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On a déjà la preuve que c'est ce qui est en train de se passer.
Je suis heureux que la Commission nous ait donné l'assurance que toute distorsion commerciale, qui pourrait être due à ces mesures d'étiquetage, serait examinée.
L'étiquetage doit, néanmoins, être intelligent.
Une description excessive n'apporterait que confusion et est inutile.
Le consommateur doit être en mesure de voir, au premier coup d'il, le certificat d'origine, qui est la garantie de la sécurité du produit.
Monsieur le Président, cela a été plus vite que prévu.
Le consommateur européen s' est montré, au cours de ces dix dernières années, de plus en plus critique et de plus en plus prompt à défendre ses intérêts.
Les politiques doivent en tenir compte.
Des intérêts importants sont, en effet, en jeu en matière de sûreté et de sécurité de nos produits primaires et, donc, de la confiance qu' ils inspirent.
Dans cette perspective, nous nous pencherons également, au cours des mois prochains, sur le Livre blanc sur la sécurité alimentaire.
Le règlement actuel découle directement des recommandations de l' enquête menée sur l' ESB à l' époque, qui avaient défini la gestion intégrale des chaînes, ou encore le principe "de l'étable à la table" et donc, la traçabilité finale de nos matières premières.
La proposition de la Commission dans le cadre de l' étiquetage de la viande bovine prolonge la réglementation temporaire de 1997.
Ces dispositions devraient permettre de renforcer la confiance du consommateur dans la qualité de la viande bovine ainsi que la stabilité du marché.
Il convient que la viande demeure entièrement traçable tant au niveau de la phase de production que de la phase de distribution.
Un point important proposé par le Parlement européen et repris par le Conseil dans sa position commune a trait à l' entrée en vigueur anticipée de la réglementation en matière d' étiquetage.
L' étiquette doit comprendre des informations sur le lieu dont provient l' animal, son lieu de naissance, d' élevage et d' abattage.
Une nouveauté réside dans le fait que le Conseil est aujourd' hui d' avis que la catégorie de l' animal ou des animaux dont la viande provient doit également être indiquée.
Du point de vue du consommateur, cette obligation peut sembler tout à fait normale dans certains pays, je le reconnais. Aux Pays-Bas, ce n' est pas encore le cas et beaucoup s' y opposent.
Je ne plaide pas en faveur d' une indication obligatoire, mais bien en faveur d' une indication volontaire de ces informations.
Et je suis convaincue que le boucher, d' une manière très simple, par exemple en plaçant un panneau dans son magasin, pourra satisfaire à l' ensemble des dispositions de la proposition.
Monsieur le Président, avec le vote de demain, le Parlement fera un grand pas dans la définition d' un cadre législatif destiné à reconquérir la confiance des consommateurs dans la qualité des aliments mis en vente dans l' Union.
Cet objectif ne pourra être atteint que par une stratégie plus vaste, telle que celle définie par le livre blanc sur la sécurité alimentaire, dont nous devons, nous aussi, nous employer à accélérer la concrétisation.
Cette directive garantit non seulement la traçabilité de la viande destinée à notre table, mais aussi la disponibilité d' une information essentielle et compréhensible pour le consommateur final.
L' étiquetage obligatoire, qui devra être apposé sur l'emballage, fournira aux consommateurs les informations effectivement nécessaires pour qu'ils puissent exercer un choix averti : peu d' indications donc, mais claires et efficaces, dans le but de servir le consommateur et non de lui compliquer la vie.
Pour cette raison, en plus de la grande difficulté que semble rencontrer la définition de catégories homogènes, je veux soutenir les amendements proposés en deuxième lecture par la commission de l' environnement.
Dans le cadre de ce débat, je tiens à insister encore sur l' extrême sensibilité de ce dossier et donc sur le sens des responsabilités qui doit animer l' activité de toutes les institutions communautaires, pour qu' il soit rendu exécutoire au plus vite et comble ainsi les lacunes législatives.
Le Parlement a fait et fait encore son travail ; que la Commission et le Conseil en fassent autant !
Mon collègue, M. Whitehead a déjà suggéré comment.
Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, la protection de la santé publique, tel est le but visé par une des plus importantes législations actuelles.
C'est ce à quoi contribue le présent règlement et c'est la raison pour laquelle il faut rendre obligatoire la traçabilité de la viande bovine - de l'animal vivant jusqu'à ce qu'il se retrouve dans l'assiette des consommateurs - et faire en sorte que cette traçabilité soit la plus efficace possible.
Les consommateurs européens ont également le droit d'exiger des informations claires et compréhensibles afin de connaître l'origine de la viande qu'ils mangent.
Je suis persuadé que le Conseil et le Parlement pourront aboutir à un bon compromis sur la viande hachée si l'Assemblée décide d'adopter les amendements 4 et 6, qui visent à donner aux consommateurs des informations sur l'origine de la viande hachée et sur sa date de fabrication.
Je demande à tous mes collègues de bien vouloir adopter l'amendement 6 déposé par M. Karl Erik Olsson et moi-même en vue de rendre obligatoire l'étiquetage de la date de fabrication de la viande hachée.
La viande hachée présente un risque bactériologique bien plus élevé pour les consommateurs que la viande bovine découpée ; c'est pourquoi il est très important de connaître sa date de fabrication.
Je me réjouis que les catégories aient été supprimées.
La position commune du Conseil conjointement aux six amendements de l'Assemblée constituent une législation qui profitera tant à l'agriculture qu'aux consommateurs européens.
Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, ce n'est pas une question d'étiquette.
Nous connaissons tous cette expression, mais ce qui compte ici, c'est justement l'étiquette.
L'étiquetage de la viande bovine constitue une étape essentielle dans la restauration de la confiance des consommateurs.
Je constate qu'après de longues discussions préliminaires, les bases de données informatiques n'ont pas encore encodé tous les animaux dans tous les États membres de l'UE.
Quoi qu'il en soit, le système d'étiquetage obligatoire entrera en vigueur dans tous les États membres le 1er septembre 2000. Le système facultatif sera alors enfin abrogé.
Les questions que se poseront les consommateurs seront alors : quelles indications faut-il attendre ?
Où l'animal est-il né ?
Dans l'UE, dans un pays tiers, dans quelle ferme, dans quelle région ?
Que signifie "pays origine", que signifie "pays de provenance" ?
On parle aussi de catégories.
Est-ce que j'achète un veau de lait, un veau normal, une génisse ?
Étant moi-même originaire de la campagne, je ne souhaite aux agriculteurs rien d'autre que des prix stables. Nous devons donc créer des bases juridiques acceptées à l'unanimité.
Nous ne devons pas compliquer inutilement la législation.
Il y va de la santé publique et de la protection des consommateurs.
Je dis donc : étiquetage à partir du 1er septembre 2000, et étiquetage détaillé à partir du 1er janvier 2002.
Le chemin parcouru par la viande bovine entre le producteur et le consommateur final est souvent très long. Les chaînes d'approvisionnement sont très différentes entre les États membres.
Je crois toutefois que les animaux destinés à l'abattage ne s'adonnent pas au tourisme de masse.
Les conditions strictes doivent également concerner les importations en provenance de pays tiers.
Je voudrais conclure en disant que j'ai appris que la viande devait figurer dans les plans d'alimentation des sportifs de haut niveau.
La santé et les performances de nos sportifs sont influencées par ce qu'ils mangent.
J'espère que nous retrouverons la confiance et que les consommateurs se remettront à manger plus de viande.
Monsieur le Président, le rapport de M. Papayannakis actuellement à l'examen constitue un instrument important pour améliorer la protection des consommateurs et pour augmenter la confiance du consommateur aux produits alimentaires européens.
La commission a pris une décision importante en rejetant la proposition sur la mention de la catégorie des animaux.
La catégorie - génisse, vache, buf, taureau, jeune buf et veau - ne fournit aucune information supplémentaire essentielle car les différences à l'intérieur des catégories peuvent être plus grandes qu'entre les catégories.
L'obligation de mentionner la catégorie augmenterait cependant les frais de production des produits de viande fraîche de plusieurs pour cent même, ce qui se répercuterait naturellement sur le prix.
Dans cette question, les positions des producteurs de la viande bovine, de l'industrie de la charcuterie, du commerce en détail et des organisations de consommateurs s'accordent.
La mention de la catégorie ne doit pas être obligatoire mais il est possible, au niveau national, de procéder à cette mention, comme on a souhaité par exemple en France.
Peut-être que dans un pays de la taille de la France, les lots de viande bovine sont si grands qu'il est possible de mettre en uvre la mention d'une manière raisonnable.
Cela n'est pas le cas dans mon pays.
Le deuxième problème concernant la proposition est la mention de l'origine de la viande.
Il a été proposé que le système d'étiquetage soit introduit en deux phases.
Au cours de la première phase, seule l'information concernant l'abattage serait indiquée.
Dans le cas où l'animal est né et a été élevé dans un autre pays, cette information peut être tout à fait trompeuse pour le consommateur et dans les pays qui ont déjà introduit l'étiquetage conformément à la phase deux, cela serait un pas en arrière par rapport à la situation actuelle.
Par exemple, le système d'étiquetage national en Finlande comprend déjà la mention du lieu de naissance et d'élevage de l'animal.
Il est donc à espérer que sur la base d'un règlement de mise en uvre, qui est en train de se préparer, la branche de la viande bovine pourrait commencer flexiblement à mettre en place les mentions conformes à la phase deux.
Le point de départ du dossier à l'examen est la protection des consommateurs et surtout la crise de l'ESB que nous avons connue en Europe.
Le dossier à l'examen est un instrument important mais une mention obligatoire de la catégorie de la viande bovine et le passage graduel à la mention de l'origine de la viande ne sont pas utiles à cette cause.
Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Mesdames et Messieurs, de nombreuses questions subsistent sûrement.
On pourrait poser des questions sur tout, mais je pense que l'étiquetage de la viande bovine et des produits à base de viande bovine est urgent et qu'il doit se concrétiser à partir de septembre et non de janvier prochain.
Nous en avons suffisamment discuté au sein des commissions.
En matière de certification de l'origine, de grands progrès ont été accomplis grâce à la transparence, et cela a eu une influence positive.
Il existe de nombreux programmes régionaux, par exemple en Rhénanie-Palatinat, ma région, qui montrent que c'est faisable et qui ont joué un rôle de pionnier.
Remontons le temps : les agriculteurs et les entreprises de transformation de la viande accusaient de grandes pertes de revenus et seule une information complète, liée à des mesures de marketing stratégiquement judicieuses et efficaces, a pu redonner partiellement confiance aux consommateurs.
Nous ne pouvons aujourd'hui atténuer le succès obtenu et revenir en arrière en abrogeant l'étiquetage.
Les indications sur l'origine de la viande sont particulièrement importantes aux yeux des consommateurs.
Nos agriculteurs ont accompli un excellent travail préparatoire pour l'étiquetage.
En Allemagne, nous sommes arrivés très loin en matière d'étiquetage des bovins.
Je demanderai au commissaire où en sont les autres États membres.
Il est certain qu'il faut aussi se pencher sur les produits importés de pays tiers.
Ces produits doivent clairement être commercialisés en tant que tels.
Mais pourquoi des indications trop détaillées ?
Elles induisent en erreur.
Qui, parmi les consommateurs, sait par exemple ce qu'est une génisse, et pour qui est-ce important ?
Les propositions concernant la catégorie des animaux n'ont pas encore été clairement présentées, mais je pense que la Commission doit emprunter une direction simple et compréhensible.
Des indications telles que "veau" ou "buf" sont suffisantes, et ceux qui souhaitent donner plus d'informations doivent pouvoir le faire.
Monsieur le Président, je souscris entièrement et considère tous les propos tenus jusqu'à présent sur l'identification et la traçabilité de la viande bovine et de tous les produits à base de buf comme allant de soi.
Hier, la commission de l'environnement, de la santé publique et de la politique des consommateurs a voté, par 37 voix contre 13, en faveur des cinq amendements dont nous discutons aujourd'hui - un vote clair et catégorique venant des députés de tous les groupes.
Je voudrais, tout particulièrement, mentionner la question de la catégorisation qui, je le suppose, signifie effectivement un retour à la position que nous avions en première lecture.
Pas plus tard qu'hier, j'ai été scandalisée de constater que la Commission ne pouvait nous dire, avec exactitude, ce qui serait repris dans la "catégorie".
On nous demande, effectivement, d'acheter du buf chat en poche.
Je prierais le commissaire de bien vouloir accepter nos amendements sur le sujet.
Il n'est pas nécessaire d'embrouiller et de tromper les consommateurs européens sur une base obligatoire, parce que le système d'étiquetage facultatif, qui sera commandé par la compétition, la satisfaction du produit et les exigences du consommateur ajoutera tout ce qu'un étiquetage obligatoire par catégorie pourrait requérir.
Je n'ai pas encore les idées claires en ce qui concerne le buf haché.
Si nous insistons pour que le pays d'origine du buf haché soit indiqué, pourquoi ne pourrions-nous pas le faire aussi pour des morceaux de buf plus volumineux, à partir du 1er septembre ou d'un autre jour ?