ref
stringlengths
56
73
title_main
stringclasses
1 value
texte
stringlengths
39
50.6k
dateDebut
int64
825B
1,731B
dateFin
int64
1,736B
32,472B
num
stringlengths
5
22
id
stringlengths
20
20
cid
stringlengths
20
20
type
stringclasses
1 value
etat
stringclasses
2 values
nota
stringclasses
266 values
version_article
stringclasses
27 values
ordre
int64
6.14k
2.15B
conditionDiffere
null
infosComplementaires
null
surtitre
null
nature
stringclasses
1 value
texteHtml
stringlengths
55
57.9k
dateFinExtension
int64
32,472B
32,472B
versionPrecedente
stringlengths
20
20
refInjection
stringclasses
175 values
idTexte
null
idTechInjection
stringlengths
20
39
origine
stringclasses
1 value
dateDebutExtension
int64
32,472B
32,472B
idEliAlias
null
cidTexte
null
sectionParentId
stringlengths
20
20
multipleVersions
bool
1 class
comporteLiensSP
bool
1 class
sectionParentTitre
stringlengths
7
279
infosRestructurationBranche
null
idEli
null
sectionParentCid
stringlengths
20
20
numeroBo
null
infosRestructurationBrancheHtml
null
historique
null
infosComplementairesHtml
null
renvoi
null
fullSectionsTitre
stringlengths
7
709
notaHtml
stringclasses
297 values
inap
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-1
Code général des collectivités territoriales
Les communes, les départements et les régions s'administrent librement par des conseils élus.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-1
LEGIARTI000045210112
LEGIARTI000006389019
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
536,870,911
null
null
null
Article
<p>Les communes, les départements et les régions s'administrent librement par des conseils élus.</p><p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389019
IG-20231128
null
LEGIARTI000045210112
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199291
false
false
Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
null
LEGISCTA000045199291
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-1-1
Code général des collectivités territoriales
Les élus locaux sont les membres des conseils élus au suffrage universel pour administrer librement les collectivités territoriales dans les conditions prévues par la loi. Ils exercent leur mandat dans le respect des principes déontologiques consacrés par la présente charte de l'élu local. Charte de l'élu local 1. L'élu local exerce ses fonctions avec impartialité, diligence, dignité, probité et intégrité. 2. Dans l'exercice de son mandat, l'élu local poursuit le seul intérêt général, à l'exclusion de tout intérêt qui lui soit personnel, directement ou indirectement, ou de tout autre intérêt particulier. 3. L'élu local veille à prévenir ou à faire cesser immédiatement tout conflit d'intérêts. Lorsque ses intérêts personnels sont en cause dans les affaires soumises à l'organe délibérant dont il est membre, l'élu local s'engage à les faire connaître avant le débat et le vote. 4. L'élu local s'engage à ne pas utiliser les ressources et les moyens mis à sa disposition pour l'exercice de son mandat ou de ses fonctions à d'autres fins. 5. Dans l'exercice de ses fonctions, l'élu local s'abstient de prendre des mesures lui accordant un avantage personnel ou professionnel futur après la cessation de son mandat et de ses fonctions. 6. L'élu local participe avec assiduité aux réunions de l'organe délibérant et des instances au sein desquelles il a été désigné. 7. Issu du suffrage universel, l'élu local est et reste responsable de ses actes pour la durée de son mandat devant l'ensemble des citoyens de la collectivité territoriale, à qui il rend compte des actes et décisions pris dans le cadre de ses fonctions. Tout élu local peut consulter un référent déontologue chargé de lui apporter tout conseil utile au respect des principes déontologiques consacrés dans la présente charte. Un décret en Conseil d'Etat détermine les modalités et les critères de désignation des référents déontologues.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-1-1
LEGIARTI000045214150
LEGIARTI000030424099
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
671,088,639
null
null
null
Article
<p>Les élus locaux sont les membres des conseils élus au suffrage universel pour administrer librement les collectivités territoriales dans les conditions prévues par la loi. Ils exercent leur mandat dans le respect des principes déontologiques consacrés par la présente charte de l'élu local.</p><p>Charte de l'élu local</p><p>1. L'élu local exerce ses fonctions avec impartialité, diligence, dignité, probité et intégrité.</p><p>2. Dans l'exercice de son mandat, l'élu local poursuit le seul intérêt général, à l'exclusion de tout intérêt qui lui soit personnel, directement ou indirectement, ou de tout autre intérêt particulier.</p><p>3. L'élu local veille à prévenir ou à faire cesser immédiatement tout conflit d'intérêts. Lorsque ses intérêts personnels sont en cause dans les affaires soumises à l'organe délibérant dont il est membre, l'élu local s'engage à les faire connaître avant le débat et le vote.</p><p>4. L'élu local s'engage à ne pas utiliser les ressources et les moyens mis à sa disposition pour l'exercice de son mandat ou de ses fonctions à d'autres fins.</p><p>5. Dans l'exercice de ses fonctions, l'élu local s'abstient de prendre des mesures lui accordant un avantage personnel ou professionnel futur après la cessation de son mandat et de ses fonctions.</p><p>6. L'élu local participe avec assiduité aux réunions de l'organe délibérant et des instances au sein desquelles il a été désigné.</p><p>7. Issu du suffrage universel, l'élu local est et reste responsable de ses actes pour la durée de son mandat devant l'ensemble des citoyens de la collectivité territoriale, à qui il rend compte des actes et décisions pris dans le cadre de ses fonctions.</p><p>Tout élu local peut consulter un référent déontologue chargé de lui apporter tout conseil utile au respect des principes déontologiques consacrés dans la présente charte.</p><p>Un décret en Conseil d'Etat détermine les modalités et les critères de désignation des référents déontologues.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000030424099
MD-20231211_201343_067_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000045214150
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199291
false
false
Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
null
LEGISCTA000045199291
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-2
Code général des collectivités territoriales
Les communes, les départements et les régions règlent par leurs délibérations les affaires de leur compétence. Dans les conditions prévues par la loi, ils disposent d'un pouvoir réglementaire pour l'exercice de leurs compétences. Ils concourent avec l'Etat à l'administration et à l'aménagement du territoire, au développement économique, social, sanitaire, culturel et scientifique, à la promotion de la santé, à la lutte contre les discriminations, à la promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes ainsi qu'à la protection de l'environnement, à la lutte contre l'effet de serre par la maîtrise et l'utilisation rationnelle de l'énergie, et à l'amélioration du cadre de vie. Ils peuvent associer le public à la conception ou à l'élaboration de ces politiques, selon les modalités prévues à l'article L. 131-1 du code des relations entre le public et l'administration. Les communes, les départements et les régions constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la vie locale et garantissent l'expression de sa diversité.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-2
LEGIARTI000045210151
LEGIARTI000006389020
AUTONOME
VIGUEUR
9.0
805,306,367
null
null
null
Article
<p>Les communes, les départements et les régions règlent par leurs délibérations les affaires de leur compétence.</p><p>Dans les conditions prévues par la loi, ils disposent d'un pouvoir réglementaire pour l'exercice de leurs compétences.</p><p>Ils concourent avec l'Etat à l'administration et à l'aménagement du territoire, au développement économique, social, sanitaire, culturel et scientifique, à la promotion de la santé, à la lutte contre les discriminations, à la promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes ainsi qu'à la protection de l'environnement, à la lutte contre l'effet de serre par la maîtrise et l'utilisation rationnelle de l'énergie, et à l'amélioration du cadre de vie. Ils peuvent associer le public à la conception ou à l'élaboration de ces politiques, selon les modalités prévues à l'article L. 131-1 du code des relations entre le public et l'administration.</p><p>Les communes, les départements et les régions constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la vie locale et garantissent l'expression de sa diversité.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000041411828
IG-20231124
null
LEGIARTI000045210151
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199291
false
false
Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
null
LEGISCTA000045199291
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-3
Code général des collectivités territoriales
La répartition de compétences entre les communes, les départements et les régions ne peut autoriser l'une de ces collectivités à établir ou exercer une tutelle, sous quelque forme que ce soit, sur une autre d'entre elles.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-3
LEGIARTI000045214874
LEGIARTI000006389024
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
939,524,095
null
null
null
Article
<p></p> La répartition de compétences entre les communes, les départements et les régions ne peut autoriser l'une de ces collectivités à établir ou exercer une tutelle, sous quelque forme que ce soit, sur une autre d'entre elles.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389024
IG-20231128
null
LEGIARTI000045214874
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199291
false
false
Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
null
LEGISCTA000045199291
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-3-1
Code général des collectivités territoriales
Dans le respect du principe d'égalité, les règles relatives à l'attribution et à l'exercice des compétences applicables à une catégorie de collectivités territoriales peuvent être différenciées pour tenir compte des différences objectives de situations dans lesquelles se trouvent les collectivités territoriales relevant de la même catégorie, pourvu que la différence de traitement qui en résulte soit proportionnée et en rapport avec l'objet de la loi qui l'établit.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-3-1
LEGIARTI000045199293
LEGIARTI000045199293
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>Dans le respect du principe d'égalité, les règles relatives à l'attribution et à l'exercice des compétences applicables à une catégorie de collectivités territoriales peuvent être différenciées pour tenir compte des différences objectives de situations dans lesquelles se trouvent les collectivités territoriales relevant de la même catégorie, pourvu que la différence de traitement qui en résulte soit proportionnée et en rapport avec l'objet de la loi qui l'établit.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000045199293
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199291
false
false
Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
null
LEGISCTA000045199291
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-4
Code général des collectivités territoriales
La répartition des compétences entre les collectivités territoriales et l'Etat s'effectue, dans la mesure du possible, en distinguant celles qui sont mises à la charge de l'Etat et celles qui sont dévolues aux communes, aux départements ou aux régions de telle sorte que chaque domaine de compétences ainsi que les ressources correspondantes soient affectés en totalité soit à l'Etat, soit aux communes, soit aux départements, soit aux régions. Les compétences en matière de promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes, de culture, de sport, de tourisme, de promotion des langues régionales et d'éducation populaire sont partagées entre les communes, les départements, les régions et les collectivités à statut particulier. Les politiques publiques en faveur de la jeunesse menées par l'Etat, les régions, les départements, les communes et les collectivités à statut particulier peuvent faire l'objet d'un débat au sein de la conférence territoriale de l'action publique mentionnée à l'article L. 1111-9-1 . Ce débat porte notamment sur l'articulation et la coordination de ces politiques entre les différents niveaux de collectivités et l'Etat. Les communes, les départements et les régions financent par priorité les projets relevant des domaines de compétences qui leur ont été dévolus par la loi. Les décisions prises par les collectivités territoriales d'accorder ou de refuser une aide financière à une autre collectivité territoriale ne peuvent avoir pour effet l'établissement ou l'exercice d'une tutelle, sous quelque forme que ce soit, sur celle-ci. Ces dispositions s'appliquent aux décisions prises après le 1er avril 1991. L'attribution par une collectivité territoriale à une autre collectivité territoriale d'une aide financière ne peut être subordonnée à des conditions tenant à l'appartenance de la collectivité bénéficiaire à une association, à un établissement public de coopération intercommunale ou à un syndicat mixte, existant ou à créer.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-4
LEGIARTI000045215059
LEGIARTI000006389025
AUTONOME
VIGUEUR
7.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
<p></p><p>La répartition des compétences entre les collectivités territoriales et l'Etat s'effectue, dans la mesure du possible, en distinguant celles qui sont mises à la charge de l'Etat et celles qui sont dévolues aux communes, aux départements ou aux régions de telle sorte que chaque domaine de compétences ainsi que les ressources correspondantes soient affectés en totalité soit à l'Etat, soit aux communes, soit aux départements, soit aux régions. </p><p>Les compétences en matière de promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes, de culture, de sport, de tourisme, de promotion des langues régionales et d'éducation populaire sont partagées entre les communes, les départements, les régions et les collectivités à statut particulier. </p><p>Les politiques publiques en faveur de la jeunesse menées par l'Etat, les régions, les départements, les communes et les collectivités à statut particulier peuvent faire l'objet d'un débat au sein de la conférence territoriale de l'action publique mentionnée à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000028528359&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 1111-9-1</a>. Ce débat porte notamment sur l'articulation et la coordination de ces politiques entre les différents niveaux de collectivités et l'Etat. </p><p></p><p></p><div>Les communes, les départements et les régions financent par priorité les projets relevant des domaines de compétences qui leur ont été dévolus par la loi. Les décisions prises par les collectivités territoriales d'accorder ou de refuser une aide financière à une autre collectivité territoriale ne peuvent avoir pour effet l'établissement ou l'exercice d'une tutelle, sous quelque forme que ce soit, sur celle-ci. Ces dispositions s'appliquent aux décisions prises après le 1er avril 1991. </div><p>L'attribution par une collectivité territoriale à une autre collectivité territoriale d'une aide financière ne peut être subordonnée à des conditions tenant à l'appartenance de la collectivité bénéficiaire à une association, à un établissement public de coopération intercommunale ou à un syndicat mixte, existant ou à créer.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000033975553
IG-20231124
null
LEGIARTI000045215059
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199291
false
false
Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
null
LEGISCTA000045199291
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-5
Code général des collectivités territoriales
Seules peuvent être opposées aux communes, départements et régions : 1° Les prescriptions et procédures techniques prévues par une loi ou un décret pris en application d'une loi et applicables à l'ensemble des personnes physiques comme des personnes morales de droit privé ou de droit public ; 2° Les prescriptions et procédures techniques prévues par une loi ou un décret pris en application d'une loi et spécialement applicables aux communes, départements et régions. L'attribution par l'Etat, par une collectivité territoriale ainsi que par tout organisme chargé d'une mission de service public, d'un prêt, d'une subvention ou d'une aide ne peut être subordonnée au respect de prescriptions ou de conditions qui ne répondent pas aux règles définies ci-dessus. Lorsqu'ils attribuent des aides sociales à caractère individuel, en espèces ou en nature, ou un avantage tarifaire dans l'accès à un service public, les collectivités territoriales, leurs établissements publics, les groupements de collectivités et les organismes chargés de la gestion d'un service public veillent à ce que les conditions d'attribution de ces aides et avantages n'entraînent pas de discrimination à l'égard de personnes placées dans la même situation, eu égard à l'objet de l'aide ou de l'avantage, et ayant les mêmes ressources rapportées à la composition du foyer.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-5
LEGIARTI000045215077
LEGIARTI000006389027
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
1,879,048,191
null
null
null
Article
<p>Seules peuvent être opposées aux communes, départements et régions :</p><p>1° Les prescriptions et procédures techniques prévues par une loi ou un décret pris en application d'une loi et applicables à l'ensemble des personnes physiques comme des personnes morales de droit privé ou de droit public ;</p><p>2° Les prescriptions et procédures techniques prévues par une loi ou un décret pris en application d'une loi et spécialement applicables aux communes, départements et régions. </p><p>L'attribution par l'Etat, par une collectivité territoriale ainsi que par tout organisme chargé d'une mission de service public, d'un prêt, d'une subvention ou d'une aide ne peut être subordonnée au respect de prescriptions ou de conditions qui ne répondent pas aux règles définies ci-dessus.</p><p>Lorsqu'ils attribuent des aides sociales à caractère individuel, en espèces ou en nature, ou un avantage tarifaire dans l'accès à un service public, les collectivités territoriales, leurs établissements publics, les groupements de collectivités et les organismes chargés de la gestion d'un service public veillent à ce que les conditions d'attribution de ces aides et avantages n'entraînent pas de discrimination à l'égard de personnes placées dans la même situation, eu égard à l'objet de l'aide ou de l'avantage, et ayant les mêmes ressources rapportées à la composition du foyer.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000021479277
IG-20231124
null
LEGIARTI000045215077
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199291
false
false
Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
null
LEGISCTA000045199291
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-6
Code général des collectivités territoriales
I.-Les représentants d'une collectivité territoriale ou d'un groupement de collectivités territoriales désignés pour participer aux organes décisionnels d'une autre personne morale de droit public ou d'une personne morale de droit privé en application de la loi ne sont pas considérés, du seul fait de cette désignation, comme ayant un intérêt, au sens de l'article L. 2131-11 du présent code, de l'article 432-12 du code pénal ou du I de l'article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, lorsque la collectivité ou le groupement délibère sur une affaire intéressant la personne morale concernée ou lorsque l'organe décisionnel de la personne morale concernée se prononce sur une affaire intéressant la collectivité territoriale ou le groupement représenté. II.-Toutefois, à l'exception des délibérations portant sur une dépense obligatoire au sens de l'article L. 1612-15 du présent code et sur le vote du budget, les représentants mentionnés au I du présent article ne participent pas aux décisions de la collectivité territoriale ou du groupement attribuant à la personne morale concernée un contrat de la commande publique, une garantie d'emprunt ou une aide revêtant l'une des formes prévues au deuxième alinéa du I de l'article L. 1511-2 et au deuxième alinéa de l'article L. 1511-3, ni aux commissions d'appel d'offres ou à la commission prévue à l'article L. 1411-5 lorsque la personne morale concernée est candidate, ni aux délibérations portant sur leur désignation ou leur rémunération au sein de la personne morale concernée. III.-Le II du présent article n'est pas applicable : 1° Aux représentants des collectivités territoriales ou de leurs groupements qui siègent au sein des organes décisionnels d'un autre groupement de collectivités territoriales ; 2° Aux représentants des collectivités territoriales ou de leurs groupements qui siègent au sein des organes décisionnels des établissements mentionnés aux articles L. 123-4 et L. 123-4-1 du code de l'action sociale et des familles et à l'article L. 212-10 du code de l'éducation.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-6
LEGIARTI000045214147
LEGIARTI000006389028
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
2,013,265,919
null
null
null
Article
<p>I.-Les représentants d'une collectivité territoriale ou d'un groupement de collectivités territoriales désignés pour participer aux organes décisionnels d'une autre personne morale de droit public ou d'une personne morale de droit privé en application de la loi ne sont pas considérés, du seul fait de cette désignation, comme ayant un intérêt, au sens de l'article L. 2131-11 du présent code, de l'article 432-12 du code pénal ou du I de l'article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, lorsque la collectivité ou le groupement délibère sur une affaire intéressant la personne morale concernée ou lorsque l'organe décisionnel de la personne morale concernée se prononce sur une affaire intéressant la collectivité territoriale ou le groupement représenté.<br/><br/> II.-Toutefois, à l'exception des délibérations portant sur une dépense obligatoire au sens de l'article L. 1612-15 du présent code et sur le vote du budget, les représentants mentionnés au I du présent article ne participent pas aux décisions de la collectivité territoriale ou du groupement attribuant à la personne morale concernée un contrat de la commande publique, une garantie d'emprunt ou une aide revêtant l'une des formes prévues au deuxième alinéa du I de l'article L. 1511-2 et au deuxième alinéa de l'article L. 1511-3, ni aux commissions d'appel d'offres ou à la commission prévue à l'article L. 1411-5 lorsque la personne morale concernée est candidate, ni aux délibérations portant sur leur désignation ou leur rémunération au sein de la personne morale concernée.<br/><br/> III.-Le II du présent article n'est pas applicable :<br/><br/> 1° Aux représentants des collectivités territoriales ou de leurs groupements qui siègent au sein des organes décisionnels d'un autre groupement de collectivités territoriales ;<br/><br/> 2° Aux représentants des collectivités territoriales ou de leurs groupements qui siègent au sein des organes décisionnels des établissements mentionnés aux articles L. 123-4 et L. 123-4-1 du code de l'action sociale et des familles et à l'article L. 212-10 du code de l'éducation.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389028
IG-20231124
null
LEGIARTI000045214147
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199291
false
false
Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
null
LEGISCTA000045199291
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-7
Code général des collectivités territoriales
Les collectivités territoriales exercent leurs compétences propres dans le respect des sujétions imposées par la défense nationale. A cet égard, la répartition des compétences prévue par la loi ne fait pas obstacle à ce que les autorités de l'Etat puissent prendre, à l'égard des collectivités territoriales, de leurs établissements publics et de leurs groupements, les mesures nécessaires à l'exercice de leurs attributions en matière de défense, telles qu'elles résultent notamment du code de la défense. A ce titre, l'Etat dispose en tant que de besoin des services des communes, des départements, des régions, de leurs groupements et de leurs établissements publics. Si le représentant de l'Etat estime qu'un acte pris par les autorités communales, départementales et régionales, soumis ou non à l'obligation de transmission, est de nature à compromettre de manière grave le fonctionnement ou l'intégrité d'une installation ou d'un ouvrage intéressant la défense, il peut en demander l'annulation par la juridiction administrative pour ce seul motif. Le représentant de l'Etat dans le département ou dans la région défère l'acte en cause, dans les deux mois suivant sa transmission ou sa publication, à la section du contentieux du Conseil d'Etat, compétente en premier et dernier ressort. Il assortit, si nécessaire, son recours d'une demande de suspension ; le président de la section du contentieux du Conseil d'Etat, ou un conseiller d'Etat délégué à cet effet, statue dans un délai de quarante-huit heures.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-7
LEGIARTI000045215114
LEGIARTI000006389029
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
2,080,374,783
null
null
null
Article
<p></p> Les collectivités territoriales exercent leurs compétences propres dans le respect des sujétions imposées par la défense nationale.<p></p><p></p> A cet égard, la répartition des compétences prévue par la loi ne fait pas obstacle à ce que les autorités de l'Etat puissent prendre, à l'égard des collectivités territoriales, de leurs établissements publics et de leurs groupements, les mesures nécessaires à l'exercice de leurs attributions en matière de défense, telles qu'elles résultent notamment du code de la défense.<p></p><p></p> A ce titre, l'Etat dispose en tant que de besoin des services des communes, des départements, des régions, de leurs groupements et de leurs établissements publics.<p></p><p></p> Si le représentant de l'Etat estime qu'un acte pris par les autorités communales, départementales et régionales, soumis ou non à l'obligation de transmission, est de nature à compromettre de manière grave le fonctionnement ou l'intégrité d'une installation ou d'un ouvrage intéressant la défense, il peut en demander l'annulation par la juridiction administrative pour ce seul motif.<p></p><p></p> Le représentant de l'Etat dans le département ou dans la région défère l'acte en cause, dans les deux mois suivant sa transmission ou sa publication, à la section du contentieux du Conseil d'Etat, compétente en premier et dernier ressort. Il assortit, si nécessaire, son recours d'une demande de suspension ; le président de la section du contentieux du Conseil d'Etat, ou un conseiller d'Etat délégué à cet effet, statue dans un délai de quarante-huit heures.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389031
IG-20231128
null
LEGIARTI000045215114
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199291
false
false
Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
null
LEGISCTA000045199291
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 1 : Dispositions générales et exercice différencié des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-8
Code général des collectivités territoriales
Une collectivité territoriale peut déléguer à une collectivité territoriale relevant d'une autre catégorie ou à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre tout ou partie d'une compétence dont elle est attributaire, y compris pour la réalisation ou la gestion de projets structurants pour son territoire. Lorsqu'il y est expressément autorisé par ses statuts, un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, avec l'accord de ses communes membres, exprimé par délibérations concordantes de tous les conseils municipaux, peut également déléguer à un département ou à une région tout ou partie d'une compétence qui lui a été transférée par ses communes membres. Les compétences déléguées en application de l'alinéa précédent sont exercées au nom et pour le compte de la collectivité territoriale ou de l'établissement public délégant. Cette délégation est régie par une convention qui en fixe la durée et qui définit les objectifs à atteindre et les modalités du contrôle de l'autorité délégante sur l'autorité délégataire. Les modalités de cette convention sont précisées par décret en Conseil d'Etat.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-8
LEGIARTI000045210218
LEGIARTI000023244982
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>Une collectivité territoriale peut déléguer à une collectivité territoriale relevant d'une autre catégorie ou à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre tout ou partie d'une compétence dont elle est attributaire, y compris pour la réalisation ou la gestion de projets structurants pour son territoire. Lorsqu'il y est expressément autorisé par ses statuts, un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, avec l'accord de ses communes membres, exprimé par délibérations concordantes de tous les conseils municipaux, peut également déléguer à un département ou à une région tout ou partie d'une compétence qui lui a été transférée par ses communes membres.</p><p>Les compétences déléguées en application de l'alinéa précédent sont exercées au nom et pour le compte de la collectivité territoriale ou de l'établissement public délégant.</p><p>Cette délégation est régie par une convention qui en fixe la durée et qui définit les objectifs à atteindre et les modalités du contrôle de l'autorité délégante sur l'autorité délégataire. Les modalités de cette convention sont précisées par décret en Conseil d'Etat.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000041411586
MD-20240604_190624_829_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000045210218
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199295
false
false
Section 2 : Délégations de compétences
null
null
LEGISCTA000045199295
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 2 : Délégations de compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-8-1
Code général des collectivités territoriales
Sauf lorsque sont en cause des intérêts nationaux, l'Etat peut déléguer par convention à une collectivité territoriale ou à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre qui en fait la demande l'exercice de certaines de ses compétences. Les compétences déléguées en application du présent article sont exercées au nom et pour le compte de l'Etat. Elles ne peuvent habiliter les collectivités territoriales et les établissements publics concernés à déroger à des règles relevant du domaine de la loi ou du règlement. Aucune compétence déléguée ne peut relever de la nationalité, des droits civiques, des garanties des libertés publiques, de l'état et de la capacité des personnes, de l'organisation de la justice, du droit pénal, de la procédure pénale, de la politique étrangère, de la défense, de la sécurité et de l'ordre publics, de la monnaie, du crédit et des changes, ainsi que du droit électoral, ou intervenir lorsqu'elle affecte les conditions essentielles d'exercice d'une liberté publique ou d'un droit constitutionnellement garanti, ou porter sur l'exercice de missions de contrôle confiées à l'Etat sans faculté expresse de délégation par les engagements internationaux de la France, les lois et les règlements. La collectivité territoriale ou l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre qui souhaite exercer une compétence déléguée par l'Etat soumet sa demande pour avis à la conférence territoriale de l'action publique. La demande et l'avis de la conférence territoriale sont transmis aux ministres concernés par le représentant de l'Etat dans la région. Lorsque la demande de délégation est acceptée, un projet de convention est communiqué à la collectivité territoriale ou à l'établissement public demandeur dans un délai d'un an à compter de la transmission de sa demande. La délégation est décidée par décret. La convention prévue au premier alinéa en fixe la durée, définit les objectifs à atteindre, précise les moyens mis en œuvre ainsi que les modalités de contrôle de l'Etat sur la collectivité territoriale ou l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre délégataire. Les modalités de cette convention sont précisées par décret en Conseil d'Etat.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-8-1
LEGIARTI000045215137
LEGIARTI000028528536
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
<p>Sauf lorsque sont en cause des intérêts nationaux, l'Etat peut déléguer par convention à une collectivité territoriale ou à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre qui en fait la demande l'exercice de certaines de ses compétences.</p><p>Les compétences déléguées en application du présent article sont exercées au nom et pour le compte de l'Etat. Elles ne peuvent habiliter les collectivités territoriales et les établissements publics concernés à déroger à des règles relevant du domaine de la loi ou du règlement.</p><p>Aucune compétence déléguée ne peut relever de la nationalité, des droits civiques, des garanties des libertés publiques, de l'état et de la capacité des personnes, de l'organisation de la justice, du droit pénal, de la procédure pénale, de la politique étrangère, de la défense, de la sécurité et de l'ordre publics, de la monnaie, du crédit et des changes, ainsi que du droit électoral, ou intervenir lorsqu'elle affecte les conditions essentielles d'exercice d'une liberté publique ou d'un droit constitutionnellement garanti, ou porter sur l'exercice de missions de contrôle confiées à l'Etat sans faculté expresse de délégation par les engagements internationaux de la France, les lois et les règlements.</p><p>La collectivité territoriale ou l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre qui souhaite exercer une compétence déléguée par l'Etat soumet sa demande pour avis à la conférence territoriale de l'action publique. La demande et l'avis de la conférence territoriale sont transmis aux ministres concernés par le représentant de l'Etat dans la région.</p><p>Lorsque la demande de délégation est acceptée, un projet de convention est communiqué à la collectivité territoriale ou à l'établissement public demandeur dans un délai d'un an à compter de la transmission de sa demande.</p><p>La délégation est décidée par décret. La convention prévue au premier alinéa en fixe la durée, définit les objectifs à atteindre, précise les moyens mis en œuvre ainsi que les modalités de contrôle de l'Etat sur la collectivité territoriale ou l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre délégataire. Les modalités de cette convention sont précisées par décret en Conseil d'Etat.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000028528557
MD-20231220_202416_537_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000045215137
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199295
false
false
Section 2 : Délégations de compétences
null
null
LEGISCTA000045199295
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 2 : Délégations de compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-8-2
Code général des collectivités territoriales
Dans les domaines de compétences partagées, l'Etat, une collectivité territoriale ou un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre peut, par convention, déléguer l'instruction et l'octroi d'aides ou de subventions à l'une des personnes publiques précitées. Lorsque le délégant et le délégataire sont des collectivités territoriales ou des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, la délégation est régie par l'article L. 1111-8 . Lorsque le délégant est l'Etat, la délégation est régie par l'article L. 1111-8-1 . Lorsque le délégataire est l'Etat, la collectivité territoriale ou l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre qui souhaite déléguer l'instruction et l'octroi d'aides ou de subventions soumet sa demande pour avis à la conférence territoriale de l'action publique. La demande de délégation et l'avis de la conférence territoriale de l'action publique sont transmis aux ministres concernés par le représentant de l'Etat dans la région. Lorsque la demande de délégation mentionnée au quatrième alinéa du présent article est acceptée, un projet de convention est communiqué par la collectivité territoriale ou l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre au représentant de l'Etat dans la région, dans un délai d'un an à compter de la notification de l'acceptation de sa demande. La délégation est décidée par décret. La convention de délégation en fixe la durée, définit les objectifs à atteindre, précise les moyens mis en œuvre ainsi que les modalités de contrôle de l'exécution de la délégation.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-8-2
LEGIARTI000045215168
LEGIARTI000031022000
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,879,048,191
null
null
null
Article
<p>Dans les domaines de compétences partagées, l'Etat, une collectivité territoriale ou un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre peut, par convention, déléguer l'instruction et l'octroi d'aides ou de subventions à l'une des personnes publiques précitées. </p><p>Lorsque le délégant et le délégataire sont des collectivités territoriales ou des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, la délégation est régie par l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000023244982&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code général des collectivités territoriales - art. L1111-8 (V)'>L. 1111-8</a>. </p><p>Lorsque le délégant est l'Etat, la délégation est régie par l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000028528536&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code général des collectivités territoriales - art. L1111-8-1 (V)'>L. 1111-8-1</a>. </p><p>Lorsque le délégataire est l'Etat, la collectivité territoriale ou l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre qui souhaite déléguer l'instruction et l'octroi d'aides ou de subventions soumet sa demande pour avis à la conférence territoriale de l'action publique. La demande de délégation et l'avis de la conférence territoriale de l'action publique sont transmis aux ministres concernés par le représentant de l'Etat dans la région. </p><p>Lorsque la demande de délégation mentionnée au quatrième alinéa du présent article est acceptée, un projet de convention est communiqué par la collectivité territoriale ou l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre au représentant de l'Etat dans la région, dans un délai d'un an à compter de la notification de l'acceptation de sa demande. </p><p>La délégation est décidée par décret. </p><p>La convention de délégation en fixe la durée, définit les objectifs à atteindre, précise les moyens mis en œuvre ainsi que les modalités de contrôle de l'exécution de la délégation.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000031022005
IG-20231128
null
LEGIARTI000045215168
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199295
false
false
Section 2 : Délégations de compétences
null
null
LEGISCTA000045199295
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 2 : Délégations de compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-9
Code général des collectivités territoriales
I. - Les compétences des collectivités territoriales dont le présent article prévoit que l'exercice nécessite le concours de plusieurs collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales sont mises en œuvre dans le respect des règles suivantes : 1° Les délégations de compétence sont organisées dans le cadre de la convention territoriale d'exercice concerté prévue au V de l'article L. 1111-9-1 ; 2° La participation minimale du maître d'ouvrage, prévue au deuxième alinéa du III de l'article L. 1111-10 , est fixée à 30 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques ; 3° A l'exception des opérations figurant dans le contrat de plan conclu entre l'Etat et la région et dans le contrat de convergence, les projets relevant de ces compétences peuvent bénéficier de subventions d'investissement et de fonctionnement soit de la région, soit d'un département. II. - La région est chargée d'organiser, en qualité de chef de file, les modalités de l'action commune des collectivités territoriales et de leurs établissements publics pour l'exercice des compétences relatives : 1° A l'aménagement et au développement durable du territoire ; 2° A la protection de la biodiversité ; 3° Au climat, à la qualité de l'air et à l'énergie ; 4° A la politique de la jeunesse ; 5° (Abrogé) 6° (Abrogé) 7° Aux mobilités, notamment à l'intermodalité, à la complémentarité entre les modes de transports et à l'aménagement des gares ; 8° Au soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche. III. - Le département est chargé d'organiser, en qualité de chef de file, les modalités de l'action commune des collectivités territoriales et de leurs établissements publics pour l'exercice des compétences relatives à : 1° L'action sociale, le développement social et la contribution à la résorption de la précarité énergétique ; 2° L'autonomie des personnes ; 3° La solidarité des territoires. Il est consulté par la région en préalable à l'élaboration du contrat de plan conclu entre l'Etat et la région en application de la loi n° 82-653 du 29 juillet 1982 portant réforme de la planification afin de tenir compte des spécificités de son territoire. IV. - La commune ou l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre auquel elle a transféré ses compétences est chargé d'organiser, en qualité de chef de file, les modalités de l'action commune des collectivités territoriales et de leurs établissements publics pour l'exercice des compétences relatives : 1° A la mobilité durable ; 2° A l'organisation des services publics de proximité ; 3° A l'aménagement de l'espace ; 4° Au développement local. V. - Les modalités de l'action commune des collectivités territoriales et de leurs groupements pour l'exercice des compétences mentionnées aux II à IV sont débattues par la conférence territoriale de l'action publique prévue à l'article L. 1111-9-1.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-9
LEGIARTI000045215195
LEGIARTI000023245117
AUTONOME
VIGUEUR
8.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>I. - Les compétences des collectivités territoriales dont le présent article prévoit que l'exercice nécessite le concours de plusieurs collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales sont mises en œuvre dans le respect des règles suivantes :</p><p>1° Les délégations de compétence sont organisées dans le cadre de la convention territoriale d'exercice concerté prévue au V de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000028528359&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1111-9-1 ; </a></p><p>2° La participation minimale du maître d'ouvrage, prévue au deuxième alinéa du III de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000023245202&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1111-10</a>, est fixée à 30 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques ;</p><p>3° A l'exception des opérations figurant dans le contrat de plan conclu entre l'Etat et la région et dans le contrat de convergence, les projets relevant de ces compétences peuvent bénéficier de subventions d'investissement et de fonctionnement soit de la région, soit d'un département.</p><p>II. - La région est chargée d'organiser, en qualité de chef de file, les modalités de l'action commune des collectivités territoriales et de leurs établissements publics pour l'exercice des compétences relatives :</p><p>1° A l'aménagement et au développement durable du territoire ;</p><p>2° A la protection de la biodiversité ;</p><p>3° Au climat, à la qualité de l'air et à l'énergie ;</p><p>4° A la politique de la jeunesse ;</p><p>5° (Abrogé)</p><p>6° (Abrogé)</p><p>7° Aux mobilités, notamment à l'intermodalité, à la complémentarité entre les modes de transports et à l'aménagement des gares ;</p><p>8° Au soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche.</p><p>III. - Le département est chargé d'organiser, en qualité de chef de file, les modalités de l'action commune des collectivités territoriales et de leurs établissements publics pour l'exercice des compétences relatives à :</p><p>1° L'action sociale, le développement social et la contribution à la résorption de la précarité énergétique ;</p><p>2° L'autonomie des personnes ;</p><p>3° La solidarité des territoires.</p><p>Il est consulté par la région en préalable à l'élaboration du contrat de plan conclu entre l'Etat et la région en application de la <a href='/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000691991&categorieLien=cid'>loi n° 82-653 du 29 juillet 1982</a> portant réforme de la planification afin de tenir compte des spécificités de son territoire.</p><p>IV. - La commune ou l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre auquel elle a transféré ses compétences est chargé d'organiser, en qualité de chef de file, les modalités de l'action commune des collectivités territoriales et de leurs établissements publics pour l'exercice des compétences relatives :</p><p>1° A la mobilité durable ;</p><p>2° A l'organisation des services publics de proximité ;</p><p>3° A l'aménagement de l'espace ;</p><p>4° Au développement local.</p><p>V. - Les modalités de l'action commune des collectivités territoriales et de leurs groupements pour l'exercice des compétences mentionnées aux II à IV sont débattues par la conférence territoriale de l'action publique prévue à l'article L. 1111-9-1.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000039787406
IG-20231124
null
LEGIARTI000045215195
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199297
false
false
Section 3 : Exercice concerté des compétences
null
null
LEGISCTA000045199297
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 3 : Exercice concerté des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-9-1
Code général des collectivités territoriales
I. – Dans chaque région, la conférence territoriale de l'action publique est chargée de favoriser un exercice concerté des compétences des collectivités territoriales, de leurs groupements et de leurs établissements publics. La conférence territoriale de l'action publique peut débattre et rendre des avis sur tous les sujets relatifs à l'exercice de compétences et à la conduite de politiques publiques nécessitant une coordination ou une délégation de compétences entre les collectivités territoriales et leurs groupements. Elle peut être saisie de la coordination des relations transfrontalières avec les collectivités territoriales étrangères situées dans le voisinage de la région. II. – Sont membres de la conférence territoriale de l'action publique : 1° Le président du conseil régional ou de l'autorité exécutive de la collectivité territoriale régie par l'article 73 de la Constitution ; 2° Les présidents des conseils départementaux ou un représentant de l'autorité exécutive des collectivités territoriales exerçant les compétences des départements sur le territoire de la région ; 3° Les présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de plus de 30 000 habitants ayant leur siège sur le territoire de la région ; 3° bis Dans la région d'Ile-de-France, les présidents des établissements publics territoriaux mentionnés à l'article L. 5219-2 du présent code ; 4° Un représentant élu des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de moins de 30 000 habitants ayant leur siège sur le territoire de chaque département ; 5° Un représentant élu des communes de plus de 30 000 habitants de chaque département ; 6° Un représentant élu des communes comprenant entre 3 500 et 30 000 habitants de chaque département ; 7° Un représentant élu des communes de moins de 3 500 habitants de chaque département ; 8° Le cas échéant, un représentant des collectivités territoriales et groupements de collectivités des territoires de montagne, au sens de l' article 3 de la loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne. Pour la désignation dans chaque département des représentants des communes et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre non membres de droit de la conférence territoriale de l'action publique et lorsqu'une seule liste complète de candidats réunissant les conditions requises a été adressée au représentant de l'Etat dans le département, il n'est pas procédé à une élection. Un décret précise les modalités d'élection ou de désignation des membres de la conférence territoriale de l'action publique. III. – La conférence territoriale de l'action publique est présidée par le président du conseil régional. Elle organise librement ses travaux, au travers de commissions thématiques, et leur publicité dans le cadre de son règlement intérieur. Chaque conférence territoriale de l'action publique comprend au moins une commission thématique dédiée à la culture. Elle est convoquée par son président, qui fixe l'ordre du jour de ses réunions. Au moins une fois par an, il inscrit à l'ordre du jour un débat sur la politique en faveur de la culture. Chaque membre peut proposer l'inscription à l'ordre du jour de questions complémentaires relevant des compétences exercées par la personne publique ou la catégorie de personnes publiques qu'il représente ou pour lesquelles cette personne publique est chargée d'organiser les modalités de l'action commune des collectivités territoriales. Le représentant de l'Etat dans la région est informé des séances de la conférence territoriale de l'action publique. Il y participe lorsque la conférence donne son avis sur une demande d'une collectivité territoriale ou d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre tendant à obtenir la délégation de l'exercice d'une compétence de l'Etat dans le cadre fixé à l'article L. 1111-8-1 ou lorsqu'elle intervient au titre du premier alinéa du II de l'article 26 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire. Il participe aux autres séances à sa demande. La conférence territoriale de l'action publique peut associer à ses travaux tout élu ou organisme non représenté. Elle peut solliciter l'avis de toute personne ou de tout organisme. IV. – La conférence territoriale de l'action publique débat des projets visant à coordonner les interventions des personnes publiques, qui lui sont présentés par les collectivités territoriales ou les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dans le cadre des V à VII. V. – Les conventions territoriales d'exercice concerté d'une compétence fixent les objectifs de rationalisation et les modalités de l'action commune pour chacune des compétences concernées, dans les conditions suivantes : a) La région et le département élaborent un projet de convention pour chacun des domaines de compétence mentionnés aux II et III de l'article L. 1111-9 ; b) Les communes et les établissements publics de coopération intercommunale auxquels elles ont transféré leurs compétences peuvent élaborer un projet de convention pour chacun des domaines de compétence mentionnés au IV du même article L. 1111-9 ; c) La collectivité territoriale ou le groupement de collectivités, chargé par la loi de l'élaboration d'un plan ou d'un schéma relatif à l'exercice d'une compétence des collectivités territoriales au niveau régional ou départemental, peut élaborer un projet de convention organisant les modalités de leur action commune pour cette compétence ; d) La collectivité territoriale ou le groupement de collectivités, chargé par la loi d'élaborer un plan ou un schéma relevant d'une compétence pour laquelle l'article L. 1111-9 le charge de l'organisation des modalités de l'action commune, peut élaborer un projet de document unique tenant lieu de plan ou schéma et de convention territoriale d'exercice concerté de la compétence concernée, en respectant les prescriptions et procédures de consultation et d'approbation prévues pour chaque document. Le document unique comporte un volet regroupant les dispositions prévues en application des 1° à 5° du présent V applicables à ses seuls signataires. Un décret en Conseil d'Etat précise les modalités d'application du présent d. Chaque projet de convention comprend notamment : 1° Les niveaux de collectivités territoriales concernés ou les collectivités compétentes définies par des critères objectifs sur l'ensemble du territoire de la région ; 2° Les délégations de compétences entre collectivités territoriales, ainsi que les délégations de la région ou du département à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, dans les conditions prévues à l'article L. 1111-8 ; 3° Les créations de services unifiés, en application de l'article L. 5111-1-1 ; 4° Les modalités de la coordination, de la simplification et de la clarification des interventions financières des collectivités territoriales pouvant déroger aux 2° et 3° du I de l'article L. 1111-9 ; 5° La durée de la convention, qui ne peut excéder six ans. VI. – Le projet de convention territoriale d'exercice concerté de la compétence est examiné par la conférence territoriale de l'action publique, dans les conditions prévues par son règlement intérieur. La collectivité territoriale ou l'établissement public auteur du projet de convention territoriale d'exercice concerté de la compétence peut prendre en compte les observations formulées lors des débats de la conférence territoriale de l'action publique pour modifier le projet présenté. A l'issue de cet examen, le projet de convention est transmis au représentant de l'Etat dans la région, ainsi qu'aux collectivités territoriales et établissements publics appelés à prendre les mesures nécessaires à sa mise en œuvre. Les organes délibérants des collectivités territoriales et des établissements publics concernés disposent d'un délai de trois mois pour approuver la convention, qui est signée par le maire ou par le président. Les stipulations de la convention sont opposables aux seules collectivités territoriales et établissements publics qui l'ont signée. Elles les engagent à prendre les mesures et à conclure les conventions nécessaires à sa mise en œuvre. VII. – Lorsque l'exercice d'une compétence autre que celles mentionnées à l'article L. 1111-9 est partagé entre plusieurs catégories de collectivités territoriales, chaque collectivité territoriale ou établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre attributaire de cette compétence peut formuler des propositions de rationalisation de son exercice. Ces propositions font l'objet d'un débat au sein de la conférence territoriale de l'action publique. VIII. – Au moins une fois par an, la collectivité territoriale chargée d'organiser les modalités de l'action commune adresse à l'organe délibérant des collectivités territoriales et aux établissements publics concernés un rapport détaillant les actions menées dans le cadre de la convention territoriale d'exercice concerté de la compétence ou du plan d'actions, ainsi que les interventions financières intervenues. Ce rapport fait l'objet d'un débat. Dans les conditions prévues au présent article pour leur conclusion, les conventions territoriales d'exercice concerté de la compétence peuvent être révisées au terme d'une période de trois ans ou en cas de changement des conditions législatives, réglementaires ou financières au vu desquelles elles ont été adoptées.
1,645,574,400,000
1,735,689,600,000
L1111-9-1
LEGIARTI000045215252
LEGIARTI000028528359
AUTONOME
ABROGE_DIFF
5.0
1,342,177,279
null
null
null
Article
<p>I. – Dans chaque région, la conférence territoriale de l'action publique est chargée de favoriser un exercice concerté des compétences des collectivités territoriales, de leurs groupements et de leurs établissements publics.</p><p>La conférence territoriale de l'action publique peut débattre et rendre des avis sur tous les sujets relatifs à l'exercice de compétences et à la conduite de politiques publiques nécessitant une coordination ou une délégation de compétences entre les collectivités territoriales et leurs groupements.</p><p>Elle peut être saisie de la coordination des relations transfrontalières avec les collectivités territoriales étrangères situées dans le voisinage de la région.</p><p>II. – Sont membres de la conférence territoriale de l'action publique :</p><p>1° Le président du conseil régional ou de l'autorité exécutive de la collectivité territoriale régie par <a href='/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000571356&idArticle=LEGIARTI000006527580&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article 73 </a>de la Constitution ;</p><p>2° Les présidents des conseils départementaux ou un représentant de l'autorité exécutive des collectivités territoriales exerçant les compétences des départements sur le territoire de la région ;</p><p>3° Les présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de plus de 30 000 habitants ayant leur siège sur le territoire de la région ;</p><p>3° bis Dans la région d'Ile-de-France, les présidents des établissements publics territoriaux mentionnés à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000028528701&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code général des collectivités territoriales - art. L5219-2 (V)'>L. 5219-2</a> du présent code ;</p><p>4° Un représentant élu des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de moins de 30 000 habitants ayant leur siège sur le territoire de chaque département ;</p><p>5° Un représentant élu des communes de plus de 30 000 habitants de chaque département ;</p><p>6° Un représentant élu des communes comprenant entre 3 500 et 30 000 habitants de chaque département ;</p><p>7° Un représentant élu des communes de moins de 3 500 habitants de chaque département ;</p><p>8° Le cas échéant, un représentant des collectivités territoriales et groupements de collectivités des territoires de montagne, au sens de l'<a href='/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000317293&idArticle=LEGIARTI000006847491&dateTexte=&categorieLien=cid'>article 3 </a>de la loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne.</p><p>Pour la désignation dans chaque département des représentants des communes et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre non membres de droit de la conférence territoriale de l'action publique et lorsqu'une seule liste complète de candidats réunissant les conditions requises a été adressée au représentant de l'Etat dans le département, il n'est pas procédé à une élection.</p><p>Un décret précise les modalités d'élection ou de désignation des membres de la conférence territoriale de l'action publique.</p><p>III. – La conférence territoriale de l'action publique est présidée par le président du conseil régional.</p><p>Elle organise librement ses travaux, au travers de commissions thématiques, et leur publicité dans le cadre de son règlement intérieur. Chaque conférence territoriale de l'action publique comprend au moins une commission thématique dédiée à la culture.</p><p>Elle est convoquée par son président, qui fixe l'ordre du jour de ses réunions. Au moins une fois par an, il inscrit à l'ordre du jour un débat sur la politique en faveur de la culture. Chaque membre peut proposer l'inscription à l'ordre du jour de questions complémentaires relevant des compétences exercées par la personne publique ou la catégorie de personnes publiques qu'il représente ou pour lesquelles cette personne publique est chargée d'organiser les modalités de l'action commune des collectivités territoriales.</p><p>Le représentant de l'Etat dans la région est informé des séances de la conférence territoriale de l'action publique. Il y participe lorsque la conférence donne son avis sur une demande d'une collectivité territoriale ou d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre tendant à obtenir la délégation de l'exercice d'une compétence de l'Etat dans le cadre fixé à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000028528536&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1111-8-1 </a>ou lorsqu'elle intervient au titre du premier alinéa du II de <a href='/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000531809&idArticle=LEGIARTI000006340106&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article 26 </a>de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire. Il participe aux autres séances à sa demande.</p><p>La conférence territoriale de l'action publique peut associer à ses travaux tout élu ou organisme non représenté. Elle peut solliciter l'avis de toute personne ou de tout organisme.</p><p>IV. – La conférence territoriale de l'action publique débat des projets visant à coordonner les interventions des personnes publiques, qui lui sont présentés par les collectivités territoriales ou les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dans le cadre des V à VII.</p><p>V. – Les conventions territoriales d'exercice concerté d'une compétence fixent les objectifs de rationalisation et les modalités de l'action commune pour chacune des compétences concernées, dans les conditions suivantes :</p><p>a) La région et le département élaborent un projet de convention pour chacun des domaines de compétence mentionnés aux II et III de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000023245117&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 1111-9 </a>;</p><p>b) Les communes et les établissements publics de coopération intercommunale auxquels elles ont transféré leurs compétences peuvent élaborer un projet de convention pour chacun des domaines de compétence mentionnés au IV du même article L. 1111-9 ;</p><p>c) La collectivité territoriale ou le groupement de collectivités, chargé par la loi de l'élaboration d'un plan ou d'un schéma relatif à l'exercice d'une compétence des collectivités territoriales au niveau régional ou départemental, peut élaborer un projet de convention organisant les modalités de leur action commune pour cette compétence ;</p><p>d) La collectivité territoriale ou le groupement de collectivités, chargé par la loi d'élaborer un plan ou un schéma relevant d'une compétence pour laquelle l'article L. 1111-9 le charge de l'organisation des modalités de l'action commune, peut élaborer un projet de document unique tenant lieu de plan ou schéma et de convention territoriale d'exercice concerté de la compétence concernée, en respectant les prescriptions et procédures de consultation et d'approbation prévues pour chaque document. Le document unique comporte un volet regroupant les dispositions prévues en application des 1° à 5° du présent V applicables à ses seuls signataires. Un décret en Conseil d'Etat précise les modalités d'application du présent d.</p><p>Chaque projet de convention comprend notamment :</p><p>1° Les niveaux de collectivités territoriales concernés ou les collectivités compétentes définies par des critères objectifs sur l'ensemble du territoire de la région ;</p><p>2° Les délégations de compétences entre collectivités territoriales, ainsi que les délégations de la région ou du département à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, dans les conditions prévues à l'article L. 1111-8 ;</p><p>3° Les créations de services unifiés, en application de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000023245270&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article L. 5111-1-1 </a>;</p><p>4° Les modalités de la coordination, de la simplification et de la clarification des interventions financières des collectivités territoriales pouvant déroger aux 2° et 3° du I de l'article L. 1111-9 ;</p><p>5° La durée de la convention, qui ne peut excéder six ans.</p><p>VI. – Le projet de convention territoriale d'exercice concerté de la compétence est examiné par la conférence territoriale de l'action publique, dans les conditions prévues par son règlement intérieur.</p><p>La collectivité territoriale ou l'établissement public auteur du projet de convention territoriale d'exercice concerté de la compétence peut prendre en compte les observations formulées lors des débats de la conférence territoriale de l'action publique pour modifier le projet présenté.</p><p>A l'issue de cet examen, le projet de convention est transmis au représentant de l'Etat dans la région, ainsi qu'aux collectivités territoriales et établissements publics appelés à prendre les mesures nécessaires à sa mise en œuvre.</p><p>Les organes délibérants des collectivités territoriales et des établissements publics concernés disposent d'un délai de trois mois pour approuver la convention, qui est signée par le maire ou par le président.</p><p>Les stipulations de la convention sont opposables aux seules collectivités territoriales et établissements publics qui l'ont signée. Elles les engagent à prendre les mesures et à conclure les conventions nécessaires à sa mise en œuvre.</p><p>VII. – Lorsque l'exercice d'une compétence autre que celles mentionnées à l'article L. 1111-9 est partagé entre plusieurs catégories de collectivités territoriales, chaque collectivité territoriale ou établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre attributaire de cette compétence peut formuler des propositions de rationalisation de son exercice. Ces propositions font l'objet d'un débat au sein de la conférence territoriale de l'action publique.</p><p>VIII. – Au moins une fois par an, la collectivité territoriale chargée d'organiser les modalités de l'action commune adresse à l'organe délibérant des collectivités territoriales et aux établissements publics concernés un rapport détaillant les actions menées dans le cadre de la convention territoriale d'exercice concerté de la compétence ou du plan d'actions, ainsi que les interventions financières intervenues. Ce rapport fait l'objet d'un débat.</p><p>Dans les conditions prévues au présent article pour leur conclusion, les conventions territoriales d'exercice concerté de la compétence peuvent être révisées au terme d'une période de trois ans ou en cas de changement des conditions législatives, réglementaires ou financières au vu desquelles elles ont été adoptées.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000034116423
IG-20231124
null
LEGIARTI000045215252
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199297
false
false
Section 3 : Exercice concerté des compétences
null
null
LEGISCTA000045199297
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 3 : Exercice concerté des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-9-2
Code général des collectivités territoriales
Dans chaque région, il est institué une conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols. I.-La composition et le nombre de membres de la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols sont déterminés par une délibération du conseil régional prise sur avis conforme de la majorité des organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre compétents en matière de plan local d'urbanisme et des conseils municipaux des communes n'ayant pas transféré la compétence en matière de plan local d'urbanisme. Cette commission comprend obligatoirement au moins un représentant de chaque département du périmètre régional, siégeant à titre consultatif. A défaut de transmission d'une proposition par le président du conseil régional aux organes délibérants et aux conseils municipaux mentionnés au premier alinéa du présent I dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la loi n° 2023-630 du 20 juillet 2023 visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de lutte contre l'artificialisation des sols et à renforcer l'accompagnement des élus locaux ou à défaut d'un avis conforme donné dans les conditions prévues au premier alinéa du présent I dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la loi n° 2023-630 du 20 juillet 2023 précitée, la conférence régionale de gouvernance réunit : 1° Quinze représentants de la région ; 2° Cinq représentants des établissements publics mentionnés à l'article L. 143-16 du code de l'urbanisme ; 3° Quinze représentants des établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière de documents d'urbanisme, dont un représentant au moins par département et trois représentants des établissements non couverts par un schéma de cohérence territoriale ; 4° Sept représentants des communes compétentes en matière de documents d'urbanisme, dont un représentant au moins par département ; 5° Cinq représentants des communes non couvertes par un document d'urbanisme ; 6° Un représentant de chaque département, siégeant à titre consultatif ; 7° Cinq représentants de l'Etat. La composition de la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols assure une représentation équilibrée des territoires urbains, ruraux, de montagne et du littoral. La conférence régionale de gouvernance est présidée par le président du conseil régional, le président de l'Assemblée de Guyane, le président du conseil exécutif de Martinique ou le président du conseil départemental de Mayotte. En Corse, la chambre des territoires prévue à l'article L. 4421-3 du présent code se substitue à la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols. II.-A l'initiative de la région ou d'un établissement public mentionné à l'article L. 143-16 du code de l'urbanisme appartenant au périmètre régional, la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols peut se réunir sur tout sujet lié à la mise en œuvre des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols. Elle peut également transmettre à l'Etat des analyses et des propositions portant sur cette mise en œuvre. En tant que de besoin, elle peut consulter les personnes publiques associées mentionnées, selon les cas, aux articles L. 4251-5 , L. 4424-13 et L. 4433-10 du présent code et à l'article L. 123-7 du code de l'urbanisme. Elle est consultée dans le cadre de la qualification des projets d'envergure nationale ou européenne, dans les conditions prévues au 8° du III de l' article 194 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets. Elle est également consultée dans le cadre de la qualification des projets d'envergure régionale mentionnés au 6° de l'article L. 141-8 du code de l'urbanisme. Dans ce cas, les représentants de l'Etat mentionnés au 7° du I du présent article ne siègent pas au sein de la conférence. III.-Le président ou la majorité des membres de la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols peut décider de réunir une conférence départementale pour tout sujet lié à la mise en œuvre communale ou intercommunale des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols. Cette conférence départementale peut transmettre à la conférence régionale des analyses et des propositions portant sur la mise en œuvre locale des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols. Sa composition est déterminée par la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols. Elle assure une représentation équilibrée des territoires urbains, ruraux, de montagne et du littoral à l'échelle du département. IV.-Dans un délai de trois mois à compter de la délibération prescrivant l'élaboration ou l'évolution des documents prévus aux articles L. 4251-1 , L. 4424-9 et L. 4433-7 du présent code et à l' article L. 123-1 du code de l'urbanisme et ayant pour conséquence de modifier les objectifs chiffrés ou les trajectoires de réduction de l'artificialisation prévus par ces documents, la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols peut adopter par délibération et transmettre à l'autorité compétente pour l'élaboration des documents précités une proposition relative à l'établissement des objectifs régionaux en matière de réduction de l'artificialisation des sols. Cette proposition porte sur la fixation d'un objectif régional et, le cas échéant, sa déclinaison en objectifs infrarégionaux. Lors des délibérations relatives à cette proposition, les représentants de la région mentionnés au 1° du I du présent article siègent à titre consultatif. Les projets de documents mentionnés à la première phrase du présent IV ne peuvent être arrêtés avant la transmission de cette proposition à la région ou, à défaut de transmission, avant l'expiration d'un délai de six mois. V.-Au plus tard un an après sa dernière réunion, la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols se réunit à nouveau afin d'établir un bilan de la mise en œuvre des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols. Ce bilan comprend : 1° Des éléments permettant d'apprécier les modalités et les critères de territorialisation des objectifs de réduction de l'artificialisation retenus au niveau régional ainsi que la pertinence de cette territorialisation au regard des trajectoires et des besoins territoriaux constatés ; 2° Des éléments relatifs aux objectifs de réduction de l'artificialisation des sols fixés par les schémas de cohérence territoriale, par les plans locaux d'urbanisme et par les cartes communales du périmètre régional, permettant d'apprécier la cohérence globale de ces objectifs au regard des objectifs retenus au niveau régional ; 3° Des éléments relatifs à l'artificialisation des sols constatée depuis le début de la tranche de dix années prévue pour les documents de planification régionale, permettant d'apprécier la trajectoire nécessaire pour atteindre les objectifs de réduction de l'artificialisation fixés par le document régional et par les schémas de cohérence territoriale du périmètre régional. Ces éléments permettent d'apprécier l'artificialisation des sols constatée depuis le début de la même tranche de dix années dans le périmètre des communes non couvertes par un plan local d'urbanisme ou par une carte communale et leur contribution à l'atteinte des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols fixés par le document régional et par les schémas de cohérence territoriale ; 4° Des propositions d'évolution des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols fixés par la loi et par les documents de planification en vue de la prochaine tranche de dix années mentionnée au 3° du présent V. VI.-Entre le 1er janvier et le 30 juin 2027, chaque conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols prévue au présent article remet au Parlement un rapport faisant état du niveau de la consommation foncière et des résultats obtenus au regard des objectifs de réduction de l'artificialisation retenus au niveau régional.
1,689,984,000,000
32,472,144,000,000
L1111-9-2
LEGIARTI000047868119
LEGIARTI000047868119
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,476,395,007
null
null
null
Article
<p>Dans chaque région, il est institué une conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols. </p><p>I.-La composition et le nombre de membres de la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols sont déterminés par une délibération du conseil régional prise sur avis conforme de la majorité des organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre compétents en matière de plan local d'urbanisme et des conseils municipaux des communes n'ayant pas transféré la compétence en matière de plan local d'urbanisme. Cette commission comprend obligatoirement au moins un représentant de chaque département du périmètre régional, siégeant à titre consultatif. </p><p>A défaut de transmission d'une proposition par le président du conseil régional aux organes délibérants et aux conseils municipaux mentionnés au premier alinéa du présent I dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la <a href='/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000047866733&categorieLien=cid'>loi n° 2023-630 </a>du 20 juillet 2023 visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de lutte contre l'artificialisation des sols et à renforcer l'accompagnement des élus locaux ou à défaut d'un avis conforme donné dans les conditions prévues au premier alinéa du présent I dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la loi n° 2023-630 du 20 juillet 2023 précitée, la conférence régionale de gouvernance réunit : </p><p>1° Quinze représentants de la région ; </p><p>2° Cinq représentants des établissements publics mentionnés à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074075&idArticle=LEGIARTI000031211037&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 143-16 </a>du code de l'urbanisme ; </p><p>3° Quinze représentants des établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière de documents d'urbanisme, dont un représentant au moins par département et trois représentants des établissements non couverts par un schéma de cohérence territoriale ; </p><p>4° Sept représentants des communes compétentes en matière de documents d'urbanisme, dont un représentant au moins par département ; </p><p>5° Cinq représentants des communes non couvertes par un document d'urbanisme ; </p><p>6° Un représentant de chaque département, siégeant à titre consultatif ; </p><p>7° Cinq représentants de l'Etat. </p><p>La composition de la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols assure une représentation équilibrée des territoires urbains, ruraux, de montagne et du littoral. </p><p>La conférence régionale de gouvernance est présidée par le président du conseil régional, le président de l'Assemblée de Guyane, le président du conseil exécutif de Martinique ou le président du conseil départemental de Mayotte. </p><p>En Corse, la chambre des territoires prévue à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006392431&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 4421-3 </a>du présent code se substitue à la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols. </p><p>II.-A l'initiative de la région ou d'un établissement public mentionné à l'article L. 143-16 du code de l'urbanisme appartenant au périmètre régional, la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols peut se réunir sur tout sujet lié à la mise en œuvre des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols. Elle peut également transmettre à l'Etat des analyses et des propositions portant sur cette mise en œuvre. En tant que de besoin, elle peut consulter les personnes publiques associées mentionnées, selon les cas, aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000030999613&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 4251-5</a>, <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006392552&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 4424-13 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006392693&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 4433-10 </a>du présent code et à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074075&idArticle=LEGIARTI000031210681&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 123-7 </a>du code de l'urbanisme. </p><p>Elle est consultée dans le cadre de la qualification des projets d'envergure nationale ou européenne, dans les conditions prévues au 8° du III de l'<a href='/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000043956924&idArticle=JORFARTI000043957223&categorieLien=cid'>article 194 de la loi n° 2021-1104 </a>du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets. </p><p>Elle est également consultée dans le cadre de la qualification des projets d'envergure régionale mentionnés au 6° de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074075&idArticle=LEGIARTI000047870440&dateTexte=&categorieLien=id' title='Code de l'urbanisme - art. L141-8 (V)'>L. 141-8 </a>du code de l'urbanisme. Dans ce cas, les représentants de l'Etat mentionnés au 7° du I du présent article ne siègent pas au sein de la conférence. </p><p>III.-Le président ou la majorité des membres de la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols peut décider de réunir une conférence départementale pour tout sujet lié à la mise en œuvre communale ou intercommunale des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols. Cette conférence départementale peut transmettre à la conférence régionale des analyses et des propositions portant sur la mise en œuvre locale des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols. Sa composition est déterminée par la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols. Elle assure une représentation équilibrée des territoires urbains, ruraux, de montagne et du littoral à l'échelle du département. </p><p>IV.-Dans un délai de trois mois à compter de la délibération prescrivant l'élaboration ou l'évolution des documents prévus aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006392322&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 4251-1</a>, <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006392544&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 4424-9 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000047870459&dateTexte=&categorieLien=id' title='Code général des collectivités territoriales - art. L4433-7 (V)'>L. 4433-7 </a>du présent code et à l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074075&idArticle=LEGIARTI000031210659&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 123-1 du code de l'urbanisme</a> et ayant pour conséquence de modifier les objectifs chiffrés ou les trajectoires de réduction de l'artificialisation prévus par ces documents, la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols peut adopter par délibération et transmettre à l'autorité compétente pour l'élaboration des documents précités une proposition relative à l'établissement des objectifs régionaux en matière de réduction de l'artificialisation des sols. Cette proposition porte sur la fixation d'un objectif régional et, le cas échéant, sa déclinaison en objectifs infrarégionaux. Lors des délibérations relatives à cette proposition, les représentants de la région mentionnés au 1° du I du présent article siègent à titre consultatif. Les projets de documents mentionnés à la première phrase du présent IV ne peuvent être arrêtés avant la transmission de cette proposition à la région ou, à défaut de transmission, avant l'expiration d'un délai de six mois. </p><p>V.-Au plus tard un an après sa dernière réunion, la conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols se réunit à nouveau afin d'établir un bilan de la mise en œuvre des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols. Ce bilan comprend : </p><p>1° Des éléments permettant d'apprécier les modalités et les critères de territorialisation des objectifs de réduction de l'artificialisation retenus au niveau régional ainsi que la pertinence de cette territorialisation au regard des trajectoires et des besoins territoriaux constatés ; </p><p>2° Des éléments relatifs aux objectifs de réduction de l'artificialisation des sols fixés par les schémas de cohérence territoriale, par les plans locaux d'urbanisme et par les cartes communales du périmètre régional, permettant d'apprécier la cohérence globale de ces objectifs au regard des objectifs retenus au niveau régional ; </p><p>3° Des éléments relatifs à l'artificialisation des sols constatée depuis le début de la tranche de dix années prévue pour les documents de planification régionale, permettant d'apprécier la trajectoire nécessaire pour atteindre les objectifs de réduction de l'artificialisation fixés par le document régional et par les schémas de cohérence territoriale du périmètre régional. Ces éléments permettent d'apprécier l'artificialisation des sols constatée depuis le début de la même tranche de dix années dans le périmètre des communes non couvertes par un plan local d'urbanisme ou par une carte communale et leur contribution à l'atteinte des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols fixés par le document régional et par les schémas de cohérence territoriale ; </p><p>4° Des propositions d'évolution des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols fixés par la loi et par les documents de planification en vue de la prochaine tranche de dix années mentionnée au 3° du présent V. </p><p>VI.-Entre le 1er janvier et le 30 juin 2027, chaque conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l'artificialisation des sols prévue au présent article remet au Parlement un rapport faisant état du niveau de la consommation foncière et des résultats obtenus au regard des objectifs de réduction de l'artificialisation retenus au niveau régional.</p>
32,472,144,000,000
null
MD-20240219_194705_155_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000047868119
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199297
false
false
Section 3 : Exercice concerté des compétences
null
null
LEGISCTA000045199297
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 3 : Exercice concerté des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-10
Code général des collectivités territoriales
I.-Le département peut, à leur demande, contribuer au financement des projets dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par les communes, leurs groupements, les établissements publics qui leur sont rattachés ou les sociétés dont ils détiennent une part du capital. Il peut, pour des raisons de solidarité territoriale et lorsque l'initiative privée est défaillante ou absente, contribuer au financement des opérations d'investissement en faveur des entreprises de services marchands nécessaires aux besoins de la population en milieu rural, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre. Il peut aussi contribuer au financement des opérations d'investissement en faveur de l'entretien et de l'aménagement de l'espace rural réalisées par les associations syndicales autorisées ou constituées d'office ou par leurs unions. II.-La région peut contribuer au financement des projets mentionnés aux 1°, 2°, 5° et 8° du I de l'article L. 211-7 du code de l'environnement, présentant un intérêt régional, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par une commune mentionnée au V de l'article L. 5210-1-1 du présent code, un établissement public de coopération intercommunale ou un syndicat mixte constitué en application de l'article L. 5711-1 . III.-A l'exception des collectivités territoriales et groupements de collectivités territoriales de Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, toute collectivité territoriale ou tout groupement de collectivités territoriales, maître d'ouvrage d'une opération d'investissement, assure une participation minimale au financement de ce projet. Sans préjudice de l'application de l' article 9 de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, cette participation minimale du maître d'ouvrage est de 20 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques à ce projet. Pour les projets d'investissement en matière de rénovation des monuments protégés au titre du code du patrimoine, cette participation minimale du maître d'ouvrage est de 20 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques, sauf dérogation accordée par le représentant de l'Etat dans le département. Le représentant de l'Etat dans le département peut également accorder cette dérogation pour les opérations concernant le patrimoine non protégé, lorsqu'il l'estime justifié par l'urgence ou par la nécessité publique, ou lorsqu'il estime que la participation minimale est disproportionnée au vu de la capacité financière du maître d'ouvrage. Pour les projets d'investissement concernant les ponts et ouvrages d'art ainsi que ceux concernant les équipements pastoraux, pour ceux en matière de défense extérieure contre l'incendie et pour ceux concourant à la construction, à la reconstruction, à l'extension et aux réparations des centres de santé mentionnés à l'article L. 6323-1 du code de la santé publique, cette participation minimale du maître d'ouvrage peut faire l'objet de dérogations accordées par le représentant de l'Etat dans le département si son importance est disproportionnée par rapport à la capacité financière du maître d'ouvrage. Pour les projets d'investissement destinés à réparer les dégâts causés par des calamités publiques, cette participation minimale du maître d'ouvrage peut faire l'objet de dérogations accordées par le représentant de l'Etat dans le département, au vu de l'importance des dégâts et de la capacité financière des collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales intéressés. Pour les projets d'investissement en matière d'eau potable et d'assainissement, d'élimination des déchets, de protection contre les incendies de forêts et de voirie communale qui sont réalisés par les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de Corse ou par les communes membres d'un tel établissement lorsque les projets n'entrent pas dans le champ de compétence communautaire, cette participation minimale du maître de l'ouvrage est de 10 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques. Pour les projets d'investissement destinés à restaurer la biodiversité au sein d'un site Natura 2000 exclusivement terrestre, cette participation minimale du maître d'ouvrage peut faire l'objet de dérogations accordées par le représentant de l'Etat dans le département, au vu de l'importance de la dégradation des habitats et des espèces et des orientations fixées dans le document d'objectifs mentionné à l'article L. 414-2 du code de l'environnement, lorsque le représentant de l'Etat estime que la participation minimale est disproportionnée au vu de la capacité financière du maître d'ouvrage. Cette dérogation est applicable aux projets d'investissement qui sont entièrement compris sur le territoire d'une commune de moins de 3 500 habitants ou d'un groupement de collectivités territoriales de moins de 40 000 habitants qui en assure la maîtrise d'ouvrage. Pour les opérations d'investissement financées par le fonds européen de développement régional dans le cadre d'un programme de coopération territoriale européenne, la participation minimale du maître d'ouvrage est de 15 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques. Pour les projets d'investissement dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par un syndicat mixte mentionné aux articles L. 5711-1 ou L. 5721-8 du présent code, par un pôle métropolitain ou par un pôle d'équilibre territorial et rural, les concours financiers au budget du groupement versés par ses membres, y compris les contributions exceptionnelles, sont considérés, pour l'application du présent III, comme des participations du maître d'ouvrage au financement de ces projets. Pour les projets d'investissement ayant pour objet la rénovation énergétique des bâtiments scolaires, la participation minimale du maître d'ouvrage peut être fixée par le représentant de l'Etat dans le département à 10 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques, lorsque ce dernier estime que la participation minimale prévue au deuxième alinéa du présent III est disproportionnée au vu de la capacité financière du maître d'ouvrage. IV.-Par dérogation aux dispositions du présent article, les collectivités territoriales peuvent financer toute opération figurant dans les contrats de projet Etat-région ou dans les contrats de convergence et toute opération dont la maîtrise d'ouvrage relève de l'Etat, de ses établissements publics, de la société SNCF Réseau mentionnée à l'article L. 2111-9 du code des transports ou de sa filiale mentionnée au 5° du même article L. 2111-9. V.-Un décret en Conseil d'Etat fixe les modalités d'application du présent article.
1,711,843,200,000
32,472,144,000,000
L1111-10
LEGIARTI000049357374
LEGIARTI000023245202
AUTONOME
VIGUEUR
10.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
<p></p><p>I.-Le département peut, à leur demande, contribuer au financement des projets dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par les communes, leurs groupements, les établissements publics qui leur sont rattachés ou les sociétés dont ils détiennent une part du capital.<br/><br/> Il peut, pour des raisons de solidarité territoriale et lorsque l'initiative privée est défaillante ou absente, contribuer au financement des opérations d'investissement en faveur des entreprises de services marchands nécessaires aux besoins de la population en milieu rural, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre. Il peut aussi contribuer au financement des opérations d'investissement en faveur de l'entretien et de l'aménagement de l'espace rural réalisées par les associations syndicales autorisées ou constituées d'office ou par leurs unions.</p><p>II.-La région peut contribuer au financement des projets mentionnés aux 1°, 2°, 5° et 8° du I de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006832992&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 211-7 </a>du code de l'environnement, présentant un intérêt régional, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par une commune mentionnée au V de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000023242323&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 5210-1-1 </a>du présent code, un établissement public de coopération intercommunale ou un syndicat mixte constitué en application de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006393397&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 5711-1</a>.</p><p>III.-A l'exception des collectivités territoriales et groupements de collectivités territoriales de Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, toute collectivité territoriale ou tout groupement de collectivités territoriales, maître d'ouvrage d'une opération d'investissement, assure une participation minimale au financement de ce projet.</p><p>Sans préjudice de l'application de l'<a href='/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000428979&idArticle=LEGIARTI000006826513&dateTexte=&categorieLien=cid'>article 9 de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 </a>d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, cette participation minimale du maître d'ouvrage est de 20 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques à ce projet.</p><p>Pour les projets d'investissement en matière de rénovation des monuments protégés au titre du code du patrimoine, cette participation minimale du maître d'ouvrage est de 20 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques, sauf dérogation accordée par le représentant de l'Etat dans le département. Le représentant de l'Etat dans le département peut également accorder cette dérogation pour les opérations concernant le patrimoine non protégé, lorsqu'il l'estime justifié par l'urgence ou par la nécessité publique, ou lorsqu'il estime que la participation minimale est disproportionnée au vu de la capacité financière du maître d'ouvrage. Pour les projets d'investissement concernant les ponts et ouvrages d'art ainsi que ceux concernant les équipements pastoraux, pour ceux en matière de défense extérieure contre l'incendie et pour ceux concourant à la construction, à la reconstruction, à l'extension et aux réparations des centres de santé mentionnés à l'article L. 6323-1 du code de la santé publique, cette participation minimale du maître d'ouvrage peut faire l'objet de dérogations accordées par le représentant de l'Etat dans le département si son importance est disproportionnée par rapport à la capacité financière du maître d'ouvrage.</p><p>Pour les projets d'investissement destinés à réparer les dégâts causés par des calamités publiques, cette participation minimale du maître d'ouvrage peut faire l'objet de dérogations accordées par le représentant de l'Etat dans le département, au vu de l'importance des dégâts et de la capacité financière des collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales intéressés.</p><p>Pour les projets d'investissement en matière d'eau potable et d'assainissement, d'élimination des déchets, de protection contre les incendies de forêts et de voirie communale qui sont réalisés par les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de Corse ou par les communes membres d'un tel établissement lorsque les projets n'entrent pas dans le champ de compétence communautaire, cette participation minimale du maître de l'ouvrage est de 10 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques.</p><p>Pour les projets d'investissement destinés à restaurer la biodiversité au sein d'un site Natura 2000 exclusivement terrestre, cette participation minimale du maître d'ouvrage peut faire l'objet de dérogations accordées par le représentant de l'Etat dans le département, au vu de l'importance de la dégradation des habitats et des espèces et des orientations fixées dans le document d'objectifs mentionné à l'article L. 414-2 du code de l'environnement, lorsque le représentant de l'Etat estime que la participation minimale est disproportionnée au vu de la capacité financière du maître d'ouvrage. Cette dérogation est applicable aux projets d'investissement qui sont entièrement compris sur le territoire d'une commune de moins de 3 500 habitants ou d'un groupement de collectivités territoriales de moins de 40 000 habitants qui en assure la maîtrise d'ouvrage.</p><p>Pour les opérations d'investissement financées par le fonds européen de développement régional dans le cadre d'un programme de coopération territoriale européenne, la participation minimale du maître d'ouvrage est de 15 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques.</p><p>Pour les projets d'investissement dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par un syndicat mixte mentionné aux articles L. 5711-1 ou L. 5721-8 du présent code, par un pôle métropolitain ou par un pôle d'équilibre territorial et rural, les concours financiers au budget du groupement versés par ses membres, y compris les contributions exceptionnelles, sont considérés, pour l'application du présent III, comme des participations du maître d'ouvrage au financement de ces projets.</p><p>Pour les projets d'investissement ayant pour objet la rénovation énergétique des bâtiments scolaires, la participation minimale du maître d'ouvrage peut être fixée par le représentant de l'Etat dans le département à 10 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques, lorsque ce dernier estime que la participation minimale prévue au deuxième alinéa du présent III est disproportionnée au vu de la capacité financière du maître d'ouvrage.</p><p>IV.-Par dérogation aux dispositions du présent article, les collectivités territoriales peuvent financer toute opération figurant dans les contrats de projet Etat-région ou dans les contrats de convergence et toute opération dont la maîtrise d'ouvrage relève de l'Etat, de ses établissements publics, de la société SNCF Réseau mentionnée à l'article L. 2111-9 du code des transports ou de sa filiale mentionnée au 5° du même article L. 2111-9.</p><p>V.-Un décret en Conseil d'Etat fixe les modalités d'application du présent article.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000045210864
MD-20240402_192345_815_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000049357374
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199297
false
false
Section 3 : Exercice concerté des compétences
null
null
LEGISCTA000045199297
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 3 : Exercice concerté des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1111-11
Code général des collectivités territoriales
Lorsqu'une opération d'investissement bénéficie de subventions de la part de personnes publiques, la collectivité territoriale ou le groupement maître d'ouvrage publie son plan de financement et l'affiche de manière permanente pendant la réalisation de l'opération et à son issue. Les modalités d'application du présent article sont fixées par décret.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1111-11
LEGIARTI000045215223
LEGIARTI000039798176
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,879,048,191
null
null
null
Article
<p>Lorsqu'une opération d'investissement bénéficie de subventions de la part de personnes publiques, la collectivité territoriale ou le groupement maître d'ouvrage publie son plan de financement et l'affiche de manière permanente pendant la réalisation de l'opération et à son issue. Les modalités d'application du présent article sont fixées par décret.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000039798181
IG-20231128
null
LEGIARTI000045215223
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000045199297
false
false
Section 3 : Exercice concerté des compétences
null
null
LEGISCTA000045199297
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE Ier : Principe de libre administration &gt; Section 3 : Exercice concerté des compétences
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-1
Code général des collectivités territoriales
L'assemblée délibérante d'une collectivité territoriale peut soumettre à référendum local tout projet de délibération tendant à régler une affaire de la compétence de cette collectivité.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
LO1112-1
LEGIARTI000006389035
LEGIARTI000006389033
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> L'assemblée délibérante d'une collectivité territoriale peut soumettre à référendum local tout projet de délibération tendant à régler une affaire de la compétence de cette collectivité.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389034
IG-20231128
null
LEGIARTI000006389035
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192582
false
false
Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
null
LEGISCTA000006192582
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-2
Code général des collectivités territoriales
L'exécutif d'une collectivité territoriale peut seul proposer à l'assemblée délibérante de cette collectivité de soumettre à référendum local tout projet d'acte relevant des attributions qu'il exerce au nom de la collectivité, à l'exception des projets d'acte individuel.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
LO1112-2
LEGIARTI000006389038
LEGIARTI000006389036
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
85,898
null
null
null
Article
<p></p> L'exécutif d'une collectivité territoriale peut seul proposer à l'assemblée délibérante de cette collectivité de soumettre à référendum local tout projet d'acte relevant des attributions qu'il exerce au nom de la collectivité, à l'exception des projets d'acte individuel.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389037
IG-20231124
null
LEGIARTI000006389038
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192582
false
false
Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
null
LEGISCTA000006192582
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-3
Code général des collectivités territoriales
Dans les cas prévus aux articles LO 1112-1 et LO 1112-2 , l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale, par une même délibération, détermine les modalités d'organisation du référendum local, fixe le jour du scrutin, qui ne peut intervenir moins de deux mois après la transmission de la délibération au représentant de l'Etat, convoque les électeurs et précise le projet d'acte ou de délibération soumis à l'approbation des électeurs. L'exécutif de la collectivité territoriale transmet au représentant de l'Etat dans un délai maximum de huit jours la délibération prise en application de l'alinéa précédent. Le représentant de l'Etat dispose d'un délai de dix jours à compter de la réception de la délibération pour la déférer au tribunal administratif s'il l'estime illégale. Il peut assortir son recours d'une demande de suspension. Le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué par lui statue dans un délai d'un mois, en premier et dernier ressort, sur la demande de suspension. Il est fait droit à cette demande si l'un des moyens invoqués paraît, en l'état de l'instruction, propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de l'acte attaqué ou du projet de délibération ou d'acte soumis à référendum. Lorsque la délibération organisant le référendum local ou le projet de délibération ou d'acte soumis à référendum est de nature à compromettre l'exercice d'une liberté publique ou individuelle, le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué par lui en prononce la suspension dans les quarante-huit heures.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
LO1112-3
LEGIARTI000006389041
LEGIARTI000006389039
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
128,847
null
null
null
Article
<p></p>Dans les cas prévus aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006389033&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code général des collectivités territoriales - art. LO1112-1 (V)'>LO 1112-1 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006389036&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code général des collectivités territoriales - art. LO1112-2 (V)'>LO 1112-2</a>, l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale, par une même délibération, détermine les modalités d'organisation du référendum local, fixe le jour du scrutin, qui ne peut intervenir moins de deux mois après la transmission de la délibération au représentant de l'Etat, convoque les électeurs et précise le projet d'acte ou de délibération soumis à l'approbation des électeurs.<p></p><p></p>L'exécutif de la collectivité territoriale transmet au représentant de l'Etat dans un délai maximum de huit jours la délibération prise en application de l'alinéa précédent. <p></p><p></p>Le représentant de l'Etat dispose d'un délai de dix jours à compter de la réception de la délibération pour la déférer au tribunal administratif s'il l'estime illégale. Il peut assortir son recours d'une demande de suspension. <p></p><p></p>Le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué par lui statue dans un délai d'un mois, en premier et dernier ressort, sur la demande de suspension. Il est fait droit à cette demande si l'un des moyens invoqués paraît, en l'état de l'instruction, propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de l'acte attaqué ou du projet de délibération ou d'acte soumis à référendum. <p></p><p></p>Lorsque la délibération organisant le référendum local ou le projet de délibération ou d'acte soumis à référendum est de nature à compromettre l'exercice d'une liberté publique ou individuelle, le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué par lui en prononce la suspension dans les quarante-huit heures.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389040
IG-20231124
null
LEGIARTI000006389041
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192582
false
false
Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
null
LEGISCTA000006192582
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-4
Code général des collectivités territoriales
La délibération décidant d'organiser un référendum local adoptée par l'assemblée délibérante d'une collectivité territoriale autre que la commune est notifiée, dans les quinze jours à compter de sa réception, par le représentant de l'Etat aux maires des communes situées dans le ressort de cette collectivité, sauf s'il a été fait droit à sa demande de suspension. Les maires organisent le scrutin. Si un maire refuse de procéder à cette organisation, le représentant de l'Etat, après l'en avoir requis, y procède d'office.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
LO1112-4
LEGIARTI000006389045
LEGIARTI000006389042
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
171,796
null
null
null
Article
<p></p> La délibération décidant d'organiser un référendum local adoptée par l'assemblée délibérante d'une collectivité territoriale autre que la commune est notifiée, dans les quinze jours à compter de sa réception, par le représentant de l'Etat aux maires des communes situées dans le ressort de cette collectivité, sauf s'il a été fait droit à sa demande de suspension.<p></p><p></p> Les maires organisent le scrutin. Si un maire refuse de procéder à cette organisation, le représentant de l'Etat, après l'en avoir requis, y procède d'office.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389044
IG-20231128
null
LEGIARTI000006389045
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192582
false
false
Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
null
LEGISCTA000006192582
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-5
Code général des collectivités territoriales
Les dépenses liées à l'organisation du référendum constituent une dépense obligatoire de la collectivité territoriale qui l'a décidée. Les dépenses résultant des assemblées électorales tenues dans les communes pour l'organisation d'un référendum décidé par une autre collectivité territoriale leur sont remboursées par cette collectivité de manière forfaitaire, au moyen d'une dotation calculée en fonction du nombre des électeurs inscrits dans la commune et du nombre des bureaux de vote qui y sont installés. Les tarifs de cette dotation sont fixés par décret.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
LO1112-5
LEGIARTI000006389048
LEGIARTI000006389046
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
214,745
null
null
null
Article
<p></p> Les dépenses liées à l'organisation du référendum constituent une dépense obligatoire de la collectivité territoriale qui l'a décidée.<p></p><p></p> Les dépenses résultant des assemblées électorales tenues dans les communes pour l'organisation d'un référendum décidé par une autre collectivité territoriale leur sont remboursées par cette collectivité de manière forfaitaire, au moyen d'une dotation calculée en fonction du nombre des électeurs inscrits dans la commune et du nombre des bureaux de vote qui y sont installés. Les tarifs de cette dotation sont fixés par décret.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389047
IG-20231128
null
LEGIARTI000006389048
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192582
false
false
Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
null
LEGISCTA000006192582
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-6
Code général des collectivités territoriales
Une collectivité territoriale ne peut organiser de référendum local : 1° A compter du premier jour du sixième mois précédant celui au cours duquel il doit être procédé au renouvellement général ou au renouvellement d'une série des membres de son assemblée délibérante ; 2° Pendant la campagne ou le jour du scrutin prévus pour des consultations organisées dans son ressort sur le fondement du dernier alinéa de l'article 72-1 , de l'article 72-4 et du dernier alinéa de l'article 73 de la Constitution. Aucune collectivité territoriale ne peut organiser de référendum local pendant la campagne ou les jours du scrutin prévus pour : 1° Le renouvellement général ou le renouvellement d'une série des membres des assemblées délibérantes des collectivités territoriales ; 2° Le renouvellement général des députés ; 3° Le renouvellement de chacune des séries des sénateurs ; 4° L'élection des membres du Parlement européen ; 5° L'élection du Président de la République ; 6° Un référendum décidé par le Président de la République. La délibération organisant un référendum local devient caduque dans les cas prévus au présent article ou en cas de dissolution de l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale l'ayant décidé, de démission de tous ses membres ou d'annulation définitive de leur élection. Une collectivité territoriale ne peut organiser plusieurs référendums locaux portant sur un même objet dans un délai inférieur à un an.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
LO1112-6
LEGIARTI000006389051
LEGIARTI000006389049
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
257,694
null
null
null
Article
<p></p>Une collectivité territoriale ne peut organiser de référendum local : <p></p><p></p>1° A compter du premier jour du sixième mois précédant celui au cours duquel il doit être procédé au renouvellement général ou au renouvellement d'une série des membres de son assemblée délibérante ; <p></p><p></p>2° Pendant la campagne ou le jour du scrutin prévus pour des consultations organisées dans son ressort sur le fondement du dernier alinéa de l'article <a href='/affichTexteArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071194&idArticle=LEGIARTI000006527593&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Constitution du 4 octobre 1958 - art. 72-1 (V)'>72-1</a>, de l'article <a href='/affichTexteArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071194&idArticle=LEGIARTI000006527596&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Constitution du 4 octobre 1958 - art. 72-4 (V)'>72-4 </a>et du dernier alinéa de l'article <a href='/affichTexteArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071194&idArticle=LEGIARTI000006527580&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Constitution du 4 octobre 1958 - art. 73 (V)'>73</a> de la Constitution. <p></p><p></p>Aucune collectivité territoriale ne peut organiser de référendum local pendant la campagne ou les jours du scrutin prévus pour : <p></p><p></p>1° Le renouvellement général ou le renouvellement d'une série des membres des assemblées délibérantes des collectivités territoriales ; <p></p><p></p>2° Le renouvellement général des députés ; <p></p><p></p>3° Le renouvellement de chacune des séries des sénateurs ; <p></p><p></p>4° L'élection des membres du Parlement européen ; <p></p><p></p>5° L'élection du Président de la République ; <p></p><p></p>6° Un référendum décidé par le Président de la République. <p></p><p></p>La délibération organisant un référendum local devient caduque dans les cas prévus au présent article ou en cas de dissolution de l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale l'ayant décidé, de démission de tous ses membres ou d'annulation définitive de leur élection. <p></p><p></p>Une collectivité territoriale ne peut organiser plusieurs référendums locaux portant sur un même objet dans un délai inférieur à un an.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389050
IG-20231128
null
LEGIARTI000006389051
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192582
false
false
Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
null
LEGISCTA000006192582
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-7
Code général des collectivités territoriales
Le projet soumis à référendum local est adopté si la moitié au moins des électeurs inscrits a pris part au scrutin et s'il réunit la majorité des suffrages exprimés. Le texte adopté par voie de référendum est soumis aux règles de publicité et de contrôle applicables à une délibération de l'assemblée délibérante de la collectivité ou à un acte de son exécutif.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
LO1112-7
LEGIARTI000006389054
LEGIARTI000006389052
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
300,643
null
null
null
Article
<p></p> Le projet soumis à référendum local est adopté si la moitié au moins des électeurs inscrits a pris part au scrutin et s'il réunit la majorité des suffrages exprimés.<p></p><p></p> Le texte adopté par voie de référendum est soumis aux règles de publicité et de contrôle applicables à une délibération de l'assemblée délibérante de la collectivité ou à un acte de son exécutif.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389053
IG-20231128
null
LEGIARTI000006389054
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192582
false
false
Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
null
LEGISCTA000006192582
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-Section 1 : Dispositions générales
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-8
Code général des collectivités territoriales
Un dossier d'information sur l'objet du référendum décidé par la collectivité territoriale est mis à disposition du public dans les conditions fixées par décret en Conseil d'Etat.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
LO1112-8
LEGIARTI000006389057
LEGIARTI000006389056
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> Un dossier d'information sur l'objet du référendum décidé par la collectivité territoriale est mis à disposition du public dans les conditions fixées par décret en Conseil d'Etat.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389056
IG-20231128
null
LEGIARTI000006389057
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192246
false
false
Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
null
LEGISCTA000006192246
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-9
Code général des collectivités territoriales
La campagne en vue du référendum local est ouverte le deuxième lundi précédant le scrutin à zéro heure. Elle est close la veille du scrutin à minuit. Elle est organisée par la collectivité territoriale ayant décidé de recourir au référendum local dans les conditions définies au chapitre V du titre Ier du livre Ier du code électoral, à l'exception de l'article L. 52-3 . Pour l'application de ces dispositions, il y a lieu de lire : " groupe, parti ou groupement habilité à participer à la campagne " au lieu de : " candidat " et de : " liste de candidats ". Les interdictions prévues par l'article L. 50-1 , le troisième alinéa de l'article L. 51 et l'article L. 52-1 du code électoral sont applicables à toute propagande relative au référendum dès l'adoption par l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale de la délibération visée à l'article LO 1112-3 . Les dispositions de la loi n° 77-808 du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d'opinion sont applicables aux référendums locaux.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
LO1112-9
LEGIARTI000006389059
LEGIARTI000006389058
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
85,898
null
null
null
Article
<p></p>La campagne en vue du référendum local est ouverte le deuxième lundi précédant le scrutin à zéro heure. Elle est close la veille du scrutin à minuit. <p></p><p></p>Elle est organisée par la collectivité territoriale ayant décidé de recourir au référendum local dans les conditions définies au chapitre V du titre Ier du livre Ier du code électoral, à l'exception de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353108&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code électoral - art. L52-3 (V)'>L. 52-3</a>. Pour l'application de ces dispositions, il y a lieu de lire : " groupe, parti ou groupement habilité à participer à la campagne " au lieu de : " candidat " et de : " liste de candidats ". <p></p><p></p>Les interdictions prévues par l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353098&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code électoral - art. L50-1 (V)'>L. 50-1</a>, le troisième alinéa de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353099&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code électoral - art. L51 (V)'>L. 51 </a>et l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353102&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code électoral - art. L52-1 (V)'>L. 52-1 </a>du code électoral sont applicables à toute propagande relative au référendum dès l'adoption par l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale de la délibération visée à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006389039&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code général des collectivités territoriales - art. LO1112-3 (V)'>LO 1112-3</a>. <p></p><p></p>Les dispositions de la <a href='/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000522846&categorieLien=cid' title='Loi n°77-808 du 19 juillet 1977 (V)'>loi n° 77-808 du 19 juillet 1977</a> relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d'opinion sont applicables aux référendums locaux.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389058
IG-20231124
null
LEGIARTI000006389059
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192246
false
false
Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
null
LEGISCTA000006192246
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-10
Code général des collectivités territoriales
Sont habilités à participer à la campagne en vue du référendum, à leur demande, par l'exécutif de la collectivité territoriale ayant décidé d'organiser le scrutin : - les groupes d'élus constitués au sein de l'assemblée délibérante dans les conditions prévues par le présent code ; - les partis et groupements politiques auxquels ont déclaré se rattacher au moins 5 % des élus de l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale ayant décidé d'organiser le référendum ; - pour un référendum décidé par une commune de moins de 3 500 habitants, les partis et groupements politiques auxquels ont déclaré se rattacher au moins trois candidats ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés lors du dernier renouvellement du conseil municipal ; - pour un référendum décidé par un département, les partis et groupements politiques auxquels ont déclaré se rattacher des candidats dont l'addition des voix a atteint au moins 5 % des suffrages exprimés au niveau de l'ensemble des cantons lors du premier tour du renouvellement des conseillers départementaux ; - pour un référendum décidé par une région, la collectivité territoriale de Guyane, la collectivité territoriale de Martinique ou une commune de 3 500 habitants et plus, les partis et groupements politiques auxquels ont déclaré se rattacher au moins la moitié des candidats d'une liste ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés lors du premier tour du renouvellement général de l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale. Chaque élu ou candidat ne peut se rattacher qu'à un seul parti ou groupement politique. Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent article.
1,426,982,400,000
32,472,144,000,000
LO1112-10
LEGIARTI000027457219
LEGIARTI000006389060
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
128,847
null
null
null
Article
<p></p><p>Sont habilités à participer à la campagne en vue du référendum, à leur demande, par l'exécutif de la collectivité territoriale ayant décidé d'organiser le scrutin :</p><p>- les groupes d'élus constitués au sein de l'assemblée délibérante dans les conditions prévues par le présent code ;</p><p>- les partis et groupements politiques auxquels ont déclaré se rattacher au moins 5 % des élus de l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale ayant décidé d'organiser le référendum ;</p><p>- pour un référendum décidé par une commune de moins de 3 500 habitants, les partis et groupements politiques auxquels ont déclaré se rattacher au moins trois candidats ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés lors du dernier renouvellement du conseil municipal ;</p><p>- pour un référendum décidé par un département, les partis et groupements politiques auxquels ont déclaré se rattacher des candidats dont l'addition des voix a atteint au moins 5 % des suffrages exprimés au niveau de l'ensemble des cantons lors du premier tour du renouvellement des conseillers départementaux ;</p><p>- pour un référendum décidé par une région, la collectivité territoriale de Guyane, la collectivité territoriale de Martinique ou une commune de 3 500 habitants et plus, les partis et groupements politiques auxquels ont déclaré se rattacher au moins la moitié des candidats d'une liste ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés lors du premier tour du renouvellement général de l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale. </p><p>Chaque élu ou candidat ne peut se rattacher qu'à un seul parti ou groupement politique. </p><p>Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent article.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000024412290
IG-20231129
null
LEGIARTI000027457219
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192246
false
false
Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
null
LEGISCTA000006192246
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-11
Code général des collectivités territoriales
Seuls peuvent participer au scrutin les électeurs de nationalité française inscrits, dans les conditions prévues au chapitre II du titre Ier du livre Ier du code électoral, sur les listes électorales de la collectivité territoriale ayant décidé d'organiser le référendum et, pour un référendum local décidé par une commune, les ressortissants d'un Etat membre de l'Union européenne inscrits, dans les conditions prévues aux articles LO 227-1 à LO 227-5 du même code, sur les listes électorales complémentaires établies pour les élections municipales.
1,546,300,800,000
32,472,144,000,000
LO1112-11
LEGIARTI000032962164
LEGIARTI000006389062
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
171,796
null
null
null
Article
<p>Seuls peuvent participer au scrutin les électeurs de nationalité française inscrits, dans les conditions prévues au chapitre II du titre Ier du livre Ier du code électoral, sur les listes électorales de la collectivité territoriale ayant décidé d'organiser le référendum et, pour un référendum local décidé par une commune, les ressortissants d'un Etat membre de l'Union européenne inscrits, dans les conditions prévues aux <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353531&dateTexte=&categorieLien=cid'>articles LO 227-1 à LO 227-5</a> du même code, sur les listes électorales complémentaires établies pour les élections municipales.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389063
IG-20231124
null
LEGIARTI000032962164
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192246
false
false
Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
null
LEGISCTA000006192246
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-12
Code général des collectivités territoriales
Les opérations préparatoires au scrutin, les opérations de vote, le recensement des votes et la proclamation des résultats sont effectués dans les conditions prévues par le chapitre VI du titre Ier du livre Ier du code électoral, à l'exception des articles L. 56 , L. 58 , L. 66 , L. 68 (deuxième alinéa) et L. 85-1 . Pour l'application du troisième alinéa de l'article L. 65 du même code, il y a lieu de lire : " les réponses portées " au lieu de : " les noms portés " ; " des feuilles de pointage " au lieu de : " des listes " ; " des réponses contradictoires " au lieu de : " des listes et des noms différents " ; " la même réponse " au lieu de : " la même liste, le même binôme de candidats ou le même candidat ". Les bulletins de vote autres que ceux fournis par la collectivité territoriale ayant décidé d'organiser le référendum, les bulletins trouvés dans l'urne sans enveloppe ou dans une enveloppe non réglementaire, les bulletins ou enveloppes portant des signes intérieurs ou extérieurs de reconnaissance, les bulletins ou enveloppes portant des mentions quelconques n'entrent pas en compte dans le résultat du dépouillement. Ils sont annexés au procès-verbal ainsi que les enveloppes non réglementaires et contresignés par les membres du bureau de vote. Chacun des bulletins ou enveloppes annexés porte mention des causes de l'annexion.
1,546,300,800,000
32,472,144,000,000
LO1112-12
LEGIARTI000032962146
LEGIARTI000006389064
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
214,745
null
null
null
Article
<p>Les opérations préparatoires au scrutin, les opérations de vote, le recensement des votes et la proclamation des résultats sont effectués dans les conditions prévues par le chapitre VI du titre Ier du livre Ier du code électoral, à l'exception des articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353156&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 56</a>, <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353162&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 58</a>, <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353176&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 66</a>, <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353178&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 68 </a>(deuxième alinéa) et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353196&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 85-1</a>. </p><p>Pour l'application du troisième alinéa de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353174&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 65 </a>du même code, il y a lieu de lire : " les réponses portées " au lieu de : " les noms portés " ; " des feuilles de pointage " au lieu de : " des listes " ; " des réponses contradictoires " au lieu de : " des listes et des noms différents " ; " la même réponse " au lieu de : " la même liste, le même binôme de candidats ou le même candidat ". </p><p>Les bulletins de vote autres que ceux fournis par la collectivité territoriale ayant décidé d'organiser le référendum, les bulletins trouvés dans l'urne sans enveloppe ou dans une enveloppe non réglementaire, les bulletins ou enveloppes portant des signes intérieurs ou extérieurs de reconnaissance, les bulletins ou enveloppes portant des mentions quelconques n'entrent pas en compte dans le résultat du dépouillement. Ils sont annexés au procès-verbal ainsi que les enveloppes non réglementaires et contresignés par les membres du bureau de vote. Chacun des bulletins ou enveloppes annexés porte mention des causes de l'annexion.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000027435771
IG-20231129
null
LEGIARTI000032962146
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192246
false
false
Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
null
LEGISCTA000006192246
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-13
Code général des collectivités territoriales
Sont applicables au référendum local les dispositions du chapitre VII du titre Ier du livre Ier du code électoral, à l'exception des articles L. 88-1 , L. 95 et L. 113-1 (1° à 5° du I, II et III). Pour l'application de ces dispositions, il y a lieu de lire : " groupe, parti ou groupement politique habilité à participer à la campagne " au lieu de : " candidat " et de " liste de candidats ".
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
LO1112-13
LEGIARTI000006389067
LEGIARTI000006389066
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
257,694
null
null
null
Article
<p>Sont applicables au référendum local les dispositions du chapitre VII du titre Ier du livre Ier du code électoral, à l'exception des articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353205&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code électoral - art. L88-1 (V)'>L. 88-1</a>, <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353225&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code électoral - art. L95 (V)'>L. 95 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353267&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code électoral - art. L113-1 (V)'>L. 113-1</a> (1° à 5° du I, II et III). </p><p>Pour l'application de ces dispositions, il y a lieu de lire : " groupe, parti ou groupement politique habilité à participer à la campagne " au lieu de : " candidat " et de " liste de candidats ".</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389066
IG-20231124
null
LEGIARTI000006389067
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192246
false
false
Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
null
LEGISCTA000006192246
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-14
Code général des collectivités territoriales
La régularité du référendum local peut être contestée dans les conditions, formes et délais prescrits pour les réclamations contre l'élection des membres de l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale ayant décidé de l'organiser.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
LO1112-14
LEGIARTI000006389069
LEGIARTI000006389068
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
300,643
null
null
null
Article
<p></p> La régularité du référendum local peut être contestée dans les conditions, formes et délais prescrits pour les réclamations contre l'élection des membres de l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale ayant décidé de l'organiser.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389068
IG-20231124
null
LEGIARTI000006389069
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192246
false
false
Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
null
LEGISCTA000006192246
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-14-1
Code général des collectivités territoriales
Les dispositions du code électoral mentionnées dans la présente sous-section sont applicables aux référendums organisés par les communes de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon, dans les conditions fixées aux articles suivants du code électoral : 1° Pour Mayotte : article L. 451 ; 2° Pour Saint-Pierre-et-Miquelon : articles LO 530 et L. 531 .
1,301,529,600,000
32,472,144,000,000
LO1112-14-1
LEGIARTI000023179863
LEGIARTI000006389071
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
343,592
null
null
null
Article
<p></p>Les dispositions du code électoral mentionnées dans la présente sous-section sont applicables aux référendums organisés par les communes de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon, dans les conditions fixées aux articles suivants du code électoral : <p></p><p></p>1° Pour Mayotte : <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006354186&dateTexte=&categorieLien=cid'> article L. 451 </a>; <p></p><p></p>2° Pour Saint-Pierre-et-Miquelon : articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006354275&dateTexte=&categorieLien=cid'>LO 530 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006354276&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 531</a>.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389071
IG-20231124
null
LEGIARTI000023179863
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192246
false
false
Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
null
LEGISCTA000006192246
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
Code général des collectivités territoriales, art. LO1112-14-2
Code général des collectivités territoriales
Les dispositions du code électoral et celles de la loi n° 77-808 du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d'opinion auxquelles renvoie la présente sous-section sont applicables dans leur rédaction résultant de la loi n° 2016-1048 du 1er août 2016 rénovant les modalités d'inscription sur les listes électorales.
1,546,300,800,000
32,472,144,000,000
LO1112-14-2
LEGIARTI000032959621
LEGIARTI000032959609
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,073,913,619
null
null
null
Article
<p>Les dispositions du code électoral et celles de la loi n° 77-808 du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d'opinion auxquelles renvoie la présente sous-section sont applicables dans leur rédaction résultant de la loi n° 2016-1048 du 1er août 2016 rénovant les modalités d'inscription sur les listes électorales.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000032959621
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006192246
false
false
Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
null
LEGISCTA000006192246
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 1 : Référendum local &gt; Sous-section 2 : Information des électeurs, campagne électorale et opérations de vote
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1112-15
Code général des collectivités territoriales
Les électeurs d'une collectivité territoriale peuvent être consultés sur les décisions que les autorités de cette collectivité envisagent de prendre pour régler les affaires relevant de la compétence de celle-ci. La consultation peut être limitée aux électeurs d'une partie du ressort de la collectivité, pour les affaires intéressant spécialement cette partie de la collectivité.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
L1112-15
LEGIARTI000006389072
LEGIARTI000006389072
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> Les électeurs d'une collectivité territoriale peuvent être consultés sur les décisions que les autorités de cette collectivité envisagent de prendre pour régler les affaires relevant de la compétence de celle-ci. La consultation peut être limitée aux électeurs d'une partie du ressort de la collectivité, pour les affaires intéressant spécialement cette partie de la collectivité.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231124
null
LEGIARTI000006389072
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006180929
false
false
Section 2 : Consultation des électeurs
null
null
LEGISCTA000006180929
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 2 : Consultation des électeurs
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1112-16
Code général des collectivités territoriales
I.-Dans une commune, un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales et, dans les autres collectivités territoriales, un vingtième des électeurs, peuvent demander à ce que soit inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de la collectivité l'organisation d'une consultation sur toute affaire relevant de la décision de cette assemblée. Chaque trimestre, un électeur ne peut signer qu'une seule demande tendant à l'organisation d'une consultation par une même collectivité territoriale. La demande est adressée au maire ou au président de l'assemblée délibérante. Il accuse réception de la demande et en informe le conseil municipal ou l'assemblée délibérante à la première séance qui suit sa réception. Le ou les organisateurs d'une demande de consultation dans une collectivité territoriale autre que la commune sont tenus de communiquer à l'organe exécutif de cette collectivité une copie des listes électorales des communes où sont inscrits les auteurs de la demande. La décision d'organiser la consultation appartient à l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale. II.-Une collectivité territoriale peut être saisie, dans les conditions prévues aux trois premiers alinéas du I, de toute affaire relevant de sa compétence, pour inviter son assemblée délibérante à se prononcer dans un sens déterminé. La décision de délibérer sur l'affaire dont la collectivité territoriale est saisie appartient au conseil municipal ou à l'assemblée délibérante.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
L1112-16
LEGIARTI000045210334
LEGIARTI000006389073
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
85,898
null
null
null
Article
<p>I.-Dans une commune, un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales et, dans les autres collectivités territoriales, un vingtième des électeurs, peuvent demander à ce que soit inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de la collectivité l'organisation d'une consultation sur toute affaire relevant de la décision de cette assemblée.</p><p>Chaque trimestre, un électeur ne peut signer qu'une seule demande tendant à l'organisation d'une consultation par une même collectivité territoriale.</p><p>La demande est adressée au maire ou au président de l'assemblée délibérante. Il accuse réception de la demande et en informe le conseil municipal ou l'assemblée délibérante à la première séance qui suit sa réception.</p><p>Le ou les organisateurs d'une demande de consultation dans une collectivité territoriale autre que la commune sont tenus de communiquer à l'organe exécutif de cette collectivité une copie des listes électorales des communes où sont inscrits les auteurs de la demande.</p><p>La décision d'organiser la consultation appartient à l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale.</p><p>II.-Une collectivité territoriale peut être saisie, dans les conditions prévues aux trois premiers alinéas du I, de toute affaire relevant de sa compétence, pour inviter son assemblée délibérante à se prononcer dans un sens déterminé.</p><p>La décision de délibérer sur l'affaire dont la collectivité territoriale est saisie appartient au conseil municipal ou à l'assemblée délibérante.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006389073
IG-20231124
null
LEGIARTI000045210334
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006180929
false
false
Section 2 : Consultation des électeurs
null
null
LEGISCTA000006180929
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 2 : Consultation des électeurs
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1112-17
Code général des collectivités territoriales
L'assemblée délibérante de la collectivité territoriale arrête le principe et les modalités d'organisation de la consultation. Sa délibération indique expressément que cette consultation n'est qu'une demande d'avis. Elle fixe le jour du scrutin et convoque les électeurs. Elle est transmise deux mois au moins avant la date du scrutin au représentant de l'Etat. Si celui-ci l'estime illégale, il dispose d'un délai de dix jours à compter de sa réception pour la déférer au tribunal administratif. Il peut assortir son recours d'une demande de suspension. Le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué par lui statue dans un délai d'un mois, en premier et dernier ressort, sur la demande de suspension. Il est fait droit à cette demande si l'un des moyens invoqués paraît, en l'état de l'instruction, propre à créer un doute sérieux quant à la légalité du projet soumis à consultation. Lorsque la délibération organisant la consultation est de nature à compromettre l'exercice d'une liberté publique ou individuelle, le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué par lui en prononce la suspension dans les quarante-huit heures.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
L1112-17
LEGIARTI000006389074
LEGIARTI000006389074
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
128,847
null
null
null
Article
<p></p> L'assemblée délibérante de la collectivité territoriale arrête le principe et les modalités d'organisation de la consultation. Sa délibération indique expressément que cette consultation n'est qu'une demande d'avis. Elle fixe le jour du scrutin et convoque les électeurs. Elle est transmise deux mois au moins avant la date du scrutin au représentant de l'Etat. Si celui-ci l'estime illégale, il dispose d'un délai de dix jours à compter de sa réception pour la déférer au tribunal administratif. Il peut assortir son recours d'une demande de suspension.<p></p><p></p> Le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué par lui statue dans un délai d'un mois, en premier et dernier ressort, sur la demande de suspension. Il est fait droit à cette demande si l'un des moyens invoqués paraît, en l'état de l'instruction, propre à créer un doute sérieux quant à la légalité du projet soumis à consultation.<p></p><p></p> Lorsque la délibération organisant la consultation est de nature à compromettre l'exercice d'une liberté publique ou individuelle, le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué par lui en prononce la suspension dans les quarante-huit heures.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006389074
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006180929
false
false
Section 2 : Consultation des électeurs
null
null
LEGISCTA000006180929
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 2 : Consultation des électeurs
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1112-18
Code général des collectivités territoriales
Si la délibération émane de l'assemblée délibérante d'une collectivité territoriale autre que la commune, le représentant de l'Etat dans cette collectivité la notifie dans un délai de quinze jours aux maires des communes dans lesquelles la consultation est prévue, sauf s'il a été fait droit à sa demande de suspension. Les maires organisent le scrutin. Si un maire refuse de procéder à cette organisation, le représentant de l'Etat, après l'en avoir requis, y procède d'office.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
L1112-18
LEGIARTI000006389075
LEGIARTI000006389075
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
171,796
null
null
null
Article
<p></p> Si la délibération émane de l'assemblée délibérante d'une collectivité territoriale autre que la commune, le représentant de l'Etat dans cette collectivité la notifie dans un délai de quinze jours aux maires des communes dans lesquelles la consultation est prévue, sauf s'il a été fait droit à sa demande de suspension.<p></p><p></p> Les maires organisent le scrutin. Si un maire refuse de procéder à cette organisation, le représentant de l'Etat, après l'en avoir requis, y procède d'office.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231124
null
LEGIARTI000006389075
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006180929
false
false
Section 2 : Consultation des électeurs
null
null
LEGISCTA000006180929
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 2 : Consultation des électeurs
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1112-19
Code général des collectivités territoriales
Les dépenses liées à l'organisation de la consultation des électeurs constituent une dépense obligatoire de la collectivité territoriale qui l'a décidée. Les dépenses résultant des assemblées électorales tenues dans les communes pour l'organisation d'une consultation décidée par une autre collectivité territoriale leur sont remboursées par cette collectivité de manière forfaitaire, au moyen d'une dotation calculée en fonction du nombre des électeurs inscrits dans la commune et du nombre des bureaux de vote qui y sont installés. Les tarifs de cette dotation sont fixés par décret.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
L1112-19
LEGIARTI000006389076
LEGIARTI000006389076
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
214,745
null
null
null
Article
<p></p> Les dépenses liées à l'organisation de la consultation des électeurs constituent une dépense obligatoire de la collectivité territoriale qui l'a décidée.<p></p><p></p> Les dépenses résultant des assemblées électorales tenues dans les communes pour l'organisation d'une consultation décidée par une autre collectivité territoriale leur sont remboursées par cette collectivité de manière forfaitaire, au moyen d'une dotation calculée en fonction du nombre des électeurs inscrits dans la commune et du nombre des bureaux de vote qui y sont installés. Les tarifs de cette dotation sont fixés par décret.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006389076
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006180929
false
false
Section 2 : Consultation des électeurs
null
null
LEGISCTA000006180929
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 2 : Consultation des électeurs
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1112-20
Code général des collectivités territoriales
Les électeurs font connaître par oui ou par non s'ils approuvent le projet de délibération ou d'acte qui leur est présenté. Après avoir pris connaissance du résultat de la consultation, l'autorité compétente de la collectivité territoriale arrête sa décision sur l'affaire qui en a fait l'objet.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
L1112-20
LEGIARTI000006389077
LEGIARTI000006389077
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
257,694
null
null
null
Article
<p></p> Les électeurs font connaître par oui ou par non s'ils approuvent le projet de délibération ou d'acte qui leur est présenté. Après avoir pris connaissance du résultat de la consultation, l'autorité compétente de la collectivité territoriale arrête sa décision sur l'affaire qui en a fait l'objet.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000006389077
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006180929
false
false
Section 2 : Consultation des électeurs
null
null
LEGISCTA000006180929
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 2 : Consultation des électeurs
null
Code général des collectivités territoriales, art. L1112-21
Code général des collectivités territoriales
Les dispositions des onze premiers alinéas de l'article LO 1112-6 sont applicables à la consultation des électeurs. Pendant le délai d'un an à compter de la tenue d'un référendum local ou d'une consultation des électeurs à l'initiative d'une collectivité territoriale, celle-ci ne peut organiser une autre consultation portant sur le même objet.
1,104,537,600,000
32,472,144,000,000
L1112-21
LEGIARTI000006389078
LEGIARTI000006389078
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
300,643
null
null
null
Article
<p></p>Les dispositions des onze premiers alinéas de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000006389049&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code général des collectivités territoriales - art. LO1112-6 (V)'>LO 1112-6</a> sont applicables à la consultation des électeurs. <p></p><p></p>Pendant le délai d'un an à compter de la tenue d'un référendum local ou d'une consultation des électeurs à l'initiative d'une collectivité territoriale, celle-ci ne peut organiser une autre consultation portant sur le même objet.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231124
null
LEGIARTI000006389078
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006180929
false
false
Section 2 : Consultation des électeurs
null
null
LEGISCTA000006180929
null
null
null
null
null
Partie législative &gt; PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS GÉNÉRALES &gt; LIVRE Ier : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA DÉCENTRALISATION &gt; TITRE UNIQUE : LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES &gt; CHAPITRE II : Participation des électeurs aux décisions locales &gt; Section 2 : Consultation des électeurs
null

Code général des collectivités territoriales, non-instruct (2024-11-16)

The objective of this project is to provide researchers, professionals and law students with simplified, up-to-date access to all French legal texts, enriched with a wealth of data to facilitate their integration into Community and European projects.

Normally, the data is refreshed daily on all legal codes, and aims to simplify the production of training sets and labeling pipelines for the development of free, open-source language models based on open data accessible to all.

Concurrent reading of the LegalKit

Built with RAGoon

To use all the legal data published on LegalKit, you can use RAGoon:

pip3 install ragoon

Then, you can load multiple datasets using this code snippet:

# -*- coding: utf-8 -*-
from ragoon import load_datasets

req = [
    "louisbrulenaudet/code-artisanat",
    "louisbrulenaudet/code-action-sociale-familles",
    # ...
]

datasets_list = load_datasets(
    req=req,
    streaming=False
)

dataset = datasets.concatenate_datasets(
    datasets_list
)

Data Structure for Article Information

This section provides a detailed overview of the elements contained within the item dictionary. Each key represents a specific attribute of the legal article, with its associated value providing detailed information.

  1. Basic Information

    • ref (string): Reference - A reference to the article, combining the title_main and the article number (e.g., "Code Général des Impôts, art. 123").
    • texte (string): Text Content - The textual content of the article.
    • dateDebut (string): Start Date - The date when the article came into effect.
    • dateFin (string): End Date - The date when the article was terminated or superseded.
    • num (string): Article Number - The number assigned to the article.
    • id (string): Article ID - Unique identifier for the article.
    • cid (string): Chronical ID - Chronical identifier for the article.
    • type (string): Type - The type or classification of the document (e.g., "AUTONOME").
    • etat (string): Legal Status - The current legal status of the article (e.g., "MODIFIE_MORT_NE").
  2. Content and Notes

    • nota (string): Notes - Additional notes or remarks associated with the article.
    • version_article (string): Article Version - The version number of the article.
    • ordre (integer): Order Number - A numerical value used to sort articles within their parent section.
  3. Additional Metadata

    • conditionDiffere (string): Deferred Condition - Specific conditions related to collective agreements.
    • infosComplementaires (string): Additional Information - Extra information pertinent to the article.
    • surtitre (string): Subtitle - A subtitle or additional title information related to collective agreements.
    • nature (string): Nature - The nature or category of the document (e.g., "Article").
    • texteHtml (string): HTML Content - The article's content in HTML format.
  4. Versioning and Extensions

    • dateFinExtension (string): End Date of Extension - The end date if the article has an extension.
    • versionPrecedente (string): Previous Version - Identifier for the previous version of the article.
    • refInjection (string): Injection Reference - Technical reference to identify the date of injection.
    • idTexte (string): Text ID - Identifier for the legal text to which the article belongs.
    • idTechInjection (string): Technical Injection ID - Technical identifier for the injected element.
  5. Origin and Relationships

    • origine (string): Origin - The origin of the document (e.g., "LEGI").
    • dateDebutExtension (string): Start Date of Extension - The start date if the article has an extension.
    • idEliAlias (string): ELI Alias - Alias for the European Legislation Identifier (ELI).
    • cidTexte (string): Text Chronical ID - Chronical identifier of the text.
  6. Hierarchical Relationships

    • sectionParentId (string): Parent Section ID - Technical identifier of the parent section.
    • multipleVersions (boolean): Multiple Versions - Indicates if the article has multiple versions.
    • comporteLiensSP (boolean): Contains Public Service Links - Indicates if the article contains links to public services.
    • sectionParentTitre (string): Parent Section Title - Title of the parent section (e.g., "I : Revenu imposable").
    • infosRestructurationBranche (string): Branch Restructuring Information - Information about branch restructuring.
    • idEli (string): ELI ID - European Legislation Identifier (ELI) for the article.
    • sectionParentCid (string): Parent Section Chronical ID - Chronical identifier of the parent section.
  7. Additional Content and History

    • numeroBo (string): Official Bulletin Number - Number of the official bulletin where the article was published.
    • infosRestructurationBrancheHtml (string): Branch Restructuring Information (HTML) - Branch restructuring information in HTML format.
    • historique (string): History - Historical context or changes specific to collective agreements.
    • infosComplementairesHtml (string): Additional Information (HTML) - Additional information in HTML format.
    • renvoi (string): Reference - References to content within the article (e.g., "(1)").
    • fullSectionsTitre (string): Full Section Titles - Concatenation of all titles in the parent chain.
    • notaHtml (string): Notes (HTML) - Additional notes or remarks in HTML format.
    • inap (string): INAP - A placeholder for INAP-specific information.

Feedback

If you have any feedback, please reach out at louisbrulenaudet@icloud.com.

Downloads last month
145
Edit dataset card