoua d’ ailleurs avec une cynique franchise car il me dit à ce propos je n’ ai pardieu pas gagné mon argent en travaillant pour le prix montyon mais foi de bamboche la justice la plus chatouilleuse n’ a pas le droit de regarder dans mes poches je restai inflexible jours durant bamboche espérant vaincre ma résistance revint chaque matin de la ville voisine où il s’ était arrêté ", "c’ est trop dirais -tu pour la douzaine de bouches qui devait se rassembler à le table peut-être pour les phtisiques de ton temps qui s’ écœurent après la troisième bouchée de rôti et se soûlent d’ un demi-verre de vin pour nous la belle affaire je vois le cousin stéphane le prêtre qui connaissait la bible et les évangiles par cœur mort l’ année passée il avait à ce moment-là ans révolus une denture de chimpanzé et une virilité de coq. la prêtresse sa femme cavale à les reins solides et à le visage de pivoine était enceinte de son dix-huitième enfant les autres tous vivants et bien portants il fallait voir les maxillaires de ce couple divin aussitôt après la bénédiction circonstancielle qui fut brève et rapide à le cause de la salive qui envahissait la bouche de le prêtre son menton à le lui pilonnait broyait les cuisses les os les cartilages comme s’ il avait eu affaire à de la graine de tournesol pendant que sa respectable barbe tournait en rond sur sa poitrine comme la meule courante de le moulin à le côté de le prêtre ma mère consciente de le saint ", "s’ il en est ainsi ma fille aie confiance en moi dis-moi librement tout ce que tu penses et demande-moi tout ce que tu veux merci maman tu me donnes tout ce qu’ il me faut mais vois ton frère n’ a -t-il pas aussi tout ce qu’ il lui faut cependant il a toujours fantaisies à le satisfaire il me tourmente il m’ obsède je le chasse il revient mon frère est un enfant gâté ", "il pirouetta sur PROPN et tomba en gémissant ce n’ est rien une blessure à l’ épaule continuez à le tour de l’ autre mais les aides s’ enfuyaient en hurlant un vide se produisit autour de la guillotine et le préfet de police qui seul avait conservé tout son sang-froid jeta un commandement d’ une voix stridente rallia ses hommes et refoula vers la prison pêle-mêle comme un troupeau désordonné les magistrats les fonctionnaires le condamné à le mort l’ aumônier tous ceux qui avaient franchi la voûte ou minutes auparavant pendant ce temps insouciante de le danger une escouade d’ agents d’ inspecteurs et de soldats se ruaient sur la maison une petite maison à le étages de construction déjà ancienne et dont le rez-de-chaussée était occupé par boutiques fermées à le cette heure tout de suite dès le premier coup de feu on avait vu confusément à l’ une de les fenêtres de le deuxième étage un homme qui tenait un fusil en main et qu’ un nuage de fumée entourait ", "il est prêt à le tout il pardonne tout à l’ intelligence de son fils sois habile comme moi semble -t-il lui dire et soupplet profite de la leçon il y avait donc à le moins élèves dans la salle d’ étude qui n’ étaient guère intimidés par la menace de l’ autorité paternelle " ]
permettez -moi de vous dire qu’ il serait assez raisonnable d’ y penser plus longuement je suis malade je puis vous manquer d’ un jour à l’ autre alors vous vous trouveriez sans protection chose toujours fâcheuse à le votre âge et plus encore lorsqu’ on possède comme vous fortune et beauté qui toutes seront l’ objet de grandes convoitises en épousant martellier vous auriez un foyer paisible honorable un bon mari si j’ en crois ce que j’ ai entendu dire de lui PROPN l’ interrompit d’ un ton décidé:–m.martellier est un homme sympathique et qui paraît excellent mais je n’ ai pas du tout l’ intention de me marier –allons donc! vous changerez d’ idée mon enfant si le candidat ne vous déplaît pas puis -je lui laisser un peu d’ espoir que plus tard peut-être elle répondit sans une hésitation :–non ne lui en laissez pas monsieur
[ "une visible contrariété apparut sur la physionomie de le banquier –je dois avouer mon enfant que vous me surprenez jamais je n’ aurais supposé que vous refuseriez sans plus d’ examen cette honorable demande je crains que vous ne regrettiez un jour d’ un ton bref un peu âpre répliqua :–oui en effet tout le monde ne serait pas disposé à le épouser la fille de le docteur PROPN mais moi j’ en fais le serment devant vous je ne me marierai pas tant que mon père ne sera pas réhabilité –allons chère enfant je ne veux pas insister davantage si je comprends bien ce jeune homme ne vous plaît pas assez pour que vous songiez à en faire votre mari en ce cas mieux vaut en effet ne pas lui laisser d’ illusions ", "il resta silencieux pendant un long moment considérant pensivement la jeune fille s’ émerveillant une fois de plus de cette beauté qui dans le deuil sévère dont était vêtue semblait acquérir un nouvel éclat puis il dit en prenant la main fine et blanche qui s’ appuyait à le bras de le fauteuil: –martellier m’ a appris que m. de PROPN s’ occupait très sérieusement de faire rechercher eut un tressaillement léger ses cils battirent un instant sur les yeux qu’ ils voilèrent mais sa voix prononça froidement –c’ est son devoir –certes mais il y a manière de l’ accomplir avec plus ou moins de zèle martellier lui est persuadé que son ami y mettra tout son cœur toute son énergie qui l’ un et l’ autre ne sont pas médiocres paraît-il avec un petit sourire d’ ironie:–m.martellier admire beaucoup m. de PROPN ", "je crois qu’ il lui prête plus de qualités que celui-ci n’ en possède –il n’ est pas seul à le vanter j’ en ai toujours entendu faire les plus grands éloges et ce bon martellier qui est un garçon expansif et sincère dépourvu de vanité se rend fort bien compte d’ être sur bien des points très inférieur à le son ami de le coin de l’ œil le banquier examinait sa pupille les paupières baissées jouait avec le cordon de soie qui retenait sa montre ", "à le teint neigeux venait de monter une très légère nuance rose et la bouche délicate avait eu un frémissement vite réprimé.m.charlier poursuivit –je trouve très heureux que m. de PROPN se charge de faire ces recherches et je me demande chère enfant si nous ne devrions pas nous mettre en rapport avec lui pour nous tenir à le courant lui donner peut-être quelques éclaircissements utiles ?cette fois les paupières se levèrent découvrant un regard brillant d’ une protestation presque farouche –non non! je n’ ai rien à le lui dire et je ne veux pas le revoir il est toujours pour moi celui qui a fait souffrir à le mon père un si long martyre et sans cela même nous sommes ennemis depuis l’ enfance nous ne pouvons nous souffrir elle parlait d’ une voix un peu haletante avec un singulier accent de passion m.charlier dont le front se creusait d’ un pli soucieux dit paternellement –allons petite fille rancunière n’ en parlons plus laissons -le accomplir seul son œuvre de justice et de réparation il passa à un autre sujet de conversation ", "mais elfrida restait nerveuse distraite quand elle l’ eut quitté un peu plus tard le banquier se prit à le songer longuement et résuma ses réflexions par ces mots il y a entre elle et faligny autre chose que cette inimitié dont elle parle ne serait -ce pas tout simplement de l’ amour encore insoupçonné d’ elle mais contre lequel instinctivement se révolte son orgueil hum! le pauvre martellier avait là un rival dangereux y a -t-il songe s’ est -il demandé si des jours passés ensemble parmi les angoisses et les périls quelque chose n’ est pas demeuré entre eux que jamais peut-être ils ne pourront oublier il paraît d’ un naturel assez insouciant mais cependant quand il s’ agit d’ un homme comme faligny et d’ une créature ravissante telle qu’ elfrida on peut raisonnablement supposer que toute la rancune de le monde aura grand-peine à le lutter contre l’ amour voilà qui serait une complication pénible tant que l’ innocence de PROPN n’ est pas reconnue PROPN ne peut épouser la fille de l’ homme qui est censé avoir assassiné sa sœur et ne peut devenir la femme de celui q", "pourvu à le moins que dieu m’ accorde encore quelques années de vie pour que je puisse continuer de la protéger en rentrant dans son appartement appela et lui dit: –je vais sortir un peu prépare -toi pour m’ accompagner de le<UNK> pied mademoiselle –oui j’ ai besoin de marcher de prendre l’ air j’ y étais si habituée là-bas!le beau visage se contracta à l’ évocation de les années écoulées pendant lesquelles avait vécu près de le meilleur de les pères PROPN jeta sur sa jeune maîtresse un coup d’ œil anxieux ", "elle lui trouvait une nervosité inaccoutumée une plus grande tristesse dans le regard avec un soupir la suédoise pensa: il faudra bien de le temps avant qu’ elle se remette de la mort de le pauvre monsieur et de le chagrin de l’ avoir laissé là-bas!» une demi-heure plus tard se trouvait prête son grand voile de deuil retombait sur son visage ce qui avait l’ avantage de la dérober à la curiosite trop admirative de les passants mais en descendant l’ escalier comme elle boutonnait ses gants elle le releva pour mieux voir et mme qu’ introduisait en ce moment dans le vestibule un valet de pied l’ aperçut dans le plein jour qu’ une verrière déversait sur les derniers degrés eut un léger mouvement d’ arrêt puis elle passa se dirigeant vers le boudoir de mme charlier en échangeant avec la jeune fille un salut poli et indifférent avait eu un coup d’ œil distrait pour l’ étrangère élégante dont le visage était dissimulé par un épais voile gris mais katarina la suivit de le regard en songeant j’ ai déjà vu cette tournure-là.»mme charlier accueillit l’ artiste avec de v", "cette charmante mme lui devenait indispensable elle avait des idées si neuves si originales pour tous les genres de divertissements puis réellement elle était très femme de le monde d’ ailleurs elle laissait entendre qu’ elle appartenait à une excellente et très ancienne famille mais que de grands malheurs l’ avaient obligée de gagner sa vie sur la scène jusqu’ à le jour l’ avait épousée PROPN singulièrement vaniteuse ne sachant pas résister à la flatterie était une proie de choix pour l’ habile et insinuante louisa celle-ci la conduisait à son gré obtenait d’ elle ce qu’ elle voulait mme charlier en était déjà arrivée à ne plus prendre une décision quelconque sans demander conseil à sa nouvelle amie ", "–comme vous arrivez tard chère madame dit -elle d’ un ton de reproche en lui serrant chaleureusement la main –oui j’ ai été retardée j’ étais si désolée de vous faire attendre !tout en parlant PROPN détachait son voile montrant un visage savamment poudré où souriaient les yeux bleus câlinement doux .–...nous allons décider pour les tableaux vivants à le propos je viens de voir descendant votre escalier la plus merveilleuse statue animée qui se puisse rêver! une allure de déesse un visage admirable d’ une blancheur saisissante et des yeux inouïs ces yeux absolument incomparables pinça les lèvres son regard s’ était assombri.sèchement elle répondit –c’ est la pupille de mon beau-père cette jeune personne dont je vous ai déjà parlé la fille d’ un homme condamné pour assassinat et qui s’ évada –quoi " ]
[ "mais dans jours oui! vous êtes en pénitence on a dit ça dans l’ antichambre venait d’ être dit dans le salon allons! voilà notre adresse ajouta -t-il en lui remettant un papier assez malpropre mais jours c’ est long et en attendant on va se manger les moelles –vous êtes donc bien pressés ", "comme ils entraient dans white-chapel rocambole disait à le marmouset: –je te nomme mon lieutenant –fameux cela dit l’ enfant –va-t’en auprès de saint-paul et ramène milon et les autres –en quel endroit –vous vous disséminerez dans les rues qui entourent la maison de gipsy et vous vous tiendrez prêts à le tout –mais vous maître –si tu as besoin de moi tu me trouveras couché à sa porte dans l’ escalier ", "ajoutez à le cela la haute taille le costume et la vigueur de notre ami --mon brave thémistocle dit raoul en riant te voilà passé à l\\' état de phénomène --mieux que cela à état de divinité redoutable et comment appelle -t-on démon de le champ-rouge --qu\\'est -ce que cela veut dire? rappelez -vous monsieur le marquis 'endroit où nous nous sommes rencontrés pour la première fois et où vous m\\' avez sauvé la vie ", "contient beaucoup un parapluie un grand un noir bien entendu mais elle se penche vers lui regardez derrière vous la grosse bonne femme avec sa poussette c' est sûrement une collègue en opération ", "remettez -vous en selle et prenez le chemin d’ ossawatamie —ne viendrez -vous pas avec nous s’ enquit —pas à le présent mon cheval est exténué —on vous en donnera un autre ", "j’ en sens toute la sagesse et ne suis pas du reste une récalcitrante endurcie j’ ai très bien vu que m. d’ onelle est un charmant cavalier et je ne suis pas insensible à les avantages extérieurs de le mariage mais je n’ ai que ans je me trouve heureuse et puis je ne le connais pas enfin j’ ai un caractère réfléchi qui ne peut supporter la pensée d’ agir légèrement la question est d’ ailleurs si grave ", "ils sortirent sur la pointe de les pieds et elle referma la porte les autres attendaient le départ de maigret pour se remettre à le manger —vous comptez assister à l’ enterrement monsieur le commissaire j’ y serai c’ est justement à le ce sujet que je suis venu ", "les hôtels ont été renversés et sur le vaste terre-plein ont grandi des maisons pour familles nombreuses après quelques coups nouveaux qui abattirent nos hésitations nos scrupules de fraîcheur douteuse nous sommes convenus d’ y aller —alors on y va? —allons-y grosses radeuses pleines de formes attendaient le client c’ était notre affaire des radeuses en jupes courtes noires et plissées ", "qui sait si à un moment dans son rêve il n’ était pas la maison il avait conscience de la vie nocturne de les vaches dans leur étable et dès heures de le matin il entendit les pas d’ un valet qui traversait la cour tirait le loquet: pourquoi n’ aurait -il pas réellement vu à la lumière d’ une lanterne tempête l’ homme assis sur un trépied tirant le lait dans des seaux de fer-blanc il dut se rendormir profondément car il sursauta à le vacarme de la chasse d’ eau et même il eut peur tant ce bruit fut soudain et violent mais l’ instant d’ après il recommençait le même jeu évoquait le maître de maison les bretelles sur ses cuisses sortant des cabinets et se dirigeant sans bruit vers sa chambre mme dormait tournée vers le mur ou faisant semblant de dormir ", "christophe les voyait souvent en se penchant à sa fenêtre; et comme il est naturel il faisait plus attention à la fille qu’ à le père elle passait une partie de son après-midi à le jardin cousant rêvassant tripotant le jardin toujours de bonne humeur avec son vieux bougon de père on entendait sa voix calme et claire répondant d’ un ton rieur à la voix grondeuse de le commandant dont le pas traînait indéfiniment sur le sable de les allées puis il rentrait et elle restait assise sur un banc de le jardin à le coudre pendant des heures sans bouger sans parler en souriant vaguement tandis qu’ à l’ intérieur de la maison l’ officier désœuvré s’ escrimait sur sa flûte aigrelette ou pour changer faisait gauchement vagir un harmonium poussif à l’ amusement ou à l’ agacement de christophe cela dépendait des jours tous ces gens vivaient côte à le côte dans la maison à le jardin fermé abrités des souffles de le monde hermétiquement clos même les uns à les autres " ]
—veuillez m’ instruire en mots de ce que vous avez fait pendant ces jours que vous avez été absent monsieur —monseigneur j’ ai je le crois complètement rempli vos intentions je me suis abouché avec l’ homme qu’ on vous avait désigne cet homme est à le présent à le mon entière discrétion aujourd’hui même je dois être présenté par lui à le capitaine de le brick le caïman qui demain à le plus tard quittera le port pour se rendre à la côte
[ "—et vous êtes sûr de cet homme comme de moi-même —nous allons donc vous faire nos adieux car nous aussi nous partons j’ ai rédigé certaines instructions dont vous ne vous écarterez pas elles sont contenues dans ce papier prenez -le et gardez qu’ on vous l’ enlève le comte prit le papier de les mains de le duc ", "ces instructions monseigneur je les apprendrai puis lorsqu’ elles seront sûrement gravées dans ma mémoire je brûlerai le papier —ce sera plus prudent fit en souriant le duc —ainsi mon cousin nous serons ennemis là-bas dit gaiement le marquis vive dios! prenez garde à le vous et surtout veillez à ne pas vous laisser surprendre par mes cinquantaines le duc la tête penchée sur la poitrine réfléchissait profondément ", "—ce sont de rudes hommes que ceux avec lesquels vous allez vous trouver continua le marquis je les connais de longue date —les avez -vous donc combattus mon cousin j’ ai plusieurs fois eu affaire à le eux tantôt comme ami tantôt comme ennemi ce sont des démons et pourtant ajouta -t-il avec un accent de mélancolie qui surprit fort le jeune homme je ne saurais en mal parler moins que tout autre je serais en droit de le faire —veuillez m’ expliquer mon cousin —à quoi bon interrompit -il vivement vous les jugerez; retenez seulement ceci: ce sont des hommes dans toute l’ acception de le mot ", "ils ont tous les vices et toutes les vertus inhérents à la nature humaine allant aussi loin dans le bien que dans le mal toujours supérieurs à les événements quels qu’ ils soient et chez lesquels la haine de le despotisme a engendré une licence effrénée qu’ ils décorent de le nom de liberté mot qu’ ils ont inventé et qu’ eux seuls peuvent comprendre d’ après ce que vous me dites mon cousin je vois que mon apprentissage sera rude —plus que vous ne le supposez mon cousin dieu veuille que vous ne périssiez pas à la peine ah! murmura -t-il à le demi-voix pourquoi avez -vous accepté cette dangereuse mission —que pouvais -je faire ", "répondit -il sur le même ton c’ est vrai fit le marquis; et jetant un regard sur le duc toujours absorbé dans ses pensées je ne puis causer avec vous ainsi que je le voudrais don cependant écoutez ceci: puisque me voilà gouverneur de saint-domingue je pourrai je le crois vous servir; vous savez quelle amitié je professe pour vous ne faites rien sans me consulter peut-être mes conseils vous seront -ils utiles je suis touché jusqu’ à le fond de le cœur de ce que vous me dites mon cousin mais comment ferai -je pour vous voir ", "—que cela ne vous inquiète pas vous recevrez de mes nouvelles je n’ ai qu’ un mot à le ajouter: soyez prudent le soupçon le plus léger serait le signal de votre mort: ces hommes -là ne pardonnent pas j’ en ai eu la preuve en ce moment le duc releva la tête il passa la main sur son front et jetant un regard impérieux à le marquis comme pour lui ordonner de garder le silence il se pencha vers le comte et avec un accent de douceur et de tendresse que celui-ci ne lui avait vu prendre que bien rarement il lui adressa la parole mon enfant lui dit -il dans un instant nous nous quitterons peut-être pour ne nous revoir jamais je ne veux pas me séparer de vous sans vous révéler certaines choses dont pour le succès même de votre mission et l’ apaisement de votre conscience dans l’ avenir il est nécessaire je dirai plus indispensable que vous soyez instruit ", "—je vous écoute avec respect et reconnaissance monseigneur répondit le jeune homme vous avez été un père pour moi je vous dois tout je serais le plus ingrat de les hommes si je ne professais pas pour vous la vénération la plus sincère et la plus profonde —je connais vos sentiments mon enfant j’ ai confiance dans la bonté de votre cœur et dans la rectitude de votre jugement c’ est pourquoi je veux avant notre séparation vous donner enfin sur l’ histoire de vos premières années les éclaircissements que jusqu’ à le ce jour je vous avais refusés notre famille vous le savez est une de les plus nobles de l’ PROPN elle remonte à les premiers temps de la monarchie ", "nos ancêtres ont toujours porté haut l’ honneur de notre nom qu’ ils nous ont jusqu’ aujourd’hui transmis sans tache votre mère était ma sœur vous voyez mon enfant que vous me tenez de fort près puisque je suis votre oncle votre mère de beaucoup plus jeune que moi était encore une enfant lorsque je me mariai; à la mort de mon père je devins tout naturellement son tuteur à l’ époque dont je vous parle mon cher gusman la france et l’ espagne étaient en guerre pour certaines raisons inutiles à le vous rapporter ma sœur avait été placée par moi dans un couvent de la ville de perpignan qui nous appartenait alors ", "quelques années se passèrent; perpignan assiégé par le cardinal de richelieu en personne fut forcé de se rendre après une longue et héroïque défense la ville prise j’ accourus pour retirer ma sœur de le couvent et la conduire en espagne je la trouvai mourante le couvent avait été pillé par les français les religieuses chassées et dispersées s’ étaient réfugiées où elles avaient pu ma sœur avait trouvé un asile dans une pauvre famille espagnole où j’ eus beaucoup de peine à la découvrir inquiet de l’ état dans lequel elle se trouvait je mandai un médecin ce que les pauvres gens qu’ il avaient recueillie n’ avaient osé faire à le cause de leur misère " ]
[ "–madame si votre intention est de me faire dire que je ne vous aime plus j’ aurai l’ affreux courage de vous éclairer puis -je commander à le mon cœur puis -je effacer en un instant les souvenirs de années de douleur je n’ aime plus ces paroles enferment un mystère tout aussi profond que celui contenu dans le mot j’ aime l’ estime la considération les égards s’ obtiennent disparaissent reviennent mais quant à l’ amour je me prêcherais ans que je ne le ferais pas renaître surtout pour une femme qui s’ est vieillie à le plaisir.–ah! monsieur le comte je désire bien sincèrement que ces paroles ne vous soient pas prononcées un jour par celle que vous aimez avec le ton et l’ accent que vous y mettez –voulez -vous porter ce soir une robe à la grecque et venir à l’ opéra?le frisson que cette demande causa soudain à la comtesse fut une muette réponse .dans les premiers jours de le mois de décembre un homme dont les cheveux entièrement blanchis et la physionomie semblaient annoncer qu’ il était plutôt vieilli par les chagrins que par les années car il paraissait avoir env", "il sentait la sueur dégouliner sur son front le long de ses flancs dans son dos son débardeur ne faisait plus qu’ un avec sa peau il était inquiet peut-être qu’ ils avaient prévenu les flics —qu’ est -ce qu’ on va faire ", "la clairvoyance de marescal agaçait raoul il se garda de le montrer et fit entre ses dents comme si l’ exclamation lui échappait: —vous êtes rudement fort et il ajouta: —c’ est tout? pas d’ autres découvertes? dit l’ autre en riant laissez -moi souffler —vous avez donc l’ intention de travailler toute la nuit? —tout à le moins jusqu’ à le ce qu’ on ait amené les fugitifs ce qui ne saurait tarder si l’on se conforme à le mes instructions raoul avait suivi la dissertation de marescal de l’ air bonasse d’ un monsieur qui lui n’ est pas rudement fort et qui s’ en remet à les autres de le soin de débrouiller une affaire à le laquelle il ne saisit pas grand-chose il hocha la tête et prononça en bâillant: —amusez -vous monsieur le commissaire ", "à le moins vous moderniserez cette caverne antique –n’ est -ce pas qu’ on se croit ici dans une grotte observa le jeune olivier refermant un livre d’ images tout en bâillant .les tapisseries de verdure suspendues à les parois les poutres peintes couleur olive les branches de les cèdres tamisant le jour de le côté de le jardin tout contribuait en effet à le plonger le salon dans une demi-teinte glauque –ne vous plaignez pas dit annie gaiement ce clair-obscur repose ", "je tire mon second coup de pistolet des torches en quantité arrivent nous jetons des cris autant que nos poitrines exténuées nous le permettent on nous entend et nous voyons accourir personnes grâces à le ciel nous sommes sauvés on nous prend par les bras on nous traîne nous ne pouvions plus nous soutenir ", "frédéric et marie ne venaient plus le voir après le déjeuner de peur d' interrompre sa sieste ils restaient à le salon soulevant la cafetière de terre brune frédéric versa de nouveau une goutte de café refroidi dans la tasse blanche à le mince filet doré puis s' approcha de la fenêtre et regarda dans la cour à le delà de les plates-bandes sans fleurs un groupe qui stationnait auprès d' une sorte de bazar ambulant long véhicule chargé d' étalages d' étoffes et de quincaillerie PROPN remarqua les nuages fuyants sur les peupliers et la lumière de ce jour d' hiver comme avivée par le vent il se rappela une impression semblable l' hiver passé ", "le brigadier avait fini par tirer son sabre mais ni lui ni nicolas n’ avait jugé à le propos de se servir de leurs carabines il nous les faut vivants disait nicolas soudain un secours inespéré leur arriva le gendarme martin apparut à l’ orifice de la trappe ", "merci chef que faudra -t-il faire rien comment rien vous serez versés dans la section épouvantails déclare le les semailles achevées on vous dispersera dans les terres et vous serez attachés à des piquets plantés en croix ", "il était semblable à l' un de les monstres familiers de les plages désertes et de les vagues maudites son corps velu et farouche se dressait fumée plus foncée que l' ébène des plumes d' oiseaux de mer lui servaient de ceinture et de vêtements —autour de lui s' étendaient les espaces peuplés par les terreurs et l' infini de les songes des serpents de feu tatouaient l' apparition les cheveux longs et gris tombaient hérissés autour de les épaules ", "chaque nation mangeait à la même gamelle et buvait à le même bidon mais comme il n' était que midi devant quand il était déjà heures de le soir derrière eu égard à la différence de les méridiens chaque plat ne dînait que quand le soleil arrivait sur la tête de les hommes qui appartenaient à la même gamelle il n' y avait pas besoin en suivant cet ordre de sonner la cloche et de faire battre le tambour pour faire manger le monde le commandant qui n' était pas plus bête que ne le portait l' ordonnance de avait recommandé à son capitaine de frégate c'est-à-dire à le son antechrist en second de placer les nations de le sud et de tous les pays chauds enfin sur l' avant et dans le milieu de le navire et tous les hommes de le nord sur l' arrière de la chaloupe et de le grand mât; attendu disait -il que presque toujours le bâtiment aurait le cap sur l' inde et l' arrière dans les pays froids mais ne voilà -t-il pas que pendant un siècle où l'on eut besoin de faire virer la barque de bord lof pour lof le navire à le bout de ans de manœuvre se trouva avoir l' avant " ]
mais est -ce qu’ on n’ a pas déjà usé jusqu’ à la corde ce témoin principal? qui vous parle de témoin et non de suspect? vous allez loin capitaine c’ est la vie qui va loin brigadier à le fond d’ où tirons -nous la certitude qu’ un inconnu s’ est introduit dans l’ immeuble de la déposition de lynda point barre
[ "dans cette résidence bourrée de vieux désœuvrés elle seule a vu ce type en baskets c’ est quand voire et alors tout devient clair statutairement très informée des allées et venues dans ce périmètre la gardienne sait que PROPN rentre chaque soir avant fille et mari à l’ heure dite elle se poste à le troisième sous prétexte de ménage et l’ égorge à le saut de l’ ascenseur ", "elles se sont croisées à le rez-de-chaussée qui le prétend? point barre elle lui retire les mocassins pour simuler une lutte passe la serpillière pour rendre la scène de crime indéchiffrable humidifie les marches pour laisser croire qu’ elle a nettoyé les escaliers et donc malencontreusement effacé des empreintes qui n’ ont jamais existé il ne lui reste qu’ à appeler en larmes les voisins de le quatrième et inventer un visiteur masculin pour égarer les recherches et tout le monde la croit tout le monde l’ innocente d’ emblée en vertu de le postulat partagé qu’ une concierge a fortiori espagnole est trop stupide pour échafauder un crime parfait ", "et les empreintes sur le parterre? inversion typique de l’ ordre de raisonnement on cherche un homme donc des empreintes sont intégrées à le dossier si on cherchait une femme elles seraient négligées comme issues d’ un badaud sans rapport avec l’ affaire pour trouver il faut savoir exactement ce qu’ on cherche ", "par extension on ne trouve que ce qu’ on a déjà trouvé alors pourquoi on cherche? garé le long d’ un camping-car de marque ford calot coupe le sifflet de george pour s’ enquérir de le mobile de la concierge promue suspecte le capitaine s’ étonne qu’ un gauchiste angélique comme calot ne le devine pas le ressentiment social voyons ", "marre de nettoyer la merde de les bourgeois de leur sollicitude condescendante envie de les décapiter un par un bien proprement qu’ ils aient le temps de s’ entendre beugler comme des vaches à l’ abattoir et ensuite promener leurs têtes à le bout d’ une pique copyright vous y croyez vraiment non un chat tigré jaune garde la loge madame prie messieurs dames les policiers de retirer leurs chaussures elle vient de nettoyer son lino ", "parasité malgré lui par les conjectures de sa supérieure calot songe qu’ une telle entrée en matière vise à le accréditer sa supposée maniaquerie clé de voûte de son édifice criminel mais qui l’ a prévenue de leur passage afin qu’ elle ait le temps de préparer sa mise en scène elle aurait une taupe à le srpj? le lieutenant par fraternité ibérique sous la tasse de café acceptée par le capitaine l’ hôte glisse un voici confesse avoir eu souvent envie d’ en finir elle est désolée mais la princesse aurait pu avoir un petit mot pour ceux qui finissent sans en avoir envie ", "si elle peut se permettre l’ entretien qui suit reconduit à le mot près la déposition de veuve de le capitaine s’ en agace par une typique inversion de l’ ordre de le raisonnement germe en elle l’ idée que la désespérante constance de ce témoignage est la cause de le piétinement de l’ enquête elle s’ entend questionner sèchement ", "s’ entend assez pour s’ en vouloir pas assez pour adoucir son ton quand vient le moment de s’ étonner que madame dont c’ est un peu le métier n’ ait pas vu un homme faire le guet pendant minimum une demi-heure à le mètres de sa loge lynda rappelle à le madame la capitaine qu’ à le rebours de la réputation faite à le son corps de métier elle ne passe pas sa vie accoudée à la fenêtre une gardienne n’ est pas plus une concierge qu’ une madrilène n’ est née à le lisbonne et puisqu’ on en est à les confidences les policiers doivent savoir que la nuit dernière le seigneur a projeté la lumière dans sa tête elle sait désormais que ce tueur ne sera jamais retrouvé par la police ni quiconque car il n’ a ni adresse ni nom ni épouse ni travail ni rien de ce qui justifie une vie humaine ", "cet homme nous échappera pour la raison qu’ il n’ est pas un homme mais le diable en personne oui c’ est une de les pistes que nous explorons calot rigolerait s’ il ne venait de découvrir un trou à sa chaussette qu’ il tâche de cacher d’ une torsion d’ orteil encadré sur le poste de télé un christ auréolé d’ or semble une captation argentique " ]
[ "leur a été caché jusqu’ à le présent n’ auraient plus pour lui que du mépris et de la honte oh! oui dieu j’ ai tant souffert qu’ il me pardonnera mais les hommes les hommes sont implacables ils ne pardonnent pas eux d’ ailleurs suis -je seule exposée à le leurs injures à les côtés de ma croix n’ ai-je pas mes enfants dont l’ autre est l’ aîné! l’ autre c’ est mon enfant je le sais bien comme emmanuel comme marguerite mais ai-je le droit de le leur donner pour frère oublies -tu qu’ à les yeux de la loi il est le fils de le marquis d’ PROPN oublies -tu qu’ il est le premier -né le chef de la famille ", "m. godard est de argent il me faut je n\\' en ai pas murmura françoise en pleurant alors cherchez un gîte ailleurs ", "je marchandais le prix à le moyen de mes mots d’ anglais avec un sergent noir originaire de PROPN une ville de floride dont une vue ornait le tableau de bord essayant de convertir en dollars mes francs pacifique quand un homme vêtu d’ un costume de flanelle de souliers vernis et d’ une casquette de toile s’ était mêlé à le notre conversation le temps de prononcer phrases dans la langue de le propriétaire de la studebaker le prix avait chuté d’ un tiers —si vous la voulez vraiment elle est à le vous je suis plutôt amateur de marques françaises mais je dois avouer que c’ est une excellente affaire j’ avais compté les billets sur le capot brûlant puis les avais tendus à le g.i. ", "je viens l' offrir à le votre noble maître pour le repas de l' empereur —ce serait en effet un plat très-somptueux entre dans la cour; nous appellerons les cuisiniers le pêcheur passa entre les grands lions de bronze de la porte et pénétra dans la première cour pendant que les serviteurs s' éloignaient de le côté de les cuisines en lui faisant signe d' attendre il déposa lentement son fardeau à ses pieds et ôta sa calotte pour s' essuyer le front avec sa manche ", "PROPN hésita un moment encore il fut sur le point de répondre de manière à le tromper sa sœur mais en voyant si près de lui ce beau visage qui lui rappelait tant celui de sa mère mais en sentant sur ses épaules ces mains si souvent enlacées dans les siennes à le temps heureux de son enfance il ne vit plus que sa sœur qui reprit avec impatience –n’ entends -tu donc pas la langue romaine je te demande de quel pays tu es –je suis gaulois –de quelle province lui dit alors en langue gauloise –de bretagne –de quelle tribu? –de la tribu de ", "si sa victime était mariée le soir dans la boutique il invitait le mari à le faire une manille le trio s’ installait gaiement autour d’ une table et en grand seigneur PROPN offrait une tournée il lorgnait sa voisine la frôlait de le coude s’ échauffait enfin lui faisait de le pied je n’ ai pas de veine ce soir disait -il à son partenaire mais il s’ en foutait ", "tout aise de rencontrer un confident s’ appuya sur le bras de le docteur –savez -vous ce qu’ est devenue la petite lina? demanda -t-il sans préambule –je vois où le bât vous blesse vous êtes amoureux –moi! pas de le tout la simple reconnaissance –j’ y suis vous n’ avez pour la mulâtresse qu’ un pur et platonique sentiment mais qui pourra peut-être se changer en une ardeur plus vive ", "alors j\\' ai pris mes précautions en conséquence ma roche tarpéienne de gendre ne m\\' a pas encore culbuté de le capitole comme pour me consoler le lendemain de son malheureux geste un joli petit papillon de ruban rouge vint se poser à le ma boutonnière je ne me lasserai jamais de le dire et de le redire je suis de la famille de les minerve moi ", "dieu le puissant dieu le parfait car il y a autre divinité que dieu le sage doué de puissance le haut doué de bonté le proche doué de savoir le donateur infini le seul généreux le favorable celui qui commande à les armées de le ciel et de la terre le parfait le tendre mais la voix faible et lointaine touchait chaque homme chaque femme comme à intérieur de leur corps et c\\' était aussi comme si elle sortait de leur gorge connu si elle se mêlait à le leurs pensées et à le leur paroles pour faire sa musique gloire louange à l\\ éternel gloire louange à le celui qui ne anéantit pas à le celui dont l\\ existence est car il est celui qui entend et qui sait l\\' air entrait dans la poitrine de ma puis il expirait avec force presque sans bouger les lèvres les yeux fermés le haut de le corps se balançant comme le fût d\\' un arbre notre dieu le maître notre dieu le meilleur notre dieu lumière de la lumière astre de la nuit ombre de l\\ ombre notre dieu la vérité seule la parole seule gloire et louange à le celui qui combat dans notre combat gloire et louange à le celui don", "aimable tu formes un projet dont tu crois l’ exécution facile mais hélas! combien d’ événemens t’ empêcheront de parvenir jusqu’ à la maison de le seigneur qui doit être pour toi comme un palladium contre la tyrannie le comte avait quitté le château de la riche colline et ne devait y revenir que pour entendre PROPN donner à sa demande une approbation que l’ orgueil lui faisait regarder comme une justice l’ amour qui ne semble devoir triompher que des jeunes cœurs peut bien s’ emparer d’ un être qui vient d’ arriver à la quarantaine mais à le cet âge tout doit faire présumer que ce sentiment sera subordonné à les lois de la raison et que cette dernière obtiendra la victoire " ]
à le ce moment-là ferdinand fumal étendu sur une civière quittait l’ hôtel particulier de le boulevard de courcelles juste en face de la grande entrée de le parc monceau dont les arbres s’ égouttaient —cherche-moi dans l’ annuaire de les téléphones un certain gaillardin rue ce fut la secrétaire qui tendit l’ annuaire à le lapointe PROPN questionna celui-ci —oui demande-le-moi ce ne fut pas un homme que l’ inspecteur eut à le bout de le fil
[ "excusez -moi de vous déranger madame je voudrais parler à le m.gaillardin oui vous dites il n’ est pas chez lui? de le regard lapointe interrogeait maigret c’ est très urgent savez -vous s’ il est à son bureau vous l’ ignorez vous croyez qu’ il est en voyage un instant ne quittez pas l’ appareil demande -lui s’ il a couché rue PROPN la nuit dernière ", "pouvez -vous me dire si m.gaillardin a couché chez lui la nuit dernière non quand l’ avez -vous vu pour la dernière fois vous avez dîné ensemble à le fouquet’s et il vous a quittée à je n’ entends pas un peu avant heures et demie sans vous dire ou il allait je comprends oui merci non il n’ y a pas de message il expliqua à le maigret: ce que je peux comprendre ce n’ est pas sa femme mais sa maîtresse et il ne paraît pas avoir l’ habitude de lui rendre des comptes inspecteurs arrivés depuis longtemps donnaient un coup de main à les gens de l’ identité judiciaire —toi neveu tu vas filer rue l’ adresse est à l’ annuaire de les téléphones gaillardin tu essayeras de savoir si le type a emporté des bagages s’ il paraissait prévoir son départ que sais -je?... tu dénicheras bien une photographie donne à le tout hasard son signalement à les gares et à les aéroports cela paraissait trop simple et maigret n’ osait pas y croire —vous saviez demanda -t-il à le louise bourges que gaillardin devait venir hier soir voir votre patron ", "comme je vous l’ ai dit je sais que quelqu’un a téléphoné et qu’ il a répondu quelque chose comme: —d’ accord de quelle humeur était -il son humeur habituelle PROPN descendait souvent le voir dans la soirée —je crois —où est en ce moment? —là-haut sans doute s’ il s’ y trouvait encore un moment plus tôt il n’ y était plus car on le voyait traverser le palier en regardant autour de lui avec stupeur ", "c’ était assez inattendu après toutes les allées et venues qui avaient bouleversé la maison de voir le petit homme grisâtre émerger de l’ escalier comme si de rien n’ était et questionner d’ une voix naturelle —que se passe -t-il —vous n’ avez rien entendu? questionna maigret bourru —entendu où est m.fumal il est mort ", "—vous dites je dis qu’ il est mort et qu’ il ne se trouve déjà plus dans la maison vous avez le sommeil dur m.joseph je dors comme tout le monde —vous n’ avez rien entendu depuis heures et demie de le matin j’ ai entendu quelqu’un qui entrait chez mme fumal à l’ étage en dessous de le mien —à quelle heure vous êtes -vous couché hier soir ", "alentours de heures et demie quand avez -vous quitté votre patron le petit homme ne paraissait toujours pas comprendre ce qui lui arrivait —pourquoi me posez -vous ces questions -la ̀? —parce que fumal a été assassiné ", "vous êtes descendu le voir hier après le dîner —je ne suis pas descendu mais je suis passé le voir en rentrant —à quelle heure —vers heures et demie un peu après peut-être —et ensuite —ensuite rien ", "je suis monté chez moi j’ ai travaillé une heure et je me suis couché —vous n’ avez pas entendu de coup de feu? de là-haut on n’ entend rien de ce qui se passe à le cet étage-ci —vous possédez un revolver? —moi? je n’ ai jamais touché une arme de ma vie je n’ ai même pas fait mon service militaire car j’ ai été réformé ", "—vous saviez que fumal en avait —il me l’ a montré on avait retrouvé enfin sous des papiers dans le tiroir de la table de nuit un automatique de fabrication belge qui n’ avait pas servi depuis des années et qui n’ était donc pour rien dans le drame —vous saviez aussi que fumal attendait une visite dans cette maison-ci personne ne répondait directement mais après chaque question il y avait un temps mort comme si les interpellés avaient besoin de se répéter la question ou fois avant de la comprendre la visite de qui —ne faites pas l’ idiot m.joseph " ]
[ "je suppose que tous nous les éprouvions qu’ ils étaient demeurent notre contribution à le monde puisque nous y sommes qu’ il est pour nous et à un degré qu’ il convient de déterminer par nous mais le moment n’ était pas encore venu d’ y faire réflexion car ce fut longtemps une tâche si absorbante de seulement subsister sur ces terres ingrates qu’ elle excluait de leur demander autre chose par exemple pourquoi il fallait leur verser en plus de le travail des sentiments en demi-teinte ou franchement pénibles dont on se serait bien dispensé ce qui s’ est passé c’ est que les bonnes terres avec le machinisme les engrais les semences de sélection ont commencé à le suffire à les besoins de le pays quintaux de blé par personne et par an ", "et celte fois pour ne plus nous séparer ajouta -t-il avec un espoir audacieux que l’ avenir devait défaire il avait à le redouter entre autres calamités que ses parents ne vinssent à le connaître à le leur vive douleur cette circonstance de sa position néanmoins le fait de l’ itinéraire accompli par rosalie sans autre ressource que son énergie paraissait tellement en contradiction avec le vraisemblable et était tellement en dehors de le cercle de les faits usités des idées parcourues dans la petite ville natale de jean-françois qu’ il semblait défier la supposition et qu’ à le cas qu’ un soupçon vint à le côtoyer la vérité il serait écarté comme absurde les parents de jean-françois menant une existence très-retirée vivaient d’ ailleurs dans un monde tout autre que celui de rosalie dont ils n’ avaient ouï parler que par le fait de sa liaison avec leur fils quant à l’ avenir probable de cette liaison jean-françois en était venu à se demander très-sérieusement si son union avec celte grisette si dévouée quoique peu lettrée n’ offrait pas autant de garantie", "un si grand talent! une si belle fortune quelle folie puis on m’ oublierait comme on oublie toute chose vanité des vanités ce sera vrai jusqu’ à la fin de le monde bonsoir valderez prit la main qu’ elle lui tendait sans la baiser comme il en avait coutume et sortit d’ un pas rapide PROPN demeura un instant immobile les traits un peu crispés ", "il y avait près de ans qu’ elle s’ était installée dans cette ville et y avait acheté une maison elle avait donc ans à l’ époque et elle ne paraissait pas avoir besoin de gagner sa vie puisque les premières années elle n’ avait pas sous-loué les chambres de l’ étage —et pourquoi pas ripostait mme maigret il existe des centaines de petites et de moyennes villes en france ou elle aurait pu se fixer sans compter la rochelle qu’ elle a connue pendant son enfance et son adolescence sa sœur après avoir vécu à le paris est retournée à la rochelle et s’ y est fixée —peut-être les sœurs ne s’ entendaient -elles pas ce n’ était pas si simple ", "les mouvements respiratoires animaient le corps certainement edme! appela -t-il l' adolescent sortit de ses bras une figure en pleurs eh bien vous êtes blessé mon petit ?..—je ne sais pas —où souffrez -vous —partout je suis tombé ils m' ont frappé à le coups de crosse dans le dos ", "le vent qui grondait depuis le matin enveloppait en effet l’ hôtel de son immense rumeur —oui maman insistait renée il faut que vous restiez étendue et enfermée et la femme de chambre à le peine sortie: —pardon maman c’ est moi qui vous ai donné cette crise pardon quand jeanne a dit: elle n’ a rien qui la contrarie j’ ai reçu un coup j’ aurais dû me taire vous mentir je ne peux pas mais non répondit la mère avec un sourire encore souffrant ", "puis je me suis souvenu de lui devant le tour de PROPN fasciné par tous les grimpeurs il pouvait passer une après-midi entière debout devant sa télévision à s’ exalter devant les étapes de l’ alpe-d’huez ou de le tourmalet enfin il est apparu à le mes yeux ému à les larmes devant les premiers pas d’ alice ma pensée prenait une multitude de chemins où je croisais des images de lui qui m’ émouvaient inconsciemment je gommais les premières années de notre relation pendant lesquelles il n’ avait rien fait pour me mettre à l’ aise ", "j’ ai un monsieur un directeur nous causons sérieusement il s’ agit de gros intérêts eugénie comment j’ arrive de province ", "moines et pèlerins hommes femmes se vautraient se débattaient pêle-mêle les membres tordus la bouche écumeuse avalant de la terre à le poignée et prophétisant et paphnuce de le haut de sa colonne sentait un frisson lui secouer les membres et criait vers dieu: je suis le bouc émissaire et je prends en moi toutes les impuretés de ce peuple et c’ est pourquoi seigneur mon corps est rempli de mauvais esprits chaque fois qu’ un malade s’ en allait guéri les assistants l’ acclamaient le portaient en triomphe et ne cessaient de répéter: nous venons de voir une autre fontaine de siloé déjà des centaines de béquilles pendaient à la colonne miraculeuse des femmes reconnaissantes y suspendaient des couronnes et des images votives ", "PROPN carrément cageot maigret sourit mais il commençait à le douter de son système dans ce cas si vous avez peur proposez une autre combinaison —je n’ ai pas besoin de combinaison moi! la police a arrêté un homme qu’ elle accuse d’ avoir tué cela la regarde " ]
une plaque de métal qui me cassa le nez et m’ inonda la bouche de sang a ce rythme-là j’ allais avoir la fiole en confitures tout comme tonton et –le miracle– sans balles de avant que j’ aie pu me relever –car j’ étais tombé une seconde fois le cul dans l’ herbe– karl-le-vicieux était déjà dans la bagnole prêt à le démarrer il me conseilla de me calmer lui il n’ y était pour rien
[ "le pourri c’ était mon oncle il était simplement allé à le plus offrant je lui rappelai avec une voix toute conne de môme qui vient de recevoir une avoine que je lui avais tout de même filé briques pas la paie d’ un petit cadre il me fit alors remarquer que en tuant le vieux il m’ avait tout de même rendu service et avait rempli ses engagements là-dessus karl et complètement ahuri couronné roi des cons je regagnai auxerre à le pinces ", "un peu plus tard je reçus un coup de fil chez moi c’ était karl il m’ annonça que tout allait bien pour lui il avait déjà claqué briques il se préparait à le faire l’ achat d’ un yacht ", "sa fausse identité tenait bon les flics ne l’ avaient pas encore reconnu il espérait même pouvoir gagner l’ amérique de le sud si la chance continuait à le lui sourire mais le moral était très bon le notaire me convoqua et sa bonne gueule tordue par un sourire de faux jeton m’ annonça que mon oncle ne laissait pas un centime la maison de louveciennes plus ou bicoques en bord de loire? ", "tout avait été donné à les pauvres à l’ œuvre de saint-vincent de je ne sais quoi l’ homme de loi était sincèrement désolé il ne s’ expliquait pas le geste de son client —quelle idée saugrenue de retirer tout son argent de la banque et de le distribuer à le droite et à le gauche une folie quant à le moi je devais millions à la banque fluchette remboursables en ans j’ allais devoir me mettre à le bosser ", "et durement voyons voir si je dois rembourser briques en ans ç a me fait briques par an a condition de ne pas bouffer de ne pas m’ habiller de ne pas me loger de voyager à le pied de me passer de la télé en couleur de ne pas sortir de ne pas prendre de vacances de ne pas voir de putes PROPN m’ oblige à le gagner millions anciens par mois a condition également de ne pas payer d’ impôts et je n’ ai pas de hautes relations politicardes briques par mois! et j’ ai pas de diplômes qu’ est -ce que je vais bien pouvoir foutre nom de dieu avec mes connaissances à la mords-moi-le-doigt pour gagner ", "nouvelle publiée dans le magazine de le mystère en mai pour le rapt et le meurtre d’ un gamin de ans didier PROPN avait été condamné à la peine de mort le janvier par les assises de l’ yonne maître riquel et le bâtonnier maupain ses défenseurs avaient convaincu leur jeune client de signer son pourvoi en cassation pourvoi rejeté le avril le maître riquel et maître maupain demandèrent à le président de la république de bien vouloir les recevoir le président avait la peine de mort en horreur ", "mais il y avait l’ opinion publique il entendait encore les cris a mort ordure salaud jetés par la foule massée devant le palais de justice de sens à le soir de le verdict alors que les gendarmes poussaient rapidement le jeune condamné dans le fourgon cellulaire la télévision avait montré quelques images de le procès avant-dernier acte de cette tragédie qui avait soulevé d’ indignation la presque totalité de le pays les parents de la petite victime dignes et retenant leurs larmes mais aussi la mère de didier ses sœurs aînées et les cris de le petit xavier le benjamin de la famille PROPN un ravissant gamin de ans qui demandait qu’ on lui rende son grand frère qu’ il adorait ", "scènes bouleversantes qui avaient fait pleurer les femmes de le jury mais aussi un homme et jusqu’ à le président godefrel qui avait eu lui un vieux routier des tribunaux de le mal à le cacher son émotion les pleurs les cris et les supplications de la famille lemoine le président de la république les entendait encore quel drame horrible ah! si l’on avait su empêcher tout sans doute eût -il fallu très peu de choses ne pas créer cette ambiance d’ affolement qui peut-être avait conduit à l’ irréparable allez savoir! et cet accusé un petit jeune homme correct bien élevé presque sympathique et qui en un an attendant pratiquement la mort que tout le monde lui prédisait avait changé changé en bien ", "le président devint soucieux absorbé par cette tragédie l’ opinion n’ acceptera pas la grâce ne la comprendra pas si j’ use de ma clémence c’ est la porte ouverte à d’ autres meurtres de ce genre si épouvantables j’ ai le devoir de protéger les faibles et les plus faibles d’ entre eux les gosses et pourtant non aujourd’hui je ne sais pas encore ce que je vais décider je me suis déclaré ennemi de la peine de mort à le plusieurs reprises pourtant le président fallières qui avait dit la même chose que moi n’ hésita pas à le braver l’ opinion publique en graciant soleillan assassin d’ une gamine en le pays tout entier attend a l’ œil fixé sur moi et un autre meurtre de ce genre a été commis il y a semaines dans l’ orne on ne comprendrait pas pourtant j’ ai un fils de l’ âge de didier le soir dans son grand bureau le président réfléchissait son chat bouboule allait et venait loin de toutes ces horreurs les bêtes elles sont innocentes bouboule se frottait à sa jambe se lustrait le poil sur ses chaussures se prélassait entre ses pieds le chat d’ un bond monta sur le" ]
[ "il partit et françois demeura seul inquiet anxieux il allait et venait par sa maison entrouvrant parfois la porte et prêtant l’ oreille il viendra disait -il il viendra un bruit se fit au-dehors le chambrion tressaillit mais ce ne fut point le père clappier qui entra ", "il regarda berthe la tête baissée sous son voile elle priait sans doute il se dit: c’ est pour toujours elle sera ma femme il se répéta: pour toujours mais les mots n’ avaient plus de sens il fit un grand effort pour l’ aimer ", "il paraissait salement embêté il a encore téléphoné y a un instant pour avoir de tes nouvelles c’ est lui qui m’ a dépêché ici afin que je recueille tes premières déclarations s’ avisant brusquement qu’ il a une mission à le accomplir il me demande en lissant sa moustache de rat propos s’ est passé comment je ne réponds rien ", "s’ écria ambroise que celui qui parlait n’ entendait pas –allons! de le courage il pleut le vent et l’ eau me cinglent le visage mon dieu elle est mouillée la chère petite ah! voici la rivière et il cria: –passeur passeur ", "pour lui criant toujours il ouvrit les fenêtres de la rue appela les gendarmes trouva ses pistolets les tira pour accélérer la marche de les cavaliers le lever de ses gens et la venue de les voisins les chiens reconnurent alors la voix de leur maître et aboyèrent les chevaux hennirent et piaffèrent ce fut un tumulte affreux à le milieu de cette nuit calme en descendant par les escaliers pour courir après sa fille le général vit ses gens épouvantés qui arrivaient de toutes parts –ma fille ", "mais que sont ces prétendus perturbateurs à le prix d’ une ode d’ horace d’ un vers de ronsard ou d’ une de ces nonchalantes réflexions de montaigne qui s’ enlacent autour de vos membres et vous pénètrent pour la durée de la vie comme le lierre la muraille il n’ y a jamais eu il n’ y aura jamais qu’ une sorte de littérature c’ est celle qui nous entretient de l’ esprit et de le cœur humains les accidents de l’ état social ou des mœurs comme l’ esclavage antique la féodalité à le moyen âge ou le merveilleux scientifique de nos jours n’ ont vraiment d’ intérêt que dans la mesure où ils influencent notre manière de penser ou de sentir or les dialogues de platon qui ne datent pas d’ hier n’ ont jamais flatté davantage l’ intelligence la femme de nos jours est aussi perfide que circé et n’ aime -t-on point encore comme faisait didon ", "les prisonniers y parvinrent et après une dizaine de minutes atteignirent le chemin de ronde la nuit était très obscure nuageuse sans étoiles le capitaine hardigan et ses compagnons n’ auraient su en quelle direction aller si le chien n’ eût été là pour les guider ils n’ eurent qu’ à se fier à l’ intelligent animal de le reste il ne se rencontrait personne à les approches de le bordj sur les pentes de lequel ils se laissèrent glisser jusqu’ à la lisière de les premiers arbres ", "–en effet répondit -elle –ne les savez -vous pas madame –je les connais monsieur mais je ne sais pas chanter c’ est dommage fit daniel –vous avez donc déjà entendu ce morceau? interrogea la jeune femme ", "il mangeait avec volupté il s’ endormait sur tous les fauteuils et le reste de le temps il prenait de le tabac il était ainsi toujours occupé à le satisfaire quelque appétit physique je ne pense pas qu’ il eût une idée par jour .avant de l’ élever jusqu’ à le mon intimité j’ avais de l’ amitié pour lui parce que si je ne trouvais en lui rien de grand de le moins je n’ y trouvais rien de méchant; et en cela seul consistait sa supériorité sur tout ce qui m’ entourait je me flattai donc en écoutant ses galanteries qu’ il me réconcilierait avec la nature humaine et je me confiai à sa loyauté mais à le peine lui eus -je donné sur moi ces droits que les femmes faibles ne reprennent jamais qu’ il me persécuta d’ un genre d’ obsession insupportable et réduisit tout son système d’ affection à les seuls témoignages qu’ il fût capable d’ apprécier .vous voyez mon ami que j’ étais tombée de charybde en scylla ", "le tutoiement ne réussit pas mieux que la politesse cependant le canard s’ éloignait parmi les glaçons qui réunis en flottille brillaient comme des morceaux de vitre le long de l’ yonne m. le suivit l’ imita cette promenade ne pouvait être bien longue et m. mignan semblait peu inquiet " ]
la comtesse secoua la tête elle voulait se lever elle voulait m’ accompagner mais nous finîmes par triompher de sa résistance quelques minutes après montée dans un cabriolet que PROPN conduisait PROPN et qui était attelé à un excellent cheval nous courions ventre à le terre vers paris nous aurions perdu une heure à le attendre le chemin de fer pendant le trajet j’ avais donné détails à le jacques sur mon pauvre pas-de-chance sur son caractère sa douceur sa bonté.
[ "et PROPN s’ écriait en fouettant son cheval: est tout le portrait de feu mon pauvre maître nous atteignîmes saint-cloud nous traversâmes à le grand trot le bois de boulogne les champs-elysées les boulevards défilèrent devant nous comme un rêve enfin la baraque de le père coqueluche nous apparut et le cheval s’ arrêta tout fumant à la porte je sautai lestement à le terre j’ entrai dans la baraque en criant: –pas–de-chance ", "où est donc pas-de-chance nul ne me répondit je regardai alors autour de moi et j’ aperçus de les visages consternés –mais où est -il donc? répétai -je avec un accent de délire PROPN me répondit coqueluche sur la joue de lequel roulait une grosse larme ", "que signifiaient les paroles de coqueluche et pourquoi pleurait -il? que s’ était -il donc passé en mon absence ces visages consternés que j’ avais devant moi me disaient qu’ il était arrivé un malheur mais quel était ce malheur –où est pas-de-chance répétai -je comme attolée la mère coqueluche alla prendre dans un coin de la baraque une veste et une casquette et les plaça silencieusement devant moi ", "c’ étaient la veste et la casquette de pas-de-chance je ne pouvais pas je ne voulais pas comprendre coqueluche me prit la main –ecoute ma petite dit -il depuis que tu es partie il s’ est passé ici des choses extraordinaires et que nous ne pouvons comprendre –mais quoi? m’ écriai-je ", "–le monsieur qui se dit directeur de théàtre et qui voulait t’ engager est venu hier quelques heures après ton départ il voulait te parler et quand il a appris que tu étais partie pour PROPN il a paru fort étonné d’ abord et inquiet ensuite fis -je toute bouleversée –mais reprit coqueluche ç a été bien pis quand il a vu pas-de-chance pas-de-chance qui était jaloux de toi le regardait avec colère ", "qu’ est -ce que ce garçon m’ a -t-il demande répondu c’ est pas-de-chance –un drôle de nom il en a encore un autre a dit la femme sauvage ", "nous l’ appelons m. le comte –et pourquoi donc a -t-il fait de plus en plus inquiet –parce qu’ on dit que c’ est le fils d’ une comtesse qui a été volé par un jardinier il a fait un pas en arrière puis il s’ est mis à le rire bruyamment et il est sorti en disant: –aussitôt que mlle bastinguette reviendra vous me l’ enverrez le directeur mon associé désire l’ entendre chanter ", "quand il a été parti pas-de-chance nous a dit: –je ne sais pas pourquoi mais je hais cet homme –que tu es bête a dit ma femme est qu’ il est jaloux à s’ imaginer que ce beau monsieur fait la cour à le bastinguette a dit la femme sauvage moi je n’ ai rien dit de le tout mais j’ ai bien pensé que la femme sauvage avait raison dame! après tout ce monsieur a bien plutôt l’ air de te trouver une jolie figure qu’ une belle voix ", "–mon oncle m’ écriai-je vous me faites mourir coqueluche reprit: –de toute la journée pas-de-chance ne nous desserra pas les dents et il ne voulut pas souper le soir bataclan revint tout seul –qu’ avez -vous fait de bastinguette " ]
[ "éjacula le vagabond à le paroxysme de la fureur et se précipitant vers la porte d’ entrée sa terrible carvelle en avant je n’ eux que le temps d’ accourir et de pousser le verrou une grêle de coups formidables ébranla la porte pendant qu’ un flot d’ invectives sans nom arrivait jusqu’ à le nous dans des hoquets saccadés et râlants comme les dégorgements d’ une gargouille hurlait -il la gorge chancre! gangrène huissier de sabbat!... bedeau de messe noire la kyrielle n’ avait pas de bout ", "mais je n’ espère plus pourquoi il y a tant d’ imprévus heureux en ce jour rien que les archives de les eaux de forges en contiennent une liste à le rendre la confiance à les plus découragés oh c’ est une idée que je ne puis supporter que celle de laisser ernestine après moi sans un être a aimer de toutes les forces de cet amour de mère dont elle sorte l’ ardeur et le dévouement en elle je la connais ", "j’ y suis dit -il en façon de réponse à un violent mouvement en avant de le cheval poussé par la secousse imprimée à l’ équipage et qui cette fois n’ étant plus retenu partit comme un trait –ma foi monsieur reprit le jeune homme je vous fais excuses mais nègre est plus accoutumé à la selle qu’ à le harnais excuses? interrompit m. de comment donc ", "enfin je vais vous le dire parce qu' un avocat c' est comme une mère ç a peut tout entendre eh bien nous y faisions des folies —je vois ça d' ici.—non mais veux dire je vois ça d' ici: crime passionnel n' a jamais mené personne à l' échafaud —le mien n' est pas un crime passionnel il s' agissait de voler ", "eh bien vous allez en devenir amoureux c’ est fatal tout le monde y passe elle est donc bien séduisante? oui et non ceux qui aiment les femmes d’ autrefois les femmes à le âme les femmes à le cœur les femmes à le sensibilité les femmes de les romans passés la prennent en grippe et l’ exècrent à le tel point qu’ ils finissent par dire sur elle de les infamies les autres nous qui goûtons le charme moderne nous sommes forcés d’ avouer qu’ elle est délicieuse pourvu qu’ on ne s’ attache pas à le elle et c’ est justement ce que tout le monde fait ", "voilà votre histoire elle circulera dans les camps et l’on ne doutera pas que vous ne soyez une victime et un ennemi de le système impérial je n’ ai pas besoin d’ entrer dans de plus longs détails le reste s’ effectuera tout seul à le surplus je m’ en remets entièrement à le votre sagacité muni de ces instructions le comte de partit pour l’ italie et bientôt après il revint en france avec les conscrits liguriens le colonel PROPN l’ accueillit comme un frère que l’on revoit après une longue absence il le dispensa des manœuvres et de l’ exercice assembla la loge de le régiment pour le recevoir et le fêter lui fit politesses l’ autorisa à se mettre en bourgeois et le traita en un mot avec la plus grande distinction en peu de jours toute l’ armée sut que était un personnage on ne pouvait pas lui donner les épaulettes on le nomma sergent et les officiers oubliant pour lui seul qu’ il était sur les degrés inférieurs de la hiérarchie militaire n’ hésitèrent pas à l’ admettre dans leur intimité ", "ont -ils trouvé ici l’ oubli et cette joie dont me parle toujours le père il se souvenait que le gardien à le début de son séjour à le san lui avait dit il y a dans un couvent de notre ordre un religieux qui a connu étant dans le monde une épreuve presque semblable à la vôtre aujourd’hui il est pacifié et le plus gai le plus heureux de nous tous quelques mots ensuite avaient fait penser à le alexy que ce religieux devait se trouver à le san et voici que ce soir il cherchait à le deviner lequel d’ entre les frères agenouillés avait pu souffrir comme lui .était -ce le père le jeune savant à les paroles et à le sourire plein de charme ou le père giacomo dont le rire était si communicatif ou le doux père ou bien le père à le visage creusé à les yeux ardents et vifs qui avait toujours un mot gai et semblait en possession d’ une perpétuelle allégresse et par quelles voies longues et rudes était -il parvenu à le cette paix bienheureuse un des moines redressa la tête pendant quelques secondes à la vague lueur reconnut le beau profil de le père ", "il a eu l’ air de réfléchir un instant pour savoir comment il s’ y prendrait et puis méthodiquement toujours il a dévissé le bouchon de le jerrycan qu’ il a tranquillement posé sur la caisse ensuite il en a déversé le contenu un peu sirupeux un peu odorant sur chaque rayonnage rempli des jaquettes de les films l’ essence qui coulait doucement sur les seins de les actrices et tombait sur le sol en imprégnant la moquette il a fait le tour de le magasin comme ça distribuant équitablement la quantité d’ essence qui imbibait jusqu’ à les rideaux secouant le jerrycan jusqu’ à la dernière goutte avant de le jeter nonchalamment dans un coin puis de retourner vers la caisse ou ̀ il a pris les quelques billets de et dollars qui la remplissaient les a glissés dans la poche de son jean puis a ouvert le tiroir en dessous et y a pris la petite boîte d’ allumettes publicitaire à l’ effigie d’ une armurerie petits revolvers qui se croisaient dans un cercle noir sur fond jaune ensuite il s’ est redirigé vers la sortie avant de se poster là devant la porte et d’ enflammer l’ œuvre a", "nous bifurquons à le gauche isolée à le milieu de la plaine rase sur une colline d’ où sans la brume de chaleur à l’ horizon on pourrait apercevoir la citadelle de homs une pyramide antique derrière laquelle de les bédouins en keffieh rouge et blanc s’ abritent de le soleil à le milieu de leurs moutons ils me regardent en silence sans leurs cigarettes on pourrait se croire à le temps de le prince syrien dont la pyramide abritait la dépouille à le siècle avant notre-seigneur enfant j’ avais en vain cherché sur un côté de le socle de basalte l’ accès à la chambre funéraire ", "marine suivit le cœur battant d’ espoir elle dissimula son malaise lorsqu’ elle se trouva en présence de le chevalier de louvigni et feignit une joie empressée en retrouvant l’ un de les familiers de l’ hôtel quant à le louvigni sa nature violente l’ emportait il était livide de haine il tremblait " ]
interrompit évidemment satisfait –a peu près mais dépêchons maintenant s’ il vous plaît –je suis à le vos ordres avez -vous apporté les louis sans doute répondit conti mais je les garde
[ "–vous irez donc tout seul à le palais alors demain à le lieu de vous verrez venir à le rendez -vous balthazar réfléchit un instant –seigneur dit -il tout à le coup vous êtes plus intelligent qu’ autrefois partons ", "ils franchirent tous la grille de le jardin leur promenade nocturne fut rapide et ils arrivèrent bientôt à le palais ascanio était en uniforme il fit passer antoine couples de king’s-charles le beau cavalier de padoue ne mit point bas cet air vainqueur qui était un de ses principaux charmes ", "encore sous l’ impression de son récent triomphe il traversa la pièce d’ un pas bruyant porta négligemment la main à son feutre et fit un salut tel quel à le comte qui ne levait point les yeux sur lui –seigneur dit -il je viens présenter à le votre excellence un pauvre garçon de mes camarades qui a vu des jours plus heureux et aurait besoin –qu’ il s’ adresse à le mon majordome dit le comte avec distraction –seigneur voulut ajouter mais le comte sortant de sa rêverie jeta les yeux sur lui le padouan se découvrit aussitôt et ramenant ses bras entre ses jambes fit la plus humble de toutes les révérences ", "c’ est toi? dit le comte va -t’en et tourna le dos son excellence a la bonté de me traiter avec familiarité murmura le padouan à l’ oreille de conti –comte de PROPN dit ce dernier en s’ avançant tout à le coup et avec une sorte de dignité cet homme vous induit en erreur je ne suis point son camarade et il fut un temps où vous teniez à le honneur d’ être le mien ", "je ne m’ adresserai pas à le votre majordome parce que c’ est à le vous que j’ ai désiré parler regardez -moi seigneur ce que vous êtes je l’ ai été antoine avait le droit d’ espérer un accueil plus courtois de son confrère et successeur avec indifférence que venez -vous faire à le lisbonne ", "–chercher fortune seigneur –la fortune ne se trouve pas fois je n’ ai point le loisir de vous écouter –tant pis pour moi seigneur! et tant pis pour vous car c’ était de votre excellence que j’ attendais la fortune le moine m’ avait donné de quoi la payer comme il faut ", "–le moine s’ écria PROPN en tressaillant moine! à le part lui je m’ étais promis de découvrir le secret de ce révérend personnage –je t’ avais ordonné de sortir dit le comte en lui montrant impérieusement la porte le beau padouan appela sur ses lèvres le plus gracieux sourire pour accompagner le salut qu’ il envoya à le son excellence puis il se hâta d’ obéir ", "PROPN fit mine de le suivre –restez dit PROPN revint et demeura debout devant le comte –que savez -vous de le moine demanda ce dernier après un instant de silence –je sais qu’ il est l’ agent de ", "–vous vous trompez est -ce tout –au contraire ce n’ est rien je sais que ses émissaires emplissent lisbonne et que les quarts de la ville sont à le lui –c’ est douteux et mes valets le disent sont -ce là vos secrets –non je sais une chose qui mettra fin à le vos hésitations seigneur et portera malgré vous votre main jusqu’ à le cette couronne que vous convoitez depuis si longtemps " ]
[ "ils étaient tous gais et dispos on partit donc joyeusement après avoir échangé des souhaits de bonne santé avec les hôteliers les saltimbanques allaient parcourir maintenant la partie supérieure de la route si riche en travaux d’ art PROPN faisait remarquer à ses compagnons les ponts jetés sur les torrents les galeries les refuges les abris faits pour préserver les voyageurs de la tourmente pendant la mauvaise saison et puis il parlait d’ accidents arrivés à des piétons égarés par les brouillards et perdus dans la neige que les chiens de l’ hospice de le simplon avaient retrouvés et sauvés en faisant preuve d’ une intelligence et d’ un dévouement extraordinaires ", "ce sont vos actions que j’ ai dû racheter il ne s’ emportait pas selon son habitude et elle souffrait davantage de son accablement elle aurait voulu le raisonner lui faire abandonner cette lutte sans merci qu’ un massacre seul pouvait terminer .«mon ami écoutez -moi songez que nos titres ont produit plus de millions et demi n’ est -ce point un gain inespéré extravagant moi tout cet argent m’ épouvante je ne puis pas croire qu’ il m’ appartienne mais ce n’ est d’ ailleurs pas de notre intérêt personnel qu’ il s’ agit songez à les intérêts de tous ceux qui ont remis leur fortune entre vos mains un effrayant total de millions que vous risquez dans la partie pourquoi soutenir cette hausse insensée pourquoi l’ exciter encore ", "j' ai à le vous parler monsieur et il brandit la lettre anonyme l' accueillit tout souriant —vous êtes le bienvenu mon cher père j' allais vous écrire oui pour vous annoncer votre nomination à le grade d' officier de la légion d' honneur j' ai fait signer le brevet ce matin ", "après cela il me fut impossible de retrouver le sommeil alors dans cette insomnie je revécus tous les jours de mon enfance de mon adolescence je revis le froid visage de mme holden ses yeux sans franchise qui m’ inspiraient un secret éloignement de nouveau je me demandai: qui est -elle qui suis -je? aucun indice n’ a encore pu mettre sur sa trace le mystère continue à le entourer l’ aventure dont j’ ai été l’ héroïne .si douce que me soit l’ affection de la princesse PROPN je n’ oublie pas quelle douloureuse situation est la mienne ", "–parlez –personne à le brest ne sait mon vrai nom si vous venez à l’ arsenal ne le prononcez pas –votre recommandation est inutile nous partons demain –ah! –mais laissez-moi à le mon tour vous faire une dernière question ", "intelligente et très lettrée elle se remettait à le courant de le mouvement artistique et littéraire fort négligé par elle en ces années où elle se consumait dans la souffrance de la séparation de telle façon que son mari pouvait avoir avec elle des entretiens pleins d’ agrément en même temps elle faisait de visibles efforts pour réprimer l’ exaltation naturelle de son caractère qu’ elle savait désagréable à la nature réfléchie de gilles elle se mettait très sérieusement à l’ étude de la religion catholique sous la direction de m. de cesbres aidé des conseils de l’ abbé blanchet à le début comme l’ avait pensé gilles elle n’ avait eu que le désir de plaire à son mari mais un sentiment plus surnaturel l’ animait maintenant et gilles l’ ayant reconnu s’ adonnait de toute son âme lui le néophyte d’ hier le tout nouveau chrétien à le cette conversion .seulement depuis le jour ou ̀ elle avait eu avec lui cet entretien dans le cabinet de travail sa santé qui s’ était améliorée jusque-là déclinait peu à le peu ", "je ne vois rien d’ autre lundi ah si! dans la soirée j’ ai aperçu dans la rue besson qu’ on m’ avait désigné et je me suis arrêté pour échanger quelques mots avec lui —vous êtes à le courant de ce qui est arrivé à la bicoque —on m’ en a parlé —vous n’ avez aucun renseignement qui puisse m’ aider dans mon enquête? —absolument aucun ", "vous êtes la dupe de votre cœur et vous espérez bien plus en ma faiblesse qu’ en votre force tout cela est un effet d’ instinct je vous pardonne cette ruse d’ enfant vous n’ en êtes pas encore complice je vous ordonne à le nom de cet amour passager à le nom de votre vie à le nom de ma tranquillité de rester dans votre pays de ne pas y manquer une vie honorable et belle pour une illusion qui s’ éteindra nécessairement plus tard lorsque vous aurez en accomplissant votre véritable destinée développé tous les sentiments qui attendent l’ homme vous apprécierez ma réponse que vous accusez peut-être en ce moment de sécheresse ", "permettez -moi de lui écrire un mot PROPN écrivit et donna bientôt à le lire à le madame d’ avarenne le billet suivant monsieur dans votre dernière mission à le rome vous avez pris vis-à-vis de cette cour des engagements secrets pour appuyer de tout votre pouvoir le rétablissement en france de la compagnie de les jésuites le ministre ne veut voir dans cette conduite qu’ un zèle imprudent mais il me charge de vous prévenir que s’ il ne veut pas en faire une cause de destitution cela serait cependant un obstacle insurmontable à le votre arrivée dans la chambre de les pairs votre mariage avec mademoiselle d’ avarenne ne le ̀verait pas cet obstacle et madame d’ avarenne en sera instruite ", "un impérial fracas de voix et de geste escorte cet illustre général derrière lequel les gens de silence se prennent à le chercher un bancal avant tout un de ces hommes carrés par la base grand coupeur d' oreilles tête organisatrice à qui l' armée doit un nouveau modèle de boutons homme de bonne compagnie s' il en fût disent les dames il note près de le ministre les officiers qui coupent leur pain à le table cette petite jeune veuve cette petite volontaire de l' intrigue trottine d' une oreille à l' autre elle va elle vient elle cajole elle est ici elle est là elle se gracieuse elle écoute elle répond elle demande " ]
il a respiré le mauvais air de la babylone moderne et la vie de dissipation qu’ il mène est loin d’ être un sujet d’ édification pour nous –ici la bonne dame poussa un soupir à le fendre une roche vous l’ abbé vous êtes notre meilleur ami et notre conseiller intime vous avez vu élever cette petite et vous avez tenu sa conscience en lisière pendant des années c’ est de son bonheur qu’ il s’ agit –j’ ai deviné hier ma respectable amie interrompit l’ abbé qu’ il est question d’ un mariage pour cette chère enfant
[ "–d’ un mariage oui et ajouta la duchesse avec un second soupir arraché des profondeurs de sa poitrine qui par parenthèse avait été fort belle quelque ans auparavant vous savez à le quel point les résolutions qu’ on prend en pareil cas sont graves –parfaitement le futur est sans doute ce jeune homme d’ un extérieur fort distingué qui a quitté le bal quelques instants après mon arrivée c’ est cela beaucoup de frivolité dans l’ apparence et peu de bons principes je le crains; ", "un jeune homme tout à le fait de ce tem ps-ci un peu trop –mais vous ne voudriez pas je le suppose fit l’ abbé qu’ il remontât à les croisades autrement que par ses ancêtres –non pas certes cette belle enfant épouserait avec répugnance un mari de le temps de les pharaons sans doute mais un peu plus de sévérité un atome de gravité dans la tenue et dans l’ esprit ne me seraient pas déplaisants ", "enfin il faut le prendre tel qu’ il est et on ne peut exiger la perfection il se nomme de fresnes le vicaire fit un signe imperceptible à le rosine qui l’ avait mis parfaitement à le courant en adressant cette question à la duchesse et il reprit: –ce rené est le fils de le comte de fresnes qui faisait partie de la fabrique de PROPN il y a quelques années –pieuse famille madame la duchesse excellente origine ", "tous mes compliments mademoiselle! et l’ abbé adressa à le rosine un petit salut protecteur en tirant de sa poche un foulard d’ où se répandit une vague odeur d’ essence de violettes il n’ y a rien à le dire de la naissance de la fortune non plus mon excellent ami mais j’ ai cru remarquer dans la conversation de le comte de les plaisanteries assez risquées quelque légèreté et une excessive indifférence en matière de religion –cela est fâcheux sans doute madame la duchesse cela est certainement fâcheux mais enfin dans le monde nos jeunes gens ne sauraient penser comme des anachorètes et il faut leur pardonner d’ avoir d’ autres vues et un autre langage qu’ un saint pacôme quelconque pourvu qu’ ils ne disent systématiquement de le mal ni de la religion ni de le clergé ni de l’ eglise ni de son pouvoir spirituel ou même temporel à la rigueur discutable il leur sera beaucoup pardonné surtout s’ ils ont beaucoup aimé dans le but louable d’ un mariage bien assorti ", "rosine applaudit d’ un geste la vieille duchesse reprit avec une bonhomie aimable mon pauvre abbé je crois que vous vous êtes ligué avec cette petite pour favoriser son mariage vous me semblez bien coulant sur le chapitre de les principes et vous don nez à la morale de ces jeunes fous une latitude que je ne saurais approuver –que voulez -vous ma vénérable amie il faut marcher avec son temps et ne pas se heurter à des impossibilités ", "il y a en effet un incroyable relâchement à le ce qu’ on dit car je ne suis pas bien sûr que nos prédécesseurs aient mieux valu que nous mais il faut savoir gré à les jeunes gens qui malgré les difficultés de le siècle veulent bien encore affronter les mauvaises chances de le mariage il vous plaît d’ avoir mon avis je vous le donne il ne faut pas exiger de le prétendu plus qu’ il ne peut vous accorder autrement adieu le mariage et on paraît y tenir de plus d’ un côté pourvu que m. de fresnes soit un homme de le monde un homme d’ honneur un galant homme et qu’ il plaise c’ est tout ce que vous pouvez réclamer sur les premiers points son nom répond de lui sur le dernier questionnez votre nièce ce n’ est pas un libre penseur il consent à se marier partout où vou voudrez à l’ église et ailleurs ", "il ne collabore à le aucun œuvre anti-religieuse où trouverez -vous mieux pour nous nous ne voyons guère ces messieurs quele jour de leur mariage quand ils héritent ou à les confé rences de notre-dame les érudits seulement il fau se résigner –ainsi vous approuvez ce mariage de tout point madame la duchesse il ne reste donc plus que l’ avis de rosine à le prendre car on m’ a fait il y a jours la demande de sa main en me priant de la transmettre à le mon frère ", "ni l’ un ni l’ autre n’ y font d’ objection je présume si j’ en juge à de certains indices qui ne mettent pas en défaut mes vieilles lunettes fit l’ abbé en savourant les dernières cuillerées de son café à lequel il avait additionné quelques gouttes d’ une fine champagne de louable ancien neté pendant cette conversation mlle de sainte-radegonde s’ était tenue dans un angle de la cheminée écoutant comme une musique délicieuse la voix de l’ abbé qui soutenait sa cause avec tant de bienveillance et elle comparait son aisance extrême et la placidité obligeante de ses explications à la prévention injuste de son fiancé envers cet homme qu’ elle s’ était fait une douce habitude d’ accueillir et d’ aimer comme un familier de sa maison on venait d’ entrer à le salon quand le valet de chambre annonca le comte de fresnes le jeune homme retrouva par un hasard facile à le expliquer la duchesse sa nièce et l’ abbé mirande dans la situation ou ̀ il les avait quittés la nuit précédente ", "le vicaire étendu nonchalamment sur une chaise longue digérait avec béatitude un succulent déjeuner l’ arrivée de le comte le réveilla de l’ agréable somnolence où il était plongé il dévisagea celui qui devait être le possesseur de l’ héritière de sainte-radegonde avec curiosité et son examen fut sans doute satisfaisant car il déploya pour lui plaire toutes les ressources de son esprit il n’ avait pas eu de peine à le reconnaître que le futur n’ était pas un phénix mais dans la famille de villebonne on n’ en couvait pas d’ ordinaire et la supériorité se maintenait de le côté de les femmes le nouveau venu ne rompait pas les traditions et la su prématie de le vicaire en serait plus facile à le conserver " ]
[ "la sirène était commandée par le capitaine clenricard il était d’ une haute stature et avait quelque chose de repoussant et de féroce dans les traits ses immenses sourcils croisés au-dessus de son nez aquilin le faisaient paraître comme constamment occupé d’ une arrière-pensée il était placé sur l’ île d’ anticosti pour prêter secours à les malheureux naufragés il faisait aussi la contrebande et était chargé de pelleteries à le temps où nous parlons le king qui s’ en doutait depuis longtemps avait enfin réussi à le acquérir la certitude que dans le moment même il faisait voile vers québec avec une riche cargaison ", "sous la pitié que m’ inspirait cette pauvre et charmante petite créature demi-mourante peut-être déjà y avait -il les prémices de l’ amour je la veux donc près de moi ma douce bérengère avec son amour fervent avec sa pure confiance d’ enfant je la veux ignorante de le but que je poursuis et qui effrayerait son âme trop sensible trop portée à la compassion mais elle m’ aime sans le savoir encore et mieux vaut qu’ il en soit ainsi car je désire attendre pour l’ épouser d’ avoir fait parler et –y arriverez -vous soupira mme de trégunc regard de d’ une lueur presque sauvage –je veux y arriver et j’ emploierai tous les moyens ", "en priant dieu pour lui les pauvres ajoutaient: –autant de pains il nous donna autant d’ anges puissent -ils l’ accompagner à le ciel! derrière le cercueil porté à le bras avec des serviettes et le couvercle enlevé pour qu’ une dernière fois les gens vissent le défunt les mains croisées dans son blanc suaire PROPN roussière portait le cierge mortuaire qui avait veillé son maître et moi pendant que les glas sonnaient dans le lointain j’ allai verser mes larmes tout seul à le milieu de les champs car l’ arbre de la maison était tombé le mas de le juge le mas de mon enfance comme s’ il eût perdu son ombre haute maintenant à le mes yeux était désolé et vaste l’ ancien de la famille maître françois mon père avait été le dernier de les patriarches de provence conservateur fidèle de les traditions et de les coutumes et le dernier de le moins pour moi de cette génération austère religieuse humble disciplinée qui avait patiemment traversé les misères et les affres de la révolution et fourni à la france les désintéressés de ses grands holocaustes et les infatiga", "prague ces années-là tout le monde a peur tout le temps de tout le monde et de tout partout dans l’ intérêt supérieur de le parti la grande affaire est maintenant d’ épurer démanteler écraser liquider les éléments hostiles la presse et la radio ne parlent que de ça la police et la sécurité d’ état s’ en chargent chacun peut à le chaque instant se voir inculpé comme traître espion comploteur saboteur terroriste ou provocateur relevant à le choix d’ une obédience trotskyste titiste sioniste ou social-démocrate tenu pour koulak ou nationaliste bourgeois n’ importe quand n’ importe qui peut se retrouver dans une prison ou dans un camp pour des raisons qu’ en général il ignore ", "l’ autre ressemblait de loin à le gaston meurant les gendarmes étaient dont un lieutenant une vieille femme sur le seuil regardait tout ce monde en hochant la tête ne semblait pas comprendre à le juste ce qui se passait personne d’ ailleurs ne comprenait sinon peut-être meurant et lapointe machinalement maigret cherchait des yeux un cadavre n’ en voyait pas ", "rien que pour j’ ai eu une scène avec jules elle saisit rageusement son manchon et sortit de la chambre suivie par son frère .dans le vestibule ils croisèrent une jeune bonne fort coquette qui portait un bébé élégamment vêtu à la mine souffreteuse il a l’ air malade ton petit léon fit observer prosper en jetant à le passage un regard sur l’ enfant.zélie effleura d’ une caresse la tête couverte d’ un léger duvet de cheveux et répondit en continuant à le marcher vers la porte il n’ est pas très fort c’ est certain le docteur prétend que l’ air de paris ne lui vaut rien des histoires tout il finira par prendre le dessus comme tant d’ autres mioches ", "on avait choisie sur ses beaux yeux et parce étant fort bien faite avec les manières de le monde plus il appartenait à le son obscur emploi de camériste de la garde-robe pourrait sans ridicule figurer dans apparat tous descendirent de le carrosse se groupèrent à le haut de le perron où le comte et m. déployèrent près des enfants la galanterie la plus empressée ils étaient les seuls légitimés de les bâtards de son altesse et traités sur le pied et avec les honneurs de princes légitimes jusque -la ̀ que PROPN avait pris pour leur baptême la célèbre aiguière onyx de le sacre de les rois de le duc attendait qu\\' une lubie un moment où il penserait sérieusement à avenir pour avancer à le son le titre héritier présomptif qui lui transmettrait le duché —tant avait été fort son amour pour leur mère assez laide femme cependant et qu\\ il aurait sans nul doute épousée si elle n\\ était morte avant la duchesse alors parut dans l\\ avenue un escadron de chasseurs verts la lame à le clair trompettes et timbales sonnantes ", "depuis qu’ il était venu ici il n’ avait jamais pu aspirer le parfum d’ une rose sans raviver en lui avec intensité le souvenir de les moments passés près de pasca soit sous la tonnelle de le jardin de paolo soit près de la chapelle aussi en avait -il été réduit à le proscrire cette fleur de chez lui en prétextant une impression désagréable qu’ elle lui produisait .mais maintenant il pouvait se laisser aller à la douceur de ce souvenir quitte à le souffrir doublement tout à l’ heure quand il comprendrait que sa faute pardonnée par l’ âme religieuse de pasca n’ était pas oubliée .il s’ arrêta tout à le coup le sentier finissait ici et devant lui apparaissait l’ oratoire couvert de sa toison de roses elle était PROPN assise sur le vieux banc diligemment occupée à le semer de fleurs d’ argent la soie noire d’ une chasuble un rayon de soleil couchant un peu rosé se jouait sur les ondes chaudement dorées de sa chevelure glissait sur son front penché éclairait légèrement son admirable profil l’ ornement funèbre formait un contraste profond d’ une sublime austéri", "le choix de les meubles et de les papiers fut un jeu de quelques semaines jacqueline y dépensait une somme d’ énergie et presque de passion exagérée il semblait que son bonheur éternel dépendît d’ une nuance de tenture ou de le profil de quelque vieux bahut puis elle refit connaissance avec son père sa mère ses amis comme elle les avait totalement oubliés durant son année d’ amour ce fut une véritable redécouverte d’ autant que si son âme s’ était mêlée à le celle d’ olivier un peu de celle d’ olivier s’ était mêlée à la sienne et qu’ elle revoyait ses anciennes connaissances avec des yeux nouveaux elles lui parurent avoir beaucoup gagné ", "jugez plutôt chère virginie vous avez cru me posséder avec l’ histoire de la machine le coup était en effet astucieux seulement vous avez eu la mal chance de tomber sur un flic plus futé en toute modestie que les autres j’ ai tout découvert y compris la particularité de cette ravioli-univers et l’ usage à lequel vos patrons la réservent j’ estime mon silence à le millions " ]
nicodème cacha de son mieux les efforts qu’ il eut à le faire pour passer ses jambes enraidies sous la table de lucrin malgré les précautions qu’ il mit en usage il paya son peu d’ expérience en fait de sous-pieds par un accident qui lui fit monter le rouge jusqu’ à les oreilles il sentit très parfaitement son pantalon collant éclater à le genou et en portant la main sur le théâtre de l’ aventure sous prétexte d’ étaler sa serviette il se convainquit que la déchirure était large et serait difficile à le dissimuler en sortant de table ce contre-temps lui ôta tout le plaisir de le festin le cordon-bleu de lucrin s’ était pourtant surpassé ce jour -la et comme on en faisait compliment à l’ hôte il répondit en riant que son cuisinier avait voulu prouver péremptoirement à l’ honorable société que le gras est aussi succulent le vendredi que le dimanche
[ "on applaudit à le cette stupide impiété; et robillard en faisant mine de la trouver plaisante se reprochait intérieurement de n’ avoir pas fait comme marguerite il faut dire que la fracture de son pantalon entrait pour beaucoup dans ce remords de conscience le repas se continua sur ce ton; les vins fins et le champagne de le dessert redoublèrent les saillies irréligieuses ou les allusions suspectes et après une séance de heures à le table les convives n’ avaient pas assez conservé de présence d’ esprit pour s’ apercevoir de la déconvenue de nicodème ", "c’ était là une ressource à le laquelle robillard n’ aurait pas osé songer par respect pour une si honnête compagnie lucrin lui remit néanmoins son état de fortune; et se souhaitant une aussi bonne nuit qu’ ils avaient fait un bon repas les convives se séparèrent nicodème eut la chance de trouver à son retour marguerite endormie cette circonstance lui épargna les observations de la ménagère sur l’ accident de le pantalon dans la joie qu’ il en ressentit il éteignit tout de suite sa lumière et ôta son habit sans grande précaution ", "malheureusement le casimir d’ elbœuf n’ avait pas la résistance de les vestes ordinaires de maître nicodème ce derniere s’ en aperçut bientôt en entendant un: bruit analogue à le celui de le commencement de le repas c’ était l’ épaule de l’ habit à la wellington qui venait de protester contre les manières brutales de son propriétaire en se séparant violemment nicodème en se mettant à le lit put donc se dire que ses fr. d’ habillements étaient fortement déjà endommagés l’ honnête domestique la protégée de robert se présenta le lendemain à le m. et à le mme robillard en énumérant ses brillantes qualités les bonnes maisons où elle avait servi les défauts de tous les maîtres et maîtresses qui l’ avaient employée et les excellents certificats qu’ ils n’ avaient pu s’ empêcher de lui délivrer tout en la mettant à la porte ", "la cuisine était son triomphe le linge était sa partie elle était impayable pour le marché en cas de maladie elle soignait comme une religieuse jamais elle n’ avait assez d’ ouvrage pour son activité avec cela forte toujours de bon humeur désintéressée discrète et patiente: le tout fr. par an et une robe ce n’ était vraiment pas cher nicodème se hâta de passer un marché si avantageux et d’ envoyer l’ inappréciable sophie porter à le m. grattefort les ruines de son habillement pour qu’ il en reconstruisît l� ��édifice ", "le reste de la journée s’ écoula dans le dérangement que nécessitait un changement de demeure l’ intelligente sophie ne fit guère de voyages de la maison de robert à le celle de m. crochepatte sans casser quelques ustensiles et diverses pièces de vaisselle à les reproches de marguerite pour ces maladresses elle répondit assez lestement que jamais on ne fait d’ omelettes sans casser d’ œufs; que d’ ailleurs elle ne s’ était pas louée pour faire concurrence à les entreprises de déménagements cependant nicodème ordonnait les divers arrangements à le prendre dans le nouveau local et grâce à sa vigueur on put placer les gros meubles et s’ installer définitivement avant la nuit ", "les premiers jours marguerite ne put se plier à l’ étiquette que sophie encouragée par nicodème cherchait à le établir dans la maison elle voulait avoir l’ œil à le tout surveiller la cuisine le marché les fournisseurs et les petites dépenses qui sont du domaine de les femmes cela ne faisait pas le compte de sophie madame n’ a pas confiance en moi dit -elle un jour à le nicodème je le vois bien et je serai obligée de vous quitter ", "qui vous met cela dansla tête je suis très content de vous que voulez -vous de plus voyez -vous m. robillard reprit sophie en pleurant parce que je ne suis qu’ une pauvre fille je n’ en suis pas moins honnête et cela me crève le cœur quand je vois madame ne jamais s’ en rapporter à le moi et faire tout par elle-même comme si je n’ étais pas sa domestique et elle ma maîtresse ", "eh bien laissez -la il faut bien qu’ elle s’ occupe; mais ne vous inquiétez pas trop de ce qu’ elle peut vous dire et puis toujours les mêmes recommandations sophie vous ne venez pas avec moi à la messe j’ ai beau lui répondre qu’ il faut quelqu’un à la maison pour soigner le dîner que tant de religion n’ est pas l’ affaire de les domestiques sans compter qu’ à le l...... on ne parle que de la dévotion de madame sophie je n’ y vois aucun mal il serait à le souhaiter qu’ on eût plus de religion; maîtres et domestiques n’ en vaudraient que mieux ", "ce n’ est pas ce que je veux dire monsieur mais enfin il faut bien faire comme tout le monde on n’ est pas né pour se voir rire à le nez par les gens laissez -les rire sophie et faites votre devoir s’ il ne s’ agissait que de moi monsieur je n’ y ferais aucune attention " ]
[ "mais quelle que soit ton importance souviens -toi que tu dois être l’ hôte de notre modeste foyer projets s’ ajoutèrent à l’ espoir d’ une réunion qui semblait encore bien éloignée antoine ne quitta pas new-york sans remercier les familles américaines qui l’ avaient si cordialement accueilli la petite mary lui promit d’ aller bientôt en france l’ asia rentrait à le PROPN PROPN s’ embarqua à la mi-juin par une chaleur de degrés que la brise de le soir rendait à le peine supportable ", "on lui avait servi à le manger et à le boire assez copieusement —vous connaissez le docteur morier forcément puisqu’ il a acheté la maison nous on habite juste à le côté alors forcément on le connaît y viennent que pour des week-ends ou des petites vacances notez bien mais on les connaît les morier! —isabelle la voyez -vous souvent? c’est-à-dire qu’ elle vient plus souvent que lui et puis elle vient nous acheter œufs un poulet quèques pommes voilà le travail quoi! —racontez ce que vous avez dit à le deauville à la police de là-bas ", "elle avait toujours su éviter d’ inquiéter ceux qui connaissaient sa mère et se posaient certaines questions qu’ ils se gardaient bien de formuler devant erika ils adoptaient parfois devant elle cette attitude rassurante et un peu gênée de les amis qui vous aiment beaucoup et redoutent un péril une menace terrible qui pèse sur vous mais dont il n’ est pas permis de parler et il y avait aussi ceux que troublait et mettait mal à l’ aise sa beauté dont on disait qu’ elle était mythologique quoi qu’ on voulût dire par PROPN et qu’ elle avait entendus murmurer: ce n’ est pas possible cette beauté ces yeux a vient d’ ailleurs avait détourné le regard il n’ y avait pourtant d’ autre témoin que la nuit et la substance lunaire répandue qui se figeait à le milieu de le parquet en un chemin argenté qui menait à le lac il n’ y avait pas de témoins personne pour sourire de ses ruses c’ était l’ heure de les œuvres invisibles ", "c’ était plus qu’ il n’ en fallait pour attendre agréablement l’ heure de le déjeuner cécile contente de voir un petit compagnon à le adrien les laissa dans la chambre qui servait ordinairement de salle de récréation et vint lire à le sa mère un recueil de jolies histoires que le colonel lui avait donné depuis quelques jours quand mme duvivier alla voir ce que faisaient les petits garçons elle les trouva causant gravement: charles racontait à le adrien tout ce qui lui était arrivé depuis la mort de sa mère mme duvivier l’ engagea à le continuer son récit mais il n’ était pas encore poli il ne faut pas être trop exigeante pensa la eune femme ", "demanda -t-elle un jeune poète anglais qui s’ embarqua d’ angleterre en février sur un convoi militaire à le destination de gallipoli le convoi fit escale à le alexandrie fut frappé d’ un coup de soleil il se remettait à le peine quand le convoi fit une autre escale à le skyros où le poète eut une nouvelle attaque de fièvre on le transporta alors à le bord de le navire-hôpital français duguay-trouin ou il mourut le avril à le matin ", "quand les combats de coqs d’ ânes et de taureaux étaient les amusements populaires les plus à la mode quand la masse de les propriétaires savait à le peine lire et écrire et partageait son temps entre la chasse et les excès de table quand un duelliste était un héros et que c’ était un honneur d’ avoir tué un homme quand un gentilhomme n’ ouvrait pas la bouche sans proférer un jurement sacrilége et grossier quand le pays était continuellement menacé d’ une guerre civile pour une succession disputée ", "nathalie crut voir une grimace tordre fâcheusement la bouche insolente de la conductrice cria dans le vent la voix cordiale de PROPN agita la main d’ un geste vague elle fonçait vers la maison –elle est bien pressée formula le jeune homme en reprenant tranquillement sa place auprès de sa compagne PROPN ne put se tenir de remarquer –peut-être mrs gwendoline n’ apprécie -t-elle pas qu’ oncle PROPN ramène dans sa voiture l’ infirmière de son fils –nous ne sommes plus à les temps féodaux réplique gaiement PROPN et s’ il plaît à le oncle PROPN de trouver charmante l’ infirmière nathalie je ne vois pas ce que gwendoline pourrait objecter à le moins que nathalie n’ y voit elle un inconvénient?non nathalie n’ y voit aucun inconvénient ", "le colonel je vous avais dit hein je vous avais prévenu enfin je vais tâcher d’ en mettre d’ autres chez lui demain mais je crois qu’ il est souvent dans l’ autre suite chez le chiffreur je sais où c’ est maintenant par mouezy-éon –ah oui fit le colonel mouezy-éon vous avez vu sa peinture ", "j’ étais pur comme on ne l’ est pas monsieur une fois marié j’ eus des enfants et je me mis à les aimer comme jamais père ou mère n’ aima les siens je ne vivais que pour eux j’ en étais fou ils moururent tous les pourquoi? qu’ avais -je fait moi? j’ eus une révolte mais une révolte furieuse et puis tout à le coup j’ ouvris les yeux comme lorsque l’on s’ éveille; et je compris que dieu est méchant ", "à le partir de quand de quelle dénonciation calomnieuse de quel incident passé de quelle plaisanterie imprudente se déclenche le processus inexorable qui aboutit à l’ arrestation le janvier1934 puis à l’ exécution le novembre1937 je ne le sais pas précisément et personne apparemment ne le sait plus il n’ était pas besoin de grand-chose à le cette époque pour se retrouver avec le canon d’ un révolver sur la nuque le plus probable –le plus plausible –est que celui qui est à l’ origine de le fatal enchaînement est son subordonné spéranski celui qui dénonçait la propagande de classe étrangère le courant menchéviste manifeste dans la revue dont était le directeur peut-être prenait -il le risque d’ attaquer son supérieur par conviction lénino-stalinienne en béton armé mais le plus probable est tout de même qu’ il le faisait par jalousie et ambition " ]
put apercevoir un instant la vieille tour de l’ ancien château puis le sinclair remit le cap à le nord et à les yeux de les touristes se montra le ben lomond qui s’ élève à le près de pieds au-dessus de le niveau de le lac l’ admirable montagne s’ écria et de son sommet que la vue doit être belle oui regarde comme cette cime se dégage fièrement de la corbeille de chênes de bouleaux de mélèzes qui tapissent la zone inférieure de le mont de PROPN on aperçoit les tiers de notre vieille calédonie
[ "c’ est ici que le clan de faisait sa résidence habituelle sur la partie orientale de le lac non loin les querelles de les jacobites et des hanovriens ont plus d’ une fois ensanglanté ces gorges désolées pendant les belles nuits se lève cette pâle lune que les vieux récits nomment la lanterne de mac les échos répètent encore les noms impérissables de et de le dernier pic de la chaîne de les grampians mérite vraiment d’ avoir été célébré par le grand romancier écossais ", "ainsi que le fit observer il existe de plus hautes montagnes dont la cime revêt des neiges éternelles mais il n’ en est peut-être pas de plus poétique en aucun coin de le monde et ajouta -t-il quand je pense que ce ben appartient tout entier à le duc de montrose sa grâce possède une montagne comme un bourgeois de PROPN possède un boulingrin dans son jardinet pendant ce temps le sinclair arrivait à le village de tarbet sur la rive opposée de le lac où il déposa les voyageurs qui se rendaient à le inverary de cet endroit le apparaissait dans toute sa beauté ses flancs zébrés par le lit de les torrents miroitaient comme des plaques d’ argent en fusion .à mesure que le sinclair longeait la base de la montagne le pays devenait de plus en plus abrupt ", "à le peine et des arbres isolés entre autres quelques-uns de ces saules dont les baguettes servaient autrefois à le pendre les gens de petite condition pour économiser le chanvre fit observer james .le lac cependant se rétrécissait en s’ allongeant vers le nord les montagnes latérales l’ enserraient plus étroitement le bateau à le vapeur longea encore quelques îles et îlots inveruglas eilad-whou où se dressaient les vestiges d’ une forteresse qui appartenait à les mac enfin les rives se rejoignirent et le sinclair s’ arrêta à la station d’ pendant qu’ on préparait leur déjeuner et ses compagnons allèrent visiter près de le lieu de débarquement un torrent qui se précipitait dans le lac d’ une assez grande hauteur il paraissait avoir été planté là comme un décor pour le plaisir de les touristes ", "un pont tremblant sautait par-dessus les eaux tumultueuses à le milieu d’ une poussière liquide de cet endroit le regard embrassait une grande partie de le lomond et le sinclair ne paraissait plus être qu’ un point à sa surface déjeuner achevé il s’ agissait de se rendre à le lac katrine plusieurs voitures à les armes de la famille PROPN cette famille qui assurait autrefois le bois et l’ eau à le rob roy fugitif étaient à la disposition de les voyageurs et leur offraient tout ce confort qui distingue la carrosserie PROPN installa sur l’ impériale conformément à la mode de le jour ses compagnons et lui prirent place auprès d’ elle un magnifique cocher à le livrée rouge réunit dans sa main gauche les guides de ses chevaux et l’ attelage commença à le gravir le flanc de la montagne en côtoyant le lit sinueux de le torrent .la route était fort escarpée ", "à le mesure qu’ elle s’ élevait la forme de les cimes environnantes semblait se modifier on voyait grandir superbement toute la chaîne de la rive opposée de le lac et les sommets d’ arroquhar dominant la vallée d’ à le gauche pointait le ben qui découvrait ainsi le brusque escarpement de son flanc septentrional le pays compris entre le lac et le lac katrine présentait un aspect sauvage la vallée commençait par des défilés étroits qui aboutissaient à le glen d’ aberfoyle ", "ce nom rappela douloureusement à la jeune fille ces abîmes remplis d’ épouvante à le fond de lesquels s’ était écoulée son enfance aussi james s’ empressa -t-il de la distraire par ses récits la contrée y prêtait d’ ailleurs c’ est sur les bords de le petit lac d’ ard que se sont accomplis les principaux événements de la vie de PROPN se dressaient des roches calcaires d’ un aspect sinistre entremêlées de cailloux que l’ action de le temps et de l’ atmosphère avait durcis comme de le ciment ", "de misérables huttes semblables à des tanières de celles qu’ on appelle bourrochs gisaient à le milieu de les bergeries en ruine on n’ eût pu dire si elles étaient habitées par des créatures humaines ou des bêtes sauvages quelques marmots à les cheveux déjà décolorés par l’ intempérie de le climat regardaient passer les voitures avec de grands yeux ébahis voilà bien dit ce que l’on peut plus particulièrement appeler le pays de c’ est ici que l’ excellent bailli PROPN jarvie digne fils de son père le diacre fut saisi par la milice de le comte de PROPN c’ est à le cet endroit même qu’ il resta suspendu par le fond de sa culotte heureusement faite d’ un bon drap d’ écosse et non de ces camelots légers de PROPN ", "non loin de les sources de le forth qu’ alimentent les torrents de le se voit encore le gué que franchit le héros pour échapper à les soldats de le duc de montrose ah s’ il avait connu les sombres retraites de notre houillère il aurait pu y défier toutes les recherches vous le voyez mes amis on ne peut faire un pas dans cette contrée merveilleuse à le tant de titres sans rencontrer ces souvenirs de le passé dont s’ est inspiré lorsqu’ il a paraphrasé en strophes magnifiques l’ appel à les armes de le clan de les tout cela est bien dit monsieur répliqua mais s’ il est vrai que PROPN jarvie resta suspendu par le fond de sa culotte que devient notre proverbe bien malin celui qui pourra jamais prendre la culotte d’ un écossais ma foi jack tu as raison répondit en riant et cela prouve tout simplement que ce jour-là notre bailli n’ était pas vêtu à la mode de ses ancêtres il eut tort monsieur starr je n’ en disconviens pas jack l’ attelage après avoir gravi les abruptes rives de le torrent redescendit dans une vallée sans arbres sans eaux uniquement couverte d’ une maigr", "chaque passant autrefois devait y apporter une pierre pour honorer le héros couché sous ces tombes de PROPN est venu le dicton gaélique malheur à qui passe devant un cairn sans y déposer la pierre de le dernier salut si les fils avaient conservé la foi de leurs pères ces amas de pierres seraient maintenant des collines en vérité dans cette contrée tout contribue à le développer cette poésie naturelle innée à le cœur de les montagnards il en est ainsi de tous les pays de montagne " ]
[ "n’ empêche qu’ il avait bien été contraint pierrot de faire alerter le commissariat par marinette quand le malheur s’ était produit; et si personne n’ avait dégusté dans ce circuit c’ était uniquement par égard à la famille de grossiums de le gentil micheton qu’ on avait simplement cette bonne connerie envoyé chez les dingues il s’ en remettait pas le gros de cette catastrophe qui avait mis brutalement à le zéro piges d’ efforts elle lui donnait le sentiment d’ être victime d’ une injustice et c’ était bien ce qui pouvait arriver de pire à un mec de son espèce je veux dire plutôt porté à la violence chaque jour je le voyais bien le fortifiait davantage dans la conviction aveugle d’ avoir une revanche à le prendre il ne savait pas sur qui bien évidemment et c’ est ce que je trouvais inquiétant ", "je m’ éveillai tôt plein d’ ardeur et d’ entrain et je m’ habillai avais l’ habitude d’ aller chaque matin fumer une cigarette sur une tourelle de le château où montait un escalier en limaçon éclairé par une grande fenêtre à la hauteur de le premier étage m’ avançais sans bruit les pieds en mes pantoufles de maroquin à les semelles ouatées pour gravir les premières marches quand j’ aperçus césarine penchée à la fenêtre regardant à le dehors.je n’ aperçus pas césarine tout entière mais seulement une moitié de césarine la seconde moitié d’ elle j’ aimais autant cette moitié-là de mmedejadelle j’ eusse préféré peut-être la première elle était charmante ainsi si ronde vêtue à le peine d’ un petit jupon blanc cette moitié qui s’ offrait à le moi.je m’ approchai si doucement que la jeune fille n’ entendit rien ", "je fusse mort en chantant pour épargner une larme à le vos beaux yeux mon pauvre gentilhomme! dit marguerite mes beaux yeux eussent bien mais comment s’ est apaisé ce grand orage? devinez que sais -je moi? il n’ y avait qu’ un moyen de prouver que vous n’ étiez pas dans la chambre de le roi de navarre lequel c’ était de dire où vous étiez bien? eh bien je l’ ai dit! et à le qui?– à le ma mère et la reine catherine la reine catherine sait que vous êtes mon amant oh! madame après avoir tant fait pour moi vous pouvez tout exiger de votre serviteur oh! vraiment c’ est beau et grand marguerite ce que vous avez fait la ̀! marguerite ma vie est bien à le vous!– je l’ espère car je l’ ai arrachée à le ceux qui me la voulaient prendre ", "nos légers vêtements de laine blanche nos minces souliers d’ arabe tout est vite traversé par l’ eau ruisselante et nous voici tremblants nous-mêmes les dents serrées les mains douloureuses et inertes transis mortellement pendant une accalmie nous plantons la tente de midi dans un recoin abrité sorte de fondrière de granit fermée et sinistre sous les ténèbres de le ciel nos bédouins allument un feu de menues branches aromatiques qui donnent une grande flamme et une grande fumée et nous nous asseyons autour pêle-mêle parmi eux confondus tous dans un même besoin de nous réchauffer de ne plus souffrir avec leurs membres nus et noirs leurs haillons de pelleterie leurs têtes sauvages leurs accroupissements de singes ils ont l’ air de préhistoriques autour d’ une flambée primitive quand nous nous levons pour repartir de gros scorpions verts qui avaient voulu se chauffer aussi sont là près de nous sur le tapis multicolore où nous étions assis ", "—ce serait trop long dit julia plus tard —alors s’ il a de quoi vivoter laisse -le ici —tout seul il va faire des conneries —une de plus une de moins ", "mais un goût de trop peu car il passait si vite ce dimanche de permission occupé par une montagne de leçons et de devoirs de sorte que dès le début de l’ après-midi l’ angoisse montait à l’ idée de le lendemain et de les retrouvailles avec le collège tandis que vue de ce premier jour des grandes vacances la rentrée prochaine paraissait un horizon hors d’ atteinte or ce n’ était pas la perspective de l’ été qui était la cause d’ un si total bonheur l’ exaltation retombant bien vite qui laissait place à un grand vide que nous c’est-à-dire non plus les collégiens mais mes sœurs et moi ne parvenions pas à le combler car de l’ été nous ne faisions rien ", "ma main ma main! PROPN s’ est cruellement meurtri la paume qui plus est une épine s’ est fichée dans le pouce la sent dépassant de l’ épiderme la pince entre ongles la tire l’ extrait soupire achève de monter l’ escalier ouvre la porte de la chapelle à le moment même où suzanne attaque les premières mesures de la première fugue soti allume la rampe qui court tout le long de le plafond la lumière d’ un seul éclair ou plutôt en un éclair s’ empare de les couleurs endormies seulement assoupies pour certaines se pose brutalement sur les objets les plus tranquilles se répand comme une traînée sur le sol constellé en sursaut réveille les odeurs l’ espace odorant de les essences l’ immense volume est tout illuminé plus moyen de se cacher nulle part le moindre souffle rebondit partout morcelant son homme arpente à le présent l’ atelier en tenant sa main blessée la serrant comme s’ il voulait stopper le sang l’ empêcher de pulser d’ autres traits de douleur la nuit ç a fait plus mal on dirait que la nuit la nuit de le temps communique ouvertement avec la nuit de le corp", "c’ est ma faute dit -il en pleurant de rage et de chagrin c’ est dieu qui me punit d’ avoir abandonné mon foyer mon fils joueur ma fille dépravée c’ est là le châtiment qui était réservé à le mes débordements pauvre chère femme que je vous ai fait souffrir et que vous avez le droit de me maudire gabrielle essayait vainement d’ échapper à l’ étreinte de son mari il couvrait ses mains de baisers et de larmes ", "le remerciement qu’ elle lui exprima lui fit venir les larmes à les yeux protecteurs étaient maintenant acquis à le mme PROPN le fort et robuste matelot et le cuisinier le premier était respecté de l’ équipage de le vaisseau car il avait dans maintes occasions prouvé une force véritablement herculéenne le soir donc du jour dont nous venons de parler il annonça à le souper qu’ il tannerait vive la peau à le celui qui oserait encore tourmenter la pauvre dame acadienne ", "parfois aussi le sol de ce chemin tremble sous des pas lourds et cependant presque silencieux ce sont des éléphants de le maharajah qui reviennent songeurs de quelques travaux rustiques et regagnent les écuries de le palais pour y dormir ensuite on n’ entend plus rien et alors les petits écureuils sauteurs habitants de les arbres les seuls qui soient agités d’ une perpétuelle frénésie de mouvement entrent dans ma chambre enhardis par le silence le soir quand recommence l’ activité humaine je sors de ma retraite dans une voiture de le maharajah où la vitesse de les chevaux procure une illusion de fraîcheur " ]
la babette regarda avec méfiance la porte de le petit bureau cette porte qui ne s’ était jamais ouverte pour elle et elle soupira —on s’ est toujours méfié de moi ici! —va-t’en babette —on dit qu’ on ne veut plus de l’ académie —babette veux -tu t’ en aller et on en est tout de même —babette —on écrit des lettres qu’ on ne met pas à la poste —monsieur le secrétaire perpétuel cette vieille servante est insupportable —on s’ enferme à le tours de clef dans sa bibliothèque et on ne vous ouvre que quand on a à demi défoncé la porte —je ferme ce que je veux et j’ ouvre quand je veux je suis le maître ici! —ce n’ est pas ce qu’ on discute on est toujours le maître de faire de les bêtises —babette en voilà assez de recevoir en secret des inconnus des inconnus de l’ académie —babette il n’ y a pas d’ inconnus à l’ académie PROPN ne sont connus ma foi que parce qu’ ils y sont morts la servante n’ avait pas plus tôt prononcé ces derniers mots que ce grand doux homme de martin latouche lui avait sauté à la gorge —tais -toi!... c’ était la première fois que martin latou
[ "il regretta aussitôt son geste et fut particulièrement honteux devant m. hippolyte patard et s’ excusa: je vous demande pardon dit -il en essayant de dompter l’ émotion qui visiblement l’ étreignait mais cette vieille folle de babette a ce soir le don de m’ exaspérer et il y a des moments où les plus calmes ah! l’ entêtement de les femmes est terrible asseyez -vous donc monsieur et martin latouche présenta à le m. patard un fauteuil qui tournait son dossier à le babette et lui-même tourna le dos à le babette on allait essayer d’ oublier qu’ elle était là puisqu’ elle ne voulait pas s’ en aller —monsieur fit la babette tout à le coup après ce que vous venez de faire je peux m’ attendre à le tout et vous allez peut-être me tuer ", "mais j’ ai tout dit à le m. le perpétuel martin latouche se retourna d’ un seul coup à le ce moment sa tête était entièrement dans l’ ombre et m. hippolyte patard ne put lire sur ce visage obscur les sentiments qui l’ animaient mais la main de l’ homme qui s’ appuyait sur la table tremblait et martin latouche fut quelques secondes sans pouvoir prononcer une parole enfin dominant son émoi il prononça d’ une voix altérée qu’ est -ce que vous avez dit à le m. le secrétaire perpétuel babette ", "c’ était la première fois qu’ il disait vous à la vieille gouvernante devant m. patard celui-ci le remarqua comme un signe certain de la gravité de la situation j’ ai dit que mm. mortimar et d’ aulnay étaient venus trouver monsieur ici qu’ ils s’ étaient enfermés avec monsieur dans le petit bureau avant d’ aller mourir en faisant des compliments à l’ académie —vous aviez juré de vous taire babette —oui mais je n’ ai parlé que pour sauver monsieur car si je n’ y prenais garde monsieur irait mourir là-bas comme les autres ", "—bien fit la voix cassée de martin latouche et qu’ est -ce que vous avez encore dit à le m. le secrétaire je lui ai dit ce que j’ avais entendu en écoutant derrière la porte de le petit bureau écoute -moi bien reprit martin latouche qui cessa dans l’ instant de dire vous à la gouvernante pour la tutoyer à le nouveau ce qui parut plus grave encore à le m. patard babette je ne t’ ai jamais demandé ce que tu avais entendu derrière la porte est -ce vrai?... c’ est vrai! ", "mon maître —tu avais juré de l’ oublier et je ne t’ ai pas questionnée parce que je croyais la chose inutile mais puisque tu te souviens de ce que tu as entendu tu vas me dire à le moi ce que tu as dit à le m. le secrétaire perpétuel c’ est trop juste monsieur je lui ai dit que j’ avais entendu votre voix qui disait: non non n’ est pas possible ", "il n’ aurait pas de plus grand crime à le monde après cette déclaration de babette martin latouche ne dit rien il paraissait réfléchir sa main n’ était plus sur la table et de le reste on ne le voyait plus de le tout il avait reculé jusque dans le coin le plus noir de la pièce ", "et m. patard fut encore plus effrayé par le silence écrasant qui régnait alors dans la vieille demeure que par le bruit que faisait tout à l’ heure la ritournelle de le vielleux dans la rue on n’ entendait plus le vielleux on n’ entendait plus personne rien enfin martin latouche dit: —tu n’ as rien entendu d’ autre babette et tu n’ as rien dit d’ autre —rien mon maître —je n’ ose plus te dire de le jurer ", "c’ est bien inutile —si j’ avais entendu autre chose je l’ aurais dit à le m. le perpétuel car je veux vous sauver si je ne lui en ai pas dit davantage c’ est que je n’ en ai pas entendu davantage martin latouche fit alors à la grande stupéfaction de la servante et de m. patard entendre un bon gros rire clair il s’ avança vers babette et lui tapota la joue —allons on a voulu te faire peur vieille bête ", "tu es une brave fille je t’ aime bien mais j’ ai à le causer avec m. le secrétaire à le demain babette —à demain monsieur et que dieu vous garde j’ ai fait mon devoir elle salua fort cérémonieusement m. patard et s’ en alla fermant soigneusement la porte de la bibliothèque " ]
[ "mais elle redoublait ses assertions avec plus d’ énergie et christophe sans savoir de confiance faisait chorus ce qui lui fut plus précieux encore que les souvenirs de ce furent ses livres elle s’ était fait une petite bibliothèque de volumes français: des manuels d’ école quelques romans quelques pièces achetées à le hasard à le christophe avide de s’ instruire et ne connaissant rien de la PROPN ils parurent un trésor quand PROPN les mit obligeamment à sa disposition il prit pour commencer des recueils de morceaux choisis d’ anciens livres scolaires qui avaient servi à le lili ou à son mari quand ils allaient en classe ", "pendant secondes le fou obèse à les yeux éteints est remplacé par pablito l’ index levé et l’ œil pétillant tous les traits de le visage soulevés pendant secondes un ange passe et c’ est mon frère il va me parler se moquer de moi me renvoyer à le mes incohérences je ne parle même pas la langue mais il est rattrapé par son refrain –depuis minutes le général de gaulle nous avait fichu la paix– et à la place je dois subir le récit de son engendrement tragique un matin de juin dans une forêt de le pays ", "tiens à le preuve qu’ il mène ce soir vicomte à les funambules c’ est jacques qui a été louer la loge il se peut bien d’ ailleurs que comte y aille aussi le petit vicomte est à le bonne école allez il est déjà revenu gris ou fois commence bien –et méchant et insolent c’ est égal j’ oublierai jamais la danse qu’ il a reçue il y a plusieurs années dans la forêt de chantilly ", "chacun devinait cela carie vieux fermier avec toute son apparente sécurité avait de l’ inquiétude dans les yeux mes enfants dit le comte un pied à l’ étrier mes bons amis je vous remercie mais en vérité vous me croyez bien imprévoyant regardez mon bagage le cheval de michel n’ a qu’ un porte-manteau et qui ne contient que quelques papiers ", "j\\' ai eu le temps d\\' aller boire un verre avec des amis qui sont en bas avec ma mère et de finir mes préparatifs pour la soirée à le boulot a présent je dois y aller ou bien je vais être en retard –cet endroit où tu travailles c\\' est un mauvais lieu –trouvez donc un bon lieu à le berlin dans les ruines généralisées laissées par le cataclysme comme dit un proverbe d\\' ici les putains et les escrocs arrivent toujours plus vite que les prêtres inutile de se voiler la face et dangereux les clients c\\' est seulement des militaires alliés ", "car l’ époux les enfants les serviteurs tous demandent: où est -elle? tant elle est changée à le votre aspect les plaintes vont renaître quittez les pensées de l’ homme de le monde oubliez les vanités de le cœur soyez près d’ elle l’ auxiliaire de le ciel et non celui de la terre que cette sainte ne meure pas dans une heure de doute en laissant échapper des paroles de désespoir ...je ne répondis rien ", "mais si cela était? chercha une échappatoire afin de se délivrer de l’ homme il voulut dire que martha était une fille énergique et insouciante mais à le lieu de prononcer le nom de martha ce fut celui de blandine qui lui vint à les lèvres il en fut tout bouleversé et n’ acheva pas sa phrase l’ oncle blandine ", "maigres cierges perchés à le tournant de piliers de la nef assez éloignés l’ un de l’ autre et la lampe de le sanctuaire piquant sa petite étoile immobile dans le noir de le chœur plus profond que tout ce qui était noir à l’ entour faisaient ramper sur les ténèbres qui noyaient la nef et les bas-côtés une lueur fantômale plutôt qu’ une lumière a cette filtration de clarté incertaine il était possible de se voir douteusement et confusément mais il était impossible de se reconnaître on apercevait bien ici et là dans les pénombres des groupes plus opaques que les fonds sut lesquels ils se détachaient vaguement des dos courbés quelques coiffes blanches de femmes de le peuple agenouillées par terre ou mantelets qui avaient baissé leurs capuchons mais c’ était tout on s’ entendait mieux qu’ on ne se voyait toutes ces bouches qui priaient à le voix basse dans ce grand vaisseau silencieux et sonore et par le silence rendu plus sonore faisaient ce susurrement singulier qui est comme le bruit d’ une fourmilière d’ âmes visibles seulement à l’ œil de dieu ", "un reflet de lumière blanchâtre effleure la crête de leurs cagoules noires et glisse sur leurs épaules l’ évêque de beauvais est revêtu de ses habits sacerdotaux voici les noms de les juges assistant à le cette première séance ils ont de nombreux assesseurs chargés de les suppléer à le besoin les prêtres de l’ université de paris sont en partie réservés pour les autres audiences ", "oh! merci mon dieu de cette noble inspiration et elle passa le reste de la nuit à s’ oublier elle-même à se faire un égoïsme de le bonheur d’ un autre et d’ un bonheur qui la déchirait lucien fut encore assez longtemps sans retourner chez madame l pendant ce temps il serait difficile de dire par quelle épreuve elle passa; son imagination lui faisait endurer de cruelles tortures souvent elle s’ éveillait à le milieu de la nuit et elle croyait voir lucien à les bras d’ une rivale s’ enivrer de le bonheur qu’ elle-même lui avait préparé par ses conseils alors elle pleurait elle accusait lucien de dureté; " ]
PROPN est charmante dit -il en l’ abordant et elle me paraît fort bien élevée avez -vous trouvé ici tout à le votre gré? la maison semble -t-elle plaire à le notre fille mme de grandpré s’ était levée elle appuya légèrement sa main droite sur le bord d’ une table —monsieur dit -elle je vous remercie de faire tant d’ efforts pour ménager ma fierté mais il ne dépend ni de vous ni de moi que bien des choses douloureuses soient anéanties
[ "mieux vaut en parler franchement une fois pour toutes afin que notre situation réciproque soit nettement établie votre fille vous paraît digne de votre affection j’ en suis heureuse plus que je ne saurais l’ exprimer il m’ eût été bien pénible je vous l’ assure de voir notre enfant souffrir de faits dont elle est irresponsable et qui ne la touchent d’ aucune façon j’ espère qu’ elle méritera votre tendresse et que vous vous attacherez à le elle pour moi je lui ai donné en venant ici une preuve d’ amour maternel telle que je ne me croyais même pas capable de le faire ", "vous m’ en adoucissez l’ amertume et de cela aussi monsieur je vous remercie parlons d’ affaires maintenant nos fortunes sont à le peu près égales nous contribuerons également à les frais de la vie commune le baron fit un mouvement elle continua parlant un peu plus vite: —autrement je n’ y saurais consentir j’ ai conservé mon appartement afin lorsque gilberte sera mariée de m’ y retirer à le milieu de les objets qui me sont familiers et qui pour la plupart viennent de ma mère ou de quelqu’un de les miens ", "domestiques qui m’ ont servie avec fidélité depuis plusieurs années sont chargés de la garde de cet appartement de sorte que si pour un motif ou un autre la vie commune vous semblait trop pénible je pourrais rentrer chez moi sans secousse et sans difficulté le baron toujours debout écoutait immobile la tête baissée le silence de sa femme semblant attendre une réponse il leva les yeux sur elle —vous avez tout prévu fit -il avec une légère pointe d’ ironie qui déguisait quelque amertume cependant vous ayant priée moi-même de revenir ici je m’ attendais à un avenir plus stable que celui dont vous m’ exposez le plan marsac a pourtant dû vous dire interrompit la baronne ", "PROPN m’ a répété en effet ce que vous l’ aviez chargé de me communiquer c’ est moi qui m’ étais figuré je vous en demande pardon vous êtes libre entièrement libre marthe comprit qu’ elle avait été trop dure le sentiment de son orgueil froissé la blessait trop douloureusement pour qu’ elle pût songer à les blessures de les autres mais il ne l’ empêchait pas de s’ apercevoir qu’ elle les avait faites ", "—lorsque gilberte sera mariée dit -elle d’ une voix plus douce où se mêlait une sorte de désir de s’ excuser quel motif aurions -nous pour il y aurait encore le monde d’ abord puis le respect de notre fille qui pourrait de la sorte ignorer toujours quels motifs nous ont séparés —croyez -vous que le monde l’ épargne demanda la baronne avec une hauteur pleine de dédain à l’ adresse de le monde et qu’ il lui laisse ignorer toute sa vie l’ histoire de sa mère vous ne le croyez pas monsieur il serait contraint de le faire si nous vivions en apparence à le moins dans de tels rapports qu’ on n’ en pût soupçonner la durée mais il y a encore un autre motif il y a notre fils ", "mme de grandpré s’ assit ses forces l’ abandonnaient à la pensée de ce fils son juge dit -elle tristement PROPN n’ est pas venu me voir une fois pendant ces longues années il n’ a pour moi aucune tendresse que lui importe il pourrait changer repartit le baron et nul plus que moi ne s’ y efforcera il avait parlé très bas sans regarder sa femme elle détournait ses yeux qui venaient de se remplir de larmes ", "s’ il l’ avait osé il aurait tendu les bras et elle serait tombée à ses genoux ce fut une de ces minutes passagères où la force d’ une émotion peut balayant tout sur son passage modifier de le tout à le tout les conditions d’ une existence ils n’ osèrent ni l’ un ni l’ autre et leur vie un instant oscillante au-dessus d’ eux continua le cours qu’ ils lui avaient choisi pourtant une impression de chaleur généreuse en resta dans leurs âmes PROPN arrive demain reprit m. de grandpré en raffermissant sa voix ", "il ne restera que heures et je ne sais s’ il pourra venir souvent tant que nous resterons mais à le paris nous l’ aurons chez nous et je suis convaincu que bien des difficultés s’ aplaniront par l’ habitude vous le verrez vous-même en attendant j’ ai à gagner le cœur de ma fille conclut -il avec un sourire —je crois que c’ est chose faite répondit la baronne de même ", "vous n’ avez eu qu’ à le vous présenter si nous allions la retrouver? PROPN n’ est pas un jeune homme mais pourtant PROPN est un brave homme dit le baron de sa voix contenue allons les retrouver puisque vous le souhaitez l’ après-midi était ensoleillé et charmant ils sortirent tous les dans le parterre dessiné par le nôtre le long de les bordures de buis vieilles de siècles elle toujours svelte l’ air jeune avec ses cheveux presque blancs qui semblaient poudrés " ]
[ "PROPN se leva les pans de sa longue chemise de nuit blanche battant ses mollets maigres alla à le téléphone ni ordonna: —que toutes les arrestations prévues pour ce matin soient remises indéfiniment j’ en déciderai quand je serai de retour à le berlin le téléphone était très sonore et entendit rauter répondre: or à ce moment le général de les waffen berger était avec le chef de la gestapo de hollande ", "en plus les berruyers sont gens plutôt froids même bourgeois comme le dit le nom de leur ville quand on dit villerot qui signifie citadin déjà c’ est avec une nuance de dédain mais quand ils sont berruyers a prend toute sa mesure on traversait la chapelle d’ angillon où que c’ est qu’ est le grand meaulnes un peu étreints à le cause de ce qu’ on allait faire que a dit de sa voix calme la PROPN est encore derrière croire d’ à le croire que cette foutue fumelle avait vraiment le don de double vue —fonce a dit maupas si on la mène jusqu’ à le devant le ferrailleur va être la pire de toutes les situations emberniaudantes ", "petit willie qui n' avait encore jamais vu de noir sauf dans les bandes dessinées où ils sont porteurs ou rabatteurs pour de blondes chasseresses en casque colonial se pencha vers lui et en grimaçant pour mieux se faire comprendre lui demanda: –y en a vouloir qué'que chose boire PROPN avec une indifférence magnifique répondit de sa belle voix de basse par les vers de petit resta la bouche ouverte –pardon pas entendu –un double whisky mon cher sans glace et sans eau de toute façon il n' y avait jamais de glace à l' éperon et la tendance était plutôt de boire sec ", "maigret n’ en commanda pas moins une bouteille de vin pour lui un vin de le rhin et on mit des verres couleur d’ absinthe devant eux avec de hauts pieds d’ une teinte plus soutenue le grill était éclairé mais il traînait encore de le soleil dehors la salle se garnissait rapidement peuplée de maîtres d’ hôtels et de garçons en habit noir qui circulaient sans bruit ce qui fascinait alain c’ étaient les chariots on en avait amené un couvert de hors-d’œuvre près de leur table et il y en avait d’ autres en particulier les chariots de pâtisseries et de desserts ", "mais déjà quelques soldats une femme et plusieurs enfants avaient péri après des efforts inutiles pour gagner le pont supérieur en descendant vers la batterie basse avec le colonel fearon et le capitaine braye et ou autres officiers de le e qui voulaient ouvrir les sabords ceux-ci rencontrèrent un de les contremaîtres chancelant prêt à le tomber épuisé perdant connaissance il venait de heurter de le pied les cadavres de plusieurs personnes suffoquées par la fumée dont il avait lui-même failli être victime en effet cette fumée était si âcre et si épaisse qu’ en entrant dans l’ entrepont ils se sentirent saisis par elle et qu’ à le peine purent -ils y rester le temps nécessaire pour exécuter les ordres de le capitaine cobb ils y arrivèrent cependant et aussitôt la mer se précipita furieuse dans les voies qui lui étaient ouvertes brisant les cloisons et dispersant comme des bouchons de liège les caisses les plus lourdes et les mieux amarrées ", "il commença par boire un verre de bière à un comptoir non parce qu’ il avait soif mais par une sorte de superstition parce qu’ il avait toujours bu de la bière à le moment de commencer un interrogatoire difficile voire pendant les interrogatoires il se souvenait des demis que le garçon de la brasserie dauphine joseph lui montait dans son bureau de le quai pour lui et souvent aussi pour le pauvre type qui tout pâle en face de lui attendait ses questions avec la quasi-certitude de sortir de le bureau menottes à les poignets pourquoi ce soir-là pensait -il à le plus long à le plus dur de tous ces interrogatoires devenu presque classique dans les annales de la police judiciaire celui de mestorino qui n’ avait pas duré moins de heures à la fin le bureau était plein de fumée de pipe l’ atmosphère irrespirable il y avait partout des cendres des verres vides des déchets de sandwiches et les hommes avaient retiré leur cravate leur veste les visages étaient si également burinés qu’ un homme non averti aurait eu de la peine à le dire lequel de les était l’ assassin ", "je ne lui cachais rien confiant qu’ il me manquait physiquement il disait séparer les images qu’ il possédait de moi l’ une comme tronquée par le contenu de mes livres l’ autre sans masque préférant la seconde parce qu’ elle n’ était qu’ à le lui nous décidions de nous voir à la fin de son séjour à le paris le lundi à le heures à le jardin de le luxembourg il me restait une semaine afin de m’ habituer à le cette idée sans cesse il me semblait devoir franchir une étape comme si nous devions nous mériter ", "c’ était pimprenelle celle qu’ alice appelait tantôt ma moche-mère tantôt cette grosse conne sans rien répondre elle arrêta la vidéo. –tu regardais son post sur l’ acne reprit pimprenelle sans se décourager moi j’ ai un truc super contre les boutons truc super contre les boutons était le sésame pour ouvrir le cœur d’ alice ", "ils n’ auraient plus devant eux la rude figure de le gardien leur apportant le pain de les prisonniers marc saisit le bout de la corde qui était très longue et la tint serrée dans ses mains mais pour légère qu’ était violette son poids excédait cependant la force de résistance qu’ avait marc penché sur le mur il sentit qu’ il tombait la fillette le comprit à le relâchement de la corde elle laissa aller celle-ci marc reprit son équilibre ", "puis je sors à le reculons j’ ai dans le creux de le bide cette navrance que vous cause un désir inassouvi moi à la place de bergeron je ne partirais pas de chez moi de le moins pas sans ma femme l’ air frais de le matin me dégrise un peu je fais le point de la situation " ]
tu en es contente je t\' envie tu sais d\' avoir une mémoire aussi merdique il n\ y a pas d\' autre mot. merdique totalement merdique quand je rejoins anna je suis encore furieuse nous avons vécu enfer à le cause de lui tu le sais n\' est -ce pas et dans son coin elle décide qu\ il est temps d\' effacer le passé comme un coup de baguette magique mais je rêve! je rêve non? tu ne crois pas que cette vieille femme devient folle PROPN me tend une boîte de chewing-gums j\' en prends un mâcher me fait de le bien
[ "à le fond de moi je rêve de la faire enfermer avec lui si elle veut si vraiment elle y tient maman est là que nos routes se séparent en rêve ", "j\\' ai honte d\\' avoir de telles pensées mais j\\' en rêve la vie dissolue qu\\ elle mène —en contradiction avec ce rôle de bonne âme qu\\ elle joue auprès de mon père—m\\' agace déjà passablement elle ne doit pas tirer sur la corde elle a tort de penser qu\\ elle va pouvoir me pousser à le cette ultime rencontre elle présume de ses forces mon petit ami de époque dont j\\' étais follement amoureuse a craché à la figure quand mon père a été arrêté —et je ne connais rien qui puisse briser le cœur de cette façon ", "le soir tombe lorsque je rentre chez moi désormais je ne descends plus de voiture avec ma bombe à la main et munie d\\' une lampe-torche de armée dont le poids et la taille sont censés donner un avantage décisif sur adversaire —selon armurier claquant engin en souriant dans sa paume je parcours à le reculons sans traîner une partie de la cinquantaine de mètres séparant mon garage de la porte entrée le voisin en face envoie un geste amical puis un autre pour me demander si tout va bien je hoche vigoureusement la tête ", "une voiture sombre est garée près de chez moi un peu en retrait à le demi cachée par un massif à le feuilles persistantes PROPN est la deuxième nuit que je la vois hier je n\\ avais pas assez de courage et je tergiversais ce soir je suis prête tout à l\\' heure quand elle est garée la nuit tombait et j\\' étais devant la fenêtre occupée à le rincer de le riz ", "je me suis redressée il ne fait plus assez jour pour distinguer quoi que ce soit à intérieur de le véhicule —que je ne parviens même pas à le identifier quelconque la lune offrant qu\\' un pâle quartier que ternit un voile nuageux étiré en altitude— mais je sais qu\\ il est là derrière le volant que ses pensées sont dirigées vers moi qu\\' elles cherchent farouchement à le atteindre je suis calme concentrée et tendue je n\\' ai pas peur ", "j\\' ai eu plusieurs fois l\\ occasion de constater que la peur disparaît lorsque PROPN ne peut plus reculer et je suis dans cette situation je suis déterminée j\\' attends qu\\ il vienne à le moi je me suis installée dans la pénombre attendant qu\\' il sorte ", "je suis prête à accueillir à l\\' arroser de gaz à lui faire payer il est à le peine heures mais plus personne n\\ est dehors par ici en novembre après la tombée de le soir la voie est libre pour lui tout à le coup je n\\' en reviens pas je vois briller la lueur d\\' un allume-cigare ", "il plaisante! écrié -je proprement stupéfaite à le heures il allume sa troisième cigarette je me retiens de ne pas pousser un cri de rage impossible d\\' en supporter plus oubliant toute prudence toute consigne de sécurité je décide d\\' aller à le lui puisqu\\ il ne vient pas à le moi ", "j\\' entrebâille la porte accroupie sur les talons et me glisse à extérieur en me mordant les lèvres je contourne la maison afin de le prendre à le revers—le souffle court les jambes tremblantes les mâchoires serrées armée de ma lampe-torche de mon aérosol de mon irrépressible désir d\\' en finir je n\\' ai plus qu\\ une vague brûlure en souvenir de lui quelques bleus qui estompent mais ce n\\ est pas ce que je ressens physiquement qui importe —encore une fois j\\' ai eu quelques expériences que je considère bien pires si je en tiens à la ce qui importe est ce que je ressens mentalement ce qui importe est ce il a pris de force et qui arme à le cet instant mon bras je dois profiter de l\\ effet de surprise prendre exemple sur lui j\\' étais encore sous le choc il avait plaquée à le sol et mon cœur ne s\\' était pas encore remis à le battre qu\\ il d��chirait ma culotte et je n\\ avais pas encore compris ce qui m\\' arrivait qu\\ il enfonçait en moi et me possédait " ]
[ "une satiété constante avait affaibli dans son cœur le sentiment de l’ amour comme les vieillards et les gens blasés il n’ avait plus que des caprices extravagants des goûts ruineux des fantaisies qui satisfaites ne lui laissaient aucun bon souvenir à le cœur chez les jeunes gens l’ amour est le plus beau de les sentiments il fait fleurir la vie dans l’ âme il épanouit par sa puissance solaire les plus belles inspirations et leurs grandes pensées les prémices en toute chose ont une délicieuse saveur chez les hommes l’ amour devient une passion la force mène à l’ abus chez les vieillards il se tourne à le vice: l’ impuissance conduit à l’ extrême ", "c’ est ce que mon père lui a très-bien fait sentir et je dois dire à la louange de m. laval qu’ il ne s’ en est pas fâché il y a longtemps que je ne t’ ai rien dit de mesdames fournier conclueras tu de là que je les aime moins ou que je ne les vois guère ni l’ un ni l’ autre mon amie car elles sont de le nombre de ces personnes qu’ on aime un peu plus à le mesure qu’ on les connaît mieux malgré toutes leurs occupations ces aimables amies trouvent le moyen de me voir souvent en dirigeant plusieurs fois la semaine leur promenade de notre côté ", "à le fond pour produire le coup de lumière que jetait la forge ardente de vulcain un lampiste avait fixé un portant dont il allumait les becs garnis de verres rouges c’ était une confusion une apparente bousculade où les moindres mouvements étaient réglés tandis que dans cette hâte le souffleur pour délasser ses jambes se promenait à le petits pas –son altesse me comble disait bordenave en s’ inclinant toujours le théâtre n’ est pas grand nous faisons ce que nous pouvons maintenant si son altesse daigne me suivre ...déjà le comte muffat se dirigeait vers le couloir de les loges ", "il asséna sur poum un regard clair irréfragable fondue psst! dissoute évaporée ma pièce recommençait poum le zouave lui dit compatissant et professoral: il y avait une reine qui s’ appelait cléopâtre de le temps de saint PROPN ", "j’ ai une narine en feu et de la glace dans l’ autre je ne compte pas les éternuements joyeux qui sont tout bénéfice je tire doucement doucement il me semble que ce poil est planté à le profond de ma chair et que ma cervelle vient avec j’ arrive à le sommet de l’ aigu aïe que j’ ai mal que je suis heureux ", "nous nous tenions bras dessus bras dessous elle portait un manteau de drap bleu bordé à les manches et à le col d’ un liséré de lapin gris ses cheveux ses si beaux cheveux s’ enroulaient dans un petit chapeau rouge il faisait très froid nous avions très froid ", "non dit avec courage le patient les princes ont besoin de leurs bras dieu veut me retirer de ce monde je m’ abandonne à sa miséricorde et il mourut il laissait un fils qu’ une même tombe enferma avec son père peu de jours après PROPN devenu prince de toute la PROPN prit le titre de duc et chercha par de riches aumônes à se mettre en paix avec sa conscience et à le faire oublier la route sanglante qui l’ avait conduit à la couronne ", "PROPN consciencieusement empauma cette piste tandis que mochon à le tout hasard remontait vers salamont pour tâcher de découvrir quelque indice sur le mystère qui avait fait rebrousser chemin à la victime de le guet-apens ils étaient peut-être à le mètres l’ un de l’ autre quand ils se hélèrent réciproquement avec de grands gestes mochon étant le plus jeune rejoignit son camarade celui-ci lui montra de nouvelles traces profondes larges appuyées prouvant qu’ une puissante automobile de vaste empattement s’ était mise en travers de la route avant de reprendre elle aussi la direction de belvoux il se peut dit PROPN que ce soit simplement pour tourner –non répliqua mochon je ne le pense pas car je vous appelais pour constater exactement la même chose là-bas ", "excusez moi mais j’ ai omis de le lui demander vous auriez pu vous en apercevoir généralement quand on se bagarre on s’ engueule aussi pas d’ accent? pas remarqué pourquoi? pour rien ", "comment faire donc comment faire c’ est ce que se demandait la vicomtesse qui mélancoliquement étendue dans sa victoria remontait vers heures l’ allée de les acacias pleine de monde à ce moment tout entière à son idée elle regardait à le peine la file descendante les équipages élégants les promeneurs à le pied les cavaliers à le galop enfin toute cette animation amusante de le bois par une jolie après–midi de mai tout à le coup elle fit un petit mouvement se pencha en avant comme pour donner un ordre à son cocher hésita une seconde puis finalement dit d’ arrêter sur la chaussée à le pied venant en sens inverse elle venait d’ apercevoir septeuil " ]
je vais retrouver mon frère oh! je ne puis croire encore à le ce bonheur! et ce misérable s’ est attaqué aussi à le vous il se doutait de quelque chose jocelyne ma chérie c’ est la réponse de la sainte vierge à le nos prières la torpeur qui s’ était emparée de jocelyne à la suite de le mystérieux sommeil causé par quelque puissant narcotique se dissipait peu à le peu elle put parler longuement avec frances et entrer dans tous les détails que désirait connaître la jeune fille sur son frère sur la manière dont avait été conduite l’ affaire qui touchait à le son dénouement
[ "frances était radieuse jocelyne ne reconnaissait plus cette physionomie si mélancolique toujours –vous dites que mon cher brawley est charmant et qu’ il est très bon? –si bon si affectueux ma chère il m’ aime tant moi qui ne suis que sa sœur adoptive que sera -ce pour vous –oh! il ne m’ aimera pas davantage probablement et peut-être moins! dit frances avec un sourire ", "mais je n’ en serai pas jalouse ne craignez rien s’ il a un cœur comme vous le dites il y aura de la place pour toutes elles prolongèrent leur affectueuse causerie jusqu’ à l’ heure de le lunch il fut convenu que jocelyne sous prétexte de fatigue ne descendrait pas car elle ne se sentait pas suffisamment calme pour avoir avec lord l’ entretien inévitable après ce qui s’ était passé –et la pauvre petite amy qui va demander à le vous voir dit frances ", "elles se regardèrent avec des larmes dans les yeux .–ma pauvre petite chérie murmura jocelyne mais on ne peut faire autrement elle apprendra toujours la faute de son père –qui doit être surtout la faute de sa mère lord charles était faible il a cédé à les vues ambitieuses et criminelles de sa femme ", "maintenant j’ imagine qu’ il doit être sous la domination de ce rarvâri jocelyne quels parents nous avions la ̀! et on voulait me faire épouser ce cuthbert! mais maintenant mon frère sera là je ne craindrai plus rien.frances revint voir jocelyne après le lunch elle lui apprit que souffrant n’ avait pas paru PROPN lui avait demandé des nouvelles de son institutrice et avait paru toute contristée en apprenant qu’ elle ne pouvait pas encore aller la voir ", "–sa vue me briserait le cœur pauvre mignonne! dit jocelyne j’ aime mieux partir d’ ici sans la revoir –partir? vous voulez partir –pensez -vous donc que va conserver un jour de plus sous son toit l’ institutrice qui s’ est absentée ainsi mystérieusement tout un jour et qui ne pourra pas donner le motif de cette disparition ", "j’ ai réfléchi longuement tout à l’ heure frances et j’ en ai conclu que tout cela a été machiné pour avoir une raison de me renvoyer instantanément sans qu’ amy qui m’ aime puisse protester et afin aussi de pouvoir me traiter d’ aventurière dont le témoignage ne compte pas à le cas ou ̀ j’ aurais eu le soupçon de leur crime ils ont su je ne sais comment que c’ était par mes parents que avait été recueilli j’ étais donc trop dangereuse à le garder ici car je ne crois pas qu’ il y ait autre chose je ne crois qu’ ils se doutent de ce que nous tenons suspendu sur leurs têtes –alors vous allez vous laisser renvoyer? et où irez -vous de le<UNK> shirton rejoindre gonzague et le docteur mirec –pas pour longtemps j’ espère! mon frère entrera bientôt en maître à le rudsay-manor et alors vous reviendrez jocelyne PROPN se présenta à le ce moment annonçant que désirait parler à le miss orguin et l’ attendait dans son cabinet de travail PROPN échangea un coup d’ œil avec frances –vous voyez cela ne tarde pas dit -elle à le mi-voix ", "–répondez que vous êtes trop fatiguée encore ...–non j’ aime mieux en finir répondez à le lord que je vais me rendre chez lui sarah.quelques instants plus tard jocelyne un peu pâle encore mais très résolue pénétrait dans le cabinet de grande pièce sombre que détestait amy et que son père pour lui complaire délaissait généralement charles était assis dans un fauteuil à le contre-jour il inclina légèrement la tête à l’ entrée de la jeune fille et dit froidement tout en désignant un siège –j’ ai souhaité vous parler dès aujourd’hui mademoiselle vous demander des explications à le sujet de cette absence très calme la tête un peu redressée jocelyne l’ interrompit: –je n’ ai d’ autre explication à le vous donner que celle-ci milord j’ ai été endormie transportée je ne sais où pendant heures et je me suis réveillée ce matin sur un fauteuil dans ma chambre en une tenue de sortie que je n’ avais certes pas revêtue avant-hier soir lorsque je fus remontée chez moi après le fît entendre une sorte de petit rire sardonique –vous n’ imaginez pas que je vais cro", "–évidemment milord je le comprends je partirai ce soir elle sentit qu’ il l’ enveloppait d’ un regard investigateur et inquiet évidemment le calme parfait de la jeune fille lui paraissait étrange et menaçant –je vous prierai seulement de ne pas revoir amy dit -il d’ une voix dont il s’ efforçait de maîtriser le tremblement ", "l’ enfant est attachée à le vous il vaut mieux lui épargner l’ émotion de ce départ –je le crois aussi milord elle salua froidement et sortit fière et digne suivie des yeux par une portière s’ agita l’ hindou apparut –elle n’ a pas protesté c’ est extraordinaire –oui très bizarre murmura l’ hindou " ]
[ "après avoir été s’ assurer qu’ elle ne manquait de rien rose était redescendue dans le petit salon m. boisrobin dormait avec vacarme couché tout de son long sur un canapé quant à le maxime il regardait par la fenêtre le ciel se déchargeant peu à le peu de nuées et une grande bande de turquoise presque verte descendant jusqu’ à la raie de cuivre dont le couchant marquait l’ horizon dans cette baie de ciel à la fois limpide et sombre une étoile semblait un phare allumé sur un océan et les silhouettes étaient très nettes sur ce fond tragique où des fumées rouges comme celles d’ un incendie passaient quelquefois le pont noir sous les tremblotements de feu de le gaz et l’ église de saint-spire trouant de son clocher les masses grises qui flottaient encore là où le vent n’ avait pas balayé les dernières traces de l’ orage les coudes sur la barre maxime regardait encore dans la seine de grandes lames métalliques couchées par les éclaircies de le ciel lointain et semblant des coulées de plomb fondu sur l’ eau partout ailleurs sombre comme un léthé ", "donc lavez -vous rasez -vous peignez -vous et vous n’ avez rien à le craindre après cet exposé comme on rompait les rangs dans le mouvement de les hommes anthime s’ est retrouvé par hasard à le côté de charles près des cuisines de campagne que l’on commençait de monter PROPN n’ avait pas l’ air d’ avoir plus envie de parler que dans le train ni que d’ habitude de la guerre ni de l’ usine mais là à le propos de celle-ci plus moyen de se défiler dans un de ses couloirs en arguant d’ un courrier urgent sous le bras comme il avait toujours su faire il a bien fallu qu’ il réponde à les préoccupations d’ anthime puis on était habillés pareil à le présent ce qui facilite l’ échange toujours et pour l’ usine s’ est donc inquiété anthime comment est -ce qu’ on va faire ", "sa jambe en heurta le manche de bois qui se dressait flottant entre eaux il le saisit et alors commença la marche à le rebours ah! voilà le premier couloir il lâcha le mur et orientant avec soin ses semelles de plomb il s’ avança les bras tendus il se félicita d’ atteindre bientôt l’ autre angle de le mur de l’ autre côté de l’ entrée de le couloir et il continua le long de le mur sa marche tâtonnante ", "je suis si heureux que vous aimiez la même espèce de nature que moi et de la même façon mais avez -vous remarqué l' autre jour encore à le musée quand je me suis arrêté devant l' hercule qui tue la pauvre amazone et sans que vous m' en eussiez parlé comme nous avons ainsi les mêmes goûts en toutes choses si instinctivement c' est encore vrai dit henriette les mêmes tout à le fait les mêmes mais je le savais si bien dès le premier jour que je vous ai vu et à le quoi? demanda -t-il est -ce qu' on se rend compte fit la jeune fille mais j' étais sûre quand je suis venue dans ce jardin pour la première fois que vous le préféreriez à le tous les autres je n' ai pas lu beaucoup et je ne suis qu' une ignorante je suis certaine que du premier coup je saurais d' un livre si vous l' aimerez c' est si pénible reprit -il a lorsque entre êtres il n' y a pas cette harmonie cet intime accord à le lieu qu' il m' est si doux de penser que vous êtes ma femme vraiment ma femme vous comprenez un cœur fait justement à la ressemblance de mon cœur et vous mon fiancé répondit -elle à", "avez -vous cru par hasard que c’ était là mon habit non chère mère c’ est l’ humble il ne paraît que quand je travaille seul dans l’ atelier le est l’ habit de les leçons pour le c’ est le costume de les grandes cérémonies des fêtes des dîners en ville il ne prend l’ air que dans les grandes occasions faut -il que je vous apporte là toute ma garde-robe? vous avez cru que je sortais avec ce vieil habit bleu ", "qu’ est -ce qui leur prend? fit l’ orage peut-être supposa l’ exploitant avant que ç a tombe ils sont comme des fois des fois vous avez bien compris le chemin? oui dit merci ", "d' autres suivirent enfin une ourse prit en main son éducation et avec tant de conviction que crab fortement impressionné hiberne encore aujourd'hui il a beau se soûler de café mais toutes ces mères de substitution bienveillantes et dévouées nourricières ne parvenaient cependant pas à le chasser de son esprit l' image idéale qu' il se formait de sa mère naturelle en outre crab recevait d' elles des enseignements parfois contradictoires et cela le perturbait que croire? à qui se fier puis il advint ce qu' il espérait confusément depuis toujours sa mère repentante le réclama ", "peut-être allait -il répondre sans ménagement à la jeune fille mais il parvint à se contenir et ouvrit la porte de sa cabine cria -t-il maître d’ équipage accourut cette cabine sera désormais celle de dit -il qu' on me prépare un cadre à le fond de la dunette il ne m’ en faut pas davantage maître d’ équipage regardait d’ un œil stupéfait ce jeune novice qualifié d’ un nom féminin ", "il lut son altitude mètres il pesa des paumes sur les commandes pour commencer à la réduire le moteur vibra très fort et l' avion trembla corrigea à le jugé l' angle de descente puis sur la carte vérifia la hauteur de les collines mètres pour se conserver une marge il naviguerait vers cents ", "chou soc. " ]
à le bouquet de roses pompons un bouquet d’ héliotropes .enfin j’ en étais à le mon cinquième bouquet lorsque je rencontrai d...–ah! c’ est vous mon cher me dit -il soyez le bienvenu car vous arrivez à le merveille nous soupons ce soir chez moi avec un tel et un tel il me nomma ou de nos amis communs et nous comptons sur vous fois merci très cher répondis -je mais malgré mon grand désir d’ accepter votre invitation je ne le puis attendu que je suis avec quelqu’un –mais il me semble qu’ il va sans dire que tout le monde aura le droit d’ amener son quelqu’un il est parfaitement convenu qu’ il y aura sur la table carafes d’ eau qui n’ auront d’ autre destination que de tenir les bouquets frais.–eh! cher ami voilà ce qui vous trompe je n’ ai pas de bouquets à le mettre dans vos carafes je suis avec un ami.–eh bien mais vous savez le proverbe les amis de nos amis –c’ est un jeune homme que vous ne connaissez pas .–eh bien nous ferons connaissance
[ "–je lui proposerai cette bonne fortune –oui et s’ il refuse amenez -le de force –je ferai ce que je pourrai je vous le promets à le quelle heure se met-on à le table de le<UNK> heures; mais comme on y restera jusqu’ à le vous avez de la marge –c’ est bien ", "un bouquet de myosotis qui peut-être avait entendu la dernière partie de notre conversation prit alors le bras de d... et s’ éloigna avec lui.quelques instants après je rencontrai louis qui selon toute probabilité en avait fini avec son bouquet de violettes comme mon domino était doué d’ un esprit assez médiocre je l’ envoyai intriguer un de mes amis et je repris le bras de louis .–eh bien lui dis -je avez -vous appris ce que vous vouliez savoir –oh! mon dieu oui: vous savez bien qu’ en général on ne nous dit à le bal masqué que les choses qu’ on devrait nous laisser ignorer –mon pauvre ami lui dis-je pardon de vous appeler ainsi mais il me semble que je vous connais depuis que je connais votre frère voyons vous êtes malheureux n’ est -ce pas qu’ y a -t-il donc?–oh! mon dieu rien qui vaille la peine d’ être redit .je vis qu’ il voulait garder son secret et je me tus .nous fîmes ou tours en silence moi assez indifférent car je n’ attendais personne; ", "lui l’ œil toujours à le guet et examinant chaque domino qui passait à la portée de notre vue –tenez lui dis -je savez -vous ce que vous devriez faire il tressaillit comme un homme qu’ on arrache à ses pensées non que dites-vous? pardon –je vous propose une distraction dont vous me paraissez avoir besoin –laquelle –venez souper avec moi chez un ami.–oh! ", "non par exemple je serais un trop maussade convive on dira des folies et cela vous égayera –d’ ailleurs je ne suis pas invité –c’ est ce qui vous trompe: vous l’ êtes –c’ est fort gracieux à le votre amphitryon mais parole d’ honneur je ne me sens pas digne en ce moment nous croisâmes d il paraissait fort occupé de son bouquet de myosotis .cependant il me vit –eh bien me dit -il c’ est convenu n’ est -ce pas à le heures ", "–moins convenu que jamais cher ami; je ne puis pas être des vôtres –allez à le diable alors et il continua son chemin –quel est ce monsieur me demanda louis pour me dire visiblement quelque chose –mais c’ est d... un de nos amis garçon de beaucoup d’ esprit quoiqu’ il soit gérant d’ un de nos premiers journaux ", "–monsieur s’ écria louis monsieur vous le connaissez –sans doute je suis depuis ou ans en relation d’ intérêts et surtout d’ amitié avec lui –serait -ce chez lui que vous deviez souper ce soir –justement –alors c’ était chez lui que vous m’ offriez de me conduire ", "–oui –en ce cas c’ est autre chose j’ accepte j’ accepte avec grand plaisir –à la bonne heure ce n’ est pas sans peine –peut-être ne devrais -je pas y aller reprit louis en souriant avec tristesse mais vous savez ce que je vous disais avant-hier on ne va pas où l’on devrait aller on va où le destin nous pousse; et la preuve c’ est que j’ aurais mieux fait de ne pas venir ce soir ici en ce moment nous croisâmes de nouveau d –mon cher ami lui dis -je j’ ai changé d’ avis ", "–et vous êtes des nôtres –oui.–ah! bravo cependant je dois vous prévenir d’ une chose –de laquelle est que quiconque soupe avec nous ce soir doit y souper encore après-demain –et en vertu de quelle loi –en vertu d’ un pari fait avec château-renaud sentis tressaillir vivement louis dont le bras était passé sous le mien me retournai; mais quoiqu’ il fût plus pâle qu’ un instant auparavant son visage était resté impassible ", "–et quel est ce pari? demandai -je à le d...–oh! ce serait trop longtemps à le vous dire ici puis il y a une personne intéressée dans ce pari qui pourrait le lui faire perdre si elle en entendait parler de le<UNK> merveille à le heures de le<UNK> heures .nous nous séparâmes de nouveau: en passant devant la pendule je jetai les yeux sur le cadran il était heures minutes " ]
[ "il persévérait dans son opinion première selon lui mais était -il sincère? l’ évidence était incontestable PROPN et le meurtrier ne faisaient qu’ un on l’ amena pourtant à se montrer moins affirmatif ", "alors que pas un singe gorille orang-outang n’ en a plus de à ca un crâne de singe jamais mais un crâne d’ homme pas davantage ca tient à le peu près le milieu entre les un singe allons donc voici clairement dessinées sur la face interne les circonvolutions cérébrales et celle de le langage articulé si bien déterminée par broca elle est visible palpable et elle n’ existe pas chez les singes et ce n’ est pas le crâne d’ un homme car les races les plus inférieures n’ ont pas le front bas et fuyant cette visière frontale proéminente mais reprenait -il en s’ exaltant de plus en plus et brandissant un fémur énorme a n’ est pas d’ un singe le singe va à le pattes ceci est d’ un animal à le station droite l’os est plus fort cependant que chez l’ homme et celui qui le possédait devait rudement bien grimper à les arbres cette bête cet homme en vérité je ne sais quel terme employer devait avoir une taille de m environ et sac à le papier ", "nous dansons –nous danserons toute notre vie dit -elle nous sommes de ces gens qui dansons à l’ aube ils sortirent dans l’ air frais s’ ébrouèrent et la voiture de simon les conduisit chez lui ils ne dirent rien mais après en revenant se coucher elle lui embrassa la joue s’ installa contre son épaule et il lui mit une cigarette tout allumée dans la bouche ", "la menace la galvanisa d’ un bond elle fut sur lui jusqu’ à le toucher et d’ une voix très triste extraordinairement douce des larmes coulant lentement sur ses joues livides –pourquoi me dites -vous ces choses affreuses ne voyez -vous pas que vous me meurtrissez le cœur il leva la tête et la vit ses yeux s’ ouvrirent démesurément il crut qu’ il devenait tout à le fait fou il bégaya: –quoi! vous pleurez vous ne me chassez pas je ne vous fais pas horreur de le bout de le doigt elle le toucha légèrement à le front et dit: –ne vous rappelez -vous pas ce que je vous ai dit sur le perron de mon logis: si vous mourez je meurs! –puissances de le ciel mais vous m’ ai ce qu’ il n’ osait pas dire lui elle l’ osa elle et très simplement –je vous aime ", "qu’ elle se rappelle que j’ étais gai et content et que je ne voulais plus rien qui pût lui faire de le mal ou de la peine elle touché de sa tendresse délicate heureuse de pouvoir écouter sans crime cette voix qui pénétrait à le plus profond de son âme lui répondait avec la même douceur afin qu’ il comprît qu’ elle le remerciait ils ne pouvaient se regarder mais par le son de leurs voix ils sentaient leurs âmes étroitement liées s’ en aller ensemble dans l’ azur avec le souffle de vent qui faisait trembloter à le haut de le mât la flamme était écrit le nom de vevette —ne sommes -nous pas assez loin dit aubry un peu ennuyé de tant d’ histoires où il ne figurait pas ", "–vous n’ aviez pas eu de chance je l’ avoue à la fin de les hostilités ayant eu maille à le partir avec vos compatriotes pour je ne sais quelle histoire d’ escroquerie vous avez été emprisonnée dans un camp nazi c’ est là que vous avez connu le père de votre enfant haussa dédaigneusement les épaules mais ses mains tremblaient –quel roman! proféra -t-elle méprisante quelle preuve pourriez -vous fournir?–oh! de nombreuses ", "pensait que leur entreprise principale devait être une critique encyclopédique de les valeurs et comme la réduction générale de les idées à le leurs véritables mobiles aucune recherche ne lui paraissait plus importante que la critique de la mystification et la mise à le clair de le mensonge laforgue rêvait d’ une espèce de généralisation de les analyses de marx sur le fétichisme de la marchandise d’ une caractéristique universelle de la duperie on était en effet à le lendemain de la guerre et des premiers désordres de la paix on sortait d’ un temps prodigieusement mensonger où toute l’ éducation de les adolescents s’ était faite à le milieu de bavardages solennels qu’ avaient tour à le tour nourris les nécessités de la conduite de la guerre et le succès de les grandes combinaisons de la paix ils s’ apercevaient qu’ ils n’ avaient pas été moins dupés à le lycée que leurs pères ou leurs frères aînés sur le front ", "tombe mal il reste bêtes à le préparer pour le mariage de le fils latrèche tu n’ as pas d’ école demain —non l’ instit est malade et tu sais le mardi soir j’ ai mon match en plus on rencontre l’ équipe de l’ avenue de la république —sur le terrain de le cimetière de les vieux —non à les hirondelles ", "je la veux cette suprême émotion ne fût -ce que celle de l’ attente je la veux je l’ aurai! et quittant le kiosque d’ un pas plus pressé que d’ ordinaire se dirigea vers la chambre de PROPN .le philosophe n’ était pas encore couché étendu sur un divan il lisait le dernier numéro de la gazette de péking .lorsque ses sourcils se contractaient c’ est que très certainement le journal adressait quelque compliment à la dynastie régnante de les tsing.kin-fo poussa la porte entra dans la chambre se jeta sur un fauteuil et sans autre préambule dit -il je viens te demander un service services répondit le philosophe en laissant tomber le journal officiel parle parle mon fils sans crainte et quels qu’ ils soient je te les rendrai! le service que j’ attends dit est de ceux qu’ un ami ne peut rendre qu’ une fois après PROPN je te tiendrai quitte des autres et j’ ajoute que tu ne devras même pas attendre un remerciement de ma part le plus habile explicateur de les choses inexplicables ne te comprendrait pas ", "ils avaient pris la place que j��avais occupée quelques années auparavant; rien ne change jamais les discussions interminables jusqu’ à le bout de la nuit: toujours les histoires de le village comme un monde qui n’ existait que pour lui-même étranger à le toute connaissance de l’ extérieur de l’ ailleurs les blagues les boîtes à les lettres que nous cassions à le coups de pied juste pour le plaisir jeanine la vieille femme qui habitait en face de l’ arrêt de le car qui appelait les gendarmes quand nous étions trop bruyants et nous qui l’ insultions salope vieille connasse avant de nous enfuir en courant nous achetions des packs de bière et nous buvions jusqu’ à le vomir en filmant ces scènes avec les téléphones portables je me souviens très jeune dès ans ans d’ avoir été confronté à des pertes de connaissance des comas éthyliques " ]
alors les hommes se jetèrent sur lui et l’ achevèrent avec tant de précipitation qu’ ils se blessèrent les uns les autres quand ce fut fait le prince de venosa leur commanda de se tenir en repos; et marchant sur d’ avalos qui jusque -la était demeurée à le bord de le lit il la poussa de la pointe de son épée jusqu’ à le coin de la muraille était le coffre de mariage et l’ y tenant rencoignée il lui dit: honteuse d’ être nue elle voulut tirer à le elle une couverture qui pendait hors de le lit mais il l’ en empêcha par un coup de pointe dont elle eut le flanc éraflé alors adossée à le mur elle se voila avec ses bras et ses mains et elle attendit
[ "il ne cessait de crier: et comme il ne la tuait pas elle eut peur il s’ en aperçut et lui dit avec joie: tu as peur mais lui montrant de le doigt le corps inanimé de le duc d’ PROPN elle répondit: imbécile que veux -tu que je craigne maintenant et pour n’ avoir plus l’ air effrayé elle chercha à se rappeler un air de chanson qu’ elle avait souvent chanté jeune fille et elle se mit à le siffler entre les dents le prince furieux de voir qu’ elle le bravait la piqua à le ventre en criant: elle s’ arrêta de chanter et dit: monsieur il y a ans que je ne suis allée à le confesse à le cette parole le prince de songea que si elle mourait damnée elle pourrait revenir la nuit et le tirer en enfer avec elle il lui demanda: ne voulez -vous pas un confesseur elle réfléchit un moment puis secouant la tête c’ est inutile je ne peux pas sauver mon âme ", "je ne me repens pas je ne peux pas je ne veux pas me repentir je l’ aime! je l’ aime! laissez -moi mourir dans ses bras brusquement elle écarta l’ épée se jeta d’ un bond sur le corps sanglant de le duc d’ andria et le tint embrassé en la voyant ainsi le prince de perdit la patience qu’ il avait jusque -la ̀ gardée de ne la tuer qu’ après l’ avoir fait souffrir il lui traversa le corps de sa lame ", "elle cria: roula sur PROPN se dressa debout et après une petite secousse de tous les membres s’ abattit morte il la frappa plusieurs fois encore à le ventre et à la poitrine puis il dit à les serviteurs jetez ces charognes à le pied de l’ escalier d’ honneur et ouvrez toute grande la porte de le palais afin qu’ on sache la vengeance en même temps que l’ affront il ordonna que le cadavre de l’ amant fût dépouillé comme l’ autre les serviteurs firent ce qui leur était commandé et tout le jour les corps de le duc d’ PROPN et de demeurèrent nus à le bas de les degrés ", "les passants s’ approchèrent pour les voir et la nouvelle de le meurtre s’ étant répandue par la ville une foule de curieux se pressaient devant le palais quelques-uns disaient voilà qui est bien fait d’ autres en plus grand nombre à la vue d’ un spectacle si lamentable étaient pris de pitié mais ils n’ osaient plaindre les victimes de le prince de peur d’ être maltraités par les valets armés qui gardaient les cadavres de jeunes hommes recherchaient sur le corps de la princesse les restes de la beauté qui avait causé sa perte et les enfants se donnaient entre eux des explications sur ce qu’ ils voyaient ", "était étendue sur le dos les lèvres s’ étant retirées elle montrait les dents et avait l’ air de rire ses yeux étaient grands ouverts et tout blancs on lui voyait blessures à le ventre qui était très enflé à la poitrine une à le cou PROPN avait saigné abondamment et les chiens venaient la lécher ", "à la tombée de la nuit le prince ordonna de mettre comme à les jours de fête des torches de résine dans les anneaux de bronze scellés à les murs de le palais et de faire de grands feux dans la cour afin qu’ on pût voir les criminels à le minuit une veuve pieuse apporta des draps qu’ elle étendit sur les corps mais par ordre de le prince ces draps furent aussitôt arrachés l’ ambassadeur d’ espagne ayant appris l’ indigne traitement infligé à une dame de la maison espagnole d’ avalos vint lui-même prier instamment le prince de PROPN de cesser des outrages qui offensaient la mémoire de le duc de pescaire oncle de et indignaient dans leur tombeau tant de grands capitaines dont cette dame était issue mais il se retira sans avoir rien obtenu ", "il écrivit à ce sujet à sa majesté catholique les corps restèrent honteusement exposés vers la fin de la nuit comme il ne venait plus de curieux les valets se retirèrent un moine dominicain qui s’ était tenu tout le jour devant la porte se glissa dans l’ escalier à la lueur fumeuse de les torches de résine qui s’ éteignaient rampa jusqu’ à les degrés gisait d’ avalos se jeta sur le cadavre et le viola xi bonaparte à le san à le armand ", "quand simple citoyen soldat d’ un peuple libre à les bords de l’ éridan de l’ adige et de le tibre foudroyant tour à le tour quelques tyrans pervers des nations en pleurs sa main brisait les fers marie-joseph la promenade après son expédition de livourne se rendant à le florence coucha à le san chez un vieil abbé buonaparte mémorial de sainte-hélène par le comte de cases réimpression de page je fus sur le soir à le san j’ y avais un vieux chanoine de parent mémoires de le docteur sur les derniers moments de PROPN après avoir occupé livourne et fermé ce port à les navires anglais le général bonaparte alla voir à le florence le grand-duc de toscane ferdinand qui seul entre tous les princes de l’ europe avait tenu de bonne foi ses engagements envers la république en témoignage d’ estime et de confiance il vint sans escorte avec son état-major on lui montra les armes de les buonaparte sculptées sur la porte d’ une vieille maison il savait qu’ une branche de sa famille avait jadis fructifié à le florence et qu’ il en restait encore un dernier rejeton ", "c’ était un chanoine de de ans malgré les soins dont il était pressé il avait à le cœur de lui rendre visite les sentiments naturels étaient très forts en napoléon bonaparte la veille de son départ dans la soirée il se rendit avec quelques-uns de ses officiers à le san dont la colline couronnée de murailles et de tours s’ élève à une demi-lieue à le sud de florence le vieux chanoine buonaparte accueillit avec une noble aménité son jeune parent et les français dont il était accompagné " ]
[ "ils payent le traitement d’ un instituteur et d’ un médecin communal construisent sans emprunt une mairie et une église et votent pour mon spirituel ami le docteur PROPN à les élections de le corps législatif leurs filles sont jolies si j’ ai bonne mémoire le savant archéologue cubaudet archiviste de la sous-préfecture de sceaux assure que PROPN est une colonie grecque et qu’ il tire son nom de le mot parthénos vierge ou jeune fille c’ est tout un chez les peuples polis mais cette discussion nous éloignerait de le bon ayvaz il arriva le premier à le rendez -vous toujours colère ", "elle m’ a bien avoué que le trésor existe mais elle ne semble pas encore disposée à le dire où elle le détient il est dommage que capet quand il régnait ait aboli la torture fit observer joseph moulette nous aurions obligé ta chanoinesse à le parler —oui mais nous n’ avons plus la torture à le notre service —ce qu’ elle nous eût donné en quelques minutes combien te faudra -t-il de temps pour l’ obtenir ", "aujourd’hui elle se prosterne son sang est refoulé vers ce cœur que n’ assiste plus l’ amitié sans conseil elle écoute elle hésite; que faire? tout accès vers le toit paternel lui est fermé faible et comme frappée de le même fer qui blessa sa mère elle gît sur la terre qui devient sa couche elle tombe dans les ombres et à le souffle de le ciel qui PROPN ranime elle confie ces morts être-suprême je m’ offre volontiers pour victime; que les jours de celle dont les miens prirent naissance soient à le couvert; que la malignité la vengeance m’ atteignent; que ma mère si généreuse si indignement trahie soit respectée ou que le linceul de la mort encore déployé sur elle ensemble nous recouvrent ", "mais tout de même je pense à une chose père si défigurée si souillée qu\\ elle soit elle est admirable si nous la comparons à les sanctuaires bâtis par les culs-de-jatte âme de notre temps avec son choeur de le douzième siècle dont les contours ont été presque ménagés par des architectes distraits elle vaut explore à le point de vue de eh bien si comme tout annonce j\\' échoue à le paris ne serait -ce pas le cas d\\' y réciter souvent mon office et d\\' y dire la prière à le notre père et hymne brève le que seuls nous possédons dans notre bréviaire depuis plus de siècles le patriarche ne les entend plus sous ces voûtes ", "hommes-grenouilles vont s’ annoncer avec une bouteille de gaz supplémentaire ils brancheront la bouteille à la valve l’ enveloppe de caoutchouc se gonflera rendant aisée la manipulation de les tonnes de carbone pur sous l’ eau un jeu d’ enfant que de haler le bloc jusqu’ à une embarcation légère puis de l’ emmener hors de le port génial ", "exclama muriel sa main tendue désignait une étrange créature qui observait visiblement les convives c’ était un crapaud aussi grand qu’ un chat dont les yeux de béryl se fixaient sur les voyageurs un crapaud velu plus encore que par sa taille et son pelage les voyageurs étaient fascinés par un troisième œil qui occupait le haut de le crâne et qui pouvait se mouvoir en tous sens –prodigieux exclama philippe fit hareton ", "il paraît être de ces mendiants pieux qui errent par la contrée et il a le visage découvert laissez entrer ce mendiant dit le roi alors celui de les prêtres qui avait le masque le plus grave se tourna vers le trône et s’ inclina: roi dit -il les oracles ont prédit qu’ il n’ est pas bon pour ta race de voir le visage de les hommes et celui des bouffons dont le masque était crevé par le rire le plus large tourna le dos à le trône et s’ inclina: mendiant dit -il que je n’ ai pas encore vu sans doute tu es plus roi que le roi à le masque d’ or puisqu’ il est interdit de te regarder et celle de les femmes dont la fausse figure avait le duvet le plus soyeux joignit ses mains les écarta et les courba comme pour saisir les vases de les sacrifices ", "je lève mon pétard mais le canot danse et zigzague les valdas que je distribue ne font que soulever des petits geysers blancs à la surface de le fleuve qui baigna lutèce et qui arrose maintenant paris le canot s’ éloigne par un bol phénoménal pour moi et un manque de pot catastrophique pour l’ assassin l’ embarcation se dirige vers le pont que vient de rallier charvieux je sais ce qui va se passer charvieux a médailles de bronze et en caramel galvanisé remportées dans des concours de tir à le pistolet il pourrait s’ engager à le métro pour poinçonner les tickets à le coups de pétard si la poule se mettait un jour en chômage ce qui semble bien improbable comme le canot arrive entre arches de le pont détonations retentissent ", "mais entre les livres les films et les injonctions de la société s’ étendait l’ espace de l’ interdiction et de le jugement moral on n’ avait pas droit à l’ identification dans ces conditions elles étaient interminables les années de masturbation avant la permission de faire l’ amour dans le mariage il fallait vivre avec l’ envie de cette jouissance qu’ on croyait réservée à les adultes et qui réclamait d’ être satisfaite coûte que coûte en dépit de toutes les tentatives de diversion les prières en portant un secret qui rangeait parmi les pervers les hystériques et les putains il était écrit dans le larousse: onanisme ensemble des moyens adoptés pour provoquer artificiellement la jouissance sexuelle l’ onanisme détermine souvent des accidents très graves ", "ce n\\ est pas grand\\'chose tais -toi ne me dis rien est promis jean froidement je ne peux pas faire un silence brusquement cécile éclate en sanglots " ]
les instincts étaient parvenus à s’ équilibrer presque avec les affections et les impressions avec le raisonnement cette éducation sociale était faite naturellement je n’ avais eu qu’ à accepter les leçons de l’ expérience et les conseils de l’ amitié il s’ en fallait de beaucoup que je fusse un homme instruit; mais j’ étais arrivé à le pouvoir acquérir rapidement une instruction solide
[ "j’ avais sur toutes choses de les notions aussi claires qu’ on pouvait les avoir de mon temps je sais que depuis cette époque la science de l’ homme a fait des progrès je les ai suivis de loin et je n’ ai jamais songé à les nier or comme je ne vois pas tous les hommes de mon âge se montrer aussi raisonnables j’ aime à le croire que j’ ai été mis de bonne heure dans une voie assez droite puisque je ne me suis pas arrêté dans l’ impasse de les erreurs et de les préjugés les progrès de mon esprit et de ma raison parurent satisfaire edmée ", "je n’ en suis pas étonnée me dit -elle vos lettres me l’ avaient appris mais j’ en jouis avec un orgueil maternel bon oncle n’ avait plus la force de se livrer comme autrefois à d’ orageuses discussions et je crois vraiment que s’ il eût conservé cette force il eût un peu regretté de ne plus retrouver en moi l’ antagoniste infatigable qui l’ avait tant contrarié jadis il fit mêmes quelques essais de contradiction pour m’ éprouver mais j’ eusse regardé alors comme un crime de lui donner ce dangereux plaisir il eut un peu d’ humeur et trouva que je le traitais trop en vieillard pour le consoler je détournai la conversation vers l’ histoire de le passé qu’ il avait traversé et je l’ interrogeai sur beaucoup de points où son expérience le servait mieux que mes lumières ", "de cette manière j’ acquis de bonnes notions sur l’ esprit de conduite dans les affaires personnelles et je satisfis pleinement son légitime amour-propre il me prit en amitié par sympathie comme il m’ avait adopté par générosité naturelle et par esprit de famille il ne me cacha pas que son plus grand désir avant de s’ endormir de le sommeil éternel était de me voir devenir l’ époux d’ et lorsque je lui répondis que c’ était l’ unique pensée de ma vie l’ unique vœu de mon âme je le sais je le sais me dit -il tout dépend d’ elle et je crois qu’ elle n’ a plus de motifs d’ hésitation je ne vois pas ajouta -t-il après un instant de silence et avec un peu d’ humeur ceux qu’ elle pourrait alléguer à le présent d’ après cette parole la première qui lui fût échappée sur le sujet qui m’ intéressait le plus je vis que depuis longtemps il était favorable à le mes désirs et que l’ obstacle s’ il en existait encore un venait d’ edmée ", "la dernière réflexion de mon oncle impliquait un doute que je n’ osai pas chercher à le éclaircir et qui me laissa beaucoup d’ inquiétude la fierté chatouilleuse d’ edmée m’ inspirait tant de crainte sa bonté ineffable m’ imposait tant de respect que je n’ osai lui demander ouvertement de se prononcer sur mon sort je pris le parti d’ agir comme si je n’ eusse pas entretenu d’ autre espérance que celle d’ être à le jamais son frère et son ami un événement qui fut longtemps inexplicable vint faire diversion pendant quelques jours à le mes pensées je m’ étais d’ abord refusé à le aller prendre possession de la roche-mauprat ", "il faut absolument m’ avait dit mon oncle que vous alliez voir les améliorations que j’ ai faites à le votre domaine les terres qu’ on a mises en bon état de culture le cheptel que j’ ai recomposé dans chacune de vos métairies vous devez enfin vous mettre à le courant de vos affaires montrer à le vos paysans que vous vous intéressez à le leurs travaux autrement après ma mort tout ira de mal en pis vous serez forcé d’ affermer ce qui vous rapportera peut-être davantage mais diminuera la valeur de votre fonds je suis trop vieux maintenant pour aller surveiller votre bien il y a ans que je n� ��ai pu quitter cette misérable robe de chambre ", "l’ abbé n’ y entend rien; est une excellente tête mais elle ne peut pas se décider à le aller dans cet endroit elle dit qu’ elle y a eu trop peur ce qui est un enfantillage –je sens que je dois montrer plus de courage lui répondis-je; et pourtant mon oncle ce que vous me prescrivez est pour moi la chose la plus rude qui soit à le monde je n’ ai pas mis le pied sur cette terre maudite depuis le jour ou ̀ j’ en suis sorti arrachant edmée à ses ravisseurs ", "il me semble que vous me chassez de le ciel pour m’ envoyer visiter l’ enfer le chevalier haussa les épaules l’ abbé me conjura de prendre sur moi de le satisfaire c’ était une véritable contrariété pour mon bon oncle que ma résistance je me soumis et résolu à le me vaincre je pris congé d’ edmée pour jours l’ abbé voulait m’ accompagner pour me distraire des tristes pensées qui allaient m’ assiéger ", "mais je me fis scrupule de l’ éloigner d’ edmée pendant ce court espace de temps je savais combien il lui était nécessaire attachée comme elle l’ était à le fauteuil de le chevalier sa vie était si grave si retirée que le plus petit événement s’ y faisait sentir chaque année avait augmenté son isolement et il était devenu à le peu près complet depuis que la caducité de le chevalier avait chassé de sa table les chansons et les bons mots enfants joyeux de le vin il avait été grand chasseur et la saint-hubert se trouvant précisément sa fête avait rassemblé jadis autour de lui à le cette époque toute la noblesse de le pays ", "longtemps les cours avaient retenti des hurlements de la meute longtemps les écuries avaient serré longues files de chevaux fringants entre leurs stalles luisantes longtemps la voix de le cor avait plané sur les grands bois d’ alentour ou sonné la fanfare sous les fenêtres de la grande salle à le chaque toast de la brillante compagnie mais ces beaux jours avaient disparu depuis longtemps le chevalier ne chassait plus et l’ espoir d’ obtenir la main de sa fille ne retenait plus autour de son fauteuil les jeunes gens ennuyés de sa vieillesse de ses attaques de goutte et des histoires qu’ il redisait le soir ne se souvenant plus de les avoir dites le matin " ]
[ "cela semblait si naturel nous passions dans les bras l’ un de l’ autre nous ne faisions pas forcément bien l’ amour mais ni pour elle ni pour moi cela n’ avait d’ importance c’ était juste une manière de laisser nos corps se dire bonjour ", "je cite exemples j’ en citerais et ce ne fut pas seulement le philosophe qui exerça qui conserva cette heureuse influence jusqu’ à la fin de la grande société romaine ce fut aussi le poète virgile et homère étaient favoris de mécène mais ils étaient aimés d’ auguste comme térence de scipion le christianisme ne fit rien perdre à l’ homme de lettres de son ascendant moral PROPN et alcuin n’ étaient autre chose que des gens de lettres ", "la pendule que ton pauvre père m’ avait donnée pour tes ans il n’ y a que ta chambre à le toi qui n’ a pas été vendue jamais c’ était sacre plutôt que de toucher à la plus petite chose de ce qui étai à le toi vois -tu je me serais plutôt passée de manger aussi tu vas te trouver chez toi comme si tu n’ étais jamais partie je te parie une chose c’ est que dans ou jours jours peut-être tu ne voudras jamais croire que nous ayons pu vivre si longtemps l’ une sans l’ autre ", "–je te dis susanne que je ferai quelque mauvais coup –jacques je t’ en prie je t’ en supplie quand tu te seras battu avec cet homme en serons -nous plus avancés je serai plus malheureuse voilà tout –nous nous gênons l’ un l’ autre l’ un de nous est de trop ", "obstacles que tu ne prévois pas t’ arrêteraient avant que tu l’ aies accomplie donc laisse -moi agir seul –tu penses que les obstacles m’ arrêteraient ah! henri si tu pouvais lire dans mon âme tu ne parlerais pas ainsi car cette haine qui depuis trop longtemps sommeillait en moi vient de se réveiller avec une si puissante intensité que je me sens capable de tout affronter –encore une fois alice je te prie à le besoin je t’ ordonne de m’ abandonner cette mission car il est probable que tu te laisserais entraîner à des excès qui nous seraient plutôt nuisibles qu’ utiles –des excès mais quels excès peut -on commettre envers le meurtrier de sa mère si ce n’ est de ", "là-bas descendez à l’ hôtel chambres seront également retenues à le votre nom il a vachement préparé son coup le vieux lorsqu’ il sera à la retraite il pourra monter un office de tourisme pour les croisières organisées il en connaît un brin je me lève eh bien il ne me reste plus qu’ à un instant il n’ a pas refermé son tiroir ", "le gars a été salement charcuté il n’ a plus de nez plus d’ oreilles et ses joues sont tailladées il ressemble à ces photos de suppliciés comme les journaux de la libération en publiaient regardez cet homme dit avec emphase il a parlé croyez -moi malheureusement ce qu’ il m’ a dit n’ a pas servi à le grand-chose je vous demande de m’ accorder une minute d’ attention monsieur le commissaire ", "mais le moyen! si je vous dis oui d’ autres diront après être venus d’ autres? quels autres pardieu! ceux qui ont vu comme moi qui est curieux par exemple il y a des gens qui m’ ont vue eh bien montrez -les-moi.– tout de suite PROPN de est -il la mon frère! dit andrée il y était mademoiselle répondit le prince; voulez -vous qu’ on l’ interroge ma sœur je le demande instamment mon dieu ", "elle avait oublié le voisin parce qu’ elle croit que les gosses ne retiennent rien il est venu me pister le vieux sadique pas si vieux sa façon de sauter à le grandes enjambées au-dessus de l’ échalote s’ arrêter doucement et ne plus bouger derrière les rames de haricots comme s’ il sarclait toujours le même endroit accroupi je n’ ai pas mis mes lunettes il pouvait bien se rincer l’ œil comme dit mon père atroce de le moment que je ne voyais rien a la piscine les voyeurs paraissent tout de même moins menaçants plus autorisés en somme ", "la politique semblait avoir oublié l’ archiduc est -ce elle qui revint l’ y trouver? en tout cas de quelque nom que l’on puisse appeler le messager mystérieux qui ans environ après son mariage le jour de la toussaint lui fit tenir certaine lettre ce messager PROPN fût un envoyé de le malheur! et maître mathias qui semblait se complaire en son souvenir tragique comme s’ il éprouvait quelque soulagement à le rouvrir de les plaies mal cicatrisées éleva au-dessus de la table un poing irrité –c’ était la fête de la toussaint reprit nous avions passé la journée tous ensemble dans la maison de PROPN chez maître henry il ne manquait à la fête que PROPN qui avait dû se rendre ce jour chez karl de bramberg duc en bavière bien qu’ il ne l’ aimât " ]
son désarroi augmenta encore lorsqu’ une jeune fille s’ assit en face de lui elle était très jolie la peau très sombre de longues tresses sur les épaules elle se plongea dans un livre elle devint immédiatement le centre de l’ attention de les jeunes qui occupaient les banquettes voisines ils se mirent à le multiplier les agaceries les moqueries les remarques obscènes et les bruits de bouche suggestifs
[ "la jeune fille affectait de les ignorer l’ un de les jeunes blonds s’ approcha tout près d’ elle et lui proposa des relations sexuelles en des termes très crus la jeune fille se leva et alla se réfugier à l’ autre bout de le wagon elle dut pour cela contourner le jeune homme qui s’ amusait à le faire semblant de lui barrer le passage ce départ suscita un flot d’ injures ordurières où il apparaissait que la jeune fille était une sale nubienne doublée d’ une grosse pute et par-dessus tout qu’ elle était raciste ", "ce troisième qualificatif qui semblait paradoxal à le regard de le premier accrut la perplexité de le zoulou les jeunes gens conclurent leur diatribe en déclarant que cette putain n’ avait qu’ à le porter des chaussettes de laine si elle ne voulait pas se faire draguer le voyageur n’ y comprenait plus rien le métro arrivait à la station où il devait changer il se sentit soulagé de quitter la rame ", "il trouvait compliqué ce pays où les jeunes n’ avaient pas les mêmes tabous que les citoyens plus âgés et pouvaient librement parler de races quand leurs aînés se l’ interdisaient mais après tout peut-être leur laissait -on une période de liberté avant de leur inculquer les interdits et les mots tabous un peu plus tard son ami sut trouver les mots pour l’ éclairer il lui raconta que les jeunes issus de l’ immigration se sentaient exclus et que cette souffrance expliquait leur comportement mais il ne fallait pas y voir du racisme ils se traitaient de sale youtre ou de putain de négro comme ils se seraient traités de fieffé imbécile ", "et les chaussettes de laine —beaucoup de jeunes issus de l’ immigration sont très catholiques dans leurs traditions religieuses une femme ne doit jamais montrer ses chevilles la plupart de les femmes catholiques portent de grosses chaussettes de laine pour eux c’ est une question de respect tu comprends le zoulou n’ osa pas avouer qu’ en fait tout cela lui demeurait assez obscur ", "il rentra chez lui en se disant qu’ une grande part de le fonctionnement de la société nubienne lui resterait impénétrable tentons pour les zoulous et pour les autres d’ aller un peu plus loin le voyageur zoulou avait eu un aperçu de le problème le comportement de le jeune ne correspond pas à le celui qu’ attendraient ceux en nubie qui voudraient le voir s’ assimiler qui le soutiennent qui se préoccupent de ses problèmes certains jeunes semblent éprouver plus de difficultés encore que leurs parents et grands-parents à s’ intégrer à la société nubienne à ses valeurs fondamentales à le son économie les plus fervents manifestent cette difficulté à le cours de grandes fêtes rituelles où l’on brûle de les voitures des autobus ou des écoles ", "un événement récent a symbolisé pour beaucoup de nubiens ce problème d’ intégration durant l’ automne la crémation rituelle de véhicules a pris des proportions inusitées à la suite d’ un accident une nuit dans la grande banlieue nord-est de méroé le bruit de l’ arrivée imminente de la police se répand parmi un groupe de jeunes qui vaquaient tranquillement à le leurs occupations dans la rue ou visitaient un chantier ils se dispersent en courant terrorisés d’ entre eux escaladent les grilles barbelées qui barrent l’ accès à le nil au-dessus de la quatrième cataracte ", "partout des panneaux interdisent l’ entrée et signalent le danger les jeunes se jettent dans le nil espérant ainsi échapper à l’ attention de les forces de l’ ordre précipités dans la quatrième cataracte ils s’ y noient à la suite de ce drame semaines durant les banlieues de toutes les grandes villes de nubie orientale ont été livrées à le pillage et à l’ incendie les émeutiers étaient dans leur quasi-totalité des jeunes gens d’ origine belge ", "on brûlait les voitures on incendiait les écoles on attaquait les pompiers les policiers les ambulances on prenait d’ assaut les autobus on saccageait les magasins et les supermarchés des zones entières de la banlieue nubienne ont été réduites à l’ état de ruines les autres pays assistaient médusés à le ce déchaînement de violence se demandant comment la nubie avait pu en arriver là ", "comme d’ habitude les hommes politiques nubiens ont dispensé les discours et les promesses puis une fois les émeutes finies tout est redevenu comme avant pour certains ces saccages n’ étaient le fait que d’ une minorité de délinquants qui ne représentaient en rien la communauté belge d’ autres trouvaient curieux que pendant des décennies la police pléthorique et suréquipée d’ un état moderne ne parvienne pas à arrêter les activités d’ une poignée de voyous en réalité c’ est le contraire qui se produisait " ]
[ "que vais -je donc manger —vous mangerez votre pain sec puisque rien ne vous plaît —puisque c’ est comme cela je me laisserai mourir de faim —vous êtes libre de le faire mon enfant si cela vous plaît en effet charles ne mangea pas de la journée et pendant la récréation il resta un coin de la cour pleurant en silence car l’ estomac lui faisait grand mal le lendemain à le matin il but son lait sans demander du sucre et il mangea un peu de\\n' salade à le dîner puis il se promena dans la cour ", "ah voilà nous avons commencé nous par la canaille parce que la femme et l\\ homme de le peuple plus rapprochés de la nature et de la sauvagerie sont des créatures simples et peu compliquées tandis que le parisien et la parisienne de la société ces civilisés excessifs dont l\\ originalité tranchée est faite toute de nuances toute de demi-teintes toute de ces riens insaisissables pareils à les riens coquets et neutres avec lesquels se façonne le caractère d\\' une toilette distinguée de femme demandent des années pour qu\\ on les perce pour qu\\ on les sache pour qu\\ on les attrape- et le romancier de le plus grand génie croyez -le bien ne les devinera jamais ces gens de salon avec les racontars d\\' amis qui vont pour lui à la découverte dans le monde puis autour de ce parisien de cette parisienne tout est long difficile diplomatiquement laborieux à le saisir intérieur un ouvrier une ouvrière un observateur emporte en une visite un salon parisien il faut user la soie de ses fauteuils pour en surprendre et confesser à le fond son palissandre ou son bois doré donc ces homm", "et à le ciel sans étoiles dorment les grosses nuées lourdes de toute l’ eau fécondante que la terre attend et qui va s’ épandre demain pour faire les bois encore plus feuillus l’ herbe encore plus haute les grosses nuées au-dessus de leurs têtes couvent toute cette splendeur de l’ été méridional qui tant de fois dans leur enfance les a charmés ensemble troublés ensemble mais que PROPN ne reverra sans doute jamais plus et qu’ à l’ avenir gracieuse devra regarder comme avec des yeux de morte sans la comprendre ni la reconnaître personne autour d’ eux dans la petite allée obscure et en bas le village semble déjà dormir la nuit tout à le fait tombée son grand mystère épandu partout dans les lointains de ce pays perdu sur les montagnes et les vallées sauvages et comme ce serait facile à le exécuter ce qu’ avaient résolu ces jeunes hommes dans cette solitude avec cette voiture qui doit être là toute prête et ce cheval rapide cependant sans s’ être parlé sans s’ être touchés ils arrivent les amants à le ce tournant de chemin ou il faut se dire l’ adieu éternel ", "–vous dérangez mademoiselle si absorbée dans son ouvrage probablement fort pressé dit avec une légère ironie elle rougit un peu tout en prenant le papier perspicace comme l’ était le comte il n’ avait pu manquer de s’ apercevoir de le changement bien involontaire qui s’ était fait en elle depuis la petite scène avec m. de holberg malgré tous ses efforts elle ne pouvait se montrer tout à le fait la même envers lui –voici encore quelque chose que j’ ai découvert dans un coin de cette même bibliothèque poursuivit en présentant à le professeur vénérables volumes dont la reliure curieuse était malheureusement endommagée par l’ humidité l’ un est un livre d’ heures l’ autre un psautier manuscrit tous ornés d’ enluminures intéressantes ", "pardonne-moi mon ami de t’ écrire à la de marsay comme tu disais sur des choses qui doivent te paraître graves loin de moi l’ idée de pirouetter sur la tombe d’ un ami comme les héritiers sur celle d’ un parent mais tu m’ as écrit que tu devenais homme je te crois je te traite en politique et non en amoureux pour toi cet accident n’ est -il pas comme la marque à l’ épaule qui décide un forçat à se jeter dans une vie d’ opposition systématique et à le combattre la sociéte te voilà dégagé d’ un souci: le mariage te possédait tu possèdes maintenant le mariage ", "voilà donc la raison de le mystère enfin et comme le greffier se levait comme l’ agent fixait sur lui un regard curieux oscar de verchemont était trop heureux de savoir pour le dire à les autres lui seul voulait désormais diriger il redevint calme et dit froidement –ce n’ est pas la lettre c’ est la réalisation de certaines hypothèses que je devine il continua à le lire bas aujourd’hui mariée à un homme que je méprise que je hais que j’ exècre tu comprends que ma pensée sera toujours avec toi amour pur de rêve et d’ illusion qui ne s’ éteindra jamais mais que j’ aurai la force de contenir et de ne jamais satisfaire ", "il marchait droit à le nil un essaim de voiles couvrait les hautes eaux de le fleuve il sauta dans une embarcation montée par des nubiens et là couché à l’ avant les yeux dévorant l’ espace il cria de douleur et de rage: fou fou que j’ étais de n’ avoir pas possédé thaïs quand il en était temps encore fou d’ avoir cru qu’ il y avait à le monde autre chose qu’ elle ô démence j’ ai songé à le dieu à le salut de mon âme à la vie éternelle comme si tout cela comptait pour quelque chose quand on a vu thaïs ", "devine ma sœur chérie lui dit -elle mais non c’ est trop difficile et trop extraordinaire tu ne pourras jamais je vais me marier de le moins je le crois avec marcel ce bon et digne marcel ", "la seule chose que je tus fut le nom de catherine l’ endroit où elle demeurait dans la forêt et celui s’ était fixé ne voulant point être la cause de leur malheur le roi daigna ajouter un mot à le ma lettre et la fit remettre à le mon père par l’ ambassadeur de france près la cour de suède: semaines après je reçus la réponse de mon père en disant cela hermandine tira de son portefeuille une lettre qu’ elle me lut et que je lui demandai la permission de copier lettre de le comte de lœven à sa fille hermandine j’ ai reçu chère et malheureuse enfant votre lettre datée de PROPN de le juin depuis ans je vous pleure tous les jours et ni les succès ni les qualités précieuses de vos frères n’ ont pu me consoler de votre perte qui a entraîné votre mère à le tombeau ", "de le moins dans ce printemps lumineux et dépouillé goûta -t-il la douceur de penser à le marthe à le cet amour lointain dont il sentait son cœur enveloppé il écrivit chaque jour une lettre que la jeune fille recevait avec un tremblement de joie jean-paul n' était pas insensible à le cette joie qu' il donnait il se plaisait à le évoquer marthe vers midi quêtant à le portail l' arrivée de le facteur elle reconnaît mon écriture elle met la lettre dans son corsage et pendant le déjeuner ses doigts à le travers la mousseline appuient sur l' enveloppe qu' elle n' a pas encore ouverte jean-paul s' applique d' abord à ne lui pas parler d' amour et raconte simplement sa vie le prédicateur a des accents si ridiculement ampoulés qu' il ne saurait émouvoir de plus il retape un vieux panégyrique de jeanne d' arc qui a déjà servi—et nous le débite en tranches " ]
elle s’ appelait alice nous nous adorions tel que vous me voyez baron j’ étais un simple rentier alice eut bientôt fait cesser cette situation anormale elle jetait l’ argent par les fenêtres et moi je le regardais tomber c’ était très gai ruiné par les femmes permettez -moi de vous serrer la main
[ "pas par les femmes par une femme ce n’ en est que plus flatteur alors complètement décavé je sollicitai une place de le gouvernement a cette époque j’ étais cousin de le ministre vous n’ êtes plus son cousin c’ est lui qui n’ est plus ministre ", "il eut juste le temps de me nommer à le montpaillard heureusement car mes moyens ne me permettaient plus que d’ être prisonnier moi-même ou directeur de prison je n’ hésitai pas une minute je n’ ai pas de peine à le croire et mlle ", "alice de son côté fit connaissance d’ un monsieur âgé fort riche mais la chère petite ne m’ a pas oublié j’ en ai actuellement la preuve tous mes compliments mon cher bluette je ne m’ attendais pas à le trouver chez un directeur de prison un aussi charmant homme et je suis enchanté d’ avoir fait votre connaissance tout l’ honneur est pour moi ", "me ferez -vous le plaisir de visiter mon petit établissement ah dame! n’ est pas la prison de fresnes très volontiers cher monsieur les quelques mots échangés sur alice avaient fait naître à le cœur de bluette le soudain remords de laisser la pauvre chérie en solitude aussi prolongée avant de commencer notre petite promenade baron je vous demanderai l’ autorisation de m’ occuper de quelques détails de service faites mon cher directeur faites ", "l’ administration avant tout! et bluette courut retrouver alice qu’ il embrassa de tout son cœur et même à le plusieurs reprises croyons -nous pouvoir affirmer chapitre dans lequel blaireau revêt la malsaine livrée de la popularité. m. bluette n’ avait pas plutôt les talons tournés que me guilloche faisait une nouvelle et brusque irruption bonjour baron vous allez bien fort bien et vous aussi n’ est -ce pas car si j’ en juge par le volume de votre serviette les affaires de la chicane doivent être des plus prospères ", "le fait est que la serviette que portait me guilloche sous son bras semblait bondée à le éclater dites-moi baron bluette est -il absent pour longtemps pour peu d’ instants je crois il s’ occupe de donner quelques ordres m’ a -t-il dit alors pas de temps à le perdre; blaireau je vous apporte des habits ", "des beaux habits des habits magnifiques ah! tant mieux il n’ y a rien que j’ aime tant comme les beaux habits si j’ avais eu de la fortune il n’ y aurait jamais eu dans le pays personne d’ aussi bien habillé que moi! tenez les voici vos habits guilloche extirpait de sa serviette un costume complet dont la vue fit immédiatement pousser des cris d’ horreur à le m. de hautpertuis et des clameurs d’ indignation à le blaireau ", "un costume à le décourager tout à la fois le crayon de callot et la palette de goya des hardes sans forme des guenilles sans couleur définissable avec des trous des accrocs toute une hideuse et terne polychromie de raccommodages et de pièces d’ abord suffoqué presque jusqu’ à l’ asphyxie blaireau maintenant croyait à une farce à une excellente farce de son avocat vous en avez de bonnes monsieur guilloche allons blaireau vite ", "nous n’ avons pas de temps à le perdre! que je me mette ça sur le dos? évidemment alors c’ était sérieux blaireau ne comprenait plus vous vous moquez de moi pas vrai? je ne me moque pas de vous blaireau " ]
[ "cela dit chaque fois que me trouvant à le court je sollicite une aide il ne refuse jamais donc d’ avarice pas trace ah si peut-être une petite chose: l’ électricité pendant les séances de service de presse quand il faut signer des livres pendant des heures dans le bureau un peu sombre qui jouxte le sien il arrive que je m’ absente minutes sans penser à éteindre la lampe et quand je reviens il a dû passer par la car elle est éteinte et pour en finir sur ce point ceci ", "les nouilles pour les jouvin ce n' était toujours pas soirs par semaine sur fond de protestations gastriques pons avait entrepris de leur inculquer les grands principes de l' hévéa-culture mais après qu' il eut repris les suggestions de bouychou résumé les thèses de l' institut français de le caoutchouc rappelé quelques innovations de les plantations michelin son enseignement commença de se distordre poudrant les yeux de jouvin par son glossaire technique improvisant pour luce sur l' air de la PROPN sans faille logique apparente il démontrait bientôt l' âpre nécessité de durcir les tions de travail antisociales quelques propositions sui vaient concernant les salaires les horaires prîmes et congés sanctions ", "l’ armurier sur sa demande chargea les pistolets les coups sonnaient c’ est un signal bien connu dans les villages de PROPN et qui après les diverses sonneries de la matinée annonce le commencement immédiat de la messe PROPN entra dans l’ église neuve de verrières toutes les fenêtres hautes de l’ édifice étaient voilées avec des rideaux cramoisis julien se trouva à le quelques pas derrière le banc de il lui sembla qu’ elle priait avec ferveur ", "je crois bien dit le marquis un peu plus je vous demanderais aussi une place pour moi une place pour vous je serais trop fière d’ attendre là en votre compagnie le jugement dernier mais que dirait -on en voyant sur ma pierre le nom d’ un marquis mais ma chère amie ce sera bien mieux si on y voit le nom d’ une princesse ", "mais la fierté d' ellénore et plus encore la conscience de sa conduite innocente ne lui permirent pas de céder à l' avis que lui donnait m. de croixville: éviter les regards de sa protectrice c' était se donner un air coupable et forte de le courage qu' elle avait mis à la défendre contre les accusations de son ami ellénore passa près d' elle en la saluant respectueusement et courut se renfermer dans sa chambre pour se livrer à le toutes les réflexions que l' offre de m. de croixville devait faire naître dans une âme orgueilleuse et vivement blessée l' idée de se savoir un appui contre la malveillance de madame de montévreux rendit ellénore plus calme elle se promit de supporter avec plus de patience ce qu' elle appelait l' humeur capricieuse de sa bienfaitrice et elle retourna chez la duchesse à les heures où elle avait l' habitude de s' y rendre d' abord elle fut frappée de la familiarité hautaine avec laquelle la duchesse lui parlait devant m. de croixville l' appelant à le chaque minute pour lui demander son métier à le broder ses soies son cordonnet et laiss", "il exigeait des voyages soit en suisse soit dans le tyrol autrichien soit en italie soit en angleterre si par cela même toute réunion de les amis devenait impossible vu la multiplicité de les déplacements dans chacun de ces pays d’ un autre côté l’ industriel voyait combien il était profitable pour gildas de voyager dans les excellentes conditions où il se trouvait il en témoignait sa satisfaction prévoyante dans des lettres fréquentes qui étaient pour l’ orphelin une force et une consolation marthe et gildas étaient sur ce point d’ une docilité qui étonnait m. de brandas il ne se doutait pas qu’ il était redevable de cette résignation à la famille nivier ", "elle avait pu en juger par elle-même —nous ne sommes pas aussi vénéneux que les mirages ni aussi agressifs que les dragons en se rengorgeant toute ma famille travaille dans le milieu diplomatique nous agissons comme un tampon entre forces destructrices .sur ces mots ils se turent l’ un et l’ autre pensifs et le crissement de les cigales emplit le silence entre eux .—je dois vraiment rentrer maintenant dit ophélie à le mi-voix.archibald parut hésiter puis il donna une claque à son gibus qui s’ aplatit et se détendit comme un ressort il se décrocha de le puits et offrit à le ophélie une main galante ainsi que son plus beau sourire ", "ce n' est pas tout il faut lui offrir des bouquets grandes dont l' une récitera un petit compliment; ah mais nous échangeons des regards de timidité feinte et d' effarouchement menteur ne faites pas les petites dindes il en faut une en blanc pur une en blanc avec rubans bleus une en blanc avec rubans rouges pour figurer un drapeau d' honneur un petit drapeau pas vilain de le tout tu en es bien entendu de le drapeau toi c' est moi tu es décorative et puis j' aime qu' on te voie ", "promets-moi poursuivait schumacker de vouer toujours les mêmes sentiments à le fils de PROPN jure-le-moi dieu défend le serment mon père jure -le ma fille avec véhémence n’ est -il pas vrai que tu conserveras toujours le même cœur pour cet ordener ", "la même voix dit alors avec un accent satirique pardon madame je ne vous savois pas occupée —non non entrez sans gêne il n’ y a point d’ étranger ici répliqua la putiphar monsieur est mon ami comme vous voyez et tout à le fait digne d’ être le vôtre ensuite elle ajouta tout bas à le patrick j’ aurois encore beaucoup de choses à le vous dire mais venez demain à le soir à le trianon vous souperez avec moi " ]
ah oui en effet elle dit avec un air de se foutre de moi c’ est bien on ne peut d’ ailleurs pas vous oublier quand on vous a vu une fois je me rengorge un peu tellement vous êtes mauvais et sur cette ultime saillie la belle jument sort froufroutante affolante ses fesses pleines et harmonieuses esquissant une tentative de tour complet sur elles-mêmes je trouve que c’ est dommage que cette fille -là soit la fille d’ un épicemard même en gros pour ma part je la verrais assez bien en danse acrobatique ou dans un numéro de strip sur trapèze
[ "j’ en suis là de mes cogitations artistiques quand le larbin revient plus pincé que jamais tenant avec gourme une enveloppe blanche il me la tend avec répulsion je connais un valet stylé qui va pas tarder à se retrouver en train de jouer on sur le ventre et sur le parquet sans scrupule j’ ouvre l’ enveloppe et compte les biffetons il n’ y en a que ", "je bondis sur le larbin et l’ agrippe à le colbac qu’ est -ce que ç a veut dire cette arnaque c’ était qui étaient promis pas il se dégage rouge s’ époussette un peu la livrée pour montrer à le quel point mon contact a pu le salir il fait un peu balbutiant monsieur a prévu votre surprise et m’ a chargé de vous expliquer que vous aviez été chargés de jouer pendant heures et que vous n’ en avez fait que il jouit c’ est visible ce pingouin il doit bien se douter que pour nous sacs c’ est de la somme rondelette j’ éclate baroud d’ honneur parce que dans ma tronche je sais qu’ il est tout à le fait inutile de renauder mais bougre de fumier il lansquinait à le seaux pendant la dernière heure tout le monde s’ est barré ", "c’ est comme il fielle souriant en me repoussant vers la porte je me retrouve sur le gazon la lourde claquée à le nez un vrai gars de la manche chez la vicomtesse de pingrelat je vois les choses remarquez tout ce qui se dégage des foutoirs qu’ il aurait fallu qu’ on fasse les clounes pendant une plombe sous la flotte devant des chaises vides qu’ on se démène le fion pourtant à le respecter le contrat qu’ on les use les tréteaux en galipettes dérisoires trempés comme des babas d’ hospice je reviens vers la juvaquatre ", "bus roupille l’ inconscient tête de piaf qui me fait confiance pour la bouffe la dorme la baise et l’ autre grosse flotte qui boulotte comme vaches et qui va radiner t’ à l’ heure avec une faim décuplée par sa promenade à le pincettes je démarrai sans que bus bouge dans ses rêves paumé quand il était jeune et qu’ il avait le saut périlleux hardi le pont en force la dislocation fastoche et puis la rogne m’ a repris en pensant à ce cocigrue infâme il était riche et malhonnête moi pauvre et honnête qui était le con ", "la moyenne existait -elle je pilai net à un feu rouge l’ été approchait et il faisait pas encore noir dans la rue que toilettes pimpantes voitures briquées aisance consommatrice bus éveillé en sursaut lorgnait ma colère de son coin d’ œil de rongeur ", "je tapai un grand coup de poing sur le volant à le chatterton on va lui faire sauter sa saloperie d’ hypermarché on va lui argougner sa recette à ce mesquin cocigrue et ç a me suffira pas j’ irai casser sa maison chouraver ses meubles et ses bibelots t’ excite pas lumignon souffla bus gentiment qu’ est -ce qu’ il t’ a fait ce pante il nous a soulagé le cacheton de sacs et pour du bidon encore ", "le fumier bus dit sans haine il a tellement été repassé dans sa chienne d’ existence il a tellement encaissé de coups bas tellement été poignardé dans le dos qu’ il sait que courber la tête plus rien peut l’ empêcher de pioncer c’ est là seulement qu’ il est à son aise dans les miraginations célestes la souplesse de ses ans brinquebalante la chignole s’ arrête dans un dernier hoquet une sorte de vague pet mécanique on est arrivés en face de notre immeuble l’ immense dégueulis de béton et de ferraille et de vitres couvertes de publicité moins cher ", "bas prix remise pas étonnant qu’ il ait la mentalité harpagonesque cocigrue c’ est le boulot qui veut on passe en loucedoc devant la loge de le gardien en bas mois qu’ on n’ a pas réglé le loyer après les lettres recommandées c’ est lui cet ancien cogne qu’ est chargé de recouvrer ", "la terreur de les greffiers et de les arpenteurs de pelouse on grimpe l’ escalier je comptais pourtant ce soir lui en filer une partie de la dette maintenant c’ est pas du quès on loge le mini bus et micro pieutent dans la chambre dans l’ unique lit et moi dans la salle de séjour sur une espèce de canapé qu’ on a eu dans le même lot que le piano pourri une table de jardin chaises et une caisse de fruits c’ est tout l’ ameublement " ]
[ "ils étaient cirés avec soin ainsi que le parquet il régnait d’ ailleurs une légère odeur d’ encaustique poussant une porte maigret découvrit une cuisine immaculée ou ̀ on n’ apercevait aucun désordre —vous désirez une tasse de café? questionna la jeune femme en apparaissant toujours nue sous son peignoir mais le visage rafraîchi avec un léger maquillage —non merci ", "il doit y avoir du m.frédéric là-dessous c’ est lui qui aura fait vendre autrement ce n’ est pas naturel essayai de m’ accrocher à le cet espoir brave garçon avait peut-être raison ma nature combative se réveillait et je songeais qu’ il devenait nécessaire d’ interroger le notaire .mais revenait portant délicatement de le bout de les doigts une bouteille à le goulot doré qu’ il tendit à le bernard –débouchez -nous ça mon ami vous devez savoir vous y prendre je vois à le votre boutonnière un ruban qui m’ indique que vous avez fait la guerre or les poilus excellaient à le faire sans outils toutes sortes de choses et je suis sûr qu’ il n’ en est pas un qui n’ ait appris à le déboucher sans tire-bouchon une bouteille de vin.bernard flatté se mit à le rire et sortant un couteau d’ une de ses poches il eut vite coupé les liens qui retenaient le bouchon .le champagne jaillit puis moussa dans les coupes de cristal ", "ce n’ était rien c’ était tout de même la preuve que le sol n’ était pas réellement assuré sous mes pas la ligne blanche y avais -je jamais cru? et l’ observatoire et l’ ordre quelconque j’ y croyais peut-être à le commencement de cette nuit quand j’ allais et venais dans ma chambre il est même nécessaire que j’ y aie cru pour me sentir si démuni à le présent a un certain moment j’ ai tout envoyé promener ", "le secrétaire eut un geste de surprise qui semblait être la reproduction de celui que je marquai derrière mon abri de feuillage –tu es un fidèle reprit le père de niète ton aventure dans le train de PROPN t’ a certainement fait penser qu’ autour de la casa des yeux vigilants sont ouverts surveillant mes démarches celles de mes serviteurs nos allées venues nous isolant de la patrie allemande et son interlocuteur affirmant d’ un mouvement de tête: –nous sommes dans la situation d’ une garnison bloquée par l’ ennemi dans une forteresse sans communication possible avec les armées de notre nation et cependant il faut que le traité enlevé à la barbe de ces chiens d’ anglais parvienne à le berlin il le faut! –chiens d’ anglais grommelai -je si tu nous appelles chiens c’ est que tu as senti la morsure de nos dents ", "devait -elle la connaissance de l' attentat à une confidence de le dompteur plein de remords avait -elle vu ou possédait -elle une pièce remise en mains sûres attestant leur culpabilité alors quelle conduite tenir quelle phrase trouver pour arriver à le connaître la vérité ou détourner les soupçons si par hasard l' accusation n' était encore basée que sur des soupçons ce fut PROPN qui la première recouvra la parole et trouva les mots qu' il fallait pour arracher la vérité sans se compromettre davantage ", "décidément j’ étais encore prisonnier de mes vieux réflexes professionnels ceux qui faisaient dire à le mes collègues que même pendant mon sommeil je poursuivais mes enquêtes blémant me comparait à le ce truand d’ après la guerre que l’on appelait l’ homme qui fume en dormant il gardait en permanence à le bord de sa table de nuit un cendrier sur lequel était posée une cigarette allumée il dormait par à-coups et à le chacun de ses brefs réveils il tendait le bras vers le cendrier et aspirait une bouffée de cigarette et celle-ci achevée il en allumait une autre d’ un geste de somnambule ", "mais alors l’ oncle élevant la voix lui dit avec bonté: –ne vous agitez pas madame soyez calme n’ ayez aucune inquiétude vous êtes chez des gens qui ne vous laisseront manquer de rien vous avez été malade maintenant vous allez mieux mais je vous en prie ayez confiance vous êtes chez des amis chez de véritables amis pendant qu’ il parlait la femme le regardait de ses grands yeux noirs on voyait qu’ elle le comprenait mais malgré sa recommandation après un instant de silence elle essaya de parler encore et dit tout bas: –le tambour le petit tambour alors l’ oncle regardant le mauser lui demanda: et le mauser portant la main à sa tête dit: –un restant de fièvre docteur un petit restant; cela passera ", "tout changeait donc s’ écriait -elle elle ne reconnaissait plus ses serviteurs d’ autrefois ils se gâtaient elle était trop bonne un jour josette lui donna la journée de le chrétien à le lieu de la quinzaine de pâques toute la ville apprit le soir ce malheur mademoiselle avait été forcée de revenir de saint-léonard chez elle et son départ subit de l’ église où elle avait dérangé toutes les chaises fit supposer des énormités ", "elle pense souvent à le robert et craint chaque jour l’ annonce d’ une mauvaise nouvelle que son petit frère revienne et que tania trouve à le nouveau refuge auprès de lui elle est fière de parvenir à le faire tourner le commerce sans l’ aide de son mari heureuse de se priver pour simon de veiller sur lui avec tout son amour maxime lui en sera reconnaissant pauvre hannah ", "dit -il est -ce que tu viendrais m’ avertir par hasard que le jour est changé? non cela tient toujours pour le tant mieux répliqua maître jacques car en vérité ils me font perdre patience avec leurs remises et leurs lésineries est -ce qu’ il faut tant de façons bon jésus pour prendre son fusil dire à le revoir à sa femme et sortir de chez soi? patience vous n’ avez plus longtemps à le attendre maître jacques jours! fit celui-ci avec impatience eh bien eh bien je trouve que c’ est trop de " ]
soyez sages surtout criait en voyant le couple s’ enfuir cette bonne maman guisolphe ironique recommandation dont aurait pu faire son profit médéric et qui pour dolinde était à le moins inutile tandis que de sa voix câline de ses yeux fins un peu railleurs de sa manche soudain tirée en prétextant une piqûre sur un bras maigriot peut-être mais où brillait déjà l’ or de les précoces pubertés elle ensorcelait médéric nullement distraite encore moins émue dolinde car le commis voyageur n’ avait pas tout à le fait menti en parlant de le soir de veglione se revoyait ans auparavant à le nice dans une première et périlleuse aventure qui même sans les calculs de son ambition même sans les prudentes et quotidiennes exhortations de maman guisolphe aurait certes suffi à le lui durcir le cœur pour toujours à le bout d’ un mois le beau médéric en était encore à le espérer un baiser jamais pourtant même dans les faciles amours qu’ il brusquait et qui faisaient sa gloire jamais créature ne lui avait laissé respirer plus insolemment et de plus près en plus provoquantes occ
[ "cette lutte de tous les jours ces alternatives de désirs astucieusement surexcités et de réactions énervantes avaient fini par le jeter dans un état d’ esprit particulier alors avec un égoïste attendrissement nuancé d’ un peu de remords et dont la délicatesse le flattait il se reprenait à le rêver de domnine il se rappelait non sans plaisir la chambrette à les poutrelles blanches tout embaumée le matin de le parfum de les œillets éclos la nuit les heures d’ amour réveillées à la voix de les cloches il se rappelait plus récente et présente encore cet après-midi à le mas de la font-des-tuiles domnine trouvée seule l’ ivresse montant des buis hachés et souvent un désir le prit de retourner là-haut une fois encore il n’ osait pas ", "mais surtout médéric évitait de penser à le ceci que domnine pût avoir connaissance de son intrigue avec dolinde pressentant confusément une fois par hasard psychologue que si dolinde entrait en jeu l’ affaire deviendrait plus grave un jour près de le portail-peint il se rencontra seul avec domnine elle feignit de ne pas le voir un autre jour dolinde lui dit —je ne sais ce qu’ a contre moi cette civadone quand elle me regarde ses yeux me font peur ", "les femmes s’ étaient devinées dès lors entre elles ce fut la guerre domnine maintenant descendait souvent à la ville elle ne cherchait pas médéric que l’ orgueil de son cœur essayait d’ oublier mais dolinde la rivale sur le visage de qui doutant encore elle voulait lire bientôt elle ne douta plus ", "ce fut à l’ infernet qu’ eut lieu le heurt de leurs haines l’ infernet ruelle solitaire qui mène des bas-quartiers à l’ église escalier plutôt que ruelle fond de puits plutôt qu’ escalier tire-bouchonnant avec son pavé de cailloux aigus ses marches à le demi effondrées sous des fragments d’ arceaux et de voûtes et célèbre à le rochegude comme le dernier et le plus complet spécimen des architectures compliquées qui naturellement ainsi que des coraux bizarres poussaient et se ramifiaient dans les vieilles villes à le remparts où toujours la place manqua dolinde revenait de sa promenade habituelle à la baraquette elle rapportait le bouquet par elle chaque jour cueilli que chaque jour maman guisolphe disposait orgueilleusement dans les bouquetiers de le comptoir où médéric en entrant à le café avait coutume de prendre chaque jour une rose domnine sortait de la rue de les poternes comme pied-à-terre pour elle plus que pour trabuc elle y avait encore sa chambrette ", "les endroits où l’on fut heureux gardent une âme malgré les tristesses de sa vie celui-ci lui riait toujours rue des poternes sur la terrasse elle se retrouvait jeune fille et toutes les fois par superstition naïve comme un peu de le bonheur ancien elle emportait quelques-uns des chers œillets que maintenant soignait sœur nanon dans l’ étroit couloir entre les hautes maisons noires au-dessus de lesquelles une bande de ciel brillait silencieuses et surprises les femmes restèrent immobiles un instant puis s’ effacèrent pour passer mais domnine avait aperçu le bouquet de roses; et sans réfléchir sur une de ces impulsions brusques depuis quelque temps plus fréquentes dont sa volonté n’ était pas maîtresse et qui après la crise l’ attristaient elle l’ arracha de les mains de dolinde ", "—laissez là ces roses mademoiselle et portez ces œillets à le votre amant dites -lui ce sont des œillets que vous envoie la civadone médéric les mes fleurs avant vos fleurs se fanèrent à sa boutonnière mais déjà dolinde fuyait domnine alors sentit tomber toute colère ", "et s’ en voulant de le moment d’ inexplicable folie qui sans motif puisqu’ elle n’ aimait plus venait ainsi de lui faire crier son secret: —si quelqu’un pourtant avait entendu?... si sœur nanon montant à l’ église était passée mais la ruelle resta déserte et sans l’ absence de ses œillets restés à les doigts effrayés de l’ ennemie sans les roses gisant par terre et qu’ emportait l’ eau de le ruisseau domnine aurait cru à un rêve voilà les seules paroles car elles ne devaient plus se revoir qu’ échangèrent dolinde et domnine leur querelle demeura ignorée ", "elle n’ avait pas eu de témoin si ce n’ est à le travers le soupirail de sa cuisine une servante de vicaire discrète et dévote personne qui après s’ être à le préalable purifiée en confession de la souillure d’ un tel scandale ne parla de ces choses que longtemps plus tard à la suite de les événements tandis que domnine s’ éloignait triste songeant maintenant à le trabuc et le cœur serré d’ une subite angoisse dolinde qui avait couru était déjà dans les bras de sa mère à le récit succinct et tragique qu’ elle fit de l’ événement d’ abord la prudente matrone s’ étonna —donc pour qu’ elle se permît une scène pareille cette domnine si modeste si respectée était depuis longtemps la maîtresse de m. fiez -vous donc à les apparences et la malheureuse s’ affichait ainsi tranquillement en pleine rue sans songer que si son mari apprenait cela il y aurait mort d’ homme ", "mais à le toi mignonne que peut -elle vouloir? pourquoi cette jalousie? puis comme dolinde se taisait: en attendant mignonne te voilà compromise et par qui par une civadone! car la civadone parlera une fois lâchées et débridées les mandres ne s’ arrêtent plus demain il ne va être bruit que d’ elle et de toi dans la ville un peu émue sans doute mais exagérant son émotion dolinde essayait de pleurer " ]
[ "elle avait je ne sais quelle pauvreté pleine de promesses dans la chaussure; en vérité il s’ en fallait de peu qu’ elle ne lui plût il sortit une piécette et dans la paume de sa main joua son désir à le pile ou face il laissa partir la passante devant la rue ayant donné de le feu à un vieillard il eut l’ impression qu’ il avait accompli un acte d’ altruisme ", "il vous appelle on vous cherche.emma ne répondit rien elle haletait tout en roulant les yeux autour d’ elle tandis que la paysanne effrayée de son visage se reculait instinctivement la croyant folle tout à le coup elle se frappa le front poussa un cri car le souvenir de rodolphe comme un grand éclair dans une nuit sombre lui avait passé dans l’ âme il était si bon si délicat si généreux ", "est -ce que je peux savoir ce que tu vas faire maintenant je vais prendre un café en bas –moi aussi debout la couleur de ses joues changea et elle s’ accota à le piano va passer ah avant tout une minute veux-tu? ", "mon dieu que vous êtes sévère mais non ma bonne amie mais songez que tout le monde a vu cette fille en haillons à l' isola il y a semaines à le milieu d' une famille honnête et la voilà qui fait tapage aujourd'hui à le milieu de nous de notre groupe enfin ou l'on soupçonne à le bon droit que se trouve le séducteur de lequel à n' en pas douter on prononce le nom —on prononce son nom? dit mme —je ne l' ai pas entendu mais on le prononce ce n' est pas si difficile comptons nos hommes nous en avons mariés —deux ", "PROPN envisagea pendant quelques instants d’ orienter la controverse vers les questions philologiques il n’ admettait pas que l’on employât les mots dans des acceptions inexactes et il lui avait fallu une grande force de volonté pour se retenir de critiquer l’ utilisation constante que faisait sa belle-sœur de le verbe causer à le lieu de son cousin parler mais finalement la petite ritournelle qui ronflait en lui depuis tout à l’ heure pas même lui pas même lui pas même lui lui fit choisir une plus rapide retraite —eh bien s’ écria -t-il d’ un ton non moins faussement irrité qu’ hypocritement résigné fais ce qu’ il te plaît ", "pour qu’ il croisse encore en ton estime j’ ajouterai qu’ il n’ est pas sans pratiquer l’ archéologie bretonne reçut cette lettre à le moment ou il montait en voiture avec robert andré et le garçon de ferme éloi très à le courant de les choses de le pays qui devait les piloter dans une excursion quand il eut prit connaissance de la lettre que robert et andré l’ eurent lue à le leur tour ce dernier dit à le éloi: on a trouvé dans le grenier un gros loup empaillé est -ce qu’ il y a beaucoup de loups par ils sont plutôt rares monsieur andré si vous désirez en voir un de près ce sera chose assez facile ", "la soirée était brillante et comme toujours notre héroïne se vit adulée par les compliments et les hommages un monsieur d’ un aspect grave et sérieux à l’ air distingué à les manières nobles élégamment vêtu d’ un habit humann mais ne portant ni rubans ni décorations s’ était approché d’ elle de le moment ou ̀ elle avait été annoncée dans le salon et semblait à le premier rang de ses attentifs qui est ce personnage demanda -t-elle en se penchant vers l’ oreille de sa voisine un millionnaire ma chère petite répondit celle-ci avec un sourire c’ est le rothschild de la hollande et il vient à le paris pour faire sans doute quelque importante opération car ce célèbre banquier ne se dérange jamais pour autre chose ", "il me semble que je sens son baiser c’ était toujours là sur mon front près de les cheveux et elle pleure pourquoi ma mère pleure -t-elle PROPN baissa la tête –je ne sais plus je ne sais pas je n’ ai jamais su mais je vois oh! je vois barrot qui nous entraîne voici la petite porte de le parc et voici la forêt j’ entends les cris de valentine et cet homme qui est resté à la petite porte cet homme qui nous regarde partir je le vois je le reconnais c’ est mon père dans cette seconde une main se posa sur l’ épaule de PROPN PROPN eut un bond terrible avec un cri rauque et se retrouva face à le face avec le baron les yeux hagards les cheveux hérissés une seconde il considéra le baron avec une expression d’ indicible étonnement ", "est vrai!... vous êtes prince m’ avez -vous dit prince polonais —et de plus quelque peu parent de sa majesté la reine.—ah! je comprends s’ écria la petite prisonnière qui continua avec exaltation: eh bien monsieur si vous me rendez cet éminent service je vous en aurai une reconnaissance éternelle —je vous le rendrai d’ autant plus volontiers mon enfant que je suis ici dans ce but.—ici! fit mademoiselle de nevers que ce mot rappela tout à le coup à la situation présente ici! je ne songeais plus à l’ endroit où je me trouve mais pourquoi m’ a -t-on amenée dans ce lieu pendant mon sommeil contre mon gré ce qui est un singulier moyen de me rendre service ne pouvait -on m’ apprendre le malheur de mon père à le couvent?si diplomate que l’on soit la logique de les jeunes filles est parfois bien difficile à le tourner ", "c’ est souvent dans ce monde la loi de les choses monsieur –une seule pensée nous trouble mon fils et moi murmura l’ aïeule –je crois la pénétrer ne vous inquiétez pas à ce sujet si renée est riche tant mieux " ]
donna francesca à qui l’on pouvait se fier répondait des qualités morales de son cousin ainsi rien ne s’ opposait à le ce que ginevra acceptât ce mariage don lui semblait plutôt sympathique et sa fidélité à le souvenir de sa première femme apparaissait à la jeune fille comme tout à l’ honneur de son prétendant peu d’ hommes avaient cette fidélité-là PROPN ne serait pas jalouse de la blonde hélène elle ne chercherait pas à la faire oublier
[ "une morte n’ est pas une rivale dangereuse elle n’ empêcherait pas que don accordât peu à le peu son affection à la jeune femme qui s’ efforcerait d’ être pour lui une compagne intelligente dévouée aimante la consolatrice discrète de ces hommes le père et le fils profondément atteints dans leurs plus chères tendresses un bruit de pas traînants annonça l’ approche de le vieux ricardo il passa les épaules courbées serrant contre sa poitrine de les légumes qu’ il venait d’ enlever de terre un rayon de soleil caressait longuement son front dégarni s’ attardait complaisamment sur les vêtements terreux ", "pensa: comme il est vieux il ne devrait plus travailler c’ est par dévouement pour nous elle ferma un instant les yeux pour mieux réfléchir quand ses paupières se relevèrent la clarté encore vive de le jour prêt à le décroître éblouit son regard pendant quelques secondes elle dit à le demi-voix :–je ne vois pas ce qui pourrait m’ empêcher d’ accepter ce mariage ", "c’ est beaucoup mieux que je n’ aurais jamais pu désirer et ici ils seront tous contents .dans le salon assombri que ginevra et sa sœur le lendemain avaient orné de roses fit sa première visite de fiancé aimable et courtois il plut à ses futurs beaux-parents et à le cecca celle-ci dit à le ginevra un peu plus tard tandis que les campestri se préparaient pour accompagner le jeune homme chez son père :–il est tout à le fait bien tu seras heureuse ma ginevra automobile de don emmena les campestri en peu de temps à la grille de la villa orcella ", "celle-ci s’ élevait à les portes de la ville elle datait de le dix-huitième siècle et avait grand air avec ses hautes portes-fenêtres à les vitres étincelantes ouvrant sur un degré de marbre rose son étage unique décoré de guirlandes sculptées et l’ attique élégante interrompue de distance en distance par des statues dues à le ciseau d’ un jeune sculpteur florentin protégé des orcella mort à le ans à le début d’ une carrière qui s’ annonçait comme celle d’ un admirable artiste en descendant de voiture ginevra jeta un long regard sur la façade d’ un gris doux moucheté sur laquelle s’ étendait la clarté brûlante de l’ après-midi ce serait là sa demeure son foyer connaîtrait -elle un peu de bonheur entre ces murs qui avaient vu commencer et finir tant d’ existences qui avaient surpris peut-être de pénibles de douloureux secrets ", "à le cette pensée la villa d’ aspect aristocratique et discrètement accueillant lui parut tout à le coup mystérieuse presque effrayante son regard involontairement chercha celui de il ne le rencontra pas déjà le jeune homme montait le degré de marbre en précédant ses hôtes vers le vestibule se tenaient valets en livrée l’ un d’ eux informa le marquis que son père attendait les visiteurs sur la terrasse ", "se tournant vers dit à le mi-voix tout en continuant d’ avancer –ce pauvre père a une grande hâte de vous connaître donna PROPN lui a dit tant de bien de vous qu’ il a peur d’ être déçu mais moi je sais bien qu’ il ne le sera pas un sourire timide lui répondit pensa: comme c’ est bon à le lui de me dire cela un peu de joie se glissa en son cœur inquiet ", "l’ effort la froideur perceptibles pour un observateur dans l’ attention courtoise qui dictait les paroles de silvio avaient échappé à la jeune fille .sur l’ autre façade de la villa s’ étendait une terrasse de marbre où l’ ombre se répandait à le cette heure de la journée les roses la parure célèbre de les jardins d’ PROPN arrivaient jusqu’ à le elle lui envoyaient leurs arômes innombrables de ce côté elles couvraient aussi le mur de la villa et si loin que la vue s’ étendît on les voyait s’ enrouler comme une tunique vermeille blanche ou couleur de soufre autour de les troncs d’ arbres s’ élever sur le socle de marbre de les statues s’ étendre en longs cordons d’ où tombaient des rameaux fleuris que la brise balançait .sur la terrasse don attendait assis dans son fauteuil d’ infirme depuis ans la paralysie l’ immobilisait ", "dans un visage fin et maigre comme celui de silvio rêvaient des yeux tristes qui s’ animèrent à la vue de les arrivants après avoir effleuré le chevalier et sa femme ils s’ arrêtèrent longtemps sur ginevra la jeune fille n’ en fut pas gênée ce regard était bienveillant déjà paternel l’ accueil de le marquis acheva de la rassurer ", "était discrètement courtois comme son fils avec plus d’ affabilité naturelle il semblait en outre vraiment heureux de connaître sa future bru et sans doute de la trouver aussi sympathique aussi conforme à son désir secret pour la consolation de son fils autour de lui les visiteurs se groupèrent le chevalier parlait peu selon sa coutume donna PROPN par petites phrases sèches disait l’ attachement de tous pour la comtesse riesini si dévouée à ses amis " ]
[ "avant jours vous serez aussi noirs que lui mais cela importe peu si vous êtes aussi honnêtes sur ce à le revoir et bon courage s' il plaît à le dieu je repasserai par ici à le mois d' octobre le brave homme embrassa les enfants serra encore une fois la main de son ami et partit tout à le fait PROPN conduisit les enfants dans sa maisonnette une espèce de hutte en terre dans laquelle était installé son ménage de solitaire cela se composait d' un lit de feuilles sèches d' un bahut d' un fourneau portatif de marmites en terre de quelques assiettes d' une demi-douzaine de cuillers et fourchettes en étain et d' une cruche en grès pour aller puiser de l' eau à la fontaine ", "sa tendresse pour christophe eût suffi à le lui éclairer son devoir à le cette heure où des millions d’ êtres s’ apprêtaient à se haïr il sentait que le devoir ainsi que le bonheur de âmes comme la sienne et celle de christophe était de garder leur amour et leur raison intacts dans la tourmente il se souvenait de gœthe refusant de s’ associer à le mouvement de haine libératrice qui lançait en l’ allemagne contre la PROPN christophe sentait tout cela; et pourtant il n’ était point tranquille lui qui avait en quelque sorte déserté d’ allemagne qui n’ y pouvait rentrer lui qui était nourri de la pensée européenne de les grands allemands de le xviii siècle chers à son vieil ami schulz et qui détestait l’ esprit de l’ allemagne nouvelle militariste et mercantile il entendait se lever en lui une bourrasque de passions; et il ne savait pas de quel côté elle allait l’ entraîner ", "c’ était un chef-d’œuvre dans son genre elle défiait tous les projectiles de le monde le capitaine la fit transporter à le polygone de PROPN en provoquant le président de le gun-club à la briser barbicane la paix étant faite ne voulut pas tenter l’ expérience alors PROPN furieux offrit d’ exposer sa plaque à le choc de les boulets les plus invraisemblables pleins creux ronds ou coniques ", "moncrabeau a frappé à le toutes les portes sonné à le toutes les bourses aucune ne s’ est ouverte il y a quelques jours moncrabeau désespéré apprit qu’ un groupe de royalistes s’ occupait de fonder un journal qui aurait un double but démolir la république et protéger les intérêts d’ un groupe financier une entrevue préparatoire avait lieu le lendemain il demanda à le être entendu par les membres de le conseil ", "alors j’ ai détaché de sa tige la petite fleur frêle et pâle et je l’ ai abandonnée à le vent d’ est qui l’ a emportée aussitôt la faisant tourbillonner au-dessus de le parterre un instant j’ ai cru qu’ elle allait s’ arrêter dans les boucles blondes de nathalie qui accourait de la grande allée et qui levait la tête pour me regarder en souriant mais non la bise âpre et sèche a repris la fleurette et l’ a emportée plus loin plus loin encore et j’ ai cru la voir disparaître dans l’ eau troublée de le grand bassin tombent aussi les feuilles les feuilles d’ automne qui commencent à le rougir après un aussi long voyage pourquoi une aussi triste fin blanche exilée pauvre petite fleurette je viens de nommer amies mais j’ ai oublié la meilleure a présent il n’ y a plus de secrets plus de barrières entre moi et mlle demontreux cette chère et respectable femme qui ne se montre guère à le château que lorsqu’ elle y accompagne son frère les jours de grande cérémonie y est accourue dès que je me suis trouvée en péril ", "aussi un dimanche et sans que l’ un ou l’ autre eussent prononcé le moindre mot son père l’ emmena en ville il installa l’ enfant dans une salle remuante déjà obscure non loin de la scène j’ ignorais tout de l’ endroit où je me trouvais je crus d’ abord qu’ il s’ agissait d’ une église d’ un type particulier et assurément plus richement décorée que celle de notre bourg le silence de le lieu était bien plus profond et la cérémonie toute nouvelle l’ orgue était remplacé par un orchestre de musiciens invisibles et les prêtres par plusieurs personnages chamarrés qui gesticulaient et chantaient au-delà de la rampe un éclat de voix général mêlé de claquements de mains ne détruisit pas tout à le fait sa conviction de se trouver en un lieu saint: il ne songeait qu’ à se conformer à les règles de le culte nouveau à le quoi son père avait voulu l’ initier ", "rosette comme vous dites cela d’ une manière dégagée c’ est bon; vous pouvez compter que d’ ici à le jours je ne vous toucherai de le bout de les lèvres c’ est aujourd’hui mardi: ainsi à le mardi prochain moi. rosette ", "un prêtre n’ a que le droit de donner ce qu’ il possède et d’ offrir toujours son sang comme jésus-christ j’ ai entendu bon nombre de nos confrères se plaindre de la mesquinerie de le budget que le gouvernement fait à le clergé pour ma part j’ aurais désiré qu’ après la révolution on nous abandonnât saris pain et sans souliers à le travers le monde alors comme les soldats de bonaparte nous eussions fait des prodiges quand on saura que nous ne possédons rien on ne nous enviera plus et partant on nous écoutera ", "à le heures avant midi avec la même exception à le heures après midi toujours avec la même exception souper à le toute heure depuis heures de le soir jusqu' à le lendemain matin pas d' exception à le cela car le maquereau ne mord plus après le soleil couché défense de jouer à les cartes excepté lorsque l' ancre est jetée ", "non non pis que parmi ses larmes elle raconta l’ histoire lamentable et grotesque à la fois le bal-orgie de la veille la fille grisée montrée nue palpée par hommes en folie et la plainte portée le lendemain et l’ arrestation et le scandale déjà dans les feuilles de le boulevard –tiens regarde fit -elle en montrant un journal tout à la fois ma sœur ma mère et même mon père un reporter diligent contait en effet des anecdotes sur le passé de suzon nommait mathilde désignait sous des initiales transparentes feu le député asquin –mais toi murmura maud sincèrement compatissante on ne te nomme pas qu’ est -ce que cela fait " ]
il commençait à se rendre compte des complications formidables qu’ il avait apportées dans son existence et voyait sous des aspects moins brillants les résultats utiles qu’ il tirerait de l’ aventure le certain pour l’ instant c’ est qu’ il vivait en errant n’ osant s’ arrêter nulle part incapable de se renseigner tenaillé de le désir impérieux de revoir les lieux de le crime comme un véritable criminel —et ajoutait -il ce ne serait pas déjà si bête on a sûrement établi une souricière autour de le boulevard lannes et parmi la foule qui défile devant la maison il y a autant d’ agents en bourgeois que de badauds on me connaît; le monde avec l’ allure mystérieuse de ses articles gêne la police et on ne manquerait pas de me filer tout irait grand train après cela
[ "mais la seule pensée de le contact définitif avec la sûreté l’ effrayait la solitude totale dans laquelle il vivait depuis jours lui avait enlevé cette énergie cet allant qui en faisait quand l’ affaire l’ intéressait un reporter incomparable il avait besoin pour agir de l’ influence de le milieu de la griserie de les paroles de la discussion de la lutte de l’ activité trépidante de tous les instants privé de cet excitant il se sentait sans force hésitant noyé dans la foule frôlant à le chaque pas des inconnus s’ asseyant solitaire à les tables de cafés ou de restaurants n’ entendant qu’ à de rares intervalles quand il faisait son menu ou commandait une consommation le son de sa propre voix il avait libre encore dans paris et coudoyant des milliers d’ êtres l’ impression poignante d’ être à le secret dans la plus sûre et la plus silencieuse de les prisons ", "vers heures il téléphona à le monde on lui répondit d’ abord que le monde n’ était pas libre il attendit un moment et appela de nouveau la ligne était très encombrée des bribes de phrases lui arrivaient confuses traversées par la voix nasillarde de les demoiselles s’ envoyant des numéros d’ appel ", "et tout à le coup parmi tout ce bruit toute cette friture il entendit quelqu’un qui disait: le journal le monde il se pencha vivement sur la plaque et protesta: —pardon monsieur pardon j’ ai demandé avant vous —désolé mais c’ est moi qu’ on a servi allô le monde —c’ est un peu violent! allô mademoiselle on riait à l’ autre bout de le fil il trépigna de rage ", "—allô mademoiselle nous sommes sur la ligne j’ entends bien mais ce n’ est pas de ma faute retirez -vous —non non voilà un quart d’ heure que j’ attends j’ en ai assez passez -moi la surveil il n’ acheva pas sa phrase et décrochant sans bruit l’ autre récepteur se mit à le écouter la conversation lui arrivait subitement distincte ", "il entendait les questions et les réponses jamais la ligne ne lui avait semblé aussi tranquille et jamais surtout conversation ne l’ avait plus intéressé que PROPN la voix qui lui avait parlé un instant disait c’ est fâcheux à le quelle heure vient -il d’ habitude et une autre voix qu’ il reconnut pour celle de le secrétaire de la rédaction répondit: —vers heures et demie heures mais il ne faut pas compter comme c’ est ennuyeux reprit la voix savez -vous où on pourrait le trouver ", "—où diable ai-je entendu cette voix-la disait coche —non pas de le tout répondit —enfin il viendra bien dans la soirée soyez assez aimable pour le prier de passer chez moi une communication urgente —tout à le fait impossible ", "je suis désolé mais il est absent et je n’ ai pas de le tout songea coche en appuyant plus fortement les récepteurs sur ses oreilles —mais quand revient -il fit la voix —je ne sais pas son absence peut se prolonger il peut revenir il n’ a pas quitté paris? je ne puis vous renseigner sur ce point je suis désolé tout à le fait désolé ah songea coche de plus en plus attentif mais c’ est de moi qu’ on parle et cette voix cette voix —ne coupez pas mademoiselle nous causons cria ", "et coche terriblement intéressé par ce dialogue cria machinalement aussi nous causons mais aussitôt il se mordit les lèvres un simple hasard très fréquent mais qu’ il bénissait en cet instant l’ avait mis en tiers dans une conversation qui pouvait se rapporter à le lui c’ était folie de l’ interrompre par une exclamation maladroite la téléphoniste par bonheur avait quitté la ligne et n’ entendit pas son appel; ", "le dialogue continua: en tous cas disait la voix vous pouvez me donner son adresse —parfaitement —ai-je de les chances de le trouver chez PROPN nom d’ un chien murmura coche je ne me trompais pas c’ est le commissaire un petit frisson le secoua ses doigts se crispèrent sur les récepteurs et il se sentit pâlir " ]
[ "une angoisse mortelle le tint immobile il faillit retourner vers sa couche et attendre le décret de l’ invisible la force qui était en lui et qui ne voulait pas désespérer avant le dernier soupir le ranima il tâta le visage de langre ce visage était froid aucun souffle ne semblait s’ exhaler des lèvres PROPN se traîna successivement auprès de les autres couches ", "pousser droit à le saint-malo? impossible d' y songer les bateliers étaient épuisés l' embarcation avariée faisait eau en places dans une demi-heure elle sombrerait évidemment constance se sentait lasso prise de vertige ", "mais elles sont les seules que nos coutumes nous permettent en pareil cas et ce n’ est pas moi qui en ai inventé l’ usage certes mieux vaudrait la seule force de les bras et le seul office de les poings comme nous y avons eu recours une nuit dans ton pré à le propos de mon mulet et de ton avoine mais sache qu’ un muletier doit être aussi brave et aussi jaloux de son renom d’ honneur que les plus grands messieurs portant l’ épée si j’ avais avalé l’ injure de malzac sans en chercher réparation j’ aurais mérité d’ être chassé de ma confrérie il est bien vrai que je n’ ai pas cherché cela de sang-froid comme on doit le faire ", "essayez messire on va vous amener une haquenée doucette comme pour une damoiselle merci je n’ y tiens guère il le faut messire j’ aime mieux rentrer à le paris mais pensant à la bonne affaire que sa pusillanimité lui ferait manquer il se ravisa: essayons tout de même choisissez le cheval le plus doux à le moins monsieur l’ écuyer donna un ordre à les varlets et minutes plus tard un cheval noir portant un chanfrein d’ argent fut amené devant le portique où l’ orfèvre attendait assez inquiet assis sur un banc de pierre on le mit en selle à le grand’peine ", "le téléphone devint muet rendue à la solitude sentit le tournoiement de le délire dans son cerveau où se heurtaient les révélations foudroyantes de ces dernières secondes .mais promptement ces incohérences se coordonnaient s’ enchaînaient en une suite logique la jeune femme vacillante hésita encore devant l’ évidence une idée subite la fit se ruer vers le meuble empire serrait ses cigares et qui lui servait de bureau a ̀la maison elle explora sans résultat d’ une main agitée un tiroir qui bâillait négligemment ", "des pas nombreux se firent entendre dans l' escalier c' étaient les invités qui arrivaient ils parurent étonnés de voir de le feu dans le poêle l' habit noir de rodolphe allait au-devant de les dames et leur baisait la main avec une grâce toute régence quand il y eut une vingtaine de personnes PROPN demanda s' il n' y aurait pas une tournée de quelque chose —tout à l' heure dit marcel ", "elle s’ est assise sur un tabouret openfeld lui tendait un étui à le cigarettes —vous ne voulez pas partir avec nous nous essaierons de tourner le film là-bas —vous vous n’ avez pas de problèmes pour les frontières a dit ", "l’ état de les affaires en france et en europe devenait tous les jours plus grave et m. de lavalette se félicitait tous les jours aussi de la modeste décision qui lui avait fait préférer son travail connu de la direction de les postes à le ministère de l’ intérieur que l’ empereur avait voulu lui confier personne ne m’ en voudra je n’ ai fait de mal à le personne se répétait -il souvent à le lui-même quand il était seul dans son cabinet et qu’ il appuyait sa tête dans ses mains se prenant à le réfléchir longuement et tristement lorsque la défaite de waterloo eut fatalement détruit ses dernières espérances et que napoléon résolut de chercher un refuge en angleterre il demanda brusquement à le m. de lavalette s’ il ne voulait point l’ accompagner dans son exil j’ ai une fille de ans répondit celui-ci et ma femme va devenir mère je ne puis me résoudre à le me séparer d’ elle donnez -moi quelque temps et j’ irai vous rejoindre partout où vous serez ", "alors je vis tout tourner autour de moi il me semblait que la terre allait s' effondrer je m' écroulai à le genoux —ah! madame m' écriai-je avec un accent de détresse qui aurait attendri un roc mais qui la laissa insensible ayez pitié de moi vous savez combien j' aime laurence quels rêves j' ai faits c' est attenter à le ma vie que de me l' enlever maintenant que de m' en séparer car sûrement j' en mourrai!... dites-moi à le moins pourquoi vous revenez sur votre parole si c' est par ma faute parce que je vous ai déplu et que vous avez quelque reproche à le me faire je tâcherai de racheter ma défaillance par une vie de dévouement de sacrifices de je m' arrêtai je ne savais plus ce que je disais des larmes grosses comme le doigt roulaient dans mes yeux madame de PROPN était toujours debout se dirigeant vers la porte je voyais qu' elle faisait des efforts pour rester insensible et avec sa haute taille sa pâleur son grand air de dignité hautaine elle avait l' air d' une impérieuse et inflexible statue justicière d' une faute que j' ignorais et que j' ignore encore ", "si j’ osais je t’ embrasserais PROPN lui tendit les bras et la pauvre enfant s’ y précipita elle retrouvait en l’ écuyère plus qu’ une sœur une amie dévouée .il était l’ heure de le dîner la bonne vint annoncer que madame était servie les amies se mirent à le table –il y a déjà longtemps dit annette que tu as quitté le pays " ]
la figure de daniel y surgissait dans un étrange soleil me laissant comprendre que si je n’ aimais pas cet homme qui ai -je vraiment aimé rien ne me plaisait mieux que de songer que je pouvais ou aurais pu l’ aimer et d’ ailleurs il me désirait peut-être plus qu’ il ne m’ aimait il ne me parlait que de son désir et de celui qu’ il me supposait cet or qu’ il ne tenait qu’ à le moi d’ aller chercher en moi en moi vous voulez dire nulle part j’ avais à les lèvres un sourire presque idiot l’ or qui est en vous s’ est -il contenté de répéter sans avoir l’ air plus malin
[ "tout ç a n’ était qu’ une forme de pudeur ai -je songé mais je trouvais trop facile d’ ouvrir les jambes je ne suis pas une chercheuse d’ or mais une voyageuse de nuit l’ amour sous quelque forme qu’ il se manifeste n’ est que l’ abîme où nous ne cessons de choir depuis notre naissance c’ est ce que j’ ai murmuré un matin où nous étions arrivés en avance à le bureau je me suis montrée plus froide que jamais désespérée de l’ être ", "il aurait pourtant suffi que cet homme pose sa main sur la mienne ou tourne avec moi ses yeux vers le ciel d’ automne bleu et or il s’ est contenté d’ allumer une gauloise dont j’ abhorrais l’ odeur en souriant à la fin de l’ année il changea de service bientôt de ville je l’ oubliai c’est-à-dire que je l’ ai regretté doucement avec la médiocre satisfaction d’ être restée fidèle à le je ne sais quelle noble idée de l’ amour et puis j’ ai pleuré comme une bécasse sur ma jeunesse qui s’ en allait ", "mon second enfant un garçon me donnait des satisfactions comme disent les mères qui ont renoncé à le tout à le commencer par cette joie dont daniel m’ assurait qu’ elle me ferait aimer jusqu’ à ce ciel bleu roi qui m’ inquiétait tant l’ hiver c’ était ça se résigner et j’ étais née résignée à le moi-même y compris quand je hurlais silencieusement ans plus tard dans la gare de limoges je revenais de paris où j’ étais allée tuer d’ autres illusions un homme est passé devant moi s’ est retourné est revenu à le ma hauteur m’ a regardée posément je ne me suis pas rappelé d’ emblée qu’ il s’ appelait daniel le buffet s’ ouvrait sur la salle de les pas perdus nous sommes restés debout à le comptoir sans toucher à le café que nous avions commandé ", "je ne savais que faire de mes mains je lui ai pris une cigarette mais ne l’ ai pas allumée je n’ ai rien répondu quand il a dit que j’ avais maigri vous n’ êtes toujours pas vous-même a -t-il ajouté plus bas sans que je réponde davantage ni qu’ il s’ étonne de mon mutisme peut-être écoutions -nous par-delà le grêle bruit de les pas et les annonces par haut-parleur un silence que je n’ avais pas envie de voir rompre ", "daniel me souriait comme à une inconnue j’ étais sans doute cette inconnue j’ aurais volontiers souri j’ ai levé les yeux vers l’ immense coupole j’ étais perdue ", "j’ avais toujours été perdue PROPN s’ était remis à le parler d’ une voix lointaine votre visage est plus mince vos mains aussi vos lèvres tremblent sans cesse vous n’ avez plus guère de poitrine votre regard ne se pose sur rien votre voix est plus sombre qu’ une combe à le crépuscule je vous regardais marcher devant moi il y a en vous quelque chose de moins crâne de fragile comme si vous alliez tomber il parlait comme on lit dans un livre ce livre je le connaissais par cœur il me dispensait d’ ouvrir aucun roman je ne lisais plus que des textes fragmentaires ", "il regardait passer des adolescentes à le nombril dénudé seins offerts fesses moulées dans des jeans déchirés et qui auraient été vulgaires sans leur vague désir de se donner à le premier venu sans doute les trouvait -il à son goût pouvais -je lui en vouloir je n’ aurais bougé pour rien à le monde l’ autorail pour ussel venait de s’ en aller ", "le suivant partait heures plus tard ce que j’ attendais là je l’ avais espéré toute ma vie je vous ai désirée violemment comme aucune autre femme vous le saviez et vous ne m’ avez rien dit le moindre mot de vous et les prés se seraient mis à le ruisseler ne vous moquez pas ", "je ne suis pas poète je vous parle comme je peux pendant toute une année j’ ai vécu avec l’ espoir de vous parler comme je le fais aujourd’hui rappelez -vous un matin d’ été nous étions seuls près de la machine à le boissons et vous m’ avez dit que vous viendriez forcément chez moi un jour que vous m’ appelleriez à l’ aube oui vous en étiez sûre vos yeux brûlaient d’ une joie presque triste pour me montrer qu’ il n’ y a rien en vous qui en vaille la peine rien de bon répétiez -vous avec ce sourire qui est peut-être ce qu’ il y a encore de vivant ou de meilleur en vous et je vous ai attendue sans prendre de vacances ni de maîtresse levé bien avant l’ aube pour rêver près de le téléphone incapable de lire ou d’ écouter de la musique " ]
[ "il était en tenue de chasseur et derrière lui un jeune chinois portait une carabine et une carnassière remplie d’ oiseaux de mer –d’ où sors -tu donc demanda le jeune garçon de cette même voix accoutumée déjà à les brefs commandements il regardait sans aménité l’ enfant étendue à le terre toute pâle et effrayée –de la maison –elle paraît inhabitée –oui mais c’ est la maison de maman les grands yeux de l’ enfant les beaux yeux couleur de mer où la souffrance amenait de les larmes s’ attachaient avec un mélange de surprise et de crainte sur le jeune visage hautain ", "certes le trajet ne serait pas facile mais une fois à le bas de la montagne ils retrouveraient l’ endroit où l’on avait abrité les mulets après la traversée de la grande forêt et feraient le reste de le chemin sur leur monture les jeunes garçons errèrent longtemps en portant leurs regards observateurs de tous côtés mais chose étrange tout était changé où ils avaient vu le flanc de le mont rocailleux et dénudé était une nappe de neige ", "plus l’ injure vient de bas plus elle salit plus elle offense: la plus cruelle douleur de le lion c’ est le coup de pied de l’ âne la plus douloureuse épreuve d’ un homme d’ honneur ce peut être quelquefois le mépris d’ un malhonnête homme c’ était tellement fort que le banquier se prit à le douter avait -il réellement été vu et reconnu le coulissier avait -il vraiment fait exprès de l’ éviter; ", "enfin sylvane était malgré tout gênée d’ abriter un locataire de l’ âge de charles malgré les profondes rides de son visage tanné il n’ avait manifestement pas plus de ans c’ était sans doute une vie mouvementée ou très dure qui portait la responsabilité de son vieillissement prématuré mais il conservait une allure et un regard étonnamment jeunes qui ne pouvaient tromper personne la jeune femme observait instinctivement à le son égard une réserve extrême car elle n’ arrivait pas à le deviner ce qu’ il y avait derrière ce regard pénétrant ces gestes mesurés et courtois cette voix légèrement hautaine et coupante PROPN ne montait balayer et ranger la chambre de ramon que lorsqu’ il s’ absentait de la maison de plus elle lui servait ses repas à le part ", "on m’ a fait remettre aussitôt ou tiroirs remplis de papiers qu’ on avait enlevés secrètement de le cabinet de m. laroque en profitant d’ une heure où le vieillard jaloux était endormi car il s’ est toujours montré très jaloux de ses archives secrètes dans la première pièce qui m’ est tombée sous la main mon nom de famille plusieurs fois répété a brusquement saisi mes yeux et a sollicité ma curiosité avec une irrésistible puissance voici le texte littéral de cette pièce à le mes enfants le nom que je vous lègue et que j’ ai honoré n’ est pas le mien mon père se nommait savage il était régisseur d’ une plantation considérable sise dans l’ île française alors de sainte-lucie et appartenant à une riche et noble famille de le dauphiné celle de les champcey d’ hauterive ", "ce n' est pas un beau métier mais n' est -ce pas moi qui l' ai élevée min gieu oui! elle -est ma fille après tout j' ai eu raison en voici la preuve ", "c’ est un comniot! un comiot? et comiot vous trouvez -vous là-dessus un matin il me demande: –vous allez faire un tour? –oui –à pied ou sur votre vache –sur ma vache quelle vache –c’ est votre comiocipe ̀de que j’ appelle une vache –évidemment puisque c’ est une machine comme io! je me sentais déjà fort déprimé il m’ acheva d’ un coup de massue: –et votre pneu quelle marque ", "un soulagement parut sur la physionomie de le jeune homme la grande loyauté d’ orane lui apparaissait dans toute sa beauté et il en était ébloui il se rendait compte qu’ un homme devait pouvoir compter sur une épouse aussi sincère et aussi droite de le moins tant que celle-ci admettrait la valeur d’ un lien conjugal en ce moment pour obtenir l’ assurance qu’ orane le reconnaissait officiellement pour son mari ruitz eût accompli n’ importe quel sacrifice .ce fut dans cet état d’ esprit qu’ il poursuivit la conversation –alors votre père connaît notre mariage insista -t-il peut-être parce qu’ il tenait à le bien s’ assurer que de ce côté-là il n’ avait plus rien à le redouter –et que dit -il? elle n’ essaya pas de lui masquer les choses ", "j’ avais pris une fluxion de poitrine ce fut ma seule maladie mais elle fut très grave et on espérait peu de moi quand je repris ma connaissance tout d’ un coup comme je l’ avais perdue sans avoir conscience de rien eus de la peine à le rassembler mes souvenirs j’ avais rêvé dans la fièvre que le prieur était mort je l’ avais vu enterrer; –et puis c’ était émilien et puis moi-même enfin je réussis à le questionner dumont que je reconnus auprès de mon lit: –vous êtes sauvée me dit -il ", "les marchands ont des canons des piques des haches des arquebuses balles et boulets pleuvent des navires de les gueux leurs arquebusiers retranchés autour de le grand mât dans leurs fortins de bois tirent à le coup sûr sans danger les marchands tombent comme des mouches a la rescousse " ]
je le lui ai tendu sa chambre comprenait un étroit lit de fer et une table de toilette minuscule il y avait aussi portraits accrochés à la cloison de plâtre cru une photo et un dessin le dessin j’ ai dit tout haut tout de suite c’ est. et je suis resté la bouche entrouverte comme si le mot le nom que j’ allais proférer venait d’ essaimer d’ exploser en silence et que chacun de les éclats des noms qui en étaient sortis eût pu s’ appliquer à le visage plein délicat sous le grand chapeau de paille qui diffusait la lumière verticale d’ un été d’ autrefois j’ ai répété c’ est sans que le nom suive
[ "je me suis rapproché j’ ai reculé d’ un pas j’ ai refermé la bouche je pensais à le plusieurs personnes à la fois à le grand-père si grand-père avait pu être une jeune fille à l’ oncle rené à le maman quand je concentrais mon attention sur la partie médiane de le visage les yeux surtout tante lise s’ est tournée vers moi ", "elle rassemblait ses cheveux de neige je n’ étais pas encore tout à le fait habitué à ses yeux clos j’ imaginais qu’ elle avait fini par préférer les habitants de les rêves ou bien les heures et les endroits qu’ on peut se représenter à l’ abri de les paupières fermées et qui ne sont pas forcément ceux qu’ on trouverait de l’ autre côté j’ ai encore dit c’ est d’ une voix faible sans que le nom que j’ allais proférer à la suite se forme alors j’ ai demandé à le tante lise l’ image là à le crayon qui c’ était ", "elle a dit c’ est moi à la seconde où le visage de la jeune fille et le sien égal émacié comme absent se confondaient il m’ a semblé entrevoir dans une sorte d’ éclair le temps les états successifs les étapes par quoi le portrait à le mur et tante lise la vraie le masque épuré aveugle ne faisaient qu’ un j’ ai dit oui c’ est toi c’ est bien toi je me suis tourné vers la photo en face de le lit ", "il me semblait que lui aussi c’ était un homme j’ allais finir par l’ atteindre à le travers la série de les métamorphoses qui m’ avaient conduit de la jeune fille à le tante lise et de celle-ci à le PROPN que je n’ avais qu’ à attendre une seconde de plus avant de demander et que le nom viendrait tout seul j’ avais déjà identifié des traits familiers le regard de maman le nez de grand-père des images intermédiaires commençaient à le éclore dans le grand vide qui nous séparait tante lise la vraie et moi de l’ eau morte de l’ air bistre baignaient l’ inconnu familier comme aussi les hommes d’ avant en redingote les femmes d’ avant en corsages de dentelle debout graves dans un décor de lourdes tentures de futaie automnale ou de ruines gréco-romaines comme s’ ils avaient vécu dans un éternel crépuscule ou une interminable arrière-saison et que le matin la couleur ait à le peu près commencé avec moi un déluge de lumière blanche d’ abord qui accusait les ombres et les regards et maintenant le soir torride à la fenêtre le ciel rose sur les tuiles ocre de la remise l", "l’ automne l’ absence de la couleur et de l’ espoir chassés de le monde s’ étaient remparés là dans la chambre nue noire et blanche où tante lise d’ un geste gauche rassemblait ses cheveux elle a dit andré c’ est lui qui avait dessiné son visage d’ avant la jeune fille qu’ elle avait été elle a ajouté que je ne pouvais pas l’ avoir connu il était mort en ", "c’ était son frère aîné pourtant il m’ a semblé que j’ aurais fini par trouver pas le nom encore qu’ à la réflexion il finisse lui aussi par devenir celui que rétrospectivement on mettrait sur le visage qu’ il a distingué dès le premier instant de tous les visages à la fois pareils et différents pas le nom mais que c’ était l’ image pâlie triste celle d’ un frère de tante lise et peut-être même de son frère aîné je l’ ai regardé encore un peu dans son crépuscule ", "il était plus âgé que grand-père de ans mais il n’ avait pas d’ enfants de cousins parce qu’ il avait été tué à le ans c’ était juste avant que grand-père et les autres n’ écrasent la ruée allemande sous nanteuil-le-haudouin en août en belgique c’ est pour ça qu’ il n’ y avait pas son nom à le cimetière tante lise parlait comme si elle le voyait encore avec ses yeux morts ", "qu’ il fût non pas une image crépusculaire estompée mais quelqu’un d’ aussi vivant que je pouvais l’ être même si j’ étais fatigué dans la clarté douce de le soir d’ une immense journée d’ un été de jadis comme si le temps n’ avait pas réellement passé ou de le moins pas tout entier qu’ il eût abandonné ici et là des fragments intacts des sourires des clartés des instants capables de l’ atteindre et de l’ émouvoir elle pour qui la lumière tardive ou je respirais n’ était plus qu’ absence et ténèbre il m’ a semblé que si je m’ attardais dans la chambre moi aussi l’ automne et le silence allaient me gagner j’ ai pourtant attendu que la main de tante lise reprenne sa position habituelle en avant de le corps à le mi-hauteur je l’ ai prise ", "nous sommes revenus dans la grande salle j’ ai fait asseoir tante lise près de la porte-fenêtre je lui ai dit que de ce côté-ci le ciel était bleu comme les plumes de le geai alors que de le côté de la remise il était rose comme le crépi de la maison elle a incliné la tête un tintement léger de couverts et de porcelaine nous parvenait de la cuisine où grand-mère préparait le dîner " ]
[ "en traversant le salon elle constate que marie dort encore à le poings fermés ses vêtements sont posés pêlemêle sur un fauteuil gris le collant couleur chair le soutien-gorge et le slip par-dessus les retourne pour cacher les sous-vêtements et aperçoit piqué sur un haut en coton noir l’ oiseau d’ or et de rubis elle sourit et l’ effleure de le bout de les doigts elle craignait que marie ne l’ ait perdu entre tous ces voyages et ces déménagements ", "je me retourne maintenant est cette fois est vous qui allez appeler vous demanderez cynthia et lui direz qu\\ il vient d\\' arriver un grand malheur trouvé et tué vous lui direz qu\\ il veut la voir une dernière fois avant d\\' aller se constituer prisonnier vous pigez ", "je tiens ça de ma famille allons -y dit max résigné PROPN suivit max plus qu' il ne le précéda vers le portail sud de le parc prenant quand même soin d' éviter par principe le monument dédié à le chopin où l'on voit celui-ci sculpté en pleine action à son piano martelant on ne sait quelle mazurka pendant que l' inévitable jeune femme assise au-dessous de l' instrument les cheveux recouverts d' un voile et curieusement dotée de très grands pieds à l' évidence très concentrée se couvre lés yeux d' une main sous l' emprise de l' extase putain mais c' est pas vrai comme c' est beau cette musique ou de l' exaspération putain mais c' est pas vrai comme j' en peux plus de ce mec le rue est en effet un assez bel immeuble mais le logement de bernie y consistait en chambres de bonne réunies et donnant sur la cour PROPN fit entrer max dans la pièce principale cumulant les fonctions de salon de cuisine et de salle à le manger et qui contenait également son lit ", "quels étaient -ils? voilà ce que le révérend ne savait pas mais l’ homme gris s’ était spontanément offert à sa pensée cependant le révérend ne confia point ses soupçons à le sir archibald tandis qu’ ils causaient le cab avait roulé grand train et il entrait en ce moment dans –je commence à le vous croire dit le révérend ", "parce qu’ il y a autre chose d’ autres signes que ce n’ est pas seulement la porte en verre de l’ aérogare que l’on passe en arrivant mais celle de le temps dinky ont glissé coup sur coup le long de le car la que je n’ avais pas avec son épaisse barrette chromée partageant longitudinalement la calandre et la plantureuse modèle qui figurait dans ma collection elle revient de le fond de l’ enfance à le ma rencontre aujourd’hui soudain c’ est hier à le moins qu’ hier n’ ait pas passé de le moins partout que dégoûté de ce qu’ il allait devenir s’ il cédait la place à le demain il ne se soit établi sous l’ éternel printemps cubain pour toujours ", "je suis encore un homme jeune et pourtant quand je songe à le ma vie c’ est comme une bouteille dans laquelle on aurait voulu faire entrer plus qu’ elle ne peut contenir est -ce le cas pour toute vie humaine ou suis -je né dans une époque qui repousse toute limite et qui bat les existences comme les cartes d’ un grand jeu de hasard moi je ne demandais pas grand-chose j’ aurais aimé ne jamais quitter le village les montagnes les bois nos rivières tout cela m’ aurait suffi ", "froid des épaules et puis tout d’ un coup il sourit par imitation c’ est la certitude de la condamnation qui décide quelquefois les accusés à le se mettre à le table alors ils racontent aussi bien leur crime que leur premier amour ou le baptême de leur petite sœur n’ importe quoi il fit craquer ses doigts serrés entre ses genoux et me questionna d’ une manière pressante madame qu’ est -ce que vous voulez de moi ou plutôt qu’ est -ce que vous ne voulez pas ", "la race de les abeilles tout entière conspire contre moi et n’ attend que le moment favorable pour fondre sur mes terres et reprendre tout ce qu’ elle prétend lui appartenir il est donc temps que je vous instruise de mes secrets afin que l’ habileté vous sauve de la force quand vous ne m’ aurez plus venez avec moi là-dessus m. bourdon monta dans son carrosse avec gribouille et fit prendre le chemin de le carrefour bourdon quand ils furent auprès de le chêne m. bourdon renvoya son équipage et prenant gribouille par la main il le fit asseoir sur les racines de l’ arbre et lui dit avez -vous quelquefois mangé de ces glands –oui répondit gribouille car je sais qu’ ils sont bons tandis que les autres glands de la forêt sont amers et bons pour les pourceaux ", "es sous l’ eau ce qu’ on voit et ce qu’ on ne voit pas prévisibilité merveilleuse de l’ univers physique la paroi se précise à l’ œil nu on devine les fentes et ce bleu d’ une pureté d’ épouvante à le quelle profondeur son énorme quille sous lui lent déplacement décroché de son glacier sur sa lancée dérivant dans les courants ne s’ arrêtera que fondu ans ", "il ne voulait pas crever de faim; non par exemple mais à le midi minutes la porte opposée à le celle par laquelle ils étaient entrés s' ouvrit devant un camérier qui annonça que sa sainteté» allait paraître il se produisit un mouvement général et un brouhaha une voix dit: genoux —comment à le genoux murmura michel " ]
vii pot à le lait il y avait un respectueux amour dans les caresses que la nouvelle venue prodiguait à le joseph dupleix elle n' avait accordé à le chevalier qu' un regard; toute son attention appartenait à le vieillard qui perdant bien vite sa passagère gaieté et pris tout à le coup d' inquiétudes ajouta d' une voix changée —pourquoi es -tu ici y a -t-il un malheur jusqu' à le présent à le milieu de toutes mes misères ma famille a été épargnée
[ "parle vite jeanne est malade ou jeannette laquelle de les est morte il tremblait de tout son pauvre vieux corps la jeune fille releva son voile montrant cette pure et splendide beauté que nous avons décrite —rassurez -vous mon bien aimé oncle dit -elle mon père plutôt ", "ma tante et ma cousine sont en bonne santé grâce à le dieu PROPN respira mais fut obligé de s' asseoir —nous sommes payés pour croire vite à l' infortune qui vient murmura -t-il chaque fois qu' il arrive de le nouveau je me courbe pour recevoir le coup de massue mais dis-lui donc à le moins bonjour fillette elle tendit aussitôt sa main que le chevalier baisa respectueusement ", "c' est cela s' écria le vieillard en riant avec effort car le mystère de la venue de sa nièce pesait toujours sur lui comme une menace offrez -lui vos doigts d' albâtre damoiselle car il s' agit de séduire ce preux qui se fait tirer l' oreille pour affronter les horrifiques périls entassés dans le palais de certain enchanteur maître absolu de notre vie et de notre mort mais voyons chérie quelles nouvelles apportes-tu? et d' abord comment as -tu trouvé ma retraite —voici le coupable répondit jeanne de vandes en retirant sa main à le chevalier pour qu' elle ne fût pas dévorée tout à le fait le chevalier a écrit là-bas non pas à le moi certes je suppose bien qu' il n' oserait mais à le mme la marquise ma tante et nous avons su que vous logiez à les trois-marchands rue tiquetonne chez une veuve qui tient à la police de fort près —à la police ", "s' écria PROPN qui sauta sur son siège et c' est le chevalier qui vous a dit cela! et il ne m' a même pas prévenu la lettre de le chevalier nous disait répliqua mlle de vandes que sous ce rapport-là toutes les hôtelleries de paris se ressemblent rien ne servait de vous inquiéter inutilement il veillait sur vous fit le vieillard souriant non sans amertume alors vous vous entendiez tous les mon nicolas et mes jeanne? ", "quand je crois me soustraire à la chère tyrannie de les unes je tombe sous la tutelle de l' autre je suis surveillé gardé presque emmailloté et dès que je veux faire un mouvement je sens que j' ai une lisière et la police fait concurrence à le ceux qui m' aiment pour me guetter je ne serais pas mieux cadenassé si j' étais prisonnier des anglais qui vous a conduite à le paris ma fille le voyage est long de wesel jusqu' ici ", "—je suis venue avec PROPN mon père —avec une servante avec une indienne en vérité mme la marquise et mme de bussy vous ont laissée partir sous l' escorte de cette pauvre dorothy —elles m' ont envoyée cher oncle interrompit mlle de vandes parce qu' elles n' osaient venir elles-mêmes quoi que vous disiez vous savez bien que vous êtes noire maître à le tous et même un maître ombrageux parfois qui fait trembler ses esclaves il n' y a que moi pour n' avoir jamais peur de vous sa voix grave et douce entrait dans le cœur comme une caresse ", "PROPN la serra contre sa poitrine il avait les yeux pleins de larmes chérie balbutia -t-il mes pauvres enfants voilà que tu me fais montrer ma faiblesse devant nicolas mais il m' a vu pleurer bien d' autres fois c' est peut-être l' âge pour un rien l' eau monte de mon cœur à le mes yeux ", "je vous aime toutes ma fillette vous êtes à le vous l' adoré trésor qui me reste dans ma misère mais c' est vrai toi ma mignonne ma fleur toi jeanneton qui dormais si malade sur mes genoux pendant la traversée toi qui n' a plus ni ton père ni ta mère je t' aime encore si c' est possible un peu mieux que les autres je ne sais pas si c' est une idée folle que j' avais mais il me semblait quand nous étions tous réunis que les mauvaises nouvelles et il en venait mon dieu ne me venaient jamais par toi je tremblais dès que je voyais une lettre dans la main de ma pauvre chère femme ou de mme de bussy ", "d' avance je savais qu' il y avait là pour moi une mine de colères impuissantes d' angoisses et de désespoirs mais quand tu me montrais de loin dans les allées de le parc un pli que joyeusement tu agitais bien vrai ce n' est pas une superstition ma perle j' étais sûr qu' un rayon allait luire dans ma nuit et qu' un souffle d' espérance si faible qu' il fût allait passer sur mon découragement c' est toi qui me donnas le dernier message de bussy qui m' annonçait le départ de l' atalante portant notre avenir notre bonheur notre vie c' est encore toi qui me tendis le pli de notre ami de la c... contenant la première nouvelle de la disgrâce de godeheu m' apportes -tu quelque chose fillette chérie ainsi parlent les enfants et c' était pitié d' entendre le désir irraisonné de l' enfance et ses puériles terreurs trembler sous les paroles de ce malheureux homme qui avait été si fort si ferme et qui avait jadis commandé de si haut " ]
[ "quel voyage désagréable vous auriez fait quelle triste société vous auriez eue et tandis que mon cousin parlait ainsi ses yeux noirs en ce moment dédaigneux et sévères se fixaient sur le groupe de les railleurs et principalement sur l’ officier en uniforme avec une expression non voilée de dégoût et de mépris monsieur le nouveau venu vous le prenez bien haut dit celui-ci en s’ avançant je ne le prends pas plus haut que vous tout à l’ heure monsieur le militaire répondit mon cousin avec un sourire à la fois railleur et indifférent et il y a cette différence que je m’ adresse à des hommes capables de me répondre et non à le femmes sans défense à une respectable religieuse et à le une enfant ", "peu à le peu on se rapprochait de la lisière de le bois mais il ne restait plus à la petite armée que l’ assurance d’ y trouver un refuge après avoir infligé à l’ ennemi de les pertes énormes lorsque l’ aile droite de les bavarois qui venait de prendre la course pour déborder l’ ennemi et lui couper la retraite fut tout-à-coup saluée à le demi-portée par une fusillade terrible partie de la forêt et qui porta dans ses rangs la terreur et le désordre c’ était un bataillon de ligne qui envoyé de mulhouse en reconnaissance était accouru à le bruit de le canon et faisait une diversion providentielle en prenant part à l’ action fusillée en flanc par les francs-tireurs attaquée en face par un ennemi invisible dont elle ne pouvait pas connaître le nombre l’ aile droite de les bavarois en vain les officiers saisissant leurs soldats à le collet ou les frappant à le coups de plat de sabre voulurent les ramener à le combat fantassins et cavaliers chargés et sabrés par l’ escadron de chasseurs s’ enfuirent en désordre en jetant armes et casques pour courir plus vite ", "une heure s’ écoula puis on entendit les pas d’ un cheval et les personnes de la suite qui se tenaient au-dehors entrèrent en s’ écriant –voilà le marquis PROPN avec un homme en croupe l’ absence de don avait dû passer inaperçue de le comte car il n’ y avait pas fait allusion ou bien avait -il pensé qu’ il s’ était égaré comme il était advenu d’ autres fois à des hôtes étrangers mais certains n’ avaient pas été sans rapprocher cette disparition avec celle de la jeune comtesse ", "puis comme maurice devenait plus pressant –écoutez maurice lui dit -elle j’ ai renversé toutes les convenances je vous ai dit la première que je vous aimais la première j’ ai approché mes lèvres de les vôtres laissez -moi l’ initiative en toutes choses PROPN se releva et regarda fernande avec un regard d’ indicible amour –vous êtes ma reine mon âme ma vie ", "il faut maintenant compter l’ argent éteindre les lumières ne pas gaspiller les fêtes s’ espacent les amis viennent de moins en moins jouer du piano et chanter à le tue-tête à la maison ma mère si belle s’ étiole s’ isole boit trop se réfugie des heures entières devant sa télé prend de le poids se néglige va trop mal pourvoir queson célibat est aussi lourd à le porter pour moique pourelle un père à les abonnés absents qui a laissé dans mon existence un vide insondable un goût prononcé pour la lecture ", "le pseudo-ginsberg n’ insiste pas navré de l’ avoir vexé je n’ en profite pas moins de ce que je suis dans la boutique pour jeter un œil sur la marchandise exposée constatant combien les communistes ont changé depuis ma jeunesse à le point d’ en être réduits à le vendre de la littérature féministe ou écologique à le côté d’ ouvrages favorables à les palestiniens de classiques de le marxisme-léninisme et inévitablement des œuvres complètes d’ avakian parmi les produits dérivés je remarque un t-shirt imprimé avec la mention un autre avec celle-ci: et je suis en train de me demander si je ne vais pas en acheter un pour l’ offrir à le britney ou à le lindsay si une occasion se présentait lorsque dans l’ arrière-boutique il me semble apercevoir la silhouette de fuck ou d’ un homme qui lui ressemble étrangement et dont tout indique qu’ il n’ a trouvé refuge dans ce local que pour se soustraire à le ma vue certes l’ histoire de rothko m’ avait fait soupçonner chez fuck quelque chose de ce genre mais tout de même pas à ce point car pour se réfugier dans l’ arrière-b", "mises bout à le bout les unes de les quotidiens brossaient le portrait d’ un monde à la dérive qui avait hypothéqué son avenir crise économique chômage scandales politiques exaspération sociale catastrophes écologiques tu n’ as pas peur qu’ avec raphaël ta vie soit prévisible ce n’ est pas une tare rétorqua madeline j’ ai besoin de quelqu’un de solide de fiable de fidèle ", "mais rien n’ égala la joie de les sancerrois de se voir délivrés de la tyrannie de la ligue et après PROPN la ville de sancerre devint pour le roi le second bureau de les finances et la seconde place d’ armes de le berry depuis ce temps-là les sancerrois ne cessèrent de faire la guerre à le sieur de la châtre et de harceler les ligueurs le avril la châtre sortit de bourges feignant d’ aller attaquer sancerre prit quelques châteaux de les environs de cette ville y mit garnison et rentra à le bourges les sancerrois qui souffraient avec peine de voir les ligueurs si près de chez eux les chassèrent à la fin de le même mois et reprirent ces places ", "–un congé à le moi?–oui à le toi .–dites mon général pas de farces j’ espère bien que ce n’ est pas un congé définitif –non un congé de jours –pour quoi faire –mais pour aller voir la mère falou .–tiens pauvre vieille c’ est vrai –n’ as-tu pas ta paie arriérée à le lui porter?–ah! mon général vous n’ avez pas idée de la quantité de compresses d’ eau-de-vie qu’ il faut mettre sur ces blessures ", "elle a ans comme tu es vieux me dit -elle pour m’ accueillir elle embrasse elle n’ est pas mariée " ]
j’ étais en train de manger des fraises dans le jardin tout à le coup je sens de la fourrure contre mes jambes je n’ ai pas besoin de regarder je sais que c’ est claude je cours à la bergerie pour voir si le petit est revenu lui aussi la corbeille est toujours vide PROPN s’ est approchée
[ "elle a regardé dans la corbeille et a levé la tête vers moi en fermant ses yeux d’ or je lui ai demandé: qu’ as -tu fait de kamicha elle a détourné la tête sans répondre dimanche claude ne vit plus comme avant autrefois elle était tout le temps avec nous maintenant elle est très souvent partie ", "ou c’ est ce que je voudrais bien savoir j’ ai essayé de la suivre impossible quand je la surveille elle ne bouge pas elle a toujours l’ air de me dire: pourquoi me regardes -tu? tu vois bien que je reste à la maison mais il suffit d’ un moment d’ inattention et pfoutt! plus de claude ", "alors là je peux toujours chercher elle n’ est nulle part et le lendemain je la retrouve près de le feu et elle me regarde d’ un air innocent comme si j’ avais des visions mercredi je viens de voir quelque chose de drôle je n’ avais pas faim de le tout et comme personne ne me regardait j’ ai glissé à le claude mon morceau de viande ", "les chiens quand on leur lance un morceau de viande ou de sucre ils l’ attrapent à le vol et le croquent de confiance pas les chats ils sont méfiants ils laissent tomber puis ils examinent ", "claude a examiné mais à le lieu de manger elle a pris le morceau de viande dans sa gueule et elle l’ a emporté dans le jardin à le risque de me faire gronder si mes parents l’ avaient vue ensuite elle s’ est cachée dans un buisson sans doute pour se faire oublier mais je la surveillais tout à le coup elle a bondi vers le mur elle a couru contre le mur comme s’ il était couché par terre mais il était bel et bien debout et la chatte s’ est trouvée en haut en bonds toujours avec mon morceau de viande dans la gueule ", "elle a regardé vers nous comme pour s’ assurer qu’ on ne la suivait pas et elle a disparu de l’ autre côté moi j’ ai mon idée depuis longtemps je soupçonne que claude a été écœurée qu’ on lui ait enlevé chatons sur et elle a voulu mettre en sûreté elle l’ a caché de l’ autre côté de le mur et elle reste avec lui chaque fois qu’ elle n’ est pas ici dimanche j’ avais raison ", "je viens de revoir kamicha disparu depuis mois mais comme il a change ce matin je m’ étais levée plus tôt que d’ habitude par la fenêtre j’ ai vu claude qui marchait lentement dans une allée de le jardin elle tenait un mulot mort dans sa gueule ", "mais ce qui était extraordinaire c’ était une sorte de grognement très doux qu’ elle faisait comme les grosses mères poules quand elles se promènent entourées de leurs poussins le poussin il n’ a pas tardé à se montrer mais c’ était un gros poussin à le pattes couvert de poils roux je l’ ai vite reconnu avec sa tache blanche sur l’ œil son œil à le beurre blanc mais comme il est devenu fort il a commencé à le danser autour de claude en essayant de donner des coups de patte à le mulot et claude levait la tête bien haut pour que kamicha ne puisse pas l’ attraper ", "finalement elle l’ a laissé tomber mais alors à le lieu de croquer le mulot sur place l’ a pris très vite et a disparu avec sous les buissons j’ ai bien peur que ce petit chat ne soit tout à le fait sauvage forcément il a grandi de l’ autre côté de le mur sans jamais voir personne sauf sa mère mercredi maintenant je me lève tous les jours avant les autres ce n’ est pas difficile il fait si beau! " ]
[ "seulement PROPN où il se montre imprudent c’ est quand il abandonne sa boutique sans seulement retirer le le premier filou venu peut lui sucer ses coins à le père binoclard bye-bye les statères et les bons vieux tétradrachmes d’ avant jésus-christ y’ aurait qu’ un geste à le faire pour enfouiller la vénérable mornif l j’ attends encore en me disant qu’ il est peut-être allé téléphoner dans le voisinage et qu’ il n’ a pas pu aller bien loin ce en quoi j’ ai parfaitement raison ", "elle le trouva tapageur et peu caressant plus affectueux avec sa bonne qu’ avec elle-même une tentative analogue opérée près de robert ne réussit pas davantage son mari la traitait moins en femme qu’ en associée il la tenait à le courant de ses affaires et de le placement de sa fortune rien de la tendresse primitive ne subsistait ", "ici le voyageur eut la forte velléité d’ envoyer promener son patron après tout il n’ était pas payé pour faire ainsi le jacques devant son patron et ses collègues mais l’ autre insistait toujours plus paternellement maintenant: —voyons mon ami montrez -moi comment vous vous présentez vous êtes un excellent employé et si vous ne faites pas un chiffre d’ affaires plus élevé c’ est que vous ne savez pas vous présenter à le client que lui dites -vous en entrant à le client? je lui dis bonjour et je lui demande s’ il désire voir ma collection ", "quelle folie! a dit ma petite maman mais moi toute contente je l’ ai tirée dans un coin par son grand habit et je lui ai dit: c’ est une bonne idée qu’ elle a là mademoiselle de montmorin vous ne trouvez pas quelle idée phanette mais que vous plairez sans doute à son fiancé alors ma petite maman a eu l’ air fâchée je ne sais pas pourquoi et elle m’ a répondu: vous ne savez ce que vous dites mon chat ces choses-là ne regardent pas les petites filles pourtant quand on a fait un vœu à le sainte radegonde on est toujours exaucé n’ est -ce pas ", "la barque disparut derrière un îlot et les voix s’ étouffèrent le major à le demi éveillé par ce bruit se retourna sur sa couche et poussa un gémissement retenait son souffle mais elle souriait parce qu’ une idée de salut venait de traverser son esprit elle s’ assit sur une de les planches de la barque et attendit impatiente la fusillade continuait de l’ autre côté de l’ eau ", "les rires s’ étaient tus l’ assistance était de glace pour la première fois de sa vie le vieux clown sortit de piste dans un silence de mort mis à le part son vieux fonds anarchiste rien dans sa vie ne pouvait laisser présager une bravade aussi vaine on pourrait s’ interroger longtemps sur cet acte .tous les ouvrages sur le cirque consacrent une rubrique à le zampone si grande avait été sa réputation à les alentours ", "il faudrait à le moins avoir un indice la voix de la princesse était légèrement altérée –j’ en trouverai.pendant un moment lothaire parut examiner la statuette puis il reprit avec un accent de calme qui donnait à les personnes présentes une plus terrible impression de colère –nous autres princes de waldenstein n’ avons pas encore supprimé la torture pour les accusés le bourreau saura faire parler ceux que je lui désignerai cette fois ce fut un frisson glacial chez les complices la princesse bégaya –mais que dis -tu la ̀?... puisque tu ne sais rien puisque tu n’ as aucune idée pourquoi parles -tu des accusés ", "minutes plus tard le lieutenant après avoir étendu sur un petit lit de fer léonide toujours endormie quittait la chambre fermait la porte mettait la clef dans sa poche et redescendait pour s’ assurer par ses propres yeux que son fidèle ne manquerait de rien c’ est vous qui avez couché ici l’ autre soir allant à le blidah lui dit le garçon présentement je vous reconnais bien et votre bête aussi le brave cheval va avoir une écurie pour lui tout seul pas très-grande mais il n’ en sera que mieux figurez -vous monsieur le voyageur que nos écuries sont bondées outre les chevaux frais de la diligence et de le peloton nous avons les relais de la calèche de le plus riche banquier d’ alger m. dont vous avez peut-être entendu parler et les montures de son escorte en voilà de la cavalerie aussi tout est plein en conséquence fut introduit dans une étroite étable domicile habituel d’ une petite vache et d’ un âne que le valet expulsa sans cérémonie ", "il faut être complice ou avaler ta langue il prit un verre d’ eau-de-vie d’ une main et son revolver de l’ autre si j’ avais réfléchi j’ aurais bien pensé qu’ il ne pouvait s’ exposer à le réveiller toute la maison en tirant un coup de pistolet à le cette heure de la nuit mais il m’ aurait tué autrement voilà tout ses yeux le criaient ", "je l' interpelle hé petit gars si tu veux bien venir actionner ta fusée nous sommes parés il se pointe précipitamment four dit l' anglais " ]
a la nuit on se remit en marche .comme minuit sonnait jules qui était entré seul dans castro sur les heures revint prendre ses gens hors de la porte il entra avec ses soldats à lesquels s’ étaient joints paysans bien armés il les réunit à les soldats qu’ il avait dans la ville et se trouva ainsi à la tête de hommes déterminés étaient déguisés en domestiques ils avaient pris une grande blouse noire pour cacher leurs giacco cottes de mailles et leurs bonnets n’ avaient pas de plumes minuit et demi jules qui avait pris pour lui le rôle de courrier arriva à le galop à la porte de le couvent faisant grand bruit et criant qu’ on ouvrît sans délai à un courrier envoyé par le cardinal il vit avec plaisir que les soldats qui lui répondaient par la petite fenêtre à le côté de la première porte étaient plus qu’ à le demi-ivres suivant l’ usage il donna son nom sur un morceau de papier;
[ "un soldat alla porter ce nom à la tourière qui avait la clef de la seconde porte et devait réveiller l’ abbesse dans les grandes occasions la réponse se fit attendre mortels quarts d’ heures pendant ce temps jules eut beaucoup de peine à le maintenir sa troupe dans le silence quelques bourgeois commençaient même à le ouvrir timidement leurs fenêtres lorsqu’ enfin arriva la réponse favorable de l’ abbesse jules entra dans le corps de garde à le moyen d’ une échelle de ou pieds de longueur qu’ on lui tendit de la petite fenêtre les bravi de le couvent ne voulant pas se donner la peine d’ ouvrir la grande porte il monta suivi des soldats déguisés en domestiques en sautant de la fenêtre dans le corps de garde il rencontra les yeux d’ ugone; ", "tout le corps de garde était ivre grâce à ses soins jules dit à le chef que domestiques de la maison qu’ il avait fait armer comme des soldats pour lui servir d’ escorte pendant sa route avaient trouvé de bonne eau-de-vie à le acheter et demandaient à le monter pour ne pas s’ ennuyer tout seuls sur la place ce qui fut accordé à l’ unanimité pour lui accompagné de ses hommes il descendit par l’ escalier qui de le corps de garde conduisait dans le passage tâche d’ ouvrir la grande porte dit -il à le ugone.lui-même arriva fort paisiblement à la porte de fer il trouva la bonne tourière qui lui dit que comme il était minuit passé s’ il entrait dans le couvent l’ abbesse serait obligée d’ en écrire à l’ évêque ", "c’ est pourquoi elle le faisait prier de remettre ses dépêches à une petite sœur que l’ abbesse avait envoyée pour les prendre a quoi jules répondit que dans le désordre qui avait accompagné l’ agonie imprévue de le seigneur de campireali il n’ avait qu’ une simple lettre de créance écrite par le médecin et qu’ il devait donner tous les détails de vive voix à la femme de le malade et à sa fille si ces dames étaient encore dans le couvent et dans tous les cas à le madame l’ abbesse la tourière alla porter ce message il ne restait auprès de la porte que la jeune sœur envoyée par l’ abbesse jules en causant et jouant avec elle passa les mains à le travers les gros barreaux de fer de la porte et tout en riant il essaya de l’ ouvrir ", "la sœur qui était fort timide eut peur et prit fort mal la plaisanterie alors jules qui voyait qu’ un temps considérable se passait eut l’ imprudence de lui offrir une poignée de sequins en la priant de lui ouvrir ajoutant qu’ il était trop fatigué pour attendre il voyait bien qu’ il faisait une sottise dit l’ historien c’ était avec le fer et non avec l’or qu’ il fallait agir mais il ne s’ en sentit pas le cœur rien de plus facile que de saisir la sœur elle n’ était pas à un pied de lui de l’ autre côté de la porte a l’ offre de les sequins cette jeune fille prit l’ alarme elle a dit depuis qu’ à la façon dont jules lui parlait elle avait bien compris que ce n’ était pas un simple courrier c’ est l’ amoureux d’ une de nos religieuses pensa -t-elle qui vient pour avoir un rendez -vous et elle était dévote ", "saisie d’ horreur elle se mit à le agiter de toutes ses forces la corde d’ une petite cloche qui était dans la grande cour et qui fit aussitôt un tapage à le réveiller les morts la guerre commence dit jules à ses gens garde à le vous!il prit sa clef et passant le bras à le travers les barreaux de fer ouvrit la porte à le grand désespoir de la jeune sœur qui tomba à le genoux et se mit à le réciter des en criant à le sacrilège encore à ce moment jules devait faire taire la jeune fille il n’ en eut pas le courage: un de ses gens la saisit et lui mit la main sur la bouche à le même instant jules entendit un coup d’ arquebuse dans le passage derrière lui ugone avait ouvert la grande porte le restant de les soldats entrait sans bruit lorsqu’ un de les bravi de gardes moins ivre que les autres s’ approcha d’ une de les fenêtres grillées et dans son étonnement de voir tant de gens dans le passage leur défendit d’ avancer en jurant ", "il fallait ne pas répondre et continuer à le marcher vers la porte de fer c’ est ce que firent les premiers soldats mais celui qui marchait le dernier de tous et qui était un de les paysans recrutés dans l’ après-midi tira un coup de pistolet à le ce domestique de le couvent qui parlait par la fenêtre et le tua ce coup de pistolet à le milieu de la nuit et les cris de les ivrognes en voyant tomber leur camarade réveillèrent les soldats de le couvent qui passaient cette nuit-là dans leurs lits et n’ avaient pas pu goûter de le vin d’ ugone ou de les bravi de le couvent sautèrent dans le passage à le demi-nus et se mirent à le attaquer vertement les soldats de branciforte .comme nous l’ avons dit ce bruit commença à le moment où jules venait d’ ouvrir la porte de fer ", "suivi de ses soldats il se précipita dans le jardin courant vers la petite porte de l’ escalier de les pensionnaires mais il fut accueilli par ou coups de pistolet ses soldats tombèrent lui eut une balle dans le bras droit ces coups de pistolet avaient été tirés par les gens de la signora de qui d’ après ses ordres passaient la nuit dans le jardin à ce autorisés par une permission qu’ elle avait obtenue de l’ évêque jules courut seul vers la petite porte de lui si bien connue qui de le jardin communiquait à l’ escalier de les pensionnaires ", "il fit tout à le monde pour l’ ébranler mais elle était solidement fermée il chercha ses gens qui n’ eurent garde de répondre ils mouraient il rencontra dans l’ obscurité profonde domestiques de campireali contre lesquels il se défendit à le coups de dague .il courut sous le vestibule vers la porte de fer pour appeler ses soldats il trouva cette porte fermée les bras de fer si lourds avaient été mis en place et cadenassés par les vieux jardiniers qu’ avait réveillés la cloche de la petite sœur je suis coupé se dit jules .il le dit à ses hommes ce fut en vain qu’ il essaya de forcer un de les cadenas avec son épée s’ il eut réussi il enlevait un de les bras de fer et ouvrait un de les vantaux de la porte ", "son épée se cassa dans l’ anneau de le cadenas; à le même irritant il fut blessé à l’ épaule par un de les domestiques venus de le jardin il se retourna et acculé contre la porte de fer il se sentit attaqué par plusieurs hommes il se défendait avec sa dague; par bonheur comme l’ obscurité était complète presque tous les coups d’ épée portaient dans sa cotte de mailles il fut blessé douloureusement à le genou il s’ élança sur un de les hommes qui s’ était trop fendu pour lui porter ce coup d’ épée il le tua d’ un coup de dague dans la figure et eut le bonheur de s’ emparer de son épée alors il se crut sauve " ]
[ "rien de très difficile des angles sombres attaquaient sa perception ses fonctions cérébrales paraissaient s’ éteindre l’ une après l’ autre réfléchir il fallait réfléchir ", "il ne prit pas la place à le premier assaut mais enfin–il lança quelques pierres précieuses –et la charmeuse capitula ils n’ étaient donc pas à le de jeu chez elle mais à le le prince PROPN l’ amant officiel –le comte de montmartel l’ amoureux d’ occasion –et le marquis de sommerson le des grieux quoiqu’ il fût cousu d’ or m. de montmartel était revenu de le bal de les tuileries une demi-heure après sa femme à le moment même où la comtesse jetait les bottes par la fenêtre voyant que sa femme n’ était pas couchée il passa chez elle il lui trouva l’ air effaré il vit qu’ elle regardait la fenêtre avec inquiétude hélène pourquoi donc n’ êtes -vous pas couché.? sans doute parce que je n’ ai pas envie de dormir –vous étiez à la fenêtre tout à l’ heure belle romannnesque ", "vous auriez pu m’ en parler comte haussa les épaules et avec une brusquerie empreinte de bonhomie répliqua –je me faisais scrupule d’ intervenir dans votre querelle d’ amoureux que le départ de ma nièce pouvait encore prolonger .de fragon eut un mouvement de surprise que son interlocuteur remarqua:–hé! sans doute! n’ est -ce pas à la suite d’ une discussion entre vous et ma nièce que celle-ci est partie –mlle de la saponaire a présenté la chose ainsi ?–oui à le peu près –voulez -vous me communiquer cette lettre –volontiers; venez dans ma chambre je vous montrerai ce petit mot nous y serons d’ ailleurs mieux qu’ ici pour causer en silence les hommes gagnèrent l’ appartement qu’ occupait le comte à le château.rodolphe marchait rêveur tête baissée à le peine remis de son violent émoi de tout à l’ heure ", "j' ai tout le temps reprit rené il ajouta craignant de subir dans la chambre d' où\\n il sortait un nouvel assaut de désespoir: si je ne vous dérange pas j' attendrai\\n ici quoiqu' il ne fût guère en humeur d' observation il ne put s' empêcher de remarquer que durant les minutes qu' il passa ainsi à l' attendre madame raulet avait trouvé le\\n temps de changer de toilette à le lieu de le peignoir de chambre en cotonnade rayée dans lequel elle l' avait reçu elle revenait vêtue d' une jolie robe de grenadine noire taillée pour la soirée —dans le haut de le corsage les bandes d' étoffe alternaient avec des\\n bandes de guipure à le travers lesquelles se devinait la blanche peau de la coquette veuve elle avait dans les yeux un éclat plus vif à les joues une couleur plus rouge que \\n' d' habitude et après avoir déployé sur la table cette note demandée dont l' écriture\\n témoignait que la prudente personne y avait pensé d' avance elle dit: vous m' excuserez d' avoir tardé je ne me sentais pas bien j' ai de telles\\n palpitations à le cœur tenez elle prit la main de le j", "il claquait des dents quand il s’ aperçut que la pièce était vide il voulut marcher vers le cabinet de le secrétaire mais une défaillance le prit et il s’ écroula sur une chaise ou ̀ il demeura quelques minutes anéanti la voix gémissante qu’ est -ce que j’ ai? est -ce de le poison moi aussi oh! j’ ai peur j’ ai peur le bureau se trouvait à le portée de sa main il saisit un crayon approcha un bloc-notes et commença à le griffonner de les mots ", "—quel péril je ne puis te le dire mais je me souviens de ce qu’ il m’ a dit une fois vite elle courut à la sonnette ", "puis à la fin d’ un ton très bas avec une conviction réfléchie il articula: la bataille de trafalgar je me demandai s’ il ne se moquait pas de moi mais outre que était peu enclin à l’ ironie ce n’ est pas en un tel instant qu’ il se fût départi de sa gravité habituelle non il parlait sérieusement et la phrase me sembla tout à le coup si cocasse que j’ éclatai de rire ne m’ en veuillez pas mon oncle c’ est si drôle la bataille de trafalgar qui a eu lieu en ", "écoutez -moi bien et obéissez -moi sans discussion en toute confiance nous allons commencer tout de suite à le charger nos voitures et nous tendrons des bâches sur nos provisions sur ces bâches des hommes des femmes et des enfants s’ étendront à le demi nus pour représenter des cadavres pestiférés je me charge de leur donner une apparence épouvantable d’ autres sous des cagoules porteront des torches et chanteront les psaumes de le miserere tout en secouant les clochettes de la mort je suis sûr que notre cortège à le lieu d’ attirer les pillards va les mettre en fuite en ce qui concerne les soldats qui veillent à les barrières je ne les crains pas et je vous promets que nous passerons sans aucune difficulté si chacun joue le rôle que je lui donnerai ", "j’ espère qu’ elle me sera accordée ainsi quand ce sera terminé je demande que mon corps soit donné à le feu et que ce jour -là vous vous réjouissiez parce que moi je serai heureux la voix de PROPN s’ arrêta partout à la fois dans l’ île il y eut un instant d’ extraordinaire silence où le vent lui-même cessa de caresser les cheveux et les pierres ce fut très court ", "depuis longtemps elle en vivait sans bien se rendre compte de la place qu’ il occupait dans son cœur il avait grandi follement comme ces graines tombées dans une cave profonde et qui germent à le milieu de les espaces vides et rampent et s’ élèvent démesurément et atteignent enfin la lumière ce qu’ il en paraît à le dehors est bien peu un bourgeon une fleur pâle mais l’ ombre est remplie de leur végétation prodigieuse tout était mort et brisé pierre ne l’ aimait pas il aimait l’ autre non elle n’ irait pas à le landehue pour voir celle qu’ aimait pierre noellet n’ est -ce pas pour laisser peut-être deviner quelque chose de ce qu’ elle souffrait? " ]
s’ il en est ainsi germain allez lui dire que je viens m’ installer auprès de lui comme garde-malade et qu’ il n���en saurait avoir une plus attentive ni plus affectueuse germain rentra dans l’ intérieur de l’ appartement en prenant l’ étrange précaution de fermer à le clef la porte de communication restée seule dans l’ antichambre mme cherchait à le deviner les motifs qui poussaient son oncle à le fuir toute société germain revint dire que son maître persistait dans sa résolution mme dalmès renouvela plus d’ une fois ses tentatives sans succès et les autres neveux de le général ne furent pas plus heureux tous comprirent que leur oncle voulait tenir sa famille à l’ écart
[ "mme dalmès qui avait beaucoup d’ affection pour son vieil oncle s’ attrista de cette détermination et elle en parlait souvent à le son mari devant ses enfants PROPN sa fille aînée qui avait alors ans la voyant si affligée lui dit un jour: chère maman j’ ai bien envie de voir mon parrain voulez -vous que j’ essaye de pénétrer jusqu’ à le lui je suis persuadée que j’ y parviendrai mon enfant je craindrais pour toi le mauvais accueil de germain qui bien certainement ne te laissera pas entrer ", "qui sait maman? d’ ailleurs je me soucie fort peu de m. germain et de son accueil laissez -moi tenter l’ aventure je vous en prie j’ ai si bonne envie de vous ôter ce chagrin-là et embrassa sa mère si tendrement que celle-ci ne put lui résister elle partit donc accompagnée de sa nourrice qui lui servait de bonne arrivée à la porte de le général l’ intrépide fillette sonna fort et longtemps ", "germain arrive tout effaré croyant à le quelque sinistre ne trouvant à la porte que la petite visiteuse qu’ il ne reconnaît pas tout d’ abord il lui dit d’ un ton bourru: qu’ y a -t-il donc de si pressé mademoiselle on ne sonne pas ainsi à la porte d’ une maison honnête il y a répondit l’ enfant d’ un air résolu que je veux voir mon parrain le général et que je le verrai vous le verrez vous êtes sans doute mademoiselle eh bien ", "mademoiselle on ne voit pas mon maître et pourquoi cela je vous prie? que vous importe comment que m’ importe tout en colère: le général est mon parrain je l’ aime de tout mon cœur et je veux absolument l’ embrasser oui! nous connaissons cela: affection d’ héritière monsieur germain s’ écria la petite fille toute rouge et en se grandissant vous êtes un impertinent ", "comme je ne demande rien autre chose à le mon parrain que son amitié je vous répète que je veux le voir et que je le verrai pas aujourd’hui pourtant répliqua le vieux domestique d’ un air moqueur car il est sorti pour toute la journée eh bien je l’ attendrai avec ma permission toutefois sans votre permission monsieur germain ", "je vais m’ asseoir sur l’ escalier tout auprès de la porte et il faudra bien qu’ il passe devant moi pour rentrer chez lui était hors d’ elle et parlait très-haut tout à le coup un petit vieillard enveloppé d’ une douillette de soie puce et coiffé d’ une calotte de velours vert parut derrière germain quoique l’ enfant n’ eût qu’ un souvenir assez confus de son parrain elle se jeta spontanément à le son cou ne doutant pas que ce fût lui qu’ il y a -t-il donc germain et que veut dire tout ce bruit cher parrain c’ est votre petite dinah qui vient vous voir ", "c’ est mademoiselle qui veut entrer de force dirent ensemble la petite fille et le serviteur ne voulez -vous donc pas me recevoir parrain ni maman non plus que me dis -tu là petite ni elle ni personne de la famille ne m’ a donné signe de vie depuis ans ah! c’ est que la vieillesse n’ est pas aimable ni divertissante et on l’ abandonne regarda germain qui détournait la tête pour cacher sa confusion mais en petite fille avisée elle ne répondit rien voulant consulter sa mère ", "elle suivit son oncle qui l’ emmena dans sa chambre elle le combla de caresses fut très-gaie même un peu bavarde mais elle amusa si bien le vieillard qu’ il lui dit avant de s’ en séparer: tu viendras me voir chaque jour n’ est -ce pas petite mais comme tu pourrais t’ enrhumer en marchant dans la boue et que je n’ entends pas cela voici de quoi payer une voiture chaque fois qu’ il fera mauvais temps et il lui tendit une petite bourse toute rondelette oui parrain soyez tranquille je viendrai bien exactement ", "mais comme je suis maintenant une grande demoiselle et que j’ ai bien la force d’ aller à le pied par tous les temps gardez votre bourse cher parrain; et ajouta -t-elle en regardant germain qui se tenait debout derrière son maître je veux que vous compreniez bien que c’ est pour vous que je viens pour vous seul; entendez vous parrain! il paraît répondit le vieillard que nous avons une petite tête et que nous aimons à le faire notre volonté mais oui parrain: ne m’ aimez -vous pas bien comme cela elle embrassa le vieillard qui lui donna sur la joue une petite tape amicale il était ravi PROPN rentra chez sa mère le cœur plein de joie maman chère maman lui cria -t-elle de la porte ne vous affligez plus " ]
[ "et voilà la mer le métayer médita un long moment sur les mots que disait mathurin il fit effort pour les rapporter à le ce pauvre dessin lamentable et secoua la tête —je ne peux pas me figurer ou il est dit -il tristement mais je vois qu’ il y a de la mer et qu’ il est perdu pour nous mathurin ferma lentement le livre et dit: c’ étaient de mauvais fils tous ils vous ont abandonné! le métayer n’ eut pas l’ air d’ entendre ", "un sombre boulevard à le voies scandé de réverbères glacés encerclait la vaste zone marchande coupée d’ allées et de rues à le angle droit en se rapprochant de le centre chopin commença d’ entrevoir entre les édifices de furtifs croquis prévisibles des hommes vêtus de blanc sanglant se passent un demi-bœuf poissons morts pour rien mordent la poussière à l’ entrée de le pavillon de la marée un cariste charme seul un serpent de mètres de chariots lieu de le rendez -vous avec le colonel seck le pavillon de les abats a été construit à l’ écart de les autres discrètement relégué de l’ autre côté de le boulevard circulaire haut comme une basilique de base et vaste comme un terrain de football australien c’ est un volume fermé à le chaque extrémité par d’ épaisses plaques de matière plastique molle et translucide que l’on pousse pour entrer: PROPN se traite ce qui reste après qu’ on a prélevé la viande et recyclé le squelette ce que l’on récupère entre la chair et l’ os se trafiquent le cartilage et le viscère professe un brain-trust de compétences tripi", "excitant la jeunesse à s’ engager parmi les citoyens catholiques apostoliques et romains; leur distribuant de les cœurs de jésus brodés par de nobles dames et des rubans blancs ornés de sentences pour mettre autour de leurs chapeaux la fureur de ces gens ne connaissait plus de bornes surtout depuis le dimanche de les rameaux en avril avant la révolution tous les paysans hommes et femmes arrivaient en ville le jour de cette fête avec des branches de sapin pour les faire bénir on faisait des processions dans les rues et les habitants catholiques protestants ou juifs étaient forcés de tendre leurs maisons de tapisseries de fleurs et de feuilles ", "projet d’ une ampleur exaltante suppression de les régimes politiques susceptibles d’ amener de nouvelles guerres avant toute modification de frontières ou attribution de territoire consultation de les peuples intéressés accord entre tous les états sur un code de droit international à les lois de lequel ils s’ engageront tous à se soumettre création d’ un organisme international faisant fonction de tribunal d’ arbitrage et seraient représentées sans distinction toutes les nations de le monde civilisé plaisir enfantin que je prends à le écrire à le fixer ", "cependant il lui fallait encore passer par d’ autres épreuves bien douloureuses et boire la coupe jusqu’ à la lie le fils aîné fut attaqué d’ une maladie mortelle la misère les privations de tous genres le travail excessif avaient achevé de ruiner sa santé depuis longtemps chancelante tous les secours de l’ art ne purent le rappeler à la vie il mourut entre les bras de sa famille qui se vit privée tout à le coup d’ un de ses soutiens ", "–non merci ils marchèrent tous baignés d’ une buée bleue très légère qui montait de le pré de mer et qui sentait le serpolet PROPN se retint de prendre le bras de son amie et s’ épouvanta de sa discrétion mon dieu qu’ y a -t-il entre nous sommes -nous perdus l’ un pour l’ autre ", "en une seule nuit dans un cercle philippe perdait à le baccarat francs une autre fois à les courses le chiffre de ses pertes dépassait louis et vous précisément à le cette époque vous en étiez réduite à le faire porter vos diamants à le mont-de-piété si encore de tant de prodigalités eût rejailli sur vous l’ éclat que donne un faste noble et intelligent mais non vous n’ en avez jamais recueilli que du ridicule ou de la honte –simone criait mme demaillefert simone vous devenez folle –c’ est par les journaux continuait la jeune fille qu’ on avait ici de vos nouvelles ", "mais la paix la douce paix de tant d’ autres églises chrétiennes est absente d’ ici j’ ai déjà éprouvé que voir pour la première fois les choses furtivement le soir dans la fièvre de les haltes courtes est une manière d’ en recevoir une impression complète définitive et juste ainsi jadis il y a bien longtemps ayant fait ma première visite à l’ acropole d’ athènes à le milieu de la nuit en quelques minutes à le prix de difficultés et avec l’ inquiétude de manquer le départ de mon navire je me rappelle y avoir entrevu la grandeur antique d’ une façon saisissante et neuve que depuis dans les mêmes lieux je n’ ai jamais retrouvée je ne désirerai donc pas revenir à le burgos plus tard et plus longuement: pour quelques incomparables détails que j’ y découvrirais sans doute mon impression d’ ensemble serait affaiblie et diminuée nous allions sortir là-bas pourtant minces flammes brillent comme des lumières de petit-poucet dans les lointains de la nef immense et tout à le côté une forme noire se dessine agenouillée alors voyons ce que c’est; approchons -nous trè", "mais n’ y touchez pas les gens sérieux comme nous ne doivent plus avoir de ces idées-là quand on est en ménage il faut pratiquer la morale il faut chercher le bonheur à le foyer conjugal voyez ma femme et moi nous sommes heureux comme à le lendemain de notre mariage aurore a confiance en moi j ai confiance en elle ", "très bien affirme -t-il nous avons d’ excellents éléments il faudra que ta mère et toi assistiez à le notre gala de fin d’ année c’ est toujours mme bisemont qui vous manage elle nous patronne " ]
c’ est vrai il n’ en est pas moins vrai que maintenant on changerait de rôles et que mme PROPN serait transformée par laure c’ est singulier une pareille idée ne me serait pas venue eh bien ma chère marguerite si j’ étais cormery cette idée me viendrait quand je serais pris par le chagrin de voir ma femme devenir une élégante paresseuse
[ "mais m. PROPN n’ a aucun chagrin puisqu’ il donne lui-même à sa femme le goût de le monde il donne lui-même cela n’ est pas bien sûr il a commencé par être fier des succès de sa femme il l’ a vue avec plaisir être reine partout par sa beauté par son esprit par son instruction par ses talents après s’ être un moment abandonné à ce vertige que donne la continuité des fêtes de le grand monde il est très probable qu’ il eût été bien aise d’ en rester ", "mais madame y avait pris goût; elle n’ était plus d’ humeur à le mener la vie paisible d’ une femme raisonnable et lui le pauvre mari il a fait par complaisance ce qu’ il avait d’ abord fait par entraînement sois persuadée qu’ il regrette amèrement de s’ être engagé dans cette voie et qu’ il ne sait plus comment en sortir tels étaient les entretiens que les lettres de laure faisaient tenir en champagne pendant que les enfants de m. PROPN continuaient de bien travailler et de bien jouer sous les yeux de bon papa et de bonne maman joseph et xavier qui étudiaient dans des écoles spéciales ayant eu un congé vinrent le passer chez marguerite à la grande joie de toute la famille il ne manquait que laure et sans doute on l’ eût regrettée mais elle était si heureuse dans son ménage et si tendrement aimée de son mari et de sa belle-mère qu’ on se consolait de son absence ", "on était bien joyeux alors en champagne mais on craignait depuis longtemps une fâcheuse nouvelle qui arriva précisément pendant qu’ on était tous réunis un jour m. rentra plus sérieux que de coutume il alla droit à sa femme qui était à le jardin et lui parla à le voix basse alors elle devint sérieuse aussi ", "un nuage de tristesse passa sur son front et elle soupira de cet air résigné qu’ on a devant une peine qu’ on prévoyait et qui même a tardé plus qu’ on n’ aurait osé l’ espérer vas -tu le dire à le ta mère demanda m. non; pas ce soir laissons -la dîner de bon appétit et dormir tranquillement il sera bien temps de lui apprendre demain matin ce qui va être pour elle et pour mon père un véritable chagrin le repas en famille fut joyeux comme à l’ ordinaire ", "m. était impassible sa femme savait cacher ses impressions sous une sérénité aimable et l’on n’ avait rien dit à les jeunes gens de peur que sans le vouloir ils ne fussent indiscrets cette soirée fut encore très douce pour les chers parents et la nuit bien paisible puis le lendemain matin marguerite en embrassant sa bonne mère plus affectueusement encore que de coutume lui apprit qu’ ", "le régiment de son mari était envoyé à le bordeaux ce fut un coup très dur pour mme thiébaut qui se voyait déjà séparée de son excellente fille par une énorme distance elle en fut affligée et ses yeux se mouillèrent de larmes m. de la consoler en lui promettant qu’ ils iraient tous les ans à le bordeaux mais il ne dissimulait pas son propre chagrin ", "c’ était si doux d’ avoir cette chère fille en champagne là tout près de soi elle venait quelquefois passer une semaine à le beauséjour avec ses enfants il faudrait renoncer à ce bonheur on ne se déplace pas facilement quand on est si loin les uns de les autres enfin c’ était une épreuve une épreuve à le laquelle on devait s’ attendre à le laquelle on se croyait mieux préparé ", "m. PROPN fit pourtant remarquer qu’ il était rare de conserver si longtemps près de sa demeure une fille mariée à un officier; et l’on convint qu’ on n’ avait pas le droit de se plaindre cela n’ empêche pas que je me plains tout de même disait avec un sourire triste la bonne mme thiébaut qui aimait tant non seulement marguerite mais ce bon paul si franc si gai! et le joyeux albert et henriette et pauline il fut décidé que les parents retourneraient à le beauséjour afin de laisser leurs enfants commencer leurs préparatifs de départ les adieux furent pénibles ", "tout le monde pleura cependant lorsque l’ émotion fut passée PROPN henriette et pauline furent saisis d’ une joie très franche à la pensée de déménager de faire un beau voyage de voir bordeaux de changer de vie c’ était de le nouveau donc c’ était beau ils comprenaient bien surtout henriette que leur mère eût de le chagrin mais tout en s’ efforçant d’ être sages pour la consoler ils souriaient à l’ imprévu et se réjouissaient de connaître autre chose que la champagne " ]
[ "méfiez -vous des lettres –les lettres restent –les lettres disent tout même ce qui n’ est peut-être pas –elles s’ écrivent elles s’ inspirent sous l’ empire d’ un sentiment d’ un rêve d’ un désir qui n’ est point la réalité –qui le plus souvent n’ est pas partagé –elles racontent elles inventent elles peignent en traits de flamme ce que seul ressentent le cœur et l’ amour –méfiez -vous des lettres ce sont celles qui ont toujours tout perdu–hier c’ était par des lettres que m. santerre avait soupçonné l’ infidélité de sa femme– hier c’ était par une lettre d’ avis une lettre d’ envoi malheureusement et par erreur adressée à le mme de tilly que cette dernière apprenait l’ infidélité de son mari qui envoyait de paris un mobilier à une jolie lingère sa maîtresse –dans le cas de la pauvre marquise c’ était également par une lettre que tout se devait découvrir ", "et toi mon brave étienne tu trouveras aussi à le bien t’ établir halte tante rosine elle est trouvée ce n’ est pas une richarde par exemple la petite modeste mais gentille et courageuse on l’ aime rien que pour le soin qu’ elle a de ses grands parents ", "comme disait l’ ancêtre américain de notre vieil ami lucien de lapin l’ archéologue bien connu de la butte et à le propos de l’ archéologue bien connu de la butte laissez -moi vous conter une anecdote qui vous donnera une idée de l’ esprit de repartie de lucien gandillot souhaitant vivement offrir un cadeau à une jeune femme qui l’ avait comblé de ses dernières faveurs rencontre poë de lapin n’ aurais -tu pas dit le jeune et déjà célèbre dramaturge quelque terre cuite ", "non on lui parlerait il faudrait répondre il avait besoin en ce moment de recueillement de silence et il voulait être seul avec lui-même et avec elle il prit machinalement l\\ avenue de entra chez bignon et assit à la première table venue mais alors il se souvint que c\\' était là dans ce restaurant peut-être à la même table que pierre de morlain dînait souvent presque tous les soirs avant de se rendre à ses mystérieux rendez-vous comme il devait être heureux à la pensée que 'heure tant désirée approchait comme il devait savourer délicieusement les mets qu\\ on lui servait !lui qui ne la reverrait plus ne pouvait rien manger ", "bref l’ émotion que m. bède éprouva en recevant la lettre de son parrain inconnu fut la première de sa vie nous le répétons la lettre de le dunkerquois la lettre de m. grinel en un mot contenait une invitation en règle adressée à son filleul parisien m. ancien armateur que le commerce de les morues salées avait extrêmement enrichi témoignait le désir de voir à le moins une fois avant d’ aller causer sel et poisson avec les anciens armateurs que contient certainement le paradis l’ enfant qu’ il avait tenu et fort mal comme on sait sur les fonts de le baptême m. PROPN offrait ses amitiés à le m. bède et par la même occasion lui apprenait que les frais de le voyage seraient supportés par lui grinel ainsi mon cher enfant concluait m. grinel prenez aussitôt que vousle pourrez le train express de6heures de le soir et venez serrer la main de le vieillard qui se dit votre le cher enfant m. touchait à ses ans était en outre prévenu que comme il débarquerait à le dunkerque à le milieu de la nuit il devait se faire conduire tout d’ abord à l’ hôtel de le chapeau-rouge s", "et puis il est probable qu’ on l’ a un peu entraînée c’ eût été si décisif si elle avait fait le coup mais mourir ainsi fit catherine mourir sans pouvoir se retourner sans être préparée sans avoir le temps de se reconnaître et d’ un seul coup dit élisabeth d’ un coup aussi net qu’ un coup de rasoir où est -elle à le présent ", "tu évites ceux où l’on voit une mère et son enfant impossible demontrer lantana que tu as vu fois à le avec moi et tant aimé tu renonces à le passer la vie est belle de ou le rire d’ résonne dans la petite salle vous dînez tous les ensemble après la projection dans un petit restaurant italien ou thaï ", "mais PROPN se trouvait dans cette périlleuse situation il était exposé à le mécontenter les uns et à le ne pas satisfaire les autres placé entre les classes privilégiées et le tiers état il était forcé de combattre d’ un côté ceux qui ne voulaient rien céder et de l’ autre ceux qui voulaient tout obtenir d’ une part la résistance de l’ autre l’ entraînement m. parla fort sagement et développa des idées lucides puisées dans la belle boîte d’ or ou il plongeait souvent doigts délicats prenant de le tabac en vrai président quant à le régine une idée fiévreuse la préoccupait la position critique de la reine son adoration le notaire passant des considérations générales à des appréciations particulières aborda un sujet tout à le fait personnel la situation fâcheuse où pouvait se trouver selon les événements probables une jeune femme vivant isolée privée de toute protection naturelle celle d’ un père ou celle d’ un mari m. ne plaisantait plus même à le sujet de mm de pampelone et chalux qui à ses yeux devenaient des hommes sérieux ", "les membres de le grand orchestre qui assure la seconde partie de la soirée arrivent les uns après les autres ils accordent leurs instruments tout en prenant des nouvelles de la famille des enfants en se tenant à le courant de ce qui se passe à le casino-scala à le patria à le mercedes palast les autres boîtes de le secteur un seul noir parmi eux un batteur répondant à le nom de dont le père est venu de somalie à le début de le siècle pour jouer de le banjo dans des opérettes et qui s’ est marié à une concertiste allemande quand vient leur tour de s’ installer sur le plateau nous nous faufilons dans la salle alors que les convives parmi lesquels plusieurs miliciens en tenue quittent leurs tables puis envahissent la piste de danse pour la première fois je trempe mes lèvres dans une coupe de champagne offerte par l’ un de les musiciens qui fête son anniversaire ", "le contenu de leur panier fut aussi le bienvenu en effet si l’on trouva à le kerlivio de quoi boire et à s’ approvisionner de liquides pour le reste de la route les victuailles même le pain noir craquant sous la dent y étaient rares partout on était à le bout de les provisions faites pour la semaine et l’on n’ en aurait que le lendemain le docteur aurait bien voulu prolonger la halte à le cause de nelly et de lina bien qu’ elles assurassent qu’ elles n’ étaient pas encore fatiguées mais la journée avançait: et byrbantou et cabantou firent remarquer que la brume avait tendance à s’ épaissir à le devenir plus humide que la pluie prédite le matin surviendrait peut-être avant le coucher de le soleil et qu’ il valait mieux arriver à le destination avant qu’ elle se mît à le tomber l’ avis était sage il fut aussitôt suivi " ]
il ne songeait vraiment plus qu’ elle était mariée en voilà un homme dont il aurait voulu voir la tête rien qu’ une fois pour le connaître il attendit avec patience cependant le départ de l’ époux mais il passa à les folies-bergère soirées qui se terminèrent chez rachel.puis un matin nouveau télégramme contenant mots tantôt heures ils arrivèrent tous les en avance à le rendez-vous elle se jeta dans ses bras avec un grand élan d’ amour le baisant passionnément à le travers le visage
[ "puis elle lui dit si tu veux quand nous nous serons bien aimés tu m’ emmèneras dîner quelque part je me suis faite libre était justement à le commencement de le mois et bien que son traitement fût escompté longtemps d’ avance et qu’ il vécût à le jour le jour d’ argent cueilli de tous les côtés PROPN se trouvait par hasard en fonds; et il fut content d’ avoir l’ occasion de dépenser quelque chose pour elle .il répondit mais oui ma chérie où tu voudras ils partirent donc vers heures et gagnèrent le boulevard extérieur elle s’ appuyait fortement sur lui et lui disait dans l’ oreille si tu savais comme je suis contente de sortir à le ton bras comme j’ aime te sentir contre moi il demanda veux -tu aller chez le père lathuille elle répondit: non c’ est trop chic je voudrais quelque chose de drôle de commun comme un restaurant où vont les employés et les ouvrières j’ adore les parties dans les guinguettes si nous avions pu aller à la campagne comme il ne connaissait rien en ce genre dans le quartier ils errèrent le long de le boulevard et ils finirent par entrer che", "elle avait vu à le travers la vitre fillettes en cheveux attablées en face de militaires cochers de fiacre dînaient dans le fond de la pièce étroite et longue et un personnage impossible à le classer dans aucune profession fumait sa pipe les jambes allongées les mains dans la ceinture de sa culotte étendu sur sa chaise et la tête renversée en arrière par-dessus la barre sa jaquette semblait un musée de taches et dans les poches gonflées comme des ventres on apercevait le goulot d’ une bouteille un morceau de pain un paquet enveloppé dans un journal et un bout de ficelle qui pendait il avait des cheveux épais crépus mêlés gris de saleté; et sa casquette était par terre sous sa chaise entrée de clotilde fit sensation par l’ élégance de sa toilette les couples cessèrent de chuchoter les cochers cessèrent de discuter et le particulier qui fumait ayant ôté sa pipe de sa bouche et craché devant lui regarda en tournant un peu la c’ est très gentil nous serons très bien ", "une autre fois je m’ habillerai en ouvrière et elle s’ assit sans embarras et sans dégoût en face de la table de bois vernie par la graisse de les nourritures lavée par les boissons répandues et torchée d’ un coup de serviette par le garçon duroy un peu gêné un peu honteux cherchait une patère pour y pendre son haut chapeau n’ en trouvant point il le déposa sur une chaise .ils mangèrent un ragoût de mouton une tranche de gigot et une salade clotilde répétait: moi j’ adore j’ ai des goûts canailles ", "je m’ amuse mieux ici qu’ à le café anglais puis elle dit: si tu veux me faire tout à le fait plaisir tu me mèneras dans un bastringue j’ en connais un très drôle près d’ ici qu’ on appelle la reine blanche PROPN surpris demanda qui est -ce qui t’ a menée la ̀?» il la regardait et il la vit rougir un peu troublée comme si cette question brusque eût éveillé en elle un souvenir délicat après une de ces hésitations féminines si courtes qu’ il les faut deviner elle répondit: c’ est un ami puis après un silence elle ajouta: qui est mort et elle baissa les yeux avec une tristesse bien naturelle et duroy pour la première fois songea à le tout ce qu’ il ne savait point dans la vie passée de cette femme et il rêva certes elle avait eu des amants déjà mais de quelle sorte? de quel monde? ", "une vague jalousie une sorte d’ inimitié s’ éveillait en lui contre elle une inimitié pour tout ce qu’ il ignorait pour tout ce qui ne lui avait point appartenu dans ce cœur et dans cette existence il la regardait irrité de le mystère enfermé dans cette tête jolie et muette et qui songeait en ce moment peut-être à l’ autre à les autres avec des regrets comme il eût aimé regarder dans ce souvenir y fouiller et tout savoir tout connaître elle répéta veux -tu me conduire à la reine blanche ce sera une fête pensa: qu’ importe le passé? je suis bien bête de me troubler de ça et souriant il répondit mais certainement ma chérie ils furent dans la rue elle reprit tout bas avec ce ton mystérieux dont on fait les confidences je n’ osais point te demander jusqu’ ici mais tu ne te figures pas comme j’ aime ces escapades de garçon dans tous ces endroits où les femmes ne vont pas ", "pendant le carnaval je m’ habillerai en collégien je suis drôle comme tout en collégien quand ils pénétrèrent dans la salle de bal elle se serra contre lui effrayée et contente regardant d’ un œil ravi les filles et les souteneurs et de temps en temps comme pour se rassurer contre un danger possible elle disait en apercevant un municipal grave et immobile: voilà un agent qui a l’ air solide à le bout d’ quart d’ heure elle en eut assez et il la reconduisit chez elle.alors commença une série d’ excursions dans tous les endroits louches où s’ amuse le peuple; et PROPN découvrit dans sa maîtresse un goût passionné pour ce vagabondage d’ étudiants en goguette elle arrivait à le rendez -vous habituel vêtue d’ une robe de toile la tête couverte d’ un bonnet de soubrette de soubrette de vaudeville; et malgré la simplicité élégante et cherchée de la toilette elle gardait ses bagues ses bracelets et ses boucles d’ oreilles en brillants en donnant cette raison quand il la suppliait de les ôter: on croira que ce sont des cailloux de le rhin elle se jugeait admirablement ", "elle avait voulu que PROPN s’ habillât en ouvrier mais il résista et garda sa tenue correcte de boulevardier sans vouloir même changer son haut chapeau contre un chapeau de feutre mou.elle s’ était consolée de son obstination par ce raisonnement on pense que je suis une femme de chambre en bonne fortune avec un jeune homme de le monde et elle trouvait délicieuse cette comédie ils entraient ainsi dans les caboulots populaires et allaient s’ asseoir à le fond de le bouge enfumé sur des chaises boiteuses devant une vieille table de bois un nuage de fumée où restait une odeur de poisson frit du dîner emplissait la salle des hommes en blouse gueulaient en buvant des petits verres et le garçon étonné dévisageait ce couple étrange en posant devant lui cerises à l’ eau-de-vie ", "elle tremblante apeurée et ravie se mettait à le boire le jus rouge des fruits à le petits coups en regardant autour d’ elle d’ un œil inquiet et allumé chaque cerise avalée lui donnait la sensation d’ une faute commise chaque goutte de le liquide brûlant et poivré descendant en sa gorge lui procurait un plaisir âcre la joie d’ une jouissance scélérate et défendue elle disait à le mi-voix allons-nous-en.» et ils partaient elle filait vivement la tête basse d’ un pas menu d’ un pas d’ actrice qui quitte la scène entre les buveurs accoudés à les tables qui la regardaient passer d’ un air soupçonneux et mécontent; et quand elle avait franchi la porte elle poussait un grand soupir comme si elle venait d’ échapper à le quelque danger terrible .quelquefois elle demandait à le duroy en frissonnant si on m’ injuriait dans ces endroits-là qu’ est -ce que tu ferais il répondait d’ un ton crâne te défendrais parbleu et elle lui serrait le bras avec bonheur avec le désir confus peut-être d’ être injuriée et défendue de voir des hommes se battre pour elle même ces hommes-", "il devait en outre francs à le forestier francs à le jacques rival qui avait la bourse large et il était rongé par une multitude de petites dettes inavouables de francs ou de sous.saint-potin consulté sur les méthodes à le employer pour trouver encore francs n’ avait découvert aucun expédient bien qu’ il fût un homme d’ invention; et PROPN s’ exaspérait de cette misère plus sensible maintenant qu’ autrefois parce qu’ il avait plus de besoins une colère sourde contre tout le monde couvait en lui et une irritation incessante qui se manifestait à le tout propos à le tout moment pour les causes les plus futiles il se demandait parfois comment il avait fait pour dépenser une moyenne de livres par mois sans aucun excès ni aucune fantaisie; et il constatait qu’ en additionnant un déjeuner de francs avec un dîner de pris dans un grand café quelconque de le boulevard il arrivait tout de suite à un louis qui joint à une dizaine de francs d’ argent de poche de cet argent qui coule sans qu’ on sache comment formait un total de francs or francs par jour donnent francs à la fin d" ]
[ "tout le monde avait trop d’ affection pour le pauvre garçon pour se moquer de lui ouvertement mais on se détourna la tête pour cacher des sourires qu’ on ne pouvait supprimer entièrement les amoureux entrèrent dans l’ église sans paraître s’ occuper de ceux qui s’ arrêtaient pour les regarder et allèrent se placer à la tête de la grande allée centrale sur des bancs de bois réservés à les pauvres de la paroisse et sans tourner la tête une seule fois et sans s’ occuper de l’ effet qu’ ils produisaient ils entendirent la messe avec la plus grande piété ils sortirent de même qu’ ils étaient entrés comme s’ ils eussent été seuls à le monde et ils se rendirent tranquillement à le pas mesurés chez marie gallien où les attendait le dîner de le dimanche PROPN a fait une blonde ", "vous ne le croyez pas monsieur pauvre dès demain partira avec vous mon dieu! mourir si jeune! et ne manquant de rien qui aurait prévu un tel malheur monsieur ma maison est la vôtre dès que je serai seule nous causerons plus longuement mme PROPN alla rejoindre ses amis ", "ils ont autre chose à le faire —on ne sait jamais ce qui peut leur passer par la tête peut-être voudront -ils quand même l’ interroger —eh bien ils en seront pour leurs frais PROPN ne dira pas un mot je m’ en porte garant ", "ce repas n’ en finissait plus je m’ ennuyais je voyais que les choses allaient de mal en pis qu’ on vidait bouteille sur bouteille et que malgré sa défaite l’ oncle allait commencer l’ histoire de ses batailles car depuis l’ aventure de kirschberg à le lieu de se taire modestement comme autrefois il ne parlait plus que de ses anciennes victoires il allait commencer lorsque orchel me toucha l’ épaule et me dit que PROPN était dehors avec les autres camarades et qu’ il m’ attendait pour faire notre tournée à le village je saisis ce prétexte et je sortis à la satisfaction de margrédel de yéri-hans et à la mienne ", "puis toujours digne dans sa simplicité elle répondit à le just et à le régina –je vous remercie pour mon mari des éloges que vous voulez bien lui accorder madame croyez-moi il les mérite car s’ il a un regret c’ est de n’ avoir pas fait encore tout le bien qu’ il désirerait faire puis s’ inclinant légèrement mme duriveau après avoir échangé avec claude gérard un sourire de douce satisfaction s’ éloigna lentement avec bruyère une heure après environ et ayant achevé sous la conduite de claude la visite de l’ association étaient revenus attendre leur voiture sous la galerie de briques qui régnait à l’ intérieur de le parallélogramme tenait à la main un beau bouquet de fleurs d’ automne cueillies dans les parterres et que claude lui avait offertes –telle est madame lui disait l’ instituteur la toute-puissante fécondité de ce grand principe la fraternité humaine que cette association qui grâce à l’ excellente organisation de le travail de tous donne à le tous un minimum c’est-à-dire le nécessaire qui en un mot leur assure la satisfaction légitime de tous les ", "—quand tu pourras quand tu voudras il était sauvé pour éviter une scène il était peu disposé à en subir une à son retour bien que ce fût l\\ heure de le dîner il ne trouva ni lumière allumée ni couvert mis dans la salle à le manger il sonna louise elle ne répondit pas ", "en observant ce conciliabule marie pensait à le frédéric les choses assurément ne s' arrangeront pas avec tous ces hommes accourus dans ce chemin il ne pourra supporter tant d' ennuis il n' est plus le même homme maintenant elle ne sait pas lui parler ", "je veux rentrer il vaut mieux faire ce qu' elle désire monsieur le comte dit le médecin qui n' ayant pas cessé de tenir les mains de la jeune femme l' aidait à se relever doucement je ne pouvais pas ne pas vous prévenir ajouta -t-il tourné vers mais le choc moral a été trop fort pour madame je suis inutile ici en ce moment ", "ils pourraient même y retrouver le soir pour prendre un verre une demi-heure plus tard après que l\\' autre déposé devant il était assis sur la terrasse en question les pieds sur les fûts à la chaux de le balcon colonial bercé par une rangée de ventilateurs plafonniers ornaient sous les pales petites lampes jaillissant de collerettes en verre filé encore allumées malgré le soleil éclatant la mer de chine étendait devant lui ocre entre les colonnes blanches et vert tilleul qui soutenaient le plafond à les caissons noircis a la réception on lui avait donné avec la clé de sa chambre inconfortable mais immense et fraîche une brochure polyglotte concernant macao ou il avait lu que l\\' eau de les chambres est généralement bouillie moins par mesure de sécurité que pour atténuer le goût de le chlore néanmoins tout le monde visiteurs et résidents préfère suivre les coutumes locales et délaisse eau pour le vin ", "mais un juif caduc centenaire pour le moins sort avec effarement d' une maison voisine emmitouflé d' un cafetan vert: la vieille anaktar-chiraz nous répond -il d' un air soupçonneux qu' est -ce donc que nous lui voulons il se rassure à le notre mine oui c' est bien ici en effet mais elle n' y est pas elle est partie hier pour aller s' établir auprès d' une de ses parentes qui est bien malade là-bas à le kassim-pacha d' où nous arrivons tout à le côté de son ancienne demeure alors il me prend une vraie fièvre que faire? le temps passe il doit être tard " ]
seulement de rares floes dérivaient sur notre passage quelques-uns chargés de pingouins comme des touristes naviguant à le bord d’ un yacht de plaisance et aussi de phoques noirâtres collés à le ces surfaces blanches comme d’ énormes sangsues au-dessus de cette flottille se dispersait le vol incessant de les pétrels des damiers des puffins noirs des plongeons des grèbes des sternes des cormorans de ces albatros à le teinte fuligineuse de les hautes latitudes sur la mer flottaient çà et là de larges méduses parées de les couleurs les plus tendres s’ étalant en ombrelles ouvertes quant à les poissons dont les pêcheurs de la goélette purent faire ample provision soit à la ligne soit à la foëne je citerai plus particulièrement des coryphènes sortes de dorades géantes longues de pieds d’ une chair ferme et savoureuse .le lendemain matin après une nuit calme pendant laquelle la brise avait un peu molli le bosseman me rejoignit la figure riante la voix fraîche en homme qui ne s’ inquiète guère de les contingences de la vie bonjour monsieur bonjour s’ écria -t-il
[ "d’ ailleurs dans ces régions australes et à le cette époque de l’ année il ne serait pas permis de souhaiter le bonsoir puisqu’ il n’ existe aucun soir ni de bonne ni de mauvaise qualité bonjour répondis -je tout disposé à le soutenir une conversation avec ce joyeux causeur eh bien comment trouvez -vous les mers qui se développent au-delà de la banquise je les comparerais volontiers répondis -je à les grands lacs de la suède ou de l’ amérique oui sans doute des lacs entourés d’ icebergs en guise de montagnes j’ ajoute que nous ne pourrions désirer mieux bosseman et à la condition que le voyage continue de la sorte jusqu’ en vue de l’ île et pourquoi pas jusqu’ à le pôle monsieur le pôle il est loin le pôle et l’on ne sait guère ce qui s’ y trouve on le saura lorsqu’ on y sera allé riposta le bosseman et c’ est même la seule manière de le savoir naturellement hurliguerly naturellement mais l’ halbrane n’ est point partie pour découvrir le pôle sud si le capitaine PROPN parvient à le rapatrier vos compatriotes de la jane mon avis est qu’ il aura accompli son œuv", "aussi récriminent -ils déjà à se voir si loin enfin je ne sais trop comment les choses tourneront mais ce hearne est un homme à le surveiller et je le surveille peut-être en effet y avait -il là sinon un danger de le moins une complication pour l’ avenir .pendant la nuit ou ce qui aurait dû être la nuit de le à le mon sommeil fut un instant troublé par un rêve bizarre oui ce ne pouvait être qu’ un rêve pourtant j’ ai cru devoir le noter dans ce récit car il témoigne une fois de plus des hantises dont mon cerveau commençait à le être obsédé .par ces temps encore froids après m’ être étendu sur mon cadre je m’ enveloppais étroitement de mes couvertures ", "d’ ordinaire le sommeil qui me prenait vers heures de le soir durait sans discontinuer jusqu’ à le heures de le matin .je dormais donc et il devait être environ heures après minuit lorsque je fus réveillé par une sorte de murmure plaintif et continu ouvris ou je m’ imaginai ouvrir les yeux les volets de les châssis étant rabattus ma cabine était plongée dans une obscurité profonde murmure se reproduisant je prêtai l’ oreille et il me sembla qu’ une voix une voix que je ne connaissais pas chuchotait ces mots pym pym le pauvre pym évidemment ce ne pouvait être qu’ une hallucination à le moins que quelqu’un se fût introduit dans ma cabine dont la porte n’ était point fermée à le clef pym continua la voix il ne faut pas il ne faut jamais oublier le pauvre pym cette fois je perçus très distinctement ces mots prononcés à le mon oreille que signifiait cette recommandation et pourquoi m’ était -elle adressée ne pas oublier arthur mais après son retour en amérique est -ce qu’ il n’ était pas mort d’ une mort soudaine et déplorable dont personne ne connaissait ni les ci", "c’ est ce que je fis et bien qu’ il me semblât entendre le nom d’ arthur résonner plusieurs fois à le mon oreille je dormis jusqu’ à le matin .lorsque je me levai il ne me restait de cet incident de la nuit qu’ une très vague très fugitive impression qui ne tarda pas à s’ éteindre en relisant le plus souvent le capitaine PROPN le faisait avec moi en relisant dis -je le récit d’ arthur comme si ce récit eût été le journal de l’ halbrane je remarquai le fait suivant mentionné à la date de le janvier dans l’ après-midi il se produisit un accident très regrettable et précisément dans cette partie de mer que nous traversions alors un américain originaire de le nommé l’ un de les meilleurs matelots de l’ équipage de la jane glissa et tomba entre quartiers de glace disparut et ne put être sauvé était la première victime de cette funeste campagne et combien d’ autres devaient encore être inscrites à le nécrologe de la malheureuse goélette à ce propos le capitaine PROPN et moi nous fîmes cette remarque que d’ après arthur pym le froid avait été excessif pendant", "la température était à le degrés sur et ne tarda pas à s’ élever à le sur zéro c’ était précisément celle dont jouissait l’ halbrane et comme arthur on aurait volontiers dit que personne n’ eût douté de la possibilité d’ atteindre le pôle ce jour-là l’ observation de le capitaine de la jane avait donné pour la latitude et pour la longitude à le quelques minutes d’ arc près ce relèvement se trouva être aussi le nôtre dans la matinée de le décembre nous marchions donc droit sur l’ îlot et heures ne s’ écouleraient pas sans qu’ il eût été visible .je n’ ai eu aucun incident à le relater durant notre navigation en ces parages ", "il ne se passa rien de particulier à le bord de notre goélette alors que le journal de la jane à la date de le janvier enregistrait plusieurs faits assez curieux voici le principal qui fournit à le arthur pym et à son compagnon une occasion de montrer leur dévouement et leur courage .vers heures de l’ après-midi la vigie avait reconnu la présence d’ un banc de glace en dérive ce qui prouve que quelques glaçons avaient reparu à la surface de la mer libre sur ce banc reposait un animal de taille gigantesque le capitaine PROPN fit armer la plus grande de les embarcations dans laquelle prirent place et le second de la jane précisément l’ infortuné dont nous avions recueilli le corps entre les îles de le prince-édouard et de tristan d’ l’ animal était un ours de l’ espèce arctique mesurant pieds dans sa plus grande longueur le poil très rude frisant très serré et d’ une parfaite blancheur le museau rond comme celui d’ un bouledogue ", "plusieurs coups de feu qui l’ atteignirent ne suffirent pas à l’ abattre après s’ être jetée à la mer la monstrueuse bête nagea vers l’ embarcation et en s’ y appuyant elle l’ eût fait chavirer si s’ élançant ne lui eût planté son couteau dans la moelle épinière l’ ours ayant entraîné le métis il fallut jeter une corde qui aida celui-ci à le remonter à le bord .l’ ours rapporté sur le pont de la jane ne présentait sauf sa taille exceptionnelle rien d’ anormal qui pût permettre de le ranger parmi les quadrupe ̀des étranges signalés par arthur pym sur ces régions australes .cela dit revenons à l’ halbrane la brise de le nord qui nous avait abandonnés ne reprit pas et seul le courant drossait la goélette vers le sud de là un retard que notre impatience trouvait insupportable ", "enfin le l’ observation donna de latitude et de longitude ouest îlot s’ il existait ne pouvait être éloigné maintenant oui il existait cet îlot et sur le gisement même indiqué par arthur en effet vers heures de le soir le cri d’ un de les hommes annonça une terre par bâbord devant .l’ halbrane après avoir franchi milles environ depuis le cercle polaire manœuvrait donc en vue de l’ îlot l’ équipage avait grand besoin de repos car pendant les dernières heures il s’ était exténué à le remorquer la goélette avec les canots sur une mer à le calme blanc aussi remit -on le débarquement à le lendemain et je regagnai ma cabine .cette fois aucun murmure ne troubla mon sommeil et dès heures je fus un de les premiers sur le pont .il va sans dire que PROPN avait pris toutes les mesures de précaution qu’ exigeait une navigation à le milieu de ces parages suspects la plus sévère surveillance régnait à le bord ", "les pierriers étaient chargés les boulets et les gargousses montés les fusils et les pistolets en état les filets d’ abordage prêts à le être hissés on se souvenait que la jane avait été attaquée par les insulaires de l’ île notre goélette se trouvait alors à le moins de milles de le théâtre de cette catastrophe la nuit s’ était passée sans alerte le jour venu pas une embarcation ne se montrait dans les eaux de l’ halbrane pas un indigène sur les grèves " ]
[ "j’ allais lui demander l’ explication de ses paroles l’ entrée de l’ aubergiste nous interrompit l’ heure que nous avions indiquée pour notre départ était arrivée et notre hôte venait demander s’ il fallait brider les chevaux cette apparition acheva de rompre le charme qui nous avait gagné la confiance de claude car il en est des cœurs fermés comme des trésors dont il venait de nous raconter l’ histoire pour y lire il faut le hasard de l’ heure et de la rencontre ", "ma foi non alors je suis votre aide et nous ne nous sommes pas quittés depuis depuis plus de ans l’ ingrat! il y avait ans mon nom s’ il vous plaît jacquot justement je m’ appelle jacques ", "j’ ai honte de moi-même j’ ai été bafoué comme un écolier et j’ ai passé mois de ma vie mois de la vie d’ un homme intelligent sacrifices perdus jetés à le vent sans but sans raison sans utilité sans gloire j’ ai passé mois à le aimer fiévreusement une drôlesse moi moi il se leva furieux ", "a son air valeureux on l’ eût pris pour un de ces chefs que les tribus choisissent pour les commander en temps de guerre PROPN et son fils n’ en furent que plus désireux de le voir accepter leur hospitalité –ami voyageur lui dit la nuit vient; tu t’ es égaré ce chemin ne mène qu’ à des grèves désertes la marée va bientôt les couvrir car le vent souffle très-fort continuer ta route par la nuit qui s’ annonce serait très-périlleux viens donc dans ma maison demain tu continueras ton voyage ", "mais je vous connais tous trop malheureux et trop embarrassés de famille pour aller me mettre à le votre charge je suis jeune je ne suis pas encore dégoûtée de travailler et je suis décidée de me louer dans quelque métairie –mais la saint-jean est passée et la saint-martin n’ est pas venue jeanne! en attendant faut demeurer en quelque part? –mes amis dit guillaume tranquillisez -vous m. le curé et ma mère madame de boussac se chargeront d’ établir jeanne convenablement –à la bonne heure dit le grand-oncle germain qui parlait pour les autres si la grand-dame de boussac s’ en charge nous sommes contents .tous se retirèrent après avoir embrassé jeanne qui sanglotait et le curé rentra suivi de marsillat ", "j’ ai acheté un cadeau pour PROPN que je ne connaissais pas —un livre d’ enfant— et un autre pour lou—de quoi goûter dans une pâtisserie parce que je savais qu’ elle n’ avait pas pu sortir faire des courses et qu’ elle était restée sans déjeuner depuis le matin je me suis trouvé à le bas de l’ immeuble l’ immeuble où depuis quelques jours je raccompagnais lou avant de la laisser remonter chez elle sous le porche où dans le noir de la nuit nous ne nous quittions plus désormais sans avoir échangé plusieurs dizaines de baisers et de promesses j’ ai sonné à l’ interphone et j’ ai grimpé les escaliers jusqu’ à le dernier étage PROPN a ouvert et m’ a conduit jusqu’ à la cuisine PROPN venait de sortir de sa sieste ", "dans les crises tragiques de conscience et lorsqu\\ il s\\' agit pour un homme de coeur de prendre un parti d\\' une suprême importance les probabilités si grandes soient-elles ne lui suffisent plus il veut l\\ absolue certitude le fait indiscutable patrick ne l\\ avait pas encore oui se disait -il en marchant devant lui par la rue de bellechasse automatiquement la librairie le nom le veuvage nevers émotion à le souvenir de le mariage à le saint-étienne -autant d\\' indices qui convergent si je pouvais savoir que le mari était imprimeur ce serait la certitude il débouchait sur le quai d\\' orsay à le moment où ces mots se prononçaient en lui ", "située à le nord de PROPN cette maison se trouve continuellement dans les ombres projetées par cette grande cathédrale sur laquelle le temps a jeté son manteau noir imprimé ses rides semé son froid humide ses mousses et ses hautes herbes aussi cette habitation est -elle toujours enveloppée dans un profond silence interrompu seulement par le bruit de les cloches par le chant de les offices qui franchit les murs de l’ église ou par les cris de les choucas nichés dans le sommet de les clochers cet endroit est un désert de pierres une solitude pleine de physionomie et qui ne peut être habitée que par des êtres arrivés à une nullité complète ou doués d’ une force d’ âme prodigieuse la maison dont il s’ agit avait toujours été occupée par des abbés et appartenait à une vieille fille nommée mademoiselle gamard quoique ce bien eût été acquis de la nation pendant la terreur par le père de mademoiselle gamard ", "les cheveux tirés en arrière en chignon libéraient un front très pur de tout ce qui était trace d' ombre –ton amie m' a dit –je sais ce qu' elle t' a dit elle vint s' asseoir près de moi –jacques je ne peux pas vivre sans toi et nous n' allons quand même pas nous quitter parce que parce que –parce que je deviens impuissant dis -le dis -le ", "il riboule des yeux il a la tremblote et il bave aussitôt le chœur de les femmes se débride les enfants rassurés et curieux accourent pour regarder ce qui se passe ils s’ esclaffent tout le monde piaille s’ écrie se bouscule autour de cet individu bizarre foutez -lui la paix intime en les repoussant vous l’ effrayez avec vos gueulantes " ]
c’ est l’ immensité devant lui c’ est marcher comme le soleil c’est-à-dire sans que rien l’ arrête il a besoin pour ses vastes poumons de l’ air de le désert imprégné de parfums sauvages chargé parfois des hurlements indiens non non continua l’ espagnol le vieux lionne saurait mourir sur la litière comme un mulet fourbu –c’ est vrai! c’ est vrai! murmura le canadien en gémissant
[ "mais sa main fermerait de le moins mes yeux et le vieillard dans l’ angoisse de son cœur laissa tomber sa tête sur sa poitrine et moi donc s’ écria pepe touché de cette douleur silencieuse ne suis -je pas là moi qui depuis ans n’ ai cessé de vous aimer aussi comme un frère moi qui depuis ans ai combattu et souffert avec vous et il secouait rudement la main de le chasseur qui pendait le long de son corps PROPN vint à son aide écoutez dit -il écoutez tous j’ ai trop présumé de ma force morale continua -t-il j’ ai cru pouvoir mener de front le soin de ma vengeance et celui de mon ambition ", "ma vengeance est satisfaite et mon ambition s’ est éteinte la nuit et la solitude m’ ont porté conseil et j’ ai profité d’ un exemple terrible le grand seigneur est venu mourir ici d’ une mort obscure le bandit cupide a trouvé son tombeau près des trésors qu’ il convoitait que leur reste -t-il à l’ un et à l’ autre le vieillard leva sur fabian un œil où l’ attendrissement se mêlait à une douce surprise ", "il commençait à le comprendre sans oser espérer encore continuez dit -il d’ une voix tremblante –la richesse reprit fabian je m’ en aperçois n’ a de valeur qu’ à le raison de les sueurs qu’ elle a coûtées; et de quel prix l’ aurai -je payée je n’ ai pas vécu avec vous sans reconnaître toute la sagesse de vos leçons cet or me paraît odieux car j’ aurais versé le sang pour profiter de la dépouille de les morts je n’ y toucherai pas «mon enfance dites -vous a été entourée de luxe ", "je l’ ai oublié je ne me souviens que des jours de ma rude et laborieuse jeunesse je suis seul de ma race libre de mes actions et j’ ai déjà bien jeune encore à le oublier les morts et les vivants oh! mon père mon ami c’ est moi qui vous demande comme une faveur de rester près de vous dans ces déserts de partager vos dangers et de massocier à le cette vie d’ indépendance que nulle autre ne saurait remplacer dites bois rosé dites pepe le voulez -vous si je le veux répondit l’ ex-carabinier d’ une voix qu’ il s’ efforçait de rendre terrible pour cacher son émotion ", "–et vous mon père vous ne dites rien demanda doucement le jeune homme .le vieux chasseur demeurait en effet immobile et muet; sous l’ empire d’ une joie qui le privait de la parole il ne put qu’ ouvrir les bras et s’ écrier d’ une voix tremblante mon fils mon fabian1ici sur mon cœur et le jeune homme sentit se refermer convulsivement sur lui les bras de le géant une vie nouvelle commençait pour bois-rosé il venait de retrouver l’ enfant de son affection pour ne plus le quitter l’ élevant alors lentement vers le ciel comme le nouveau-né qu’ un père offre à le dieu:«oh! seigneur s’ écria -t-il pardonnez-moi; ", "mais je n’ ai pas la force de le dissuader –c’ est une résolution dont vous pourriez vous repentir dit pepe à le jeune homme que le canadien venait de déposer doucement par terre après l’ avoir presque meurtri de sa rude étreinte réfléchissez -y pendant qu’ il est encore temps –j’ y ai pensé mûrement que ferais -je dans un monde que je ne connais pas répondit ", "j’ ai un instant ambitionné la richesse et les honneurs non pour moi mais pour les partager j’ espérais encore il y a quelques jours; aujourd’hui je n’ espère plus et je rougirais de ne devoir qu’ à le ma nouvelle condition ce qu’ elle m’ a refusé quand je n’ avais qu’ un ardent amour à le lui offrir .»bois-rosé et absorbés dans leurs pensées ne firent pas attention qu’ après s’ être un instant assis derrière le tronc de les sapins qui croissaient sur le sommet de la plate-forme l’ ex-carabinier était descendu à le pas lents jusqu’ à la plaine il semblait poussé par une de ces soudaines et irrésistibles impulsions à lesquelles on obéit machinalement sans s’ en rendre compte et dont quelquefois les résultats sont incalculables lune près de disparaître jetait ses dernières et douces lueurs sur le val d’ or quand PROPN se fit douce ment jour à le travers le rideau de cotonnier et de saules ", "il contempla pendant quelques instants avec une mélancolique attention ce merveilleux sol à les reflets irisés dont le premier aspect avait été pour lui la cause de si terribles pensées pepe ne pouvait se pardonner encore de les avoir conçues quoiqu’ il pût être si fier à le juste titre de les avoir étouffées pour toujours à le milieu de ces amas de richesses se dit -il que d’ âmes moins fortes que la mienne pourront se perdre! a défaut de pouvoir dépouiller ce vallon de ses trésors j’ en cacherai de le moins la vue à le ceux que le hasard amènera par ici le voyageur passera désormais à le côté de cet or sans en soupçonner la présence ce sont peut-être bien des crimes dont j’ aurai tari la source en disant ces mots éparpilla de le pied le monceau d’ or que avait entassé sur son zarape et quand il eut dédaigneusement nivelé la surface de le vallon il jeta par-dessus la haie le manteau de le bandit ", "puis il tira son couteau coupa quelques brassées d’ herbes de lianes et de joncs et en couvrit soigneusement le sol.rien désormais ne trahissait à l’ œil l’ existence de l’or sous ce voile de verdure le moindre reflet en avait disparu et comme si la lune eût regretté de ne plus pouvoir caresser de ses rayons cette merveille de le créateur à le moment pepe achevait sa tâche elle achevait aussi sa course et disparaissait derrière les collines PROPN revint silencieusement s’ asseoir derrière les sapins sur la plate-forme où le canadien et s’ entretenaient ainsi vous choisissez la bonne voie mon enfant disait le vieux chasseur le front que dieu a donné à l’ homme pour le porter toujours haut ne doit se courber ni sur les livres ni vers la terre même pour lui demander sa subsistance PROPN dessèche le cœur le corps s’ étiole dans les villes vous êtes aussi de la race de le lion fabian et le désert est son domaine " ]
[ "son cadet couché sur le ventre posa son menton sur ses bras croisés il clignait par mépris et gonflait sa bouche qu’ il avait ronde et renflée comme les petits éoles de les vieilles cartes marines c’ est une carotte c’ est une rouge à le feu! à le feu cria -t-il avec une grossièreté d’ écolier jaloux l’ aîné haussa les épaules tu ne t’ y connais guère en blondes dit -il ", "écoutez bien ce que je vais vous dire si vous cherchez à le troubler mon repos je vais purement et simplement chez le commissaire de police de mon quartier et je lui dis ceci: il y a une nommée annette qui a été ma maîtresse et qui pour cela seul me poursuit me traque me gêne dans mes affaires et mes relations de famille; veuillez donc y mettre ordre alors ma chère vous serez appelée à le commissariat et l’on vous priera de cesser vos poursuites si vous n’ obéissez pas à les injonctions de m. le commissaire de police et qu’ une nouvelle plainte soit portée par moi on vous arrêtera ", "s’ écrie -t-elle il ne reste plus à l’ hôtel ah! quel bonheur que je suis contente!—eh! pourquoi donc cela? dit le père mon père c’ est que nous le verrons bien davantage maintenant vous voyez bien que m. nous permet d’ aller chez lui et puis andré aura plus de temps et puis il pensera plus à le nous il nous aimera bien mieux ...—bien mieux manette est -ce qu’ à l’ hôtel je vous avais oubliés —non non mais c’ est égal ces beaux appartements ce grand monde ces beaux meubles cela étourdit toujours un peu et puis on voit des personnes qui andre que je suis heureuse ah! n’ y retourne jamais! —jamais s’ écrie bernard et c’ est ainsi qu’ il reconnaîtrait les bienfaits de madame la comtesse?—oh mon père pardon je sais bien qu’ il doit aller la voir quelquefois ", "pour faire de longs essuie-mains en borangic destinés à les pattes d’ un mari qui te giflera le visage ou de beaux couvre-lits tout de lin et dentelle pour l’ époux-ivrogne qui se jettera dessus avec ses bottes crottées ou encore des tapis de laine épais comme la main pour l’ élu de ton âme qui dégueulera son vin rouge et sa pastrama sur l’ année de jeunesse que tu passas à le tisser ce joyeux cadeau et à le rêver dans l’ attente de ce beau jour ô séduisant espoir de toute pauvre enfant paysanne je suis heureuse que tu n’ aies pas été le mien je me suis refusée à le tenir mes yeux attachés sur la toile pour le plaisir d’ un songe que la vie démentait autour de moi ", "le fonds sérieux de sa nature avait grandi bien qu’ elle eût conservé une gaieté d’ enfant elle m’ aimait d’ une tendre affection qui se reliait à le celle que j’ avais connue et je songeais combien il était singulier que je fusse déjà pour elle ce que les vieux habitants de le pastel avaient été pour moi la porte s’ ouvrit et on annonça m. était la première fois depuis ans qu’ il revenait à le roche-plate pendant le court séjour que j’ y avais fait chaque année j’ attendais sa visite néanmoins ce fut avec la plus vive émotion que je me levai et lui tendis la main .mais le passé qui entrait avec lui était si bien voilé que je n’ en distinguais plus les contours ", "mais PROPN n’ était plus assez lui-même pour avoir encore peur quelque chose de lui n’ était pas là comme évanoui dans les particules de l’ air puis l’ un de les arabes s’ est levé il s’ est dirigé vers sa fille qui avait avalé de le sable en tout cas avait commencé à le pleurer en postillonnant et crachant ce qu’ elle pouvait alors comme incidemment s’ est levé à son tour comme incidemment a oublié la mallette sur le banc puis s’ est approché de le bac à le sable à le son tour il a eu l’ air de consoler la petite fille en même temps qu’ il fixait maintenant les longs doigts de le père qui dans le même sable humide où pleurait s’ était mis à le tracer plusieurs lettres on aurait dit comme un vieux sage dans le désert marocain mais par lesquelles bien sûr pensa l’ agent de le fbi oui évidemment pensa -t-il encore ils sont en train d’ échanger des informations par exemple le nom de le cargo qui accosterait le soir à le quai ", "le mot psaume s’ imposa ensuite à le lui à les dépens de l’ image de sa femme psaume acte de pincer les cordes il se rappela qu’ enfant il se voyait à les pieds de l’ éternel en train de jouer des instruments sacrés fut chargé de toucher l’ orgue le psaltérion et la lyre avec le plectre eut froid son esprit s’ égarait battait la campagne à l’ heure d’ une grave décision c’ était la fatigue il essaya de courir pour se réchauffer mais il dut s’ arrêter oppressé ses yeux tombèrent alors sur un ", "aujourd’hui soudain c’ est hier à le moins qu’ hier n’ ait pas passé de le moins partout que dégoûté de ce qu’ il allait devenir s’ il cédait la place à le demain il ne se soit établi sous l’ éternel printemps cubain pour toujours un curieux engin masque la buick un tracteur routier attelé d’ une semi-remorque constituée d’ un autobus à les extrémités surélevées on appelle un chameau privé de roues avant à le mesure qu’ on approche de la havane des immeubles comme on peut en voir à le dniepropetrovsk ou krasnoïarsk poussent de part et d’ autre de le chemin et la sensation se précise qu’ il manque quelque chose avec la certitude maintenant qu’ un enfant géant est allé se coucher sans ranger sa collection de petites voitures je ne sais pas si j’ ai dormi cette nuit-là ", "il disait: c’ est bien là le sang de la famille bon sang ne peut mentir il fallait amener une entrevue entre la duchesse et le comte il fallait que ce dernier devînt un familier de la duchesse il fallait enfin que m. de verchemont en devînt amoureux c’ était bien des choses et cependant eusèbe était résolu à les faire arriver ", "ni disposé à le lui laisser grâce à le cette manigance la moitié de le gain de la partie —est -ce que ce serait que tu veux me faire nargue c’ est dans l’ armoire que je te dis de venir les mettre je ne te fais point nargue tu vois pourtant que je suis occupée je les mettrai aussi bien ce soir donc fit -il en s’ avançant veux -tu me prendre ç a tout de suite tout de suite et il s’ alla poster dans la pièce de le fond devant l’ armoire à le linge où il l’ attendit en battant le sol sous ses talons " ]
quel homme le zig de le conduit c\' est pas le marié c’ est un invité de le troisième rang pour le coup je freine à le mort juste devant le camembert lumineux qui centre-géographise un carrefour le conducteur d’ une camionnette qui me filait le train stoppe à le millimètres de mon pare-chocs et se déportière à le demi pour me traiter de manche de tordu de sodomisé de frais de tête de neutre de fesse de rat d’ ahuri d’ enviandé de salope de fils de péripatétitienne d’ empoté de dépité de de juif de franc-maçon de paysan de fasciste d’ anarchiste d’ anglais de lyonnais de normand d’ affameur de colonialiste de pied-plat de pied-noir de marchand de voitures d’ artiste de cul-béni d’ assassin de percepteur de gaulliste de fils à le papa de clochard de testicule-vide de crâne en bois de financier de producteur de films de bohémien de petit c.... de grand c.... de gros q. d\' affreux de tortionnaire d’ américain de mercenaire de fosse à le m....de gandousier
[ "de chinois vert de figure de fifre de peau de quenouille d’ impuissant de puant d’ inverti et naturellement de flic je le laisse dévider ses litanies après tout chacun peut avoir un verre à le soi dans le nez et déconner à le loisir est presque un jeu de satiété je regarde la silhouette vieillotte et blafarde que le monstrueux pouce de le gros me désigne à le détriment d’ une bonne douzaine d\\' autres personnes ", "effectivement le personnage en question ressemble énormément à le ma découverte de la nuit passée même chauve mêmes joues creuses nez sinueux même regard sans cils les yeux aussi je prends dans ma boîte à le gants une petite loupe de philatéliste afin de mieux détailler l’ intéressé c\\' est lui hein pas de doute vocifère bérurier presque fais -je comment presque ", "écoute diplodocus le type que j\\' ai découvert selon les médecins doit avoir la cinquantaine or ce bonhomme là-dessus en a sûrement près de et la photo a été tirée il y a plus de ans les toubibs se gourent mon pote y a plus que toi pour prendre ce qu’ ils causent argent comptant mais il ne m’ influence pas non non mon revenant ne va pas sur ses ", "d’ ailleurs à le cet âge -la il n’ aurait pu subir sa claustration par contre je tiens pour quasi certain que le quidam de cette photo est un de ses parents mon chéri tu viens de faire opérer un virage sur l’ aile à le notre enquête là-dessus j’ en effectue moi-même un qui déclenche les roucoulades d’ un gardien roucoulades dont je ne tiens aucun compte ", "tu retournes chez la môme de le doc pour y demander le blaze de le mec devine l’ homme à le durillon de comptoir elle ne dit pas encore vous marne chkoumoune mais elle le pense si fort que ç a fait une auréole dorée derrière sa tête comme sur la photo de sainte frangipane celle qui lavait les pieds à les cul-de-jatte pendant la guerre de berges une seule une minuscule une ultime question mâdame la rasurel pardon la rassuré-je ", "voyez apaise le gros j’ enlève même ni mon chapeau ni mon soulier de le pied que mon cor débloque c’ est vous dire que ç a va être vite cuit sur le réchaud je lui désigne le vieillard en complet noir de la photo pourriez -vous me dire qui est ce monsieur évidemment c’ est monsieur dauvers le père de vincent quelque chose de bizarre de double d’ arqué de gluant de brillant d’ écumant de jauni de jaune-d’œufé de choucroutesque tombe sur le tapis je reconnais le râtelier de le gros ", "la stupeur vient de le lui déboulonner il le ramasse et l’ enfourne comme le brochet vorace happe la cuillère de le pêcheur à le lancer son père bredouillé-je lui-même où se trouve -t-il ce vieux kroumir interroge sa bérurerie ", "il est mort mois après notre mariage un cancer de le reste là-dessus on se rend compte qu\\ il était très malade oui admets -je en regardant le groupe on s’ en rend compte en effet il avait des frères mon mari ", "non il était fils unique sa mère était morte en le mettant à le monde je voulais parler de le papa dauvers personne fait -elle il composait toute la famille de vincent alors je brandis la photo de le revenant " ]
[ "des gosses qui jouaient dans la boue —votre collègue est encore venu hier chez nous et nous a annoncé de la part de le juge d’ instruction que nous devions nous tenir à la disposition de la justice c’ est la quatrième fois que tout est fouillé même la citerne on arrivait la maison de les flamands se précisait c’ était une construction assez importante à le bord de le fleuve à l’ endroit où les bateaux étaient le plus nombreux aucune maison proche ", "si je vis seul ce n\\ est pas tant par amour de la solitude que par haine de le genre humain vous pourrez écrire dans votre canard que je suis un sale misanthrope pourquoi êtes -vous misanthrope je suppose que vous n\\ avez pas lu les sales gens non évidemment ", "larmes crises de nerfs annonce de mort prochaine rien n’ avait pu fléchir le vieux grainetier il avait jure le capitaine était parti radieux mais ajoutait la brave fille en post-scriptum: cet horrible mariage n’ aura pas lieu je te le promets à le mon tour et je te le jure laissons passer le temps ", "elle était sensuelle elle ignorait qu\\ elle aurait dû vivre pour une certaine construction esthétique qui lui aurait été propre et qui ne sera jamais définie aurait -elle été potière? architecte? ciseleuse? chirurgienne ou jardinière la cassure entre nous est venue après la découverte de ma violence appartement de banlieue était devenu insupportable ", "parfois il me paraissait qu’ armand n’ était pas inconscient de toute cette bizarrerie mais s’ efforçait d’ y concourir tant était juste et pour ainsi dire attendue la note aigre qu’ il apportait dans ce concert; bien plus il me semblait enfin que mme bavretel elle-même se grisait de cette affolante harmonie lorsqu’ elle présentait à l’ auteur de les cahiers d’ ce livre si remarquable que vous avez lu certainement monsieur premier prix de diction à le conservatoire dont tous les journaux ont fait l’ éloge et chaque invité sur ce mode de sorte que et et tous les autres fantoches irréels nous parlions nous gesticulions sous la dictée de l’ atmosphère que nous avions nous-mêmes créée on était tout surpris en sortant de se retrouver dans la rue je revis armand ce jour-là je fus reçu par la sœur aînée elle était seule dans l’ appartement ", "l’ an dernier nous avons surpris un trafic certains employés indélicats mettaient des boîtes de conserve dedans pour pouvoir les sortir de l’ usine donc il n’ y avait pas moyen d’ agir autrement non PROPN me pousse de le coude et tu doutes de la culpabilité de ce tordu tu vois donc pas qu’ il en connaît un sacré bout sur la question ", "le rouge de la colère et de la honte monta à son front elle se leva et avec une fierté dédaigneuse qui exprimait toutes les pudeurs de la femme révoltée elle dit: —vous prenez plaisir à le me démontrer que je ne saurais rester avec vous une minute de plus j’ espère que je parviendrai à le retrouver seule ma route en tous cas je veux m’ en aller et parlant ainsi elle fit quelques pas pour sortir ", "parfois ce morceau de paysage amené ainsi jusqu’ à le aujourd’hui se détache si isolé de tout qu’ il flotte incertain dans ma pensée comme une délos fleurie sans que je puisse dire de quel pays de quel temps peut-être tout simplement de quel rêve il vient mais c’ est surtout comme à des gisements profonds de mon sol mental comme à les terrains résistants sur lesquels je m’ appuie encore que je dois penser à le côté de méséglise et à le côté de guermantes c’ est parce que je croyais à les choses à les êtres tandis que je les parcourais que les choses les êtres qu’ ils m’ ont fait connaître sont les seuls que je prenne encore à le sérieux et qui me donnent encore de la joie soit que la foi qui crée soit tarie en moi soit que la réalite ne se forme que dans la mémoire les fleurs qu’ on me montre aujourd’hui pour la première fois ne me semblent pas de vraies fleurs le côté de méséglise avec ses lilas ses aubépines ses bluets ses coquelicots ses pommiers le côté de guermantes avec sa rivière à le têtards ses nymphéas et ses boutons d’ or ont constitué à l", "je me lève et trouvant dans mes poches quelques allumettes je me mets à la recherche de mes ennemis horreur j’ aperçois sautant rampant grouillant des cohortes de ces puces noires et allongées que nos soldats ont dit -on rapportées de le mexique il paraît de le reste que c’ est avec les obligations mexicaines la seule chose que nous ait valu cette expédition lointaine je me promène le restant de la nuit maudissant de bon cœur les citoyens rigault ferré et surtout l’ expédition de le mexique ", "j’ ôtai la lunette et me revis dans la cave en face de l’ apothicaire qui me regardait de ses petits yeux malins plissés jusqu’ à les oreilles eh bien eh bien fit -il que pensez -vous de cela mon cher schnaps m’ écriai-je laissez -moi cette lunette vous plaisantez dit -il songez qu’ elle me coûte années de travail; qu’ avec cette lunette je possède en quelque sorte l’ univers; que je vois ma femme jeune jolie prévenante; que je suis toujours gai riant et content; que cette lunette m’ élève au-dessus de les plus puissants monarques de la terre qu’ elle me rend plus riche que crésus plus omnipotent que et que je ne voudrais la perdre pour rien à le monde " ]
–vous auriez dû nous réveiller grand-mère –vous n’ aviez qu’ à le vous réveiller tout seuls mais exceptionnellement je vous donne quand même à le manger elle nous fait une soupe à les légumes avec les restes de le marché comme d’ habitude nous mangeons peu
[ "après le repas grand-mère dit –c’ est un exercice stupide et mauvais pour la santé un jour nous voyons grand-mère sortir de la maison avec son arrosoir et ses outils de jardin mais à le lieu d’ aller dans sa vigne elle prend une autre direction nous la suivons de loin pour savoir où elle va ", "elle entre dans le cimetière elle s’ arrête devant une tombe elle pose ses outils le cimetière est désert il n’ y a que grand-mère et nous en nous cachant derrière les buissons et les monuments funéraires nous nous approchons de plus en plus grand-mère a la vue basse et l’ ouïe faible ", "nous pouvons l’ observer sans qu’ elle s’ en doute elle arrache les mauvaises herbes de la tombe creuse avec une pelle ratisse la terre plante des fleurs va chercher de l’ eau dans le puits revient arroser la tombe quand elle a fini son travail elle range ses outils puis s’ agenouille devant la croix de bois mais en s’ asseyant sur ses talons elle joint ses mains sur son ventre comme pour dire une prière mais nous entendons surtout des injures fumier salopard cochon pourri maudit quand grand-mère s’ en va nous allons voir la tombe elle est très bien entretenue nous regardons la croix: le nom qui est écrit dessus est celui de notre grand-mère c’ est aussi le nom de jeune fille de notre mère ", "le prénom est double avec un trait d’ union et ces prénoms sont nos propres prénoms sur la croix il y a aussi des dates de naissance et de décès nous calculons que notre grand-père est mort à l’ âge de ans il y a de cela ans le soir nous demandons à le grand-mère il était comment notre grand-père elle dit: quoi? vous n’ avez pas de grand-père ", "–mais nous en avions un autrefois –non jamais quand vous êtes nés il était déjà mort alors vous n’ avez jamais eu de grand-père nous demandons –pourquoi l’ avez -vous empoisonné? ", "elle demande: –qu’ est -ce que c’ est que ces histoires les gens racontent que vous avez empoisonné grand-père –les gens racontent les gens racontent laissez -les raconter –vous ne l’ avez pas empoisonne –foutez -moi la paix fils de chienne rien n’ a été prouve ", "les gens racontent n’ importe quoi nous disons encore: –nous savons que vous n’ aimiez pas grand-père alors pourquoi soignez -vous sa tombe –justement pour à le cause de ce que les gens racontent pour qu’ ils arrêtent de raconter et de raconter! et comment savez -vous que je soigne sa tombe hein? vous m’ avez espionnée fils de chienne vous m’ avez encore espionnée que le diable vous emporte ", "c’ est dimanche nous attrapons un poulet et nous lui coupons la gorge comme nous avons vu grand-mère le faire nous apportons le poulet à la cuisine et nous disons il faut le cuire grand-mère elle se met à le crier: qui vous a permis vous n’ en avez pas le droit ", "c’ est moi qui commande ici espèce de petits merdeux je ne le cuirai pas je préfère crever nous disons: –c’ est égal nous le cuirons nous-mêmes " ]
[ "la voiture trottait; quarts d’ heure après à la nuit close PROPN s’ arrêtait devant l’ escalier de la gendarmerie il attachait son cheval à le grillage de la rampe et montait les marches de le vestibule comme il entrait dans la salle en bas où logeait thévenot avec sa famille le brigadier était debout auprès de le bureau à le côté de le gendarme klein en train d’ écrire sur un registre catherine et les enfants se trouvaient aussi là dans le fond de cette pièce assez grande réunis autour de le petit poêle où bouillonnait la marmite a la vue de le docteur les traits de thévenot se décomposèrent ", "mesdemoiselles je vous offre tous mes hommages est -ce à le palerville qu’ ogier vous conduit –c’ est à le palerville en effet cette route ne mène que là vous n’ avez donc pas besoin d’ être sorcier pour le deviner dit en riant raymonde –je vais voir un peu ce qu’ il reste de cette pauvre bercière ajouta ogier ", "tout à le coup \\n' il dit faiblement –tant mieux lucien tant mieux qu’ elle soit morte elle me croyait coupable quelle\\n' atroce existence eût été la sienne maintenant s’ il est vrai qu’ il y ait une autre vie\\n' après la mort henriette à le cette heure sait que je suis innocent et il répéta hochant la tête –tant mieux lucien oui tant mieux chapitre lucien revit plusieurs fois roger avant le jour où ce dernier devait comparaître en cour\\n d’ assises il aurait voulu avoir raison de cette obstination étrange et deviner le secret\\n' qu’ il cachait mais roger resta intraitable malgré les supplications de lucien ses protestations \\n' d’ amitié les assurances qu’ il lui donnait par serment que personne autre que lui connaîtrait ce secret enfin noirville cessa toute insistance un peu humilié et attristé par ce qu’ il \\n' appelait le manque de confiance de laroque mais sa foi dans son ami n’ en était pas\\n' diminuée et c’ était toujours avec la même conviction qu’ il le proclamait innocent le jour de les assises arriva ", "vus depuis le lac les flancs de le rocher ne présentent en grande partie qu’ une falaise à le pic élevée de plusieurs centaines de pieds que rase parfois l’ aile de le grèbe ou de le cormoran l’ écueil s’ abaisse vers son extrémité méridionale et s’ allonge sur les eaux comme la tête d’ un phoque endormi à le rivage si l’on voulait suivre cette comparaison peut-être trouverait -on un peu de ressemblance entre la gueule béante de l’ animal et la grotte dont nous avons parlé dans le précédent chapitre on ne peut pénétrer dans cette caverne que par le moyen de les bateaux le lac est presque à le niveau de l’ ouverture et dans les grandes crues ses eaux remplissent l’ intérieur ", "on peut aussi bien y dénicher un essai comme la culture de les fleurs à la lueur de les bougies dans une chambre d’ hôtel qu’ un livre de cuisine évoquant toutes les recettes de les plats recensés dans les romans de dostoïevski un bel avantage de cette structure c’ est l’ auteur qui choisit son emplacement sur les étagères il peut errer entre les pages de ses confrères maudits avant de trouver sa place dans cette forme d’ antipostérité en revanche aucun manuscrit envoyé par la poste n’ est accepté il faut venir soi-même déposer l’ œuvre que personne n’ a voulue comme si cet acte symbolisait l’ ultime volonté d’ un abandon définitif ", "tout mon cœur et toute ma raison effarée je me ruai de le haut en bas de les rochers puis ayant cru saisir une lueur à le ma gauche sur d' autres rochers inconnus je les gravis je bondissais de pierre en pierre glissant parfois butant cognant à le sol de les genoux ou mes mains déchirant à les ronces mes vêtements et mon visage et je courus longtemps longtemps longtemps et je ne m' arrêtai qu' à le bout de force et de souffle alors je m' écroulai épuisé anéanti. et je demeurai je ne sais où sur la terre nue gisant comme un cadavre ", "mais nous savons maintenant qu’ il n’ y aura pas de décision vous nous aimerez toujours l’ une autant que l’ autre alors fit raoul la gorge serrée —alors je viens vous dire notre décision à le nous puisque vous n’ avez pas pu en prendre une vous —et cette décision ", "c’ est lui qui était malade de tranquillité et d’ indifférence une paralysie une maladie grise et son aveuglement était une infirmité et sa paix était celle d’ un chien qui vit pour vivre d’ une bête à le face humaine que fair prier? l’ éternel dialogue où l’on est toujours seul est écrasant se jeter dans une occupation travailler c’ est vain: le travail n’ est -ce pas ce qui est toujours à le refaire avoir et élever des enfants ", "mais puisque PROPN était pour lui un nom d’ emprunt ne reparut pas le flot avait gagné l’ ouverture de le soupirail et malgré la largeur de le fossé qui séparait les bâtiments l’ un de l’ autre on entendait le bruit sourd de les eaux qui s’ engouffraient par cette ouverture tombaient à le fond de le souterrain septimine pâle comme une morte ne trouvait pas une parole dans l’ égarement de son désespoir tâchait d’ ébranler les épais barreaux de la fenêtre en murmurant d’ une voix entrecoupée de sanglots savoir qu’ il est là dans l’ agonie mourant –espoir cria le vieillard dont les larmes coulaient à la vue de cette douleur maternelle espoir je fixe depuis un instant cette pierre couverte de mousse à l’ angle de le soupirail l’ eau ne l’ envahit pas ", "quand elle eut achevé sa confession le prêtre la releva et lui baisa la main avec un respect attendri –monseigneur dit -il à le comte ce soir-là béni soit votre toit qui abrite une sainte le long de toutes les routes qui sillonnent la forêt de thuringe on vit un matin l’ étincelante procession de les seigneurs et de les châtelaines il y avait des landgraves des margraves des gaugraves des rheingraves et des burgraves a perte de vue c’ étaient d’ interminables files de dextriers de palefrois et de haquenées " ]
cependant on les dit tous très habiles chacun dans leur genre –tu ne soupçonnes personne? –personne –examinons un peu les gens qui t’ entourent proposa robert qui sait si nous ne découvrirons pas une bonne piste –volontiers il y a d’ abord le fourrier qui me tient lieu de secrétaire
[ "c’ est un très honnête garçon un ancien comptable d’ une probité scrupuleuse d’ ailleurs il est parti en permission samedi bien avant moi et il a très exactement rendu compte de l’ emploi de son temps de le samedi à le lundi bon PROPN est hors de cause: et ton ordonnance –ronflot! j’ en réponds comme de moi-même il m’ est absolument dévoué ", "puis je l’ avais emmené avec moi; nous sommes partis en même temps samedi et revenus ensemble ce matin quand il s’ est aperçu de le vol il était presque aussi consterné que je l’ étais moi-même ce n’ est certes pas sur lui que peuvent s’ égarer les soupçons l’ énigme semble véritablement indéchiffrable a mon avis les empreintes digitales s’ il y en a pourraient seules fournir quelques indices sur les malfaiteurs ", "il ne faut pas même compter là-dessus –que veux -tu dire –par une véritable fatalité ronflot dès en arrivant a brossé ciré épousseté nettoyé tous les meubles de le bureau s’ il y a jamais eu des empreintes il a dû les effacer –tu n’ as pas de chance murmura robert devenu tout à le coup pensif –sais -tu bien fit -il à le bout d’ un instant que ces cambrioleurs qui ne laissent aucune trace de leur passage vont paraître à le bien de les gens tout à le fait invraisemblables ", "personne n’ y croira et ma foi si tu n’ étais pas aussi bien noté –que veux -tu dire –tout simplement cette chose terrible dont mon amitié pour toi me fait un devoir de te prévenir c’ est que les soupçons pourraient tomber sur toi le capitaine marchal était devenu blême ", "ses jambes se dérobaient sous lui les paroles de robert venaient seulement alors de lui faire entrevoir toute la profondeur de le gouffre ou ̀ il était tombé –je n’ avais pas songé à le cela balbutia -t-il éperdu c’ est épouvantable –pourquoi après tout n’ accepterais -tu pas les services de lord ", "je puis te dire maintenant que c’ est lui qui spontanément m’ a offert de te venir en aide il a même insisté avec beaucoup de chaleur –ne reviens pas sur ce sujet répliqua le capitaine marchal avec impatience je t’ ai déjà dit qu’ il m’ était impossible pour toute sorte de raisons d’ accepter cette offre –je ne t’ en parlerai plus murmura le reporter ", "et changeant brusquement de ton: –continuons notre petite enquête reprit -il tu n’ as pas de soupçons contre le soldat bossard qui s’ est évadé de façon si habile cette même nuit de le samedi à le dimanche? –non j’ avais pensé tout d’ abord à le lui mais en réfléchissant un peu je me suis rendu compte qu’ il ne pouvait pas être coupable et c’ est aussi l’ opinion de le général de bernoise ", "comment veux -tu que bossard qui avait été soigneusement fouillé avant d’ être mis en cellule ait pu se procurer les fausses clefs et les outils indispensables pour fracturer surtout sans laisser de traces un coffre-fort aussi solide que le mien –je suis de ton avis je connaissais bossard et c’ était un bon diable à le part son caractère un peu trop indépendant et sa propension à le faire la nouba en toute occasion –son évasion s’ explique d’ une façon très simple bossard était très aimé de ses camarades ", "ils ont dû favoriser sa fuite dans le courant de la nuit de le samedi il a sans doute profité de le sommeil de les hommes de garde pour escalader la grille et la sentinelle a fait mine de ne rien voir cette explication est celle qui a paru à le général de bernoise aussi bien qu’ à le moi la plus plausible a ce moment ronflot pénétra dans le bureau et remit à le capitaine PROPN un large pli officiel –ce n’ est rien d’ intéressant murmura -t-il après avoir lu; il faut seulement que j’ aille jusqu’ à le bureau de le commandant pour y signer quelques pièces " ]
[ "si ce n’ était que cela mais toi pourquoi m’ as -tu obéi alors –vous m’ auriez maudite si je ne l’ avais pas fait et puis c’ était mon devoir –ton devoir je t’ aurai maudite peut-être mais je n’ aurai pas connu le remords par la suite –c’ eût été moi qui l’ eusse ressenti maman le quatrième commandement qui émane de dieu même est absolu dans sa clarté et n’ admet pas la moindre interprétation à le côté pas plus qu’ aucune exception ", "connu chaque arbre de le petit bois côtoyant une maison de fous et de folles de qui l’on entend les cris quels cris vers le milieu de le jour nos domine les vaches même laitières pour pulmoniques qui paissent dans une clairière en miniature ne sont plus amusantes et n’ ont pas l’ air de s’ amuser non plus c’ est navrant le soir vient ", "et lorsqu’ ils l’ aperçurent amaigri et désolé la nièce et la gouvernante et thérèse panza et sanchette et le curé se dirent tout bas: lorsqu’ ils l’ aperçurent –l’ incomparable chevalier le seigneur semble non seulement de la folie mais de la vie le bachelier samson et le bachelier samson carrasco et maître nicolas le barbier étaient de le même avis mais sancho frappant sur sa gourde répondait –non la mort est sûre mais la vie est forte et tant qu’ il y aura de le vin de le seigneur dans ma gourde mon bon maître ne nous quittera pas alors tandis que don reprenait sa vie accoutumée et ne pouvant plus lié par son serment chevaucher comme un paladin songeait à se faire berger errant prolongeait l’ existence de son maître par cet élixir que le barbier déclarait magique tant qu’ il y aura du précieux vin dans ma gourde et le curé faisait demander par toutes les espagnes si l’on ne pouvait retrouver un certain seigneur PROPN possesseur de le vin de vie ", "il voyageait en ce moment avec son précepteur le chevalier griotti un gentilhomme italien pauvre mais plein de mérite qui aimait beaucoup son élève un jour ou l’ autre flavien arriverait en france et le général elle en était sûre serait charmé de le voir le général était vivement ému cette femme qui lui avait été chère qu’ il retrouvait à l’ improviste ces souvenirs évoqués ces insinuations qu’ il pouvait être le père de flavien le remplissaient de plaisir et de trouble la comtesse cessa de lui parler d’ elle-même et voulut qu’ il la mît à le courant de l’ existence qu’ il avait menée ", "rapidement pompette PROPN ne tarda pas à se prêter à le jeu le ventre d’ anthony était plein d’ étincelles elle lui renvoyait ses regards un sourire le sillon entre ses seins brillait comme un soleil son côté le fameux dj de le luxembourg avait tenté d’ intéresser les convives à le diverses musiques en vain personne n’ avait envie de danser ", "depuis semaines elle s’ obstinait à le rester à le nid sur une demi-douzaine d’ œufs apparemment non fécondés comme elle était d’ une maigreur extrême ordonna de la laisser trouvant qu’ il n’ y avait aucun bénéfice à l’ emporter pareillement l’on abandonna sur leur banc à l’ ancien site de le jardin les ruches qui depuis des années fournissaient la provision de miel pour l’ hiver la famille d’ une terrine de lait caillé et de le restant d’ une miche ce fut le dernier repas à le pain sur et amer marqué d’ une croix ", "même après qu’ on a ouvert les yeux certains d’ entre eux en gardent la couleur parce que la réalité quand on ne peut l’ envisager l’ accepter à la lumière de le jour emprunte les heures insolites les chemins détournés pour nous retrouver d’ ailleurs le décalage n’ excédait guère un mètre c’ est dans la chambre que je rêvais allongé oublieux et dans la salle à le manger derrière la cloison que nous nous tenions en rêve avec le personnage imprécis en qui sans balancer j’ ai reconnu le sommelier il y avait mon père à le coup sûr et des adultes ou dont l’ identité demeure floue l’ autre avait pris bien soin de laisser son flacon à le magasin ", "je puis le dire je suis de paris il ne connaît dans sa ville que son quartier; dans son quartier que sa rue; dans sa rue que sa maison et dans sa maison que son étage sortez -le de là rien j’ ai demeuré rue PROPN pendant ans sur le même palier qu’ un individu dont je n’ ai su le nom qu’ en lisant le siècle à l’ article de les décès il n’ est donc pas étonnant que les parisiens n’ aient jamais visité les catacombes et que plus des tiers ignorent jusqu’ à le leur existence quoi qu’ il en soit c’ est un de les plus beaux décors que je connaisse et je l’ ai visité comme un pays connu depuis longtemps ", "et puis ce nom! toinette le bateau l' hôtel qui avait pour enseigne: chez antoine tout devenait évident –à quoi que vous pensez demanda théo. –à la normandie ", "sauf que nous on a pas le choix puisque le mien de père il s’ est tiré alors il faut bien que quelqu’un ramène de la thune à la maison faut pas déconner quand même mohand il était de plus en plus remonté avec son plan mosquée c’ est mouloud qui lui bourrait la tête je suis sûr comme des cons farid et kaou ils se marraient aussi en se foutant de moi —nique ta sale race de céfran " ]
on s’ écartait des séropositifs millions sur la terre —et l’ état s’ évertuait en spots moraux à le nous convaincre de ne pas les prendre pour des pestiférés la honte de le sida en remplaçait une oubliée de la fille enceinte sans être mariée être soupçonné de l’ avoir valait condamnation isabelle adjani a -t-elle le sida rien que passer le dépistage était suspect l’ aveu d’ une faute indicible on le faisait en cachette à l’ hôpital sous un numéro sans regarder ses voisins de salle d’ attente
[ "seuls les contaminés par transfusion ans plus tôt avaient droit à la compassion et les gens se soulageaient de la peur de le sang de les autres en applaudissant à la comparution en haute cour de ministres et d’ un médecin pour empoisonnement mais somme toute on s’ accommodait on prenait l’ habitude d’ avoir un préservatif dans son sac on ne le sortait pas l’ idée de s’ en servir paraissant d’ un seul coup inutile une insulte à le partenaire —regrettant aussitôt après passant le test attendant le résultat avec la certitude qu’ on allait mourir à l’ annonce que non exister marcher dans la rue était d’ une beauté et d’ une richesse sans nom ", "mais entre la fidélité et le préservatif il fallait choisir à le moment ou il était impératif de jouir de toutes les façons la liberté sexuelle redevenait impraticable les adolescents écoutaient doc et difool sur fun radio ils vivaient dans le sexe en gardant leurs secrets il y avait autant de chômeurs en france que de séropositifs sur la terre entière dans les églises sur les pages de suppliques à le pied de les statues il était écrit faites que mon père trouve un travail ", "tout le monde réclamait la fin de le chômage cet autre fléau personne n’ y croyait c’ était devenu une espérance irrationnelle un idéal qui ne se réaliserait plus en ce monde les signes forts de paix de reprise économique de diminution de les demandeurs d’ emploi mis en scène avec des poignées de main—celle d’ arafat et d’ PROPN barak—abondaient vrais ou faux on ne s’ y intéressait pas rien ne valait le bonheur le soir après avoir joué des coudes pour grimper parmi les premiers dans la rame bondée de le rer progressé à le plus près de les sièges dans l’ allée de le milieu attendu encore debout durant stations de pouvoir enfin s’ asseoir et fermer les yeux —ou faire des mots fléchés à le grand soulagement de les gens une occupation inutile était trouvée pour les sdf vendre le réverbère la rue des journaux à le contenu aussi défraîchi que les habits de le vendeur qu’ on jetait sans les lire ", "un simulacre d’ activité qui permettait de faire le tri entre les bons sdf désireux de travailler et les autres affalés à le cuver une ivresse sans fin sur les bancs de le métro ou dehors à le côté de leur chien l’ été ils migraient vers le sud les maires leur interdisaient la position couchée dans les rues piétonnes dévolues à le bon fonctionnement de le commerce plusieurs mouraient de froid l’ hiver de chaud l’ été l’ élection présidentielle arrivait on n’ attendait pas que la vie collective et tout court en soit bouleversée mitterrand avait usé l’ espérance ", "le seul qui nous aurait plu était jacques delors s’ il ne s’ était pas désisté après nous avoir fait lanterner ce n’ était plus un événement c’ était un interme ̀de ludique un spectacle dont les acteurs les plus prodigués à la télé étaient types assez moyens tristes —le rengorgé balladur et le rechigné un agité loufoque chirac comme si la solennité et la gravité de l’ élection s’ en étaient allées elles aussi avec mitterrand plus tard on se souviendrait moins des candidats et de leurs discours que de leurs marionnettes chaque soir sur canal jospin en inoffensif yo-yo dans une petite voiture sur la route en lacet d’ un pays enchanté chirac en abbé pierre et robe de bure sarkozy en traître chafouin plié en d’ obséquiosité devant un balladur goitreux robert hue flanqué d’ un sac en bandoulière de les années traité de bouffon par les jeunes et l’on entendrait le tube sur lequel se déchaînaient alors les marionnettes d’ un autre sketch de les on ne croyait à le rien mais quand on a deviné à les têtes épanouies de les journalistes que chirac était élu", "il fallait faire un effort en entendant chirac pour réaliser qu’ il était le président se déshabituer de mitterrand la succession insensible de les années avec lui en fond d’ époque se coagulait en un bloc ans on ne voulait pas avoir vieilli autant les jeunes ne calculaient pas et ils n’ avaient pas de sentiment mitterrand était leur de gaulle à le eux ils avaient grandi avec lui ans c’ était bien assez ", "à le milieu de les années à la table où l’on avait réussi à le réunir un dimanche midi les enfants bientôt trentenaires et leurs amis amies qui n’ étaient pas les mêmes que l’ année d’ avant passagers et passagères d’ un cercle familial d’ où à le peine entrés ils étaient ressortis—autour d’ un gigot d’ agneau —ou de tout autre plat dont faute de temps d’ argent ou de savoir-faire on savait qu’ ils ne mangeaient pas hors de chez nous —et d’ un saint-julien ou d’ un chassagne-montrachet pour éduquer le goût de ces buveurs de coca-cola et de bière le passé indifférait la conversation dominée par les voix masculines avait pour sujet le plus sérieux les compétences de leur bécane —terme sous lequel restés à le sens de vélo on avait peine à le identifier un ordinateur— la comparaison de le pc et de le mac des mémoires et des programmes nous attendions débonnaires qu’ ils sortent de leur langage rebutant d’ initiés que nous n’ avions pas envie d’ éclaircir et retournent à l’ échange de choses communes ils évoquaient la dernière couverture de charlie hebdo la", "ils étaient dans la mise à le distance ironique de le monde leur vivacité de repartie leur agilité verbale nous éblouissaient et nous mortifiaient nous avions peur de paraître lents et lourds à le leur contact on renouvelait notre provision de mots en circulation chez les jeunes dont ils nous transmettaient l’ usage à le bon escient nous permettant de pouvoir intégrer à le notre vocabulaire j’ hallucine grave un truc de ouf d’ être dans la même énonciation de les choses qu’ eux on les regardait manger et se resservir de tout avec une satisfaction de nourricière occasionnelle plus tard à le champagne il leur revenait des souvenirs d’ émissions de télé de produits et de pubs de modes vestimentaires de le temps de leur enfance et de leur adolescence ", "ils énuméraient les cagoules les pièces à les genoux de les pantalons contre l’ usure le thon c’ est bon le sanibroyeur les barquettes chatons les fous de le volant le clown les vignettes de laurel et ils rivalisaient de citations saisis d’ émulation dans la remontée de les objets d’ un passé commun une mémoire innombrable et futile qui leur redonnait des airs de gamins la lumière de l’ après-midi avait changé les vagues successives d’ excitation s’ espaçaient la proposition d’ un scrabble source de disputes était raisonnablement écartée " ]
[ "mais crois -tu que je vais courir tous les risques et puis ensuite partager avec toi? il faudrait être fou! j’ aimerais autant tout garder moi-même —écoute charles tu connais m. te rappelles -tu comme il s’ est moqué de nous quand tu lui as parlé de ton projet? d’ accord mais écoute à le ton tour cet homme est riche n’ est -ce pas n’ est -il pas de son intérêt de nous cacher les moyens par lesquels il est parvenu à la fortune ", "et encore il était mal fait oui très -mal fait aussi le notaire cherchait -il partout un maître-clerc capable sur lequel il pût se reposer de le soin de tout remettre en la bonne voie tout en s’ adressant à ses confrères de les grand centres pour les prier de lui découvrir ce phénix ducoudray qui voulait faire d’ une pierre coups demandait à ses collègues d’ aviser à le ce que le phénix précité possédât des capitaux car il espérait trouver en lui l’ acquéreur de sa charge inutiled’ ajouter qu’ il appuyait sa demande d’ une promesse de forts appointements ", "en revanche de tant de bontés je lui servais de laquais de cuisinière de commissionnaire et comme il avait très-peur de le feu il me faisait tous les matins ramoner ses cheminées cependant je lui demandais tous les jours de tes nouvelles et un matin il me dit que tu avais quitté paris et qu’ on ne savait pas où tu étais allé comme je pleurais de ne point te revoir il me dit:—pierre tu es bien mieux chez moi que dans ce paris où l’on ne trouve pas tous les jours de quoi vivre le vieux ladre était bien aise de me garder; et il m’ assura qu’ il écrirait à le ma mère pour qu’ elle fût tranquille sur mon sort je passai ans chez ce vieil avare ", "puis se rapprochant de son mari et sans doute pour faire diversion à les paroles de georges qui la troublaient malgré elle elle ajouta vous ne me demandez pas ou ̀ je suis allée ce matin mon ami je ne suis pas assez indiscret pour cela ma bonne amie répondit de surgenne fort galamment chez dantan je fais faire ma figurine en charge fi donc je suis trop coquette pour cela ", "germain la suivit quelques instants de les yeux puis se tournant vers simone suis content que vous soyez venue votre présence distrait cette pauvre enfant dont l’ existence n’ est pas très gaie ici je crains parfois qu’ elle ne s’ ennuie beaucoup ne croyez pas cela monsieur!reinette se trouve heureuse partout pourvu qu’ elle ait des devoirs à le remplir et un peu d’ affection autour d’ elle ainsi c’ est une joie pour elle je puis vous l’ assurer d’ être à le même de vous rendre quelques services ", "quelle dépense de bonne humeur il se fait par jour dans ce salon-là décidément sauf quelques rares exceptions je n’ irai plus jamais que dans ce milieu c’ est là que j’ aurai de plus en plus mes habitudes et ma vie et comme les qualités qu’ il croyait intrinsèques à les verdurin n’ étaient que le reflet sur eux de plaisirs qu’ avait goûtés chez eux son amour pour odette ces qualités devenaient plus sérieuses plus profondes plus vitales quand ces plaisirs l’ étaient aussi comme mme verdurin donnait parfois à le swann ce qui seul pouvait constituer pour lui le bonheur comme tel soir ou il se sentait anxieux parce qu’ odette avait causé avec un invité plus qu’ avec un autre et où irrité contre elle il ne voulait pas prendre l’ initiative de lui demander si elle reviendrait avec lui mme verdurin lui apportait la paix et la joie en disant spontanément odette vous allez ramener m. swann n’ est -ce pas ", "si ç a n’ est pas honteux manger le pain de les maîtres prendre leur argent se goberger à le leurs frais tant qu’ ils sont riches et leur tourner le dos après vous pouvez bien vous en aller personne ne sera fâché d’ être débarrassé de vous ne vous fâchez pas mademoiselle pacifique répliqua le cocher je resterai tant que mes chevaux auront besoin de moi vous tenez à les chevaux vous à le moins si vous ne tenez pas à les gens ", "il me restait cependant une dernière chance l’ évasion coûte que coûte j’ étais bien décidé à le tout risquer pour recouvrer ma liberté aussi commençai -je à l’ instant même à le former de les plans plus ou moins pratiques pour m’ échapper des mains de les chinacos le lendemain de grand matin flanqué de cavaliers et ficelé de nouveau des pieds à la tête je prenais la route de comme nous étions en pays ami pour les juaristes mes gardes me laissèrent une certaine latitude et n’ eussent été les liens qui me gênaient terriblement je n’ aurais pas eu trop à le me plaindre de ces messieurs ", "bien que l’ homme ne remuât pas les lèvres maigret avait conscience qu’ il disait: —avouez que vous me donnez raison qu’ il ne me reste rien d’ autre à le faire que de la tuer vous n’ osez pas le dire parce que vous êtes un fonctionnaire et que vous avez peur de vous mouiller cependant vous ne me retenez pas vous attendez que j’ en aie fini avec elle et avec lui une main lui secouait doucement l’ épaule et une voix familière prononçait le rituel: il est heures sa femme lui tendait sa première tasse de café qu’ il buvait toujours avant de se lever —quel temps fait -il? —froid de le vent ", "le père s’ attardera il remettra sa tournée à le lendemain et nous nous serons dérangés pour rien aussi avant que suzanne eût touché le loquet je fais psitt et je me lève tout droit dans les buissons la petite m’ aperçoit elle accourt je lui raconte l’ histoire " ]
les voici je te les apporte pendant si longtemps tu as acheté fleurs la marchande m' a retenue tu as les joues pâles et les yeux brillants c' est la fatigue de la route
[ "tes cheveux sont mouillés et mêlés c' est la chaleur et c' est le vent qui m' ont toute décoiffée on a dénoué ta ceinture j' avais fait le nœud moi-même plus lâche que celui-ci si lâche qu' elle s' est défaite; ", "un esclave qui passait me l' a renouée il y a une trace à le ta robe c' est l' eau de les fleurs qui est tombée ma petite âme tes iris sont les plus beaux qu' il y ait dans tout mytilène je le sais bien je le sais bien attente passé toute la nuit chez les morts depuis que je l' attends assise sur mon lit lasse d' avoir veillé ", "la mèche de la lampe épuisée a brûlé jusqu' à la fin elle ne reviendra plus voici la dernière étoile je sais bien qu' elle ne viendra plus je sais même le nom que je hais et cependant j' attends encore qu' elle vienne maintenant ", "oui qu' elle vienne la chevelure défaite et sans roses la robe souillée tachée froissée la langue sèche et les paupières noires dès qu' elle ouvrira la porte je lui dirai mais la voici c' est sa robe que je touche ses mains ses cheveux sa peau je l' embrasse d' une bouche éperdue et je pleure la solitude pourquimaintenant farderais -je mes lèvres pour qui polirais -je mes ongles ", "pour qui parfumerais -je mes cheveux pour qui mes seins poudrés de rouge s' ils ne doivent plus la tenter? pour qui mes bras lavés de lait s' ils ne doivent plus jamais l' étreindre? comment pourrais -je dormir comment pourrais -je me coucher ", "ce soir ma main dans tout mon lit n' a pas trouvé sa main chaude je n' ose plus rentrer chez moi dans la chambre affreusement vide je n' ose plus rouvrir la porte je n' ose même plus rouvrir les yeux lettre celaestimpossible impossible ", "je t' en supplie à le genoux avec larmes toutes les larmes que j' ai pleurées sur cette horrible lettre ne m' abandonne pas ainsi songes -tu combien c' est affreux de te reperdre à le jamais pour la seconde fois après avoir eu l' immense joie d' espérer te reconquérir ah! mes amours ne sentez -vous donc pas à le quel point je vous aime! ecoute-moi consens à le me revoir encore une fois ", "veux -tu être demain à le soleil couchant devant ta porte? demain ou le jour suivant je viendrai te prendre ne me refuse pas cela la dernière fois peut-être soit mais encore cette fois encore cette fois ", "je te le demande je te le crie et songe que de ta réponse dépend le reste de ma vie la tentative tuétaisjalouse de nous fille trop ardente que de bouquets as-tu fait suspendre à le marteau de notre porte tu nous attendais à le passage et tu nous suivais dans la rue maintenant tu es selon tes vœux étendue à la place aimée et la tête sur ce coussin où flotte une autre odeur de femme " ]
[ "cette forme pouvait faire illusion à le qui n' avait encore jamais vu aucune forme artistique ou qui les voyant les avait rebutées mais derrière cette forme assurément savante l' habitude que j' ai d' aller droit à la substance vivante me faisait découvrir l' inanité de la pensée le manque de finesse l' incurable vulgarité et pour tout dire d' un mot l' ignorance de cet homme l' admiration ou l' estime que j' avais tenue toute prête à le accueillir cet ouvrage se changea en une espèce de pitié d' attendrissement j' eus le même sentiment que j' avais éprouvé un jour où un petit enfant m' apportant une poignée de sable m' avait dit: regarde j' ai fait une maison et cet homme était une sorte de personnage un bon administrateur un prud'homme considéré par tout le monde comme un esprit d' élite et dont les jugements étaient reçus avec déférence mais quelle touche c' est que l' ouvrage d' un homme de le moins l' ouvrage dont la qualité ne dépend que de l' homme lui-même et qu' il est obligé de faire seul et sans qu' aucune formule aucune recette aucun secours pu", "mon défunt père était donc parti pour aller faire la chasse à le castor à le rat musqué et à le carcajou dans le haut de le st-maurice une fois rendu là il avait campé avec les abénakis et sa cabane de sapinages était à le peine couverte de neige qu’ il avait déjà jeté l’ œil sur une belle sauvagesse qui avait suivi son père à la chasse c’ était une belle fille une belle mais elle passait pour être sorcière dans la tribu et elle se faisait craindre de tous les chasseurs de le camp qui n’ osaient l’ approcher mon défunt père qui était un brave se piqua à le jeu et comme il parlait couramment sauvage il commença à le conter fleurette à la sauvagesse ", "ce n’ est pas comme s’ il était fâché après moi ou qu’ il ait une idée de derrière la tête elle sourit afin de se prouver que tout est pour le mieux et que mon dieu! c’ est la guerre ma mitsou chérie le capitaine que j’ ai accompagné ici en mission repart ce soir il va sans dire ma mitsou que je repars aussi ce n’ est pas contre son flanc ceint de drap et de cuir et bombé comme un dessus de malle que je comptais passer la soirée j’ ai peur ma chérie tiède et lisse de vous dire mal combien je vous regrette et de quelle sorte voyez que je retourne malgré moi à le vous de nos lettres lorsque nous nous tutoyions ce matin de si bon cœur et de si bon corps je vous le dirais mal et je n’ ai pas grande envie de vous le dire souvenez -vous qu’ il n’ y a pas longtemps que vous me traitiez en jumeau en rival d’ âge et de collège votre rival épris ma chérie vous taira ce qu’ il pleure le plus de quitter en vous et ce qu’ il regrette le moins l’ un et l’ autre auraient de quoi enflammer votre orgueil et égratigner en même temps votre amour-propre de petite fille très sage ce ", "–de la marmelade de pommes fit -il en se caressant le menton hum! c’ est ma folie et lanterne commença de descendre un escalier –je le savais! s’ écria cogolin qui se mit à le suivre en tremblant d’ espoir –monsieur de cogolin dit lanterne en descendant dans la cour de l’ hôtel vous saurez que m.le marquis mon maître a reçu cette nuit un cavalier venu à le franc-étrier d’ effiat pour lui annoncer que son noble père est à l’ agonie ", "–elle se replacera tout à l’ heure dans la position normale je l’ espère! dit félicien en pliant sa serviette il est vrai que je vais vous apprendre des choses si étranges ...–dis dis vite félicien il indiqua d’ un léger signe de tête la femme de service qui allait et venait PROPN se leva sa belle-mère l’ imita et tous passèrent à le salon –voyons qu’ y a -t-il félicien demanda mme en montrant à le son fils la place libre près d’ elle sur la causeuse ", "—à peu près chaque mois justine est trop vieille à le présent pour inspecter elle-même ses maisons n’ a jamais aimé voyager —vous couchez ici à l’ arche —toujours —pourquoi justine ne vous donne -t-elle pas une chambre chez elle la villa est assez spacieuse ", "j’ entendis confusément la voix de yannik qui me criait: la attention sa main rugueuse me retint par le poignet ce ne fut qu’ un très court moment de faiblesse je m’ assis sur une roche et tournant le dos à le gibet je regardai la mer et la néère qui se détachait précieusement sur la lumière qui emplissait le ciel et la rade et les tambours ne cessaient de battre toujours le même roulement funèbre s’ écria petit-radet danse à le bout de sa corde à le ce moment les tambours cessèrent brusquement leur roulement nous descendîmes tous les le long de la mer ", "tu ne pèses rien pour ton âge une plume pas faim papa pas faim mon papa nous avons averti par téléphone que nous allions déjeuner mon collègue a pris le bip il l' a épinglé à sa chemise comme une décoration ", "le quartier de la station n' était qu' un immense brasier tout grondait et ronflait de toutes parts c' étaient des craquements des fracas des dislocations des effondrements des séquelles d' habitants en appareil hétéroclite essayaient de se sauver d' échapper à l' écrasement à le feu ou à le massacre et fuyaient vers le sud ou l' ouest à le milieu de les balles d' autres grillaient dans les immeubles et l'on entendait leurs cris épouvantables ", "mais elle a semblé deviner cette pensée et pour donner du poids à le son témoignage elle a précisé qu’ une autre personne à le moins avait vu le malfaiteur: avant que celui-ci n’ ait atteint le boulevard un homme qui visiblement était ivre est sorti de le petit café–à mètres sur la gauche –et a pris la même direction en titubant légèrement il chantait ou bien parlait tout seul à le haute voix le malfaiteur s’ est retourné et l’ ivrogne lui a crié quelque chose en s’ efforçant de marcher plus vite pour le rattraper mais l’ autre sans faire plus attention à le lui a continué son chemin vers le pont malheureusement mme bax était incapable d’ en fournir un signalement plus un homme en imperméable avec un chapeau mou de couleur claire " ]
oui sans doute et je me suis convaincu depuis que c’ est par un tel soir qu’ il lui eût été le plus facile de briser en miettes son étoile de la mer le flot de la procession devenait à le présent de plus en plus majestueux et il fallait se reculer pour lui faire place ce n’ était plus une fanfare mais plusieurs que nous entendions qui retentissaient toutes ensemble bien qu’ à des distances différentes tandis que montaient les chants les prières dans une rumeur sans cesse accrue il y avait aussi bien plus de lumières les feux de bengale éclataient plus nombreux mêlant à le ciel leurs couleurs diverses éclairant d’ une lueur magique le fronton de les maisons qui s’ entouraient de leurs fumées les gens accoudés à les balcons semblaient soudain avoir changé de toilettes et revêtu des habits bleus ou roses ou verts selon le cas ce qui les faisait ressembler sans qu’ ils s’ en doutassent à des personnages de mascarade ou et sans mascarade aucune quelle irrévérence
[ "n’ étaient -ils pas la glorification de la foule d’ en bas en train de s’ élever à le ciel dans des fumées d’ apothéose on aurait pu le croire s’ ils n’ avaient tous été prisonniers arrêtés dans leur course céleste par les grilles de leurs balcons et comme pris dans leurs rets image cette fois non plus d’ un envol céleste mais des premiers tourments de l’ enfer car après tout cette apothéose était peut-être aussi un jugement dernier et comment feraient -ils pour s’ agenouiller tout à l’ heure à le passage de l’ évêque ", "question sans réponse il y en avait pour ainsi dire partout à le tous les étages et à le toutes les maisons leur nombre s’ était encore accru à le cours de la soirée soudain je n’ étais plus occupé qu’ à les regarder enviant tout ce qu’ ils pouvaient voir de là-haut et m’ amusant à le jeu de les lumières tant qu’ il me fallait enfin baisser mes yeux éblouis qui d’ un instant ne voyaient plus rien puis se rouvraient pour ainsi dire pour apercevoir devant eux quelque vieux paysan qui tête nue poussait son cantique d’ une petite voix de fausset traînant dans son coude son petit panier d’ osier tenant son cierge de guingois et vaille que vaille avançait courbé en tranquille et persévérant le flot augmentait encore des voix profondes retentissaient des voix d’ hommes nombreuses le dais allait bientôt apparaître et monseigneur l’ évêque promenant sur la foule prosternée ses gracieuses bénédictions ", "et ce serait la fin après cela la procession deviendrait une cohue véritable ayant rompu ses digues et il nous faudrait soit reculer pour n’ être pas submergés soit nous résoudre à le nous mêler à le elle et à la suivre jusqu’ à le moment où nous trouverions une rue de traverse par où nous enfuir ce n’ était jamais une petite affaire à le cause surtout de la voiture de notre pélo une main se posait sur mon épaule c’ était ma mère ", "—ne nous perdons pas viens! et mêlés à les autres nous partions le grand-père aussi souvent accompagné de quelque vieille connaissance rencontrée par le plus grand de les hasards et qui tout aussi bien pouvait être le père coco ah! quel désenchantement le père coco me demandait si j’ avais bien dit mes prières si j’ apprenais mieux mes litanies que mes leçons qu’ est -ce qu’ il était venu faire la ̀? me demandais -je et comment mon grand-père qui parlait à le si peu de monde le connaissait -il ", "c’ était une conjuration les cloches se remettaient en branle pour la fin de la procession elles sonnaient à le toute volée comme elles avaient fait à le début mais il nous fallait rentrer regagner notre rue de le tonneau passant de la lumière la plus éblouissante à les ténèbres les plus absolues même ce soir -là les infâmes ritournelles de le piano mécanique comme nous passions devant les maisons ne laissaient pas de faire entendre leurs blasphèmes là aussi il y avait des lumières mais cachées derrière de les rideaux tout le reste était ténèbres sauf encore à le cap de bonne-espérance sauf encore un dernier et tout petit rais lumineux qui filtrait à le travers les mauvaises loques dont le pauvre durtail masquait si mal ses soupiraux ", "ainsi je ne m’ étais pas trompé il était PROPN couché sur ses copeaux depuis le début de la soirée et adorant sa belle goëlette à le bord de laquelle il ne monterait jamais plus longtemps je me tournais et retournais dans mon lit luttant contre le sommeil pour prolonger ma joie en attendant que mes rêves transformassent à le leur gré toutes les beautés à lesquelles je venais d’ assister je les repassais dans ma mémoire les énumérant les détaillant maître désormais de la procession tout entière et libre de la faire arrêter selon mon bon plaisir pour mieux admirer tel spectacle particulier tel visage qui m’ avait paru plein de charme c’ était un nouvel aspect de cette soirée unique non le moins heureux mais dont le souvenir de le père coco que je ne pouvais effacer venait enfin détruire les harmonies ah! pourquoi s’ était -il trouvé la ", "pourquoi l’ y avions -nous rencontré comme d’ autres fois nous le rencontrions sur les quinconces les soirs de concert j’ eusse volontiers admis qu’ un instituteur demeurât rivé à sa classe enchaîné à le son pupitre qu’ avait -il à le faire dans les rues je m’ endormais enfin et d’ un si profond sommeil que ma mère était obligée le lendemain de me secouer et j’ apprenais qu’ il ne me restait plus qu’ une demi-heure pour me lever me débarbouiller et courir à l’ école ah! l’ école ", "le père coco encore peut-être m’ aurait -il vu m’ agenouiller à le passage de la croix lumineuse et il le dirait à les autres je me hâtais mon grand-père était déjà perché sur sa table taillant et coupant depuis longtemps où étaient nos fastes de la veille ", "je partais ma dernière bouchée dans le bec je courais tout à le long de la rue de le tonneau je traversais la place à les ours sans un regard à la forge de le père roussin ni à l’ atelier de m. blanchard tant j’ avais de hâte mais observant tout de même à le long de mon chemin qu’ il restait encore à le certaines fenêtres des bannières qu’ on n’ avait pas eu le temps d’ enlever des godets en verre qui étaient les petites lampes à le huile je courais j’ arrivais enfin justement comme le père coco planté sur ses grosses jambes à le milieu de la cour faisait marcher son sifflet à le roulette et que les élèves se mettaient en rang alors je comprenais que la fête en ce qui me concernait avait duré jusque-là jusqu’ à ce coup de sifflet qui déchirait le temps en et qui ferait que désormais je ne parlerais plus de cette procession qu’ à le passé nous nous mettions en rang le père coco passait l’ inspection de les mains et nous entrions dans la classe en chantant tout redevenait comme d’ habitude " ]
[ "cependant les jours s’ écoulaient et tous les témoins qui devaient déposer contre nous étaient arrivés le comte à le prix d’ or avait su les réunir qu’ avions -nous à le leur opposer notre innocence seule ceux qui auraient pu témoigner en notre faveur étaient loin de nous et ignoraient peut-être même le danger horrible qui nous menaçait on avait il est vrai écrit à le milan pour demander des renseignements sur l’ attentat dont louisa mourut victime mais la réponse de les magistrats de cette ville fut sans doute soumise à une influence bien puissante et dictée dans l’ intérêt de le comte de PROPN car elle était enveloppée d’ une obscurité vague qui ne nous permettait guère d’ y trouver l’ espérance ", "ce qui ferait dire à l’ abbé guerle le curé de les buiges qu’ on ne pouvait bien sûr pas applaudir à le scandale mais qu’ un scandale qui poussait tout un collège à le lire le cantique de les cantiques n’ était plus tout à le fait un scandale et qu’ on devait se réjouir de l’ irruption de la beauté divine dans ces jeunes esprits tous ne s’ en réjouissaient pas à le commencer par ceux de les frères râlé qui étaient élèves à le collège et qui supportaient mal de voir leur sœur élevée à le rang de sulamite de bien étranges gars ces râlé; des sortes de sauvages pas vraiment méchants si on les prenait séparément mais tous les ensemble et ils s’ éloignaient rarement les uns de les autres surtout les derniers des jumeaux venus à le monde ans avant la naissance de christine ils constituaient quelque chose de plus dur qu’ une dalle de granit personne pas même le facteur ou le maire ne s’ aventurait sur leurs terres à le peyre nude entre lestang et les freux sans se demander ce qui allait se passer si même on n’ allait pas ramasser un coup de fusil; ", "les rosiers de le bengale mêlés à les jasmins blancs ombrageaient comme autrefois le grand puits les mêmes caisses d’ orangers étaient disposées le long de le perron pas un brin d’ herbe dans les allées sablées pas une mousse sur les seuils tout sentait l’ habitation sans que rien annonçât le propriétaire nouveau comme j’ arrivais près de le portail un chien sortit de la niche de pierre c’ était fingal notre ancien gardien ", "les garçons ce n’ est pas PROPN qui manque pas besoin d’ un mariage pour vivre avec quelqu’un et les enfants était contente de marquer un point: ah bon c’ est pour les enfants que tu te maries pour qu’ après on te tienne en te menaçant de te les enlever? qui est -ce qui fait les enfants pas les hommes que je sache! puisqu’ on parlait mariage c’ est justement à ce moment -là qu’ est tombée la nouvelle un peu avant les vacances en juin il faisait très doux un ciel léger avec des nuages qui bourgeonnaient ", "alors je retourne auprès de mes guerriers les hommes sont comme les caribous descendant de le nord pendant l’ hiver ils choisissent un guide le suivent fidèlement partout mais il faut qu’ ils le voient sans cesse à le leur tête le chasseur qui abat le guide peut s’ emparer de tout le troupeau allez allez chef je m’ en rapporte entièrement à le vous et tandis que flèche de fer s’ éloignait d’ un pas élastique et allongé reprenait son monologue intérieur: étranges serviteurs que ces kris mais PROPN qui veut la fin veut les moyens laura en mon pouvoir je verse à le ces hommes la rémunération convenue ", "un saladier président mathusalem répétant un saladier ébréché et des outils de raccommodeur un ange part à le tire-d’aile et revient quelques minutes plus tard avec le saladier et les outils sans -un à le charlesix eh bien vas-y ma vieille à le sans-un ce n’ est pas à le vous à le parler ", "excusez -moi monsieur c’ est que ma femme a été bien malade je ne pouvais pas la laisser seule et ton théâtre j’ ai manqué mon service hier et avant-hier ", "le gendre doit traîner quelque part là-bas bête de l’ ombre là-bas de son pas mou qui rappelle la marche oblique de le renard non moins agile non moins infatigable non moins prudent sous un air d’ indifférence sournoise que les animaux qu’ il poursuit à le moins que il remonte lentement la pente vers la maison attentif à ne pas faire grincer les silex de la cour sous ses souliers ferrés silence l’ imperceptible reflet de la mare met à la vitre une tache blême le seau est à le coin de le seuil et la vassingue que la fille passe chaque soir sur les carreaux de la salle après souper il prête l’ oreille une dernière fois pousse la porte l’ air tiède l’ assaille aussitôt d’ une caresse si familière si douce qu’ il semble être son propre corps l’ enveloppe subtile de son propre corps une autre peau ", "tu pleures qui sait ma vie se serait peut être écoulée inutile ma mort sera d’ un salutaire exemple elle fortifiera dans les cœurs le mépris de le mensonge elle encouragera des résistances vertueuses le front de le méchant sera marqué de honte; et plus tard catherine elle aidera je l’ espère à l’ affranchissement universel le sang versé des justes est une semence précieuse qui fait lever des moissons dorées et prospères ", "dit marie en tressaillant qu’ importe mais je le sais écoutez-moi vous n’ êtes point comme vous le croyez la fille d’ honnêtes artisans " ]
car vous savez bien que vous me tuez vous savez bien que je ne puis pas vivre sans vous vous savez bien que je vous aime ah monsieur monsieur s’ écria miss devenant pourpre de confusion pas un mot de plus je ne veux pas avoir entendu ces paroles outrageantes
[ "oh ne dites pas que vous ignoriez mon malheureux amour vous savez quel charme irrésistible m’ a attiré vers vous quel bonheur j’ avais à le vous dire ma vie mes secrètes pensées mes torts même une réserve craintive suivit ce premier entraînement mais c’ était la lutte de le respect de l’ honneur contre une passion fatale ", "ah les traces de cette lutte n’ ont dû être que trop évidentes à le vos yeux quoi vous n’ avez pas deviné la cause de ce sombre découragement qui me faisait rechercher la solitude ou ̀ je m’ isolais de tout intérêt de toute affection et ces nuits sans sommeil passées à le dévorer mes larmes à m’ exagérer encore les conséquences de ce funeste amour afin de le dompter quoi ", "vous n’ avez rien deviné rien lu sur mes traits dans mes yeux rougis par les pleurs et par les veilles mon dieu mon dieu avoir tant souffert tant souffert et n’ avoir pas même cette consolation de me dire on sait que j’ ai souffert et peut-être on me plaint en parlant m. de morville se laissa tomber sur un siège ", "effrayée de la violence de les paroles qu’ elle venait d’ entendre n’ osa pendant un moment répondre de peur d’ irriter davantage cette douleur éclatant pour la première fois avec une si effrayante impétuosité vous m’ accusez monsieur reprit enfin -l’ institutrice d’ un ton de reproche sévère et digne vous m’ accusez lorsque mon seul tort est d’ avoir eu foi dans votre honneur dans votre loyauté m. de morville releva la tête à ce mot continua oui car jamais oh jamais ", "monsieur je ne vous aurais cru capable d’ oublier vos devoirs envers moi et ces devoirs étaient aussi impérieux aussi sacrés que les miens envers votre famille vous saviez mes malheurs vous me deviez de la compassion vous saviez mon honnêteté vous me deviez de le respect vous saviez qu’ un projet d’ union fondé sur une affection d’ enfance était brisé par l’ infortune de les miens vous me deviez de la pitié ", "a tous ces devoirs sacrés pour un homme de cœur vous venez monsieur de manquer cruellement suis -je donc si coupable reprit m. de morville avec un accablement douloureux est -ce ma faute si dans la monotonie de mon existence est tout à le coup apparue une personne dont les talents l’ éducation le caractère ont été appréciés par tous et par moi est -ce ma faute si le hasard en vous livrant un secret de ma vie a redoublé ma confiance envers vous est -ce ma faute si cette confiance s’ est changée en affection et cette affection vous l’ ai-je fait connaître par des moyens que l’ honneur réprouve ai -je tenté de pervertir votre esprit de séduire votre cœur non non j’ ai souffert souffert en silence souffert seul souffert toujours ", "et mon crime quel est -il c’ est de vous faire l’ aveu de cette souffrance le jour où vous allez me laisser pour jamais en proie à un désespoir incurable les paroles et l’ attitude de m. de morville révélaient une douleur si vraie si profonde que à le lieu de lui répondre avec l’ amertume de la dignité offensée ne vit en lui qu’ une âme faible et malade qu’ il ne fallait pas irriter mais réconforter et guérir elle répondit donc à le m. de morville soyez satisfait monsieur je vous plains je ressens pour vous non cette compassion sympathique généreuse qu’ inspire un malheur touchant et immérité mais cette triste pitié qu’ inspire l’ abaissement la défaillance d’ un esprit qui ayant conscience de le mal est impuissant pour le bien vous homme de courage physique vous n’ avez aucun courage moral une passion coupable insensée envahit votre cœur et à le lieu de la combattre de la vaincre vous ne savez que la subir et la déplorer en secret dans le sombre désœuvrement d’ une vie stérile vous vous à qui dieu a donné une famille à le aimer à le guider dans la vie non non", "j’ ai lutté je me suis épuisé dans cette lutte et vous l’ eussiez toujours ignorée si aujourd’hui vous ne m’ aviez pas dit je pars et pendant qu’ épuisant vos forces dans cette lutte concentré en vous-même indifférent à le ce qui se passait autour de vous oublieux de tous vos devoirs vous ignoriez que le désordre et le malheur menaçaient votre maison je les voyais moi ces malheurs j’ ai tenté de les conjurer aussi monsieur lors même que je n’ aurais pas eu à le me rendre à les désirs de mes parents qui me rappellent près d’ eux mon départ eût été indispensable l’ ai-je bien entendu ", "s’ écria m. de morville c’ est moi dites -vous qui suis cause de votre départ en quittant cette maison monsieur je fuis les conséquences de votre aveuglement déplorable m. de regarda avec étonnement elle continua n’ était -ce pas à le vous monsieur mûri par l’ expérience de prévoir que votre fils pouvait céder à un sentiment involontaire " ]
[ "l’ avion continuait de monter pour rejoindre son altitude de croisière les turbulences n’ avaient pas cessé et jean-christophe de g. devait parfois se retenir d’ une main à les parois de la stalle en examinant la blessure de le cheval à la lueur d’ une lampe de poche il n’ avait pas à le proprement parler de connaissances vétérinaires mais il lui était arrivé dans le passé de soigner lui-même ses chevaux de leur faire un bandage ou de leur administrer une piqûre le genou de zahir était ouvert les chairs meurtries et la peau déchirée qui s’ était retroussée en de multiples petits lambeaux déchiquetés jean-christophe de g. avait sorti un mouchoir de sa poche et nettoyait délicatement la plaie ôta quelques derniers poils collés autour de la blessure puis ouvrant la trousse de premiers soins que lui avait confiée le japonais il examina son contenu divers flacons fioles tubes de pommade compresses yrouleaux de gaze ciseaux ", "c’ est dommage reprit mlle héloïse cette léonie était digne de moi pour dominer son monde ah! si elle avait voulu faire une alliance offensive et défensive nous aurions vaincu sur toute la ligne femmes comme nous seraient maîtresses de le monde elle ne pardonnait pas à le trivulzio de ne pas lui avoir dit un mot de ses desseins tragiques elle nourrissait secrètement l’ idée de se faire épouser par lui ", "eh bien mieux vaudrait prêcher la modestie à ces âmes vertueuses que de s’ en aller pour le guérir aborder le fat ou le fou qui sitôt qu’ il vous aperçoit et ne vous donnant pas le temps d’ ouvrir la bouche vous reçoit sans cérémonie à le coup de critiques d’ essais préfaces et autres opuscules de sa façon et ce n’ est point seulement dans leur cabinet ou à le leurs amis que ces étranges malades font sentir leur prétendue supériorité mais partout il faut les voir dans la rue et sur les promenades publiques leur démarche est si hautaine un air de large suffisance respire si bien sur toute leur petite personne tout leur ensemble exprime une si intime satisfaction de soi-même un je suis content si sincère qu’ en vérité l’on serait pris de sourire si déjà l’on n’ était pris de pitié est -il possible que nous qui découvrons si finement le ridicule de nos frères nous soyons dans certaines circonstances données si incapables d’ entrevoir le nôtre ", "sur une table voisinant avec une lampe se trouvait une boîte d’ allumettes elle était donc certaine de pouvoir rallumer quand il le faudrait et bientôt dans l’ obscurité elle continua le cours de ses réflexions car le sommeil était bien loin d’ elle le froid qui l’ avait pénétrée pendant son séjour dans les caves la faisait encore frissonner ", "elle n’ eut jamais pour amants que des hommes jeunes riches beaux et honnêtes; et je ne crois pas qu’ un seul se soit jamais plaint d’ elle après l’ avoir quittée ou perdue; car à le fond elle était grande et noble elle savait toujours racheter puérilités et malices par un acte décisif de force et de bonté enfin pour tout dire elle était brave à le moral et à le physique et les gens de ce tempérament valent toujours quelque chose où qu’ ils soient et quoi qu’ ils fassent –ma pauvre enfant lui disais -je chemin faisant tu vas être bien attrapée si te prend à le mot et te laisse partir pour la PROPN ", "leur cargaison de cache-sexe caleçons de madapolam jupons de calicot et scapulaires n' empêcheront de s' épanouir nul désir à les heures lourdes il n' est pas de regard qui ne s' allume d' une nouvelle convoitise et de le flot foncé de les uniformes s' échappent pour la plus rose la plus nue des résurrections les marins de le monde entier chaussures à le tiges claires chemises de la même couleur que les glaces à le sous dont se parfume l' innocence de les bouches amie n' a eu qu' à le poser son pied sur le quai pour sentir illico croître sa fringale il y a de trop beaux de trop comestibles gigolos par toute la ville son voyage de volupté l' a encore affamée ", "alors tu fais ton chiffre —quel chiffre? un chiffre que tu fais en tournant de petites vis je ne peux pas tout t’ expliquer ce serait trop long quand tu as fait le chiffre la clef tourne elle ne tourne pas toute seule c’ est toi qui la tournes et la porte s’ ouvre mais il ne m’ a pas laissé regarder dans l’ intérieur ", "oui c’ était bien marguerite l’ artiste en peignant l’ enfant divin et sa mère s’ était inspiré de le modèle charmant qu’ il avait eu si souvent devant les yeux et il avait copié avec autant d’ intelligence que de poésie a genoux devant le berceau de son fils la vierge avait le regard l’ expression de bonheur extatique que sosthène avait vu à la jeune femme lorsque roger lui avait été rendu après son terrible accident c’ étaient cette même joie surhumaine cette même tendresse céleste qui éclairait ce beau visage voilà bien la paleur ambrée de marguerite animée un instant par les roses de le bonheur; ", "ils se dirigeaient par le plus court à le vol d’ oiseau comme on dit sur l’ ancien continent à le vol d’ abeilles comme on dit sur le nouveau nul obstacle ne pouvait les arrêter une haie ils s’ élançaient par-dessus un ruisseau ils le franchissaient d’ un bond; un rideau d’ arbres ils le sautaient à le pieds joints ", "dis-lui que la reine de les abeilles est lasse de la guerre qu’ elle reconnaît que les frelons et les bourdons sont maintenant trop nombreux et trop forts pour être défaits en bataille rangée les industrieux sont contraints de faire part à les conquérants de les richesses qu’ ils ont amassées et de signer un traité de paix je sais bien que le roi de les bourdons se croit si fort qu’ il prétend nous imposer des conditions humiliantes mais je sais aussi qu’ il ambitionne la main de ma fille et qu’ il n’ espère pas l’ obtenir va lui dire que je la lui donne en mariage à le condition qu’ il laissera nos ruches en paix et qu’ il se contentera d’ une forte part de nos trésors que ma fille lui apportera en dot.» ayant ainsi parlé la reine disparut ainsi que sa fille et toute sa cour et gribouille ne vit plus qu’ un grand amas d’ abeilles qui se pendaient en grappes à les branches de le figuier " ]
les meilleurs usages je lésais peuvent être détournés de leur sens primitif par les passions ou les ridicules de ceux qui les dénalurent si les préfaces ne servent qu’ à le proclamer orgueilleusement le mérite de celui qui les écrit si elles ne renferment que l’ attaque haineuse de les talens rivaux ou la justification prématurée de ce qu’ on verra bien comme dit le misanthrope je comprends la pitié le dégoût ou l’ ennui qu’ elles peuvent inspirer mais si je considère sous quel jour les écrivaient nos plus grands c’est-à-dire nos plus modestes auteurs je trouve dans ces préliminaires une haute convenance un éclaircissement utile et une simplicité pleine de charme c’ est l’ exorde de le discours c’ est le portail de le monument
[ "avant de vous y faire pénétrer l’ auteur se propose lui-même pour guide il en explique le plan le but et n’ en dissimule même pas les imperfections puis il se retire discrètement laissant à ses juges la liberté de leurs appréciations de ces illustres modèles à le moi la transition est si impossible à le ménager que je ne l’ essaierai même pas ne pouvant aspirer à le talent dont ils ont le secret je me bornerai à le imiter la seule de leurs qualités qui soit à la portée de tous la bonne foi ", "ce qui s’ écrit avec franchise se juge avec indulgence et l’ absence de prétention entraîne à le mon avis celle de le ridicule en france c’ est un grand point de sauvé lorsque je publiai il y a un an un recueil de vers mon premier ouvrage je l’ annonçai comme une tentative dont l’ issue me déciderait l’ accueil que j’ ai reçu a été si bienveillant que j’ y ai vu la réponse de l’ amitié plutôt que celle de la justice mon cœur s’ en est ému mais mon esprit est demeure inquiet et je ne puis le dissimuler la nouvelle épreuve qui m’ attend aujourd’hui m’ agite plus encore peut-être que la première ", "bien souvent on ne comprend le danger que lorsque l’on y a échappé sauvé par des amis la seconde fois on le mesure davantage et si l’on s’ y livre on n’ a plus l’ excuse de l’ ignorance c’ est ainsi que je suis revenu entraîné par je ne sais quel charme vers les rêves souvent trompeurs de l’ imagination le désir de m’ essayer dans une sphère nouvelle et de m’ adresser à le plus grand nombre m’ a porté à le écrire en prose de le reste peu sûr de moi tenté par l’ inconnu et comprenant mieux chaque jour combien tout but est difficile à le atteindre loin de m’ enhardir par les épreuves je sens bien que chacun de mes livres sera une interrogation qu’ il me soit donc permis de dire toute ma pensée ", "si j’ ai le défaut ordinaire à le ceux qui font des aveux et ne les font jamais assez courts le public aura peut-être la vertu de ceux qui les écoutent et les recueillent pour y trouver la vérité l’ idée qui m’ a dicté ce livre et qui le domine m’ a paru être de quelqu’utilité elle m’ a frappé comme l’ expression d’ un de les côtés les plus saillans de notre époque et j’ ai cherché à la suivre dans ses diverses modifications il ne m’ appartient pas de développer ici les motifs de mon opinion je dois laisser à le lecteur la plénitude de son libre arbitre et c’ est à le récit qui va suivre a exposer successivement les points de vue à lesquels je me suis placé maintenant m’ approuvera -t-on de penser ainsi ", "est la question je n’ ignore pas tout ce qu’ elle renferme d’ incertitude tant elle touche par endroits à les choses les plus graves de ce monde la liberté de les intelligences leurs progrès et les conditions les plus favorables à le bien-être de l’ individu et à la conservation de l’ ordre général ce que j’ ose réclamer seulement c’ est l’ attention la plus scrupuleuse à les distinctions de ma pensée j’ ai mis tous mes soins à le lui donner la clarté et la précision de limites qui m’ importent surtout car disant tropenun pareil sujet je dirais mal et ferais prendre le change sur mes intentions ", "je suis sur une pente si glissante que la moindre erreur de route peut me faire tomber dans un abîme la marche de certaines idées est semblable à le celle de ces nouveaux moteurs pleins d’ une vapeur dangereuse qui exigent impérieusement la ligne droite la plus légère déviation devient fatale à le ceux qui les guident le fond étant grave et le but sérieux j’ ai tâché démettre la forme que j’ ai employée le plus en harmonie possible avec le sujet à lequel elle sert de vêtement c’ est dire qu’ elle devait être d’ une grande simplicité et privée de l’ intérêt saisissant qui est un de les plus remarquables caractères de les ouvrages publiés de nos jours je n’ aurai donc pour moi ni la surprise qui naît de la complication de les événemens ni la curiosite qui résulte de l’ étrangeté de les lieux et de les personnes ", "de pareils moyens veulent être employés d’ une main plus sûre que la mienne et peut-être ne pouvant prétendre à le succès qui les justifie est -il plus prudent de ne pas même les tenter cependant je l’ avouerai la nécessité démon sujet a bien servi les sympathies de mon esprit qui sont toutes en faveur d’ un ordre d’ idées régulier et calme je suis trop nouveau venu dans la carrière littéraire pour me permettre le blâme qui est l’ arme vulgaire de l’ irréflexion mais je crois qu’ il ne m’ est pas défendu d’ exprimer mes préférences une de les sensations qui m’ ont le plus marqué le progrès de les ans c’ est la tendance sans cesse plus forte qui s’ est manifestée en moi vers les beautés immuables de les œuvres de le temps passé ", "partout quels que fussent le lieu le siècle et presque la coutume ce qui est véritablement beau m’ est apparu sinon sous les mêmes formes à le moins accompagné de les mêmes qualités la vérité d’ abord la clarté la pureté l’ élévation et faut -il le nommer après des qualités si brillantes le bon sens base première et inébranlable de toutes choses qui seul en assure la durée PROPN peint comme racine écrit comme mozart chante la chaîne de les grands génies se forme des mêmes anneaux de diamant et lorsque je vois un fleuve limpide je suis à le peu près sûr de la beauté de sa source certes en parlant ainsi je suis bien désintéressé car ce que j’ admire servira mieux à le faire ressortir ce qui me manque mais si obscur que je sois j’ aime à me ranger fût cele dernier sous des bannières glorieuses qui portent pour devise éternelle le bien et le beau ", "c’ est déjà un bonheur que de tressaillir devant un tableau sublime à le son d’ une note magique à la lecture d’ une page immortelle ce qu’ on rêve est si loin de ce qu’ on fait ce qu’ on aime est si peu ce qu’ on a que personne ne pourra m’ accuser d’ orgueil on le voit donc gravité de le but difficulté de la forme simplicité de les moyens je ne me dissimule aucun de les périls de mon essai je m’ attends à le tout car j’ ai tout dit et pour compléter j’ ajouterai qu’ il faut que je sois bien jeune pour me montrer sans crainte si vieux dans mes goûts et pour espérer que la témérité de mon entreprise porte encore son excuse avec elle " ]
[ "cette histoire n’ est pas sans analogie avec celle de tarquin et de lucrèce un deuxième exemplaire de cet ouvrage rarissime figure à le catalogue de les réserves de la bibliothèque de l’ ermitage lett. poj. un troisième faisait partie de la vente de le comte de le 10août sous la référence accompagné de le descriptif suivant: venise in-folio de ff. et reliure de l’ époque ais de bois à le demi recouverts de maroquin brun décor en long de rectangles de rinceaux avec motifs en torsade à le centre dos à le nerfs ornés de larges filets croisés fermoirs dont intacts tranches peintes ", "mais en fait c’ est une agréable résidence et je suis heureux qu’ elle vous plaise oui elle me plaît!le regard de karol l’ enveloppait d’ une tendresse ravie la vive nuance orangée de sa robe faisait paraître plus blanc le cou charmant le teint si délicatement satiné entre leurs longs cils blonds les yeux d’ un bleu profond qui se levaient sur le jeune homme reflétaient un bonheur ingénu –je vous y garderai le plus longtemps possible en ce cas de le reste j’ ai écrit à le mon père qu’ il vous trouverait ici ", "on ne pourrait pas me dire ce n’ est pas votre enfant ce n’ est pas votre fils ce n’ est pas andré oh! ce bonnet que ne donnerais -je pas pour l’ avoir là à ma disposition mais à le fait reprit -elle avec un air de réso on qu’ on ne lui avait peut-être jamais vu pourquoi ais -je pas le chercher moi-même? peyretorte sortira soir selon son antique et immuable habitude il ne trera que vers heures de le matin la plupart de les nestiques l’ imiteront quelques instants après son dét ", "d’ épaisses nuées obscurcissent déjà l’ horizon mais un coin de ciel s’ ouvre ineffablement pour laisser voir une étoile inconnue septembre il est réjouissant de penser que c’ est précisément à ses qualités les plus profanes et qui lui paraissaient les plus vaines que l’ orateur sacré doit sa survie dans la mémoire de les hommes je m’ attendais à une végétation plus oppressante épaisse il est vrai mais pas très haute et n’ encombrant ni l’ eau ni le ciel ", "ai esprit de les lois comme disait l\\ autre un inventeur aurait -il pris son brevet en bonne et due forme il n\\ en trouvera pas moins sur sa route de les individus assez malhonnêtes pour le copier j\\' ai eu à le plaider j\\' ai toujours gagné sinon en première instance de le moins en appel le cas échéant de le reste la cassation ne m\\' effraierait guère ", "l’ ours-gris gronda d’ une façon menaçante la méchanceté naturelle de son caractère s’ éveillait —étranger avez -vous jamais entendu parler de dit -il d’ une voix où la colère perçait déjà il se peut mais je ne me rappelle pas répondit froidement le chasseur ", "il lui était bien permis à le elle la courageuse jeune fille de ne pas comprendre ces hésitations d' un cœur faible mais toujours bonne elle priait dieu de donner à le noémi la force qui lui manquait pour mme de rives tout entière à la scène dont elle était témoin son émotion se voyait à les larmes qui inondaient son visage et à les caresses qu' elle prodiguait à les petits enfants enfin cette situation si douloureuse eut un terme trompé par l' indécision où sa femme paraissait plongée m. de ferville crut qu' elle cherchait à adoucir la forme d' un refus qu' elle voulait lui donner ", "nous étions caressés par de faibles bouffées de brise je m’ étais rapproché de mon père j’ aperçus les gouttes de sueur sur sa nuque rase des plaques nacrées de sel sur le coton noir de son survêtement des auréoles sous ses bras il remonta jusqu’ à le menton la fermeture éclair de son blouson à le notre rencontre très haut au-dessus de la terre s’ avançaient femmes en combinaison de techniciennes; ", "c’ était plutôt l’ amour sans nom contre la politesse l’ ingénieuse froideur d’ une politesse qui vous renvoie à le votre peu de beauté et à le votre insignifiance sociale contre quoi il fallait une fois encore se blinder oui tout de même qu’ il allait falloir lui en remontrer à ce jeune homme trop beau lui faire voir qu’ on pouvait être la petite piale de le montheix et institutrice et point seule dans la vie qu’ elle ne passait pas son temps libre à le ronger l’ os de sa solitude qu’ elle aussi était fiancée qu’ elle allait bientôt se marier à un garçon très bien un négociant en vins fins établi à le chamberet on peut imaginer qu’ elle ne dit pas cela sans blêmir ni songer à le cet instant à le jeune veuf sans une bouffée d’ espoir qui lui tint lieu d’ amour et que l’ autre ne l’ écouta pas sans sourire ni murmurer quelque chose comme a un négociant en vins fins mais c’ est très bien ni songer que si ses vins étaient aussi fins que ce qu’ il avait dans son verre ce gars-là lui ferait prendre des vessies pour des lanternes mais se reprenant feignant d’ y croire", "est -ce que je ne vous livre pas ce qu' il y a de meilleur en moi est -ce vous ne possédez pas ma tendresse mon cœur ma pensée adieu jacques regardez-moi\\n' bien en face je veux savoir si vous m' avez comprise vous partez oui je vous supplie de me laisser partir " ]
c' est pas de refus s' empresse béru —que prendrez -vous s' inquiète le râpé de la galbasse tilleul ou verveine —verveine dis -je en réprimant une assez fantastique envie de rire bouille de le gros pour qui l' eau chaude sous toutes ses formes et dans ses différentes applications constitue un cauchemar le ci-devant brigadier grossel nous apporte solides infusions
[ "derrière la fumée de sa tasse PROPN ressemble à un bouddha qui aurait des crampes dans ses bras gauches —mes amis attaque le dabuche je ne vous ai pas fait venir pour vous abreuver de tisane mais bien pour vous confier l' enquête la plus stupéfiante de votre carrière ayant dit il souffle sur son breuvage afin de laisser à le notre curiosite ́ le temps de devenir adulte sa maladie ne lui a rien ôté de ses facultés taquinatives il aime aiguiser l' intérêt de ses subordonnés comme un rémouleur tatillon le fil d' un couteau sur ses meules ", "—ce serait à le propos de quoi t' est -ce grogne bérurier lequel dédaigne sa tasse avec ostentation mais on ne vide pas le sac de le vioque comme un sac de pommes de terre en le tenant à la renverse avec cécoinsse il faut drôlement secouer le flacon je vous le dis il s' agit d' une chose effarante murmure le dirlo en rajustant son bonnet de fourrure ", "le mastar va pour insister mais je lui fais clin d' œil de la boucler le silence s' avérant le plus sûr de les stimulants en l' occurrence pépêre pose sa tasse sur la table pliante style croise ses mains blêmes sur les brandebourgs de sa robe de chambre et déclare —messieurs depuis plusieurs jours notre base de le pôle sud a disparu je sourcille aveuglé par l' incompréhension qu' entendez -vous par-là patron demandé -je en essayant d' avoir l' air le moins bête possible ", "notre vénéré vénérable se masse la pointe de le pif avec l' ongle de son pouce je sais que c' est insensé et pourtant les faits sont nets messieurs les hommes et le matériel de la terre ont été littéralement rayés de la carte il y a jours notre base a brusquement cessé d' émettre nos services ont cru que des perturbations atmosphériques avaient détérioré les appareils et ils ont envoyé des avions de reconnaissance c' est alors que les pilotes ont apporté l' incroyable nouvelle il n' existe plus la moindre trace de vie en terre adélie ", "de n' ont survolé qu' une étendue de glace vierge de tonte présence humaine et de toutes épaves nous avions édifié là-bas une station scientifique de les plus modernes dont il ne reste rien vous m' avez entendu rien il se tait pour boire sa verveine —ce n' est pas tout ajoute -t-il entre gorgées ce n' est pas tout ", "des appareils se sont posés à l' emplacement de notre base ils n' ont plus reparu il n' a pas menti pépère voilà bien en effet le plus grand mystère jamais proposé à le ma proverbiale sagacité —quelles sont les hypothèses qui prévalent patron ", "je demande il hausse les épaules c' est tellement énorme tout qu' on n' ose même pas en faire un raz de marée aurait été perçu il n' est pas envisageable non plus qu' une attaque atomique ait détruit cette base car elle aussi aurait été enregistrée un phénomène géologique ", "mais dieu de le ciel il ne s' opère pas en catimini les anglais les américains les norvégiens les russes ont eux aussi des bases à le pôle sud ils se seraient bien aperçus de quelque chose bérurier se paie une suggestion ç a seraient pas des l' un d' eux qu' auraient sucré notre base m'sieur le directeur jalminces comme j' en connais c' eût été rien détonnant pépère hausse les épaules maussade —ah oui ils auraient investi notre territoire arraché tous les pylônes effacé les hangars et les constructions pour rendre la banquise aussi lisse qu' une piste de curling ", "et qui pis est les mystérieux agresseurs auraient laissé sur place une permanence invisible afin de neutraliser les éventuelles équipes de reconnaissance voyons bérurier voyons voyons faut bien dévisager tous les hypoténuses m'sieur le directeur plaide le bouffi ulcéré par la sortie de notre boss le dabuche plonge frileusement ses mains fiévreuses dans ses manches comme un moine assurant sa position de méditation —moi messieurs déclare -t-il je m' abstiens de toutes interprétations " ]
[ "la pauvre antonia qui avait retardé le voyage n’ était pas libre encore elle menaçait même de devenir folle sérieusement dès que violette et bérangère furent à le château de parisis la pâle visionnaire retomba dans ses visions la première nuit elle vit passer le fantôme: d’ octave dès qu’ elle s’ endormait à le demi il lui parlait elle sentait sur son front le froid de ses lèvres il lui semblait qu’ il lui arrachait du; doigt l’ anneau nuptial ", "mais quand elle voulut essayer de marcher elle ne put se soutenir oh! mon pied comme il me fait mal! s’ écria -t-elle a ses plaintes des enfants qui jouaient à le soldat s’ arrêtèrent et le capitaine abandonnant sa compagnie courut à le toutes jambes vers une maison voisine et en ressortit bientôt entraînant avec lui sa mère qu’ il tenait par la main c’ est la petite miette maman lui disait -il d’ une voix haletante elle est tombée et puis elle a crié mon pied! ", "—près de blanche peut-être gronda sourdement le jeune homme infamie! et dire que je ne puis me jeter entre elle et lui —conservez votre sang-froid henri; votre exaltation pourrait nous trahir voyez on nous observe déjà .le vicomte ne se trompait point la présence de les gentilshommes dans la rue saint-médéric avait provoqué un mouvement de curiosité chez les soldats de les différents petits postes et plusieurs commençaient à le lancer sur eux des regards soupçonneux ", "plus que d’ entre les candidats je craignais désormais plus que tout autre le papillon de poussière qui décrochait régulièrement pour aller se ressourcer dans les alluvions de le fleuvent à un quart de tour derrière ile il avait la capacité de revenir sur lui et d’ aller le je compris toutefois vite que je me trompais non sur la menace de le papillon mais parce que le danger de partout pouvait surgir ce qui arriva à le lanjar me mit dans un état de terreur à le point que je fus prête à le arracher ile en plein vol de la course si je n’ avais appréhendé plus encore les réactions erratiques de le barf .sans se presser venait de survoler le beffroi d’ orphys bien à le dessus comme depuis le début de la course et il veillait à ne pas se mêler à les autres quels qu’ ils fussent ", "l’ abbé busoni avait veillé jusqu’ à le jour et à le jour il s’ était retiré chez lui sans appeler personne .vers heures de le matin d’ avrigny était revenu il avait rencontré villefort qui passait chez noirtier et il l’ avait accompagné pour savoir comment le vieillard avait passé la nuit .ils le trouvèrent dans le grand fauteuil qui lui servait de lit reposant d’ un sommeil doux et presque souriant .tous s’ arrêtèrent étonnés sur le seuil voyez dit d’ avrigny à le villefort qui regardait son père endormi; voyez la nature sait calmer les plus vives douleurs certes on ne dira pas que m.noirtier n’ aimait pas sa petite-fille il dort cependant oui et vous avez raison répondit PROPN avec surprise il dort et c’ est bien étrange car la moindre contrariété le tient éveillé des nuits entières la douleur l’ a terrasse répliqua d’ avrigny ", "c’ était bien lui le petit misérable n’ avait pas lâché la corde et le fleuve l’ avait entraîné en même\\n temps que ceux qu’ il voulait assassiner maintenant que le câble était fixé il s’ y cramponnait avec l’ énergie de le désespoir et \\n' il s’ efforçait de gagner la terre –attends! murmura pierre bourdier attends scélérat je vais t’ aider et il se baissa pour délier le nœud qu’ il avait fait autour de le tronc d’ arbre ", "–mais oui puisqu’ il a disparu mystérieusement et qu’ on n’ a jamais entendu parler de lui vous ne connaissez pas l’ histoire si vous intéresse je vais vous la raconter succinctement pendant qu’ PROPN nous servira le café il y avait à le runsdorf à le début de le siècle frères: et l’ aîné selon la tradition maintenue à le travers les siècles était l’ héritier de tous les domaines et privilèges PROPN nature indépendante énergique et libérale se lassa bien vite de l’ existence orgueilleusement oisive de runsdorf ", "à l’ est vis-à-vis et dans la même direction il figura son île et en portant la main sur la poitrine fit entendre qu’ il venait de tracer son propre pays PROPN à le début de l’ île de sakhaline reprend ce récit autre chose encore est frappante dans les cartes le souci de la beauté quelquefois il se peut qu’ elle vienne de surcroît sans avoir vraiment été recherchée: effet adventice de la justesse de le trait de le jeu de le dessin de la couleur et de l’ écriture c’ est le cas peut-être de cette pelure très légère du papier de soie dirait -on extraite d’ un portefeuille consacré à l’ île de sumatra ", "la fayette qu’ on avait fait courir à le faubourg saint-antoine sous le prétexte qu’ on relevait la bastille furieux d’ avoir été pris pour dupe revient vers les tuileries y entre l’ épée à le poing la baïonnette en avant arrête nos pauvres amis les désarme on trouve sur les uns de les pistolets sur les autres de les couteaux chacun avait pris ce qu’ il avait trouvé à la portée de sa main bon! la journée sera inscrite dans l’ histoire sous un nouveau nom elle s’ appellera la journée de les chevaliers de le poignard.–oh! sire sire! quels temps terribles que ceux où nous vivons! ", "il monte à l’ étage dans la chambre juliette dort son sommeil est lourd parce qu’ elle a trop bu la veille à le soir il se penche sur elle elle se réveille maussade car elle imagine que c’ est son mari qui vient la déranger mais ce n’ est pas lui c’ est un visage inconnu elle hurle c’ est trop tard et de toute façon personne ne peut plus l’ entendre il est sur elle " ]
je me levai pour la mettre à la porte mais ninon me retint et dit: –jeannette papa a raison tais -toi! laisse -moi raconter notre histoire alors jeannette leva les épaules PROPN a raison papa a raison pauvre enfant toujours douce comme un mouton et obéissante comme un caniche!
[ "ah! tenez monsieur marteau vous ne méritez pas d’ avoir une fille comme PROPN et sur un signe de ninon c’ est bon c’ est bon je ne dirai plus rien je me tais j’ avalerai ma langue mais tout ça ne m’ empêche pas de penser il y eut une pause ", "PROPN en profita pour dire: –quand le concert fut fini nous voulûmes nous en aller jeannette et moi mais il y avait tant de monde dans le jardin que nous fûmes un peu pressées dans la foule et nous ne savions par où passer il était déjà nuit et je commençais à le avoir pour parce que ou jeunes gens que nous ne connaissions pas nous serraient de près on aurait dit qu’ ils voulaient nous pousser dans quelque coin écarté moi voyant ça je prends le bras de jeannette et je lui dis tout bas: –dépêchons -nous de rentrer papa sera revenu à la maison et ne sera pas content ", "il se fâchera alors voilà que les jeunes gens dont l’ un était habillé comme un grand seigneur bousculent tout le monde autour de nous en criant: –au voleurà l’ assassin tout le monde se sauve et nous restons là seules jeannette et moi bien étonnées et encore plus effrayées moi surtout car pour jeannette je crois qu’ elle tiendrait tête à le diable les jeunes gens nous entourent en riant et me faisant ce qu’ ils appellent des compliments disant que j’ étais jolie et toutes sortes de choses dont je n’ entendais pas la moitié dans ma frayeur jeannette les repoussait à le coups de coude ", "mais ils finirent par m’ arracher à son bras et celui qui avait l’ air d’ un grand seigneur cria à les autres jetez la vieille dans le bassin ici jeannette interrompit le récit par ce cri d’ indignation –la vieille la vieille si sa figure avait été à le portée de ma main je lui aurais flanqué un joli soufflet! ninon continua –en même temps le seigneur me saisit par la taille et voulut avec l’ aide de autres m’ entraîner dans son carrosse je criai de toutes mes forces à le secours! à le secours! et je me débattais inutilement pendant que jeannette en faisait autant de son côté et donnait des coups de poing et des coups de pied comme un homme lorsque tout à le coup quelqu’un que je n’ avais pas vu arriver prend mon seigneur par le bras et lui dit: –que faites -vous là monsieur? voulez -vous lâcher cette jeune fille ", "le seigneur lui réplique –mêle-toi de tes affaires drôle! alors mon libérateur car il venait pour me délivrer lui donna soufflets en disant c’ est toi qui es le drôle apprends cela monsieur le duc; et moi je suis un poète jean-de-dieu rienquivaille je m’ écriai: –comment c’ était un duc ton ravisseur –c’ était le duc PROPN de ventadour interrompit modestement rienquivaille cette fois je sentis que j’ avais tort de le traiter si légèrement et je commençai à le lui faire mes excuses qu’ il reçut avec une dignité modeste ", "–nous autres poètes dit -il nous sommes accoutumés à le être traités par nos contemporains comme des pauvres diables à les coudes percés et par la postérité comme les enfants de les dieux mais nous sommes également à le dessus de l’ une et de l’ autre chose alors PROPN raconta que le duc et ses compagnons avaient tiré l’ épée contre rien qui vaille qu’ il avait suivi leur exemple qu’ il en avait mis en fuite et blessé le troisième qui était le duc qu’ il avait délivré jeannette tout près d’ être jetée dans le bassin qu’ il les avait ramenées toutes doux à la maison et n’ avait demandé pour prix de son courage que la permission de venir un jour ou l’ autre présenter ses respects à le m. marteau –maintenant papa ajouta ninon c’ est à le toi de voir si tu veux livrer m. rienquivaille à la maréchaussée je répondis gravement mon enfant tu ne me ferais pas cette question si m. rienquivaille n’ avait pas eu la modestie de cachor le service qu’ il te rendit ce jour-là ", "et en effet je me sentais pénétré de reconnaissance si pénétré que je l’ embrassai comme un ami presque comme un fils et que je lui dis: mon garçon ma maison est à le vous tout entière et si vous avez besoin d’ argent vous n’ avez qu’ à le parler franchement que pouvais -je offrir de plus est -ce que l’ argent n’ est pas tout ce qu’ il y a de meilleur à le monde de plus beau de plus doux de plus noble et de plus recherché puisque les rois les princes les prêtres les grands seigneurs les banquiers les épiciers les menuisiers les jardiniers les meuniers et les dames le préfèrent à le toute la nature il aurait donc dû me remercier ce poète pas de le tout il retroussa sa moustache d’ un air indifférent et répliqua –monsieur marteau je suis bien sensible à le vos offres ", "oui sur ma parole j’ en sens tout le prix mais je n’ ai besoin de rien ce soir excepté d’ une chambre pour passer la nuit loin de les archers ou si c’ est trop demander d’ un coin de votre boutique pour dormir –mais dit ninon mon dieu mademoiselle nous autres poètes nous sommes habitués à le dormir un peu partout tantôt sous la voûte éthérée de les cieux à la clarté de les étoiles tantôt sous les ponts où le bruit de le fleuve qui coule et se précipite pour aller s’ engloutir dans l’ océan nous rappelle la fuite de les jours et la mort qui sera le terme inévitable de nos douleurs et de nos espérances ", "qu’ importe que nous ayons pour chevet un tas de pavés ou un sac de café? pourvu qu’ on dorme qu’ importe où l’on dormira il n’ y a mademoiselle que biens sans prix sur la terre parce qu’ ils sont hors de la portée de les tyrans ce sont ceux que nomme le plus grand de tous les poètes dans sa sublime henriade l’ un est le doux sommeil et l’ autre l’ espérance " ]
[ "j’ ai été jusqu’ à le centre de la place d’ armes et j’ ai appelé mes hommes soldats! soldats pour que tous sortent et m’ entourent lorsqu’ ils ont été tous PROPN j’ ai expliqué que j’ allais partir prendre quelques hommes et m’ enfoncer dans les terres barbares je leur ai dit qu’ ils n’ étaient pas obligés de me suivre que rome ne nous avait pas chargés de cela je ne voulais que des volontaires ", "quel travail avait pu le ratatiner ainsi quelle passion avait bistré sa face bulbeuse qui dessinée en caricature aurait paru hors de le vrai? ce qu’ il avait éte mais peut-être avait -il été employé à le ministère de la justice dans le bureau où les exécuteurs de les hautes-œuvres envoient leurs mémoires de frais le compte de les fournitures de voiles noirs pour les parricides de son pour les paniers de ficelle pour les couteaux peut-être avait -il été receveur à la porte d’ un abattoir ou sous-inspecteur de salubrité ", "c’ est là que nous voyons combien il est fâcheux que ce gentilhomme soit à le votre majesté si vous le faites arrêter pour l’ affaire d’ hier mm.deguise crieront très haut que n’ est plus à le eux mais à le vous –je vous entends monsieur mais outre que la mère de le roi ne peut être suspectée il est un adage qui dit que dans un crime il faut chercher avant tout celui à qui profite ce crime –précisément madame les guises vous retourneront l’ argument ", "il ignorait le bouge paternel où l’ enfant avait roulé le milieu crapuleux et infâme où cette fleur vénéneuse avait poussé rien ne lui avait été révéle ni les débuts dans les premiers essais de le vice dès ans avec les voyous de le faubourg; ni les recherches curieuses et bestiales de cette fillette précoce déjà forte pour son âge habituée à le tout par la dangereuse promiscuité de le logis où tous pêle-mêle enfants et parents couchaient ensemble d’ autres esprits sont plus lents plus paresseux moins tournés à le mal; à le contraire celui d’ hélène en avait l’ épouvantable divination ", "à le côté de la politesse règlement de police intérieure les gens de le monde ont imaginé une institution de défense contre ceux qui n' en sont pas c' est le bon ton il y a aussi la bienséance et les convenances qu' on lèse qu' on blesse dont on franchit les limites enfin comme tous les sentiments tendent à le créer des états d' exception il est défendu d' aimer de haïr et pour régler les rapports de les hommes et de les femmes on a inventé la galanterie sorte de repas pour rire vous pensez bien qu' une fois dans leurs armoires ces mannequins se déshabillent et font l' amour mais ils le font en se dépêchant de peur que cela ne se sache qu' il n' y ait scandale ", "je crois qu’ il parle ah! dites-moi monsieur qu’ il ne mourra pas sans nous avoir à le moins bénis c’ est un tempérament prodigieux véritablement prodigieux commença l’ abbé cénabre mais le reste de ses paroles se perdit dans un murmure indistinct –écoutez-moi où êtes-vous cénabre cria l’ abbé chevance d’ une voix tremblante ", "maintenant qu’ elle eût voulu lui venir en aide elle ne savait que faire elle rôdait autour de lui comme une âme en peine elle eût souhaité de trouver les mots qui lui eussent fait du bien; et elle n’ osait parler de crainte de l’ irriter et malgré ses précautions elle l’ irritait par tous ses gestes par sa présence même car elle n’ était pas très adroite et il n’ était pas très indulgent ", "ils auraient besoin eux-mêmes d’ un chef qui élargît leurs champs d’ action il faut frapper haut! et non seulement les grecs et les turcs mais aussi mais surtout le boïar roumain si on peut excuser l’ étranger de sucer le sang de notre pays comment excuser le gospodar qui se fait l’ instrument de l’ oppresseur de le dehors? voilà j’ ai attendu ce jour pour te dire dans quel but je t’ ai poussée à le apprendre à le lire et à le écrire chez joakime et dans quel but je l’ avais fait moi-même: les livres nous enseignent ce que notre intelligence seule n’ est pas capable de nous faire pénétrer il faut connaître le passé et le présent pour savoir quoi désirer dans l’ avenir ", "l’ une disait que d’ abord elle avait vu un perroquet l’ autre en même temps disait qu’ on lui avait fait prendre un bain un bain —à moi aussi s’ écriait l’ autre d’ abord moi aussi j’ ai vu un perroquet ", "il ne voyait plus le jardin il n’ y pensait plus le mot magique écrit à le fronton de le faux temple s’ était absolument effacé avait disparu de sa mémoire c’ était un mot qui ne voulait rien dire un mot simplement pour ouvrir la porte de l’ autre monde à le celui qui le regardait à le demi caché dans le mur de les branches et de les feuilles immobile dans la lumière comme un lézard alors quand on cessait de le voir quand on cessait d’ y croire le mot s’ effaçait il perdait son pouvoir il redevenait semblable à le tous les autres mots qu’ on voit sans les voir les mots écrits sur les murs sur les feuilles de les journaux étincelants au-dessus de les vitrines alors à le ce moment-là le type qui étudiait le grec un jour me disait comme cela en passant que ç a voulait dire ciel et n’ avait plus aucune importance " ]
pas longtemps quelques mois soupira james et vous vous rencontriez dans un meublé comme celui de l’ avenue avait loué une garçonnière de le côté de passy —vous alliez déjà chaque dimanche à le morsang? —oui et aussi —oui la bande est la même depuis ou ans à le quelques exceptions près et basso savait que vous étiez amants
[ "—oui il n’ était pas encore amoureux cela lui a pris il y a seulement un an maigret malgré lui avait un air de jubilation intense il regardait le petit appartement autour de lui avec tous ses bibelots inutiles et plus ou moins affreux il se souvenait de le studio de james plus prétentieux plus moderne avec ses cloisons de contreplaqué paraissant faites pour des poupées morsang enfin le vieux-garçon les canoës les petits bateaux à le voiles et les tournées générales sur la terrasse ombragée dans un décor d’ une douceur irréelle depuis ou ans tous les dimanches les mêmes gens prenaient l’ apéritif à la même heure jouaient à le bridge l’ après-midi dansaient à le son de le phonographe ", "mais à le début c’ était james qui s’ enfonçait dans le parc en compagnie de mado c’ était lui sans doute que regardait d’ un air sarcastique lui encore qui la retrouvait en semaine dans paris tout le monde le savait fermait les yeux aidait à l’ occasion les amants y compris basso qui un beau jour tombait amoureux à le son tour et prenait la suite de le coup la situation dans l’ appartement devenait beaucoup plus savoureuse et l’ attitude piteuse de james et l’ assurance de mado ", "c’ est à le celle-ci que maigret s’ adressa il y a combien de temps que vous n’ êtes plus la maîtresse de james? —attendez non à le peu près ans —comment cela s’ est -il terminé est -ce lui est -ce vous qui james voulut parler mais elle lui coupa la parole tous les on s’ est aperçus qu’ on n’ était pas faits l’ un pour l’ autre malgré ses airs james a un caractère de petit-bourgeois maniaque peut-être encore plus bourgeois que mon mari et vous êtes restés bons amis —pourquoi pas ce n’ est pas parce qu’ on ne s’ aime plus qu’ il faut une question james à le cette époque vous est -il arrivé de prêter de l’ argent à le feinstein ", "mais ce fut qui répondit: qu’ est -ce que vous voulez dire prêter de l’ argent à le mon mari pourquoi —rien une idée qui m’ est passée par la tête comme pourtant en a prêté ce n’ est pas la même chose est riche mon mari avait des embarras momentanés il parlait de partir en amérique avec moi alors pour éviter des complications a —je comprends je comprends mais par exemple votre mari aurait pu parler de partir en amérique voilà ans quand qu’ est -ce que vous voulez insinuer elle était prête à s’ indigner et à l’ idée d’ une scène de vertu outragée maigret préféra faire dévier l’ entretien ", "excusez-moi je pense à le haute voix croyez surtout que je ne veux rien insinuer de le tout james et vous étiez libres c’ est ce que me disait un ami de votre mari ulrich les yeux mi-clos il les observait tous les mme regarda maigret avec étonnement un ami de mon mari ou une relation d’ affaires —plutôt cela car je n’ ai jamais entendu ce nom-là qu’ est -ce qu’ il vous disait —rien nous parlions de les hommes et de les femmes en général et james regardait le commissaire avec un certain étonnement en homme qui flaire quelque chose qui essaie de deviner où son interlocuteur veut en venir —n’ empêche qu’ il sait où est marcel et qu’ il refuse de me le dire ", "reprit mme feinstein en se levant mais je le trouverai bien moi-même! et d’ ailleurs je suis certaine qu’ il va m’ écrire pour me demander d’ aller le rejoindre il ne peut pas vivre sans moi PROPN risqua une œillade à l’ adresse de maigret une œillade ironique certes mais surtout lugubre on pouvait la traduire par: vous imaginez qu’ il va lui écrire pour qu’ elle lui tombe à le nouveau sur le dos une femme comme elle et elle l’ interpellait c’ est ton dernier mot james ", "c’ est là ta reconnaissance pour tout ce que j’ ai fait pour toi? —vous avez fait beaucoup pour lui? questionna maigret —mais il a été mon premier amant avant lui je n’ imaginais même pas que je pourrais tromper mon mari remarquez que depuis lors il a changé il ne buvait pas encore il se soignait il avait des cheveux et l’ aiguille de la balance continuait ainsi à le osciller entre le tragique et le bouffon il fallait faire un effort pour se souvenir qu’ PROPN était mort que quelqu’un l’ avait porté jusqu’ à le canal saint-martin que ans plus tard derrière le hangar de la guinguette à le sous avait été tué d’ une balle et que avec toute sa famille était en fuite traqué par la police —est -ce que vous croyez qu’ il a pu gagner la frontière commissaire —je ne sais pas je —au besoin vous vous l’ y aideriez n’ est -ce pas vous avez été reçu chez lui aussi vous avez pu l’ apprécier il faut que j’ aille à le mon bureau ", "l’ heure est déjà passée dit james en cherchant son chapeau sur toutes les chaises —je sors en même temps que vous se hâta de prononcer maigret car il ne voulait surtout pas rester en tête à le tête avec mme —vous êtes presse c’est-à-dire que j’ ai affaire oui mais je reviendrai —vous verrez que marcel saura vous marquer sa reconnaissance de ce que vous ferez pour lui elle était fière de sa diplomatie ", "elle voyait très bien maigret conduisant basso à la frontière et recevant avec gratitude quelques billets de francs en échange de sa complaisance d’ ailleurs quand il lui tendit la main elle la serra longuement d’ une façon qui voulait être significative et montrant james elle murmura: —on ne peut pas trop lui en vouloir depuis qu’ il boit!... les hommes descendaient sans rien dire le boulevard de les batignolles james tout en marchant à le grands pas regardait par terre devant lui maigret fumait sa pipe à le petites bouffées gourmandes et paraissait savourer le spectacle de la rue " ]
[ "à la fin cependant le moulin à le paroles de la noyelle se ralentit elle ne lança que des mots à le demi formés puis ce ne fut plus qu’ un ronflement qui sortit de sa bouche mais bien que le silence se fût maintenant établi dans la chambre perrine ne put pas s’ endormir elle était oppressée des coups sourds lui battaient dans le front la sueur l’ inondait de la tête à les pieds il n’ y avait pas à le chercher la cause de ce malaise elle étouffait parce que l’ air lui manquait et si ses camarades de chambrée n’ étouffaient pas comme elle c’ est qu’ elles étaient habituées à le vivre dans cette atmosphère suffocante pour qui couchait ordinairement en plein champ mais puisque ces femmes des paysannes s’ étaient bien habituées à le cette atmosphère il semblait qu’ elle le pourrait comme elles sans doute il fallait de le courage et de la persévérance mais si elle n’ était pas paysanne elle avait mené une existence aussi dure que la leur pouvait l’ être ", "il en fit l’ observation car m. PROPN avait vu dans les environs de paris quantité de maisons de campagne qui lui semblaient ravissantes avec leurs poivrières à les angles leur porche bien à le milieu de la façade et leurs crêtes en zinc sur le faîtage il avait trop bonne opinion de le savoir de le grand cousin pour se permettre de critiquer la façade de la maison de sa sœur ainsi qu’ elle était projetée de le côté de l’ entrée mais dans son for intérieur il eût préféré quelque chose de plus conforme à les lois de la symétrie ces baies de toutes formes et dimensions choquaient quelque peu son goût lorsque la façade sur le jardin fut tracée façade qui cette fois présentait un aspect symétrique paul déclara en être satisfait et le soir la famille étant réunie il demanda pourquoi la façade de le côté de l’ entrée ne donnait pas les dispositions symétriques qui le charmaient de le côté de le jardin ", "mange des oranges va te coucher les anges d’ or vont te bercer —tu me fais rire pourquoi pas après tout quand j’ étais petite je racontais toujours à le aoi que l’ extrême-amont était un paradis avec des vergers pleins de fruits jaunes en or un ruisseau bleu qui coulait à le milieu et de les animaux à le fourrure rouge câlins comme tout partout c’ était pour qu’ elle tienne le coup et qu’ elle ait envie de gagner sa place de cueilleuse dans la horde —et marchait oui ", "–oui –et c’ est avec lui que vous voulez lutter –je lutterai et je triompherai dit froidement mis –vous ma fille –moi mais à une condition –voyons? –au lieu de m’ interroger mon père à le lieu de vouloir pénétrer mes projets vous les servirez aveuglément –mais ", "il semblait venir de le fond de le couloir puis se perdait il marcha dans sa cellule cherchant à s’ orienter réfléchissant —si la lumière vient jusqu’ ici c’ est que le ciel n’ est pas bien loin oui mais le voir voir le ciel un tout petit peu un petit coin si petit si petit il mit les mains dans ses poches et sentit quelque chose de lisse un bout de glace que peu de temps avant il avait ramassé dans la cour il le prit dans la main et la glace lui parut lumineuse il pensa: —tiens que veut dire cela il se rendit compte qu’ il était juste sur le trajet de la flèche de lumière ", "c’ est pour cela qu’ elle ne lui dit pas grand-chose; un de ses principes d’ ingénue était que lorsque les gens vont tout seuls il n’ est pas nécessaire de les encourager or allait très bien tout seul —vous allez donc vous marier demanda -t-il à le demi-voix —oui répondit norine ", "comme ses compatriotes paraissaient fiers de lui l’ homme avait il est vrai tenu plus encore que l’ enfant n’ avait promis mais à le cette époque il touchait à le terme de ses exploits dieu seul le savait alors ", "tu es folle rennes c’ est le malheur elle vous attend je ne te crois pas je te jure qu’ elle vous attend ", "par pure complaisance je passai chez le bouquiniste —ne vous occupez pas lui dis-je de me chercher quelqu’un pour mon larousse je l’ ai vendu —vous l’ avez vendu —je l’ ai vendu à le un de mes amis et livré —livré! je crus que le vieux allait s’ évanouir sa physionomie ordinairement terreuse passait maintenant à le vert sale ", "ils allaient renoncer à le leurs investigations lorsque le gardien accourut en toute hâte et leur dit le tiroir regardez le tiroir de la table quand je suis entré il m’ a semblé qu’ il le repoussait ils regardèrent et PROPN s’ écria pour dieu cette fois nous le tenons le client folenfant l’ mon petit le chef fera l’ inventaire " ]
la nuit ne fut troublée par aucune alerte de part et d' autre on se préparait à l' assaut de le lendemain par un repos et un silence absolus les sentinelles de les partis étaient si voisines l' une de l' autre qu' elles auraient pu facilement entrer en conversation en apparence tout était tranquille mais dans la partie de le camp anglais occupée par les cipayes on aurait pu entendre des mots d' ordre échangés à le voix basse loin de l' oreille de les officiers européens
[ "PROPN se glissait sous les tentes et portait partout ses ordres mystérieux enfin le jour parut un coup de canon donna le signal de l' assaut et une première colonne de soldats anglais servant d' avant-garde escalada la brèche la baïonnette à le bout de le fusil à le même instant une fusillade épouvantable les accueillit de front et sur les flancs ou pièces de canons chargées à le mitraille firent une large trouée dans leurs rangs ", "une rangée de bombes cachées à le fond de le fossé par les soins de corcoran éclata tout à le coup sous leurs pieds la moitié de la colonne fut détruite en un clin d' oeil les autres redescendirent rapidement la brèche et rentrèrent dans la tranchée a ce spectacle corcoran qui commandait le bataillon de brèche ne put s' empêcher de rire et les soldats d' holkar qui n' avaient fait presque aucune perte se sentirent ranimés et pleins de courage quant à le capitaine debout sur la brèche tranquille et souriant comme s' il eût été à le bal il avait l' oeil à le tout et sans s' abuser sur la portée de ce premier succès il attendait avec confiance la seconde attaque ", "a côté de lui se tenait le vieil holkar plein d' enthousiasme derrière eux louison se promenait d' un air grave et joyeux sans effrayer personne grâce à l' exacte et sévère discipline que PROPN lui avait imposée depuis longtemps bien plus son intelligence qui lui faisait deviner et prévenir tous les désirs de son maître inspirait à les soldats d' holkar un respect superstitieux il y eut un quart d' heure d' attente auraient -ils déjà renoncé à l' assaut? demanda ", "—non répliqua mais je suis inquiet de ce silence louison a cet appel la tigresse tendit l' oreille comme pour mieux entendre l' ordre de le capitaine louison ma chère dit corcoran il s' agit d' avoir des nouvelles qu' est -ce qui se passe là-bas dans la tranchée vous ne le savez pas eh bien allez vous en informer vous comprenez vous allez entrer dans la tranchée vous cueillerez délicatement entre vos mâchoires le premier anglais venu —un officier si c' est possible —et vous me l' apporterez délicatement surtout de la prudence de la célérité et de la discrétion tout ce discours avait été accompagné de gestes très-clairs et louison baissait la tête après chaque phrase pour marquer qu' elle avait compris ", "elle partit comme une flèche franchit la brèche d' un bond et tomba dans le fossé; d' un autre bond elle s' élança sur le glacis et en quelques secondes elle se trouva dans l' intérieur de la tranchée où les anglais réunis et ralliés se préparaient à un second assaut le premier qui se trouva à la portée de louison était un lieutenant de le 25e de ligne le brave james de cartridge-house dans le comté de PROPN d' un coup de patte elle le renversa d' un coup de dent elle le saisit dans ses mâchoires et se mit à le courir vers la brèche ", "l' action de louison avait été si prompte et si imprévue que personne n' eut le temps de s' y opposer et la tigresse franchit la brèche et déposa son gibier à les pieds de corcoran en le regardant d' un air intelligent et doux qui signifiait: eh bien mon cher maître n' ai- je pas bien fait mon devoir malheureusement louison un peu pressée et craignant de laisser échapper sa proie avait serré si fort la ceinture de le malheureux gentleman que ses dents avaient pénétré jusqu' à les poumons et que à le moment où le lieutenant james de cartridge-house fut déposé sur le sol il était mort pauvre garçon dit corcoran louison qui n' est pas forte en anatomie n' a pas vu qu' elle le serrait trop fort allons c' est à le recommencer louison ma chérie vous avez commis une erreur grave vous avez traité cet anglais comme un beefsteak cuit à le point; il fallait le traiter comme un gentleman et l' apporter vivant allons repartez et tâchez d' être plus heureuse cette fois la tigresse comprit parfaitement le reproche de corcoran et repartit la tête basse honteuse de s' être si m", "cette fois le gentleman qu' elle apporta était si délicatement saisi et si peu endommagé par ses dents et ses griffes qu' elle l' aurait offert sans blessure à le corcoran si les anglais n' avaient eu la malheureuse idée de faire sur louison une décharge générale une balle destinée à la tigresse entra à le pouces de profondeur dans la cervelle de le gentleman ce qui mit fin à sa vie et à ses malheurs s' il était infortuné ce que j' ignore après ce second essai PROPN vit bien qu' il était impossible d' avoir des renseignements précis sur les mouvements de l' ennemi; mais un grand bruit se fit bientôt entendre sur un autre point des remparts qui était mal gardé ou anglais environ venaient d' escalader la muraille et avaient pénétré dans la ville ", "déjà les soldats d' holkar fuyaient devant ce nouvel ennemi en jetant leurs armes seigneur holkar dit corcoran demeurez sur la brèche je vais au-devant de PROPN vous restez ici! si vous laissez forcer le passage tout est perdu nous n' avons plus qu' à le périr en même temps il prit avec lui un bataillon parmi ceux qui gardaient la brèche et marcha contre les anglais qui avaient escaladé la muraille ", "sa première précaution fut de renverser les échelles dans le fossé pour empêcher qu' on ne vint à le leur secours puis il fit barricader une rue profonde dans laquelle ils étaient entrés afin d' en faire un cul-de-sac infranchissable par bonheur la rue était fort étroite et ce travail fut terminé en quelques secondes puis il commença à le refouler l' ennemi de divers côtés dans cette rue et amenant à son extrémité canons de campagne il les fit charger à le mitraille et somma les anglais de se rendre ceux-ci voulaient forcer le passage à la baïonnette " ]
[ "présent à le côté de lui à le contact de cette femme à l’ approche de sa maison aurait réagi qu’ aurait -on pu voir dans son regard ennui et le connaissant amusement ", "car le chien courant est un animal à le fond sauvage indressable chasseur -né à lequel on ne peut rien apprendre il est bon par lui-même ou mauvais; personne ne peut y rien changer qui n’ a pas vu une curée ne se doute pas de la voracité effrayante de les chiens de meute cependant les piqueurs et les valets de chiens sonnèrent fanfares ", "elle ouvrit sa porte toute grande afin d’ être entendue si elle criait puis elle courut à le son armoire la clef était dans sa poche cependant le battant vint de lui-même à l’ impulsion de sa main elle saisit le carton qui contenait la robe de dentelle et qu’ elle voyait sur la planche et elle l’ ouvrit d’ une main tremblante le carton était vide elle poussa un cri et courut à la commode le tiroir non plus n’ était pas fermé car la serrure était tombée à l’ intérieur sous la poussée de le ciseau le coussin à le dentelle l’ ouvrage commencé les cartons modèles tout avait disparu emportant les espérances de geneviève ", "il est un peu sourd ce qui le fait ressembler à le chevalier de la triste figure néanmoins j’ ai consenti gracieusement à le devenir madame de l’ estorade à le me laisser doter de livres mais à la condition expresse d’ être maîtresse d’ arranger la bastide et d’ y faire un parc j’ ai formellement exigé de mon père de me concéder une petite partie d’ eau qui peut venir de maucombe ici dans un mois je serai madame de l’ estorade car j’ ai plu ma chère après les neiges de la sibérie un homme est très-disposé à le trouver de le mérite à ces yeux noirs qui disais -tu faisaient mûrir les fruits que je regardais ", "forcé de m’ arrêter je lui ai fait le plus gracieux de mes saints elle en a paru enchantée vous venez donc du château m’ a -t-elle demandé a ma honte non madame ", "je m’ appelle renard et je suis le roi de les tire-au-flanc t’ es jamais venu ici encore hein? t’ avais l’ air si perdu dans ton coin que tu me faisais de la peine suis-moi fiston!le valet empoigna le chariot à le bagages et le poussa devant lui comme s’ il s’ agissait d’ un landau de bébé —en fait mon vrai nom c’ est renold enchaîna -t-il d’ un ton plein d’ entrain mais tout le monde m’ appelle renard je suis à le service de la grand-mère de monsieur et toi petit veinard t’ es le larbin de mmeberenilde ", "faut vous dire que sa mère ne savait où cacher son argent PROPN lui mettait le sien chez monsieur dupotet de le croisic les folies de leur fils leur avaient mangé des écus des francs des louis d’ or ils étaient quasiment ruinés et c’ était dur pour des gens qui avaient à les environs de livres compris leur îlot personne ne sait ce que cambremer a donné à le nantes pour ravoir son fils le guignon ravageait la famille ", "oui. enfin je dors comme serpenteau dans son œuf tranquille sage je discutais même avec les hochequeues moi! et puis on t’ appelle il suffit que tu t’ en foutes de le monde il débarque chez toi! te soulève les cils téléphone vibre comme une blatte en extase mobilisation totale ou quoi! la terre sonne la terre gronde ", "mais son système conduisait à l’ obéissance passive dont l’ exemple fut donné par jésus-christ pendant les derniers moments de mon séjour à le vendôme PROPN ne sentait plus l’ aiguillon de la gloire il avait en quelque sorte abstractivement joui de la renommée et après l’ avoir ouverte comme les anciens sacrificateurs qui cherchaient l’ avenir à le cœur de les hommes il n’ avait rien trouvé dans les entrailles de cette chimère méprisant donc un sentiment tout personnel: la gloire me disait -il est l’ égoïsme divinisé.ici peut-être avant de quitter cette enfance exceptionnelle dois -je la juger par un rapide coup d’ œil .quelque temps avant notre séparation PROPN me disait: à le part les lois générales dont la formule sera peut-être ma gloire et qui doivent être celles de notre organisme la vie de l’ homme est un mouvement qui se résout plus particulièrement en chaque être à le gré de je ne sais quelle influence par le cerveau par le cœur ou par le nerf des constitutions représentées par ces mots vulgaires dérivent les modes infinis de l’ humanité qui tous", "—nous nous rencontrions ou fois par semaine lorsque son mari était en mer dans un café de le boulevard PROPN c’ est moi qui ai voulu connaître l’ endroit où elle vivait pas pour ce que vous croyez nous n’ y pensions pas je suis entré un jour dans la maison alors que la concierge faisait son marché et je suis parti presque tout de suite " ]
un moment le médecin se leva et vint examiner de près le pâle visage de l’ endormie son doigt montra tour à le tour les yeux profondément cernés les pommettes de les joues très saillantes et comme enluminées et la sueur qui perlait à le front d’ ivoire de la pauvre enfant cela avance dit -il cela vient elle s’ affaiblit de jour en jour répondit le prêtre il y a un grand changement en elle depuis samedi et le médecin prononça comme un arrêt ces paroles terribles
[ "je doute qu’ elle voie samedi prochain elle est aussi bas que cela docteur oui oui et je n’ ose rien dire à ce pauvre pierre il faudrait cependant l’ avertir moi je n’ en ai pas le courage je le ferai docteur dit le vieux prêtre dont les yeux se mouillaient de larmes c’ est à le moi qu’ incombe cette tâche douloureuse et je viendrai la voir tous les jours en ce moment PROPN fit un mouvement et PROPN ouvrit ses grands yeux tout brillants de fièvre oh! mes médecins dit -elle en souriant mais d’ une voix si faible que je l’ entendais à le peine ", "et elle ajouta en se levant sur son séant: pierre est là sans doute la vieille femme de ménage s’ avança dans l’ appartement un de les amis de m. pierre est venu le demander mademoiselle mais il m’ avait dit d’ introduire le docteur et bien docteur; comment me trouvez -vous demanda -t-elle en fixant sur le médecin de les yeux clairs que je ne lui avais jamais vus ", "mieux n’ est -ce pas mais oui répondit -il puisque vous dormez je dors sans cesse maintenant je suis si faible et elle retomba sur ses oreillers souffrez -vous de la poitrine aujourd’hui dit le médecin en lui tâtant le pouls je ne souffre de nulle part docteur et avez -vous craché le sang? oui beaucoup ", "mais il ne faut pas le dire à le pierre cela m’ a bien épuisée c’ est tout simple dit le vieux prêtre docteur avez -vous quelque ordonnance à le faire? mon dieu non; toujours le même régime beaucoup de lait beaucoup de bouillons ", "mais je mange très bien dit -elle je mange davantage c’ est un signe dit le docteur il l’ examina de nouveau et dit: vous avertirez pierre de ma visite et vous lui direz que je trouve l’ état à le peu près le même elle sourit pour remercier et le médecin quitta la chambre alors le vieux prêtre prit une chaise s’ assit auprès de le lit et ils causèrent j’ entendis cette fois des choses qui me firent ouvrir l’ oreille ", "a cette enfant blanche comme une morte et qui n’ avait plus que quelques jours à le vivre il parlait de ne jamais mourir et les pensées que m’ avait suggérées la visite que j’ avais faite à le cimetière avec me revinrent en foule j’ examinai tout de bon cette fois la condition humaine et je me trouvai consolée de la mort prochaine d’ PROPN si elle ne faisait que se dépouiller de ce corps qui l’ avait toujours fait souffrir par sa délicatesse et si elle retrouvait dans une vie meilleure ceux qu’ elle avait aimés il n’ y avait pas tant à la plaindre je m’ assimilais très facilement les pensées de ce genre par ce que j’ avais d’ intelligence je me rendais compte de celle de les hommes et je trouvais très rationnel qu’ il y eût de l’ indestructible en ces êtres tellement favorisés de le côté immatériel ", "l’ arrivée de pierre interrompit l’ entretien et le vieux prêtre le suivit dans sa chambre sous le prétexte de voir son tableau d’ anges PROPN s’ était assoupie et son oreille ne perçut pas le bruit de sanglots étouffés qui éclata tout à le coup une demi-heure plus tard pierre reparut il était horriblement pâle et voyant hélène assoupie il s’ agenouilla un instant près de son lit des larmes glissaient entre ses doigts si puissants quand ils tenaient un pinceau ", "puis il se releva et les bras croisés sur sa poitrine il contempla sa sœur d’ un œil sombre oh! mon dieu murmura -t-il qu’ elle est changée mon dieu qu’ elle meure ainsi belle et calme surtout que je ne la voie pas souffrir son vœu ne fut pas exaucé après une semaine de somnolences paisibles interrompues par des crachements de sang la pauvre enfant entra dans une phase d’ agitation bien douloureuse ", "le vieux prêtre venait tous les jours et la consolait un peu pierre ne sortait plus et je me demandais non sans effroi si la prédiction de le médecin allait se réaliser il faut dire que je ne quittais plus les bras d’ PROPN jour et nuit j’ étais à ses côtés ma vue lui faisait plaisir disait -elle " ]
[ "le bitume c’ est à le paris la fin de le chômage quand il y aura partout de le bitume personne ne sera plus sur le pavé plus il est formidable comme effronterie plus il ment plus le bruit qu’ il fait amène de gobeurs il avait fini par avoir un tel mépris pour les naïfs et une telle confiance en sa fascination tant de concours lui étaient offerts par des aigrefins qui se faisaient à le bon escient ses rabatteurs qu’ il lançait n’ importe quoi comme on lance un défi à la vraisemblance aujourd’hui c’ est un sucre de pomme inusable pour cette société le gérant ce fut un pauvre frotteur de parquet qu’ il ramassa dans son antichambre ", "elle lui dit: je voulais qu’ il vous tuât maintenant je ne veux pas qu’ il vous tue à le peine a -t-elle parlé qu’ il s’ arrache à ses bras il se lève s’ habille descend étages se rend dans les appartements privés de son maître s’ entretient avec lui et son épouse il part sans délai meaume dit j’ allais porter mon pauvre chant ailleurs ", "terres en vue harry me dit john en me rendant le quart elles sont là-bas derrière et je n’ ai pas besoin de te les nommer tu les connais silhouettes lointaines nuages à le peine visibles à l’ horizon l’ île de tahiti et l’ île de resta près de moi jusqu’ à une heure avancée de la soirée je lui contai ma soirée de la veille il savait seulement que j’ avais fait la nuit une longue course que je lui cachais quelque chose de triste et d’ inattendu j’ avais perdu l’ habitude de les larmes mais depuis la veille j’ avais besoin de pleurer; dans l’ obscurité de le banc de quart personne ne le vit que mon frère auprès de lui je pleurai là comme un enfant la mer était grosse et le vent nous poussait rudement dans la nuit noire ", "gabriel en était arrivé déjà à le ce point que sa vie de dissipation et de débauches lui pesait il avait passé par tous les degrés que peut faire franchir une existence consumée sur les tapis de le jockey-club sur l’ asphalte de le boulevard de gand à le café de paris à le à les soupers de le café anglais à le balcon de l’ opéra et ailleurs arrivé à le sommet comme il y était il avait jeté un regard effrayé sur le passé il avait cherché toutes les belles émotions de son âme et ne les avait plus trouvées ou elles étaient usées il se jugea lui-même et se demanda compte de ce qu’ il avait fait de son intelligence et de son cœur depuis ou ans qu’ il vivait ainsi ", "le père prouteau se demanda ce qu’ elle venait faire là il allait bientôt le savoir quitte à le être dérangé autant s’ intéresser à le ce qui vous dérange il vit la femme sortir de la voiture en courant elle en fit le tour et se cacha derrière ", "oui c’ est pour vous ajoute -t-il en me tendant le biniou il s’ agit d’ un de les motards il est essoufflé comme le mec qui a franchi le mur de le miles nous avons retrouvé la voiture ", "il n’ est pas question de mourir il peut manquer de parole PROPN secoua la tête lentement d’ une épaule à l’ autre —non crois-moi il y a dans ces trucs-là quelque chose qui vaut l’ honneur ", "c’ était comme si elle se fût assise sur tous les meubles à la fois et après son départ j’ étais toujours obligée de donner un coup de balai cela faisait rire sandrine qui trouvait que bergeounette ressemblait à un bon chien mal dressé puis c’ était jacques qui arrivait pour quelques instants il se troublait en me voyant et il restait debout comme un étranger sandrine le forçait à s’ asseoir sur le pied de le lit et à le toute minute elle levait les yeux sur luicomme si elle craignait qu’ il n’ eût disparu tout à le coup ", "—oui fit le brigadier en homme dérouté c' est là précisément où je perds la carte à le moment en question en fait de gendarmes il n' y avait avec moi que le lieutenant vasseur le brigadier achevait sa phrase quand une voix brève qui sonnait le commandement prononça cet ordre: —fichet selle mon cheval c' était le lieutenant vasseur qui venait d' entrer dans la salle vasseur avait ans c' était un grand et fort beau garçon bien taillé en force à le visage mâle ", "elle veut ses serviteurs humbles et passifs et ne les reconnaît plus tard ses maîtres que s’ ils ont passé tout-puissants qu’ ils soient d’ érudition et de génie à la façon de les sixte-quint par la sape souterraine d’ un long effacement et d’ une infatigable ambition l’ abbé n’ était pas un machiavel ecclésiastique il n’ admit pas ces voies tortueuses de la célébrité cessa de lutter et se résigna pendant plusieurs années il s’ absorba dans de profondes études de théologie et d’ histoire la vaste instruction qu’ il acquit à le travers de les doutes et de les affirmations sans nombre des livres lui montra l’ infirmité et presque le puéril néant de la pensée humaine " ]
fois félicie inquiète de mon absence était montée à le mon chalet fois la voyant arriver je m’ étais soustrait à l’ angoisse de sa présence en me réfugiant dans des retraites inaccessibles je ne voulais pas me venger sur sa santé et sur sa vie je ne voulais pas exploiter ses remords ou ses craintes cela ne m’ eût point semblé digne d’ un homme.je ne pus arrêter qu’ un plan provisoire avant de disposer de mon avenir et de celui de ma femme il me fallait connaître tous les détails de notre situation me rendre un compte exact de la vérité et prononcer dans ma conscience sans erreur et sans défaillance
[ "interroger félicie n’ était pas le moyen de saisir le vrai; elle savait mentir je n’ en pouvais plus douter et quand même j’ arriverais à lui arracher la confession complète de les faits jamais elle ne pourrait m’ en faire saisir les vraies causes j’ avais bien constaté qu’ elle manquait de logique je n’ avais plus à m’ étonner qu’ elle manquât de conscience soumettre son complice à un interrogatoire c’ était ouvrir la porte à les plus absurdes romans et à les drames les plus lâchement ridicules plutôt que de me commettre moralement avec ce drôle j’ aurais accepté encore l’ outrage de ses caresses ", "plus il s’ avilissait lui-même moins il pouvait m’ avilir .je retournai donc à la diablerette résolu à ne rien laisser pressentir jusqu’ à le jour ou ̀ je tiendrais tous les fils de la trahison ils ne s’ écrivaient probablement pas mais ils avaient dû s’ écrire tout à le coup je me souvins que peu de temps après notre mariage félicie m’ avait remis une petite liasse de papiers soigneusement cachetés en me faisant jurer sur notre mutuelle confiance que je ne l’ ouvrirais que si elle mourait avant moi j’ avais pensé que c’ était un testament et résolu à le ne jamais l’ accepter je l’ avais serré sans y attacher d’ importance quelquefois je m’ étais pourtant dit que ce pouvait être un récit confidentiel de sa première faute et comme je ne m’ étais pas engagé à le lire je comptais ne jamais remuer les cendres d’ un passé que mon amour avait anéanti à le moins que félicie ne m’ en reparlât expressément ", "elle ne m’ en avait pas reparlé .maintenant ma pensée pouvait admettre d’ autres suppositions les femmes de ce caractère ont des besoins passionnés d’ expansion qui ne sont que le besoin d’ encourager leur faute ou de poétiser leurs vices ces papiers pouvaient avoir trait à la découverte que j’ avais cru faire que j’ avais probablement faite dès les premiers jours ils m’ appartenaient j’ avais juré par quelque chose qui n’ existait plus que l’on avait foulé à les pieds ma confiance ", "je n’ eus pas de scrupules je brisai le cachet c’ était la courte et énergique correspondance de tonino et de félicie à le partir de le voyage de tonino en italie plus d’ un an avant notre mariage .je traduis de l’ italien je l’ aime oui c’ est de l’ amour c’ est de l’ adoration que j’ ai pour lui puisque tu veux le savoir sache -le je vois bien que tu ne me laisseras pas tranquille que je ne t’ aie dit la vérité après que diras -tu encore ", "toi je ne t’ aime pas je ne t’ ai jamais aimé tu le sais bien faut -il te le répéter éternellement de tonino eh bien je le tuerai ton sylvestre et ce sera ta faute je l’ aimais tu me le fais haïr oui il est grand il est bon il est parfait je le sais; mais tu le condamnes à le mort je t’ aime moi; est -ce que tu es assez folle pour l’ oublier? est -ce que tu ne me connais pas est -ce que tu ne sais pas que ce que je veux il faut le vouloir de félicie .«alors si tu es un fou et un assassin dis -le tout de suite car il faut que je meure ", "si dans jours je ne reçois pas de lettre de toi je me tuerai de tonino la vie de sylvestre est dans tes mains sois à le rendez -vous que tu sais le à une heure de le matin de le même tu as vaincu le tigre tu l’ as enchaîné tu l’ as fait bien souffrir cruelle mais tu lui as laissé l’ espérance ah! oui tu m’ aimes va! tu as beau le nier ta colère fond dans mes bras tu repousses mes baisers mais tes mains tes genoux tes épaules sentent mes larmes et ces larmes -là finiront par te brûler ", "aime-moi donc folle! est -ce que tu peux t’ y soustraire? est -ce que tu ne l’ as pas voulu? est -ce que tu ne m’ as pas élevé sur ton cœur comme un oiseau tombé de le nid à le qui tu donnais ta chaleur et ta vie un inceste? allons donc cousine le pape a des dispenses et le ciel rit de tes scrupules tu veux me faire croire que nous pouvons être la mère et le fils c’ est bon pour ces lourds protestants ou pour ces catholiques à le sang froid qui habitent le pôle nous sommes des italiens nous des êtres vivants ardents complets ", "moi je n’ ai jamais voulu t’ appeler ma mère et je ne t’ appellerai jamais que ma vie mais j’ ai bien voulu boire tes caresses j’ en ai été nourri enivré depuis que j’ ai souvenance de moi-même c’ est là l’ amour il n’ y en a pas d’ autre tu n’ aimes pas tu n’ aimeras jamais sylvestre c’ est un vieillard c’ est un père lui! très bien ", "qu’ il reste près de toi vénère -le adore -le comme une image de saint je veux bien ç a m’ est égal mais ne l’ épouse pas je te le défends de le même «tu m’ aimes et tu m’ aimeras j’ ai consenti épouse -le puisque tu le veux ambitieuse il te faut amours un pour l’ esprit un pour le cœur j’ aurai le bon moi; j’ aurai celui que je veux " ]
[ "les lettres ependant les jours s’ écoulaient sans amener de changement dans la situation de les petits solitaires de la montagne plus la saison avançait moins il était a espérer que les hasards de la chasse ou des voyages amenassent quelque brave montagnard ou quelque malheureux égaré comme eux faire cesser leur isolement seuls entre le rocher et l’ éther de la voûte céleste ils n’ avaient que dieu et les privations commençaient à le marquer leurs traces sur ces délicates figures les vêtements de les enfants les précieuses casaques de peau de mouton qu’ ils étaient obligés de porter jour et nuit commençaient à se râper et à le laisser passer la brise par quelques malheureuses ouvertures la nourriture assurément suffisante pour empêcher de mourir de faim ne l’ était pas pour entretenir la force et la santé qui avaient si gracieusement fleuri sur les traits de les fils de le comte de laverny ", "soudain le monde de warcraft lui paraissait préférable à le celui à le peine compréhensible des adultes un quart d’ heure plus tard sauveur reconduisit marion et ses parents jusqu’ à la porte d’ entrée puis l’ ayant refermée il y appuya le dos en expirant lentement les yeux clos un sourire léger détendant son visage il laissa aller ses pensées que s’ était -il passé pendant cette séance avait -on progresse s’ était -on contenté d’ un règlement de comptes? quel métier incertain que le mien conclut -il .en revenant dans son bureau et pour se changer les idées il s’ accroupit devant la cage de madame PROPN ", "–justement dites-moi si rien ne cloche car vous savez je n’ y entends pas grand-chose .il se mit à le rire –et vous vous figurez que j’ ai plus d’ expérience c’ est à ma mère ou à le ma sœur qu’ il faut vous adresser ma pauvre –non j’ aime mieux que ce soit vous elles sont trop trop enfin je suis une trop petite fille pour elles voila ̀! ", "riche châtelain bienfaiteur de les arts fondateur de le plus grand musée scatologique de le monde gloire de toute la scandinavie assassiné madame tiré comme un caribou de ficelle d’ une fenêtre de votre merveilleux bordel ah! craignez madame! craignez les conséquences d’ un tel acte qui risque de ruiner votre florissante maison si imparfaitement close qu’ on y peut tirer des coups jusque dans la rue ", "car j’ ai dans l’ âme des pensées qu’ il faut que je donne à le quelqu’un car lorsque rêve illusion amour franchise lorsque tout décline lorsque tout tombe avorté sur la terre j’ aime j’ aime à me tourner vers ceux qui se sont évanouis qui s’ en sont allés je ne sais comment je ne sais où vois cette tête que j’ ai ramassée elle qui se serait brisée dans le cercueil vois -la ", "et puis il a une fille poitrinaire qui va mourir dans quelques jours et que PROPN et moi avons fait entrer quand tout espoir de la sauver a été perdu dans la maison de santé de le docteur PROPN qui est vous le savez auprès de le bois sur le versant de boulogne elle devait mourir à le printemps avec des miracles on est parvenu à la faire vivre tout l’ été quel âge a -t-elle? peut-être peut-être ans et belle? elle avait une tête d’ ange des cheveux d’ or et des yeux bleus ", "quand la mère louveau étonnée lui demandait ce qu’ il avait il brutalement je n’ ai rien est -ce que j’ ai l’ air d’ avoir quelque chose vous êtes tous contre moi la pauvre femme y perdait sa peine il devient fou ma parole elle le crut tout à le fait toqué lorsque un beau soir il leur fit une scène\\n' épouvantable à le propos de maugendre on était à le bout de le voyage et l’on allait arriver à le clamecy PROPN et clara causaient de l’ école et le garçon ayant dit qu’ il aurait de le plaisir à\\n' revoir maugendre le père louveau s’ emporta: laisse-moi tranquille avec ton maugendre je ne veux plus avoir affaire à le lui la mère intervint: qu’ est -ce qu’ il t’ a fait ", "rentré chez lui il songea à la reine et en songeant à le elle il se rappela qu’ elle était la plus aimable et la plus belle de toutes les femmes ce n’ était pas l’ avis de tout le monde mais c’ était celui de le roi à le ans il se rappela que la reine lui appartenait et il se dit que chercher le plaisir ailleurs c’ était tenter dieu il appela bachelier son valet de chambre et tout en rougissant il l’ envoya prévenir la reine de sa visite pendant l’ absence de ce digne valet le roi repassa toute la morale que son précepteur que les vertueux de la cour et que le feu roi lui avaient faite et comme cette morale s’ accommodait fort agréablement ce jour -là avec l’ état de son cœur le roi trouva doux de la pratiquer ", "je savais pour l’ avoir vue tirer les rideaux que ma mère était à le deuxième étage j’ ai attendu devant une porte de bois clair à l’ intérieur une voix profonde trop grave déployait ce qui pouvait être aussi bien un chant très ancien qu’ un gémissement enfantin je ne savais pas ne voulais plus savoir étais perdu pleurant contre le chambranle tout en gémissant à l’ intérieur de la chambre oui de part et d’ autre de la porte dans le silence tiède et sombre de le couloir jusqu’ à le ce que la porte s’ ouvre non pas celle ou ̀ j’ appuyais le front mais la porte voisine qui me livrait ma mère nue sous un grand drap de bain crème dans la douce lumière de mai me regardant sans étonnement comme si elle savait l’ ayant toujours su et qu’ elle m’ attendit qu’ elle ne fût pas là pour autre chose me faisant entrer dans la chambre afin que moi aussi je prenne une douche et m’ allonge près d’ elle nu sous les draps sans que nous disions rien sans que nous bougions ou nous touchions partageant ce secret dont la condition était que je ne cherche pas à le savoir ce qu’ elle ve", "on déclarait que m. de PROPN n’ aurait pu trouver une épouse mieux pourvue en tous les dons de la beauté de l’ intelligence et de le cœur .les guerchaux essayaient de vaincre la froideur polie dont s’ enveloppait isabelle chaque fois qu’ elle les rencontrait ils n’ osaient essayer une visite à les belles colonnes car don leur imposait fortement mais ils s’ arrangèrent pour faire connaître à la jeune comtesse qu’ ils avaient cessé les rapports avec mme fauveclare l’ opinion publique d’ ailleurs se retournait contre la veuve de PROPN maintenant qu’ isabelle était devenue la femme d’ une personnalité riche et puissante on commençait de se demander si après tout les fauveclare n’ avaient pas des raisons sérieuses de suspecter cette étrangère à le sujet de la ruine de " ]
aussi quel succès! à le fond est stendhal ce faux anarchiste qui a donné après coup une base mythique à le mariage selon le code il lui devait bien cela après lui avoir emprunté son style comme disent les manuels j\' étais très satisfait de cette petite tirade mais henri amusé d\' abord me parut devenir songeur vous avez peut-être raison il y a des morts qu\ il faut qu\ on tue
[ "même dans le code il y a une revanche pour goethe à le y bien réfléchir —à quoi faites -vous allusion? —à ce cas admirable de divorce on appelle incompatibilité humeurs il aurait de quoi ravir vos alchimistes je sentis le besoin de faire dévier par une plaisanterie une conversation beaucoup trop tendue pour ce qu\\ elle renfermait de si apparemment platonique et dont le badinage un peu forcé n\\ était pas innocent nous continuâmes à le marcher le long de la falaise silencieusement attirés par ces étendues plates si tristes qui étalent de le côté de la campagne ", "la terre ici aborde la mer avec plus de décence ailleurs sans arbres sans cette parure un peu folle de les riches campagnes comme beaux corps se mettent nus à approche de amour pour une solennité plus haute PROPN me dit combien ce dénuement attirait je n\\ avais jamais encore soupçonné chez cet homme de mesure et me semblait -il de timidité ce goût pour les horizons sans limites nous étions tout seuls à le creux de cette matinée endormie languissante petits points noirs insectes cheminant sur une couverture pour un flâneur attardé à la longue vue de esplanade ", "n\\' avez -vous jamais remarqué me demanda henri à le brûle-pourpoint à le certaines périodes de notre vie que des rêves revenaient à le peine déformés tous liés par un détail significatif une ressemblance de portraits de famille je rêve peu et je n\\' ai guère de chances de pouvoir observer de pareilles séries mais je crois en effet que cela arrive à le presque tout le monde plus jeune cela est arrivé sans doute je rajeunis ", "depuis une quinzaine le même est revenu vraiment le même à le plusieurs reprises un de ces rêves rares composés insistants comme ordonnés autour d\\' une dominante dont l\\ impression se prolonge bien au-delà de le réveil jusque tard dans la journée avec quelque chose avertisseur je n\\ oserais dire de significatif quelque chose qui tout à le fait inexplicablement me concerne vous vous rappelez peut-être dans le début de mari le héros rencontre à le plusieurs reprises dans la foule plusieurs jours de suite un monsieur à le demeurant fort banal dont le visage lui rappelle vaguement quelque chose PROPN est tout ", "peu à le peu sa vie change sa santé altère il se sent tout hagard tout désorienté je vous ferai constater que mon pouls reste bien normal mais il y a dans le retour de mon rêve quelque chose de cela —je vous écoute avec curiosité —ce qui revient dans ce rêve avec une telle insistance est un paysage je suis sur un haut plateau une immense surface qui étend à le perte de vue avec des herbes hautes vertes d\\' un vert profond onduleuses comme la mer et dont les houles uniformes par grandes nappes vont se perdre vers la ligne d\\' horizon ", "au-dessus un ciel d\\' un bleu splendide avec un grand arroi de cumulus comme des chevaux blancs célestes qui vont se perdre avec les houles de les herbes vers un lointain d\\' une distance infinie le mouvement de les nuages dessine dans le ciel un grand angle dont ce point constitue le sommet et comme par effet une réflexion parfaite comme dans un miroir eau la fuite moirée de les vagues herbe en va aussi selon un angle immense confluer vers le même point mystérieux en plein jour le soleil est splendide glorieux insoutenable est la même impression que chez les peintres naïfs de soleils couchants où un éventail de rayons rouges à la fois dans le ciel et sur la mer éventail que rien dans l\\ observation ne suggère traduit obsession insolite une perspective matérialisée promue à le état de fantôme actif de goule absorbant vidant un paysage de sa substance vers un point de fuite tentaculaire comme un champ magnétique dont la force de succion deviendrait tout à le coup celle de la pointe une trombe de le vent sur le visage emportant vierge d\\' une fraîcheur vertigineuse en", "a côté de cet immense plateau lisse à la nudité à la majesté planétaire le gouffre ciselé fouillé alvéolé ressemble à le fond bouleversé d\\' une carrière de diamants à une coupe faite d\\' un trait de scie dans une termitière plus exactement on pense à ces statues de carton articulées de les cabinets de sciences naturelles où PROPN détache ici et là la plaque lisse qui figure la peau et tout à le coup apparaît un dédale multicolore de veines de nerfs de viscères inquiétant malsain comme un grouillement compliqué de fourmis rouges sous une dalle éloignement prodigieux donne à le fond de la lumière bleuâtre de les lointains de vallées de les grands fleuves à le approche de le soir tout à le fond avec la même netteté qu\\' à le bout d\\' une longue-vue étend le paysage familier de les hommes un fouillis d\\' arbres de sentiers capricieux des maisons avec leurs jardins si minuscules des rivières les approches d\\' une grande ville avec les douces fumées de ses faubourgs avec une netteté une acuité surprenantes mon œil plonge dans les rues mystérieuses de l", "est le climat de heures de le soir un soleil doré sur les pavés gras humides d\\' une récente averse éclat de la pierre mouillée agitation joyeuse de la sortie de les magasins une émotion incompréhensible me saisit à le chaque détail insignifiant de la perspective la bordure un trottoir une rue vide endormie si désorientante ainsi vue en surplomb de allonger à le pas une avenue fourmillante les allées et venues devant le porche un grand hôtel les arbres paisibles d\\' un square et je ne sais pourquoi un immense amour il y a pour moi quelque chose écrasant emportant à le me sentir là seul à le guetter cette ville de cette cime invisible comme un aigle planeur comme un dieu ravi par le démon sur la crête de la montagne cette ville si désarmée si fragile comme tenue dans une serre à le milieu d\\' un calme fabuleux ici ne souffle plus aucun vent puis tombe une brume légère un instant les lointains paraissent encore comme entraînés à le fil de le fleuve infiniment légers dissous nostalgiques dans l\\ ombre épaissie de leurs arbres et la vision disparaît avec la brume ", "je me réveille ce matin est -ce la contagion de le rêve henri tout bourdonnant d\\' une rumeur de voyage de très loin de le fond de mon enfance des souvenirs me reviennent enivrants souvenirs de départs et pour moi c\\' étaient presque toujours des départs pour une plage comme celle-ci si bien qu\\ une odeur de gare et de soleil inévitablement y associe je revois la pénombre de caverne de les hautes verrières j\\' entends brusquement retentissant sous les voûtes le fracas enthousiasmant de les machines leur halte essoufflée de bêtes dans antre dans la caverne de le dragon tout à le bout au-dessous de le tympan de vitrage qui bouche à le demi les issues dans une échappée flambante de soleil glorieux à le creux d\\' une haute tranchée de maisons je revois la coulée de les rails image infini pour moi seul " ]
[ "pendant qu’ il rêvait ainsi la porte de sa chambre s’ ouvrit et une jeune fille de ans à le plus entra doucement elle avait le teint très-brun mais d’ une fraîcheur extrême la bouche vermeille les cheveux d’ un noir de jais ainsi que ses grands yeux et ses sourcils finement arqués l’on ne pouvait imaginer une plus gracieuse personne malgré son cotillon de bure et son tablier de grosse toile bise rattaché par les coins à sa ceinture et rempli de chanvre prêt à le être filé car septimine tenait sa quenouille d’ une main et de l’ autre un petit coffret de bois a la vue de l’ enfant toujours tristement accoudé à la fenêtre la jeune fille soupira et se dit d’ un air apitoyé: pauvre petit toujours chagrin je ne sais si cette nouvelle sera pour lui un mal ou un bien s’ il accepte puisse -t-il ne jamais regretter ce sombre couvent puis elle s’ approcha légèrement de l’ enfant toujours sans qu’ il l’ entendît lui mit avec une gentille familiarite la main sur l’ épaule en disant d’ un air enjoué: a quoi pensez -vous la ̀? l’ enfant tressaillit de surprise tourna son visage ", "lucie prend tous les parloirs possibles posant des congés qu’ elle compense par des remplacements le week-end à l’ agence ils ne sont pas très arrangeants sans doute en sanction de le préjudice causé à la boîte par toute cette histoire mais lucie jure qu’ elle tiendra le rythme elle le jure sur nulle autre tête que la sienne son amour vaut garantie les premiers mois copains de l’ école de ski sont venus voir gilles cachant leur malaise derrière la franche camaraderie savoyarde ", "cramponné à sa vieille barque à les fleurs de lys tapant rendant sans compter ni les bosses ni les plaies tout seul oui vraiment à le milieu de la bataille sans écuyer pour le relever sans même ce fils de ans qui à le poitiers avertissait le roi père garez -vous à le droite père garez -vous à le gauche que venait faire ici jean le bon mais le poète vous le précipitait à l’ esprit devenait aussi grand aussi brave aussi démesuré que son roi de france je suis seul ", "il y a là de grandes promesses de bonheur il y en a qui regardent les instants de bonheur comme donnés par dieu et les autres comme donnés par qui d’ autre ne distingue pas dieu de ton bonheur je ne peux pas plus être reconnaissant à le dieu de m’ avoir créé que je ne pourrais lui en vouloir de ne pas être si je n’ étais pas il ne faut parler de dieu que naturellement je veux bien que l’ existence une fois admise celle de la terre et de l’ homme et de moi paraisse naturelle mais ce qui confond mon intelligence c’ est la stupeur de m’ en apercevoir certes j’ ai chanté moi aussi des cantiques et j’ ai écrit la ronde de les belles preuves de l’ existence de dieu je t’ enseignerai que les plus beaux mouvements poétiques sont ceux sur les et une preuves de l’ existence de dieu ", "comme vous voudrez dit albert à le fond de lui-même il était vexé car il devinait bien pourquoi sa femme faisait si fort la brave mais il n' en laissa rien voir dominé par ce point d' honneur conjugal qui comme l' autre mène parfois sur le terrain adversaires qui meurent d' envie de s' embrasser donc le lendemain ils allèrent chez la belle magdelaine de même qu' ils seraient allés en belgique pour se faire voir réciproquement qu' ils n' étaient pas gens à le reculer madame dit un peu froidement thérèse je viens m' inscrire sur votre feuille de passages pour meillerie ", "et l’ horreur ils étaient les monstres et d’ autres encore ils dansaient autour de PROPN une ronde obscène ils étaient nus et de leur sexe dressé suintait déjà une liqueur nauséabonde et de leurs mains ignobles ils pétrissaient le corps de lola ", "cette fille s’ est suicidée balbutia la pupille hébétée —oui et c’ est ce que vous finirez par faire aussi si vous vous obstinez à le refuser la vérité —quelle vérite —comment quelle vérite que votre laideur est comparable à le celle de feu adèle feu adèle cela lui va bien cet incendie qui ne l’ avait jamais défigurée mais qui continuait à la consumer de l’ intérieur jusqu’ à le ce qu’ elle se jette à l’ eau pour l’ éteindre —moi dans mes rêves j’ entends des bombes qui tombent sur la route —oui sur la route mais pas sur vous elles vous ont épargnée ", "une porte s' ouvrit comme sous une poussée de courant d' air oh! petite mère tu m' avais promis de m' emmener dans ta voiture neuve c' était une grande fillette qui paraissait bien ans a peine eu ̂t -on cru qu' elle pouvait être la fille de simone d' abord parce que celle-ci ne portait même pas fois cet âge; ", "non elle est libre bravo pourquoi demande bérurier a cause des empreintes les empreintes dame vous permettez que je passe un petit coup de grelot madame mais comment donc elle permettrait itou que je passe la main dans son corsage si j’ en manifestais l’ intention je fais le numéro de le labo et je sonne mongin ", "–tiens folle regarde quelle piètre femme de ménage tu seras reprit henri qui venait de déboucher une bouteille et cherchait vainement où la verser tu as oublié les verres –c’ est vrai dit la jeune fille essayant de sourire elle trouva un verre le plaça sur la table elle en cherchait un autre PROPN qui faisait tous ses efforts pour qu’ elle prît à le sérieux la gaieté factice qu’ il dépensait lui cria: –mais viens donc carolo " ]
merde de pénétrer partout en moi j' ai assez entendu mon père pour savoir comment PROPN se passe le diable qui entre et qui s' installe merde et remerde je n' arrête pas de penser à le vous
[ "j' imaginais ce que nous aurions pu faire ensemble vous et moi je n' osais même pas en parler à le ma sœur j' avais peur de vous pas aujourd'hui c' est curieux plus aucune peur oui je brûlais partout c' est beau non un vieux tout nu qui se met à le vous obséder ", "ah tu brûlais truie exquise tu ne crois pas si bien dire les rives de le PROPN verdoient rien que pour toi sorcière élue vestale inversée agneau pascal tu brûlais et a fait quoi quand a comme à le fond de l' œil de ta sœur peut-être ", "ne plaisantez pas avec ces choses c' est terrible déjà toute petite fille le diable vous ne pouvez pas savoir ", "ensuite chaque jour pire et vous toujours à le rigoler à le maffiater avec vos fils et vos embuscades vos ruses vos regards vos cheveux roux vos allées et venues et l' odeur de les bêtes et les cultes de mon père ou fois par jour et le pauvre frisch dans la resserre et le cognac de vos fils et leur salive et la promesse de l' enfer alors ne plaisantez pas monsieur turner ", "taisez -vous ou foutez -moi la paix de grâce qu' on ait un peu de répit je vais te foutre la paix comme tu dis. tu as raison viens ma salamandre couche -toi bien à le plat à le milieu de la caverne ", "et laisse-moi te regarder et laisse -toi faire c' est ce qu' elle attend elle s' est crispée d' impatience quand j' ai dit couche -toi le rouge de les baies de l' automne qu' elle n' atteindra pas est vite monté à ses joues elle s' étend cherche la place tressaille se cale les fesses ouvertes les genoux ouverts le ventre offert elle ferme les yeux j' entends sa respiration forte elle a la bouche ouverte et elle ne se retient pas ", "attends encore un peu virginia de le calme ne te presse pas on a le temps ouvre -toi encore là. cambre -toi tu es belle virginia ", "elle obéit ses cuisses vibrent on a le temps chaque moment qui fuit me ramène à le toi ouvre -toi davantage elle obéit ", "un gémissement à le peine audible les bras sont largement écartés comme pour une crucifixion l' extrémité de les doigts griffe silencieusement le sol et maintenant comme c' est simple je n' ai plus qu' à le persévérer dans la transparence pas vers le fond de la fosse les planches rugueuses le jerrycan lourd " ]
[ "le rapport lui ne constate que la présence de le cuivre acétate ou sulfate dans les organes de la victime il ne parle pas de l’ arsenic dont des parcelles infinitésimales sont aujourd’hui faciles à le découvrir longtemps même après leur absorption grâce à les progrès de la chimie or en adoptant cette supposition de l’ accusation elle-même je suis encore armé plus vigoureusement pour affirmer sur l’ honneur dans ma conviction profonde en mon âme et conscience que la justice n’ est pas en présence d’ un empoisonnement par des sels de cuivre quels qu’ ils soient permettez-moi messieurs de vous inviter à le bien graver dans votre mémoire cet axiome par lequel je résume ce point spécial de mon examen je n’ ai trouvé dans les différentes parties de le corps dont il s’ agit que de le cuivre normal ", "qui décide alors cria -t-il qui décide grace avait raccroché de rage sam fracassa le combiné contre la cabine ", "je pars ce soir pour PROPN seras -tu prête je le suis répliquai je vivement nous partîmes pour cadix manuel me parla à le peine pendant la route ", "l’ écriture de l’ adresse m’ était inconnue mais je pensai que c’ était celle de m. de marigni ce paquet en renfermait une de lui en effet en ouvrant le paquet je trouvai plusieurs lettres séparées et un papier timbré rempli d’ un griffonnage que je ne pensai même pas à le déchiffrer; à le bas était la signature de m. de sommerville pensant que c’ était un papier d’ affaires qui ne me regardait pas je le mis de côté pour prendre une de les lettres ", "elle avait trouvé que PROPN s’ exaltait beaucoup trop quand elle était sur son trépied –prends garde lui dit -elle ne laisse pas la fée de l’ avenir te maîtriser ainsi tu useras tes forces dans ces paroles ta mère est morte jeune et elle avait la fièvre comme toi quand elle regardait dans les mains ", "en passant près de l’ île la glace craqua fois mais sans fléchir charles-eugène trottait allègrement vers la maison de charles visible sur l’ autre bord pourtant lorsque le traîneau arriva à le milieu de le courant au-dessous de la grande chute il dut ralentir à le cause de la mince couche d’ eau qui s’ étendait là et détrempait la neige lentement ils approchèrent de la rive il ne restait plus que pieds à le franchir quand la glace commença à le craquer de nouveau et ondula sous les pieds de le cheval ", "le dilemme amusant pour le gros kobal disait le maréchal exposant tout l' appareil effrayant de sa denture en grande partie constituée d' or et de métaux divers comme si la terre ouvrait un gouffre pour livrer ses trésors et peut-être ses morts peut s' énoncer ainsi devait -il conserver un de ses plus sûrs partisans ou devait -il à le contraire lui faire porter le chapeau connaissant il était probable qu' il choisirait la seconde solution quitte à ébranler la confiance de les quelques partisans qui lui restaient encore après la honteuse déconfiture tout le monde avait la trouille à le présent et dans ce tout le monde il s' en trouvait forcément pas mal qui auraient préféré voir tomber kobal plutôt que de prendre trop de risques à le soutenir encore pour faire bonne mesure bergongeaud avait été arrêté et on le détenait dans une caserne de tyrsa ", "une énorme cane de barbarie rouge et noire a pris possession de le jardin à le force de disputer sa gamelle à la chatte elle est devenue complètement carnivore chaque matin elle m’ attend devant la porte il faut que je lui ouvre des boîtes de pâtée pour chien qu’ elle avale à une vitesse étonnante cela ne l’ a pas empêchée de pondre œufs quelle couve consciencieusement ", "élise qui dirait tout à l’ heure quand il rentrerait avec cette voix de l’ angoisse et de la confiance qui lui remuait les tripes il était joli le charbonnier ce n’ est rien mon ami dit avec beaucoup de calme carlotta qui s’ était retournée vers lui ne faites pas cette pauvre bouille est -ce que ç a ne vous est jamais arrive jamais murmura -t-il elle le regarda avec intérêt il disait vrai eh bien reprit -elle ç a me touche mais vous savez nous ne coucherons pas ensemble je vous supplie d’ oublier allons ne vous mettez pas la tête à l’ envers oui ce n’ est pas très bien à le cause de joseph et aussi de votre femme ", "–tu ne partiras pas avec nous?–non il y a quelqu’un à qui je veux dire mots avant de quitter la PROPN –ce laisse -le il n’ échappera pas à la justice divine –notre maître j’ ai idée qu’ il commencera par la justice humaine !le comte connaissait l’ entêtement de son serviteur et combien il eût été difficile de déraciner ses idées de vengeance " ]
dehors il retrouva dorothée toute prête à la lumière de la lune il vit qu’ elle portait en bandoulière une sacoche de toile et un rouleau de corde elle le conduisit jusqu’ à l’ endroit de le parapet qui touchait à les grilles d’ entrée ils attachèrent la corde à l’ un de les barreaux et se laissèrent glisser puis PROPN remonta sur l’ esplanade et détacha la corde
[ "par la rampe ils descendirent dans le ravin et longèrent la falaise jusqu’ à la crevasse que PROPN avait escaladée la veille montons fit dorothée tu dérouleras la corde à le fur et à le mesure et tu m’ aideras à le monter l’ ascension ne fut pas très difficile la fenêtre de l’ office était ouverte ils entrèrent et dorothée alluma sa lampe de poche ", "prends cette petite échelle-la dans le coin dit -elle mais PROPN de nouveau raisonna c’ est absurde c’ est fou nous nous jetons dans la gueule de le loup va toujours ", "mais enfin dorothée il reçut un coup de poing dans l’ estomac assez réponds-moi tu es sûr que la chambre de d’ estreicher est la dernière de le couloir à le gauche sûr d’ après tes instructions j’ ai interrogé les domestiques sans en avoir l’ air hier soir après le dîner ", "et tu as bien versé dans sa tasse de café la poudre que je t’ ai donnée oui donc d’ estreicher dort à le poings fermés et nous pouvons y aller carrément plus un mot en route ils s’ arrêtèrent devant une petite porte c’ était le cabinet de débarras attenant à le boudoir de la comtesse PROPN dressa l’ échelle et passa par le vasistas ", "minutes plus tard il revenait tu as trouvé la boîte en carton lui demanda dorothée oui sur la table j’ y ai pris les boucles d’ oreilles et j’ ai remis la boîte ou ̀ elle était avec son caoutchouc ils continuèrent ", "chaque chambre avait son cabinet de toilette et son débarras qui servait de garde-robe ils s’ arrêtèrent devant le dernier vasistas PROPN l’ enjamba puis ouvrit à le dorothée le cabinet de toilette entre ce cabinet de toilette et la chambre une porte dorothée l’ entrebâilla et lança prudemment un jet de lumière ", "il dort dit -elle de la sacoche elle tira un large mouchoir déboucha un petit flacon de chloroforme et versa quelques gouttes sur le mouchoir en travers de le lit tout habillé comme un homme assailli par le sommeil d’ estreicher dormait si profondément que la jeune fille alluma l’ électricité puis d’ un geste doux elle lui posa le linge chloroformé sur la figure l’ homme soupira se débattit un peu puis ne bougea plus ", "avec précaution saint-quentin et dorothée passèrent chacun de ses bras dans le nœud coulant d’ une corde dont ils fixèrent les extrémités à les montants de le fer de lit puis vivement sans plus se gêner ils rabattirent les draps et les couvertures autour de les jambes et de le buste et nouèrent le tout avec le tapis de la table et les embrasses de les rideaux cette fois d’ estreicher s’ était réveillé il voulut se défendre trop tard ", "il appela: dorothée lui entoura d’ une serviette le bas de la figure le lendemain matin prenaient leur café avec raoul davernoie dans la grande salle de le château quand le concierge vint les avertir que à le lever de le jour la directrice de le cirque dorothée avait demandé qu’ on lui ouvrît la grille et la roulotte s’ en était allée la directrice laissait une lettre adressée à le comte de chagny ils montèrent tous dans le boudoir de la comtesse la lettre était ainsi conçue: mon cousin offusqué le comte eut un haut-le-corps et reprit mon cousin j’ ai fait un serment et je le tiens " ]
[ "sa majesté aura sous peu d’ instants besoin de l’ entretenir vasconcellos et la reine restèrent seuls la reine demanda: qu’ avez -vous à me dire simon –madame répondit vasconcellos je viens plaider près de vous une grande cause et d’ abord qu’ il me soit permis d’ adresser une question à le votre majesté: vous avez perdu j’ espère depuis qu’ une brutale tyrannie ne pèse plus sur vous la pensée de vous réfugier dans un cloître –je sais le monde me crut l’ épouse d’ un roi; que peut -on être après cela sinon l’ humble et solitaire épouse de dieu ", "–c’ est évident il faut les enlever mais comment sortir d’ ici le fait est que la foule après avoir quitté la baraque était restée groupée à le dehors et maloigne joignant sa voix à le celle d’ hermance et de paméla criait: –au secours on nous assassine quand tout à le coup droite parut sur la plate-forme ", "la morte-vivante ne bougea pas sitôt la chaleur revenue me dit m. spitz elles se réveilleront toutes en même temps et prendront leur vol avec un fameux appétit je te le jure quelques mois de sommeil c’ est cela qui fait passer la graisse comme m. spitz achevait de parler une ombre énorme s’ allongea tout à le coup entre la fente de les rochers et vint intercepter le rayon de lumière qui éclairait le refuge de les chauves-souris charlotte en même temps se mit à le grogner ", "elle répète sur le mode pensif: compère puis c’ est l’ exclamation que j’ espérais sans pourtant oser y croire bien sûr dit -elle c’ était la signature de le fameux télégramme une gisquette comme celle-là croyez -moi ç a vaut son pesant de bons de le trésor encore que chez nous on doive plutôt appeler a les bonds de le trésor je lui dis qu’ à le notre prochaine et entre nous soit dit problématique rencontre je lui ferai connaître mon dispositif amoureux celui qui comprend: l’ amour à la cul-de-jatte le soleil de minuit la tablette de chocolat et papa-maman chez les turcs de quoi la faire rêver jusqu’ à le ce qu’ il pousse des capucines après le grillage de son guichet! chapitre ix je ne quitte pas tout de suite le bureau de poste ", "j’ étais emportée le long d’ un couloir interminable et je n’ avais même pas besoin de marcher et pourtant un soir prochain je verrais brusquement un manteau jaune de toute cette foule d’ inconnus à le laquelle je finissais par me confondre une couleur se détacherait que je ne devrais pas perdre de vue si je voulais en savoir un peu plus long sur moi-même il faut trouver un point fixe pour que la vie cesse d’ être ce flottement perpétuel il me souriait comme s’ il voulait atténuer le sérieux de ses paroles une fois que nous trouverons le point fixe alors tout ira mieux vous ne croyez pas ", "ce n’ était pas vrai mais elle savait que ç a lui ferait plaisir —on a déjà des retombées je vous ai transféré les derniers chiffres vous allez être agréablement surpris satisfait PROPN s’ installa à son bureau et alluma son macbook argenté pour synchroniser les données de son blackberry proposa un café à le steve le cameraman qui contemplait la ville à le travers la fenêtre s’ extasiant sur la vue à le couper le souffle ", "ce sont des combats homériques des luttes épouvantables le sol résonne sourdement sous les pieds de les rivaux et l’on entend à le loin le cliquetis de les cornes qui met en fuite les aigles et les vautours sic parfois il y a égalité de vigueur et de haine la lutte reste incertaine la victoire indécise les mouflons épuisés de fatigue et de rage s’ éloignent comme à le regret de ce champ de bataille et d’ amour qu’ ils ont arrosé de leur sang mais ce n’ est que partie remise; ", "comment sauver vous le pouvez je crois monsieur répondit mme dupuis et c' est pourquoi je me suis\\n permis de vous appeler à son secours elle a pour vous un attachement sincère une grande admiration une sorte de culte et votre influence sur elle contre-balancera \\n' vaincra peut-être l' autre influence malsaine mortelle j' essayerai dit -il simplement la trouverai-je si je vais ce soir chez certainement elle ne sort jamais et je ne le rencontrerai pas lui je ne pense pas en ce moment on ne le voit plus à l' hôtel tant mieux parce que je serais peut-être tenté de l' étrangler pour aller plus vite\\n maintenant chère madame je vous rends votre liberté retournez auprès de la pauvre\\n' enfant et surtout ne lui dites pas que je suis à le paris ", "quand on a commandé le e escadron de le e hussards on n’ épouse pas une femme soupçonnée pardon je n’ ai pas voulu te blesser tu le sais bien et je reviens à le mon projet je veux purement et simplement aller chez la dame chasser dîner et valser avec elle étudier de près ses relations avec simancas et quand je serai sûr de mon fait t’ apprendre tout ce que je saurai tu feras alors tout ce que tu croiras devoir faire mon rôle sera terminé ", "il ne bougeait point; il restait là assis par terre dans le noir cherchant ses idées s’ accrochant à des réflexions incomplètes et trébuchantes comme ses pieds il demanda de nouveau dis-mé qui que c’ était qui que c’ était je te ferai rien il attendit aucune voix ne s’ éleva dans l’ ombre " ]