title
stringlengths
13
200
description
stringlengths
12
468
text
stringlengths
79
19.9k
domain
stringclasses
89 values
url
stringlengths
43
320
labels
stringclasses
99 values
Le Molnupiravir, un antiviral qui bloque la transmission du coronavirus en 24 heures
Le Molnupiravir permet de réduire drastiquement la sécrétion du coronavirus et sa propagation chez les furets. Le virus est indétectable 24 heures après le traitement.
Le Molnupiravir permet de réduire drastiquement la sécrétion du coronavirus et sa propagation chez les furets. Le virus est indétectable 24 heures après le traitement. Cela vous intéressera aussi Quand est apparu le coronavirus ? Alors que le premier cas officiel recensé en Italie date du 20 février 2020, des patients avec des anticorps contre le coronavirus ont été identifiés dans le pays dès septembre 2019. Comment un virus, qui s’est avéré par la suite aussi meurtrier, a-t-il pu passer inaperçu pendant des mois ? Le Molnupiravir, ou MK-4482/EIDD-2801, est un analogue nucléosidique de la cytidine, une molécule dont la formule de base est similaire à un nucléoside mais avec une modification qui ne la rend pas viable, l'N4-hydroxycytidine. Cette molécule induit des erreurs lors de la réplication du matériel génétique du virus par la transcriptase inverse, l'empêchant ainsi de former des virions infectieux. Il s'agit donc d'un antiviral à large spectre potentiellement efficace sur tous les virus à génome ARN. Or, il n'avait jamais été testé sur le SARS-CoV-2. Pour cela, les scientifiques de l'université d'Atlanta ont choisi les furets comme modèle animal pour étudier l'effet du Molnupiravir sur la transmission du virus. Ils publient leur résultat dans Nature, selon ces derniers, le coronavirus est indétectable seulement 24 heures après le traitement. Les scientifiques ont réalisé leurs tests de propagation sur des furets. Eric Esselé, Adobe Stock Plus de coronavirus détectable en 24 heures Le Molnupiravir a été administré aux animaux tous les jours sous la forme d'un comprimé, via leur nourriture, 12 heures après qu'ils ont été infectés par le SARS-CoV-2. Les scientifiques ont alors observé que le traitement a significativement réduit l'excrétion du coronavirus dans les douze premières heures après l'administration. Les particules virales sont indétectables, mais l'ARN viral a été isolé, dans le nez des animaux 24 heures après le traitement. Si le médicament est administré durant le pic de sécrétion, trois jours après l'inoculation du virus chez les furets, il faut attendre 36 heures pour observer un résultat similaire. Pour étudier l'effet du Molnupiravir sur la propagation du coronavirus, un furet infecté a été mis en contact rapproché avec deux autres animaux sains pendant trois jours. La charge virale des animaux a été mesurée le quatrième jour. Le furet infecté, puis traité au Molnupiravir, n'a pas transmis le coronavirus à ses colocataires. Leur charge virale était indétectable au quatrième jour. Le Molnupiravir fait l'objet actuellement de deux essais cliniques assez avancés pour attester de ses bénéfices contre la Covid-19 et sa propagation. Ils sont financés par Ridgeback Biotherapeutics, une jeune entreprise qui se focalise sur les maladies orphelines et infectieuses. Les résultats de ces essais cliniques sont attendus pour février 2021.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-molnupiravir-antiviral-bloque-transmission-coronavirus-24-heures-84640/
['santé']
Vaccin contre le Covid-19 : le feu vert de l'Europe
Les laboratoires Pfizer et BioNtech sont prêts à livrer leur vaccin en Europe, et notamment en France. Ils l'ont confirmé après que les instances européennes ont donné leur feu vert. C'est la dernière ligne droite avant les premières piqûres.. Santé : video, Vaccin contre le Covid-19 : le feu vert de l'Europe.
C'est le feu vert que toute l'Europe attendait. "Nous avons pris la décision de rendre disponible pour les citoyens européens le premier vaccin contre le virus", a annoncé Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Il s'agit du vaccin développé par Pfize/BioNtech. En effet, l'Union européenne était pressée de pouvoir démarrer sa campagne de vaccination. C'est pourquoi, les décisions se sont accélérées ce lundi. Désormais, à chaque État de transposer le texte via leurs agences sanitaires. Dans l'Hexagone, c'est à la Haute autorité de santé de le faire et de donner une feuille de route logistique.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-vaccin-contre-le-covid-19-le-feu-vert-de-l-europe-2173520.html
['santé']
Covid-19 : la reprise épidémique semble plus intense sur le littoral
L'analyse des eaux usées permet d'avoir une idée plus précise de la circulation réelle du virus dans les zones touristiques.
Réservé aux abonnés FIG DATA - L'analyse des eaux usées permet d'avoir une idée plus précise de la circulation réelle du virus dans les zones touristiques. « Notre pays est confronté à une reprise forte de l'épidémie, qui touche tous les territoires, métropole comme outre-mer », a alerté Emmanuel Macron lors de son adresse aux Français le 12 juillet. Une situation liée selon lui à la propagation du variant Delta du Covid-19, devenu majoritaire dans le pays et qui a provoqué « une augmentation des contaminations partout dans le monde ». À lire aussi :Covid-19 : variant Delta, pass sanitaire, vaccination des soignants... Ce qu'il faut retenir des annonces de Macron Mais le territoire français n'est pas touché uniformément par cette reprise. Si le virus circule encore relativement peu dans le pays, la tendance est à la hausse depuis fin juin dans plus de 30 agglomérations suivies par le Réseau Obépine Observatoire épidémiologique dans les eaux usées . Ce constat s'appuie sur un indicateur précoce et surtout géographiquement précis de la circulation du virus Sars-CoV-2, élaboré par les chercheurs du réseau à partir de l'analyse des eaux usées. En effet, les résultats obtenus concernent l'ensemble de la population couverte par chaque station de traitement des eaux, sans
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/covid-19-la-reprise-epidemique-semble-plus-intense-sur-le-littoral-20210715
[]
Covid-19 : à Bordeaux, "la situation est en train de se tasser depuis quelques jours", selon le chef du Samu
Xavier Combes, chef du Samu au CHU de Bordeaux, indique que les indicateurs permettant d'évaluer la progression de l'épidémie dans sa ville montrent une amélioration de la situation.
Xavier Combes, chef du Samu au CHU de Bordeaux, indique que les indicateurs permettant d'évaluer la progression de l'épidémie dans sa ville montrent une amélioration de la situation. "La situation est en train de se tasser depuis quelques jours", déclare samedi 10 octobre 2020 sur franceinfo Xavier Combes, chef du Samu au CHU de Bordeaux, alors que quatre villes, Lille, Saint-Etienne, Lyon et Grenoble sont passées en état d'alerte maximale. franceinfo : Quelle est la situation sanitaire dans votre établissement ? Xavier Combes : "C'est en train de se tasser, il y a une stabilité, voire une petite diminution du nombre d'appels au Samu, du passage aux urgences et à un certain nombre d'indicateurs qui vont plutôt dans la bonne direction. Après, le nombre d'hospitalisations en réanimation est stable, il n'augmente plus, en tout cas. On a plus d'augmentation à contrôler, ce qui est plutôt rassurant, mais ça nécessite d'être quand même confirmé et consolidé sur plusieurs jours. Il y a moins de personnes en réanimation et elles restent moins longtemps. Les réanimateurs ont appris à traiter de manière un peu différente les patients les plus graves et donc les durées de séjour sont plus courtes, donc ça permet de libérer les lits plus vite. Après, le problème, c'est le nombre d'entrées et le nombre de sorties par jour. Et c'est vrai qu'en tout cas à Bordeaux, depuis quelques jours, on est plutôt sur moins d'entrées que de sorties, ce qui fait relâcher un peu la pression sur l'hôpital." Bordeaux reste en état d'alerte renforcée ? "Oui, il y a quelques clusters, mais ils sont aussi en diminution. Tous les indicateurs vont plutôt dans la bonne direction depuis quelques jours. D'ailleurs, la préfète de région a levé certaines restrictions depuis hier, notamment pour les salles de sport et piscines, qui sont désormais ouvertes. C'est une adaptation des mesures en fonction de la baisse de l'intensité de l'épidémie, c'est au jour le jour. On a l'impression que les mesures prises peut-être un peu plus tôt que dans beaucoup de villes en France portent leurs fruits. À Bordeaux, il n'y a pas de tension majeure et l'hôpital continue de fonctionner pour tous les patients." Est-ce que ces mesures n'auraient pas dû être maintenues un peu plus ? "C'est toujours très compliqué. On a cette problématique d'une balance entre l'impact sociétal et l'impact sanitaire. Je pense que nos dirigeants sont obligés de décider en fonction des deux impacts et donc c'est un équilibre fragile. Et surtout, je pense qu'il doit être réévalué de manière quotidienne et c'est ce qu'on fait, soit à l'ARS, à la préfecture, les hôpitaux, avec les cellules de crise. On a beaucoup d'indicateurs pour être alertés très vite, si jamais il y avait un infléchissement des courbes de malades contaminés, surtout hospitalisés. On ne sait pas du tout quelle va être l'évolution dans quelques semaines ou quelques mois. Si, dans d'autres régions, l'épidémie augmente de manière très, très importante, comme cela semble être le cas, est-ce qu'il y aura des effets sur la Nouvelle Aquitaine qui a l'air un peu plus préservée en ce moment ? Moi, je suis incapable de le prévoir."
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-a-bordeaux-la-situation-est-en-train-de-se-tasser-depuis-quelques-jours-selon-le-chef-du-samu_4136501.html
['santé']
Le couvre-feu généralisé à 18h n'a pas eu l'effet escompté et " ne freine pas suffisamment " la circulation du Covid-19
Le conseil sanitaire d'urgence, prévu ce mardi afin d'évaluer la situation sanitaire, vient de s'achever et les nouvelles laissent craindre un nouveau confinement. Si...
Le conseil sanitaire d'urgence, prévu ce mardi afin d'évaluer la situation sanitaire, vient de s'achever et les nouvelles laissent craindre un nouveau confinement. Si l'exécutif avait jusqu’à présent décidé de jouer la montre avant de mettre en place un reconfinement, les derniers chiffres qui démontrent l’impact limité du couvre-feu généralisé pourraient bien changer la donne. Brandie depuis plusieurs jours, la menace d’un troisième confinement tant redouté, qui plane sur le pays - en proie à l’arrivée des variants britannique et sud-africain du Covid-19 -, avait finalement été nuancée en début de semaine. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement : « le couvre-feu à 18h a une efficacité relative, il freine la circulation du virus, mais à ce stade il ne freine pas suffisamment la circulation du virus pour être considéré comme pleinement efficace » pic.twitter.com/zmi1IcybvB — CNEWS @CNEWS January 27, 2021 Le couvre-feu « ne freine pas suffisamment la circulation du virus » Avant de se prononcer et de prendre sa décision, le gouvernement souhaitait en effet réévaluer la situation sanitaire après la mise en place du couvre-feu, espérant que celui-ci, généralisé à l'ensemble du territoire depuis le 16 janvier, freinerait la propagation du virus Mais les premiers résultats semblent démontrer que la mesure n’a, au contraire, pas eu l’effet escompté. C’est ce qu’a laissé entendre Gabriel Attal en début d’après-midi lors d’un point-presse, organisé à l’issue du conseil de défense sanitaire qui s’est tenu ce mercredi à l’Élysée. Le couvre-feu « a une efficacité relative » et « ne freine pas suffisamment » la circulation du Covid-19 pour être efficace, a ainsi indiqué le porte-parole du gouvernement, qui a ajouté que « plusieurs scénarios » étaient à l’étude. Ces derniers feront l’objet, dans les jours qui viennent, d’une concertation entre parlementaires et syndicats.
demotivateur.fr
https://www.demotivateur.fr/article/covid-19-le-couvre-feu-a-18h-n-a-qu-une-efficacite-relative-et-ne-freine-pas-suffisamment-la-circulation-du-virus-annonce-gabriel-attal-23857
[]
Il existerait six types de Covid-19
La Covid-19 peut se traduire par des dizaines de symptômes différents, allant de la toux aux maux de tête en passant par la perte d’odorat ou les douleurs thoraciques. Des chercheurs ont identifié...
La Covid-19 peut se traduire par des dizaines de symptômes différents, allant de la toux aux maux de tête en passant par la perte d'odorat ou les douleurs thoraciques. Des chercheurs ont identifié six « clusters » de symptômes reflétant chacun une forme plus ou moins à risque de la maladie. Voici comment identifier le groupe dans lequel on est. Début janvier, quand l'épidémie a émergé à Wuhan, les symptômes de la Covid-19 ressemblaient alors à ceux d'une infection respiratoire classique : toux, fièvre, difficultés à respirer. Le 5 janvier, l’OMS rapportait alors « des cas de pneumonies d'origine inconnue ». Au fur et à mesure de la diffusion de la pandémie et de la multiplication des cas, une pléthore de nouveaux symptômes sont apparus : perte du goût et de l’odorat, douleurs musculaires, maux de tête, fatigue, conjonctivite, diarrhée, lésions cutanées sur les orteils... De manière générale, les symptômes semblent être plus sévères chez les personnes âgées et chez les hommes que chez les femmes, mais les formes que prend la Covid-19 sont extrêmement variables d'un individu à l'autre, sans que l'on ait toujours d'explication. Six clusters de symptômes L'application Covid Symptôme Study, éditée par la société Zoe en partenariat avec le King's College de Londres et disponible au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Suède, enregistre tous les symptômes rapportés par les utilisateurs. À partir des données de 1.653 patients, les chercheurs du King's College ont pu identifier des « clusters » de symptômes reflétant chacun une forme particulière de Covid. Selon leur étude publiée sur le serveur MedRxiv, il existerait six formes de Covid-19 en fonction des symptômes et de leur durée, allant de la plus bénigne à la plus sévère. Fatigue, perte d’odorat, fièvre Les symptômes de la Covid-19 sont très variables d’une personne à une autre. artinspiring, Adobe Stock Un nombre de facteurs impressionnant Difficile de dire ce qui fait qu'on est atteint d'une forme plutôt qu'une autre. « Chacun habite un endroit différent, a un régime alimentaire particulier, possède son propre génome et épigénome, a une condition médicale et un accès aux soins différent », explique dans le magazine New Scientist Angela Rasmussen, de l'université de Columbia. Les symptômes dépendent aussi de la dose d'exposition au virus plus on est exposé à une forte charge virale, plus on risque de développer une forme sévère et de la porte d'entrée du virus nez, bouche, œil... . On sait aussi que les enfants développent des formes particulières, avec notamment des symptômes gastro-intestinaux plus fréquents diarrhées, vomissements... . Prédire la gravité de la Covid-19 grâce aux clusters de symptômes « Ces différents types de maladie pourraient constituer un outil de prédiction des besoins médicaux propres à chacun », expliquent les auteurs. Les patients touchés par les formes 5 et 6 sont par exemple plus à risque d'être hospitalisés. Ceux des groupes 3 et 4 doivent également faire l'objet d'une attention particulière. Cette recherche doit également permettre d'identifier les premiers signes de la maladie, ce qui pourrait faciliter une détection précoce et éviter les contaminations. D'après les premiers résultats, il semblerait que le mal de tête et la fatigue soient parmi les premiers symptômes, ce qui rend un diagnostic plus difficile étant donné que ces symptômes sont peu spécifiques.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-il-existerait-six-types-covid-19-83633/
['santé']
Virus: la BCE maintient son cap expansif, l'"incertitude" est de retour
La présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde s'est inquiétée jeudi de "l'incertitude croissante" liée à la remontée des courbes d'infections au Covid-19, qui conforte l'institution dans son choix de maintenir le cap d'une politique monétaire accommodante.
La présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde s'est inquiétée jeudi de "l'incertitude croissante" liée à la remontée des courbes d'infections au Covid-19, qui conforte l'institution dans son choix de maintenir le cap d'une politique monétaire accommodante. "La reprise de l'économie de la zone euro est en bonne voie", a déclaré la Française devant la presse. Mais la pandémie "continue de jeter une ombre" car "le variant Delta constitue une source croissante d'incertitude" menaçant de freiner la reprise notamment "dans le tourisme et l'hôtellerie". Les vingt-cinq membres du conseil des gouverneurs de la BCE ont dans ce contexte maintenu l'arsenal monétaire en place, qui doit "préserver des conditions de financement favorables pour tous les secteurs de l'économie" durant la pandémie. Les taux directeurs restent en particulier à leur plus bas niveau, notamment celui, négatif, de -0,5 qui taxe les dépôts en excès des banques, lorsqu'ils ne sont pas distribués dans l'économie. La présidente de la BCE Christine Lagarde à son arrivée à Venise pour le G20 Finances, le 9 juillet 2021 AFP - Andreas SOLARO Ce qui a changé: la banque centrale pose désormais trois conditions à remplir avant de songer à resserrer la vis du crédit. Il faudra que la prévision d'inflation atteigne 2 "bien avant la fin de son horizon de projection" qui s'étale sur deux à trois ans et ce "durablement pour le reste de l'horizon de projection", selon le communiqué de la BCE. En pratique, cela signifie que si la prévision d'inflation pour l'année suivante et celle d'après se situent dans les clous de son objectif, alors la BCE pourrait réagir. Troisième condition posée: l'inflation sous-jacente, c'est-à-dire hors prix volatils de l'énergie et des denrées alimentaires de base, devra aussi être prise en compte pour mesurer cette évolution. Autant de paramètres qui éloignent l'heure de mettre fin à la politique monétaire particulièrement accommodante de la BCE. - "Vieux vin" - Le taux d'inflation annuel en zone euro s'est légèrement replié en juin, à 1,9 , après avoir atteint en mai 2 . Hors prix de l'énergie et des denrées alimentaires de base, l'agrégat ne s'est élevé qu'à 0,9 , attestant de la faiblesse des pressions inflationnistes venant notamment des salaires. La BCE prévoit que l'inflation retombera à 1,4 en 2023, bien loin de l'objectif. Le conseil des gouverneurs a ainsi étrenné le nouveau langage sur ses actions à venir -"forward guidance" en anglais - promis par la présidente Christine Lagarde lors de la présentation de la nouvelle stratégie de la BCE début juillet. Le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne BCE , dont le siège est à Francfort, a décidé de maintenir les taux directeurs inchangés AFP - Daniel ROLAND "La BCE sert du vieux vin sous une nouvelle étiquette", a commenté après la réunion Carsten Brzeski, économiste chez ING, traduisant ainsi la continuité observée par la banque centrale, malgré ce cadre d'action dépoussiéré. Mme Lagarde a aussi dû s'employer à expliquer la nouvelle cible d'inflation, relevée à 2 en se voulant plus simple et symétrique à lire: en pratique, la BCE ne réagira pas à des déviations au-dessus comme en-dessous de l'objectif tant qu'elles restent modérées et temporaires. - "L'expérience" Trichet - Les gardiens de l'euro ont confirmé que le plan d'urgence "PEPP" déclenché en mars 2020 face à la pandémie de Covid-19 va conserver son enveloppe de 1.850 milliards d'euros pour des rachats de dette, afin de maintenir un coût du crédit abordable aux entreprises et ménages. Ce plan va durer "au moins" jusqu'en mars 2022, et "dans tous les cas" jusqu'à ce que le conseil des gouverneurs "juge que la crise du coronavirus est terminée". Après l'unanimité des membres du conseil en faveur de la nouvelle stratégie, des désaccords "marginaux" sur le "calibrage" des mesures de politique monétaire se sont manifestés autour de la table jeudi, a déclaré Mme Lagarde. Les inquiétudes sur l'expansion du variant Delta du Covid-19 ont cependant repoussé à plus tard tout débat sur un prochain tour de vis monétaire, Mme Lagarde déclarant qu'"aucun d'entre nous ne voudrait resserrer prématurément" le robinet du crédit en risquant de faire dérailler la reprise. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. "Nous sommes instruits par l'expérience passée", a-t-elle ajouté. Il y a dix ans, l'ancien président de la BCE Jean-Claude Trichet avait relevé trop tôt les taux, alors que la crise allait frapper, une erreur rapidement corrigée par son successeur Mario Draghi, mais restée dans les annales de l'institution.
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2561358-la-bce-confirme-son-cap-expansif-sur-fond-de-menaces-pour-la-reprise/
[]
Comment la France a misé sur le bamlanivimab, un anticorps monoclonal à l'efficacité controversée
Des doses de bamlanivimab ont été commandées et livrées aux hôpitaux français, après une autorisation délivrée à titre exceptionnel par l'Agence de sécurité du médicament. Mais l'efficacité de ce traitement destiné aux plus de 80 ans n'a pas été établie.
Des doses de bamlanivimab ont été commandées et livrées aux hôpitaux français, après une autorisation délivrée à titre exceptionnel par l'Agence de sécurité du médicament. Mais l'efficacité de ce traitement destiné aux plus de 80 ans n'a pas été établie. Pour qui n’a jamais feuilleté le Vidal ou enfilé une blouse blanche, son nom est aussi obscur qu’imprononçable. Mais c’est bien sur le bamlanivimab que reposent les espoirs de la France pour prévenir les formes graves du Covid-19. L'Agence de sécurité du médicament ANSM a délivré une autorisation à ce traitement, le 12 février, destiné aux personnes âgées de plus de 80 ans avec certaines comorbidités. Les doses, qui doivent être administrées dans les cinq jours après l'apparition des symptômes, sont censées éviter le développement de formes graves et les hospitalisations. Voilà pour la théorie, car il y a un hic : à ce jour, personne n'est capable de dire si le bamlanivimab est réellement efficace contre cette maladie. Le bamlanivimab est "l'hydroxychloroquine du riche", résume Mathieu Molimard, chef du service de pharmacologie médicale du CHU de Bordeaux. "Nous n'avons pas d'élément de preuve que ce produit ait un effet qui justifie sa prescription", explique-t-il à franceinfo, en constatant notamment l'absence "de décroissance de la charge virale" lors des essais. En d'autres termes, le bamlanivimab ne permet pas de réduire la quantité de virus chez les patients. Le traitement repose pourtant sur une technologie séduisante qui consiste à injecter au malade des anticorps de synthèse mimant l'action des anticorps naturellement produits par le système immunitaire. "Le pire qu’il puisse arriver, c’est que ça ne marche pas" Le laboratoire américain Eli Lilly, qui développe ce traitement, a publié les premiers résultats de son étude de phase 2 en janvier 2021, avant des résultats finaux, le 16 février dans le Journal of the American Medical Association JAMA, en anglais . Les résultats sont sans appel : aucune différence n'a été observée dans la diminution de la charge virale entre le groupe placebo et les groupes ayant bénéficié de dosages différents du produit. Les auteurs, d'ailleurs, insistent eux-mêmes sur le caractère "exploratoire" de leurs données, et rappellent les limites de cette étude menée sur 577 personnes, conçue en grande partie pour vérifier la sécurité du produit. De son côté, la Société française de pharmacologie et de thérapeutique SFPT souligne, dans un communiqué, que des "résultats prometteurs en phase 2 ne sont confirmés en phase 3 qu’environ 1 fois sur 23, ce qui illustre l’impossibilité de conclure à l’intérêt clinique des nouveaux traitements à partir de ce type d’études". "La gravité de cette pandémie et l’urgence à traiter les patients ne justifient en rien l’utilisation à but compassionnel de traitements dont le bénéfice n’est pas connu." La société française de pharmacologie et de thérapeutique dans un communiqué Mais il y a un espoir. Il suffirait en effet d'associer le bamlanivimab avec l'etesevimab, un autre anticorps monoclonal développé par Lilly, pour obtenir de bons résultats. En effet, cette association "diminue significativement la charge virale de Sars-CoV-2 au jour 11 comparé au groupe placebo", mentionne l'étude parue dans le JAMA. Alors que cette bithérapie fait actuellement l'objet d'une étude de phase 3, pourquoi la France s'est-elle donc ruée sur des doses de bamlanivimab utilisées sans association ? "Le pire qu’il puisse arriver, c’est que ça ne marche pas, estime l'experte en immunologie Brigitte Autran, interrogée par Libération, au sujet de la monothérapie. Pour des patients vulnérables, à qui on ne proposait rien jusqu’alors pour leur éviter une forme grave, le rapport bénéfice-risque est en faveur du bamlanivimab." La France dans les pas de l'Allemagne Cette décision a été prise au niveau national, dans le cadre d'un examen mené par l'Agence nationale de sécurité du médicament ANSM , qui est habilitée à délivrer des autorisations temporaires d'utilisations ATU . Celles-ci peuvent être délivrées "à titre exceptionnel", quand l'efficacité et la sécurité d'un produit sont "fortement présumés" et que la situation est urgente. L'ANSM justifie son choix de la façon suivante : tout d'abord, elle précise bien qu'elle espère un bénéfice "sur la base ... des données préliminaires" de l'étude de phase 2, malgré les résultats peu convaincants déjà évoqués. Elle invoque également l'urgence sanitaire, mais semble aussi suivre le chemin ouvert par certains pays voisins. L'Allemagne, notamment, a déjà déboursé 200 millions d'euros pour acquérir 200 000 doses de bamlanivimab et de Regn-Cov2 une association de deux anticorps monoclonaux développés par le groupe Regeneron. "Cette ATU est octroyée ... au regard du contexte sanitaire lié à la pandémie de Covid-19, des données de mortalité dans la population cible, et des démarches d’accès précoce initiées au plan européen." ANSM Protocole d'utilisation du bamlanivimab Reste à connaître le cadre et les conditions dans lesquelles a été prise cette décision, dénoncée par une partie de la communauté scientifique. Pour en apprendre davantage, il faudrait consulter le compte-rendu du comité scientifique permanent de l'ANSM, chargé d'évaluer le produit. Mais franceinfo n'a pas pu en obtenir copie. Existe-t-il, d'ailleurs ? Contactée, l'agence précise que, dans ce cas précis, son évaluation interne s'est appuyée notamment sur un avis rendu par l'Agence sur les maladies infectieuses émergentes ANRS , du 8 février. Interrogé par franceinfo sur l’évaluation de son produit, le groupe Lilly renvoie également vers cet avis commandé par le ministère, qui a donc engagé le chantier. Dans leur document, les auteurs de l’ANRS expliquent s'être penchés uniquement sur la monothérapie, "comme demandé" par les services du ministre Olivier Véran. Quoi qu'il en soit, l'ANSM a donné son feu vert à l'utilisation du bamlanivimab en monothérapie, quatre jours seulement après l'avis de l'ANRS, un délai plutôt court. Avant de valider ce traitement, la France aurait pu collecter davantage de données. "Si nous étions une grande puissance, nous ferions un essai clinique", regrette un bon connaisseur du dossier. Mais les rares initiatives centralisant des essais cliniques comme la plateforme Coverage de Bordeaux ne sont guère soutenues financièrement. Un protocole remanié Mais ce n'est pas tout. Délivrée sur la foi de résultats incertains, cette autorisation a essuyé quelques rétropédalages, au gré des données disponibles. Le 22 février, la version initiale format PDF du protocole d'utilisation du bamlanivimab ouvrait le traitement à toutes les personnes âgées de 80 ans, quand celle du 26 février resserrait ce périmètre aux "patients les plus sévères au regard des comorbidités". Surtout, le bamlanivimab est susceptible de favoriser l'apparition de mutations sur le virus en résistance au traitement, comme le montre le tableau ci-dessous. JAMA La version révisée du protocole précise donc que l'utilisation du bamlanivimab, en monothérapie, doit être désormais "pesée au cas par cas, dans l'attente de l'accessibilité d'associations d'anticorps monoclonaux". C'est donc autorisé, mais il y aura mieux très bientôt, l'etesevimab étant attendu d'ici une quinzaine de jours. En attendant, ce protocole remanié change la donne pour les patients : alors qu'ils pouvaient initialement ressortir de l'hôpital dans la journée, après leur perfusion, ils doivent désormais être hospitalisés pendant dix jours, afin de vérifier l'absence de variant qui apparaîtrait pendant la durée du traitement. Des soignants méfiants Mais malgré l'efficacité incertaine du produit, et ces contraintes d'hospitalisation, les doses sont rapidement arrivées dans les établissements de santé français. Au total, 83 centres hospitaliers avaient déjà reçu "des milliers de doses", selon le ministre Olivier Véran, jeudi dernier, qui rappelait toutefois qu'elles devaient être "administrées avec prudence". Une précision presque inutile, tant la défiance envers le bamlanivimab est grande dans les hôpitaux. "On ne va pas utiliser ces doses pour le moment", confie à franceinfo un infectiologue hospitalier, qui en a reçu quelques dizaines. "On trouve bizarre de devoir utiliser à tout prix cette monothérapie a montré un peu plus d’efficacité." "On ne va pas prendre des lits d’hospitalisation pour des gens qui n’en ont pas besoin, juste pour surveiller pendant dix jours qu’ils ne transmettent pas un virus résistant qu’on aurait pu induire par un traitement." Un infectiologue hospitalier à franceinfo Sur le terrain, les équipes soignantes sont pourtant bien encouragées à recourir au traitement. "Plusieurs réunions ont été coordonnées par l’ARS avec des messages disant qu’il fallait commencer rapidement à utiliser cet anticorps monoclonal", ajoute l'infectiologue, dénonçant un discours plus axé sur l'aspect logistique que scientifique. Il faut dire que ces doses ont un coût. A ce jour, le volume des commandes françaises demeure inconnu, mais les autorités ont dû ouvrir largement le porte-monnaie pour acquérir des flacons de 700 mg d'une valeur unitaire de près de 1 000 euros. "C’est quand même nous, à la fin de la chaîne, qui décidons de l’administration du médicament, poursuit-il, mais on sait bien que la direction de l’hôpital aura des remarques si des anticorps ne sont pas utilisés." L'œil de l'Elysée ? Efficacité incertaine, risque de saturer les services, coût prohibitif... C'en est trop pour Fabienne Pinson. "Rien ne permet de justifier cette ATU", fulmine la présidente du collectif Citizen4Science, qui soupçonne un choix politique au détriment des arguments scientifiques. L'exécutif a-t-il joué un rôle dans cette autorisation ? Contacté par franceinfo, le ministère de la Santé n'a pas donné suite. De son côté, le groupe Lilly indique avoir "eu l’opportunité d’échanger avec le président de la République, entouré des ministres compétents, dans le cadre des réunions menées avec les acteurs industriels produisant des vaccins et des traitements". Pour ajouter à la confusion, certains observateurs ont également pointé du doigt le lien de filiation entre la directrice des nouveaux produits du groupe Lilly France, Béatrice Cazeneuve, épouse du député LREM du Gers Jean-René Cazeneuve, et mère de deux conseillers techniques de Matignon et de l'Elysée, Marguerite et Pierre Cazeneuve. Ce qui suggère une potentielle situation de conflit d'intérêts. La première occupe à Matignon le poste de conseillère santé, solidarités et protection sociale. Interpellés sur ce point, les services du Premier ministre précisent à franceinfo que Marguerite Cazeneuve avait pris les devants dès sa nomination en juillet 2020, auprès de la Haute Autorité à la transparence de la vie publique HATVP et du directeur de cabinet. Franceinfo a eu accès à plusieurs courriers de la conseillère réclamant un déport concernant les "produits de santé" voir l'extrait ci-dessous . Mais Marguerite Cazeneuve suit néanmoins "la crise sanitaire, et en partie le dossier des vaccins", précise Matignon. Le périmètre excluant les "produits de santé" a en effet été allégé par la suite, puisque le laboratoire Lilly ne prépare pas de vaccin. Extrait d'un courrier de la conseillère Marguerite Cazeneuve. DR Malgré ces précautions, c'est dans ce contexte sensible que le départ de Marguerite Cazeneuve a été annoncé. A la mi-mars, elle devrait finalement rejoindre la Caisse nationale d'assurance maladie Cnam , a appris franceinfo, confirmant une information de l'agence APM News article payant . Un mouvement "prévu depuis plusieurs semaines", précise Matignon. L'Elysée précise à franceinfo que Pierre Cazeneuve, lui aussi fils de Béatrice Cazeneuve, "participe à l’élaboration de l’agenda et à la construction des déplacements du président" et qu'il n'est donc pas concerné par les questions de santé. Il avait lui aussi fait état de sa filiation auprès de la HATVP, par "mesure de précaution très forte". En attendant, c'est surtout vers la tête de l'Etat que les regards se tournent. L'entourage d'Emmanuel Macron aime dresser dans la presse l'image d'un président épris de littérature scientifique et précurseur sur les traitements. Celui-ci aurait commencé à se pencher sur les anticorps monoclonaux dès cet hiver, écrit d'ailleurs Le Figaro. Et depuis janvier, il a présidé au moins trois réunions de travail consacrées aux essais thérapeutiques et aux traitements. "C’est un point qui a été évoqué, mais l’ANSM a suivi son cours de manière autonome", explique l'Elysée à franceinfo, en démentant formellement toute initiative présidentielle. Ces questions sont suivies "à un niveau très haut puisqu’il s’agit du président de la République, mais il n’y a pas eu un rôle d’accélérateur ou de demande de notre part".
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/enquete-franceinfo-covid-19-comment-la-france-a-mise-sur-le-bamlanivimab-un-anticorps-monoclonal-a-l-efficacite-controversee_4315653.html
['santé']
Les infos de 6h30 - Coronavirus : les "premiers de corvée" attendent toujours un geste du gouvernement
Essentiels pour assurer la continuité de la vie économique durant le premier confinement, ces travailleurs devaient être gratifiés par le gouvernement pour les efforts fournis durant cette période tendue.
Crédit Image : AFP Crédit Média : RTL Durée : 07:33 Date : 20/01/2021 publié le 20/01/2021 à 07:16 Les "premiers de corvée" s'impatientent. On les avait salués, applaudis, célébrés. Lors du premier confinement, les éboueurs, les caissières, les livreurs, les routiers avaient continué à faire tourner le pays au début de l'épidémie. Le gouvernement avait alors promis de revaloriser leurs salaires, mais ils attendent toujours. La CFDT par la voix de son leader Laurent Berger monte au créneau pour demander un geste d'ici juin prochain. Sur le terrain, RTL est allée à la rencontre de ces travailleurs qui n'ont jamais arrêté leur activité. C'est le cas d'un livreur qui se souvient de plusieurs semaines harassantes. "Beaucoup de charges, beaucoup de boulot, c'était fatigant", confie-t-il. "Je me suis dit, je joue un grand rôle. Je ne veux pas me plaindre, mais les gens ce sont des humains", explique-t-il alors qu'il est toujours au Smic. Un éboueur interrogé est de son côté bien moins mesuré. "C'est du pipeau, c'est que de la parole. On sauve des gens, on balaye, on ramasse, on est dans la merde. On est tous essentiels", tonne-t-il. Ces travailleurs n'attendent plus grand-chose du gouvernement, sauf peut-être des actes rapides avant le printemps. À écouter également dans ce journal États-Unis - Joe Biden s'apprête à être investi ce mercredi 20 janvier en tant que prochain président du pays. Justice - Le procès des attentats du 13 novembre débutera en septembre 2021 et devrait durer 6 mois. Le tout dans un décor spécialement construit pour l'occasion et visité par RTL. International - Un rapport d'historiens remis à Emmanuel Macron doit donner des pistes pour calmer les tensions en la France et l'Algérie.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/les-infos-de-6h30-coronavirus-les-premiers-de-corvee-attendent-toujours-un-geste-du-gouvernement-7800958620
['société']
Covid-19 à l'école : que sait-on des contaminations chez les enseignants ?
Face au nombre de contaminations qui augmente dans les établissements scolaires et aux fermetures qui s'enchainent, l'inquiétude prend le dessus chez les professeurs, de plus en plus nombreux à exercer leur droit de retrait. Mais que disent les études du danger qu'ils encourent ? . Santé : video, Covid-19 à l'école : que sait-on des contaminations chez les enseignants ?.
Covid-19 à l'école : que sait-on des contaminations chez les enseignants ? RISQUE - Face au nombre de contaminations qui augmente dans les établissements scolaires et aux fermetures qui s'enchainent, l'inquiétude prend le dessus chez les professeurs, de plus en plus nombreux à exercer leur droit de retrait. Mais que disent les études du danger qu'ils encourent ? Les professeurs des écoles comptent-ils parmi les plus exposés face à l'actuelle flambée épidémique ? Dans l’Éducation nationale, les témoignages s'enchaînent pour relater les craintes et les difficultés grandissantes à faire fonctionner les établissements scolaires, les personnels enseignants et administratifs étant eux-mêmes touchés par le Covid-19. En une semaine, le nombre de personnes infectées a ainsi augmenté de 1809 à 2515, soit un taux de 0,22 . Au point que nombre d'entre eux s'estiment, plus encore que ces derniers mois, actuellement en première ligne face aux toux et nez qui coulent des plus jeunes. À tort ou à raison ? Si tout semble indiquer que le Sars-Cov-2 circule effectivement activement à l’école, peut-on pour autant en déduire qu'il s'agit d'un lieu de super contamination et donc d'un lieu de travail à risque ? On fait le point. Que nous enseigne l'étude ComCor ? Selon les résultats actualisés le 2 mars de l'étude ComCor, menée par l'Institut Pasteur, les professions les plus à risque sont celles qui s’exercent en milieu clos, avec des contacts fréquents avec d’autres personnes. Si ces caractéristiques correspondent à l'exercice des métiers de professeur des écoles et d'instituteur, ces derniers figurent en quatrième position parmi les professions les moins exposées au risque des contaminations derrière les agriculteurs, les professeurs et les professions scientifiques puis les professions intermédiaires administratives et commerciales de l’entreprise. Toujours selon ce classement, les enseignants seraient ainsi plus épargnés que les policiers et les militaires, les employés administratifs des entreprises mais aussi les employés civils et les agents de service de la fonction publique, tous considérés comme étant peu exposés. Ce qui n'est pas le cas en revanche des chauffeurs de taxi et de VTC, particulièrement à risque, mais aussi des cadres de la fonction publique, des ingénieurs et des cadres techniques d’entreprise, des cadres administratifs et des commerciaux d’entreprise ou encore des chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus et des professions intermédiaires de la santé et du travail social. À noter tout de même que l'évaluation de l'exposition au risque des enseignants semble avoir évolué ces derniers mois, puisque dans le premier volet de l'étude menée par l'institut Pasteur, publié en décembre dernier, la profession figurait en tête des métiers les moins à risque face au Covid. Dans un éditorial publié dans le British medical Journal signé par le professeur Arnaud Fontanet, l'épidémiologiste à l'Institut Pasteur et membre du conseil scientifique explique qu'il n'est pas question de nier la transmission du virus dans les établissements scolaires : elle existe bien, selon lui. Mais ces derniers "ne jouent pas le rôle d'amplificateur" de l'épidémie, les enseignants n'ayant par conséquent pas plus de risques d'être infectés que des personnes du même âge et du même sexe. "Plus une personne est symptomatique, plus elle est contaminante - or les enfants sont asymptomatiques, ils ne sont donc pas plus transmetteurs que les autres", analyse pour Les Echos Pascal Crepey, enseignant chercheur a l'École des Hautes Études en Santé Publique de Rennes. Et en dehors de nos frontières ? Nos voisins Outre-Manche semblent conforter cette analyse. D'après le Bureau national des statistiques britannique, entre le 28 décembre et le 9 mars derniers, il n'a en effet pas été constaté de hausse du taux de décès liés au Covid-19 chez les personnels enseignants hommes et femmes du secondaire. "Les chiffres n'ont pas statistiquement significativement augmenté par rapport aux taux observés dans la population des personnes du même sexe en âge de travailler", conclut l'étude. Sur le front de la vaccination, alors qu'en France, les syndicats réclament depuis plusieurs semaines une priorité pour le personnel éducatif face au risque de contamination à l'école, plusieurs pays ont eux déjà commencé à vacciner leurs enseignants. C'est notamment le cas en Espagne, en Italie ou au Portugal, mais également dans 30 des 50 États des États-Unis, où les enseignants font bien partie des personnes prioritaires, après le personnel soignant et les maisons de retraite. En Allemagne, où l'enseignement est du ressort des États régionaux, le ministre de la Santé et ses collègues des Länder se sont mis d'accord pour que les enseignants des écoles primaires soient prioritaires dans la vaccination. Dans le Land de Meckembourg-Poméranie antérieure, la vaccination générale des enseignants a débuté. Alors qu'en Basse-Saxe, elle est limitée aux enseignants du premier degré. Mardi dernier, lors d'une visite dans un centre de vaccination à Valenciennes Nord , Emmanuel Macron a assuré que les professionnels exposés, dont les enseignants, pourraient se faire vacciner à partir de la mi-avril dans l'Hexagone. À titre de repère, au sein du foyer, avoir un enfant scolarisé représente un sur-risque d’infection pour les adultes, notamment ceux gardés par une assistante maternelle 39 , et ceux qui vont au collège 27 et au lycée 29 . Avec une exception toutefois : avoir un enfant scolarisé en primaire n’a pas été jusqu’à maintenant associé à un sur-risque d’infection pour les adultes vivant dans le même foyer. On note cependant depuis janvier une augmentation des infections intra-domiciliaires vers les adultes dues à des enfants de moins de 11 ans.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/covid-19-a-l-ecole-que-sait-on-des-contaminations-chez-les-enseignants-2181971.html
['santé']
Coronavirus : peut-on contester légalement le couvre-feu ?
Un "avis d'illégalité du couvre-feu" circule sur les réseaux sociaux depuis le 19 octobre. Mais ce document est-il fiable ?
Publié le 26/10/2020 à 11:26 Peut-on contester le couvre-feu devant la justice ? Depuis plusieurs, il est impératif de se munir d'une attestation si vous devez sortir entre 21 heures et 6 heures. Mais certains n'ont pas choisi de sortir l’attestation de déplacement dérogatoire du ministère de l’Intérieur s'ils sont contrôlés. Ils préfèrent en effet se munir d’un document qui, selon eux, permet de se promener tranquillement car il prouverait que le couvre feu est illégal. Depuis le 19 octobre sur Facebook et Twitter se diffuse un texte téléchargeable intitulé "avis d’illégalité du couvre-feu pour toute personne ayant un domicile dans les zones concernées par le décret du 16 octobre". Le décret du 16 octobre est celui qui prescrit les mesures générales pour faire face au Covid-19 et l’article 51 de ce même décret confère aux préfets le pouvoir d’interdire "les déplacements de personnes hors de leur lieu de résidence entre 21 heures et 6 heures du matin". Ce document est célébré par des messages de joie, de célébration, de "coup contre la répression" écrit-on sur Twitter, son auteur serait un nouveau Robin des Bois préférant la robe au collant verdâtre. Ce soi-disant redresseur de torts s’appelle Carlo Alberto Brusa, il est avocat, et selon lui le décret de couvre-feu pris par le gouvernement est illégal car il utilise le mot domicile et non résidence, une confusion à prendre avec beaucoup de prudence. Quelle différence entre résidence et domicile ? Dans une vidéo du 15 octobre l’avocat explique que le "domicile est une notion juridique précisée et définie par l’article 102 du Code civil", qui dispose que : "Le domicile de tout Français, quant à l’exercice de ses droits civils, est au lieu où il a son principal établissement". Pour faire simple, le domicile c'est votre adresse juridique, celle à laquelle on vous envoie vos papiers administratifs et documents légaux. La résidence est une notion plus large et peut inclure un lieu où vous vivez à titre provisoire chez un membre de votre famille, à l'hôtel... . Carlo Alberto Brusa a-t-il trouvé la faille afin que l’on puisse siffloter dans la rue même après 21 heures dans les zones où il y a un couvre-feu ? Pas vraiment, explique le journal Libération qui a contacté différents juristes. Xavier Dupré de Boulois, professeur de droit à l’université Paris-I, évoque lui le domicile et la résidence comme des "synonymes". Le décret du 16 octobre les considère d’ailleurs comme tels", indique-t-il. Un avocat connu des anti-masques De fait, le "domicile" est mentionné à trois reprises à l’article 51. De plus, dans les zones sous couvre-feu, on ne sort plus après 21 heures mais rien ne vous empêche de vous rendre dans un hôtel donc de quitter votre domicile pour rejoindre votre lieu de résidence. Carlo Alberto Brusa est un avocat qui aime s’exprimer sur YouTube, il est suivi par 37.000 personnes. Il a pris la parole lors d'un rassemblement d’anti-masques à Paris le 29 août dernier et a tenté de contester la légalité des amendes pour non-port du masque en juin dernier, retoqué Celui qui se place en véritable croisé contre la prétendue dictature sanitaire peut vous faire perdre 135 euros, puisque c’est le tarif si vous n’avez pas d’attestation après 21 heures en zone de couvre-feu.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-peut-on-contester-legalement-le-couvre-feu-7800911100
['société']
5 000 spectateurs, masque non-obligatoire et tests anti-Covid : l'expérience néerlandaise pour en finir avec le huis-clos
Samedi 27 mars, les Pays-Bas ont accueilli la Lettonie en match de qualification pour la Coupe du monde 2022. Au lieu du désormais traditionnel huis-clos, 5 000 supporters néerlandais,
Samedi 27 mars, les Pays-Bas ont accueilli la Lettonie en match de qualification pour la Coupe du monde 2022. Au lieu du désormais traditionnel huis-clos, 5 000 supporters néerlandais, masqués ou non-masqués, ont pris place dans la Johan Cruyff Arena. Tous avaient été testés à la Covid-19 dans la journée, une première piste pour favoriser le retour du public dans les stades. Et si les supporters remettaient les pieds dans les stades plus vite que prévu ? Cela faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas été aperçus collés et sans masque. Dans le cadre de l’initiative Back to Live soutenue par le gouvernement, 5 000 supporters néerlandais, soit un dixième de la capacité de la Johan Cruyff Arena ont été autorisées à assister au match des éliminatoires de la Coupe du monde Pays-Bas - Lettonie, samedi 27 mars. Un premier pas vers le retour progressif des fans dans les stades, en tout sécurité. Pour cela, plusieurs conditions ont dû être respectées. Les heureux élus ont été testés le matin même sur plusieurs sites choisis par le gouvernement. Une fois arrivé à l’entrée du stade, chacun d’entre eux a dû présenter le résultat de son test via un QR Code. Ils ont ensuite divisés en neuf groupes, avec des recommandations différentes : certains devaient garder leur masque quand d'autres ont eu l’autorisation de s’en passer afin de chanter, crier et applaudir pour soutenir de vive voix leur équipe. Durant le match, le comportement des supporters, le nombre de contacts entre eux, ainsi que l'évolution de la qualité de l'air dans le stade ont été surveillés. "Nous ne voulons pas jouer devant des tribunes vides mais jouer pour les fans. Espérons que c’est la première étape et que nous pourrons accueillir encore plus de monde pendant le Championnat d’Europe", s’est réjoui le coach néerlandais Frank de Boer avant la rencontre. La Johan Cruyff Arena doit également accueillir quatre rencontres cet été, à l’occasion de l'Euro 2021. "Des expérimentations intéressantes" Au même moment, à Barcelone, un concert de rock a réuni 5 000 personnes, à titre d'expérience également. Alors que les rassemblements sont limités à quatre personnes dans le pays, les spectateurs, testés au préalable, ont pu danser, chanter et faire la fête sans distance de sécurité. Dans un entretien accordé à BFM TV le 19 mars dernier, le ministre de l’Éducation, de la jeunesse et des sports, Jean-Michel Blanquer, avait évoqué le cas de l’expérimentation néerlandaise. "Ce sont des expérimentations intéressantes. Nous regardons ça de près avec Roxana Maracineanu ministre déléguée chargée des Sports . Nous avons évidemment un grand désir de retour au stade mais il faut que ça se passe dans de bonnes conditions, pourquoi pas avec ce genre de formule." Le 26 février dernier, Roxana Maracineanu abordait déjà la possibilité de mener "d'ici trois ou quatre semaines" des expérimentations allant vers un retour des spectateurs dans les arènes sportives. Noël le Graët, le président de la Fédération Française de Football, espérait d'ailleurs accueillir des supporters à l'occasion du match France-Ukraine, le 24 mars dernier au Stade de France. Mais à ce jour, aucune initiative de la sorte n'a pour l'instant été menée en France dans les enceintes sportives. Idem pour les théâtres et les concerts. "En France, ça ne fonctionnerait pas" Pour Jean-Paul Stahl, professeur de maladies infectieuses et tropicales au CHU de Grenoble, "il n'y a pas de problème à laisser rentrer 5 000 personnes dans un stade à capacité de 55 000, à condition que celles-ci soient dispersées afin qu'elles ne se contaminent pas. Il faut aussi veiller à réguler les flux d'entrées et de sorties de stade." En revanche, selon ce spécialiste, mettre en place ce type d'expérimentations en France poserait un problème d'image : "Si on était raisonnable les uns et les autres, il serait tout à fait imaginable de reproduire ces tests chez nous. Mais vu la situation sanitaire actuelle et les comportements irresponsables de certains, ça ne fonctionnerait pas. Il suffit de regarder le nombre de personnes qui ne portent pas le masque dans les rues à Marseille, ou encore la foule sur les quais de Seine. Allez dire à ce gens là qu'on peut aller au stade, mais pas agir comme ils le font... Ils ne comprendraient pas, même si les risques sont totalement différents." L'avancée de la campagne de vaccination pourrait-elle changer la donne ? Pour l'infectiologue, elle pourrait réduire la circulation de l'épidémie, et avec la mise en place éventuelle d'un passeport vaccinal, favoriser le retour du public dans les stades. Comme aux Pays-Bas, le QR Code pourrait également être utile pour présenter le résultat d'un test négatif, selon Jean-Paul Stahl. "Certains protestent car ils ne comprennent pas pourquoi on leur interdirait l'accès à ce type de lieux s'ils ne sont pas vaccinés. Mais on peut prendre le problème à l'envers aussi : pourquoi est-ce qu'on interdirait aux gens immunisés d'aller voir un match de foot ou un spectacle ?, s'interroge-t-il. Pour aller en Guyane, il est obligatoire de se faire vacciner contre la fièvre jaune. Il n'y a pas de raison que la Covid-19 ait un statut particulier."
francetvinfo.fr
https://sport.francetvinfo.fr/football/5-000-spectateurs-masque-non-obligatoire-et-tests-anti-covid-lexperience-neerlandaise-pour
['sport']
Confinement : "Si la situation exige de le prolonger, le gouvernement doit revenir devant le Parlement" avant Noël, réclame le sénateur Philippe Bas
"Il n'est pas possible que le gouvernement fasse tout, tout seul", a indiqué l'ancien ministre et rapporteur du projet de loi sur l'état d'urgence sanitaire lié à l'épidémie de Covid-19.
"Si la situation exigeait de prolonger le confinement, nous voulons que le gouvernement revienne devant le Parlement et nous voulons qu'il le fasse avant Noël", a réclamé Philippe Bas, sénateur Les Républicains de la Manche, sur franceinfo dimanche 1er novembre. Un nouveau confinement national a été mis en place vendredi 30 octobre sur le territoire pour lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid-19. >> Suivez les dernières informations sur l'épidémie de Covid-19 dans notre direct Pour l'ancien ministre et rapporteur du projet de loi sur l'état d'urgence sanitaire : "À partir du moment où la contrainte exercée sur les Français est de nouveau au maximum, où nous avons donné ces pouvoirs exceptionnels au gouvernement, nous voulons qu'il rende compte. Il n'est pas possible que le gouvernement fasse tout, tout seul." Quand le gouvernement nous demande d'avoir les mains libres pour six mois, alors que nous sommes dans une situation d'échec collectif dans lequel il a certainement une part, nous trouvons qu'on sort du cadre démocratique. Philippe Bas, sénateur LR à franceinfo Face aux "moyens exceptionnels pour agir", Philippe Bas a estimé que "la contrepartie normale, c'est qu'il revienne devant le Parlement pour être autorisé à poursuivre son action de lutte contre le Covid-19". "Deux objectifs contradictoires" Sur le confinement, "la difficulté est extrême", car il y a, aux yeux de Philippe Bas, "deux objectifs qui peuvent être contradictoires : la lutte contre l'épidémie et le maintien de l'activité". Le sénateur a pris l'exemple de l'ouverture des écoles, des services publics, et du maintien du travail : "Nous ne sommes pas confinés chez nous. Cela veut dire qu'il y a toujours des interactions sociales multiples qui ont lieu et cela veut dire que nous sommes sur la corde raide." Il n'est pas certain que nous soyons aussi efficaces que nous ne l'avons été en mars, mais est-ce qu'on peut encore se permettre de tout mettre en panne dans notre pays ? Philippe Bas, sénateur LR à franceinfo Au sujet des arrêtés pris par des communes pour la réouverture de leurs commerces non-alimentaires, Philippe Bas a expliqué ne pas soutenir "l'illégalité". mais explique comprendre "la demande d'une adaptation des règles" : "J'ai moi-même fait voter par le Sénat, il y a deux jours, une disposition pour que les préfets, quand les conditions sanitaires sont réunies, permettent l'ouverture de commerces non-alimentaires." Pour le sénateur LR, "ce n'est pas normal d'aller acheter des chaussures au supermarché en allant faire ses courses alimentaires alors que le marchand de chaussures de votre village ne peut pas ouvrir." Philippe Bas demande "du pragmatisme" dans les choix de fermeture : "Que ce soit interdit par principe, c'est trop. Je crois que cette activité économique, quand elle ne porte pas préjudice à la santé publique, il n'y a pas de raison de l'interdire."
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/video-confinement-si-la-situation-exige-de-le-prolonger-le-gouvernement-doit-revenir-devant-le-parlement-avant-noel-reclame-le-senateur-philippe-bas_4164239.html
['santé']
Covid-19 : la durée des hospitalisations des patients infectés par Omicron serait plus courte
Les patients atteints de la Covid 19 restent moins longtemps à l'hôpital et sont moins envoyés en réanimation quand ils sont infectés par le variant Omicron, devenu largement majoritaire en France ces
Par rapport à ses prédécesseurs, dont notamment le variant Delta, Omicron "donne moins de détresse respiratoire, donc il envoie moins les patients en réanimation", a déclaré ce lundi 10 janvier le ministre des Solidarités et de la santé Olivier Véran lors d'une audition devant les sénateurs. Apparu fin 2021, Omicron a provoqué une explosion des cas de Covid-19 en France, comme dans de nombreux autres pays, à cause d'une contagiosité bien plus élevée que les précédentes incarnations du virus. Mais il se montre aussi clairement moins dangereux, même s'il est encore difficile de déterminer dans quelle mesure cette moindre sévérité compensera l'explosion des cas. Omicron provoque tout de même "des syndromes grippaux assez forts" et entraîne, comme les précédentes versions du virus, "une augmentation conséquente des hospitalisations", a prévenu le médecin neurologue. Mais "nous savons avec suffisamment de recul désormais que les séjours sont plus courts qu'avec les variants précédents", a-t-il noté, remarquant qu'Omicron paraît plutôt affecter les parties hautes des voies respiratoires et touche donc moins les poumons que d'autres variants . Les patients hospitalisés "vont avoir des besoins en oxygène de trois quatre jours et ... ensuite vont pouvoir sortir", a détaillé le ministre. La durée des hospitalisations pour Covid-19 est un enjeu crucial pour mesurer à quel point le système de santé risque d'être saturé alors que la vague d'Omicron ne donne pour l'heure pas de signe d'accalmie en France. Sur ce plan, Olivier Véran s'est abstenu de s'avancer sur la date d'un pic éventuel mais a remarqué que des signes encourageants venaient du Royaume-Uni, où Omicron s'est répandu avant la France. "Dans la région londonienne, là où il a frappé en premier, il baisse", a noté le ministre de la Santé citant aussi l'Afrique du Sud, l'un des premiers pays où Omicron a été repéré, où la vague liée au variant semble désormais passée.
capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/covid-19-la-duree-des-hospitalisations-des-patients-infectes-par-omicron-serait-plus-courte-1425005
['économie/finance', 'politique']
Covid-19 : et si la météo prévoyait l'évolution de l'épidémie?
L'analyse croisée des températures et de l'humidité de l'air pourrait faciliter la gestion de la crise.
Covid-19 : et si la météo prévoyait l'évolution de l'épidémie? 11h00 , le 20 décembre 2020 Un taux d'humidité de l'air élevé et des températures assez basses favorisent la propagation du Sars-CoV-2. Alors que des travaux menés par des chercheurs de Harvard l'ont déjà suggéré, c'est la conclusion d'une étude de la société héraultaise Predict Services. Cette filiale de Météo-France, BRL et Airbus spécialisée dans la veille hydrométéorologique a créé un indice baptisé IPTCC Index Predict de transmissivité climatique du Covid-19 , censé caractériser la potentialité de transmission du virus selon la météo. Depuis janvier, des données sont collectées dans 70 stations météo françaises. Après croisement avec d'autres, mondiales, une corrélation entre index IPTCC élevés et pics de contamination est apparue. C'est aussi le cas lors de la deuxième vague. " Quand le taux d'humidité est supérieur à 70 et que les températures sont basses, entre 3 degrés et 15 à 17 degrés, le virus circule beaucoup plus " "Quand le taux d'humidité est supérieur à 70 et que les températures sont basses, entre 3 degrés et 15 à 17 degrés, le virus circule beaucoup plus", précise Alix Roumagnac, président de l'entreprise. Mais quand les températures sont négatives, sa diffusion est freinée car les gouttelettes sur lesquelles il se fixe tombent au sol. Raison pour laquelle, selon lui, l'Allemagne et les pays d'Europe du Nord ont été moins touchés au printemps. Outre la mise en évidence de l'intensité des vagues dans le monde, le modèle explique la multiplication des clusters dans les abattoirs : "Ils sont froids et humides. Les salles sont nettoyées au jet d'eau, qui dissémine les particules infectées." Des projections pessimistes L'indice de Predict Services a été évoqué jeudi à C à vous par Olivier Véran, qui a demandé une contre-expertise scientifique pour vérifier s'il peut, comme l'assurent ses promoteurs, permettre d'aider au pilotage de la crise. Et pourquoi pas d'envisager des restrictions, ou des levées de contraintes, en fonction des villes, voire des heures de la journée. En attendant l'avis de la Direction générale de la santé et de l'Institut Pasteur, Alix Roumagnac est pessimiste pour le premier trimestre 2021 : "La situation climatique favorisera la circulation du virus au moins jusqu'à fin février. Il faut espérer un printemps précoce et un redoux rapide."
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Societe/covid-19-et-si-la-meteo-prevoyait-levolution-de-lepidemie-4013642
['société']
Covid-19 : vers une augmentation des fermetures de classes et des établissements en le-de-France
Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé vendredi que les classes seraient fermées dès le premier cas de contamination dans les départements à mesures renforcées.
Covid-19 : vers une augmentation des fermetures de classes et des établissements en le-de-France Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé vendredi que les classes seraient fermées dès le premier cas de contamination dans les départements à mesures renforcées. Une classe sera fermée dès le premier cas de contamination à la Covid-19. Une classe sera fermée dès le premier cas de contamination à la Covid-19. PHOTOPQR/L'ALSACE/MAXPPP De la maternelle au lycée, une classe sera fermée dès une première contamination à la Covid-19 dans les 19 départements à mesures renforcées selon des annonces de Jean-Michel Blanquer. Il en fallait 3 auparavant. "Cela va nécessairement signifier plus de fermetures de classes dans les prochains jours" et "forcément des inconvénients", a admis le ministre de l'Éducation nationale. Une mesure qui satisfait la FCPE Paris. "Si les enseignants sont absents, on ne va pas demander à ce qu'il y ait du brassage entre les élèves. La fermeture de classes, c'est un peu la solution la moins pire", affirme Elodie Michat, administratrice de la FCPE Paris. "Manque d'anticipation" Cette dernière pointe néanmoins un "manque d'anticipation" : "On aurait pu mettre des classes en demi-groupe, y compris dans le 1er degré. La mairie de Paris l'avait initié mais il n'y a jamais eu d'autorisations du rectorat." Le 18 mars dernier, le Premier ministre avait annoncé que les lycées passeraient tous en demi-jauge dans les départements où l'épidémie circule le plus. Mais la mesure n'a pas été généralisée aux collèges. "Il est dit que les collèges pourront bénéficier des demi-jauges. Si la continuité pédagogique est assurée, c'est une satisfaction. Il faut aussi déterminer si la demi-jauge s'applique au niveau de l'établissement comme dans certains lycées auquel cas cela ne change pas grand-chose. Si c'est au niveau de la classe, c'est mieux." Par ailleurs, le ministre de l'Éducation nationale a assuré que les cantines resteraient ouvertes même si elles représentent un "maillon faible" de la journée dans le combat contre l'épidémie. "C'est très important que les cantines restent ouvertes à condition que les gestes barrières soient respectés. Pour un certain nombre d'enfants, c'est le seul repas correct et équilibré de la journée", poursuit Elodie Michat. Les élèves de l'académie de Versailles plus touchés D'autres mesures ont été annoncées comme le renforcement des remplacements d'enseignants dans les 19 départements à forte tension. Les parents pourront aussi demander à bénéficier d'un arrêt de travail pour garder leurs enfants, a encore indiqué le ministre. Car le nombre d'élèves contaminés a augmenté en une semaine, passant de plus de 15 000 à plus de 21 000 soit un taux de 0,17 contre 0,13 il y a une semaine en France. Dans les trois académies franciliennes, les chiffres publiés au 26 mars font état de : 1286 élèves et 215 personnels contaminés avec 160 classes et 4 établissements fermés à Paris Dans l'académie de Versailles, ce sont : 2416 élèves et 298 personnels contaminés avec 306 classes et 12 établissements fermés Dans celle de Créteil, 932 élèves et 193 personnels sont contaminés par la Covid-19 ainsi que 18 classes et 6 établissements fermés. Pour la FCPE Paris, "Il faut que la continuité pédagogique soit assurée et maintenir les écoles ouvertes à tout prix", pense Elodie Michat. Selon elle, le décrochage scolaire est inquiétant et touche tous les niveaux.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/grand-paris/vers-une-augmentation-des-fermetures-de-classes-et-des-etablissements-scolaires-en-ile-de-france-2022016.html
[]
Des crédits pour aider les Français de l’étranger à affronter la covid
En Amérique Latine, un collectif de ressortissants Français demande le report de cette aide sur l’année 2021.
Une enveloppe de 50 millions d’euros a été débloquée, en avril dernier, par le Ministère des Affaires Étrangères, pour aider les Français expatriés à surmonter les difficultés financières liées à la crise du coronavirus. En Amérique Latine, un collectif de ressortissants Français demande le report de cette aide sur l’année 2021. Tomas Cortes est Chilien mais possède la nationalité française puisque son arrière-arrière-grand-père était franco-basque. C’est grâce à cette filiation qu’il a pu bénéficier de l’aide financière apportée par l’état français. Ces derniers mois, son activité professionnelle a connu une forte baisse à cause de la pandémie. Tomas est stewart, il travaille pour la compagnie aérienne Latam. "Je n’ai pas pu voler pendant 3 mois consécutifs, alors que d’habitude je réalise environ 5-6 vols mensuels", raconte-t-il. Avec un salaire jugé trop élevé pour le niveau de vie chilien, il n’a pas pu accéder aux aides de l’état. "Cela a été beaucoup plus facile pour moi de bénéficier d’aides de la part de l’état français." Il a reçu trois fois la somme de 160.000 pesos, soit l’équivalent de 180 euros. "J'ai pu renouveler la demande quatre fois. C'est le maximum. Je suis en train d’attendre le dernier versement." 1 million d'euros distribué sur un total de 50 millions d'euros disponibles Tomas a entendu parler de ce dispositif car il reçoit les newsletters de l’Ambassade de France. L’aide a été mise en place au mois d’avril dernier par le Ministère des Affaires Étrangères. Sur l’enveloppe de 50 millions d’euros dédidée aux Français expatriés dans le monde entier, seulement un peu plus d’un million ont été distribués pour le moment. C’est pour cette raison qu’un collectif de conseillers de Français de l’étranger et d’Amérique Latine demande le report de ces crédits sur l’année 2021. Stéphane Pioger vit au Chili et fait partie de ce collectif : "Si les 50 millions d'euros ne sont pas utilisés d’ici la fin de l’année, cet argent ne sera plus disponible", explique-t-il. Et d'ajouter qu'"il n'y a pas eu suffisamment de communcation autour de ce dispositif. C'est sans doute pour cela qu'il n'y a eu que très peu de demandes." Le collectif souligne également la situation fragile dans laquelle se trouve le continent : "Plusieurs pays maintiennent des mesures de confinement strictes, et les résidents ne bénéficient pas d’un 'filet de sécurité' social comme il en existe en Europe." Si pour l’heure rien n’a été confirmé quant à cette demande de report, "elle semble avoir été plutôt bien reçue par le Secrétaire d’État chargé des Français de l’Étranger Jean-Baptiste Lemoyne", confirme Stéphane Pioger. Pour Tomas ces derniers mois ont été très rudes. "J’ai commencé à faire des gâteaux et à les vendre à domicile. J’ai un loyer et des charges mensuelles que je dois payer. Cette aide m’a réellement permis de maintenir un équilibre financier", conclut-il juste avant de monter dans un avion pour Madrid, puisque l'activité de la compagnie a légèrement repris. >>> Retrouvez les informations relatives à ce plan d'urgence ici : Coronavirus : aide ponctuelle aux Français de l’étranger en difficulté
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/santiago/des-credits-pour-aider-les-francais-de-letranger-affronter-la-covid-291143
[]
Attentats de janvier 2015 : le procès suspendu jusqu'au 12 novembre au moins
Le procès des attentats de janvier 2015 à Charlie Hebdo, Montrouge et à l'Hyper Cacher est suspendu jusqu'au 12 novembre au moins. Plusieurs accusés, dont Ali Riza Polat, ont été testés positifs au Covid-19.. Justice : video, EN DIRECT - Attentats de janvier 2015 : le procès suspendu jusqu'au 12 novembre au moins.
Déjà suspendu depuis lundi, le procès ne reprendra pas avant le 12 novembre. Trois des dix accusés comparaissant détenus devant la cour d'assises spéciale de Paris depuis le 2 septembre ont été testés positifs au Covid-19 durant le week-end. Parmi eux : Ali Riza Polat. Une deuxième vague de tests est prévue jeudi. La reprise du procès est notamment conditionnée aux résultats de ces tests.
lci.fr
https://www.lci.fr/justice/en-direct-attentats-de-janvier-2015-le-proces-charlie-hebdo-suspendu-jusqu-au-12-novembre-au-moins-pour-cause-de-covid-19-2163373.html
['justice']
Coronavirus: en France, la fin des restrictions se rapproche
Le ministre français de la Santé, Olivier Véran, a envisagé mercredi la fin du port du masque en intérieur pour les adultes et les enfants "à la mi-mars", ainsi qu'un allègement du pass vaccinal à cette date, si la circulation du virus est "très faible".
Le ministre français de la Santé, Olivier Véran, a envisagé mercredi la fin du port du masque en intérieur pour les adultes et les enfants "à la mi-mars", ainsi qu'un allègement du pass vaccinal à cette date, si la circulation du virus est "très faible". Coronavirus: en France, la fin des restrictions se rapproche La quasi totalité des restrictions sanitaires encore en vigueur en France pourraient être levées d'ici quelques semaines, si l'amélioration sur le front de l'épidémie de Covid se confirme, laisse désormais espérer le gouvernement. LES DISCOTHEQUES ROUVRENT CE MERCREDI Comme promis, les boîtes de nuit, qui ont été parmi les plus pénalisées avec 18 mois de fermeture sur deux ans de crise, rouvrent leurs portes. "Alors on danse !", a lancé auprès de l'AFP le ministre délégué au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne, citant Stromae, en saluant le "professionnalisme et le sérieux du monde de la nuit ... pionnier dans le contrôle du pass sanitaire". Manger du pop corn dans une salle de cinéma, un sandwich dans un stade ou un train, boire un verre debout au comptoir d'un bar ou assister à un concert est également de nouveau possible. PROTOCOLE ALLEGE A L'ECOLE A PARTIR DU 21 FEVRIER Grâce à une situation sanitaire "en très nette amélioration", le gouvernement a annoncé que le protocole sanitaire repasserait du niveau 3 au niveau 2 dans les écoles primaires au retour des vacances d'hiver des différentes zones, soit du 21 février au 7 mars. Cela signifiera la fin du port du masque dans la cour de récréation dans les écoles élémentaires et un allègement des règles de brassage des élèves. PLUS DE MASQUE EN LIEU CLOS LE 28 FEVRIER A partir de cette date, excepté dans les transports, le masque ne sera plus obligatoire dans les lieux clos soumis au pass vaccinal, requis pour les plus de 16 ans pour accéder à certains lieux ou événements. Les règles seront aussi assouplies pour les tests pour les cas contacts. VERS LA FIN DU MASQUE A LA MI-MARS Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a envisagé mercredi sur France Info la fin du port du masque en intérieur pour les adultes et les enfants "à la mi-mars", ainsi qu'un allègement du pass vaccinal à cette date, si la circulation du virus est "très faible". Il a évoqué la perspective de "conserver le masque dans les endroits qui sont très à risque, comme par exemple les discothèques", ce "jusque fin mars, début avril". "Nous pourrons commencer à alléger fortement le dispositif du pass vaccinal, peut-être pas tout en bloc, peut-être qu'on gardera des mesures pour la fin mars début avril", a-t-il poursuivi. Des annonces qui ne rassurent pas certains spécialistes. "Tout ça va extrêmement vite" et qu'"il n'y a pas de critère en face", a jugé mercredi Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital parisien Tenon. "On est un peu surpris scientifiquement que ces mesures ne tiennent pas compte des taux d'occupation et du nombre d'hospitalisations", a renchéri Benjamin Davido, infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches Hauts-de-Seine . UNE LEVEE TOTALE DU PASS FIN MARS OU DEBUT AVRIL ? Après Israël, l'Angleterre, le Danemark, qui ont supprimé leur pass vaccinal ou sanitaire, la France devrait à son tour renoncer à ce dispositif contesté, à l'approche de la présidentielle. Sa levée est envisageable "d'ici la fin mars", début "avril", avait estimé le gouvernement, si plusieurs conditions sont au rendez-vous: un taux d'incidence "10 ou 20 fois moindre" qu'actuellement, la fin de la surcharge hospitalière et une très forte proportion de vaccinés. "Il y a des raisons d'espérer qu'à cet horizon de temps la situation se sera suffisamment améliorée pour que nous soyons en mesure de lever ces ultimes mesure", avait abondé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/europe/2022/02/16/france-veran-envisage-la-fin-du-masque-en-interieur-a-la-mi-mars-ORSWKTKWJRAO3HEHP26YIDLLQQ/
['international']
Covid-19 : des premières injections de vaccin reportées faute de doses en nombre suffisant
En Ile-de-France, Bourgogne-Franche-Comté et dans les Hauts-de-France, les autorités sanitaires ont annoncé l’annulation de rendez-vous pour pouvoir assurer les rappels.
Un homme de 75 reçoit une dose de vaccin contre le Covid-19, à l’Institut Pasteur, Paris, le 21 janvier. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP C’est un nouvel accroc dans la campagne de vaccination contre le Covid-19. En Ile-de-France, en Bourgogne-Franche-Comté et dans les Hauts-de-France, les autorités sanitaires ont annoncé, jeudi 28 janvier, des annulations de rendez-vous pour les premières injections prévues dans les jours qui viennent, afin d’assurer la seconde dose des premiers vaccinés. Seront concernées des personnes de plus de 75 ans et des malades avec des pathologies à risque, auxquels la vaccination est ouverte depuis le 18 janvier, ainsi que des professionnels de santé de plus de 50 ans ou avec des comorbidités. Lire aussi : Le spectre d’une vague épidémique plus forte en France « La France est confrontée, comme ses partenaires européens, à une baisse d’approvisionnement en vaccins », justifie le ministère de la santé dans un communiqué, où il rappelle sa décision de ne pas allonger le délai maximum entre la première dose et le rappel, fixé à 28 jours. Avec 200 000 doses de vaccin Pfizer en moins fin janvier, ainsi que des livraisons du vaccin Moderna diminuées d’un quart en février, ce sont environ « 5 des rendez-vous pour une première injection qui devront être décalés de quelques jours », d’après le ministère, soit 30 000 personnes sur les 600 000 qui avaient décroché un créneau pour la première quinzaine de février. Sur le terrain, les chiffres semblent pourtant déjà supérieurs. En Ile-de-France, au moins 15 000 à 20 000 rendez-vous devront être décalés. « Alors que la situation sanitaire est critique, nous sommes face à une pénurie criante de vaccins, s’alarme Anne Souyris, adjointe à la santé à la Mairie de Paris. L’ARS nous a annoncé qu’à partir du 8 février nous recevrons assez de doses pour les deuxièmes injections, mais c’est tout, nous ne pourrons plus administrer de premières injections. » « Pas le choix » A Lyon, c’est aussi la « panne », alerte Pierre-Jean Ternamian, président de l’URPS-Médecins libéraux Auvergne-Rhône-Alpes, qui affirme que 20 000 personnes vont devoir être rappelées pour déplacer leur rendez-vous, au minimum à la mi-mars. En Bourgogne-Franche-Comté, aucun chiffre n’a été communiqué. L’ARS annonce que « certains rendez-vous » seront reportés de « quelques jours ou semaines ». Dans les Hauts-de-France, « l’ensemble des rendez-vous de primo-vaccination prévus jusqu’au mardi 2 février inclus seront déprogrammés et immédiatement reprogrammés à partir de la première semaine de mars », a indiqué l’Agence régionale de santé mercredi. Les 95 centres de la région, qui ont vacciné quelque 100 000 habitants depuis le début de l’année, avaient déjà dû réduire la voilure la semaine dernière, avec 37 de rendez-vous de primo-injections reportés. Il vous reste 18.18 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/29/covid-19-des-primo-injections-de-vaccin-reportees_6068040_3224.html
['société']
Vaccins contre le Covid-19 : comment interpréter les "taux d'efficacité" communiqués par les laboratoires ?
Les estimations de l'efficacité des différents vaccins, diffusées par les laboratoires par voie de communiqués de presse, ne suffisent pas à préjuger de l'intérêt relatif de ces différents produits.
Chaîne de production de l'usine de la multinationale pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline GSK à Saint-Amand-les-Eaux, dans le nord de la France, le 3 décembre. Question posée par Andrée le 29/11/2020 Ces dernières semaines, plusieurs laboratoires ont transmis par voie de communiqués des données partielles sur l’efficacité des vaccins sur lesquels ils travaillent. Pour l’heure, ces différents résultats n’ont pas fait l’objet de publications scientifiques, revues par des experts indépendants. Vous nous interrogez sur la signification du «pourcentage d’efficacité». Que comprendre quand un laboratoire vante un vaccin «efficace à 90 » ? Les essais réalisés portent sur un suivi de population en zone à risque, dont la moitié se voit administrer le candidat-vaccin, et l’autre une substance sans activité biologique placebo . Les données prises en compte portent généralement sur les infections survenues au moins une semaine après la dernière injection, afin de laisser au vaccin le temps de produire une réaction immunitaire significative. A l’issue d’une période donnée, par exemple deux mois, on observe dans chaque groupe la proportion d’individus
liberation.fr
https://token.liberation.fr/checknews/2020/12/04/vaccins-contre-le-covid-19-comment-interpreter-les-taux-d-efficacite-communiques-par-les-laboratoire_1807571
[]
Virus: l’Angleterre reconfinée, l’Allemagne devrait prolonger ses restrictions
L’Angleterre et l’Ecosse ont réinstauré le confinement mardi pour lutter contre l’accélération de la pandémie de Covid-19, et l’Allemagne s’apprête à prolonger ses restrictions, alors que les mesures se succèdent en Europe pour tenter de contenir le virus.
Dans les rues de Londres, le 5 janvier 2021 L’Angleterre et l’Ecosse ont réinstauré le confinement mardi pour lutter contre l’accélération de la pandémie de Covid-19, et l’Allemagne s’apprête à prolonger ses restrictions, alors que les mesures se succèdent en Europe pour tenter de contenir le virus. Le Premier ministre Boris Johnson a décidé lundi soir le reconfinement total de l’Angleterre, face à une progression alarmante du nouveau variant du coronavirus. Déjà appliqué aux trois quarts de la population anglaise, le confinement a été étendu à l’ensemble de la province et durci. Les écoles, laissées jusqu’à présent ouvertes, ont fermé. Si, légalement, le confinement doit entrer en vigueur mercredi à 00H01 GMT, Boris Johnson a appelé la population à suivre les règles immédiatement. Les rues de Londres étaient quasi désertées mardi. «Il n’y a pas d’autre solution», estime, résignée, Jenny Heath, 42 ans, qui travaille dans le marketing, interrogée par l’AFP dans la City. L’Ecosse est également entrée dans un confinement du même type pour au moins tout janvier. Les deux autres provinces du Royaume-Uni, l’Irlande du Nord et le Pays de Galles, déjà confinées après Noël, ont décidé de laisser les enfants à la maison. En Angleterre, «début mars, nous devrions pouvoir lever certaines de ces restrictions mais pas nécessairement toutes», a prévenu Michael Gove, chargé de la coordination de l’action du gouvernement britannique. Le Royaume-Uni, qui déplore plus de 75.000 morts, est l’un des pays d’Europe les plus endeuillés par la pandémie. Le variant qui sévit sur son sol a aggravé la tendance, avec plus de 50.000 nouvelles contaminations par jour, et même près de 59.000 lundi. Pour alléger la pression sur les hôpitaux anglais, les autorités espèrent vacciner d’ici mi-février toutes les personnes de plus de 70 ans ainsi que les soignants, soit près de 14 millions de personnes parmi les plus à risque. - Vers des restrictions prolongées en Allemagne - L’Allemagne, elle, devrait prolonger au-delà du 10 janvier ses restrictions contre la pandémie, probablement jusqu’au 31. La chancelière Angela Merkel et les 16 Etats-régions devraient le décider mardi en visio-conférence. Les commerces --à l’exception des magasins d’alimentation-- les écoles, lieux culturels et restaurants devraient ainsi garder portes closes. Dans ce pays, le seuil des 1.000 décès quotidiens a été franchi pour la première fois le 30 décembre, et quelque 1,775 million de cas ont été recensés depuis le début de la pandémie. Alors que Mme Merkel n’a pas été en mesure au début de l’automne d’imposer des mesures plus strictes, la gestion de la deuxième vague suscite désormais des critiques. Le quotidien Die Welt parle d’un «grand échec», et des voix s’élèvent pour critiquer une lenteur des vaccinations, alors que plus de 264.000 personnes âgées et personnels soignants avaient reçu lundi une première dose du vaccin Pfizer-BioNTech. Le quotidien Bild, le plus lu d’Allemagne, accuse le gouvernement d’avoir «trop compté sur l’Union européenne» pour s’approvisionner en vaccins, et de privilégier le seul produit Pfizer-BioNTech. Le Kremlin a annoncé de son côté mardi que le président russe Vladimir Poutine avait évoqué avec Mme Merkel l’éventualité d’une «production conjointe de vaccins», alors que Moscou cherche à accroître ses capacités dans ce domaine. - Elargissement de la vaccination en France - En France, où le gouvernement est accablé de critiques sur la lenteur de sa campagne de vaccination, le ministre de la Santé Olivier Véran a assuré mardi que «le rythme de croisière de la vaccination en France» allait «rejoindre celui de nos voisins dans les prochains jours». «On a dépassé les 2.000 vaccinations hier, d’ici jeudi on va augmenter encore de façon très importante, on va être sur une courbe exponentielle», a-t-il ajouté. Il a précisé que «la vaccination des personnes âgées de 75 ans et plus qui ne sont pas en établissement» serait autorisée «avant la fin du mois de janvier». La campagne concerne pour l’instant uniquement les résidences pour personnes âgées et les soignants d’au moins 50 ans. Il a indiqué par ailleurs qu'«une dizaine de cas suspectés ou avérés» du variant britannique, qui «inquiète» les autorités, avaient été repérés en France. Ailleurs en Europe, l’Italie a décidé mardi de retarder la réouverture des lycées, dans lesquels le retour en présentiel n’aura lieu que le 11 janvier au lieu du 7. Les élèves plus jeunes feront, eux, leur rentrée le 7, mais seulement pour 50 de leurs cours. Les Pays-Bas, eux, ont avancé de deux jours, à mercredi, le début de leur campagne de vaccination, devenant le dernier de l’UE à se lancer. La Belgique a pour sa part entamé officiellement mardi sa campagne de vaccination dans les maisons de retraite, après une phase test qui a concerné 700 personnes la semaine dernière. Cette première étape doit concerner 150.000 à 200.000 personnes d’ici fin janvier ou début février, selon le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke. En Grèce, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a appelé mardi l’Eglise orthodoxe, qui souhaite célébrer l’Epiphanie en plein confinement, à «prendre ses responsabilités». La pandémie a fait au moins 1,854 million de morts dans le monde depuis son apparition, selon un bilan établi par l’AFP mardi. burx-slb/sg
liberation.fr
https://www.liberation.fr/depeches/2021/01/05/coronavirus-confinement-reamorce-en-grande-bretagne-prolonge-en-allemagne_1810357
[]
Protocole sanitaire renforcé dans les restaurants à Paris : "On va finir par dégoûter les gens d'aller au restaurant", alerte l'Umih
Paris et la petite couronne vont passer en alerte maximale sur la carte du Covid-19, ce qui implique la mise en place de nouvelles restrictions dans les restaurants, qui resteront malgré tout ouverts.
Paris et la petite couronne vont passer en alerte maximale sur la carte du Covid-19, ce qui implique la mise en place de nouvelles restrictions dans les restaurants, qui resteront malgré tout ouverts. "On ne comprend plus, car on a déjà une désaffection de la clientèle dans nos restaurants, c'est très dur aujourd'hui dans les bars et restaurants", a réagi Thierry Fontaine président de l'Umih Nuit France l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie sur franceinfo dimanche 4 octobre, alors que Paris et sa petite couronne vont basculer en zone d'alerte maximale et attendent de nouvelles restrictions qui seront dévoilées lundi, a annoncé Matignon à l'AFP. Les services du Premier ministre ont par ailleurs précisé que les restaurants pourront rester ouverts avec un protocole sanitaire renforcé malgré le regain de l'épidémie de Covid-19. On aura des restaurants vides mais ouvertsThierry Fontaineà franceinfo "Peu s'en sortent et on va encore renforcer des protocoles, on va finir par dégoûter les gens d'aller au restaurant. On ne les ferme pas mais on fait fuir la clientèle, ce qui revient au même", a-t-il lancé. "Est-ce que c'est la bonne solution ? Je ne suis pas sûr. On aimerait bien qu'on puisse nous donner des études claires et pas une étude américaine avec sans doute pas les mêmes protocoles que les nôtres", a conclu Thierry Fontaine a propos des connaissances sur la transmission du coronavirus dans les restaurants.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/protocole-sanitaire-renforce-dans-les-restaurants-a-paris-on-va-finir-par-degouter-les-gens-d-aller-au-restaurant-alerte-l-umih_4128657.html
['santé']
Le choix de Max: Covid, Jean Castex cas contact pour la troisième fois - 09/06
Jean Castex a été déclaré cas contact et sera à l'isolement. Sa femme a contracté le Covid, a-t-on appris. On en parle avec Bruno Jeudy, éditorialiste politique de BFMTV. Et Margaux de Frouville, cheffe du service santé de BFMTV.
Le choix de Max: Covid, Jean Castex cas contact pour la troisième fois - 09/06 Jean Castex a été déclaré cas contact et sera à l'isolement. Sa femme a contracté le Covid, a-t-on appris. On en parle avec Bruno Jeudy, éditorialiste politique de BFMTV. Et Margaux de Frouville, cheffe du service santé de BFMTV.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/replay-emissions/22h-max/le-choix-de-max-covid-jean-castex-cas-contact-pour-la-troisieme-fois-09-06_VN-202106090539.html
[]
Les élèves vont pouvoir s’absenter des cours dès jeudi et vendredi
Le Conseil scientifique recommande "l’auto-confinement" pendant une semaine avant les fêtes de fin d’année, pour limiter la propagation du coronavirus., C’est le casse-tête du moment. Comment
C’est le casse-tête du moment. Comment limiter le risque de troisième vague de coronavirus en janvier, alors que les Français doivent se retrouver en famille pour les fêtes de fin d’année. Pour tenter de limiter la propagation du virus, le Conseil scientifique a recommandé, lundi 14 décembre, à ceux qui veulent passer Noël avec leurs proches de mettre en place des mesures "d'auto-confinement" durant une semaine. Comme le détaille BFMTV, il a également préconisé le recours à des tests avant les soirées de réveillon. Pour permettre à tous de mettre en place ces mesures, le Conseil scientifique a ainsi demandé l’application d’une "tolérance" jeudi 17 et vendredi 18 décembre si les élèves d'écoles, de collège ou de lycée choisissent de s’auto-confiner avant les fêtes et donc, d’être absents. Des recommandations suivies par le cabinet du ministre de l’Éducation nationale. Jean-Michel Blanquer a ainsi fait savoir que cette "tolérance" sera belle et bien mise en place. Son cabinet adressera d’ailleurs une note dans ce sens dès mardi 15 décembre aux recteurs. Une recommandation que Jean Castex a également confirmée, mardi 15 décembre, lors d’un entretien avec la radio Europe 1. Attention au sentiment de "fausse sécurité" Les parents devront toutefois prévenir les établissements en amont, s’ils optent pour l’auto-confinement, précise LCI. Une mesure d’autant plus importante pour ceux qui prévoient de rendre visite à des personnes âgées, les plus fragiles face au coronavirus. Par ailleurs, les résidents d’Ephad qui sortiront quelques heures pour Noël devront être testés par PCR à leur retour, détaille le Conseil scientifique dont les membres appellent à recourir, si nécessaire, aux tests le mardi, mercredi ou jeudi précédant Noël et le jour de l’An, sans toutefois céder au sentiment de "fausse sécurité" en cas de test négatif. >> A lire aussi - Attestations couvre-feu : voici les documents à télécharger En effet, les tests ne permettent pas d’exclure à 100 une infection et les gestes barrières doivent continuer d’être respectés. Dans le détail, une personne symptomatique dans la semaine précédant Noël ou le jour de l'An doit être testée et s’isoler sans attendre le résultat. Sans symptôme, il est possible de se faire tester en cas de prise de risque. En revanche, sans prise de risque ni symptômes, il est recommandé de ne pas se faire tester pour ne pas saturer le réseau.
capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/les-eleves-vont-pouvoir-sabsenter-des-cours-des-jeudi-et-vendredi-1388643
['économie/finance', 'politique']
Vaccins : "Nous avons besoin de moyens pour la surveillance des effets indésirables"
Les centres régionaux de pharmacovigilance se trouveront au coeur de la stratégie de repérage des événements indésirables graves des vaccins contre le Covid. Mais leurs effectifs actuels ne sont pas adaptés à un afflux de déclarations.
Dans les essais cliniques, les nouveaux vaccins à ARN messager ont provoqué des effets secondaires nombreux mais bénins et transitoires. publié le 21/12/2020 à 06:30 , mis à jour à 09:59 Avec l'arrivée des nouveaux vaccins contre le Covid, un dispositif exceptionnel de surveillance des effets indésirables va être mis en place : sollicitation accrue des médecins et des patients pour déclarer les événements qui pourraient survenir, analyse quotidienne des signalements, publication hebdomadaire des données, études complémentaires de pharmaco-épidémiologie via l'analyse des bases de l'Assurance-maladie, etc. Il est même envisagé de recourir à un outil d'intelligence artificielle pour analyser les déclarations et aider à les prioriser. Mais, sur le terrain, ce sont les experts du réseau des 31 centres régionaux de pharmacovigilance CRPV qui seront au coeur du dispositif. Ils sont en effet les seuls habilités à recueillir et traiter les signalements remontant des médecins et des patients. Ces médecins et scientifiques se préparent à l'arrivée des vaccins depuis déjà le mois d'octobre. Avec une préoccupation principale, comme l'explique Annie-Pierre Jonville-Bera, la présidente de l'association des CRPV : éviter de se trouver noyés sous un afflux de signalements, si celui-ci devait se produire.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/vaccins-nous-avons-besoin-de-moyens-pour-la-surveillance-des-effets-indesirables_2141183.html
['science/technologie']
Covid-19 : la Haute autorité de Santé donne son feu vert aux autotests
Le prélèvement nasal que l'on fait pour l'autotest, autorisé mardi après-midi, est moins profond 3-4 cm et moins désagréable que le prélèvement nasopharyngé classique. Il pourra être utilisé par des gens asymptomatiques de plus de 15 ans dans le cadre d'une utilisation restreinte à la sphère privée.
Les autotests sur prélèvement nasal pour dépister une infection par le virus du Covid-19 peuvent être utilisés par des personnes sans symptômes de plus de 15 ans, selon la Haute autorité de Santé HAS . Tout autotest antigénique positif doit ensuite faire l'objet d'une confirmation par test RT-PCR, permettant également de caractériser le variant en présence, précise-t-elle mardi. Ce nouvel outil vient compléter l'arsenal du dépistage, et donne des résultats en "20 à 30 minutes", a indiqué la Pr Dominique Le Guludec, présidente de l'autorité sanitaire. Le résultat se visualise comme pour un test de grossesse. Des autotests sont déjà disponibles en Allemagne, Autriche, Pays-Bas et depuis quelques jours en Angleterre, a relevé le Dr Mathieu Carbonneil de la HAS. Le prélèvement nasal que l'on fait pour l'autotest est moins profond 3-4 cm et moins désagréable que le prélèvement nasopharyngé pour les tests RT-PCR classique. Quelle prise en charge ? La HAS est favorable à la prise en charge de ces autotests "dans le cadre d'actions de dépistages médicaux" avec, par exemple une mise à disposition des autotests. Mais il n'appartient pas à la HAS de se prononcer sur une éventuelle prise en charge de leur usage à titre privé, selon Dominique Le Guludec. Ces autotests antigéniques peuvent être utilisés par des gens asymptomatiques de plus de 15 ans dans le cadre d'une utilisation restreinte à la sphère privée par exemple, avant une rencontre avec des proches . L'autotest rapide sur prélèvement nasal "devra idéalement être réalisé le jour même ou à défaut la veille de la rencontre". "Il n'y a pas de données d'efficacité chez les moins de 15 ans", a noté le Dr Carbonneil. Une confirmation nécessaire Ces autotests peuvent servir dans une indication médicale en complémentarité des modalités de dépistage existantes : chez les personnes asymptomatiques de plus de 15 ans, dans le cadre d'un dépistage répété ciblé à large échelle en alternative aux TDR/TROD test diagnostic rapide ou test rapide d'orientation diagnostic antigéniques sur prélèvement nasopharyngé ou nasal moins profond . Le choix entre TDR/TROD et autotest dépend du mode d'organisation du dépistage et de la volonté et de l'aptitude à réaliser elles-mêmes le test des personnes à dépister. Les tests rapides TROD/TDR sur prélèvement nasal, qui peuvent notamment être utilisés chez les asymptomatiques de plus de 15 ans dans le cadre d'un dépistage répété, par exemple chez des lycéens et des étudiants, doivent aussi faire l'objet d'une confirmation par test RT-PCR nasopharyngé et d'une recherche de variant. La HAS est favorable à leur prise en charge par l'Assurance maladie dans cette indication médicale, parmi d'autres.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/covid-19-la-haute-autorite-de-sante-donne-son-feu-vert-aux-autotests-4031864
['santé']
Menace de grève au drive-in Covid de Lasne!
Cette fois-ci, les médecins généralistes de LAHURIX semblent bien décidés à débrayer. Cette fois, la coupe semble pleine. Après avoir déjà menacé de faire grève il y a un mois environ, les médecins généralistes de Lasne, La Hulpe et Rixensart ...
Cette fois, la coupe semble pleine. Après avoir déjà menacé de faire grève il y a un mois environ, les médecins généralistes de Lasne, La Hulpe et Rixensart LAHURIX semblent déterminer à franchir le pas. En cause, des conditions de travail très pénibles et qui n’évoluent pas ! De nouvelles réunions vont toutefois se dérouler cette semaine avant qu’une décision ne soit prise, mais la balance penche très sérieusement du côté de la fermeture temporaire ? du drive-in de dépistage du coronavirus installé à Lasne.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/regions/brabant/menace-de-greve-sur-le-drive-in-covid-5f8c77ba7b50a66bd8d54f70
[]
Covid-19 : combien de personnes doivent être vaccinées pour atteindre l'immunité collective ?
Des vaccins contre la Covid-19 seront bientôt disponibles dans l’Hexagone. Une bonne nouvelle dont se méfient pourtant une majorité de la population française....
Lors de son allocution, ce 24 novembre, Emmanuel Macron a annoncé que le vaccin contre le coronavirus ne serait pas obligatoire. Il a également expliqué que la campagne de vaccination "rapide et massive" pourrait commencer "dès fin décembre, début janvier". Selon le chef de l’État, les personnes les plus fragiles seront prioritaires. Bien que ce vaccin tant attendu soit pour l’heure le seul moyen d’en finir avec le coronavirus, de nombreux Français se montrent réticents. Seul un Français sur deux accepterait de se faire vacciner contre la Covid-19, selon un sondage publié le 12 novembre dernier et réalisé par Odoxa, pour FranceInfo et Le Figaro, après les annonces des laboratoires Pfizer et BioNTech. Une autre enquête menée par BVA pour Europe 1 atteste de cette méfiance. D’après les résultats de ce sondage, 60 des Français n’envisagent pas de se faire vacciner et seuls 20 de la population compte le faire dès que possible. Est-il possible d’atteindre l’immunité collective malgré cela ? Covid-19 : 70 des personnes doivent être vaccinées pour atteindre l’immunité collective "Le niveau nécessaire pour passer ou rester sous le seuil d'immunité collective dépend du nombre de reproduction de base de la maladie R0 , c’est-à-dire du nombre moyen d’individus immunologiquement naïfs qu’un sujet va infecter après contact", explique l’Institut Pasteur sur son site. D’après ses explications, plus le R0 est élevé, plus la proportion de Français immunisés doit être élevée. "Le calcul pour obtenir ce pourcentage permet d'obtenir les résultats suivants : 50 pour la grippe, 70 pour Covid-19, 90 à 95 pour la rougeole", indique l’institut. Quelle étendue de vaccination est nécessaire pour arrêter la propagation de la Covid-19 ? Les résultats d’une étude, parue dans l’American Journal of Preventive Medicine le 15 juillet dernier, ont révélé que l'efficacité du vaccin doit être d'au moins 60 lorsque la couverture vaccinale est de 100 . Ce seuil d'efficacité du vaccin passe à 70 lorsque la couverture tombe à 75 et à 80 lorsque la couverture tombe à 60 et que le taux de reproduction est de 2,5. Il passe à 80 lorsque la couverture tombe à 75 et que le R0 est de 3,5. Covid-19 et vaccin : "une protection de 43-49 " pour atteindre l’immunité collective Un autre rapport sur la stratégie de vaccination rendu par le Conseil scientifique et publié le 9 juillet dernier fait référence à un taux plus bas que celui évoqué dans l’étude parue dans l’American Journal of Preventive Medicine. Selon ce rapport, "une immunité de groupe pourrait être obtenue par la protection de 43-49 de la population" grâce à un vaccin "stérilisant", à savoir un vaccin qui interrompt la transmission du virus. Cependant, pour l’heure, les résultats des essais cliniques n’indiquent pas que les vaccins bientôt disponibles puissent interrompre la transmission du virus. À lire aussi : Covid-19 : Michel Cymes explique l’impact négatif du virus sur les autres maladies Covid-19 : un nouveau symptôme identifié chez les seniors Covid-19 : les propriétaires de chiens auraient 78 de risques en plus d’être contaminés
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/covid-19-combien-de-personnes-doivent-etre-vaccinees-pour-atteindre-limmunite-collective-2104441
['santé']
Toujours pas de goût suite au covid-19 ? Un centre spécialisé va ouvrir près d'Anvers pour apprendre à réapprécier la nourriture
Première en Belgique, un "Centre du goût" ouvrira la semaine prochaine à Zwijndrecht, près d'Anvers pour les patients atteints du Covid ou d'un cancer.
Un des symptômes persistant du Covid-19 . Après avoir été contaminés, certains patients mettent plusieurs mois à retrouver le goût ou l'odorat . C'est aussi le cas des personnes cancéreuses ayant fait une chimiothérapie. Pour y remédier, il sera bientôt possible de se rendre dans le "centre du goût" pour apprendre à apprécier de nouveau la nourriture. L'institut ouvrira ses portes la semaine prochaine à Zwijndrecht, près d'Anvers, rapporte VRT News. "En leur faisant goûter différentes saveurs dans des bouteilles, nous apprenons à nouveau aux patients à manger de la bonne nourriture", a déclaré la cheffe de l'ingénierie gastronomique du centre, Lobke Van den Wijngaert à l'antenne flamande. Le symptôme de la perte de goût est différent chez chaque patient, ce pourquoi ils seront traités de manière individuelle. L'agueusie peut persister plusieurs mois ou seulement quelques semaines selon les personnes. "Nous ne préparons pas de plats, mais nous fournissons toutes sortes de saveurs en flacons. On commence par le goût le plus doux pour augmenter progressivement. Grâce à ces recettes, nous permettons aux patients de bien manger à nouveau", explique l'experte en ingénierie gastronomique. Au départ l'objectif de ce centre était d'aider les personnes atteintes de cancer, mais depuis le coronavirus est passé par là. "En 2017, nous avons commencé une étude pour les patients atteints de cancer traités par chimiothérapie. Les résultats étaient très positifs. Pendant le premier confinement, nous avons entendu plusieurs rapports sur la perte de goût et d’odeur chez les patients atteints du coronavirus, nous avons donc voulu les aider aussi. Ils ont eux aussi droit à une bonne alimentation", raconte Lobke Van den Wijngaert.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/toujours-pas-de-gout-suite-au-covid-19-un-centre-specialise-va-ouvrir-pres-d-anvers-pour-reapprecier-la-nourriture-5fc298269978e23b12ced3fd
['société']
Italie: Ibrahimovic offre le derby milanais à l'AC Milan
L'AC Milan, porté par un Zlatan Ibrahimovic affamé après sa quarantaine pour cause de Covid-19, a poursuivi son sans-faute en remportant samedi un superbe derby face à l'Inter 2-1 , une première depuis janvier 2016 en Serie A.
L'attaquant suédois de l'AC Milan, Zlatan Ibrahimovic d , marque lors du match de Serie A face à l'Inter Milan, à Milan, le 17 octobre 2020 / AFP L'AC Milan, porté par un Zlatan Ibrahimovic affamé après sa quarantaine pour cause de Covid-19, a poursuivi son sans-faute en remportant samedi un superbe derby face à l'Inter 2-1 , une première depuis janvier 2016 en Serie A. Deux buts en début de match de la star suédoise - son second doublé en deux matches joués en championnat - ont offert aux Rossoneri leur quatrième victoire en quatre matches. L'AC Milan est désormais seul en tête après la défaite plus tôt dans la journée de l'Atalanta Bergame à Naples 4-1 . Cette première défaite de la saison marque un coup d'arrêt pour l'Inter d'Antonio Conte, handicapé par de nombreuses absences six joueurs testés positifs au Covid-19 et Sensi suspendu . Zlatan Ibrahimovic, de retour après avoir manqué les deux derniers matches pour cause de Covid-19, avait faim et il lui a fallu moins de vingt minutes pour poser son empreinte sur le match: il obtenait un penalty transformé en deux temps 13e avant de profiter d'un marquage lâche de l'arrière-garde nerrazzura pour conclure un centre de Leao 16e . Il faisait signe aux quelques centaines de tifosi intéristes de se taire. Mais ils n'allaient pas tarder à retrouver de l'espoir et de la voix quand Romelu Lukaku réduisait le score sur un centre de Perisic 29e . L'Inter aura les occasions pour revenir, par Martinez 31e , Barella 32e puis Lukaku 45e, 90 3e , mais Donnarumma tenait le choc. Dans une seconde période avec moins d'occasions et plus de cartons jaunes, les Intéristes pensaient avoir obtenu un penalty sur une sortie mal contrôlée du gardien milanais sur Lukaku, mais finalement refusé après intervention du VAR. Et l'AC Milan, qui en février dernier avait perdu le dernier derby après avoir mené 2-0, conservait jusqu'au bout cette victoire. Un succès pas comme les autres pour Stefano Pioli et sa jeune génération des Kessié, Théo Hernandez, Bennacer et Leao, irrésistibles depuis la reprise des compétitions en juin 20 matches sans défaite, toutes compétitions confondues .
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Italie-Ibrahimovic-offre-derby-milanais-AC-Milan-2020-10-17-1301120025
[]
La fête à l'heure du Covid-19
Alors que les clusters se multiplient dans les universités et que les soirées sont pointées du doigt, les jeunes tentent comme ils peuvent de trouver des espaces de légèreté en cette rentrée sous haute tension.
Comment fait-on la fête quand on a 20 ans dans le « monde d'après » ? Alors que les restaurants et bars ferment dès 22 heures dans de nombreuses villes ou totalement dans celles classées en « alerte maximale », à Paris, même la simple diffusion de musique sur la voie publique est prohibée entre 22 heures et 6 heures du matin. Les traditionnelles soirées étudiantes sont bien souvent interdites et plusieurs campus, à l'instar de Sciences-Po à Reims, ont été contraints de fermer leurs portes après le développement de clusters dans des soirées d'intégration. Avec plus de 280 foyers en cours d'investigation, le milieu scolaire et universitaire est devenu fin septembre la première sphère de circulation et de transmission du virus, a indiqué Santé publique France le 24 septembre. Léa, 23 ans, vient d'être admise à l'Essec, une prestigieuse école de commerce tout aussi réputée pour ses cours que pour ses bringues. Mais cette année, le sacro-saint week-end d'intégration a été annulé, ainsi que les fêtes de rentrée organisées par les associations étudiantes. Une première. S'ils sont nombreux à accepter volontiers de mettre de côté leur vie sociale quelques mois pour limiter la propagation du Covid, d'autres, comme Léa, sont plus en peine. « Il ne nous restait que les afterworks, mais avec les bars qui ferment à 22 heures, ça aussi, c'est fini », se désole la jeune femme. Le Foy's, bar de l'école et accessoirement « plus gros débit de boisson du Val-d'Oise » rien que ça , a lui aussi été contraint de fermer ses portes un temps, pour finalement rouvrir entre 14 heures et 20 heures, soit des heures auxquelles les étudiants se doivent d'être sobres. Résultat : les soirées en appartement se multiplient malgré les mails des doyens et directeurs d'établissements affolés. « On s'entasse dans des studios, raconte Léa. La dernière fois, on était seize dans un 9 mètres carrés » Autant dire que les gestes barrières ne sont pas de la partie, et que la promiscuité entre participants en est renforcée. Alexandra, 24 ans, a invité une vingtaine de personnes dans son appartement parisien pour son anniversaire. « Évidemment, ça aurait été plus raisonnable d'annuler , confesse, un peu honteuse, la jeune femme. Mais on ne peut plus aller dans les bars, et j'ai quand même envie de voir mes amis. Je me suis dit qu'en posant des conditions strictes, j'aurais moins cette soirée sur la conscience. » Les consignes sont donc rappelées sur la page Facebook de l'événement : les invités sont priés de venir avec un pull les fenêtres seront grandes ouvertes pour assurer une aération et le masque est de rigueur si l'on ne trinque ni ne mange. « Nous ne pouvons pas nous empêcher de faire la fête, estime Emmanuelle Lallement, anthropologue du monde urbain. La question est désormais de savoir comment la faire malgré les contraintes. C'est plus technique, cela demande davantage d'organisation, mais de toute façon, la fête n'a jamais été un événement spontané puisqu'elle répond à des codes sociaux. » S'organiser pour pouvoir célébrer S'il n'y avait pas eu les masques accrochés aux coudes de quelques fêtards, la soirée organisée par Alice et ses cousins aurait ressemblé à celles du « monde d'avant ». Dans un grand jardin de famille, au cœur d'un petit village creusois, une centaine de personnes s'est réunie pour deux jours de fête. Chacun est venu avec son verre réutilisable personnel, des masques ont été distribués et du gel hydroalcoolique mis à disposition. Un moyen de se retrouver tout en se sentant davantage en sécurité : les rassemblements de moins de 500 personnes n'étant pas soumis à autorisation, ce format hybride entre le « micro-festival » et la soirée privée s'est développé dès le déconfinement. « C'est la façon la plus responsable que l'on ait trouvée de faire la fête », assure la jeune femme. Côté virus, une invitée a été testée positive quelques jours après les réjouissances. Un message a été envoyé à l'ensemble des participants, les appelant à respecter d'autant plus les gestes barrières et à se faire tester s'ils l'estimaient nécessaire. Marie, qui attendait cette soirée depuis des mois, avait pris les devants : une semaine avant le festival, elle avait booké un rendez-vous pour un test quatre jours après son retour soit le délai recommandé pour éviter les « faux négatifs ». « Et j'ai fait en sorte de ne croiser ni mes parents ni mes grands-parents la semaine suivante », témoigne-t-elle. Une organisation quasi-militaire pour continuer à danser sous la pluie de microbes . Alors qu'en pleine pandémie, ces soirées sont vues comme une menace pour la sécurité sanitaire du pays, « elles deviennent également une manière de stigmatiser toute une population la jeunesse lorsqu'on peine à désigner un vrai coupable. On oublie quand même que la plupart a bien respecté le confinement et continue d'appliquer les gestes barrières une grande majorité du temps, alors même qu'ils sont les moins à risque », estime Emmanuelle Lallement. Et même si les comportements de ces jeunes gens peuvent paraître futiles, la fête est loin de l'être. « C'est un besoin, un désir social. Certes, elle n'occupe pas une place centrale dans le quotidien, mais elle est très importante symboliquement. » C'est également un lieu où l'on se mélange, où l'on rencontre de nouvelles personnes. Réseau, amis, amours autant de liens à l'autre qui nous sont primordiaux. « Une échappatoire aussi, pour les étudiants qui vivent dans des conditions moins privilégiées », souligne l'anthropologue. Mais le Covid-19 a fait de ces moments d'insouciance des synonymes de danger. « Globalement, les bars en ce moment, ça m'angoisse, assure Sophia, 22 ans. Comme il commence à faire froid, il n'y a plus de terrasse et, à l'intérieur, il n'y a pas assez de place pour respecter les mesures » Pour l'étudiante en lettres, la fête attendra : elle refuse les invitations lorsque le nombre de personnes présentes ne permet pas d'appliquer les mesures de distanciation physique, s'interdit de grignoter dans les « pots où tout le monde met ses doigts ». « La fête est un moment de total lâcher-prise, mais, clairement, depuis le Covid, c'est impossible, témoigne Gypsy, à la tête du Consulat et du Petit Palace, deux établissements parisiens. Il faut toujours penser aux gestes barrières, ce qui est absolument normal, mais qui rend l'ensemble très casse-tête. » Faire la fête devient une véritable transgression dans une période où la population est priée d'être bien obéissante, et « plus les restrictions se font sévères, plus la consommation de drogues et d'alcool augmente », constate la jeune femme. Le temps d'amusement étant restreint, on cherche à s'enivrer plus rapidement, plus intensément. Et l'interdit excitant l'envie, les soirées clandestines se multiplient : fausses conférences, invitations envoyées via Signal une messagerie cryptée Les « teufeurs » professionnels et amateurs développent pléthore de stratagèmes pour que la fête survive, avec le sentiment jouissif d'en être malgré tout, de vivre une nouvelle période de prohibition dont le mantra serait « pour danser heureux, dansons cachés ». « La fête a toujours été un acte politique, une façon de s'affirmer soi et en collectivité, renchérit l'anthropologue Emmanuelle Lallement. Mais en ce moment, nous ne sommes pas dans la revendication pure et dure : les gens ont tout simplement besoin de se retrouver, de synchroniser à nouveau leurs vies sociales. » La preuve en ce dimanche de septembre, au milieu de la place de la République, à Paris. Une poignée de danseurs bravait la pluie pour quelques pas de salsa. Sorte de bal masqué républicain dans un espace symbolique, ce moment ne semblait rien revendiquer d'autre que le plaisir d'être ensemble.
elle.fr
https://www.elle.fr/Societe/News/La-fete-a-l-heure-du-Covid-19-3887471
['société']
Coronavirus : des nouvelles mesures qui ne passent pas
Dans plusieurs villes du pays, le passage en alerte maximale et les mesures qui vont avec suscitent des contestations. Pourtant, les professionnels de santé estiment que ces décisions sont nécessaires.
Un véritable concert de casseroles à Grenoble dans l’Isère. Les restaurateurs frappent avec pour faire sonner le bruit de leur mécontentement. Ils protestent pour alerter sur leur situation. Ils sont en grogne contre la fermeture des bars pour quinze jours. C’est l’une des conséquences du passage du département en alerte maximale en raison de la circulation intense du coronavirus. Opposition à Lille Du côté de Lille, dans le Nord, plusieurs corps de métiers se sont donnés rendez-vous pour aussi contester les nouvelles mesures sanitaires. De nombreuses professions se retrouvent touchées et craignent de graves conséquences. "Laissez nous travailler dans le strict respect des règles sanitaires bien sûr", réclame une manifestante. De leur côté, les professionnels de santé estiment qu’au vu de la situation sanitaire dans le pays, il faut prendre des décisions fortes pour freiner le virus. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/restauration-hotellerie-sports-loisirs/coronavirus-des-nouvelles-mesures-qui-ne-passent-pas_4136333.html
['économie/finance', 'culture/loisir', 'sport']
Le ''Mr Coronavirus'' de la Maison Blanche en passe de devenir une idole chez les démocrates
Détesté par Donald Trump, le Dr Fauci, à son corps défendant, est devenu un personnage central de la campagne pour l'élection présidentielle américaine.
Donald Trump et Anthony Fauci, le 19 octobre 2020. MANDEL NGAN / AFP Les médias ont tous déjà largement parlé du Dr Anthony Fauci, 79 ans, grand patron de l’Institut des maladies infectieuses, conseiller médical de tous les présidents depuis Ronald Reagan, et qui depuis mars est le ''M. Coronavirus'' à la Maison Blanche. Il personnifie également, aux yeux notamment du camp démocrate, la voix de la raison auprès du président. Sauf que le Dr Fauci, à son corps défendant, est récemment devenu un personnage central de la campagne. L'affaire se déroule en trois actes. Premier acte : la semaine dernière, l’équipe "Trump 2020" diffuse une publicité télévisée dans laquelle on fait dire à Anthony Fauci que personne d’autre que Trump n’aurait fait mieux contre le Covid-19, sauf que les propos étaient tronqués et déformés. Grosse colère du médecin qui a expliqué que jamais on ne l'avait ainsi utilisé politiquement. Deuxième acte : dimanche soir, sur CBS, le Dr Antony Fauci est l’invité de l’émission 60 Minutes, et on lui demande s’il a été surpris d’apprendre que Donald Trump ait attrapé le coronavirus, après avoir notamment organisé une répétition à la Maison Blanche. Et voici ce qu’il répond : ''Absolument pas, presque personne ne portait de masque, quand j’ai vu ça, j’ai pensé : Oh mon Dieu !'' Le symbole de ce Trump qui ne veut pas voir Rarement le conseiller scientifique avait à ce point désapprouvé la conduite du président. La réaction furieuse de Donald Trump ne s'est pas fait attendre : en meeting dimanche soir, Tump explique que s’il avait écouté les scientifiques, le pays serait au bord de la catastrophe. Puis, lundi matin, Trump qualifie Fauci de "désastre" et les experts, dit-il, sont "des abrutis". Enfin, lundi en meeting à Prescott, en Arizona, Donald Trump explique le fond de sa pensée : ''La pandémie, on en a marre ! Le Covid, CNN, ils ne parlent que de ça ! Mais les gens ne vous écoutent plus, bande de bâtards !'' Si Donald Trump tape à bras raccourcis sur Fauci, c’est aussi parce que le médecin symbolise ce Trump qui ne veut pas voir et a un bilan catastrophique de plus de 220 000 morts aux États-Unis. Biden, lui, dans ses clips de campagne, lors du premier débat et à chaque intervention télévisée, répète qu’il fera confiance aux scientifiques et aux médecins. Quant au Dr Fauci, il est dans le camp démocrate en train de devenir une idole, un peu comme la magistrate Ruth Bader Ginsburg a pu l’être : à Washington, les boutiques démocrates vendent maintenant des mugs, des tee-shirts ou même des bougies à son effigie !
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/washington-direct/le-mr-coronavirus-de-la-maison-blanche-en-passe-de-devenir-une-idole-chez-les-democrates_4130317.html
[]
Mort de Valéry Giscard d’Estaing, l’homme qui voulait moderniser la France
L’ancien président de République 1974-1981 est décédé mercredi soir du Covid-19, à l’âge de 94 ans.
L’ancien président de République 1974-1981 est décédé mercredi soir du Covid-19, à l’âge de 94 ans. RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des exemplaires du roman Un soupçon de liberté de Margaret Wilkerson Sexton. Je participe > NOUVEAU HORS - SERIE Voici notre Best of 2020 : les articles et les photos les plus surprenants, les plus émouvants, les plus inattendus de l’année écoulée. Commander > Valéry Giscard d’Estaing, au revoir’ , titre Le Temps en référence aux célèbres derniers mots de son discours aux Français, le soir du 19 mai 1981, alors que, battu par François Mitterrand, il quittait la présidence de la République sur l’image d’une chaise vide, devant les caméras. Le troisième président de la Ve République 1974-1981 , qui modernisa dans les années 1970 la vie politique avant de voir son mandat fracassé par la crise économique, est mort, mercredi 2 décembre dans la soirée, du Covid-19, entouré des siens. Il était âgé de 94 ans. Son état de santé s’était dégradé et il est décédé des suites du Covid-19 , a fait savoir sa famille dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse, en précisant que ses obsèques se dérouleront dans la plus stricte intimité familiale . L’ancien chef de l’État avait été hospitalisé à plusieurs reprises ces derniers mois pour des problèmes cardiaques. L’une de ses dernières apparitions publiques remontait au 30 septembre 2019, lors des obsèques à Paris de Jacques Chirac, qui fut à la fois son Premier ministre et son successeur indirect à la tête de l’État. L’homme qui voulait moderniser la France La presse étrangère retient surtout de Valéry Giscard d’Estaing ses ambitions réformatrices. Figure de proue du centre droit français , pour l’édition Europe de Politico, il était l’homme qui s’est battu pour transformer son pays, pour le New York Times, qui voulait moderniser la France , analyse de façon similaire Le Soir. Pour le quotidien belge, les réformes de société que celui qui était alors le plus jeune président de la Ve République s’est employé à faire voter une fois arrivé à l’Élysée ont marqué l’histoire : La majorité à 18 ans ? C’était lui. La dépénalisation de l’avortement, pour laquelle Simone Veil, alors ministre de la Santé, s’était battue corps et âme ? Encore lui. Le divorce par consentement mutuel et non plus seulement pour faute’ ? Toujours lui. Il avait même songé un temps à abolir la peine de mort, une idée à laquelle il avait finalement renoncé et qui ne l’avait pas empêché de refuser la grâce à trois condamnés à mort, dont Christian Ranucci. Mais rapidement, les difficultés économiques qui suivent la crise énergétique mondiale de 1973 entraînent le désastre pour Giscard d’Estaing , retrace NPR. Son septennat est marqué par deux chocs pétroliers, détaille Le Soir. Le chômage, pour la première fois, s’envole. La France compte 400 000 chômeurs quand il est élu. Il y en aura quatre fois plus à son départ de l’Élysée, sept ans plus tard, malgré les efforts de rigueur de son deuxième Premier ministre, Raymond Barre, qui succède à Jacques Chirac en 1976. Puis, en 1981, l’affaire des diamants de Bokassa un cadeau reçu par l’empereur autoproclamé de Centrafrique n’en finit pas de ternir sa fin de règne. Un architecte clé de l’intégration européenne Les médias internationaux voient Valéry Giscard d’Estaing comme un architecte clé de l’intégration européenne , à l’instar de l’agence de presse Reuters. Si , en tant que président, il a obtenu des résultats mitigés, souvent décevants, en politique étrangère, il était au mieux de sa forme dans les affaires de l’Europe occidentale , juge le New York Times. Valéry Giscard d’Estaing forme un tandem avec le chancelier allemand Helmut Schmidt, raconte Le Temps. Tous deux croient dans cette Communauté européenne encore adolescente, rejointe en 1973 par le Royaume-Uni , et seront à l’origine du premier système monétaire européen , en 1979. VGE a aussi impulsé la création du Conseil européen en 1974, pour officialiser les réunions entre les chefs d’État européens , et inauguré le Palais de l’Europe à Strasbourg en 1977, rappelle Politico. Le Soir, qui le qualifie de grand Européen , note que ces initiatives vaudront d’ailleurs à sa formation politique, l’UDF, d’être qualifiée de parti de l’étranger par Jacques Chirac dans son fameux appel de Cochin , en 1979. Mais VGE assume, assure le quotidien belge. Son choix a été très tôt celui de l’Europe. Il propulsera d’ailleurs Simone Veil, qui deviendra la première femme présidente du Parlement européen élue au suffrage universel. Après son départ de l’Élysée, seule l’Europe continue de lui ouvrir les bras , estime Le Temps. En 1989, il est élu au Parlement européen, où il siégera jusqu’en 1993. En 2002, il devient président de la Convention sur l’avenir de l’Europe, chargée d’élaborer un projet de Constitution européenne. L’expérience laissera un souvenir mitigé , écrit Le Soir : en 2005, est brutalement rejeté par les Français, ses propres compatriotes, lors d’un référendum . Neuf ans plus tard, il publie un livre, Europa, où il plaide pour la construction d’un ensemble fort et fédéré . Le New York Times retient qu’il s’était fermement opposé aux tentatives de la Turquie de devenir membre de l’UE au motif qu’elle était une nation musulmane non européenne . Le Temps se souvient pour sa part du dernier entretien accordé par l’ancien chef de l’État, à quelques journaux européens, en octobre 2019, dans son bureau du boulevard Saint-Germain, au cœur du Paris des ministères :
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-letranger-mort-de-valery-giscard-destaing-lhomme-qui-voulait-moderniser-la-france
[]
Covid-19 : le point sur la situation à Londres
Hier, jeudi 3 février, 10 910 personnes ont été testées positives au Covid-19 à Londres 92 500 dans tout le Royaume-Uni et la capitale britannique a enregistré 27 décès.
Hier, jeudi 3 février, 10 910 personnes ont été testées positives au Covid-19 à Londres 92 500 dans tout le Royaume-Uni et la capitale britannique a enregistré 27 décès. La dernière semaine de janvier, 82 176 nouveaux cas ont été identifiés à Londres, contre 85 540 cas la semaine précédente. Au niveau de la vaccination, 4 millions de Londoniens âgés de plus de 12 ans ont déjà reçu les trois doses. Dans les hôpitaux de Londres, 4 000 patients sont aujourd’hui hospitalisés des suites du Covid, soit moitié moins que l’année dernière à la même période. Depuis le début de la pandémie, 2,4 millions de Londoniens ont été contaminés par le coronavirus, soit 16 des cas révélés sur le sol anglais.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/londres/sante/covid-19-le-point-sur-la-situation-londres-330742
['santé']
"Toutes les questions seront posées" : Pujadas raconte la préparation de l'interview de Didier Raoult sur LCI
A la veille de son entretien exclusif avec Didier Raoult, diffusé mardi à 18 heures sur LCI, David Pujadas livre les coulisses de la rencontre avec le professeur, défenseur acharné du traitement à la chloroquine contre le Covid-19.
"Toutes les questions seront posées" : Pujadas raconte la préparation de l'interview de Didier Raoult sur LCI 18h00 , le 25 mai 2020 A la veille de son entretien exclusif avec Didier Raoult, diffusé mardi à 18 heures sur LCI, David Pujadas livre les coulisses de la rencontre avec le professeur, défenseur acharné du traitement à la chloroquine contre le Covid-19. Mardi, à 18 heures, LCI, chaîne d'information du canal 26 de la TNT, diffusera un entretien exclusif entre David Pujadas et le professeur Didier Raoult, directeur de l'Institut hospitalo-universitaire IHU Méditerranée. Une interview attendue, après la publication vendredi d'une étude dans la revue britannique The Lancet qui juge inefficace, voire dangereuse, la chloroquine et son dérivé, l'hydroxychloroquine, pour traiter les formes graves de Covid-19. Sur sa chaîne YouTube, le professeur a déjà évoqué une "étude foireuse". Le journaliste David Pujadas a livré au JDD les coulisses de la rencontre. Lire aussi - Médicaments contre le Covid-19 : le point sur les espoirs pour un remède Comment cette rencontre a-t-elle été décidée? Elle a été calée en fin de semaine dernière. Jeudi, nous avons eu l'accord du professeur Didier Raoult et de l'Institut hospitalo-universitaire. Depuis le début des événements j'écris régulièrement au professeur, tous les deux jours, puis tous les quatre jours, puis toutes les semaines, et un jour il a répondu à mon texto. En parallèle, avec la chaîne, nous avons créé un contact avec l'IHU. Le professeur Eric Chabrière, un proche de Didier Raoult, s'est plusieurs fois exprimé sur LCI. Il est même venu débattre. Au fur et à mesure un lien s'est établi et a permis de déboucher sur cette interview. Comment va se présenter l'interview? Je descends à Marseille pour rencontrer le professeur directement dans son bureau et faire l'interview 'de visu'. . Dans mon esprit, je m'attends à ce que l'on fasse entre 30 et 40 minutes d'interview. Didier Raoult est quelqu'un d'éminent, c'est une figure de l'infectiologie et de la virologie en France, il faut prendre le temps d'aller au fond des choses. On n'est pas dans un journal télévisé, strictement contraint par le temps. " Je ne vais pas aller là-bas sur la pointe des pieds " Comment vous êtes-vous préparé à cet entretien? Cela fait deux mois que je baigne dedans : je lis tous les jours des études, des rapports sur l'épidémie. Cela m'a permis d'acquérir une bonne base de connaissance. Et j'ai en plus appelé des médecins évidemment. C'est un gros boulot de préparation car ce n'est pas une interview ordinaire. On ne peut pas arriver les mains dans les poches. L'enjeu c'est de ne pas perdre les gens en étant trop technique, mais en même temps, il faut tout avoir en tête pour poser les bonnes questions. Vendredi, une étude parue dans la revue scientifique britannique The Lancet remet en cause l'utilisation de la chloroquine pour lutter contre le Covid-19. Un traitement pourtant défendu par Didier Raoult. Allez-vous l'interroger sur ce sujet ? Le contrat avec le professeur est clair, je vais lui poser toutes les questions. Je ne vais pas aller là-bas sur la pointe des pieds. J'ai l'intention de mettre tout sur la table et Didier Raoult aura le temps de s'expliquer sur tous les sujets. Je ne suis ni pro-Raoult, ni anti-Raoult, je ne suis pas procureur. Toutes les questions seront posées, notamment sur l'étude de The Lancet, car c'est un vrai sujet et l'on attend sa réponse. Lire aussi : Ce qu'il faut savoir sur l'artemisia, base d'un remède controversé contre le Covid-19 créé à Madagascar Le Pr Didier Raoult est une figure médiatique importante depuis le début de l'épidémie de Covid-19 en France, aborde-t-on l'interview différemment face à une telle personnalité? Je ne l'aborde pas forcément différemment, mais il est vrai que c'est un personnage. Je compte d'ailleurs aborder le sujet dans l'interview, même si cela n'en sera pas le coeur. C'est important de l'interroger sur l'image qu'il renvoie de lui-même. Didier Raoult est volontairement provocateur, il dit les choses à sa manière. Comment il a claqué la porte du conseil scientifique, ses réponses à ses confrères, ses formules parfois expéditives : ces sujets seront abordés dans l'interview. J'ai l'impression de rencontrer quelqu'un d'important dans son domaine. Je ne suis pas médecin, j'entends aussi la controverse et j'ai envie d'avoir des réponses sur tous ces sujets. Un dispositif spécifique est-il envisagé après l'entretien? Il y aura un dispositif, assez équilibré, pour débriefer l'entretien avec des médecins. Ne serait-ce que pour prendre la mesure de ce qui a été dit.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Medias/Television/didier-raoult-mardi-sur-lci-les-coulisses-de-linterview-3970651
['culture/loisir']
COVID-19: un nouveau vaccin efficace annoncé par Moderna Therapeutics
Une semaine après la première annonce de Pfizer, c’est au tour de Moderna Therapeutics d’annoncer l’efficacité de leur vaccin COVID-19.
Une semaine après la première annonce de Pfizer, c’est au tour de la société de biotechnologies Moderna Therapeutics d’annoncer l’efficacité de leur vaccin contre la COVID-19. «L’étude de phase 3 a répondu aux critères statistiques avec une efficacité vaccinale de 94,5 », nous apprend le communiqué de l’entreprise. Ce résultat a été obtenu au cours d’une première analyse intermédiaire. Le risque de contracter la Covid-19 a été réduit de 94.5 entre le groupe placebo et le groupe vacciné. «Depuis le début, nous savons que chaque jour compte. Cette analyse intermédiaire positive de notre étude de phase 3 nous a donné la première validation clinique que notre vaccin peut prévenir la maladie COVID-19, y compris les maladies graves», a déclaré Stéphane Bancel, directeur général de Moderna. Une demande d’autorisation d’utilisation d’urgence à la Food and Drug Administration FDA américaine sera faite dans les prochaines semaines selon le groupe Moderna. Plus de détails à venir
journalmetro.com
https://journalmetro.com/sante/2579641/covid-19-un-autre-vaccin-efficace-annonce-par-moderna-therapeutics/
['santé']
"C'est le paradis ici !" : les îles Canaries attirent en masse les télétravailleurs européens
Entre 5 000 et 10 000 télétravailleurs étrangers ont posé leurs valises aux îles Canaries, en Espagne, séduits par la météo, la proximité de la mer et le peu de risque d'y contracter le Covid-19, peu présent sur ces îles.
Vue générale plage de Las Palmas sur l'île de Gran Canaria. JÉR ME JADOT / RADIO FRANCE Ils ont fui la France, ses confinements et ses restrictions sanitaires : dans les îles Canaries, rochers volcaniques espagnols posés sur l'Atlantique, les télétravailleurs européens ont posé leurs valises, à la faveur des différents confinements imposés en Europe à l'heure du Covid-19. Avec un grand soleil, 30 degrés en permanence au printemps, des palmiers et de belles plages, Gran Canaria a tout pour séduire, d'autant que le Covid-19 est peu présent, avec un taux d’incidence sur l'île de seulement 60 pour 100 000 habitants. Six fois moins qu'en France. >> DIRECT. Covid-19 : Anne Hidalgo demande la fermeture des écoles à Paris Dîner en terrasse et prendre un verre est par ailleurs autorisé et ce vent de liberté attire : selon les professionnels du tourisme, entre 5 000 et 10 000 télétravailleurs étrangers ont élu provisoirement domicile aux Canaries, dont de plus en plus de Français. Parmi eux, Jean , trentenaire, chef de projet informatique. Jean nous reçoit en chemise et sort d'une réunion Zoom, en maillot de bain, toutes tongs dehors. En fin d'après-midi, je me mets sur le transat près de la piscine, en face de la mer, pour envoyer mes derniers mails. Jean à franceinfo Jean est arrivé ici en janvier. Il ne supportait plus le "distanciel" à 100 dans son appartement parisien et dit avoir retrouvé le goût du travail et la productivité. "Une tâche à Paris pouvait me prendre trois heures, explique le trentenaire. Ici, je la fais en dix minutes parce que j'ai plein d'autres trucs plus sympas à faire ! Je ne pense pas qu'on puisse faire mieux en termes de conditions de travail : la salle de sport est ouverte, j'ai les restos juste en bas. Mardi dernier, j'ai été à l'opéra : je n'y étais pas allé depuis un an ! C'est le paradis ici !" Des salariés étrangers en télétravail sur la terrasse de leur location à la Casa Canaria à Las Palmas Canaries le 30 mars 2021. JEROME JADOT / FRANCEINFO / RADIO FRANCE Certes, le paradis a été un peu durci pour cause de forte fréquentation en cette semaine sainte : le couvre-feu a été fixé à 22 heures et les bars et restaurants sont ouverts uniquement en terrasse. Il s’agit de télétravailleurs essentiellement européens et membres d’un même réseau social. Ils disent avoir aussi choisi les Canaries pour le système de santé, la monnaie l’euro, le fuseau horaire, une seule heure de décalage avec Paris et le coût de la vie y est raisonnable aux yeux de Leila arrivée en décembre."Je paie 400 euros, ici, explique Leila. Les chambres près de la mer, normalement, c'est plutôt 800 voire 1 000 euros mais j'ai négocié." Les restos sont très bons et pas trop chers... Dans l'ensemble, c'est meilleur marché qu'en France. Leila à franceinfo Et puis, il y a toutes les activités : fitness ou yoga le matin sur la plage, randonnées le week-end, ou encore cours de surf Dans les îles Canaries, passées l’an dernier de 15 à 5 millions de touristes avec le Covid, l'arrivée de ces télétravailleurs maintient à flot l’école de glisse que dirige Sergio Alvarez. "La moitié des clients sont des télétravailleurs, indique-t-il. Ce sont de bons clients : ils ont du temps pour faire du surf..." Du coup le gouvernement canarien tente de développer ce secteur et a investi un demi-million d’euros notamment dans une prochaine campagne de communication visant les télétravailleurs en Europe et aux États-Unis. Cours de surf de l'école Oceanside, à Las Palmas Canaries le 30 mars 2021. La moitié des élèves sont désormais des teletravailleurs étrangers. JEROME JADOT / FRANCEINFO / RADIO FRANCE "Depuis l’été dernier, on voit une croissance de 10 tous les mois, indique Nacho Rodriguez, qui gère des espaces de travail et des colocations qui leur sont destinés. Nous, on a trois colocations et elles sont pleines depuis septembre. La plupart des télétravailleurs sont dans le domaine de la connaissance, souvent bien payés. Ce sont évidemment des visiteurs précieux." Les employeurs sont rarement au courant Des visiteurs que Nacho espère aussi durables, au-delà de la crise sanitaire. Cela ne déplairait pas à Jean, que nous retrouvons au bord de la piscine. Mais il y a quand même un hic : "Mon entreprise n'est pas au courant que je suis ici, confie-t-il. Comme beaucoup d'autres entreprises, elle n'autorise pas le télétravail à l'étranger, pour des tas de raisons, notamment fiscales ou d'assurance. Alors je reste vague, je dis que je suis dans le sud." Dans ces conditions, le bronzage peut parfois devenir gênant en visioconférence et certains télétravailleurs utilisent des éclairages spéciaux pour masquer leur teint hâlé. Les Canaries ne sont pas les seules à draguer les télétravailleurs. Dans un monde où le tourisme s’effondre et où le travail à distance explose, ces travailleurs potentiellement nomades sont fortement prisés. Ainsi, l’île portugaise de Madère vient de lancer un village pour eux avec espaces de travail gratuits. Un peu plus loin, La Barbade, dans les Caraïbes, leur offre désormais un visa d'un an. Le Costa Rica, lui, leur offre un visa de deux ans. Des critères d’attractivité parmi d’autres, scrutés de près par ces travailleurs : le site Nomad List classe en temps réel les meilleures destinations. Dans le Top 10, Tenerife, aux Canaries, fait partie de celles qui montent. Le prénom a été modifié.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/c-est-le-paradis-ici-les-iles-canaries-attirent-en-masse-les-teletravailleurs-europeens_4336115.html
[]
"Nous ne voulons pas être une promotion au rabais" : le cri d'alerte des étudiants-infirmiers
Appelés en renforts dans les hôpitaux et Ehpad pour faire face à la propagation de l'épidémie de Covid-19, les élèves infirmiers de la région Paca s'inquiètent d'être envoyés «au casse-pipe». Et d'une formation tronquée.
L’Institut de formation en soins infirmiers Ifsi de Cannes venait à peine de retrouver son rythme, entre apprentissage en classe et pratique sur le terrain. Un savant équilibre pour appréhender toutes les facettes du métier. Après les dix semaines de stage, les étudiants cannois avaient repris les cours lundi 16 novembre et devaient commencer les travaux dirigés les TD le lendemain. Tout s’est arrêté net. Ce même lundi, l’ARS annonçait «suspendre» la formation des élèves en deuxième année de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. L’agence les invitait à «venir en renforts pour faire face aux fortes tensions en ressources humaines dans les établissements sanitaires et médico-sociaux». Des étudiants infirmiers brusquement sortis du monde de la formation pour basculer dans celui du travail, devenant la variable d’ajustement pour combler un manque de personnel face à l’épidémie de Covid-19 ? Après quinze jours de suspension et de pression des étudiants, l’ARS rétropédale : reprise des cours ce lundi 30 novembre. Kévin Fintzel. Photo Laurent Carré pour Libération Marjorie Dessy est l’une des 143 étudiants de la promo cannoise. Elle venait de terminer un stage en chirurgie quand l’enseignement a été chamboulé. Pour la deuxième fois : la formation avait déjà été mise en stand-by pendant trois mois lors du premier confinement. «Nous sommes comme des pions qu’on stoppe et qu’on remet en marche, dit cette aide-soignante de 35 ans qui tente de décrocher le diplôme d’infirmière. Nous sommes solidaires des soignants, mais pas au détriment d’une formation sacrifiée. Nous devons acquérir bon nombre de compétences, de connaissances. Nos études sont en péril et nous risquons d’avoir des lacunes : nous ne voulons pas être une promotion au rabais.» «On nous envoie au casse-pipe» Marjorie et les autres élèves étaient encouragés à postuler aux nouveaux CDD et contrats de vacation proposés par l’ARS sur sa plateforme. C’est ainsi qu’un Ehpad du Var a pu compter sur le renfort de deux étudiants infirmiers pour occuper des postes d’aide-soignant. «Ce sont les établissements de santé qui ont demandé à l’ARS de faire quelque chose, appuie son directeur adjoint, Danny Forster. On se savait plus comment recruter, alors que les structures les plus touchées, dans un premier temps, ce sont les Ehpad.» Si les étudiants en deuxième année peuvent renforcer les équipes, c’est qu’ils disposent de la compétence d’aide-soignant. Un diplôme validé dès la première année. Coralie est étudiante à l’Ifsi voisin, celui de Saint-Raphaël. Elle raconte que l’année dernière, à cause du Covid, la formation aux gestes et soins d’urgence AFGSU n’a pas pu être dispensée. «Ils nous envoient sur le terrain, mais si un patient fait une fausse route, 90 de la promo ne sait pas réagir. Personne ne sait masser, personne ne sait faire une ventilation, affirme-t-elle. On n’a eu aucune formation Covid non plus. On n’a pas appris l’habillage ou le déshabillage : c’est pourtant très protocolaire et ça permet d’éviter la propagation du virus. On nous envoie au casse-pipe.» Contactée par Libération, l’ARS n’a pas souhaité commenter le sujet. Pour les syndicats Sud Santé Sociaux et Solidaires, «il est intolérable que les étudiants soient ainsi sacrifiés par manque d’anticipation du gouvernement et que le personnel hospitalier, déjà à bout de souffle, n’ait pour seul renfort des futurs soignants qui n’auront pas pu être formés». Des étudiants découragés A Saint-Raphaël, le délégué de classe de Coralie se nomme Kévin Fintzel. En reconversion professionnelle, ce Varois de 37 ans s’était porté volontaire dans le service Covid d’un hôpital pendant la première vague. Un contrat non rémunéré et non pris en compte dans sa formation. Il a dû attendre septembre pour percevoir la prime. «C’était une période où on était censé être en stage. Et cette fois-ci, ce n’est pas la pratique mais la théorie qui est impactée. On devrait être en train d’aborder toute l’approche médicale : les traitements, l’anatomie, la psychologie, les cours de droit, expose-t-il. Quand on sort, d’habitude, on a trois années de formation médicale dans les bottes. Si on nous met tout le temps en disponibilité, on n’aura pas la formation. Pourtant, les soignants de demain, c’est nous.» L’ARS a suspendu les cours quinze jours au lieu d’un mois comme annoncé initialement. Dans un communiqué de presse, l’agence explique que «la situation sanitaire s’améliore» et que «les besoins en renfort d’aides-soignants exprimés par les établissements sanitaires et médico-sociaux diminuent». Les manifestations et la pression des étudiants sur l’ARS ont aussi joué. Quinze jours de suspension, en plus des trois mois lors du premier confinement, qui auront suffi pour en décourager certains. «Pour nous, tout est incertain. On n’a pas de calendrier prévisible, regrette Thomas, étudiant de 22 ans à la Garde. Notre formation est toujours régulée en fonction de l’état sanitaire. Je suis déjà dégoûté par l’ARS.» Thomas s’est inscrit pour des concours administratifs de la police. Dans sa promo, un autre étudiant envisage de quitter la formation.
liberation.fr
http://q.liberation.fr/france/2020/11/30/nous-ne-voulons-pas-etre-une-promotion-au-rabais-le-cri-d-alerte-des-etudiants-infirmiers_1806452
[]
Une seule dose de vaccin pour les personnes qui ont eu le Covid : "Si la France y arrive, pourquoi pas nous ?"
Les personnes ayant eu une infection par le Sars-CoV-2, confirmée par un test RT-PCR ou antigénique, qu’elles aient ou non développé une forme symptomatique du Covid-19, doivent être considérées comme protégées pendant au moins trois mois par ...
Les personnes ayant eu une infection par le Sars-CoV-2, confirmée par un test RT-PCR ou antigénique, qu’elles aient ou non développé une forme symptomatique du Covid-19, doivent être considérées comme protégées pendant au moins trois mois par l’immunité post-infectieuse, a fait savoir la Haute Autorité de santé HAS en France. Aussi a-t-elle recommandé vendredi que les personnes précédemment infectées par le Covid-19 ne reçoivent qu’une seule dose de vaccin. Cette dose unique jouera en quelque sorte le rôle de la dose de rappel, soit de la seconde dose. Interview.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/une-seule-dose-pour-ceux-qui-ont-eu-le-covid-la-strategie-est-soutenue-par-des-equipes-scientifiques-internationales-de-premier-plan-602ac8f77b50a62acfef0030
['société']
Covid-19 : un collège du Territoire de Belfort fermé pour une semaine après la découverte d'un cluster
Le collège René Goscinny de Valdoie près de Belfort est fermé pour une semaine à compter de ce lundi 18 janvier. Une campagne de dépistage s'y déroule.
Covid-19 : un collège du Territoire de Belfort fermé pour une semaine après la découverte d'un cluster Le collège René Goscinny de Valdoie près de Belfort est fermé pour une semaine à compter de ce lundi 18 janvier. Une campagne de dépistage s'y déroule. C’est la première fois depuis le début de l’épidémie qu’un collège en entier est amené à fermer ses portes et ses classes en raison du cluster ou foyer épidémique. Vendredi 15 janvier, l’Agence Régionale de Santé et la Préfecture du Jura ont pris la décision. 28 cas de covid-19 étaient recensés dans cet établissement à proximité de Belfort. La fermeture est actée pour une semaine. Le collège restera ouvert néanmoins et des tests de dépistages seront proposés aux 600 élèves et personnels de l’établissement. A la date du 14 janvier, l’académie de Besançon annonçait la fermeture de 9 classes, pour 308 élèves touchés par le covid et 40 personnels. En Franche-Comté, le collège de Marnay en Haute-Saône avait du ponctuellement fermer deux niveaux de 5e et 6e, soit 10 classes le 23 novembre 2020. 28 cas de covid avaient été trouvé dans l’établissement. Dans le Territoire de Belfort, le taux d’incidence au 14 janvier est de 298,3 nouveaux cas pour 100.000 habitants, au-dessus du seuil d’alerte maximale. Ce taux d’incidence est de 186,2 en France.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/territoire-de-belfort/belfort/covid-19-college-du-territoire-belfort-ferme-semaine-apres-decouverte-cluster-1916278.html
[]
Coronavirus en Belgique : moins de 1.000 patients atteints du Covid-19 en soins intensifs
Moins de 4.000 patients atteints du Covid-19 sont hospitalisés, selon les données de Sciensano publiées dimanche matin. Parmi les 3.993 malades, 967 sont traités aux soins intensifs.
En moyenne, 239 admissions à l'hôpital ont été enregistrées ces sept derniers jours, un nombre en baisse de 24 . L'ensemble des indicateurs de l'évolution de l'épidémie s'affiche d'ailleurs en baisse. Ainsi, du 19 au 25 novembre, 2.483,9 contaminations au coronavirus ont été détectées en moyenne chaque jour -42 et une moyenne de 141,0 morts étaient déplorés chaque jour -19,2 . Depuis le début de l'épidémie, la Belgique a enregistré 574.448 cas d'infections au coronavirus. Le bilan officiel des décès liés au Covid-19 atteint 16.461 morts. Entre le 19 et le 25 novembre, le taux de positivité est passé à 10,9 .
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/coronavirus-moins-de-1-000-patients-atteints-du-covid-19-en-soins-intensifs-5fc34786d8ad585a458fd1d2
['société']
Noël et Covid-19 : 10 bons réflexes à adopter pour des retrouvailles familiales plus sûres
Repas en petit comité, gestes barrières ce Noël ne ressemblera à aucun autre. Le Pr Didier Pittet, infectiologue et épidémiologiste livre ses conseils...
Les fêtes de famille, le lieu de tous les dangers ? Le Pr Didier Pittet, épidémiologiste, infectiologue et grand artisan de la promotion du gel hydro-alcoolique, alerte : "En principe, le risque quand vous êtes en famille étroite, est très élevé. La grande majorité des clusters sont des clusters familiaux". Pourtant, en respectant les gestes barrière, il est possible de prendre le moins de risque possible. Le gel hydro-alcoolique, invité de la table du réveillon C'est le moment du repas de famille : invitez les visiteurs à se frictionner les mains dès l'entrée, à l'aide d'un flacon de gel hydro-alcoolique, placé bien en évidence. Même en famille, il est important que chacun porte un masque, dans la mesure où la distance physique ne peut être maintenue. Sur la table de la fête, placez un flacon de gel hydro-alcoolique à côté de chaque assiette. A chaque fois qu'un invité se lève, il met du gel, enfile son masque. Et quand il revient, il se frictionne de nouveau au gel hydro-alcoolique. Un plan de table pour respecter la distance Supprimer une chaise sur deux et placer les convives en quinconce permet de faire respecter la distance sociale pendant le repas sans masque. En vue de protéger les aînés, placez les grands-parents à l'extrémité de la table. "En revanche, les gens qui vivent dans le même foyer n'ont pas besoin d'être séparés par une chaise sur deux", note l'infectiologue. Un service à l'assiette Organisez un service à table avec les assiettes toutes prêtes, afin d'éviter les échanges de plats. Apéro : attention aux pièges Peut-on encore trinquer à l'ère de la Covid-19 ? "En théorie, si chacun se frictionne les mains avant et que personne n'a encore bu, on pourrait entrechoquer les verres", décrypte le Pr Didier Pittet. "Le seul problème, c'est que lorsqu'on trinque, on ne respecte pas la distance physique. Mieux vaudrait porter un toast en levant son verre en l'air, sans l'approcher des autres." Prenez garde aux amuse-bouches. Pas de chips à partager dans le même bol. "Il faudrait se frictionner les mains à chaque fois qu'on les plonge dans le bol, ce qui ne paraît pas très réaliste", précise l'infectiologue. Mieux vaut prévoir un ramequin par personne. Nettoyer et aérer Nettoyer les surfaces régulièrement avec un chiffon imbibé de détergent suffit. "On devrait le faire un peu plus souvent que ce que l'on fait, notamment l'hiver, en période de gastro-entérite", précise le spécialiste. "Mais pas la peine de désinfecter la poignée de porte des toilettes à chaque passage. Si vous vous frictionnez les mains avec du gel hydro-alcoolique après l'avoir touché, vous n'avez plus de virus sur les mains. Dans les hôpitaux, où les poignées de porte sont touchées en permanence, les soignants se frictionnent les mains après avoir passé la porte et le risque de transmission est nul. En ce qui concerne les purificateurs d'air et autres produits qui revendiquent cette allégation, il n’y a aucune démonstration scientifique de leur efficacité dans la lutte contre la Covid-19." Un test dès les premiers symptômes Vous avez prévu de passer quelques jours dans la famille ? Attention. "Quand on vit en famille, il est difficile d’éviter la transmission du virus en respectant la distance physique, en vivant avec un masque au besoin ou en se frictionnant les mains en permanence", précise le Pr Didier Pittet. "A partir du moment où les gens ont des symptômes, ils sont contagieux. Si quelqu’un a un symptôme même mineur, un simple nez qui coule, il faut que cette personne se fasse tester et se mette à l'isolement en attendant d'avoir les résultats." On peut transmettre le virus quand on est asymptomatique. "La plupart du temps, les gens malades finissent pas avoir des symptômes, même bénins", constate l'infectiologue. "Dans ce cas-là, s'ils sont testés positifs, il faut bien sûr qu'ils le signalent à toutes les personnes présentes à la réunion de famille." Des dispositions particulières pour les enfants Seule exception : les enfants de moins de 11 ans. "Ils ont le nez qui coule très souvent", note le spécialiste. "Pour eux, on va attendre qu'ils aient des symptômes plus marqués : une fièvre, une toux avant de faire un test. D'autant que l'on continue à avoir toutes les évidences que les enfants ne transmettent que très rarement le virus aux adultes. Ceux qui ont été infectés l'ont été à partir de leurs parents ou d'un adulte. C’est le contraire de la grippe où les plus petits sont connus pour transmettre très facilement le virus. C'est pourquoi, de façon générale, si un jeune enfant est malade, tousse, a de la fièvre, mieux vaut qu'il ne soit pas en contact avec ses grands-parents, en raison des risques liés aux autres virus. " Pour les adolescents, c’est différent : ils doivent absolument éviter les contacts rapprochés avec leurs grand-parents. Cas positif, jusqu'à quand s'isoler ? Si vous êtes testé positif, la durée de la quarantaine varie selon les pays, 14 jours dans la plupart d'entre eux, 10 jours en Suisse, 7 jours en France. "Une semaine minimum à condition que vous n'ayez plus de symptômes", précise le Pr Didier Pittet. "Si vous continuez à tousser ou si vous avez le nez qui coule, il faut attendre au moins 2 jours après la disparition des symptômes." Pas de passeport d'immunité Vous avez déjà été infecté par la Covid-19, êtes-vous inoffensif ? Non, il est indispensable de continuer à appliquer toutes les mesures de prévention. "Les personnes qui ont développé des anticorps, sont probablement protégées pour une période de 3 à 6 mois, voire pour la vie. Mais pour l’instant, on ne sait pas", prévient le Pr Didier Pittet. "Si on compare avec les autres coronavirus, nous disposons d'anticorps mais nous continuons à faire des infections extrêmement mineures avec ces autres familles. Chez les personnes qui ont déjà été infectées, on ne peut pas prédire si elles se réinfecteront ou pas." Appliquer une quarantaine miniature 5 jours, c’est la durée moyenne entre le moment où vous avez rencontré une personne qui vous a infecté et les symptômes. Donc si vous avez la chance de pouvoir vous mettre en quarantaine, par exemple en vous isolant quelques jours, cela peut avoir un intérêt. "Mais si une personne développe les symptômes pendant la quarantaine, il faut en tirer les conséquences : il est exclu qu'elle participe à la fête de famille", alerte l'infectiologue. A lire : "Vaincre les épidémies", Pr Didier Pittet et Thierry Crouzet, ed. Hugo Doc ed. Hugo Doc A lire aussi : Port du masque en famille pour les fêtes : comment éviter les tensions ? Gel hydroalcoolique : pourquoi ce geste barrière anti-Covid-19 simple n'est pas suffisamment utilisé ? Covid-19 et immunité : faut-il être toujours aussi vigilant une fois que l'on a été malade ?
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/noel-et-covid-19-10-bons-reflexes-a-adopter-pour-des-retrouvailles-familiales-sereines-2105881
['santé']
Le variant britannique repéré dans une maison de repos à Heverlee
Des résidents de la maison de repos et de soins Vogelzang à Heverlee ont été contaminés par le variant britannique du nouveau coronavirus, indique VRT NWS mercredi matin.
L'information a été confirmée par le bourgmestre Mohamed Ridouani. Onze résidents et deux membres du personnel ont été contaminés. "La maison de repos et de soins est constituée de plusieurs départements. Le cluster ne concerne qu'un seul d'entre eux", précise le bourgmestre. "Les résidents ont immédiatement été mis en quarantaine. La situation est pour l'instant sous contrôle. Chacun sera à nouveau testé ce mercredi." La vaccination des résidents et membres du personnel de l'établissement est pour l'instant prévue la semaine prochaine. Sa tenue ou son report dépendront des résultats des derniers tests.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/le-variant-britannique-repere-dans-une-maison-de-repos-a-heverlee-6007ebcf7b50a652f7f42233
['société']
Christian Prudhomme et Mathieu Van der Poel réagissent à l'annulation de Paris-Roubaix: "C’était devenu impossible"
L'organisateur et l'un des favoris se sont exprimés à propos de l'annulation de Paris-Roubaix à cause du Covid-19.
La nouvelle est tombée aujourd'hui: Paris-Roubaix est officiellement annulé à cause du Covid-19. La ville de Lille est passée en zone d'alerte maximale ce qui ne permet pas de garantir la sécurité sanitaire de la course. Le patron de l'ASO, du Tour et de Paris-Roubaix, Christian Christian Prudhomme a réagi après la décision des autorités. S'il se montre évidemment déçu, il comprend que la situation est devenue ingérable dans le nord de la France. "Il y a beaucoup de déception et de la tristesse. On parle d’un monument du cyclisme, créé au 19e siècle et qui reste complètement dans son temps. Maintenant, la demande du préfet des Hauts-de-France est compréhensible. Sans les collectivités, on ne peut pas organiser de grandes courses. Le basculement de la MEL en zone d'alerte maximale a tout changé. Le préfet m’a appelé hier soir pour me dire qu’il était "franchement ingérable" d’organiser. C’était devenu impossible" explique-t-il à nos confrères de la Voix du Nord. Depuis la semaine dernière, il s'attendait à ce que le couperet tombe. "On sentait que ça allait être compliqué alors qu’on était plutôt optimiste. ... On a présenté le meilleur dossier possible actuellement. Mais il y avait une inquiétude sur les secteurs pavés. Et le basculement a mis fin à la possibilité d’organiser Paris-Roubaix. Je sais que ce n’est pas une décision prise gaieté de cœur. On se rend compte qu’on est passé juste au bon moment pour le Tour de France ou les Ardennaises. Là, c’est devenu beaucoup plus compliqué." Malgré ce coup dur, il est persuadé que la course aura lieu en 2021. "Évidemment. ... Mais il est évident que la pyramide du cyclisme souffre beaucoup comme de nombreux domaines sociaux et économiques. Paris-Roubaix s’en remettra, évidemment. Mais ce sera compliqué pour d’autres courses." Mathieu Van Der Poel regrette l'annulation: "Paris-Roubaix était l'un de mes principaux objectifs cette saison" Mathieu Van Der Poel était l'un des grands favoris de la course. Dans un communiqué, il a exprimé toute sa tristesse. "C'est bien sûr dommage. J'avais vraiment hâte de pouvoir enfin terminer la Classique de l'Enfer pour la première fois. Nous aurions normalement prévu une reconnaissance avec l'équipe mercredi prochain", commence-t-il. Le coureur néerlandais avait énormément d'ambitions. "Paris-Roubaix était évidemment marqué d'un point rouge sur mon calendrier. Il s'agissait mon cinquième monument cette saison. C'est dommage que je ne puisse pas compléter cette liste. Comme tout le monde, je devrai attendre 2021 pour pouvoir courir cette course mythique." Enfin, il est revenu sur le reste de la saison. "En raison de l'annulation, l'importance des courses à venir, avec Gent-Wevelgem et le Tour des Flances, ne fera qu'augmenter. En revanche, il s'avère que le choix d'ajouter Liège-Bastogne-Liège à mon programme était le bon."
dhnet.be
https://www.dhnet.be/sports/cyclisme/christian-prudhomme-et-mathieu-van-der-poel-reagissent-a-l-annulation-de-paris-roubaix-c-etait-devenu-impossible-5f8036fd7b50a641f642a904
['sport']
Les Britanniques se préparent à un long et dur confinement
Face à une flambée du nouveau variant du coronavirus, les Britanniques se préparaient mardi à un long et dur confinement, avec l'espoir ambitieux de pouvoir vacciner près de 14 millions de personnes d'ici mi-février comme seule porte de sortie.
Face à la progression alarmante de ce variant, de 50 à 70 plus contagieux selon les scientifiques britanniques, et devant le risque que les hôpitaux soient submergés, le Premier ministre Boris Johnson a étendu et durci le confinement, l'appliquant à toute l'Angleterre. Les écoles, laissées jusqu'à présent ouvertes, ont fermé. L'Ecosse est également entrée dans un confinement du même type pour au moins tout janvier. Déjà confinés, Pays de Galles et Irlande du Nord ont décidé de laisser les enfants à la maison. En Angleterre, "début mars, nous devrions pouvoir lever certaines de ces restrictions mais pas nécessairement toutes", a prévenu Michael Gove, chargé de la coordination de l'action du gouvernement britannique, sur Sky News. Avec plus de 75.000 morts, le Royaume-Uni est l'un des pays d'Europe les plus endeuillés par le Covid-19 et la tendance s'est aggravée ces dernières semaines. Le bilan quotidien des contaminations dépasse les 50.000, et approchait même les 59.000 lundi. Objectif atteignable Pour alléger la pression sur les hôpitaux anglais, où le nombre de patients atteints par le virus frôle les 27.000, bien plus que le pic de la première vague, les autorités espèrent vacciner d'ici mi-février toutes les personnes de plus de 70 ans ainsi que les soignants, soit près de 14 millions de personnes parmi les plus à risque. Elles misent sur une très forte accélération de la campagne de vaccination, qui a déjà permis d'immuniser plus d'un million de personnes depuis le 8 décembre, et désormais menée avec deux vaccins, le Pfizer/BioNTech et l'AstraZeneca/Oxford. "Plus le programme de vaccination sera efficace ... , plus il sera facile de lever ces restrictions", a souligné Michael Gove, annonçant "des semaines très, très difficiles à venir". Estimant "inévitable" le retour à un confinement national, tout en jugeant la réaction du gouvernement "trop lente", le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer a souhaité que l'exécutif, critiqué pour ses hésitations et revirements depuis le début de la pandémie, se montre cette fois à la hauteur de ses promesses. Le Health Service Journal, revue médicale de premier plan, souligne que pour la seule Angleterre, il faudrait vacciner plus de 10 millions de personnes en six semaines pour atteindre l'objectif, très ambitieux, du gouvernement. Pour Nilay Shah, chef du département de génie chimique à l'Imperial College de Londres cité par le Science Media Centre, "il devrait être possible d'atteindre des niveaux de vaccination de 300.000 à 500.000 doses par jour", moyennant "beaucoup de coordination" entre la fabrication, la logistique et la formation des équipes administrant le vaccin. Mais accélérer les vaccinations ne suffira pas, a prévenu la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, justifiant l'instauration de "restrictions beaucoup plus strictes". "Pas d'autre solution" Légalement, le confinement doit entrer en vigueur dès mercredi à 00H01 locales et GMT, mais Boris Johnson a appelé la population à suivre les règles immédiatement. Le Parlement en débattra mercredi. Les sorties ne sont autorisées que pour des raisons essentielles, comme faire des courses, aller travailler quand c'est impossible de la maison ou pour raisons médicales. Comme lors du premier confinement au printemps et contrairement au deuxième en novembre, les écoles ont fermé dès mardi. Les rues de Londres sont quasi désertées. "Il n'y a pas d'autre solution", estime, résignée, Jenny Heath, 42 ans, qui travaille dans le marketing, interrogée par l'AFP dans la City. "C'est juste exaspérant, parce que je ne sais pas si les gens vont pouvoir faire ce dernier effort", estime Alex, retraité de 65 ans, déplorant "la manière dont les choses ont été gérées par ce gouvernement". Pour soutenir les centaines de milliers d'entreprises déjà malmenées par les précédentes restrictions, comme les commerces, bars et restaurants, le gouvernement britannique a annoncé 4,6 milliards de livres 5,1 milliards d'euros de nouvelles aides.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/europe/les-britanniques-se-preparent-a-un-long-et-dur-confinement-5ff46b6cd8ad5844d14e3632
['international']
OnVousRépond : posez-nous toutes vos questions sur les vaccins
Les journalistes de franceinfo canal 27 et de franceinfo.fr répondront vendredi à toutes vos questions sur les vaccins après les annonces du gouvernement.
Les journalistes de franceinfo canal 27 et de franceinfo.fr répondront vendredi à toutes vos questions sur les vaccins après les annonces du gouvernement. Le Premier ministre, Jean Castex, expose, jeudi 3 décembre à 18 heures, la stratégie du gouvernement sur les vaccins. Une marche décisive que l'exécutif ne veut pas rater dans la lutte contre l'épidémie de Covid-19, après avoir trébuché sur les masques et les tests. Vous vous posez des questions sur les vaccins ? Des journalistes de franceinfo canal 27 et de franceinfo.fr y répondront vendredi tout au long de la journée : quels vaccins seront disponibles en France ? Comment fonctionnent-ils ? Qui sera vacciné en priorité ? Posez-nous vos questions dans le formulaire ci-dessous. Certaines d'entre elles seront sélectionnées et feront l'objet de réponses détaillées sur nos antennes.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/onvousrepond-posez-nous-toutes-vos-questions-sur-les-vaccins_4205291.html
['santé']
Covid-19: l'Union européenne s'accorde sur une carte des zones à risque
Au printemps, il était reproché aux pays de l'Union européenne un manque de cohérence aux pays qui ont fermé puis rouvert leur frontières. Ils ont donc décidé de se mettre d'accord avec une carte actualisée toutes les semaines
Covid-19: l'Union européenne s'accorde sur une carte des zones à risque Au printemps, il était reproché aux pays de l'Union européenne un manque de cohérence aux pays qui ont fermé puis rouvert leur frontières. Ils ont donc décidé de se mettre d'accord avec une carte actualisée toutes les semaines
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/international/europe/covid-19-l-union-europeenne-s-accorde-sur-une-carte-des-zones-a-risque_VN-202010140032.html
['international']
Pendant le confinement, les dauphins sont de sortie en Turquie
Le bosphore est d'habitude très fréquenté mais avec le confinement imposé par la pandémie de coronavirus, le trafic maritime a fortement diminué, de quoi ravir les dauphins.. Insolite : video, - Pendant le confinement, les dauphins sont de sortie en Turquie.
Moins de trafic maritime, moins de pêcheurs, un calme inhabituel... Il n'en fallait pas plus pour rendre heureux les dauphins du Bosphore. Le confinement imposé par la pandémie de coronavirus à Istanbul, mégalopole de plus de 16 millions d'habitants, a permis au détroit qui relie la Méditerranée à la Mer Noire de se retrouver presque désert ! À Sarayburnu, promontoire qui sépare la Corne d'Or de la mer de Marmara, une bande de cétacés a été aperçue en train de nager avec une nuée de mouettes. Et tout ça pour le plus grand plaisir des habitants et des photographes comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus .
lci.fr
https://www.lci.fr/insolite/video-coronavirus-pendant-le-confinement-les-dauphins-sont-de-sortie-en-turquie-2152270.html
[]
Coronavirus : plus de 50 millions de cas détectés dans le monde
L’Europe est redevenue ces dernières semaines l’épicentre de la pandémie.
Les chiffres sont terribles. 50 010 400 cas précisément, dont 1 251 980 décès, ont été recensés dans le monde depuis le début de la pandémie de nouveau coronavirus en Chine en décembre 2019. C’est le bilan établi ce dimanche par l’AFP, qui s’appuie sur les chiffres fournis par les autorités. La hausse du nombre de cas détectés ne s’explique qu’en partie par l’augmentation du nombre de tests pratiqués et de nombreux pays, notamment en Europe et aux Etats-Unis, font face à une importante nouvelle vague de contaminations, précise l’agence de presse. A lire aussiDidier Sicard : «Dans la vieillesse, ce qui est important, ce sont les liens affectifs et sociaux» Les Etats-Unis restent le pays le plus touché en termes de mortalité avec près de 240 000 décès, suivis du Brésil, de l’Inde, du Mexique et du Royaume-Uni. L’Europe au cœur de la pandémie Avec 12,6 millions de cas confirmés pour plus de 305 700 décès , l’Europe est redevenue ces dernières semaines l’épicentre de la pandémie. La semaine dernière, sur les 3,9 millions de nouveaux cas enregistrés dans le monde, plus de la moitié 2,1 millions l’a été dans les 52 pays de la région européenne, précise l’agence de presse. En France, la barre des 40 000 décès a été dépassée ce week-end. L’Agence régionale de santé ARS d’Auvergne-Rhône-Alpes, région particulièrement sous pression, envisage 200 nouveaux transferts de patients pour désengorger les hôpitaux. Un «frémissement» en France Reportage Covid-19 : Saint-Etienne dans le chaudron Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a écarté dimanche l’idée d’un confinement imposé aux personnes âgées, qui sont les plus vulnérables, afin de freiner la propagation de l’épidémie de coronavirus. Il a souhaité que les Français puissent fêter Noël «le plus normalement possible». Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a quant à lui jugé dans l’émission Questions politiques France Inter, France Info, le Monde qu’il y avait un «frémissement» et «une forme de ralentissement» dans la progression de l’épidémie mais qu’il était trop tôt pour tirer des conclusions sur l’efficacité du reconfinement.
liberation.fr
https://token.liberation.fr/planete/2020/11/08/coronavirus-plus-de-50-millions-de-cas-detectes-dans-le-monde_1804993
['environnement']
Dépistage du Covid-19 : le Conseil scientifique préconise des tests systématiques et hebdomadaires à l'école
Selon un avis du 13 septembre cité par "Le Monde", les scientifiques estiment que seuls les enfants détectés positifs doivent être renvoyés chez eux.
Dépistage du Covid-19 : le Conseil scientifique préconise des tests systématiques et hebdomadaires à l'école Selon un avis du 13 septembre cité par "Le Monde", les scientifiques estiment que seuls les enfants détectés positifs doivent être renvoyés chez eux. Ses recommandations ne vont pas dans le sens du protocole sanitaire du ministère de l'Education nationale. Selon un avis du Conseil scientifique cité par Le Monde article abonnés , samedi 18 septembre, le dépistage du Covid-19 devrait être systématique et hebdomadaire à l'école primaire et conduire à n'isoler que les cas positifs au collège et lycée. Actuellement, un cas de Covid-19 dans une classe en primaire entraîne une fermeture. En cas de contamination au collège ou au lycée, les élèves cas contacts non vaccinés doivent s'isoler une semaine. Selon le quotidien, qui a consulté cet avis du Conseil scientifique du 13 septembre n'ayant pas été rendu public, les experts estiment que dans les collèges et lycées, tous les élèves d'un même niveau et pas seulement les élèves d'une même classe, compte tenu du large brassage des adolescents entre eux devraient être dépistés dès le lendemain de l'apparition d'un cas avéré. "Eviter le tri entre élèves vaccinés et non vaccinés" "Une 'stratégie gagnant-gagnant' ... censée éviter les fermetures de classes dans le primaire, et le "tri" entre élèves vaccinés et non vaccinés dans le secondaire", souvent issus de milieux plus défavorisés, poursuit le journal. Cet avis s'inquiète aussi des conséquences du variant Delta, plus contagieux et qui "fait redouter une épidémie pédiatrique à la rentrée, dans un contexte de non-vaccination chez les moins de 12 ans et de couverture vaccinale partielle chez les 12-17 ans", selon un extrait cité par Le Monde.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-le-conseil-scientifique-preconise-un-depistage-systematique-et-hebdomadaire-a-l-ecole_4775985.html
['santé']
Covid-19: pourquoi l'Espagne a écarté un reconfinement?
Alors qu'ils sont l'un des pays les plus touchés par le Covid-19, nos voisins ibériques optent pour l'attentisme. La marge de manoeuvre économique est mince.
Josep LAGO / AFP Les soignants ici à Barcelone ce lundi 25 janvier sont mobilisés dans la lutte contre le coronavirus, alors que l'Espagne a enregistré 56 000 décès liés au Covid-19 jusqu'ici Face à l’urgence sanitaire, de nombreuses régions espagnoles, compétentes en matière de santé, comme la Catalogne ou Castille-et-Le n ont durci les mesures sanitaires depuis le début de l’année en avançant le couvre-feu en vigueur ou en fermant certains commerces. Dans plusieurs régions, la situation s’apparente dans les faits à un confinement comme en Catalogne, où les restaurants ne sont ouverts que pour le petit-déjeuner, en Galice, à Ibiza ou encore à Murcie. Mais à la question d’un confinement généralisé, le gouvernement est, pour l’instant, catégorique et temporise: le maintien des restrictions actuelles contiendra le virus . Cela affectera l ’économie et coûtera plus de revenus que de décès , a résumé auprès du journal espagnol El Pa s Jes s Molina Cabrillana, épidémiologiste à la Société espagnole médecine préventive, de santé publique et d’hygiène Sempsph . Pour l’instant, un décret annonçant l’état d’alerte national en vigueur jusqu’à mai impose un couvre-feu sur tout le territoire entre 22 heures et minuit selon les régions. ESPAGNE - Nous n’envisagerons pas un confinement strict , a tonné le gouvernement espagnol ce samedi 23 janvier. Alors que l’Espagne est l’un des pays européens les plus touchés par la pandémie, avec près de 56.000 morts et 2,5 millions de cas recensés à ce jour, plusieurs dirigeants régionaux ont appelé au reconfinement. Mais les marges de manœuvre pour endiguer l’épidémie de Covid-19 s’épuisent et le gouvernement a, pour l’heure, écarté cette option, en raison des dommages économiques, sociaux et mentaux qu’elle pourrait engendrer. 1/ En Espagne, ce sont les régions qui fixent les règles anti covid à l'intérieur du cadre fixé par le gouvernement central. Ce dernier exclut un confinement pur et dur, mais en Galice on est "quasi confinés". La liste des restrictions remplit une colonne à la "une". pic.twitter.com/3NdwnVHC7y Un premier confinement catastrophique Les capacités financières de l’Espagne pour se permettre un reconfinement généralisé sont très faibles, décrypte pour le HuffPost Anne-sophie Alsif, cheffe économiste au Bureau d’informations et de prévisions économiques BIPE . Le premier confinement a été catastrophique pour l’économie espagnole. Le pays est traumatisé . L’Espagne a connu une récession de 12,8 en 2020 selon les prévisions du FMI, ce qui en fait le pays d’Europe occidentale le plus touché par les conséquences économiques liées au Covid-19. En cause: le premier confinement instauré au printemps a été plus long et plus strict que la majeure partie des pays européens avec, notamment, la fermeture de toutes les activités non essentielles pendant quinze jours. En Espagne, les activités affectées le plus durement par les restrictions concernent des secteurs qui pèsent davantage dans le PIB que dans d’autres pays d’Europe comme le tourisme ou l’hôtellerie. Sans compter que le rebond ne devrait être que de 5 en 2021 d’après l’OCDE, alors que le gouvernement avait tablé sur 9,8 . L’Espagne n’a pas les moyens pour se permettre un plan de relance national comme en France et attend donc beaucoup du plan de relance européen , a poursuivi Anne-Sophie Alsif. Alors que dans l’Hexagone, un plan de relance de 100 milliards d’euros en deux ans a été voté pour rebondir face à la récession, l’Espagne compte sur les 140 milliards d’euros qui lui seront alloués par Bruxelles pour financer les mesures de soutien. Le pays, qui sera le deuxième plus gros bénéficiaire des fonds européens après l’Italie souhaite notamment créer plus de 800 000 nouveaux emplois en trois ans avec cet argent, a estimé le chef du gouvernement Pedro Sanchez lors de la présentation du plan de relance espagnol. Et Anne-Sophie Alsif d’ajouter: Car la question n’est pas tant de savoir si l’Espagne peut s’endetter, car elle le peut, mais plutôt, dans quel état sortira le pays de la crise. On peut s’endetter à outrance mais il faut penser à l’après. Niveau d’acceptation Autre facteur qui pourrait pousser le gouvernement à opter pour l’attentisme: la difficulté d’acceptation des habitants. Il serait très difficile pour les Espagnols d’accepter un reconfinement. Les tensions commencent à monter parce que les Espagnols ont peur , a expliqué au HuffPost Christine Rifflart, économiste spécialiste de l’Espagne à l’Observatoire français des conjonctures économiques OFCE . Le pays a vu son taux de chômage grimper à 16,26 au troisième trimestre contre 15,3 au deuxième, avec 355.000 chômeurs supplémentaires selon les données officielles publiées en octobre. Or, il y a beaucoup moins de protection sociale en Espagne qu’en France, a poursuivi la spécialiste. Beaucoup d’Espagnols sont obligés de puiser dans leur épargne, contrairement aux Français, qui ont vu le pouvoir d’achat moins impacté par la crise du Covid-19 en raison des aides sociales. Le coût psychologique d’un reconfinement est également pointé du doigt par les défenseurs d’un statu quo. Le confinement a créé de nombreux problèmes sociaux, de santé mentale ou de violences sexistes , a relevé dans El Pa s Salvador Peir , épidémiologiste. D’après une étude réalisée par l’hôpital del Mar de Barcelone, 60 des personnes avec des troubles mentaux auraient connu une détérioration de leur état psychologique après le confinement. Campagne de vaccination contre le Covid-19 Enfin, les élections en Catalogne, fixées au 14 février prochain, pourraient également pousser le gouvernement temporiser. 5,6 millions de Catalans sont appelés aux urnes le 14 février pour redonner un gouvernement à la région. Mais en cas de renconfinement généralisé, les élections ne pourront se tenir, comme l’a expliqué l’exécutif catalan. Or l’opposition a demandé à ce que seule une situation sanitaire urgente puisse justifier un report, selon le journal local catalan El Peri dico de Catalunya. Le gouvernement espagnol compte beaucoup sur la campagne de vaccination 2,6 de la population est vaccinée aujourd’hui contre le Covid-19,ndlr . Ils attendent de voir ce que ça donnera avant de prendre de nouvelles mesures , a repris l’économiste Christine Rifflart. C’est également ce qu’a soutenu Toni Trilla, responsable de la médecine préventive à l’Hôpital Cl nic de Barcelone, précisant que si la courbe de contagion baissait, le confinement ne serait pas nécessaire . À voir également sur Le HuffPost: Une manif anti-couvre feu dégénère à Barcelone, plusieurs blessés
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-pourquoi-lespagne-a-ecarte-un-reconfinement_fr_60104422c5b6b8719d87b3f9?utm_hp_ref=fr-economie
[]
La croissance de Korian se poursuit
Le spécialiste de la dépendance multiplie les acquisitions, qui font partie de son modèle d’affaires. Après la Covid-19, les résultats devraient rebondir.
Le spécialiste de la dépendance multiplie les acquisitions, qui font partie de son modèle d’affaires. Après la Covid-19, les résultats devraient rebondir. Un achat de plus pour le groupe, qui va mettre la main sur une clinique du Val d’Oise, la Psychothérapie d’Osny, spécialisée dans la santé mentale et l’addictologie. Le montant du deal, qui comprend l’immobilier de la clinique, n’a pas été précisé, mais le chiffre d’affaires de la cible est de l’ordre de 5 millions d’euros. «Cette opération s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie déployée par Korian dans le domaine médical, marquée par l’acquisition en décembre 2020 du groupe Inicéa, faisant de Korian le 3ème acteur privé français en santé mentale», a commenté Nicolas Mérigot, directeur général du groupe pour la France. Rappelons qu’au début du mois, Korian a finalisé le rachat d’Ita Salud Mental, troisième acteur espagnol de la santé mentale fort de 27 cliniques 900 lits et 12 centres de consultation. Le volume d’affaires est d’environ 50 millions d’euros, associé à des projets augurant d’une croissance annuelle moyenne d’environ 15 d’ici 2024. Enfin, à l’occasion d’une journée
lefigaro.fr
https://bourse.lefigaro.fr/actu-conseils/la-croissance-de-korian-se-poursuit-20210628
[]
La détresse des marins coincés à l’étranger à cause du Covid
Une cellule d’aide psychologique est ouverte au CHU de Saint-Nazaire pour épauler les navigants et leurs familles qui souffrent de la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19.
Leurs histoires donnent le sentiment d’une grande pénombre, angoissante. «Nous naviguons à vue, constamment dans l’incertitude.» Boris 1 , la quarantaine, est capitaine sur un remorqueur dans l’ouest de la France. Il se remet à peine de son expérience de l’été dernier. Parti en mer au début de l’épidémie de Covid, il est resté bloqué de longues semaines sur le bateau qu’il dirigeait, au beau milieu de l’océan Pacifique. «A bord, tout le monde était rincé. Nous étions pris en étau.» Surpris par la crise sanitaire, l’armateur n’a prévu aucun protocole pour débarquer l’équipage, et le pays censé les accueillir pour la relève a refusé que les marins arrivent. Au bout de plus d’un mois d’incertitude, Boris est finalement autorisé à mettre pied à terre. Mais le calvaire n’est pas fini. Il doit alors effectuer une longue quatorzaine «carcérale», selon ses mots, surveillé et cloué sur un lit de camp dans une caserne militaire où l’on vient régulièrement «lui pulvérise
liberation.fr
https://www.liberation.fr/societe/familles/la-detresse-des-marins-coinces-a-letranger-a-cause-du-covid-20210206_RXLUCRMSTJCRPL24OAU55PGGXA/
['santé', 'société']
Covid-19 : les médecins tentent de comprendre pourquoi les symptômes persistent chez certains malades
Plusieurs équipes se penchent sur les séquelles protéiformes de la pathologie.
Covid-19 : les médecins tentent de comprendre pourquoi les symptômes persistent chez certains malades 06h00 , le 23 novembre 2020 Ils ont développé une forme légère de Covid-19 et n'ont pas été hospitalisés. Ces patients pensaient s'en être bien sortis. Mais plusieurs mois après leur infection, certains doutent de retrouver "la vie d'avant". Et si les symptômes persistants dont ils se plaignent, parfois handicapants, se transformaient en séquelles durables? Malgré l'impatience des malades, il faut du temps pour évaluer les effets à long terme. A défaut de conclusions, la communauté médicale s'est forgé une conviction : il est crucial d'étudier en profondeur cette pathologie protéiforme du "Covid long". Le Royaume-Uni va le faire avec la mise en réseau de quarante établissements de santé. C'est aussi l'ambition de l'enquête nationale Cocolate, qu'Olivier Robineau, médecin au service des maladies infectieuses du centre hospitalier Dron à Tourcoing Nord , coordonne depuis septembre. Près de 1.000 patients symptomatiques seront suivis pendant un an, tous les quatre mois analyses sanguine, physique et psychique , en partenariat avec vingt autres hôpitaux. "Même si ça ne touchait que 1 des malades, avance Olivier Robineau, rapporté aux millions de Français contaminés, ça pourrait concerner 80.000 personnes, avec de lourdes conséquences sur la santé publique." Lire aussi - Covid-19 : les secrets de la task force gouvernementale qui prépare l'arrivée du vaccin 5 à 10 des malades se plaignent toujours de symptômes six mois après On estime que 5 à 10 des malades se plaignent toujours de symptômes six mois après l'infection. Ils seraient 60.000 au Royaume-Uni. Des travaux du King's College à Londres, prépubliés fin octobre et impliquant plus de 4.000 patients positifs, suggèrent qu'une personne sur 20 ressent des symptômes au-delà de huit semaines ; et une sur 50 plus de douze semaines après. En France, une étude du CHU de Rennes sur 300 patients non graves a montré que, au bout de six semaines, la moitié disent n'avoir pas récupéré leur état de santé antérieur. "Néanmoins, rassure Pierre Tattevin, chef de service dans cet hôpital et président de la Société de pathologie infectieuse de langue française, avec le recul, on confirme que ça ne s'aggrave pas et qu'en général ça s'améliore avec le temps." Des chiffres issus d'études et de suivi de cohortes en population générale sont attendus courant décembre en France. "On aura la réponse non seulement sur la prévalence des Covid persistants, espère Olivier Robineau, mais aussi sur le lien entre les symptômes et le virus. Tout porte à croire qu'il existe, mais il faut une démonstration." Leurs symptômes ressurgissent après des phases d'accalmie Le profil de ces "long cours" diffère de celui des patients hospitalisés. Selon les chercheurs du King's College, les plus vulnérables aux formes longues seraient les plus de 70 ans, les femmes jeunes 50 plus susceptibles que les hommes , les personnes présentant un plus grand nombre de symptômes différents au cours de la première semaine, ainsi que les asthmatiques. Une petite étude menée par Dominique Salmon-Céron, professeure d'infectiologie à l'Hôtel-Dieu AP-HP , non publiée à ce jour et portant sur 70 patients testés positifs, indique aussi qu'il s'agit en général de malades entre 35 et 50 ans, parmi lesquels une large proportion de femmes. Leurs symptômes, désormais mieux décrits et classifiés, ressurgissent souvent après des phases d'accalmie. "Comme des poussées", constate Dominique Salmon-Céron, qui les regroupe en cinq catégories. D'abord, une fatigue intense. "Une intolérance au moindre effort chez des personnes qui étaient très actives", détaille-t elle. Des signes neurologiques, notamment un "brouillard cérébral" problèmes de concentration et de mémoire et des troubles sensoriels. Des troubles cardio-thoraciques tachycardie, oppression du thorax, hypertension ou hypotension, etc. . Enfin, des signes digestifs diarrhées, nausées et cutanés inflammations, engelures . S'ajoutent douleurs articulaires, fourmillements " On a l'impression que ces patients ont dépensé beaucoup d'énergie pour se défendre contre le virus et le paient au décours " Au Royaume-Uni, l'étude Coverscan vise à décrypter l'impact à long terme du Covid-19 sur les organes des patients jeunes dits "à faible risque". Des résultats préliminaires sur 200 patients de 44 ans en moyenne suggèrent que, quatre mois après leur maladie, près de 70 présentent des atteintes à un ou plusieurs organes, dont le cœur, les poumons, le foie et le pancréas. "La bonne nouvelle est que ces dommages sont bénins", a commenté le professeur de cardiologie Amitava Banerjee dans le quotidien britannique The Guardian, en ajoutant néanmoins que chez 25 des personnes deux organes ou plus sont affectés. Si des corrélations sont parfois soulignées entre l'organe touché et le type de symptôme, l'étude ne prouve pas que les déficiences en sont bien à l'origine. Des effets sur le long terme A ce jour, les causes de cette pathologie polymorphe sont encore inconnues. "Ça peut être d'ordre immunologique, avance le professeur Tattevin. On a l'impression que ces patients ont dépensé beaucoup d'énergie pour se défendre contre le virus et le paient au décours." S'agit-il d'une réaction inflammatoire immunitaire liée au virus ou à l'ADN viral qui persiste? Toutes les pistes sont explorées : immunologique, virologique, génétique, psychologique L'aspect psychosomatique n'est pas à négliger, jugent les spécialistes, car l'anxiété peut majorer les symptômes et leur persistance. La vaste étude française Cocolate devrait aussi apporter des réponses sur ce point. Une revue du National Institute for Health Research britannique rappelle que de précédents coronavirus ont engendré des effets sur le long terme : 30 des survivants des épidémies de Sras et de Mers ont subi une altération physiologique persistante, des complications cardiaques, pulmonaires, glycémiques, cérébrales et psychologiques à long terme. Chez ceux du Sras, des symptômes de stress post-traumatique ont été constatés jusqu'à cinquante et un mois après l'infection.
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/covid-19-les-medecins-tentent-de-comprendre-pourquoi-les-symptomes-persistent-chez-certains-malades-4007364
['santé', 'société']
Des ateliers de rigologie pour redonner le sourire aux résidents d'un Ehpad de Privas, en Ardèche
Alors que la crise sanitaire a laissé des traces dans les Ehpad, certains établissements offrent à leurs résidents des ateliers pour réapprendre à rire. Une activité qui leur fait beaucoup de bien. IlsOntLaSolution
Alors que la crise sanitaire a laissé des traces dans les Ehpad, certains établissements offrent à leurs résidents des ateliers pour réapprendre à rire. Une activité qui leur fait beaucoup de bien. IlsOntLaSolution La vie reprend dans les maisons de retraite et il y a de l'ambiance dans cet Ehapd de Privas, en Ardèche. Une fois par semaine, les résidents se fendent la poire... pour avoir la pêche. Une heure de franche rigolade grâce à un atelier de rigologie offert par la commune. Une thérapie par le rire, loin des cours de tricots et des puzzles, qui réveille la dopamine et l’ocytocine, les hormones du bonheur. « C’est naturel pour les enfants, ça l’est un peu moins quand on grandit parce qu’on se met des barrières et qu’on a moins envie de rire. Retrouver tout cela, ça permet de se lâcher et cela fait du bien » assure Sandrine Legros-Fernandez, animatrice de l'atelier "rigologie". Réapprendre à détendre les zygomatiques Un bienfait physique et psychologique que l’on apprend ici à retrouver grâce à des jeux de mimes et des chants. Les pensionnaires en redemandent après ces périodes de confinements particulièrement difficiles à vivre. « On a bien ri aujourd’hui, on est resté tellement longtemps enfermés, ça nous change, ça nous fait beaucoup de bien » confirme Gilberte, 87 ans. Un moment précieux pour ces résidents qui, avec ces ateliers, reprennent la vie en collectivité mise entre parenthèse pendant plus d’un an. Un retour à la vie d’avant, l’espace d’une heure, qui fait du bien à tout le monde, aux résidents comme au personnel.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/des-ateliers-de-rigologie-pour-redonner-le-sourire-aux-residents-d-un-ehpad-de-privas-en-ardeche_4646425.html
['santé']
L’œil du marché : "L'adoption du plan de relance américain par la Chambre devrait permettre de soutenir un rebond des marchés à court terme"
Les Bourses européennes affichaient un beau rebond ce lundi matin en début de session, grâce à une accalmie sur le front obligataire, l'autorisation d'un nouveau vaccin anti-Covid aux Etats-Unis et une première étape dans l'adoption du plan de relance américain. Le Bel 20...
La Bourse de Paris a nettement rebondi 1,19 à l'ouverture, effaçant une bonne partie de ses pertes de vendredi grâce à une accalmie sur le front obligataire, l'autorisation d'un nouveau vaccin anti-Covid aux Etats-Unis et une première étape dans l'adoption du plan de relance américain. A 09H00 08H00 GMT , l'indice vedette CAC 40 progressait de 67,67 points à 5.770,89 points. Vendredi, il avait reculé de 1,39 , portant ses pertes sur la semaine à 1,20 . La tendance était également à la hausse pour les autres marchés européens ce lundi matin. A la Bourse de Francfort, le Dax affichait 1,40 à 9H30 8H30 GMT , à 13 979.39 points, imité par la Bourse de Londres où le FTSE-100 gagnait 1,64 à 6 590.06 points. Enfin, l'indice vedette de la Bourse de Bruxelles, le Bel 20, engrangeait pas moins de 1,78 , à 3 829.09 points. Ce regain d'optimisme "semble être le résultat d'une pause dans la hausse des rendements, les marchés obligataires se stabilisant après l'agitation observée à la fin du mois dernier", indique Michael Hewson, analyste en chef chez CMC Markets UK. Le taux d'emprunt américain à dix ans, après être monté jusqu'à plus de 1,50 jeudi, est redescendu autour de 1,41 vendredi. Le plan de relance américain adopté à la Chambre Aux Etats-Unis, "le plan de soutien à 1.900 milliards de dollars a été voté à la Chambre des représentants samedi, ce qui devrait permettre de soutenir un rebond des marchés à court terme", note pour sa part Vincent Boy, analyste marché chez IG France. Par ailleurs, une autorisation en urgence a été accordée samedi outre-Atlantique au vaccin de Johnson Johnson contre le Covid-19 pour les personnes âgées de 18 ans et plus. Ce vaccin unidose, qui peut être stocké à des températures de réfrigérateur, devrait être approuvé par l'Agence européenne du médicament début mars, et distribué à partir de fin mars ou début avril, selon la ministre française déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher. Du côté des indicateurs, l'activité manufacturière en Chine a connu en février son plus faible rythme de croissance en neuf mois, pénalisée par les conséquences du Covid-19 qui ont pesé sur la demande et les chaînes d'approvisionnement. .
lalibre.be
https://www.lalibre.be/economie/placements/l-il-du-marche-l-adoption-du-plan-de-relance-americain-par-la-chambre-devrait-permettre-de-soutenir-un-rebond-des-marches-a-court-terme-603ca63f9978e2610af93ec0
['économie/finance']
Quatrième dose de vaccin : "dès que nos autorités auront dit oui, nous irons" prévient Castex
Invité ce jeudi 6 janvier de la matinale de BFMTV-RMC, Jean Castex a assuré qu’une quatrième injection pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 sera possible après le feu vert des autorités sanitaires. Le Premier ministre s’appuie notamment sur le cas d'Israël, qui a ouvert l’accès à une quatrième dose à une partie de sa population.
Après la troisième, vient la quatrième dose de vaccin afin de lutter contre cette épidémie de Covid-19 qui n’en finit toujours pas. Alors que l’Hexagone connaît une flambée vertigineuse des contaminations plus de 300 000 cas hier mercredi due à la déferlante du variant Omicron et que l’immunité vaccinale diminue avec le temps, la question d’une quatrième injection s’invite dans le débat public. Le Premier ministre Jean Castex s’est dit favorable à cette quatrième dose de vaccin, prenant exemple sur Israël. « Les Israéliens l’ont fait après avis de leurs autorités sanitaires . Dès que nos autorités sanitaires auront dit oui, probablement pour les personnes les plus fragiles, si on nous dit on y va’, nous irons. » a-t-il déclaré ce jeudi matin au micro de Jean-Jacques Bourdin. Jean Castex @JeanCASTEX sur une éventuelle 4e dose: "Dès que nos autorités sanitaires auront dit oui, nous irons" pic.twitter.com/CIMM7YrSin — BFMTV @BFMTV January 6, 2022 À LIRE AUSSI :Covid : Omicron, dernier variant virulent ? Pas forcément, selon l'OMS Un État Hébreu érigé en modèle, qui a annoncé ouvrir la quatrième dose aux plus de 60 ans et aux soignants, et qui est déjà en mesure de fournir un certain nombre de données permettant d’analyser les bénéfices de cette dose de rappel. Ainsi, selon le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, l'administration d'une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19 permettrait de multiplier par cinq les anticorps une semaine après l'injection, citant une étude menée par l'hôpital Sheba qui a entamé un des premiers essais cliniques sur le sujet. L'équipe de l'hôpital Sheba, près de Tel-Aviv, a initié un essai clinique, vaccinant d'une quatrième dose 150 soignants bénévoles ayant reçu une troisième dose il y a plus de quatre mois et dont la quantité d'anticorps semblait avoir décru. L’hôpital a indiqué qu’une semaine après le début de l’essai clinique, les anticorps des participants avaient été multipliés par cinq. A LIRE AUSSI :Covid : pourquoi une quatrième dose de vaccin n'est pas à exclure
marianne.net
https://www.marianne.net/societe/sante/4e-dose-de-vaccin-des-que-nos-autorites-auront-dit-oui-nous-irons-previent-castex
['santé', 'société']
Covid-19 : 12 des Français en couple envisagent la rupture, on vous explique pourquoi
Actu : Mon couple bat de l'aile... C'est ce que se dit près d'un quart des Français d'après une étude de l'Ifop. On vous donne les chiffres et les analyses.
Confinements, période anxiogène, routine, le covid-19 n'a pas été tendre avec les couples notamment pour leur épanouissement sexuel. Afin de mesurer l'impact de la crise sanitaire sur les amoureux et amoureuses, l'Ifop a donc réalisé une étude pour YesWeBloom.com, publiée aujourd'hui. Sur un échantillon de 2004 Français âgés entre 18 et 64 ans, le questionnaire révèle que 12 des personnes en couple envisagent la rupture. Précisément, ils sont 14 chez les hommes et 10 chez les femmes. Un pourcentage d'ailleurs bien plus élevé pour les personnes se trouvant beau ou belle puisqu'ils sont 30 . Comment l'Ifop explique-t-il ces chiffres ? Sondage @IfopOpinion de @francois_kraus pour YESWEBLOOM https://t.co/AV6eIMsNTA sur l’impact des confinements et couvre-feux successifs sur les couples français : une personne sur quatre en couple 27 admet avoir eu envie de rompre au cours des confinements et/ou couvre-feux pic.twitter.com/n9ju05XeGk — Ifop Opinion @IfopOpinion July 29, 2021 Pour François Kraus, directeur du pôle "Genre, sexualités et santé sexuelle" de l’Ifop, ces Français attendent la fin de la crise par "crainte de la solitude notamment dans les conditions d’isolement et de rencontre imposées par le Covid-19" mais également pour des raisons financières. Manque de communication et promiscuité sont aussi des facteurs non-négligeables quant à l'installation des tensions dans le couple : "Pour nombre de Français, les conditions de vie imposées par la crise sanitaire ... ont en effet accentué les difficultés préexistantes, faisant de ces huis clos une véritable épreuve pour leur couple au point d’envisager de rompre avec leur conjoint", a-t-il expliqué. Même pour les célibataires, le covid-19 a un impact dans leur dating puisque, sur Tinder, certains souhaitent rencontrer seulement des prétendants vaccinés !
melty.fr
https://www.melty.fr/covid-19-12-percent-des-francais-en-couple-envisagent-la-rupture-on-vous-explique-pourquoi-a767784.html
[]
Emploi : Quel est le réel impact de la crise Covid-19 sur l'emploi des jeunes Français ?
Comment s'est réellement passée la période de rentrée pour les jeunes diplômés ? Ont-ils trouvé l'emploi de leur rêve en dépit de la crise actuelle ? Comment appréhendent-ils l'avenir à court et moyen terme ? Une nouvelle étude signée Walters People répond à ces questions.
Emploi Emploi : Quel est le réel impact de la crise Covid-19 sur l'emploi des jeunes Français ? Céline Pastezeur , le 7 octobre 2020 à 13h18 . Temps de lecture : 2 min Publié par, le Comment s'est réellement passée la période de rentrée pour les jeunes diplômés ? Ont-ils trouvé l'emploi de leur rêve en dépit de la crise actuelle ? Comment appréhendent-ils l'avenir à court et moyen terme ? Une nouvelle étude signée Walters People répond à ces questions. Sans aucun doute, l'année 2020 représente un défi inédit pour l'ensemble de la jeune génération. Pour un grand nombre de jeunes, la pandémie de Covid-19 a constitué un électrochoc. C'est le moment où l'on s'interroge sur sa vision du monde, de l'avenir...et du travail. À ce sujet, on l'a vu récemment, la Génération Z est la plus durement touchée par la crise : elle doute actuellement de la valeur des diplômes acquis et peine à trouver un travail en cette période si compliquée. Mais encore ? Aujourd'hui, c'est une étude menée par Walters People auprès de 425 jeunes diplômés en août 2020 qui nous permet de mieux connaître l'état d'esprit actuel des jeunes Français vis-à-vis du marché de l'emploi à court et moyen terme. Verdict, on apprend que seulement 16 des jeunes diplômés à la recherche d'un premier emploi depuis le mois de mars l'ont décroché pendant la crise Covid-19. Pour autant, la jeune génération témoigne d'un optimisme à toute épreuve. Ainsi, 67 des jeunes diplômés restent optimistes quant aux opportunités professionnelles pour l'année à venir. C'est toutefois bien moins que l'an passé, où 85 des sondés étaient dans cet état d'esprit. Crédit : Hinterhaus Productions, Getty Images Dans le détail, comme le révèle l'étude de Walters People, sur l'ensemble des sondés qui étaient à la recherche d'un emploi depuis mars, et ceux qui le sont toujours, 70 considèrent que c'est la crise qui a retardé ou empêché leur entrée dans la vie active. Pour Alain Mlanao, Managing Director Walters People France, c'est clair, "les jeunes diplômés doivent envisager l'année 2020 comme une occasion de se lancer dans la vie active autrement". D'ailleurs, 64 des jeunes sondés se disent aussi prêts, dans ce contexte de crise, à accepter une offre d'un autre secteur que celui auquel ils se destinent. Plus de 6 jeunes diplômés sur 10 pensent que les opportunités seront nombreuses, voire très nombreuses dans les prochains mois. D'ailleurs, 19 affirment que la crise Covid-19 a fait naître ou accélérer de nouveaux projets professionnels. 17 confient néanmoins que leurs projets de changement de poste ont été retardés voire annulés du fait de la crise. Aussi, sur le plan de la rémunération, on note que la confiance des jeunes est plus nuancée : seulement 25 des professionnels ayant moins de 3 ans d'expérience anticipent une hausse de leur salaire, dont 15 s'attendent à une augmentation moins importante que prévue. En outre, 21 des jeunes actifs anticipent une baisse de leur rémunération. Pour les jeunes, les 3 critères d'attraction les plus importants dans une entreprise sont les missions 80 devant la rémunération 73 et la localisation du poste 54 . En ce qui concerne la fidélisation, c'est l'ambiance de travail qui l'emporte 63 devant la rémunération 45 et les opportunités d'évolution 37 .
airofmelty.fr
https://www.airofmelty.fr/emploi-quel-est-le-reel-impact-de-la-crise-covid-19-sur-l-emploi-des-jeunes-francais-a735157.html
[]
Covid-19 : Noël en famille, ce qui sera autorisé ou pas
C’était une inquiétude après l’annonce du deuxième confinement : allait-on pouvoir passer les fêtes de fin d’année en famille ou avec des amis ? La réponse d’Emmanuel Macron, le 24 novembre, a été un soulagement. Oui, nous pourrons visiter nos proches, mais sous certaines conditions. Le point sur ce qui est autorisé ou interdit à ce jour.
Pourrons-nous passer Noël et le Nouvel An en famille ? Oui, si la situation sanitaire le permet. Il faudra que d’ici le 15 décembre, date prévue pour la deuxième phase de l’allégement du confinement, il y ait « moins de 5 000 contaminations par jour et environ 2 500 à 3 000 personnes en réanimation », comme l’a indiqué Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée du 24 novembre. Si tel est le cas, nous pourrons alors « nous déplacer, sans autorisation, y compris entre régions » pour passer les fêtes de fin d’année en famille. Le couvre-feu, mis en place à cette date entre 21 heures et 7 du matin, sera « levé à titre dérogatoire les 24 et 31 décembre » pour nous permettre de nous rendre chez nos proches, a confirmé Jean Castex, jeudi 26 novembre, lors de l’annonce des différentes étapes du déconfinement. Pour « les déplacements vers ou depuis les territoires ultramarins », il faudra néanmoins, présenter « un test PCR négatif datant de moins de 72 heures », a précisé le premier ministre. Même si nous pouvons nous retrouver en famille, « cela ne veut pas dire que nous pourrons fêter Noël ou le Nouvel An comme les années précédentes », a rappelé Jean Castex, car « ces moments de rassemblements festifs et amicaux, où l’on baisse la garde et porte moins le masque, sont particulièrement risqués ». Des recommandations plus précises seront annoncées mi-décembre. Faudra-t-il une attestation ? À partir du 15 décembre, l’attestation ne sera plus nécessaire pour sortir de chez soi dans la journée, mais restera obligatoire pendant le couvre-feu de 21 heures à 7 heures . Sauf les 24 et 31 décembre, puisque à titre dérogatoire, il n’y aura pas de couvre-feu ces soirs-là. Attestation de déplacement : téléchargez la nouvelle version du formulaire Pourra-t-on fêter la Saint-Sylvestre entre amis ? En principe, oui, puisque Jean Castex a parlé de « rassemblements amicaux » lors de ces fêtes de fin d’année, voir première réponse . Mais ils devront avoir lieu dans les mêmes conditions que les fêtes familiales pour lesquelles « des recommandations concrètes » seront annoncées avant les vacances de Noël. ANALYSE. Jean Castex précise les étapes du lent déconfinement Les rassemblements sur la voie publique, en revanche, seront toujours interdits le 31 décembre. Il ne sera donc pas possible de fêter la Saint-Sylvestre dans la rue, ni d’ailleurs dans les restaurants, les bars ou les discothèques qui resteront fermés jusqu’au 20 janvier. Pourra-t-on décaler les festivités pour se rassembler, notamment pour les familles recomposées ? Si non, sera t-il possible d’héberger des membres de sa famille pendant plusieurs jours ? A priori, il ne sera pas possible de fêter Noël ou Nouvel An « en décalé » puisque la levée du couvre-feu, à titre dérogatoire, n’est prévue que les 24 et 31 décembre. Concernant l’hébergement des membres d’une même famille, il n’y a pas, à ce jour, de recommandation du gouvernement. Mais le premier ministre ayant indiqué, jeudi 26 novembre, qu’il était impératif d’éviter « les rassemblements trop nombreux », on peut en déduire qu’il n’est pas souhaitable de dormir à plusieurs - autres que les membres du foyer- sous un même toit. Le bon sens voudrait, en tout cas, qu’on n’héberge pas les enfants et les grands-parents dans une même chambre. Combien de personnes à table pour les fêtes ? Le gouvernement n’a pas encore donné de consignes précises pour les repas de fêtes en famille. Jean Castex a simplement indiqué, jeudi 26 novembre, qu’il était « impératif » de « limiter le nombre de personnes à table » et d’éviter « les rassemblements trop nombreux ». Le gouvernement a précisé qu’il allait « regarder ce que font tous les pays européens » afin d’« essayer d’en tirer quelques enseignements utiles ». À LIRE. Covid-19 : Faut-il porter le masque à l’intérieur du domicile ? L’Allemagne, par exemple, autorisera les rassemblements privés de 10 personnes maximum, sans compter les moins de 14 ans, du 23 décembre au 1er janvier. Le Royaume-Uni, lui, interdit tout simplement les réunions de famille pour le Nouvel An. Quelles règles sanitaires pour fêter Noël et Nouvel an en famille ? Le gouvernement n’a pas non plus donné de précisions concernant les règles sanitaires à respecter. Mais lors de l’annonce du deuxième confinement, le 28 octobre, Emmanuel Macron avait demandé aux « personnes à risque » et aux « plus de 70 ans » de porter « systématiquement » un masque à « l’intérieur en présence d’une autre personne, même un proche, un enfant ou un petit enfant » et de respecter « la distanciation physique. » ENTRETIEN. Didier Pittet : « Si chacun comprend que les gestes barrières sont l’essentiel, on aura gagné » Si le port du masque paraît difficile lors de ces fêtes de fin d’année, médecins et infectiologues recommandent vivement de respecter les autres gestes barrières, tels que le lavage des mains et la distance sociale, autant que possible. Pourra-t-on passer Noël et Nouvel An avec les grands-parents ? Pour le premier ministre, il « n’est pas question » que ces fêtes familiales se privent de la présence des aînés, notamment « des grands-parents », a-t-il déclaré jeudi 26 novembre. Mais le gouvernement devrait donner des plus de précisions d’ici les vacances de Noël. Pourra-t-on aller voir sa famille à l’étranger pour les fêtes ? Et les expatriés pourront-ils venir en France ? Oui, les déplacements vers l’étranger seront possibles en tenant compte de l’évolution de la pandémie. « Il sera indispensable de se tenir informé avant d’envisager tout déplacement, en consultant les conseils voyageurs du ministère des affaires étrangères » pour connaître la « situation sanitaire dans le pays de destination et les éventuelles restrictions », a indiqué le gouvernement. Les expatriés pourront eux aussi rentrer en France pour les fêtes de fin d’année. Les conditions ne seront toutefois pas les mêmes en fonction du pays de résidence. Pour certains pays, dont la liste est indiquée sur le site du ministère des affaires étrangères, ils devront « présenter un test réalisé moins de 72 heures à l’avance ». Sera-t-il possible de passer Noël à la montagne ? Oui, les familles pourront passer les fêtes de fin d’année à la montagne, mais ne pourront pas faire de ski. « Pour le sport d’hiver, la situation épidémique et la situation des hôpitaux, notamment en région Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, ne nous permettent pas d’envisager une ouverture des stations pour les vacances de fin d’année », a expliqué Jean Castex, lors de son allocution sur les conditions d’assouplissement du confinement, jeudi 26 novembre. Les remontées mécaniques seront donc fermées, mais il n’est pas interdit de réveillonner en altitude. Pourra-t-on aller à la messe de Noël ? Oui, le gouvernement a autorisé la reprise des cultes, mais seules 30 personnes pourront assister à une célébration religieuse. Une limite jugée « irréaliste et inapplicable » par la Conférence des évêques de France CEF qui a déposé un référé-liberté au Conseil d’État. LES FAITS. 30 personnes dans les lieux de culte : la CEF dépose un référé-liberté au Conseil d’État
la-croix.com
https://www.la-croix.com/France/Covid-19-Noel-famille-sera-autorise-pas-2020-11-28-1201127122
[]
Rififi entre la Norvège et Dortmund qui refuse la quarantaine imposée à Haaland par sa sélection
Va-t-on encore assister à un nouveau souci entre clubs et sélections nationales à cause du Coronavirus ? Cette fois-ci, c’est du côté de la Norvège que vient le problème. A la suite d’un cas de Covid-19 dans la sélection, tous les internationaux...
Va-t-on encore assister à un nouveau souci entre clubs et sélections nationales à cause du Coronavirus ? Cette fois-ci, c’est du côté de la Norvège que vient le problème. A la suite d’un cas de Covid-19 dans la sélection, tous les internationaux ont été soumis à une mesure de quarantaine, conformément à la stratégie norvégienne de lutte contre le coronavirus. Et parmi ceux-ci, Erling Haaland. Le buteur a été sommé par sa propre fédération de respecter une quarantaine de dix jours. Cette quarantaine interdirait donc à Haaland, la star de Dortmund, de jouer en championnat samedi, mais également à l’attaquant de Leipzig Alexander Sörloth, et au gardien du Hertha Berlin Rune Jarstein. La fédération norvégienne exige que cet isolement soit respecté également par les joueurs à leur retour en club cette semaine, même hors de Norvège. Elle assure que les joueurs s’y sont engagés par écrit.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/sport/football/detail_rififi-entre-la-norvege-et-dortmund-qui-refuse-la-quarantaine-imposee-a-haaland-par-sa-selection?id=10633185
['sport']
Coronavirus : pourquoi l'analyse des eaux usées est essentielle
Vincent Maréchal, virologue et co-fondateur du réseau Obepine, estime que l'analyse des eaux usées est essentielle pour anticiper une tendance épidémique.
Crédit Image : Lionel BONAVENTURE / AFP Crédit Média : RTL Durée : 07:23 Date : 12/01/2021 publié le 12/01/2021 à 08:00 Pour enrayer la pandémie de coronavirus, le gouvernement envisage désormais trois scénarios : couvre-feu partout à 18h, couvre-feu à 18h et confinement le week-end ou confinement généralisé. De fait, les contaminations sont en hausse alors que le variant britannique détecté sur le sol français préoccupe. Les dernières analyses des eaux usées rapportent un rebond épidémique à Marseille et en le-de-France, rapporte Vincent Maréchal, virologue et co-fondateur du réseau Obepine suivi du virus dans les eaux usées . "En le-de-France, on était sur un plateau et celui-ci s'est infléchi ce qui traduit probablement une recirculation du coronavirus plus active depuis le début du mois de janvier. On s'y attendait en raison de la période des fêtes un peu critique", détaille Vincent Maréchal, tout en rappelant que pour l'instant le taux de circulation du variant britannique "reste relativement faible". "On retrouve donc le virus dans les eaux usées : le retour du virus dans les eaux usées peut précéder de trois semaines les autres indicateurs épidémiologiques, notamment le taux de positivité", explique le virologue. Selon lui, ces analyses permettent d'avoir une certaine avance et de signaler tôt une nouvelle tendance épidémique. D'après le spécialiste, "il faut se saisir des indicateurs précoces", comme l'analyse des eaux usées et le nombre d'appels au SAMU, "qui préviennent parfois jusqu'à trois semaines d'avance le niveau d'activité des services de réanimation". Ces indicateurs permettent "d'anticiper une tendance générale" avant que les systèmes hospitaliers soient "en tension".
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-pourquoi-l-analyse-des-eaux-usees-est-essentielle-7800954283
['style']
Covid-19 et fêtes en famille : ce que l’on sait sur les précautions pour réduire les risques de transmission
Nous avons recensé les principales recommandations et leurs limites.
Près de 30 millions de ménages français vont fêter un Noël qui, cette année, ne « sera pas une fête normale », en raison des risques de transmission le SARS-CoV-2, selon les mots du ministre de la santé, Olivier Véran. Avec le premier ministre, Jean Castex, il a appelé les Français à limiter les occasions de se retrouver et insisté sur le fait qu’un test négatif n’était pas « un totem d’immunité ». Dès lors que vous avez des symptômes évocateurs du Covid-19, la règle est toujours de s’isoler et de ne voir personne, même si vos proches vous manquent. Pour ne pas se contaminer soi-même ou contaminer les autres, la solution la plus efficace est de rester au sein de son foyer, d’opter pour des fêtes à distance ou de repousser les festivités de quelques mois. Le risque est surtout identifié au moment du repas, explique au Monde le professeur Jean-François Doussin, physicien et chimiste de l’atmosphère au Centre national de la recherche scientifique CNRS : « Quand on dîne avec quelqu’un, on échange et on partage beaucoup plus qu’un bon moment : en parlant ou en mangeant, on projette des gouttelettes qui vont se retrouver dans l’assiette du voisin. » C’est dans ces particules que peut se trouver le coronavirus, si l’un des convives est infecté. En général, on en émet « très très peu, à peine quelques dizaines par centimètre cube expiré », mais cette concentration augmente si on parle plus fort ou si l’on est un « super-émetteur » de particules, ce qui augmente les risques d’infection. Concrètement, quelles sont les solutions pour réduire les risques ? Quelles sont leurs limites et les incertitudes qui demeurent ? Nous en avons sélectionné une série, que vous pouvez lire ci-dessous.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/11/covid-19-noel-et-fetes-en-famille-ce-que-l-on-sait-et-ce-que-l-on-ignore-sur-les-precautions-a-prendre_6063061_4355770.html
[]
Covid-19: Malte, champion de l'UE, aura injecté ce lundi une dose à 70 de sa population
000 doses de vaccin ont été administrées dans l'archipel depuis le début de la campagne vaccinale.
000 doses de vaccin ont été administrées dans l'archipel depuis le début de la campagne vaccinale. Malte, champion de l'Union européenne des vaccinations contre le Covid-19, aura injecté ce lundi soir une première dose à 70 de sa population, a annoncé le ministère maltais de la Santé. Le plus petit pays de l'UE, qui compte une population d'environ 500.000 personnes, estime avoir atteint "l'immunité collective", en avance sur ses prévisions initiales, même si ce terme est généralement réservé à un taux supérieur. Après l'administration de quelque 475.000 doses, environ 42 de la population est pleinement vaccinée avec deux doses des vaccins Pfizer, Moderna ou AstraZeneca, ou une seule dose du laboratoire Johnson Johnson. "Aujourd'hui nous avons atteint l'immunité collective. Le vaccin est notre arme contre le virus", a déclaré à la presse le ministre de la Santé et vice-Premier ministre Chris Fearne. "Cela signifie que la transmission du virus, même si le virus est encore parmi nous, a baissé de manière significative", a-t-il ajouté. La Commission européenne s'est fixé pour objectif de vacciner 70 de la population européenne d'ici fin juillet. Levée progressive des restrictions L'archipel méditerranéen de Malte, qui a enregistré plus de 400 morts du coronavirus, mise sur une reprise de son activité touristique le 1er juin. Le pays compte aussi instituer "un certificat vaccinal" pour redémarrer les activités culturelles et sociales, pour la plupart encore à l'arrêt. L'obligation de porter constamment un masque à l'extérieur devrait commencer à être allégée à partir du 1er juillet. Les personnes pleinement vaccinées pourront alors ne pas endosser un masque lorsqu'elles se promènent seules ou bien accompagnées d'une autre personne également vaccinée. Le pays n'a plus enregistré de décès lié au coronavirus depuis trois semaines. En moyenne, l'archipel compte trois nouveaux cas par jour.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/international/covid-19-malte-champion-de-l-ue-aura-injecte-lundi-une-dose-a-70-de-sa-population_AD-202105240331.html
['international']
Retrouver l'odorat après le Covid-19
Environ 80 des patients atteints du coronavirus souffrent d'anosmie.
Clou de girofle, mandarine, vieux poisson : il fait sentir à Charlène 16 odeurs concentrées dans un kit de 16 "stylos" appelé "Burghart Sniffin'Sticks", créé en Allemagne où il fait référence. "C'est un peu perturbant", lâche Charlène en constatant qu'elle ne perçoit que quelques odeurs sans parvenir à les identifier. "La perte d'odorat peut avoir des conséquences psychologiques importantes pour les patients, confirme Stéphane Hans . Ils ne sentent plus l'odeur de leurs enfants, ni celle du gaz, ça peut être très mal vécu. Il m'est arrivé d'en adresser quelques-uns à des psychologues." Le diagnostic tombe pour Charlène : seulement quatre odeurs perçues sur les 16, c'est une anosmie sévère. Heureusement, avec une bonne prise en charge, 95 des patients retrouvent l'odorat dans les six mois, d'après une étude européenne sur 3000 patients espagnols, belges, italiens et français, à laquelle Stéphane Hans a participé. Si cela prend autant de temps, c'est qu'il faut attendre que se régénèrent les cellules de la muqueuse olfactive qui ont été détruites par le Sras-CoV-2, le virus du Covid-19, et par l'inflammation qu'il a provoquée. "J'ai eu le Covid-19 il y a trois mois, et j'ai aussitôt perdu l'odorat." Charlène , 33 ans, est inquiète : elle ne l'a toujours pas retrouvé. Aussi a-t-elle décidé de venir consulter Stéphane Hans, chef du service ORL de l'hôpital Foch, à Suresnes Hauts-de-Seine . "Ça ne revient pas, et ça devient un peu difficile. Je ne sens pas les parfums, si ça brûle dans la cuisine je ne le sens pas non plus", continue-t-elle. Comme Charlène, environ 80 des patients atteints de Covid-19 souffrent d'anosmie, c'est-à-dire d'une perte de l'odorat. "Ce symptôme concerne principalement les patients avec un Covid-19 léger ou modéré, et seulement 5 à 10 des patients hospitalisés pour un Covid-19 sévère", explique Stéphane Hans. Certaines anosmies sont plus légères que d'autres. Charlène commence par passer un test pour évaluer ce qu'il reste de son odorat. "On s'aperçoit que certains patients qui se pensent anosmiques sont en réalité hyposmiques, c'est-à-dire qu'ils sentent moins bien les odeurs", commente le spécialiste. La nécessité d'agir le plus vite possible Cette muqueuse est une petite zone de deux à trois centimètres carrés située au sommet des cavités nasales. S'y trouvent notamment des cellules réceptrices neurosensorielles, sur lesquelles se fixent les molécules olfactives que nous détectons ensuite comme des odeurs. Elles transmettent ainsi l'information aux deux bulbes olfactifs, dans le cerveau, pour traiter l'information. Si elles ont un rôle essentiel dans l'olfaction, ce ne sont pas les principales cibles du Covid-19. Elles ne possèdent en effet pas de récepteurs ACE2, ces protéines qui servent de porte d'entrée au virus. Contrairement à un autre type de cellules de la muqueuse olfactive, les "cellules de soutien". Portes d'entrée idéales pour le Sras-CoV-2, celles-ci ont notamment pour rôle de nourrir les cellules neurosensorielles et de décrocher les molécules olfactives qui s'y sont fixées, afin que notre odorat ne soit pas saturé et bloqué sur une seule odeur après y avoir été exposé. Mais parfois, l'atteinte due au Covid-19 est encore plus profonde et peut atteindre les cellules basales, situées en dessous des cellules de soutien, elles aussi porteuses du récepteur ACE2. Ce sont ces cellules basales qui permettent la régénération des cellules de soutien, et le renouvellement des cellules neurosensorielles. "Il faut comparer cette atteinte de la muqueuse olfactive à une brûlure au 1er, 2e ou 3e degré : plus c'est profond, plus la cicatrisation sera difficile", explique Duc Trung Nguyen, médecin ORL au CHRU de Nancy. Ainsi, chez les patients dont les cellules basales ont été détruites, il est possible que l'odorat ne revienne que partiellement ou pas du tout. "Les bulbes olfactifs peuvent également être affectés chez les patients atteints de Covid-19", explique Stéphane Hans à Charlène. Le virus affecte l'odorat en touchant les cellules de soutien, voire en ciblant les cellules basales, plus en profondeur dans la muqueuse. Dans les cas les plus graves, le bulbe olfactif est même atteint. Crédit : BRUNO BOURGEOIS Pour réparer au mieux les dégâts, il faut agir vite. Car sans intervention, les cellules de la muqueuse olfactive peuvent se régénérer de façon incomplète ou aberrante, conduisant le patient à percevoir une autre odeur que celle à laquelle il est exposé parosmie ou même à sentir des odeurs alors qu'il n'est exposé à rien de particulier phantosmie . Si l'odorat n'est pas revenu après deux semaines, qui sont le temps de régénération des cellules de soutien, il faut consulter sans attendre, conseille donc Duc Trung Nguyen. Avec un an de recul sur la maladie, plusieurs outils sont aujourd'hui à la disposition des soignants. Le traitement commence par des lavages de nez au sérum physiologique, pour évacuer les débris de la muqueuse, tandis que des corticoïdes sont administrés pour éteindre l'inflammation causée par le système immunitaire. Vient ensuite la rééducation olfactive, généralement sur plusieurs mois, "au moins 16 semaines", précise Duc Trung Nguyen. L'importance du phénomène de réminiscence La rééducation consiste pour le patient à sentir matin et soir, chez lui, des odeurs précises qu'il est susceptible de reconnaître. À cette fin Stéphane Hans conseille à Charlène de se procurer un jeu de société appelé le Loto des odeurs, dans lequel 30 petits flacons contiennent des odeurs synthétiques. Le jeu est normalement de chercher à les identifier juste en les reniflant, mais pour la rééducation, c'est l'inverse qui est prescrit. "Vous regardez d'abord quelle est l'odeur que vous allez sentir, puis vous la sentez tout en essayant de vous remémorer l'odeur en question, explique Stéphane Hans à sa patiente , car il y a un phénomène de réminiscence qui est très important dans la rééducation olfactive." Lors de son test, Charlène peut tout juste percevoir que l'odeur des "stylos" "pique le nez", qu'elle est "un peu sucrée" ou encore, dans le meilleur des cas "qu'elle rappelle le matin Comme le café ?", suggère-t-elle timidement ? "Les odeurs sont très liées à nos émotions et nos souvenirs, c'est la fameuse madeleine de Proust", explique Olga Alexandre, neuropsychiatre et biochimiste. Spécialiste des substances odorantes, elle a développé en 2014 la méthode OSTMR Olfactory Stimulation Therapy and Memory Reconstruction, en anglais , soit "thérapie par stimulation olfactive et reconstruction de la mémoire". "En employant bien les odeurs, on peut travailler sur la mémoire autobiographique et soigner beaucoup de choses", explique-t-elle. En Biélorussie, son pays natal, elle a commencé notamment par soigner le stress, le deuil, les troubles anxieux ou encore la gestion de la douleur des patients atteints de maladies incurables, dont des cancers, en soins palliatifs pédiatriques. C'est face aux anosmies que peuvent provoquer les chimiothérapies qu'elle a eu l'occasion de mettre au point le protocole OSTMR de prise en charge des troubles de l'odorat. En 2018, une formation spécialisée est ouverte en partenariat avec l'École supérieure du parfum, à Paris, dont la moitié des inscrits sont des professionnels de santé. Avec l'arrivée du Covid-19, le protocole est affiné pour correspondre à ces nouveaux patients et aux désordres olfactifs qu'ils peuvent parfois développer. Cette nouvelle méthode répond à un vrai besoin français, où aucune méthode de rééducation olfactive n'est unanimement adoptée et validée. "En France, nous n'avons pas comme au Royaume-Uni ou en Allemagne de kits d'odeurs standardisés et validés scientifiquement », se désole Duc Trung Nguyen, qui travaille justement à en développer un de fabrication française. Réveiller une émotion chez le patient Dans ce paysage français hétérogène où sont utilisés les « stylos » à odeur, les méthodes maison comme le Loto des odeurs ou même les mélanges d'huiles essentielles, dont la toxicité potentielle force à la prudence, l'OSTMR et son approche personnalisée rencontre donc un joli succès. Car si la standardisation a du sens, de façon à harmoniser les prises en charges et leur efficacité sur l'ensemble du territoire, l'OSTMR a au contraire fait le choix de la flexibilité. Parmi un kit de 80 odeurs développées selon les normes chimiques européennes en vigueur, sont choisies celles qui sont le plus susceptibles de réveiller une émotion chez le patient, comme une odeur iodée pour un amateur de vacances à la mer, explique Olga Alexandre. Cette approche est plébiscitée par les professionnels de l'olfaction, comme les parfumeurs, cuisiniers ou sommeliers, particulièrement démunis par leur anosmie. "Nous ne nous contentons pas de faire reconnaître l'odeur de la rose au patient, nous voulons qu'il puisse différencier la rose de Damas de la rose musquée", pointe la spécialiste. Dans son kit, les odeurs d'herbe coupée, de riz cuit, de vieux livre ou encore de cheminée ont permis à 88 des patients de récupérer leur odorat. Tout comme Duc Trung Nguyen, Olga Alexandre aimerait que son kit soit adopté plus largement. Le prénom a été modifié.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/retrouver-l-odorat-apres-le-covid-19_153723
['santé']
Covid-19 : le tirage au sort des 35 citoyens chargés de suivre la vaccination débute ce lundi
À partir de ce lundi, 35 citoyens français vont être tirés au sort pour accompagner la campagne vaccinale jusqu'ici critiquée pour sa lenteur.
Covid-19 : le tirage au sort des 35 citoyens chargés de suivre la vaccination débute ce lundi Une infirmière et un soignant à l'hôpital Hôtel-Dieu à Paris le 2 janvier 2021. Sameer Al-Doumy / AFP VACCINATION - À partir de ce lundi, 35 citoyens français vont être tirés au sort pour accompagner la campagne vaccinale jusqu'ici critiquée pour sa lenteur. Pourront-ils dissiper les doutes autour de la campagne de vaccination en France ? Ce lundi marque le début du tirage au sort du collectif de 35 citoyens chargé de se prononcer sur la stratégie vaccinale de la France contre le coronavirus, selon le Journal du Dimanche. Des personnes choisies selon plusieurs critères l'âge, le genre ou la catégorie socioprofessionnelle. Fin novembre, le chef de l'État avait annoncé la mise en place d'un "collectif de citoyens sera aussi pour associer plus largement la population" sur la vaccination. Toute l'info sur Le monde commence à se vacciner contre le Covid-19 Questionnés sur leur intention de se faire vacciner Selon le journal, l'exécutif s'est inspiré de la convention citoyenne pour le climat afin de mieux cerner les préoccupations des Français, en majorité réticents à l'idée de se faire vacciner contre le coronavirus. Une initiative qui a pour objectif de "nourrir le pouvoir exécutif et législatif dans la menée à bien de la campagne de vaccination et d'ajuster les réponses qui doivent être apportées aux Français" selon les propos du Conseil économique, social et environnemental rapportés dans le JDD. L'instance, qui sera saisie dans les prochains jours par le Premier ministre Jean Castex, sera notamment en charge d'héberger les travaux des citoyens et d'organiser la tenue des débats. Les personnes tirées au sort devront notamment donner leur intention ou non de se faire vacciner au cours de l'année contre le Covid-19, leur réponse devant être classée sur une échelle de 1 à 5. Début des travaux le 16 janvier Dans un entretien accordé dimanche au Parisien, Gabriel Attal a indiqué que ce groupe d'individus, "représentant tous les territoires, sera constitué le 10 janvier". "Leurs membres pourront poser toutes les questions, faire toutes les observations et interpeller Olivier Véran ou le professeur Alain Fischer le "Monsieur Vaccin" du gouvernement ", a assuré le porte-parole du gouvernement. Les 35 citoyens débuteront leurs travaux le 16 janvier qu'ils poursuivront tout au long de la campagne de vaccination, un premier bilan étant attendu après le mois de juillet. En parallèle de ce collectif, une plateforme de consultation citoyenne, là encore sur la vaccination, doit également voir le jour vers la mi-janvier. La rédaction de LCI
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/covid-19-le-tirage-au-sort-des-35-citoyens-charges-de-suivre-la-vaccination-debute-ce-lundi-2174512.html
['santé']
Covid-19: Jauge, horaires... Les règles dans les commerces à partir du 28 novembre
Le Premier ministre Jean Castex et son gouvernement ont précisé les annonces d'Emmanuel Macron quant au déconfinement progressif qui va débuter en France.
COVID-19 - Les commerçants savent désormais quel sera le dispositif sanitaire en place dans leur boutique à partir de samedi, puisqu’il a été annoncé ce jeudi 26 novembre par le ministre délégué aux petites et moyennes entreprises Alain Griset, au cours de l’allocution de Jean Castex visant à préciser les déclarations d’Emmanuel Macron. C’est donc un protocole sanitaire renforcé voulu simple et lisible qui a été détaillé ce jeudi, comme le montre notre vidéo en tête d’article, et il valable pour les commerces qui pourront rouvrir samedi, comme pour ceux qui étaient restés ouverts durant tout le confinement. Comme cela était attendu, la surface dévolue à chaque client a tout d’abord été portée à huit mètres carrés. C’est à partir de ce chiffre que les commerçants savent combien ils peuvent en accueillir dans leur magasin. Cette règle s’applique à la surface de vente totale: le mobilier, les étals, les rayonnages n’entrent plus dans le calcul , a ajouté Alain Griset, expliquant que les employés ne sont pas non plus comptabilisés. Ouverture jusqu’à 21h autorisée, et facilitée le dimanche D’ailleurs, le ministre délégué aux PME a précisé ce que les autorités entendent par client , et en l’occurrence qu’un couple ou un parent avec son enfant étaient considérés comme un seul client. Naturellement, les règles de distanciation physique et les gestes barrières restent la consigne, a-t-il ajouté, tout comme le gel hydroalcoolique qui devra obligatoirement être mis à disposition des clients. Les commerces de plus de 400m2 devront avoir une personne ou un système de comptage pour garantir le respect de la jauge , a encore poursuivi Alain Griset, appelant autant que possible à ventiler les locaux et à instaurer si possible un sens unique de circulation. La capacité maximale d’accueil devra également être lisible pour les clients. En outre, pour éviter des flux trop importants de clients dans la période de préparation des fêtes de fin d’année, le gouvernement autorisera les commerçants à rester ouverts jusqu’à 21 heures et facilitera les processus d’ouverture le dimanche. L’entourage du ministre de l’Économie Bruno Le Maire a précisé au HuffPost que des contrôles pouvaient avoir lieu de la part des polices municipale et nationale, des gardes-champêtres et de la gendarmerie, et que les commerçants qui enfreindraient certaines règles pourraient être pénalisés d’une contravention de IVe classe, soit 135 euros. À voir également sur le HuffPost: Macron annonce la réouverture des commerces le samedi 28 novembre avec protocole strict et couvre-feu
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-jauge-horaires-les-regles-dans-les-commerces-a-partir-du-28-novembre_fr_5fbf7be6c5b66bb88c647c56?utm_hp_ref=fr-economie
[]
Vaccin français anti-Covid : Il arrive ! Mais quand et avec quelle efficacité ?
Un vaccin français entre actuellement en phase 3 des essais cliniques, selon Gilles Block le PDG de l'Inserm. Le sérum pourrait être disponible d'ici quelques mois ; même s'il n'est pas le premier sur le marché, il est présenté comme un renfort pour contrer l'épidémie.
Un vaccin français entre actuellement en phase 3 des essais cliniques, selon Gilles Block le PDG de l'Inserm. Le sérum pourrait être disponible d'ici quelques mois ; même s'il n'est pas le premier sur le marché, il est présenté comme un renfort pour contrer l'épidémie. Presque un an après le début de l'épidémie, la France ne dispose toujours pas de son propre vaccin. Mais l'espoir renaît enfin, alors que la campagne de vaccination a débuté fin décembre, juste après l'autorisation du sérum Pfizer-BioNTech. L'Hexagone pourrait revenir dans la course d'ici peu. Invité sur France Info ce mercredi 10 mars, le président directeur général de l'Inserm, Gilles Bloch, a fait mention d'un "vaccin français contre le coronavirus" disponible "dans les prochains mois". Le candidat tricolore entre en phase 3 des essais cliniques sur plusieurs volontaires recrutés par l'Inserm. Malgré une arrivée tardive, sûrement pas avant le milieu du deuxième trimestre, le vaccin pourra être utilisé "en deuxième ligne derrière les premiers vaccins qui ont été mis sur le marché" et ne sera pas de trop pour enrayer l'épidémie qui pourrait durer "encore de longs mois, voire quelques petites années", fait tristement remarquer Gilles Bloch. Un vaccin tardif mais utile Après plusieurs loupés, la France pourrait "rejoindre le peloton" des pays a avoir conçu un vaccin efficace. "On a un pipeline avec plusieurs dizaines de vaccins en France, il y en a une douzaine qui sont dans les laboratoires de l'Inserm", avec parmi eux le futur vaccin français. Mais Gilles Bloch ne s'avance pas sur la date de disponibilité du sérum qui, comme les autres avant lui, devra être passer au crible et obtenir l'autorisation de l'Agence européenne des médicaments et de la Haute autorité de Santé. Les examens retarderont encore de quelques semaines l'arrivée du vaccin sur le marché. Mais un nouveau sérum est une force non négligeable dans la lutte contre le Covid-19. Le PDG de l'Inserm assure qu'il trouvera toute son utilité "face à un virus qui s'installe, qui s'adapte, une épidémie qui va probablement connaître plusieurs vagues". Les chercheurs mobilisés travaillent pour que le vaccin puisse être injecté au plus de monde possible, à l'image du premier autorisé sur le marché, Pfizer-BioNTech. Gilles Bloch a laissé fuité très peu d'informations sur les conditions d'utilisation du candidat vaccin, une ou deux injections, température de conservation, autant de questions qui restent encore sans réponses. Malgré des échecs, le vaccin français encore possible Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Les premiers essais français se sont soldés par des échecs, notamment le candidat vaccin du laboratoire Sanofi, mais cela ne traduit pas une faiblesse nationale. Le PDG de l'Inserm préfère rassurer : "On n'a pas été nuls. Je crois qu'il y a eu des événements un peu aléatoires qui ont fait qu'on n'a pas fait les bons choix tout de suite". Des erreurs de dosage et une succession de mauvais choix, fréquents en période de recherche rappelle-t-il, n'ont pas permis aux projets en développement lors de ce premier trimestre d'aboutir. Le temps des erreurs pourrait être révolu.
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2539116-vaccin-francais-il-arrive-mais-quand-et-avec-quelle-efficacite/
['santé']
Premier cas de covid à Wallis : les chefferies de Futuna sont inquiètes
Depuis la détection du premier cas de covid sur Wallis le jeudi 15 octobre, les chefferies de Alo et Sigave à Futuna sont inquiètes. Elles se réunissent ce mardi pour voir
Depuis la détection du premier cas de covid sur Wallis le jeudi 15 octobre, les chefferies de Alo et Sigave à Futuna sont inquiètes. Elles se réunissent ce mardi pour voir quels dispositifs il faut prendre pour préserver leurs populations. Fatima Maniulua wallisfutuna Wallis a son premier cas de covid depuis le jeudi 15 octobre soir. Pour rappel, il s'agit d'un cas importé, l'homme en question faisait partie des 49 passagers arrivés de Métropole le 03 octobre et confinés en SAS hôtelier. Patient asymptomatique, il est actuellement en chambre d'isolement à l'agence de santé.Depuis la détection du covid à Wallis, les chefferies de Futuna sont inquiètes pour leurs populations. En cas de propagation du virus, l'île ne pourra pas y faire face, son établissement de santé n'a pas les équipements nécessaires.Les deux chefferies de Alo et Sigave se réunissent ce mardi 20 octobre pour prendre une décision et voir quels dispositifs mettre en place pour protéger les futuniens.Le reportage de Malia Fatima Pagatele et Tuliano Talomafaia.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/wallisfutuna/premier-cas-de-covid-a-wallis-les-chefferies-de-futuna-sont-inquietes-884166.html
[]
Vaccin contre le Covid-19 : les Français ont besoin de "transparence" et de "pédagogie" selon une enquête de la fondation Jean-Jaurès
Le chercheur Antoine Bristielle qui a participé à cette étude sur la confiance des Français dans les vaccins contre le Covid-19, explique que la défiance repose à la fois sur les effets secondaires et sur l'idée d'une collusion financière entre le gouvernement et les laboratoires.
Vaccin contre le Covid-19 : les Français ont besoin de "transparence" et de "pédagogie" selon une enquête de la fondation Jean-Jaurès Le chercheur Antoine Bristielle qui a participé à cette étude sur la confiance des Français dans les vaccins contre le Covid-19, explique que la défiance repose à la fois sur les effets secondaires et sur l'idée d'une collusion financière entre le gouvernement et les laboratoires. Alors que le Premier ministre dévoile, jeudi 3 décembre, les détails de son plan de vaccination contre le Covid-19, Antoine Bristielle, professeur agrégé en sciences sociales et chercheur à Sciences Po Grenoble appelle, sur franceinfo, à plus de "transparence" et de "pédagogie" pour faire accepter la vaccination aux Français. Antoine Bristielle a mené pour la Fondation Jean-Jaurès une enquête sur la confiance des Français dans les vaccins contre le Covid-19. Publiée le 17 novembre, elle indique que près d'un Français sur deux ne veut pas ou "plutôt pas" se faire vacciner. >> Covid-19 : un Français sur deux affirme qu'il ne se fera pas vacciner, 15 des personnes interrogées refusent tout vaccin, selon notre sondage franceinfo : Emmanuel Macron veut "une stratégie de conviction et de transparence" autour de la vaccination. Au regard de votre étude, le fait de convaincre ça n'est pas gagné ? Antoine Bristielle : En effet, ce n'est pas tout à fait gagné. Et la problématique, c'est qu'entre le début du mois de septembre, au moment où on a mené l'enquête, et maintenant, l'acceptation de la vaccination chez les Français a encore baissé concernant ce vaccin contre le Covid. Donc, effectivement, il y a un grand travail à faire. Mais d'un autre côté, je ne vois pas comment on pouvait passer par une autre stratégie que celle de la conviction quand 60 des Français disent qu'ils ne voulaient absolument pas d'un vaccin obligatoire. Très clairement, quand on demande aux personnes pourquoi elles refuseraient à l'heure actuelle de se faire vacciner, la principale raison évoquée est le manque de recul par rapport à ce vaccin et la peur des effets secondaires avec ce vaccin, dont on ne connaît pas forcément quels seront ses effets secondaires. Alors il ne faudrait pas réduire les personnes méfiantes seulement à des conspirationnistes. Il y a une défiance de bonne foi par rapport au vaccin : des personnes qui demandent à en savoir davantage avant de se prononcer définitivement sur le fait de se vacciner ou non. Antoine Bristielle à franceinfo La défiance est particulièrement marquée chez les jeunes. Disons que l'acceptation de la vaccination est basée sur une sorte de calcul entre les avantages de la vaccination et les risques perçus de la vaccination. Or, les jeunes se rendent compte à l'heure actuelle qu'ils ne sont pas les plus touchés par l'épidémie de Covid. En tout cas, ils ne sont pas les publics les plus à risque. Ils se disent peut-être qu'à l'heure actuelle, étant donné le niveau de connaissances concernant le vaccin, le remède peut être pire que le mal, ou bien ils ont besoin d'en savoir davantage avant de se prononcer sur la vaccination. Vous la datez de quand cette défiance générale à l'égard des vaccins ? Il y a eu deux grandes étapes de baisse de l'assentiment de la population française par rapport à la vaccination. Il y a eu les années 90 avec l'épisode du vaccin contre l'hépatite B. Et puis, il y a eu à nouveau l'épisode de la grippe H1N1 de 2009. On a eu justement cette collusion entre le secteur de l'industrie pharmaceutique et le gouvernement. Et ces deux épisodes ont largement baissé l'assentiment des Français dans la vaccination. Mais actuellement, on est encore sur un phénomène bien plus important. Aujourd'hui, qu'est-ce qui pourrait convaincre les Français d'après vous ? L'exécutif peut-il encore inverser cette défiance ? Oui, il y a la possibilité d'inverser cela avec une communication vraiment basée sur la transparence. D'abord la transparence sur l'aspect sanitaire, en ne niant pas qu'il peut y avoir quelques effets secondaires à la vaccination. Cacher les effets secondaires, ce serait donner vraiment une opportunité aux théories conspirationnistes de s'emparer de cette question. Les Français ont vraiment envie d'avoir cette transparence. Et puis une transparence également au niveau plutôt économique et financier, puisqu'on se rend compte que le sujet de discussion principal sur les réseaux sociaux concernant le vaccin, c'est la crainte d'avoir des collusions financières entre le gouvernement et l'industrie pharmaceutique qui pousseraient à la stratégie vaccinale et non pas un intérêt de santé publique. À l'heure actuelle, on voit qu'il y a à peu près 60 de la population qui dit être plutôt d'accord avec le fait de se faire vacciner ou plutôt pas d'accord. Donc, ça laisse beaucoup de personnes qui sont finalement "convaincable" du bon côté. Et en tous les cas, la transparence sur la question sanitaire et sur la question économique sont absolument déterminantes pour pouvoir convaincre les personnes. Aujourd'hui, disons qu'il y a des efforts qui sont faits. On voit sur les plateaux de télévision se succéder des professeurs de médecine qui expliquent vraiment concrètement ce qu'est le vaccin, par exemple ce que ça veut dire un vaccin avec ARN messager. Il y a toute cette pédagogie qui est nécessaire afin de rendre ce vaccin compréhensible. L'idée de rendre ce vaccin obligatoire, ça aurait été pire en termes de confiance ? Ça aurait été largement pire. Il y a beaucoup d'experts, et pas seulement en France, qui ont un peu planché sur cette question. En disant que finalement, vu l'état de défiance généralisé dans la population et notamment sur les questions de santé, avoir un vaccin obligatoire aurait été perçu comme une mesure liberticide qui aurait pu entraîner des conséquences assez dramatiques.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vaccin-contre-le-covid-19-les-francais-ont-besoin-de-transparence-et-de-pedagogie-selon-une-enquete-de-la-fondation-jean-jaures_4205541.html
['santé']
Des étudiants remercient leurs profs sur Zoom après une année difficile
"Merci pour ce super semestre ": sur chaque écran, des remerciements et des compliments pour leurs professeurs qui ont assuré leurs cours malgré la crise du Covid.
Est-ce que c’est juste pour moi ? . Ce professeur à l’université du New Jersey se souviendra toujours de son dernier cours de statistiques du semestre, au début du mois de décembre. À l’unisson, ses élèves ont tous décidé de le remercier pour avoir assuré ses leçons malgré les difficultés liées à la crise sanitaire. Alors qu’il débutait la réunion Zoom avec sa classe, Adam Schrager s’est étonné de ne voir aucune des caméras allumées, pensant à un bug général. Mais lorsque les élèves ont activé leurs webcams, tous brandissaient un papier où étaient inscrit Merci professeur Shrager , Merci pour ce super semestre , Merci, vous êtes un super prof , comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de cet article. Ému, le professeur s’est alors précipité pour faire une capture d’écran de ce moment de grâce, en s’exclamant: C’est la chose la plus adorable que je n’ai jamais vu . Est-ce que c’est juste pour moi ? s’est-il demandé, ce à quoi les élèves ont répondu C’est juste pour vous . Via une publication sur Facebook, Adam Schrager a expliqué qu’en 17 ans d’enseignement, ce semestre avait été le plus difficile: Apparemment, tout le travail que j’ai fourni pour enseigner les statistiques a fonctionné . L’une de ses élèves a expliqué que l’une des difficultés qu’il a surmontées avec brio était le fait de n’avoir jamais rencontré les étudiants de ce semestre: Il a toujours été si positif, si attentionné pour ses étudiants . Filmé puis posté sur Tik Tok, ce geste attentionné a été vu plus de 5 millions de fois. Ce n’est pas la première fois que des élèves prennent ce genre d’initiative via Zoom. Dans une université de Californie, les remerciements des étudiants ont ému aux larmes leur professeur, ému par leur reconnaissance, après des mois d’adaptation à ce nouveau mode d’enseignement. Et de nombreuses autres classes ont suivi le mouvement. À voir également sur Le HuffPost: En Italie, ces soignants affichent leur visage sur leur équipement pour rassurer
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/des-etudiants-remercient-leurs-profs-sur-zoom-apres-une-annee-difficile_fr_5fdc7676c5b6102009895ec8?utm_hp_ref=fr-le-bon-lien
[]
Coronavirus: un Noël peu festif en Belgique, qu’en est-il chez nos voisins européens?
Le Comité de concertation a douché l’espoir de beaucoup de Belges en assouplissant que très légèrement les mesures pour Noël.
Le Comité de concertation a douché l’espoir de beaucoup de Belges en assouplissant que très légèrement les mesures pour Noël. Les autorités ont refusé de parler d’« assouplissement » ce vendredi soir, à l’issue du Comité de concertation. On n’élargit pas la bulle sociale, même pas pour les fêtes. Seule exception ? Les personnes seules peuvent inviter les 2 contacts de leur bulle sociale pour le réveillon ou le jour de Noël. Pour les familles, la règle de la bulle sociale continue de s’appliquer : elles ne peuvent inviter qu’un seul des contacts rapprochés de la famille à la fois. Lire aussi Coronavirus: des élèves plus stressés et moins confiants en leur capacité de réussir Les feux d’artifice sont totalement interdits le 31 décembre. Une situation unique en Europe. tour d’horizon. France Lors de son allocution télévisée, Emmanuel Macron a détaillé le plan de déconfinement français, qui se déroulera sur plusieurs semaines. Pour Noël et Nouvel An, le Président est prêt à lâcher un peu de lest si les chiffres le permettent. Le couvre-feu, par exemple, sera levé pour les deux réveillons. Aucune limitation du nombre d’invités n’a été formulée, même si le gouvernement appelle à la prudence.
lesoir.be
https://www.lesoir.be/340851/article/2020-11-30/coronavirus-un-noel-peu-festif-en-belgique-quen-est-il-chez-nos-voisins
[]
Covid-19 : suivez la conférence d'Olivier Véran
Olivier Véran doit détailler de nouvelles mesures lors de son point presse hebdomadaire ce jeudi 1er octobre.
Le ministre de la Santé Olivier Véran en conférence de presse à Paris le 17 septembre 2020 publié le 01/10/2020 à 17:30 Une semaine après un tour de vis contesté dans certaines villes pour lutter contre la progression de la Covid-19, dont les indicateurs se sont dégradés, le gouvernement temporise et l'heure est à la concertation avec les élus locaux. Plusieurs maires ont été reçus par Jean Castex ce jeudi 1er octobre. Le ministre de la Santé Olivier Véran doit dresser le tableau hebdomadaire de la situation, un exercice désormais attendu et redouté. Jean Castex a pris les devants en recevant à Matignon les maires et présidents de métropoles de Paris, Lyon, Lille, avant ceux de Toulouse et Grenoble. Selon nos informations, aucune autre ville ne s'apprête à passer en zone "écarlate" comme c'est le cas actuellement à Marseille. Autrement dit, pas de fermeture totale des bars et restaurants à Paris, Lyon, Grenoble ou encore Toulouse, malgré des indicateurs qui ne s'améliorent pas. Suivez l'intervention d'Olivier Véran 17h30 - Olivier Véran doit s'exprimer à 18h00 depuis l'hôpital Bichat à Paris.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/en-direct-covid-19-olivier-veran-annonces-bars-restaurants-7800870857
['politique']
Covid-19 : l'espionnage fait partie de la course au vaccin
Plusieurs pays accusent la Russie et la Chine de mener des cyberattaques contre leurs laboratoires chargés de trouver un vaccin contre le Covid-19.
Dans la course au vaccin contre le Covid-19, il faut : le séquençage génétique du SARS-CoV-2, un laboratoire bien équipé, un outil de production de masse pour le vaccin et... une bonne paire de jumelles pour regarder ce que font les voisins. C'est en tout cas comme cela que plusieurs pays semblent raisonner. Courant septembre 2020, un laboratoire pharmaceutique espagnol a affirmé s'être fait voler des données par des pirates informatiques chinois. Selon le service de renseignements espagnols CNI , des hackers avaient lancé "une campagne particulièrement virulente, pas seulement en Espagne, contre des laboratoires qui travaillent à la recherche d'un vaccin." L'Université de Caroline du Nord est désormais sous monitoring spécial 24h/24 Les services secrets espagnols disent connaître une augmentation "qualitative et quantitative" des attaques informatiques durant le confinement, avec des pirates visant "des secteurs sensibles comme la santé et le secteur pharmaceutique." Le nom du laboratoire ciblé par cette attaque n'a pas été révélé. En tout, dix projets de vaccins sont en cours en Espagne. Les plus avancés sont ceux menés par le virologue Mariano Esteban du Biotechnology Center au Centre de recherche national espagnol CSIC et celui du Dr Felipe Garcia, de l'hôpital de Barcelone. La Chine, elle, balaye cette accusation. "La recherche et le développement de vaccins contre le Covid-19 est bien plus avancé en Chine que dans les autres pays. Nous n'avons pas besoin de voler les données des essais en cours chez les autres pour mettre au point un vaccin", a déclaré Wang Wenbin, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères chinois. Les services secrets américains ont décelé les premières hackings de la part de la Chine en février, au moment où le virus commençait à se développer aux Etats-Unis, selon les informations du New York Times. Au lieu de simplement s'attaquer directement aux sociétés pharmaceutiques, le pays aurait mené une reconnaissance numérique sur l'Université de Caroline du Nord et d'autres écoles menant des recherches de pointe. Le FBI a ensuite alerté l'Université de Caroline du Nord ces dernières semaines au sujet des groupes de hackers, qui auraient tenté d'infiltrer le réseau du département d'épidémiologie de l'école, sans y parvenir. Les hackers chinois ont également ciblé d'autres universités du pays et certaines se sont peut-être faites voler des données, selon les autorités américaines. L'Université reçoit "régulièrement des alertes des agences de sécurité américaines" selon Leslie Minton, la porte-parole de l'Université de Caroline du Nord. L'établissement est désormais sous monitoring spécial 24h/24 pour contrer les attaques extérieures persistantes venant "de la part d'organisations parrainées par un Etat." De multiples intrusions chinoises dans les laboratoires américains Au-delà des universités, deux hackers chinois travaillant pour le service d'espionnage du ministère chinois de la Sécurité d'Etat ont également concentré leurs efforts sur certaines compagnies pharmaceutiques et auraient conduit de "multiples intrusions" dans plusieurs biotechnologies américaines, selon Kohn C. Demers, haut fonctionnaire au département de la Justice. "Il aurait été surprenant qu'ils ne soient pas en train d'essayer de voler les recherches biomédicales les plus précieuses que nous menons actuellement", estime le haut fonctionnaire lors d'une conférence donnée au Center for strategic and international studies CSIS . "Précieuses d'un point de vue financier mais inestimables d'un point de vue géopolitique." Outre le piratage, la Chine cherche à obtenir des informations par d'autres moyens. Certains responsables gouvernementaux ont averti que des agents du renseignement chinois aux États-Unis et ailleurs avaient tenté de collecter des informations sur les chercheurs eux-mêmes selon le New York Times. Le 22 juillet, l'administration Trump a ordonné à la Chine de fermer son consulat à Houston en partie parce que des agents chinois l'avaient utilisé comme avant-poste pour obtenir des informations auprès d'experts médicaux dans la ville, selon le FBI. A l'Organisation mondiale de la santé OMS aussi, des agents auraient utilisé des informations "pour mieux cibler ses tentatives de piratages de vaccins" aux Etats-Unis et en Europe selon un ancien responsable des renseignements américains. L'OMS collecte des données sur les vaccins en cours de développement et, bien qu'une grande partie soit finalement rendue publique, les pirates chinois auraient pu bénéficier d'informations précoces sur les efforts de recherche sur les vaccins contre les coronavirus que l'OMS aurait considéré comme les plus prometteurs. La Chine et les Etats-Unis peuvent tous deux se targuer d'avoir des projets de vaccin en phase III, la dernière phase des essais cliniques avant une éventuelle mise sur le marché. En Chine, plus de 100.000 personnes auraient reçu deux vaccins expérimentaux sans montrer d'effets indésirables et sans qu'aucune d'entre elles n'ait été infectée par le Covid-19 selon un officiel chinois. Il s'agit d'un vaccin inactivé à virus adéno-associé recombinant, tous deux développés par le laboratoire China National Biotec Group CNBG . Les deux vaccins ont été approuvés pour une utilisation urgente, ainsi qu'un troisième développé par Sinovac. Aux Etats-Unis, deux projets de vaccins très avancés sont en cours. Menés par Pfizer et Moderna, ces deux vaccins à ARN sont aussi en phase III des tests. L'Université d'Oxford ciblée par des hackers russes Parmi les laboratoires dont on sait qu'ils ont subi une attaque informatique issue d'un pays étranger figure l'Université d'Oxford, qui travaille sur un vaccin en partenariat avec l'industriel AstraZeneca. L'agence de surveillance britannique, le Government communications headquarters GCHQ , a expliqué que le pays avait été victime de piratages venus de la Russie. Les travaux menés par l'Université d'Oxford font aussi partie des rares projets de vaccins en phase III de développement. La Russie, elle, dispose également d'un vaccin en phase III. Tandis que le vaccin d'AstraZeneca se base sur un adenovirus de chimpanzé modifié, le vaccin de l'Institut russe Gamaleya - le fameux Spoutnik V - est composé de deux injections d'adénovirus, le rAd26 et le rAd5. Suite à cette attaque, le personnel scientifique travaillant sur le développement d'un vaccin en Grande-Bretagne a reçu pour directive d'installer une authentification à deux facteurs sur leurs ordinateurs, a expliqué le ministre de la Sécurité James Brokenshire. Cette méthode consiste à ajouter - en plus d'un mot de passe par exemple - une vérification par code sur un téléphone portable, via des empreintes digitales ou encore la reconnaissance faciale. Le laboratoire est désormais suivi de près par le Centre national de cybersécurité de Grande-Bretagne. Les hackers russes n'ont pas ciblé uniquement la Grande-Bretagne. La National security agency NSA américaine a aussi déjà accusé la Russie de piratage ces derniers mois. Les hackers, qui étaient déjà impliqués en 2016 dans la fraude électorale aux élections américaines, ont cette fois voulu récupérer des informations confidentielles sur les projets de vaccin menés aux Etats-Unis. Plusieurs laboratoires travaillant sur le Covid-19 auraient été ciblés. Les hackers russes auraient tenté de voler des données de recherche afin de développer leur propre vaccin plus rapidement et d'en savoir plus sur leurs chaînes d'approvisionnement selon la NSA. Ils n'auraient toutefois pas tenté de saboter les recherches des laboratoires américains. Des pirates connus mais des méthodes nouvelles Les pirates, évoluant sous les pseudonymes d'APT29 et Cozy Bear n'étaient pas inconnus de la NSA. Cozy Bear "cible depuis longtemps les organismes gouvernementaux, diplomatiques, de réflexion, de santé pour obtenir des renseignements, alors nous encourageons tout le monde à prendre cette menace au sérieux", selon les informations révélées par Anne Neuberger, directrice de la cybersécurité de la NSA dans un article du New York Times. Ils auraient tenté de récupérer des mots de passe et des informations de sécurité grâce à des emails frauduleux et deux malwares. L'utilisation de ces deux programmes, appelés Wellness et Wellmail, seraient une méthode jamais utilisée auparavant par ces deux hackers russes. De son côté, la Russie assure qu'elle n'aurait "rien à voir" avec les faits. "L'enjeu est élevé pour Poutine - le prestige international, le bénéfice économique, la politique intérieure - sachant qu'il n'a pas été efficace dans sa gestion de la pandémie de Covid-19 en Russie, et il ne serait pas surprenant qu'il veuille influencer ses services d'espionnage dans ce sens", a déclaré Adam Schiff, le chef du comité de renseignements de la Chambre des Etats-Unis. Parmi les pays touchés figure aussi le Canada. Le Centre de la sécurité des télécommunications du pays, en charge de la cybercriminalité, a déclaré que des attaques ont entravé les efforts des experts en soins de santé et des chercheurs qui tentent de lutter contre la pandémie. Il a exhorté les hôpitaux et les cliniques canadiens à renforcer les protections contre d'éventuelles attaques. A la menace mondiale du SARS-CoV-2 s'ajoutent donc les cybermenaces, qui peuvent frapper n'importe quel pays. En France, les cyberattaques ont bien connu une hausse depuis que le pays est touché par le Covid-19. Toutefois, elles semblent plutôt toucher les entreprises ou les particuliers. Aucun laboratoire n'a, jusqu'ici, fait état de tentatives de piratage.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-l-espionnage-de-hackers-chinois-et-russes-dans-la-course-au-vaccin_147741#comments
['santé']
Coronavirus: la ministre de l’Intérieur reconnaît que la communication aurait pu être meilleure
Le Comité de concertation de vendredi dernier n’a pas clairement communiqué sur la prolongation des mesures corona jusqu’au 1er mars, ce qui a suscité des critiques lorsque cette information est parue au Moniteur mardi soir.
Le Comité de concertation de vendredi dernier n’a pas clairement communiqué sur la prolongation des mesures corona jusqu’au 1er mars, ce qui a suscité des critiques lorsque cette information est parue au Moniteur mardi soir. La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden a reconnu mercredi sur les ondes de la VRT radio que la communication sur la prolongation jusqu’au 1er mars prochain des mesures corona aurait pu être meilleure. Le Comité de concertation de vendredi dernier n’a pas clairement communiqué sur la prolongation des mesures corona jusqu’au 1er mars, ce qui a suscité des critiques lorsque cette information est parue au Moniteur mardi soir. Ces mesures étaient entrées en vigueur le 2 novembre dernier et devaient initialement être d’application jusqu’à ce vendredi 15 janvier. La prochaine réunion du Comité de concertation entre gouvernements fédéral et des entités fédérées est prévue le 22 janvier prochain, et il n’est pas impossible que des adaptations soient décidées à ce moment si la situation le permet, a précisé le gouvernement. Dans un premier temps, le cabinet Verlinden avait justifié l’absence de communication autour du prolongement des mesures par le souci d’éviter de jeter de la « confusion » au sein de la population.
lesoir.be
https://www.lesoir.be/348560/article/2021-01-13/coronavirus-la-ministre-de-linterieur-reconnait-que-la-communication-aurait-pu
[]
Les Karellis, une station de ski fantôme à l'épreuve du Covid
Fondée il y a quarante-cinq ans par un pionnier des vacances sociales et solidaires, la station savoyarde vit un moment charnière de son histoire.
La maire de Montricher-Albanne, Sophie Verney, espère pouvoir ouvrir rapidement la station des Karellis. Quitte à faire évoluer son modèle économique atypique, en place depuis quarante-cinq ans. La neige, tombée en abondance, a comme gelé la vallée de la Maurienne. Et cet hiver, ne cherchez pas la chaleur humaine qui règne habituellement dans les foyers des clubs de vacances des Karellis. Pour se donner une chance d'ouvrir la saison prochaine, les six hébergeurs de la station Village Club du Soleil, Azureva, Arc-en-Ciel, Carlines, Odesia, Kocoon , toujours fermés, traquent les coûts inutiles. A commencer par le chauffage de ces grandes bâtisses plantées à 1600 mètres d'altitude, où le thermomètre ne dépasse pas 8 C entre les murs. A l'entrée du Village Club du Soleil, le premier bâtiment historique construit il y a quarante-cinq ans. On se croirait sur le tournage d'un film d'épouvante. Des couloirs glacés, déserts, un hall plongé dans le noir, des dizaines de cartons avec les draps de la saison encore emballés... "Vous aimez Shining ?", ironise Gilles Bruneau, directeur du club depuis huit ans, que lui et sa famille garde, un peu comme s'il était coincé au milieu de l'Atlantique dans son phare. Sauf qu'ici c'est grand blanc et saison noire.
lexpress.fr
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-karellis-une-station-de-ski-fantome-a-l-epreuve-du-covid_2145101.html
['économie/finance']
Covid-19 : un plan de crise plus strict, avec fermeture des écoles et des commerces, si la situation sanitaire se dégrade
Plus de 3700 contaminations au coronavirus en Belgique, ce lundi : c'est clair, les chiffres de l'épidémie repartent à la hausse, particulièrement en Flandre. Les experts sanitaires, dans leur note préparatoire pour les autorités politiques, sont...
Plus de 3700 contaminations au coronavirus en Belgique , ce lundi : c'est clair, les chiffres de l'épidémie repartent à la hausse, particulièrement en Flandre. Les experts sanitaires, dans leur note préparatoire pour les autorités politiques, sont d'ailleurs très clairs : "Il n'y a pas lieu de procéder à de nouveaux assouplissements." Le ton est donc donné avant le comité de concertation de ce vendredi. Sur la table, peu de mesures sanitaires nouvelles, mais tout sera mis en œuvre pour faire respecter davantage les règles actuelles. Le montant des amendes "Corona" a été augmenté, les quarantaines obligatoires seront davantage contrôlées, le télétravail sera mis sous surveillance. Mais surtout, les autorités préparent un plan d’urgence si les chiffres dérapent. Pour la rentrée, le 4 janvier prochain, si l’épidémie ne ralentit pas davantage, la fermeture des magasins non-essentiels est étudiée. Dans le pire des scénarios, les experts évoquent aussi la prolongation d’une semaine des vacances scolaires de Noël. C’est ce que préconise le "GEMS", le nouveau conseil d'experts que consultent les autorités politiques. Reste à voir, comme lors de chaque comité de concertation, ce qui sera tranché et annoncé à l’issue de la réunion de ce vendredi. Décourager les voyages durant deux mois L’un des défis durant cette période de vacances sera de faire respecter la quarantaine obligatoire en cas de déplacement dans une zone rouge. Les contrôles aux frontières terrestres seront renforcés, ainsi que dans les différents aéroports du pays. C’est ce qu’annonçait ce mercredi le vice-premier ministre libéral Vincent Van Quickenborne. Les experts mettent en évidence que cette quarantaine forcée "doit être rendue possible sur le plan logistique", et "la preuve d'un test récent négatif doit être disponible avant l'entrée dans le pays". Le document, s’appuyant sur les recommandations de l’OMS, met en avant la nécessité de créer "des lieux où les personnes pourraient respecter leur quarantaine" par exemple, des hôtels vides . La recommandation est donc faite aux autorités de "décourager explicitement les voyages internationaux en provenance et à destination de la Belgique au cours des deux prochains mois", et de se positionner clairement à propos des vacances de Carnaval. Une attention particulière sera portée à la situation aux frontières. "Comme les magasins sont fermés dans les pays voisins, de nombreuses personnes venant de l'étranger pourraient venir faire leurs achats en Belgique et nous pourrions avoir une foule encore plus ingérable". Là aussi les experts du GEMS Groupe d’Experts de stratégie de crise pour le Covid-19 demandent "d’éviter à tout prix les foules et les situations à risque dans les rues commerçantes en augmentant l'utilisation du crowd control. En cas d'impossibilité ou de force majeure au vu des mesures prises dans les pays voisins, il convient d'envisager de refermer les magasins et de privilégier le click collect." Les autorités locales pourraient donc activer des dispositifs plus stricts en fonction de situations spécifiques aux frontières néerlandaises, allemandes, luxembourgeoises ou françaises. En ligne de mire également, le respect du télétravail. Les bouchons dans les grandes villes en témoignent : les Belges circulent trop, et se rendent encore massivement sur leur lieu de travail. Les experts préconisent dès lors " le port obligatoire des masques sur le lieu de travail et d'autres mesures de sécurité renforcées, en évitant les fêtes et les réunions non autorisées sur le lieu de travail ". Les autorités ont annoncé à plusieurs reprises un renfort des contrôles, sans que les résultats ne soient apparemment assez probants. Des secteurs sont particulièrement pointés du doigts : les entreprises dans le domaine des assurances, la finance, mais aussi les gouvernements, eux-mêmes, qui en tant qu’employeur pourraient davantage respecter les règles. Un plan catastrophe avec fermeture des magasins et des écoles Mais ce qui inquiète particulièrement l’ensemble des autorités, c’est la courbe de l’épidémie en Belgique qui n’évolue pas de manière favorable. " Une résurgence de l'incidence peut maintenant être observée ", constate le rapport des experts. Dans les provinces d’Anvers, de Flandres occidentale et orientale, du Limbourg et de Namur, les augmentations sont supérieures à 15 ; en Communauté germanophone, l'augmentation est supérieure à 50 . Les projections réalisées pour les 14 jours prochains jours ne sont pas plus rassurantes. " La situation épidémiologique actuelle est très préoccupante et doit être surveillée de très près, ainsi que le besoin futur de mesures supplémentaires, compte tenu également de l'évolution internationale. Un scénario d'escalade devrait être élaboré si la situation s'aggrave encore dans les prochains jours. " Ce scénario d’escalade, dont il sera question lors du comité de concertation prévoit la fermeture des magasins, et/ou la prolongation des vacances scolaires de Noël. " Il convient de se préparer à ce que ce scénario puisse être déployé sans délai lorsque la situation épidémiologique se détériorera davantage ", précisent les experts. Il se peut néanmoins que la période de congé qui démarre ce weekend ait un effet positif sur la courbe épidémiologique. Les experts insistent sur la nécessité de " pouvoir agir sans délai ". Concernant les établissements scolaires, la note de GEMS précise qu'il s'agit bien d'un scénario du "dernier recours". Les experts préconisent, à situation inchangée, la poursuite du code "rouge", avec le format hybride 50/50 pour les écoles secondaires, une attention particulière autour des rassemblements en sortie d'école et d'éviter la surpopulation dans les transports publics. La note envoyée aux membres du comité de concertation met aussi en garde le monde politique. Les experts observent une baisse de motivation au sein de la population " renforcée par une communication contradictoire, dans laquelle les spéculations d'assouplissement et de resserrement sont exprimées par des acteurs ayant un rôle formel dans la gestion de la crise ". Un élément observé via les "feed-back des organismes de crise, les infractions, les incidents avec les forces de l’ordre, les propos sur les réseaux sociaux."
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/dossier/epidemie-de-coronavirus/detail_covid-19-un-plan-de-crise-plus-strict-avec-fermeture-des-ecoles-et-des-commerces-si-la-situation-sanitaire-se-degrade?id=10656393
['santé']
Covid-19 : Boris Johnson veut des vaccinations 24 heures sur 24 au Royaume-Uni
Le Royaume-Uni est confronté à une flambée des cas de Covid-19 en raison d'un nouveau variant jugé plus contagieux.
Le Royaume-Uni est confronté à une flambée des cas de Covid-19 en raison d'un nouveau variant jugé plus contagieux. Jour et nuit. Les autorités britanniques comptent mettre en place "dès que possible" une vaccination 24 heures sur 24 contre le Covid-19 afin d'accélérer la campagne en cours, a indiqué mercredi 13 janvier le Premier ministre Boris Johnson. Confronté à une flambée de contaminations attribuées à un variant considéré comme plus contagieux, le Royaume-Uni veut vacciner d'ici à mi-février les plus de 70 ans et les soignants, soit environ 15 millions de personnes. "Nous allons fonctionner 24 heures sur 24 et sept jours sur sept dès que possible", a déclaré Boris Johnson devant les députés. "Actuellement, nous sommes limités par l'offre" de vaccins, a-t-il ajouté. Il n'a pas donné de détails sur la manière dont cela se déroulerait ni sur les publics visés. Déjà 2,4 millions de personnes vaccinées Lancée le 8 décembre, la campagne, menée avec les doses Pfizer/BioNTech et AstraZeneca/Oxford, a permis de vacciner plus de 2,4 millions de personnes. Elle fait espérer aux autorités des quatre nations du Royaume-Uni de pouvoir lever les confinements en cours pour enrayer la hausse des contaminations. Le Royaume-Uni a enregistré mercredi 1 564 morts supplémentaires du Covid-19, un record depuis le début de la pandémie. Cela porte le bilan total dans ce pays à 84 767 décès survenus dans les 28 jours suivant un test positif, soit le plus élevé en Europe, selon le ministère de la Santé britannique. Le nombre de cas recensés en 24 heures a été de 47 525.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-boris-johnson-veut-des-vaccinations-24-heures-sur-24-au-royaume-uni_4256227.html
['santé']
" L’introduction en Bourse d’Airbnb démontre l’agilité d’une entreprise qui ne possède rien, mais est partout "
Ses atouts structurels et son offre adaptée aux pratiques locatives en temps de confinement ont permis à la plate-forme américaine de mieux résister à la crise liée au Covid-19, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
En 2019, Airbnb avait annoncé son projet d’introduction en bourse. LIONEL BONAVENTURE / AFP Pertes profits. Introduire en Bourse un hôtelier en plein confinement, voilà qui paraît saugrenu. De la fenêtre de nos appartements, reclus, nous observons les halls désespérément vides de l’Ibis du coin ou du palace des beaux quartiers. L’hôtellerie-restauration se meurt. C’est pourtant le moment choisi par le plus sulfureux des hébergeurs, mais aussi le plus populaire, pour tenter l’aventure des marchés. Airbnb devrait faire son entrée sur le Nasdaq, la Bourse américaine des valeurs de croissance, en décembre. Une initiative d’autant plus audacieuse que la firme a dévoilé, ce lundi 16 novembre, des comptes profondément dans le rouge. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Après le confinement, l’incursion hésitante des hôtes Airbnb dans le marché de la location classique Sur les neuf premiers mois de l’année, la société a affiché 700 millions de dollars de pertes 590 millions d’euros , pour 2,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Rien d’étonnant à cela. Lors du premier confinement au printemps, comme tous les acteurs du tourisme, la plate-forme américaine, qui met en relation des offreurs de logement et des voyageurs, a vu son activité diminuer de 70 . Immédiatement, la firme a réduit ses dépenses marketing de moitié et ses effectifs d’un quart. A la faveur de l’été, les réservations sont remontées comme un bouchon, avec un chiffre d’affaires en chute « seulement » de 18 . Une performance, comparée aux baisses de près de 50 chez ses concurrents Booking.com ou Expedia. De ce fait, grâce à sa politique de réduction des coûts, elle a enregistré, sur le troisième trimestre, la meilleure marge de son histoire : 500 millions de dollars de profits bruts, contre 400 millions de pertes le trimestre précédent. C’est cette performance qui lui permet de remettre sur le tapis son projet d’introduction en Bourse annoncé un an plus tôt. Capacité de rebond La firme ambitionnait une valorisation phénoménale de 30 milliards de dollars. C’était l’époque où Uber en valait plus de 50. Elle est aujourd’hui estimée à un peu moins de 20 milliards, ce qui est déjà impressionnant pour une société créée en 2008, à San Francisco. La société a donc démontré sa capacité de rebond. Et en ces temps d’espoirs de vaccin rapide, c’est tout ce qui compte pour les investisseurs. Ce retour en grâce sera peut-être éphémère, mais il démontre l’agilité de l’entreprise face à l’adversité. Elle dispose pour cela de deux atouts : elle ne possède rien mais est partout. Comme elle n’est qu’un intermédiaire et un tiers de confiance, elle n’a pas à investir dans l’immobilier, ni à entretenir infrastructure et personnel, comme les hôteliers. Ces derniers ne se privent pas de souligner qu’elle n’en supporte également aucune des contraintes réglementaires. C’est sous leur pression, et face à la multiplication des abus, que les grandes villes touristiques dans le monde ont toutes édicté des règles pour éviter que les loueurs de meublés se transforment en professionnels. Il vous reste 16.77 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/11/17/l-introduction-en-bourse-d-airbnb-en-pleine-crise-du-covid-19-demontre-les-avantages-de-la-firme-sur-ses-concurrents_6060045_3234.html
['économie/finance']
Le Brésil récupère la Copa America, malgré le risque d'une nouvelle vague Covid
Le Brésil est le deuxième pays le plus touché au monde par le coronavirus, et l'arrivée de la compétition de football est très mal reçue par les opposants de Jair Bolsonaro.
Contre toute attente, le Brésil pourtant dramatiquement touché par le Covid-19, a récupéré ce lundi 31 mai l’organisation de la Copa America qui débute dans 14 jours 13 juin-10 juillet , après le retrait de l’Argentine pour raisons sanitaires, comme la Colombie dix jours plus tôt. S’il fallait certes trouver un hôte à deux semaines du coup d’envoi, la situation sanitaire au Brésil apparaît très risquée, dans le deuxième pays le plus touché au monde par le Covid, après les États-Unis, avec 461.931 morts et 16.515.120 cas au dernier bilan, publié lundi midi. Et les épidémiologistes craignent une troisième vague de contaminations au pays de la star du Paris Saint-Germain Neymar. La Conmebol Copa America 2021 se jouera au Brésil. Les dates de début et de fin du tournoi sont confirmées , a déclaré l’instance sud-américaine sur son compte Twitter. Le Covid continue de frapper Initialement, la Copa America devait se jouer un an plus tôt, co-organisée par la Colombie et l’Argentine, avant d’être reportée par la pandémie. Mais Bogota a annoncé son retrait il y a une dizaine de jours, en raison de troubles sociaux qui ont fait des dizaines de morts. Puis Buenos Aires a suivi lundi, renonçant finalement à accueillir seule la plus vieille compétition internationale de football, dont la première édition remonte à 1916. L’Argentine avait un engagement et nous avons tout fait pour le tenir mais la situation épidémiologique nous en a empêchés , a déclaré lundi le chef de cabinet du gouvernement argentin, Santiago Cafiero. Ce pays de 45 millions d’habitants a enregistré près de 3,8 millions de cas déclarés de coronavirus et plus de 77.000 décès depuis le début de la pandémie. Nous avons travaillé avec les autorités de la Conmebol sur les différentes possibilités et scénarios. Mais cela va au-delà de l’organisation du tournoi et c’est lié à l’augmentation des cas, avec la façon dont la deuxième vague d’infections continue de frapper l’Argentine, a justifié Santiago Cafiero. L’Argentine, pourtant folle de ballon rond et passionnée par les exploits de son équipe nationale emmenée par la superstar Lionel Messi, avait commencé depuis quelques jours à préparer le terrain en vue de son retrait. La ministre de la Santé, Carla Vizzotti, avait prévenu des difficultés d’une telle organisation alors que le pays traverse la période la plus critique de la pandémie avec plus de 41.000 personnes infectées pour la seule journée de jeudi. Des joueurs inquiets du maintien de la Copa Americana Dans ce contexte, la Copa America est devenue pour beaucoup d’Argentins un risque majeur avec la venue de dix sélections sud-américaines composées de joueurs évoluant dans le monde entier. Selon un sondage publié vendredi, 70 des Argentins étaient opposés à ce que leur pays organise le tournoi, même si les autorités avaient prévu de mettre en place un protocole sanitaire strict, en limitant notamment la taille des délégations. Certains joueurs, et non des moindres, commencent à faire part de leur opposition à la tenue du tournoi. Je suis frappé par le fait que la Copa America se joue malgré la situation actuelle , a lancé Luis Suárez, tout juste sacré champion d’Espagne avec l’Atlético Madrid, de retour en Uruguay pour disputer les 3 et 8 juin deux matches de qualification pour la Coupe du monde 2022 au Qatar. Son compatriote Edinson Cavani est encore plus remonté: c’est une terrible irresponsabilité que tout soit fait pour disputer ces matches de qualification et la Copa America. Rien dans la situation sociale n’a d’importance ici, pas même les risques liés au virus , a-t-il asséné. Mais c’est au Brésil, évidemment, que la colère couve: L’Argentine a refusé la Copa America en raison de l’aggravation de la pandémie. Là-bas, le nombre moyen de décès au cours des sept derniers jours a été de 470 personnes... Ici, il a été de 1.844. QUATRE FOIS PLUS. Voilà à quoi ressemble un gouvernement assassin , a réagi Marcelo Freixo, député d’opposition du Parti socialisme et liberté gauche sur Twitter. Ce serait la sixième fois que le Brésil accueille la Copa America, à chaque fois il s’est imposé à domicile 1919, 1922, 1949, 1989 et 2019 . À voir également sur Le HuffPost: Karim Benzema a retrouvé les Bleus et Clairefontaine, 5 ans après sa dernière sélection
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-bresil-recupere-la-copa-america-malgre-le-risque-dune-nouvelle-vague-covid_fr_60b51643e4b01de8b7860f42
[]
Covid-19 : Castex réclame de la "patience" pour le "rush" de la vaccination
"Le message à faire passer, c'est qu'on en a au moins pour quatre mois. Et pendant ce temps-là, il faut continuer à soutenir les réas", a souligné le Premier ministre, en déplacement à Metz pour l'ouverture des inscriptions à la vaccination contre le coronavirus pour les 75 ans et plus, jeudi.
Jean Castex, tout en se félicitant que "l'adhésion à la vaccination augmente", a réclamé de la patience aux Français lors d'un déplacement à Metz jeudi pour l'ouverture des inscriptions à la vaccination contre le Covid-19 pour les 75 ans et plus. Avant d'annoncer de possibles nouvelles restrictions lors d'une conférence de presse à 18H00, le Premier ministre s'est rendu au CHR de Metz dans la matinée pour y visiter un centre de vaccination et un centre de prise de rendez-vous, décrochant lui-même le téléphone pour répondre à un appel. C'est un "jour important pour le début des prises de rendez-vous pour les personnes de plus de 75 ans. Les choses se mettent en place, mais il faudra aussi être patient, parce qu'évidemment ça va susciter un rush, c'est tout à fait normal", a déclaré le chef du gouvernement à la presse. "C'est une très grosse opération, inédite avec un vaccin qui a des caractéristiques - il faut le conserver à moins 80 degrés ici au CHR de Metz - qui créent des contraintes que chacun comprendra. Mais on va le faire", a-t-il ajouté. "On voit que toutes les garanties sont prises" Quelque 5 millions de personnes de plus de 75 ans peuvent s'inscrire depuis ce jeudi, sur internet ou par téléphone, pour se faire vacciner à partir de lundi. La carte des centres de vaccination doit être mise en ligne dans la journée sur le site public sante.fr, qui renverra vers les trois plateformes privées sélectionnées par l'Etat Doctolib, Keldoc, Maiia . Jean Castex, dont l'étape prévue à Nancy a été annulée à cause de la météo, a dit constater "avec satisfaction que l'adhésion à la vaccination augmente". "C'est une excellente chose", a-t-il commenté. "On voit que toutes les garanties sont prises. Il faut faire la chasse à toutes les procédures inutiles, mais il y a quand même un certain nombre de règles à observer pour garantir que cette opération vaccinale se déroule dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire possible. Il en va de l'adhésion de nos concitoyens." La directrice de l'hôpital a confirmé rencontrer "un grand succès de la vaccination. On voit que les doutes ont été en partie levés", alors que plusieurs sondages pointent aussi une hausse de la confiance des Français dans les vaccins contre le Covid. "J'ai passé des mois à visiter des hôpitaux", a souligné Jean Castex. "J'ai fait des réas au début et maintenant des centres de vaccination. C'est symbolique. Mais le message à faire passer, c'est qu'on en a au moins pour quatre mois. Et pendant ce temps-là, il faut continuer à soutenir les réas."
europe1.fr
https://www.europe1.fr/politique/covid-19-castex-reclame-de-la-patience-pour-le-rush-de-la-vaccination-4018384
['politique']
Pénurie de clowns en Irlande du Nord
La longue crise de la covid et le Brexit ont eu un effet inattendu en Irlande du Nord...
La longue crise du Covid et le Brexit ont eu un effet inattendu Au Royaume-Uni, on parle beaucoup des pénuries résultant de l’effet combiné de la pandémie et du Brexit, des problèmes de logistique affectant l’approvisionnement des supermarchés. On craint même que Noël soit cancelled « annulé » , non pas à cause de quelque action de militants woke, mais parce qu’il n’y aura pas assez de jouets, de livres et de dindes dans les magasins. A lire aussi : Animalisme : ils veulent interdire la viande et le cirque On observe aussi une pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs. Des chaînes de restauration rapide comme McDo ont dû fermer des points de vente faute de personnel. Ces problèmes sont encore plus aigus en Irlande du Nord qui reste partiellement enclavée, faute d’accord commercial définitif entre le Royaume-Uni et l’UE. La conséquence la plus inattendue est une pénurie de clowns. Les cirques nord-irlandais souffrent d’un manque d’artistes qui n’a rien de drôle. Selon David Duffy, le PDG d’un des plus anciens cirques au monde, se confiant à la BBC, la fermeture des cirques pendant le confinement a obligé de nombreux artistes étrangers à retourner dans leur pays d’origine. Comme cette fermeture a duré plus longtemps en Irlande du Nord qu’en Europe, la plupart des artistes ont déjà trouvé des contrats ailleurs. La lenteur des autorités à accorder des visas aux clowns après le Brexit n’a pas aidé. A lire aussi : L’Irlande du Nord: un conte de deux frontières Aujourd’hui, le seul recours de David Duffy consiste à inviter les Nord-Irlandais à venir auditionner pour des rôles de pitre. Sauf que, pour réussir dans ce métier, il ne suffit pas de s’affubler d’un nez rouge. Une professionnelle dont le nom de scène est Silly Tilly, explique cet art très subtil : « Normalement les gens n’aiment pas qu’on se moque d’eux, mais si vous êtes clown, votre pire cauchemar, c’est qu’on ne se moque pas de vous. » Selon le théoricien Peter Bu, « le clown est un acteur qui possède parfaitement ses moyens tout en faisant semblant de ne rien maîtriser ». Cette définition est exactement à l’opposé de celle qu’on serait tenté de donner de l’homme politique.
causeur.fr
https://www.causeur.fr/en-irlande-du-nord-fini-la-rigolade-clown-covid-brexit-217093
[]
Covid-19 : fermer les frontières, comme l'a décidé l'Allemagne, est-ce vraiment efficace ?
L'Allemagne a fermé dimanche certaines de ses frontières, avec la République tchèque et la région du Tyrol en Autriche. Une mesure qui suscite des critiques de l'Union européenne.
L'Allemagne a fermé dimanche certaines de ses frontières, avec la République tchèque et la région du Tyrol en Autriche. Une mesure qui suscite des critiques de l'Union européenne. Pour faire face aux différents variants du Sars-CoV-2, l'Allemagne a fermé certaines de ses frontières dimanche 14 février. Sont concernées celles avec la République tchèque et le Tyrol autrichien. Si Berlin est favorable à une Europe sans frontières, "il y a un moment lors d'une pandémie où il faut prendre de telles décisions pour préserver la santé publique", a fait valoir le ministre de la Santé allemand, Jens Spahn, dans le quotidien Sueddeutsche Zeitung article payant, en allemand . La mesure a aussitôt été vivement critiquée au sein de l'Union européenne. "La Commission européenne est préoccupée par les récentes décision unilatérales" en matière de frontières, a ainsi réagi le commissaire à la justice Didier Reynders. "Le virus ne se laissera pas arrêter par des frontières fermées", a de son côté estimé la commissaire européenne à la santé Stella Kyriakides dans le quotidien allemand Augsburger Allgemeine. Dans quelle mesure, la fermeture des frontières est-elle efficace pour endiguer la pandémie ? Une mesure contre-productive ? Depuis le début de la pandémie de Covid-19, de nombreux pays ont pris cette décision temporaire pour tenter de contrôler la circulation du virus sur leur territoire. En France, le gouvernement a d'abord écarté cette hypothèse, avant de fermer une partie de ses frontières au mois de mars 2020. Pourtant, l'Organisation mondiale de la Santé OMS avait indiqué, dès le début de l'année 2020, qu'elle considérait ce type de mesure inefficace. "Il a été dit et réitéré très clairement que les restrictions aux voyages et au commerce ne sont pas recommandées par l'Organisation mondiale de la santé", tranchait, dès le 31 janvier 2020, Christian Lindmeier, porte-parole de l'OMS. "La seule façon de contrôler qui passe par les frontières et de surveiller s'ils présentent des signes d'infection, c'est en les faisant passer par des points de passage officiels." Christian Lindmeier Selon le porte-parole de l'OMS, il est "important" de laisser les frontières ouvertes car tout franchissement illégal pourrait augmenter le risque de propagation du virus. Une décision trop tardive Mais si les frontières ne bloquent pas les virus, des scientifiques ont démontré que leurs fermetures n'étaient pas totalement sans effet. "Les modèles épidémiologiques estiment que les restrictions de voyage fonctionnent au début d'une pandémie, mais deviennent de moins en moins efficaces au fil du temps", ont ainsi estimé les auteurs d'un article publié dans la revue Nature en anglais , le 22 janvier, repéré par Le Figaro article payant . Les restrictions aux frontières seraient même la mesure la plus efficace après l'interdiction des rassemblements et la fermeture des structures éducatives, d'après une autre étude publiée, le 4 décembre, dans la même revue PDF, en anglais . En février 2021, nous ne sommes plus au début de la pandémie de Covid-19. Mais l'émergence des variants dits britannique, sud-africain et brésilien rebat les cartes, remettant sur la table l'éventuelle pertinence de la fermeture des frontières pour les freiner. L'épidémiologiste Pascal Crépey estime auprès de France Télévisions qu'il n'est peut-être pas trop tard : "Il y a déjà deux variants qui circulent sur le territoire, le variant britannique et certainement sud-africain. ... Donc il est peut-être encore temps d'empêcher ou ralentir son arrivée sur notre territoire." Néanmoins, la fermeture des frontières se confronte à de nombreuses limites. "Si le virus circule déjà, ça ne sert plus à rien de fermer les frontières. Ce qui va contrôler la dynamique de l'épidémie, c'est le comportement des gens sur le territoire et pas les arrivées de personnes." Pascal Crépey Par ailleurs, "là, les travailleurs frontaliers continuent à passer largement. Donc, quelque part, c'est presque plus psychologique qu'autre chose en particulier si cela s'appliquait chez nous où les variants sont déjà présents sur le territoire", a relevé sur franceinfo, lundi, l'infectiologue Christian Rabaud. Ainsi, la fermeture des frontières avec le Royaume-Uni n'a pas empêché l'arrivée du variant dit britannique sur le territoire français. >> Covid-19 : ce que l'on sait de la situation à Dunkerque, où la circulation du virus et du variant identifié en Angleterre s'accélère "Sur le plan sanitaire, ne pourrait avoir un impact que si c'était une mesure parfaitement étanche, or c'est impossible et donc forcément inefficace", déclarait déjà à franceinfo, en février 2020, Anne-Claude Crémieux, médecin infectiologue à l'hôpital Saint-Louis, à Paris. Or l'étanchéité stricte, avec l'Allemagne, a déjà été écartée par le gouvernement français. Clément Beaune, secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, a indiqué sur franceinfo, lundi, qu'il souhaitait "une concertation" avec Berlin et "éviter une fermeture de frontières". "Si l'Allemagne devait restreindre encore la circulation, je souhaiterais que l'on définisse ensemble les exceptions les plus larges possible, a-t-il déclaré. Nous avons deux préoccupations majeures : le transport routier et les travailleurs frontaliers. Pour ces personnes-là, c'est une question de capacité à travailler et à mener leur vie."
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-fermer-les-frontieres-comme-l-a-decide-l-allemagne-est-ce-vraiment-efficace_4297795.html
['santé']
"On est tous un peu blasés" : les vacanciers sous la menace d'une nouvelle flambée épidémique
À peine les premiers vacanciers arrivent à destination, qu'ils entendant déjà parler de couvre-feu, du retour du masque ou d'autres mesures de restriction face au coronavirus. Le président de la République prendra la parole lundi soir à 20 heures lors d'une allocution télévisée. Les voyageurs ne savent pas encore s'ils pourront pleinement profiter de leur séjour.
Pourrons-nous profiter des vacances d’été ? Emmanuel Macron prendra la parole lundi soir à 20 heures à la télévision après un nouveau conseil de Défense. Cette nouvelle allocution pourrait amplement contrarier les projets de certains Français en raison de possibles mesures de restriction, pour faire face au variant Delta, qui inquiètent les premiers vacanciers sur le départ ou déjà arrivés à destination. Une situation oppressante et épuisante Lorsque le TGV en provenance de Paris s'est arrêté en gare de La Baule, vendredi après-midi, il a déversé une marée de valises à roulettes. Un sourire illumine le visage de Patricia : "C'est la joie ! On n'attend plus que le soleil !", lance-t-elle. Mais tous ces vacanciers gardent, dans un coin de leur tête, la reprise de l’épidémie du coronavirus sous l’effet du variant Delta. Sans pour autant gâcher leurs séjours. "C'est assez oppressant. Maintenant, on ne va pas se précipiter pour faire absolument tout dans la semaine parce qu'il y a peut-être un Delta qui va venir", confie Inès. Avant d’ajouter calmement : "Ça fait un an et demi que c'est comme ça. On vit au jour le jour". "Ça fait un an et demi qu'on attend ces vacances-là" Sur le quai d’une gare parisienne, la menace pèse aussi sur les voyageurs. "J'ai l'impression qu'on est tous un peu blasés et qu'on fait au fil de l'eau. J’ai de nouveau des vacances fin août, je ne suis pas sûre de pouvoir les prendre", lance une vacancière. Pour un autre voyageur, cette "chape de plomb" commence sérieusement à épuiser. "Ça fait un an et demi qu'on attend ces vacances-là", explique-t-il. "Pour l'instant, on reste en France et Bretagne. J'ai peur pour ce qui va arriver après parce qu'on part au Portugal et ça craint un peu plus", poursuit-il. Pour d’autres vacanciers, après trois confinements et moultes mesures de restrictions, il faut partir quoiqu’il en coûte ! "Je ne veux pas savoir ce qu'il dit, je veux juste profiter de mes vacances en famille", lance une femme à propos du discours d’Emmanuel Macron lundi soir. C’est également ce que pense Carla et Jocelyne, deux Libanaises venues profiter d’une semaine de cure sur la côte Atlantique. "On n’a pas besoin d'angoisser outre mesure. Venant de l'étranger, on se sent en sécurité ici et c'est bien de le dire aux Français, qui sont mieux qu'ailleurs", avouent les deux femmes. Dans les campings, tout faire en plein air pour respecter les gestes barrières De leur côté, les professionnels du secteur tentent de rassurer. Surtout dans les campings qui présentent un avantage de taille : presque tout se fait en plein air. "La densité de personnes est à l'hectare, pas au mètre carré", explique Nicolas Charrier, le patron du camping des Rochelais à Saint-Brévin-les-Pins, en Loire-Atlantique. "On a des protocoles sanitaires. On les a déjà mis en place depuis l'année dernière, donc on les connaît bien", assure-t-il. Puis il détaille : "Le port du masque est obligatoire dans les lieux clos. On a des produits virucides et aussi des protocoles de ventilation et d'aération des logements". Cet été, le patron de ce camping attend des milliers de voyageurs simultanément.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/on-est-tous-un-peu-blases-les-vacanciers-sous-la-menace-dune-nouvelle-flambee-epidemique-4057228
['santé']
"On ne jouera pas si on n’a pas de public" : les Brûleurs de Loups s'insurgent contre l'obligation de jouer à huis clos
Pour tenter de lutter contre la flambée de l'épidémie de Covid-19, la préfecture de l'Isère a imposé aux Brûleurs de Loups de jouer à huis clos à la patinoire de Grenoble. Une décision qui inquiète fortement le club de hockey,...
"On ne jouera pas si on n’a pas de public" : les Brûleurs de Loups s'insurgent contre l'obligation de jouer à huis clos COVID19 A partir d’aujourd’hui un couvre-feu est instauré dans les 49 communes de Grenoble-Alpes-Métropole. Plus d'informations sur notre site internet : https://t.co/Zh5Ye2i3AX pic.twitter.com/jdAUG5OTah — Préfet de l'Isère @Prefet38 October 17, 2020 "Une période d'étranglement" "Cette décision radicale du préfet est une insulte à nos spectateurs et cela met en ballotage notre modèle économique complet." Ce vendredi matin, lors d'une conférence de presse donnée à la patinoire Pôle Sud de Grenoble, le président des Brûleurs de Loups, Jacques Reboh, a eu la dent dure contre les mesures préfectorales prises dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, obligeant le club de hockey sur glace à jouer désormais à huis clos.Dans son arrêté du 17 octobre, la préfecture de l'Isère considère la patinoire comme un lieu à fort risque de propagation du virus. Par conséquent, le lieu est fermé au public, et ce jusqu'à nouvel ordre. Les BDL ont donc pris la décision de reporter leurs prochains matchs à domicile, prévus le 30 octobre contre Chamonix et le 1er novembre contre Gap. Une nécessité économique avant tout. "A chaque match joué à huis clos, c'est 50 000 euros de perdus, souligne le président du club. On vit aujourd’hui sur les fonds propres du club. On assume les salaires des joueurs, dont certains avec un peu de chômage partiel. On va pouvoir tenir cinq ou six mois, mais ça ne sera pas un an. Il va falloir qu’il se passe quelque chose, pour l’instant, on est dans la gestion d’urgence."Pour Jacques Reboh, cette décision entraîne également une iniquité sportive. "Pour Rouen, qui est notre challenger direct, dans une zone équivalente à la nôtre concernant la circulation du virus, la préfète a pris une décision opposée : elle accepte les 1 000 personnes dans une patinoire. Pour l'instant, on est le seul club français à être touché par ce type de mesures. Alors on va revoir notre calendrier, on va aller jouer à l’extérieur. Mais on arrivera à une période d’étranglement où on devra jouer trop de matchs sur une période trop courte."Les Brûleurs de Loups avaient pourtant constitué un dossier présentant les aménagements importants réalisés à la patinoire pour assurer la sécurité sanitaire de 1 000 spectateurs et respectant les normes de l'association française de normalisation Afnor . "Je pense que l’aspect sanitaire prime, assure le président du club. Mais on a fait suffisamment d’investissements pour assurer à notre public une sécurité hors pair. Et on ne veut même pas nous écouter !"Pour tenter d'obtenir l'annulation de l'obligation de jeu à huis clos, le club a lancé une pétition en ligne. Ce vendredi, elle recueille environ 1 400 signatures.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/on-ne-jouera-pas-si-on-n-pas-public-bruleurs-loups-s-insurgent-contre-obligation-jouer-huis-clos-1887462.html
[]
Vaccin contre la grippe saisonnière : qui est incité à le faire et pourquoi
En pleine pandémie de Covid-19, les appels à se faire vacciner sont nombreux pour éviter que s’y ajoute l’épidémie de grippe, qui tue chaque année des milliers de personnes.
Le lancement de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, mardi 13 octobre, a lieu cette année dans un contexte tendu de crise sanitaire et en pleine deuxième vague de l’épidémie causée par le nouveau coronavirus. La grippe saisonnière touche chaque hiver 2 millions à 6 millions de Français et entraîne un grand nombre de passages aux urgences, d’hospitalisations, et cause des milliers de morts. Si les personnes à risque sont encouragées à se faire vacciner, les personnels de santé se préparent à une gestion tendue des stocks. L’enjeu est de taille, car les symptômes de l’infection à SARS-CoV-2, qui a causé la mort de plus d’un million de personnes dans le monde, sont similaires à ceux de la grippe. L’objectif est d’éviter d’engorger les hôpitaux, au moment où le nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 augmente. Et ce d’autant plus que les populations à risque de forme sévère sont sensiblement les mêmes pour ces deux infections. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : le conseil scientifique craint des hôpitaux débordés « d’ici à quelques semaines » Quelles sont les personnes prioritaires pour se faire vacciner ? L’Académie nationale de pharmacie et l’Académie de médecine réclament que le vaccin contre la grippe soit « délivré d’abord aux personnes prioritaires » : les personnes âgées de plus de 65 ans ou ayant des facteurs de risques : les personnes atteintes de certaines affections chroniques insuffisance respiratoire, insuffisance cardiaque, diabète, insuffisance rénale, asthme, bronchopneumopathie obstructive , et celles en obésité morbide indice de masse corporelle supérieur à 40 ; sont également concernés les femmes enceintes et l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque de grippe grave et des personnes immunodéprimées ; le personnel soignant et les aidants. Pour l’Académie de médecine, la proportion de ces professionnels à se faire vacciner « demeure insuffisante ». Lors de la saison 2018-2019, elle était estimée à 35 dans les établissements de santé et à 32 dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes Ehpad . Ce vaccin est fortement recommandé pour les soignants mais il n’est pas obligatoire. La Haute Autorité de santé HAS , dans son avis du 20 mai 2020, insiste sur la nécessité de vacciner en priorité les personnes ciblées dans le calendrier des vaccinations 2020. Selon la HAS la grippe saisonnière est « responsable chaque année d’un nombre important de passages aux urgences et d’hospitalisations, avec un nombre de décès estimé entre 8 000 et 14 500 au cours des trois dernières saisons grippales, dont la très grande majorité sont rapportés chez des personnes vulnérables qui sont également particulièrement touchées par l’épidémie de Covid-19. » La HAS a maintes fois rappelé « l’importance d’augmenter la couverture vaccinale dans les populations cibles ». Chez les sujets à risque de forme grave de grippe, elle était de 48 en 2019-2020, très loin de l’objectif de 75 . Cette année, près de 16 millions de personnes à risque de contracter la grippe saisonnière ont reçu ou vont recevoir un bon de prise en charge du vaccin, envoyé par l’Assurance-maladie. En outre, 316 060 professionnels de santé libéraux en sont également bénéficiaires. Y aura-t-il suffisamment de doses de vaccin ? Face à un risque de pénurie, l’Etat a commandé un surplus de vaccins. Tout en rappelant la nécessité de la vaccination, l’Académie nationale de pharmacie avait mis en garde lundi contre « une psychose qui pourrait, via une demande trop importante, entraîner des ruptures ». Dans une lettre du 20 août adressée à l’ordre national des pharmaciens, la direction générale de la santé DGS, qui dépend du ministère de la santé demande de réserver les vaccins contre la grippe aux seules populations à risque ciblées par les recommandations vaccinales, au minimum jusqu’au 30 novembre. « Les pharmacies sont invitées à privilégier ce public-là », avait répété le ministre de la santé, Olivier Véran, jeudi lors de sa conférence de presse hebdomadaire. « Pour la première fois, en plus des commandes des officines, nous avons procédé à des sécurisations de commandes d’Etat et nous avons 30 de doses de vaccins en plus que les années précédentes », avait dit M. Véran lors d’une audition au Sénat le 24 septembre. Douze millions de doses vaccinales avaient été consommées lors de la précédente campagne 2019-2020. Outre les vaccins InfluvacTetra laboratoire Mylan et VaxigripTetra Sanofi Pasteur , disponibles sur le marché français, l’Etat a commandé des vaccins américains « haute dose », le Fluzone High Dose, explique le ministère de la santé. L’autorisation d’importation dépend de l’Agence nationale de sécurité du médicament ANSM . A la fin de juillet, la HAS avait recommandé d’intégrer à la stratégie de vaccination le Fluzone de Sanofi, destiné « aux 65 ans et plus et tout particulièrement les plus à risque, en cas de tensions d’approvisionnement ». La campagne de vaccination s’étend jusqu’à la fin de janvier 2021. Article réservé à nos abonnés Lire aussi En pleine épidémie de Covid-19, la crainte d’une pénurie de vaccins contre la grippe en France Le Monde avec AFP
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/13/la-campagne-de-vaccination-contre-la-grippe-saisonniere-debute-en-pleine-deuxieme-vague-de-covid-19_6055834_3224.html
['société']
Covid-19: la Métropole de Lyon au seuil de l'alerte maximale
Olivier Véran doit annoncer ce jeudi si de nouveaux territoires passent en alerte maximale lors de son point hebdomadaire. A Lyon, les indicateurs épidémiologiques flirtent avec les seuils requis.
Olivier Véran doit annoncer ce jeudi si de nouveaux territoires passent en alerte maximale lors de son point hebdomadaire. A Lyon, les indicateurs épidémiologiques flirtent avec les seuils requis. Après Paris et Marseille, bientôt au tour de Lyon? Le ministre de la Santé Olivier Véran doit annoncer ce jeudi, en fin de journée, le passage de nouvelles villes en zone d'alerte maximale, a-t-on appris mercredi de sources proches de l'exécutif. Parmi elles, Lyon, Lille, Grenoble, Saint-Etienne et Toulouse sont dans le viseur des autorités. Des indicateurs proches des seuils requis La semaine dernière, Olivier Véran avait indiqué laisser encore sept jours pour observer l'évolution de l'épidémie de Covid-19 dans ces territoires, notamment la progression des indicateurs sur lesquels s'appuient le gouvernement pour déterminer le niveau d'alerte. Théoriquement, une région peut passer en zone d'alerte maximale à partir du moment où le taux d'incidence du virus est supérieur à 250 cas pour 100.000 habitants, où celui des personnes âgées est à 100 pour 100.000 habitants, et où plus de 30 des lits en réanimation sont occupés par des patients Covid-19. Dans le cas de Lyon, les indicateurs ont dépassé ou avoisinent ces seuils. Le taux d'incidence dans la capite des Gaules est ainsi de 245 pour 100.000 habitants, et de 146 pour 100.000 habitants dans le cas des personnes âgées de plus de 65 ans. Macron évoque "plus de restrictions" Par ailleurs, le niveau d'occupation des lits de réanimation tourne autour des 30 . Lors du dernier point de situation communiqué par les Hospices civils de Lyon, "29,6 des patients présents en réanimation" étaient atteints du Covid-19, sur les 148 lits disponibles. Du côté des HCL, on évoque toutefois un phénomène de plateau depuis quelques jours, alors qu'aucune opération chirurgicale n'a été déprogrammée. Si les indicateurs ne dépassent pas clairement les seuils établis, Emmanuel Macron a envoyé toutefois un message fort mercredi soir en déplacement à Saint-Martin-Vésubie après les intempéries. Pour contrer cette propagation de l'épidémie, "en particulier chez les personnes âgées, on doit aller vers plus de restrictions", a-t-il lâché, malgré "des légers mieux dans des territoires où on a réussi, dans des stratégies collectives". Des mesures semblables à Paris? De son côté, le maire de Lyon Grégory Doucet a appelé à des ajustements plutôt qu'un renforcement des restrictions sanitaires. "Sans cesse accroître la contrainte n'est pas toujours la bonne pédagogie", a assuré l'élu écologiste. "Si on continue à faire fonctionner nos atouts, on a les capacités pour la maîtriser cette épidémie", a estimé le maire, insistant sur l'importance du respect des gestes barrières. En cas de passage en alerte maximale ce jeudi soir, "il n'est pas prévu d'important tour de vis sanitaire", selon nos informations. "Cela restera dans la lignée de ce qui a été fait ces dernières semaines". A l'image de ce qui a était fait à Paris en début de semaine, il faudra s'attendre à voir les bars fermés, tandis que les restaurants pourront rester ouverts en respectant un protocole sanitaire renforcé. Dans les Ehpad, les visistes pourraient encore restreintes, uniquement sur rendez-vous, tandis que les soirées étudiantes pourraient être interdites.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/lyon/covid-19-la-metropole-de-lyon-au-seuil-de-l-alerte-maximale_AV-202010080197.html
[]
Rugby : la crise du COVID, met en danger de survie le Stade Toulousain
La crise sanitaire de la Covid-19 et les difficultés économiques qu'elle provoque dans son sillage, mettent en danger les finances du Stade Toulousain. Le fleuron historique du rugby français ne pourra plus supporter longtemps...
Rugby : la crise du COVID, met en danger de survie le Stade Toulousain La crise sanitaire de la Covid-19 et les difficultés économiques qu'elle provoque dans son sillage, mettent en danger les finances du Stade Toulousain. Le fleuron historique du rugby français ne pourra plus supporter longtemps les pertes de recettes provoquées par les matches joués à huis-clos. Le Président du Stade Toulousain Didier Lacroix a présenté à la ministre des sports Roxana Maracineanu les difficultés financières du club-phare du rugby français, provoquées par la crise de la Covid-19 et le huis-clos imposé par la loi d'état d'urgence sanitaire. Le Président du Stade Toulousain Didier Lacroix a présenté à la ministre des sports Roxana Maracineanu les difficultés financières du club-phare du rugby français, provoquées par la crise de la Covid-19 et le huis-clos imposé par la loi d'état d'urgence sanitaire. Lionel Bonaventure / AFP Un manque à gagner abyssal Les droits Télé ne représentent qu'un cinquième des recettes du Stade Toulousain : tout le reste est conditionné par la nécessité de ne pas jouer à huis-clos. FTV Depuis le début de la saison, chaque week-end tous les joueurs sont là, ils travaillent, ils produisent du spectacle et du divertissement pour la télévision, pour les téléspectateurs, et c'est ce coût là qui n'est plus supporté par nos recettes. D'où notre interrogation et notre regard se tournant vers l'Etat. Didier Lacroix, président du Stade Toulousain Mme la Ministre déléguée chargée des Sports, @RoxaMaracineanu, a réservé la primeur de sa visite à Toulouse au Stade Toulousain. Guidée par notre Président @didierlacroixx, ils ont notamment abordé la situation du sport amateur et professionnel pic.twitter.com/aciyZEDAxZ — Stade Toulousain @StadeToulousain November 26, 2020 Traiter les stades comme les salles de cinéma Non au huis-clos pour les matches de gala Toulouse : la survie économique du Stade Toulousain mise en danger par la prolongation de la crise sanitaire de la Covid-19. Pour le Stade Toulousain, un match disputé sur sa pelouse du stade Ernest-Wallon c'est presque 1 million d'Euros de recettes assurées.L'état d'urgence sanitaire, en contraignant le club-phare du rugby français à évoluer à huis-clos, provoque des pertes financières telles qu'elles mettent en péril la survie même du club : aux recettes de billetterie, il faut en effet ajouter celles provenant des buvettes, des boutiques, du réceptif et des loges en tribune.Mais avec la baisse des contrats de partenariats et de sponsors - environ 2 M sur les 33 millions du budget annuel - c'est un total de près de 1,7 M par journée de Top 14 qui sont perdus à chaque match disputé à huis-clos.Si l'intégralité de cette saison 2020-2021 devait se jouer dans de pareilles conditions, le manque à gagner pour le club haut-garonnais s'élèverait à un total de 23 M , des pertes impossibles à éponger.A ce rythme, sachant que la masse salariale des joueurs de l'équipe professionnelle représente pratiquement 75 des dépenses des Rouges et Noirs, la situation ne peut pas perdurer, sous peine de faire peser un grave risque sur la survie même du club toulousain.Cette situation inextricable, le président Didier Lacroix en a fait part à Roxana Maracineanu, la ministre des sports, en visite ce jeudi 26 novembre dans les installations du Stade Toulousain.Pour l'ancien 3ème ligne quinziste et capitaine des Rouges et Noirs, la première solution envisageable c'est de rouvrir au plus vite l'accès des stades aux supporters, idéalement "en même temps que la récouverture des cinémas et des théâtres", annoncée pour le 15 décembre prochain.Selon la ministre des sports, cette réouverture ne devrait pas avoir lieu avant celle des bars et des restaurants, programmée pour le moment pour le 21 janvier 2021, si l'on se fie aux annonces faites par le Président Emmanuel Macron mardi soir.Quant à une aide financière directe, elle serait plafonnée à 5M dans l'état actuel des mesures gouvernementales ; on est loin du compte.Didier Lacroix n'a pas entendu la même chose : pour lui la sécurité sanitaire est mieux assurée dans les tribunes d'un stade en plein-air que dans l'espace clos d'une salle de cinéma ou de théâtre.Il espère donc obtenir un début d'allègement du confinement dès le 15 décembre prochain, avec une capacité d'accueil fixée à 1 siège sur 2, voire 1 siège sur 3.C'est une nécessité vitale quand on regarde le calendrier de l'équipe stadiste : les Toulousains doivent accueillir à domicile les champions d'Europe en titre, les Anglais d'Exeter, le 20 décembre prochain, puis l'Union Bordeaux-Bègles en Top 14 le 27 décembre.Disputer ces 2 matches de gala à huis-clos est inimaginable pour les joueurs et les supporters du Stade Toulousain.La décision du gouvernement de prolonger les restriction imposées par l'état d'urgence sanitaire, pourrait-elle avoir pour conséquence la tentation d'un rachat du club par un riche investisseur ?Pourquoi pas des Qataris, comme on l'a déjà vu dans le monde du ballon rond ?Il serait regrettable que le modèle économique du club toulousain, indépendant du bon vouloir d'un mécène prêt à mettre à chaque fin de saison la main à la poche, se retrouve pénalisé face à des concurrents qui - justement - bénéficient quant à eux d'une manne de ce genre.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/rugby-crise-du-covid-met-danger-survie-stade-toulousain-1899128.html
[]
Cannabis: en pleine pandémie, les fumeurs tentés par l'autoculture
Difficultés d'approvisionnement, flambée des prix, longues journées à occuper, la pandémie de Covid et les confinements ont incité certains fumeurs de cannabis à se lancer dans la culture à domicile, une tendance qui a accéléré l'émergence d'une herbe «made in France» déjà encouragée par les trafiquants.
La pandémie de Covid et les confinements ont incité certains fumeurs de cannabis à se lancer dans la culture à domicile / AFP/Archives Difficultés d'approvisionnement, flambée des prix, longues journées à occuper, la pandémie de Covid et les confinements ont incité certains fumeurs de cannabis à se lancer dans la culture à domicile, une tendance qui a accéléré l'émergence d'une herbe «made in France» déjà encouragée par les trafiquants. En banlieue parisienne, Alexandre s'apprête à voir sa patience récompensée. Dans quelques jours, il pourra faire sa toute première récolte. Des deux pieds de cannabis secrètement plantés chez lui dans une armoire, le trentenaire espère «environ 100 g de weed» pour lui et sa compagne. Pouvoir fumer une herbe «de qualité» et supprimer tout risque de «devoir dépendre d'un four» point de deal dans une cité, ndlr , il y songeait depuis «presque deux ans». Alors quand au printemps, l'Etat l'a forcé à rester chez lui, il est «passé à l'action». En avril, il commande sur internet ses premières lampes à LED, nécessaires à la croissance des plantes. Et quelques clics plus tard, terre, engrais et graines lui sont livrés par un site espagnol. Au total, Alexandre a dépensé «350 euros» pour s'équiper. Un investissement dont il se félicite en ces temps de reconfinement et d'instauration de l'amende forfaitaire de 200 euros pour les usagers de drogue. «J'évitais déjà de fréquenter les fours . Mais là avec l'amende, c'est hors de question», souffle cet amateur de joints purs sans tabac. «2020, c'est vraiment l'année qui t'incite à devenir indépendant: on ne sait pas comment va évoluer la crise, si on va être confiné tous les trois mois...» Une logique qui semble faire des émules. Cultivatrice de cannabis depuis plusieurs années pour soulager les douleurs liées à sa trithérapie, Brigitte a vu l'intérêt pour son expertise grimper pendant l'épidémie de Covid-19. - «Confinement déclencheur» - «En mars-avril, une dizaine de personnes m'ont contacté sur les réseaux sociaux», raconte cette quinquagénaire malade du VIH. «Certains voulaient savoir où poser leur homebox armoire de culture, ndlr , d'autres comment ne pas avoir d'odeur dans leur logement.» la pandémie de Covid et les confinements ont incité certains fumeurs de cannabis à se lancer dans la culture à domicile / AFP/Archives «Le confinement a provoqué une prise de conscience», théorise-t-elle depuis sa campagne angevine. «Les gens se sont rendus compte qu'ils pouvaient produire eux-mêmes au lieu d'aller chez un dealer. D'autant qu'aujourd'hui, on trouve tout le matériel et les infos sur le web, et le do it yourself , c'est tendance.» «On a beaucoup de remontées d'informations suggérant que les consommateurs réguliers se sont mis à l'autoculture», abonde Victor Martin, de l'association Bus 31/32 qui gère des centres pour usagers de drogue à Marseille et coordonne une étude pour mesurer l'influence des deux confinements sur l'usage de cannabis. «Le premier confinement a servi de déclencheur, beaucoup ont franchi le pas parce qu'ils ont eu du mal à s'approvisionner ou ont vu les prix grimper.» L'autoculture n'a pas attendu le coronavirus pour s'imposer. Elle répond aux besoins croissants des Français, premiers consommateurs européens de cannabis avec 5 millions d'usagers dans l'année et 900.000 fumeurs quotidiens. Ils délaissent de plus en plus le «shit» la résine , au profit d'une herbe qui a acquis l'image d'un produit «aux propriétés naturelles ... , voire bio », selon une récente note de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies. - «Production urbaine» - En 2017, 7 des consommateurs réguliers de cannabis de 18 à 64 ans confiaient déjà utiliser leur propre production, selon le baromètre de Santé Publique France. Soit «entre 150 à 200.000 personnes», précise l'OFDT. En 2017, 7 des consommateurs réguliers de cannabis de 18 à 64 ans confiaient déjà utiliser leur propre production / AFP/Archives Pour répondre à la demande, le nombre de «growshops», ces magasins spécialisés dans la vente de matériel destiné à cultiver des plantes en intérieur, a quintuplé en dix ans, selon l'OFDT, pour atteindre 300 enseignes en 2016. L'expansion de ces boutiques commence d'ailleurs à attirer l'attention des autorités. Fin juin, quelque 950 pieds de cannabis ont été saisis chez plus d'une centaine de particuliers dans la Marne et l'Aube: les enquêteurs les avaient repérés en surveillant trois «growshops» où ils se fournissaient. «Il peut y avoir un dérapage assez rapide de ces cultivateurs, car le consommateur se rend vite compte qu'il peut monétiser sa production», note le chef adjoint de l'Office anti-stupéfiants OFAST , Samuel Vuelta-Simon. Produire local dépasse désormais le cercle des usagers revendeurs, selon le magistrat, «des groupes criminels se sont emparés de cette dynamique.» «Aujourd'hui, on a vraiment une production urbaine de cannabis en France», détaille-t-il. Preuve que l'herbe «made in France» a le vent en poupe, le nombre de plants de cannabis saisis a bondi de 30 entre 2018 et 2019. Loin des trafics, Alexandre assure ne vouloir satisfaire que «conso personnelle». Mais l'apprenti jardinier a pris ses précautions et adopté une technique qui lui permet de maximiser le rendement de seulement deux pieds. «Comme ça si je me fais serrer, j'imagine que je risque un peu moins.» Les prénoms des usagers ont été modifiés
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Cannabis-pleine-pandemie-fumeurs-tentes-autoculture-2020-12-04-1301128206
[]
Au bout du fil de Télé-Accueil, il y a aujourd'hui encore plus de désespoir que lors du premier confinement
En temps de crise, les personnes isolées ou sans réseau social ont davantage besoin de quelqu’un à qui parler que d’habitude. Aujourd'hui, en plein second confinement, le nombre d’appels passés à Télé-Accueil en lien avec le Covid-19 est ...
Au bout du fil de Télé-Accueil, il y a aujourd'hui encore plus de désespoir que lors du premier confinement Société Annick Hovine Christophe Bortels En temps de crise, les personnes isolées ou sans réseau social ont davantage besoin de quelqu’un à qui parler que d’habitude. Aujourd'hui, en plein second confinement, le nombre d’appels passés à Télé-Accueil en lien avec le Covid-19 est reparti à la hausse et représente près d’un coup de fil sur deux.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/au-bout-du-fil-de-tele-accueil-il-y-a-aujourd-hui-encore-plus-de-desespoir-que-lors-du-premier-confinement-5fb29ec67b50a6525b5b88d6
['société']
Coronavirus : la commune de Camopi reconfinée pour 15 jours
Les autorités préfectorales et municipales ont décidé de reconfiner la commune de Camopi sur le haut Oyapock pour 15 jours en raison d'une recrudescence de cas de covid
Les autorités préfectorales et municipales ont décidé de reconfiner la commune de Camopi sur le haut Oyapock pour 15 jours en raison d'une recrudescence de cas de covid. Une décision plutôt bien accueillie par la population selon le maire Laurent Yawalou. Catherine Lama Une contamination familiale La réapparition du covid à Camopi est du certainement , selon les informations récoltées, à l'arrivée de parents d'élèves qui se sont déplacés sur le littoral pour l'inscription de leurs enfants. Ils sont rentrés asymptomatiques à Camopi et ont contaminé leur famille entière d'où cette propagation à Camopi... Des mesures strictes de surveillance Les autorités préfectorales et municipales ont décidé de reconfiner la commune de Camopi sur le haut Oyapock pour 15 jours depuis ce mercredi 30 septembre en raison d'une recrudescence de cas de covid.Les déplacements sont limités entre Camopi et les autres communes du territoire, les établissements scolaires fermés, un reconfinement sur lequel le maire Laurent Yawalou apporte des explications :Cette décision a été bien accueillie par les habitants qui, tout étant fermé, vont se s'isoler sur leurs abbatis ajoute le maire. Une mesure qui va permettre de limiter les dégâts.La mairie dispose de médiateurs qui se rendront auprès des familles confinées dans les sites très isolés afin de veiller à ce que les consignes soient respectées. Il en sera de même dans le bourg avec l'aide de la brigade territtoriale de Camopi.Concernant les déplacements entre Camopi et Vila Brasil sur la rive brésilienne, ils sont interdits. La surveillance sera accrue. Une bonne chose selon le maire pour contrôler les va et vient de la population. De plus les autorités brésiliennes ont prolongé leurs restrictions d'accès jusqu'au 30 octobreToutes ces mesures ont pris effet depuis le 30 septembre.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/ouest-guyanais/guyane/coronavirus-la-commune-de-camopi-reconfinee-pour-15-jours-876640.html
[]
Tournoi des six nations : le gouvernement menace de retirer au XV de France l’autorisation de jouer
La ministre déléguée aux sports, Roxana Maracineanu a réitéré, vendredi, sa demande d’une enquête au président de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte sur l’explosion des cas de Covid-19 chez les Bleus.
« Le premier qui mènera une enquête et veut savoir la vérité, c’est bien moi », a juré Bernard Laporte, le président de la Fédération française de rugby, tout en précisant : « Mais j’ai du mal à imaginer qu’il y ait eu une faute. » GONZALO FUENTES / REUTERS C’est une menace explicite. Celle d’un retrait de l’autorisation donnée à l’équipe de France de rugby de disputer les matchs du Tournoi des six nations. La Fédération française FFR a été exhortée, vendredi 26 février, par la ministre déléguée aux sports, Roxana Maracineanu, d’expliquer la cascade de contaminations au Covid-19 au sein du XV de France, qui a entraîné, jeudi, le report du match contre l’Ecosse prévu initialement dimanche. Faute de quoi, « si jamais rien ne se passe, si on ne recherche pas cette chaîne de contaminations et qu’on ne nous explique pas comment ça a pu arriver, alors l’autorisation qui a été donnée peut être retirée », a mis en garde la ministre sur La Chaine L’Equipe. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : la sortie de route du XV de France, Fabien Galthié cible des critiques Roxana Maracineanu avait demandé, mercredi soir, à Bernard Laporte, le président de la FFR, de lancer une enquête « afin de comprendre de quelle manière la chaîne de contaminations s’est constituée ». « On a demandé cette enquête à la FFR et à Bernard Laporte, qui est lui-même venu nous voir avant le Tournoi pour nous présenter le protocole et nous dire que tout allait bien se passer. Maintenant que l’on constate que ce n’est pas le cas, j’attends qu’il vienne nous expliquer ce qu’il en a été », a prévenu la ministre. Interrogée sur d’éventuelles négligences des Bleus, notamment lors du déplacement du XV de France en Italie début février, la ministre a expliqué : « Je ne pense pas qu’il était marqué dans le protocole que les joueurs pouvaient sortir manger des gaufres. Ou alors, s’ils sortent manger des gaufres, il fallait qu’ils soient retestés quand ils re-rentraient dans la bulle au contact des autres ». « On veut savoir si ça a été fait car ce sont les conditions de rentrée et de sortie dans la bulle qui font qu’il y a une bulle », a-t-elle ajouté. « Le premier qui mènera une enquête et veut savoir la vérité, c’est bien moi », a juré Bernard Laporte, interrogé jeudi matin sur Franceinfo. Tout en précisant aussitôt : « Mais j’ai du mal à imaginer qu’il y ait eu une faute, il est toujours difficile de savoir l’origine. » Vendredi, Bernard Laporte a également soutenu le sélectionneur Fabien Galthié, soupçonné d’avoir enfreint les règles de sécurité sanitaire, juste avant le déplacement en Irlande, indiquant : « Fabien me dit qu’il n’a pas enfreint les règles, je le crois ». Le Monde avec AFP
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/sport/article/2021/02/27/tournoi-des-six-nations-le-gouvernement-menace-de-retirer-au-xv-de-france-l-autorisation-de-jouer_6071385_3242.html
['sport']
Masques : quand pourra-t-on tous arrêter d’en porter ? Le conseil scientifique répond
En France, les autorités sanitaires constatent une légère amélioration des indicateurs de l'épidémie de Covid-19. D'après le Professeur Alain Fischer,...
Port du masque, lavage fréquent des mains, distanciation sociale Depuis un an, les gestes barrières sont devenus des mesures primordiales pour lutter contre la Covid-19. Le port du masque est désormais obligatoire dans tous les lieux clos ouverts au public comme les commerces, les supermarchés ou encore les établissements scolaires. Il est également nécessaire de le porter à l’extérieur dans certaines zones à forte affluence. La fin du port du masque aura-t-elle lieu cet été ? Mardi 4 mai, Bernard Gonzalez, préfet des Alpes-Maritimes, a débuté une levée progressive du port du masque à l’extérieur. En février dernier, le département avait instauré un confinement local le week-end pour toutes les communes du littoral afin de limiter la propagation du coronavirus qui circulait activement sur ces territoires. Face à la baisse des contaminations, les masques ne sont désormais plus obligatoires dans les espaces verts urbains les parcs, les jardins , le littoral les plages et les plans d’eau lacs, étangs des Alpes-Maritimes. En France, la campagne de vaccination continue de progresser et les indicateurs de l’épidémie semblent se stabiliser. Le Professeur Alain Fischer, ancien pédiatre du centre Necker Paris et responsable de la stratégie vaccinale du gouvernement, a été questionné sur la fin du port du masque par les lecteurs du Parisien. "C’est la dernière étape. Pour sortir de cette épidémie, le système repose sur deux pieds : celui de la vaccination et celui des mesures physiques et de distanciation. Toutes les études démontrent que si on fait l’un sans l’autre, on ne s’en sort pas", a expliqué le Professeur Alain Fischer. Avant d’ajouter : "Si tout le monde y met du sien ; des politiques aux professionnels de santé à la population, on devrait y parvenir. L’objectif : tomber le masque à la fin de l’été !" La vaccination permettra de "baisser la garde" Invité sur Europe 1, Olivier Véran a également indiqué qu’il espère que la levée des masques aura lieu pendant l’été. "Nous savons que la vaccination protège des formes graves et nous pensons qu'elle protège bien de la diffusion du virus et donc du risque d'épidémie. Quand suffisamment de Français vont être vaccinés, on pourra envisager de baisser la garde", a précisé le ministre de la Santé. Olivier Véran a cependant averti qu’il ne pouvait pas fournir de date officielle concernant la fin du port du masque. "Mais dès lors que nous pourrons nous retrouver, envisager sereinement la fin des gestes barrières et la fin du masque à l'extérieur, nous n'attendrons pas 24 heures. Nous le dirons immédiatement", a-t-il affirmé. À lire aussi : Vaccin Moderna : qui peut se faire vacciner par son généraliste ? Covid-19 : que sait-on des risques de contamination en terrasse ? Covid-19 : le Haut Conseil de la santé publique recommande d'ouvrir les fenêtres au moins 5 minutes par heure
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/masques-quand-pourra-ton-tous-arreter-den-porter-le-professeur-alain-fischer-repond-2112719
['santé']
Covid-19 : à quand la fin du port du masque obligatoire en France ?
Si les Américains vaccinés avec les deux doses contre le Covid-19 peuvent ne plus porter de masque, le gouvernement français espère qu’une telle situation sera possible à partir de cet été.
Si les Américains vaccinés avec les deux doses contre le Covid-19 peuvent ne plus porter de masque, le gouvernement français espère qu’une telle situation sera possible à partir de cet été. Jill Biden, l’épouse de Joe Biden, a fait sa première sortie sans masque vendredi 14 mai. Les Américains vaccinés avec les deux doses ne sont plus obligés de porter le masque à l’extérieur et en intérieur. C’est donc un grand jour pour le président américain, qui a déclaré : Vous avez gagné le droit de faire une chose pour laquelle les Américains sont connus dans le monde entier : saluer les autres avec un sourire. Un faible taux de vaccination en France Et en France, quand pourrons-nous jeter nos masques ? Il y a quelques jours, Olivier Véran, le ministre de la Santé, disait l’espérer pour cet été, sans toutefois s’engager sur une date. Le problème en France est que le taux de vaccination est bien en deçà des États-Unis : 13 des adultes ont reçu les deux doses en France, contre 36 outre Atlantique. De plus, la circulation du virus reste très élevée dans certaines régions.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-a-quand-la-fin-du-port-du-masque-obligatoire-en-france_4624773.html
['santé']
"Nous n'avons pas le choix" : le spectre du reconfinement hante la Belgique
D'après les derniers chiffres officiels, la Belgique subirait actuellement de plein fouet la deuxième vague du Covid-19. Si la situation n’évolue pas dans le bon sens, le scénario d’un retour à la case départ serait envisagé.
« La situation sanitaire en Wallonie et à Bruxelles est la plus dangereuse de toute l’Europe, on est tout près d’un tsunami ». Ces quelques mots prononcés en fin de semaine dernière part le ministre fédéral de la santé Frank Vandenbroucke valent tous les discours. Le plat pays a peur. La Belgique, qui avait déjà lourdement subi la première vague, a franchi entre le 13 et le 19 octobre, le cap des 10.000 nouvelles infections quotidiennes au Covid-19 avec une moyenne de 10.454 cas, selon les chiffres de l’Institut de santé publique Sciensano. En conséquence, un total de 3.649 patients sont actuellement hospitalisés dans le pays pour le Covid-19 11 , 573 sont traités en soins intensifs 9 , et le personnel soignant épuisé appelle à l’aide. « On est épuisé soupire Anaïs médecin dans un hôpital bruxellois. Il y a eu un manque de préparation de la deuxième vague et il nous manque toujours du personnel, malgré les signaux d’alertes que nous avons lancés. » Pour tenter de freiner la colère hospitalière qui monte de plus en plus, le gouvernement de Croo a commencé à prendre toute une série de mesures pour enrayer la propagation du virus : fermeture des bars et restaurants pour 4 semaines, couvre-feu de 00h00 à 5h00 début à 22h dans certaines régions , généralisation du télétravail, etc. Au vu de l’accélération du nombre de cas cette semaine, le gouvernement a décidé de renforcer le protocole de sécurité concernant notamment les événements sportifs et culturels et d’augmenter le nombre de lits en soins intensifs dans les hôpitaux. A ce stade, Alexandre De Croo n’envisage pas de reconfinement, estimant qu’il faudra attendre au moins 10 jours avant de voir les potentiels effets des mesures prises. Un reconfinement "très difficilement contournable" Cette position attentiste est loin d'être partagée par tout le monde. « Nous aurons probablement un autre confinement à la fin de la semaine prochaine si la tendance ne s'inverse pas d'ici là » a au contraire affirmé le porte-parole en charge des questions liées au Covid-19, Yves Van Laethem. Même son de cloche pour Marius Gilbert, épidémiologiste et membre du groupe d’expert déconfinement : « Je pense que nous n'avons pas le choix, a-t-il déclaré dans une interview à la Première. Je pense que ça va être très difficilement contournable si on ne veut pas aboutir à une situation de surpopulation hospitalière. » Un spectre du reconfinement que Guillaume Baudaux, patron d’un café à Schaerbeek, sent venir depuis longtemps. « Pour le moment, même si notre établissement est fermé, nous pouvons encore nous retrouver pour travailler sur des projets. Maintenant si reconfinement il y a - et je pense qu’il va être mis en place - cela risque d’être très compliqué financièrement et surtout psychologiquement. » Les risques psycho-sociaux, peu pris en compte dans la surcharge hospitalière à venir, sont une autre dimension de la pandémie en terme de gestions des flux. Une dimension réelle mais peu ou pas chiffrable. De même que les conséquences de l'autre tsunami qui pourrait déferler sur le royaume en cas de confinement prolongé. Economique celui-là. A LIRE AUSSI >> Belgique : les travaux d'Hercule du nouveau premier ministre
marianne.net
https://www.marianne.net/monde/europe/le-spectre-du-reconfinement-hante-le-plat-pays
['international']
Covid-19 : des millions de doses de Paxlovid déjà commandées à Pfizer
Une centaine de pays et organisations auraient entamé des discussions avec l’industriel américain pour obtenir le comprimé.
Pfizer va-t-il une nouvelle fois rafler la mise ? Après une année 2021 couronnée de succès grâce aux ventes de son vaccin Comirnaty contre le Covid-19, développé avec l’allemand BioNTech, le laboratoire pharmaceutique américain s’apprête à inonder le monde de son tout nouveau produit contre le SARS-CoV-2 : Paxlovid. Ce nouveau traitement contre le virus, pour l’instant réservé aux patients infectés les plus à risque de développer une forme grave de la maladie, n’est pas le premier à faire irruption sur le marché. En France, la Haute Autorité de santé HAS a déjà accordé son feu vert à une série de remèdes, dont Evusheld, un anticorps monoclonal mis au point par le britannique AstraZeneca, ou, plus récemment, Xevudy, le traitement de son compatriote, le londonien GlaxoSmithKline GSK . Pfizer dispose toutefois d’un avantage sérieux : à l’inverse de ses rivaux, dont les produits nécessitent d’être administrés par injection intraveineuse, son traitement antiviral se présente sous la forme de comprimés à avaler deux fois par jour. Bien plus pratique pour les patients. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Le Paxlovid de Pfizer, première pilule anti-Covid-19 disponible en pharmacie Cette petite révolution dans l’arsenal thérapeutique contre le virus devrait largement profiter à l’industriel new-yorkais. D’autant plus que le fabricant de médicaments devrait, comme lors de l’arrivée des vaccins, profiter des déboires de ses compétiteurs. Son principal rival, l’américain Merck, dont la pilule contre le Covid-19 promettait à l’automne 2021 une sérieuse concurrence aux ambitions de Pfizer, a brutalement vu ses espoirs s’effondrer, son traitement se révélant bien moins efficace que prévu. La France, qui avait d’ailleurs passé une précommande à Merck en octobre 2021, a annulé son contrat mi-décembre pour se tourner vers Pfizer. Un total de 27 millions de doses Du pain béni pour Pfizer. Le laboratoire pharmaceutique aurait déjà commencé des discussions en vue de potentielles commandes auprès d’une centaine de pays et organisations, dont récemment avec le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies afin de fournir le continent africain. Le cabinet Airfinity évalue à 19,5 milliards de dollars 17,2 milliards d’euros le gain potentiel de Pfizer en 2022 avec les ventes de son produit. Plus d’une douzaine de contrats ont déjà été paraphés, pour un total de doses avoisinant les 27 millions. Parmi les grosses commandes figure notamment celle des Etats-Unis. Après l’annonce, mi-novembre 2021, d’un premier accord de 5,29 milliards de dollars 4,7 milliards d’euros pour 10 millions de doses, soit environ 466 euros par cure de traitement, le gouvernement de Joe Biden a doublé la mise début janvier. Il vous reste 45.36 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/22/covid-19-des-millions-de-doses-de-paxlovid-deja-commandees-a-pfizer_6110554_3244.html
['environnement']
Covid : deux clusters identifiés dans des discothèques de l'Est de la France
Plusieurs dizaines de personnes ont été testées positives à la Covid-19 après avoir fréquenté des boîtes de nuit du Doubs et des Vosges. Des chiffres qui pourraient encore grimper alors que 1000 cas contacts ont été identifiés par les autorités sanitaires.
Deux foyers de contaminations au Covid-19 ont été identifiés dans des discothèques situées dans l'est de la France avec, à chaque fois, plusieurs dizaines de personnes touchées, ont indiqué des autorités sanitaires. Au Discopolis de Charmes, dans les Vosges, "un cluster au variant indien a été détecté parmi les habitants du secteur. Le contact tracing effectué par l'assurance maladie a permis d'identifier 44 personnes", selon un communiqué de la préfecture et de l'Agence régionale de Santé ARS du Grand Est. 1000 cas contacts identifiés Les personnes touchées ont été contaminées au cours de trois soirées, les 13, 16 et 17 juillet, et les chiffres pourraient encore augmenter puisque 1000 cas contacts ont été identifiés, selon l'ARS. Par ailleurs, à Mathay, dans le Doubs, 85 personnes ont été testées positives après également trois soirées les 13, 16 et 17 juillet au Cario Club, a indiqué l'ARS Bourgogne Franche-Comté. L'établissement a d'ores et déjà fermé ses portes, a précisé la préfecture du Doubs. Le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, interrogé vendredi matin par BFMTV, a estimé qu'il était "dangereux" en termes épidémiques de fréquenter les boîtes de nuit, rouvertes avec pass sanitaire, assurant qu'elles avaient dans plusieurs pays, notamment aux Pays-Bas, été à l'origine de pic de contaminations. A Bordeaux, 81 personnes ont été testées positives après trois soirées techno organisées mi-juillet dans un club de la ville alors que des témoignages sur les réseaux sociaux ont mis en doute le respect des contrôles sanitaires.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/covid-deux-clusters-identifies-dans-des-discotheques-de-lest-de-la-france-4059260
['santé']
Covid-19 : dans certains Ehpad, la campagne de rappel de vaccination a déjà commencé
Dans les Ehpad, l'heure est à la campagne de rappel de vaccination contre le Covid-19, avec une troisième dose administrée aux résidents. Europe 1 s'est rendu dans un établissement de Guyancourt, où les injections ont déjà commencé.
En France, la campagne de rappel de vaccination contre le Covid-19, la fameuse troisième dose, a déjà commencé depuis le début du mois de septembre. Cette campagne doit maintenant cibler spécifiquement les Ehpad, où vivent les personnes les plus âgées, particulièrement vulnérables face au virus. Près de la moitié des établissements ont déjà reçu les flacons commandés, et les autres devraient suivre. Et dans certains Ehpad, comme le Korian Les Saules à Guyancourt, en région parisienne, on a déjà commencé à piquer. Esther était attendue comme le Messie. C'est elle qui était chargée de livrer l'établissement en vaccin anti-Covid. Dans son sac de transport aux airs de glacière, près de 70 doses, qui ne sont pas uniquement destinées aux résidents de l'Ehpad, explique la jeune pharmacienne. "On a livré 10 flacons, il y a un minium de six doses par flacon, et on peut espérer une septième dose. Donc l'Agence régionale de santé nous recommande de faire les six doses pour les résidents et de réserver la septième dose bonus pour les médecins, les familles de résidents et les personnes à risque", précise-t-elle. "Maintenant, nous sommes rodés" Le précieux sérum est stocké dans un réfrigérateur, mais pas pour longtemps, car l'Ehpad a déjà commencé à vacciner, et pas question de perdre du temps. "J'ai sorti 2 flacons, on attend 30 minutes avant des les préparer, ensuite on les dispatche dans les seringues", décrit Cindy, l'infirmière coordinatrice. "Maintenant, nous sommes rodés." Au moment d'effectuer le rappel, Yvonne, une résidente, tend son bras, résignée. "Je n'aime pas beaucoup ça", confie-t-elle. "Mais quand même, il faut." Au total, 96 résidents doivent recevoir une troisième dose au sein de l'établissement, avant le début de la campagne de vaccination, cette fois contre la grippe, qui doit débuter dans un mois.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/covid-19-dans-certains-ehpad-la-campagne-de-rappel-de-vaccination-a-deja-commence-4066177
['santé']