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orangesum-1 | Emmanuel Macron s'est montré défavorable à une réforme des niches fiscales, mercredi lors du Conseil des ministres, rapporte franceinfo vendredi 8 février. C'est une idée de son ministre de l'Action et des comptes publics, Gérald Darmanin, qui avait proposé dimanche de les encadrer, notamment en leur appliquant des conditions de ressources."Le débat oui, mais la ligne, c'est pas d'augmentation d'impôts", a déclaré le chef de l'État aux membres du gouvernement. Selon plusieurs sources, le président se serait même montré "agacé" par l'hypothèse. "On peut dire ce qu'on veut, mais réduire les niches, c'est augmenter les impôts, a confié un ministre à franceinfo. Emmanuel Macron a déjà tranché."Contacté par la radio, l'Élysée s'est montré évasif. "L'idée ne sera pas forcément retenue, ce n'est qu'une contribution ministérielle". De son côté, Matignon a reconnu que "cela a un peu remué" cette semaine. D'autant plus que d'autres ministres seraient plutôt favorables au rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF), l'une des principales revendications des "gilets jaunes". Gérald Darmanin avait préconisé, dimanche dans un entretien au Parisien, d'encadrer les niches fiscales, en diminuant leur plafond global ou en les mettant sous conditions de ressources. Les niches fiscales: "c'est 14 milliards d'euros, soit quatre fois plus que l'ISF !". "Et plus de la moitié de ces 14 milliards profite aux 9% des Français les plus riches", avait-il souligné. La réduction des niches fiscales est l'une des suggestions les plus populaires sur le site du "grand débat", où certains appellent à une "remise à plat" des dispositifs en vigueur, afin de ne conserver que "celles qui sont une incitation forte au soutien économique". Mercredi, le député Les Républicains Éric Woerth et la président du Rassemblement national Marine Le Pen avaient estimé que le rabotage des niches fiscales revenaient en effet à augmenter les impôts. "On peut envisager de supprimer des niches fiscales si on baisse massivement les impôts", avait concédé cette dernière, "mais on ne peut pas laisser les impôts tels quels et supprimer les niches fiscales". Selon la Cour des comptes, près de 450 niches fiscales existent actuellement en France, dont le crédit impôt recherche, l'aide à l'emploi à domicile ou l'abattement fiscal pour les journalistes. En 2018, le coût total de ces dispositifs s'est élevé à 100 milliards d'euros, selon Bercy. | Le président aurait sèchement écarté l'idée de Gérald Darmanin de raboter les niches fiscales, et se serait même montré "agacé", rapporte franceinfo. |
orangesum-2 | Elle a été interpellée mardi 16 juin sans ménagement en marge de la manifestation des soignants à Paris, provoquant une polémique sur les réseaux sociaux. Une infirmière est accusée d'"outrage et jet de projectiles sur les forces de l'ordre""Une femme, infirmière de profession, a été interpellée pour outrage et jet de projectiles sur les forces de l'ordre", a indiqué une source policière alors que plusieurs vidéos de son interpellation circulaient sur Twitter. On y voit une femme portant une blouse blanche interpellée sans ménagement par les forces de l'ordre alors que des échauffourées ont éclaté à l'arrivée du cortège de 18.000 manifestants, selon les chiffres de la préfecture de police, sur l'esplanade des Invalides. Infirmière interpellée: que s'est-il passé ? (3) - 17/06par BFMTVSur certaines vidéos, on entend l'infirmière réclamer sa ventoline, un médicament utilisé par les personnes souffrant d'asthme. D'autres vidéos montrent la même personne quelques minutes avant son interpellation jeter des projectiles en direction des forces de l'ordre. Interrogé par le média "Là-bas si j'y suis", un porte-parole de la CGT 94, Benjamin Amar, a expliqué que l'infirmière, prénommée Farida, est infirmière au CHU Paul-Brousse de Villejuif et qu'elle travaille à l'AP-HP depuis 17 ans. "Elle a quasiment 52 ans, elle est mère de famille, a-t-il détaillé. Elle a été nassée, elle a eu des jets de lacrymo, ça l'a mise en colère.""Un policier atteint par un de ces projectiles déposera plainte" mercredi, a indiqué à la source policière. À la fin de la manifestation, la préfecture de police a fait état de 32 interpellations liées aux échauffourées. Un rassemblement réclamant la libération de l'infirmière, dans un contexte de dénonciation des violences policières en France, se tenait mardi soir devant le commissariat du VIIe arrondissement en présence d'Eric Coquerel, Mathilde Panot et Danièle Obono, députés de La France Insoumise. "Libérez Farida l'infirmière", a tweeté leur chef de file Jean-Luc Mélenchon. | Elle a été filmée lançant des projectiles sur les policiers. |
orangesum-3 | La confiance des Français à l'égard des finances de leur foyer diminue et se rapproche de son plus bas niveau (50%). Malgré les annonces gouvernementales pour faire face à la crise, on sent poindre une inquiétude sur leur capacité à faire face sur le long terme, notamment chez les personnes actuellement au chômage partiel ou technique (35% de confiance seulement). En revanche, même si c'est léger, de plus en plus de Français pensent qu'on a passé le pic de la crise (8%; +2), ce qui confirme le frémissement observé hier. La majorité pense toujours que "le pire est devant nous" (66%; -2), mais ce sentiment diminue régulièrement et n'a jamais été aussi peu élevé depuis deux semaines, 15 points plus bas que notre mesure la plus haute. Les Français semblent s'être habitués au confinement au sein de leur foyer et se montrent de plus en plus confiants sur l'ambiance qui y règne (78%; +1, meilleur score depuis la mise en place de ce suivi), alors que les jours qui passent auraient pu au contraire voir cet indicateur se détériorer. Ils sont également plus nombreux à trouver leurs marques pour la gestion des courses même si cela reste compliqué : 43% jugent cela facile, un score en progression depuis plusieurs jours. Enfin, après s'être nettement détériorée, la confiance à l'égard de la gestion de la crise par le gouvernement se stabilise depuis ce week-end (39%) : l'opération "transparence" des autorités semble avoir rassuré les Français, sans pour autant que ces derniers ne retrouvent un niveau de confiance majoritaire comme c'était le cas au début du confinement. | SONDAGE. Quarante six pour cent des personnes interrogées se disent préoccupées par les conséquences économiques de la crise du covid-19 sur leur foyer, un chiffre qui augmente, selon la dernière vague du baromètre BVA pour Orange et Europe 1, publiée jeudi 2 avril. |
orangesum-4 | "L'affaire dure. (...) Mais cette histoire ne donne guère envie de plaisanter", commence Christiane Taubira dans un post publié sur sa page Facebook. Le sujet de cette tribune ? L'"affaire Mennel", du prénom de cette jeune femme écartée du programme The Voice à cause de ses tweets aux accents complotistes relatifs aux attentats en France. La chanteuse s'était excusée après cette polémique. "Vous vous êtes excusée et vous avez bien fait", a réagi Christiane Taubira. "N'en ayez surtout aucun regret, c'est votre hauteur. Et tant pis si les fâcheux eurent le dernier mot sur les pusillanimes et les commerciaux. Ce n'est qu'un avant-dernier mot. Le dernier, c'est vous qui l'aurez si vous décidez qu'il vous revient de tracer vous-même votre chemin de vie". L'ancienne ministre rappelle aussi à Mennel de faire plus attention sur ces sujets particulièrement sensibles à l'avenir. "Vos excuses sont la marque de votre dignité. Elles ne doivent pas vous exonérer d'une vigilance sur la sensibilité des autres, sur les plaies qui ne referment pas, sur ces cicatrices qui saignent et saigneront encore, selon les mots du poète Antara."Turban et langue arabeL'ex-garde des Sceaux souligne aussi le talent de Mennel Ibtissem. "Votre voix, imbibée d'émotion et de chaleur, est pleine de personnalité. Et cette interprétation que vous donnez d'Hallelujah est un enchantement", écrit Christiane Taubira, évoquant la chanson qui symbolise l'un des moments forts du passage de la chanteuse sur le plateau de The Voice. Sur ce plan aussi, elle évoque le "turban de Mennel" et balaie la polémique sur des paroles chantées en arabe : "On vous reproche votre 'turban', disent-ils. Il vous sied délicieusement, sans rien dissimuler de votre beauté encore en éclosion. Ils vous reprochent de chanter en arabe... incultes, ils ne savent pas finir la phrase : en arabe la chanson d'un Juif magnifique. Quelle somptueuse audace, et quelle promesse pour notre monde !"Disqualifiée par la productionLa jeune femme avait à l'époque publié deux messages complotistes sur ses réseaux sociaux personnels après les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray. Elle avait également relayé des tweets des controversés Dieudonné et Tariq Ramadan. "Depuis quelques jours des messages que j'avais postés en 2016 sur mon Facebook privé sont ressortis. Ces messages étaient l'expression d'une peur que je partageais seulement, à cette époque, avec mes amis sur ce réseau. Je regrette profondément ces messages", avait-elle partagé. A la suite de cette polémique, la production avait finalement décidé de disqualifier la chanteuse d'Hallelujah."La France reste une terre de passion et de générosité, elle est une béance du monde d'où surgissent, toujours vives, des querelles et des fureurs qui n'ont jamais su dissoudre ses ardeurs fraternelles. C'est bien là qu'il faut vivre. Et d'abord, c'est votre pays. Ne vous le faites pas voler", conclut l'ancienne ministre de la Justice. | C'est un soutien de poids. L'ancienne ministre de la Justice Christiane Taubira a longuement réagi sur Facebook ce jeudi 22 février à l'éviction de Mennel Ibtissem, du programme The Voice. |
orangesum-5 | "On n'a rien demandé! On est des gens honnêtes, on fait le travail qu'aucun Français ne veut faire, toute la journée dans les champs, sous la pluie, dans le froid ou en pleine canicule", s'emporte Georgi*, un Rom bulgare d'une cinquantaine d'années, au visage marqué par le soleil. Dans une épicerie bulgare du centre-ville, il n'est pas le seul à être en colère. Depuis plusieurs semaines, la communauté rom bulgare qui compte plus d'un millier de personnes au plus fort de l'été --pour 13.000 habitants à Moissac--, se sent déstabilisée de se retrouver au centre d'une joute électorale. Sans les accuser nommément, le candidat d'extrême droite Romain Lopez (47% au premier tour) a fait campagne sur "les incivilités et les tapages nocturnes", promettant de "restaurer l'autorité" pour "un centre-ville propre et apaisé". Attablé à un café en face de la célèbre abbaye Saint-Pierre inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, l'ancien attaché parlementaire de Marion Maréchal affirme vouloir rendre "son attractivité touristique" à Moissac. Le candidat de 31 ans décrit "des poubelles et des encombrants qui jonchent les rues", mais reconnaît qu'il n'y a "pas d'insécurité à Moissac" et que les cambriolages ont même diminué ces dernières années. Si elle veut rester à Moissac, la communauté rom bulgare "doit faire comme l'on fait mes grands-parents (venus d'Espagne), s'assimiler, il n'y a pas de fatalité", martèle-t-il.- Main d'oeuvre "essentielle" -Son unique concurrente au second tour, Estelle Hemmami, à la tête d'une "liste citoyenne" concède que certains Moissagais disent se sentir "dépossédés" du centre-ville, où habite cette communauté rom bulgare. "Mais aucun Moissagais n'accepterait de vivre dans ces logements vétustes et insalubres"."C'est un sujet dans la bouche des Moissagais depuis plusieurs années, mais en ce moment ça prend d'énormes proportions avec le RN qui en joue", soutient cette enseignante de 45 ans. Au cours des années 2010, l'arrondissement de Castelsarrasin et en particulier la ville de Moissac sont devenus les principales places fortes de la communauté rom bulgare sur le territoire français, une spécificité liée aux importants besoins du secteur agricole, explique dans un rapport Stephan Altasserre, chercheur indépendant spécialiste des Balkans. Au fil des années, beaucoup se sont installés durablement à Moissac, comme l'avaient fait avant eux les saisonniers marocains dans les années 1970. Pour Françoise Roch, présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits et agricultrice à Moissac, cette main d'oeuvre étrangère est "essentielle" dans le département: "Ici, ils trouveront toujours du travail". - "Fantasme" -Occupé toute la journée dans ses vignes, Claude Gauthier se confie sur la difficulté à survivre face à la concurrence des agriculteurs italiens qui "ont des coûts de main-d'oeuvre bien moins élevés". Embauchés au Smic français, ses saisonniers étrangers trouvent leur compte, "mais travaillent très dur", observe ce propriétaire d'une exploitation de 15 hectares, principalement de raisin de table Chasselas, typique de la région. Indispensables donc dans une région agricole à la peine, M. Altasserre note toutefois un élément "troublant": ce sont les électeurs les plus ruraux de la commune qui ont le plus voté RN au premier tour. A la tête d'une association qui aide notamment les Roms bulgares dans leurs démarches administratives, Françoise Piérié voit elle "une espèce de fantasme" autour des Roms."Pour les candidats, c'est comme s'ils (les Roms) étaient responsables de l'immobilisme de cette ville. Elle a bon dos la question bulgare", estime la présidente d'Escale Confluences, insistant sur le travail d'intégration et d'apprentissage de la langue à mettre en place "et pas uniquement par les associations". Veni*, dont le mari et le fils aîné travaillent dans les champs, assure n'avoir "aucun problème" avec ses voisins français, mais s'inquiète d'un changement de comportement en cas de victoire de M. Lopez. Dans cette ville historiquement ancrée à gauche et dont les habitants ont sauvé des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, "rien n'est encore joué" disent les deux candidats. Chacun compte pour renforcer ses positions sur le vote, encore incertain, des 50% d'électeurs qui se sont abstenus au premier tour.*Les prénoms ont été changés | A Moissac, l'heure est à la cueillette des premiers fruits d'été. Pourtant, dans cette commune agricole du Tarn-et-Garonne, les saisonniers bulgares à l'oeuvre dans les champs se retrouvent, bien malgré eux, au coeur des élections municipales que le RN pourrait remporter. |
orangesum-6 | A Montpellier, impossible de les manquer. Plus de 500 perruches à collier - 554 selon une estimation - peuplent actuellement le centre-ville de la préfecture de l'Hérault, rapportent les médias locaux. Ces oiseaux, reconnaissables à leurs couleurs vives et à leurs cris très aigus, ont colonisé la ville. En levant la tête, il n'est d'ailleurs pas rare de les voir se balancer sur un fil électrique. A la plus grande surprise de certains. "Le zoo avait déjà reçu de nombreux mails d'habitants, qui se demandaient pourquoi ils avaient relâché des perruches", a confié Claire Rougier, une étudiante en Master d'écologie qui s'est lancée dans une enquête pour mieux connaître cette population, à 20 Minutes. A l'origine, la perruche n'est pas un animal vivant en liberté dans notre pays. Mais beaucoup d'entre elles se sont échappées de captivité ou ont été relâchées. Montpellier, un paradis à perruchesCela ferait même 25 ans que les perruches ont pris possession de Montpellier. "Partout en Europe, on les trouve plutôt dans des zones périurbaines, à Montpellier, c'est plutôt dans le centre-ville", a détaillé Claire Rougier à 20 Minutes. "Ce n'est pas parce qu'elles aiment le béton, mais parce qu'à Montpellier, même dans le cœur de la ville, il y a énormément de parcs et de jardins. Les perruches vont dans de grands jardins, avec de vieux arbres, car elles recherchent des cavités qui se situent au minimum à huit mètres de haut. Avec, c'est très important, un point d'eau à proximité, soit des étangs, des fleuves. Et pour se nourrir, elles recherchent notamment des arbres fruitiers. A Montpellier, on en trouve par exemple au parc Rimbaud ou au parc Méric." | Plus de 500 perruches ont élu domicile en plein centre de Montpellier, rapportent les médias locaux. Et le phénomène n'est pas nouveau. |
orangesum-7 | Jean Castex, le Premier ministre, l'a affirmé, après le Conseil de défense du vendredi 11 septembre : il faut être plus rapide sur les tests. Pour atteindre cet objectif, une réorganisation s'impose pour réduire les temps d'attente mais également l'obtention des résultats. Aussi, l'exécutif a décidé de prioriser les tests. Désormais, les personnes symptomatiques, les cas contacts et les soignants disposeront de créneaux horaires et lieux de dépistages dédiés. Mais comment s'organisera l'accueil des patients à qui il faudra dire s'ils sont ou non prioritaires ? Et quid de la logistique ? Du côté des biologistes, on estime que si l'idée du Premier ministre est bonne, elle reste largement insuffisante pour alléger la pression subie par les laboratoires d'analyse, relaie RTL, samedi 12 septembre. Lionel Barrand, président du Syndicat national des Jeunes Biologistes Médicaux, affirme : "On est très déçu. Sur le terrain, c'est difficile car les symptômes sont subjectifs, on se base sur ce que dit le patient (...) On attendait des annonces de priorisation sur des critères objectifs, comme des ordonnances". Tester pour de mauvaises raisonsAlors, pour faire face aux files d'attentes longues de plusieurs heures dans certaines villes et aux agendas pleins parfois plus de dix jours à l'avance, le professionnel réclame plus de personnel, mais aussi "des lieux dédiés, fermés, définitifs et avec des personnes hors laboratoire". Lionel Barrand juge que trop de patients se font tester pour de mauvaises raisons. La profession aurait aimé que "le gouvernement rappelle aux Français quand se faire tester et quand ne pas se faire tester". Et d'ajouter, désabusé : "On a des exemples de personnes qui ont été agressées physiquement. On n'est pas censé se retrouver face à ces violences-là". | Les biologistes sont "très déçus" par les annonces du Premier ministre. Selon le président du Syndicat national des Jeunes Biologistes Médicaux, interviewé par RTL, les mesures annoncées sont insuffisantes. |
orangesum-8 | M. Méhaignerie a procédé à l'appel des nouveaux conseillers municipaux avant de céder la présidence au doyen d'âge de l'assemblée. "Bonne soirée à tous", a-t-il simplement lancé à ce conseil municipal sans public mais retransmis en direct sur internet. Seule en lice, Mme Le Callennec a été élue maire de Vitré (Ille-et-Vilaine) par 27 voix sur 33 conseillers municipaux, l'opposition ayant voté blanc."Je veux dire à Pierre Méhaignerie notre respect et notre estime", a-t-elle lancé dans son premier discours de maire, saluant "43 ans d'un investissement absolu"."Avec mes futurs adjoints, on a commencé à travailler pour qu'il n'y ait pas de trou d'air entre l'ancienne et la nouvelle équipe", a déclaré à l'AFP la nouvelle maire, qui a dit vouloir "concilier développement économique, cohésion sociale et protection de l'environnement"."On va garder le cap et intégrer les conséquences et l'impact de la crise qu'on traverse", a ajouté l'élue, par ailleurs présidente de la fédération départementale des Républicains. Mme Le Callennec, qui a assuré mener une "liste apolitique", a récolté 55,62% des voix au premier tour des élections municipales, le 15 mars. En 2014, M. Méhaignerie avait été réélu maire dès le 1er tour avec 76,23% des suffrages. Plusieurs fois ministre dans les gouvernements de Raymond Barre, Jacques Chirac et Edouard Balladur, M. Méhaignerie a siégé de 1973 à 2012 à l'Assemblée nationale, où il avait succédé à son père Alexis Méhaignerie, un des principaux dirigeants du MRP. Maire de Vitré depuis 1977, M. Méhaignerie a aussi été président du conseil général d'Ille-et-Vilaine de 1982 à 2001. Il a rejoint l'UDI de Jean-Louis Borloo en 2012 avant de soutenir Emmanuel Macron à l'élection présidentielle de 2017."Cet homme est une borne", disait de lui l'ancien président socialiste François Mitterrand, selon le journaliste Pierre Favier ("La Décennie Mitterrand", éditions du Seuil). | L'ancien ministre centriste Pierre Méhaignerie, 81 ans, maire de Vitré depuis 1977, a passé la main à l'ancienne députée (LR) Isabelle Le Callennec à la tête de la ville bretonne, au cours d'un conseil municipal lundi soir. |
orangesum-9 | La série noire continue. Après qu'un nouveau cas de cheval mutilé, le quatrième dans le Jura, ait eu lieu lundi, le parquet de Lons-le-Saunier a annoncé mardi 25 août au soir avoir lancé un appel à témoins. "J'appelle toute personne susceptible de fournir des informations sur des faits s'étant déroulés dans le (département) et pouvant permettre de mettre un terme à ces actes barbares (...) à apporter leur témoignage à la gendarmerie en appelant le 0800 00 47 12", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République, Lionel Pascal."J'invite les propriétaires et gardiens de chevaux (du Jura) à une grande vigilance et à procéder à un examen régulier de leurs chevaux, ceux-ci ayant pu être victimes de tentatives d'agression qui n'auront laissé que de faibles traces", a-t-il ajouté. Quatre cas depuis la mi-aoûtCet appel intervient après un quatrième cas de mutilation sur un cheval depuis la mi-août dans le Jura : lundi soir, des blessures ont été constatées sur un cheval à Courlans, selon le communiqué. La première agression ayant eu lieu mi-août à Thoria, où une jument avait été retrouvée morte et mutilée."Le mode opératoire est similaire" à celui constaté ce week-end près de Saint-Claude sur deux juments blessées aux parties génitales, selon la même source. Des blessures ont également été constatées lundi soir sur un autre cheval mais la thèse accidentelle ne peut pas encore être écartée et "des vérifications sont en cours", selon le communiqué."Vague ignoble de mutilations"Une agression de plus qui s'inscrit dans un nouveau phénomène dont est victime le monde équin, particulièrement cruel ces derniers mois : plusieurs chevaux ont été retrouvés morts ou grièvement blessés par leurs propriétaires après avoir fait l'objet de mutilations diverses. Mardi, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Julien Denormandie a dénoncé sur Twitter cette "vague ignoble de mutilations de chevaux". La section de recherches de la gendarmerie de Besançon est "saisie de chacune des enquêtes des chefs d'actes de cruauté sur animal domestique", en lien avec les brigades de Lons-le-Saunier et Saint-Claude et l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et la santé publique, ajoute le communiqué du parquet. Les mutilations de chevaux ou d'animaux domestiques se multiplient en France. Fin juin, une note du Service central du renseignement territorial, évoquée par Le Parisien, recensait ainsi au moins onze faits similaires sur des chevaux entre décembre 2018 et l'été 2020. La Fédération française d'équitation a par ailleurs annoncé la semaine dernière qu'elle se portait partie civile aux côtés des propriétaires de chevaux, poneys et ânes qui ont été tués ou mutilés ces derniers mois. | C'est le quatrième cas en quelques jours dans le Jura. Mardi, le parquet de Lons-le-Saunier a lancé un appel à témoins après qu'un cheval a été retrouvé mutilé à Courlans lundi soir. Une série d'agressions qui s'inscrit dans un phénomène particulièrement cruel observé ces derniers mois en France : de nombreux équidés font l'objet d'attaques, de mutilation, voire sont retrouvés morts. |
orangesum-10 | Il ira manifester. François Ruffin fait savoir qu'il répondra favorablement à l'appel à la mobilisation citoyenne du 17 novembre pour protester contre la hausse de la fiscalité des carburants. Il a ainsi assuré, vendredi 9 novembre au micro de RTL, qu'il serait présent "à titre personnel" à l'opération de blocage des routes prévu dans sa circonscription de la Somme. "Il y a, dans ce pays, une France qui compte", a-t-il souligné. François Ruffin n'est donc pas réticent à l'idée de participer à une mobilisation qui est particulièrement soutenue par l'extrême droite. "Je ne veux pas laisser cela à Marine Le Pen. Nous ne pouvons pas laisser la colère des Français être récupérée et exprimée par Marine Le Pen. Nous devons en être", a exposé l'élu de la France insoumise qui estime que l'appel à manifester a été lancé par "des gens normaux". Autain prend ses distances, Mélenchon souhaite un "succès"Son point de vue est ainsi opposé à celui de son homologue Clémentine Autain, qui a annoncé le 4 novembre sur Facebook qu'elle ne participerait pas aux blocages. "Je ne me vois pas défiler à l'appel de Minute et avec Marine Le Pen", a écrit la députée de Seine-Saint-Denis. S'il n'a pas non plus appelé les militants insoumis à participer aux blocages, Jean-Luc Mélenchon a déclaré souhaiter le "succès" de cette "auto-organisation populaire" du 17 novembre. "On me dit qu'il y a des fachos là-dedans. Oui, oui, il y en a partout. Et il y a aussi beaucoup de fâchés qui ne sont pas fachos, et ceux-là ils ont raison d'être fâchés. (...) Cette colère est juste, elle porte sur quelque chose qui a un sens", a lancé le chef de file des députés LFI lors d'un meeting à Pau, jeudi 8 novembre. Le mécontentement contre la hausse des taxes sur les carburants est monté en puissance ces dernières semaines avec des pétitions rassemblant des centaines de milliers de signatures et un appel à bloquer les routes le 17 novembre, relayé très vite par des élus du Rassemblement national et de Debout la France. Comme la France insoumise, le PS et les Républicains ont apporté eux aussi leur soutien à ce mouvement "citoyen". | Le député de la Somme annonce qu'il participera "à titre personnel" à la mobilisation, malgré la "récupération" effectuée par le Rassemblement national et Debout la France. |
orangesum-11 | Plusieurs hôpitaux ne seraient pas prêts à faire face aux incendies. C'est ce qui ressort d'une enquête inquiétante du Journal du Dimanche du 29 juillet, qui prend l'exemple du CHU de la Timone, à Marseille, un bâtiment dans lequel 1.000 personnes pourraient se retrouver piégées en cas de départ d'incendie. Le CHU de la Timone a d'ailleurs reçu un avis négatif de la sous-commission de sécurité des Bouches-du-Rhône, en 2017. Une situation loin d'être isolée, relève le JDD. Un rapport de la Cour des comptes, en date de 2013, estimait que 16% des bâtiments des Centres hospitaliers universitaires avaient reçu un avis défavorable à la poursuite d'exploitation. Paris est également concernée par le problème. "Les moyens humains viennent compenser des moyens techniques qui, dans certains bâtiments, sont défaillants", a reconnu dimanche 28 juillet François Crémieux directeur général adjoint de L'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) au micro de France Info. Une vingtaine d'établissements ne respecteraient pas les réglementations, a également concédé François Crémieux. "Un vaste plan d'investissement a été réalisé"La situation irait malgré tout en s'améliorant selon lui. "Il y a une dizaine d'années, l'AP-HP comptait une quarantaine d'hôpitaux avec des avis défavorables. Au cours des dix dernières années, un vaste plan d'investissement a été réalisé, pour passer d'une quarantaine à une vingtaine d'établissements."Ces problèmes proviendraient du fait qu'à l'époque de la construction des bâtiments, les normes n'étaient pas les mêmes. Le durcissement des règles, dans les années 80, les auraient sortis de la légalité. Des moyens humains sont mis en place pour compenser ces limites techniques, assure le directeur général adjoint de l'AP-HP. "À l'hôpital Bichat, une cinquantaine de pompiers se relaient jour et nuit pour assurer la sécurité du bâtiment, compte tenu du fait que les conditions techniques ne sont pas toutes aux normes. Il y a donc six pompiers, 24h sur 24, qui assurent la sécurité." La mise aux normes de tous ces hôpitaux tarde à être mise en oeuvre en raison de l'occupation permanente des locaux, et des coûts que cela engendre. "Chaque année, les hôpitaux investissent des millions d'euros pour la mise en conformité. C'est un travail sans fin", résume un ancien directeur de CHU au JDD. | La réglementation anti-incendie n'est pas respectée dans de nombreux hôpitaux, a révélé le Journal du dimanche. Une situation dont ont conscience de nombreux directeurs, qui peinent à réaliser les mises aux normes, lorsqu'elles sont possibles. |
orangesum-12 | À Marseille, le ramadan serait "couramment" pratiqué dès l'école primaire. Dans les Bouches-du-Rhône, toujours, certains élèves refuseraient de déjeuner à côté de ceux qui mangent du porc. À Troyes, des collégiens de 6e auraient refusé de se rendre à la piscine par peur de boire la tasse et rompre ainsi le jeûne du ramadan. La note évoquée par Europe 1 mardi 9 octobre relèverait aussi le cas d'une sortie scolaire, dans l'Orne, au cours de laquelle des élèves musulmans auraient pique-niqué séparés des autres élèves. Dans un lycée de Wittelsheim (Haut-Rhin), dans la banlieue de Mulhouse, l'équipe de futsal, qualifiée pour le championnat de France, aurait dû déclarer forfait car certains des cinq joueurs faisaient le ramadan... Des croyances dérivées de la pratique de l'islamLe document évoquerait aussi l'exemple d'un établissement du nord de la France où certains élèves refuseraient d'avoir cours dans des classes comportant du mobilier rouge, prétendument interdit par l'islam. "Il y a aussi des enfants, surtout en primaire, qui refusent de dessiner des représentations humaines (la représentation de Dieu étant interdite par l'islam, ndlr), d'autres qui se bouchent les oreilles quand on passe de la musique en classe, ou de jeunes garçons qui refusent de donner la main à une petite fille", liste encore Europe 1. Le document des services de renseignement listerait aussi de nombreuses tensions liées à la question des repas. Europe 1 a interrogé Yannis Roeder, un professeur d'histoire, au sujet d'un incident survenu lors d'un voyage scolaire : "sur une cinquantaine d'élèves, 35 d'entre eux ont refusé de manger la cuisse de poulet qui leur était proposée au dîner, parce que ce n'était pas halal. Nous n'avions pas été prévenus, donc nous avons jeté ces 35 cuisses de poulet et ils n'ont mangé que des frites". Aussi un phénomène de mode"Pour certaines familles, il est inconcevable que leur enfant ne mange pas halal", indique Europe 1. Conséquence : en Haute-Savoie, certaines écoles n'organiseraient plus de séjours en classe verte car "c'est devenu ingérable". "Au-delà de la religion, il y a un effet de mode indéniable à suivre des préceptes religieux", affirme la radio, citant le document confidentiel. Environ un établissement scolaire sur dix connaît des contestations du principe de laïcité, selon un sondage de l'Ifop pour le Comité national d'action laïque (Cnal) publié en juin dernier*. Mais, dans la quasi-totalité des cas, le dialogue a permis de régler les problèmes éventuels (97%). Des procédures disciplinaires n'ont été engagées que dans des proportions très limitées (16%). Plus d'incidents dans les quartiers défavorisésSelon cette étude, les établissements situés dans les quartiers défavorisés (REP, pour réseau d'éducation prioritaire) affichent des scores plus "préoccupants". Les incidents y proviennent des élèves (34% contre 9% en non REP), de leurs parents (22% contre 8%), voire du corps enseignant lui-même (23% contre 6%). Autre enseignement de cette enquête : les contestations du principe de laïcité se produisent dans des cadres assez divers. Ainsi, dans 35% des cas, elles ont eu lieu lors d'enseignements d'histoire-géographie, dans 33% à l'occasion des moments de recueillement après les attentats de 2015. Les cours d'éducation physique et sportive (32% des citations) ou d'enseignements laïques des faits religieux (27%) y sont également propices. Pratique croissante du salafismeCes incidents peuvent être mis en relation avec la pratique croissante du salafisme, qui prône une lecture littérale du Coran. Le mouvement reste très minoritaire en France. Mais il a "le vent en poupe, notamment chez les jeunes de quartier, et va continuer à se développer s'il n'y a pas une offre pour le concurrencer", expliquait l'islamologue Rachid Benzine en juin à l'AFP. Selon une autre note des services de renseignement, le nombre de pratiquants du salafisme, un courant "difficilement adaptable au mode de vie occidental", est passé de 5.000 en 2004 à entre 30.000 et 50.000 aujourd'hui, sur une population estimée de près de 6 millions de musulmans en France.*enquête menée en ligne du 8 au 11 janvier 2018 auprès d'un échantillon de 650 enseignants, représentatif de la population des enseignants du public, enseignant du primaire au lycée, selon la méthode des quotas. | Europe 1 affirme s'être procuré une note des services de renseignement mettant en garde les autorités contre des comportements inhabituels à l'école, liés à une pratique rigoureuse de l'islam ou à des croyances autour de la religion, face auxquels les personnels de l'Éducation nationale se retrouveraient souvent démunis. Le document liste des incidents plus ou moins sérieux, sans qu'en soient précisés la fréquence et l'ampleur. |
orangesum-13 | Cette juge progressiste, devenue une véritable icône à gauche, est morte des suites d'un cancer du pancréas, entourée par sa famille, a annoncé la plus haute juridiction des Etats-Unis dans un communiqué. Fragile depuis quelques années, cette championne de la cause des femmes, des minorités ou encore de l'environnement, avait été hospitalisée à deux reprises cet été et ses bulletins de santé étaient suivis de près par les démocrates qui craignent que le président Donald Trump s'empresse de nommer son successeur. Le milliardaire républicain, en lice pour sa réélection, a été informé de son décès par des journalistes à la fin d'un meeting de campagne dans le Minnesota. Il a salué une "vie exceptionnelle", sans dévoiler ses intentions avant de la qualifier quelques heures plus tard de "colosse du Droit". Son rival démocrate, Joe Biden, a lui rendu un hommage appuyé à la magistrate la plus connue des Etats-Unis. "Ruth Bader Ginsburg s'est battue pour nous tous, et elle était très aimée", a-t-il souligné, en appelant à ne pas se précipiter pour la remplacer."Les électeurs doivent choisir le président, et le président doit proposer un juge au Sénat", a-t-il dit dans une déclaration à la presse. Elle était "une héroïne américaine" et "une voix infatigable dans la quête de l'idéal américain suprême : l'égalité de tous devant la loi", a-t-il également salué. Ruth Bader Ginsburg "s'est battue jusqu'au bout", "avec une foi inébranlable en notre démocratie et ses idéaux", a déclaré sur Twitter Barack Obama, le prédécesseur de Donald Trump à la Maison Blanche. Selon la radio NPR, la juge "RBG", comme elle avait été surnommée, avait elle-même confié ses dernières volontés à sa petite fille, Clara Spera. "Mon voeu le plus cher est de ne pas être remplacée tant qu'un nouveau président n'aura pas prêté serment", lui a-t-elle dicté quelques jours avant sa mort.- Extrêmement populaire -Devant le siège de la Cour suprême à Washington, où les deux drapeaux américains situés de chaque côté du batiment étaient en berne, des centaines de personnes sont venues lui rendre hommage en y déposant des fleurs et des bougies. Parmi elles, de très nombreux jeunes, dont Erin Drumm, étudiant de 19 ans à l'Université catholique des Etats-Unis. "Je suis venu ici car j'estime que RBG représente tout ce pour quoi l'Amérique devrait se mobiliser", a-t-il dit, citant notamment "le respect (...) de l'autre, quel que soit son genre, sa race, son origine ethnique ou sa religion". Taylor Gutierrez, 26 ans, est venu saluer sa mémoire, "en particulier en tant qu'homosexuel sachant qu'elle a aidé à créer une société plus juste pour nous". Mais désormais, ajoute-t-il, "il y a une crainte réelle d'un retour en arrière sur tous ces acquis". Donald Trump avait déclaré en août qu'il n'hésiterait pas à nommer un juge à la Cour suprême même très près de l'élection. "J'avancerai vite", avait-il déclaré sur une radio conservatrice. Soucieux de galvaniser les électeurs de la droite religieuse, il a depuis publié une pré-sélection de candidats, des juges conservateurs, pour la plupart opposés à l'avortement et favorables au port d'armes. Selon la Constitution, une fois qu'il aura arrêté son choix, il reviendra au Sénat de l'avaliser. Son chef, le républicain Mitch McConnell a déjà fait savoir qu'il organiserait un vote, même s'il avait refusé d'auditionner un juge choisi pour ce poste par Barack Obama en 2016, au prétexte qu'il s'agissait d'une année électorale. Même si les républicains disposent d'une majorité de 53 sièges sur 100 à la chambre haute, certains élus républicains modérés, qui font face à des campagnes de réélection compliquées, pourraient toutefois faire défection et chaque camp va, sans aucune doute, déployer les grands moyens pour tenter de les convaincre. Aujourd'hui, les cinq juges conservateurs - sur neuf - ne font pas bloc, et il est fréquent que l'un d'entre eux vote avec ses confrères progressistes. Or la Cour est l'arbitre de tous les grands sujets de société aux Etats-Unis: avortement, droit des minorités, port d'armes, peine de mort...- "Pionnière" -Nommée en 1993 à la haute cour par le président Bill Clinton, après s'être distinguée en faisant avancer les droits des femmes dans les années 1970, Ruth Bader Ginsburg était devenue extrêmement populaire malgré le sérieux de sa fonction. Grâce à son positionnement en phase avec les aspirations des plus jeunes, elle les avait conquis, au point de gagner le surnom de "Notorious RBG" en référence au rappeur Notorious BIG. Malgré son positionnement à gauche, républicains et démocrates lui ont immédiatement rendu hommage. "Chaque femme, chaque fille, chaque famille en Amérique a bénéficié de son intelligence éclatante", a déclaré la chef des démocrates au Congrès Nancy Pelosi. "On a perdu une géante dans l'histoire du pays", a renchéri la benjamine de la Chambre et représentante de l'aile gauche du parti, Alexandria Ocasio-Cortez. Mêmes louanges à l'autre bout de l'échiquier politique. C'était "une championne du Droit" pour le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, une juriste "brillante", "admirée" et "influente" selon le ministre de la Justice Bill Barr. Le sénateur républicain Lindsey Graham, un proche du président, s'est même dit "triste" de son décès. Petite voix dissonante, le sénateur républicain Ted Cruz, qui figure sur la liste des potentiels candidats à la Cour suprême du président Trump, n'a pas attendu pour exiger qu'elle soit remplacée. Il a réclamé sur Twitter que le président annonce son successeur dès la semaine prochaine et que le Sénat le confirme avant l'élection. "Cette nomination, c'est pour ça que Donald Trump a été élu", a-t-il jugé. | La doyenne de la Cour suprême des Etats-Unis Ruth Bader Ginsburg est décédée vendredi à l'âge de 87 ans, laissant vacant un poste doté de grands pouvoirs, ce qui augure d'une intense bataille politique avant la présidentielle du 3 novembre. |
orangesum-14 | Cette liste de pays, fondée principalement sur des critères épidémiologiques, a été adoptée mardi à l'issue d'un vote à la majorité qualifiée des pays de l'UE après de difficiles tractations, alors que débute la saison touristique estivale. Seront admis dans l'UE et l'espace Schengen les voyageurs venant d'Algérie, Australie, Canada, Géorgie, Japon, Monténégro, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Serbie, Corée du Sud, Thaïlande, Tunisie et Uruguay. La liste, qui a vocation à être révisée toutes les deux semaines, inclut également la Chine, mais uniquement à condition qu'elle admette sur son sol les visiteurs venant de l'UE, ce qui n'est actuellement le cas que de façon très limitée. Sont en revanche exclus de cette liste les Etats-Unis, pays le plus touché au monde par la pandémie avec 125.928 décès pour près de 2,6 millions de cas répertoriés, le Brésil, la Russie, l'Inde, la Turquie et Israël notamment. Bien qu'ayant quitté l'UE le 31 janvier, le Royaume-Uni est considéré comme un pays membre jusqu'à la fin de la période de transition le 31 décembre 2020. L'interdiction de voyage vers l'UE ne concerne pas non plus les ressortissants et résidents de l'Union et leurs familles. Ni certaines catégories de voyageurs (professionnels de la santé, travailleurs saisonniers, diplomates, voyageurs se déplaçant pour des motifs familiaux impérieux...)- Pas contraignante -Les voyages "non essentiels" vers l'Europe ont été interdits depuis le 17 mars, afin de lutter contre la propagation de la pandémie. La recommandation adoptée n'est pas contraignante juridiquement, les pays de l'UE étant souverains sur le contrôle de leurs frontières et ils peuvent décider par exemple de ne rouvrir qu'à une partie des pays autorisés. Mais la coordination est jugée essentielle en raison de la liberté de circulation au sein de l'espace Schengen, où les restrictions décidées pour lutter contre la pandémie ont été peu à peu levées. Fruit d'un compromis entre impératifs sanitaires, souci de faire redémarrer une économie frappée par la crise en favorisant le tourisme et considérations géopolitiques, l'élaboration de la liste a été une entreprise ardue. Les Européens étaient partagés sur l'ampleur et le rythme d'une levée des restrictions. Très dépendante du tourisme, la Grèce a commencé dès le 15 juin à rouvrir ses aéroports à plusieurs pays hors UE, dont la Chine, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud. Les Européens privilégient les visiteurs venus de pays dont la situation épidémiologique est semblable à celle de l'UE, où la pandémie a reflué, voire meilleure. Le taux de nouveaux cas de Covid-19 ne doit pas excéder 16 pour 100.000 habitants (moyenne dans l'UE) sur les 14 derniers jours, sur la base des données du 15 juin. Autres critères, une tendance à la stabilité ou à la baisse des nouveaux cas, ainsi que les mesures mises en place par le pays tiers pour lutter contre la pandémie, dont la pratique de tests, et la fiabilité des données. Mais aussi des "considérations économiques et sociales". Si les voyageurs d'Algérie sont admis, la réciproque n'est pas vraie: Alger a annoncé dimanche soir que ses frontières resteraient fermées jusqu'à nouvel ordre. La situation de la pandémie aux Etats-Unis prive le Vieux Continent d'une manne touristique: la France a accueilli 5 millions de touristes américains en 2019. En Italie, touchée de plein fouet par la pandémie, leur absence cet été se traduira par une perte de 1,8 milliard d'euros, selon le principal syndicat agricole, la Coldiretti. Alors que l'entrée aux Etats-Unis est interdite aux voyageurs venant de la plupart des pays européens depuis le 13 mars, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a dit espérer une solution "dans les prochaines semaines" pour la reprise des échanges, estimant qu'il était "important pour les Etats-Unis que les Européens puissent revenir", et réciproquement. | Feu vert pour le Canada et trois pays du Maghreb, feu rouge pour les Etats-Unis et la Turquie: l'Europe rouvre ses frontières mercredi aux voyageurs de quinze pays, dont la Chine sous condition. |
orangesum-15 | L'inquiétude avait gagné les esprits des riverains et des habitants d'Amiens. Lundi, un trou d'une largeur de 10 mètres et des 4 à 5 mètres de profondeur s'était formé suite à l'effondrement de la chaussée devant une brasserie située place Léon Debouverie, juste derrière l'Hôtel de Ville de la cité amiénois. Depuis, après la sécurisation du lieu - qui a provoqué un agrandissement de la taille du trou - des investigations ont été menées par le service gestion des risques d'Amiens afin de connaître l'origine de cet effondrement (qui n'a fait aucun blessé). Selon les premières constatations, la présence d'une cave médiévale serait la cause du sinistre. "La cause principale de la formation d'une excavation dans la chaussée place Léon Debouverie repose sur la présence d'une cave médiévale datant du 14e siècle", indique la Ville d'Amiens sur son site Internet. "Même si une fuite sur le réseau d'eau ne peut être totalement écartée, il est probable que les fortes chaleurs enregistrées cet été ont contribué à des mouvements de terrain, entraînant une fragilisation de la cave, située en deuxième niveau, précise encore la municipalité. Sur cet espace, on constate la présence de nombreuses caves, répertoriées sur une carte datant de 1946, à l'époque de la reconstruction d'Amiens après la Seconde Guerre mondiale où la ville a subi d'importants bombardements."Alors que les services de la Ville ainsi que les entreprises chargées d'alimenter le centre-ville en électricité, eau et téléphonie s'affairent depuis plusieurs jours pour rétablir la situation - après des coupures préalables afin de stabiliser l'endroit - les recherches vont se poursuivre en fin de semaine. "Vendredi 16 août, les techniciens du service gestion des risques exploreront avec une caméra vidéo la suite de caves se situant devant les commerces place Léon Debouverie, ajoute le Ville d'Amiens sur son site. L'analyse des résultats permettra de déterminer la suite des opérations pour la remise en état de la chaussée." | En début de semaine, un effondrement de la chaussée a été constatée dans le centre-ville d'Amiens, provoquant la formation d'un trou de 10 mètres de diamètre et de 4 à 5 mètres de profondeur. L'origine de cet effondrement est désormais connu. |
orangesum-16 | Pas de public, pas de traditionnel remontée des Champs-Elysée, ni de revue de troupe et un silence presque pesant. Emmanuel Macron a présidé vendredi 8 mai la cérémonie de commémoration de la victoire de 1945 dans un format très restreint, en raison de la crise du coronavirus qui touche le pays. C'est la première fois que la traditionnelle cérémonie de l'Arc de triomphe s'est déroulé ainsi a minima. Pour célébrer le 75e anniversaire de la victoire sur le nazisme, le chef de l'Etat est arrivé vers 10h50 après avoir déposé une gerbe devant la statue du général de Gaulle et remonté les Champs-Elysées en petite escorte, jusqu'à la place de l'Etoile presque vide. Sous un soleil éclatant, il a alors ravivé la flamme du soldat inconnu, en présence d'un seul porteur de drapeau et avec un glaive désinfecté au préalable, avant de se recueillir au son de la Marseillaise entonnée par quatre choristes. Aux côtés du chef de l'Etat sur la place de l'Etoile étaient présents les présidents des deux Assemblées Gérard Larcher et Richard Ferrand, le Premier ministre Edouard Philippe, la ministre des Armées Florence Parly et la secrétaire d'Etat Geneviève Darrieussecq, ainsi que la maire de Paris Anne Hidalgo. Les armées étaient représentées par leurs plus hauts responsables, dont le chef d'état-major François Lecointre. Ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande étaient également de la partie. Les entourages respectifs des deux anciens présidents ont expliqué à BFMTV qu'il s'agissait d'un moment "républicain" et qu'il ne fallait pas y voir de signe politique à travers leur présence. Le petit-fils du général de Gaulle, Yves de Gaulle, et son épouse Laurence, ont également assisté à la cérémonie. Les mesures de distanciation ont été appliquées permettant aux responsables présents de ne pas porter de masque. Emmanuel Macron a ensuite signé le livre d'or avec son stylo personnel avant de se laver les mains avec du gel hydroalcoolique, et a passé en revue les responsables de l'armée. "Le moral est bon?" a-t-il demandé à plusieurs hauts responsable. "Nos marins sont debout. Que le porte-avions reprenne la mer au plus vite, nous sommes fiers de vous", a-t-il également lancé. Le porte-avions Charles de Gaulle est toujours à l'arrêt alors que 1.081 membres de son équipage ont été testés positifs au Covid-19. La Tour Eiffel pavoiseSur la tour Eiffel a été installé un drapeau tricolore "pour rendre hommage aux combattants et aux résistants de la seconde guerre mondiale et célébrer la paix". Il restera en place jusqu'au 15 mai, a indiqué la société d'exploitation du monument. Cette installation a été faite "à la demande du Président de la République" qui a retweeté la photo du drapeau flottant au premier étage du monument. Alors que les cérémonies du 8-mai sont restreintes dans tout le pays, le chef de l'Etat avait par ailleurs demandé jeudi, par la voix de Geneviève Darrieussecq, aux Françaises et aux Français qui le souhaitent de pavoiser leur balcon aux couleurs nationales. A l'Assemblée, une cérémonie d'hommage avec un dépôt de gerbe a également eu lieu avec les députés présents. "En leur mémoire, la représentation nationale se souvient", a écrit sur Twitter son président Richard Ferrand. Déplacement à Moscou annuléEmmanuel Macron devait initialement se rendre à Moscou pour célébrer le 75e anniversaire de la victoire de l'URSS sur l'Allemagne nazie. Mais le défilé de la Victoire, auquel devaient assister d'autres dirigeants, a été annulé à cause de la pandémie. Le président français s'est néanmoins entretenu jeudi avec Vladimir Poutine. Au cours d'un échange téléphonique, le chef de l'Etat "a fait part de l'amitié et de la reconnaissance du peuple français au peuple russe à l'occasion de la célébration en Russie, le 9 mai, du Jour de la Victoire", a précisé la présidence. Au cours de la discussion, il a également exprimé "la solidarité de la France à l'égard de la Russie face à la pandémie de Covid-19", qui affectent sérieusement les deux pays. | Alors que cette année marque le 75e anniversaire de la victoire sur le nazisme, Emmanuel Macron a présidé vendredi la cérémonie du 8-Mai en présence des principaux responsables politiques et militaires mais sans public en raison de la crise du coronavirus. |
orangesum-17 | Le tueur en série toulousain Patrice Alègre, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en février 2002, va déposer une demande de libération conditionnelle début septembre, a révélé Le Figaro vendredi 30 août 2019. Il avait été reconnu coupable de cinq meurtres précédés de viols, ainsi que d'un viol suivi d'une tentative de meurtre. Sa peine avait été assortie d'une période de sûreté de 22 ans, qui va toucher à son terme le 6 septembre. Si Patrice Alègre avait été condamné en 2002, il avait été arrêté et placé sous mandat de dépôt le 5 septembre 1997. C'est donc cette date qui a été prise en compte dans le calcul de la période de sûreté. Contacté par France Bleu, l'avocat de Patrice Alègre, Me Pierre Alfort, a confirmé l'information du Figaro. La demande sera examinée par des experts psychiatres. "Si le législateur a prévu une période de sûreté de 22 ans et pas de 30 ans, il est dans le cadre juridique pour déposer une demande à partir du 6 septembre, ce que nous allons faire", a expliqué l'avocat. La demande de remise en liberté a en partie été motivée par la compagne de Patrice Alègre, une psychologue canadienne âgée de 40 ans. "Elle est un soutien, qui va l'aider à préparer sa sortie, qui va l'héberger, l'aider à avoir un emploi, explique Me Alfort. C'est quelqu'un susceptible de le stabiliser." Tombée amoureuse du tueur en série, elle s'est installée en France dans l'espoir d'y refaire sa vie avec son compagnon, une fois qu'il sera sorti de prison. | L'assassin a adressé une demande de liberté conditionnelle, à quelques jours de la fin de la période de sûreté qui avait accompagné sa peine de réclusion criminelle. |
orangesum-18 | Le ministre s'est exprimé deux jours avant un discours du Premier ministre Boris Johnson sur un éventuel assouplissement du confinement en Angleterre, décrété le 23 mars, qui s'annonce d'ores et déjà très limité."Il n'y aura pas de changements spectaculaires du jour au lendemain, nous serons très très prudents lorsque nous assouplirons les restrictions actuelles, car les données que nous présentons chaque jour montrent que nous ne sommes pas tirés d'affaire", a déclaré M. Eustice au cours du point de presse quotidien du gouvernement sur la pandémie. Il a annoncé 626 morts supplémentaires dues au nouveau coronavirus, portant le total à 31.241 et faisant ainsi du Royaume-Uni le deuxième pays le plus endeuillé derrière les Etats-Unis. Ce chiffre dépassait déjà fin avril les 32.000, si l'on y ajoute les décès dont le Covid-19 est la cause probable mais pas confirmée par un test, selon des statistiques officielles. Le service public de santé (NHS) en Angleterre a annoncé la mort d'un bébé de six semaines. Le nourrisson, qui avait déjà des problèmes de santé avant d'être contaminé, est considéré comme la plus jeune victime de cette maladie à avoir perdu la vie au Royaume-Uni. En attendant le discours de Boris Johnson dimanche soir, le ministre de l'Environnement a appelé les Britanniques à "respecter les restrictions" de déplacement et à rester chez eux malgré le beau temps et un week-end de trois jours, avec la commémoration vendredi de la fin de la Deuxième Guerre mondiale."Il y a encore des défis majeurs, nous allons vivre avec ce virus pendant un certain temps et il est donc important d'éviter un deuxième pic qui pourrait submerger notre NHS", a ajouté le ministre. Le porte-parole de Boris Johnson avait déjà prévenu que tout assouplissement serait "très limité", compte-tenu de l'"approche très prudente" du gouvernement.- "Modestes ajustements" -Tandis que le Pays de Galles a annoncé vendredi de légères modifications dans le dispositif de confinement, M. Eustice a laissé entendre que celles qu'annoncera Boris Johnson pourraient y ressembler. Les quatre nations constitutives du Royaume-Uni (Angleterre, Écosse, Pays de Galles, Irlande du Nord) "travaillent ensemble pour essayer d'avoir une approche globalement similaire", a-t-il déclaré. Si les mesures de confinement seront appliquées trois semaines de plus, de "modestes ajustements" entreront en vigueur lundi, a annoncé le Premier ministre gallois, Mark Drakeford. Les Gallois pourront sortir faire de l'exercice plus d'une fois par jour, sans trop s'éloigner de leur foyer. Les magasins de jardinage pourront rouvrir et bientôt les bibliothèques. La population est appelée à continuer de travailler à domicile si possible."Nous ne devons pas gâcher les progrès accomplis", a insisté M. Drakeford. La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a elle aussi appelé les Ecossais à rester confinés."Vous devez continuer à rester chez vous", a-t-elle déclaré vendredi dans une conférence de presse. Seule nouveauté : les Ecossais seront autorisés à sortir davantage pour faire de l'exercice. Les mesures de confinement sont décidées par chacune des quatre nations constitutives du Royaume-Uni et ont été jusqu'à présent prises au même rythme. | Plus de 31.000 personnes sont mortes de la maladie Covid-19 au Royaume-Uni, a annoncé vendredi le ministre de l'Environnement George Eustice, soulignant que son pays n'était "pas tiré d'affaire" et douchant les espoirs de déconfinement. |
orangesum-19 | Dernière en date, l'équipe de la série humoristique "Brooklyn Nine-Nine", qui met en scène la vie dans un commissariat new-yorkais, a indiqué faire don de 100.000 dollars à un fonds dédié, le National Bail Fund Network. Les acteurs et le co-créateur "de Brooklyn 99 condamnent le meurtre de George Floyd et soutiennent les nombreuses personnes qui manifestent contre les violences policières à travers le pays", peut-on lire dans le court communiqué annonçant le don et tweeté par Stephanie Beatriz, qui incarne l'irascible mais attachante Rosa Diaz dans la comédie. Le couple Blake Lively ("Gossip Girl") et Ryan Reynolds ("Deadpool") a lui indiqué avoir donné 200.000 dollars au fonds d'aide juridique de la NAACP, la plus grande organisation de défense des droits des Noirs aux Etats-Unis."Nous n'avons jamais eu à penser à préparer nos enfants (...) à ce qui pourrait se passer si nous étions arrêtés en voiture. Nous ne savons pas ce que c'est de vivre cela tous les jours (...). Nous avons honte de nous être permis, par le passé, de ne pas être assez informés sur l'ampleur du racisme systémique", ont écrit l'Américaine et le Canadien sur Instagram. Habituée des tweets acides en direction de Donald Trump, la mannequin et présentatrice de télévision Chrissy Teigen s'est elle aussi engagée. Si elle a d'abord annoncé sur Twitter donner 100.000 dollars "pour les cautions de manifestants à travers le pays", elle a décidé de doubler la mise après qu'un internaute l'a accusée de soutenir "des émeutiers et des criminels"."Oh ils vont avoir besoin de plus d'argent alors. Ce sera 200.000", a-t-elle répliqué. De nombreuses célébrités ont affiché leur soutien aux manifestations sur les réseaux sociaux et dit leur horreur après la mort de George Floyd, un homme noir de 46 ans, asphyxié à Minneapolis après avoir été plaqué au sol par un policier blanc qui a maintenu son genou sur son cou pendant de longues minutes. | En signe de solidarité avec les rassemblements qui ont suivi la mort de George Floyd, plusieurs célébrités américaines ont annoncé faire don de centaines de milliers de dollars, notamment pour payer la caution des manifestants arrêtés. |
orangesum-20 | Les séries judiciaires ont la côte sur TF1. À peine deux semaines après le lancement réussi de "La Main du Mal ", autre thriller centré sur des hommes en toge, la première chaîne récidive ce lundi 21 novembre avec "Munch". Il faut dire que la Une ne lésine pas sur les moyens lorsqu'il s'agit de fiction télévisée. Rien que cette année, elle nous a offert les séries "Contact", "Emma" ou "Instinct", qui ont toutes enregistré des audiences spectaculaires. Isabelle Nanty brillera-t-elle à son tour sur TF1 ? La star de la comédie populaire "Les Profs", tient ici le rôle de Gabrielle Munch (diminutif de Munchovski), une avocate qui se distingue par sa détermination. Indépendante et incorruptible, Maître Munch ne recule devant rien pour faire respecter la loi et éviter à ses clients de se retrouver derrière les barreaux. Pour son premier dossier par exemple, le magistrat sera amené à défendre un adolescent injustement accusé de meurtre. Munch fera des pieds et des mains afin de prouver son innocence, quitte à bousculer les codes. Une avocate... pas comme les autresCréé et écrit par Valérie Tong-Cuong, Marie Vinoy ("Camping Paradis", "PJ") et Marie-Alice Gadéa ("Candice Renoir"), "Munch" est LA série qu'il fallait à Isabelle Nanty pour se défaire de ses précédentes performances. Drôle, imprévisible, franche, mais toujours rigoureuse, Gabrielle Munch vole la vedette à ses consoeurs du petit écran, à savoir Alice Nevers, Joséphine Karlsson (de la série "Engrenages") et Gladys Dupré ("Avocats et Associés "), et son interprète y est pour beaucoup. On apprécie également "Munch" pour ses seconds rôles : Lucien Jean-Baptiste, l'associé Hubert Bellanger est très attachant, l'humoriste Tom Villa, dépêché du talk-show Salut Les Terriens, ajoute une touche de fraîcheur au feuilleton, tout comme Aurélien Wiik, apparu dans "La vengeance aux yeux clairs ", autre série à succès de TF1. D'après la rumeur, la chaîne serait satisfaite du programme et aurait d'ores et déjà commandé de nouveaux épisodes. Un succès avant l'heure ! | TF1 lance ce lundi 21 novembre, la série judiciaire "Munch", dans laquelle la comédienne joue une avocate au caractère singulier. |
orangesum-21 | "Le RIC, ça me hérisse", a dit il y a quelques jours le Premier ministre Édouard Philippe. Une formule relevée ce mercredi soir 13 février par l'un des 10 Français invités à débattre avec le chef du gouvernement dans l'émission "La grande explication" sur LCI et RTL. Alors que de nombreux "gilets jaunes" réclament un référendum d'initiative citoyenne, ou RIC, Édouard Philippe a évoqué le risque de le faire "sur tout et n'importe comment", dans une "compétition" avec le Parlement. "Je pense que c'est un instrument qui doit être encadré. D'ailleurs la Constitution de 1958 a bien pris soin de l'encadrer. Aujourd'hui il y a des sujets sur lesquels on ne peut pas faire des référendums, et je pense que c'est bien", a-t-il affirmé. S'il est d'accord pour revoir les règles d'organisation d'un référendum citoyen, le chef du gouvernement a expliqué "ne pas être un grand fan du RIC". "Je trouve que laisser entendre qu'on pourrait faire, sur tout et n'importe comment, des référendums, je crois que ce n'est pas la forme de démocratie représentative à laquelle j'aspire", a-t-il justifié. "Si on avait eu le RIC, est-ce qu'on aurait fait l'abolition de la peine de mort? Est-ce qu'on aurait eu des avancées qui parfois ont un peu bousculé la majorité de l'opinion publique à un moment", a poursuivi le Premier ministre. L'ancien maire Les Républicains du Havre a rappelé le mauvais souvenir du référendum sur le traité européen de 2005, où malgré le "non" des Français, le texte avait été ratifié plus tard par le Parlement. "Quand vous mettez en compétition les façons d'exprimer la volonté du peuple, vous aboutissez parfois à ce genre de choses", a-t-il plaidé. Le chef du gouvernement a redit qu'il était en revanche ouvert à l'idée d'élargir les critères pour organiser un référendum d'initiative partagée (RIP), actuellement possible dans la Constitution avec 10% du corps électoral (environ 4,5 millions de personnes) et 20% des parlementaires. | Invité de l'émission "La grande explication" sur le plateau de LCI et RTL, le Premier ministre, face à 10 Français, a redit mercredi soir 13 février son opposition au "RIC", le référendum d'initiative citoyenne réclamé par nombre de "gilets jaunes". |
orangesum-22 | Après la décision de l'Union européenne en novembre de renouveler la licence de l'herbicide pour cinq ans, Emmanuel Macron avait promis que le glyphosate - principe actif du Roundup de Monsanto jugé "cancérogène probable" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) - serait interdit en France "dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans"."Nous allons tenir deux engagements pris par le président de la République", a assuré Édouard Philippe ce mercredi 30 mai à l'issue d'un séminaire gouvernemental tenu à l'Élysée."Trouver des solutions avec les acteurs concernés"Le premier engagement est "de ne jamais nous placer dans une situation où nous sur-transposerions (...), où nous imposerions des obligations supplémentaires en France par rapport à celles qui sont exigées dans l'Union européenne", a précisé le Premier ministre. Le second est de "faire en sorte de faire disparaître l'utilisation de ce produit à un horizon de trois ans et qui repose, beaucoup plus là encore que sur une interdiction formulée par la loi, par une transformation des pratiques et des méthodes", a-t-il détaillé. Selon le Premier ministre, il s'agit "beaucoup moins" d'un travail législatif que d'un "travail de solutions avec les acteurs concernés". Dans le projet de loi agriculture et alimentation, porté par le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert et examiné en première lecture à l'Assemblée, aucun article n'évoque le glyphosate. Des amendements, y compris La République en Marche (LREM), visant à inscrire son interdiction ont même été rejetés. Figurent en revanche, des mesures pour réduire les pesticides, auxquelles les députés ont donné leur feu vert. Ceux-ci ont aussi approuvé une extension du champ de l'interdiction des néonicotinoïdes, insecticides "tueurs d'abeilles". Mardi, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux avait indiqué que cet engagement d'Emmanuel Macron était "clair", et qu'il serait tenu, même s'il n'était pas "inscrit dans la loi". Le gouvernement va "travailler avec l'ensemble des filières" et l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) pour "trouver des solutions alternatives" au glyphosate, avait-il rappelé. Cet engagement est "partagé par l'ensemble du gouvernement", a insisté Édouard Philippe, alors que le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot s'est dit mardi "déçu" du rejet des amendements même si l'"objectif" n'est "pas remis en cause". "Nous allons le mettre en oeuvre par la mobilisation et par un travail de bonne intelligence de l'ensemble des acteurs et comptez sur moi pour que cet engagement du président de la République soit tenu", a encore dit Édouard Philippe. | Édouard Philippe l'a confirmé ce mercredi 30 mai : comme promis par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, le glyphosate ne sera plus utilisé en France d'ici à 2021, même si l'engagement présidentiel ne sera pas gravé tel quel dans la loi agriculture et alimentation. Une décision qui avait "déçu" le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot. |
orangesum-23 | L'enclave palestinienne de deux millions d'habitants, dont plus de la moitié vit sous le seuil de pauvreté, a l'habitude des tirs de roquettes et des frappes de représailles. Mais les dix derniers jours ont montré une progression constante dans les violences, partant de lancers de bouquets incendiaires, des ballons injectés d'hélium et noués à une charge explosive, éjectés depuis la bande de Gaza vers le territoire israélien. A ces ballons, responsables selon les services de pompiers israéliens d'au moins 149 incendies, se sont ajoutés ces derniers jours des tirs de roquettes. Puis, des Palestiniens se sont approchés de la barrière de sécurité hautement sécurisée entre la bande Gaza et Israël. De son côté, l'Etat hébreu a multiplié les frappes nocturnes contre la bande de Gaza, contrôlée depuis 2007 par les islamistes du Hamas, a resserré son blocus en interdisant aux pêcheurs gazaouis de se rendre en Méditerranée, et a fermé Kerem Shalom, seul point de passage des marchandises entre Gaza et Israël. Israël a d'ailleurs bloqué les livraisons de carburant pour l'enclave, si bien que l'Autorité de l'énergie de Gaza a annoncé que la centrale électrique de Gaza ne pourra plus opérer "à pleine capacité", plongeant l'enclave, déjà habituée à des coupures de courant, dans un "déficit" électrique "de plus de 75%"."L'armée israélienne répondra avec force à toute violation de sa souveraineté jusqu'à ce que le calme complet soit rétabli dans le sud du pays", autour de la bande de Gaza, a prévenu dimanche le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz. - Une trêve complexe -Lundi à la mi-journée, une délégation égyptienne est arrivée dans la bande de Gaza via le point de passage israélien d'Erez, ont indiqué des sources sécuritaires et des témoins. Le Hamas et Israël se sont déjà livré trois guerres (2008, 2012, 2014) et malgré une trêve l'an dernier favorisée par l'ONU, l'Egypte et le Qatar, les deux camps s'affrontent sporadiquement avec à la clé le risque d'une escalade meurtrière. La trêve prévoit l'envoi d'une aide financière mensuelle d'environ 30 millions de dollars américains à la bande de Gaza par le Qatar. Or ces sommes entrent à Gaza, via Israël. Au cours de l'année, des roquettes ont été tirées depuis Gaza pour faire pression sur les responsables israéliens afin d'accélérer l'accès à cette aide et tenter, plus généralement, de lever le blocus israélien en vigueur depuis plus d'une décennie. L'aide du Qatar court jusqu'à septembre et le pays doit annoncer s'il reconduit ses engagements au delà de cette période. "Le Qatar n'abandonnera pas Gaza et je pense que ce pays a informé le Hamas de son accord de payer jusqu'à la fin de l'année ou pour une nouvelle année", a dit à l'AFP Mukhaimer Abou Saada, professeur de sciences politiques à l'université al-Azhar de Gaza. L'accord de trêve entre Israël et le Hamas prévoyait d'autres éléments comme le financement de projet de développement économique dans l'enclave palestinienne, dans l'espoir de faire chuter le chômage, qui avoisine les 65% parmi les jeunes. Or c'est sur ces autres "enjeux que ça bloque", résume un observateur pour expliquer la recrudescence des tensions entre Israël et le Hamas, et la visite de la délégation égyptienne. Autre inconnue, et plus récente, l'accord de normalisation des relations entre Israël et les Emirats arabes unis qui a été fustigé par les Palestiniens, y compris le Hamas. Israël souhaite étendre cette normalisation à d'autres pays arabes de la région, ce qu'un conflit avec le Hamas, allié du Qatar, lui-même rival des Emirats, "pourrait compromettre", tandis que le mouvement islamiste cherche à s'assurer de l'aide et veut éviter un conflit en pleine pandémie de Covid-19, note M. Abou Saada, estimant que chaque camp veut éviter une escalade. | Ballons incendiaires d'un côté, frappes aériennes de l'autre: le mouvement palestinien Hamas et Israël se livrent depuis une dizaine de jours à un ping-pong militaire qu'une délégation égyptienne doit tenter d'apaiser lors d'une visite lundi à Gaza. |
orangesum-24 | Le chef de l'État veut-il séduire les syndicats, ou du moins tenter de le faire ? Ce ne serait en tout cas pas du luxe pour la popularité d'Emmanuel Macron, au moment où cette dernière chute de manière vertigineuse. Si le candidat Macron a toujours martelé vouloir faire des réformes rapides, elles ont souvent été perçues comme brutales par les partenaires sociaux et une partie de l'opinion publique. Mais à en croire Le Figaro, le président s'apprête à lancer une opération reconquête. Ainsi, le quotidien indique que si les organisations syndicales et patronales ont prévu de se rencontrer mercredi 11 juillet pour tenter de "refonder les bases du paritarisme" et avancer sur "un agenda social commun", la deuxième quinzaine du mois devrait voir l'ensemble des partenaires se réunir. "Il n'est pas impossible qu'il y ait une multilatérale entre le président et les partenaires sociaux avant les vacances : c'est une demande de leurs dirigeants et on y travaille", confirme un conseiller de l'exécutif au Figaro. Une consultation, mais pas de négociationsUne initiative que veut lancer Emmanuel Macron avant les vacances, afin d'avancer en attendant la rentrée et les dossiers explosifs qui l'attendent, notamment le plan pauvreté et les discussions budgétaires. Cette réunion aura lieu le 17 juillet a annoncé le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. "Il ne s'agit pas de refaire ce que Sarkozy, avec les sommets sociaux pendant la crise, et Hollande, avec les conférences sociales sur deux jours, avaient fait quand ils étaient en fonction. Non, il s'agit d'inventer quelque chose de nouveau qui soit propre à Macron", indique au Figaro la source au sein de l'exécutif. Il s'agira de discuter des mesures de "transformation sociale". Concernant le vrai-faux report du plan pauvreté, le chef de l'État pourrait "en renvoyer certains points, qui n'ont pas encore été arbitrés et qui représentent un enjeu budgétaire pour la rentrée, à une concertation avec les partenaires sociaux". Le quotidien parle d'une concertation express, mais pas d'une renégociation. L'objectif étant de finaliser le projet en septembre afin de tenir les délais de préparation de textes budgétaires. | Le Président de la République veut préparer la rentrée sociale en faisant le tour des partenaires sociaux avant de partir en vacances, indique Le Figaro. |
orangesum-25 | Trente personnes ont été maintenues en confinement dans un hôtel de Beaune, en Côte-d'Or, une partie de la journée suite au décès sans cause certifiée d'un membre de leur groupe de touristes, a indiqué mercredi 26 février l'Agence régionale de santé (ARS) "Les analyses des prélèvements biologiques réalisés sur le touriste ressortissant de Hong-Kong décédé cette nuit permettent de lever toute suspicion d'un cas de coronavirus-COVID-19", a indiqué l'ARS Bourgogne-Franche-Comté dans un communiqué."Aucune précaution complémentaire n'est nécessaire concernant les locaux. Aucun suivi médical n'est requis pour le personnel de l'hôtel ou les services d'intervention", a précisé l'ARS. Le touriste décédé avait succombé à "un malaise" mercredi à 05h15. Il ne présentait "pas de signe précurseur" de coronavirus et n'avait "pas de fièvre", selon l'ARS, mais l'agence avait voulu appliquer le principe de précaution étant donné la provenance du défunt. Selon le quotidien local Le Bien Public, l'homme serait en fait décédé des suites d'une crise cardiaque. Les touristes, venus de Hong Kong, étaient arrivés à l'hôtel mardi soir et avaient atterri en Europe le 22 février, à Amsterdam. Ils étaient 33 à être maintenus dans leur chambre, ainsi que les quatre employés de l'établissement, a précisé l'agence. Les autres clients de l'hôtel, "qui n'ont pas eu de contact avec le groupe, avaient pu repartir" plus tôt dans la journée, selon l'ARS. Dans un communiqué séparé, la mairie de Beaune avait précisé qu'il s'agissait d'une "mesure de précaution", soulignant que le client décédé était "fragile en raison de problèmes cardiaques importants". L'hôtel Ibis de Beaune est situé au cœur du centre historique de la ville, célèbre pour ses hospices. L'établissement dispose de 69 chambres. | Le touriste hongkongais décédé ne présentait pas de symptômes proche de ceux provoqués par le coronavirus, mais l'autorité régionale de santé a décidé de prendre toutes les précautions. |
orangesum-26 | L'homme qui s'était retranché mercredi 23 octobre au musée archéologique de Saint-Raphaël (Var) a été interpellé dans la matinée, a annoncé le procureur de la République de Draguignan. Dans la journée, la garde à vue a été suspendue et l'homme a été transféré en hôpital psychiatrique, un médecin psychiatre ayant "considéré que son discernement était aboli", a précisé le magistrat."C'est quelqu'un de très très perturbé mentalement, il était totalement délirant, c'était impossible de l'interroger", a indiqué le procureur. L'homme, qui a agi seul et n'était pas armé, "aurait 18 ans" mais a "donné plusieurs identités, dont celle d'Aladin", a-t-il ajouté. Une enquête a été ouverte pour =1emdégradation de biens publics et d'œuvres d'art. Des inscriptions menaçantesSelon France Bleu, c'est une femme de ménage qui a donné l'alerte au début de sa prise de service. "Elle n'a pas pu ouvrir la porte d'entrée, bloquée de l'intérieur", raconte la radio locale. Alertés vers 07h30, les policiers dépêchés sur le site ont mis en place un important périmètre de sécurité autour du musée qui est situé en plein centre de cette cité de 35.000 habitants. Classé monument historique, ce musée d'archéologie situé rue de la Vieille église, au coeur du vieux Saint-Raphaël, constitue un espace de 800 m² d'exposition avec l'église romane attenante. Plusieurs inscriptions en arabe avaient été aperçues sur les murs et du mobilier. Une source policière affirmait en matinée que l'une d'elle signifiait "le musée va devenir un enfer", mais "rien n'est confirmé sur ce point", a précisé le procureur. "Il n'y a rien qui laisse penser à des menaces", a-t-il poursuivi, soulignant que l'homme écrivait "très mal l'arabe". Le Raid (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), unité d'élite de la police nationale, est arrivé sur place vers 10h. Vers 11h, l'homme qui s'était introduit dans le musée a été interpellé, "sans résistance et sans violence". | L'individu qui était entré dans la nuit dans le musée archéologique a été interpellé et hospitalisé d'office. Le Raid avait été déployé sur place. |
orangesum-27 | Renvoyé devant le tribunal pour corruption passive, en l'occurrence 190.000 euros de pots-de-vin présumés perçus en 2013 et 2014, Gabriel Dollé, 78 ans, le premier des trois prévenus présents -- sur six -- à être entendu, a voulu minimiser sa responsabilité, assurant avoir cherché un compromis entre "l'intérêt supérieur" de l'IAAF et la mise à l'écart d'athlètes russes dopés. Fin 2011-début 2012, quand le passeport biologique, nouvel outil dans l'arsenal antidopage, commence à produire ses effets, l'étau se resserre sur la Russie et une liste de 23 athlètes suspects est établie.- "ayatollah" ? - L'ancien président de l'IAAF Lamine Diack, principal prévenu au procès, "m'avait demandé de considérer" la "situation financière très critique" de la fédération internationale d'athlétisme. "Avec la liste (...) ça allait provoquer un scandale, (qui) allait influencer le cours des négociations avec les sponsors et les faire péricliter", a raconté Gabriel Dollé, le dos un peu voûté, à la barre."Dopage et sponsoring, est-ce que ça fait bon ménage?", lui fait remarquer, un peu plus tard, l'un des procureurs financiers, François-Xavier Dulin. Il s'agissait donc "de ne pas provoquer un scandale", a poursuivi Gabriel Dollé, d'une voix chevrotante et enrouée, assurant n'avoir jamais renoncé aux sanctions, lui qui se voyait plutôt comme "un pur et dur" et que certains qualifiaient même d'"ayatollah" de l'antidopage. Selon lui, cette "gestion raisonnée" impliquait de ne pas sanctionner officiellement et publiquement les athlètes mais d'envisager une "suspension officieuse", discrète, "qui n'était pas tout à fait celle du règlement". Pourtant, comme le fait remarquer la présidente du tribunal, Marie-Rose Hunault, plusieurs des athlètes russes ont pu participer aux JO de 2012 et certains y ont été médaillés. Gabriel Dollé juge qu'il a été "trahi" mais a semblé en difficulté, justifiant mal pourquoi il n'avait pas agi plus fermement, alors que le dossier d'enquête est garni d'échanges de courriels entre salariés du département antidopage de l'IAAF qui s'étonnent de sa passivité.- "mon président" -"J'étais un peu prisonnier d'un engagement que j'avais pris avec mon président", ajoute Dollé, qui finit par reconnaître "une entorse" pour "contribuer au sauvetage de l'IAAF". Sa relation avec Lamine Diack, qu'il appelle plusieurs fois "mon président" étonne la juge : "le service antidopage n'était pas indépendant du président?", lui demande-t-elle. Gabriel Dollé assure qu'il n'a pas agi pour l'argent. Les 50.000 euros remis en 2013 dans une enveloppe par Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack, ancien conseiller marketing de l'IAAF et grand absent du procès où il est lui aussi convoqué ? Dollé y a vu un "bonus" pour sa gestion des cas russes. Quant aux 90.000 euros remis en deux fois par Lamine Diack entre 2013 et 2014, il estime qu'il s'agit d'indemnités pour avoir été "licencié de façon brutale et ingrate". Le procès reprend mercredi, avec l'audition attendue de Lamine Diack, 87 ans, qui encourt jusqu'à dix ans de prison devant la 32e chambre correctionnelle, pour corruption active et passive, abus de confiance et blanchiment en bande organisée. Il est accusé par le parquet national financier d'avoir mis en place "une véritable organisation criminelle" qui aurait permis de ralentir à partir de fin 2011 les procédures disciplinaires contre des athlètes russes pourtant suspects de dopage à l'EPO, sur fond de négociations avec des diffuseurs et des sponsors en vue des Mondiaux-2013 à Moscou. Deux autres acteurs manquent à l'appel, l'ancien président de la Fédération russe d'athlétisme, Valentin Balakhnitchev, et l'ancien entraîneur national des courses de fond, Alexeï Melnikov, visés comme Papa Massata Diack par des mandats d'arrêts internationaux. | Il fallait éviter "un scandale" pour sauver les sponsors de l'athlétisme: l'ancien patron de l'antidopage à la fédération internationale (IAAF), le Français Gabriel Dollé, a tenté d'expliquer ses "arrangements" lundi, au premier jour du procès à Paris pour corruption sur fond de dopage en Russie. |
orangesum-28 | La journée de manifestation des "gilets jaunes" samedi à Paris a été marquée "par des violences d'une gravité sans précédent", a estimé le préfet de police Michel Delpuech, dimanche 2 décembre, au lendemain d'une journée de violences dans la capitale. Au total, 412 personnes ont été interpellées, "un niveau jamais atteint dans les dernières décennies", a détaillé Michel Delpuech lors d'une conférence de presse, en déplorant une "violence extrême et inédite" contre les forces de l'ordre avec "des jets de marteaux", de "billes en acier" ou de "gros boulons". Au total "249 feux" ont été recensés par les pompiers, visant "112 véhicules, 130 mobiliers urbains" et "six bâtiments", a-t-il énuméré, précisant que "le recensement complet des dégâts est en cours".33 mineurs en garde à vueLe préfet de police de Paris a également indiqué que parmi elles se trouvaient "des groupuscules d'extrémistes d'ultra-droite et d'ultra-gauche". Mais il y avait aussi "un très grand nombre de manifestants portant un gilet jaune" et qui n'ont pas hésité par "désinhibition" ou un effet d'"entrainement", "à se livrer eux aussi à des violences injustifiables", a-t-il dit. Le procureur de Paris Rémy Heitz a précisé que "378 personnes" avaient été placées en garde à vue, "dont 33 mineurs". Le parquet "n'a jamais eu à gérer un nombre aussi important de gardés à vue", a-t-il ajouté. Parmi eux se trouvent "beaucoup d'hommes majeurs", âgés "de 30 à 40 ans", "venant souvent de province, insérés socialement" et "venus pour en découdre avec les forces de l'ordre", a-t-il ajouté. Il y avait aussi "des profils plus jeunes, des Franciliens" qui étaient "plus motivés par une délinquance d'appropriation" et sont "venus profiter des pillages", a aussi souligné le procureur de Paris . "Il ne peut y avoir d'impunité", a-t-il conclu. | Michel Delpuech a dressé un nouveau bilan des violences qui ont éclaté samedi 1er décembre, en marge de la manifestation des "gilets jaunes". |
orangesum-29 | Le lundi 27 août, On n'est pas couché, l'émission de débat de France 2 accueillait une nouvelle chroniqueuse : Vanessa Burggraf. Cette dernière reprennait le flambeau de Léa Salamé, désormais aux commandes d'un programme culturel sur le même canal. Mais les premiers pas de la journaliste sur le plateau de Laurent Ruquier n'ont pas forcément été bien accueillis sur la toile... La chroniqueuse de 44 ans a, en effet, essuyé de nombreuses critiques de la part des internautes."Agressive", "incisive", "décevante", a-t-on pu lire sur le web au sujet de sa prestation, là où certains ont, au contraire, salué son aisance et sa franchise. Des débuts en demi-teinte, donc, pour la spécialiste des sujets internationaux, qui a auparavant fait ses preuves à l'antenne de France 24. Mais loin de l'affecter, ces remarques ont laissé la journaliste indifférente."Des tweets affligeants"Interrogée par nos confrères de Paris Match, Vanessa Burggraf est revenue sur la polémique : "Je n'ai pas eu le temps de me pencher sur ce que l'on a dit" a-t-elle avoué, avant de poursuivre : "J'ai vu quelques tweets que j'ai trouvés affligeants, mais je suis déjà dans l'émission d'après. Nous n'avons que six jours pour nous préparer. Si je commence à me demander ce que pense Mme Michu, il vaut mieux que j'arrête tout de suite, ce qui n'est pas dans mes projets."La journaliste a par ailleurs été soutenue par son patron, Laurent Ruquier, qui a qualifié le réseau social Twitter de "fachosphère". "Je n'arrive pas à comprendre qu'on puise en tirer leçon. Le burkini sans Twitter, il n'y avait pas débat", a confié l'animateur aux colonnes de l'hebdomadaire. N'en déplaise à ses détracteurs, Vanessa Burggraf est donc bien partie pour rester dans l'équipe ! | Les débuts de Vanessa Burggraf sur l'émission de Laurent Ruquier n'ont pas fait l'unanimité, mais la journaliste est bien décidée à ne pas céder aux remarques haineuses. |
orangesum-30 | Interrogé par une commission parlementaire, le directeur des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) Robert Redfield a répété mardi que le "traçage" -- qui consiste à appeler toute personne ayant été en contact avec une personne testée positive et lui demander de se mettre en quarantaine -- était "essentiel pour stopper les chaînes de transmission (du virus) et empêcher une propagation soutenue". Depuis la mi-avril, le gouverneur de New York, l'Etat le plus touché par le nouveau coronavirus, évoque l'embauche de 6.000 à 17.000 agents de traçage. Pour l'ensemble des Etats-Unis, les experts estiment les besoins à 100.000 agents au minimum, même avec les applications qui se développent pour tracer automatiquement les mouvements de la population par géolocalisation. Or, dans la plupart des Etats américains, qui doivent chacun élaborer leur programme de traçage, l'embauche de ces agents démarre tout juste. Avec le chômage qui explose, les candidats se comptent déjà par milliers, mais le traçage à New York ne devrait pas commencer avant début juin, date annoncée par la mairie pour achever la formation de 1.000 agents."Beaucoup de choses doivent être en place avant que le traçage puisse commencer", explique à l'AFP Andrew Chan, professeur de santé publique à l'université de Harvard. Il faut des agents en nombre, mais aussi des tests en quantité suffisante pour dépister rapidement toutes les personnes exposées au virus et leur proposer des lieux où passer leur quarantaine si leur domicile ne s'y prête pas."L'absence d'une stratégie fédérale cohérente", note l'expert, a créé "un patchwork d'efforts" entrepris par les 50 Etats américains, loin du processus centralisé qui facilite le partage d'informations instauré en Corée du Sud ou envisagé en France. Cela engendre "beaucoup de chaos et de confusion", dit-il.- "Ne pas faire peur"Une fois les agents opérationnels, l'ampleur de la tâche peut être décourageante. Dans l'Etat du Massachusetts, pionnier dans l'organisation du traçage, les "traceurs" ont constaté que "la conversation n'est ni simple ni rapide lorsqu'ils contactent quelqu'un qui a été testé positif", souligne M. Chan. "Il faut du temps pour atténuer leur angoisse liée au résultat positif et en détailler les conséquences", développe-t-il. D'autant que dans cet Etat, comme dans beaucoup d'autres, les minorités noires et hispaniques sont les plus touchées. Certains parmi elles parlent peu l'anglais et risquent un chômage immédiat en cas de quarantaine. Julian Drix, enquêteur depuis mars dans le petit Etat voisin de Rhode Island, le confirme: beaucoup des personnes "tracées" sont sans-papiers, redoutent tout contact avec les autorités, et nécessitent de recourir à des interprètes ou des agents bilingues encore insuffisants."Cela prend plus de temps pour obtenir les infos et établir la confiance (...) On ne veut pas leur faire peur", dit-il, soulignant que beaucoup d'agents travaillent "10 à 12 heures par jour, six à sept jours par semaine". Le travail peut paraître "si titanesque que cela peut être un obstacle au lancement du traçage", relève M. Chan. Quels que soient les obstacles, et la question non résolue du financement du traçage par des Etats dont les rentrées fiscales ont fondu avec la pandémie, "il n'y a pas d'alternative", souligne Marcus Plescia, responsable médical de l'ASTHO, association qui regroupe les responsables sanitaires des Etats américains."Si on ne met pas en place le traçage à grande échelle, le virus va revenir en force", estime-t-il. Et lorsque les agents seront opérationnels à travers le pays, coopérer avec eux et accepter la quarantaine deviendra "une obligation sociétale", même si cela causera forcément "des frustrations". | C'est censé être l'une des armes-clé pour endiguer la pandémie et relancer l'économie: depuis un mois, les autorités américaines parlent du besoin d'engager une "armée" d'agents pour suivre et isoler les gens exposés au coronavirus. Mais leur recrutement commence à peine et leur tâche s'annonce dantesque. |
orangesum-31 | Dans la province syrienne d'Idleb, en Syrie, impossible d'échapper à la guerre. Alors le seul moyen qu'Abdallah al-Mohamed a trouvé pour réconforter sa petite fille de 3 ans, c'est de faire des bombardements quotidiens un jeu. Les images sont poignantes. Une vidéo montrant Salwa en train d'éclater de rire quand elle entend le bruit sourd des explosions est devenue virale sur les réseaux sociaux, témoignant du quotidien surréaliste et amer des habitants de la région, cible d'une offensive du régime dans le nord-ouest. • "L'avion nous a fait rire, il nous dit : riez de moi""C'est un avion ou un obus ?", demande le papa, amusé, tandis qu'un bourdonnement de plus en plus fort se fait entendre. "Un obus", répond en souriant la fillette. "Quand il arrive, on va rire", poursuit-elle. Dans une autre vidéo, Salwa est debout sur les genoux de son père dans le salon. Son rire franc est déclenché par le fracas sinistre d'une bombe lâchée par un avion. "Dis-moi Salwa, qu'est-ce qu'il a fait l'avion ?", demande le père. "L'avion est venu et j'ai beaucoup ri. L'avion nous a fait rire, il nous dit : riez de moi, riez de moi", répond-elle.• Frappes quotidiennes Un correspondant de l'AFP a rencontré le papa de 32 ans à Sarmada, une localité de la province d'Idleb, l'ultime grand bastion jihadiste et rebelle confronté à une offensive du pouvoir syrien et de son allié russe. Abdallah al-Mohamed y a trouvé refuge après avoir fui avec sa famille Saraqeb, une autre ville d'Idleb reconquise par les forces du régime. Mais les frappes se poursuivent quotidiennement à Sarmada, comme dans toute la province d'Idleb. Abdallah al-Mohamed explique qu'à un an, Salwa pleurait dès qu'elle entendait des feux d'artifice. Il lui a alors expliqué que c'était juste des enfants qui célébraient l'Aïd al-Fitr, la fête musulmane marquant la fin du ramadan. "Après ça, à chaque fois qu'il y avait des avions dans les airs (...) je lui disais : viens on rit ensemble, c'est des enfants qui jouent et c'est l'Aïd", raconte le père. • "Plus tard, elle comprendra que c'est la mort""J'essaie de lui faire croire que ce qui se passe (...) est quelque chose de drôle", poursuit-il. "Plus tard, elle comprendra que c'est la mort. Mais quand ce jour viendra, elle aura aussi compris qui nous sommes, et quelle est notre histoire", confie le papa. La province d'Idleb, dominée par des jihadistes, accueille aussi des rebelles qui ont pris les armes contre le pouvoir de Damas, après la répression meurtrière de manifestations en 2011 réclamant des réformes. La moitié des trois millions d'habitants de la province sont des déplacés, qui ont été contraints d'abandonner d'autres bastions rebelles reconquis ces dernières années par le régime à travers la Syrie.• Plus de 900.000 déplacés dans la région depuis décembrePlus de 400 civils, dont des enfants, ont été tués depuis la mi-décembre dans les bombardements qui n'épargnent ni les hôpitaux ni les écoles, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Près de 900.000 personnes ont été déplacées dans le nord-ouest de la Syrie depuis décembre, selon l'ONU. Exposées à la neige, à la pluie et à des températures hivernales extrêmes, les familles doivent parfois passer la nuit dans leur voiture, ou monter une tente sommaire au milieu des oliveraies. Il y a aussi le traumatisme psychologique des bombardements intenses, que les services de santé et les organisations humanitaires n'ont pas les moyens de gérer. Après neuf ans d'une guerre qui a fait plus de 380.000 morts, le papa de Salwa n'a plus d'espoir. "Nous sommes fatigués d'envoyer des appels (à l'aide), nous n'avons plus aucune aspiration. On veut juste une vie décente pour nos enfants", assure-t-il. | Les vidéos des éclats de rire de la petite Salwa, 3 ans, engrangent des millions de vues sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Pour amuser sa fille malgré l'horreur de la guerre, Abdallah al-Mohamed lui a appris à rire du bruit des tirs d'obus. |
orangesum-32 | L'aéroport de Lille effectue des travaux de rénovation "indispensables" de sa piste principale : pour se conformer à une nouvelle réglementation, les extrémités de la piste vont être élargies et le revêtement refait sur 600 mètres au total. Si les équipes ont fait leur possible pour "limiter au maximum l'impact de ces travaux sur l'activité aérienne", "durant une phase incompressible de 39 heures, nous sommes contraints de suspendre les activités aériennes sur notre plate-forme, empêchant tout atterrissage ou décollage du lundi 5 août 23h au mercredi 7 août 14h", prévient l'aéroport lillois. Les compagnies aériennes ont été informées de ces travaux de longue date. Certaines compagnies ont ainsi choisi de reprogrammer certains vols vers les aéroports de Paris Charles de Gaulle et d'Ostende en Belgique. Un service d'autocar a été prévu par l'aéroport de Lille pour permettre aux passagers de ces vols de faire la navette entre les différents aéroports. Des agents "seront présents dans chacun des aéroports de repositionnement des vols pour accueillir et orienter les passagers vers les bus", détaille l'aéroport de Lille."Tous les passagers au "Départ de Lille" comme ceux de retour de voyage "Arrivée à Lille" pourront bénéficier de ces navettes", indique encore l'aéroport qui précise que ce service est entièrement gratuit et ne nécessite pas de réservation : il suffira aux passagers de présenter leurs billets d'avion. Tous les horaires de navettes sont indiqués sur le site de l'aéroport. L'aéroport de Lille précise que "le mois d'août (est) traditionnellement le mois le plus approprié pour effectuer ces nécessaires opérations de rénovation". "C'est à cette période que nous avons le moins de voyages d'affaires", explique Jean-Christophe Minot, le directeur de l'aéroport, au micro de France bleu Nord. "C'est aussi une question de climat et de température. Vous ne pouvez pas refaire le macadam quand il fait moins 10 degrés. Pas davantage quand il fait 42 degrés. Et il faut aussi des jours longs. La première semaine d'août nous a semblé être le meilleur moment", poursuit-il. L'aéroport de Lille accueille plus de deux millions de passagers par an. | Le trafic aérien sera totalement interrompu à l'aéroport de Lille Lesquin à partir du lundi 5 août 23h et jusqu'au mercredi 7 août 14h. Certaines compagnies ont donc prévu de dérouter leurs vols vers les aéroports de Paris Charles de Gaulle et d'Ostende en Belgique ; un service de bus assurera les navettes entre les aéroports pour les voyageurs. |
orangesum-33 | C'est un drame qui a touché le département de Meurthe-et-Moselle. Le quotidien régional L'Est Républicain révèle qu'une enquête va être ouverte par l'agence régionale de santé (ARS) pour tenter d'y voir plus clair concernant le décès mercredi 6 novembre d'un quinquagénaire à son domicile situé à Dombasle. L'homme a succombé à une défaillance cardiaque alors qu'une de ses proches affirme que le Samu centre 15 de Nancy avait été prévenu à plusieurs reprises de son état de santé alarmant. Ce jour-là, aux alentours de 16h, l'homme en question commence à se sentir mal. « Subitement, il s'est senti très mal avec une forte douleur à la poitrine et une jambe qu'il ne parvenait plus à bouger. Il a tout d'abord téléphoné à son médecin traitant, en Moselle. Ce dernier lui a conseillé d'aller aux urgences. Faute de voiture pour l'y conduire, j'ai appelé les pompiers depuis mon portable », affirme cette femme nancéienne présente lors des faits. « Sa vue se troublait, ses jambes ne le portaient plus. »Elle décide donc de composer le 18 qui la redirige immédiatement, comme le veut la procédure, vers le Samu (15) afin de réguler et évaluer la gravité de son cas. « J'explique à mon interlocuteur - un homme - que c'est urgent, qu'il faut venir. On me demande alors si je suis médecin avant de m'entendre dire : 'Vous n'allez pas faire le diagnostic à ma place'. On m'explique qu'il s'agit d'une grippe et qu'il faut l'emmener chez son médecin traitant. Et puis ça raccroche », raconte Marie, la proche de la victime qui se fait appeler ainsi dans L'Est Républicain pour garder son anonymat. Des appels au secours négligés ? A peine trois minutes plus tard, le quinquagénaire décide de rappeler le Samu mais on lui aurait de nouveau raccroché au nez. Marie affirme avoir tenté une troisième fois d'alerter les secours mais le Samu aurait de nouveau mis fin à l'appel. Le quatrième coup de fil a été le bon. « Là, j'ai haussé le ton. Et cette fois, on ne m'a pas passé le Samu ! Et trois pompiers sont arrivés », confie-t-elle. Une fois sur place, alors que les secours commencent à peine à le questionner sur son état de santé, l'homme est victime d'un arrêt cardiaque. Il décède malgré les tentatives de réanimation d'une équipe du Samu venue en renfort. C'est l'incompréhension qui prédomine chez son amie Marie, qui a déposé une main courante et a témoigné auprès des policiers du commissariat de Dombasle. « Je n'ai pas compris pourquoi le Samu a raccroché. J'ai le sentiment qu'à l'autre bout du fil, on a sous-estimé la gravité des appels. J'aurais été soulagée que quelqu'un vienne au premier coup de fil car si effectivement je ne suis pas médecin, j'étais en mesure de déceler si c'était grave ou pas, ça l'était. Lui et moi avions juste besoin d'aide », souligne-t-elle auprès de L'Est Républicain. Le parquet de Nancy s'est emparé de cette affaire après avoir eu écho des propos de cette femme. Une « procédure de recherches des causes de la mort » a été lancée selon le procureur de la République de Nancy François Pérain. « Par ailleurs, il a été demandé au service d'enquête de procéder à la saisie et à l'exploitation de l'enregistrement de la régulation du Samu », annonce-t-il. De son côté, contacté par L'Est Républicain, le CHRU de Nancy confirme qu'une enquête interne est en cours, en collaboration avec l'agence régionale de santé. Elle doit « analyser les conditions de prise en charge du patient. » | Selon les informations de L'Est Républicain, l'agence régionale de santé (ARS) ouvre une enquête à la suite du décès d'un homme à Dombasle (Meurthe-et-Moselle). Il aurait contacté le Samu à trois reprises, sans être pris tout de suite en charge. |
orangesum-34 | Le régime nord-coréen a multiplié ces dernières semaines les attaques verbales contre Séoul, critiquant notamment le fait que des transfuges nord-coréens basés au Sud envoient en direction du Nord de la propagande anti-Pyongyang. Après avoir rompu les canaux officiels de communication, la Corée du Nord a détruit la semaine dernière le bureau de liaison qui avait été ouvert en septembre 2018 juste au nord de la Zone démilitarisée (DMZ) et symbolisait la détente apparue cette année-là sur la péninsule. Elle a aussi menacé de renforcer sa présence militaire aux abords de la DMZ et certains experts la soupçonnent de chercher à créer une crise de toutes pièces pour arracher des concessions, au moment où les négociations internationales sur la dénucléarisation sont au point mort. Officiellement, l'objet de la colère nord-coréenne est la propagande contre le dirigeant Kim Jong Un envoyée depuis le Sud par des dissidents au moyen de ballons dans les airs.- "Punition" -L'agence officielle nord-coréenne KCNA a indiqué lundi que la Corée du Nord s'apprêtait à répliquer massivement: "les préparations pour la plus grande distribution de tracts jamais effectuée contre l'ennemi sont presque achevées"."Les entreprises de publication et d'impression à tous les niveaux dans la capitale ont produit 12 millions de tracts en tous genres qui reflètent la colère et la haine du peuple", selon KCNA. Plus de "3.000 ballons de divers types capables de disperser des tracts loin dans la profondeur du territoire de la Corée du Sud ont été préparés", a indiqué KCNA qui mentionne aussi d'autres moyens de diffusion non précisés."Le moment de la punition approche", avertit l'agence nord-coréenne. Un des tracts publiés par le journal officiel Rodong Sinmun présentait une image du président sud-coréen Moon Jae-in en train de boire dans une tasse et l'accusant d'avoir "tout mangé, y compris l'accord intercoréen". Nord et Sud avaient auparavant coutume de s'envoyer ce genre de tracts. Mais les deux parties étaient convenues de cesser ces opérations de propagande -y compris les diffusions de messages au moyen de haut-parleurs à la frontière- lors du premier sommet entre MM. Moon et Kim en 2018. La Corée du Nord a par ailleurs commencé à réinstaller à proximité de la DMZ, en plusieurs points, des haut-parleurs, rapporte lundi l'agence sud-coréenne Yonhap en citant l'état-major interarmes. Il y a quelques jours, KCNA avait présenté les tracts comme des instruments de "guerre psychologique", comme "une attaque préventive précédent la guerre".- "Diablesse" -Les tracts ont parfois été à l'origine d'une montée des tensions, comme en octobre 2014, quand le Nord avait ouvert le feu sur des ballons qui en transportaient ce qui avait provoqué un échange de coups de feu entre les deux côtés de la DMZ. L'impact de ces tracts au Sud est pourtant très limité puisque la plupart des Sud-Coréens ne prennent même plus la peine de les lire. Ces tracts vantent souvent les réalisations militaires du Nord ou critiquent les dirigeants américains et sud-coréens, parfois de façon injurieuse. En 2016, on pouvait voir sur un de ces tracts le visage retouché de l'ex-présidente sud-coréenne Park Geun-hye, pour la présenter avec un oeil au beurre noir et les cheveux en bataille. "Présidente idiote et diablesse", disait la légende. Les relations intercoréennes n'ont cessé de se dégrader au cours de l'année écoulée, dans la foulée du fiasco du deuxième sommet entre M. Kim et le président des Etats-Unis Donald Trump, en février 2019 à Hanoï. Le dialogue entre Pyongyang et Washington a achoppé sur l'incapacité des deux parties à se mettre d'accord sur les concessions que la Corée du Nord devrait faire en échange de la levée des sanctions ordonnées pour la contraindre à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique. | La Corée du Nord a préparé des millions de tracts de propagande qu'elle compte envoyer au Sud au moyen d'une escadrille de milliers de ballons, alimentant lundi les tensions après la destruction du bureau de liaison intercoréen. |
orangesum-35 | "On n'est pas assez prudent ici, alors que la crise de la Covid-19 est venue nous rappeler que la chauve-souris est un réservoir pathogène", rapporte un scientifique, préférant rester anonyme tant la question des risques sanitaires de la roussette est sensible dans l'archipel. Sur le Caillou, "il y a des gens qui chassent la roussette en claquettes, sans gants, risquant de se faire mordre ou griffer. Après, elles sont dépiautées et cuisinées sans plus de précaution", ajoute-t-il. L'archipel compte quatre espèces de roussettes, dont trois endémiques. Aussi appelées renards-volants, les roussettes vivent en colonie dans les arbres des forêts, sommeillant têtes en bas dans la journée et se déplaçant la nuit pour des festins de fruits et de nectar floral. "On les surnomme les jardinières des forêts car elles ont un rôle capital dans la dispersion des graines et la pollinisation", explique Malick Oedin, qui consacre son doctorat en biologie au chiroptère - le nom savant des chauves-souris. Consommée en civet ou en bougna, spécialité culinaire mélanésienne, la roussette est aussi un symbole de virilité dans la culture kanak. On la déguste lors des célébrations de la nouvelle igname tandis que ses poils et ses os servaient à confectionner des monnaies traditionnelles. Elle est aussi parfois domestiquée.- Chasse réglementée -En déclin à cause du braconnage et des chats sauvages, les roussettes ne peuvent être chassées que les week-end d'avril dans les provinces du Nord et du Sud mais le sont presque toute l'année dans les îles Loyauté. "C'est un animal comme un autre, il faut arrêter de faire peur à tout le monde", tempête Pierre Aubé, président de la fédération des chasseurs, précisant qu'aucune précaution spécifique n'est prise. En 2016, sa fédération avait cependant été sollicitée pour collecter des animaux après la découverte, au Parc forestier de Nouméa, de roussettes porteuses d'anticorps du virus Nipah. Apparue en 1998 en Asie, cette pathologie grave, dont la chauve-souris est l'hôte, a fait plusieurs dizaines de morts. Les investigations réalisées à l'époque avaient révélé que 30% des roussettes calédoniennes étaient porteuses d'anticorps Nipah. Mardi sur Radio Classique, le professeur Didier Raoult a affirmé qu'en Nouvelle-Calédonie, "comme ils mangent des chauves-souris, il y a une maladie spécifique des chauves-souris (...) qui se répand probablement partout en Océanie". Le centre hospitalier territorial (CHT) a en effet mis en évidence une nouvelle maladie, soupçonnée d'être transmise par les roussettes, suite à des travaux menés en collaboration avec l'Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille (IHU). Cette zoonose appelée fièvre hémolytique, qui provoque perte de poids, fièvre et augmentation de la rate, a touché entre 2012 et 2019 une quinzaine de personnes dont quatre sont mortes. "Tous les malades, sauf un, avaient été en contact avec des roussettes soit à la chasse, soit en les cuisinant et la plupart en avaient mangé de trois semaines à trois mois avant le début des symptômes", a indiqué le docteur Julien Colot, du laboratoire de microbiologie du CHT. L'équipe scientifique pluridisciplinaire calédonienne à laquelle il appartient va approfondir les recherches sur les modes de transmission, les autres réservoirs potentiels (cochons, rats) et étendre le champ d'étude au Vanuatu et à Wallis et Futuna. A Nouméa, l'Institut Pasteur travaille par ailleurs au séquençage du génome de leptospires de roussettes."Celles-ci n'ont pas la capacité d'infecter les hommes mais nos travaux vont néanmoins aider à mieux décrire la leptospirose humaine. Nos échantillons vont aussi permettre d'élargir la recherche sur les risques pathogènes, en incluant les coronavirus", confie Cyrille Goarant, le chercheur chargé du programme. Ce vétérinaire de formation tient toutefois à insister sur le fait que ce véritable "musée" de virus qu'est la roussette reste inoffensif pour l'homme, "pour peu qu'on le laisse tranquille dans son lieu de vie naturel". | En Nouvelle-Calédonie, la roussette, une grande chauve-souris emblématique du territoire, reste un gibier prisé par la population, malgré les risques sanitaires mis en avant avec l'épidémie de coronavirus, et l'identification en 2017 d'un nouvelle maladie associée à ce mammifère volant. |
orangesum-36 | Mediamatic teste actuellement cette nouvelle manière de manger et de servir, en attendant que les autorités néerlandaises ne donnent leur feu vert à la réouverture des restaurants, fermés depuis le 16 mars pour lutter contre le Covid-19. "Le coronavirus nous oblige à repenser notre façon d'accueillir" les clients, déclare à l'AFP Willem Velthoven, le directeur de Mediamatic."Nous nous sommes dits +voyons ce qu'il se passe si on s'assied dans ces petits endroits, si c'est bien et si nous pouvons servir de manière sécurisée+, et en fait ça fonctionne plutôt bien", explique-t-il. Espacées les unes des autres et installées le long d'un canal, les serres contiennent désormais une petite table ronde et de deux chaises, prêtes à accueillir de futurs clients qui se montreront peut-être frileux à l'idée de partager un repas en groupe."Etre ensemble dans de grands groupes ne sera probablement pas à la mode pendant un moment mais se trouver dans une situation sociale et vraiment apprécier les choses ensemble est quelque chose que nous désirons encore plus" en cette période, estime M. Velthoven. Afin d'éviter tout "échange accidentel", les employés du restaurant portent des masques de protection en plexiglas et des gants et servent la nourriture posée sur des planches qu'ils glissent jusqu'aux clients, dont le rôle a été joué par d'autres membres du personnel pendant les tests."Les serres sont tellement petites que les serveurs ne pourraient même pas tenir à l'intérieur. Donc ils servent (la nourriture) de l'extérieur, ils n'entrent pas", raconte M. Velthoven, qui espère que son initiative inspirera d'autres restaurateurs. | Afin de respecter les nouvelles règles de distanciation sociale, un centre culturel d'Amsterdam a eu l'idée d'utiliser de petites serres, habituellement consacrées à des projets artistiques, pour offrir aux futurs clients de son restaurant un coin repas privé. |
orangesum-37 | Comme un rappel à l'ordre. En moins de dix minutes, le Premier ministre a dressé le bilan de la situation épidémiologique en France avant d'annoncer des mesures pour la plupart attendues, comme la réduction de la durée d'isolement et une meilleur priorisation des tests PCR. Ces deux annonces constituent les principales mesures décidées à la suite du Conseil de défense de ce vendredi. "Nous réalisons aujourd'hui plus d'un million de tests par semaine. C'est considérable (...). Cette très forte augmention est une très bonne nouvelle, s'est d'abord réjoui le Premier ministre avant de compléter : "(L'augmentation) a cependant entraîner des temps d'attente trop importants." "Cela donnera lieu à des contrôles"Pour pallier à ces délais d'attente et comme attendu, Jean Castex a annoncé que certains publics seraient désormais prioritaires pour les tests. Il s'agit des personnes qui souffrent de symptômes, de celles qui ont été en contact "rapproché" avec une personne contaminée, ainsi que le personnel soignant. Certains créneaux horaires leurs seront réservés. Par ailleurs, la durée d'isolement a été réduite de 14 à 7 jours, "la période où il y a un réel risque de contamination", a souligné le Premier ministre. Une mesure censée augmenter l'acceptabilité de cet isolement. "Cela donnera lieu à des contrôles", a indiqué le Premier ministre, qui a également annoncé 2.000 recrutements supplémentaires au sein des Assurances maladies et des Agences régionales de la santé pour le traçage.42 départements en rougeEn début de discours, le Premier ministre a dressé un bilan inquiétant de la crise. "La situation épidémiologique fait apparaître une dégradation manifeste. Le virus circule de plus en plus en France", a-t-il indiqué. Surtout, Jean Castex a souligné que les personnes âgées restaient en situation vulnérable avec cette circulation du virus. "Pour la première fois depuis plusieurs semaines, nous constatons une augmentation sensible du nombre de personnes hospitalisées (...). Tout confirme que le virus n'a pas baissé en intensité", a-t-il déclaré. Jean Castex a par ailleurs annoncé vendredi que 42 départements étaient désormais classés en rouge, c'est-à-dire où le virus circule activement. "Ce classement n'emporte pas de conséquence automatique mais il permet au préfet en lien avec les autorités sanitaires et des élus locaux de déclencher des mesures supplémentaires de réduction des risques, notamment sur le port du masque, les rassemblements sur l'espace public, les grands événements ou les horaires d'ouverture de certains commerces", a souligné le chef du gouvernement qui a demandé aux préfets concernés de lui proposer "d'ici lundi de nouvelles mesures complémentaires". Même si les indicateurs de l'épidémie se dégradent sur l'ensemble du territoire, M. Castex a mis en exergue les cas de Marseille, Bordeaux et la Guadeloupe. On y constate "une évolution préoccupante des contaminations", notamment chez les plus à risques, comme les personnes âgées. | Le Premier ministre Jean Castex s'est exprimé vendredi à 17 heures à l'issue d'un Conseil de défense consacré à la gestion de l'épidémie du Covid-19 qui connaît un rebond en France. |
orangesum-38 | Tout a commencé par la démission vendredi 6 octobre du député de La France Insoumise de la mission parlementaire sur la Nouvelle Calédonie, dont la présidence a été attribuée à l'ancien Premier ministre. "Monsieur Valls est un personnage extrêmement clivant, qui suscite de forts rejets du fait de sa proximité avec les thèses ethnicistes de l'extrême droite", a dénoncé vendredi 6 octobre Jean-Luc Mélenchon dans une lettre au président de l'Assemblée François de Rugy."Ignoble et outrancier texte de Mélenchon qui en claquant la porte de la mission Nouvelle-Calédonie, affiche son mépris pour les Calédoniens", a alors immédiatement réagi le député apparenté La République En Marche de l'Essonne sur Twitter. L'élu des Bouches-du-Rhône réplique dès le lendemain, également sur Twitter : "Dorénavant, la bande à Valls est totalement intégrée à la fachosphère et à sa propagande". UN HASHTAG LANCÉ PAR UNE PORTE-PAROLE DU PRINTEMPS RÉPUBLICAINL'ancien chef du gouvernement a été soutenu par plusieurs responsables politiques, à commencer par le président de l'Assemblée François de Rugy qui a répondu à Jean-Luc Mélenchon par communiqué : "Les divergences politiques que vous exprimez avec Monsieur Valls sont non seulement contestables mais par ailleurs totalement étrangères à la question de la Nouvelle-Calédonie, ou à son action passée et présente, notamment en tant que Premier ministre, en faveur de ce territoire et en lien avec ses élus de tous bords."Le chef de file des députés LREM Richard Ferrand a de son côté tweeté : "Nouvelle Caledonie: Jean-Luc Mélenchon quitte la mission parlementaire car Manuel Valls la préside. L'archipel et le Parlement s'en remettront."Mais c'est surtout le soutien de Lunise Marquis qui a été à l'origine d'un véritable "buzz" dont le réseau social a le secret. "JeSuisLaBandeDeValls", a posté samedi après-midi la maire-adjointe de la mairie du 12ème arrondissement de Paris, une porte-parole du Printemps républicain, "un mouvement défendant une laïcité radicale", ainsi que le qualifie Le Lab d'Europe 1. Certains se mettent alors à tweeter en soutien à Manuel Valls. La députée LREM Aurore Bergé mais aussi le journaliste engagé Mohamed Sifaoui lui apportent ainsi leur soutien. Dimanche 8 octobre, le député de l'Essonne a utilisé ce hashtag pour remercier ses soutiens. Certains ne se sont pas privés pour reprendre l'expression en la détournant. Alors que seulement quatre tweets avaient publiés auparavant sur ce hashtag, quelques heures plus tard, il s'est hissé parmi les plus partagés du réseau social, souligne le Huffington Post. Les détournements sont le revers de la médaille. | POLÉMIQUE. Alors que les deux députés s'écharpent par médias interposés depuis quelques jours, le hashtag #JeSuisLaBandeDeValls s'est hissé parmi les plus partagés sur Twitter dimanche. Twitter a été le théâtre de la guerre entre Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls ce week-end. |
orangesum-39 | "Je crois que l'échec à contenir la propagation du virus, parce qu'il n'y a pas eu suffisamment de coordination internationale (...) doit faire comprendre aux pays qu'ils doivent changer de voie", a-t-il déclaré à l'AFP avant l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations Unies le 21 septembre."Ils (les Etats) doivent agir ensemble face à la menace climatique, bien plus grave que la pandémie en soi - c'est une menace existentielle pour la planète et nos vies mêmes", a-t-il insisté dans des entretiens accordés à plusieurs membres de l'alliance de médias Covering climate now, dont l'objectif est de renforcer la couverture des questions liées au climat."Soit nous sommes unis, soit nous sommes perdus," a-t-il lancé, appelant notamment à adopter "de vraies mesures de transformation dans les domaines de l'énergie, des transports, de l'agriculture, de l'industrie, dans notre mode de vie, sans lesquels nous sommes perdus."En raison de la pandémie de Covid-19, d'importantes réunions internationales sur le climat prévues en 2020 ont du être reportées, faisant craindre de nouveaux retards dans la lutte contre le changement climatique. La Cop26, destinée à relancer l'application de l'accord de Paris, mis à mal par le retrait des Etats Unis annoncé en 2017 par Donald Trump, a ainsi été reportée à novembre 2021. Or les évolutions d'émissions de gaz à effet de serre mondiales ne permettent déjà pas d'envisager de tenir l'objectif de maintenir le réchauffement "nettement sous" 2°C depuis le début de l'ère industrielle, encore moins celui plus ambitieux de 1,5°C.- "Impacts dramatiques" -Et si les confinements massifs de populations imposés à travers le monde face au Covid ont conjoncturellement fait baisser les émissions - jusqu'à 8% mondialement sur l'année selon certaines estimations - les scientifiques soulignent que l'évolution globale ne va pas ralentir sans changements systémiques, notamment en matière d'énergie et d'alimentation. Or, pour atteindre 1,5°C, les émissions de gaz à effet de serre devraient baisser de 7,6% par an sur la prochaine décennie, selon les experts climatiques de l'ONU. En attendant, les effets du changement climatique se font déjà sentir, comme la multiplication de phénomènes météo extrêmes ou la fonte des glaces, avec pour conséquences une hausse potentiellement dévastatrice du niveau des océans. Côté réchauffement, 2019 a été la deuxième année la plus chaude dans le monde, après 2016, et les experts s'attendent à ce que la température moyenne mondiale batte un nouveau record au cours de la prochaine période quinquennale (2020-2024). Et le secrétaire général de l'ONU de mettre en garde: "Pour les cinq prochaines années, nous nous attendons à des choses absolument terribles en matière de tempêtes, de sécheresses et autres impacts dramatiques sur les conditions de vie de nombreuses personnes dans le monde"."C'est le moment de se réveiller", a-t-il lancé en soulignant que beaucoup repose sur les actions qu'entreprendront - ou pas - les principaux émetteurs: Chine, Etats-Unis, Union européenne, Russie, Inde et Japon. - Pollueurs payeurs -"Nous n'avons jamais été aussi fragiles, nous n'avons jamais autant eu besoin d'humilité, d'unité et de solidarité", a-t-il encore insisté, dénonçant "les démonstrations irrationnelles de xénophobie" ou la montée des nationalismes. Alors que de nombreux pays lancent des plans de relance massifs pour tenter de sortir de la récession causée par l'arrêt brutal de l'économie du à la pandémie, M. Guterres a enjoint les Etats à ne pas favoriser les investissements dans les énergies fossiles et s'engager au contraire vers la "neutralité carbone" à l'horizon 2050. "La pollution et non la population" doit autant que possible payer les taxes pour financer cette transition, a-t-il insisté."Je ne veux pas revenir à un monde où la biodiversité est remise en cause, où les énergies fossiles ont plus de subventions que les renouvelables, un monde où les inégalités aboutissent à des sociétés avec de moins en moins de cohésion et créent de l'instabilité, de la colère, de la frustration"."Je crois qu'il nous fait un monde différent, une normalité différente, et je crois que nous avons une opportunité d'y arriver", a-t-il conclu. | Les Etats doivent s'associer pour lutter contre le réchauffement climatique ou notre monde sera "perdu", avertit le patron de l'ONU Antonio Guterres, pour qui la pandémie de coronavirus illustre les méfaits de la désunion. |
orangesum-40 | Distanciation, désinfection, fourniture de masques dans certains cas... les entreprises connaissent désormais le protocole à respecter en vue de reprendre leur activité. Les entreprises souhaitant reprendre leur activité le 11 mai devront respecter des règles universelles, dévoilées dimanche 3 mai par le ministère du Travail. Selon un "protocole de déconfinement" dévoilé par le Journal du dimanche (JDD), dont la teneur a été confirmée à l'AFP, les employeurs auront l'obligation de respecter ces mesures, quels que soient la taille et le lieu d'implantation de leur entreprise. En cas de non respect de ces règles, les employeurs engageront leur responsabilité civile et pénale. Parmi les mesures retenues par le ministère figure l'instauration d'un espace minimum de 4 m2 par salarié dans les commerces et les bureaux, ascenseurs compris. Si cette règle ne peut être mise en place, l'entreprise sera contrainte de fournir des masques à ses salariés. Les locaux, toilettes et poignées de portes devront par ailleurs être désinfectés chaque jour, voire plusieurs fois par jour, et les portillons de sécurité devront être condamnés. Si ce n'est pas possible, du gel hydroalcoolique devra être proposé à proximité. Pas de prise de températureLa prise de température, jugée trop intrusive, ne pourra en revanche pas être imposée par les entreprises, de même que des campagnes de dépistage du coronavirus. "La reprise essentielle de l'activité doit nécessairement s'articuler avec la protection des salariés", a justifié le ministère du Travail, qui prévoit de publier l'intégralité de ce plan de déconfinement d'ici lundi matin. Ces règles "transverses", qui s'appliqueront à "tous les secteurs", viendront "en complément" des guides déjà disponibles sur le site du ministère, qui détaillent les mesures d'hygiène "métier par métier", a-t-il ajouté. En présentant mardi son plan de déconfinement, le Premier ministre Edouard Philippe a appelé toutes les entreprises qui le pouvaient à maintenir le télétravail pour leurs salariés, "au moins dans les trois prochaines semaines". "Pour les personnes qui ne pourront pas télétravailler, la pratique des horaires décalés dans l'entreprise doit ête encouragée", a-t-il ajouté. | Une série de mesures à respecter pour reprendre l'activité ont été édictées par le ministère du Travail à destination des entreprises. |
orangesum-41 | L'actrice américaine a débuté sa matinée en se rendant à Calais vers 9h30, afin de rencontrer des bénévoles de l'association "L'auberge des migrants". Après une visite de l'entrepôt de l'association, où sont stockés les dons et préparés les repas, puis quelques minutes avec les enfants du camp, l'actrice est repartie vers le camp de Grande-Synthe. Pamela Anderson a ensuite visité le camp de "La Linière", à Grande-Synthe. "Tout le monde devrait venir voir ce qui se passe ici et se demander quelle aide on peut apporter", a t-elle simplement dit à "La Voix du Nord", précisant qu'elle avait déjà visité d'autres camps de réfugiés à travers le monde et qu'il s'agissait d'un "combat important de faire en sorte que les gens puissent vivre dans des conditions plus dignes"."On a été prévenus mardi soir de sa visite, c'était une visite organisée par l'association anglaise Help Refugees", a expliqué le président de "L'auberge des migrants" à La Voix du Nord, qui a rapporté l'information ce mercredi."Ça fait longtemps qu'elle voulait venir visiter le camp de Grande-Synthe pour rencontrer les migrants. Elle en a profité pour venir voir ce que faisaient les bénévoles à Calais. C'était une visite à titre personnel, elle n'était accompagnée que par son photographe", a t-il précisé.À Grande-Synthe, la densité a indéniablement augmenté depuis la création de ce premier site humanitaire aux normes internationales en mars 2016, d'une capacité initiale de 1.500 places réparties dans 400 chalets en bois de 6m2. La population s'était stabilisée, avant de décroître fortement, à 720 début octobre. Les chalets inoccupés avaient alors été retirés. Il n'en reste désormais plus que 291, mais, à la suite notamment du démantèlement de la "Jungle" de Calais et de nouveaux flux, elle atteint aujourd'hui quelque 1.200 migrants. Ils sont parfois quatre à cinq à dormir dans les cabanons, contre deux à la création. | Ce passage était aussi improbable que bref. L'ancienne star de "Alerte à Malibu" Pamela Anderson a rendu visite à des migrants des camps de Calais (Pas-de-Calais) et de Grande-Synthe (Nord), ce mercredi matin. |
orangesum-42 | Une prise d'otage a eu lieu ce mercredi 22 juillet à la prison de Roanne, dans la Loire. Un détenu a brièvement pris sa compagne en otage, à l'issue d'un parloir, avant de la libérer puis de se rendre sans heurts, a-t-on appris de sources concordantes. La prise d'otage a démarré vers 11H00 et la femme a été libérée par le détenu peu après 13H00, a indiqué à l'AFP la direction de l'administration pénitentiaire. Cet homme de 28 ans, qui était actuellement placé à l'isolement, s'est ensuite rendu vers 13H30 au terme de ses négociations avec une Équipe régionale d'intervention et de sécurité (ÉRIS) dépêchée sur place, qui n'a pas eu à intervenir physiquement. Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, s'est rendu sur place mercredi "afin de saluer les équipes mobilisées lors de cette opération", a annoncé le ministère dans un communiqué. "Pour leur dire aussi mon soutien, parce qu'ils n'ont pas à vivre des émotions de cette nature", a-t-il rajouté sur place. "Personne ne doit subir la violence. J'ai dit aussi, puisque je suis aussi le ministre des détenus, sans angélisme, que la violence ne pouvait pas être un mode de revendication", a affirmé le Garde des Sceaux. Le détenu est "connu pour son comportement violent"Le détenu, qui purge une peine pour vol à main armée, est "connu pour son comportement violent en détention et pour des troubles psychiatriques", avait précédemment indiqué la direction de l'administration pénitentiaire. Il n'était pas armé et revendiquait son transfert dans un autre établissement, selon la même source. Placé pour l'heure en garde à vue, il devrait ensuite être transféré. Une ÉRIS était déjà intervenue ce week-end à Roanne pour un autre détenu qui avait profité de la promenade pour se retrancher sur le toit de la prison. Lui aussi réclamait un transfert et il a été envoyé au centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse. Dans cette même prison de la Loire, un détenu de 27 ans est mort dans la nuit de vendredi à samedi après avoir allumé un incendie dans sa cellule du quartier disciplinaire. | Ce mercredi 22 juillet, à Roanne (Loire), un détenu a pris en otage sa compagne avant de la relâcher puis de se rendre. Eric Dupond-Moretti s'est rendu sur place. |
orangesum-43 | Au cours de la semaine passée, l'armée israélienne a revendiqué une série de frappes nocturnes contre des positions du Hamas, mouvement islamiste armé au pouvoir dans la bande de Gaza, en réponse à des tirs de ballons incendiaires dont certains sont à l'origine d'incendies de broussailles dans le sud d'Israël qui n'ont toutefois pas fait de victime. En réponse à ces lancers de projectiles, Israël a aussi fermé depuis mardi le poste de Kerem Shalom, où entrent les marchandises à Gaza, langue de terre peuplée de deux millions d'habitants dont plus de la moitié vivent sous le seuil de pauvreté, selon la Banque Mondiale. Dans un premier temps, le carburant et l'aide humanitaire essentielle avaient fait l'objet d'une exception, mais jeudi matin, le ministère de la Défense israélien a annoncé "arrêter l'import de carburant dans la bande de Gaza" en raison de "l'envoi continu de ballons incendiaires" depuis l'enclave. Mercredi soir, l'Etat hébreu qui maintient un blocus sur Gaza depuis plus d'une décennie, a aussi annoncé une réduction "immédiate" de la zone de pêche en Méditerranée pour les Gazaouis, de quinze à huit milles nautiques, avant d'annoncer de nouvelles frappes tôt jeudi matin."Les avions de combat et des tanks ont frappé un certain nombre de cibles militaires du Hamas dans la bande de Gaza", a indiqué l'armée israélienne dans un bref communiqué. "Les cibles frappées incluent un site militaire utilisé pour les forces navales du Hamas, des infrastructures souterraines et des postes d'observation", a ajouté l'armée qui a dit avoir agi en "réponse" à la poursuite des lancers de ballons incendiaires. Dans la bande de Gaza, une source sécuritaire palestinienne a confirmé ces frappes israéliennes qui ont "endommagé" des "sites" du Hamas et des "résidences" mais "sans faire de blessés". Le Hamas et Israël se sont livré trois guerres (2008, 2012, 2014) depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas en 2007. Malgré une trêve l'an dernier, favorisée par l'ONU, l'Egypte et le Qatar, les deux camps s'affrontent sporadiquement avec des tirs de roquettes, d'obus de mortier ou de ballons incendiaires depuis Gaza et des frappes de représailles de l'armée israélienne. Selon des analystes palestiniens, les tirs depuis Gaza visent souvent à faire pression sur l'Etat hébreu pour qu'il donne son feu vert à l'entrée de l'aide financière du Qatar dans l'enclave, prévue dans l'accord de trêve. | L'armée israélienne a annoncé jeudi matin de nouveaux bombardements contre des positions du Hamas dans la bande de Gaza, en représailles à des lancers de ballons incendiaires depuis l'enclave palestinienne vers Israël dans un scénario laissant craindre une nouvelle escalade. |
orangesum-44 | "Nous confirmons le dépôt de plainte auprès du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône de l'Ordre des médecins mais la SPILF ne souhaite pas s'exprimer pendant la procédure", a indiqué une porte-parole de cette dernière. Interrogé jeudi, l'entourage du Pr Raoult a quant à lui assuré qu'il n'avait jamais reçu aucune notification de cette plainte. Selon Le Figaro, qui a révélé l'information et s'est procuré l'argumentaire, la SPILF, association qui compte plus de 500 adhérents, reproche notamment au chercheur marseillais la promotion de l'hydroxychloroquine "sans qu'aucune donnée acquise de la science ne soit clairement établie à ce sujet, et en infraction avec les recommandations des autorités de santé". Depuis le début de l'épidémie, la défense de l'hydroxychloroquine par M. Raoult, qui dirige l''Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection de Marseille, a suscité de nombreuses polémiques dans le monde scientifique."On peut se demander si ses prises de position très tranchées (...) n'ont pas contribué à nuire au message de prévention de santé publique", poursuit la plainte, citée par le quotidien. Le Conseil départemental de l'Ordre des médecins n'était pas disponible pour réagir dans l'immédiat. Sur son site, le Conseil national de l'Ordre des médecins explique qu'une plainte émanant d'un patient, d'un praticien ou d'une association donne d'abord lieu à une tentative de conciliation. Si celle-ci échoue, la requête sera transmise à la chambre disciplinaire. Chaque année, un quart des plaintes sont jugées irrecevables. Une condamnation peut aller d'un simple avertissement à une radiation. Le président LR de la région Paca, Renaud Muselier, est de son côté de nouveau monté au créneau pour défendre le chercheur marseillais, assurant qu'il n'avait fait, selon lui, "que respecter le serment d'Hippocrate". Fin juillet, Didier Raoult avait lui déposé une plainte judiciaire pour "dénonciation calomnieuse" contre le directeur des hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch qui l'avait accusé d'avoir fait un "faux témoignage" lors d'une audition devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale. | La Société de pathologie infectieuse de langue française a saisi en juillet l'Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône contre le Pr Didier Raoult, qu'elle accuse notamment d'avoir indûment promu l'hydroxychloroquine, a-t-on appris jeudi auprès de la société savante. |
orangesum-45 | Le second tour des élections municipales, perturbées par la pandémie de Covid-19, reste l'une des grandes inconnues de ce déconfinement, dont le calendrier devrait débuter le 11 mai prochain. Edouard Philippe a récemment fait savoir en conférence de presse que l'issue du scrutin sera précisée le 23 mai, selon la loi votée par le Parlement le 23 mars. Le premier tour des Municipales a eu lieu le 15 mars dernier, à la veille du début du confinement. Le second tour pourrait se tenir soit à la fin du mois de juin, soit après l'été. Le vote de trop ? par franceinfoLa question reste donc en suspens. Pour la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, il faudrait refaire les deux tours des élections municipales dans le cas d'un report à l'automne, dans l'intérêt de la "démocratie", a-t-elle fait savoir en interview auprès de France inter ce jeudi 30 avril."On verra ce que dira le Conseil d'Etat qui avait parlé d'un délai raisonnable entre les deux tours. Si le deuxième tour devait être renvoyé en septembre-octobre, je pense qu'il faudrait refaire les deux tours et je pense que ce serait mieux pour que la démocratie puisse s'exprimer pleinement", a-t-elle déclaré."Les gens avaient peur et ne sont pas venus"Selon elle, "c'est vrai que ces élections n'ont pas eu lieu de manière la plus forte sur le plan de l'organisation démocratique. On n'y peut rien, les gens avaient peur et ne sont pas venus". "Il y a eu une très, très grande abstention, notamment dans les quartiers populaires qui nous sont en partie favorables", a rappelé la candidate à un 4e mandat, arrivée en tête au premier tour avec 29,8% des voix. Mardi 28 avril, toujours au micro de France inter, Rachida Dati avait également fait part de son souhait que ce "second tour des municipales ait lieu." "[Avant l'été], si nous avons les garanties sanitaires, si le mode de procuration peut être assoupli, mais il faut qu'il ait lieu", a assuré la candidate LR à la mairie de Paris, rivale d'Anne Hidalgo. | Après un premier tour le 15 mars dernier, avant le début du confinement, le second tour des élections municipales pourrait avoir lieu soit fin juin, soit après les vacances d'été. Si cette deuxième option est finalement choisie, Martine Aubry est favorable à un report des deux tours, a-t-elle affirmé au micro de France inter ce jeudi 30 avril. |
orangesum-46 | "C'était traumatisant et profondément insultant dans le sens où quelque chose de sacré était détourné pour une posture politique", a dénoncé sur la radio publique NPR Mariann Budde, l'évêque épiscopalienne de Washington. Selon elle, le milliardaire républicain, qui compte parmi ses partisans nombre de chrétiens évangéliques, a utilisé "le pouvoir symbolique de notre livre sacré et l'a tenu dans la main comme si c'était la justification de ses positions et de son autorité". Au moment de la dispersion, "la manifestation était totalement pacifique" et il n'y avait "pas de justification" à l'emploi de la force, a dit l'évêque. Donald Trump a adopté lundi un ton martial à la Maison Blanche en menaçant de faire appel à l'armée pour ramener le calme dans le pays, où des centaines de milliers de personnes manifestent leur colère depuis la mort le 25 mai de George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans, lors de son interpellation par la police à Minneapolis. Les rassemblements pacifiques ont parfois dégénéré en émeutes. Au moment où il s'exprimait, plusieurs centaines de personnes protestant à l'extérieur de l'enceinte présidentielle étaient dispersées à coups de gaz lacrymogènes. L'objectif était de libérer le champ vers l'église Saint John, bâtiment emblématique tout proche appartenant à l'Eglise épiscopalienne qui avait été dégradée dimanche soir par des casseurs. Le président s'y est rendu à pied, entouré de membres de son cabinet, pour s'y faire photographier, une bible en main. D'autres responsables épiscopaliens de Nouvelle-Angleterre (nord-est) ont dans un communiqué dénoncé un acte "honteux et moralement répugnant", le président voulant "prétendre avoir le soutien des chrétiens et celui de l'Église épiscopalienne" en se livrant à cette séance photo. La visite mardi du président et de la Première dame au Sanctuaire national Saint Jean Paul II, dans le nord-est de la capitale fédérale, a également fait bondir la hiérarchie catholique. "Je trouve cela déconcertant et répréhensible qu'un site catholique permette d'être détourné et manipulé d'une façon si flagrante (et) qui viole nos principes religieux", a dénoncé dans un communiqué l'archevêque de Washington, Wilton Gregory. Le souverain pontife, mort en 2005, "n'aurait certainement pas cautionné l'usage de gaz lacrymogènes et d'autres moyens de dissuasion pour faire taire, disperser ou intimider (les manifestants) pour se faire photographier devant un lieu de prière et de paix", a-t-il ajouté. | Des dirigeants religieux américains ont dénoncé mardi les violences policières à Washington et fustigé la décision de Donald Trump la veille de faire disperser violemment des manifestants pour se faire photographier devant une église dégradée, une bible à la main. |
orangesum-47 | 1,2 million d'allocations diminuées. 500.000 ouvertures de droits annulés ou retardés. C'est ce qui ressort des analyses prudentes de l'Unédic dont l'AFP a obtenu copie vendredi 5 juillet, confirmant des informations de presse. Une estimation très différente de celle du ministère du Travail. Après l'annonce de la réforme le 18 juin, l'entourage de la ministre avait estimé entre 600.000 et 700.000 le nombre de personnes "potentiellement impactées". La réforme prévoit, entre autres, un nouveau mode de calcul de l'indemnité. En outre, il faudra avoir travaillé six mois sur les 24 derniers mois (au lieu de quatre mois sur les 28) pour avoir droit à une indemnisation. Enfin, pour le "rechargement des droits", en situation de cumul emploi-chômage, il faudra avoir travaillé également six mois pour ouvrir un nouveau droit (au lieu d'un mois aujourd'hui). Trois effets de la réforme pour les chômeursAvec ces mesures, l'Unédic, qui gère l'assurance chômage, anticipe trois effets. Premier effet: 500.000 personnes chaque année seraient impactées par une ouverture de droit retardée ou annulée. Deuxième effet: la durée du droit sera plus courte pour 250.000 allocataires avec le passage à 24 mois pour les moins de 53 ans. Ces deux chiffres ne peuvent être additionnés, "car une partie des allocataires seront impactés par les deux effets", prévient l'Unédic. Troisième effet: une allocation journalière plus faible pour 1,2 million de personnes ayant travaillé de manière discontinue, soit la moitié des entrants. Mais, insiste l'Unédic, "il est délicat à ce stade d'estimer la population concernée". Elle a transféré ces "premiers repères" aux organisations syndicales et patronales cette semaine en s'appuyant sur les éléments communiqués dans le dossier de presse le 18 juin. "Il ne s'agit pas à ce stade d'une analyse complète ni d'un chiffrage consolidé des impacts du décret attendu", précise l'organisme, qui prévoit de diffuser en automne une étude plus poussée, y compris sur le plan financier. La réforme prévoit également d'indemniser les démissionnaires et les travailleurs indépendants, de mettre en place un "bonus malus" sur les contrats courts dans certains secteurs et une dégressivités de 30% au 7e mois pour les salaires supérieurs à 4.500 euros brut. | L'Unédic a estimé dans un rapport que la réforme de l'assurance chômage ferait diminuer les allocations de 1,2 million de personnes. |
orangesum-48 | Le premier en français depuis quatre ans."Plus impliquée que jamais, Céline a volontairement choisi des thèmes positifs et tournés vers la vie", a résumé Sony Music, la maison de disques de la chanteuse canadienne aux 220 millions d'albums vendus dans le monde. Combinant ballade au piano, guitare pop-rock et même des rythmes à saveur hip-hop, l'album "Encore un soir" aborde le deuil mais aussi les retrouvailles, la famille ou encore le bonheur d'être en vie."LA VIE M'A TELLEMENT GÂTÉE"La chanteuse avait dévoilé en mai un premier titre intitulé comme l'album "Encore un soir", un hommage poignant à Angélil écrit et composé par son complice de longue date Jean-Jacques Goldman. Sur ce morceau qui débute par une ballade piano-voix pour s'achever en crescendo rock, Céline Dion se réjouit de sa vie : "La vie m'a tellement gâtée/J'ai plutôt du mal à l'éteindre/Oh mon Dieu j'ai eu ma part/". Mais elle regrette aussi de ne pouvoir l'allonger comme elle le souhaite avec celui qu'elle aime : "Encore une heure/Un peu de nous, un rien du tout". Plusieurs artistes ont collaboré à ce nouvel opus, notamment Francis Cabrel et Serge Lama qui ont co-écrit une chanson, ainsi que Jacques Veneruso qui a déjà composé pour elle des tubes comme "Je ne vous oublie pas" et "Parler à mon père". UN ALBUM EN ANGLAIS EN 2017Le slameur Grand Corps Malade, qui avait participé à l'album "Sans attendre" (2012), signe aussi un titre. Et Céline Dion propose également une reprise d'"Ordinaire", un succès de Robert Charlebois. Sa collaboration avec la musicienne de R&B Zaho sur deux titres offre un son plus moderne. Le morceau "Tu sauras" contient notamment des rythmes hip-hop et dance, rappelant une sonorité à la Stromae. Dans le cadre d'un concours lancé par Céline Dion l'année dernière, le titre "À la plus haute branche" du comédien québécois Daniel Picard a été choisi par le public parmi plus de 4.000 chansons pour figurer sur ce nouvel opus. Cette dernière chanson de l'album raconte la vie après la mort: "J'apprivoiserai ton absence, mais je ne dirai plus ton nom", chante la star québécoise. Lors d'un entretien avec la chaine américaine Entertainment Tonight le mois dernier, Céline Dion a annoncé qu'elle prévoyait de sortir un album en anglais l'an prochain. "J'ai déjà commencé à travailler sur ce disque, Pink m'a écrit une chanson", avait-elle déclaré, révélant que ce morceau, intitulé "Recovering", rendait hommage à René Angélil. Après neuf concerts à guichets fermés à Paris fin juin et début juillet, Céline Dion a donné plus de quinze représentations à Montréal et Québec en août. Sa tournée doit prendre fin à Trois-Rivières (au nord-est de Montréal) le 31 août. | Le nouvel album de Céline Dion, "Encore un soir", sort ce vendredi 26 août. Le premier opus de la chanteuse canadienne depuis la mort de son mari et manager, René Angélil, en janvier dernier. |
orangesum-49 | Pour la première fois depuis son accession à la présidence de la République en 2017, Emmanuel Macron a accepté d'être interviewé le jour de la fête nationale. Un rendez-vous d'autant plus attendu que la crise sanitaire et économique du coronavirus est loin d'être terminée, que la réforme des retraites devrait rapidement revenir sur le devant de la scène... Pourtant, lors de l'entretien, le président s'est montré imprécis à de nombreuses reprises. Loin de répondre sans détour aux questions, il a contourné, esquivé, fait preuve d'imprécisions. Avant même le début de l'exercice, certains avaient estimé que cette interview ne permettrait pas d'aller aux fonds des sujets, afin de ne pas faire perdre de son intérêt au discours de politique générale de Jean Castex, le nouveau Premier ministre. Justement, à son propos, le président ne voit pas tant de similitudes que ça avec Édouard Philippe, son prédécesseur, également homme de droite et énarque. « Il [Jean Castex] a un parcours différent », a tenté le président. À propos du remaniement et du départ d'Édouard Philippe, il explique qu'il fallait "changer d'équipe" pour "changer de chemin". Il a ainsi expliqué qu'il s'agissait "d'une page politique de la vie du pays qui se tourne" et qu'il ne peut pas "dire : 'On prend un nouveau chemin, une nouvelle méthode, un nouveau temps du quinquennat', et dire : 'On y va avec la même équipe'". Pourtant, des poids-lourds? du gouvernement Édouard Philippe comme Bruno Le Maire, Jean-Michel Blanquer, Gérald Darmanin ou encore Jean-Yves Le Drian sont encore là. Quand il est question des rassemblements festifs organisés clandestinement ou pas ces derniers jours, comme le concert donné à Nice avec l'accord de la mairie, ou les raves parties dans le sud de la Nièvre ou à Arcachon, Emmanuel Macron répond par sa volonté de rendre obligatoire le port du masque dans les lieux publics clos. La question concernant la réforme des retraites a quant à elle semblé inattendue. Et alors qu'il avait annoncé des décisions fortes pour l'égalité des chances lors de son allocution du 14 juin, Emmanuel Macron n'a toujours pas précisé lesquelles, un mois après, alors qu'il était interrogé sur la lutte contre les discriminations. Là pour définir le nouveau chemin du quinquennat, comme il se plaît à l'appeler, le président a surtout défendu le bilan de ses trois premières années à la tête de l'État. | La prise de parole d'Emmanuel Macron était très attendue mardi 14 juillet. Si elle a été remarquée, c'est en partie en raison des réponses "brouillon" du président de la République aux questions de Léa Salamé et Gilles Bouleau. |
orangesum-50 | Le secrétaire général du parti, cité par le quotidien de droite, souhaite mener "une réflexion sur nos idées, nos valeurs, notre ligne, sur nos erreurs et sur leurs origines ou sur l'organisation de notre mouvement". Plusieurs thèmes sont abordés. Les adhérents sont invités à se prononcer sur la coexistence de "plusieurs sensibilités" au sein du parti, les priorités qui devraient être celles du parti ou encore ses valeurs. Le parti LR veut également connaître le sentiment de ses adhérents sur l'échec de François Fillon à la présidentielle. Le candidat de la droite a-t-il perdu à cause d'un projet éloigné des "attentes des Français", "du climat des affaires", "d'un déficit de pédagogie", "d'un manque d'union" des Républicains ou "d'un manque d'actions des militants" ? LES RALLIEMENTS À EMMANUEL MACRON EN CAUSE ? Leur analyse sur l'échec du parti aux élections législatives est également requis : "logique institutionnelle de la Ve République", "appel à voter Emmanuel Macron au soir du premier tour", "ralliement de personnalités de droite à Emmanuel Macron", ou "changement de projet" entre les deux élections ? Auprès du Figaro, Bernard Accoyer justifie sa démarche : "nous ne pouvions pas continuer de faire comme si de rien n'était. Nos adhérents veulent s'exprimer. Ils ont beaucoup de choses à dire sur les épreuves que nous avons traversées et il est absolument nécessaire que nous les entendions". Le secrétaire général des Républicains redoute déjà les querelles internes alors que le parti devra bientôt se choisir un président. Grâce à ce questionnaire, Bernard Accoyer espère "faire en sorte que la campagne pour la présidence du parti se fasse sur la base d'un débat d'idées et pas d'une compétition de personnes". | En pleine reconstruction, Les Républicains veulent prendre le pouls de leur base. Le Figaro rapporte mercredi 26 juillet que Bernard Accoyer a fait parvenir aux 250 000 adhérents du parti une liste de 28 questions baptisée "Questionnaire de la refondation". |
orangesum-51 | Ce sont de simples termes pour certains mais une appellation qui dérange réellement pour d'autres. Le quotidien régional La Montagne rapporte les discussions qui existent entre la direction du Mémorial de la Shoah et Frédéric Aguilera, maire de la ville de Vichy (Allier). Ils envisagent notamment de revenir sur l'expression « Régime de Vichy ». Dans un courrier qu'il adresse au maire, Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah, reconnaît que « certaines villes - Drancy, Pithiviers, Beaune-la-Rolande ainsi que Vichy - sont marquées au fer rouge par l'histoire de la Seconde Guerre mondiale alors que le choix du lieu revenait aux Nazis ou aux autorités départementales. » Il estime que « 80 ans après l'avènement du pétainisme dans notre pays », il est « temps d'abandonner ces formules. »Pour tenter rompre avec cette image de la France qui collabore, le musée annonce qu'il va modifier le texte « en ayant recours à une autre terminologie » lorsqu'elle rénovera son site internet. Une mesure qui reste dans l'attente du feu vert de leur conseil scientifique. Un combat de longue date pour la mairie de VichyCette main tendue par le Mémorial de la Shoah est un véritable motif d'espoir pour Frédéric Aguilera. Il assure à La Montagne que cela représente « une étape importante et symbolique » dans son combat pour dissocier la ville de Vichy de sa collaboration pétainiste. « Ce sont des petits pas, mais c'est comme cela qu'on avance. Il s'agit là de mener un travail de mémoire national, qui dépasse le seul cadre de Vichy », déclare-t-il. Cet élu LR s'était déjà fait remarquer sur ce sujet le 17 août 2019. Le président de la République Emmanuel Macron avait évoqué sur ses réseaux sociaux les « heures sombres de Vichy ». Des paroles qui avaient exaspéré Frédéric Aguilera. « Une fois de plus vous alimentez un amalgame qui salit l'image de la ville de Vichy. Les Vichyssois n'en peuvent plus ! Je vous invite à venir découvrir notre ville et comprendre les conséquences de ce raccourci », lui avait-il répondu sur Twitter. | Le quotidien La Montagne rapporte les échanges entre la direction du Mémorial de la Shoah et le maire de Vichy Frédéric Aguilera. Ils souhaitent en finir avec l'appellation « Régime de Vichy ». |
orangesum-52 | A Ajaccio, les faits se sont déroulés dimanche soir peu après 22h00 sur la terrasse de la brasserie L'Aktuel, dans le pôle d'activité commerciale de Suartello, en périphérie de la ville."On a a priori un tireur casqué qui arrive et qui tire à plusieurs reprises sur deux hommes qui sont attablés avant de repartir comme il est venu en scooter", a précisé à l'AFP Sylvain Darchy, substitut de la procureure de la République d'Ajaccio. Parmi les deux personnes touchées, le blessé, âgé de 29 ans et atteint au bras, est connu des services de police mais "a priori" pas le second, qui a été tué. Agé de 39 ans, il était plus gravement atteint et est décédé dans la nuit, a précisé la même source. L'arme de poing utilisée est de calibre 11,43 mm. Trois personnes ont également été évacuées de la brasserie vers l'hôpital, "choquées par la violence de la scène", parmi lesquelles une femme enceinte qui a fait un malaise, a également indiqué Sylvain Darchy, précisant que l'enquête avait été confiée à la police judiciaire. Le maire d'Ajaccio, Laurent Marcangeli (DVD), a fait part lundi après-midi dans un communiqué de sa "stupéfaction" et de sa "profonde tristesse" face à l'assassinat de cet homme qui était "agent de la ville d'Ajaccio affecté à la propreté urbaine". Il a annoncé la mise en place d'une "cellule psychologique" dès mardi, "pour les agents" qui ont fait valoir leur droit de retrait lundi, en hommage au défunt, père de famille et fils d'une employée municipale et élue au conseil général de Corse-du-Sud entre 2014 et 2015. A l'île Rousse (Haute-Corse), un homme, connu des services de police et de justice, a quant à lui été atteint par plusieurs tirs d'arme à feu vers 23H00, a indiqué à l'AFP la procureure de la République de Bastia, Caroline Tharot. Blessé à l'avant-bras, au foie et au rein gauche, il a été héliporté vers l'hôpital de Bastia et opéré dans la nuit, selon la procureure et les pompiers. Une enquête pour tentative d'assassinat a été ouverte et confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Corse. Selon des sources proches de l'enquête, un restaurateur avait appelé la gendarmerie après avoir entendu des coups de feu dans un immeuble voisin. Dans la cour de l'immeuble, les militaires ont découvert l'homme blessé et inconscient, né en 1997. Un témoin a indiqué avoir vu un homme s'enfuir en scooter après avoir tiré cinq ou six coups de feu, a précisé l'une de ces sources. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme aurait été blessé à travers la porte d'un appartement qui n'était pas le sien. "On est dans le banditisme de Balagne", a précisé l'une de ces sources. | Un tireur casqué a abattu un homme et en a blessé un second dans une brasserie de la périphérie d'Ajaccio dimanche soir tandis qu'à l'île Rousse, en Haute-Corse, un homme connu des autorités a lui aussi été grièvement blessé par balle. |
orangesum-53 | Les grèves des transports contre la réforme des retraites, puis le confinement dû au Covid-19 ont exacerbé l'envie des cadres franciliens de quitter la région. Mais la peur de quitter son emploi freine le passage à l'acte, selon une étude du site spécialisé Cadremploi publiée mardi 25 août. Les récents événements (grève des transports, confinement) ont renforcé l'envie de 84% des cadres interrogés de quitter l'ïle-de-France. Près d'un tiers (32%) recherchent activement un poste ou ont demandé une mutation. Peur de ne pas trouver de travail en province Parmi les 1.919 cadres interrogés en ligne du 16 au 17 juillet 2020, 96% vivent ou travaillent en région parisienne. 83% d'entre eux envisagent une mobilité en province, une proportion assez stable d'année en année (84% en 2018, 82% en 2019)."Comme toujours, s'ils sont nombreux à exprimer leurs désirs de quitter la Ville Lumière, le cap entre la réflexion et la prise de décision reste difficile à franchir", note l'étude. Pragmatiques, les cadres craignent pour 66% d'entre eux "de ne pas trouver un emploi" s'ils quittent la région parisienne. Ils sont tout de même 28% à "rechercher activement un poste et passer des entretiens" - en hausse de 2 points par rapport à la précédente enquête annuelle. Ils sont 4% à avoir demandé une mutation à leur entreprise (+1 point) et 60% y "réfléchissent" (+6 points). Bordeaux, Nantes et Lyon plébiscitées Pour réaliser leur rêve, 61% des cadres franciliens sont "prêts à changer de métier" ou à accepter une baisse de salaire (53%). Ils sont moins nombreux à envisager de démissionner (46%, en baisse de 6 points par rapport à 2019). En revanche, l'idée de faire des allers-retours à Paris est en hausse notable de 7 points, peut-être facilitée par l'essor du télétravail pendant le confinement. Parmi les destinations de rêve, le trio Bordeaux (51%), Nantes (44%) et Lyon (31%) trône toujours en tête. Suivent Montpellier, Aix-Marseille, Toulouse et Rennes. Que recherchent en priorité les sondés ? Un meilleur cadre de vie, pour 89%. Ils trouvent la vie à Paris Paris "stressante" (63%), trop chère (57%) et se plaignent des temps de transports (48%). | Après les grèves de l'hiver dernier et le confinement, un tiers des cadres franciliens recherchent activement du travail en province. |
orangesum-54 | Alors que les ténors de la droite ont fait leur rentrée en ordre dispersé, Xavier Bertrand a accordé un entretien au Parisien où il donne l'alerte contre le "danger des (partis) extrêmes". "Le danger des extrêmes est loin d'être écarté dans notre pays", affirme le président des Hauts-de-France, qui a quitté LR au lendemain de l'élection de Laurent Wauquiez à sa présidence en décembre 2017. Les Hauts-de-France sont un des territoires prisés du Rassemblement national, où la liste conduite par Marine Le Pen avait récolté 42% des voix aux élections régionales de 2015, contre 58% pour Xavier Bertrand. Un rapprochement entre LR et le RN serait une "hérésie, un danger terrible pour notre pays", ajoute l'élu, qui se clame d'une droite gaulliste et sociale, et qui multiplie les désaccords de fond avec la ligne très droitière de Laurent Wauquiez. Macron "ne comprend pas les territoires"Au sujet du président de la République, Xavier Bertrand critique le "complexe de supériorité" d'Emmanuel Macron, qui "peut coûter très cher (au) pays". Le chef de l'Etat, au plus bas dans les sondages, "ne comprend pas les territoires, ne comprend pas les élus, et ne voit pas que c'est avec du dialogue et du partenariat qu'on pourrait être plus efficace pour les Français", estime t-il, l'invitant à "faire confiance aux élus, à des syndicats comme la CFDT, à ses ministres"."Le fait qu'il ait le sentiment d'avoir raison sur tout ne peut pas durer, ça ne marche pas. Beaucoup de Français modestes pensent qu'il n'est pas un président pour eux, et les retraités savent désormais qu'il est un président contre eux", développe t-il, dénonçant un pouvoir "technocratique comme jamais", et des choix de l'exécutif "totalement déconnectés des réalités quotidiennes de nos concitoyens". | Le président des Hauts-de-France s'alarme du rapprochement entre Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN, ex-Front national), qui serait une "hérésie". |
orangesum-55 | Il révèle notamment l'existence de la liste confidentielle "REM 150". Derrière ce nom de code, la liste des 150 cadres du ministère de l'Économie rémunérés plus de 150.000 euros brut par an, soit mieux payés que le chef de l'État. Mais quelque 450 autres membres de cette élite, sous la tutelle de la Santé ou du Quai d'Orsay, gagneraient également davantage qu'Emmanuel Macron. L'enquête de Vincent Jauvert, parue le 18 janvier, pourrait accroître la défiance de l'opinion à l'encontre de ce qu'il appelle la "noblesse d'État". "Je ne m'attendais pas à découvrir un tel déclin de l'esprit public, un tel mépris des règles éthiques", écrit-il, cité par L'Obs qui publie des extraits du livre. • Le directeur régional des finances publiques d'Île-de-France trois fois mieux payé qu'un ministreLe journaliste a pu se procurer la liste "REM 150", datée du 4 octobre 2016. Un document estampillé "confidentiel", adressé à une poignée de cadres de Bercy. Il s'agit de la liste des 150 hauts fonctionnaires du ministère de l'Économie et des Finances gagnant plus de 150.000 euros brut par an, soit plus que le chef de l'État. "Dès son arrivée au pouvoir en 2012, François Hollande a baissé le salaire du chef de l'État et du Premier ministre de 30%, pour le fixer à 150.000 euros net par an, raconte l'un des rares destinataires au journaliste, cité par L'Obs. Nous voulions savoir qui, à Bercy, était mieux payé qu'eux et, de ce fait, qui gagnait combien parmi les cadres dirigeants de ce ministère". Dans cette liste, le mieux rémunéré est le Trésorier-payeur général (TPG) d'Île-de-France, rapporte Le Parisien : en 2015, il s'agit de Philippe Parini, un sarkozyste nommé par François Hollande, selon le quotidien, qui touche cette année-là 255.579 euros net, soit 21.298 net par mois. C'est trois fois plus qu'un ministre, précise Le Parisien. "Au total, 104 administrateurs généraux des Finances publiques, un corps de l'Ancien Régime fort prospère, figurent dans ce palmarès", écrit Vincent Jauvert. La liste "REM 150" compte aussi , "tous les princes de Bercy" - les directeurs -, "et même deux simples chefs de service", mieux payés que le président. • Un mystérieux conseiller "contractuel" Le journaliste met aussi en lumière la rémunération d'un simple conseiller "contractuel" d'un ministre de Bercy, rémunéré 181.395 euros brut en 2015, soit 150.622 net. Pour quel ministre travaille-t-il ? "Je peux certifier qu'aucun conseiller, en particulier aucun contractuel, ne gagnait 180.000 euros (brut), ni au cabinet de Christian Eckert (secrétaire d'Etat au Budget) ni au mien", assure à l'auteur Michel Sapin, à l'époque en charge des Finances. Et d'ajouter : "Je ne peux pas vous donner la même assurance s'agissant du cabinet Macron (chargé de l'Economie) dont j'ignorais et ignore les rémunérations." L'Élysée ne souhaite pas commenter. "Il ne nous appartient pas de donner des informations relatives à la vie privée des personnes", explique à L'Obs Sibeth Ndiaye, conseillère presse de la présidence, qui occupait le même poste à Bercy. Une autre note confidentielle sur laquelle le journaliste a mis la main, remontant à 2013, révèle que plus de 600 hauts fonctionnaires - dont plus de 300 diplomates - gagnaient alors plus de 150.000 euros par an. Le mieux payé, toutes catégories confondues, est le gouverneur de la Banque de France, l'énarque inspecteur des Finances François Villeroy de Galhau, avec 350.845 euros brut annuels, cite Le Parisien. Il bénéficie en outre, "de par sa fonction, d'autres revenus", ce qui porterait son gain total à 450.907 euros par an, selon les confidences du président de la Cour des comptes Didier Migaud. Qui lui ne touche "que" 177.000 euros net par an. • Ambassadeur dans un pays dangereux, un poste lucratif Parmi les mieux payés de la République, figure par ailleurs l'ambassadeur de France en Afghanistan, le poste diplomatique le plus dangereux. "Il gagne 29.000 euros net par mois, dont une indemnité de résidence non imposable, indexée sur la difficulté du poste, de 23.000 euros. En 2012, il s'agissait de Bernard Bajolet, un ami de François Hollande, qui le nommera patron des services secrets extérieurs (DGSE) l'année suivante. Aujourd'hui, c'est François Richier, ancien conseiller stratégique de Nicolas Sarkozy", explique L'Obs. "Juste derrière, presque à égalité, les ambassadeurs dans d'autres capitales très risquées, comme Bagdad en Irak ou Sanaa au Yémen.""Au-dessus de 200.000 euros brut par an, nous avons découvert aussi l'ancien ministre socialiste de la Santé Claude Évin", révèle à Vincent Jauvert l'un des destinataires de cette note. Il se trouve alors à la tête de l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France, où Nicolas Sarkozy l'a nommé en 2009. • Muriel Pénicaud chez Business FranceLe journaliste évoque aussi le cas de la ministre du Travail Muriel Pénicaud. "Début 2015, Emmanuel Macron (alors ministre de l'Économie, ndlr) et Laurent Fabius (Affaires étrangères, ndlr) décident de la nommer à la tête de Business France, l'agence chargée de promouvoir les PME françaises à l'étranger", écrit L'Obs. Après négociations, elle "obtient 225.000 euros brut par an. Près de 19.000 euros par mois." | Dans son livre "Les intouchables d'État" (Robert Laffont), le journaliste de "L'Obs" Vincent Jauvert se penche sur les très hauts fonctionnaires. Le grand reporter a enquêté pendant deux ans. |
orangesum-56 | "Nous avons toujours été au rendez-vous de la solidarité avec l'Italie depuis deux ans. Nous portons à ses côtés un mécanisme de solidarité pour la prise en charge des débarquements; nous lui demandons donc de répondre favorablement à la demande faite par l'ONG d'accoster dans le port sûr le plus proche", a-t-on indiqué Place Beauvau. Ce bateau de l'ONG allemande Sea-Eye, avec 125 migrants à bord, "doit être accueilli dans le port sûr le plus proche", avait indiqué plus tôt le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, la France déclinant ainsi implicitement toute possibilité de laisser accoster le navire à Marseille. L'Alan Kurdi a annoncé mercredi faire route vers la ville portuaire du sud de la France après avoir vu ses tentatives de rejoindre les côtes italiennes échouer: "l'inaction des autorités italiennes et allemandes nous contraint à cette mesure", a assuré le dirigeant de l'ONG, Gorden Isler, dans un communiqué."Tous les acteurs (...) doivent respecter les principes humanitaires et notamment celui du port sûr le plus proche. Nous travaillons en urgence dans le respect de ces principes avec l'Italie et nos partenaires européens. Une solution sera trouvée et l'ONG doit la respecter", a insisté le ministère de l'Intérieur. De son côté, la ville de Marseille s'était dite prête à accueillir "sans condition" le bateau, même si la France a toujours refusé une telle option. Le principe du débarquement de rescapés dans le "port sûr" le plus proche, inscrit dans le droit maritime international, revient en général à confier, lors d'opérations de sauvetage en Méditerranée centrale, ce premier accueil à l'Italie ou à Malte.sha/pa/dch | La France a demandé mercredi à l'Italie de laisser accoster le navire humanitaire Alan Kurdi, qui fait route vers Marseille faute d'avoir pu débarquer sur les côtes italiennes quelque 130 migrants secourus en Méditerranée, a annoncé à l'AFP le ministère de l'Intérieur. |
orangesum-57 | Ma petite-fille a 13 ans (...) C'est un bébé", estime-t-il. Deux récentes affaires ont choqué une partie de l'opinion. Dans les deux cas, la justice a considéré qu'une fillette de 11 ans pouvait avoir des relations sexuelles consenties avec un homme majeur. Erreurs judiciaires ou lacune de la législation, ces deux affaires ont ouvert le débat sur l'instauration d'un âge minimum en dessous duquel un mineur ne peut être considéré comme consentant. • "Ma petite-fille a 13 ans ! Qu'est-ce qu'elle va consentir à coucher avec un mec ?"Michel Sardou prend à son tour position. Le chanteur qui sort son 26e et dernier album, "Le choix du fou", y consacre plusieurs chansons à des thèmes d'actualité. Et il révèle que, s'il devait encore écrire une chanson, il la consacrerait au consentement sexuel des enfants. Comme on lui demande s'il aime appuyer là où ça fait mal, il répond : "J'ai l'impression de capter ce qu'il y a dans l'air. Là, par exemple, ce qui me choque, c'est fixer l'âge de consentement à un acte sexuel à 13 ans. Ma petite-fille a 13 ans ! Je ne veux pas, moi ! C'est un bébé, qu'est-ce qu'elle va consentir à coucher avec un mec ? Je n'écris plus de chansons. Mais la prochaine ç'aurait été sur ça !"Celui dont plusieurs chansons, au cours de ses 50 ans de carrière, ont fait polémique, estime avoir été mal compris. "Parce que je dis 'je', les gens ne font pas la différence. Quand je chante, ils se disent, 'il le pense vraiment'. Mais j'incarne un personnage ! Je ne suis pas l'homme de mes chansons. Je ne prends pas mon stylo en me disant 'qu'est-ce que je vais faire pour les emmerder cette fois ?'", explique-t-il. • "Encore aujourd'hui, je suis un dangereux machiste"D'ailleurs, y a-t-il des textes qu'il ne pourrait plus sortir aujourd'hui ? "Plein ! Qu'est-ce que j'ai pris dans la gueule ! Encore aujourd'hui, je suis un dangereux machiste ! Dans 'Être une femme', tout ce que je disais, elles le font aujourd'hui. Pilote d'avion, chauffeur de bus... Elles font des métiers de mecs ! Est-ce dégradant ? Pourtant, de nombreuses associations féministes m'ont bastonné". Michel Sardou se dit satisfait de son ultime opus. "Je l'aime bien. Et j'en parle d'autant plus librement que je n'ai pas écrit beaucoup (une chanson). J'ai adhéré tout de suite aux idées qu'on m'a suggérées. C'est rare que je dise ça. En général, mes disques, je m'en fous". Il y aborde des thèmes d'actualité : "'San Lorenzo', jamais je n'aurais pensé chanter sur le pape. Cet homme qu'on croit, qu'on suit, qu'on écoute et qui doute, parce que c'est avant tout un homme, ça m'a plu. 'La colline de la soif', c'est sur le réchauffement climatique. Ca me préoccupe. 'Le médecin de campagne', ça me parle. J'ai trouvé que c'était délicatement écrit. C'est important que les chansons soient vraies".• "Mon père m'a foutu dehors" Dans "J'aimerais savoir", il interroge l'enfant qu'il était. "Je ne sais pas comment il me verrait aujourd'hui. Il y a des enfants qui connaissent tôt leur vocation. Moi je n'avais le désir de rien. C'est arrivé comme ça, après le bac. J'ai pris des cours de comédie. Aucun atavisme. Et je n'ai pas demandé à mon père de m'aider. Il m'a foutu dehors : 'si tu veux être comédien, il faut que tu en vives. Tu ne pourras rentrer que si tu es malade'. Et il a refermé la porte". Le chanteur confie que le plaisir de chanter "est revenu". "Parce que j'ai retrouvé ma voix. J'ai eu un problème au niveau des sinus qui affectait mes cordes vocales. Deux opérations, un an à travailler avec un prof. Je touche du bois là, j'ai une voix d'enfer. Même si j'ai baissé ma tonalité. À 70 ans on n'est plus ténor, je suis baryton". • "J'aime pas ma gueule"Celui qui a ajouté des dates à sa tournée fait salles combles. "Soyons véridiques : c'est un triomphe ! Je n'ai jamais fait autant de monde !, se félicite-t-il. Je ne m'attendais pas à ça. Le succès m'a toujours suivi, mais comme ça faisait quatre ans qu'on ne m'avait pas vu... Le public a même rajeuni." Et pourquoi apparaît-il sur scène avec un nœud papillon dénoué ? "J'ai piqué ça à Frank Sinatra. C'est vachement mieux que le nœud pap' fermé. Sinon, ça vous fait un double menton quand vous chantez et une tronche de pastèque." Accusé de "faire la gueule", il se justifie : "Mais parce que je n'aime pas faire de photos ! Sur scène, je me marre avec le public ! Mais quand il faut poser... Je n'y arrive pas. Je ne ferai jamais la publicité pour Chanel homme ! Alors les gens disent, 'il fait la gueule'. Mais non ! Je n'aime pas les photos, c'est tout ! J'ai une timidité. Et j'aime pas ma gueule". • "Je veux finir par là où tout a commencé"Que les fans se rassurent, s'il arrête la chanson, on le verra toujours au théâtre. "Je veux finir par là où tout a commencé. La chanson m'a procuré un bonheur énorme. Je finis sur une bonne note. Je me sens incapable de me renouveler, j'ai tout dit. Je préfère retourner au théâtre, faire rire, émouvoir". Quel regard porte-t-il sur sa vie ? "Je me suis éclaté. J'ai toujours eu des aventures, des incidents, des femmes complètement folles... Et je m'en sors à chaque fois. Je suis assez imperturbable. J'attends que ça passe." | ENTRETIEN. Dans un entretien à l'AFP, à l'occasion de la sortie de son 26e album, le chanteur engagé s'oppose à l'âge limite de 13 ans, envisagé par les autorités. |
orangesum-58 | L'annonce, tombée en pleine nuit, a pris tout le monde de court: les voyageurs arrivant de France au Royaume-Uni devront observer à partir de samedi une quarantaine de deux semaines, a indiqué le gouvernement britannique, s'attirant immédiatement la promesse d'une "mesure de réciprocité" de la part de Paris. Cameron Kenneally, larges lunettes et cheveux colorés, a dû écourter son passage en France. "Je voyage beaucoup en France car mon copain est français. J'ai dû changer mes billets au dernier moment." Il est soulagé d'avoir pu éviter la quarantaine même si cela veut dire qu'il ne reverra sans doute pas son compagnon "avant septembre ou octobre..."- "Agaçant mais justifié" -"Je m'y attendais, mais là, c'est très soudain. C'est venu d'un coup, en moins de 48 heures", s'étonne William Robertson, jeune homme au français impeccable venu voir ses parents habitant dans l'Hexagone."C'est agaçant, mais c'est justifié. C'était juste compliqué pour prendre des places hier sur le site de l'Eurostar, tout le monde était connecté en même temps", ajoute-t-il. Certains Français qui se rendaient outre-Manche n'étaient, eux, même pas au courant de la mesure et d'autres maintenaient leur départ même si la France pourrait très vite imposer, en réprésailles, une quarantaine pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni."J'ai peur d'être quatorzainé (sic), mais je n'y ai pas trop réfléchi", avoue Neal Babaci, qui n'avait pas envie de renoncer à son week-end londonien. Même constat de Sydney Louemba pris au dépourvu mais prêt à prendre le risque. "On n'a pas d'infos. Peut-être qu'on pourra faire la quarantaine chez nous, heureusement on n'a pas de problème pour faire du télétravail."- "Ras-le-bol" -A la gare internationale de Saint Pancras de Londres, à l'autre bout des rails de l'Eurostar, les voyageurs se faisaient très rares dans la queue pour aller à Paris, quasiment désertée. A l'inverse, des flots de voyageurs sortaient des trains en provenance de Paris, avec à leur bord beaucoup de Français travaillant en Angleterre comme Antoine, 23 ans, étudiant à Bristol qui a dû rentrer précipitamment. "Je suis serveur dans un petit café. Je ne peux pas passer 14 jours chez moi, ce n'est pas un boulot qui se fait à distance !", lance le jeune homme, énervé par cette annonce de dernière minute. "Dès que j'ai entendu la nouvelle, je me suis rué sur l'appli Eurostar pour changer mon billet", explique-t-il. "Résultat ? 125 euros supplémentaires par rapport à mon billet initial !""J'en ai vraiment ras-le-bol de Boris (Johnson, ndlr) et de leur navire qui navigue à l'aveugle !", peste Thomas, 27 ans, qui n'a pas vu sa famille en France depuis Noël. "Je devais rentrer dans une semaine et quelque, mais c'est impossible car je ne peux pas faire de télétravail. J'ai été obligé de rentrer en urgence et ça m'a coûté environ 150 balles."Côté anglais, les voyageurs semblent prendre les choses différemment. "Je pense qu'on doit le faire" (réimposer des mesures de quarantaine) estime Peter, sexagénaire vivant en France et venu voir de la famille en Angleterre. "C'est la vie, c'était un moment délicat pour venir de toute façon."Chloe, Assy et Zac, trois amis d'enfance de 21 ans de retour de vacances à Paris, estiment eux aussi que cette quarantaine est justifiée. Pour Chloe, le métro de Paris était "horrible, les gens étaient si proches les uns des autres. Je peux comprendre pourquoi le gouvernement a fait cela."Zac, lui, va encore plus loin et voudrait que la mesure s'applique dès aujourd'hui: "Pourquoi pas immédiatement ? Le train qu'on vient de prendre était si bondé. Ils auraient dû le faire tout de suite." | "Je m'y attendais, mais là, c'est très soudain": les voyageurs se pressaient vendredi à l'embarquement de l'Eurostar vers Londres, gare du Nord à Paris, à la veille de l'entrée en vigueur d'une mesure de quarantaine imposée par le Royaume-Uni à toutes les personnes arrivant de France. |
orangesum-59 | Depuis toujours, vous êtes persuadé que Rachel, Monica, Phoebe, Ross, Joey et Chandler s'éclatent dans la sympathique scénographie imaginée à chaque début d'épisode ? Eh bien non ! S'ils donnent particulièrement bien le change entre quelques pas de danse dans une fontaine et autres câlins sur leur canapé fétiche, les acteurs de Friends étaient loin de s'amuser autant qu'ils le laissent à penser. Une confession faite par Jennifer Aniston sur le plateau de The One Show, face au duo d'animateurs Alex Jones and Matt Baker."Personne n'était vraiment fan de la chanson du générique", révèle-t-elle d'abord quant au titre "I'll Be There for You" signé The Rembrandts, devenu indissociable de la série. Mais ce n'est pas tout ! Courteney Cox, Lisa Kudrow, Matt LeBlanc, Matthew Perry, David Schwimmer, en plus de l'ex de Brad Pitt ne portait pas spécialement dans leurs coeurs la mise en scène du générique elle-même : "On avait l'impression que c'était un peu... je ne sais pas. Danser dans une fontaine, c'était très... bizarre, mais on l'a fait !"Des circonstances atténuantesSi la déception est de mise face à une telle révélation, certains détails sur l'envers du décor n'ont pas tellement dû aider les comédiens a changé d'avis. Il faut en effet savoir que le générique a été tourné à 4 heures du matin et pendant la saison froide. Difficile donc d'apprécier de barboter dans une fontaine dans ces conditions ! Reste que les six amis ont parfaitement fait illusion, laissant croire au monde entier à une improvisation particulièrement fun. Rachel Green, la plus grande fan de Friends ? La femme de Justin Theroux avoue cependant, toujours lors de l'émission de télévision britannique diffusée par la BBC, ne pas s'être lassée de la sitcom culte qu'elle regarde dès qu'elle tombe dessus. "Je ne peux pas m'en empêcher (...) D'abord, j'essaye de me rappeler de quel épisode il s'agit et en général, à la moitié, je me dis, 'tiens, je ne me souviens absolument pas de ça'", explique l'ancienne interprète de Rachel Green avec une pointe de nostalgie non dissimulée. Que les fans se rassurent, les regrets sont bien minces face aux satisfactions apportées. | Lors d'une émission de la BBC, Jennifer Aniston a fait une révélation des plus surprenantes : les acteurs de Friends au grand complet n'étaient pas, mais alors pas du tout, fans du générique de la série. Explications. |
orangesum-60 | Aux côtés du député PS du Finistère, et fidèle soutien de l'ex-ministre de l'Économie, Richard Ferrand, nommé secrétaire général, se trouvent 9 délégués, dont un tiers viennent du champ politique et les autres de la société civile. Un pas supplémentaire vers l'élection présidentielle 2017, à laquelle il n'est pas encore officiellement candidat. Mais un petit pas affirme ce samedi matin 5 novembre Europe 1. En effet, si le porte-parole du mouvement Benjamin Griveaux revendique ce samedi matin sur au micro d'Europe 1 "91.781 adhérents" et plus de 1.800 comités locaux à travers la France, le plus grand se trouvant à Toulouse avec 100 adhérents et le plus petit à Albi avec deux adhérents, sur le terrain c'est autre chose. Alors qu'il suffit simplement de s'inscrire en deux clics sur le site internet pour grossir le rang des "marcheurs", les comités locaux recensent aujourd'hui 6.800 membres soit quatre en moyenne par comité. "On est encore loin d'une armée organisée et prête au combat". Ce dont se défend Benjamin Griveaux : "La première chose, c'est que si vous voulez avoir une capacité à mobiliser le pays, il faut des adhérents. En sept mois, on a réussi à avoir un peu plus d'adhérents aujourd'hui que le Parti socialiste. Ce qui n'est pas si mal pour une organisation si jeune", assure-t-il. Une organisation qui compte actuellement 25 salariés et 40 bénévoles/stagiaires a précisé ce samedi matin Richard Ferrand sur France Info. QUELLES PROPOSITIONS ? L'ancien ministre réunit ce samedi 500 cadres de son mouvement à Paris, dans les salons de l'Aveyron. Il s'agit de fixer une feuille de route et des objectifs. Mais lesquels ? Ce qui est reproché régulièrement à Emmanuel Macron, c'est en effet de ne formuler aucun programme, aucune proposition. Faux, rétorque ce samedi matin Benjamin Griveaux, qui déplore que les médias n'aient pas commenté les projets détaillées durant les trois meetings de la rentrée. Emmanuel Macron a notamment avancé la reprise en main par l'État de l'Assurance chômage et de la formation professionnelle, la question de l'éducation et d'une plus grande autonomie aux établissements, celle de la police de proximité ou encore celle de l'intégration d'une dose de proportionnelle au Parlement. Ce programme suffira-t-il pour une candidature à l'élection présidentielle ? Quand l'ex-ministre se décidera-t-il ? Emmanuel Macron "ne cède pas à la dictature de l'urgence", assure M. Griveaux, tandis que Richard Ferrand a déclaré qu'il se déciderait "entre maintenant et fin décembre, voire début janvier". Le députe du Finistère a par ailleurs réaffirmé qu'il ne participerait pas aux primaires, un "système nocif". PAS DE GARANTIES FINANCIÈRESSi les fidèles d'Emmanuel Macron, à l'instar de M. Ferrand et M. Griveaux, vantent des recettes qui approchent les 3 millions d'euros, uniquement sur la base des dons de quelque 6.400 personnes, En Marche! ne bénéficiant pas de subventions publiques qui sont déterminées par les résultats aux élections législatives, cela ne suffira pas. "Il nous en faut 9 (millions d'euros) pour un premier tour", expliquent ces équipes à Europe 1. "Les garanties financières, les gages immobiliers, on ne les a pas", reconnaissent les proches. En attendant, les levées de fonds se poursuivent. La dernière en date s'est déroulée vendredi soir 4 novembre à Toulouse lors d'un dîner avec des chefs d'entreprise. | Si le mouvement lancé par l'ancien ministre de l'Économie compte plus de 90.000 adhérents, sur le terrain ils sont beaucoup moins nombreux, détaille ce samedi 5 novembre Europe 1. Sans compter que les finances actuelles ne permettent pas de s'offrir une campagne digne de ce nom pour le moment. Près de six mois après le lancement d'En Marche!, Emmanuel Macron a dévoilé le 26 octobre dernier la structure de son mouvement. |
orangesum-61 | "Encadrer et encercler pour éviter les exactions: c'était la seule stratégie praticable", a déclaré lundi soir à l'AFP le préfet, tandis que Dijon connaissait des tensions pour la quatrième nuit consécutive. "Les populations n'ont en aucun cas été abandonnées", a-t-il assuré, après des interrogations sur la passivité des forces de l'ordre lors des trois expéditions punitives menées vendredi, samedi et dimanche soir par des Tchétchènes voulant venger l'agression d'un des leurs."Les infractions seront sanctionnées à partir d'enquêtes", a martelé le préfet. Lundi, de nouveaux incidents ont éclaté dans le quartier des Grésilles, mais sans implication de Tchétchènes, selon les premières constations. Des véhicules et poubelles ont été brûlés, une équipe de France 3 Bourgogne agressée (elle a porté plainte) ainsi qu'un autre conducteur, selon la préfecture. Mais ces troubles étaient le fait de personnes de Dijon et non de Tchétchènes comme les autres soirs, a-t-on précisé de même source. Quatre personnes ont été interpellées, selon la préfecture. Lundi, le maire socialiste sortant de Dijon, François Rebsamen, avait dénoncé le manque de moyens policiers au cours du week-end."Puisque la justice passe trop tard et que la police n'a pas les moyens de son action, la communauté tchéchène est venue faire respecter elle-même son droit", a déclaré le maire, en campagne électorale pour un quatrième mandat. "On n'est plus en République quand ça se passe comme ça", a-t-il jugé sur BFMTV. Lundi, M. Rebsamen a obtenu l'envoi d'un renfort de 110 gendarmes mobiles. Dans la soirée, 60 d'entre eux, une quarantaine de CRS et des renforts de la brigade anticriminalité (BAC), ainsi que du RAID, sont intervenus afin de mettre fin aux troubles. Ces nouvelles tensions faisaient suite à des expéditions punitives "totalement inédites", selon M. Rebsamen, menées ce week-end par des membres de la communauté tchétchène. Selon la police, un premier raid aurait été lancé vendredi soir dans le centre-ville à la suite de l'agression, le 10 juin, d'un jeune homme de 16 ans issu de cette communauté. Deux autres expéditions ont visé les deux nuits suivantes le quartier des Grésilles. | Le préfet de Bourgogne-Franche-Comté, Bernard Schmeltz, a défendu sa stratégie de non-intervention au cours du week-end face aux expéditions punitives de Tchétchènes à Dijon. |
orangesum-62 | Après Paris, c'est au tour du Grand Paris de préparer sa révolution automobile. Le président LR de la métropole du Grand Paris Patrick Ollier dévoile dans le JDD dimanche 21 octobre à quel rythme il veut mettre en place une zone à faibles émission (ZFE) dès juillet 2019. Elle s'étendra à l'intérieur du périmètre tracé par la A86. Dans un premier temps, les poids-lourds, bus et autocar seront concernés, tandis que quelque 120.000 véhicules Crit'Air5 (voitures diesel immatriculées avant 2001) n'auront pas le droit de circuler en semaine de 8 heures à 20 heures, comme c'est déjà le cas à Paris depuis janvier 2017. En 2021, alors que Paris marquera une pause, la MGP interdira à son tour les véhicules Cirt'Air 4, mesure appliquée à Paris en juillet 2019. Dès 2021, Paris et Grand Paris rouleront ensemble et proscriront les Crit'Air 3. En 2024 ce sera au tour des Crit'Air 2, ce qui marquera la fin du Diesel. En 2030, ce sont les Crit'Air 1 qui n'auront plus le droit de circuler dans la capitale et le Grand Paris. Seuls les véhicules propres seront alors autorisés. 5.000 décès prématurés par an"Il y a une urgence sanitaire et climatique", justifie Patrick Ollier auprès du JDD. Selon lui, 1,3 million de Franciliens respirent un air "très pollué" ce qui entraîne un grand nombre de maladies pulmonaires, notamment chez les enfants. Le président de la MGM impute 5.000 décès prématurés par an à la pollution du Grand Paris. Le 17 mai, la Commission européenne renvoyait six États membres dont la France devant la Cour de justice européenne pour dépassements répétés des seuils de pollution atmosphériques autorisés. Le 22 mai, Greenpeace plaçait Paris en avant-dernière position devant Moscou dans les résultats d'une étude sur la qualité atmosphérique de treize capitales européennes. "Il faut agir vite", lâche le maire de Rueil-Malmaison au JDD. es contrôles et une campagne de sensibilisationSi la mesure a déjà été votée par les 80 maires des communes concernées par la ZFE, la mise en pratique sera sans doute plus difficile à faire passer auprès des administrés. Patrick Ollier réunira lundi les 80 édiles afin de leur expliquer le plan de déploiement de la ZFE. Pour qu'elle soit respectée par les automobilistes, l'ancien président de l'Assemblée nationale mise sur un contrôle accru avec des caméras de surveillance et "des équipes de policiers municipaux qui feront des contrôles aléatoires". Côté financement, il mise sur "une part des 35 millions d'euros promis par le gouvernement pour les 15 futures ZFE françaises", explique le JDD. Enfin, espérant désamorcer la grogne des automobilistes à laquelle il s'attend, Patrick Ollier s'apprête à lancer une campagne de sensibilisation. | Les voitures les plus polluantes seront exclues du Grand Paris dès juillet 2019. |
orangesum-63 | Alors que les nouveaux statuts du parti doivent être validés jeudi 17 août par la direction, quatre référents du parti publient une tribune dans L'Opinion pour faire part de leurs inquiétudes sur l'avenir du mouvement. Michel Coste, référent LREM en Ardèche, Aude Crombé en Haute-Marne, Christine Jagueneau en Loir-et-Cher et Pascal Maître en Indre signent un texte dans lequel ils estiment que "l'ancrage durable sur le territoire du parti du Président est indispensable et urgent", notamment à l'approche des scrutins intermédiaires : sénatoriales, européennes et municipales. Or, selon eux, "notre mouvement vient de se prendre les pieds dans le tapis des statuts qui paraissent à certains bien peu démocratiques, accouchés par une procédure qui ne le semble pas beaucoup plus.""Avec ces statuts, l'organisation est trop pyramidale. Ce n'est pas conforme à notre ADN, nous sommes un parti participatif, déplore Christine Jagueneau dans Le Parisien. Ce parti est trop parisianiste, il manque de capacité d'écoute". Elle réclame, comme ses collègues, une organisation plus décentralisée. "On a beaucoup œuvré pendant la campagne. On aimerait qu'on nous reconnaisse un vrai statut, qu'on ait de vraies attributions", renchérit dans le quotidien Pascal Maître."ORGANISATION PYRAMIDALE"Illustration de cette organisation pyramidale, la communication verrouillée par la direction du parti. "Les dirigeants sont tellement obsédés par les médias, ils ont tellement peur des fuites que tout est sacrifié à la gestion de la com", selon un cadre du sud de la France, cité par Le Parisien. Dans leur tribune, les référents demandent "une information transparente, une courtoisie élémentaire en répondant à ses cadres, une gestion de trésorerie fiable, un management qui valorise l'individu, l'aide et l'assiste..."Pour autant, pas question de lancer une fronde, comme les députés socialistes lors du quinquennat Hollande. "Nous sommes des inquiets constructifs. On croit en ce mouvement, on a envie qu'il réussisse", assure Michel Coste. | Organisation pyramidale et communication verrouillée. Chez les cadres départementaux de la République en marche, la foi s'émousse. |
orangesum-64 | En raison de l'état des poumons de la jeune femme affaiblis par le Covid-19, les médecins ont pratiqué une césarienne et Jefferson est né 14 semaines avant terme. "C'est un cas qui a généré beaucoup de stress car nous savions qu'il y avait peu de cas de survie signalés dans un contexte aussi grave que celui de notre patiente", a expliqué à l'AFP Paula Velasquez, médecin spécialiste en médecine interne à la clinique de Versalles, dans la ville de Cali (sud-est). La trentenaire, déjà mère d'un enfant, a été hospitalisée le 15 mai en raison d'une forte fièvre. Trois jours plus tard, elle a été plongée dans un coma artificiel et maintenue ainsi jusqu'à l'opération. En raison de sa grossesse, elle a dû être maintenue assise à un angle de 45 degrés, alors que les personnes souffrant de pneumonie sont normalement couchées à plat ventre pour faciliter leur respiration. Jefferson est né à 24 semaines et demi de grossesse et sans le coronavirus. "Un être humain peut survivre à partir de 24 semaines avec un bon poids, mais avec beaucoup de technologie et un effet sur le développement neurologique et les poumons", souligne le Dr Velasquez. Mais selon le pédiatre Edwin Olivo, un des spécialistes impliqués dans l'accouchement, l'enfant a rapidement commencé à prendre du poids et l'état du nourrisson, toujours en couveuse, s'est peu à peu amélioré. "Il est né avec de grandes difficultés pour respirer, nous avons dû le réanimer, nous avons dû passer par toute la procédure d'un patient critique", explique le praticien. "C'est vraiment émouvant de savoir que nous nous sommes battus, que les médecins nous ont aidés à survivre", témoigne Diana d'une voix encore faible. La jeune femme, désormais guérie du coronavirus, ne sait pas comment elle a été contaminée et sa famille assure qu'elle a rigoureusement respecté le confinement imposé dès le 25 mars en Colombie. Alors que l'Amérique latine est le nouvel épicentre de la pandémie, sa soeur Angela veut que l'histoire vécue par sa soeur et son neveu serve à sensibiliser la population. "Il y a beaucoup de gens qui sortent sans masque, qui font la fête, car ils ne connaissent personne avec le virus, ils ne se rendent pas compte" de sa dangerosité, dit-elle. Avec plus de 2.600 décès et 80.000 cas déclarés, la Colombie est le sixième pays le plus touché en Amérique latine en nombre de morts et le cinquième en nombre de contaminations. | Lorsqu'elle a donné naissance à son fils Jefferson, Diana Angola luttait pour sa survie. La jeune femme de 36 ans, atteinte par le coronavirus, a été plongée dans un coma artificiel pour pouvoir accoucher. |
OrangeSum dataset filtered by using the code by Aumiller et al. (1) available at https://github.com/dennlinger/summaries/tree/main
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Furthermore:
both in articles and in summaries, every point (".") followed by a capital letter was replaced by a point followed by a space and the same capital letter.
E.g. "[...] Et les juges ont rejeté la demande de liberté sans condition présentée par l'ex-chef d'Etat ivoirien.Cela rend incertain un éventuel retour de M. Gbagbo en Côte d'Ivoire, où le parti qu'il a fondé, le Front populaire ivoirien (FPI), se prépare à l'élection présidentielle prévue en octobre.[...] "
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"[...] Et les juges ont rejeté la demande de liberté sans condition présentée par l'ex-chef d'Etat ivoirien. Cela rend incertain un éventuel retour de M. Gbagbo en Côte d'Ivoire, où le parti qu'il a fondé, le Front populaire ivoirien (FPI), se prépare à l'élection présidentielle prévue en octobre.[...]"
both in articles and in summaries, every question mark ("?") followed by a letter was replaced by a question mark followed by a space and the same letter.
both in articles and in summaries, every line break ("\n") was removed.
Finally, 5k random samples were selected and kept in this dataset. All other samples were removed.
(1): Aumiller, D., Fan, J., & Gertz, M. (2023). On the State of German (Abstractive) Text Summarization. arXiv preprint arXiv:2301.07095.
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