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Rhumatologie
2
5
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous recevez en consultation Madame P., 38 ans, pour des polyarthralgies évoluant depuis 3 mois, et qui ont débuté quelques semaines après son divorce. Cette maman de 2 enfants de 5 ans et 13 mois qu’elle élève seule, travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle fume 5 à 6 cigarettes/jour depuis l’âge de 20 ans, et boit 2 verres de vin/jour. Elle n’a pas d’antécédent particulier hormis une chirurgie de l’appendicite dans l’adolescence, et des cystites fréquentes (en moyenne 3/an, mais n’a jamais fait de pyélonéphrite). Sa mère a une arthrose digitale érosive très évoluée. Depuis environ 3 mois, elle présente des douleurs siégeant aux 2 mains, aux poignets et aux chevilles, qui la réveillent en deuxième partie de nuit. Ces douleurs sont maximales au lever et sont associées à une raideur qui cède environ une heure après le lever. Elles sont régulièrement associées à un gonflement des articulations atteintes. Il n’existe pas de signe cutané, pas de fièvre. Elle se sent fatiguée, mais le poids est stable (62 kg pour 1m72), et l’état général semble conservé. Parmi les diagnostics suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) être évoqué(s) devant ce tableau ? a. polyarthrite rhumatoïde b. lupus érythémateux disséminé c. rhumatisme psoriasique d. polyarthrite paranéoplasique e. polyarthrite virale A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’absence d’atteinte cutanée n’écarte pas un rhumatisme psoriasique. En effet, dans le rhumatisme psoriasique, la distribution des signes cutanés est très variable d’un patient à l’autre : – 90 % ont un psoriasis : • préexistant dans environ 75 % des cas ; • synchrone des manifestations articulaires dans 10 à 15 % des cas ; - chez 10 à 15 % des malades, les signes articulaires précèdent les signes cutanés (il faut savoir rechercher des antécédents familiaux de psoriasis). Les polyarthrites virales sont fréquentes, et les enfants en bas âge peuvent favoriser le contage, notamment pour le parvovirus B19. La plupart des polyarthrites virales s’estompent en moins de 6 semaines, mais les polyarthrites liées au VIH, VHB ou VHC peuvent persister dans le temps. A l’examen clinique, la température est à 37.8°C, la tension artérielle à 130/80 mmHg, la fréquence cardiaque à 90 battements par minute. Il y a 8 articulations douloureuses (poignets, MCP, IPP, genoux), et 5 articulations gonflées (poignets, MCP, IPP, genou gauche). Les aires ganglionnaires sont libres, l’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. L’examen de la peau et des muqueuses ne relève pas de lésion particulière. Le bilan biologique initial montre : Hémoglobine 12 g/dL, VGM 80 fL, Leucocytes 10800, PNN 8800, Lymphocytes 2000, plaquettes 350 000, VS 70 mm à la 1ère heure, CRP 46 mg/L, créatinine 80 μmol/L, ASAT 30 UI/L (normale 8 à 35 UI/L), ALAT 26 UI/L (normale 8 à 30 UI/L). L’électrophorèse des protéines sériques montre : Albumine 40 g/L, absence de gammapathie mono ou polyclonale. Vous décidez de ponctionner le genou gauche, douloureux. Parmi les examens suivants, lequel (lesquels) effectuerez-vous sur le liquide de ponction ? a. une analyse cytologique b. une analyse bactériologique c. une recherche de microcristaux d. un dosage du Facteur Rhumatoïde e. un dosage des anticorps anti-peptides citrullinés A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le dosage du complément ou des auto-anticorps dans le liquide articulaire n’est pas utile en pratique quotidienne (cela reste du domaine de la recherche). Le bilan immunologique montre : Facteur Rhumatoïde à 86 UI/mL (N<20 UI/mL), anticorps anti-CCP 365 UI/mL (N<40 UI), anticorps anti-nucléaires à 1/80, sans spécificité anti-ADN ou anti-antigènes nucléaires solubles. Vous suspectez donc une polyarthrite rhumatoïde. Lesquels de ces éléments font partie des critères internationaux (critères ACR/EULAR 2010) de classification de la PR ? a. Taux de facteur rhumatoïde b. Taux d’anticorps anti-nucléaire c. Altération de l’état général d. Nombre d’articulations siège de synovite e. Taux d’anticorps anti-CCP A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les critères réfèrent à une atteinte radiologique typique et à défaut à - Durée des symptomes - Nombre d’articulations touchées - FR fortement positif (>3 x normale) ou ACPA fortement positif (> 3 x normale) - Syndrome inflammatoire biologique. Quel(s) facteurs de risque ont pu favoriser le développement d’une polyarthrite rhumatoïde chez cette patiente ? a. Antécédent familial d'arthrose érosive b. Tabagisme actif c. Maternité récente d. Antécédents de cystites à répétition e. Consommation d’alcool A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La PR touche plus souvent la femme entre 40 et 60 ans, avec une prédisposition familiale mais pas liée à l’arthrose, et des facteurs environnementaux. Le tabagisme est un facteur de risque clairement identifié (par la citrullination des peptides), par contre l’alcool n’est pas un facteur de risque de développer cette maladie. Votre diagnostic de polyarthrite rhumatoïde est très probable. Les radiographies des mains, des pieds et des genoux que vous avez fait réaliser ne retrouvent pas d’érosion. Vous décidez de mettre la patiente sous Méthotrexate. Avant mise sous Méthotrexate, quel(s) examen(s) demandez-vous ? a. Un bilan hépatique b. une sérologie TPHA-VDRL c. une sérologie VHB d. une radiographie de thorax e. un électromyogramme
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Avant la mise sous méthotrexate, il faut faire un bilan biologique minimal comprenant NFS, plaquettes, ionogramme, urée, créatinine, calcul de la clairance de la créatinine, bilan hépatique, et sérologie VHB, VHC. On réalise également une radiographie thoracique pour avoir un cliché de référence, +/- complété par des EFR + DLCO chez les patients avec antécédent ou signes respiratoires (analyse comparative en cas d’accident respiratoire secondaire). En revanche, le méthotrexate n’est pas connu pour donner des neuropathies, et il n’y a donc pas de raison de demander un EMG.
Rhumatologie
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11,250
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous recevez en consultation Madame P., 38 ans, pour des polyarthralgies évoluant depuis 3 mois, et qui ont débuté quelques semaines après son divorce. Cette maman de 2 enfants de 5 ans et 13 mois qu’elle élève seule, travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle fume 5 à 6 cigarettes/jour depuis l’âge de 20 ans, et boit 2 verres de vin/jour. Elle n’a pas d’antécédent particulier hormis une chirurgie de l’appendicite dans l’adolescence, et des cystites fréquentes (en moyenne 3/an, mais n’a jamais fait de pyélonéphrite). Sa mère a une arthrose digitale érosive très évoluée. Depuis environ 3 mois, elle présente des douleurs siégeant aux 2 mains, aux poignets et aux chevilles, qui la réveillent en deuxième partie de nuit. Ces douleurs sont maximales au lever et sont associées à une raideur qui cède environ une heure après le lever. Elles sont régulièrement associées à un gonflement des articulations atteintes. Il n’existe pas de signe cutané, pas de fièvre. Elle se sent fatiguée, mais le poids est stable (62 kg pour 1m72), et l’état général semble conservé. Parmi les diagnostics suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) être évoqué(s) devant ce tableau ? a. polyarthrite rhumatoïde b. lupus érythémateux disséminé c. rhumatisme psoriasique d. polyarthrite paranéoplasique e. polyarthrite virale A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’absence d’atteinte cutanée n’écarte pas un rhumatisme psoriasique. En effet, dans le rhumatisme psoriasique, la distribution des signes cutanés est très variable d’un patient à l’autre : – 90 % ont un psoriasis : • préexistant dans environ 75 % des cas ; • synchrone des manifestations articulaires dans 10 à 15 % des cas ; - chez 10 à 15 % des malades, les signes articulaires précèdent les signes cutanés (il faut savoir rechercher des antécédents familiaux de psoriasis). Les polyarthrites virales sont fréquentes, et les enfants en bas âge peuvent favoriser le contage, notamment pour le parvovirus B19. La plupart des polyarthrites virales s’estompent en moins de 6 semaines, mais les polyarthrites liées au VIH, VHB ou VHC peuvent persister dans le temps. A l’examen clinique, la température est à 37.8°C, la tension artérielle à 130/80 mmHg, la fréquence cardiaque à 90 battements par minute. Il y a 8 articulations douloureuses (poignets, MCP, IPP, genoux), et 5 articulations gonflées (poignets, MCP, IPP, genou gauche). Les aires ganglionnaires sont libres, l’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. L’examen de la peau et des muqueuses ne relève pas de lésion particulière. Le bilan biologique initial montre : Hémoglobine 12 g/dL, VGM 80 fL, Leucocytes 10800, PNN 8800, Lymphocytes 2000, plaquettes 350 000, VS 70 mm à la 1ère heure, CRP 46 mg/L, créatinine 80 μmol/L, ASAT 30 UI/L (normale 8 à 35 UI/L), ALAT 26 UI/L (normale 8 à 30 UI/L). L’électrophorèse des protéines sériques montre : Albumine 40 g/L, absence de gammapathie mono ou polyclonale. Vous décidez de ponctionner le genou gauche, douloureux. Parmi les examens suivants, lequel (lesquels) effectuerez-vous sur le liquide de ponction ? a. une analyse cytologique b. une analyse bactériologique c. une recherche de microcristaux d. un dosage du Facteur Rhumatoïde e. un dosage des anticorps anti-peptides citrullinés A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le dosage du complément ou des auto-anticorps dans le liquide articulaire n’est pas utile en pratique quotidienne (cela reste du domaine de la recherche). Le bilan immunologique montre : Facteur Rhumatoïde à 86 UI/mL (N<20 UI/mL), anticorps anti-CCP 365 UI/mL (N<40 UI), anticorps anti-nucléaires à 1/80, sans spécificité anti-ADN ou anti-antigènes nucléaires solubles. Vous suspectez donc une polyarthrite rhumatoïde. Lesquels de ces éléments font partie des critères internationaux (critères ACR/EULAR 2010) de classification de la PR ? a. Taux de facteur rhumatoïde b. Taux d’anticorps anti-nucléaire c. Altération de l’état général d. Nombre d’articulations siège de synovite e. Taux d’anticorps anti-CCP A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les critères réfèrent à une atteinte radiologique typique et à défaut à - Durée des symptomes - Nombre d’articulations touchées - FR fortement positif (>3 x normale) ou ACPA fortement positif (> 3 x normale) - Syndrome inflammatoire biologique. Quel(s) facteurs de risque ont pu favoriser le développement d’une polyarthrite rhumatoïde chez cette patiente ? a. Antécédent familial d'arthrose érosive b. Tabagisme actif c. Maternité récente d. Antécédents de cystites à répétition e. Consommation d’alcool A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La PR touche plus souvent la femme entre 40 et 60 ans, avec une prédisposition familiale mais pas liée à l’arthrose, et des facteurs environnementaux. Le tabagisme est un facteur de risque clairement identifié (par la citrullination des peptides), par contre l’alcool n’est pas un facteur de risque de développer cette maladie. Votre diagnostic de polyarthrite rhumatoïde est très probable. Les radiographies des mains, des pieds et des genoux que vous avez fait réaliser ne retrouvent pas d’érosion. Vous décidez de mettre la patiente sous Méthotrexate. Avant mise sous Méthotrexate, quel(s) examen(s) demandez-vous ? a. Un bilan hépatique b. une sérologie TPHA-VDRL c. une sérologie VHB d. une radiographie de thorax e. un électromyogramme A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Avant la mise sous méthotrexate, il faut faire un bilan biologique minimal comprenant NFS, plaquettes, ionogramme, urée, créatinine, calcul de la clairance de la créatinine, bilan hépatique, et sérologie VHB, VHC. On réalise également une radiographie thoracique pour avoir un cliché de référence, +/- complété par des EFR + DLCO chez les patients avec antécédent ou signes respiratoires (analyse comparative en cas d’accident respiratoire secondaire). En revanche, le méthotrexate n’est pas connu pour donner des neuropathies, et il n’y a donc pas de raison de demander un EMG. Avant de débuter ce traitement par méthotrexate, quelle(s) information(s) allez-vous fournir à la patiente ? a. ce traitement impose de surveiller l’apparition d’une cholestase b. ce traitement devra être interrompu en cas de grossesse c. ce traitement devra être interrompu en cas de dyspnée fébrile d. ce traitement sera pleinement actif au bout de 15 jours e. ce traitement sera débuté à la dose de 15 mg/jour
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La complication hépatique du Méthotrexate est la cytolyse hépatique. Celle-ci est tolérée si elle est inférieure à 3N. Le méthotrexate est tératogène. Le Méthotrexate met 4 à 6 semaines à être efficace, l’efficacité maximale survient en général dans les 3 mois. Ce traitement s’administre de façon hebdomadaire (une fois/semaine), et surtout pas une fois/j (risque majoré de toxicité, et en particulier hématologique) !.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez en consultation Madame P., 38 ans, pour des polyarthralgies évoluant depuis 3 mois, et qui ont débuté quelques semaines après son divorce. Cette maman de 2 enfants de 5 ans et 13 mois qu’elle élève seule, travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle fume 5 à 6 cigarettes/jour depuis l’âge de 20 ans, et boit 2 verres de vin/jour. Elle n’a pas d’antécédent particulier hormis une chirurgie de l’appendicite dans l’adolescence, et des cystites fréquentes (en moyenne 3/an, mais n’a jamais fait de pyélonéphrite). Sa mère a une arthrose digitale érosive très évoluée. Depuis environ 3 mois, elle présente des douleurs siégeant aux 2 mains, aux poignets et aux chevilles, qui la réveillent en deuxième partie de nuit. Ces douleurs sont maximales au lever et sont associées à une raideur qui cède environ une heure après le lever. Elles sont régulièrement associées à un gonflement des articulations atteintes. Il n’existe pas de signe cutané, pas de fièvre. Elle se sent fatiguée, mais le poids est stable (62 kg pour 1m72), et l’état général semble conservé. Parmi les diagnostics suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) être évoqué(s) devant ce tableau ? a. polyarthrite rhumatoïde b. lupus érythémateux disséminé c. rhumatisme psoriasique d. polyarthrite paranéoplasique e. polyarthrite virale A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’absence d’atteinte cutanée n’écarte pas un rhumatisme psoriasique. En effet, dans le rhumatisme psoriasique, la distribution des signes cutanés est très variable d’un patient à l’autre : – 90 % ont un psoriasis : • préexistant dans environ 75 % des cas ; • synchrone des manifestations articulaires dans 10 à 15 % des cas ; - chez 10 à 15 % des malades, les signes articulaires précèdent les signes cutanés (il faut savoir rechercher des antécédents familiaux de psoriasis). Les polyarthrites virales sont fréquentes, et les enfants en bas âge peuvent favoriser le contage, notamment pour le parvovirus B19. La plupart des polyarthrites virales s’estompent en moins de 6 semaines, mais les polyarthrites liées au VIH, VHB ou VHC peuvent persister dans le temps. A l’examen clinique, la température est à 37.8°C, la tension artérielle à 130/80 mmHg, la fréquence cardiaque à 90 battements par minute. Il y a 8 articulations douloureuses (poignets, MCP, IPP, genoux), et 5 articulations gonflées (poignets, MCP, IPP, genou gauche). Les aires ganglionnaires sont libres, l’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. L’examen de la peau et des muqueuses ne relève pas de lésion particulière. Le bilan biologique initial montre : Hémoglobine 12 g/dL, VGM 80 fL, Leucocytes 10800, PNN 8800, Lymphocytes 2000, plaquettes 350 000, VS 70 mm à la 1ère heure, CRP 46 mg/L, créatinine 80 μmol/L, ASAT 30 UI/L (normale 8 à 35 UI/L), ALAT 26 UI/L (normale 8 à 30 UI/L). L’électrophorèse des protéines sériques montre : Albumine 40 g/L, absence de gammapathie mono ou polyclonale. Vous décidez de ponctionner le genou gauche, douloureux. Parmi les examens suivants, lequel (lesquels) effectuerez-vous sur le liquide de ponction ? a. une analyse cytologique b. une analyse bactériologique c. une recherche de microcristaux d. un dosage du Facteur Rhumatoïde e. un dosage des anticorps anti-peptides citrullinés A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le dosage du complément ou des auto-anticorps dans le liquide articulaire n’est pas utile en pratique quotidienne (cela reste du domaine de la recherche). Le bilan immunologique montre : Facteur Rhumatoïde à 86 UI/mL (N<20 UI/mL), anticorps anti-CCP 365 UI/mL (N<40 UI), anticorps anti-nucléaires à 1/80, sans spécificité anti-ADN ou anti-antigènes nucléaires solubles. Vous suspectez donc une polyarthrite rhumatoïde. Lesquels de ces éléments font partie des critères internationaux (critères ACR/EULAR 2010) de classification de la PR ? a. Taux de facteur rhumatoïde b. Taux d’anticorps anti-nucléaire c. Altération de l’état général d. Nombre d’articulations siège de synovite e. Taux d’anticorps anti-CCP A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les critères réfèrent à une atteinte radiologique typique et à défaut à - Durée des symptomes - Nombre d’articulations touchées - FR fortement positif (>3 x normale) ou ACPA fortement positif (> 3 x normale) - Syndrome inflammatoire biologique. Quel(s) facteurs de risque ont pu favoriser le développement d’une polyarthrite rhumatoïde chez cette patiente ? a. Antécédent familial d'arthrose érosive b. Tabagisme actif c. Maternité récente d. Antécédents de cystites à répétition e. Consommation d’alcool A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La PR touche plus souvent la femme entre 40 et 60 ans, avec une prédisposition familiale mais pas liée à l’arthrose, et des facteurs environnementaux. Le tabagisme est un facteur de risque clairement identifié (par la citrullination des peptides), par contre l’alcool n’est pas un facteur de risque de développer cette maladie. Votre diagnostic de polyarthrite rhumatoïde est très probable. Les radiographies des mains, des pieds et des genoux que vous avez fait réaliser ne retrouvent pas d’érosion. Vous décidez de mettre la patiente sous Méthotrexate. Avant mise sous Méthotrexate, quel(s) examen(s) demandez-vous ? a. Un bilan hépatique b. une sérologie TPHA-VDRL c. une sérologie VHB d. une radiographie de thorax e. un électromyogramme A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Avant la mise sous méthotrexate, il faut faire un bilan biologique minimal comprenant NFS, plaquettes, ionogramme, urée, créatinine, calcul de la clairance de la créatinine, bilan hépatique, et sérologie VHB, VHC. On réalise également une radiographie thoracique pour avoir un cliché de référence, +/- complété par des EFR + DLCO chez les patients avec antécédent ou signes respiratoires (analyse comparative en cas d’accident respiratoire secondaire). En revanche, le méthotrexate n’est pas connu pour donner des neuropathies, et il n’y a donc pas de raison de demander un EMG. Avant de débuter ce traitement par méthotrexate, quelle(s) information(s) allez-vous fournir à la patiente ? a. ce traitement impose de surveiller l’apparition d’une cholestase b. ce traitement devra être interrompu en cas de grossesse c. ce traitement devra être interrompu en cas de dyspnée fébrile d. ce traitement sera pleinement actif au bout de 15 jours e. ce traitement sera débuté à la dose de 15 mg/jour A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La complication hépatique du Méthotrexate est la cytolyse hépatique. Celle-ci est tolérée si elle est inférieure à 3N. Le méthotrexate est tératogène. Le Méthotrexate met 4 à 6 semaines à être efficace, l’efficacité maximale survient en général dans les 3 mois. Ce traitement s’administre de façon hebdomadaire (une fois/semaine), et surtout pas une fois/j (risque majoré de toxicité, et en particulier hématologique) !. Parmi les éléments de votre surveillance, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) : a. le HAQ est un questionnaire qui permet d’apprécier le retentissement fonctionnel b. le BASDAI est un indice composite qui permet d’apprécier l’activité de la PR c. le méthotrexate impose une surveillance biologique rapprochée les trois premiers mois d. les radiographies standards doivent être répétées tous les trois mois e. l’échographie peut être utile pour dépister les synovites infra-cliniques
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index) est un score utilisé dans la spondylarthrite ankylosante. Dans la polyarthrite rhumatoïde, on utilise le DAS-28 (Disease Activity Score 28), qui est un indice composite permettant d’évaluer l’activité de la maladie. Il faut être très vigilant dans la surveillance des lésions structurales, en répétant les radiographies tous les 6 mois la première année, puis tous les ans pendant 3 ans, puis tous les 2 à 4 ans. Du fait du retard radio-clinique, il ne sert à rien de contrôler les radiographies avant un délai de 6 mois.
Rhumatologie
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Vous recevez en consultation Madame P., 38 ans, pour des polyarthralgies évoluant depuis 3 mois, et qui ont débuté quelques semaines après son divorce. Cette maman de 2 enfants de 5 ans et 13 mois qu’elle élève seule, travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle fume 5 à 6 cigarettes/jour depuis l’âge de 20 ans, et boit 2 verres de vin/jour. Elle n’a pas d’antécédent particulier hormis une chirurgie de l’appendicite dans l’adolescence, et des cystites fréquentes (en moyenne 3/an, mais n’a jamais fait de pyélonéphrite). Sa mère a une arthrose digitale érosive très évoluée. Depuis environ 3 mois, elle présente des douleurs siégeant aux 2 mains, aux poignets et aux chevilles, qui la réveillent en deuxième partie de nuit. Ces douleurs sont maximales au lever et sont associées à une raideur qui cède environ une heure après le lever. Elles sont régulièrement associées à un gonflement des articulations atteintes. Il n’existe pas de signe cutané, pas de fièvre. Elle se sent fatiguée, mais le poids est stable (62 kg pour 1m72), et l’état général semble conservé. Parmi les diagnostics suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) être évoqué(s) devant ce tableau ? a. polyarthrite rhumatoïde b. lupus érythémateux disséminé c. rhumatisme psoriasique d. polyarthrite paranéoplasique e. polyarthrite virale A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’absence d’atteinte cutanée n’écarte pas un rhumatisme psoriasique. En effet, dans le rhumatisme psoriasique, la distribution des signes cutanés est très variable d’un patient à l’autre : – 90 % ont un psoriasis : • préexistant dans environ 75 % des cas ; • synchrone des manifestations articulaires dans 10 à 15 % des cas ; - chez 10 à 15 % des malades, les signes articulaires précèdent les signes cutanés (il faut savoir rechercher des antécédents familiaux de psoriasis). Les polyarthrites virales sont fréquentes, et les enfants en bas âge peuvent favoriser le contage, notamment pour le parvovirus B19. La plupart des polyarthrites virales s’estompent en moins de 6 semaines, mais les polyarthrites liées au VIH, VHB ou VHC peuvent persister dans le temps. A l’examen clinique, la température est à 37.8°C, la tension artérielle à 130/80 mmHg, la fréquence cardiaque à 90 battements par minute. Il y a 8 articulations douloureuses (poignets, MCP, IPP, genoux), et 5 articulations gonflées (poignets, MCP, IPP, genou gauche). Les aires ganglionnaires sont libres, l’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. L’examen de la peau et des muqueuses ne relève pas de lésion particulière. Le bilan biologique initial montre : Hémoglobine 12 g/dL, VGM 80 fL, Leucocytes 10800, PNN 8800, Lymphocytes 2000, plaquettes 350 000, VS 70 mm à la 1ère heure, CRP 46 mg/L, créatinine 80 μmol/L, ASAT 30 UI/L (normale 8 à 35 UI/L), ALAT 26 UI/L (normale 8 à 30 UI/L). L’électrophorèse des protéines sériques montre : Albumine 40 g/L, absence de gammapathie mono ou polyclonale. Vous décidez de ponctionner le genou gauche, douloureux. Parmi les examens suivants, lequel (lesquels) effectuerez-vous sur le liquide de ponction ? a. une analyse cytologique b. une analyse bactériologique c. une recherche de microcristaux d. un dosage du Facteur Rhumatoïde e. un dosage des anticorps anti-peptides citrullinés A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le dosage du complément ou des auto-anticorps dans le liquide articulaire n’est pas utile en pratique quotidienne (cela reste du domaine de la recherche). Le bilan immunologique montre : Facteur Rhumatoïde à 86 UI/mL (N<20 UI/mL), anticorps anti-CCP 365 UI/mL (N<40 UI), anticorps anti-nucléaires à 1/80, sans spécificité anti-ADN ou anti-antigènes nucléaires solubles. Vous suspectez donc une polyarthrite rhumatoïde. Lesquels de ces éléments font partie des critères internationaux (critères ACR/EULAR 2010) de classification de la PR ? a. Taux de facteur rhumatoïde b. Taux d’anticorps anti-nucléaire c. Altération de l’état général d. Nombre d’articulations siège de synovite e. Taux d’anticorps anti-CCP A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les critères réfèrent à une atteinte radiologique typique et à défaut à - Durée des symptomes - Nombre d’articulations touchées - FR fortement positif (>3 x normale) ou ACPA fortement positif (> 3 x normale) - Syndrome inflammatoire biologique. Quel(s) facteurs de risque ont pu favoriser le développement d’une polyarthrite rhumatoïde chez cette patiente ? a. Antécédent familial d'arthrose érosive b. Tabagisme actif c. Maternité récente d. Antécédents de cystites à répétition e. Consommation d’alcool A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La PR touche plus souvent la femme entre 40 et 60 ans, avec une prédisposition familiale mais pas liée à l’arthrose, et des facteurs environnementaux. Le tabagisme est un facteur de risque clairement identifié (par la citrullination des peptides), par contre l’alcool n’est pas un facteur de risque de développer cette maladie. Votre diagnostic de polyarthrite rhumatoïde est très probable. Les radiographies des mains, des pieds et des genoux que vous avez fait réaliser ne retrouvent pas d’érosion. Vous décidez de mettre la patiente sous Méthotrexate. Avant mise sous Méthotrexate, quel(s) examen(s) demandez-vous ? a. Un bilan hépatique b. une sérologie TPHA-VDRL c. une sérologie VHB d. une radiographie de thorax e. un électromyogramme A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Avant la mise sous méthotrexate, il faut faire un bilan biologique minimal comprenant NFS, plaquettes, ionogramme, urée, créatinine, calcul de la clairance de la créatinine, bilan hépatique, et sérologie VHB, VHC. On réalise également une radiographie thoracique pour avoir un cliché de référence, +/- complété par des EFR + DLCO chez les patients avec antécédent ou signes respiratoires (analyse comparative en cas d’accident respiratoire secondaire). En revanche, le méthotrexate n’est pas connu pour donner des neuropathies, et il n’y a donc pas de raison de demander un EMG. Avant de débuter ce traitement par méthotrexate, quelle(s) information(s) allez-vous fournir à la patiente ? a. ce traitement impose de surveiller l’apparition d’une cholestase b. ce traitement devra être interrompu en cas de grossesse c. ce traitement devra être interrompu en cas de dyspnée fébrile d. ce traitement sera pleinement actif au bout de 15 jours e. ce traitement sera débuté à la dose de 15 mg/jour A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La complication hépatique du Méthotrexate est la cytolyse hépatique. Celle-ci est tolérée si elle est inférieure à 3N. Le méthotrexate est tératogène. Le Méthotrexate met 4 à 6 semaines à être efficace, l’efficacité maximale survient en général dans les 3 mois. Ce traitement s’administre de façon hebdomadaire (une fois/semaine), et surtout pas une fois/j (risque majoré de toxicité, et en particulier hématologique) !. Parmi les éléments de votre surveillance, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) : a. le HAQ est un questionnaire qui permet d’apprécier le retentissement fonctionnel b. le BASDAI est un indice composite qui permet d’apprécier l’activité de la PR c. le méthotrexate impose une surveillance biologique rapprochée les trois premiers mois d. les radiographies standards doivent être répétées tous les trois mois e. l’échographie peut être utile pour dépister les synovites infra-cliniques A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index) est un score utilisé dans la spondylarthrite ankylosante. Dans la polyarthrite rhumatoïde, on utilise le DAS-28 (Disease Activity Score 28), qui est un indice composite permettant d’évaluer l’activité de la maladie. Il faut être très vigilant dans la surveillance des lésions structurales, en répétant les radiographies tous les 6 mois la première année, puis tous les ans pendant 3 ans, puis tous les 2 à 4 ans. Du fait du retard radio-clinique, il ne sert à rien de contrôler les radiographies avant un délai de 6 mois. Vu l’état inflammatoire de la patiente et dans la mesure où le méthotrexate met 2 à 3 mois à être pleinement efficace, vous décidez de mettre la patiente sous 8 mg/j de prednisone. Que prévoyez vous systématiquement du fait de la corticothérapie à cette dose ? a. supplémentation en magnésium b. Supplémentation vitaminique D et contrôle des apports calciques c. régime pauvre en protéines d. auto-surveillance des glycémies capillaires e. inhibiteurs de la pompe à protons
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dose faible de cortisone ne nécessitant pas l’ensemble de ces mesures.
Rhumatologie
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez en consultation Madame P., 38 ans, pour des polyarthralgies évoluant depuis 3 mois, et qui ont débuté quelques semaines après son divorce. Cette maman de 2 enfants de 5 ans et 13 mois qu’elle élève seule, travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle fume 5 à 6 cigarettes/jour depuis l’âge de 20 ans, et boit 2 verres de vin/jour. Elle n’a pas d’antécédent particulier hormis une chirurgie de l’appendicite dans l’adolescence, et des cystites fréquentes (en moyenne 3/an, mais n’a jamais fait de pyélonéphrite). Sa mère a une arthrose digitale érosive très évoluée. Depuis environ 3 mois, elle présente des douleurs siégeant aux 2 mains, aux poignets et aux chevilles, qui la réveillent en deuxième partie de nuit. Ces douleurs sont maximales au lever et sont associées à une raideur qui cède environ une heure après le lever. Elles sont régulièrement associées à un gonflement des articulations atteintes. Il n’existe pas de signe cutané, pas de fièvre. Elle se sent fatiguée, mais le poids est stable (62 kg pour 1m72), et l’état général semble conservé. Parmi les diagnostics suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) être évoqué(s) devant ce tableau ? a. polyarthrite rhumatoïde b. lupus érythémateux disséminé c. rhumatisme psoriasique d. polyarthrite paranéoplasique e. polyarthrite virale A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’absence d’atteinte cutanée n’écarte pas un rhumatisme psoriasique. En effet, dans le rhumatisme psoriasique, la distribution des signes cutanés est très variable d’un patient à l’autre : – 90 % ont un psoriasis : • préexistant dans environ 75 % des cas ; • synchrone des manifestations articulaires dans 10 à 15 % des cas ; - chez 10 à 15 % des malades, les signes articulaires précèdent les signes cutanés (il faut savoir rechercher des antécédents familiaux de psoriasis). Les polyarthrites virales sont fréquentes, et les enfants en bas âge peuvent favoriser le contage, notamment pour le parvovirus B19. La plupart des polyarthrites virales s’estompent en moins de 6 semaines, mais les polyarthrites liées au VIH, VHB ou VHC peuvent persister dans le temps. A l’examen clinique, la température est à 37.8°C, la tension artérielle à 130/80 mmHg, la fréquence cardiaque à 90 battements par minute. Il y a 8 articulations douloureuses (poignets, MCP, IPP, genoux), et 5 articulations gonflées (poignets, MCP, IPP, genou gauche). Les aires ganglionnaires sont libres, l’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. L’examen de la peau et des muqueuses ne relève pas de lésion particulière. Le bilan biologique initial montre : Hémoglobine 12 g/dL, VGM 80 fL, Leucocytes 10800, PNN 8800, Lymphocytes 2000, plaquettes 350 000, VS 70 mm à la 1ère heure, CRP 46 mg/L, créatinine 80 μmol/L, ASAT 30 UI/L (normale 8 à 35 UI/L), ALAT 26 UI/L (normale 8 à 30 UI/L). L’électrophorèse des protéines sériques montre : Albumine 40 g/L, absence de gammapathie mono ou polyclonale. Vous décidez de ponctionner le genou gauche, douloureux. Parmi les examens suivants, lequel (lesquels) effectuerez-vous sur le liquide de ponction ? a. une analyse cytologique b. une analyse bactériologique c. une recherche de microcristaux d. un dosage du Facteur Rhumatoïde e. un dosage des anticorps anti-peptides citrullinés A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le dosage du complément ou des auto-anticorps dans le liquide articulaire n’est pas utile en pratique quotidienne (cela reste du domaine de la recherche). Le bilan immunologique montre : Facteur Rhumatoïde à 86 UI/mL (N<20 UI/mL), anticorps anti-CCP 365 UI/mL (N<40 UI), anticorps anti-nucléaires à 1/80, sans spécificité anti-ADN ou anti-antigènes nucléaires solubles. Vous suspectez donc une polyarthrite rhumatoïde. Lesquels de ces éléments font partie des critères internationaux (critères ACR/EULAR 2010) de classification de la PR ? a. Taux de facteur rhumatoïde b. Taux d’anticorps anti-nucléaire c. Altération de l’état général d. Nombre d’articulations siège de synovite e. Taux d’anticorps anti-CCP A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les critères réfèrent à une atteinte radiologique typique et à défaut à - Durée des symptomes - Nombre d’articulations touchées - FR fortement positif (>3 x normale) ou ACPA fortement positif (> 3 x normale) - Syndrome inflammatoire biologique. Quel(s) facteurs de risque ont pu favoriser le développement d’une polyarthrite rhumatoïde chez cette patiente ? a. Antécédent familial d'arthrose érosive b. Tabagisme actif c. Maternité récente d. Antécédents de cystites à répétition e. Consommation d’alcool A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La PR touche plus souvent la femme entre 40 et 60 ans, avec une prédisposition familiale mais pas liée à l’arthrose, et des facteurs environnementaux. Le tabagisme est un facteur de risque clairement identifié (par la citrullination des peptides), par contre l’alcool n’est pas un facteur de risque de développer cette maladie. Votre diagnostic de polyarthrite rhumatoïde est très probable. Les radiographies des mains, des pieds et des genoux que vous avez fait réaliser ne retrouvent pas d’érosion. Vous décidez de mettre la patiente sous Méthotrexate. Avant mise sous Méthotrexate, quel(s) examen(s) demandez-vous ? a. Un bilan hépatique b. une sérologie TPHA-VDRL c. une sérologie VHB d. une radiographie de thorax e. un électromyogramme A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Avant la mise sous méthotrexate, il faut faire un bilan biologique minimal comprenant NFS, plaquettes, ionogramme, urée, créatinine, calcul de la clairance de la créatinine, bilan hépatique, et sérologie VHB, VHC. On réalise également une radiographie thoracique pour avoir un cliché de référence, +/- complété par des EFR + DLCO chez les patients avec antécédent ou signes respiratoires (analyse comparative en cas d’accident respiratoire secondaire). En revanche, le méthotrexate n’est pas connu pour donner des neuropathies, et il n’y a donc pas de raison de demander un EMG. Avant de débuter ce traitement par méthotrexate, quelle(s) information(s) allez-vous fournir à la patiente ? a. ce traitement impose de surveiller l’apparition d’une cholestase b. ce traitement devra être interrompu en cas de grossesse c. ce traitement devra être interrompu en cas de dyspnée fébrile d. ce traitement sera pleinement actif au bout de 15 jours e. ce traitement sera débuté à la dose de 15 mg/jour A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La complication hépatique du Méthotrexate est la cytolyse hépatique. Celle-ci est tolérée si elle est inférieure à 3N. Le méthotrexate est tératogène. Le Méthotrexate met 4 à 6 semaines à être efficace, l’efficacité maximale survient en général dans les 3 mois. Ce traitement s’administre de façon hebdomadaire (une fois/semaine), et surtout pas une fois/j (risque majoré de toxicité, et en particulier hématologique) !. Parmi les éléments de votre surveillance, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) : a. le HAQ est un questionnaire qui permet d’apprécier le retentissement fonctionnel b. le BASDAI est un indice composite qui permet d’apprécier l’activité de la PR c. le méthotrexate impose une surveillance biologique rapprochée les trois premiers mois d. les radiographies standards doivent être répétées tous les trois mois e. l’échographie peut être utile pour dépister les synovites infra-cliniques A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index) est un score utilisé dans la spondylarthrite ankylosante. Dans la polyarthrite rhumatoïde, on utilise le DAS-28 (Disease Activity Score 28), qui est un indice composite permettant d’évaluer l’activité de la maladie. Il faut être très vigilant dans la surveillance des lésions structurales, en répétant les radiographies tous les 6 mois la première année, puis tous les ans pendant 3 ans, puis tous les 2 à 4 ans. Du fait du retard radio-clinique, il ne sert à rien de contrôler les radiographies avant un délai de 6 mois. Vu l’état inflammatoire de la patiente et dans la mesure où le méthotrexate met 2 à 3 mois à être pleinement efficace, vous décidez de mettre la patiente sous 8 mg/j de prednisone. Que prévoyez vous systématiquement du fait de la corticothérapie à cette dose ? a. supplémentation en magnésium b. Supplémentation vitaminique D et contrôle des apports calciques c. régime pauvre en protéines d. auto-surveillance des glycémies capillaires e. inhibiteurs de la pompe à protons A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dose faible de cortisone ne nécessitant pas l’ensemble de ces mesures. Concernant les propositions suivantes relatives à la prévention de l’ostéoporose chez cette patiente, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) ? a. les apports calciques doivent être estimés par un questionnaire adapté b. si les apports calciques alimentaires sont suffisants, une supplémentation calcique médicamenteuse n’est pas nécessaire c. un antécédent de fracture de deux orteils impose un traitement par biphosphonates d. la densitométrie est inutile car elle va prendre > 7,5 mg/j de prednisone pendant plus de 3 mois e. les biphosphonates ont l’autorisation de mise sur le marché (AMM) comme traitement préventif de l’ostéoporose cortisonique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. RECOMMANDATION HAS En cas de corticothérapie en cours à dose supérieure ou égale à 7,5 mg/jour d’équivalent prednisone pendant au moins trois mois : - chez la femme ménopausée avec une fracture ostéoporotique, l’ostéodensitométrie est inutile, et un traitement par biphosphonate est indiqué d’emblée. - Dans tous les autres cas, il est recommandé de réaliser une ostéodensitométrie du rachis et de l’extrémité supérieure du fémur : o Si T score < ou = -1,5 DS sur au moins un site : traitement par biphosphonates pendant deux ans (risédronate ou acide zolédronique). La poursuite du traitement au delà de 2 ans doit être réévaluée au cas par cas o Si T score > - 1,5 DS, seules les mesures générales sont indiquées A noter que la fracture d’orteil n’est pas considérée comme une fracture ostéoporotique. Le tériparatide n’est indiqué (Indication remboursée) que s’il existe au moins deux fractures vertébrales.
Rhumatologie
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Vous recevez en consultation Madame P., 38 ans, pour des polyarthralgies évoluant depuis 3 mois, et qui ont débuté quelques semaines après son divorce. Cette maman de 2 enfants de 5 ans et 13 mois qu’elle élève seule, travaille comme secrétaire dans la fonction publique. Elle fume 5 à 6 cigarettes/jour depuis l’âge de 20 ans, et boit 2 verres de vin/jour. Elle n’a pas d’antécédent particulier hormis une chirurgie de l’appendicite dans l’adolescence, et des cystites fréquentes (en moyenne 3/an, mais n’a jamais fait de pyélonéphrite). Sa mère a une arthrose digitale érosive très évoluée. Depuis environ 3 mois, elle présente des douleurs siégeant aux 2 mains, aux poignets et aux chevilles, qui la réveillent en deuxième partie de nuit. Ces douleurs sont maximales au lever et sont associées à une raideur qui cède environ une heure après le lever. Elles sont régulièrement associées à un gonflement des articulations atteintes. Il n’existe pas de signe cutané, pas de fièvre. Elle se sent fatiguée, mais le poids est stable (62 kg pour 1m72), et l’état général semble conservé. Parmi les diagnostics suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) être évoqué(s) devant ce tableau ? a. polyarthrite rhumatoïde b. lupus érythémateux disséminé c. rhumatisme psoriasique d. polyarthrite paranéoplasique e. polyarthrite virale A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’absence d’atteinte cutanée n’écarte pas un rhumatisme psoriasique. En effet, dans le rhumatisme psoriasique, la distribution des signes cutanés est très variable d’un patient à l’autre : – 90 % ont un psoriasis : • préexistant dans environ 75 % des cas ; • synchrone des manifestations articulaires dans 10 à 15 % des cas ; - chez 10 à 15 % des malades, les signes articulaires précèdent les signes cutanés (il faut savoir rechercher des antécédents familiaux de psoriasis). Les polyarthrites virales sont fréquentes, et les enfants en bas âge peuvent favoriser le contage, notamment pour le parvovirus B19. La plupart des polyarthrites virales s’estompent en moins de 6 semaines, mais les polyarthrites liées au VIH, VHB ou VHC peuvent persister dans le temps. A l’examen clinique, la température est à 37.8°C, la tension artérielle à 130/80 mmHg, la fréquence cardiaque à 90 battements par minute. Il y a 8 articulations douloureuses (poignets, MCP, IPP, genoux), et 5 articulations gonflées (poignets, MCP, IPP, genou gauche). Les aires ganglionnaires sont libres, l’auscultation cardio-pulmonaire est sans particularité. L’examen de la peau et des muqueuses ne relève pas de lésion particulière. Le bilan biologique initial montre : Hémoglobine 12 g/dL, VGM 80 fL, Leucocytes 10800, PNN 8800, Lymphocytes 2000, plaquettes 350 000, VS 70 mm à la 1ère heure, CRP 46 mg/L, créatinine 80 μmol/L, ASAT 30 UI/L (normale 8 à 35 UI/L), ALAT 26 UI/L (normale 8 à 30 UI/L). L’électrophorèse des protéines sériques montre : Albumine 40 g/L, absence de gammapathie mono ou polyclonale. Vous décidez de ponctionner le genou gauche, douloureux. Parmi les examens suivants, lequel (lesquels) effectuerez-vous sur le liquide de ponction ? a. une analyse cytologique b. une analyse bactériologique c. une recherche de microcristaux d. un dosage du Facteur Rhumatoïde e. un dosage des anticorps anti-peptides citrullinés A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le dosage du complément ou des auto-anticorps dans le liquide articulaire n’est pas utile en pratique quotidienne (cela reste du domaine de la recherche). Le bilan immunologique montre : Facteur Rhumatoïde à 86 UI/mL (N<20 UI/mL), anticorps anti-CCP 365 UI/mL (N<40 UI), anticorps anti-nucléaires à 1/80, sans spécificité anti-ADN ou anti-antigènes nucléaires solubles. Vous suspectez donc une polyarthrite rhumatoïde. Lesquels de ces éléments font partie des critères internationaux (critères ACR/EULAR 2010) de classification de la PR ? a. Taux de facteur rhumatoïde b. Taux d’anticorps anti-nucléaire c. Altération de l’état général d. Nombre d’articulations siège de synovite e. Taux d’anticorps anti-CCP A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les critères réfèrent à une atteinte radiologique typique et à défaut à - Durée des symptomes - Nombre d’articulations touchées - FR fortement positif (>3 x normale) ou ACPA fortement positif (> 3 x normale) - Syndrome inflammatoire biologique. Quel(s) facteurs de risque ont pu favoriser le développement d’une polyarthrite rhumatoïde chez cette patiente ? a. Antécédent familial d'arthrose érosive b. Tabagisme actif c. Maternité récente d. Antécédents de cystites à répétition e. Consommation d’alcool A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La PR touche plus souvent la femme entre 40 et 60 ans, avec une prédisposition familiale mais pas liée à l’arthrose, et des facteurs environnementaux. Le tabagisme est un facteur de risque clairement identifié (par la citrullination des peptides), par contre l’alcool n’est pas un facteur de risque de développer cette maladie. Votre diagnostic de polyarthrite rhumatoïde est très probable. Les radiographies des mains, des pieds et des genoux que vous avez fait réaliser ne retrouvent pas d’érosion. Vous décidez de mettre la patiente sous Méthotrexate. Avant mise sous Méthotrexate, quel(s) examen(s) demandez-vous ? a. Un bilan hépatique b. une sérologie TPHA-VDRL c. une sérologie VHB d. une radiographie de thorax e. un électromyogramme A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Avant la mise sous méthotrexate, il faut faire un bilan biologique minimal comprenant NFS, plaquettes, ionogramme, urée, créatinine, calcul de la clairance de la créatinine, bilan hépatique, et sérologie VHB, VHC. On réalise également une radiographie thoracique pour avoir un cliché de référence, +/- complété par des EFR + DLCO chez les patients avec antécédent ou signes respiratoires (analyse comparative en cas d’accident respiratoire secondaire). En revanche, le méthotrexate n’est pas connu pour donner des neuropathies, et il n’y a donc pas de raison de demander un EMG. Avant de débuter ce traitement par méthotrexate, quelle(s) information(s) allez-vous fournir à la patiente ? a. ce traitement impose de surveiller l’apparition d’une cholestase b. ce traitement devra être interrompu en cas de grossesse c. ce traitement devra être interrompu en cas de dyspnée fébrile d. ce traitement sera pleinement actif au bout de 15 jours e. ce traitement sera débuté à la dose de 15 mg/jour A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La complication hépatique du Méthotrexate est la cytolyse hépatique. Celle-ci est tolérée si elle est inférieure à 3N. Le méthotrexate est tératogène. Le Méthotrexate met 4 à 6 semaines à être efficace, l’efficacité maximale survient en général dans les 3 mois. Ce traitement s’administre de façon hebdomadaire (une fois/semaine), et surtout pas une fois/j (risque majoré de toxicité, et en particulier hématologique) !. Parmi les éléments de votre surveillance, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) : a. le HAQ est un questionnaire qui permet d’apprécier le retentissement fonctionnel b. le BASDAI est un indice composite qui permet d’apprécier l’activité de la PR c. le méthotrexate impose une surveillance biologique rapprochée les trois premiers mois d. les radiographies standards doivent être répétées tous les trois mois e. l’échographie peut être utile pour dépister les synovites infra-cliniques A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index) est un score utilisé dans la spondylarthrite ankylosante. Dans la polyarthrite rhumatoïde, on utilise le DAS-28 (Disease Activity Score 28), qui est un indice composite permettant d’évaluer l’activité de la maladie. Il faut être très vigilant dans la surveillance des lésions structurales, en répétant les radiographies tous les 6 mois la première année, puis tous les ans pendant 3 ans, puis tous les 2 à 4 ans. Du fait du retard radio-clinique, il ne sert à rien de contrôler les radiographies avant un délai de 6 mois. Vu l’état inflammatoire de la patiente et dans la mesure où le méthotrexate met 2 à 3 mois à être pleinement efficace, vous décidez de mettre la patiente sous 8 mg/j de prednisone. Que prévoyez vous systématiquement du fait de la corticothérapie à cette dose ? a. supplémentation en magnésium b. Supplémentation vitaminique D et contrôle des apports calciques c. régime pauvre en protéines d. auto-surveillance des glycémies capillaires e. inhibiteurs de la pompe à protons A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dose faible de cortisone ne nécessitant pas l’ensemble de ces mesures. Concernant les propositions suivantes relatives à la prévention de l’ostéoporose chez cette patiente, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) ? a. les apports calciques doivent être estimés par un questionnaire adapté b. si les apports calciques alimentaires sont suffisants, une supplémentation calcique médicamenteuse n’est pas nécessaire c. un antécédent de fracture de deux orteils impose un traitement par biphosphonates d. la densitométrie est inutile car elle va prendre > 7,5 mg/j de prednisone pendant plus de 3 mois e. les biphosphonates ont l’autorisation de mise sur le marché (AMM) comme traitement préventif de l’ostéoporose cortisonique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. RECOMMANDATION HAS En cas de corticothérapie en cours à dose supérieure ou égale à 7,5 mg/jour d’équivalent prednisone pendant au moins trois mois : - chez la femme ménopausée avec une fracture ostéoporotique, l’ostéodensitométrie est inutile, et un traitement par biphosphonate est indiqué d’emblée. - Dans tous les autres cas, il est recommandé de réaliser une ostéodensitométrie du rachis et de l’extrémité supérieure du fémur : o Si T score < ou = -1,5 DS sur au moins un site : traitement par biphosphonates pendant deux ans (risédronate ou acide zolédronique). La poursuite du traitement au delà de 2 ans doit être réévaluée au cas par cas o Si T score > - 1,5 DS, seules les mesures générales sont indiquées A noter que la fracture d’orteil n’est pas considérée comme une fracture ostéoporotique. Le tériparatide n’est indiqué (Indication remboursée) que s’il existe au moins deux fractures vertébrales. Vous revoyez la patiente quelques semaines plus tard. Lors de la consultation, la patiente vous rapporte des douleurs de la main gauche, avec paresthésies nocturnes des 3 premiers doigts. Elle ne décrit pas de sensation de faiblesse de la main. Vous notez à l’examen une tuméfaction rénitente de la face antérieure du poignet gauche. Il n’y a pas de déficit de l’opposition ni de l’abduction du pouce. Quel diagnostic évoquez-vous ?.
Syndrome du canal carpien/ canal carpienle syndrome du canal carpien est fréquent dans les rhumatismes, par compression par les ténosynovites éventuelles.
Rhumatologie
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Mr D., un plombier de 33 ans vous consulte pour une violente douleur lombaire survenue brutalement ce jour au travail, en portant une charge lourde. Il a le « dos bloqué », dit-il. Il ne prend pas de traitement particulier. Quels éléments allez-vous rechercher à l’interrogatoire pour définir s’il s’agit d’une lombalgie commune ou d'une lombalgie symptomatique ? a. antécédents familiaux de lombalgie ou de sciatique b. réveils nocturnes c. douleur soulagée par le repos d. fièvre e. prise de poids récente
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Lombalgies symptomatiques : (<1% mais y penser systématiquement) Début progressif, insidieux, absence de facteur déclenchant Atypies topographiques de la douleur : lombaire haute, caractère étendu Rythme atypique des douleurs : nocturnes, seconde partie de nuit Intensité des douleurs, aggravation progressive Absence d’antécédent de lombalgies, surtout chez le sujet âgé Existence d’une raideur globale et intense du rachis lombaire à l’examen Données de l’examen général : fièvre, amaigrissement, antécédent de néoplasie ….
Rhumatologie
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Mr D., un plombier de 33 ans vous consulte pour une violente douleur lombaire survenue brutalement ce jour au travail, en portant une charge lourde. Il a le « dos bloqué », dit-il. Il ne prend pas de traitement particulier. Quels éléments allez-vous rechercher à l’interrogatoire pour définir s’il s’agit d’une lombalgie commune ou d'une lombalgie symptomatique ? a. antécédents familiaux de lombalgie ou de sciatique b. réveils nocturnes c. douleur soulagée par le repos d. fièvre e. prise de poids récente A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Lombalgies symptomatiques : (<1% mais y penser systématiquement) Début progressif, insidieux, absence de facteur déclenchant Atypies topographiques de la douleur : lombaire haute, caractère étendu Rythme atypique des douleurs : nocturnes, seconde partie de nuit Intensité des douleurs, aggravation progressive Absence d’antécédent de lombalgies, surtout chez le sujet âgé Existence d’une raideur globale et intense du rachis lombaire à l’examen Données de l’examen général : fièvre, amaigrissement, antécédent de néoplasie …. Le patient vous rapporte qu’il a déjà présenté un épisode antérieur similaire résolutif en quelques jours. Il s’agit d’une douleur lombaire basse sans réveils nocturnes ni dérouillage matinal associés. La douleur est soulagée par le décubitus. Il n’y a pas de fièvre ni sueurs nocturnes ni d’altération de l’état général. Quel est le principal diagnostic que vous évoquez ? a. fracture vertébrale b. spondyloarthrite axiale c. lumbago d. dissection aortique e. spondylodiscite
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Causes de lombalgies extra-rachidiennes : anévrysme de l’aorte abdominale, lombalgie liée à une pathologie urinaire, pathologies digestives, pancréatite chronique, fibrose rétropéritonéale ….
Rhumatologie
3
3
11,259
null
Mr D., un plombier de 33 ans vous consulte pour une violente douleur lombaire survenue brutalement ce jour au travail, en portant une charge lourde. Il a le « dos bloqué », dit-il. Il ne prend pas de traitement particulier. Quels éléments allez-vous rechercher à l’interrogatoire pour définir s’il s’agit d’une lombalgie commune ou d'une lombalgie symptomatique ? a. antécédents familiaux de lombalgie ou de sciatique b. réveils nocturnes c. douleur soulagée par le repos d. fièvre e. prise de poids récente A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Lombalgies symptomatiques : (<1% mais y penser systématiquement) Début progressif, insidieux, absence de facteur déclenchant Atypies topographiques de la douleur : lombaire haute, caractère étendu Rythme atypique des douleurs : nocturnes, seconde partie de nuit Intensité des douleurs, aggravation progressive Absence d’antécédent de lombalgies, surtout chez le sujet âgé Existence d’une raideur globale et intense du rachis lombaire à l’examen Données de l’examen général : fièvre, amaigrissement, antécédent de néoplasie …. Le patient vous rapporte qu’il a déjà présenté un épisode antérieur similaire résolutif en quelques jours. Il s’agit d’une douleur lombaire basse sans réveils nocturnes ni dérouillage matinal associés. La douleur est soulagée par le décubitus. Il n’y a pas de fièvre ni sueurs nocturnes ni d’altération de l’état général. Quel est le principal diagnostic que vous évoquez ? a. fracture vertébrale b. spondyloarthrite axiale c. lumbago d. dissection aortique e. spondylodiscite A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Causes de lombalgies extra-rachidiennes : anévrysme de l’aorte abdominale, lombalgie liée à une pathologie urinaire, pathologies digestives, pancréatite chronique, fibrose rétropéritonéale …. Vous examinez votre patient, comment s’appelle ce test (1 mot attendu) ?.
Schober ou Schöber ou Shober ou Shöber.
Rhumatologie
3
4
11,260
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable.
Mr D., un plombier de 33 ans vous consulte pour une violente douleur lombaire survenue brutalement ce jour au travail, en portant une charge lourde. Il a le « dos bloqué », dit-il. Il ne prend pas de traitement particulier. Quels éléments allez-vous rechercher à l’interrogatoire pour définir s’il s’agit d’une lombalgie commune ou d'une lombalgie symptomatique ? a. antécédents familiaux de lombalgie ou de sciatique b. réveils nocturnes c. douleur soulagée par le repos d. fièvre e. prise de poids récente A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Lombalgies symptomatiques : (<1% mais y penser systématiquement) Début progressif, insidieux, absence de facteur déclenchant Atypies topographiques de la douleur : lombaire haute, caractère étendu Rythme atypique des douleurs : nocturnes, seconde partie de nuit Intensité des douleurs, aggravation progressive Absence d’antécédent de lombalgies, surtout chez le sujet âgé Existence d’une raideur globale et intense du rachis lombaire à l’examen Données de l’examen général : fièvre, amaigrissement, antécédent de néoplasie …. Le patient vous rapporte qu’il a déjà présenté un épisode antérieur similaire résolutif en quelques jours. Il s’agit d’une douleur lombaire basse sans réveils nocturnes ni dérouillage matinal associés. La douleur est soulagée par le décubitus. Il n’y a pas de fièvre ni sueurs nocturnes ni d’altération de l’état général. Quel est le principal diagnostic que vous évoquez ? a. fracture vertébrale b. spondyloarthrite axiale c. lumbago d. dissection aortique e. spondylodiscite A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Causes de lombalgies extra-rachidiennes : anévrysme de l’aorte abdominale, lombalgie liée à une pathologie urinaire, pathologies digestives, pancréatite chronique, fibrose rétropéritonéale …. Vous examinez votre patient, comment s’appelle ce test (1 mot attendu) ?. Schober ou Schöber ou Shober ou Shöber. Il existe un important syndrome rachidien avec raideur dans tous les plans et Schöber à 10+1cm. Il s’agit bien d’un lumbago, il n’y a pas de radiculalgie associée. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous pour confirmer votre diagnostic ? a. CRP b. calcémie c. électrophorèse des protéines sérqiues d. radiographies du rachis lombaire face et profil e. aucun examen complémentaire
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. Aucun examen n’est nécessaire pour confirmer ce diagnostic clinique car lombalgie sans caractère inquiétant et évoluant depuis moins de 7 semaines (HAS prise en charge diagnostique et thérapeutique des lombalgies et des lombosciatiques communes de moins de 3 mois d’évolution 2000).
Rhumatologie
3
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Mr D., un plombier de 33 ans vous consulte pour une violente douleur lombaire survenue brutalement ce jour au travail, en portant une charge lourde. Il a le « dos bloqué », dit-il. Il ne prend pas de traitement particulier. Quels éléments allez-vous rechercher à l’interrogatoire pour définir s’il s’agit d’une lombalgie commune ou d'une lombalgie symptomatique ? a. antécédents familiaux de lombalgie ou de sciatique b. réveils nocturnes c. douleur soulagée par le repos d. fièvre e. prise de poids récente A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Lombalgies symptomatiques : (<1% mais y penser systématiquement) Début progressif, insidieux, absence de facteur déclenchant Atypies topographiques de la douleur : lombaire haute, caractère étendu Rythme atypique des douleurs : nocturnes, seconde partie de nuit Intensité des douleurs, aggravation progressive Absence d’antécédent de lombalgies, surtout chez le sujet âgé Existence d’une raideur globale et intense du rachis lombaire à l’examen Données de l’examen général : fièvre, amaigrissement, antécédent de néoplasie …. Le patient vous rapporte qu’il a déjà présenté un épisode antérieur similaire résolutif en quelques jours. Il s’agit d’une douleur lombaire basse sans réveils nocturnes ni dérouillage matinal associés. La douleur est soulagée par le décubitus. Il n’y a pas de fièvre ni sueurs nocturnes ni d’altération de l’état général. Quel est le principal diagnostic que vous évoquez ? a. fracture vertébrale b. spondyloarthrite axiale c. lumbago d. dissection aortique e. spondylodiscite A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Causes de lombalgies extra-rachidiennes : anévrysme de l’aorte abdominale, lombalgie liée à une pathologie urinaire, pathologies digestives, pancréatite chronique, fibrose rétropéritonéale …. Vous examinez votre patient, comment s’appelle ce test (1 mot attendu) ?. Schober ou Schöber ou Shober ou Shöber. Il existe un important syndrome rachidien avec raideur dans tous les plans et Schöber à 10+1cm. Il s’agit bien d’un lumbago, il n’y a pas de radiculalgie associée. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous pour confirmer votre diagnostic ? a. CRP b. calcémie c. électrophorèse des protéines sérqiues d. radiographies du rachis lombaire face et profil e. aucun examen complémentaire A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. Aucun examen n’est nécessaire pour confirmer ce diagnostic clinique car lombalgie sans caractère inquiétant et évoluant depuis moins de 7 semaines (HAS prise en charge diagnostique et thérapeutique des lombalgies et des lombosciatiques communes de moins de 3 mois d’évolution 2000). Quel(s) items(s) retenez-vous dans votre prise en charge thérapeutique en 1ère intention ? a. repos strict au lit b. infiltration épidurale de corticoïdes c. myorelaxant d. AINS e. kinésithérapie active
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Traitement du lumbago : Prise en charge toujours médicale Repos adapté à l’intensité des douleurs mais le plus bref possible et ne doit pas être prescrit systématiquement Traitement médicamenteux symptomatique : antalgiques, AINS, myorelaxants Massage et rééducation : PAS DE PLACE à la PHASE AIGUE Pas de place pour le traitement chirurgical dans le lumbago.
Rhumatologie
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11,262
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Mr D., un plombier de 33 ans vous consulte pour une violente douleur lombaire survenue brutalement ce jour au travail, en portant une charge lourde. Il a le « dos bloqué », dit-il. Il ne prend pas de traitement particulier. Quels éléments allez-vous rechercher à l’interrogatoire pour définir s’il s’agit d’une lombalgie commune ou d'une lombalgie symptomatique ? a. antécédents familiaux de lombalgie ou de sciatique b. réveils nocturnes c. douleur soulagée par le repos d. fièvre e. prise de poids récente A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Lombalgies symptomatiques : (<1% mais y penser systématiquement) Début progressif, insidieux, absence de facteur déclenchant Atypies topographiques de la douleur : lombaire haute, caractère étendu Rythme atypique des douleurs : nocturnes, seconde partie de nuit Intensité des douleurs, aggravation progressive Absence d’antécédent de lombalgies, surtout chez le sujet âgé Existence d’une raideur globale et intense du rachis lombaire à l’examen Données de l’examen général : fièvre, amaigrissement, antécédent de néoplasie …. Le patient vous rapporte qu’il a déjà présenté un épisode antérieur similaire résolutif en quelques jours. Il s’agit d’une douleur lombaire basse sans réveils nocturnes ni dérouillage matinal associés. La douleur est soulagée par le décubitus. Il n’y a pas de fièvre ni sueurs nocturnes ni d’altération de l’état général. Quel est le principal diagnostic que vous évoquez ? a. fracture vertébrale b. spondyloarthrite axiale c. lumbago d. dissection aortique e. spondylodiscite A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Causes de lombalgies extra-rachidiennes : anévrysme de l’aorte abdominale, lombalgie liée à une pathologie urinaire, pathologies digestives, pancréatite chronique, fibrose rétropéritonéale …. Vous examinez votre patient, comment s’appelle ce test (1 mot attendu) ?. Schober ou Schöber ou Shober ou Shöber. Il existe un important syndrome rachidien avec raideur dans tous les plans et Schöber à 10+1cm. Il s’agit bien d’un lumbago, il n’y a pas de radiculalgie associée. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous pour confirmer votre diagnostic ? a. CRP b. calcémie c. électrophorèse des protéines sérqiues d. radiographies du rachis lombaire face et profil e. aucun examen complémentaire A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. Aucun examen n’est nécessaire pour confirmer ce diagnostic clinique car lombalgie sans caractère inquiétant et évoluant depuis moins de 7 semaines (HAS prise en charge diagnostique et thérapeutique des lombalgies et des lombosciatiques communes de moins de 3 mois d’évolution 2000). Quel(s) items(s) retenez-vous dans votre prise en charge thérapeutique en 1ère intention ? a. repos strict au lit b. infiltration épidurale de corticoïdes c. myorelaxant d. AINS e. kinésithérapie active A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Traitement du lumbago : Prise en charge toujours médicale Repos adapté à l’intensité des douleurs mais le plus bref possible et ne doit pas être prescrit systématiquement Traitement médicamenteux symptomatique : antalgiques, AINS, myorelaxants Massage et rééducation : PAS DE PLACE à la PHASE AIGUE Pas de place pour le traitement chirurgical dans le lumbago. Le patient est bien soulagé par le paracétamol et le kétoprofene. Il revient vous consulter 3 mois plus tard car il présente une douleur lombaire avec une sensation de blocage du rachis du côté gauche avec un trajet douloureux dans le membre inférieur gauche. Trajet : fesse, face postéro-externe de cuisse, face postéro-externe de jambe, dos du pied gauche. Il existe une impulsivité à la toux. Quel est votre diagnostic? a. lombocruralgie L3 gauche b. lombocruralgie L4 gauche c. lombosciatique L5 gauche d. lombosciatique S1 gauche e. aucune réponse exacte
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lombosciatique commune : monoradiculaire, rythme mécanique, lombalgies associées, effort déclenchant, intensité rapidement maximale régressant progressivement ; antécédents lombaires.
Rhumatologie
3
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11,263
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Mr D., un plombier de 33 ans vous consulte pour une violente douleur lombaire survenue brutalement ce jour au travail, en portant une charge lourde. Il a le « dos bloqué », dit-il. Il ne prend pas de traitement particulier. Quels éléments allez-vous rechercher à l’interrogatoire pour définir s’il s’agit d’une lombalgie commune ou d'une lombalgie symptomatique ? a. antécédents familiaux de lombalgie ou de sciatique b. réveils nocturnes c. douleur soulagée par le repos d. fièvre e. prise de poids récente A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Lombalgies symptomatiques : (<1% mais y penser systématiquement) Début progressif, insidieux, absence de facteur déclenchant Atypies topographiques de la douleur : lombaire haute, caractère étendu Rythme atypique des douleurs : nocturnes, seconde partie de nuit Intensité des douleurs, aggravation progressive Absence d’antécédent de lombalgies, surtout chez le sujet âgé Existence d’une raideur globale et intense du rachis lombaire à l’examen Données de l’examen général : fièvre, amaigrissement, antécédent de néoplasie …. Le patient vous rapporte qu’il a déjà présenté un épisode antérieur similaire résolutif en quelques jours. Il s’agit d’une douleur lombaire basse sans réveils nocturnes ni dérouillage matinal associés. La douleur est soulagée par le décubitus. Il n’y a pas de fièvre ni sueurs nocturnes ni d’altération de l’état général. Quel est le principal diagnostic que vous évoquez ? a. fracture vertébrale b. spondyloarthrite axiale c. lumbago d. dissection aortique e. spondylodiscite A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Causes de lombalgies extra-rachidiennes : anévrysme de l’aorte abdominale, lombalgie liée à une pathologie urinaire, pathologies digestives, pancréatite chronique, fibrose rétropéritonéale …. Vous examinez votre patient, comment s’appelle ce test (1 mot attendu) ?. Schober ou Schöber ou Shober ou Shöber. Il existe un important syndrome rachidien avec raideur dans tous les plans et Schöber à 10+1cm. Il s’agit bien d’un lumbago, il n’y a pas de radiculalgie associée. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous pour confirmer votre diagnostic ? a. CRP b. calcémie c. électrophorèse des protéines sérqiues d. radiographies du rachis lombaire face et profil e. aucun examen complémentaire A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. Aucun examen n’est nécessaire pour confirmer ce diagnostic clinique car lombalgie sans caractère inquiétant et évoluant depuis moins de 7 semaines (HAS prise en charge diagnostique et thérapeutique des lombalgies et des lombosciatiques communes de moins de 3 mois d’évolution 2000). Quel(s) items(s) retenez-vous dans votre prise en charge thérapeutique en 1ère intention ? a. repos strict au lit b. infiltration épidurale de corticoïdes c. myorelaxant d. AINS e. kinésithérapie active A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Traitement du lumbago : Prise en charge toujours médicale Repos adapté à l’intensité des douleurs mais le plus bref possible et ne doit pas être prescrit systématiquement Traitement médicamenteux symptomatique : antalgiques, AINS, myorelaxants Massage et rééducation : PAS DE PLACE à la PHASE AIGUE Pas de place pour le traitement chirurgical dans le lumbago. Le patient est bien soulagé par le paracétamol et le kétoprofene. Il revient vous consulter 3 mois plus tard car il présente une douleur lombaire avec une sensation de blocage du rachis du côté gauche avec un trajet douloureux dans le membre inférieur gauche. Trajet : fesse, face postéro-externe de cuisse, face postéro-externe de jambe, dos du pied gauche. Il existe une impulsivité à la toux. Quel est votre diagnostic? a. lombocruralgie L3 gauche b. lombocruralgie L4 gauche c. lombosciatique L5 gauche d. lombosciatique S1 gauche e. aucune réponse exacte A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lombosciatique commune : monoradiculaire, rythme mécanique, lombalgies associées, effort déclenchant, intensité rapidement maximale régressant progressivement ; antécédents lombaires. Le diagnostic le plus probable est une lombosciatique L5 gauche commune. Vous examinez votre patient, que recherchez-vous comme signe de gravité à l’examen clinique s’il s’agit d’une atteinte radiculaire L5 gauche ? a. déficit moteur du muscle psoas gauche b. déficit moteur du triceps sural gauche c. déficit moteur du fléchisseur commun des orteils gauche d. déficit moteur du releveur du gros orteil gauche e. déficit moteur du releveur du pied gauche
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Lombosciatique L5 gauche : Lombalgie d’horaire mécanique, ROT présents, hypoesthésie/dysesthésies du dos du pied et de la face antéro-externe de jambe. Testing : parésie du tibial antérieur, releveur du gros orteil et des orteils, péroniers latéraux. - Par hernie discale : impulsivité +, attitude antalgique (cassure du rachis, inflexion latérale gauche douloureuse), schöber diminué, signe de la sonnette, Lasègue homolatéral et croisé +.
Rhumatologie
3
8
11,264
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Mr D., un plombier de 33 ans vous consulte pour une violente douleur lombaire survenue brutalement ce jour au travail, en portant une charge lourde. Il a le « dos bloqué », dit-il. Il ne prend pas de traitement particulier. Quels éléments allez-vous rechercher à l’interrogatoire pour définir s’il s’agit d’une lombalgie commune ou d'une lombalgie symptomatique ? a. antécédents familiaux de lombalgie ou de sciatique b. réveils nocturnes c. douleur soulagée par le repos d. fièvre e. prise de poids récente A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Lombalgies symptomatiques : (<1% mais y penser systématiquement) Début progressif, insidieux, absence de facteur déclenchant Atypies topographiques de la douleur : lombaire haute, caractère étendu Rythme atypique des douleurs : nocturnes, seconde partie de nuit Intensité des douleurs, aggravation progressive Absence d’antécédent de lombalgies, surtout chez le sujet âgé Existence d’une raideur globale et intense du rachis lombaire à l’examen Données de l’examen général : fièvre, amaigrissement, antécédent de néoplasie …. Le patient vous rapporte qu’il a déjà présenté un épisode antérieur similaire résolutif en quelques jours. Il s’agit d’une douleur lombaire basse sans réveils nocturnes ni dérouillage matinal associés. La douleur est soulagée par le décubitus. Il n’y a pas de fièvre ni sueurs nocturnes ni d’altération de l’état général. Quel est le principal diagnostic que vous évoquez ? a. fracture vertébrale b. spondyloarthrite axiale c. lumbago d. dissection aortique e. spondylodiscite A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Causes de lombalgies extra-rachidiennes : anévrysme de l’aorte abdominale, lombalgie liée à une pathologie urinaire, pathologies digestives, pancréatite chronique, fibrose rétropéritonéale …. Vous examinez votre patient, comment s’appelle ce test (1 mot attendu) ?. Schober ou Schöber ou Shober ou Shöber. Il existe un important syndrome rachidien avec raideur dans tous les plans et Schöber à 10+1cm. Il s’agit bien d’un lumbago, il n’y a pas de radiculalgie associée. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous pour confirmer votre diagnostic ? a. CRP b. calcémie c. électrophorèse des protéines sérqiues d. radiographies du rachis lombaire face et profil e. aucun examen complémentaire A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. Aucun examen n’est nécessaire pour confirmer ce diagnostic clinique car lombalgie sans caractère inquiétant et évoluant depuis moins de 7 semaines (HAS prise en charge diagnostique et thérapeutique des lombalgies et des lombosciatiques communes de moins de 3 mois d’évolution 2000). Quel(s) items(s) retenez-vous dans votre prise en charge thérapeutique en 1ère intention ? a. repos strict au lit b. infiltration épidurale de corticoïdes c. myorelaxant d. AINS e. kinésithérapie active A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Traitement du lumbago : Prise en charge toujours médicale Repos adapté à l’intensité des douleurs mais le plus bref possible et ne doit pas être prescrit systématiquement Traitement médicamenteux symptomatique : antalgiques, AINS, myorelaxants Massage et rééducation : PAS DE PLACE à la PHASE AIGUE Pas de place pour le traitement chirurgical dans le lumbago. Le patient est bien soulagé par le paracétamol et le kétoprofene. Il revient vous consulter 3 mois plus tard car il présente une douleur lombaire avec une sensation de blocage du rachis du côté gauche avec un trajet douloureux dans le membre inférieur gauche. Trajet : fesse, face postéro-externe de cuisse, face postéro-externe de jambe, dos du pied gauche. Il existe une impulsivité à la toux. Quel est votre diagnostic? a. lombocruralgie L3 gauche b. lombocruralgie L4 gauche c. lombosciatique L5 gauche d. lombosciatique S1 gauche e. aucune réponse exacte A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lombosciatique commune : monoradiculaire, rythme mécanique, lombalgies associées, effort déclenchant, intensité rapidement maximale régressant progressivement ; antécédents lombaires. Le diagnostic le plus probable est une lombosciatique L5 gauche commune. Vous examinez votre patient, que recherchez-vous comme signe de gravité à l’examen clinique s’il s’agit d’une atteinte radiculaire L5 gauche ? a. déficit moteur du muscle psoas gauche b. déficit moteur du triceps sural gauche c. déficit moteur du fléchisseur commun des orteils gauche d. déficit moteur du releveur du gros orteil gauche e. déficit moteur du releveur du pied gauche A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Lombosciatique L5 gauche : Lombalgie d’horaire mécanique, ROT présents, hypoesthésie/dysesthésies du dos du pied et de la face antéro-externe de jambe. Testing : parésie du tibial antérieur, releveur du gros orteil et des orteils, péroniers latéraux. - Par hernie discale : impulsivité +, attitude antalgique (cassure du rachis, inflexion latérale gauche douloureuse), schöber diminué, signe de la sonnette, Lasègue homolatéral et croisé +. Concernant votre examen clinique, quelles sont les réponses exactes s’il s’agit d’une lombosciatique avec une atteinte radiculaire L5 gauche ? a. l'examen clinique peut retrouver un signe de Lasègue b. l'examen clinique peut retrouver un signe de Léri c. le signe de Lasègue déclenche la douleur radiculaire en soulevant le membre inférieur en extension d. le signe de Lasègue se recherche avec le patient en décubitus ventral e. le réflexe achilléen peut être diminué ou aboli
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Signe de Léri : lombocruralgie L3 ou L4 Patient en décubitus ventral, douleur face antérieure de la cuisse reproduite lors de la flexion du genou à 90° et extension de la cuisse sur le bassin.
Rhumatologie
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11,265
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Mr D., un plombier de 33 ans vous consulte pour une violente douleur lombaire survenue brutalement ce jour au travail, en portant une charge lourde. Il a le « dos bloqué », dit-il. Il ne prend pas de traitement particulier. Quels éléments allez-vous rechercher à l’interrogatoire pour définir s’il s’agit d’une lombalgie commune ou d'une lombalgie symptomatique ? a. antécédents familiaux de lombalgie ou de sciatique b. réveils nocturnes c. douleur soulagée par le repos d. fièvre e. prise de poids récente A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Lombalgies symptomatiques : (<1% mais y penser systématiquement) Début progressif, insidieux, absence de facteur déclenchant Atypies topographiques de la douleur : lombaire haute, caractère étendu Rythme atypique des douleurs : nocturnes, seconde partie de nuit Intensité des douleurs, aggravation progressive Absence d’antécédent de lombalgies, surtout chez le sujet âgé Existence d’une raideur globale et intense du rachis lombaire à l’examen Données de l’examen général : fièvre, amaigrissement, antécédent de néoplasie …. Le patient vous rapporte qu’il a déjà présenté un épisode antérieur similaire résolutif en quelques jours. Il s’agit d’une douleur lombaire basse sans réveils nocturnes ni dérouillage matinal associés. La douleur est soulagée par le décubitus. Il n’y a pas de fièvre ni sueurs nocturnes ni d’altération de l’état général. Quel est le principal diagnostic que vous évoquez ? a. fracture vertébrale b. spondyloarthrite axiale c. lumbago d. dissection aortique e. spondylodiscite A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Causes de lombalgies extra-rachidiennes : anévrysme de l’aorte abdominale, lombalgie liée à une pathologie urinaire, pathologies digestives, pancréatite chronique, fibrose rétropéritonéale …. Vous examinez votre patient, comment s’appelle ce test (1 mot attendu) ?. Schober ou Schöber ou Shober ou Shöber. Il existe un important syndrome rachidien avec raideur dans tous les plans et Schöber à 10+1cm. Il s’agit bien d’un lumbago, il n’y a pas de radiculalgie associée. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous pour confirmer votre diagnostic ? a. CRP b. calcémie c. électrophorèse des protéines sérqiues d. radiographies du rachis lombaire face et profil e. aucun examen complémentaire A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable. Aucun examen n’est nécessaire pour confirmer ce diagnostic clinique car lombalgie sans caractère inquiétant et évoluant depuis moins de 7 semaines (HAS prise en charge diagnostique et thérapeutique des lombalgies et des lombosciatiques communes de moins de 3 mois d’évolution 2000). Quel(s) items(s) retenez-vous dans votre prise en charge thérapeutique en 1ère intention ? a. repos strict au lit b. infiltration épidurale de corticoïdes c. myorelaxant d. AINS e. kinésithérapie active A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Traitement du lumbago : Prise en charge toujours médicale Repos adapté à l’intensité des douleurs mais le plus bref possible et ne doit pas être prescrit systématiquement Traitement médicamenteux symptomatique : antalgiques, AINS, myorelaxants Massage et rééducation : PAS DE PLACE à la PHASE AIGUE Pas de place pour le traitement chirurgical dans le lumbago. Le patient est bien soulagé par le paracétamol et le kétoprofene. Il revient vous consulter 3 mois plus tard car il présente une douleur lombaire avec une sensation de blocage du rachis du côté gauche avec un trajet douloureux dans le membre inférieur gauche. Trajet : fesse, face postéro-externe de cuisse, face postéro-externe de jambe, dos du pied gauche. Il existe une impulsivité à la toux. Quel est votre diagnostic? a. lombocruralgie L3 gauche b. lombocruralgie L4 gauche c. lombosciatique L5 gauche d. lombosciatique S1 gauche e. aucune réponse exacte A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lombosciatique commune : monoradiculaire, rythme mécanique, lombalgies associées, effort déclenchant, intensité rapidement maximale régressant progressivement ; antécédents lombaires. Le diagnostic le plus probable est une lombosciatique L5 gauche commune. Vous examinez votre patient, que recherchez-vous comme signe de gravité à l’examen clinique s’il s’agit d’une atteinte radiculaire L5 gauche ? a. déficit moteur du muscle psoas gauche b. déficit moteur du triceps sural gauche c. déficit moteur du fléchisseur commun des orteils gauche d. déficit moteur du releveur du gros orteil gauche e. déficit moteur du releveur du pied gauche A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Lombosciatique L5 gauche : Lombalgie d’horaire mécanique, ROT présents, hypoesthésie/dysesthésies du dos du pied et de la face antéro-externe de jambe. Testing : parésie du tibial antérieur, releveur du gros orteil et des orteils, péroniers latéraux. - Par hernie discale : impulsivité +, attitude antalgique (cassure du rachis, inflexion latérale gauche douloureuse), schöber diminué, signe de la sonnette, Lasègue homolatéral et croisé +. Concernant votre examen clinique, quelles sont les réponses exactes s’il s’agit d’une lombosciatique avec une atteinte radiculaire L5 gauche ? a. l'examen clinique peut retrouver un signe de Lasègue b. l'examen clinique peut retrouver un signe de Léri c. le signe de Lasègue déclenche la douleur radiculaire en soulevant le membre inférieur en extension d. le signe de Lasègue se recherche avec le patient en décubitus ventral e. le réflexe achilléen peut être diminué ou aboli A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Signe de Léri : lombocruralgie L3 ou L4 Patient en décubitus ventral, douleur face antérieure de la cuisse reproduite lors de la flexion du genou à 90° et extension de la cuisse sur le bassin. Devant une atteinte radiculaire L5 gauche, quelle(s) localisation(s) de la hernie discale pourrait/pourraient expliquer le conflit disco-radiculaire ? a. hernie discale paramédiane gauche L4-L5 b. hernie discale paramédiane gauche L5-S1 c. hernie discale foraminale gauche L4-L5 d. hernie discale foraminale gauche L5-S1 e. hernie discale extra-foraminale gauche L5-S1
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Mr, D.72 ans vient vous consulter car depuis 6 semaines, il se plaint de douleurs des membres supérieurs sans facteur déclenchant. Il a comme principaux antécédents une hypertension artérielle bien contrôlée par amlodipine et une dyslipidémie traitée par atorvastatine. Que recherchez-vous à l’interrogatoire en faveur d’une douleur d’horaire inflammatoire ? a. Douleur maximale le soir en fin de journée b. Réveils nocturnes spontanés c. douleur diminuée à l’effort d. Douleur aggravée par l’effort e. Dérouillage matinal de 15 min
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - Douleur d’horaire inflammatoire : Douleur maximale le matin au réveil, aggravée par le repos et soulagée par l’effort, réveils nocturnes et dérouillage matinal > 30 min - Douleur d’horaire mécanique : Douleur maximale le soir, aggravée par l’effort et soulagée par le repos, pas de réveil nocturne (ou aux changements positionnels) et dérouillage matinal < 30 min.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Mr, D.72 ans vient vous consulter car depuis 6 semaines, il se plaint de douleurs des membres supérieurs sans facteur déclenchant. Il a comme principaux antécédents une hypertension artérielle bien contrôlée par amlodipine et une dyslipidémie traitée par atorvastatine. Que recherchez-vous à l’interrogatoire en faveur d’une douleur d’horaire inflammatoire ? a. Douleur maximale le soir en fin de journée b. Réveils nocturnes spontanés c. douleur diminuée à l’effort d. Douleur aggravée par l’effort e. Dérouillage matinal de 15 min A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - Douleur d’horaire inflammatoire : Douleur maximale le matin au réveil, aggravée par le repos et soulagée par l’effort, réveils nocturnes et dérouillage matinal > 30 min - Douleur d’horaire mécanique : Douleur maximale le soir, aggravée par l’effort et soulagée par le repos, pas de réveil nocturne (ou aux changements positionnels) et dérouillage matinal < 30 min. Le patient vous explique qu’il est surtout gêné le matin avec une sensation de raideur des épaules pendant 3-4h. Il est très fatigué car il ne dort presque pas la nuit à cause des douleurs. Il n’y a pas d’autre articulation douloureuse. Quelles sont vos principales hypothèses diagnostiques ? a. Polyarthrite rhumatoïde b. Spondyloarthrite périphérique c. Lupus érythémateux systémique d. Pseudo-polyarthrite rhizomélique e. Omarthrose bilatérale
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. > Douleurs d’horaire inflammatoire bilatérales des épaules : - Polyarthrite rhumatoïde à début rhizomélique (plus fréquente après 65 ans) : Il s'agit d'un diagnostic différentiel difficile car la polyarthrite rhumatoïde à début rhizomélique survient chez le sujet de plus de cinquante ans et parce que la pseudo-polyarthrite rhizomélique peut comporter des ténosynovites et des arthrites périphériques. Les clichés radiologiques à la recherche d'érosions caractéristiques de la polyarthrite rhumatoïde sont indispensables, ainsi que la recherche du facteur rhumatoïde et surtout des anticorps anti-CCP (anticorps anti-peptides cycliques citrullinés). - Pseudo-polyarthrite rhizomélique - Spondyloarthrite périphérique et lupus érythémateux systématique : peu probable du fait du terrain - Rupture bilatérale de la coiffe des rotateurs : la douleur serait plutôt d’horaire mécanique.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Mr, D.72 ans vient vous consulter car depuis 6 semaines, il se plaint de douleurs des membres supérieurs sans facteur déclenchant. Il a comme principaux antécédents une hypertension artérielle bien contrôlée par amlodipine et une dyslipidémie traitée par atorvastatine. Que recherchez-vous à l’interrogatoire en faveur d’une douleur d’horaire inflammatoire ? a. Douleur maximale le soir en fin de journée b. Réveils nocturnes spontanés c. douleur diminuée à l’effort d. Douleur aggravée par l’effort e. Dérouillage matinal de 15 min A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - Douleur d’horaire inflammatoire : Douleur maximale le matin au réveil, aggravée par le repos et soulagée par l’effort, réveils nocturnes et dérouillage matinal > 30 min - Douleur d’horaire mécanique : Douleur maximale le soir, aggravée par l’effort et soulagée par le repos, pas de réveil nocturne (ou aux changements positionnels) et dérouillage matinal < 30 min. Le patient vous explique qu’il est surtout gêné le matin avec une sensation de raideur des épaules pendant 3-4h. Il est très fatigué car il ne dort presque pas la nuit à cause des douleurs. Il n’y a pas d’autre articulation douloureuse. Quelles sont vos principales hypothèses diagnostiques ? a. Polyarthrite rhumatoïde b. Spondyloarthrite périphérique c. Lupus érythémateux systémique d. Pseudo-polyarthrite rhizomélique e. Omarthrose bilatérale A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. > Douleurs d’horaire inflammatoire bilatérales des épaules : - Polyarthrite rhumatoïde à début rhizomélique (plus fréquente après 65 ans) : Il s'agit d'un diagnostic différentiel difficile car la polyarthrite rhumatoïde à début rhizomélique survient chez le sujet de plus de cinquante ans et parce que la pseudo-polyarthrite rhizomélique peut comporter des ténosynovites et des arthrites périphériques. Les clichés radiologiques à la recherche d'érosions caractéristiques de la polyarthrite rhumatoïde sont indispensables, ainsi que la recherche du facteur rhumatoïde et surtout des anticorps anti-CCP (anticorps anti-peptides cycliques citrullinés). - Pseudo-polyarthrite rhizomélique - Spondyloarthrite périphérique et lupus érythémateux systématique : peu probable du fait du terrain - Rupture bilatérale de la coiffe des rotateurs : la douleur serait plutôt d’horaire mécanique. Vous décidez de prescrire un bilan sanguin. Que prescrivez-vous pour aider dans le diagnostic ? a. HLA-B27 b. Facteur rhumatoïde (FR) et anti-CCP c. Vitesse de sédimentation et CRP d. Bilan hépatique (transaminases, gammaGT et phosphatase alcaline) e. Numération de formule sanguine
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. > Manifestations biologiques communes à la maladie de Horton et à la pseudo-polyarthrite rhizomélique : - Syndrome inflammatoire majeur avec VS habituellement supérieure à 40 mm à la 1re heure. S'y associent une thrombocytose et une anémie modérée. Il existe de rares exceptions de pseudo-polyarthrite rhizomélique ou de maladie de Horton sans syndrome inflammatoire (1 à 10 % des cas selon les études). - Augmentation des protéines de l'inflammation : CRP, fibrinogène, hyper-α2-globuline. - Des perturbations du bilan hépatocellulaire dans 20 à 30 % des cas, avec augmentation des phosphatases alcalines et de la γ-GT, et parfois une cytolyse. - La présence d'anticorps anticardiolipides a été retrouvée chez 30 % des malades avec maladie de Horton et pourrait être prédictive d'un risque vasculaire. - Il n'y a pas plus fréquemment d'autoanticorps (facteurs rhumatoïdes, anticorps anti-nucléaires) chez les patients atteints de pseudo-polyarthrite rhizomélique ou de maladie de Horton qu'il n'y en a dans la population générale d'âge équivalent. Aucun test biologique spécifique n'est disponible pour la pseudo-polyarthrite rhizomélique ou la maladie de Horton, il n'existe aucun argument pathognomonique. Le diagnostic repose donc sur un faisceau d'arguments et sur l'élimination des autres diagnostics potentiels. > Polyarthrite rhumatoïde : Anti-CCP Ils sont très intéressants pour le diagnostic précoce des polyarthrites rhumatoïdes. Lorsque ce dosage est positif, il permet de prédire avec une spécificité supérieure à 95 % le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde mais il peut cependant être retrouvé positif dans d'autres maladies inflammatoires (par exemple, chez 5 % des syndromes de Gougerot-Sjögren).
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Mr, D.72 ans vient vous consulter car depuis 6 semaines, il se plaint de douleurs des membres supérieurs sans facteur déclenchant. Il a comme principaux antécédents une hypertension artérielle bien contrôlée par amlodipine et une dyslipidémie traitée par atorvastatine. Que recherchez-vous à l’interrogatoire en faveur d’une douleur d’horaire inflammatoire ? a. Douleur maximale le soir en fin de journée b. Réveils nocturnes spontanés c. douleur diminuée à l’effort d. Douleur aggravée par l’effort e. Dérouillage matinal de 15 min A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. - Douleur d’horaire inflammatoire : Douleur maximale le matin au réveil, aggravée par le repos et soulagée par l’effort, réveils nocturnes et dérouillage matinal > 30 min - Douleur d’horaire mécanique : Douleur maximale le soir, aggravée par l’effort et soulagée par le repos, pas de réveil nocturne (ou aux changements positionnels) et dérouillage matinal < 30 min. Le patient vous explique qu’il est surtout gêné le matin avec une sensation de raideur des épaules pendant 3-4h. Il est très fatigué car il ne dort presque pas la nuit à cause des douleurs. Il n’y a pas d’autre articulation douloureuse. Quelles sont vos principales hypothèses diagnostiques ? a. Polyarthrite rhumatoïde b. Spondyloarthrite périphérique c. Lupus érythémateux systémique d. Pseudo-polyarthrite rhizomélique e. Omarthrose bilatérale A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. > Douleurs d’horaire inflammatoire bilatérales des épaules : - Polyarthrite rhumatoïde à début rhizomélique (plus fréquente après 65 ans) : Il s'agit d'un diagnostic différentiel difficile car la polyarthrite rhumatoïde à début rhizomélique survient chez le sujet de plus de cinquante ans et parce que la pseudo-polyarthrite rhizomélique peut comporter des ténosynovites et des arthrites périphériques. Les clichés radiologiques à la recherche d'érosions caractéristiques de la polyarthrite rhumatoïde sont indispensables, ainsi que la recherche du facteur rhumatoïde et surtout des anticorps anti-CCP (anticorps anti-peptides cycliques citrullinés). - Pseudo-polyarthrite rhizomélique - Spondyloarthrite périphérique et lupus érythémateux systématique : peu probable du fait du terrain - Rupture bilatérale de la coiffe des rotateurs : la douleur serait plutôt d’horaire mécanique. Vous décidez de prescrire un bilan sanguin. Que prescrivez-vous pour aider dans le diagnostic ? a. HLA-B27 b. Facteur rhumatoïde (FR) et anti-CCP c. Vitesse de sédimentation et CRP d. Bilan hépatique (transaminases, gammaGT et phosphatase alcaline) e. Numération de formule sanguine A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. > Manifestations biologiques communes à la maladie de Horton et à la pseudo-polyarthrite rhizomélique : - Syndrome inflammatoire majeur avec VS habituellement supérieure à 40 mm à la 1re heure. S'y associent une thrombocytose et une anémie modérée. Il existe de rares exceptions de pseudo-polyarthrite rhizomélique ou de maladie de Horton sans syndrome inflammatoire (1 à 10 % des cas selon les études). - Augmentation des protéines de l'inflammation : CRP, fibrinogène, hyper-α2-globuline. - Des perturbations du bilan hépatocellulaire dans 20 à 30 % des cas, avec augmentation des phosphatases alcalines et de la γ-GT, et parfois une cytolyse. - La présence d'anticorps anticardiolipides a été retrouvée chez 30 % des malades avec maladie de Horton et pourrait être prédictive d'un risque vasculaire. - Il n'y a pas plus fréquemment d'autoanticorps (facteurs rhumatoïdes, anticorps anti-nucléaires) chez les patients atteints de pseudo-polyarthrite rhizomélique ou de maladie de Horton qu'il n'y en a dans la population générale d'âge équivalent. Aucun test biologique spécifique n'est disponible pour la pseudo-polyarthrite rhizomélique ou la maladie de Horton, il n'existe aucun argument pathognomonique. Le diagnostic repose donc sur un faisceau d'arguments et sur l'élimination des autres diagnostics potentiels. > Polyarthrite rhumatoïde : Anti-CCP Ils sont très intéressants pour le diagnostic précoce des polyarthrites rhumatoïdes. Lorsque ce dosage est positif, il permet de prédire avec une spécificité supérieure à 95 % le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde mais il peut cependant être retrouvé positif dans d'autres maladies inflammatoires (par exemple, chez 5 % des syndromes de Gougerot-Sjögren). Le bilan biologique prescrit montre une thrombocytose à 570 000/mm3, globules blancs 12 345/mm3, polynucléaires neutrophiles 7098/mm3, hémoglobine 14,2g/dL et volume globulaire moyen 87 fl. Il existe un syndrome inflammatoire avec une vitesse de sédimentation à 64mm à la 1ère heure et une CRP à 73mg/L. Le bilan hépatique est perturbé : gamma-GT à 3 fois la normale et phosphatases alcalines à 2 fois la normale, transaminases normales. Les anti-CCP sont négatifs mais le facteur rhumatoïde est à 35 UI/mL (normale <20 UI/mL). Concernant le facteur rhumatoïde, quelles sont les réponses exactes : le FR peut se retrouver dans ces différentes situations : a. Grossesse b. Syndrome de Gougerot-Sjögren c. Chez le sujet âgé, sans pathologie inflammatoire particulière d. Insuffisance rénale chronique e. Leishmaniose
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable.
Un jeune homme de 32 ans vous consulte pour une lombalgie. Il est cadre, a un travail sédentaire et un tabagisme actif de 15 cigarettes par jour. Il n’a pas d’antécédent notable personnel. Initialement, il fut soulagé par la prise d’ibuprofène (automédication). Depuis une quinzaine de jours, il a mal dans la fesse gauche et c’est cet élément nouveau qui justifie la consultation. A l’examen, il n’y a pas d’altération de l’état général. Vous constatez peu d’anomalie cliniques à l’exception d’un syndrome rachidien modéré comme en témoigne un index de Schöber à 15+3, et une douleur spontanée de la fesse gauche par la palpation de et provoquée de la sacro-iliaque gauche. Parmi les éléments suivants, lesquels sont en faveur d’une lombalgie aspécifique ? (Plusieurs réponses) a. L’absence d’altération de l’état général b. L’absence de facteur déclenchant c. La présence d’un dérouillage matinale d’une heure d. Un horaire mécanique e. Une douleur maximale en fin de nuit
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. La lombalgie aspécifique est une lombalgie d'horaire mécanique sans signe de souffrance discale (impulsivité à la toux et sans altération de l'état général).
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Un jeune homme de 32 ans vous consulte pour une lombalgie. Il est cadre, a un travail sédentaire et un tabagisme actif de 15 cigarettes par jour. Il n’a pas d’antécédent notable personnel. Initialement, il fut soulagé par la prise d’ibuprofène (automédication). Depuis une quinzaine de jours, il a mal dans la fesse gauche et c’est cet élément nouveau qui justifie la consultation. A l’examen, il n’y a pas d’altération de l’état général. Vous constatez peu d’anomalie cliniques à l’exception d’un syndrome rachidien modéré comme en témoigne un index de Schöber à 15+3, et une douleur spontanée de la fesse gauche par la palpation de et provoquée de la sacro-iliaque gauche. Parmi les éléments suivants, lesquels sont en faveur d’une lombalgie aspécifique ? (Plusieurs réponses) a. L’absence d’altération de l’état général b. L’absence de facteur déclenchant c. La présence d’un dérouillage matinale d’une heure d. Un horaire mécanique e. Une douleur maximale en fin de nuit A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. La lombalgie aspécifique est une lombalgie d'horaire mécanique sans signe de souffrance discale (impulsivité à la toux et sans altération de l'état général). Vous retrouvez à l’interrogatoire une douleur avec un dérouillage de 30 minutes. Le patient se réveille en fin de nuit à 6h. Quelle est le type de cette douleur ? a. allopathique b. Inflammatoire c. Mécanique d. Neuropathique e. Nociceptive
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Une douleur inflammatoire est maximale en fin de nuit avec un dérouillage matinale de plus de 15 minutes.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Un jeune homme de 32 ans vous consulte pour une lombalgie. Il est cadre, a un travail sédentaire et un tabagisme actif de 15 cigarettes par jour. Il n’a pas d’antécédent notable personnel. Initialement, il fut soulagé par la prise d’ibuprofène (automédication). Depuis une quinzaine de jours, il a mal dans la fesse gauche et c’est cet élément nouveau qui justifie la consultation. A l’examen, il n’y a pas d’altération de l’état général. Vous constatez peu d’anomalie cliniques à l’exception d’un syndrome rachidien modéré comme en témoigne un index de Schöber à 15+3, et une douleur spontanée de la fesse gauche par la palpation de et provoquée de la sacro-iliaque gauche. Parmi les éléments suivants, lesquels sont en faveur d’une lombalgie aspécifique ? (Plusieurs réponses) a. L’absence d’altération de l’état général b. L’absence de facteur déclenchant c. La présence d’un dérouillage matinale d’une heure d. Un horaire mécanique e. Une douleur maximale en fin de nuit A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. La lombalgie aspécifique est une lombalgie d'horaire mécanique sans signe de souffrance discale (impulsivité à la toux et sans altération de l'état général). Vous retrouvez à l’interrogatoire une douleur avec un dérouillage de 30 minutes. Le patient se réveille en fin de nuit à 6h. Quelle est le type de cette douleur ? a. allopathique b. Inflammatoire c. Mécanique d. Neuropathique e. Nociceptive A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Une douleur inflammatoire est maximale en fin de nuit avec un dérouillage matinale de plus de 15 minutes. Afin d’avancer dans la démarche diagnostique, quelle(s) information(s) recherchez-vous à l’interrogatoire ? (Une ou plusieurs réponses possibles) a. l'efficacité du paracétamol b. la présence d’une talalgie en fin de journée c. un antécédent personnel ou familial d’uvéite antérieure d. Un antécédent personnel ou familial de maladie inflammatoire chronique intestinale e. un antécédent personnel ou familial de psoriasis
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant une suspicion de spondyloarthrite, il faut rechercher des signes extra articulaires (psoriasis, uvéite ou MICI) et des enthésopathies inflammatoires.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Un jeune homme de 32 ans vous consulte pour une lombalgie. Il est cadre, a un travail sédentaire et un tabagisme actif de 15 cigarettes par jour. Il n’a pas d’antécédent notable personnel. Initialement, il fut soulagé par la prise d’ibuprofène (automédication). Depuis une quinzaine de jours, il a mal dans la fesse gauche et c’est cet élément nouveau qui justifie la consultation. A l’examen, il n’y a pas d’altération de l’état général. Vous constatez peu d’anomalie cliniques à l’exception d’un syndrome rachidien modéré comme en témoigne un index de Schöber à 15+3, et une douleur spontanée de la fesse gauche par la palpation de et provoquée de la sacro-iliaque gauche. Parmi les éléments suivants, lesquels sont en faveur d’une lombalgie aspécifique ? (Plusieurs réponses) a. L’absence d’altération de l’état général b. L’absence de facteur déclenchant c. La présence d’un dérouillage matinale d’une heure d. Un horaire mécanique e. Une douleur maximale en fin de nuit A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. La lombalgie aspécifique est une lombalgie d'horaire mécanique sans signe de souffrance discale (impulsivité à la toux et sans altération de l'état général). Vous retrouvez à l’interrogatoire une douleur avec un dérouillage de 30 minutes. Le patient se réveille en fin de nuit à 6h. Quelle est le type de cette douleur ? a. allopathique b. Inflammatoire c. Mécanique d. Neuropathique e. Nociceptive A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Une douleur inflammatoire est maximale en fin de nuit avec un dérouillage matinale de plus de 15 minutes. Afin d’avancer dans la démarche diagnostique, quelle(s) information(s) recherchez-vous à l’interrogatoire ? (Une ou plusieurs réponses possibles) a. l'efficacité du paracétamol b. la présence d’une talalgie en fin de journée c. un antécédent personnel ou familial d’uvéite antérieure d. Un antécédent personnel ou familial de maladie inflammatoire chronique intestinale e. un antécédent personnel ou familial de psoriasis A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant une suspicion de spondyloarthrite, il faut rechercher des signes extra articulaires (psoriasis, uvéite ou MICI) et des enthésopathies inflammatoires. A l’examen clinique, vous vous acharnez à rechercher un psoriasis. Parmi les localisations suivantes, la(es)quelle(s) sont associée(s) à une atteinte articulaire ? (Une ou plusieurs réponses possibles) a. l’atteinte de l’ombilic b. l’atteinte palmo-plantaire c. la face d’extension des membres d. le cuir chevelu e. Une onycholyse
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les atteintes du psoriasis cutanés du cuir chevelu, des ongles (onycholyse) et du pli interfessier sont les plus associés à une atteinte articulaire.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Il s’agit d’un homme de 49 ans, informaticien et plutôt sédentaire. Ses antécédents et comorbidités comportent une hypertension artérielle et une obésité avec un index de masse corporel (IMC) à 32kg/m². Il fume en moyenne une dizaine de cigarettes par jour. Après une soirée au cours de laquelle il a consommé une grande quantité d’alcool, il est brutalement réveillé en seconde partie de nuit par de vives douleurs du genou droit. Le genou gonfle rapidement et les premiers pas au matin sont particulièrement douloureux. Constatant une fièvre à 38,5°C et devant l’importance de la gêne algo-fonctionnelle son épouse se décide à le conduire au service des urgences. A l’entrée vous constatez effectivement un genou globalement tuméfié et avec une légère rubéfaction tégumentaire. Le genou est chaud et la moindre mobilisation est douloureuse. Un choc rotulien est retrouvé à l’examen. Parmi les propositions suivantes concernant les hypothèses diagnostiques, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. arthrite septique b. arthrite micro cristalline c. poussé congestive d’arthrose d. fracture de contrainte e. algodystrophie
A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. devant une mono arthrite aiguë on se doit par principe d’évoquer l’hypothèse d’une arthrite septique (en raison notamment de la gravité potentielle et l’existence d’un traitement curatif). L’oubli de cette hypothèse diagnostique peut être considéré comme impardonnable. L’hypothèse d’une arthrite microcristalline est plausible qu’il s’agisse d’un accès de goutte ou de chondrocalcinose. La poussée congestive d’arthrose peut s’accompagner d’un épanchement liquidien mais il s’agit d’une symptomatologie de tonalité mécanique sans fièvre. Il en est de même pour la fracture de contrainte qui est une pathologie purement mécanique. Quant à l’algodystrophie elle peut cliniquement se présenter en phase dite chaude d’allure inflammatoire mais il n’y a pas de fièvre et il n’y aurait pas sur le plan biologique de syndrome inflammatoire.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Il s’agit d’un homme de 49 ans, informaticien et plutôt sédentaire. Ses antécédents et comorbidités comportent une hypertension artérielle et une obésité avec un index de masse corporel (IMC) à 32kg/m². Il fume en moyenne une dizaine de cigarettes par jour. Après une soirée au cours de laquelle il a consommé une grande quantité d’alcool, il est brutalement réveillé en seconde partie de nuit par de vives douleurs du genou droit. Le genou gonfle rapidement et les premiers pas au matin sont particulièrement douloureux. Constatant une fièvre à 38,5°C et devant l’importance de la gêne algo-fonctionnelle son épouse se décide à le conduire au service des urgences. A l’entrée vous constatez effectivement un genou globalement tuméfié et avec une légère rubéfaction tégumentaire. Le genou est chaud et la moindre mobilisation est douloureuse. Un choc rotulien est retrouvé à l’examen. Parmi les propositions suivantes concernant les hypothèses diagnostiques, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. arthrite septique b. arthrite micro cristalline c. poussé congestive d’arthrose d. fracture de contrainte e. algodystrophie A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. devant une mono arthrite aiguë on se doit par principe d’évoquer l’hypothèse d’une arthrite septique (en raison notamment de la gravité potentielle et l’existence d’un traitement curatif). L’oubli de cette hypothèse diagnostique peut être considéré comme impardonnable. L’hypothèse d’une arthrite microcristalline est plausible qu’il s’agisse d’un accès de goutte ou de chondrocalcinose. La poussée congestive d’arthrose peut s’accompagner d’un épanchement liquidien mais il s’agit d’une symptomatologie de tonalité mécanique sans fièvre. Il en est de même pour la fracture de contrainte qui est une pathologie purement mécanique. Quant à l’algodystrophie elle peut cliniquement se présenter en phase dite chaude d’allure inflammatoire mais il n’y a pas de fièvre et il n’y aurait pas sur le plan biologique de syndrome inflammatoire. Parmi les propositions suivantes concernant les examens à réaliser devant ce gros genou liquidien, lequel (lesquels) réalisez-vous ? a. ponction articulaire b. échographie articulaire c. radiographie standard des genoux d. scintigraphie au technétium e. IRM du genou
A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La ponction articulaire constitue l’examen clef. Son oubli est impardonnable… Les radiographies standards ne montrent en principe aucune anomalie particulière. Elles sont plutôt réalisées dans le cadre du diagnostic différentiel. Si l’échographie n’est pas de pratique systématique c’est un examen potentiellement très intéressant avec des aspects très évocateurs voire spécifiques d’un accès microcristallin (analyse de l’hétérogénéité du signal du liquide synovial/aspect de tempête de neige et dans la chondrocalcinose : visualisation potentielle des incrustations calciques avec aspect dit en double contour). La scintigraphie osseuse n’a pas d’intérêt dans le cas présent et dans un contexte d’urgence et d’examens de première ligne. Il en est de même pour l’IRM du genou.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Madame R, 76 ans vous consulte pour des douleurs lombaires intenses survenues suite à une chute de sa hauteur il y a 10 jours. Il n'y a pas d'irradiation dans les membres inférieurs, pas de troubles sphinctériens et la douleur est présente dès qu’elle se mobilise. Elle n’a pas eu de fièvre et a un bon état général. Elle a pour seul antécédent une hypertension traitée par diurétique thiazidique et un tabagisme actif estimé à15 paquets/années. Quelle(s) est/sont la/les caractéristique(s) d'une douleur mécanique ? a. Présence de réveils nocturnes b. Absence de réveils nocturnes c. Dérouillage matinal de plusieurs heures d. Augmentée au repos e. Augmentée à l'activité
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Une douleur est dite mécanique lorsqu’elle est présente au mouvement, à l’activité et qu’elle est soulagée par le repos. Par ailleurs, il n’existe alors pas de réveils nocturnes (sauf au changement de position) et le dérouillage matinal est inférieur à 30 minutes. A l’inverse, une douleur inflammatoire est présente au repos et soulagée par la mobilisation, elle est associée à des réveils nocturnes spontanés et à un dérouillage matinal supérieur à 30 minutes.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Madame R, 76 ans vous consulte pour des douleurs lombaires intenses survenues suite à une chute de sa hauteur il y a 10 jours. Il n'y a pas d'irradiation dans les membres inférieurs, pas de troubles sphinctériens et la douleur est présente dès qu’elle se mobilise. Elle n’a pas eu de fièvre et a un bon état général. Elle a pour seul antécédent une hypertension traitée par diurétique thiazidique et un tabagisme actif estimé à15 paquets/années. Quelle(s) est/sont la/les caractéristique(s) d'une douleur mécanique ? a. Présence de réveils nocturnes b. Absence de réveils nocturnes c. Dérouillage matinal de plusieurs heures d. Augmentée au repos e. Augmentée à l'activité A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Une douleur est dite mécanique lorsqu’elle est présente au mouvement, à l’activité et qu’elle est soulagée par le repos. Par ailleurs, il n’existe alors pas de réveils nocturnes (sauf au changement de position) et le dérouillage matinal est inférieur à 30 minutes. A l’inverse, une douleur inflammatoire est présente au repos et soulagée par la mobilisation, elle est associée à des réveils nocturnes spontanés et à un dérouillage matinal supérieur à 30 minutes. Vous évoquez une fracture vertébrale, parmi les propositions suivantes, quel(s) est (sont) le(s) signe(s) radiographique(s) qui vous orientera (ont) vers une fracture vertébrale ostéoporotique non pathologique? a. Bombement du mur postérieur b. Fracture de la vertèbre T3 c. Fracture symétrique sur le cliché de face d. Pédicules vertébraux visibles e. Trame osseuse homogène
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Au niveau d’une fracture vertébrale, les principaux signes radiographiques de malignité sont les suivants : – ostéolyse localisée corticale ou du spongieux (pédicule, par exemple) (figure 20.1) ; – fracture-tassement asymétrique de la vertèbre de face ; – convexité ou bombement du mur postérieur ; –heterogeneite de la trame osseuse correspondant à une ostéolyse; – fracture-tassement d’une vertèbre au-dessus de T5.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Un homme de 42 ans consulte pour douleurs rachidiennes inflammatoires. Vous suspectez une spondyloarthrite. Quel(s) est(sont) le(s) argument(s) en faveur de ce diagnostic ? a. Un antécédent de lumbago deux ans auparavant b. Une douleur fessière à bascule c. Une sécheresse oculaire d. Un syndrome du canal carpien e. Une douleur manubrio-sternale
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Un homme de 42 ans consulte pour douleurs rachidiennes inflammatoires. Vous suspectez une spondyloarthrite. Quel(s) est(sont) le(s) argument(s) en faveur de ce diagnostic ? a. Un antécédent de lumbago deux ans auparavant b. Une douleur fessière à bascule c. Une sécheresse oculaire d. Un syndrome du canal carpien e. Une douleur manubrio-sternale A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le patient vous rapporte une lombalgie. Quel(s) est(sont) le(s) éléments qui est(sont) en faveur d’une atteinte rachidienne inflammatoire? a. Evolution depuis plus de 3 mois b. Dérouillage matinal de plus de 30 minutes c. Accompagnée d’une fatigabilité à la marche d. Centrée sur la charnière lombo sacrée e. Hyperlordose lombaire
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Un homme de 42 ans consulte pour douleurs rachidiennes inflammatoires. Vous suspectez une spondyloarthrite. Quel(s) est(sont) le(s) argument(s) en faveur de ce diagnostic ? a. Un antécédent de lumbago deux ans auparavant b. Une douleur fessière à bascule c. Une sécheresse oculaire d. Un syndrome du canal carpien e. Une douleur manubrio-sternale A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le patient vous rapporte une lombalgie. Quel(s) est(sont) le(s) éléments qui est(sont) en faveur d’une atteinte rachidienne inflammatoire? a. Evolution depuis plus de 3 mois b. Dérouillage matinal de plus de 30 minutes c. Accompagnée d’une fatigabilité à la marche d. Centrée sur la charnière lombo sacrée e. Hyperlordose lombaire A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous suspectez une spondyloarthrite. Quelle(s) est (sont) la(les) forme(s) clinique habituelles des spondyloarthrites ? a. Enthésitique b. Axiale c. Périphérique articulaire d. Avec manifestation extra articulaire e. Systémique avec fièvre
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. E/ La SPA ne donne pas contrairement aux maladies de système ou les arthrites juvéniles idiopathiques, des formes systémiques brutales fébriles. Il peut y avoir des atteintes extra-articulaires d'organes nobles (neuropathie, aortite, atteinte cardiaque..) mais c'est exceptionnel.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Un homme de 42 ans consulte pour douleurs rachidiennes inflammatoires. Vous suspectez une spondyloarthrite. Quel(s) est(sont) le(s) argument(s) en faveur de ce diagnostic ? a. Un antécédent de lumbago deux ans auparavant b. Une douleur fessière à bascule c. Une sécheresse oculaire d. Un syndrome du canal carpien e. Une douleur manubrio-sternale A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le patient vous rapporte une lombalgie. Quel(s) est(sont) le(s) éléments qui est(sont) en faveur d’une atteinte rachidienne inflammatoire? a. Evolution depuis plus de 3 mois b. Dérouillage matinal de plus de 30 minutes c. Accompagnée d’une fatigabilité à la marche d. Centrée sur la charnière lombo sacrée e. Hyperlordose lombaire A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous suspectez une spondyloarthrite. Quelle(s) est (sont) la(les) forme(s) clinique habituelles des spondyloarthrites ? a. Enthésitique b. Axiale c. Périphérique articulaire d. Avec manifestation extra articulaire e. Systémique avec fièvre A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. E/ La SPA ne donne pas contrairement aux maladies de système ou les arthrites juvéniles idiopathiques, des formes systémiques brutales fébriles. Il peut y avoir des atteintes extra-articulaires d'organes nobles (neuropathie, aortite, atteinte cardiaque..) mais c'est exceptionnel. Parmi les signes cliniques suivants, lesquel(s) peut(peuvent) s'observer en cas de spondyloarthrite ? a. Raideur lombaire b. Réduction de l’ampliation thoracique c. Orteil en saucisse d. Recurvatum des coudes e. Tuméfactions fermes en regard des crêtes cubitales
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. D évoque une hyperlaxité. E évoque des nodules rhumatoïdes.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Vous recevez en consultation Madame R. âgée de 51 ans qui se plaint de douleurs des mains, des coudes et des genoux depuis plusieurs mois. Quel(s) élément(s) de l'interrogatoire vous orienterai(en)t vers des douleurs d'horaire inflammatoire? a. présence de réveils nocturnes spontanés b. dérrouillage matinal de 10 minutes c. aggravation des douleurs par l'activité d. amélioration des douleurs par le repos e. aggravation des douleurs en fin de journée
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Douleur d'horaire inflammatoire caractérisée par une amélioration par l'activité, des réveils nocturnes et des douleurs prédominantes le matin.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez en consultation Madame R. âgée de 51 ans qui se plaint de douleurs des mains, des coudes et des genoux depuis plusieurs mois. Quel(s) élément(s) de l'interrogatoire vous orienterai(en)t vers des douleurs d'horaire inflammatoire? a. présence de réveils nocturnes spontanés b. dérrouillage matinal de 10 minutes c. aggravation des douleurs par l'activité d. amélioration des douleurs par le repos e. aggravation des douleurs en fin de journée A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Douleur d'horaire inflammatoire caractérisée par une amélioration par l'activité, des réveils nocturnes et des douleurs prédominantes le matin. La patiente décrit des douleurs qui s'améliorent au fil de la journée, un dérouillage matinal de 1h et de multiples réveils nocturnes. Il n'y a pas de notion de gonflement articulaire. La patiente se plaint également d’une dyspnée. Que recherchez vous à l'interrogatoire en faveur d'une maladie systémique ? a. syndrome de Raynaud b. reflux gastro-oesophagien c. perte de poids d. douleur thoracique e. fièvre
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous recevez en consultation Madame R. âgée de 51 ans qui se plaint de douleurs des mains, des coudes et des genoux depuis plusieurs mois. Quel(s) élément(s) de l'interrogatoire vous orienterai(en)t vers des douleurs d'horaire inflammatoire? a. présence de réveils nocturnes spontanés b. dérrouillage matinal de 10 minutes c. aggravation des douleurs par l'activité d. amélioration des douleurs par le repos e. aggravation des douleurs en fin de journée A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Douleur d'horaire inflammatoire caractérisée par une amélioration par l'activité, des réveils nocturnes et des douleurs prédominantes le matin. La patiente décrit des douleurs qui s'améliorent au fil de la journée, un dérouillage matinal de 1h et de multiples réveils nocturnes. Il n'y a pas de notion de gonflement articulaire. La patiente se plaint également d’une dyspnée. Que recherchez vous à l'interrogatoire en faveur d'une maladie systémique ? a. syndrome de Raynaud b. reflux gastro-oesophagien c. perte de poids d. douleur thoracique e. fièvre A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La patiente vous décrit des changements de coloration des doigts lors des expositions au froid et un reflux gastro-oesophagien. A l'examen vous notez une infiltration scléreuse des doigts et de multiples télangiectasies au niveau du visage. Quel(s) est (sont) le (les) diagnostic(s) à évoquer? a. sclérodermie systémique diffuse b. polyarthrite rhumatoïde c. spondyloarthrite périphérique d. CREST syndrome e. maladie de Behçet
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La sclérodermie diffuse et le CREST sont à évoquer devant un syndrome de Raynaud, une infiltration scléreuse des doigts, un reflux gastro-oesophagien, une dyspnée.