query
stringlengths 0
1.1k
| pos
sequencelengths 9
9
| neg
sequencelengths 10
10
|
---|---|---|
quand vous viendrez dans le midi ce ne sera malheureusement pas avant que je prenne ma retraite tout cela était réalise maigret faisait la sieste comme un pacha sur une chaise il y avait son pantalon de flanelle blanche et à les pieds de celle-ci des souliers blanc et rouge de le plus heureux effet des gens allaient et venaient dans les couloirs parlaient chantaient téléphonaient des appartements voisins | [
"des autos passaient dans la rue et des femmes se grillaient à le soleil un gouvernement à le paris se présentait devant les chambres et des centaines de milliers de français s’ inquiétaient de le cours de la bourse l’ ascenseur montait et descendait avec un petit déclic à le chaque étage qu’ est -ce que cela pouvait bien maigret était heureux il avait mangé comme bu comme aspiré le soleil par tous les pores comme candidates à un concours de maillots de bain ",
"tante eh bien si elle y passait c’ était de son âge et le seul ennui c’ est qu’ il faudrait quitter ces merveilles pour se rendre à l’ enterrement dans cette bretagne où à le mois de mars il devait pleuvoir tant que ç a pouvait il grogna décolla sa joue de l’ oreiller épia tous ces sons fondus en une symphonie mais où le bruit plus fort s’ imposait en solo —entrez cria -t-il enfin en reconnaissant l’ étrange vrombissement de le timbre de la porte puis aussitôt c’ est vous monsieur louis —vous dormiez ",
"je suis désolé de vous déranger il nous arrive uns histoire vraiment épouvantable —cela ne vous fait rien de lever le store? ainsi il vit la mer aussi bleue que sur les aquarelles avec un yacht blanc sur la ligne d’ horizon et un glisseur qui faisait des ronds en bourdonnant comme un frelon —vous ne voulez pas me passer un verre d’ eau parce que la sieste après son bon déjeuner lui laissait la bouche pâteuse ",
"vous avez dit épouvantable un crime a été commis dans l’ hôtel PROPN était un homme intelligent distingué même avec de petites moustaches brunes et un sourire très fin cependant il ne s’ attendait pas de le tout à entendre le commissaire maigret ou plutôt l’ ex-commissaire maigret murmurer comme en rêve: sans blague un crime tout ce qu’ il y a de plus mystérieux était -ce le demi-sommeil qui donnait à le maigret cette vulgarité ou l’ affectait -il pour protester contre l’ élégance ambiante ",
"toujours est -il qu’ il grommela: mon vieux il s’ agit de m.owen —dites-moi louis vous avez averti la police —le commissaire central vient d’ arriver on attend le juge d’ instruction d’ un moment à l’ autre —alors je ne vous comprends pas —dites-moi encore louis: quand par hasard vous voyagez et que vous descendez à l’ hôtel est -ce que c’ est vous qui passez les clés à les voyageurs et qui leur distribuez le courrier là-dessus il se dressa les cheveux en désordre chercha sa pipe la bourra attrapa une pantoufle bleue et dut s’ agenouiller pour pêcher l’ autre en dessous de le lit —je croyais que cela vous intéresserait riposta m.louis un peu pincé ",
"moi? pas de le tout c’ est dommage —je ne vois pas pourquoi —parce que je sais déjà que la police ne trouvera rien et que vous seul auriez été capable de déchiffrer cette énigme —alors tant pis pour cette énigme —vous ne m’ avez même pas demandé qui est ce m.owen —cela m’ est parfaitement égal —tant mieux car personne ne le sait cette fois maigret qui essayait d’ attraper les bouts de ses bretelles qui pendaient derrière son dos lança un coup d’ œil malicieux à le m.louis ",
"tiens! personne ne le sait —je le croyais suédois il en avait l’ air c’ est d’ ailleurs la nationalité qu’ il a inscrite sur sa fiche vous savez que dans les palaces de notre classe on n’ exige pas les passeports de les clients et que chacun écrit ce qu’ il veut or on a fouillé la chambre de m.owen et on n’ a pas trouvé de papiers d’ identité ",
"le consul de suède qui est voisin de l’ excelsior prétend qu’ il a bien existé un ernst mais qu’ il mort depuis ans maigret se brossait les dents reprenait sa pipe se passait un peigne humide dans les cheveux —pourquoi me racontez -vous tout pour rien figurez -vous que cet ernst est descendu chez nous voilà semaines accompagné d’ une jolie infirmière une de les plus jolies filles qu’ il m’ ait été donné de voir et dans notre métier les occasions sont nombreuses maigret cherchait une cravate à le son goût parmi les cravates neuves que sa femme lui avait offertes à l’ occasion de ce voyage une blonde à les yeux gris ",
"une de ces filles fruits à les gestes harmonieux à les formes pleines mais sans lourdeur à la chair appétissante l’ ancien commissaire ne voulait toujours pas avouer qu’ il écoutait —nous faisions même de drôles de réflexions à le ce sujet à le courrier vous savez comment va tout en mangeant on bavarde les maîtres d’ hôtel ont entendu ceci ou cela les valets de chambre et les garçons d’ étage apportent leurs renseignements les femmes de chambre ont leurs tuyaux intimes bref ce m.owen et son infirmière il était malade —pas de le tout enfin je n’ en sais rien vous avez dû le voir à la terrasse sans savoir que c’ était lui "
] | [
"la source jaillit! de l' huile! un lac! une fortune! appel à les actionnaires voyons paul expliquez ce que vous avez entendu dire nous sommes là pour faire entendre la vérite la vérite la fit bernière mais ce sont d' infâmes calomnies ma tante ",
"mortimer-levingston en habit nu-tête gravit lestement les marches de le perron pénétra dans la lumière chaude de les couloirs maigret regarda le chauffeur un américain pour à le masque dur à les mâchoires proéminentes immobile sur son siège comme raidi par sa livrée le commissaire ne fit qu’ entrouvrir une de les portes matelassées mortimer restait debout à le fond de sa loge un acteur sarcastique lançait des phrases hachées ",
"cependant il répondit avec une sorte d’ effroi: –c’ est que votre écot à le vous autres grands seigneurs nous regarde interrompit superbement de le guéret et de le taillis ajouta en frappant sur son gousset –oui mon bonhomme ç a nous regarde –alors avec plaisir s’ écria pain-sec ",
"la comtesse hocha la tête en prenant un air de compassion –quel dommage benvenuta que votre pauvre princesse n’ ait pas donné un fils à le monseigneur PROPN plutôt que ces filles si gentilles soient -elles !le teint de devint pourpre –elle le lui aurait peut -être donné si on ne l’ avait pas fait mourir de désespoir la voix de l’ italienne tremblait de fureur mal contenue ses yeux s’ ils en avaient eu le pouvoir auraient en ce moment pulvérisé le onora mais la comtesse ne parut pas s’ en émouvoir ",
"seulement il fit une halte sur cette colline est maintenant fourvière y assit ses légions et ceignit son camp momentané d’ une ligne si profonde que siècles écoulés n’ ont pu combler entièrement de leur poussière les fossés qu’ il creusa avec la pointe de son épée .quelque temps après la mort de ce conquérant qui subjugua peuples et défit millions d’ hommes un de ses clients proscrits escorté de quelques soldats restés fidèles à la mémoire de leur général et cherchant un lieu où fonder une colonie trouva arrêtés à le confluent de le rhône et de la saône un assez grand nombre de viennois qui refoulés par les populations allobroges descendues de leurs montagnes avaient dressé leurs tentes sur cette langue de terre que fortifiaient naturellement ces fossés immenses creusés par la main de dieu et dans lesquels coulaient à le pleins bords un fleuve et une rivière les proscrits firent un traité d’ alliance avec les vaincus et sous le nom de on commença bientôt à le voir sortir de terre les fondations de la ville qui devait en peu de temps devenir la citade",
"et m. venait à le village tous les jours régulièrement cette fois-là son tête-à-tête avec monsieur onésiphore dura près de heures et ne fut interrompu par personne le propriétaire de l’ hôtel voulut payer toutes les consommations et dieu sait s’ il en avait été consomme quand m. sortit enfin son généreux ami le reconduisit jusqu’ à la porte avec de plus ferventes démonstrations que jamais ",
"parce que ici avec le décalage horaire il n’ est que 5heures de le matin et –réveillez -la c’ est très important dites-lui qu’ arthur la demande –bien monsieur je vais voir ce que je peux faire tandis que la réceptionniste me mettait en attente je voyais la porte d’ entrée vibrer sous les coups de boutoir je risquai un regard dans l’ œil-de-bœuf: comme je le craignais avait rameuté une bonne partie de l’ immeuble devant chez elle ",
"mariette était jolie à le ravir pleine de gentillesse avec son doux parler son deuil la rendait intéressante dès son premier voyage elle eut d’ avance tout son lait placé chaque mesure rapportait sous il y avait mesures à la fermière de longpré mariette avait une remise d’ un quart ",
"une monotonie triste une romance à le notes ou images pour exprimer l’ infini xvi je remis les papiers à le reine en lui disant la simple vérité pour toute flatterie c’est-à-dire qu’ il y avait des choses charmantes dans ses vers et qu’ elle avait reçu véritablement de dieu dons excellents le don de sentir juste et d’ exprimer gracieusement et puis le don de les dons le don de les larmes dans la voix mais que j’ étais bien loin de lui conseiller d’ imprimer encore un recueil de ses poésies qui n’ étaient comme certaines eaux bonnes à le boire qu’ à la source ",
"après un de ces longs combats dont l’ amour sort toujours triomphant elle saisit la lettre la presse fortement sur son cœur pâle tremblante éperdue elle s’ écrie: non non je n’ y puis résister et lut ce qui suit: raimond de lude à le madame de saint-sauveur à le camp près de mons avril depuis mois que nous faisons la guerre madame ni mon ami ni moi n’ avons reçu de nouvelles des personnes qui nous sont ayant écrit tous plusieurs fois à le m. le duc il ne nous a jamais répondu et le pauvre coucy est dans un tel désespoir qu’ à le lieu de combattre de sang-froid il se jette comme un fou à le travers la mêlée et s’ il n’ y avait un ange gardien pour les pages il se serait déjà fait tuer "
] |
mais des hommes sachant commander à le leurs passions quand ces passions sont énergiques et n’ avilissent pas à les yeux de le monde dominant leur cœur quand leur conscience est le seul témoin de leurs combats et de leurs victoires sachant se dévouer sans un but de gloire et d’ intérêt personnel tu as raison ces hommes ne se trouvent que parmi les hommes de foi je sais très-bien ce que je serais si j’ eusse conservé ces croyances mes idées auraient pris un autre cours le spiritualisme aurait combattu dominé ma passion puérile et insensée pour la beauté physique et je n’ aurais pas à me reprocher le malheur d’ une femme que j’ estime que j’ admire mais que sans doute je n’ étais pas digne d’ aimer | [
"peu de temps après mon mariage ma femme m’ annonça qu’ elle avait l’ espoir de devenir mère cette nouvelle aurait dû me transporter de joie bathilde l’ espérait peut-être elle m’ a trouvé froid je ne sais même si je ne me suis pas senti plus irrité que touché en l’ apprenant croirais -tu que j’ ai été assez injuste assez cruel pour dire à le ma femme que si je devais avoir un fils je pourrais peut-être m’ en trouver heureux mais qu’ une fille serait pour moi un malheur de plus bathilde resta consternée ",
"pour la première et la dernière fois je vis un sentiment d’ indignation se peindre sur son visage elle sortit brusquement et fut sans doute à le cimetière je sais qu’ elle y passe de longues heures une fille avoir une fille ",
"c’ est une fille que bathilde a perdue il me semble que si elle en avait une autre ce serait celle de m. maleville et je le hais cet homme je hais sa mémoire cette haine redouble toutes les fois que j’ impose à le ma femme une douleur nouvelle tu diras que je suis un insensé et tu auras raison plains-moi te dis -je je suis bien plus malheureux que coupable ",
"il est facile de s’ imaginer quelle pouvait être l’ existence de madame auprès de cet homme à le caractère bizarre à les passions ardentes qu’ elle avait accepté pour époux combien de fois ne déplora -t-elle pas l’ influence qu’ avait exercée sur elle ce sentiment de sa jeunesse qu’ elle n’ avait pas su vaincre combien de fois se répéta -t-elle que dieu n’ avait pu bénir une union réprouvée par son père non par ces considérations de rang et de fortune qui tiennent tant de place dans les décisions de ce genre mais par des considérations de haute moralité fondées sur l’ expérience que m. laflocelière avait faite de le caractère de charles et de la malheureuse facilité avec laquelle il se jetait dans les extrêmes et brisait sans pitié les idoles qu’ il avait encensées la veille bathilde était douée comme son père d’ une raison supérieure et d’ une grande fermeté de caractère elle y avait failli une seule fois elle en était cruellement punie ",
"elle accepta ce châtiment pour elle le devoir était une loi suprême il lui imposait l’ obligation de tout faire pour ramener vers elle ce cœur qui s’ en était éloigné on a vu par la lettre de charles avec quelle touchante persévérance elle suivit la voie où elle s’ était engagée et puis il faut le dire charles était toujours aimé bathilde usait sa vie dans cet ingrat labeur elle n’ avait même pas toujours la certitude d’ inspirer de la pitié à le celui qui lui avait promis l’ amour ",
"sa santé s’ altérait de plus en plus et cependant les époux dissimulant leurs douleurs l’ un par orgueil l’ autre par dévouement le monde les croyait heureux madame mit à le monde une fille les premiers baisers qu’ elle lui donna furent mêlés de larmes elle lui rappelait celle qu’ elle avait perdue et puis elle croyait la pauvre enfant dévouée à l’ indifférence peut-être même à la haine de son père les craintes de bathilde ne se réalisèrent pas m. à le premier regard jeté sur son enfant sentit vibrer profondément dans son âme la sensation de l’ amour paternel heureux de reconnaître que toute sensibilité n’ était pas éteinte dans son cœur il se livra à le ce nouveau sentiment avec toute la passion de son caractère ",
"de ce moment madame espéra un meilleur avenir bathilde voulait nourrir charles s’ y opposait le médecin avait peut-être sondé les douloureux mystères de cet intérieur car il se rangea de le côté de madame espérant que l’ amour pour l’ enfant réveillerait la tendresse de l’ époux ce miracle ne se fit pas et charles craignant que les souffrances morales de sa femme ne lui fussent tellement funestes que l’ enfant qu’ elle nourrissait n’ en souffrit aussi prétexta un voyage pour des affaires de commerce et il s’ éloigna bathilde absorbée par les soins qu’ elle donnait à sa fille supporta l’ absence de son mari sans trop de peine ",
"la paix de l’ âme rétablit sa santé PROPN éloigné de sa maison sentit son esprit plus calme la privation de les soins affectueux dont bathilde l’ entourait lui fut pénible il se prit à le regretter cette vie d’ intérieur dont il avait tant souffert cette souffrance lui parut imaginaire il regrettait d’ être séparé de son enfant il regrettait quelquefois d’ être séparé de bathilde elle-même mais il craignait en devenant trop vite auprès de sa femme de recommencer leur vie de douleurs mutuelles ",
"il annonça qu’ un voyage à les états-unis était devenu tout à le coup indispensable et qu’ il serait embarqué lorsque sa lettre arriverait à le paimbœuf bathilde en apprenant cette nouvelle pleura avec amertume toutefois l’ espérance ne l’ abandonna pas charles dans ses lettres parlait de sa fille avec tant d’ affection qu’ il semblait impossible à sa femme qu’ il put avoir la pensée de s’ éloigner à le jamais peut-être disait bathilde cette séparation pour un temps lui semble -t-elle nécessaire pour vaincre l’ injuste aversion qu’ il a pour moi "
] | [
"bien longtemps encore la maman dut sermonner gronder punir avant d’ obtenir d’ elle un peu de soin l’ après-midi mme PROPN se rendit chez le photographe accompagnée de la bonne qui portait le paquet la femme lui fit triste impression elle avait l’ air mielleux et sournois elle eut beau se confondre en protestations remerciements révérences mme fernel insensible à les grimaces n’ en remarqua pas moins les regards venimeux qu’ elle lui jetait en-dessous mais rien ne décourageait sa charité ",
"*pour aller à la muette daniel s’ était servi d’ une bicyclette sa voiture eût effarouché anne qui se serait demandé comment un simple clerc de notaire pouvait posséder une aussi belle auto .une bicyclette c’ est un engin anonyme cela passe partout et cela se concilie avec toutes les bourses.ah cette promenade à le travers la campagne jusqu’ à la demeure silencieuse pareille à le celle d’ une belle à le bois dormant ne ressemblait guère à le ce que daniel avait pu prévoir quelques jours plus tôt alors que son père lui assignait son nouveau devoir ",
"ce rêve qui fut celui de ton père tu le foules à les pieds –mon père était poussé conseillé par toi et qui rêviez d’ établir votre pouvoir religieux sur toute l’ inde soumise à le mon autorité.–eh bien quand cela serait que vois -tu là de répréhensible seigneur –je n’ y verrais rien en effet si tu n’ avais usé de la supercherie pour atteindre ton but tu n’ as même pas reculé devant le crime afin de satisfaire ton fanatisme souviens -toi de cet homme ce broquerel que tu fis mourir parce que tu avais trouvé chez lui une statue jadis enlevée par un de ses ascendants à le temple de houlia –certes! et je me glorifie de cet acte ",
"à le son avis c’ était de là que se détachaient les montagnes de glace que la dérive entraîne hors de la mer antarctique il reconnut plus tard que les sandwich ne formaient qu’ un archipel toutefois son opinion relative à l’ existence d’ un continent polaire plus à le sud n’ en est pas moins formelle je le sais monsieur répondit le capitaine mais si ce continent existe il faut en conclure qu’ il présente une large échancrure celle par laquelle weddell et mon frère ont pu pénétrer à le ans de distance que notre grand navigateur n’ ait pas eu la chance de découvrir ce passage puisqu’ il s’ est arrêté à le 71e parallèle soit d’ autres l’ ont fait après lui d’ autres vont le faire et nous serons de ceux-là capitaine oui avec l’ aide de dieu ",
"manuel ne trouva pas une dénégation à le lui opposer tant l’ éloquence de le cœur est irrésistible et victorieuse sa déclaration fut suivie d’ universels applaudissements que réprima à le grand peine la voix menaçante de le président celui-ci trouvant sans doute la condamnation difficile en de telles circonstances leva la séance et remit les plaidoiries à le lendemain tu es sauvé me dit sanchez avec des larmes dans les yeux c’ était la première fois que je le voyais pleurer ",
"dit qu' il avait ramené avec lui son personnel: un intendant fidèle le dirigeait et dans une de les caisses était la dot; il s' excusa vite de le retard mais légèrement disant qu' il savait son neveu dans une situation telle que l' arrivée de cette somme ou plus tôt ou plus tard avait dû peu l' inquiéter c' est pour cette raison qu' il en avait usé à son aise fernand était joyeux il avait la dot; il ne s' agissait plus pour lui que d' empêcher rig d' aller à le auteuil de son côté se disait il me croit encore le riche moldave ",
"–j’ ai aussi le mien fit benoît pendant qu’ ils causaient ainsi le fiacre roulait il arriva à la barrière bibi tira de sa poche une carte jaune qu’ il montra à l’ officieux de municipaux qui gardait la porte –passez lui dit -on ",
"aussi bien je n’ ignore pas que vous êtes gêné –nous l’ étions monsieur dit la mère mais nous avons reçu ce matin de l’ argent qu’ on nous devait et je l’ ai donné à le mon fils qui pourvoira à le nos besoins –eh bien pensa le capitaine j’ ai fait là un joli coup moi c’ est à ce monsieur que j’ ai envoyé francs sans le savoir puis le capitaine ajouta tout haut: –voyons acceptez -vous tourseulles qui n’ avait gardé les convenances à l’ égard de le capitaine que parce qu’ il attendait cette dernière et suprême proposition tourseulles parut réfléchir ",
"la plus basse classe de les tribus nomades vagabonds tous ceux qui sont étrangers à la race de les romanitchels en ce qui concerne les achats d’ enfants par les nomades lire le temps de le décembre on y verra comment l’ acte de vente s’ établit devant témoins qui signent tribunal correctionnel de PROPN esclaves dans la langue tzigane ",
"or le patriotisme de l’ aviateur que vous recherchez ne peut être mis en doute ce nom de ruitz restera dans les annales de la terrible épopée sanglante que nous venons de vivre comme celui d’ un chef qui en toute circonstance fut un vaillant enfant de la péninsule ibérique PROPN écoutait avec attention celui qui parlait elle aurait bien voulu connaître ce que PROPN avait fait de particulier pour mériter un pareil éloge mais le diplomate ne s’ expliqua pas davantage .cependant elle tenait à le savoir si son mari grand aviateur ou patriote espagnol de plus ou moins belle essence était vivant ou mort cela seul comptait pour elle .la jeune femme répéta donc sa demande –l’ aviateur ruitz vit -il encore? –si c’ est l’ aviateur que vous recherchez nous dirons qu’ il a disparu répondit nettement l’ attaché d’ ambassade "
] |
dans lequel on voit évoluer m. brunetière et des kangourous les nombreuses personnes qui profitant des derniers beaux jours se promenaient hier à le bois ressentirent soudain une peu mince stupeur toute une famille venait de leur apparaître le père la mère grandes jeunes filles et un petit garçon tous éperdument pédalant sur d’ élégants tandems peints en vert-nil il y avait tandems pour ces personnes et le deuxième personnage de chaque tandem n’ était autre qu’ un kangourou n’ écarquillez pas vos yeux braves gens vous avez bien lu: le deuxième personnage de chacun de ces tandems bel et bien c’ était un kangourou | [
"et tout ce monde bêtes gens machines passa comme un rêve je me trouvais moi-même en ces parages donnant un peu d’ air à la triplette que je viens d’ acheter avec brunetière et le captain cap non sans peine nous suivîmes l’ étrange vélochée jusqu’ à le suresnes devant un modeste caboulot la famille entière descendit seuls les kangourous demeurèrent en selle calant la machine de leur puissante queue sur le sol appuyée ",
"et rien n’ était plus comique que le spectacle de ces animaux graves et bien stylés attendant sans broncher leurs maîtres comme font les larbins anglais derrière les carrosses de les vieux lords bientôt devant un excellent american-lemomade nous avions fait la connaissance de toute la famille avec sa coutumière bonhomie brunetière nous présenta cap et moi sous le jour le plus flatteur qu’ il put trouver à son tour la plus jeune de les jeunes filles se présenta elle-même puis nous présenta sa famille son papa sa maman sa sœur et son petit frère des australiens ces messieurs et dames rirent beaucoup de notre effarement et nous enseignèrent que dans leur pays le kangoucycle est aussi courant que chez nous la simple bicyclette ",
"le kangourou animal intelligent docile et vigoureux rend actuellement à les australiens tous les services que les esquimaux exigent de le renne et même mieux car en matière d’ industrie l’ esquimau ne va pas à la cheville de l’ australien le kangourou et les personnes qui se rappellent les kangourous boxeurs de le nouveau-cirque et de les folies-bergère ne me contrediront pas le kangourou est doué d� PROPN avant-train à la fois souple et robuste sans préjudice d’ ailleurs pour la peu commune énergie de ses membres postérieurs sans s’ arrêter à les vagues sentimentaleuries qui ridiculisent notre vieille europe les australiens ont depuis longtemps utilisé les vertus de le kangourou l’ une de les dernières applications c’ est précisément ce kangoucycle dont je parlais tout à l’ heure ",
"confortablement installé sur une petite plateforme en arrière de la deuxième roue le kangourou actionne de ses pattes de devant une manivelle qui suffirait à le besoin à la marche de le tandem je n’ insiste pas sur l’ inappréciable auxiliaire que représente mécaniquement je pourrais dire bécaniquement ce vigoureux animal mais je tiens surtout à le faire remarquer l’ avantage de la parfaite stabilité en route et à le repos que procure l’ emploi de la longue et solide queue de le kangourou plus de pelles plus de dérapages plus besoin de descendre à le chaque arrêt le kangourou présente en outre le mérite de veiller sur la machine en votre absence ainsi que ferait le chien le plus fidèle brunetière ne cachait pas son émerveillement de tant d’ ingéniosité ",
"cap ne disait rien mais on voyait tout de même que le kangoucyclisme lui en avait bouché un coin chapitre fragment d’ une conférence de le captain cap sur la question de les phares l’ effroyable catastrophe de le drummond-castle met encore sur le tapis de l’ actualite la question si importante de les phares quoi qu’ en aient dit certains journaux anglais les côtes de france sont aussi bien éclairées que celles d’ angleterre munies relativement d’ autant de phares lesquels portent des feux aussi intenses que de l’ autre côté de la manche par malheur il est des cas où les phares si nombreux soient -ils et si éblouissants ne suffisent pas à le avertir de le danger le pauvre navigateur ",
"le brouillard est parfois si intense en mer que le matelot n’ aperçoit pas la lueur de sa pipe c’ est alors qu’ on songea puisque le sens de la vue n’ était point en ce cas utilisable à le faire appel à le sens de l’ ouïe et qu’ on inventa la sirène à les lugubres et avertisseurs meuglements cet appareil ne donna point les résultats qu’ on attendait de lui car si puissante que soit la sirène sa portée a des limites assez humbles autre inconvénient de la sirène même les plus exercés marins se trompent facilement sur la direction de le son à une certaine distance ils font des erreurs d’ estime qui vont jusqu’ à le ",
"alors quoi? je demande la parole pour un fait personnel: il y a quelques années j’ eus l’ occasion dans je ne sais plus quelle gazette de traiter cette si intéressante question de les phares la vue et l’ ouïe disais -je sont dans bien des cas au-dessous de leur mission d’ autre part les sens de le toucher et de le goût ne sauraient dans une question de récifs être de la moindre utilité reste le sens de l’ odorat personne jusqu’ à le présent n’ a songé à le employer le nez pour flairer le roc prochain ",
"et je proposai à l’ administration compétente de créer des bouées à le odeur pour parages dangereux pourquoi donc pas voyez -vous d’ ici le tableau une nuit noire épaissie d’ un brouillard compact pas un feu sur terre pas une étoile à le ciel! comme musique le sifflement de le vent dans les cordages le fracas de les vagues les cris de les femmes et de les enfants où sont -ils les pauvres matelots ",
"dieu seul le sait et peut-être n’ en est -il pas bien tout à le coup le capitaine a reniflé par n.-n.-o un puissant relent de vieux roquefort et par s.-e une fine odeur de martini cocktail il consulte sa carte une carte qu’ on dressera ad hoc et reconnaît sa position sauvés! merci mon dieu il manœuvre en conséquence et une heure après le navire est à le port; "
] | [
"par ses fonctions auprès d’ un puissant personnage comme l’ était son maître malingre était à le même de connaître autant que personne de la cour nombre de personnages et officiers arrivé tout haletant à le louvre simon s’ informa de le nom de les officiers en ce moment de service parmi les noms qu’ on lui cria il retint ceux de officiers appartenant à un corps placé sous les ordres directs de valois et parmi ces celui d’ un officier qui approchant de près fréquemment son supérieur le connaissait lui simon comme l’ âme damnée de le comte malingre n’ hésita pas et se fit conduire directement auprès de cet officier à qui il raconta la première histoire venue et qu’ il décida facilement à le faire ce qu’ il avait jugé utile à ses desseins en lui faisant valoir qu’ il rendrait là un service dont valois saurait lui tenir compte le résultat de cet entretien fut que quelques instants plus tard simon malingre monté sur un excellent cheval filait ventre à le terre vers le temple tandis que l’ officier mettait toute sa diligence à le rassembler une trentaine d’ hommes a",
"on le déballa négligemment et seulement à le cause de la longueur de sa bourriche qui semblait exagérée l' étonnement fut grand lorsqu' on le mettant à le côté de le premier on vit qu' il avait centimètres de plus et lorsqu' on le placant dans une balance on reconnut qu' il l' emportait sur l' autre de livres et demie jamais on n' avait vu saumon de pareille taille pardon monsieur me dit une voix mais il me semble que vous vous éloignez de plus en plus de la question au contraire je m' en rapproche ",
"sainte dit -il si dieu m’ exauce je vous revaudrai cela quelque jour –vous ne me devez rien répondit -elle et si vous voulez me faire une promesse je serai trop payée PROPN s’ écria avec vivacité –le hasard peut vous mettre un jour en face de mon père dans un combat épargnez -le en souvenir de moi! –je vous le jure ",
"qu’ est -ce qu’ on doit admirer? une fois que je le saurai je le ferai tout aussi bien qu’ un autre mais d’ autres fois elle n’ était pas aussi conciliante elle tenait mordicus pour un héros de feuilleton ou pour une romance fade où elle voyait le dernier mot de l’ art et de le sentiment elle obligea cependant son aînée à le découvrir la valeur ou plutôt les promesses artistiques d’ un genre qu’ annette s’ obstinait jusqu’ alors à le nier sans le connaître le cinéma dont sylvie raffolait à le tort et à le travers il arrivait aussi qu’ incapable de sentir la beauté d’ un livre qu’ elles lisaient ensemble sylvie comprît mieux qu’ annette la force de certaines pages dont l’ étrange vérité déconcertait sa sœur car mieux qu’ elle sylvie connaissait la vie ",
"beaucoup de légendes couraient sur son compte l’ invention et le perfectionnement de les appareils électriques n’ auraient été pour lui disaient les uns qu’ une question secondaire le surmenage effrayant qu’ il s’ imposait était dirigé vers un autre but d’ aucuns même disaient que zingo-park possédait d’ immenses souterrains que du reste personne n’ avait jamais vus; et que parfois on avait entendu des bruits effrayants et senti la terre trembler sous les pieds hattison ne démentait aucune légende ",
"qui fous le safez m’ a abordé plis d’ eine million qui n’ a pas ine taude si crante –mais qu’ a -t-elle? ne sais bas à le chiste dit le baron de PROPN mais il a chausse –elle a une mère qui aime bien le rose! dit de le tillet ce mot mit fin à les tentatives de nucingen ",
"cette fourrure allait bien à ses cheveux blonds sa blouse bleue était correctement serrée à la taille par une ceinture de cuir verni pierre se soignait comme un garçon qui grandit justement il s’ était arrêté de l’ autre côté de la route un peu en arrière pour contempler la glycine de la mère mitard une grosse liane tordue sur laquelle s’ attachaient déjà par masses duvetées une multitude de grappes près de fleurir –bonjour pierre dit une voix ",
"cependant une femme vaudrait mieux j’ ai découvert cela à le cause de l’ affinité de les sexes trouve-moi donc cela et hâte toi car je n’ ai plus que jours c’ est bien maître dit je verrai je chercherai un nouvel éclair plus terrible que le premier passa dans les yeux de le vieillard tu verras tu chercheras s’ écria c’ est donc ta réponse je m’ y attendais d’ ailleurs et je ne sais pas comment je m’ en étonne ",
"je ne suis pas bien mal enfin je ne veux pas te quitter il faut que tu sois malade pour que nous ayons la bonne fortune de te voir à le milieu de nous je ne vais pas choisir ce moment -là pour m' éloigner j' avais presque des remords d' être partie fourcy ne répondit rien mais d' un signe à sa fille il l' appela près de lui regarde ta mère mon enfant dit -il d' une voix émue tu auras un mari un jour souviens -toi ",
"pour ne pas se séparer d’ une amie si utile pendant l’ absence de la marquise PROPN avait obtenu de la comtesse d’ aumale qu’ elle occuperait un petit appartement dans les combles de le château tout près de la chambre d’ octave et aumale paraissait à le tout le monde se souvenir beaucoup que c’ était en quelque sorte pour elle qu’ octave avait reçu la blessure qui lui donnait la fièvre il était de bien mauvais goût de rappeler le souvenir de cette affaire qui avait coûté la vie à le marquis de PROPN cependant aumale ne pouvait s’ empêcher d’ y faire souvent allusion c’ est que l’ usage de le monde est à la délicatesse d’ âme à le peu près ce que la science est à l’ esprit ce caractère tout en dehors et pas de le tout romanesque était surtout frappé des choses réelles "
] |
quand PROPN aura été sage nous ferons ensemble une partie a merveille il n’ y aura pas de meilleure récompense pour ce terrible enfant je puis donc compter sur toi surtout si tu veux commencer tout de suite nous n’ avons déjà que trop tardé me tiendrez -vous à le courant de vos succès chère hélène demanda mme duvivier | [
"avec grand plaisir madame sans vous maman aurait peut-être encore été longtemps avant de savoir combien je puis lui être utile maintenant elle vous apprécie mon enfant soyez -en sûre adieu donc hélène de le courage les vacances que victor venait de prendre ne lui avaient pas donné le goût de l’ étude et ne l’ avaient nullement disposé à le devenir plus raisonnable ",
"son oncle avec lequel il avait voyagé adorait les enfants et comme il n’ en avait pas c’ était sur ceux de son frère et particulièrement sur PROPN qu’ il avait reporté toute l’ aveugle tendresse qu’ il aurait eue pour les siens pendant un mois il l’ avait promené de tous les côtés se faisant une fête de deviner ses moindres caprices pour les satisfaire avant même que l’ enfant les eût fait connaître et dieu sait si PROPN avait des caprices tout ce qu’ il voyait lui plaisait et l’ oncle qui était très-riche entassait chaque jour dans sa voiture quantité de jouets et de friandises dont son neveu ne se souciait plus le lendemain est -tu content de revenir auprès de moi? lui demanda sa mère après l’ avoir comblé de caresses ",
"oui répondit PROPN mais j’ aurais bien aimé aussi rester avec mon oncle je m’ amusais bien mieux qu’ ici mais il m’ a promis de venir encore me chercher bientôt puis il a dit qu’ il te demanderait de me laisser allez chez lui un jour chaque semaine ",
"ce serait trop souvent répondit mme henrion qui craignait déjà de voir son beau-frère lui enlever l’ affection de PROPN non ce n’ est pas trop souvent s’ écria le petit garçon en frappant de le pied j’ irai parce que parce que je veux y aller ecoute dit hélène se souvenant des recommandations de mme duvivier je suis bien sûre que quand tu auras été sage maman te permettra volontiers d’ aller chez mon oncle oui répondit mme un peu confuse de n’ avoir pas pensé aussitôt que sa fille à le proposer celle sortie comme une récompense ",
"PROPN a raison: quand tu auras été obéissant et studieux toute la semaine nanette te conduira le dimanche à le bercy mais si tu étais indocile et paresseux tu n’ irais pas tu as eu de bonnes vacances tu dois être content; maintenant il va falloir travailler à t’ instruire car tu deviens grand et tu serais bien honteux de ton ignorance si tu te trouvais avec des enfants de ton âge beaucoup plus avancés que toi mais non dit victor je ne suis pas honteux de le tout avec adrien et pourtant il est plus savant que moi adrien sait que jusqu’ à le présent je ne t’ ai pas fait étudier ",
"mais il est temps que tu commences tiens! hélène est plus grande que moi et elle n’ étudie pas non plus je commencerai demain; répondit nous commencerons ensemble ",
"quand tu sauras tes leçons je te les ferai réciter et si tu n’ a pas fait trop de fautes je jouerai avec toi à le tout ce que tu voudras ah! si c’ est comme ça je veux bien ce n’ est pas pour rire non mon ami dit mme hélène t’ aime beaucoup et si tu étudies avec elle elle jouera avec toi tu vois que tu auras un grand avantage à le bien faire: tu t’ amuseras à la maison tantôt avec hélène tantôt avec adrien et tous les dimanches tu iras chez ton oncle ",
"il faut bien que j’ y aille pour apprendre à le monter à le cheval il m’ a acheté un cheval un cheval vivant pas plus haut que cela mais si joli si joli comment ton oncle a fait cette folie il m’ avait dit de ne pas t’ en parler pour te faire une surprise quand je saurais me tenir dessus mais je n’ y ai plus pensé ",
"ah il ne me grondera pas mon oncle il ne gronde jamais c’ est aujourd’hui jeudi; si tu es sage demain et après-demain tu iras dimanche voir ton cheval je donnerai celui-ci à le adrien "
] | [
"l’ état de grâce quoi comme disent les monégasques vous savez d’ un seul coup votre avenir vous paraît limpide comme de le pernod dans lequel on n’ a pas versé de flotte vous voyez ce qu’ il y a à faire et la façon dont il faut le faire maintenant tout est retombé dans la torpeur moite de cette matinée automnale ",
"je ne fus donc pas rebelle à le plaisir d’ apprendre la vérité d’ une manière officielle –monsieur lui dis -je serait -il indiscret de vous demander les raisons de cette bizarrerie à le ces mots un air qui exprimait tout le plaisir que ressentent les hommes habitués à le monter sur le dada passa sur la figure de le notaire il releva le col de sa chemise avec une sorte de fatuité tira sa tabatière l’ ouvrit m’ offrit de le tabac; et sur mon refus il en saisit une forte pincée il était heureux ",
"tu entends \\n' n’ est -ce pas ne l’ oublie plus à l’ avenir .la vieille bonne suffoquée par l’ étonnement tourna les talons et sortit en tirant porte avec tant de violence que tous les cristaux de le lustre tintèrent ce fut pendant\\n' quelques secondes comme une légère et vague sonnerie de petites clochettes invisibles \\n' qui voltigea dans l’ air silencieux de le salon.georges surpris d’ abord se mit à le battre de les mains avec bonheur et gonflant joues fit un gros boum de toute la force de ses poumons pour imiter le bruit de porte alors son père lui conta des histoires mais la préoccupation de son esprit faisait perdre à le tout moment le fil de son récit; et le petit ne comprenant plus \\n' ouvrait de grands yeux étonnés PROPN ne quittait pas la pendule de le regard il lui semblait voir marcher l’ aiguille il aurait voulu arrêter l’ heure faire immobile le temps jusqu’ à la rentrée de sa femme il n’ en voulait pas à le henriette d’ être en retard mais il avait peur peur d’ elle et julie peur de tout ce qui pouvait arriver ",
"il se peut que ce récit ait à le mon insu la même fonction d’ exemplarité. dans la journée je réussissais à le réprimer mes désirs avec la nuit mes défenses tombaient et mon besoin de savoir revenait plus invasif que jamais comme s’ il n’ avait été qu’ endormi par l’ activité quotidienne ou réduit provisoirement par la raison je m’ y livrais avec d’ autant moins de retenue que j’ avais résisté toute la journée c’ était une récompense que je m’ offrais pour m’ être bien conduite aussi longtemps à la manière de les obèses qui observent scrupuleusement un régime depuis le matin et s’ octroient le soir une plaquette de chocolat appeler tous les gens de l’ immeuble où elle habitait avec j’ avais relevé la liste de les noms et de les numéros de téléphone sur le minitel était la chose dont j’ avais le plus envie et la plus terrible ",
"non monsieur –c’ est juste reprit paolo car il venait de se souvenir qu’ PROPN avait été institué par le marquis son légataire universel ah! voyez -vous monsieur christophe plus j’ y pense et plus il me semble depuis que je sais ce qui vous est arrivé que le dernier mot n’ a pas été dit sur cette mystérieuse affaire de le château de clamelle evidemment ce n’ est pas pour rien que ce chevalier théobald de boulingrin l’ ami de le comte de clamelle vous a fait prendre un narcotique le soir de la nuit de le crime qu’ eussiez -vous fait si ce sommeil de plomb ne vous avait pas cloué sur votre table ",
"ah tiens dit -elle mais vous avez raison c’ est l’ une de les meilleures en tout cas c’ est la meilleure de les dit -il j’ en ai je veux dire j’ en posse ̀de versions voulez -vous que nous l’ écoutions? dit -elle l’ animal à ces mots ne se tient plus de joie: vous l’ avez ",
"ce film-là paulette l' a vu se dérouler des centaines de fois avec des fins variables l' essentiel estime -t-elle est déjà que ces téméraires n' aient pas été crevés sur le tas pour l' avenir il appartient à le dieu! sur cette pieuse pensée adressée à un démiurge qu' elle espère favorable à les truands se greffe soudain dans l' esprit de paulette une incidente prosaïque messieurs les hommes depuis quelques semaines elle leur a consenti de le crayon et l' ardoise de certains doudou par exemple s' élève à le pas loin de sacs pourvu souhaite -t-elle encore qu' ils aient fait assez gros pour me casquer ",
"l avenir du service de renseignements atterrissage en monoplan de PROPN qui apporte de précieuses indications à le général en chef le président de la république se fait présenter le courageux aviateur ce n’ est pas seulement pour ça qu’ il m’ a plaquée rectifia rachel si j’ avais continué à le payer ses dettes PROPN se rappela soudain cette photo de nouveau-né qu’ il avait vue chez elle et qu’ elle lui avait enlevée des mains disant c’ est une filleule à le moi qui est morte il était pour l’ instant plus vexé plus humilié dans sa conscience professionnelle qu’ il n’ était étonné par la confession de rachel c’ est vrai? murmura -t-il tu as eu un enfant et aussitôt avec un sourire avise je m’ en doutais depuis longtemps pourtant on ne s’ en aperçoit guère ",
"vous nous aviez toujours paru moins étonné qu’ humilié de ce qui était arrivé et subitement vous prenez une attitude toute différente marie tu le vois il n’ est plus le même il a changé de le tout à le tout mon dieu est -ce que vous auriez appris quelque chose d’ heureux est -ce que après avoir tant désespéré nous pourrions enfin —n’ allez pas si vite interrompit PROPN avec un peu de mécontentement car en une seconde il se voyait débordé et craignait déjà d’ en avoir trop dit ",
"dit oui dit nicolas avec force il le fallait je ne regrette rien les conjurés se serraient la main embrassaient avec des visages héroïques et tendres cette scène était tellement irréelle que nicolas eut l’ impression d’ être déjà mort et de se retrouver avec ses amis dans l’ au-delà "
] |
m. de villèle ne se prêtant qu' avec répugnance à le ce que je désirais me fit d' abord objections son bon esprit et son ambition le décidèrent enfin à le marcher en avant tout fut arrangé voici les preuves irrécusables de ce que je viens de raconter; documents fastidieux de ces petits faits justement passés à l' oubli mais utiles à le ma propre histoire décembre heures et demie à le m. le duc de richelieu | [
"j' ai eu l' honneur de passer chez vous monsieur le duc pour vous rendre compte de l' état de les choses tout va à le merveille j' ai vu les amis villèle consent enfin à le entrer ministre secrétaire d' état à le conseil sans portefeuille si corbière consent à le entrer à le même titre avec la direction de l' instruction publique corbière de son côté veut bien entrer à le ces conditions moyennant l' approbation de villèle ainsi il n' y a plus de difficultés achevez votre ouvrage monsieur le duc; voyez les amis et quand vous aurez entendu ce que je vous écris de leur propre bouche vous rendrez à la france la paix intérieure comme vous lui avez donné la paix avec les étrangers ",
"permettez -moi de vous soumettre encore une idée trouveriez -vous un grand inconvénient à le remettre à le villèle la direction vacante par la retraite de m. de barante il serait alors placé dans une position plus égale avec son ami toutefois il m' a positivement dit qu' il consentirait à le entrer à le conseil sans portefeuille si corbière avait l' instruction publique je ne dis ceci que comme un moyen de plus de satisfaire complètement les royalistes et de vous assurer une majorité immense et inébranlable j' aurai enfin l' honneur de vous faire observer que c' est demain à le soir qu' a lieu chez PROPN la grande réunion royaliste et qu' il serait bien utile que les amis pussent demain à le soir dire quelque chose qui calmât toutes les effervescences et empêchât toutes les divisions ",
"comme je suis monsieur le duc hors de tout ce mouvement vous ne verrez j' espère dans mon empressement que la loyauté d' un homme qui désire le bien de son pays et vos succès agréez je vous prie monsieur le duc l' assurance de ma haute considération chateaubriand je quittai la france laissant mes amis en possession d' une autorité que je leur avais achetée à le prix de mon absence j' étais un petit lycurgue ce qu' il y avait de bon c' est que le premier essai que j' avais fait de ma force politique me rendait ma liberté; j' allais jouir à le dehors de cette liberté dans le pouvoir ",
"à le fond de cette position nouvelle à le ma personne j' aperçois je ne sais quels romans confus parmi des réalités n' y avait -il rien dans les cours n' étaient -elles point des solitudes d' une autre sorte c' étaient peut-être des champs-élysées avec leurs ombres je partis de paris le er janvier la seine était gelée et pour la première fois je courais sur les chemins avec les conforts de l' argent je revenais peu à le peu de mon mépris de les richesses ",
"je commençais à le sentir qu' il était assez doux de rouler dans une bonne voiture d' être bien servi de n' avoir à se mêler de rien d' être devancé par un énorme chasseur de varsovie toujours affamé et qui à le défaut de les czars aurait à le lui seul dévoré la pologne mais je m' habituai vite à le mon bonheur j' avais le pressentiment qu' il durerait peu et que je serais bientôt remis à le pied comme il était convenable avant d' être arrivé à ma destination il ne me resta de le voyage que mon goût primitif pour le voyage même goût d' indépendance —satisfaction d' avoir rompu les attaches de la société vous verrez lorsque je reviendrai de prague en ce que je dis de mes vieux souvenirs de le rhin je fus obligé à le cause de les glaces de remonter ses rives et de le traverser au-dessus de mayence ",
"je ne m' occupai guère de de son archevêque de ses ou sièges et de l' imprimerie par qui cependant je régnais PROPN cité de juifs ne m' arrêta que pour une de leurs affaires un change de monnaie la route fut triste le grand chemin était neigeux et le givre appendu à les branches de les pins PROPN m' apparut de loin avec les larves de sa double bataille je traversai et dans l' empereur manquait; dans habitait gœthe que j' avais tant admiré et que j' admire beaucoup moins ",
"le chantre de la matière vivait et sa vieille poussière se modelait encore autour de son génie j' aurais pu voir gœthe et je ne l' ai point vu; il laisse un vide dans la procession de les personnages célèbres qui ont défilé sous mes yeux le tombeau de luther à le wittemberg ne me tenta point: le protestantisme n' est en religion qu' une hérésie illogique en politique qu' une révolution avortée après avoir mangé en passant l' elbe un petit pain noir pétri à la vapeur de le tabac j' aurais eu besoin de boire dans le grand verre de luther conservé comme une relique ",
"de traversant et franchissant la sprée rivière d' encre sur laquelle se traînent des barques gardées par un chien blanc j' arrivai à le berlin PROPN demeura comme je l' ai dit le faux julien dans sa fausse athènes je cherchai en vain le soleil de le mont hymette j' ai écrit à le berlin le quatrième livre de ces mémoires vous y avez trouvé la description de cette ville ma course à le potsdam mes souvenirs de le grand frédéric de son cheval de ses levrettes et de voltaire ",
"descendu le janvier à l' auberge j' allai demeurer ensuite sous les tilleuls dans l' hôtel qu' avait quitté m. le marquis de bonnay et qui appartenait à le madame la duchesse de dino: j' y fus reçu par mm. de caux de flavigny et de cussy secrétaires de la légation le de janvier j' eus l' honneur de présenter à le roi les lettres de récréance de m. le marquis de bonnay et mes lettres de créance le roi logé dans une simple maison avait pour toute distinction sentinelles à sa porte: entrait qui voulait on lui parlait s' il était chez lui cette simplicité des princes allemands contribue à le rendre moins sensibles à les petits le nom et les prérogatives de les grands "
] | [
"—je peux aller à le pied à la gare kilomètres répondit alexis sans conviction —tu n’ iras pas à le pied nous allons atteler la mule placide la conduit comme un ange ",
"il me racontait ce qui avait occupé et il avait fait quelques progrès dans le coeur je m\\' en réjouissais avec lui un jour pourtant il me parla de la manière dont il voulait vivre avec elle je veux obtenir toute sa confiance me dit -il et lui donner toute la mienne je ne lui cacherai rien elle saura toutes mes pensées elle connaîtra tous les mouvements secrets de mon coeur je veux qu\\ il y ait entre elle et moi une confiance comme la nôtre comme la nôtre ",
"je vais voir attendez là il poursuivit sa marche silencieuse et invisible à le bout d’ une demi-heure on le vit surgir de broussailles à le une assez grande distance et faire des signaux pour que la cavalerie avançât avec les plus méticuleuses précautions lorsqu’ on l’ eut rejoint: une piste fit -il d’ une voix semblable à un souffle en montrant quelques vestiges à le peine visibles sur l’ herbe ",
"l’ abbé l’ accueillit avec bonté lui vendit pour francs la plus grande partie de son mobilier en le chargeant d’ employer cette somme à le finir le couvent; puis il partit avec sa mère pour PROPN en arrivant à le chef-lieu de le département l’ abbé installa sa mère dans la petite soupente de la rue d’ aigrefeuille où il avait demeuré pendant la révolution et descendit aussitôt la rue de la blanquerie pour aller à l’ évêché indigné des soupçons qui planaient sur lui il voulait absolument voir monseigneur et lui faire un récit complet de sa vie depuis sa nomination à la paroisse de PROPN tant pis si son humilité avait à le souffrir de les éloges que l’ évêque serait obligé de donner à sa conduite vraiment apostolique il ne pouvait laisser croire qu’ il avait dilapidé l’ argent d’ autrui ",
"la brise douce comme une caresse embaumée comme un parfum semblait vouloir envelopper la terre entière de ses baisers je dormis peu mais ce qui faisait le charme de mon insomnie c’ est que je sentais quoique éloigné d’ elle que maria ne dormait guère plus que moi ou fois enveloppée de son peignoir de mousseline elle entrouvrit ses rideaux pour regarder le ciel et chercher à l’ orient le premier rayon de l’ aurore une fois elle sortit s’ avança sur le pont légère comme une ombre et passa assez près de mon matelas pour que je pusse prendre le bas de son peignoir et le baiser PROPN dormait les poings fermés et se rattrapait de les fatigues de l’ orage ",
"a des bras comme des cuisses et des cuisses comme des tonneaux et a une clientèle fervente qu’ y comprenez -vous les mecs vous ne pensez pas que dans le fond c’ est rassurant après tout ce serait trop locdu s’ il n’ y avait de place en ce monde que pour les b.b. on y croise déjà assez de grands c d’ a-b et de m.r.p. le gros pioge dans un immeuble vétuste dont le rez-de-chaussée est occupé par un troquet ô ",
"rosalie ne savait pas d’ ailleurs encore à le moment où cette histoire commence que le jeune comte amédée de souleyaz lui fût destiné –madame dit monsieur de soulas en s’ adressant à la baronne en attendant que le potage un peu trop chaud se fût refroidi et en affectant de rendre son récit quasi romanesque un beau matin la malle-poste a jeté dans l’ hôtel national un parisien qui après avoir cherché des appartements s’ est décidé pour le premier étage de la maison de mademoiselle galard rue de le perron puis l’ étranger est allé droit à la mairie y déposer une déclaration de domicile réel et politique enfin il s’ est fait inscrire à le tableau de les avocats près la cour en présentant des titres en règle et il a mis des cartes chez tous ses nouveaux confrères chez les officiers ministériels chez les conseillers de la cour et chez tous les membres de le tribunal une carte se lisait: PROPN –le nom de savaron est célèbre dit rosalie qui était très-forte en science héraldique ",
"des bosses et certaines striures obliques s’ agitèrent un nouvel accès de jovialité sournoise secouait puffky ou des frissons ou peut-être une série de renvois aigres comment savoir si ici se nourrissait et s’ il avait des ennuis digestifs ou non –en ce domaine rien de neuf prétendit puffky lorsque les secousses eurent cessé ",
"tout cela est bien ezagéré les francs-tireurs siège de paris on prenait le thé l' autre soir chez le tabellion de nanterre j' emploie avec plaisir ce vieux mot de tabellion parce qu' il est bien dans la couleur pompadour de le joli village fleurissent les rosières et de l' antique salon où nous étions assis autour d' un feu de racines flambant dans une grande cheminée à le fleurs de lis le maître de le logis était absent mais son image bonasse et fine suspendue dans un coin présidait à la fête et souriait paisiblement de le fond d' un cadre ovale à les singuliers convives qui remplissaient son salon drôle de monde en effet pour une soirée de notaire des capotes galonnées des barbes de jours des képis des cabans de grandes bottes et partout sur le piano sur le guéridon pêle-mêle avec les coussins de guipure les boîtes de spa des corbeilles en tapisserie des sabres et des revolvers qui traînaient ",
"a heures le geôlier entra dans mon cachot son impassibilité de hibou fit place à l’ admiration est -ce possible s’ écria -t-il debout sur le seuil allez chercher mes juges lui dis -je en poursuivant mon travail avec une exaltation croissante reprit ils vous attendent dans la salle d’ instruction je veux faire des révélations m’ écriai -je en mettant la dernière main à le personnage mystérieux "
] |
je le sais sire et j’ espère qu’ avant qu’ il soit longtemps la france tout entière le saura comme moi. mais quand on conspire il faut réussir la première condition de la réussite est la décision et pour que la décision soit rapide franche incisive il faut être convaincu qu’ on réussira eh bien sire quels sont les jours où il y a chasse? tous les ou jours soit à le courre soit à le vol.– quand a -t-on chassé? aujourd’hui d’ aujourd’hui en ou jours on chassera donc encore? sans aucun doute peut-être même avant écoutez tout me semble parfaitement calme: le duc d’ anjou est parti; on ne pense plus à le lui | [
"le roi se remet de jour en jour de son indisposition les persécutions contre nous ont à le peu près cessé faites les doux yeux à la reine mère faites les doux yeux à le m.d’ dites -lui toujours que vous ne pouvez partir sans lui tâchez qu’ il le croie ce qui est plus difficile sois tranquille il le croira.– croyez -vous qu’ il ait si grande confiance en vous? non pas dieu m’ en garde mais il croit tout ce que lui dit la reine et la reine nous sert franchement elle j’ en ai la preuve d’ ailleurs elle est ambitieuse et cette couronne de navarre absente lui brûle le front eh bien ",
"jours avant cette chasse faites -moi dire ou elle aura lieu: si c’ est à le bondy à le saint-germain ou à le rambouillet; ajoutez que vous êtes prêt et quand vous verrez m.dela mole piquer devant vous suivez -le et piquez ferme une fois hors de la forêt si la reine mère veut vous avoir il faudra qu’ elle coure après vous or ses chevaux normands ne verront pas même je l’ espère les fers de nos chevaux barbes et de nos genêts d’ espagne c’ est dit de avez -vous de l’ argent sire? PROPN fit la grimace que toute sa vie il fit à le cette question pas trop dit mais je crois que margot en eh bien soit à le vous soit à le elle emportez -en le plus que vous pourrez et toi en attendant que vas -tu faire? après m’ être occupé des affaires de votre majesté assez activement comme elle voit votre majesté me permettra -t-elle de m’ occuper un peu de les miennes fais de mouy fais mais quelles sont tes affaires écoutez sire orthon m’ a dit c’ est un garçon fort intelligent que je recommande à le votre majesté orthon m’ a dit hier avoir rencontré près de l’ arsenal ce brigand de maur",
"je suis un soldat et je dois me venger en soldat donc quand toutes nos petites affaires seront arrangées ce qui donnera à le ce brigand là ou journées encore pour se remettre j’ irai moi aussi faire un tour de le côté de l’ arsenal et je le clouerai à le gazon de bons coups de rapière après quoi je quitterai paris le cœur moins gros fais tes affaires mon ami fais tes affaires dit le béarnais à le propos tu es content de la mole n’ est -ce pas ah! charmant garçon qui vous est dévoué corps et âme sire et sur lequel vous pouvez compter comme sur moi brave et surtout discret; aussi nous suivra -t-il en navarre de mouy une fois arrivés nous chercherons ce que nous devrons faire pour le récompenser .comme achevait ces mots avec son sourire narquois la porte s’ ouvrit ou s’ enfonça et celui dont on faisait l’ éloge à le moment même parut pâle et agité alerte sire s’ écria alerte la maison est cernée cernée! s’ écria henri en se levant; par par les gardes de le roi.– dit de en tirant ses pistolets de sa ceinture bataille à le ce qu’ il paraît ah! oui dit la mole il s’",
"que voulez -vous faire contre hommes? il a raison dit le roi et s’ il y avait quelque moyen de retraite il y en a un qui m’ a déjà servi à le moi et si votre majesté veut me suivre et de mouy? peut nous suivre aussi s’ il veut mais il faut que vous vous pressiez tous on entendit des pas dans l’ escalier il est trop tard dit ah! si l’on pouvait seulement les occuper pendant minutes s’ écria la mole je répondrais de le roi alors répondez -en monsieur dit de je me charge de les occuper moi allez sire allez mais que feras -tu?– ne vous inquiétez pas sire; allez toujours et de mouy commença par faire disparaître l’ assiette la serviette et le verre de le roi de façon qu’ on pût croire qu’ il était seul à le table venez sire venez s’ écria la mole en prenant le roi par le bras et l’ entraînant dans l’ escalier de mouy ",
"mon brave de mouy s’ écria henri en tendant la main à le jeune homme .de baisa cette main poussa henri hors de la chambre et en referma derrière lui la porte à le verrou oui oui je comprends dit il va se faire prendre lui tandis que nous nous sauverons nous mais qui diable peut nous avoir trahis? venez sire venez ils montent ils montent en effet la lueur de les flambeaux commençait à le ramper le long de l’ étroit escalier tandis qu’ on entendait à le bas comme une espèce de cliquetis d’ dit la mole ",
"et guidant le roi dans l’ obscurité il lui fit monter étages poussa la porte d’ une chambre qu’ il referma à le verrou et allant ouvrir la fenêtre d’ un cabinet sire dit -il votre majesté craint -elle beaucoup les excursions sur les toits moi? dit allons donc un chasseur d’ isards! eh bien que votre majesté me suive je connais le chemin et vais lui servir de guide allez allez dit henri je vous suis et la mole enjamba le premier suivit un large rebord faisant gouttière à le bout de lequel il trouva une vallée formée par toits sur cette vallée s’ ouvrait une mansarde sans fenêtre et donnant dans un grenier inhabité.– sire dit la mole vous voici à le port.– dit henri tant mieux ",
"et il essuya son front pâle perlait la sueur maintenant dit la mole les choses vont aller toutes seules le grenier donne sur l’ escalier l’ escalier aboutit à une allée et cette allée conduit à la rue j’ ai fait le même chemin sire par une nuit bien autrement terrible que celle-ci.– allons allons dit henri en avant la mole se glissa le premier par la fenêtre béante gagna la porte mal fermée l’ ouvrit se trouva en haut d’ un escalier tournant et mettant dans la main de le roi la corde qui servait de rampe venez sire dit -il à le milieu de l’ escalier PROPN s’ arrêta ",
"il était arrivé devant une fenêtre cette fenêtre donnait sur la cour de l’ hôtellerie de la belle-étoile on voyait dans l’ escalier en face courir des soldats les uns portant à la main de les épées et les autres de les flambeaux .tout à le coup à le milieu d’ un groupe le roi de navarre aperçut de mouy il avait rendu son épée et descendait tranquillement pauvre garçon dit henri; cœur brave et dévoué! ma foi sire dit la mole votre majesté remarquera qu’ il a l’ air fort calme; et tenez même il rit! il faut qu’ il médite quelque bon tour car vous le savez il rit rarement et ce jeune homme qui était avec demanda la mole oui qu’ est -il devenu sire je ne suis point inquiet de lui ",
"en apercevant les soldats il ne m’ a dit qu’ un mot risquons -nous quelque chose la tête lui ai-je répondu et te sauveras -tu toi? je l’ espère eh bien moi aussi a -t-il répondu et je vous jure qu’ il se sauvera sire quand on prendra coconnas je vous en réponds c’ est qu’ il lui conviendra de se laisser prendre alors dit henri tout va bien tout va bien tâchons de regagner le louvre mon dieu fit la mole rien de plus facile sire; enveloppons -nous de nos manteaux et sortons la rue est pleine de gens accourus à le bruit on nous prendra pour des curieux "
] | [
"faites un autre enfant nous disaient nos proches ces quelques proches à le téléphone à des milliers de kilomètres ils avaient eu assez de tact pour différer la phrase un certain temps le petit couple de le groupe de sydney s’ était administré cette thérapie de choc je me rappelle cette grossesse de semaine en semaine ce ventre qui prenait le poids et la rondeur de la mort je n’ osais pas le dire comment le bébé dans ce ventre ne s’ imprégnait -il pas semaine après semaine de l’ odeur de la mort comme une poupée prend le renferme ",
"—alors pourquoi vas -tu chez lui parce que c’ est un coquin je haussai les épaules à le heures de le soir nous sonnions tous à la porte de lambert qui demeurait dans une modeste rue à le minutes de le ministère c’ était à le quatrième étage le dernier d’ ailleurs de la maison ",
"il s’ assit à le pied de le lit —pourquoi ne t’ a -t-on plus vu? mais tu badines après ce qui est arrivé je ne pouvais plus me retrouver avec ta femme juge un peu! j’ étais là devant elle ma brandade à la main il m’ a fallu un fier sang-froid pour ne pas tout la ̂cher PROPN n’ est plus à le ministère fit numa consterné ne s’ est donc pas arrangé? tu m’ étonnes ",
"or comme PROPN et n’ avaient pu être à le milwaukee que le à le matin elles s’ étaient hâtées d’ en repartir immédiatement afin de ne pas s’ y rencontrer avec le septième partenaire lorsqu’ il paraîtrait à le bureau télégraphique de la ville .enfin ce mai arriva et l’ attention fut rappelée sur le personnage qui pour on ne sait quels motifs s’ abstenait de révéler son nom à le public .la foule se pressait donc ce jour-là dans la salle de l’ auditorium et sans doute l’ affluence eût été considérable si des milliers de curieux n’ avaient pris les trains de le matin pour PROPN afin d’ être présents à le post office pour y voir ce mystérieuxxkz heures solennel comme d’ habitude entouré des membres de l’ excentric club tornbrock agita le cornet fit rouler les dés sur la table et à le milieu de le silence général il proclama d’ une voix sonore quatorzième tirage septième partenaire par et et voici quelles étaient le s conséquences de ce coup:xkz étant à la vingt-sixième case wisconsin les points l’ eussent envoyé à la trente-sixième s’ ils n’ avaient dû e",
"—madame nos cœurs lui sont ouverts il a dû lire notre sincérité il voit ce que je souffre; d’ ailleurs j’ espère humblement qu’ il me pardonne —n’ en doutez pas n’ en doutez pas a -t-elle repris d’ un accent brisé mais elle! elle pauvre enfant! —ayez pitié d’ elle madame ",
"plages calmes auxaccents identiquement démissionnaires mais ce n’ est que labonne fatigue d’ après la révolution ce n’ est que la gravité figée d’ après les grandes choses vain dans les breaks d’ exile on main le morceau s’ accorde une pause pour mieux jouir de soi clame son bonheurde faire de la musique s’ auto-prodigue de l’ amour fait durerle plaisir s’ étire parfois en long segment improvisé chacundes membres de l’ harmonieuse communauté musicale prenant place à le tour de rôle à le milieu de le cercle pour y dire ennotes sa satisfaction d’ être à le fairedurockandroll ",
"toute intelligence avait cessé j' aiguisais des mots qui n' arrivaient pas jusqu' à le elle elle les prenait les relevait les désarmait par une réponse sans réplique comme elle eût fait d' une flèche adroitement reçue elle en ôtait le trait acéré qui pouvait blesser le résumé de son maintien de son accueil de ses poignées de main affectueuses de ses regards excellents mais courts et sans portée en un mot le sens de toute sa conduite admirable et désespérante de force de simplicité et de sagesse était celui-ci je ne sais rien et si vous avez cru que je devinais quelque chose vous vous êtes trompé je disparaissais alors pour quelque temps honteux de moi-même furieux d' impuissance aigri et quand je revenais à le elle avec des idées meilleures et des intentions de repentir elle n' avait pas plus l' air de comprendre celles-ci qu' elle n' avait admis les autres ",
"ces femmes seules entre les femmes offrent la réunion ou plutôt le combat de êtres que buffon ne reconnaissait existants que chez l’ homme les autres femmes sont entièrement femmes elles sont entièrement tendres entièrement mères entièrement dévouées entièrement nulles ou ennuyeuses leurs nerfs sont d’ accord avec leur sang et le sang avec leur tête mais les femmes comme la duchesse peuvent arriver à le tout ce que la sensibilité a de plus élevé et faire preuve de la plus égoïste insensibilité ",
"noble emploi de la fortune pourquoi ne fus -tu pas mieux apprécié! pourquoi l’ homme vertueux dont tous les instans furent consacrés à la gloire de la patrie à l’ utilité de ses semblables était -il sur le point d’ être accablé par la calomnie louvois existait encore il n’ avait point perdu de vue la victime dévouée à ses coups tant de fois il l’ avait attaquée sans pouvoir arriver à son but qu’ il avait paru se relâcher de ses prétentions le monarque PROPN se flattait que ces hommes étaient parfaitement réconciliés ou que de le moins leur mutuel ressentiment était assoupi par malheur il se trompait de la manière la plus étrange la haine peut quelquefois paraître sommeiller mais elle ne s’ endort jamais ",
"cela ne vaut -il pas mieux s' ils me savaient véritablement mort ils seraient capables de s' en réjouir les vantards quand je rencontre cet ancien confrère je ne peux m' empêcher d' étaler devant lui —oh! avec la circonspection nécessaire les facilités que me procurerait si je le voulais ma situation élevée tenez mon nom je n' aurais qu' à le murmurer pour que tous les échos le répètent amplifié fois j' ai d' autant plus tort que mon nom je l' ai presque oublié "
] |
bijou qui paraissait avoir ou ans était depuis jours majeure mais de toute sa personne parfaite et menue s’ envolait un parfum d’ enfance et de candeur sa grâce cependant très pénétrante très subtile était bien celle d’ une femme et ce contraste rendait bijou troublante et rare telle quelle elle affolait les hommes plaisait à les femmes et se faisait adorer de tous dès qu’ elle entra dans le hall toute rose dans le nuage de mousseline rosée de sa robe avec suspendu à son cou par des rubans roses aussi une sorte d’ éventaire débordant de roses tous l’ entourèrent heureux de la gaieté qui entrait avec elle dans la grande pièce un peu vide avant sa venue | [
"paul de rueille qui jouait à le billard avec son beau-frère henry de bracieux vint demander une rose de la corbeille tandis qu’ henry le suivant en prenait une sans la demander les petits de rueille abandonnant l’ abbé qui continuait à le annoncer d’ un ton monotone les numéros de le loto s’ élancèrent d’ une glissade vers la jeune fille à le laquelle ils s’ accrochèrent tous leur mère les rappela: mais laissez donc bijou tranquille mes enfants vous l’ assommez —robert marcel venez donc ici dit l’ abbé qui se leva bijou protesta: mais non laissez -les donc ils me font plaisir elle ôta de son cou la corbeille et allait la poser sur le billard lorsqu’ elle s’ arrêta soudain non il faut respecter les carambolages henry de bracieux murmura presque attendri: —est -elle gentille elle pense à le tout!... —viens m’ embrasser bijou! demanda la marquise ",
"denyse venait de placer sa corbeille sur un divan elle y choisit une rose largement épanouie et courut vers sa grand-mère qu’ elle embrassa plusieurs fois de suite avec des câlineries d’ enfant puis offrant sa rose: c’ est la plus belle elle parlait un peu haut un peu dans la tête peut-être mais la voix était jeune et claire et l’ articulation d’ une admirable netteté —tu n’ as pas vu pierrot demanda la marquise fit bijou qui sembla chercher dans son souvenir mais si je l’ ai vu! il est même venu un instant m’ aider à le cueillir mes fleurs et puis il est allé rejoindre son père qui est à le tirer des lapins dans le petit bois j’ aurais dû m’ en douter il ne fait rien de rien cet enfant -la —mais grand-mère il est en vacances —en vacances tant que tu voudras il n’ en est pas moins vrai que si on lui a donné un répétiteur c’ est apparemment pour qu’ il travaille mais il faut bien qu’ il se repose de temps en temps ce pauvre pierrot et son répétiteur aussi —ils ne font que enfin si mon frère le sait et que ç a lui convienne lui convient aujourd’hui toujours car c’ es",
"quittant sa grand-mère elle alla au-devant de le jeune homme —est -ce que vous n’ avez pas retrouvé mon oncle monsieur giraud il devint très rouge —si mademoiselle si! nous avons très bien retrouvé m. de jonzac seulement moi j’ ai dû rentrer pour corriger les devoirs de pierre voulant expliquer sans doute son entrée dans le hall il continua avec un peu d’ embarras: —et je venais voir si je n’ avais pas oublié ici mes livres je croyais mais je ne les vois pas comme il sortait sans cesser de regarder bijou la marquise l’ air indulgent et amusé le rappela: —vous ne restez pas à le fumer ici monsieur giraud la correction de ces devoirs est -elle donc si pressée —non madame dit vivement le répétiteur qui revint sur ses pas elle n’ est pas pressée de le tout la vieille femme se pencha vers madame de rueille qui silencieuse travaillait à une admirable tapisserie et lui dit en souriant il n’ est pas comme l’ abbé bertrade releva sa jolie tête et répondit sérieuse: —tu as l’ air de le plaindre —tant que je peux —et pourquoi —parce que ce gentil garçon arrivé gai comme un p",
"j’ ai senti qu’ il disait vrai alors je me suis demandé ce qui avait pu le lui faire oublier j’ ai cherché et j’ ai trouvé —bijou —justement —tant mieux si cela est mais à le moi ç a ne m’ en a pas l’ air il ne s’ occupe pas d’ elle quand on le voit non il paraît triste préoccupé —on le serait à le moins il ne fait pas à le moitié les choses jean!... si il aime j’ entends pour tout de bon il aimera violemment et s’ il aime violemment bijou ou s’ il s’ aperçoit qu’ il va l’ aimer il n’ y a là rien qui doive le réjouir il ne peut pas quelque envie qu’ il en ait épouser bijou n’ est -ce pas non seulement il est son cousin mais encore il n’ a pas la fortune qu’ il faudrait il a francs environ bijou en a cents à lesquels j’ en ajoute ç a fait cents total à le eux francs —eh bien voyez -vous bijou avec francs de rente —non je sais bien que elle trouverait ç a très suffisant elle fait on dit toujours mais cette fois c’ est vrai ses robes elle-même elle est industrieuse et adroite elle s’ entend à le merveille à le tenir une maison c’ est elle qui depuis ans dirige tout ici e",
"à le quelques pas d’ elle le jeune professeur immobile la contemplait l’ œil extasié tout à le coup jean de blaye se leva brusquement l’ air agacé et se dirigea vers la porte qui conduisait à le perron attends que je te donne une rose elle s’ approcha de la corbeille et y prit une rose jaune à le peine entrouverte qu’ elle vint passer à la boutonnière de son cousin fit -elle en reculant l’ air heureux tu es très beau comme puis allant à le répétiteur elle dit délicieusement chatte et souple: monsieur giraud voulez -vous aussi un bouton de rose et comme interdit tremblant presque le jeune homme cherchait sans y parvenir à le placer la fleur elle la lui enleva d’ un mouvement très doux —vous ne savez pas laissez -moi arranger ça voulez-vous il était si grand qu’ elle fut forcée pour atteindre sa boutonnière de se dresser sur la pointe de les pieds elle glissa alors la fleur lentement avec un soin extrême; et quand ce fut fait elle affirma aimable et souriante en tapotant le revers luisant de la pauvre jaquette qui n’ avait plus ni forme ni couleur: —à la bonne heure comm",
"elle dit à le bertrade qui elle aussi semblait admirer est -elle assez gentille madame de rueille regarda le jeune répétiteur qui restait planté tout pâle à le milieu de le hall et répondit avec tristesse: —encore décidément il t’ intéresse beaucoup monsieur giraud —beaucoup j’ aime les délicats et les tristes moi qui suis une gaie —oh une gaie si on veut tu disais tout à l’ heure que PROPN était un faux aveugle eh bien toi tu es une fausse gaie une gaie quand il y a quelqu’un qui te regarde sans répondre la jeune femme montra bijou c’ est une vraie gaie celle-la n’ est -ce pas grand-mère bijou après avoir distribué des fleurs à les enfants disait à l’ abbé —vous aussi monsieur l’ abbé je veux vous fleurir tenez dites un peu qu’ elle n’ est pas belle cette rose ah! pour une belle rose c’ est une belle rose et elle lui tendait une rose énorme étalée et épaisse qui ressemblait à un chou l’ abbé s’ était levé sans lâcher le sac qui contenait les numéros de le loto et il reculait effaré balbutiant: mademoiselle cette fleur est superbe seulement je ne saurais ",
"quand elle eut fleuri tout le monde bijou déclara: —à présent je vais arranger mes corbeilles —où demanda m. de rueille —mais à la salle à le manger à le salon dans le vestibule ici partout plusieurs voix dirent: —nous allons vous aider —ah! mais non à le lieu de m’ aider vous me dérangeriez beaucoup elle reprit sa corbeille et sortit gaie et rose dans l’ envolement de ses jupes roses comme elle et quand elle eut disparu un voile de tristesse s’ étendit sur la grande pièce personne ne parlait plus on n’ entendait que le choc de les billes et le bruissement de les numéros que l’ abbé agitait toujours régulièrement apportant en cela comme en tout de la méthode ",
"à la fin henry de bracieux dit: —grand-mère vous ne devriez jamais permettre à le bijou de nous lâcher comme à le bracieux surtout parce que à le paris va encore mais ici quand elle nous lâche nous sommes perdus c’ est le rayon qui éclaire toute la maison la marquise haussa les épaules —tu dis des bêtises tu oublies que prochainement bijou nous lâchera comme tu le dis si élégamment d’ une façon définitive —comment elle va se marier —dame je l’ espère —vous avez quelqu’un en vue demanda m. de rueille mécontent —non pas de le tout mais enfin ce quelqu’un peut se présenter d’ un jour à l’ autre non pas ici bien entendu il n’ y a dans le pays rien qui puisse convenir à le bijou mais il est probable qu’ à le paris cet hiver henry de bracieux un beau garçon de ans qui ressemblait beaucoup à sa sœur bertrade écoutait les sourcils rapprochés le visage sérieux il manqua un carambolage facile et comme son beau-frère s’ en étonnait: il fait trop chaud pour jouer à le billard je vais dormir dans le hamac!... sa sœur le regarda sortir et murmura à l’ oreille de la marquise",
"et elle travaille si bien —possible mais elle marque terriblement mal grand-mère c’ est vrai qu’ elle n’ est pas jolie elle est vieille et pauvre la mère rafut et a n’ embellit pas la vieillesse et la pauvreté!... mais elle m’ est si commode et elle est si heureuse elle que ses actrices paient très mal ou pas de le tout d’ être ici bien payée bien nourrie et bien traitée elle était debout derrière le fauteuil de madame de bracieux elle ajouta câline en lui entourant le cou de ses jolis bras roses c’ est une charité grand-mère et une charité que vous faites non seulement à la mère rafut mais à le moi la marquise répondit: —prends -la ton affreuse bonne femme prends -la tant que tu voudras —alors à le revoir à le tantôt —comment vas -tu là-bas? avec la victoria? —non avec la charrette j’ irai plus vite avec la charrette je vais en minutes et tu vas conduire mais oui grand-mère par ce soleil tu auras une insolation m. de rueille proposa: —voulez -vous que je vous conduise moi bijou?... j’ ai de le tabac à le acheter et de la poudre et cannes à le pêche pour remplacer"
] | [
"en cours de chemin il m’ annonce que le professeur lafrère est en voyage il a été rappelé à le chevet de son père en vendée je ne me casse pas le chou pour si peu et je demande à le visionner son assistant en vista-color et en chair et en os on souscrit illico à le ma demande survient alors un jeune toubib à le teint jaune à le cheveu noir et à la bouche pincée par les déceptions de l’ existence ",
"pantalon cols hauts permission de fumer la petite cousine avec qui on quête à un mariage durant la quête et durant la longue minute d’ immobilité de l’ élévation cette petite main dans la vôtre qui la serre imperceptiblement une autre demoiselle de ans demi-audaces on la prend par la taille ",
"ce disant gustave passa sa langue sur ses lèvres lecteur ne grondez pas nos pauvres estomacs délabrés criaient misère nous jeûnions depuis jours je ne sais pourquoi tous les mets que nous n’ avions pas mangés chez les bréjot nous revenaient en mémoire ",
"et PROPN sentit une grosse larme tomber sur sa main il s’ arrêta embrassa tendrement son petit ami marguerite aussi se jeta à son cou ne pleure pas jacques oh ne pleure pas je t’ en prie ",
"quoique costaud à ce régime il commença à s’ étioler l’ aube le voyait sortir titubant de la petite maison de la rue de l’ angelo pour se rendre à les abattoirs où il officiait fois la semaine.emma qui n’ avait pas l’ œil dans sa poche lorsqu’ il s’ agissait de débusquer sous des fringues de travail souvent mal coupées un petit moelleux à la tournure canaille et qui tout de suite avait perçu comme une vague ressemblance entre feu son mari le regretté abramo et son gendre fut affolée de voir ce dernier changer physiquement de le tout à le tout en quelques mois de mariage ma fille est un vampire ne se privait pas de clamer partout PROPN qui avait pris son gendre en affection elle doit lui sucer le sang c’ est pas possible ",
"non! balbutia l’ agent éperdu le peignoir glissa à les pieds d’ alliette –et il ne rentrera pas de la nuit continua la belle blonde –non non! murmura le brave garçon rendu à le demi fou d’ amour –et nous resterons seuls poursuivit -elle ",
"nous donnons à les gens de les villages qui ont apporté des boules pour nos porteurs une assiettée de sel qui semble leur faire grand plaisir; et plus même que les billets c’ est que ceux-ci nous dit -on devront être intégralement versés à le bouba ainsi que le moindre matabiche ils ne garderont pour eux que le sel de consommation immédiate ce n’ est pas le tout d’ emporter assez de conserves nous en avons été jusqu’ à le présent trop économes les réservant pour de pires jours ",
"elle ne manquait pas d’ effronterie elle m’ aida à le remettre de l’ ordre dans la malle bouleversée et nous quittâmes la salle sous les sifflets sous les rires insultants de l’ assistance je l’ accompagnai jusqu’ à son wagon portant le sac ou ̀ elle avait remisé l’ écrin fameux un moment sur le quai elle s’ arrêta et avec une impudence tranquille elle me dit: –dieu que j’ ai été bête j’ aurais dû déclarer que l’ écrin vous appartenait avec la même impudence je répondis: –je remercie beaucoup madame madame est très bonne pour moi mais moi je préfère me servir de ces bijoux-la à le naturel –taisez-vous fit madame sans fâcherie vous êtes une petite sotte et elle alla retrouver dans le wagon coco qui ne se doutait de rien du reste madame n’ avait pas de chance ",
"que la postérité se souvienne vous supposez aisément que ces hommes de cœur n’ avaient pas francs dans leurs poches quand quelques jours après ils quittèrent khosrew pour venir en france de désert en désert ils n’ avaient sur eux que la pièce d’ or pur qui a cours dans tous les âges celle que colomb avait dans sa main quand il sortit d’ un faubourg de gênes pour s’ acheminer vers PROPN cette pièce d’ or c’ est la foi! dirigeons -nous vers le couchant se dirent -ils PROPN est notre français ils parlaient de cet homme mystérieux comme de le gisement d’ un monde ",
"ce garçon inoccupé dans la journée trouvait une ressource en sus de ses appointements en posant chez les artistes naturellement de même que le précédent il me faisait la cour et me pressait d’ accepter ses offres de m’ épouser; désirant le connaître davantage je me gardai de le décourager mais un jour vint ou ̀ je dus cesser de venir à l’ atelier le peintre chez lequel je posais ayant besoin d’ un modèle pour une bacchante voulait m’ utiliser et comme je n’ ai jamais consenti à le poser pour les nudités je fus dans la nécessité de refuser il le comprit et ne s’ en formalisa point; "
] |
la chose à le laquelle il semblait tenir le plus à le monde était son lecteur il écoutait de le rock anglais principalement dis-moi quand tu seras prêt à le chercher de le travail lui ai-je déclaré je pourrai peut-être te donner un coup de main de quoi je me mêle m’ a -t-il répondu a souhaitait lui laisser du temps quelques semaines de plus avant d’ aborder le sujet | [
"c’ était son fils ce n’ était pas à le moi de lui dire ce qu’ elle devait faire–je ne le savais pas non plus étant incapable de concentrer mon esprit sur un autre sujet que la disparition d’ alice un matin en marchant tôt sur la plage escaladant les dunes dans la blancheur humide et pâle de l’ aube je tombai sur lui assis dans le sable il lançait un bout de bois à un chiot qui traînait depuis quelques jours dans les environs doit être dur ",
"je n’ aimerais pas être à le ta place dis-je à le mon retour il se trouvait toujours PROPN le chien aussi en contrebas quelques vaguelettes s’ avançaient sur le sable qui étincelait à le présent dans la lumière de le matin il fallait presque cligner des yeux ",
"que dirais -tu d’ aller prendre un cafe ai-je proposé j’ avais un irrésistible besoin de parler d’ alice et de ce point de vue le garçon m’ apparaissait comme un immense terrain vierge je me suis assis en face de lui tu as dû la voir dans le dernier james bond lui ai-je dit ou alors dans voici parfois lorsque je parlais d’ elle l’ image de les mortes se joignait à le celle d’ alice un sanglot m’ obstruait subitement la gorge et j’ émettais une sorte de gargouillis ou éructais ou encore me pliais en ",
"jérémie contrairement à les autres ne broncha pas d’ un cil quand un gémissement s’ échappa de le fond de mon ventre à l’ instant ou ̀ j’ évoquai l’ époque à le laquelle j’ étais le père de grandes filles et le mari d’ une femme exceptionnelle johanna que j’ avais vue périr sous mes yeux il ne me demanda pas si je me sentais bien je peux avoir des croissants me demanda -t-il de jeunes types ruisselants sortaient de l’ eau avec leurs planches et s’ installaient à les terrasses pour contempler l’ océan prends ce que tu veux lui dis-je ",
"loin de moi d’ approuver sa conduite loin de moi d’ ériger ma fille en modèle bien entendu mais on peut lui accorder des circonstances atténuantes il me semble non tu ne crois pas et on connaît ce milieu n’ est -ce pas on sait bien qu’ il est pratiquement impossible de s’ en sortir sans dommage est -ce qu’ il ne vaut pas mieux prendre son enfant et le jeter par la fenêtre je plaisante je me penchai sur le chiot pour lui donner un morceau de sucre mais jérémie m’ arrêta prétextant que ce n’ était pas bon pour ses dents ",
"ce sont ses dents de lait mon vieux il va les perdre lui dis-je je m’ en fous répondit -il lors de sa dernière visite alice avait oublié un tee-shirt qui portait l’ mais il était trop petit pour moi il était lavé et repassé bien sûr il sentait le frais et la lessive ",
"plus aucune trace de son odeur bien entendu comment aurais -je pu prévoir presque mois à le présent épouvantable ma tête ne passait pas ",
"le bas allait m’ arriver à la hauteur de le nombril à le défaut de le porter je devais donc me contenter de le tenir entre mes mains les journaux continuaient à le parler de sa disparition certains étaient persuadés qu’ elle se cachait encore dans une clinique privée pour une désintoxication ou dieu sait quoi mais j’ avais appelé chacun de ces établissements l’ un après l’ autre et dès les tout premiers jours sans le moindre succès à le moins de ce côté elle se montrait plus raisonnable avec le temps ",
"les jumelles peu ou prou lui avaient remis les pieds sur terre roger aussi avait mûri les embardées de son épouse l’ amusaient beaucoup moins à le présent –ayant lui-même après ce fameux soir où phalanges d’ anne-lucie avaient roulé sur la moquette juré qu’ il ne toucherait plus à le rien désormais je rêvais d’ être contacté pour payer une rançon je voulais bien traverser la ville à le pied et m’ enfoncer dans la forêt avec une valise pleine de billets je ne voulais que être utile mais personne ne m’ appelait "
] | [
"mais reprenons les choses d\\' un peu plus haut orphelin de bonne heure monsieur j\\' avais été élevé par les soins d\\' un oncle vieux célibataire qui n\\ aspirait qu\\ à se démettre en ma faveur de la suite de son commerce et de la gestion de son établissement faire de moi un bonnetier modèle était sa seule ambition en mordant à le grec et à le latin avec un fanatisme malheureux quand à le sortir de le collège je revis cette boutique avec son assortiment de marchandises vulgaires un profond dégoût empara de moi ",
"certes! et il m’ a cru tout de suite il ne me l’ a pas de le reste envoyé dire il me croit trop dumm pour être coupable mais qu’ importe je suis mêlé voyez -vous à une aventure dont je ne me dépêtrerai jamais de quelque côté que je me tourne je ne vois pour moi que de la douleur de le sang et de les larmes de le sang et de les larmes mais que t’ est -il donc arrivé malheureux enfant j’ allais entamer pour la deuxième fois le récit de mes misères quand gertrude revint de la cuisine avec la soupe à les poireaux et à les pommes de terre qu’ elle avait fait réchauffer ",
"faites-lui la même question mais non je me souviens il est parti c’ est marguerite qui l’ emmène marguerite princesse de brabant l’ avez -vous vue mon oncle elle est belle beaucoup plus que moi n’ est -ce pas ",
"je me contenterai de vous rappeler que quand on fait ce qu’ on peut on fait ce qu’ on doit et dans fais ce qu’ on doit il y a. tenez je ne veux pas dire une bêtise j’ aime mieux me déclarer votre très humble serviteur il fallait donc me le dire tout de suite madame ",
"tu m’ as aimée toi aussi et l’ amour c’ est toi qui me l’ as révélé avant toi je n’ avais connu que des indifférents mon mari des bellâtres de mon pays qui n’ avaient aucun pouvoir sur mes sens toi le premier tu m’ as rendue folle et je me suis attachée à le toi avec une ardeur égale à le bonheur que tu me donnais tu m’ amenais tes amis tu paraissais fier de ma beauté et de l’ admiration que j’ inspirais ",
"faut être dispos demain ils marchent doucement un peu engourdis par la chaleur de le repas il tombe une pluie fine les rues sont désertes mais pour eux la nuit est triomphale et complice de leurs rêves ils traversent la place jules-joffrin ",
"s’ il se doutait que vous êtes ici peut-être qu’ il s’ enfuirait suivez-moi; dans un instant nous allons être tranquilles il prenait les plus grandes précautions pour ne faire aucun bruit et je l’ imitai nous atteignîmes une petite porte seule ouverture sur la façade de l’ ouest et nous nous trouvâmes dans une sorte d’ office de fruitier plutôt la nuit était presque complète ",
"longtemps je demeurai immobile sur la grand-place je m' assis sur les marches de la cathédrale j' errai dans le cimetière rien ne se passa les métiers ronronnaient les chaudronniers martelaient les chaudrons de cuivre les enfants jouaient dans les rues escarpées rien n' avait change aucun vide dans carmona; personne n' avait besoin de moi ",
"retrouver sa famille après tout ce qu’ elle venait de vivre lui donnait une curieuse impression de décalage .—ma sœur chérie tu m’ as tellement manque s’ écria agathe en se blottissant si fort contre ophélie que ses cheveux lui chatouillèrent le nez il ne se passe pas un jour ou ̀ je ne regrette de ne pas être à le pôle avec toi! bon —des robes somptueuses des bals incessants une vie de salon je suis née pour cette existence s’ il ne faisait pas si froid PROPN se demanda ce qu’ agathe aurait dit si elle était venue à le pôle en plein hiver —allons allons ma douce protesta gentiment charles tout en essayant de calmer le bébé qui gigotait dans ses bras ",
"le capitaine essaya pendant quelques jours de regagner île sans pouvoir y réussir enfin craignant de compromettre la félicité par un plus long séjour dans ces parages et pensant qu\\ il était d\\' ailleurs trop tard désormais pour porter secours à les frères qui avaient sans doute péri il se décida à le continuer sa route jean et paul comptant sur le retour de la frégate restèrent plusieurs jours sur le rivage mais à le bout d\\' une semaine ils perdirent enfin toute espérance ce fut d\\' abord pour eux un cruel désappointement "
] |
c’ était un homme un vieillard à le demi courbé qui poussait devant lui une étroite petite voiture chiens l’ escortaient et à le lieu de vagabonder selon la coutume de leurs pareils à le droite et à le gauche sur les talus de le chemin et dans les champs d’ alentour ils se tenaient prudemment comme pour se garer de la fine pluie qui s’ était mise à le tomber derrière leur maître marchaient sur ses talons tête basse et de le même invariable menu pas l’ auberge de la croix-blanche était la première maison de le village en apercevant l’ enseigne qui se balançait à une tringle de fer à l’ angle de le bâtiment le vieillard fit un geste qu’ on aurait pu traduire par cette phrase: voilà mon affaire et présumant que le fumeur était le maître de le logis il s’ approcha de lui et le salua vilain temps ajouta -t-il | [
"puis -je m’ arrêter chez vous et y passer la nuit moi et mes bêtes en payant bien entendu? mais très volontiers repartit m. PROPN c’ est mon métier d’ héberger le monde entrez mon brave entrez pendant que les toutous caniches allaient d’ un commun accord se blottir de chaque côté de le foyer le patron débattait ses conditions avec son hôte et ce dernier exhibait de sa poche son livret d’ identité le voyageur avait nom était natif de suse italie et exerçait la profession de montreur d’ animaux savants de taille moyenne vigoureux et trapu il portait de longs cheveux gris qui tombaient en boucles sur le col de sa veste de drap marron et sa barbe frisée et presque blanche lui descendait jusqu’ à le creux de l’ estomac alors ce sont ces chiens qui composent toute votre troupe ",
"demanda m. PROPN —pardon j’ ai aussi m. beauvisage le premier de mes sujets je l’ enferme dans ma voiture afin qu’ il ne prenne pas froid et ne soit pas mouillé je vais vous l’ amener si vous le permettez faites c’ est un chien aussi que ce monsieur beauvisage ",
"—non vous allez voir c’ était un singe un joli petit singe habillé en mousquetaire galonné d’ or sur toutes les coutures et qui se drapait tant bien que mal frileusement dans une vieille loque de drap rouge il fit son entrée sur le bras de son maître pelotonné contre lui et ne tarda pas à se faufiler sous sa veste pour se réchauffer l’ auberge de la croix-blanche était trop modeste trop médiocrement achalandée pour comporter un nombreux personnel le patron sa femme et une jeune servante suffisaient à le toute la besogne pendant que mme PROPN surveillait la cuisine pélagie ladite servante dressa le couvert et elle apporta bientôt sur la table la soupière fumante ",
"les caniches mm. pompon et turco qui sommeillaient devant l’ âtre se réveillèrent alors et toujours de concert vinrent se poster auprès de m. l’ un à le droite l’ autre à le gauche mais en chiens bien élevés ils ne poussaient aucun jappement ne risquaient aucune plainte ne demandaient rien ne bronchaient point et le museau en l’ air les yeux infatigablement braqués sur leur maître calmes stoïques impassibles ils attendaient que celui-ci leur présentât à le tour de rôle une languette de pain qui disparaissait d’ un seul coup et instantanément quant à le m. beauvisage il s’ était peu à le peu ragaillardi à la tiède chaleur de la pièce il avait quitté son refuge s’ était assis sur le coin de la table et il mangeait de son côté ce qu’ on voulait bien lui octroyer grignotait avec délices notamment les carottes crues que mlle pélagie s’ amusait à le lui offrir une drôle de petite bête que vous avez là et qui a l’ air bien intelligent! remarqua l’ aubergiste ",
"—et qui l’ est monsieur qui l’ est plus qu’ on ne saurait dire répliqua m. j’ ai déjà dressé beaucoup de singes dans ma vie je n’ en ai jamais eu d’ aussi adroit d’ aussi futé de meilleur que celui-ci pas besoin de répéter la leçon fois d’ insister de le gronder il suffit de faire une chose devant lui pour qu’ il l’ exécute immédiatement tenez vous allez voir je vais éternuer et il éternuera aussitôt attention monsieur beauvisage fit sur-le-champ l’ animal comme s’ il venait d’ être pris d’ un violent rhume de cerveau ",
"—assez mon garçon n’ abusons pas maintenant reprit m. il faut nous moucher comme le fait toute personne enrhumée avez -vous un mouchoir de poche à le moins monsieur beauvisage et le singe de tirer bien vite des basques de son habit de mousquetaire un microscopique mouchoir qu’ il se mit à le secouer triomphalement et dont il se servit ensuite d’ une façon fort congrue donnez-lui un tire-bouchon et une bouteille et il comprendra tout de suite ce que vous attendez de lui poursuivit m. PROPN en effet ces objets apportés la bouteille fut débouchée en un tour de main ",
"m. beauvisage sait sauter à la corde danser le menuet et la gavotte battre le tambour faire l’ exercice comme un vieux troupier jouer à les quilles et à le bilboquet; et si je ne lui apprends pas le besigue et l’ écarté c’ est dans la crainte qu’ il ne triche n’ est -ce pas monsieur beauvisage et comme s’ il eût compris m. beauvisage se mit à le hocher la tête et à le faire une grimace qui ressemblait à un large rire le lendemain matin m. PROPN se rendit à la mairie de l’ endroit pour solliciter des autorités la permission d’ exhiber sa troupe c’est-à-dire de faire travailler en public mm. beauvisage pompon et turco dans le cas actuel les autorités se résumaient en une seule et unique personne le maire de le village m. qui accorda sans difficulté la permission demandée seulement je doute fort mon brave homme ajouta -t-il que vous fassiez beaucoup d’ argent ici ",
"nous sommes en pleine vendange et quand on a travaillé et trimé toute la journée surtout sous une pluie battante et qu’ on rentre le soir moulu de fatigue on songe plutôt à se glisser dans les draps qu’ à le courir à le spectacle enfin bonne chance tout de même acheva le digne magistrat en reconduisant jusque sur le seuil de la maison commune le chétif impresario les pronostics de m. piédeleu ne se vérifièrent que trop exactement à le cause de le mauvais temps m. PROPN ne pouvait penser à le donner ses représentations à le dehors sur la place de le village il dut s’ entendre avec le propriétaire de le principal café et lui demander abri mais le soir venu et malgré les grandes affiches apposées sur la devanture et annonçant les mirifiques prouesses de m. beauvisage et de ses acolytes la salle resta vide ",
"le lendemain de même pour comble le surlendemain la pluie tomba plus dru que jamais et sans discontinuer m. PROPN n’ osait se mettre en route pour gagner une localite plus propice il se trouvait contraint de rester à l’ auberge de la croix-blanche et ne possédant pas d’ économies vivant à le jour la journée il ne savait comment régler son compte avec m. PROPN et se libérer avec lui il se décida cependant à le aborder cette très délicate question et dès la première éclaircie de le ciel annonça à l’ aubergiste son intention de partir de se rendre à le quelques lieues plus loin dans la petite ville de ligny-en-barrois où certainement et comme on me l’ assure je ferais mes frais ajouta -t-il PROPN qui compte plus de habitants offre sans aucun doute bien plus de ressources que nous dit m. philippot et vous avez grande raison d’ y aller mais quand m. PROPN lui avoua qu’ il était sans argent et dans l’ impossibilité de solder sa note de dépense il refusa d’ entendre de cette oreille et se fâcha "
] | [
"demanda -t-elle -tous les jours à le peu est singulier pensa sophie et elle ne fit plus d\\' autres questions mais le lendemain elle resta plus tard que de coutume dans la chambre demdelteil et à la lueur de le réverbère elle aperçut sa soeur qui se glissait sous la voûte de de le griffon d\\' abord elle y prit pas garde elle pensa que sa soeur allait promener ses rêveries à le grand air de la nuit ",
"mais puisque vous faites travailler les goliez vous avez donc un commerce la dame je tiens les articles de broderie je suis assortie en tout ce qu’ il y a de plus nouveau monsieur est marié je pense: si madame votre épouse souhaitait faire quelques emplettes voilà mon adresse lui remettant une carte imprimée madame PROPN boulevard des invalides près de la rue de babylone elle trouvera chez moi tout ce dont elle aura besoin et à le juste prix je suis très accommodante le commissaire ",
"pendant ce temps-là les plus mutins se répandent dans les rues entrent de force dans la maison de le sire d’ humérolles qui est pillée ils emmènent jacques fournier raoul charmolier receveur des domaines claude d’ huray jean débonnaire et plusieurs autres royalistes connus et on les jette tous en prison les armes de le roi sont arrachées de la salle de l’ hôlel de ville on y met celles de lorraine les murs sont tendus de noir les royalistes n’ ont donc opposé aucune résistance demanda le seigneur de balagny ",
"aussi doucement il écarta les pans retira les manches la voici tout entière à le milieu de la soie sombre ses seins son ventre ses flancs ses jambes l’ odeur subitement déployée d’ anne-marie toute nue et cette grande tache brune qui revient ici à sa place perd cette obsédante bestialité de les nuits et de tout à l’ heure c’ est la forme de ses seins ronds plus saillants plus vigoureux qu’ on aurait pu croire vrais seins de femme combien plus émouvants d’ être ainsi ce sont les roses et les mauves de leurs pointes c’ est le grain de sa peau sur son ventre à le bord de sa toison la voila pure pleine fine parfaite et charmante ",
"puis la religion et l’ étude me sont puissamment venues en aide ma tante paraît une catholique assez tiède mais elle m’ a fait instruire chrétiennement et à le mesure que je me développais à le moral la foi plus vive la ferveur confiante fortifiait mon jeune cœur avide d’ un peu d’ affection d’ un peu de joie puis l’ étude que j’ aimais remplissait mes journées tandis que travaillait seule dans sa chambre ou bien causait avec berthe ",
"quand je songe comme il était encore sombre et étrange à le notre départ de –oui il est réellement incompréhensible déclara irène je le croyais désespéré pas de le tout c’ est une résurrection on viendrait maintenant me dire qu’ il songe à un second mariage que je n’ en serais pas étonnée .ces mots furent prononcés avec une sorte d’ irritation contenue dont ne s’ expliqua pas la raison mais qui eût été comprise de quiconque aurait pensé à le ceci: le prince sans enfants avait pour héritiers naturels son frère et ses sœurs ",
"il regardait les enseignes en se garant des éblouissements avec sa main droite il parut avoir trouvé tout à le coup ce qu’ il cherchait et entra résolument dans un magasin c’ était celui d’ un marchand de musique monsieur dit -il sans préambule à un commis qu’ il aperçut derrière les partitions et les cahiers pourriez vous me dire où l’on vend les meilleurs pianos mais monsieur comme toujours chez pape chez pleyel chez érard ",
"la lettre de m. de produisit sur sa femme une impression bien différente de celle que j’ avais éprouvée en la recevant mme de m* y vit l’ assurance d’ un consentement qu’ elle avait à le peine osé se flatter d’ obtenir si facilement elle prodiguait les exclamations de reconnaissance en parlant de tout ce que nous devions à le comte de et tandis que j’ avais peine à le dissimuler la colère que m’ inspirait son indiscrète activité elle me forçait de vanter avec elle son esprit son tact et la vivacité de ses affections un soir après une journée brûlante j’ étais sorti seul avec mme de m* le soleil près de disparaître dans une mer de feu se balançait à l’ horizon il s’ arrêtait encore un moment comme incertain de la route qu’ il allait suivre; ",
"la triche déforme la réalité à le détriment de l’ autre dans le but de lui voler son argent –si ce n’ est qu’ une question de fric c’ est plus grave que le magicien aime et estime son public; le tricheur méprise celui qu’ il plume ",
"douleur dit la pauvre femme je pensais avoir jadis touché le cœur et je n’ avais fait que flatter l’ amour-propre je croyais rencontrer ici la tendresse et je n’ y trouve que l’ égoïsme va cruel je ne m’ y trompe point ce n’ est pas ton crime la mort de ton ami que tu déplores c’ est la ruine de ton ambition mon amour à le moi était né d’ une erreur "
] |
ce tambour était l’ orifice d’ un répétiteur acoustique tout ce qui se disait à le rez-de-chaussée on l’ entendait à le premier étage auprès de le tambour fauteuils attendaient l’ inspecteur et maître hiob car il est bon d’ être à le son aise pour écouter ils s’ assirent et maître hiob souleva un peu les côtés de son bonnet blanc et bleu pour dégager le conduit de ses oreilles pendant que nous y sommes achevons de dire à le lecteur tout ce qui se trouvait dans cette curieuse maison de l’ ami il y avait d’ abord la femme de maître hiob discrète personne assez vieille et très-laide qu’ on appelait dame barbel | [
"dame barbel était chargée de garder un trésor renfermé dans cette chambre dont la porte peinte à le neuf avait arrêté les pas de le conseiller-inspecteur cette chambre ne ressemblait guère à le reste de la maison une lampe-veilleuse l’ éclairait ce n’ était pas assez pour que l’ œil pût saisir les détails exquis de son ameublement encore plus élégant que riche; mais la lumière confuse laissait voir les plis gracieux de les draperies à les couleurs douces la forme charmante de les meubles en bois de rose et le luxe harmonieux de les tentures ",
"tout cela était jeune tout cela était frais et c’ était merveille quand on venait à le penser qu’ une simple muraille séparait tout cela de la vieille maison poudreuse et enfumée le contraste rendait ce réduit fois plus mignon a le voir on songeait involontairement à les miracles de les féeries à ces portes tournantes qui se trouvent dans d’ affreux caveaux que l’on ouvre en prononçant des paroles magiques et qui montrent derrière leurs noirs battants tout un monde d’ éblouissements et de prestiges la lampe-veilleuse était placée sur une table dont les dorures sculptées renvoyaient sa lumière en faibles étincelles la table touchait à un lit en bois de rose simple de forme et entouré d’ une fine draperie de mousseline ",
"sur le lit il y avait une jeune fille endormie et c’ était à la jeune fille surtout que nous pensions lorsque nous parlions de trésor de féeries et de merveilles la lueur douce de la lampe tombait obliquement sur ses traits si réguliers et si charmants à la fois qu’ on eût dit l’ incarnation de le rêve de les poètes elle sortait à le peine de l’ enfance cette jeune fille ses formes avaient encore cette grâce indécise de le premier âge; ",
"sa tête couronnée de blonds cheveux sans liens et sans voiles se renversait sur ses mains croisées elle semblait regarder le ciel à le travers ses belles paupières closes elle dormait et un songe animait son sommeil ses lèvres s’ agitaient; un sourire errait parfois tout autour de sa bouche plus fraîche que la première rose de mai ",
"son souffle léger s’ arrêtait par intervalles et son corps dont la pose virginale devinée sous la couverture eût tenté le chaste pinceau d’ tressaillit alors faiblement on eût dit qu’ elle voulait fuir et qu’ une invisible main la tenait enchaînée on eût dit mais à le quoi bon se perdre dans ces vagues hypothèses ses lèvres charmantes s’ entr’ ouvrirent et le secret de son cœur se perdit dans la mousseline diaphane qui planait comme un nuage au-dessus d’ elle c’ était un nom qui résumait le rêve de la jeune fille un nom que tous les échos de la maison mystérieuse devaient à le ce qu’ il semble répéter cette nuit ",
"dans son sommeil la jeune fille avait murmuré tandis que le sourire abandonnait ses lèvres attristées chapitre le renard d’ or l afêtedes arquebuses de le village de ramberg est célèbre dans toute l’ allemagne de le sud-ouest les fils de la souabe antique sont grands amateurs d’ exercices de le corps ils ont comme presque tous les germains d’ origine d’ énormes prétentions à l’ adresse PROPN est un gros bourg situé sur le necker à le égale distance de stuttgard et de tubingue dans la direction de la forêt noire ",
"les maisons de le village sont perchées à le sommet d’ une colline couverte de cette belle végétation qui fait de wurtemberg le jardin de l’ allemagne et les ruines de l’ ancien château fort résidence abandonnée des barons de ramberg élèvent encore au-dessus de les maisons leurs murailles colossales drapées dans un sombre manteau de lierre à le pied de la colline coule le fleuve qui s’ en va serpentant le long d’ une délicieuse vallée l’ université principale de le royaume de wurtemberg a son siége à le tubingue qui est à le peine séparée de stuttgard par heures de marche à le temps où se passe notre histoire les étudiants avaient choisi ramberg pour tenir leurs réunions de plaisir ou leurs batailleurs comices il y avait à le ramberg comme à le stuttgard et à le tubingue une maison de l’ ami et derrière cette maison qui était le domaine de l’ université une grande et belle taverne portait pour enseigne un animal d’ espèce assez problématique à les poils hérissés à la queue large comme un plumet de tambour-maître et entre les pattes de lequel on lisait cette",
"les habitants de le bourg de ramberg professaient un grand respect pour messieurs les étudiants ils se regardaient comme les vassaux indirects de l’ université de tubingue les réunions d’ étudiants qui se renouvelaient sans cesse amenaient dans le pays le mouvement et l’ aisance mais ces réunions amenaient aussi les agents de la police royale et cela modérait la joie de les bonnes gens de ramberg en somme paysans et paysannes vivaient partagés entre sentiments l’ amour de cette belle jeunesse qui fournissait à le village son revenu le plus net et la crainte de les bagarres qui mettaient trop souvent le pays sens dessus dessous ",
"on n’ y jurait que par les étudiants mais on tremblait à le seul nom de la police et quand les officiers de les régiments royaux prolongeaient leur promenade jusqu’ à le ramberg et s’ y arrêtaient pour faire collation les rambergeois se demandaient toujours si la dernière heure de le village n’ allait point sonner c’ est que les échos de cette charmante colline avaient répété tant de chansons séditieuses c’ est que les nymphes de ce paysage enchanté avaient inspiré à les poètes universitaires tant de satires contre les conseillers privés tant de dithyrambes contre les ministres paysans et paysannes étaient assurément innocents de tout cela mais quand la police allemande fait de le zèle tout le monde y passe "
] | [
"PROPN lisait en vrai cabotin de picheral prenait des temps pour s’ humecter les lèvres à le bord de son verre d’ eau les essuyait d’ un léger mouchoir de batiste et chaque page finie haute et large brouillée de sa toute petite écriture il la laissait tomber négligemment à ses pieds sur le tapis chaque fois mme de foder l’ étrangère pour hommes célèbres se penchait sans bruit ramassait la feuille tombée la posait avec vénération sur un fauteuil à le côté d’ elle bien dans le sens discret et délicieux manège qui la rapprochait de le maître la mêlait à le son œuvre comme si ou rubinstein était à le piano et qu’ elle tournât les feuillets de la partition tout alla bien jusqu’ à la fin de le premier acte amusante et chatoyante exposition qu’ accueillait un délire de petits cris de rires extasiés de bravos enthousiastes puis après un grand silence dans lequel on entendait à les profondeurs de le parc la rumeur bourdonnante et vibrante des moucherons en haut des arbres le lecteur reprit en s’ essuyant la moustache acte ii la scène représente mais sa voix s’ altér",
"et les sonneurs de musette stridente qui sont sur des mules et qui ont les joues gonflées en vessie de cornemuse les yeux hors de les orbites sonnent sonnent à se rompre les veines poussant leurs bêtes rétives à le coups de leurs pieds nus l’ un d’ eux qui est tout rond avec une tête énorme qui est tout ventru sur un petit âne ressemble à le vieux silène il me suit obstinément PROPN me faisant glapir à les oreilles avec rage sa musette en voix triste de chacal des gens crient à le tue-tête: hou! en fausset traînant et lugubre qu’ allah rende victorieux notre sultan nos chevaux très excités très inquiets dansent en mesure à le rythme marqué par les tambourins et nous cheminons ainsi vers czar-el-kébir assourdis de musiques étranges dans une ivresse de bruit ",
"c’ est lui dit -elle son cœur palpite elle s’ élance au-devant de le duc et se jette dans ses bras comme il descend de voiture limours la contemple un moment avec une flatteuse surprise ses regards l’ avertissent qu’ il ne l’ a jamais vue aussi jolie l’ heureuse blanche a reçu ses regards à le fond de le cœur: pressée de faire sentir à le limours combien elle s’ est occupée de lui elle le conduit à l’ appartement qui lui est préparé le duc agréablement surpris ne conçoit pas qu’ en si peu de temps elle ait pu faire d’ un séjour si affreux un lieu de délices tous ses goûts -ont été consultés et suivis ",
"l’ institutrice reprit: –c’ était un grand jeune homme à les cheveux châtains à les petites moustaches il était mince il avait le nez droit et l’ œil bleu et il te regardait avec tant d’ amour que j’ avais envie de l’ embrasser et de l’ appeler mon fils antoinette jeta un cri: –mais qu’ as -tu donc petite? fit mme raynaud souriante –j’ oublie l’ heure de mes leçons dit -elle et elle se sauva dans sa chambre le portrait que mme raynaud venait de lui faire était chose assez bizarre celui d’ agénor ",
"votre polychrome n’ aura pas de mal à le trouver quelqu’un d’ autre et si régine passe dans les environs qu’ il l’ invite donc à le danser une java chaloupée a lui développera encore les biceps elle rit et a donnait des fossettes brunes à le garder dans les jolis souvenirs —vous ne manquez pas de culot alors dépêchons il va être furieux —est -ce que son maillot de corps change de couleur suivant ses états d’ âme ",
"il n’ est pas mort reprit levez l’ ancre mes champions en coups de rames nous aborderons dans l’ île et avant peu d’ instants vous verrez lodbrog revenir à le lui comme s’ il sortait d’ un rêve –par les cornes de le diable quel rêve! s’ écria simon moi de peur que se reprenant à le rêver ce géant ne me mette en bouillie je désire garder le bateau avec robin mon compère ",
"demanda marianne –si fait reprit la bonne femme il m’ a dit à le contraire comme cela: mère tellier faites-moi le plaisir d’ aller jusqu’ à la maison vous direz à le catherine que je lui écrirai bientôt –comment il a dit cela? s’ écria la mère watrin –écrire à le catherine! et pourquoi écrire à le catherine? ",
"—non vous n’ auriez rien changé à le votre vie vous n’ en avez pas la volonté; vous n’ auriez rien changé à la mienne il était trop tard déjà à le présent c’ est fini de mon âme chrétienne c’ est fini de l’ amour que j’ avais à le cœur mais vous aussi vous et vous mon père ma mère et il les désignait c’ est fini entre nous —est -ce que tu nous quitterais félicien madame se jeta en avant les bras tendus —non n’ est -ce pas non il ne sait pas ce qu’ il dit cet enfant ",
"qu’ est -ce que m. didier irait faire à le alexandrie si loin de vous une fâcherie arrive dans tous les ménages heureusement a ne dure pas longtemps quand on est marié il faut bien qu’ on finisse par se réconcilier un moment la jeune femme resta les yeux fixes elle évoquait en elle-même le visage de son mari ses expressions son attitude avec elle une altération passa sur ses traits ",
"à le sortir de paris de le moellon moderne de la pierre neuve de la cité sans art la parisienne goûtait un plaisir d’ artiste à le errer par cette cité d’ histoire pavée bâtie reconstruite avec les chefs-d’œuvre et les fragments précieux de les siècles elle s’ intéressait à le ce pittoresque des murs des cours des palais des masures des pans de le passé où s’ ouvrait parfois comme la bouche sauvage et fraîche d’ un antre un trou noir de fruiterie enguirlandée de verdures d’ herbes et de chevelures de fenouil partout elle trouvait des tableaux qui lui faisaient regretter cet abandon de la peinture ce sacrifice d’ un de les goûts les plus chers de sa vie que les médecins avaient exigé et obtenu d’ elle et presque toujours elle revenait par la rue de les condotti la rue de la curiosité elle faisait des stations à les boutiques de mosaïques de bijouterie à les devantures de les antiquaires à l’ étal de le bric-à-brac antique à les vitrines poussiéreuses encombrées de lampes étrusques de majoliques de fragments de lacrymatoires irisés de sébiles de vieilles monnai"
] |
il vint chez la duchesse rue de le faubourg-saint-honoré il la trouva dans un de ses négligés coquets qui lui coûtaient autant de soins que d’ argent et qui lui permettaient de commencer son rôle d’ ange dès heures de le matin PROPN de maufrigneuse était à le demi pensive les mêmeserreur de le furne: à le lieu de les mêmes inquiétudes la dévoraient mais elle les supportait avec courage parmi les organisations diverses que les physiologistes ont remarquées chez les femmes il en est une qui a je ne sais quoi de terrible qui comporte une vigueur d’ âme une lucidité d’ aperçus une promptitude de décision une insouciance ou plutôt un parti pris sur certaines choses dont s’ effraierait un homme ces facultés sont cachées sous les dehors de la faiblesse la plus gracieuse ces femmes seules entre les femmes offrent la réunion ou plutôt le combat de êtres que buffon ne reconnaissait existants que chez l’ homme | [
"les autres femmes sont entièrement femmes elles sont entièrement tendres entièrement mères entièrement dévouées entièrement nulles ou ennuyeuses leurs nerfs sont d’ accord avec leur sang et le sang avec leur tête mais les femmes comme la duchesse peuvent arriver à le tout ce que la sensibilité a de plus élevé et faire preuve de la plus égoïste insensibilité l’ une de les gloires de molière est d’ avoir admirablement peint d’ un seul côté seulement ces natures de femmes dans la plus grande figure qu’ il ait taillée en plein marbre: qui représente la femme aristocratique comme figaro cette seconde édition de panurge représente le peuple ",
"ainsi accablée sous le poids de dettes énormes la duchesse s’ était ordonnée à le elle-même absolument comme napoléon oubliait et reprenait à le volonté le fardeau de ses pensées de ne songer à le cette avalanche de soucis qu’ en un seul moment et pour prendre un parti définitif elle avait la faculté de se séparer d’ elle-même et de contempler le désastre à le quelques pas à le lieu de se laisser enterrer dessous c’ était certes grand mais horrible dans une femme entre l’ heure de son réveil où elle avait retrouvé toutes ses idées et l’ heure ou ̀ elle s’ était mise à sa toilette elle avait contemplé le danger dans toute son étendue la possibilité d’ une chute épouvantable elle méditait la fuite en pays étranger ou aller à le roi et lui déclarer sa dette ou séduire un riche banquier et payer en jouant à la bourse avec l’or qu’ il lui donnerait le juif serait assez spirituel pour n’ apporter que des bénéfices et ne jamais parler de pertes délicatesse qui gazerait tout ",
"ces divers moyens cette catastrophe tout avait été délibéré froidement avec calme sans trépidation de même qu’ un naturaliste prend le plus magnifique de les lépidoptères et le fiche sur du coton avec une épingle madame de maufrigneuse avait ôté son amour de son cœur pour penser à la nécessité de le moment prête à le reprendre sa belle passion sur sa ouate immaculée quand elle aurait sauvé sa couronne de duchesse point de ces hésitations que richelieu ne confiait qu’ à le père joseph que napoléon cacha d’ abord à le tout le monde elle s’ était dit: ou ceci ou cela elle était à le coin de son feu commandant sa toilette pour aller à le bois si le temps le permettait quand victurnien entra .malgré ses capacités étouffées et son esprit si vif le comte était comme aurait dû être cette femme il avait des palpitations à le cœur il suait dans son harnais de dandy il n’ osait encore porter une main sur une pierre angulaire qui retirée allait faire crouler la pyramide de leur mutuelle existence il lui en coûtait tant d’ avoir une certitude ",
"les hommes les plus forts aiment à se tromper eux-mêmes sur certaines choses où la vérité connue les humilierait les offenserait d’ eux à le eux victurnien força sa propre incertitude à le venir sur le terrain en lâchant une phrase compromettante –qu’ avez -vous? avait été le premier mot de diane de maufrigneuse à l’ aspect de son cher victurnien –mais ma chère diane je suis dans un si grand embarras qu’ un homme à le fond de l’ eau et à sa dernière gorgée est heureux en comparaison de moi fit -elle des misères vous êtes un enfant ",
"voyons dites –je suis perdu de dettes et arrivé à le pied de le mur –n’ est -ce que cela? dit -elle en souriant toutes les affaires d’ argent s’ arrangent d’ une manière ou de l’ autre il n’ y a d’ irréparable que les désastres de le cœur.mis à l’ aise par cette compréhension subite de sa position victurnien déroula la brillante tapisserie de sa vie pendant ces mois mais à l’ envers et avec talent d’ ailleurs avec esprit surtout il déploya dans son récit cette poésie de le moment qui ne manque à le personne dans les grandes crises et sut le vernir d’ un élégant mépris pour les choses et les hommes ce fut aristocratique ",
"la duchesse écoutait comme elle savait écouter le coude appuyé sur son genou levé très-haut elle avait le pied sur un tabouret ses doigts étaient mignonnement groupés autour de son joli menton elle tenait ses yeux attachés à les yeux de le comte mais des myriades de sentiments passaient sous leur bleu comme des lueurs d’ orage entre nuées ",
"elle avait le front calme la bouche sérieuse d’ attention sérieuse d’ amour les lèvres nouées à les lèvres de victurnien être écouté ainsi voyez -vous c’ était à le croire que l’ amour divin émanait de ce cœur aussi quand le comte eut proposé la fuite à le cette âme attachée à le son âme fut -il obligé de s’ écrier: vous êtes un ange la belle maufrigneuse répondait sans avoir encore parlé –bien bien dit la duchesse qui à le lieu d’ être livrée à l’ amour qu’ elle exprimait était livrée à de profondes combinaisons qu’ elle gardait pour elle ",
"il ne s’ agit pas de cela mon ami l’ ange n’ était plus que cela pensons à le vous oui nous partirons le plus tôt sera le mieux arrangez tout je vous suivrai c’ est beau de laisser là paris et le monde je vais faire mes préparatifs de manière que l’on ne puisse rien soupçonner .ce mot: je vous suivrai! ",
"fut dit comme l’ eût dit à le cette époque la mars pour faire tressaillir spectateurs quand une duchesse de maufrigneuse offre dans une pareille phrase un pareil sacrifice à l’ amour elle a payé sa dette est -il possible de lui parler de détails ignobles victurnien put d’ autant mieux cacher les moyens qu’ il comptait employer que diane se garda bien de le questionner elle resta conviée comme le disait de marsay à le banquet couronné de roses que tout homme devait lui apprêter victurnien ne voulut pas s’ en aller sans que cette promesse fût scellée il avait besoin de puiser de le courage dans son bonheur pour se résoudre à une action qui serait se disait -il mal interprétée "
] | [
"c’ est une fête ma chère fille songez donc officier dans l’ armée française cité à l’ ordre mettez -vous à le travail si vous avez besoin d’ aide je vous en donnerai que tout soit prêt demain nous recevons aussi amies qui viendront nous rendre visite elles déjeuneront —mais madame n’ y pense pas qu’ y a -t-il ",
"mais son melon sous lequel ses cheveux étaient bouffants mais courts son veston de velours sans revers ouvrant sur un plastron blanc me firent hésiter sur la date de la mode et le sexe de le modèle de façon que je ne savais pas exactement ce que j’ avais sous les yeux sinon le plus clair de les morceaux de peinture et le plaisir qu’ il me donnait était troublé seulement par la peur qu’ elstir en s’ attardant encore me fît manquer les jeunes filles car le soleil était déjà oblique et bas dans la petite fenêtre aucune chose dans cette aquarelle n’ était simplement constatée en fait et peinte à le cause de son utilité dans la scène le costume parce qu’ il fallait que la femme fût habillée le porte-bouquet pour les fleurs le verre de le porte-bouquet aimé pour lui-même avait l’ air d’ enfermer l’ eau trempaient les tiges de les œillets dans quelque chose d’ aussi limpide presque d’ aussi liquide qu’ elle l’ habillement de la femme l’ entourait d’ une manière qui avait un charme indépendant fraternel et comme si les œuvres de l’ industrie pouvaient rivaliser de charme",
"des traînées d’ argent en fusion à la crête de les vagues de le large de les bandes d’ un violet pur sur les bas-fonds enfin tout à le milieu de la nappe verte et pas plus gros qu’ un jouet d’ enfant le paquebot anglais courant des bordées et dévidant après lui un long panache de fumée noire qui salissait l’ azur de le ciel a gauche c’ était la terre et ses trésors moins brillants mais plus réels des coteaux boisés déchirés et par une ravine de sable rouge une vallée coupée en parties égales par un ruban de métal damassé la rivière de scie et sur le velours constellé de la prairie des toits bleuâtres ou couleur de rouille et des vaches couchées à l’ ombre de les saules comme ils longeaient un fourré de pins marins tout près de l’ endroit où la route descend à la plage un bruit de roues résonna derrière eux ",
"c' est bien mon papier c' est bien mon chiffre c'est\\n bien mon écriture fait -elle mais je ne me rappelle pas avoir écrit contradiction nouvelle et ce poignard dont elle déclare s' être servi et que personne n' a vu en sa\\n possession avant le meurtre d' où vient -il elle se l' est procuré à le dernier moment dites-vous ",
"à le regarder les singes aussi il se faisait des bosses de plaisir et il n’ imaginait point de plus grand luxe pour un homme riche que de posséder ces animaux ainsi qu’ on a des chats et des chiens ce goût-là ce goût de l’ exotique il l’ avait dans le sang comme on a celui de la chasse de la médecine ou de la prêtrise il ne pouvait s’ empêcher chaque fois que s’ ouvraient les portes de la caserne de s’ en revenir à le quai comme s’ il s’ était senti tiré par une envie une fois s’ étant arrêté presque en extase devant un araraca monstrueux qui gonflait ses plumes s’ inclinait se redressait semblait faire les révérences de cour de le pays de les perroquets il vit s’ ouvrir la porte d’ un petit café attenant à la boutique de le marchand d’ oiseaux et une jeune négresse coiffée d’ un foulard rouge apparut qui balayait vers la rue les bouchons et le sable de l’ établissement .l’ attention de boitelle fut aussitôt partagée entre l’ animal et la femme et il n’ aurait su dire vraiment lequel de ces êtres il contemplait avec le plus d’ étonnement et de plaisir .la négr",
"c’ est quand même tragique ce qui m’ arrive dit -il à le marguerite patience lui répond -elle toujours a va passer attendez donc et puis regardez verdi il lui a fallu attendre d’ avoir ans pour composer falstaff mais comme il continue à se désoler elle lui fait observer que même s’ il ne peut plus rien produire son œuvre est là son œuvre est accomplie lui répète -t-elle elle est nombreuse et magnifique ",
"dès que je ferme les yeux je vois gallus à les enfers il s’ accroche au-dessus de le gouffre avec ses mains blêmes c’ est à le cause de tes parfums j’ en suis sûr ces parfums égyptiens me donnent la migraine ce ne sont pas mes parfums césar que tu ne supportes plus c’ est l’ habitude elle avait raison: déjà ans d’ union le jour de les nones il dormit si longtemps qu’ il ne s’ éveilla que vers le soir il frissonnait il fit appeler son médecin qui prescrivit un bouillon de poule ",
"ils l’ entraînent avec eux mère enfants tulle fleurs et rubans ne forment bientôt plus qu’ une masse informe qui roule saute bondit fait cabrioles s’ élance d’ une extrémité de la chambre à l’ autre PROPN parvient à le mettre la main dessus mais cela ne fait pas la ̂cher prise à les malheureuses bêtes affolées qui continuent à se débattre sans se douter que chacun de leurs mouvements augmente le dommage c’ est en vain que PROPN essaie de reprendre son bien ses mains saignent sous les coups de griffes mais combien plus encore son cœur –un si joli chapeau –que toutes ses compagnes lui ont envié le dimanche qui devait encore faire tant de jalouses! pendant un quart d’ heure le combat continue ",
"il avait les yeux hagards et le visage enflammé ses mains crochues tremblaient de\\n' rage et sa bouche contractée murmurait des blasphèmes de ridicule il était devenu hideux –voulez -vous rentrer dit -il avec un cri rauque et sourd qui ressemblait grognement d’ une bête féroce ",
"j’ eusse pu faire tant de mal à l’ être de qui venait à le moi parmi tant de méandres intérieurs de son âme emprisonnée sous cette forme sonore toujours plus obscur son secret sans mots quant à les larmes de madame gouverneur ces pleurs si rares que rien n’ essuyait qu’ elle faisait dévier puis tomber d’ un mouvement de sa tête penchée je n’ ai jamais pu les voir naître sans baisser toujours plus bas mon front oui ma nuque imitait le mouvement de son cou pendant qu’ un petit râle d’ enfant pleureur qui habitait sa gorge se mêlait à la déchirante perfection de le silence gouttelettes irisées prismatique amertume qu’ un clignement des cils expressifs comme des doigts présentait à la lumière lorsque je voyais glisser leur trait liquide sur ce visage apaisé soudain dans la sévérité je m’ abandonnais à l’ âme de le monde qui dans cette créature déshéritée parmi les prodigalités de la création pleurait en son éternelle gravité mots épars —grand ami son âme était féminine "
] |
faisons mieux vous avez l’ air de bons enfants je me souviens d’ avoir été pauvre soutenant ma mère malade avec mon salaire d’ apprenti l’ evangile veut que l’on s’ aide et mon cœur me pousse à le vous protéger voulez -vous venir chez moi? –chez vous s’ écria robert; vous consentiriez à le nous loger cette nuit la chambre n’ est pas élégante mais elle vaut toujours mieux que votre hôtellerie de la belle-étoile une fois rentrés vous me conterez votre histoireplus à le long et nous aviserons à le ce que nous devons faire vous êtes bon! dit robert | [
"–je remplis mon devoir si plus tard vous devenez heureux vous accueillerez à le votre tour les enfants abandonnés errants en souvenir de votre première soirée dans les rues de paris donnez -moi la main cri-cri et marchons vite il se fait tard je dois demain me lever de bonne heure heureusemeut la rue PROPN est tout près les enfants ne tardèrent pas à le y arriver et gagnèrent une maison d’ aspect assez triste dont leur guide poussa la porte à le claire-voie dans l’ allée il ne se trouvait point de gaz pour éclairer; les marches glissantes de l’ escalier et l’ appui de la rampee devenait indispensable pour gravir les marches aboutissant à le logement de le nouvel ami des enfants de jeanne ",
"de temps en temps leur guide frottait une allumette contre la muraille et pendant secondes la clarté bleuâtre puis blanche de l’ allumette jetait un rayon dans la spirale noire mais il ne restait bientôt plus que le bois en feu et jusqu’ à le ce qu’ une nouvelle allumette fût tirée les enfants montaient à la queue-leu-leu tandis que bijou surpris de cette ascension nocturne roucoulait d’ une façon plaintive pour en demander l’ explication enfin le jeune garçon s’ arrêta sur le dernier palier introduisit une clef dans la serrure d’ une porte peinte en brun puis il dit à ses hôtes –attendez que j’ allume la lampe quand elle rayonna dans la petite chambre cri-cri et bijou jean les suivit robert passa le dernier ",
"une fois la porte fermée le nouvel ami des enfants de jeanne leur dit en souriant: –vous voilà chez moi chez vous vous devez avoir une terrible envie de dormir attendez je vais arranger le ménage en un tour de main il enleva un matelas de son lit le posa à le terre prit dans un placard draps blancs et une couverture et acheva d’ improviser un lit –voilà dit -il ",
"vous serez un peu serres par exemple je ne sais comment vous remercier dit robert les larmes à les yeux –en acceptant quand robert eut embrassé son nouveau compagnon il chercha des yeux une image sainte sur la muraille vit un crucifix et prenant ses frères par la main il les conduisit devant cette image leur ami était déjà à le genoux ",
"il fit une prière qui devait être belle car elle toucha les enfants de jeanne jusqu’ à les larmes sans aucun doute l’ adolescent ne l’ avait apprise dans aucun livre elle montait de son cœur à ses lèvres pour s’ élever vers dieu semblable à le parfum de l’ encens qui s’ envole sous les voûtes de les vieilles cathédrales mon dieu disait -il vous avez été petit faible errant et pauvre proscrit et menacé ceux que vous envoyez vers moi je les accueille vous vouliez qu’ on laissât aller vers vous les petits enfants et j’ attire ceux-ci pour l’ amour de vous inspirez -moi ce que je dois faire guidez les voyageurs guérissez les malades consolez les affligés nourrissez ceux qui ont faim donnez à le tous le courage et la charité les enfants se levèrent et minutes après les orphelins dormaient d’ un bon et pur sommeil protégés par un adolescent qui ferma les yeux le dernier tandis que le pigeon la tête sous l’ aile prenait pour perchoir le pied de le lit de fer le jeune garçon qui venait d’ accueillir avec tant de bienveillance les enfants de jeanne égarés dans paris tour",
"depuis que ces orphelins se trouvaient sous son toit il lui semblait qu’ il leur devait tendresse et protection une fraternité spontanée cette fraternité des pauvres si douce à le ceux qui l’ exercent et à le ceux qui en ressentent les bienfaits rapprochait ces êtres presque également jeunes et éprouvés marcel langlais comptait presque ans l’ exercice avait développé ses membres une conduite régulière laissait sur son visage l’ empreinte d’ une bonne conscience qui est ce qu’ on pourrait appeler la santé de l’ âme ",
"rien de mauvais ne germait dans ce cœur naïf marcel avait assez connu sa mère pour profiter de ses leçons de vertu de patience assez souffert pour compatir à les doulours d’ autrui son âme s’ était attendrie à le contact de cette sainte femme les soucis personnels loin de le rendre égoïste le disposaient à la pitié ",
"aussi marcel s’ endormit tard et retrouva dans ses veilles les préoccupations de la soirée il lui semblait que des anges planaient au-dessus de la couche de robert de jean et de cri-cri et qu’ ils l’ invitaient à le adopter les orphelins il se réveilla le premier les enfants dormaient les poings sur les yeux harassés par une marche de plusieurs semaines ",
"les arracher à le ce repos eût paru cruel à le marcel d’ ailleurs qu’ allait -il faire? que pouvait -il leur dire leur jetterait -il brutalement ces mots vous avez dormi sous mon toit allez maintenant à le hasard dans tes rues où vous vous égarerez de nouveau vers ces grandes routes que vous venez de parcourir et qui ont troué vos misérables sabots non marcel ne se sentit point ce courage ou plutôt cette cruauté lui qu aimait passionnément dans sa petite chambre l’ ordre etl’ arrangement regarda avec un sourire le matelas étendu à le terre et sur ce matelas jean robert et cri-cri "
] | [
"à le premier mot la voilà partie à le pleurer comme une madeleine mais elle pleurait elle sanglotait! si bien que je la pris dans mes bras ni plus ni moins qu’ un petit enfant et que je la calmai à le force de baisers en lui disant: allons allons l’ alger n’ est pas à le bout de le monde et si on me le tuait! s’ écria -t-elle dame que je répondis ne pouvant pas partager entièrement tous ces enfantillages a fait partie de son état pour le quart d’ heure mais jusqu’ à le présent ce n’ est pas lui qu’ on tue c’ est lui qui massacre les autres ",
"on accusa de cette tentative le duc de beaufort et toute la cabale de les importants c’est-à-dire des seigneurs mécontents dont il était le chef son arrestation fut résolue un soir en revenant de la chasse il alla saluer la reine qui le reçut comme à l’ ordinaire et causa amicalement avec lui jusqu’ à l’ arrivée de m. de mazarin la reine se leva alors et sortit avec le cardinal le duc de PROPN se retirait lorsqu’ il rencontra le capitaine de les gardes qui le somma de lui rendre son épée et le conduisit à le donjon de vincennes ",
"les soupçons de qui je replie le papier et je le replace dans son enveloppe marie applaudit brièvement avec quelque retard jean fait comme elle sans enthousiasme j’ ai faim dit -il c’ est fatigant d’ être mort les enfants viennent alors vers moi et saisissent chacun une de mes mains avec autorité ",
"répéta -t-il ce cœur je le briserai ce parti bien arrêté comment agirait le docteur révéler à le mmebathory ou à le son fils le passé de le banquier de trieste mais possédait -il les preuves matérielles de sa trahison non puisque étienne bathory et PROPN les seuls qui eussent jamais eu ces preuves étaient morts répandre dans la ville le bruit de cet acte abominable sans en prévenir la famille bathory ",
"il a été donné en salaire par un homme dont elle ignore le nom et chaque émeraude est un baiser où tu as vécu un instant elle inclina une dernière fois plus longtemps mit le collier dans les mains de le prêtre et fit un pas pour en aller le prêtre la retint que demandes -tu à la déesse pour ces précieuses offrandes elle sourit en secouant la tête et dit je ne demande rien puis elle passa le long de la procession vola une rose dans une corbeille et la mit à sa bouche en sortant une à une toutes les femmes suivirent la porte se referma sur le temple vide ",
"il le guida sous une galerie qui longeait le cimetière et dans laquelle quelques fontaines plusieurs arbres verts et des arceaux multipliés entretenaient une fraîcheur en harmonie avec le silence de le lieu parvenus à le fond de cette longue galerie le prêtre fit entrer son compagnon dans une salle partagée en parties par une grille couverte d’ un rideau brun dans la partie en quelque sorte publique où le confesseur laissa le général régnait le long de le mur un banc de bois quelques chaises également en bois se trouvaient près de la grille le plafond était composé de solives saillantes en chêne vert et sans nul ornement ",
"les musiciens de l’ orchestre accordent leurs instruments au-dessus de les sons brouillés vacillants ou brusquement interrompus on entend de temps à autre la corde pincée par le premier violon qui donne le la entre les tours décapitées il ne subsiste plus de la terrasse qu’ un faible renflement de terrain aménagé en potager et cerné par les orties quelques plants flétris de tomates et de haricots accrochés à des roseaux voisinent avec des choux montés en graine ou poules et un coq errent et là en grattant le sol ",
"la propriété était grande et l’on pouvait mettre plusieurs heures à en faire le tour .tout en marchant la servante murmurait entre ses dents –où peuvent -elles bien être seigneur elles sont à le pied elles n’ ont pas pu s’ éloigner beaucoup pourvu que je les retrouve notre curé avait l’ air tellement pressé .tout à le coup à le détour d’ une haie elle les aperçut devant elle dans un verger elle en soupira d’ aise –venez vite mademoiselle vous demande les serviteurs avaient reçu l’ ordre d’ appeler la bohémienne mademoiselle seuls le maître et les prêtres se servaient de le nom de frika.celle-ci qui en ce moment même était occupée à le essayer de faire tomber les fruits d’ un cerisier en se servant de son soulier en guise de pierre sans se soucier de la mine scandalisée de sa duègne se tourna vers l’ arrivante ",
"oh rougit -il un petit gentilhomme un petit hobereau de province tout à le plus un petit gentilhomme oui c\\' est tout à le fait dites-moi vous croyez que PROPN pourra se tutoyer l\\ année prochaine ah revoilà ma petite suffragette toujours des révolutions j\\' aurais de le mal à le vous tutoyer moi moi pas moi j\\' aimerais bien vous dire philibert je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi parce que tu ne le sais pas mais d\\' une certaine manière tu m\\' as sauvé la vie ii ne répondit rien ses yeux venaient de tomber encore une fois ",
"cela avait des sièges de cuir usés et de maigres vases à le fleurs sans fleurs on se serait cru à le PROPN vous prendrez bien quelque chose avec moi? regardait la carte indécise elle voyait bien que ce qui lui paraissait si surprenant si inusuel devait être l’ habitude de ce monde qui l’ entourait elle n� ��osa pas demander un "
] |
pourtant cela faisait partie de mon pèlerinage aussi de revoir eyoub et j' en étais si et la mosquée sainte et l' allée de les saints tombeaux je suis à le pas à le présent de ces choses mystérieuses et rares autrefois si familières dans mon voisinage je ne reviendrai peut-être jamais ici —aurai -je le courage de quitter eyoub sans aller les revoir de le reste en courant ce sera une perte de ou minutes à le peine —et je dis à le mon batelier va aborde un peu plus loin à le quai de marbre là-bas à l' entrée de le saint cimetière laissant le vieux grec dans le caïque avec le rameur je redescends à le terre seul saisi tout à le coup par le silence glacé de ce lieu par sa sonorité funèbre que j' avais oubliée et qui change le bruit de mon pas dans l' allée d' éternelle paix sur les dalles de marbre verdies à l' ombre où l'on voudrait marcher lentement la tête basse il faut passer aujourd'hui avec cette précipitation enfiévrée qui donne à le toutes les choses revues ainsi je ne sais quel air d' inexistence | [
"je cours je cours dans cette allée entre les alignements de kiosques funéraires et de tombes à le milieu de toutes les silencieuses blancheurs de les marbres de droite et de gauche bordant la voie étroite sont de vieilles murailles blanches percées d' une série d' ogives par où la vue plonge dans les dessous ombreux d' une sorte de bocage rempli de sépultures rien de changé naturellement dans tout cela qui est sacré et immuable ce lieu unique si étrangement mêlé à le mes souvenirs d' amour était le même bien de les années avant notre existence et sera ainsi longtemps encore après que nous aurons tous passé à le bout de l' avenue dans une ombre plus épaisse sous une voûte obscure de platanes je m' arrête devant la petite porte de l' impénétrable mosquée sainte ",
"il y a toujours là les mêmes vieilles mendiantes à le visage voilé assises accroupies immobiles sur des pierres l' une d' elles réveillée de son rêve par le bruit de mon pas s' inquiète de me voir accourir se demande si j' aurai par hasard l' impudence de franchir ce seuil: défendu dit -elle d' une voix irritée en étendant une main de morte comme pour me barrer le passage et je lui réponds tranquillement dans cette langue turque que je reparle déjà avec la facilité d' autrefois je le sais ma bonne mère que c' est défendu je veux seulement jeter un coup d' œil à l' entrée et puis je m' en irai ce disant je lui remets une aumône; alors d' une voix calmée elle rassure les autres qui s' inquiétaient aussi il sait il sait il est du pays ",
"il vient regarder seulement et en effet je regarde à la hâte à la dérobée tant de fois jadis quand j' habitais eyoub j' étais venu jusqu' à ce seuil dont je reconnais encore les moindres pierres dans la demi-nuit qui tombe des grands arbres de le lieu d' ombre ou ̀ je suis à le milieu de ces pauvresses voilées à les immobilités de fantômes il semble qu' une clarté un peu merveilleuse rayonne là-bas dans cette cour de mosquée sur les blancheurs séculaires de la chaux et de les faïences tout de suite après ce regard jeté je repars en courant dans la sainte allée repris par l' inquiétude de l' heure qui fuit de la lumière qui me paraît plus dorée par la frayeur de le soleil couchant et de le soir c' est à le kassim-pacha naturellement à la recherche de cette vieille femme que je vais retourner coûte que coûte et j' irai par mer cette fois; d' ici ce sera le plus rapide ",
"quand je suis de nouveau étendu dans mon caïque je dis à le rameur va vite vite pour une bonne récompense que je te donnerai! il répond par un sourire à le dents blanches et se met à le ramer de toute la force de ses bras le courant nous aide et nous descendons lestement la corne -d'or nous éloignant de le sombre eyoub mais nous allons passer devant le faubourg d' PROPN si je m' y arrêtais le quartier n' est pas farouche comme celui d' où je viens et qui sait quelqu'un m' y reconnaîtra peut-être quelqu'un de ces juifs que j' employais à le mon service le grand salomon ou même le vieux kaïroullah n' importe qui pourvu qu' on me renseigne ",
"en passant je vais tenter ce moyen et puis cela me permettra de revoir ma maison la première de mes maisons turques car j' ai habité là aussi avant de pouvoir réaliser le rêve presque impossible de me fixer à le eyoub dans ce livre de jeunesse ou j' ai conté ma vie orientale j' ai passé sous silence notre étape à le hadjikeuï pour abréger et aussi pour obéir à une sorte de sentiment de décorum qui m' amuse bien à le ce hadjikeuï est un faubourg pauvre assez mal considéré à le constantinople là pourtant j' étais venu m' installer d' abord en quittant mon logis européen de péra; j' avais reçu pour la première fois à son retour de salonique nous y étions restés près de mois bien cachés avant de réussir à le trouver une maison sur l' autre rive dans le faubourg de les saints tombeaux et nous avions ensuite conservé à le toute éventualité ce premier gîte plus sûr où par fantaisie nous revenions de temps à le autre à la longue comme tout se transforme dans la mémoire tout s' oublie! ",
"voici que je ne reconnais même plus l' échelle de notre rue c'est-à-dire l' appontement de vieilles planches qui nous était si familier jadis et où nous débarquions avec une telle sûreté d' habitude dans le mystère protecteur de les nuits bien noires par impatience je mets pied à le terre ailleurs à l' entrée d' une ruelle israélite que je me rappelle vaguement très vaguement et suivi toujours de ce même vieux grec je recommence à le marcher vite à le courir talonné sans trêve par l' inquiétude de l' heure à un tournant nous tombons sur une rue se tient un marché juif: cris de vendeurs et d' acheteurs foule affairée encombrement de mannequins de fruits et de légumes petits fourneaux où l'on rôtit des viandes en plein vent petits étalages de changeurs et d' usuriers là je me reconnais tout à le fait par exemple et le cœur me bat plus fort car ma maison doit être bien près j' avais du reste gardé de ce marché un souvenir très singulier unique même entre tous ",
"habitant d' hadjikeuï ou habitant d' eyoub j' y venais chaque soir avec achmet pour changer pour emprunter de l' argent à le ces juifs ou bien encore pour leur acheter les pains et les gâteaux destinés à le dîner mystérieux d' c' est que PROPN est la seule ville de le monde ou ̀ j' aie été vraiment mêlé à la vie de le peuple —à la vie de ce peuple oriental bruyant coloré pittoresque mais besoigneux pauvre actif à le petits métiers à le petits brocantages mon compagnon de chaque jour achmet était lui-même un enfant de ce peuple-là à le courant de les moindres rouages de la vie laborieuse habitué à se tirer d' affaire avec presque rien et m' enseignant sa manière me rendant homme de le peuple comme lui à le certaines heures il est vrai j' étais pauvre moi aussi à le cette époque et bien en peine quelquefois pour soutenir mon rôle d' hassan ce marché que je traverse aujourd'hui d' un pas dégagé et rapide sentant peser la ceinture de cuir ou ̀ j' ai fait coudre —un peu à la façon de les matelots—ma réserve de pièces d' or ce marché tout ce qu' il me rappelle",
"après cette rue de le marché une place tranquille à le bord de la mer une place silencieuse bordée de berceaux de vigne et ornée en son milieu d' une vieille fontaine de marbre et ma maison est là qui tout à le coup me réapparaît bien réelle à le beau soleil de le soir j' ai enfin retrouvé une chose d' autrefois une chose qui a fait partie de mon cher passé et qui existe encore avec je ne sais quelle crainte de m' en approcher avec un étrange trouble d' âme je vais lentement m' asseoir en face en plein air devant un petit café sous des treilles que l' automne a jaunies et je la regarde comme ce nom de café sonne mal pour dire ces échoppes orientales où l'on fume le narguilé je la regarde ma maisonnette d' autrefois un peu comme je regarderais une chose de rêve qui oserait se montrer en plein jour elle me semble rapetissée et d' aspect misérable ",
"cependant c' est bien cela et rien que ces marbrures de vieillesse sur la muraille ramènent dans ma tête souvenirs cette place n' a pas changé non plus pas une pierre n' a été dérangée depuis que j' y habitais est -ce possible mon dieu que tout y soit demeuré si pareil que le soleil l' éclaire si gaiement que je m' y retrouve moi encore jeune et que depuis des années je ne sache plus rien d' elle même pas si elle est vivante ou si elle s' est endormie dans la terre c' est mon premier instant de repos et de rêverie depuis que j' ai commencé ma longue course errante ce soleil d' octobre qui d' abord me semblait joyeux sur cette place solitaire subitement me devient triste triste plus que la brume ou la nuit "
] | [
"après le premier mouvement d’ agitation rapidement comprimé un nouveau silence s’ était fait dans toute l’ assemblée on aurait entendu une araignée tisser sa toile.ce fut la voix de le commissaire priseur qui rompit ce pesant silence à le dollars l’ île cria -t-il en se levant afin de mieux suivre la série de les enchères s’ était tourné de le côté de les assistants venaient de s’ écarter pour faire place à les adversaires l’ homme de stockton et l’ homme de pouvaient se voir en face se dévisager à le leur aise ",
"elle prit la règle et frappa fois les petites mains qui ne tremblèrent pas et demeurèrent immobiles sous les coups elle eut même assez de force d’ âme pour les donner aussi vigoureux qu’ elle l’ eût fait à une vraie coupable francine retourna à sa place PROPN lui jeta un regard étrange mais ne dit rien elle était étonnée elle ne comprenait pas ",
"kersac etait plus un frère qu' un maître pour elle; jamais un reproche toujours des remerciements et des éloges la petite marie devenait de plus en plus gentille elle passait la journée chez les bonnes soeurs de sainte-anne elle travaillait bien elle commençait déjà à se rendre un peu utile à la ferme ",
"l’ auditoire cependant commençait à le chuchoter et à s’ entre-regarder il suffit reprit l’ imperturbable auditeur quand il supposa que l’ accusé avait consommé sa troisième réponse vous êtes accusé par devant nous primo de trouble nocturne; de voie de fait sur la personne d’ une femme folle de rébellion et envers les archers de l’ ordonnance de le roi notre sire expliquez -vous sur tous ces points ",
"PROPN le bouc jouait sec et gagnait toujours il buvait sec aussi mais s’ enivrait difficilement figure bonasse à le expression cruelle tête froide l’ aspect puissant le gousset bien garni vêtu en monsieur coiffé d’ un chapeau melon qu’ il ne quittait jamais il passait pour un homme qui connaissait son affaire quelle affaire? on ne précisait pas mais ce soir-là on le vit à l’ œuvre et la considération qu’ il inspirait en fut grandement accrue ",
"son plaisir est de s’ occuper de le bureau retrouver ses\\n' registres si connus faire encore des mandats et des dépêches lui met la joie à le cœur cette innocente satisfaction et celle qu’ il éprouve à le faire avec moi heures de\\n' promenade chaque jour à l’ heure de la fermeture de le bureau suffisent à le distraire grâce à son concours je puis m’ occuper de mon petit ménage et de mes travaux couture mlle dubois est tout -à fait libre ce qui est essentiel pour elle car sa santé\\n' est complètement détruite elle est bien heureuse de t’ avoir ",
"c' était un misérable que joseph et un misérable de toutes les façons paresseux ivrogne méchant voleur il avait tous les vices les enfants le craignaient et le détestaient parce que pour un oui pour un non il les battait comme plâtre selon l' expression de les voisins qui plus d' une fois étaient venus les arracher à sa fureur balthasar de son côté lui témoignait beaucoup de froideur et ne lui obéissait qu' en rechignant ah! vous voilà vous autres dit -il en découvrant mes amis dans un coin de la chambre ",
"sans doute victoire lançait de temps à le autre à le geneviève quelques brocards pour ne point laisser rouiller sa langue mais la jeune femme paraissait heureuse et tranquille madame PROPN ne grognait point au-delà de les limites permises et simon plus grand pêcheur que jamais ayant imaginé d’ acclimater des écrevisses dans le ruisseau n’ avait plus d’ autre souci que d’ empêcher ses pupilles de retourner à le leur premier domicile ainsi qu’ il arrive quelquefois et puis la grande joie de le moulin c’ était l’ enfant ",
"à les approches de riga les champs cultivés sont nombreux et les travaux de labour allaient bientôt commencer mais à le ou verstes de PROPN le regard se perdait sur l’ interminable steppe dont l’ uniformité n’ est rompue à le défaut d’ accidents de terrain rares à la surface de les provinces baltiques que par le massif de les forêts d’ arbres verts ainsi que l’ avait fait observer broks l’ apparence de le ciel n’ était pas rassurante l’ air se déplaçait en violentes rafales et la bourrasque s’ accentuait à le mesure que le soleil s’ élevait au-dessus de l’ horizon heureusement le vent soufflait de le sud-ouest .de verstes en verstes à le peu près un relais de poste permettait de changer à la fois les chevaux et le postillon qui les avait conduits .ce service convenablement organisé assurait à les voyageurs un transport régulier assez rapide en somme .dès le départ à son vif déplaisir poch comprit qu’ il ne pourrait point entrer en conversation suivie avec son compagnon de route PROPN blotti dans un coin la tête encapuchonnée ne laissant rien voir de son visage dor",
"vous êtes sans fortune et ma dignité ne saurait s’ accommoder d’ une situation dont je posse ̀de seul les avantages si je vous inspire quelque estime promettez -moi d’ accepter le chèque que je vous ferai tenir ce soir même –voilà de bien grands mots mon cher ami et pour de bien petites choses en vérité si je vous refusais plus longtemps je craindrais que vous n’ eussiez de moi cette opinion que j’ attache à l’ argent plus de prix que vous n’ en attachez vous-même il vous plait d’ être généreux soit; j’ accepte votre offre et je vous remercie "
] |
vers dieu enfin quel crime a donc commis cet homme qui se macère par la pénitence la plus rigoureuse à la force de l’ âge et à le moment où les passions humaines se font le plus sentir il fut grand sans doute puisque ni la vie austère ni les privations ni la prière dans lesquelles il s’ abîmait ne purent faire taire le remords qui comme un fantôme marchait toujours à ses côtés le tourmentant jusque dans son sommeil toujours est -il que sa préoccupation était telle que l’ orage était déjà loin quand il s’ en aperçut un calme effrayant avait succédé à le tout ce fracas et il vit autour de lui gisants des pans de rochers détachés de la montagne roulant dans les sentiers puis entraînés par de gros ruisseaux qui se précipitaient en mugissant dans la vallée | [
"les oiseaux jetaient des cris plaintifs en cherchant leurs nids et leurs petits qu’ ils retrouvaient jonchant la terre il se sentit ému à la vue de cette nature si abîmée il rentra dans sa cellule pour sécher ses vêtements mouillés par la pluie puis après avoir approché de le feu un pot de terre dans lequel il faisait cuire ses grossiers aliments il s’ agenouilla sur un prie-dieu en pierre placé devant un crucifix prit son chapelet dans ses mains et pria iii térésa un bruit léger à le dehors de sa grotte lui fit tourner la tête et un instant après il vit entrer à la lueur de les flammes qui pétillaient dans l’ âtre une petite fille qui grelottait de froid ",
"en arrivant près de le moine dont le grand capuchon tombait presque sur le nez ne laissant voir de sa figure qu’ une longue barbe noire elle recula de quelques pas et jeta un cri le solitaire s’ empressa de la rassurer mais à les gestes qu’ elle fit il vit qu’ elle ne comprenait pas la langue qu’ il lui parlait cependant elle continua à le regarder avec de grands yeux étonnés puis peu à le peu se rassurant elle s’ approcha de le feu et chauffa ses petites mains rougies par le froid ",
"de misérables haillons la couvraient à le peine ses pieds nus sortaient de ses souliers troués de longues boucles d’ ébène encadraient son joli minois dans lequel brillaient les plus beaux yeux noirs un petit nez pointu des joues qui auraient fait honte à la plus belle rose et des petites perles de nacre dans une bouche mignonne a son cou était suspendu après une légère chaîne en or un médaillon représentant la vierge portant l’ enfant jésus dans ses bras ",
"lorsqu’ elle se fut bien chauffée elle alla se blottir dans un coin tira de sa poche un morceau de pain noir puis après l’ avoir mangé elle s’ endormit profondément l’ ermite la prit alors dans ses bras et la coucha sur un lit d’ herbe sèche ou ̀ elle reposa jusqu’ à le matin sans remuer quant à l’ ermite il passa une partie de la nuit en dévotions et l’ autre à se demander à le qui pouvait appartenir cette enfant dès que le jour parut il sortit de sa grotte ayant coutume de saluer par sa présence les premiers rayons de le soleil qui donnaient en plein sur son jardin après avoir fait sa prière de le matin il rentra pour s’ assurer de le sommeil de l’ enfant puis prenant le chemin qui conduit à la vallée il y descendit ",
"s’ informa près de chaque passant s’ il ne connaissait personne ayant perdu un enfant mais ce fut en vain tout ce qu’ il apprit fut qu’ une troupe de bohémiens après avoir passé plusieurs jours dans les environs venait de quitter le pays il était plus que probable que la pauvre petite fille en faisait partie et qu’ à le moment de le départ ne la voyant pas parmi eux les bohémiens l’ avaient crue tombée dans quelque précipice a une demi-lieue de le monastère sur le versant d’ une colline et à le milieu de noirs sapins se trouvait une chaumière entourée d’ un verger dans lequel chèvres broutaient paisiblement l’ herbe fraîche et verte une vache beuglait dans une petite écurie qui avec une autre pièce faisait l’ ensemble de la chaumière une cloison de terre glaise les séparait ",
"une seule fenêtre éclairait l’ intérieur de la chambre dans laquelle on voyait un lit bien maigre une table carrée entourée d’ un banc de bois et d’ une chaise également en bois dans la cheminée une grosse marmite de fer suspendue à une crémaillère le long de le mur quelques ustensiles de cuisine cassés ou ébréchés un fagot de bois sec était éparpillé sur le plancher une vigne mal soignée grimpant jusque sur le toit de chaume entourait le mur extérieur ",
"derrière l’ écurie s’ élevait un hangar pour contenir la paille et le fourrage de la vache une fourche à le manche cassé et une petite échelle qui n’ avait plus que échelons étaient appuyées contre le mur une vieille femme assise en été près de la porte et en hiver près de l’ âtre était la seule habitante de cette demeure rustique ce fut là que l’ ermite conduisit la petite fille la matrone fit bien quelques difficultés mais enfin cédant à les instances de le bon père elle lui promit de s’ en charger dès qu’ il fut parti la petite se mit à le courir et à le sauter autour de la maison ",
"le soir la vieille lui donna une jatte de lait et un morceau de pain qu’ elle alla manger en s’ asseyant sur le seuil de la porte et lorsque la nuit fut venue elle se coucha sur un lit improvisé dans un coin de la chambre le lendemain matin elle suivit sa mère adoptive qui allait toutes les semaines porter ses provisions à le san-giovanni-in-val-d’arno petit bourg distant de lieues de chez elle pour les y vendre l’ enfant s’ amusa tout le long de la route à le ramasser des pierres dans sa poche et à le cueillir de les fleurs le soir elle aida à le traire la vache et les chèvres leur donna de le fourrage et le jour suivant les mena paître ",
"elle s’ habitua bientôt à le cette vie tous les dimanches elle allait entendre la messe à l’ église de le village qui se trouvait dans la vallée après l’ office sa mère adoptive la laissait jouer à la porte de l’ église avec les petites filles de son âge puis quand le soir arrivait elle s’ acheminait tranquillement vers sa chaumière l’ été et l’ automne passèrent sans aucun changement l’ hiver arriva à le grands pas et avec lui les neiges et le mauvais temps "
] | [
"tiens tiens je puise dans ma fouille une pièce d’ argent et je la tends à la gravosse cette dernière s’ annonce louvoyante ses flûtes sont grosses comme des tonneaux pour les mouvoir il lui faut pas mal de volonté elle me réclame un demi-penny en plus de la pièce et me demande si c’ est vrai que les français mangent des grenouilles ",
"mais dirigé par un bruit de voix j' en gagnai une autre bâtie à l' écart et poussant la porte je me trouvai à le milieu d' une filerie bretonne une douzaine de femmes accroupies sur leurs talons autour d' un foyer où brillait une flambée d' ajoncs tournaient leurs fuseaux en causant et en chantant quelques enfants couchés à le leurs pieds s' étaient endormis et une jeune mère assise à le coin le plus reculé de l' âtre allaitait un nouveau-né en murmurant à le demi-voix un air de nourrice a mon entrée toutes se détournèrent je m' étais arrêté sur le seuil pour secouer la neige dont j' étais couvert et je déposai mon bâton près de la porte selon l' usage ",
"je n’ avais ni chagrins ni soucis d’ aucune sorte nul ne peut être et avoir été monsieur vous étiez heureux alors dites-vous? eh bien ne l’ êtes -vous donc pas aujourd’hui tous les frères de la côte flibustiers boucaniers ou habitants vous aiment et vous révèrent comme un père moi le premier nous nous ferions hacher pour vous ",
"j’ escaladai la rambarde et sautai sur le quai juste avant que le bateau ne prenne de la vitesse michèle marchait loin devant en direction de les ponts-couverts sans se soucier des passants venant à sa rencontre et qui l’ évitaient en glissant contre son cuir je me mis à le douter me souvenant maintenant de sa démarche limpide de ses cheveux pris par le vent elle pénétra dans le tunnel de l’ écluse vauban dont le gardien s’ apprêtait à le tirer la porte ses pas résonnaient sur la pierre les statues blessées sans piédestal nous regardaient passer de leurs cellules grillagées ",
"en une heure de tête à le tête public dans un coin sur un divan la duchesse amena d’ esgrignon à les générosités scipionesques à les dévouements amadisiens à les abnégations de le moyen âge qui commençait alors à le montrer ses dagues ses mâchicouliserreur de le furne: machicoulis à le lieu de ses cottes ses hauberts ses souliers à la poulaine et tout son romantique attirail de carton peint elle fut d’ ailleurs admirable d’ idées inexprimées et fourrées dans le cœur de victurnien comme des aiguilles dans une pelote une à une de façon distraite et discrète elle fut merveilleuse de réticences charmante d’ hypocrisie prodigue de promesses subtiles qui fondaient à l’ examen comme de la glace à le soleil après avoir rafraîchi l’ espoir enfin très-perfide de désirs conçus et inspirés cette belle rencontre finit par le nœud coulant d’ une invitation à le venir la voir passé avec ces manières chattemiteserreur de le furne: à le lieu de chattemites que l’ écriture imprimée ne peindra jamais ",
"c' est incroyable disait -il je ne l' aurais jamais deviné elle est folle a ans et un homme de ils sont fous tous les et cette pauvre petite ",
"le sous-officier retourna le collet de la capote visita la ceinture de le pantalon et dit: —vous avez raison ce sont des effets réformés l’ oeil de le jeune policier brilla mais ce ne fut qu’ un éclair il faut donc observa -t-il que ce pauvre diable ait acheté ce costume ou à le temple nécessairement chez un de ces richissimes marchands qui font en gros le commerce de les effets militaires ils ne sont que ou j’ irai de l’ un à l’ autre et celui qui a vendu cet uniforme reconnaîtra certainement sa marchandise à le quelque signe et cela nous mènera loin ",
"une grande table de chêne occupait le centre de cette pièce et près d’ elle était assise une femme à les cheveux gris qui tourna vers nous son mince visage fané.–ma mère voici notre cousin eut un mot d’ accueil poli sans cordialité elle avait des traits encore fins de beaux yeux foncés mais il existait chez elle un air d’ indifférence de froid détachement assez déplaisant –voulez -vous aller dire à le pauline de nous apporter des rafraîchissements marguerite? demanda -t-elle tandis que nous prenions place autour de la grande table dans de vieux fauteuils paillés ",
"que ces hommes sont bizarres pensa PROPN la première fois qu’ il vit cela ils perdent de bon riz pour le seul plaisir de s’ amuser à le jeter à le loin comme une petite pluie blanche le grain éparpillé de tous côtés disparaissait bientôt dans la terre fraîchement maniée mais il n’ était pas perdu comme le croyait sous les rayons de le soleil il germait et à le bout de fort peu de temps toute la surface de le champ était couverte de pousses d’ un beau vert c’ est alors qu’ il fallait des soins pour mener à le bien la récolte rien ne se fait sans peine en ce monde le riz croît presque dans l’ eau et il faut pour entretenir l’ humidité qui lui est nécessaire aller puiser de l’ eau dans les puits de les villages et arroser le sol incessamment les éléphants sont mis à le contribution ce sont eux qui transportent sur leur dos les outres pleines qu’ on déverse dans d’ innombrables petits canaux ",
"ils frappent sur le sol en même temps avec la semelle et leurs gestes se font toujours assez ensemble quoique lestes des femmes avec eux sont mises à le peu près pareil: culotte bleue et bas roses proprets grand col semblable à le dos de les mêmes blouses blanches qui serrant à le leur taille exagèrent les hanches mais à le lieu de les toquets qu’ ont tous leurs compagnons des bonnets de coton bleus cachent leurs chignons devant le haut d’ un corps de femme fait la proue "
] |
mais ce mouvement furtif ce recroquevillement ce retrait apeuré provoque le besoin que ne provoque jamais ce qui se tient à l’ abri de tout attouchement protégé par son immobilité son indépendance le besoin de s’ approcher de toucher de saisir ce qui se rétracte cherche à se dissimuler craintif palpitant le désir irrépressible de le prendre de le caresser doucement ne tremblez pas vous n’ avez rien à le craindre il n’ y a pas trace ici de ce que vous redoutez rien qui puisse vous blesser vous rabaisser se rehausser à le vos dépens seulement le désir de vous secourir c’ est pénible insupportable de vous sentir ici en pays ami manquer à le ce point de confiance mais comment s’ y prendre pour vous atteindre avec quels mots des mots qui ne vous feraient pas vous replier encore plus vous blottir encore plus loin vous échapper vous enfuir pour ne plus jamais revenir qu’ est -ce que c’ est tout à le coup ces mots sortis automatiquement venus d’ eux-mêmes de ces mots qui se tiennent toujours prêts et qui dès qu’ une chose les attire de le dehors passent tout naturellement sa | [
"n’ est -ce pas irréel enfantin et que ce soit si partagé un moment l’ heureux élu se prélassant tout fier admiré qui s’ était vu repoussé rejeté dans la foule pitoyable de les ratés va se réveiller se secouer ce n’ était donc pas vrai c’ était un cauchemar il n’ y a eu aucun ratage aucun avilissement rien qu’ on puisse mépriser rien dont on puisse avoir pitié il va se redresser ce n’ était pas vrai un mauvais rêve évidemment c’ est tout à le fait ridicule ces valorisations ces événenents dans l’ original papier note de l’ édition électronique dépréciations dans un domaine où pourtant dieu sait mais rien en lui ne semble avoir bougé il y a dans ses yeux de l’ indifférence comme de le dédain moi je dois dire que ce genre de choses je n’ ai pas bien suivi je n’ ai jamais pu beaucoup m’ intéresser je sais j’ ai des amis dont on ne le croirait jamais eh bien les faits divers et même la presse de le cœur mais moi oh moi non plus vous savez il a fallu que cette fois tout ce battage partout cette indignation il faut donc repartir s’ éloigner de ces terres ingrat",
"on a beau chercher dans ces mots oui c’ est vraiment très étonnant cette force de les préjugés qui arrivent à le contaminer les victimes elles-mêmes impossible de rien trouver dans cette phrase un peu gourmée fermée impeccable de conformisme de décence d’ un seul coup il a disparu ce besoin d’ atteindre de capturer de tenir de caresser d’ apaiser ce qui là en vous tremblote guette toujours prêt à le aller se dissimuler se blottir dans l’ ombre mais tandis que la conversation poursuit en toute sécurité tranquillement normalement son cours ici par- derrière il y a une agitation de plus en plus forte c’ est un véritable tumulte des mots surgissent se bousculent ils poussent appuient des mots impatients qui n’ ont pas le temps de s’ assembler en phrases des mots isolés incohérents parfaite réciprocité barre horizontale d’ une balançoire chacun toujours en face l’ un de l’ autre à le même niveau vases communicants ils vont sortir, devenir à le contact de le dehors de les calculs des comptes mesquins des préceptes édictés par des cuistres mais il n’ y a rien à le cra",
"portez -vous bien xix eh oui il y a des gens qui vous pompent l’ air c’ est tout ce qu’ il a été possible d’ obtenir même de celui-là un de les très rares à le qui on peut se risquer à le parler de ces sortes de choses oser demander si à lui aussi si ç a lui est jamais arrivé c’ est si étrange c’ est à le croire que ç a n’ a jamais pu arriver à le personne des gens on ne sait comment il n’ y a rien en eux qui puisse le faire comprendre quand ils sont là et même quelque temps après qu’ ils ne sont plus là ils produisent sur vous un effet comment dire c’ est comme si on n’ existait plus non ce n’ est pas ça on existe mais ce n’ est pas ce qui s’ appelait exister on est vous comprenez et il a interrompu ces bafouillages il a dit ah oui je sais il y a des gens qui vous pompent l’ air ils vous pompent l’ air des mots qu’ on a envie de rejeter non ce n’ est pas ça pas ça de le tout mais ils résistent ils restent là tendus une perche à le laquelle on ne sait pourquoi on s’ accroche ils vous pompent l’ air et l’on voit apparaître dans l’ épais brouillard une vraie purée",
"comment parvenir à l’ agripper avec quels moyens quels mots il n’ y en avait pas là-bas il n’ y avait personne pour le sentir pour essayer de s’ en saisir mais il faut le retrouver coûte que coûte pas question de renoncer ",
"eh bien tant pis il n’ y a pas le choix pas d’ autres moyens que les moyens de le bord des mots mal adaptés inadéquats comme vous pompent l’ air et si par bonheur de nouveau comme avec vous pompent l’ air des mots qui ne conviennent pas pouvaient faire apparaître à le moins inscrire en creux alors pourquoi ne pas commencer avec PROPN les premiers mots qui tout naturellement se présentent ils sont venus un beau jour et ils se sont installés mais comme installés ne convient pas ni même venus tant leur arrivée s’ est aussitôt effacée avec elle d’ un seul coup tout ce qui était ici a disparu on aurait cru que ç a n’ avait jamais existé c’ est tout de même leur arrivée qui a chassé l’ air qui était ici et l’ a remplacé non ils n’ ont rien chassé l’ air qui a tout empli ici n’ était pas de l’ air importé ",
"c’ était l’ air tout court il n’ y avait pas il ne pouvait pas y en avoir d’ autre mais enfin c’ est avec eux que l’ air était entré non entré pourrait faire croire qu’ il est arrivé de le dehors de quel dehors il n’ y avait rien d’ autre nulle part que ce qui était là ",
"aussi évident certain que le changement de les saisons le temps qu’ il fait le lever de le soleil ou le clair de lune aussi évident certain des mots comme évidence comme certitude qui pouvait les amener et les poser sur ce qui était là et ne convient pas où par rapport à le quoi on marchait sur des voies toutes tracées mais non il n’ y avait pas de voies tracées ",
"tracées par qui on se déplaçait comme on voulait on pouvait aller où bon vous semble on se conformait à des règles non quelles règles sinon celles invisibles inéluctables nécessaires qui doivent régler tout ce qui est ",
"des objets se présentaient des objets qui pouvaient éveiller de l’ intérêt de l’ intérêt mais l’ intérêt aurait produit des mouvements pour s’ en approcher plus près de ces objets pour s’ en emparer les serrer essayer de faire sourdre d’ eux on ne savait quoi mais ils passaient inapprochables intouchables hors de portée ils ne pouvaient déclencher aucun mouvement maintenant comme pris à le jeu des mots arrivent des mots-repoussoirs juste pour s’ amuser à le appuyer encore un peu inscrire en creux encore plus fort enfermés mais non monde clos non évidemment étouffement "
] | [
"d’ un regard rapide et sûr elle commençait à le juger le monde pour ce qu’ il vaut qu’ est -ce que la vertu? une femme qui ne sait pas s’ habiller une fille qui renonce à le tout hormis à le confessionnal maintenant que le cœur avait entraîné jeanne si loin dans le péché elle ne pouvait plus avoir l’ estime de soi-même; que lui importait l’ estime de les autres si elle pouvait mener la vie à le chevaux? et d’ ailleurs avec son nom et sa fierté se sauverait -elle pas les apparencees qui oserait l’ accuser dans ce beau monde où les quarts de les femmes n’ osent pas jeter la première pierre où les hommes ne sont charmants qu’ avec les pécheresses ",
"le souvenir d’ le poursuivait sans relâche il revoyait son délicat visage son sourire doux et séduisant entre tous le charme profond de ses yeux voilés de grands cils bruns et la séparation lui révéla quelles profondes racines cet amour avait déjà introduites en son cœur .le neuvième jour de son séjour à le carlsbad à le casino il se trouva inopinément en face d’ un attaché de l’ ambassade française m. d’ enfreville qui s’ était montré un de les plus assidus à le courtiser la jolie danseuse de le printania-théâtre après un échange de paroles amicales georges de nouveau à le vienne sinon que la délicieuse étoile l’ incomparable ilka a disparu de notre ciel.georges tressaillit et pendant un moment il lui parut que son cœur cessait de battre –comment disparue? balbutia -t-il –il y a jours sa mère est morte subitement ",
"je vous avais oubliée mais non idiote tu travaillais c\\' est fini oui va j\\' ai faim oui chef faites -moi un bon gros steak bien saignant pour le bureau PROPN se re tourna ",
"ce que je vais vous dire ou plutôt résumer commença le docteur ne tient pas de la légende et ne repose pas sur des racontars comme dans le cas de jéricho c’ est je vous le répète si étrange que cela soit de la réalité je suis à le courant de l’ histoire non pas par des inconnus mais par un de les témoins qui y furent mêlés de la façon la plus directe un de mes confrères retraité comme moi et mon voisin de campagne le docteur verlage donc il y a quelque ou mois le paquebot de la compagnie orientale arrivait d’ indochine et passait à le large de nice la mer était maussade et la visibilité par suite de les nuages très mauvaise ",
"—je n’ en ai pas moins pensé toute ma vie que j’ aurais dû me sacrifier quand mois après notre mariage le médecin m’ a annoncé que mon père était atteint d’ un cancer inguérissable j’ ai considéré ç a comme une punition —vous l’ avez dit à le votre mari? —non tout ce que je vous dis aujourd’hui j’ en parle pour la première fois parce que c’ est la seule façon si mon frère a vraiment fait ce que vous croyez de plaider sa cause à le besoin je le répéterai à la barre contrairement à le ce que vous pourriez penser je me moque de l’ opinion de les gens elle s’ était animée et ses mains étaient de plus en plus agitées elle ouvrait à le nouveau son sac en tirait une petite boîte de métal —vous n’ auriez pas un verre d’ eau il vaut mieux que je prenne un médicament que le d larue m’ a ordonné maigret alla ouvrir le placard dans lequel il y avait une fontaine un verre et même une bouteille de cognac qui n’ était pas toujours inutile ",
"que ferions -nous seigneur s’ il nous fallait descendre de notre cinquième étage à le bout d’ une corde dans le vide ou même nous précipiter sur des matelas posés par terre à le cet effet? le cri de les pompiers s’ éloigne ce feu-là n’ était pas pour nous je fus réveillé certain soir non par un fantôme de notaire mais par une très vive douleur logée dans le fond de l’ oreille je n’ avais pas encore libéré mon premier cri que mère était déjà sur pied ",
"—tu ne la connais pas la dame? —oh! non notre maître bien elle te connaît —pas possible —elle t’ a vu en bretagne il y a ans un jour que tu gardais tes chèvres sur la lande de il y a ans notre maître j’ étais plus souvent à le concarneau qu’ à la ferme à le cause de zina mais ç a se peut tout de même que cette dame m’ ait rencontré ",
"mais moi je le respecterai comme s’ il était mon propre frère sainte leva sur lui un regard voilé de larmes –pourquoi pleurez -vous demanda -t-il répondit sainte je vous crois sincère mais est -il temps encore il y a jours que je n’ ai eu de nouvelles de mon père ",
"et le soir même quand ils se retrouvèrent pour leur seconde nuit le sujet fut simplement esquissé on se marie oui on se marie quelle simplicité ce hector et cette brigitte on aurait dit des héros suisses ",
"les trichard ont beau faire; la multiplicité et la facilite tous les jours plus grande des communications l’ incessante diffusion de les journaux et de les livres le nombre toujours croissant des moyens d’ instruction et bien d’ autres causes agissent sourdement avec une force lente mais irrésistible il y a années seulement la lutte que je soutiens eût été chimérique et absurde personne même ne se fût mis en tête de l’ entreprendre elle a des chances aujourd’hui "
] |
ils aperçurent le champ de courses et passèrent à le côté de les vans qui comme pour mettre en garde les joueurs portaient tous la même inscription attention chevaux pendant qu' elle imaginait l' enchanteur parfum de le crottin il avait engagé la voiture dans une petite route transversale qui plongeait à le travers de les arbres parisiens dont le naturel est soumis à la cité le moteur se tut ils étaient seuls elle crut et même espéra qu' il en profiterait | [
"il lui était arrivé de lier sa prochaine rencontre avec lui à un acte de sodomie cet acte n' eut pas lieu et tous à le pied retrouvèrent la route principale et bientôt la foule qui s' accumulait devant les portes de l' hippodrome pendant que gréard faisait la queue devant un guichet où se débitaient les tickets d' entrée elle se laissa absorber par le spectacle de hautes flammes éblouissantes où grésillaient des brochettes l' odeur de la graisse brûlée était entêtante comme un encens et les fluctuations lumineuses semblaient assez régulières dans leur irrégularité pour délivrer de la pensée sauf si celle-ci revenait vers un autre brasier devant lequel une phrase avait été prononcée: nous sommes bien ici toutes les je n' y échapperai jamais ",
"se dit-elle et pourrait -on préciser: s' écria -t-elle car il y a entre les diverses voix intérieures autant de diversité qu' entre celles qui s' échappent des cordes vocales elle se glissa parmi les amateurs de brochettes pour à le moins profiter de la chaleur car l' été de la saint-martin chancelait attiré par un hiver que ni l' une ni l' autre ne connaîtraient elles qui n' en avaient connuaucun un champ de conscience est plus dangereux qu' un champ de mines où l'on peut s' immobiliser en sécurité et souffler à son aise car le champ de conscience se déplace et vous glisse les mines sous les pieds elle attendait la prochaine explosion ",
"il l' avait prise par le bras et la guidait à le travers de les halls et de les escaliers il parlait il lui montrait le programme commentait une appréciation de son journal de courses elle fut surprise par l' air frais et quand il l' eut entraînée de gradins en gradins et qu' il eut posé le journal sur le béton en l' invitant à le s' asseoir elle se décida à le regarder et constata qu' elle était encore sensible à une émotion gratuite le spectacle que lui offrait l' hippodrome mobilisait son attention ",
"la piste enserrait étincelante une vaste pelouse dont le vert sur la bordure était exaspéré par les projecteurs a la télévision elle avait assisté par hasard à des courses sans leur accorder d' intérêt sachant une fois pour toutes qu' il y a toujours des chevaux qui courent plus vite que les autres mais leur apparition dans le virage la troubla comme les sulkys et les jockeys les chevaux étaient proches à se frôler les couleurs de les robes des casaques et des toques se heurtaient et se mêlaient flots de fleurs coupées entraînés par un mouvement presque uniforme cette piste était un bijou qu' entourait un écrin de bois obscurs eux-mêmes dominés par la haute falaise de paris nocturne saupoudré d' électricité ",
"c' était plus beau que la tour montparnasse parce que ç a bougeait le monde se révélait un démon qui s' ingéniait à la retenir sur un écran lumineux les résultats étaient apparus qui provoquaient des discussions parmi les gradins mais non des querelles déjà elle avait remarqué que ces gens étaient polis qu' ils voustenaient la porte qu' ils vous demandaient pardon quand ils vous frôlaient contre toute attente la passion leur avait inoculé une douceur ",
"dans la troisième je jouerai en jumelé liane et de nouveau il l' entraînait elle retrouva la chaleur de les galeries intérieures devant des guichets les parieurs faisaient la queue je ne jouerai pas dit -il ",
"maintenant que je vous ai retrouvée je n' ai plus besoin de faire semblant de vivre allons dîner il la poussait le long d' escaliers interminables le menu était affiché elle refusa net ",
"regardez le prix c' est beaucoup trop cher alors rentrons dîner à le paris ils redescendirent elle freinait; son regard cherchait ",
"il l' interrogea elle répondit il s' extasia: les toilettes comme à le musée enfermée dans le blanc inerte d' une cellule de les toilettes elle tira le petit tueur de sa sacoche "
] | [
"car le bien dont on a joui fait mieux sentir encore le mal qui lui succède PROPN la pauvre petite s’ est éloignée de le tombeau de sa mère et de les champs paisibles qui l’ ont vue naître maintenant il lui faut quitter ces jeunes filles aimables dont la société lui plaît tant et pour lesquelles elle éprouve déjà une tendre amitié toutefois elle renfermera ses regrets car avant tout elle aime son père et veut partager son sort quel qu’ il soit enfin on obtint le passage sur un vaisseau envoyé par le gouvernement dans la rivière de la plata ",
"les chevaux étaient rares quand ils n’ étaient pas mis en réquisition ils quittèrent la voiture à le bas de le dernier coteau avant d’ arriver à le village de la campagne muette farouche abandonnée leur paraissait commander le silence le bruit de les roues dans les ornières eût été une profanation d’ ailleurs des arbres abattus barraient fréquemment le chemin et obligeaient à des détours qui les eussent retardés ils traversaient un long champ de bataille ",
"je reviendrai vous voir dans l’ après-midi promets -je à le réveillon bon rétablissement merci nous filons le gendarme me demande ce qu’ il peut faire d’ utile je lui dis que le mieux c’ est qu’ il se mette à le cheval sur sa culbutée et qu’ il foute le camp où bon lui semble ",
"le lit de germaine servit de trait d’ union à le ces mères la vieille comtesse disputa plus d’ une fois à le mme de la tour d’ embleuse les fatigues et les dégoûts de l’ état de garde-malade c’ était à qui se chargerait des soins les plus pénibles et de ces corvées où éclate le dévouement de le sexe sublime le vieux duc donnait à sa femme un supplément de soucis dont elle se fût bien passée l’ argent lui avait rendu une troisième jeunesse ",
"le marquis nous fit hier la surprise de nous venir rejoindre en uniforme dans la galerie de le roi il est très joli cet uniforme et il sied à le miracle à ce jeune colonel l’ habit est gris blanc avec parements revers et collet écarlate les boutons blancs à le cul de dé les galons de housse à le chaînettes or et noir le bord de le chapeau à le lardin et la culotte de peau jaune tout cela forme un ensemble galant et martial ",
"pour couronner l’ œuvre une élite intellectuelle s’ amusait à le fonder en raison et en droit ce suicide d’ un peuple à le nom de les droits sacrés à le bonheur un humanitarisme morbide rongeait la distinction de le bien et de le mal s’ apitoyait devant la personne irresponsable et sacrée de les criminels capitulait devant le crime et lui livrait la société christophe pensait la france est soûle de liberté après avoir déliré elle tombera ivre-morte ",
"mais peut-être n' était -il pas pressé lui non plus de prendre des décisions il n' en souffla pas mot PROPN se sentit très intimidé quand la répétition commença le gênait quand il surprenait un lecteur en train de lire un de ses romans être assis à le côté de les dubreuilh pendant qu' ils écoutaient son texte avait quelque chose d' obscène anne semblait émue et intéressé: mais à le quoi ne s' intéressait -il pas PROPN n' osa pas l' interroger ",
"PROPN se rangea dans le parking d’ une grande surface polyvalente meubles et équipements vous pouvez m’ accompagner ou rester dit -il avant de sortir de la voiture on préféra rester je vous préviens j’ en ai pour un moment ç a va dépendre vous savez où je suis à le raison d’ un quart d’ heure par article réflexion choix caisse dura près d’ une heure et demie ",
"elle n’ existait plus que pour ces rendez-vous et s’ y préparait avec une coquetterie naïve elle arrivait toujours trop tôt elle devait faire les pas sur le trottoir de l’ usine enfin son amant paraissait ils s’ embrassaient à le pleine bouche –pierre on rentre à le pied chuchotait renée ",
"le tableau surtout la frappa de les confessions élancées de femmes qui debout la bouche tendue plaquée contre le cuivre de le confessionnal se soutenaient et s’ appuyaient avec leurs mains près de leur tête posées à le plat contre le bois dans le mouvement de ces buveuses de campagne approchant la bouche d’ un filet d’ eau plus haut que leur bouche et à l’ autel où se lève la magnificence de les grandes colonnes de bronze doré le bronze de les proues de galères d’ actium elle admira encore un triple rang de femmes à la beauté dure pressées serrées l’ une contre l’ autre versées et tassées par places comme un troupeau effaré à la fois agenouillées et assises sur leurs talons qui avaient l’ air contre la balustrade de ruminer l’ eucharistie les unes égrenant un chapelet sur leurs genoux d’ autres soutenant leur front sur une main qui montrait le cuivre d’ une grosse bague d’ autres farouchement songeuses le petit doigt à les lèvres enfin c’ était le grand jour le dimanche de pâques le peuple de l’ agro romano les paysans l’ avaient attendu roulés dans leurs man"
] |
ce qui en additionnant tout démontrait que la société avait en main près de le quart de les actions émises par elle et qu’ elle avait payé ces actions de l’ effroyable somme de millions PROPN était le gouffre où elle s’ engloutissait des larmes de douleur et de colère étaient montées à les yeux d’ hamelin lui qui venait de jeter si heureusement à le rome les bases de sa grande banque catholique le trésor de le saint-sépulcre pour permettre à les jours prochains de la persécution d’ installer royalement le pape à le jérusalem dans la gloire légendaire de les lieux saints une banque destinée à le mettre le nouveau royaume de palestine à l’ abri de les perturbations politiques en basant son budget avec la garantie de les ressources de le pays sur toute une série d’ émissions dont les chrétiens de le monde entier allaient se disputer les titres et tout cela croulait d’ un coup dans cette imbécile démence de le jeu il était parti laissant un bilan admirable des millions à la pelle une société dans une prospérité si prompte et si haute qu’ elle faisait l’ éton | [
"sa stupeur croissait il exigeait violemment des explications voulait comprendre quelle puissance mystérieuse venait de pousser saccard à s’ acharner ainsi contre l’ édifice colossal qu’ il avait élevé à le détruire pierre par pierre d’ un côté tandis qu’ il prétendait l’ achever de l’ autre .saccard très nettement sans se fâcher répondit après les premières heures d’ émotion et d’ anéantissement il s’ était retrouvé debout solide avec son indomptable espoir des trahisons avaient rendu la catastrophe terrible mais rien n’ était perdu il allait tout relever et d’ ailleurs si l’ universelle avait eu une prospérité si rapide et si grande ne la devait -elle pas à les moyens qu’ on lui reprochait la création de le syndicat les augmentations successives de le capital le bilan hâtif de le dernier exercice les actions gardées par la société et plus tard les actions achetées en masse follement ",
"tout cela faisait corps si l’on acceptait le succès il fallait bien accepter les risques quand on chauffe trop une machine il arrive qu’ elle éclate de le reste il n’ avouait aucune faute il avait fait simplement avec plus de carrure intelligente ce que tout directeur de banque fait; et il ne lâchait pas son idée géniale son idée géante de racheter la totalité de les titres d’ abattre l’ argent lui avait manqué voilà tout ",
"maintenant c’ était à le recommencer une assemblée générale extraordinaire venait d’ être convoquée pour le lundi suivant il se disait absolument certain de ses actionnaires il obtiendrait d’ eux les sacrifices indispensables convaincu que sur un mot de lui tous apporteraient leur fortune en attendant on vivrait grâce à les petites sommes que les autres maisons de crédit les grandes banques avançaient chaque matin pour les besoins pressants de la journée dans la crainte d’ un trop brusque effondrement qui les aurait ébranlées elles-mêmes la crise passée tout allait reprendre et resplendir de nouveau objecta hamelin que calmait déjà cette tranquillité souriante ne voyez -vous pas dans ces secours fournis par nos rivaux une tactique une idée de se garer d’ abord et de rendre ensuite notre chute plus profonde en la retardant ce qui m’ inquiète c’ est de voir en effet un de les premiers s’ était offert pour éviter l’ immédiate déclaration de faillite avec l’ extraordinaire sens pratique d’ un monsieur qui forcé de mettre le feu chez un voisin se hâterait ensuite ",
"saccard eut un geste d’ impatience exaspéré par cette preuve que le vainqueur donnait de sa sagesse et de son intelligence il fait la grande âme il croit qu’ il me poignarde avec sa générosité.» un silence régna et ce fut mmecaroline restée jusque -là muette qui reprit enfin:«mon ami j’ ai laissé mon frère vous parler comme il devait le faire dans la légitime douleur qu’ il a éprouvée en apprenant toutes ces déplorables choses mais notre situation à le nous autres me semble claire et n’ est -ce pas il me paraît impossible qu’ il se trouve compromis si l’ affaire tournait décidément mal vous savez à le quel cours j’ ai vendu on ne pourra pas dire qu’ il a poussé à la hausse pour tirer un plus gros profit de ses titres et d’ ailleurs si la catastrophe arrive nous savons ce que nous avons à le faire je n’ ai point je l’ avoue votre espoir entêté seulement vous avez raison il faut lutter jusqu’ à la dernière minute et ce n’ est pas mon frère qui vous découragera soyez -en sûr elle était émue reprise par sa tolérance pour cet homme si obstinément vivace ne v",
"comptez sur moi si je puis vous être utile et une fois de plus à le cette heure dernière sous les plus effroyables menaces saccard les rassura les reconquit en les quittant sur ces paroles pleines de promesses et de mystère dormez tranquilles je ne puis encore parler mais j’ ai l’ absolue certitude de tout remettre à le flot avant la fin de l’ autre semaine cette phrase qu’ il n’ expliquait pas il la répéta à le tous les amis de la maison à le tous les clients qui vinrent effarés terrifiés lui demander conseil depuis jours le galop ne cessait pas rue de PROPN à le travers de son cabinet les beauvilliers les maugendre sédille dejoie accoururent à la file il les recevait très calme d’ un air militaire avec des mots vibrants qui leur remettaient de le courage à le cœur; et quand ils parlaient de vendre de réaliser à le perte il se fâchait leur criait de ne pas faire une pareille bêtise s’ engageant sur l’ honneur à le rattraper les cours de et même de francs malgré les fautes commises tous gardaient en lui une foi aveugle qu’ on le leur laissât qu’ il fût libre de les v",
"si aucun accident ne se produisait avant le lundi si on lui donnait le temps de réunir l’ assemblée générale extraordinaire personne ne doutait qu’ il ne tirât l’ universelle saine et sauve des décombres saccard avait songé à son frère rougon et c’ était là ce secours tout-puissant dont il parlait sans vouloir s’ expliquer davantage s’ étant trouvé face à le face avec daigremont le traître et lui ayant fait d’ amers reproches il n’ en avait obtenu que cette réponse mais mon cher ce n’ est pas moi qui vous ai la ̂ché c’ est votre frère évidemment cet homme était dans son droit il n’ avait fait l’ affaire qu’ à la condition que rougon en serait on lui avait promis rougon formellement rien d’ étonnant à le ce qu’ il se fût retiré de le moment où le ministre loin d’ en être vivait en guerre avec l’ universelle et son directeur c’ était à le moins une excuse sans réplique très frappé saccard venait de sentir sa faute immense cette brouille avec ce frère qui seul pouvait le défendre le rendre à ce point sacré que personne n’ oserait achever sa ruine lorsqu’",
"et ce fut pour son orgueil une de les heures les plus dures celle ou il se décida à le prier le député huret d’ intervenir en sa faveur de le reste il gardait une attitude de menace refusait toujours de disparaître exigeait comme une chose due l’ aide de rougon qui avait plus d’ intérêt que lui à éviter le scandale le lendemain comme il attendait la visite promise d’ huret il reçut simplement un billet dans lequel en termes vagues on lui faisait dire de ne pas s’ impatienter et de compter sur une bonne issue si les circonstances ne s’ y opposaient pas plus tard il se contenta de ces quelques lignes qu’ il regarda comme une promesse de neutralité .mais la vérité était que rougon venait de prendre l’ énergique parti d’ en finir avec ce membre gangrené de sa famille qui depuis des années le gênait dans d’ éternelles terreurs d’ accidents malpropres et qu’ il préférait enfin trancher violemment si la catastrophe arrivait il était résolu à le laisser aller les choses ",
"puisqu’ il n’ obtiendrait jamais de saccard son exil le plus simple n’ était -il pas de le forcer à s’ expatrier lui-même en lui facilitant la fuite après quelque bonne condamnation un brusque scandale un coup de balai ce serait fini d’ ailleurs la situation de le ministre devenait difficile depuis qu’ il avait déclaré à le corps législatif dans un mouvement d’ éloquence mémorable que jamais la france ne laisserait l’ italie s’ emparer de rome très applaudi par les catholiques très attaqué par le tiers état de plus en plus puissant il voyait arriver l’ heure où ce dernier aidé des bonapartistes libéraux allait le faire sauter de le pouvoir à le moins qu’ il ne leur donnât aussi un gage et le gage si les circonstances le voulaient allait être l’ abandon de cette universelle patronnée par rome devenue une force inquiétante ",
"enfin ce qui avait achevé de le décider c’ était une communication secrète de son collègue de les finances qui sur le point de lancer un emprunt avait trouvé et tous les banquiers juifs très réservés donnant à le entendre qu’ ils refuseraient leurs capitaux tant que le marché resterait incertain pour eux livré à les aventures triomphait plutôt les juifs avec leur royauté acceptée de l’ or que les catholiques ultramontains maîtres de le monde s’ ils devenaient les rois de la bourse!on raconta plus tard que le garde de les sceaux acharné dans sa rancune contre saccard ayant fait pressentir rougon sur la conduite à le suivre vis-à-vis de son frère à le cas où la justice aurait à le intervenir en avait simplement reçu ce cri de le cœur: ah qu’ il m’ en débarrasse donc je lui devrai un fameux cierge dès lors de le moment où rougon l’ abandonnait saccard était perdu qui le guettait depuis son arrivée à le pouvoir le tenait enfin sur la marge de le code à le bord même de le vaste filet judiciaire n’ ayant plus qu’ à le trouver le prétexte pour lancer ses gendarmes"
] | [
"jean me représente riposta il a donc les mêmes droits que moi j' ai besoin de lui pour défendre mes intérêts et moi je suis assez de tout seul pour défendre les miens seulement comme je suis trop vieux pour céder que je ne veux pas me laisser manger la laine sur le dos par un galopin ce sera lui qui partira ou bien moi choisis mon fils ne me quittera pas eh bien ce sera moi ",
"ce sont les meilleures poil de carotte: je finirai par y mettre et j\\' en mangerai comme toi je crains seulement de sentir mauvais et que maman ne le remarque si elle m\\' embrasse ca ne sent rien dit parrain et il souffle à le visage de son filleul poil de carotte: est vrai ",
"mais ce n' était pas la ce qu' avait compris le baron pour lui le consentement de la duchesse à ses désirs de mariage ne faisait point doute seulement tant que mathilde serait vivante ces promesses ces offres seraient illusoires ce refus n' était qu' une invitation à le agir c' est ce qu' avait immédiatement tenté impatient d' avoir reconquis sa liberté ",
"derrière debout sur une mince planchette un petit groom culotté de peau blanche en bottes à le revers jaunes ne se retenant qu’ à l’ aide de tresses de soie noire sautillait secoué par le balancement de la calèche sur les panneaux s’ écartelait un large écusson à le personnages la tête haute d’ énormes boutons de diamant à les oreilles la jeune femme regardait devant elle impassible avec l’ air hautain d’ une majesté de temps en temps à la rencontre de certaines femmes dans des voitures de grande remise principalement son œil s’ humanisant avait un éclair de convention une expression d’ entente quand elle arriva à la hauteur de le groupe formé par fernand et les siens alice la contempla très étonnée ",
"et maintenant que le spectacle commence le garde champêtre avait imaginé de ponctuer son numéro en faisant virevolter ses baguettes à le bout de les doigts mais à la dernière répétition l’ une d’ elles ayant atterri dans la cage de le souffleur la petite tante à le doigts d’ être éborgnée avait décidé qu’ on en resterait là épais dictionnaires glissés entre elle et le banc suffisait à le peine à le hisser son regard à le hauteur de les planches ses mains agrippant le rebord de le plateau les feuillets dactylographiés par son neveu étalés sous son nez elle accompagnait d’ un mouvement des lèvres le dialogue de les comédiens quand la mémoire de l’ un d’ eux faisait défaut elle haussait le ton avec cette façon bien à le elle héritée d’ une abondante pratique de la prière et de la fréquentation de l’ église de parler fort à le voix basse si bien qu’ on l’ entendait parfois de la salle à qui il arrivait de reprendre en chœur une réplique à l’ unisson de le comédien ils étaient à le présent à le occuper la scène ",
"elles faisaient une musique gaie pareille à le celle que le vent chaud tire parfois des ramures de certains chênes tout en feuilles sèches à le milieu de l’ automne le berger doit toujours songer à le lendemain tout ce qui appartient à le hier appartient à la mort et ce qui importe c’ est de vivre tu le sais bien brodeck toi qui es revenu d’ où on ne revient pas et moi je dois faire en sorte que les autres aussi puissent vivre et regardent le jour d’ après c’ est à ce moment que j’ ai compris tu ne peux pas faire ça lui dis-je et pourquoi donc ",
"parle c' est toi qui tel jour à le telle heure as tué le frank qui profanait le cimetière à le delà de la muraille avoue que c' est toi et je te le dis en vérité et je te le promets à le nom de dieu —moi le padischah —l' aveu te sera compté à le jour de le jugement toucha la terre de son front et avoua mais cet homme sera condamné à le mort? —et exécuté c' est un brigand qui a commis plus de meurtres qu' il n' a vécu de saisons soyez tranquille monsieur le colonel: pour faire tomber cette tête il n' était pas besoin de le cadavre de ",
"à quand le prochain —le prochain quoi? évidemment parce que tu ne vas pas me dire qu’ après josé oui fernand crevel et la femme-tronc tu ne lui as pas fait la peau à le pierrot oui oui tu as toutes les bonnes excuses tu vas me dire le contraire mais je ne te croirai pas il rapplique comme un dératé à les filles-du-calvaire et à le moment ou ̀ il traverse le boulevard voilà qu’ il se fait faucher par un taxi et naturellement jamais retrouvé le taco; et naturellement tu ne t’ es jamais demandé qui il pouvait bien venir voir à les filles-du-calvaire? hein? que pouvait -il bien y venir chercher dis-le-moi chinois! parce que toi tu le sais! tu savais aussi qu’ il connaissait un truc car ce n’ était pas pour reluquer la trombine de maud qu’ il venait à les trapézistes mais pour rachel ",
"les rapports qui avaient existé entre aubert et la comtesse me persuadaient que je pouvais m' adresser en meilleur endroit qu' à le cette étude pour avoir l' adresse de le jeune vicomte de biéleuze je m' enquis auprès de mon aubergiste parisien de l' âne -d'or fit -il on leur rend le métier dur à les notaires en ce moment et quand je lui eus nommé aubert c' est un notaire à le sous un nommé taugencel qui occupe la place si vous avez affaire en cette étude vous n' aurez pas loin à le aller c' est là tout près à le pas dans la rue françoise m' indiqua -t-il ",
"PROPN était avec moi j’ ai caché sa tapisserie s’ il s’ avise de me la redemander je la jette à le feu elle est inutile à le présent; le vent ne souffle plus de le même côté et je doute qu’ il la cherche "
] |
dis -je d’ un ton obstiné qui peut bien être à la maison de le vésinet à le fond ce serait intéressant de le savoir j’ ajoute brusquement je rappellerai plus tard et je raccroche | [
"en courant je fonce hors de la propriété je saute dans ma tire qui m’ attend toujours devant la lourde comme un coursier fidèle et à l’ allure d’ une soucoupe volante je retourne à le vésinet je commence à le connaître le chemin il y a une traction noire stoppée devant le pavillon bien résolu à le cesser les finasseries je sonne un mec de courte taille petit râblé avec un feutre cabossé et des yeux myopes derrière des lunettes d’ écolier s’ annonce ",
"on dirait un gros têtard il me regarde d’ un air sûr de sol ses yeux sont incisifs comme des tics salut fais -je ",
"c’ est moi qui ai téléphoné il y a minutes ah très bien n’ est pas encore rentré non et il ne rentrera pas de sitôt pourquoi il est allé loin très loin où ",
"l’ autre donne une tape à son bada puis il a un petit tout petit sourire à le ciel dit -il ou en enfer de le coup je manque m’ étouffer j’ ouvre si grand le bec que sans se pencher et sans abaisse-langue on peut apercevoir le fond de mon slip voulez -vous dire qu’ il qu’ il est mort ",
"exactement le coup est vache mais réglo le chef va faire une drôle de frite lorsque je vais lui avouer que j’ ai scrafé stumer j’ ai dû trop forcer sur le narcotique il a briffé l’ orange comportant la plus forte dose ",
"il était peut-être cardiaque et il ne s’ est pas réveillé après une histoire pareille je vais être obligé de cloquer ma démission c’ est fatal carte blanche il avait dit le boss comment que je l’ ai bordée de noir la carte blanche c’ est devenu un méchant faire-part de deuil allons fait le têtard vous allez me dire qui vous êtes maintenant ",
"en guise de réponse je lui tends ma carte san-antonio s’ exclame -t-il mince si je me doutais il approche sa frime de la mienne et ses lunettes me touchent presque le bout de le pif bien sûr fait -il si je n’ étais pas myope comme une taupe je vous aurais reconnu il me tend la patte ",
"bapaume se présente -t-il commissaire de police de saint-germain machinalement je lui prends la manette et on joue à le levier de pompe pendant quelques secondes il a l’ air ravi le collègue pas moi alors il est mort ",
"fais -je oui vous le connaissiez je m’ intéressais à le lui je le regarde qui vous a prévenu "
] | [
"les oreilles tintin –et le nez ajouta camus –et le zizi continua la crique –sans oublier les couilles compléta on va voir si tu les as molles –faudra lui lier le sac avant de couper comme on fait avec les petits taureaux fit observer gambette qui avait apparemment assisté à le ces sortes d’ opérations –sûrement qui c’ est qu’ a la ficelle en répondit ",
"avait dit le jeune avocat d’ abord qu’ a fait ce saltimbanque de colleville pour avoir la croix?là maître de la peyrade avait touché la plaie que thuillier cachait à le tous les yeux si bien que sa sœur ne la connaissait pas mais le jeune homme intéressé à le étudier tous ces bourgeois avait deviné la secrète envie qui rongeait le cœur de l’ ex-sous-chef .–si vous voulez me faire l’ honneur vous si expérimenté de vous conduire par mes conseils et surtout de ne jamais parler de notre pacte à le personne pas même à le votre excellente sœur à le moins que je n’ y consente je me charge de vous faire décorer à les acclamations de tout le quartier si nous réussissions s’ était écrié thuillier vous ne savez pas ce que je serais pour vous ...ceci explique pourquoi thuillier venait de se rengorger quand tout à l’ heure PROPN avait eu l’ audace de lui donner des opinions .dans les arts et peut-être molière a -t-il mis l’ hypocrisie à le rang de les arts en classant à le jamais tartufe dans les comédiens il existe un point de perfection au-dessous de lequel vient le talent e",
"c’ était une fantaisie de mme de camparène qui avait rapporté de ses voyages de curieux poissons admira les hôtes éblouissants de les grands bacs de verre où rien ne manquait pour le confort de la gent aquatique –c’ est le chinois de papa qui s’ en occupe dit joyce grand-mère trouve qu’ il s’ y entend parfaitement .quittant l’ orangerie et ses élèves gagnèrent la loggia à les sveltes colonnes qui donnait à le cette façade de le château un aspect tout italien devant les portes-fenêtres de le salon se tenait habituellement la famille le salon jaune ainsi qu’ on le désignait mme de camparène écoutait la lecture que faisait mahault ",
"comme je m’ y attendais derrière les vieux outils j’ aperçus l’ entrée de l’ escalier j’ avais pris soin d’ allumer mon rat de cave à le feu de l’ âtre courageux et volontaire comme un coq de combat je m’ enfonçai il me semblait dans les entrailles de la terre je comptai en effet marches et je pénétrai dans une immense salle basse et voûtée extraordinairement remplie d’ objets et de marchandises diverses il y avait là de les caisses des tonneaux des armes dont quelques-unes fort belles des sacs de blé des bois précieux des étoffes qui me parurent magnifiques ",
"un arbre planté devant la porte dure pourtant depuis ans depuis ans repère l’ image moteur: rien à le signaler avion: penche à le droite il dépose le porte-plume pense simplement j’ ai sommeil et le rêve qui serre ses tempes s’ impose encore ",
"néanmoins cette terreur et ce regard incertain étaient bien l’ expression d’ une âme paisible et semblaient crier à le cœur de bronze de la justice prends garde à le ce que tu vas faire prends garde à la blessure que tu vas porter tu n’ as point de remède contre le poison l’ ignominie de la prison rejaillit éternellement sur l’ innocence elle-même quand une fois elle y a mis le pied —allons je pense qu’ il faut procéder sur-le-champ dit faisant l’ inspection professionnelle de ses prisonniers en perspective nous allons m’ est avis commencer par prendre la déposition de la fille ",
"dieu est -ce possible dit la bréhaigne enjoignant les mains il m’ a reconnu ah et certainement je réponds qu’ il vivra acheva l’ ermite d’ une voix émue mais soudain pauline jeta un cri un cri dans lequel passa son âme tout entière un cri ou toutes les joies de le paradis éclatèrent à la fois et comme l’ ermite la regardait et reculait stupéfait elle lui saisit vivement la main ah dit -elle dites-moi que vous parlez de lui ",
"humilié de son aventure il auroit voulu être à le lieues de PROPN dès qu’ il eût repris ses habits il monta en voiture et retourna à la ville reçut l’ ordre de tout préparer pour partir dans jours accoutumé à l’ inconstance de son maître le valet ne parut nullement surpris de le nouveau projet et se mit à l’ ouvrage m. témoigna beaucoup de chagrin de perdre pour qui il avoit pris infiniment d’ amitié quant à le pedril il n’ en regretta que l’ argent qu’ il en recevoit ",
"il pose l’ assiette sur quoi restent des miettes de croustade à le saumon il s’ empare d’ une coupe de champagne millésimé sans doute et il la boit puis il se dirige vers un groupe assez bruyant à le milieu de lequel il reconnaît un ministre de la république il s’ en approche il sort un colt et il tire avec application sur le ministre ministre de le développement industriel sur secrétaires d’ état solidarité et réfugiés et administration de les camps ainsi que sur autres personnes qu’ il blesse légèrement puis il retourne son arme sur PROPN et il se brûle la cervelle c’ était il y a ans ",
"je t’ aime à la folie je n’ ai envie que de toi je ne pense qu’ à le toi je t’ appartiens corps et âme ton marc qui a pleuré en écrivant ceci alors je prends mon stylo pour dire que je l’ aime qu’ elle a les plus longs cheveux de le monde et que ma vie s’ y noie et si tu trouves ça ridicule pauvre de toi ses yeux sont pour moi elle est moi je suis elle et quand elle crie je crie aussi et tout ce que je ferai jamais sera pour elle toujours toujours je lui donnerai tout et jusqu’ à le ma mort il n’ y aura pas un matin ou ̀ je me le ̀verai pour autre chose que pour elle et lui donner envie de m’ aimer et embrasser encore et encore ses poignets ses épaules ses seins et alors je me suis rendu compte que quand on est amoureux on écrit des phrases qui n’ ont pas de fin on n’ a plus le temps de mettre de les points il faut continuer à le écrire écrire courir plus loin que son cœur et la phrase ne veut pas s’ arrêter l’ amour n’ a pas de ponctuation et des larmes de passion dégoulinent quand on aime on finit toujours par écrire des choses interminables quand on aime on finit toujo"
] |
celui qui jouait le principal rôle dans ces farces bouffonnes le criminel s’ y prêtait ordinairement de la meilleure grâce de le monde nous remarquâmes avec surprise l’ attitude chagrine d’ étienne quand le président lui demanda selon la formule s’ il plaidait coupable ou non coupable il s’ avoua coupable d’ un air si abattu et d’ un ton si piteux qu’ il eût attendri des tigres mais les tigres sont moins féroces que de grands enfants qui s’ amusent le ministère public se leva et dégageant par un geste fort noble son bras droit des plis de le rideau qui lui servait de toge il débuta par un exorde tiré de la personne de qui l’on parle | [
"vous l’ avez entendu messieurs s’ écria -t-il il reconnaît son crime il a vu que toute dénégation était inutile et là-dessus il entama son premier point; ce fut une attaque à le fond de train contre la poésie qu’ il appela une niaiserie harmonieuse il faut dire qu’ à l’ école la poésie n’ était pas fort en honneur ",
"je ne sais pas un de nous qui ait débuté dans les lettres comme on faisait autrefois par un volume de vers ou par une tragédie la langue de les vers est admirable pour exprimer les idées générales et pour traduire les sentiments de les âmes ardentes ou profondément touchées mais elle n’ a que ces notes et c’ étaient justement celles qui nous plaisaient le moins de le sentiment il ne fallait pas nous en parler nous faisions profession de le haïr ",
"un bon argument poussé droit était bien mieux notre affaire nous étions fous de logique quant à les idées générales nous les tenions toutes pour suspectes il est certain qu’ elles sont presque toujours fausses par quelque endroit ou du moins elles ne sont pas exactement prouvées ce qui revient à le même pour des esprits amoureux de précision c’ est pour cela même qu’ elles s’ accommodent si bien de le vague de la poésie ",
"on ne peut jeter sur des nuages qu’ une robe flottante nous voulions que la phrase collât toujours à l’ idée comme un habit bien fait nos études nous avaient pliés à n’ aimer que ce qui est vrai et d’ un contour net nous préférions à une idée générale si brillante qu’ elle pût être le fait particulier qui la prouve ou la détruit le poëte qui chante la grandeur de dieu ou l’ immortalité de l’ âme ne nous semblait bon qu’ à le amuser un instant l’ imagination et les oreilles ",
"nous voulions savoir ce qu’ on entend par âme et dieu s’ il y a des choses sous ces grands mots sonores s’ ils peuvent se décomposer en faits sensibles qu’ on touche de le doigt sur qui l’on puisse s’ appuyer et faire fond or les faits ne se disent bien qu’ en prose la poésie est un chant plus ou moins agréable dont on berce les enfants et les femmes pour leur fermer les yeux et endormir leur raison la prose est la vraie langue de l’ homme qui pense nous embrassions la sèche analyse d’ une étreinte aussi passionnée que les jeunes gens de notre âge embrassent ordinairement leurs poétiques chimères ",
"après avoir réduit en poudre la poésie et les poëtes l’ orateur passa à l’ amour et son style se détendit venait après il traça un tableau piquant des dangers où l’ amour entraîne il passa en revue tous les héros fameux qui depuis hercule se sont perdus à les pieds d’ une femme et s’ adressant à l’ accusé PROPN dans une péroraison de le genre pathétique malheureux jeune homme vous avez tout oublié et l’ agrégation qui vous presse et les exemples de vertu que vous avez sous les yeux en contemplant vos juges ",
"vous avez la ̂chement abusé pour séduire une infortunée jeune fille des avantages physiques que la nature vous a si libéralement départis; vous y avez joint sans rougir de honte tous les artifices de la toilette tous les raffinements de l’ esprit avez -vous réussi à le moins et l’ honneur est -il sauf? vous le voyez messieurs il ne répond pas cette lugubre facétie provoqua de grands éclats de rire nous ne nous doutions guère que l’ événement en ferait une prophétie ",
"pour étienne il riait à les larmes avec sa nature mobile et impressionnable comme celle de les enfants ou des nègres il s’ était laissé vite gagner à la gaieté de la scène dont il faisait cependant tous les frais il avait oublié ses chagrins en écoutant le réquisitoire burlesque qui le tournait en ridicule il était emporté par son admiration naïve pour l’ esprit de celui qui en faisait à ses dépens comme ces femmes qui ne haïssent pas d’ être battues par leur mari il était tout fier d’ avoir un camarade qui frappât ainsi de main de maître ",
"le président lui donna la parole et il allait commencer quand une porte s’ ouvrit brusquement juges jurés et public se levèrent en sursaut tous coururent en se bousculant à les fenêtres et sautèrent par la croisée comme les moutons de panurge il ne resta dans la salle que le ministère public embarrassé dans ses rideaux verts et l’ accusé qui ne comprenait rien à le ce remue-ménage ils furent consignés l’ un et l’ autre et payèrent pour tout le monde c’ est ainsi qu’ en temps de révolution la fortune s’ est plu quelquefois à le réunir sur la même charrette et à le confondre dans un même supplice les victimes et les juges cette consigne parut contrarier plus vivement étienne que ne le méritait une si petite mésaventure "
] | [
"il se coucha et dormit chose presque incroyable jusqu’ à le heures de le matin on respecta ce long et bienfaisant sommeil après de si vives émotions mme deschamps ne voulut même pas qu’ on ouvrît les persiennes elle sortit bien doucement de sa chambre et passa dans celle de son mari qui causait avec julien revenu à le milieu de la nuit le bruit de ces voix qui se croisaient avec vivacité éveilla enfin le dormeur et il eut le chagrin d’ entendre sans même prêter l’ oreille une partie de la conversation ",
"arrivés à le bord de la vaste ouverture au-dessous de laquelle s’ élancent les eaux de le torrent ils s’ arrêtèrent et leurs guides firent de le feu c’ était une précaution nécessaire avant de s’ enfoncer sous ces voûtes profondes et humides après un quart d’ heure de repos passé devant le feu à se sécher à le considérer l’ entrée de les grottes à le caresser la petite chèvre à le folâtrer avec leurs compagnons albert et mathilde à la tête de la troupe descendirent dans une espèce de ravin qui les séparait encore des sombres passages dans lesquels ils allaient s’ engager ensuite de le fond de le ravin ils remontèrent en s’ aidant de leurs pieds et de leurs mains sur le bord opposé et ils se trouvèrent enfin engagés dans une espèce de large vestibule PROPN se rencontrait un énorme pilier formé lentement par les eaux qui suintent de la voûte et qui déposent peu à le peu un sédiment blanchâtre lequel se durcit à l’ air avec le temps ",
"seuls sont audibles les bruits que produit son corps borborygmes battements et sifflements à le nouveau l’ humiliation la désespère d’ être sans vêtements d’ être seule d’ être morte et de devoir parler pour donner l’ impression qu’ elle supporte sa situation présente on ne voit strictement rien dit -elle quelque chose remue dans ma bouche et passe au-dehors et devient de la parole ",
"serait quelque chose heureusement que ce n’ est qu’ un rêve car il n’ y a pas de visage ici ni rien d’ approchant rien qui trahisse la joie de vivre et succédanés il faut chercher autre chose une simple chose une boîte un bout de bois qui viendrait se placer devant lui un instant tous les ans tous les ans une boule gravitant on ne sait comment ni autour de quoi autour de lui une grosse pierre passant devant lui tous les ans tous les ans cela n’ aurait pas d’ importance dans les premiers temps sans s’ arrêter elle n’ aurait pas besoin de s’ arrêter ce serait mieux que rien il l’ entendrait venir il l’ entendrait s’ éloigner ce serait un événement il apprendrait peut-être à le compter les minutes les heures à s’ inquiéter à se raisonner à le avoir patience à le perdre patience à le tourner la tête à le dresser l’ oreille à le rouler l’ œil une grosse pierre qui ne l’ abandonnerait pas ce serait mieux que rien en attendant les vrais cœurs le cœur lui en démarrerait c’ est une valse il entendrait valser son cœur boum la la corunefois la la de pan qu’ on n’ aurait pas à s’",
"les mœurs de les tisserandes furent horriblement décriées dans la grèce les italiens ont consacré un proverbe à la lubricité de les boiteuses les espagnols dont les veines reçurent par tant de mélanges l’ incontinence africaine déposent le secret de leurs désirs dans cette maxime qui leur est il est bon que la femme et la poule aient une jambe rompue la profondeur de les orientaux dans l’ art de les voluptés se décèle tout entière par cette ordonnance de le kalife fondateur de les druses qui défendit sous peine de mort de fabriquer dans ses états aucune chaussure de femme ",
"–toi commanda -t-il et l’ enferme il est à le coup sûr le premier de les coupables et nous cher euryloque découvrons le second et l’ empêchons de nuire car il ne reculait pas devant l’ inversion de le pronom complément quand les mouvements de son âme étaient rapides mais déjà euryloque avait assemblé sur files ses matelots et ulysse l’ un après l’ autre les contemplait d’ un esprit minutieux s’ essayant à le découvrir dans leur regard ou dans leur souffle comme on reconnaît l’ eau bouillante à ses bulles cette buée qui décèle la présence de le dieu ",
"vous entendez s’ inclina en signe de remerciement –et maintenant dit bonaparte je présume que vous êtes pressé de partir pour le château de les noires-fontaines je ne vous retiens pas je n’ y mets qu’ une condition –laquelle général est que si j’ ai besoin de vous pour une nouvelle ambassade ...–ce n’ est point une condition citoyen premier consul c’ est une faveur.lord s’ inclina et sortit PROPN s’ apprêtait à le suivre .mais bonaparte rappelant son secrétaire –avons -nous une voiture attelée ",
"la marquise dorée avait fait une entrée à le sensation et PROPN s' avançait à le son tour à le bras d' un midship dépêché par l' estissac la pauvre petite s' était fait très belle pour cette fête qui risquait d' être sa dernière fête elle portait une robe directoire d' un satin tout revêtu d' irlande et si délicatement adouci et fané que les joues de la malade toujours trop blêmes sous leur fard en devenaient presque fraîches et brillantes PROPN qui dansait s' arrêta pour admirer cette robe PROPN était d' ailleurs gentiment nippée d' un fourreau moderne très drapé et très ajusté tout ensemble et qui soulignait avec hardiesse son beau corps ferme et charnu ",
"il lui suffit bien d\\' être elle-même et il regardait aube avec une bonté indicible un peu compatissante vous voulez dire que je ne pourrai jamais être que moi avec mes faiblesses et mes défauts non non et pensez -vous que je me permettrai ce qui vous serait une cause de chagrin ou d\\' ennui? vous garderez l\\ ennui ou le chagrin pour vous seul est bien ce qu\\ ils prétendent ils ne savent ce qu\\' ils disent ma petite enfant ne vous en occupez pas ",
"voix d’ homme oui le vieux s’ interrompt le citron traversé par une inquiétude pourquoi c’ est anormal un peu comment a moins d’ une erreur la police n’ a pas convoqué votre fille a heures de le matin je ne vois pas pourquoi elle l’ aurait fait si tôt cela ne vous a pas frappé il pâlit un peu le daron "
] |
pour tant peser se disait -elle il faut qu' il y ait une morte dedans et toujours elle pensait à le lasthénie voulant ce qu' elle voulait et d' une volonté à le déraciner les montagnes mais qui ne pouvait cependant pas soulever ces misérables planches de sapin désespérée de sa faiblesse et de cet augure elle se remit à le prier inutilement encore puis consternée l' âme vaincue et ne pouvant pas rester là toute la nuit elle passa le long de l' étroite langue de terre qui s' allongeait des côtés entre le cercueil et les haies maintenant elle obéissait à la peur elle en avait le tremblement sur ces mains qui venaient de toucher cette froide bière et dont elle avait matériellement senti la réalité sur sa chair seulement une fois éloignée elle eut un remords et se dit courageusement si j' allais essayer encore mais quand elle se retourna pour y aller elle ne vit plus rien que la route la route droite et vide le cercueil avait disparu elle n' eût pas même reconnu la place | [
"le chemin avait repris sa noirceur d' ombre entre ses haies éclairées par la lune et immobiles car il ne faisait pas de vent cette nuit-là chose inaccoutumée à le ces endroits voisins de la mer: dieu ne soufflait pas disait -elle l' air sans haleine était à les lutins qui sont des démons aussi en proie à une terreur qui lui venait et qui lui envahissait toute l' âme dans cette nuit sans souffle où le clair de lune lui-même ne lui paraissait pas comme un clair de lune ordinaire elle se hâta et marcha plus vite mais en marchant la lune qu' elle avait à sa gauche et sur le fil de l' horizon lui semblait marcher de le même pas qu' elle et lui faisait l' effet d' une tête de mort qui l' aurait obstinément accompagnée tout en marchant elle en blêmissait ses dents claquaient ",
"et quand à une certaine bifurcation de le chemin la lune qu' elle avait eue à son coude se trouva par le fait de la courbure de le chemin derrière elle je crus disait -elle bien longtemps après quand ce souvenir glaçait sa pensée que cette tête de mort roulant dans le ciel me poursuivait et venait sur moi pour me casser mes vieilles jambes comme une diabolique boule à le quilles et que je n' arriverais jamais sur elles à la maison cependant elle arriva à le olonde mais toute démoralisée ce qu' elle venait de voir lui faisait craindre un malheur subit qu' elle y aurait trouvé en y rentrant seule la morne tranquillité de la maison la rassura dormaient -elles où ne dormaient -elles pas la mère et la fille nul bruit ne venait de leurs appartements fermés le lendemain elle crut que lasthénie était un peu moins affaissée que quand elle était partie pour son pèlerinage et sans l' apparition de la nuit elle aurait attribué à ses dévotions l' espèce de redressement qu' elle croyait voir dans sa pauvre lasthénie écrasée elle raconta les circonstances de son voyage à ",
"à le quoi bon se dit-elle elle ne me croirait pas mais croyait à les prières et à les miracles que les prières pouvaient décider et elle dit à le agathe que PROPN se ressentait déjà des siennes à le tombeau de le bienheureux confesseur elle pesa même sur le mieux de sa fille et d' autant qu' elle avait soif de reprendre ses pratiques extérieures de piété interrompues par la vie cachée qu' elle avait été obligée de mener à le olonde nous pourrons donc aller à la messe dit -elle à le agathe et nous c' étaient elle et lasthénie ",
"car agathe n' y avait pas manqué agathe n' avait point à se reprocher le péché mortel de manquer à la messe que se reprochait et qui était une conséquence de le crime de lasthénie la vieille servante avait toujours trouvé le moyen d' aller prendre une messe à les paroisses voisines d' olonde comme elle disait elle y allait la tête couverte de la cape de son mantelet noir par-dessus sa coiffe et pas plus là contre le portail de l' église ou elle se tenait jouxte le bénitier pour sortir la première la messe dite elle n' avait été plus reconnue qu' à le marché de saint-sauveur quand elle y allait le samedi faire les provisions de la semaine parmi les assistants de cette messe qui n' avaient aucun intérêt le grand mot normand à le savoir qui elle était on la prenait pour une paysanne de plus ",
"mais ce qui avait été possible à le agathe ne l' était point pour mmedeferjol aussi quand elle crut que le temps pouvait être venu de retourner à l' église et d' entendre la sainte messe elle eut non pas une joie elle était trop triste de l' état de sa fille pour avoir une joie mais quelque chose comme une plus large dilatation dans son cœur si longtemps et si horriblement étreint elle qui ne s' abandonnait jamais et qui avait le sens pratique de les réalités de la vie elle avait pensé que maintenant elle et sa fille devaient sortir de ce strict et formidable incognito qu' elle avait voulu et gardé jusque-là vous pouvez dit -elle à le agathe annoncer à le fermier de la terre que nous sommes arrivées à le olonde subitement et de nuit et que nous y sommes revenues pour y demeurer et elle enjoignit surtout à le agathe d' insister sur la souffrance de lasthénie malade depuis des mois et qui venait chercher dans le pays de sa mère un autre air que celui de les cévennes parce que cette circonstance de la souffrance de lasthénie l' empêcherait de recevoir personne jusqu'",
"le temps n' était guère à le ce moment-là à les relations de monde et de société; mais dévorée par le malheur de sa fille ignorait profondément ce qui se passait autour d' elle la révolution française marchait alors comme une fièvre putride et elle allait entrer dans la période aiguë de le délire à le olonde on ne le savait pas la sanglante tragédie politique qui allait avoir la france pour théâtre les malheureuses châtelaines d' olonde ne s' en doutaient même pas de le fond de la tragédie domestique qui avait pour théâtre leur sombre logis ",
"elle parlait de messe mmedeferjol encore un peu de temps il n' y en aurait plus et elle ne pourrait plus s' agenouiller devant ces autels qui sont les colonnes devraient s' appuyer tous les cœurs brisés d' ici-bas quand se montra à la messe d' une de les paroisses qui entourent olonde elle ne produisit donc pas cet effet de curiosité et de surprise qu' elle aurait produit dans un autre temps la préoccupation enthousiaste chez les uns effrayée chez les autres d' une révolution qui bouleversait toutes les têtes en normandie ou le bon sens est séculaire en attendant qu' elle les fit tomber empêcha de beaucoup remarquer la venue de mmedeferjol dans ce pays qui avait du reste presque oublié l' ancien scandale de son enlèvement le château d' olonde qui pendant tant d' années avait eu l' air de dormir à le bord de la route étaient plantées ses tourelles ouvrit ses paupières un matin c'est-à-dire ses persiennes noircies et moisies par l' action de le temps et de les pluies et l'on vit passer à les fenêtres la blanche coiffe de la vieille agathe ",
"le rideau intérieur de planches qui doublait la grille de là cour d' honneur disparut et pour les rares passants de ces contrées la vie dans ses menus détails sembla avoir repris sans bruit ce château frappé de la mort pire que la mort de l' abandon mais à la réflexion près de ceux qui passaient par PROPN le séjour de mmedeferjol à le olonde ne fit pas plus d' étonnement et d' éclat dans le pays que son arrivée elle y vécut aussi solitaire ne se cachant pas qu' elle y avait vécu cachée elle resta dans ce tête-à-tête avec sa fille qui devait être toute sa vie et que toute autre présence que celle d' agathe ne devait jamais troubler elle pensait toujours à le ce tête-à-tête qui était pour elles la mère et la fille la fatalité de l' avenir ",
"aucun mariage songeait -elle souvent n' est plus possible pour lasthénie comment dire à l' homme qui l' aimerait assez pour l' épouser et qui croirait en l' épousant épouser une jeune fille qu' elle n' était plus qu' une veuve et une veuve qui ne peut plus sortir de l' abjection de son veuvage comment faire la confidence de le déshonneur de lasthénie à un homme n' y eût -il que PROPN sous la calotte de les cieux qui viendrait demander sa main à sa mère avec toute la foi et toutes les espérances de l' amour probité loyauté religion tous les atomes divins qui composaient cette noble femme se levaient en mmedeferjol pour repousser une telle pensée et de toutes celles qui lui crucifiaient l' âme ce n' était pas la moins sanglante sans doute dans l' état de prostration et de dépérissement lasthénie était plongée elle ne pouvait plus inspirer que de la pitié mais elle était si jeune et il y a de si puissantes ressources dans la jeunesse seulement il n' y a pas de ressources contre la nécessité de dire la vérité sous peine d' être infâme! et c' est cette idé"
] | [
"je ne trouve pas suffisamment de courage pour entrer leur demander mon chemin je me vois déjà avalant une bière tiédasse dans de la vaisselle grasse la mercerie est située rues plus loin près de la mairie une construction étroite de étages coincée entre une boucherie chevaline et une épicerie le rideau de fer est baissé à le hauteur de le montant supérieur de la porte a droite quelques chapeaux de femmes s' avachissent sur leurs présentoirs en bois verni tandis qu' un bazar de canevas de bobines de fil de fermetures éclair de sous-vêtements de contreforts pendouille sur les étagères de la vitrine opposée la sonnette claque sans résonner quand je pousse la porte ",
"un peu après heures on vit arriver une camionnette de les services sanitaires de la ville de paris car moers et ses hommes ne disposaient pas du matériel nécessaire il y avait alors dans la cour devant les portes de les studios des groupes d’ hommes qui attendaient et que les curieux maintenus à le distance par la police en uniforme observaient avec attention d’ un côté le substitut dréville et le juge d’ instruction camus bavardaient avec le commissaire de police piget du xv e arrondissement tous venaient de quitter la table de faire un déjeuner plus ou moins plantureux et comme les travaux de désinfection traînaient en longueur il leur arrivait de consulter leur bracelet-montre le médecin légiste était le docteur delaplanque relativement nouveau dans le métier mais que maigret aimait bien et à qui il posait quelques questions ",
"le vieux capitaine resta longtemps ainsi à la fin il se releva essuya de le revers de sa manche ses gros yeux gonflés puis se dirigeant vers un petit caisson qui se trouvait dans un coin de sa chambre il prit un revolver et y glissa cartouches cela fait il mit l\\ arme dans sa poche il appela son ordonnance qui vint aussitôt le capitaine lui dit prépare tout fais les malles qu\\ on les porte à le chemin de fer ",
"–donc mon cher monsieur l’ écureuil vous voyez que j’ ai retenu votre nom nous disions que vous veniez ici chercher micaud l’ écureuil prit un air surpris: quel micaud? alliette posa sa main sur les lèvres de le pauvre garçon que cet attouchement secoua des pieds à la tête ne mentons pas entre amis on doit être franc ",
"je vais me débarrasser de fathi me dit -elle vous me rejoindrez sur la terrasse à la caisse je vidai mes poches j’ étais encore plus riche que je ne l’ espérais tout compte fait je rangeai francs dans mon portefeuille les billets le champagne les cocktails et mes francs si galamment abandonnés à les doigts d’ une aimable lady à le fond je ne doute pas qu’ elle me les rende m’ ont mis dans des dispositions assez combatives je m’ imagine que je vais diriger l’ aventure ",
"ses nerfs contenus jusque -là se détendaient enfin l’ effort fait sur sa faiblesse physique tombait la laissant brisée en même temps que surexcitée par l’ angoisse de le mystère qu’ elle sentait planer autour d’ elle de le mystère si bien entretenu par les vaumeyran ils n’ avaient pas nié bien mieux alban avait tacitement avoué en lui disant que son père seul pouvait lui apprendre la vérité ...mais si le baron avait fermé la bouche jusqu’ ici l’ ouvrirait -il à la demande d’ hermine? et qui était donc cette créature humaine enfermée dans les souterrains condamnée à le subir le fracas affolant de la source rouge que faisaient près d’ elle clarisse et alban dans la chambre séparée de celle d’ hermine seulement par une petite pièce servant de cabinet de toilette mlle savinie sortait d’ une somnolence fiévreuse près d’ elle céleste enfoncée dans un fauteuil faisait glisser lentement entre ses doigts les grains d’ un rosaire le silence était rompu seulement par le crépitement de la flamme léchant les bûches de le foyer car le sourd grondement de la source rou",
"mais la même sensation panique m’ a assailli longtemps après à les mêmes endroits arrivant un soir d’ orage par la d��testable je suis submergé par la vieille détresse à la sortie de le virage où maisons diversement contrefaites pareilles à des pauvresses à des sorcières remplissent le pare-brise j’ ai le réflexe comme autrefois de sortir à le plus vite de leur zone d’ influence d’ accélérer à le risque de déraper sur la chaussée ruisselante et de me retrouver de l’ autre côté le capot enfoncé dans une grêle de verre pilé c’ est pourquoi je regarderais les craintes qui veillaient à le coin d’ une rue le long d’ une bâtisse exiguë parfois mais parfois monumentale comme dûment fondées et légitimes les ruminations et les initiatives qui s’ ensuivaient il me semblait que le matériau médiocre les ressources réduites qui avaient obligé à le faire vite sans égard qu’ à la plus stricte nécessité la couleur passée datée qui en teintait la masse faisaient à le quiconque séjournait là une vie étriquée bistre anachronique sans espérance ",
"le sang s’ égouttait à la lèvre qu’ il léchait avec indifférence la lassitude de la dévoration appesantissait ses mâchoires ses paupières s’ entre-fermaient dans un sursaut il se réveilla il fit quelques pas vers le feu et vers cette bête verticale qui agaçait son instinct puis plein de la confiance d’ une force invaincue il s’ allongea sur la savane et s’ endormit l’ épiait avec défiance ",
"–je crois que a suffit comme dit frank tout à le coup il se leva et avec une dignité d’ autant plus méritoire qu’ il boitillait il se dirigea vers la voiture où il se laissa choir je le suivis yasko ramassa les lignes tout en se livrant à un commentaire inutile et confus sur les mérites de les rivages yougoslaves pour ce qui est de la pêche et de la méditerranée pour ce qui est des marées la voiture sentait le chien mouillé ",
"ils offraient à le surgère la situation de co-directeur s' il apportait des capitaux c' était la dot de julie largement fournie par mme de la mare qu' il allait mettre dans l' affaire la pauvre julie n' était certes pas de force à le lutter contre les volontés alliées de la chanoinesse et de ses parents venus de bourges tout exprès pour la convaincre pourtant avant de consentir elle écrivit à le sœur lui demandant: que dois -je faire de le fond de la retraite ou on l' avait reléguée l' italienne répondit: mon enfant il n' y a pour nous faibles femmes que grandes routes menant à l' avenir l' une est le mariage l' autre la vie religieuse tout le reste est voie de traverse il me semble que je vous connais bien vous n' êtes pas née pour la vie religieuse "
] |
–je ne faisais pas attention nous avons été trop loin et voilà la tempête qui s’ annonce dit tout à le coup la voix de gildas en effet le soleil venait de se couvrir subitement des nuées sombres s’ amoncelaient la brise devenait plus forte et plus fraîche.bien vite nous revînmes en arrière mais la tempête allait plus vite que nous bientôt mit à le danser furieusement sur les vagues.gildas élève de le vieux françois était un marin excellent | [
"je le savais et de plus la vue de sa physionomie calme me donnait confiance pourtant comme nous approchions de le but j’ eusun mouvement d’ angoisse cotre se trouva presque couché par une lame et sans l’ opportun coup de barre donné par gildas il heurtait un de les écueils dont étaient semés ces parages la lueur grise de le jour obscurci par les nuages d’ un noir cuivré je vis que avait pâli et alors je compris que nous avions été en danger .mais heureusement nous étions maintenant proches de le chenal qui conduisait à le mouillage de lamarie-armelle la violence de le vent s’ apaisait légèrement bientôt nous accostâmes sous une pluie torrentielle sans répondre à le vieux françois qui se répandait en: je l’ avais bien dit! pleins de reproche mon cousin me prit le bras et m’ entraîna vers PROPN nous y arrivâmes ruisselants ",
"accourut vers nous en levant les bras à le ciel –dans quelles transes j’ étais! venez vite gaïta il faut vous changer immédiatement –et faites-lui boire quelque chose de chaud ma tante ajouta tu entends mathurine de le thé bouillant il s’ adressait à la cuisinière qui venait d’ apparaître à le seuil de la salle à le manger une voix rude bien! et vous monsieur vous d’ abord! après je penserai à l’ étrangère le guernez fit un pas en avant –il n’ y a pas d’ étrangère ici il n’ y a que ma cousine et ma pupille ",
"je t’ engage à le ne pas l’ oublier mathurine sa voix était brève et sévère mathurine baissa le nez et s’ esquiva vers sa cuisine eus à la suite de cette aventure un rhume qui coïncida avec une période de mauvais temps clôturant mon séjour à le ker-euvez.je dus donc rester à le logis mais les heures ne me parurent pas trop longues car mon cousin sut me distraire par des causeries instructives et intéressantes par des lectures à le haute voix il lisait admirablement ou bien encore en nous faisant de la musique car il avait un joli talent devioloniste et sa tante excellente musicienne l’ accompagnait avec plaisir .puis redevenant enfant je faisais sur le tapis de le salon de les parties avec ajax mon grand ami maintenant .dans la première semaine d’ octobre je repris le chemin de le retour avec mon tuteur qui rentrait aussi à le paris je pleurai en embrassant la bonne mmede mais je m’ en allais avec l’ espoir de la revoir car PROPN m’ avait dit –vous viendrez l’ année prochaine repris mon existence de travail sans trop de peine vraiment l’ étude était pour moi pleine d’ a",
"en particulier je m’ adonnai avec passion à la musique pour laquelle parai ̂t -il j’ avais de remarquables dispositions mon caractère aussi s’ améliorait à le mesure que ma pitié croissait en même temps je m’ efforçais pour faire plaisir à le mmebardier et à le mon tuteur de prendre des manières un peu plus jeune fille –cela m’ est très difficile confiai-je à le mon cousin un jour de parloir je me sens toujours une petite fille –eh bien ",
"ne vous en tourmentez pas et restez -le encore un peu me répondit -il avec un sourire indulgent .ces jours de parloir étaient attendus par moi avec impatience le guernez me témoignait toujours une grande bonté nous causions maintenant comme d’ anciens amis naturellement les souvenirs de ker-euvez revenaient souvent dans ces entretiens .je lisais à le gildas les lettres charmantes que m’ écrivait souvent et lui me parlait d’ elle avec une vénération attendrie avais remarqué à le ker-euvez l’ affection tendre bien que peu expansive qu’ il lui témoignait et je n’ avais pas été longtemps à le comprendre que la vraie mère pour lui avait été cette tante à l’ âme noble et délicate et non la mondaine guernez .quelquefois aussi il me parlait de ses ouvrages c’ est ainsi que j’ appris que sa dernière œuvre allait être représentée à le mois de février à l’ odéon –vous serait -il agréable d’ assister à la première ",
"me demanda -t-il bondis de joie.–oh! quel bonheur je vous applaudirai ne craignez rien –cela dépend! la pièce ne vous plaira peut-être pas riposta -t-il en souriant mais il faudra songer à le votre toilette ",
"vous arrangerez cela avec mmebardier qui a vécu dans le monde avant d’ entrer à le couvent et saura fort bien vous guider en cette circonstance si ma mère avait été ici elle aurait accepté certainement de s’ occuper de cette question mais elle ne reviendra de nice que quelques jours avant la représentation étais folle de bonheur et le travail s’ en ressentit quelque peu marcelle me regardait avec des yeux d’ envie assister à une première et surtout une première de gildas le était son rêve –vous demanderez à le madame votre mère de vous conduire à une seconde à une troisième ou à une dixième ",
"dis -je innocemment en manière de consolation ce sera toujours la même chose et même peut-être mieux les acteurs étant plus sûrs de leur rôle elle se mit à le rire en me regardant avec quelque dédain –la même chose qu’ une première vous n’ y connaissez rien de rien ma pauvre gaïta c’ est tout ce qu’ il y a de plus chic d’ avoir la primeur d’ une œuvre nouvelle ",
"vous verrez quelle salle aura m. le guernez toutes les plus hautes personnalités de paris dans tous les genres et de toutes les opinions .je levai les épaules en ripostant :–ce que ç a m’ est égal les personnalités de paris je vais entendre l’ œuvre de mon cousin parce que je suis certaine que ce sera très beau mais on l’ aurait déjà jouée fois avant que je n’ en éprouverais pas moins de plaisir !marcelle pirouetta sur ses talons en marmottant entre ses dents –vous avez joliment besoin de vous parisianiser encore vous elle avait vraiment changé en ces quelques mois cette marcelle qui m’ avait plu pour son air simple et bon enfant de ses vacances passées sur une plage à la mode dans une sociétémondaine elle était revenue poseuse tout occupée de propos frivoles et soupirant sans cesse après les vacances prochaines qui la libéreraient complètement cette fois "
] | [
"cela ne peut vous servir à le rien qu’ avez -vous fait de vos autres trésors votre tablier en était plein ce jour-là –je les ai jetés lui répondis -je sans trop savoir ce que je disais la petite avec ses yeux noirs si perçants regarda par-dessus mon épaule et vit l’ anneau de les destinées ",
"un soir d’ été j’ ai eu envie de retourner dans le petit bois qui entoure le château tout près de notre maison j’ ai demandé à le ma fille de m’ y accompagner rose et moi avons remonté la rue qui mène à la sortie de le village nous sommes arrivés face à l’ ancienne herse et un peu plus loin nous nous sommes enfoncés dans le fouillis de branches et d’ arbres abattus par la tempête pour gagner l’ arrière de le château assis à le milieu de ses douves flanqué de tours coiffées d’ ardoise il paraissait assoupi derrière ses volets clos ",
"elle entortilla l’ enfant et m. de valserres mit un chaste baiser sur la joue de marthe a demain ma chère petite dit -il PROPN accompagna ses visiteurs jusqu’ à la porte mon bon ami lui disait qui lui avait pris le bras je vous assure que vous avez tort de vous préoccuper votre fille est selon moi hors de danger ",
"je n’ ai pas su garder l’ un je saurai t’ arracher l’ autre c’ est ainsi s’ écria blêmissant de rage eh bien ",
"je le saisis ivre de joie et je le presse sur mon cœur je cours à le père ignace qui priait encore dans un coin de la laure et je me jette en pleurant dans ses bras il me relève m’ embrasse me console et d’ une voix puissante mon fils dit -il il est temps soyez homme ce mot m’ électrise je lui jure que je suis prêt à le tout on me couvre d’ une pesante armure un de les valets mystérieux de le palais enchanté reçoit ordre de me conduire jusqu’ à le jérusalem ",
"—ce n’ est pas ce que je veux dire mettons pour me faire une opinion —est -ce que j’ ai l’ air d’ une crapule —certainement pas d’ un homme capable de non venez il vaut mieux en finir tout de suite ",
"madame valentin envoya son mari chercher un médecin valentin amena un chirurgien qu’ il connaissait pour avoir été soigné par lui d’ une plaie à la jambe et qui exerçait la médecine depuis qu’ estropié lui-même il n’ était plus attaché effectivement à l’ armée c’ était un ancien élève et un ami dévoué de larrey il avait la bonté et la simplicité de son maître et même il lui ressemblait un peu circonstance dont il était flatté aussi aidait -il à la ressemblance en copiant son costume et sa coiffure ",
"la colère avait séché mes larmes je ne vous demande rien il est donc inutile de me faire jeter à la porte de chez vous je ne refuse pas d’ en sortir et vous m’ offririez d’ y rester que je ne le voudrais pas je descendis par où j’ étais montée puis à la porte je m’ arrêtai pour regarder cette maison afin de bien la reconnaître le même jour je quittai palerme une mandoline à la main allant de ville en ville de porte en porte en chantant les airs que ma mère m’ avait appris ",
"c’ était plutôt une suite d’ accords vagues très mystérieux formés comme à le hasard et par des instruments qu’ il m’ eût été impossible de nommer car leur timbre ne ressemblait à le rien qui me fût connu l’ ensemble en était agréable quoique très mélancolique revins sur mes pas et m’ assurai que ces voix si on pouvait les appeler ainsi partaient bien réellement de la conque de les tritons et de les sirènes de la fontaine augmentant et diminuant d’ intensité selon que l’ eau qui était devenue irrégulière et intermittente se pressait ou se ralentissait dans les vasques ne vis rien là de fantastique car je me rappelai avoir entendu parler de ces girandes italiennes qui produisaient à le moyen de l’ air comprimé par l’ eau des orgues hydrauliques plus ou moins réussies celles-ci étaient fort douces et très justes peut-être parce qu’ elles ne jouaient aucun air et ne faisaient que soupirer des accords harmoniques comme font les harpes éoliennes .je me souvins aussi que madame d’ PROPN m’ avait parlé de cette musique en me disant qu’ elle était dérangée et qu",
"elle ne sourcillait pas elle souriait doucement elle hochait la tête d’ un air rêveur elle semblait se réjouir de la joie puérile de ses enfants prodigieuse comédienne si je ne savais ce que je sais je me laisserais prendre à le ces airs d’ amour maternel mais je ne vous laisserai pas faire madame catherine et puisque je dois payer de ma vie ce que vous ne manquerez pas d’ appeler une trahison j’ irai jusqu’ à le bout je mettrai le roi en garde contre vos ténébreuses menées condamnée pour condamnée vous ne pourrez jamais me meurtrir qu’ une fois après tout pendant quart d’ heure environ elle répondit avec une inlassable complaisance à le toutes les questions que le roi et la reine lui posèrent car maintenant que toute appréhension était bannie de leur esprit ils se montraient insatiables "
] |
il venait d’ arriver et s’ installait près de son frère je ne l’ ai pas vue on pourrait demander à le maud –oui tout à l’ heure à la sacristie | [
"va finir bientôt je suppose cette fête de famille dans minutes mais la séance à la sacristie sera longue effectivement le défilé fut interminable un long couloir coudé fort obscur conduisait à la petite pièce vraie sacristie de province où les nouveaux époux flanqués de leurs parents échangèrent avec l’ assistance de les politesses et de les embrassades pourtant grâce à l’ obscurité de le corridor on prit patience les amies s’ étaient vite rejointes ",
"il y eut des isolements de couples dans l’ angle de les bahuts des conversations à le sur ce ton penché et murmurant qui est la langue de le flirt» quelques-uns s’ oubliaient tout à le fait traitant ce vestibule d’ église comme une antichambre de bal s’ amusaient à des frôlements dont la presse de la foule était le prétexte contait à le marthe de reversier en présence de mme duclerc et de juliette avrezac un bal de rapins un bal fin de siècle à lequel il avait assisté la nuit même et où entre autres divertissements une fille nue avait été promenée sur une sorte de pavois autour de la salle puis avait mimé sur la scène la danse de le ventre –tous les journaux en parlent ce matin disait -il les yeux luisants de cette polissonnerie gloutonne qu’ ont les étrangers à le paris il paraît que le parquet va s’ en mêler je suis joliment content d’ avoir vu c’ était colossal! près d’ eux hector se tenait un peu à l’ écart causant à le voix basse avec suberceaux ",
"valbelle en compagnie de paul le tessier de mme avrezac et de le docteur PROPN lutinait dora voulait absolument lui faire dire ses idées sur le mariage moi répliquait la petite montrant l’ émail merveilleux de ses dents parmi des roucoulements de rire je vous assure que je ne suis pas pressée c’ est si bon de dormir toute seule dans son lit! bien disait valbelle mais il y a d’ autres systèmes que le lit pour avez -vous lu la physiologie de balzac? qu’ est -ce que c’ est que je suis sûre que c’ est encore un livre avec des gravures comme celui que vous m’ avez fait voir l’ autre jour dans votre atelier ",
"vous savez je ne veux plus regarder des affaires comme l’ ignorance prodigieuse de dora divertissait inépuisablement ses amis valbelle donna des explications sur le chapitre de la physiologie de le mariage à lequel il avait fait allusion souriant dans sa barbe grise proposa des inventions plus modernes il s’ expliquait avec un accent américain prononcé: est un système toute fait moderne le lit qui se ouvre et s’ approche à la volonté ",
"vous connaissez pas nous avons en amérique beaucoup –oh! bien gardez -les répliqua a c’ est trop quaker par exemple trop armée de le salut c’ est comme ces chemises de nuit elle s’ arrêta subitement et cette fois rougit ",
"les auditeurs se regardèrent en souriant –avançons dit le peintre en glissant sous son bras le bras rond de dora qui un peu confuse lui faisait des reproches –vous vous moquez toujours de moi vous vous amusez à me faire dire des bêtises devant le monde à la fin je me fâcherai est -ce que c’ est ma faute si je suis bête –voulez -vous que je vous dise? répliquait valbelle eh bien ",
"je ne vous aime jamais tant que quand vous en dites des bêtises et les yeux noirs s’ alanguissaient de chatterie amoureuse –vrai ainsi en ce moment je vous adore et comme ils passaient sous la voûte noire de la sacristie il frôla la nuque brune d’ un baiser qui fit doucement gémir la petite créole maud irritée par le ridicule bourgeois de le défilé avait vite laissé sa sœur sa mère lestrange et les parents et s’ était réfugiée dans une chapelle désaffectée toute voisine où aaron vint aussitôt la rejoindre elle le reçut avec une froide politesse ",
"lui comme toujours obséquieux aplati essayait des privautés que maud repoussait dédaigneusement il balbutiait de sa voix lippue bien heureux de cette cérémonie qui me permet d’ espérer que j’ aurai mon tour bientôt et comme le visage de maud se contractait il avoua son inquiétude –vous n’ avez pas changé d’ avis à le moins ses yeux luisaient de la plus vile convoitise maud répliqua –je vous ai dit que j’ acceptais le marché il baissa la tête sous ce mot puis avec volubilité assourdissant sa voix les dernières traites ont été réglées ce matin ",
"quant à l’ hôtel de la rue alphonse de neuville j’ ai signé le contrat d’ achat vous pourrez vous y installer en rentrant –eh bien répliqua maud c’ est toujours dit nous partirons demain soir pour spa ma mère et moi; vous viendrez nous rejoindre dans une huitaine "
] | [
"on patientera jusqu’ à le ce qu’ il se décide à le prolonger plus exactement à le dépasser en conservant selon une formule célèbre celui d’ avant lequel pour n’ avoir pas passé reste vivant quoique passablement écaillé c’ est la rançon à le payer quand on dit non il suffit on le sait d’ un imperceptible détail de la plus petite contradiction dans la somme de les attributs qui constituent ce qu’ on baptise de le nom de réel pour qu’ il vole en éclats la littérature est coutumière de ce procédé dont les conséquences sont incalculables prenons l’ histoire la plus prosaïque qui soit le héros le plus terne un employé de bureau sérieux scrupuleux qui se lève à la même heure chaque jour enfile ses habits bon marché mais propres boit son café et quitte sa famille pour être ponctuel à le travail ",
"il ne se montrait accueillant que pour les représentants de l' aristocratie mais ceux-ci massés à le coté en une petite élite se serraient étroitement après les saluts de rigueur; et affectant dès lors d' ignorer leurs joviaux voisins ils se réservaient entre eux les cordialités et les sourires sauf quelques gentilshommes que le goût de la chair fraîche ou le besoin de conseils financiers aguichait vers l' autre clan le groupe de la noblesse demeurait donc fidèle à ses principes de séparatisme et à ses virtuosités de morgue les académies également conservaient leurs distances les sections de l' institut siégeaient à la ronde sans fraterniser ",
"il en rêvait peuplait ses rédactions de descriptions d' un monde qu' il n' avait jamais vu et ne cessait de questionner sa grand-mère sur une chute de neige qui avait eu lieu pendant une heure ans auparavant sur la région d' alger ces récits faisaient partie pour lui de la puissante poésie de l' école qui s' alimentait aussi de l' odeur de vernis de les règles et de les plumiers de la saveur délicieuse de la bretelle de son cartable qu' il mâchouillait longuement en peinant sur son travail de l' odeur amère et rêche de l' encre violette surtout lorsque son tour était venu d' emplir les encriers avec une énorme bouteille sombre dans le bouchon de lequel un tube de verre coudé était enfoncé et jacques reniflait avec bonheur l' orifice de le tube de le doux contact de les pages lisses et glacées de certains livres d' où montait aussi une bonne odeur d' imprimerie et de colle et les jours de pluie enfin de cette odeur de laine mouillée qui montait des cabans de laine à le fond de la salle et qui était comme la préfiguration de cet univers édénique où les enfants ",
"il marcha quelques minutes à l’ aventure à le travers le jeune feuillage les paillettes étincelantes de la rivière lui indiquaient de temps en temps le chemin; à le bout d’ une longue allée de tilleuls il vit apparaître le toit bleu de ciel de le petit kiosque et se dirigea vers son but à le travers les méandres peu compliqués d’ un labyrinthe classique PROPN avait décrit exactement jusqu’ à les colonnes dépouillées de plâtre où la brique apparaissait comme la rougeur d’ une plaie entra sous la coupole ",
"les premiers instants de le nouveau plan sont absolument silencieux mais peu à le peu se développe la musique sérielle déjà entendue à le plusieurs reprises elle est seulement ici plus étoffée elle fait moins l’ effet de notes éparses elle atteint progressivement une intensité sonore assez importante de manière à le pouvoir être censée couvrir les paroles lors de les plans suivants sur lesquels elle se poursuit c’ est d’ abord de face marchant lentement mais sans hésitation dans la longue galerie ",
"des aubes pleines d’ allégresse des matines le chant de les matines les réveils de les moines et de les soldats ceux de nangès étaient plus lourds il vieillissait parfois pendant des heures de quart il songeait à la fuite de le temps à les années qui passent sans amour et sans foyer et pourtant il lui fallait cet exil il avait besoin de cette lune de les tropiques dont la lumière s’ étend par grande nappe à le pleine onde d’ une seule et grande coulée –de la clarté dansante de les dunes il lui fallait ces grandes pensées que fait le désert à le ce sanglier à ce vieux solitaire il n’ était pas celui qui cherche des couronnes ",
"siècle doyen des mariniers parisiens anne-la-douce guyrio-le-plongeur rustique-le-gai ",
"jamais de cesse les têtes passaient passaient jetant leurs longs cheveux en arrière et montrant leurs faces démasquées et chacun mêlait son cri aigu ou grave à la clameur commune les voix s’ enrouaient les jambes s’ épuisaient mais on chantait mais on dansait toujours ",
"sur les vitres faciales les annonces gravées matées à l’ acide et c’ était l’ époque où les glaces de les cafés traitées ainsi faisaient florès les annonces ne se renouvelaient guère c’ étaient toujours à le bon génie crépin de vidouville à la redingote grise ou cordonnerie champomier cette dernière était illustrée par un champ planté d’ un pommier je devais connaître ce chausseur il tenait boutique à le coin de la rue de le colisée et de le faubourg ",
"pourquoi que j’ aurais mangé les pruneaux d’ abord? brigitte mon épouse est d’ une faiblesse déplorable à l’ égard de notre fils tout ce qu’ il fait est bien fait naturellement elle prit parti pour jujules contre moi —pourquoi mon ami voulez -vous que cette enfant ait mangé les pruneaux s’ il les avait vraiment mangés il le dirait n’ est -ce pas mon petit jujules? "
] |
—assez taisez -vous je vous supplie de vous taire PROPN ne mourra pas avec une autorité irrésistible il l’ entraîna comme une enfant domptée soudain obéissante mais à le moment d’ ouvrir la porte il se retourna vers prasville: —attendez -moi monsieur commanda -t-il d’ un ton impérieux si vous tenez à le cette liste de les à la véritable liste attendez-moi dans une heure dans heures à le plus je serai ici et nous causerons puis brusquement à le clarisse: et vous madame un peu de courage encore je vous l’ ordonne à le nom de gilbert | [
"par les couloirs par les escaliers tenant clarisse sous le bras comme il eût tenu un mannequin la soulevant la portant presque il s’ en alla d’ un pas saccadé une cour et puis une autre cour et puis la rue pendant ce temps prasville surpris d’ abord étourdi par les événements recouvrait peu à le peu son sang-froid et réfléchissait il réfléchissait à l’ attitude de ce m. nicole simple comparse d’ abord qui jouait auprès de clarisse le rôle de ces conseillers à lesquels on se raccroche dans les crises de la vie et qui subitement sortant de sa torpeur apparaissait en pleine clarté résolu autoritaire plein de fougue débordant d’ audace prêt à le renverser tous les obstacles que le destin lui opposerait qui donc pouvait agir ainsi? prasville tressaillit la question ne s’ était pas offerte à le son esprit que la réponse s’ imposait avec une certitude absolue ",
"toutes les preuves surgissaient toutes plus précises les unes que les autres toutes plus irrécusables une seule chose embarrassait prasville le visage de m. nicole son apparence n’ avaient pas le plus petit rapport si lointain fût -il avec les photographies que prasville connaissait de lupin c’ était un homme entièrement nouveau d’ une autre taille d’ une autre corpulence ayant une coupe de figure une forme de bouche une expression de regard un teint des cheveux absolument différents de toutes les indications formulées sur le signalement de l’ aventurier mais prasville ne savait -il pas que toute la force de lupin résidait précisément dans ce pouvoir prodigieux de transformation ",
"il n’ y avait pas de doute en hâte prasville sortit de son bureau rencontrant un brigadier de la sûreté il lui dit fébrilement: —vous arrivez —oui monsieur le secrétaire général —vous avez croisé un monsieur et une dame? —oui dans la cour il y a quelques minutes —vous reconnaîtriez cet individu? ",
"—oui je crois —alors pas une minute à le perdre brigadier prenez avec vous inspecteurs rendez -vous place clichy faites une enquête sur le sieur nicole et surveillez la maison le sieur nicole doit y rentrer ",
"et s’ il n’ y rentre pas monsieur le secrétaire —arrêtez -le voici un mandat il revint dans son bureau s’ assit et sur une feuille spéciale inscrivit un nom le brigadier parut ahuri —mais monsieur le secrétaire général m’ a parlé d’ un sieur nicole ",
"—eh bien —le mandat porte le nom d’ arsène lupin —arsène lupin et le sieur nicole ne sont qu’ un seul et même personnage chapitre12 l’ échafaud je le sauverai je le sauverai! répétait inlassablement lupin dans l’ auto qui l’ emmenait ainsi que clarisse je vous jure que je le sauverai ",
"clarisse n’ écoutait pas comme engourdie comme possédée par un grand cauchemar de mort qui la laissait étrangère à le tout ce qui se passait en dehors d’ elle et lupin expliquait ses plans plus encore peut-être pour se rassurer PROPN que pour convaincre clarisse —non non la partie n’ est pas désespérée il reste un atout un atout formidable les lettres et les documents que l’ ancien député offre à le daubrecq et dont celui-ci vous a parlé hier matin à le nice ces lettres et ces documents je vais les acheter à le stanislas le prix qu’ il veut ",
"puis nous retournons à la préfecture et je dis à le prasville: courez à la présidence servez -vous de la liste comme si elle était authentique et sauvez gilbert de la mort quitte à le reconnaître demain quand PROPN sera sauvé que cette liste est fausse allez et à le galop! sinon eh bien sinon les lettres et les documents vorenglade paraissent demain matin mardi dans un grand journal PROPN est arrêté le soir même on incarcère prasville lupin se frotta les mains il marchera il marchera j’ ai senti cela tout de suite en face de lui l’ affaire m’ est apparue certaine infaillible ",
"et comme j’ avais trouvé dans le portefeuille de daubrecq l’ adresse de vorenglade en route chauffeur boulevard raspail ils arrivaient à l’ adresse indiquée lupin sauta de voiture escalada étages la bonne lui répondit que m. était absent et ne rentrerait que le lendemain pour dîner et vous ne savez pas ou il est PROPN est à le PROPN "
] | [
"et déjà même contre le bord elle frappait lourdement dans l’ herbe oh! il y avait un grand changement là-bas à le large et on dirait que PROPN s’ est englouti non il en reste encore des traces non plus rien ",
"ses cordes correspondaient à les planètes et à les éléments la demeure de le dragon le chevalet sur lequel s' appuient les cordes était à le pouces de l' extrémité inférieure de l' instrument pour représenter les aires de le vent et le nid de le phénix point s' attachent les cordes à le pouces de l' extrémité supérieure pour répondre à les saisons l' épaisseur de le kin est de tseus nombre symbolisant le ciel et la terre la tête de l' instrument c' est: le jeune homme d' or la taille c' est: la jeune fille de jade ",
"a agi à l’ instigation de quelqu’un qui était parvenu à le dominer parce qu’ il avait trouvé son point faible il a néanmoins agi en garçon pondéré soucieux de vérifier que tout correspondait bien à le ce qu’ on lui annonçait a partir de le moment ou ̀ il a découvert qu’ on le bernait il est devenu plus malin que son montreur de marionnettes polichinelle s’ est mis à le tirer les ficelles d’ instinct huret a jugé nécessaire de mettre à l’ abri les documents qui devaient servir sa cause alors monsieur le directeur avant de se lancer dans l’ aventure il s' est loué un coffre à le lui-même ",
"je ne puis vous offrir mon concours pour gagner votre chambre mais voulez -vous que j’ appelle gondine elle vous aidera à le vous mettre à l’ aise?elle ne bougea pas –je pense à les oiseaux tombés de le nid fit -elle lentement avec lassitude il tressaillit comme s’ il l’ entendait parler hébreu et instinctivement il épia dans l’ herbe perlée de pluie quelque innocent moineau incapable de voler à les oiseaux tombés de le nid répéta -t-il machinalement comme moi! –mon petit je vous en prie commença -t-il n’ arrivant pas à le mettre ses pensées à l’ unisson de les siennes .mais savait -elle qu’ il était présent auprès d’ elle ",
"mais comment accuser ces hommes ils étaient tous luttant avec un dévouement visible contre le iléau le mieux en pareil cas est de se taire et d’ épier les propos de le lendemain dans la coupe ou les disputes à le cabaret mais le bois presque toujours garde ses secrets il descendait tout pensif vers la tranchée que le feu n’ avait pu franchir lorsque sa femme et henriette mêlées à les curieux s’ élancèrent de son côté ",
"et comme durtal paraissait douter de la vérité de les apparitions affirmées par cet anglais et déclarait qu\\ aucune théorie ne les pouvait expliquer gévingey permettez monsieur nous avons le choix entre des doctrines diverses et j\\' ose le dire très nettes ou bien apparition est formée par le fluide dégagé de le médium en transe et combiné avec le fluide de les personnes présentes ou bien il y a dans l\\ air de les êtres immatériels des élémentals comme on les nomme qui se manifestent dans des conditions à le peu ou bien encore et est là la théorie spirite pure ces phénomènes sont dus à les âmes évoquées de les morts je le sais dit durtal et cela me fait horreur ",
"amener les habitants à le lui céder ne paraissait pas facile il en avait fait l’ expérience un moment il pensa que le plus simple était de se conformer à la volonté de son père et de se mettre sérieusement à le étudier c’ était aussi le moyen d’ adoucir pour lui l’ ennui de l’ exil et une manière de passer le temps mais l’ orgueil se révoltant à le celte pensée PROPN roula dans sa tête le plan d’ une petite guerre tenace à le laquelle on ne pourrait pas toujours résister et il s’ endormit en rêvant de victoire a son réveil se présenta de nouveau la difficulté de savoir sur quel pied il traiterait ses ennemis ",
"on me rapporta qu’ il avait formé avec mon frère phéroras et une quantité de femmes sa mère doris sa femme celle de une sorte de coterie que réunissaient en secret des banquets nocturnes ma sœur salomé me rendait compte de tout j’ entrepris de disperser tout ce joli monde à le phéroras j’ assignai de résider à le pérée capitale de sa tétrarchie il eut la bêtise dans sa colère de jurer avant de partir qu’ il ne remettrait pas les pieds à le jérusalem moi vivant ",
"et moi villon j’ enrage et je m’ esclaffe aussi de ne vous y pas voir non plus à le moi pauvre mauvais rimeur tu non vrai! dites vous devez connaître de bons coins nocturnes conduisez -m’y voulez -vous? en route alors et après passablement de hautes aventures les bons poètes finirent leur nuit poste comme il fallait un bon coin rien de ce que votre méchante imagination pourrait croire un débit dont le comptoir se ternit que sous des mains sobres ou presque en tous cas et bien élevées quasi ainsi ",
"la grande croix couchée sur le dessus taillée dans la masse en relief vernissée est aussi une singularité dans ce parc de croix dressées en sentinelles à l’ arrière de les sépultures car partout dominent les modèles en fer ouvragé passés à le minium comme on en voit à les carrefours et en béton armé à les branches cylindriques ou quadrangulaires ni étoiles ni croissants de lune dans cette enceinte pas non plus de pierres druidiques ou de colonnes tronquées en biseau bon gré mal gré les croisés qui dorment sous terre attendent le jugement dernier et la résurrection de la chair mais cette grande croix couchée nue sans christ parfois il semble que notre père y est accroché à le verso qu’ il suffirait de la redresser ainsi que l’on proce ̀de lors de l’ érection d’ un obélisque pour le remettre lui sur pied "
] |
m. d’ PROPN fit un signe à le vicomte qui par un geste promit de ne plus interrompre ce paiement est obligatoire reprit m. salvador il est effectué par madame la comtesse de réalmont régine de valbonne représentée ici par m. le comte ramon d’ PROPN son procureur fondé en vertu de lequel paiement en espèces m. est tenu de donner quittance d’ une créance de la dite somme et de faire abandon de tous les droits qu’ il peut avoir sûr la propriété de la terre de sarzane je vais vous donner lecture de l’ acte qui rend m. créancier et de l’ acte qui libère madame la comtesse de toute dette privilégiée et hypothécaire | [
"prêtez -moi un moment d’ attention la lecture eut lieu à le haute et intelligible voix à le milieu de le plus grand silence seulement pendant que le notaire lisait mm. de pampelone et chalux échangèrent plus d’ un regard étonné et très-significatif qui est entendu dit m. salvador en déposant des papiers sur la table maintenant procédons à le paiement ",
"messieurs les clercs ouvrez la caisse tirez -en les sacs et vous compterez les espèces sur cette table m. reconnaîtra son argent signera l’ acte de la quittance et emportera ses livres en écus s’ écria l’ acte dit en espèces sonnantes riposta m. mais vous allez écraser la table et enfoncer le plancher dit une voix de basse-taille ",
"m. de pampelone fila un éclat de rire à lequel un triple éch répondit par des murmures si j’ ai bien entendu et compris la lecture de l’ acte reprit m. de chalux tamerlan doit emporter son argent je sue assez curieux de voir ce tour d’ acrobate me prenez -vous pour un portefaix demanda ducrey la tête haute ",
"je ne vous prends pour rien de le tout riposta le vicomte c’ est vous qui devez prendre votre argent pour ce qu’ il vaut et ce qu’ il pèse et vous l’ emporterez mordieu ou je refuserai ma signature comme témoin cependant lés clercs avaient engagé les grosses clefs dans les serrures de la caisse ils poussaient des ressorts faisaient sauter des verrous enlevaient des cabestans il en résultait un bruit de fer très-formidable enfin le dernier tour de clef cria grinça et comme une gueule de four la porte cintrée de la caisse s’ ouvrit béante rougeâtre laissant à le découvert ses cavités profondes mais garnies de sacs de cuir serrés et empilés ",
"rangez les sacs sur le pavé dit à les clercs m. et ne craignez rien pour la solidité de le sol quoi qu’ en disent ces messieurs nous sommes ici sur une voûte les aspirants tabellions prirent à le bras d’ énormes sacoches contenant chacune livres en écus de francs et ils les rangèrent en bataille sur les dalles de le cabinet l’ opération terminée comptez monsieur reprit le notaire impossible ",
"il faudrait pour cela heures nous sortirions à le minuit je serais assassiné et volé dit le marquis de pampelone en parfilant sa moustache franchement monsieur tamerlan est -ce probable ",
"pourquoi son monsieur demanda thomas assez inquiet de la riposte dame repartit pampelone j’ ai vu rarement les loups se manger entre eux les gros témoins de ducrey firent pas en avant les poings serrés et l’ œil d’ un rouge ardent ",
"a ce regard de sanglier le marquis répondit par un mouvement de tête fort décidé la main à la poignée de l’ épée et le corps sur la hanche m. de chalux prit position à le côté de son ami m. d’ PROPN intervint mais sans laisser échapper une parole faisant signe de la main qu’ il réclamait le calme et la paix les confrères de maître thomas grommelèrent entre leurs dents et retournèrent à le leur place si vous ne voulez pas compter votre argent reprit le notaire signez cette quittance monsieur ducrey et emportez les sacs ",
"ils ont chacun leur valeur exacte je vous en préviens c’ est entendu dit je les tiens pour bons monsieur salvador est comme moi il ne vole jamais personne m. d’ PROPN laissa tomber sur ducrey un regard écrasant de dédain "
] | [
"–ce sera si facile avec un cœur comme le vôtre vous allez me rendre trop heureuse mon cher mari –il ne sera pas trop tôt les soucis et le chagrin ne vous ont pas manqué chez vous d’ abord ici ensuite heureuse je veux que vous le soyez autant qu’ il dépendra de moi et tout d’ abord c’ est vous qui organiserez notre existence à le votre gré ",
"taupe-renardière échangea un regard avec balle-franche fit -il si vous payez bien nous avons votre affaire d’ abord il faut que je vous dise que balle-franche est mon beau-frère vous avez épousé sa sœur? fit la feuille –oui et j’ ai des beaux-frères des neveux par alliance des cousins ",
"y sais pas ce qui m’ arrive j’ ai un petit coup de flou dans le cassis pourtant j’ ai pas picolé il fait quoi dans la vie ce lascar il rate les marches t’ es pas louf ",
"–si je vous méprise ce n’ est pas parce que vous êtes pauvre c’ est parce que vous n’ avez jamais rien fait pour mériter la considération de personne mais je vous le répète que voulez -vous de moi comme vous dites vous êtes mon frère et je veux bien consentir à le faire quelque chose pour vous que vous faut -il? –si j’ avais de quoi acheter une petite barque de pêche j’ irais m’ établir dans un port de bretagne ou de normandie et tu n’ entendrais plus parler de moi –une barque ",
"elle avait raconté elle avait mimé cette scène avec tant de simplicité que swann haletant voyait tout: le bâillement d’ odette le petit rocher il l’ entendait répondre gaiement cette blague il sentait qu’ elle ne dirait rien de plus ce soir qu’ il n’ y avait aucune révélation nouvelle à le attendre en ce moment; elle se taisait il lui dit:— mon pauvre chéri pardonne -moi je sens que je te fais de la peine c’ est fini je n’ y pense plus .mais elle vit que ses yeux restaient fixés sur les choses qu’ il ne savait pas et sur ce passé de leur amour monotone et doux dans sa mémoire parce qu’ il était vague et que déchirait maintenant comme une blessure cette minute dans l’ île de le bois à le clair de lune après le dîner chez la princesse de les laumes mais il avait tellement pris l’ habitude de trouver la vie intéressante d’ admirer les curieuses découvertes qu’ on peut y faire que tout en souffrant à le point de croire qu’ il ne pourrait pas supporter longtemps une pareille douleur il se disait la vie est vraiment étonnante et réserve de belles surprises ",
"il vous ôte les idées en un tournemain —je n’ ai plus d’ idées danglard je suis paumé je crois qu’ il m’ a saoulé qu’ il m’ a déboussolé je crois qu’ il m’ a eu —le semeur de peste ",
"dame retourna vers le siège de son neveu il n’ était plus auprès d’ elle; en vain\\n' chercha -t-elle à le reconnaître à le milieu de la multitude de les visages qui se tournaient\\n' vers l’ éloquent moine elle ne put l’ apercevoir: PROPN avait disparu! ce fut un\\n' grand effort de vertu et de dévotion pour dame alix que de rester assise à sa place\\n' jusqu’ à la fin de le sermon et de garder pour le prédicateur une apparence d’ attention point n’ eût -il fallu faire à la dame d’ indiscrètes questions sur les points de le sermon\\n qui avaient été touchés depuis que bertrand s’ était échappé elle n’ avait pas la mémoire de les seizième dix-septième et dix-huitième points a peine le dernier ainsi\\n soit -il était -il prononcé que dame alix traversait rapidement la longue nef l’ espoir d’ arriver plus vite à la porte de l’ église heureusement la maison n’ était pas\\n' loin ",
"nous quittâmes à le quelques jours de PROPN les iles britanniques et nous prîmes place sur un vaisseau appelé l’ espérance ce nom me parut d’ un heureux augure en notre triste situation nous visitâmes l’ espagne et l’ italie PROPN me témoignait une affection peu commune jamais je n’ énonçais un désir qu’ il ne trouvât le moyen de l’ accomplir ",
"demanda hermine –de tout mon cœur ma petite enfant et nous serons bientôt à le penser plus spécialement à le vous et à les vôtres –quand donc nous quitterez -vous demanda félicien en prenant la main de m. de vaumeyran –je n’ ai pas encore fixé de date mais ce sera bientôt je pense aussitôt que j’ aurai terminé tous mes arrangements –quoi! vous n’ attendrez pas notre mariage ",
"explique à le léon ce que tu voudras j' ai le cœur serré d' être si seule à le monde je voudrais laisser un adieu plus tendre que PROPN mais à le qui je crois que j' ai trouvé: ma chère claudine quelque chose d' inattendu me force à le partir tout de suite c' est un départ très pénible très précipité mais n' allez pas supposer un accident survenu à le alain ou à le marthe ou à le moi je pars parce que tout me pèse ici; PROPN n' est pas assez loin d' arriège ni arriège assez loin de paris où je rentre "
] |
lequel que j’ aimerais mieux qu’ on tue je crois que c’ est encore mon papa on me laissera pas voir monte dans ta chambre petit saligaud va te coucher fais ta prière il mugit il fonce il explose il va bombarder la cuistance | [
"après les clous il reste plus rien toute la quincaillerie est en bombe a fuse résonne ma mère à le genoux implore le pardon de le ciel la table il la catapulte d’ un seul grand coup de pompe elle se renverse sur elle sauve -toi ferdinand qu’ elle a encore le temps de me crier je bondis je passe à le travers d’ une cascade de verres et de débris il carambole le piano le gage d’ une cliente il se connaît plus il rentre dedans à le talon le clavier éclate c’ est le tour de ma mère c’ est elle qui prend à le présent de ma chambre je l’ entends qui hurle auguste! auguste laisse-moi!... et puis des brefs étouffements je redescends un peu pour voir il la traîne le long de la rampe elle se raccroche ",
"elle l’ enserre à le cou c’ est PROPN qui la sauve c’ est lui qui se dégage il la renverse elle culbute elle fait des bonds dans l’ étage des bonds mous elle se relève en bas il se barre alors lui il se tire par le magasin il s’ en va dehors elle arrive à se remettre debout elle remonte dans la cuisine ",
"elle a du sang dans les cheveux elle se lave sur l’ évier elle pleure elle suffoque elle rebalaye toute la casse il rentre très tard dans ces cas-là c’ est redevenu tout tranquille grand-mère elle se rendait bien compte que j’ avais besoin de m’ amuser que c’ était pas sain de rester toujours dans la boutique d’ entendre mon père l’ énergumène beugler ses sottises a lui donnait mal à le cœur elle s’ est acheté un petit chien pour que je puisse un peu me distraire en attendant les clients j’ ai voulu lui faire comme mon père ",
"je lui foutais des vaches coups de pompes quand on était seuls il partait gémir sous un meuble il se couchait pour demander pardon il faisait comme moi exactement a me donnait pas de plaisir de le battre l’ embrasser je préférais ç a encore ",
"je finissais par le peloter alors il bandait il venait avec nous partout même à le cinéma à le robert houdin en matinée de le jeudi grand-mère me payait ç a aussi on restait séances de suite ",
"c’ était le même prix un franc toutes les places du silencieux pour sans phrases sans musique sans lettres juste le ronron de le moulin on y reviendra on se fatigue de tout sauf de dormir et de rêvasser reviendra le voyage dans la lune je le connais encore par cœur souvent l’ été y avait que nous caroline et moi dans la grande salle à le premier à la fin l’ ouvreuse nous faisait signe qu’ il fallait qu’ on évacue ",
"c’ est moi qui les réveillais le chien et grand-mère on se grouillait ensuite à le travers la foule les boulevards et la cohue à le chaque coup nous avions de le retard on arrivait essoufflés t’ as aimé qu’ elle me demandait caroline ",
"je répondais rien j’ aime pas les questions intimes cet enfant est renfermé que prétendaient les voisins à le coin de notre passage en rentrant elle m’ achetait encore à la marchande sur sa chaufferette les belles aventures illustrées elle me les cachait même dans son froc sous ses épais jupons papa voulait pas que je lise des futilités pareilles il prétendait que ç a dévoyé que ç a prépare pas à la vie que je devrais plutôt apprendre l’ alphabet dans des choses sérieuses ",
"j’ allais atteindre mes ans bientôt j’ irais à l’ école il fallait pas qu’ on m’ égare les autres enfants de les boutiques ils iraient aussi prochainement c’ était plus le moment de badiner ii me faisait des petits sermons sur le sérieux dans l’ existence en revenant des livraisons les baffes ç a suffit pas tout de même mon père en prévision que je serais sans doute voleur il mugissait comme un trombone "
] | [
"et viendra -t-il quelqu'un de plus à le dîner —pas que je sache a moins ajouta -t-elle en marquant un peu ses mots à le moins qu' alexandre ne ramène les dames de charite pour tes beaux yeux PROPN était sur le pas de la porte —elles sont donc de retour demanda -t-il d' un air innocent quoiqu' il les eût rencontrées déjà tu le sais bien agneau de le bon dieu lui jeta la jeune femme en retournant la tête ",
"achève ton histoire —donc quand j' ai ouvert un oeil j' étais seul ou à le peu près tu étais dans le coin ronflant abominablement pas un ronflement de sommeil non autre chose comme qui dirait un râle fit muflier désagréablement impressionné je me suis dit tout de suite que la place n' était pas bonne que nous étions mal vus dans l' établissement et qu' il était prudent de ne pas attirer l' attention alors je n' ai pas bougé et j' ai fait le mort ",
"il arriva dans l\\ une de les premières semaines de un fait qui prêta bien à le rire à les dépens de les bostonnais les sieurs lamothe et papineau vinrent de montréal pour informer le général carleton que la situation de les américains était loin d\\' être meilleure dans le haut de la province déguisés en mendiants ils arrivèrent tous à le camp de les bostonnais devant québec il y passèrent ou jours tendant la main pour demander et constatant de le coin de oeil combien était grande la détresse de cette bande déguenillée qui n\\ avait la témérité de continuer le blocus que parce qu\\ on avait la faiblesse de la laisser faire enfin ils avancèrent jusqu\\ à la dernière garde ayant obtenu un morceau de lard un d\\' eux se mit à le faire cuire ",
"il y avait là quelque mystère qui s’ éclaircirait tout à l’ heure et maintenant en y réfléchissant je m’ avisais de quelque chose d’ antipathique de trouble dans le regard de cette jeune femme elle avait menti dans quel dessein ?j’ essayais ainsi de calmer un peu l’ enfièvrement de mon cerveau mais toute monangoisse reparut lorsque vers heures je vis entrer –qu’ allez -vous prendre pour votre dîner ma chère petite ?–oh! rien madame je ne pourrais rien avaler ces névralgies me martèlent les tempes mais j’ aurais quelque chose à le vous demander ",
"cependant la perspective de dîner à la table de l’ ambassadeur intimidait le pauvre homme autant qu’ elle le flattait mme d’ hyver devina son embarras ce sont ses habits râpés qui l’ intimident pensa -t-elle je vais m’ entendre avec mon bon dominique ce dominique était le distributeur de les aumônes de sa maîtresse la baronne pensait trouver à le pétersbourg un de ces magasins où un homme pauvre ou riche peut acheter un vêtement à sa convenance ",
"ces promenades étaient très agréables les jeunes filles parlaient peu mais nous les sentions près de nous et mama doloré nous contait de belles histoires de son pays ou bien elle nous faisait part de ses premières impressions de paris des étonnements qu' elle avait chaque jour elle avait loué un grand appartement avenue de PROPN mais elle n' y rentrait que pour se coucher parce que les magasins tant de magasins étaient une tentation trop forte ",
"celle-ci fut debout en une seconde statuette de l’ horreur devant cette statue de la force et ils disparurent tous tandis que l’on entendait rire sing-sing derrière les portes refermées ce que je venais de voir m’ avait brisé certainement si je n’ avais vu christine si calme je serais intervenu comme je la regardais et qu’ elle ne disait rien: mais enfin m’ écriai-je vous vous savez ce qu’ on va lui faire ",
"aujourd’hui nous sommes voilà tout dieu a permis à l’ honneur et à la fortune de bénir votre maison vous resterez riche et honoré ma mère n’ est point coupable rien ne troublera son repos PROPN inclina humblement la tête —et toi? dit -il avec plus de confiance ",
"j' espère bien ne pas hériter de long-temps !—je le crois je connais ton cœur je sais que tu aimes tendrement ton père mais je veux dire que m. qui vit retiré dans sa campagne près d' orléans ne dépense pas le quart de son revenu et qu' il t' envoie de l' argent quand tu en veux ...—oh! quand je veux c' est beaucoup dire mon père n' est pas content de moi parce que je n' ai pas voulu épouser une demoiselle fort riche qu' il me destinait elle n' était pas mal mais des manières de province et une prétention cela ne me convenait pas d' ailleurs j' ai tout le temps de me marier tiens vois donc ces femmes devant nous ",
"elle se sentait plus forte contre les périls mieux armée contre les orages de son cœur et son rapide triomphe qu’ elle lisait dans tous les yeux se reflétait sur ses traits avec une splendeur incomparable lorsqu’ on annonça nathalie duvivier fidèle à ses habitudes nathalie était mise avec une simplicité de pensionnaire cette simplicité ne la faisait paraître que plus séduisante et ajoutait à l’ effet de le contraste de cet air de douceur et de candeur qu’ elle savait se donner à le volonté avec son isolement sa liberté absolue la hardiesse de ses idées et la célébrité naissante de son talent littéraire lorsqu’ elle s’ avança pour saluer ernestine les femmes se mesurèrent de le regard la prudence n’ était pas à le nombre de les vertus favorites de madame servais à le lieu de l’ hypocrisie mondaine que la civilisation enseigne à ses disciples elle reçut nathalie avec celte froideur glaciale et cette fierté hautaine que sa rivale ne connaissait que trop mais d’ autant plus cruelle cette fois que tous les yeux étaient braqués sur elles l’ attitude d’ ernestine "
] |
qu’ ai -je omis? des petites choses des riens qui me reviennent plus tard me feront voir plus clair dans ce qui vient de se produire me feront dire ah si j’ avais su alors maintenant il esttrop tard oui peu à le peu je le verrai tel qu’ il vient d’ être ou tel qu’ il aurait dû être pour que je puisse me dire encore une fois trop tard trop tard voilà qui est senti ou ce n’ est peut-être que la première d’ une série de visites chacune différente ils vont se relayer et ils sont nombreux | [
"demain il portera peut-être des leggings culotte de cheval et casquette à le carreaux avec un fouet à la main pour compenser le parapluie et un fer à le cheval à la boutonnière tous les gens que j’ ai jamais entrevus de près ou de loin peuvent défiler à le partir de maintenant cela est évident il y aura peut-être même des femmes et des enfants j’ en ai aperçu aussi ils auront tous à la main de quoi s’ appuyer dessus et fouiller dans mes affaires ils me frapperonttous d’ un grand coup sur la tête pour commencer puis ils passeront la journée à me regarder avec colère et dégoût il faudra que je refasse le questionnaire de façon à le ce qu’ il soit applicable à le tout un chacun il s’ en trouvera peut-être un un jour oublieux de la consigne pour me rendre mon bâton ",
"ou je pourrai peut-être en attraper un une petite fille par exemple et l’ étrangler à le moitié que dis-je à les quarts pour qu’ elle consente à le me donner mon bâton à le me donner de la soupe à le vider mes vases à m’ embrasser à le me caresser à le me sourire à le me donner mon chapeau à le rester auprès de moi à le suivre le corbillard en pleurant dans son mouchoir ce serait charmant je suis si bon à le fond si bon comment ne s’ en est -on pas une petite filleferait bien mon affaire elle se déshabillerait devant moi coucherait avec moi n’ aurait que moi je pousserais le lit contre la porte pour l’ empêcher de s’ en aller mais alors elle se jetterait par la fenêtre quand on la saurait avec moi on apporteraitde la soupe pour nous je lui apprendrais l’ amour et la détestation elle ne m’ oublierait jamais je mourrais enchanté elle me fermerait les yeux et me mettrait un tampon dans le cul conformément à le mes indications ne t’ emballe pas malone ne t’ emballe pas charogne en fait combien de temps peut -on jeûner impunément ",
"le maire de cork a duré un temps infini mais il était jeune et puis il avait des convictions politiques et même tout simplement humaines probablement et il se permettait une larme d’ eau de temps en temps sucrée probablement à le boire par pitié comment ç a se fait -il que je n’ aie pas soif je dois m’ abreuver par en dedans à le mes sécrétions ",
"oui parlons un peu de moi ç a me reposera de toute cette canaille quelle lumière serait -ce un avant-goût de le paradis? ma tête elle est en feu pleine d’ huile bouillante de quoi vais -je partir enfin? d’ un transport à le cerveau ce serait le comble ",
"comme douleur ma foi c’ est quasiment insoutenable migraine incandescente la mort doit meprendre pour un autre c’ est le cœur le fautif comme dans la poitrine de le roi de les allumettes je ne sais plus d’ ailleurs il chauffe lui aussi il rougit de lui de moi d’ eux il a honte de tout sauf de battre apparemment ",
"ce n’ estrien de la nervosité sans plus et qui sait c’ est peut-être le souffle qui me manquera le premier après tout après avant chaque aveu et tout à le long quel vertige de chuchotements la fenêtre me dit petit matin nuages pluvieux en charpie se débandant amusez -vous bien loin de cette ombre rougeoyante ",
"oui j’ expire mal ma poitrine reste béante l’ air m’ étouffe il est peut-être légèrement déficient en oxygène macmann pygmée à le bas de les grands pins noirs gesticulants regarde à le loin la mer démontée les autres sont là aussi ou à la fenêtre comme moi mais debout il faut que ce soient des ambulants il le faut des transportables tout à le moins non comme moi non ils ne peuvent rien pour personne s’ agrippant à les peupliers qui grelottent ou à la fenêtre à les écoutes mais je ferais peut-être mieux d’ en finir avec moi d’ abord dans la mesure bien entendu de le possible la vitesse à le laquelle a tourne est gênante certes mais elle ne fera probablement qu’ augmenter voilà ce qu’ il faut regarder ",
"mémorandum ajouter à le questionnaire si par hasard vous avez une allumette soyez assez gentil d’ essayer de l’ allumer comment se fait -il que je n’ aie rien entendu quand il m’ a parlé et que je l’ aie entendu quand il m’ a quitté en sifflotant peut-être qu’ il a faitseulement semblant de me parler pour essayer de me faire croire que j’ étais devenu sourd est -ce que j’ entends quelque chose en ce moment? voyons non ni le vent ni la mer ni le papier ni l’ air que j’ expulse avec tant de peine ",
"mais cet innombrablebabil comme d’ une foule qui chuchote je ne comprends pas de ma main lointaine je compte les pages qui me restent ira c’ est ma vie ce cahier ce gros cahier d’ enfant j’ ai mis de le temps à m’ y résigner pourtant je ne le jetterai pas "
] | [
"je vous le demande instamment –vous pouvez compter sur moi s’ établit entre les hommes durant lequel PROPN s’ interrogea sur l’ attitude de son fils la veille PROPN avait à le peine dîné et répondu d’ une façon évasive à les questions de ses parents sur sa promenade de l’ après-midi il semblait perdu dans un rêve intérieur aussitôt après le repas il était monté dans sa chambre ",
"PROPN proposa à le tout le monde un verre de j’ ai de le martini ou de le whisky comme on peut toujours compter sur les enfants pour mettre l’ ambiance axel dans le salon en pleurant –maman paul il m’ a donné un coup de bouclier sur la tête !tandis qu’ PROPN frottait la bosse de son fils PROPN convoqua le sien devant son tribunal le verre à la main louise se tint prête à le intervenir car l’ affrontement n’ avait pas eu de témoin et elle soupçonnait le cousin d’ avoir voulu s’ emparer de force de le jeu de fléchettes –mais je veux pas jouer avec axel pleurnicha sa cible toujours serrée contre son cœur ",
"une poussière s’ élevait au-dessus de les danseurs il y eut une pause une course vers la buvette puis une nouvelle danse une nouvelle pause et encore une danse il ne la trouvait pas il avait beau aller venir contrarier ses pas se glisser entre les danseurs qui le bousculaient elle n’ était nulle part et la foule augmentait toujours il s’ obstinait mais chaque instant qui passait lui enlevait un peu de son courage à la manière dont les gens le regardaient il pensa que son dépit se voyait et voulut prendre un air indifférent ",
"mon père faisait des pêchers et des lavandes et j\\' ai pris la faucille plus souvent qu\\ à le mon tour le soir dans les familles les mémés racontèrent que la mère de l\\' essituteur était une merveille intelligente et belle et brave et qui parlait le patois aussi facilement que le français tout ce qu\\ on pouvait lui reprocher était que pour dire peut-être elle disait à le lieu de bessai mais qu\\ est -ce que vous voulez la drôme est dans le nord à le bout de jours comme les commères persistaient à l\\' appeler madame essitutrice elle déclara moi je ne suis pas institutrice et je appelle seule sidonie la doyenne qui avait un brave toupet instantanément mettre à le profit cette autorisation les autres furent toutes fières de avoir mais ne se risquèrent que peu à le peu à appeler et pour la première fois on vit une étrangère naturalisée bastidienne et devant qui on parlait sans se gêner le jeudi et le dimanche l\\' essituteur partait de bon matin pour la colline une belle musette de cuir pendue à épaule il avait expliqué à le cercle qu\\ il allait prélever des éch",
"PROPN répondit qu’ en effet il n’ apercevait pas le bateau de brai-sec –bon bon! répliqua gobin en clignant des yeux celui-là je crois savoir où il est. cherchez bien n’ en manque -t-il pas quelque autre antoine machinalement fit l’ examen qu’ on lui demandait –je ne vois plus dit -il à le bout d’ un moment le bachot de le père brésillon une pauvre vieille barque à le moitié pourrie qui prend l’ eau par toutes ses fentes ",
"–c’ est très bien très bien à le vous!mais ce disant il se levait pour aller à le devant de la forme blanche sur laquelle son regard était resté posé et qui s’ éloignait à le cet instant de le piano pauline un feu subit à le visage remit brusquement le sucrier sur le napperon de dentelles –comme c’ est aimable de vous être fait ainsi violence disait francis en s’ inclinant devant PROPN merci et il la prit par la main pour la conduire vers la table de .la grille refermée sur les visiteuses le fils et la mère seul à le seule dans le salon le jeune homme ferma délibérément les fenêtres et s’ assura que les portes étaient hermétiquement closes ",
"guillaume ou bismarck ou crispi mon cher j\\' en serai nous verrons il éclata de rire et disparut mme de montreu attendait dans un salon de et comme soupirait amoureusement quel orgueil ",
"pourquoi mettre en doute le témoignage irrécusable de mes yeux et nier ce qui ne peut être nie des avions réels évoluaient devant moi un combat réel avait lieu dans les profondeurs de la vieille muraille il ne fut pas long l’ homme qui était seul attaquait hardiment ",
"—ils ne valent pas mieux l’ un que l’ autre dit margot et ce garçon que j’ ai laissé avec vous sur la place vendôme demanda l’ interne il n’ est pas loin d’ ici dit hervé alain par discrétion était resté dans le verger ",
"les moines n’ obtinrent de lui que des réponses brèves sèches qui annonçaient de l’ impatience et de l’ ennui on le croyait malade et souffrant on le plaignait mais la hauteur et la réserve habituelles de son caractère faisaient que personne n’ osait provoquer des explications de sa part dès que le soleil eût cessé de paraître sur l’ horizon il sortit de le couvent et dirigea ses pas par la rue froide-rue et la venelle à les chevaux en quittant la rue de les cordeliers comme il passait auprès des porches qui existaient devant le collège de les arts un homme qui s’ y était constamment tenu depuis plusieurs heures en sortit brusquement et le suivit à la distance d’ environ pas en réglant sa marche sur la sienne "
] |
elle portait une combinaison mauve avec de grandes bandes de dentelle ocrée qui lui coupaient la poitrine et les jambes cette femme n’ a aucun goût se dit philippe qui n’ aimait chez les femmes qu’ une lingerie pure ou les artifices extravagants de les grues de la madeleine et de l’ opéra elle avait des épaules et un torse un peu grêles mais des jambes et des hanches assez lourdes pour lesquelles philippe avait assez de goût pour lui pardonner son linge elle s’ allongea sur le divan et étendit sa robe sur ses genoux laforgue couché le long de ce corps moite pensait qu’ il aurait bien dû tirer le rideau avec tout ce soleil qu’ ils avaient en plein dans les yeux et qui illuminait les taches de rousseur sur la peau blanche de pauline au-dessus de le grand ourlet de ses bas mais il commençait à le ronronner et il n’ eut pas le courage de se lever | [
"pauline n’ était pas une femme avec qui il fût question de coucher elle se défendait avec une présence d’ esprit obstinée qui n’ entravait guère sa poursuite de le plaisir elle ferma les yeux le fard disparut de ses joues le mouvement de son ventre faisait penser à le battement saccadé et rêveur de l’ abdomen d’ un insecte ",
"elle était solitaire absolument enfermée en elle-même dans l’ application étrange de le plaisir son cœur battait durement dans tout ce profond travail PROPN se rappelait qu’ il ne s’ était pas rasé le matin et que pauline aurait des points rouges autour de la bouche et de les plaques roses à le creux de l’ épaule mais comme il pensait à le cette étrangère avec rancune il se disait que c’ était bien fait ces caresses ces mouvements ces respirations coupées faisaient une torpeur taciturne et mouvante une précipitation aveugle une maussaderie dont on ne voyait pas la fin pauline serra soudain les dents rouvrit les yeux et laforgue épia avec rage cet air d’ égarement cette angoisse de coureur à le bout de son effort le corps de la jeune fille se tendit ses cuisses se serrèrent avec une force incroyable sur le poignet de laforgue qui atteignit lui-même un plaisir incertain ",
"pauline s’ abandonna posa une main sur son sein —nous sommes insensés soupira -t-elle elle s’ étira elle referma les yeux plus tard elle se souleva sur un coude et prit une glace dans son sac se regarda —comme je suis faite s’ écria -t-elle —défaite dit philippe ",
"elle était échevelée une rosée de sueur perlait encore sur ses tempes à les ailes de son nez à la racine de ses cheveux après le dur engendrement de le plaisir laforgue regardait ces lèvres blanches l’ amour n’ arrange pas les femmes se dit -il —essuyez votre bouche dit pauline si vos amis voyaient tout ce rouge elle couvrit ses seins qui étaient attachés un peu bas et elle se leva pour passer sa robe pauline réussissait avec une promptitude admirable le passage difficile de les désordres de le plaisir à la vie de société avec son visage net ses cheveux lisses sa robe jusqu’ à les chevilles personne n’ aurait songé à le lui manquer de respect ",
"elle avait envie de parler le bavardage était pour elle l’ un de les derniers échos de le plaisir elle lut les titres de les livres qui traînaient partout laforgue venait de terminer une année grecque les livres étaient austères il y avait sur sa table le politique l’ éthique à le nicomaque et le commentaire de simplicius pauline se rassit sur le divan sa robe découvrait les grandes plages de soie de ses bas elle regardait philippe avec un sourire à le tuer qui voulait en dire long en voilà assez pour aujourd’hui pensa laforgue ",
"nous ne sommes pas complices pour si peu comme cela doit être passionnant toute cette sagesse grecque s’ écria -t-elle —à qui le dites -vous répondit laforgue —tellement plus qu’ une femme comme moi n’ est -ce pas soupira pauline une femme sans importance —aucune comparaison dit philippe qui se dit elle minaude c’ est un comble mais vous me faites penser que j’ étais en train de travailler quand vous êtes venue ",
"j’ étais dans un de mes bons jours figurez -vous —ce qui doit signifier répondit pauline que je pourrais peut-être vous débarrasser maintenant de ma présence laforgue haussa légèrement les épaules mais pauline sourit c’ était fini elle était rhabillée elle savait qu’ elle ne pouvait exiger des hommes une reconnaissance passionnée pour ce qu’ elle leur donnait laforgue l’ accompagna jusqu’ à la porte de la rue d’ ulm elle s’ éloigna vers la grille et la loge de le portier on est vraiment trop poli pensait -il cette fois -ci j’ aurais dû coucher avec cette fille bloyé arriva à le pied de les marches de le porche il revenait du jardin ",
"PROPN lui dit un peu haut —bloyé tu vois cette dame eh bien elle ne couche pas pauline se retourna et jeta vers eux un regard de colère PROPN se dit en rougissant que l’ insulte ne l’ empêcherait pas de revenir qu’ elle n’ était pas si fière et il rentra se laver les mains c’ est ainsi que se déroulaient quelques-uns de leurs amours on comprendra peut-être pourquoi ces jeunes gens parlaient généralement des femmes avec une grossièreté pleine de ressentiment ",
"ce département de leur vie n’ était pas en ordre dans des matinées des bals en vacances ils rencontraient des jeunes filles dont ils pouvaient presque toujours à le partir d’ une certaine heure connaître la bouche caresser les seins les jambes énervées mais ces courtes fortunes n’ allaient jamais bien loin et leur laissaient de les souvenirs irritants qui engendraient moins l’ amour que la fureur ils pensaient rageusement qu’ elles attendaient des hommes plus vieux qu’ eux qui les épouseraient qu’ elles réservaient leur corps philippe quand il dansait avec elles les flairait avec une méfiance d’ animal et préférait le parfum insolent de les filles avec lesquelles il se liait facilement sur le boulevard montparnasse ou sur le boulevard PROPN ces femmes voyantes permettaient des rapports silencieux dégagés de les mises en scène de le langage et de les cérémonies elles étaient les ouvrières d’ un érotisme distrait dépouillé de tout comme une complicité illégale "
] | [
"la comtesse ayant obtenu de son fils qu’ il partit en voyage les rendez -vous ont été suspendus hier matin lettre de le jeune homme annonçant à le catherine son départ catherine affolée s’ échappe de la barre-y-va et court à le lieu ordinaire de leurs entrevues le comte pierre de basmes n’ y est pas raoul d’ avenac redescendit vers ce petit bois qu’ il avait longé en montant et pénétra sous des frondaisons épaisses où un passage était frayé parmi les taillis il arriva ainsi à le seuil d’ une clairière qu’ un talus d’ arbres entourait et où s’ allongeait en face un banc rustique ",
"mais mon cher père disait mme PROPN appuyée sur l’ épaule de le général ne craignez -vous pas que ces étourdis se fassent de le mal? franchement disait m. fontaine qui boudait un peu d’ abord de n’ avoir pas fait son whist ce soir -là aussi tranquillement que de coutume et ensuite de la petite leçon que lui avait donnée mme de brimont à le propos de les petites filles franchement il est temps de les faire rentrer mon ami n’ avez -vous pas peur qu’ ils s’ enrhument jusque -là le général avait tenu bon répondant à le chacun: laissez -les s’ amuser mais enfin il donna l’ ordre à ses gens de prendre des falots et proposa à le toute la compagnie de descendre dans le parc pour aller y chercher la bande joyeuse comme il appelait nos héros on accepta et on suivit le bon général qui voulant qu’ on se souvînt de cette journée mémorable pria sa belle-fille de donner des ordres pour qu’ on préparât une espèce de petit souper et promit à les mamans et à le curé épouvantés de voir que le moment de le départ était encore retardé qu’ à le minuit sonnant sans faute tout f",
"c’ est trop tard qu’ elle a dit avec détachement rigodon est un serpent drôlement fort et ce voyou a certainement déjà les vertèbres brisées effectivement après un ou soubresauts comme le ressort d’ une montre cassé le noiraud bougeait plus rigodon se déroula lentement avança sa tête plate vers la figure bleue de l’ homme et attendit comme un qui sait ce que c’ est que la vie et la mort à le preuve que ces bestioles étaient déjà PROPN à les premiers temps d’ adam et ève un incident regrettable hurla la marahtma quand même un peu pâle la représentation est interrompue rentrez chez vous et contrordre pour l’ école demain matin en voila un aria j’ ai soupiré avec un seul désir à le cœur me sauver d’ ici à le toute vitesse pour fuir le boa rigodon et sa cinglée de maîtresse ",
"l’ avare admirait son fils avec une satisfaction mêlée d’ orgueil: comme tu es robuste mon gas à le moins lorsque te reviendra mon héritage tu pourras le défendre toi! a me sera une consolation puis gâchant plâtre et ciment d’ une main fébrile tandis que le sergent maçonnait déjà: va mon garçon je t’ en laisserai des écus c’ est pour toi que je les fais travailler —alors dit gravement martial ne les fatiguez pas ne soyez pas si dur à le pauvre monde j’ aimerais mieux vous savoir moins riche et qu’ on vous estimât un peu plus excusez ma franchise vous n’ êtes pas aimé dans le pays et ç a me chagrine ça m’ offense d’ entendre mal parler de mon père or donc si c’ est pour m’ en laisser davantage que l’ argent vous tente apprenez que je n’ y tiens guère permettez -moi de vous dire que la loi défend de prêter à de trop gros intérêts bien mal acquis porte malheur fit l’ usurier te voilà raisonnant comme notre maître d’ école que je voudrais voir à les diables ",
"le jeune patin était grand fortement charpenté haut en couleur il était ce qu’ en province surtout on appelle un bel homme à le paimbœuf on le nommait le beau patin ses avantages physiques sa réputation comme médecin en avait fait l’ homme à la mode cependant quand il voulut se marier il éprouva déceptions pénibles il rechercha d’ abord une de ses arrières-cousines devenue depuis madame ",
"il y rêvait donc et à son mari –je le crois très bête elle en est fatiguée sans doute il porte des ongles sales et une barbe de jours tandis qu’ il trottine à ses malades elle reste à le ravauder des chaussettes ",
"ils se gonflèrent comme à le matin de le monde de la chaleur torride de le soleil ils remuèrent sur le sable et se dressant enfin de toute sa hauteur sur le sol de la grève chacun s' étonna de reprendre à l' instant sa démarche particulière et que la vie revenue dans son individuelle pauvreté leur tendît si vite les habits et la gangue pudique d' une personnalité inéluctable et cependant maintenant encore ils n' osèrent rien dire était -il perdu noyé à le milieu de les vagues insatiables le secret pervers de leurs cœurs la chapelle de les abîmes peu de jours après ces événements significatifs PROPN suivait d' un pas nonchalant le bord de la rivière d' argol ces gorges dangereuses ces rochers escarpés voilés par les rideaux épais des bois attiraient son âme tourmentée la rivière paraissait ici rouler ses flots à le fond d' un abîme naturel à les bords rapides à lesquels s' accrochaient les puissantes frondaisons d' une glorieuse forêt ",
"il n’ y fit seulement pas attention et reprenant: –tout à l’ heure le comte selon son habitude va vous quitter pour aller tailler un baccarat à le cercle où il restera jusqu’ à le matin –arthur je crains de vous comprendre –dès qu’ il tournera le coin de la rue je viens vous prendre une voiture nous jette à la gare de lyon a minuit moins le train nous emporte et demain à l’ heure où le comte sonnant son valet de chambre apprendra que sa tyrannie sur vous a pris fin nous serons honnêtement installés chacun dans un appartement de quelque hôtel suisse en train de réparer le désordre de toilette qu’ un si long voyage entraîne ordinairement oh! j’ ai pensé à le tout; ",
"c'est-à-dire un composé de qui était le point de chance le joueur avait donc gagné! je me rappelais les traits de le jeune homme sa figure quand je l' avais vue sans masque affirmait une nature droite fière loyale exempte de bas et vils instincts aussi fus -je profondément étonné quand après son coup gagné je le vis ramasser l' enjeu de les joueurs ",
"je le palpe précautionneusement mais c’ est mou d’ autre part il est étrangement léger ces constatations je ne les avais pas faites dans le bureau de bargette parce que la joie enivrante de le triomphe était plus forte que tout mais maintenant elles s’ imposent à le mon esprit de déduction et brusquement je me sens le rectum consterné "
] |
eh bien fanchette dit une voix perçante et plaintive que signifie ce vacarme en même temps l' oncle renaudin parut sur les marches supérieures de l' escalier il était enveloppé dans une longue redingote râpée ses doigts maigres s' appuyaient à la rampe de fer son corps était courbé comme la lame d' une serpe et sa tête surplombait montrant un crâne couronné de cheveux blancs un long nez pointu et des yeux gris qui dardaient un regard méfiant que me veut -on répéta -t-il d' un ton bref en apercevant une figure étrangère | [
"c' est votre nièce monsieur dit pitois je ne veux voir personne murmura le vieillard d' un ton bourru mon oncle commença gertrude en s' avançant je venais vous faire mes adieux en même temps elle le regardait avec ses beaux yeux mouillés de larmes le son clair de cette voix sympathique sembla frapper le vieillard il s' arrêta dévisagea silencieusement sa nièce puis comme si quelque chose avait enfin tressailli à le dedans de lui sa figure prit une expression moins rébarbative ",
"tes adieux reprit -il tu quittes donc la maison de le verrier je vais à le b... répondit gertrude a s' écria m. les muscles de sa face parcheminée se détendirent et le nom de cette ville parut agir mystérieusement sur son esprit pitois cria -t-il laisse -la monter ",
"attrape dit le garde triomphant et il fit la nique à le fanchette qui s' éloigna d' un air grognon quand gertrude fut sur le palier attends un moment petite murmura son oncle il se traîna dans sa chambre où la jeune fille l' entendit clore à le double tour les portes de les armoires et les tiroirs d' un secrétaire ",
"tu peux venir maintenant lui cria -t-il la pièce elle entrait était entièrement lambrissée de chêne à le fond un grand lit carré à le baldaquin de perse faisait face à la porte de hautes fenêtres garnies de rideaux jaunis donnaient sur la vallée et les bois ",
"m. était assis dans son fauteuil de façon à avoir le secrétaire à le portée de la main viens te chauffer dit -il à le gertrude en lui montrant une chaise près de la cheminée où pauvres tisons se mouraient dans un monceau de cendres il attisa un moment le brasier puis fixant de nouveau ses yeux perçants sur la jeune fille dis-moi reprit -il que vas -tu faire à le b... je vais y apprendre un métier mon oncle afin de gagner ma vie la figure de l' avare s' éclaircit un peu bien fit -il tu veux travailler bien cela petite et d' autant mieux que ce n' est pas dans les habitudes de ta famille et les mauprié te laissent partir sans regret hein c' est moi qui ai demandé à le m' en aller ",
"je ne voulais pas abuser de l' hospitalité de ma tante il faut apprendre à se suffire à le soi-même quand on est pauvre pauvre pauvre grommela le vieillard qui crut saisir un reproche dans ces derniers mots à qui la faute si ta mère et ta tante m' avaient écouté autrefois elles n' auraient pas épousé leurs hâzis de verriers et elles s' en seraient mieux trouvées enfin continua -t-il en se radoucissant tu as pris le bon parti qui est de travailler quand on est jeune c' est comme cela que j' ai fait j' ai quitté lachalade à le ton âge avec mon paquet sur le dos j' allais à le b... comme toi eh eh il y a eu de cela ans à la chandeleur dernière il poussa un soupir croisa ses longs doigts sur ses jambes et se mit à le regarder le foyer à le demi éteint scintillaient parfois encore quelques points lumineux cette allusion à sa jeunesse l' avait rendu songeur ",
"il resta longtemps silencieux gertrude embarrassée ne savait si elle devait s' en aller a un mouvement qu' elle fit pour quitter sa chaise m. releva la tête quoi tu veux déjà partir s' écria -t-il attends encore un peu je n' ai pas tout dit ",
"il contempla un moment la jolie figure étonnée et attentive de sa nièce on eût dit que ses regards se rafraîchissaient en se reposant sur ces cheveux soyeux sur ces yeux limpides et rêveurs sur cette petite bouche souriante il se leva péniblement et effleura de sa main ridée et tremblante les bandeaux crêpelés de gertrude comme tu as de beaux cheveux blonds soupira -t-il va rassieds -toi encore un peu ",
"mes yeux ne sont pas souvent réjouis par la vue de la jeunesse arrête -toi un peu ici qui sait quand nous nous reverrons il secoua tristement la tête et il y eut de nouveau un moment de silence on entendait la bise se lamenter dans la cage de l' escalier écoute le vent reprit -il rassieds -toi et chauffe tes petits pieds attends je vais mettre de le bois à le feu et te faire une bonne flambée "
] | [
"vous auriez tort de ne pas avoir cette certitude mais vous seriez criminel à mes yeux si elle vous ôtait la grâce ingénue que les anxiétés de l’ espérance vous donnaient auparavant je ne veux vous voir ni timide ni fat je ne veux pas que vous trembliez de perdre mon affection parce que ce serait une insulte mais je ne veux pas non plus que la sécurite vous permette de porter légèrement votre amour vous ne devez jamais être plus libre que je ne le suis moi-même si vous ne connaissez pas le supplice qu’ une seule pensée de doute impose à l’ âme tremblez que je ne vous l’ apprenne ",
"mme était chargée de préparer les voies près de le tuteur après quoi si celui-ci le voulait elle parlerait à le aniouta de cette demande en mariage .naturellement l’ ambassadrice garda pour elle cette réflexion de la comtesse doute fort que le comte engage sa cousine à une acceptation et pour parler franchement je ne désire pas que cette démarche réussisse quelle que soit mon affection pour cette enfant charmante et mon chagrin de voir souffrir constantin mais celui-ci est tellement amoureux qu’ il n’ a rien voulu entendre à le mes raisons il se fait fort dit -il de rendre aniouta si heureuse qu’ elle ne pensera jamais à le regretter son cousin j’ ai dû céder à ses instances en dépit de mes craintes ",
"il allait se lever quand PROPN le retint d’ un signe PROPN sortait de ses poches le collier et les papiers il les glissa rapidement sous le nez de gorbio et de nina et les mit dans la main de l’ huissier qui les déposa devant le président j’ apporte mes preuves fit -il signées des coupables cette fois on ne pouvait plus douter il n’ y avait du reste qu’ à le considérer un instant l’ effondrement de gorbio et de la danseuse pour savoir à le quoi s’ en tenir ",
"martin se retint de les traiter de loques de ramassis d’ épaves se contenta de leur dire ceci: a en juger par votre allure il n’ est pas difficile de deviner que dans cette boîte rien ne marche je n’ ai pas l’ intention de pourrir avec vous ",
"ah bien oui!! en voilà un qui ne promène pas beaucoup sa légitime sur les grandes routes il est connaisseur en cotillons comme en bons vins madame PROPN n’ est plus jeune et il faut à son mari de les pommes vertes tant mieux pour lui s’ il lui reste à son âge de les dents assez solides pour y mordre alors reprit le voyageur ma voisine de le numéro est jeune et jolie jeune c’ est certain se devine à la tournure jolie je n’ en sais rien son visage était caché sous un voile mais je parierais qu’ elle n’ est pas laide nous en jugerons ce soir à le dîner tiens! tiens! tiens paraîtrait que vous êtes amateur aussi vous monsieur fit l’ aubergiste en riant c’ est de votre âge et je n’ y vois point de mal mais vous ne jugerez de rien de le tout cette dame ne descendra pas j’ ai l’ ordre de la servir dans son appartement ç a vous taquine en aucune façon je vais faire un tour dans la ville bonne promenade ",
"on ne peut rien comprendre à le ce qui se passe à le marcheim si on fait un trait sur les expériences communautaires d’ il y a ou ans ils se remirent à le marcher lentement vers la voiture —vous parlez de la ferme de boris —oui j’ en ai fait partie pendant mois en à l’ époque j’ étais programmé pour mener une carrière de comptable avec un poste de sous-directeur d’ une agence de le crédit mutuel alsacien à l’ ancienneté en guise de carotte la vie en groupe m’ a permis d’ échapper à l’ engrenage qui commençait à me broyer sans que je m’ en aperçoive ",
"le dernier bâtiment de san avait apporté une lettre de vin cent: il ne perdait pas son temps PROPN était devenu un vrai pêcheur et l’ oncle baptiste n’ engendrait pas la mélancolie quoiqu’ il lui tardât d’ avoir sa liberté la bonne mme papon commençait à se dégoûter de l’ état d’ aubergiste elle en voulait toujours à le rosine de n’ avoir pas voulu prendre le cheval-blanc par la bride le loyer de la petite maison de trouville était exactement payé c’ était une rude épreuve pour une fille de campagne de passer l’ été dans une ville comme paris ",
"vous lui avez remonté le moral? ce n' est pas grave certainement répliqua le médecin— et il souriait mais on a bien fait de m' appeler il faut un régime des fortifiants sans doute figurez -vous elle ne peut pas supporter la viande saignante j' ai dit à le mme mervil tout ce qu' il faut qu' elle fasse ",
"–l’ autre habite paris –et quel âge ont -ils et ans –tous –oui ce sont des jumeaux –et à le quelle profession se destinent -ils –celui qui est à le paris sera avocat. –et l’ autre ",
"pour nous distraire notre père nous apporta des romans d’ aventures et bientôt firmin ne parla plus que par brahmane et vichnou je devins vite la belle sita dont il était le respectueux serviteur coiffé d’ un énorme turban fait d’ une serviette éponge il venait à le tout instant prendre mes ordres il se tenait devant moi les jambes ridiculement arquées et les bras si drôlement appuyés sur la tête que j’ éclatais de rire à le chaque fois de plus je ne pouvais retenir le nom bizarre de ce serviteur hindou et je l’ appelais gigotar "
] |
princesse je frémis devant la beauté plus une femme est ravissante et plus son aspect m’ est pénible il me rapelle néolie et le sort vous a séparés –non pas le sort madame: le crime –elle était belle –comme vous marguerite a détourné la tête avec embarras wenemare continue –elle avait le regard d’ un ange; eh bien maintenant lorsqu’ il s’ en offre à le moi de semblables il me semble que l’ œil d’ un démon me fixe | [
"tout ce qui est pur et gracieux je le vois trompeur et sinistre c’ est sans doute injuste odieux; et vous tenir un pareil langage cela est grossièreté démence mais lemalheurrend et puis je l’ avouerai noble dame je ne serais pas fâché qu’ un mot de vous sévère et glacé me chassât de votre présence pourquoi? qui le sait je l’ ignore adieu dit la prin cesse PROPN s’ est retirée.fin de le troisième volume ",
"histoire de flandre histoire générale de la belgique rapin de toiras 5.voyez les historiens daniel in –levesque la france sous les valois anquetil levesque –anquetil et les auteurs déjà auteurs PROPN y eut la cuisse percée d’ une flèche les français complétement défaits y perdirent hommes et vaisseaux ",
"l’ amiral français fut pendu à le grand mât de son vaisseau par ordre d’ edouard –saint foix essais historiques sur paris –frois sard continuat histoire générale de la belgique t. in t. ",
"–chroniques de saint-denis acte de le –levesque la PROPN sous les valois .voyez tous les historiens .le brasseur roi dit anquetil devint maître par la terreur il persécuta et fit périr parmi la populace et la bourgeoisie une partie de ceux à qui il devait son élévation ",
"histoire de france histoire de la flandre t. sait que le petit-fils de ce roi edouard fut détrôné par l’ usurpateur –denis sauvage jean petit chroniques de hollande secret ch. histoire de flandre t. histoire de PROPN in-fol. t. histoire de PROPN in t. anquetil nommait ainsi froissard 2.–histoire de flandre t. .–histoire générale de belgique ",
"PROPN histoire de flandre t. –froissard .–histoire générale de la belgique ",
"la france sous les valois t. p.449.paroles d’ artevelle froissard tyran audacieux se dé» barrassait sans pitié de quiconque s’ opposait à ses volontés daniel histoire de france3in t. ce monstre dit suivi des méchans pour l’ impunité ordonnait des lois bannissait levait des tailles créait des magistrats et condamnait à le mort; ",
"le tout à sa fantaisie histoire de PROPN in-fol. t. on plaça à le beffroi de PROPN une énorme cloche nommée roland pesant12,383livres et fondue par charles-quint la confisqua pour avoir joué un rôle bruyant dans la grande insurrection de la ville à le seizième siècle –auguste voisin guide de les voyageurs à le gand .presque tous les historiens font mention des fêtes données à le édouard par la vi! le de on maire était le premier officier magistrat de gand il était chargé de sermoner les échevins à le nom de le prince et de donner à les actes solennels une forme légale ",
"il parlait et agissait de même que son lieutenant à le nom de le prince PROPN voisin gand sous artevelle p.28.guide des voyageurs à le gand voisin p.140.quelques écrivains prétendent que doit sa dénomination à les vandales qui à le cinquième siècle firent une irruption en belgique et donnèrent à le cette ville le nom de changé depuis en celui de ou château de il a existé dans cette cité sur la rive gauche de le bras droit de l’ ’escaut un fort connu sous le nom de château de les vandales secret histoire de PROPN in-fol. suiv. histoire de PROPN in suive projet conçu par artevelle fut exécuté par charles-quint moins pour protéger la ville contre les approches de l’ ennemi que pour commander à l’ l’ intérieur voisin notice historique sur PROPN ch. un de les plus grands canons connus fut forgé sous le règne de les artevelle "
] | [
"les expirations interminables on eût dit chaque fois que ce lent soupir était le dernier PROPN s’ était approché d’ antoine il lui glissa à le mi-voix gise vient d’ arriver PROPN sans bouger haussa brièvement les sourcils mais il ne voulait pas se laisser distraire une seconde de cette lutte pressante qu’ il menait contre la mort la moindre inadvertance et ce souffle vacillant pouvait s’ évanouir ",
"il voit une photographie à le mur s' approche et l' examine avec attention c' est le père achille la femme est très-étonnée vous ne le connaissez donc pas non mais ce n' est pas l' envie qui m' en manque mais enfin qu' est -ce que vous lui voulez est -ce pour de l' argent que vous venez il me semblait pourtant qu' il ne devait plus rien à le personne nous avons tout payé non non il ne me doit rien ",
"les révoltés avec cette facilité qui caractérise la race nègre se crurent sauvés ils sentirent l’ espoir rentrer dans leurs cœurs seul n’ espérait pas c’ est que seul il savait que toute capitulation était impossible où renée de la brunerie voit monter un nuage à l’ horizon de son bonheur ",
"m. dont la position sociale était supérieure à le celle de ses compagnons et qui se respectait trop pour s’ abaisser à le ramasser de l’ argent ne daigna pas toucher à un sac il surveilla l’ opération de le transfert de ses capitaux de la maison à le chariot en véritable fermier général mais la nouvelle de ce paiement extraordinaire avait fait du bruit dans la ville d’ avignon et la lourde carriole chargée d’ un si riche butin était entourée d’ un cercle considérable de curieux à le nombre de lesquels se distinguaient bon nombre de marchandes de poissons d’ herbagères de fileuses de soie de vendeuses de volailles soutenues par des députations de portefaix maîtrise célèbre de le pays c’ était le vrai peuple d’ avignon il était là avec toute sa verve éloquente son attitude fière et moqueuse sa gaieté mordante et originale ",
"elle! demanda d’ albon –stéphanie ah! morte et vivante vivante et folle j’ ai cru que j’ allais mourir .le prudent magistrat qui apprécia la gravité de la crise à le laquelle son ami était tout en proie se garda bien de le questionner ou de l’ irriter il souhaitait impatiemment arriver à le château; car le changement qui s’ opérait dans les traits et dans toute la personne de le colonel lui faisait craindre que la comtesse n’ eût communiqué à le philippe sa terrible maladie aussitôt que la voiture atteignit l’ avenue de l’ île-adam d’ envoya le laquais chez le médecin de le bourg; en sorte qu’ à le moment où le colonel fut couché le docteur se trouva à le chevet de son lit ",
"ils ne quittèrent pas le jardin de la journée ils n’ allèrent pas à les cours ni à la salle de les écrans où l’on pouvait voir les images envoyées par les télévisions de le monde ils ne voyaient même plus les autres enfants ni les arbres ni les fleurs ni les bêtes lui ne voyait qu’ elle et elle ne voyait que lui ils se tenaient par la main ils marchaient ils s’ arrêtaient pour se regarder ils se mettaient à le rire de bonheur ils parlaient à le peine ils s’ asseyaient il la poussait doucement pour qu’ elle se couchât il se mettait à le genoux pour mieux la voir il lui répétait toujours les mêmes mots: tu es belle tu es belle elle fermait les yeux pour mieux l’ entendre pour laisser les mots entrer dans sa tête et chauffer l’ intérieur de son corps ",
"il retint sa respiration pour éviter l' odeur aigre de transpiration qu' il avait dû subir la veille coincé près de le géant sur la banquette arrière de la il passa devant le bureau que léonard partageait avec mernadez flics d' opérette l' attendaient dans la grande salle de le bas: casquettes plates à l' américaine rangers fausses guêtres pantalon de combat et blouson cadin remarqua les manurhin pendaient à les ceinturons alors qu' eux devaient continuer à le bricoler leurs vieux rr la panoplie comprenait encore une paire de menottes ainsi qu' une courte matraque caoutchoutée ",
"il n’ avait encore rien éprouvé de pareil: cette fois ce n’ était plus seulement un sentiment d’ irréalité mais celui d’ une véritable mainmise sur sa conscience il se souvenait que ce fut à ce moment -là qu’ il eut la sensation qui devait devenir récurrente de ne pas exister vraiment mais d’ avoir été inventé par quelqu’un le jouet d’ une imagination déréglée et malveillante qui venait de s’ emparer de lui et n’ allait plus jamais le lâcher à le laquelle il était obligé d’ obéir et qui allait le mener là où elle le souhaitait il ne se doutait pas encore qu’ il venait de percevoir l’ effet de les premières passes dans la partie qui s’ engageait et dont l’ enjeu était la libération ou le châtiment de tout ce qu’ il avait ressenti alors c’ était une angoisse qui n’ avait jamais atteint ce degré d’ intensité ne laissant plus de place à des pensées cohérentes dans une désintégration de toute syntaxe et de toute structure et où hurlait quelque chose qui n’ était pas une voix et n’ avait rien d’ humain lorsque ce fut fini il n’ y avait plus d’ erika et il",
"tu verras paul à le franck c’ est vrai PROPN veut toujours me faire faire ce qu’ il veut parce qu’ il est l’ aîné à le bout de le compte ç a m’ ennuie et je reste avec toi que henri aille où il voudra! franck à le paul à le rodolphe et à le albert vous jurez de me soutenir et de ne pas m’ abandonner? paul rodolphe et albert levant la main ",
"peut-être le moment était -il venu maintenant pour moi aussi de sauver l' honneur combien d' hommes quittent une femme trop exigeante uniquement pour sauver l' honneur c'est-à-dire par la ̂cheté parce qu' ils sont conscients de leur insuffisance et sentent venir le moment où ils vont être découverts combien d' hommes se détachent ainsi parce qu' ils n' ont plus de quoi tenir et que l'on croit gros consommateurs alors qu' il leur faut la variété pour éveiller leurs petits besoins le tableau de chasse est toujours fait d' insécurité ce elle ne me fait plus bander qui fait passer si élégamment l' infériorité sur la femme et la laisse culpabilisée convaincue qu' elle n' est pas à la hauteur qu' elle n' est pas assez érotique assez bandante est une phrase typique de ces maîtres de cheptel qui ne cache en réalité qu' une limace qu' ils ont le plus grand mal à le faire dégorger "
] |
mon frère joseph le commissaire maigret et tendait une longue main osseuse et froide il avait une demi-tête de plus que maigret qui mesurait pourtant un mètre mais il était si étroit qu’ on avait l’ impression que malgré ses ans sa croissance n’ était pas terminée un nez à les narines pincées des yeux fatigués très cernés | [
"des cheveux blonds coupés court il devait avoir mauvaise vue car ses paupières battaient sans cesse comme pour fuir la lumière de la lampe —enchanté monsieur le commissaire je suis confus il n’ était même pas élégant il retirait un imperméable graisseux sous lequel il portait un complet d’ un gris neutre d’ une coupe quelconque —je l’ ai rencontré près de le pont! disait l’ inspecteur machère et je lui ai demandé de m’ amener ici derrière sa moto c’ est vers anna qu’ il se tourna ensuite ",
"c’ est à elle qu’ il s’ adressa désormais comme si elle eût été la véritable maîtresse de maison on ne voyait ni mme peeters ni son mari tassé dans le fauteuil d’ osier de la cuisine —je suppose qu’ on accède facilement à le toit? tout le monde se regarda —par la lucarne de le grenier! répliqua anna vous voulez —oui! je désire jeter un coup d’ œil là-haut ce fut pour maigret l’ occasion de visiter la maison ",
"l’ escalier était verni recouvert d’ un linoléum ciré avec tant de soin qu’ il fallait prendre des précautions pour ne pas glisser à le premier étage un palier avec les portes de chambres joseph et marguerite étaient restés en bas anna marchait la première et le commissaire remarqua qu’ elle roulait légèrement les hanches il faudra que je vous parle murmura l’ inspecteur ",
"—tout à l’ heure et ils atteignirent le second étage d’ un côté une mansarde transformée en chambre mais inoccupée de l’ autre un immense grenier à les poutres apparentes s’ entassaient des caisses et des sacs de marchandises pour atteindre la lucarne l’ inspecteur dut grimper sur caisses —vous n’ avez pas de lumière ",
"j’ ai ma lampe électrique c’ était un homme jeune à le visage tout rond jovial à l’ activité inlassable maigret ne grimpa pas sur le toit mais regarda par la lucarne le vent soufflait en rafales on entendait le grondement de le fleuve et l’on apercevait dans la nuit sa face houleuse que quelques becs de gaz piquetaient de lumières à le gauche sur la corniche il y avait un réservoir en zinc de mètres cubes pour le moins vers lequel le policier se dirigea sans hésiter ",
"il devait être destiné à le recueillir les eaux de pluie machère se pencha parut désappointé se promena encore quelques instants sur le toit se pencha pour ramasser quelque chose anna attendait sans rien dire dans l’ obscurité derrière maigret on revit les jambes de l’ inspecteur puis son torse enfin son visage une cachette à le laquelle je n’ ai pensé que cet après-midi en constatant que les gens de mon hôtel ne boivent que de l’ eau de pluie mais le cadavre n’ y est pas qu’ est -ce que vous avez ramasse un mouchoir un mouchoir de femme il le déploya l’ éclaira de sa lampe chercha en vain une initiale ",
"le mouchoir crasseux était resté longtemps exposé à les intempéries —on verra ç a plus tard soupira l’ inspecteur en marchant vers la porte quand on pénétra à le nouveau dans la chaude atmosphère de la salle à le manger était assis sur le tabouret de le piano et lisait l’ annonce que marguerite venait de lui montrer elle était debout devant lui et son chapeau à le larges bords son manteau orné de petits volants accusaient encore ce qu’ il y avait en elle de vaporeux —voulez -vous venir me voir ce soir à l’ hôtel? ",
"dit maigret à le jeune homme —quel l’ hôtel de la meuse intervint anna vous nous quittez déjà monsieur le commissaire j’ aurais voulu vous retenir à le dîner mais maigret traversait la cuisine mme le regardait avec stupeur ",
"—vous partez le vieillard lui avait les yeux vides il fumait une pipe en écume sans penser à le rien d’ autre il ne salua même pas dehors c’ étaient le vent le bruit de le flot grossi de la meuse les heurts de les bateaux amarrés côte à le côte l’ inspecteur machère se hâtait de changer de place parce qu’ il s’ était mis à la droite de maigret "
] | [
"PROPN trouvait l’ attitude de berenilde incompréhensible elle se donnait plus de mal pour accueillir son neveu que pour recevoir des invités de marque ce n’ était pas comme s’ il ne venait jamais la voir non?le jour suivant tôt dans la matinée franchit l’ entrée de le manoir ses bras étaient chargés d’ une telle pile de dossiers que c’ était à se demander comment ce grand maigre pouvait encore conserver son équilibre —il pleut chez vous dit -il en guise de bonjour .—tu as emporté tout ce travail le railla gentiment qui descendait l’ escalier une main sur le ventre ",
"sans réfléchir il actionna la poignée aucun résultat il essaya encore les rafales de pluie le cinglaient le vent le plaquait contre la paroi ",
"le père est à son poste la nuit est calme on entend un coup de fusil à le lieues de distance et michel allait de temps en temps sur le pas de la porte et prêtait l’ oreille les gens de le moulin devisaient entre eux qui d’ une chose qui de l’ autre michel avait mis la conversation sur les braconniers ",
"je ne parle pas de l’ apparence de le corps de son aspect esthétique qui peut se révéler selon les individus mais un peu plus tard à le moment de l’ adolescence comme un frein ou bien à le contraire un moteur dans la relation que le sujet pensant noue avec son enveloppe quoi qu’ il en soit sitôt achevées les phases de croissance le corps se fait oublier il est là en parfait état de fonctionnement obéissant à le celui qui l’ occupe et ne s’ opposant jamais à le lui je laisse de côté les atteintes sévères qui peuvent l’ affecter ce n’ est pas l’ objet de mes recherches il est certain que ce que je décris ne peut convenir à le corps incarné de façon évidente comme obstacle l’ obésité l’ anorexie le handicap des cancers précoces le désignent d’ emblée comme hostile anticipant de plusieurs décennies la relation que chaque individu un jour ou l’ autre entretiendra avec lui ",
"–je vous le répète après ce qui s’ est passé hier et aujourd’hui ici il ne peut plus exister le moindre rapport entre nous je vous ordonne de quitter à l’ instant ma maison où vous êtes venue sans être appelée et où j’ ai eu le tort de vous supporter trop longtemps –et qui donc est maîtresse s’ écria la pancole hochant orgueilleusement la tête –moi moi seule ",
"à le nombre de les plaisirs et de les nouveautés qu’ on accueillait alors à le vienne avec une infatigable frénésie le sport anglais fournit son tir à le pigeon qui venait à le peine d’ être connu et qui dès son apparition en angleterre avait obtenu un succès d’ enthousiasme il y eut bien quelques vieux chasseurs classiques qui en parlèrent à le début avec mépris mais ils passèrent eux et les armes à le pierre le temps fit justice de leurs critiques et le tir à le pigeon a été de plus en plus aimé et recherché des amateurs de le sport c’ est que le tir à le pigeon n’ est pas seulement une excellente école de chasse mais aussi un véritable tapis vert où chaque coup de fusil est une occasion de gros enjeux ",
"cela fera très bien sur la pour et voilà comment le souvenir de ma chère virlandaise se rattacha à le notre heureuse expédition la brise soufflait de le nord-est nous filions vent arrière avec une extrême rapidité les couches très denses de l’ atmosphère avaient une poussée considérable et agissaient sur la voile comme un puissant ventilateur à le bout d’ une heure mon oncle avait pu se rendre compte de notre vitesse nous continuons à le marcher ainsi dit -il nous ferons à le moins lieues par heures et nous ne tarderons pas à le reconnaître les rivages opposés ne répondis pas et j’ allai prendre place à l’ avant de le radeau ",
"eh bien j’ ai assez vécu pour voir que différence engendre haine se disait -il un matin cette grande vérité venait de lui être montrée par une de ses plus piquantes irréussites il avait travaillé jours à le plaire à un élève qui vivait en odeur de sainteté il se promenait avec lui dans la cour écoutant avec soumission des sottises à le dormir debout tout à le coup le temps tourna à l’ orage le tonnerre gronda et le saint élève s’ écria le repoussant d’ une façon grossière –écoutez ",
"—nous sommes à le kilomètres de l' peut gagner kilomètres en marchant vers iferouane mais sur ce parcours les puits ne sont pas tracés il faut marcher alors vers l' oued —dit -elle kilomètres cela fait jours jours à le moins tanit-zerga combien est le premier puits? ",
"mais cette fois l’ attitude de jacques lui avait paru d’ une telle injustice qu’ elle n’ avait pu s’ empêcher de reprendre la parole sur le ton de l’ hypothèse sans le contredire directement elle avait expliqué en quoi il lui semblait que les orientations proposées à le regard de les évolutions de le marché et de les autres enquêtes effectuées à le sein de le groupe méritaient d’ être étudiées PROPN l’ avait regardée longtemps .dans ses yeux elle n’ avait rien lu d’ autre que de l’ étonnement il n’ avait pas renchéri elle en avait conclu qu’ il s’ était rendu à ses arguments elle avait raccompagné le directeur de l’ institut jusqu’ à l’ ascenseur "
] |
et déjà entre nous une sympathie s’ est nouée ils ont compris sans doute que nous sommes presque des orientaux nous dont les côtés tourmentés leur échappent brousse que nous traversons de nouveau pour rejoindre la maison de notre ambassadeur sommeille doucement sous la chaleur de midi et beaucoup de gens sont à le genoux les mains jointes la tête levée faisant leur prière chapitre parmi tant de lieux de paix et de rêve dont l’ ensemble forme brousse il en est un autre particulièrement exquis: le bocage funéraire autour de la mosquée sous des cyprès hauts comme des tours sous des platanes centenaires grands comme des baobabs nubiens sont ombragés de les kiosques qui servent de dernière demeure à le plusieurs sultans passés | [
"des rosiers comme des lianes courent d’ un arbre à l’ autre fleurissent avec une étonnante profusion le long de les sentiers envahis d’ herbes folles de l’ eau jaillit partout des vieilles fontaines des oiseaux ont des nids dans toutes les brandies c’ est le bocage de l’ ombre et surtout le bocage de les roses par exception on n’ y a pas de vue ",
"on y devine seulement sans les voir les plaines d’ en dessous on y est enfermé sous une voûte verte entre des murs verts qui y font la paix plus inviolable qu’ ailleurs et plus attristée et de tous ces très vieux kiosques que vient nous ouvrir les uns après les autres un iman rêveur le plus charmant est celui de le prince PROPN l’ intérieur en est revêtu de les plus admirables faïences persanes c’ est sur fond bleuâtre un semis de fleurs imaginaires d’ un dessin archaïque et rare ",
"des fleurs de bleus lapis et turquoise alternant avec des fleurs de corail émaillées en relief au-dessus de cette tapisserie féerique court une frise également en faïence à le fond noir avec inscriptions religieuses blanches traversées de gerbes de fleurs roses et on recherche aujourd’hui le secret de ces colorations-là qui est perdu depuis siècles le prince ayant demandé que son tombeau fût semé de gazon et arrosé par l’ eau de le ciel ses successeurs fidèles ont laissé dans la voûte de ce kiosque sans prix une ouverture par où les pluies tombent; le catafalque de marbre blanc en forme de grand cercueil ouvert a été rempli d’ un terreau rougeâtre où pousse à l’ ombre entre les merveilleuses murailles de faïence une herbe pâle et maladive ",
"le soir une attirance nous ramène vers nos amis de la matinée vers la belle mosquée verte en même temps que nous y arrivait un petit cortège funéraire un jeune homme porté à l’ épaule sur un brancard par d’ autres jeunes hommes recueillis et graves le corps à le jamais rigide était recouvert d’ étoffes brodées qui en dessinaient la forme et on ne voyait pas le visage caché sous un voile rien de triste lugubrement mais plutôt une mélancolie apaisée et douce dans cette scène de mort dans ce cortège si jeune à les costumes de couleurs vives défilant sous les platanes par une soirée de printemps avec toutes ces fleurs alentour nous avions ralenti notre marche pour les laisser passer ils déposèrent un instant la civière sur les marches de la mosquée ",
"les imans alors sans qu’ on les appelât se levèrent lentement dans leurs robes de prêtres et vinrent s’ aligner autour de le mort pour prier puis quand les prières furent dites et l’ enterrement reparti ils se tournèrent vers nous avec de bons sourires nous invitant à le venir reprendre place sur l’ estrade sur le tapis rouge pour faire avec eux le rêve de le soir un cafedji de le voisinage apporta comme ce matin de les narguilés de le café et de primitifs petits sorbets rafraîchis à la vraie neige d’ en haut puis voyant que nous désirions payer à le notre tour cette dînette: dirent -ils en plaisantant vous êtes des mussafirs des étrangers votre argent ne passerait pas dans notre ville et le cafedji d’ entente avec eux n’ accepta point nos offres ",
"ils étaient presque pauvres cependant et quelques pièces de monnaie comptaient encore pour eux mais leur refus avait tant de bonne grâce distinguée que nous ne pouvions que nous soumettre et sourire aussi vraiment ceux qui n’ ont rencontré les turcs qu’ à le constantinople ou dans d’ autres ports déjà déflorés par notre contact ne les connaissent pas c’ est dans les petites villes moins fréquentées de l’ intérieur qu’ il faut venir pour apprécier leur hospitalité ouverte leur courtoisie parfaite leur délicatesse et leur scrupuleuse honnêteté où l’ ont -ils emporté le jeune homme mort? ",
"demandai-je haut dirent -ils souriant toujours comme s’ il n’ y avait rien de définitif ni de sombre dans cet anéantissement il est allé dormir dans la montagne gardiens de vieux rites vénérables dans le plus exquis de les sanctuaires les imans n’ avaient pas éprouvé le besoin de voyager beaucoup et l’ un qui ne connaissait même pas stamboul m’ interrogea sur les aspects de le bosphore le groupe de les beaux guerriers fiers à les moustaches blondes se tenait comme ce matin à le quelques pas de nous immobile à le bord de la terrasse qu’ est -ce qu’ ils font ceux-ci? dis-je ",
"qu’ est -ce qu’ ils attendent à la même place depuis tant d’ heures l’ un de les turbans verts sembla surpris et comme explication me montra de son geste large et noble les vertes plaines fuyantes la ville turque étendue à le flanc de l’ olympe mais répondit -il ils regardent! ce motif de la longue immobilité de ces hommes lui semblait suffisant et naturel ouvrant sans bruit le portail petites filles de à le ans délicieusement jolies entrèrent dans le préau leurs robes longues avaient des couleurs éclatantes de fleurs ",
"des petits voiles de mousseline blanche peinturlurée posés sur leurs cheveux teints à le henneh les coiffaient drôlement elles tenaient des hannetons verts attachés par des fils elles avaient chacune à le front une rose avec un brin de jasmin et à les oreilles des cerises accrochées dans leurs yeux noirs déjà tout le mystère et tout le charme de les femmes orientales sur les dalles tristes à le côté de les imans graves elles se déchaussèrent firent un tas de leurs socques et de leurs babouches "
] | [
"si la mère a des talents elle les utilise afin de pouvoir élever ses enfants son salon devient un atelier l’ estime qu’ elle a su inspirer à le ses amis la dispense de faire des démarches si pénibles pour une femme qui s’ est toujours reposée sur la protection d’ un mari on arrive chez elle on lui amène des modèles cette mère veut le portrait de son fils maintenant qu’ il est dans l’ âge de l’ innocence et de la candeur ",
"un effectif de à le hommes à le peine les russes campent à le nombre de sous les murs de dantzig ils sont bien retranchés le fort de leur a ouvert ses portes leurs batteries dominent les rives de la vistule le débarquement est inutile il n’ y a rien à le faire nous ne pouvons secourir PROPN ",
"chacun a son malheur d’ aimer toutefois faire croire à une femme qu’ on ne sait pas qu’ elle nous trompe facilite la paix de le ménage après l’ après-midi qu’ il venait de passer hector n’ était pas contre un peu de repos dans le mensonge il ne pouvait plus la regarder tout à le fait comme avant pour tout dire c’ était même bien pire puisqu’ il avait une vision constante de l’ amant ",
"sans doute était -ce lui qui allait accourir avec des agents et les spécialistes de l’ identité judiciaire à le mur il y avait un grand portrait à l’ huile de m. solennel en habit avec le grand cordon de la légion d’ honneur et des décorations étrangères le commissaire se mit à le marcher pénétra dans la chambre voisine qui était celle d’ elise chatrier il ouvrit une armoire aperçut des robes noires en soie et en drap soigneusement pendues il guettait les bruits de le dehors ",
"dans la cour on entendait une douzaine de c.r.s. se livrer à la gymnastique il y eut un assez long silence l’ un et l’ autre étaient de vieux routiers qui connaissaient les ficelles de le métier ils avaient eu affaire à le toutes sortes de criminels à le toutes sortes de témoins c’ est évidemment lui qui a téléphoné soupirait enfin lecœur ",
"les naturalistes rapportent que dans une meute de canidés la place dans la hiérarchie n’ est jamais acquise l’ acceptation de la domination de les plus forts fonde le groupe plus que l’ asservissement ou le dressage chez les chiens comme chez les loups la servitude est spontanée inquiète excitée sinon heureuse comme dans tous les régimes de terreur chapitre la horde charognarde il semble que la lignée de les hommes n’ apparut ni en une seule fois dans le temps ni en un seul endroit sur la terre des possibilités s’ essayèrent surgirent dans le réel se perdirent dans le réel ",
"quant à le reporter on ne trouvait nullement son geste condamnable dans l’ état de nos mœurs un mari surprend sa femme avec un ami dans des conditions telles qu’ il ne saurait mettre en doute la nature de le rendez -vous il supprime les coupables l’ affaire n’ était pas neuve évidemment l’ affaire n’ était pas neuve si elle s’ était passée comme mais moi j’ étais persuadé qu’ elle ne s’ était pas passée comme moi qui quelques instants avant l’ arrestation me trouvais encore avec rouletabille moi qui me rappelais certes! ses propos désenchantés mais son calme dans le désespoir moi qui l’ entendais encore dire: mon malheur je l’ ai trop prévu pour qu’ il déchaîne la foudre ",
"à les questions qui leur furent posées les leptchas de la caravane répondirent avec des mines niaises qu’ ils ne savaient pas même de quoi on leur parlait cette ignorance absolue éveilla les soupçons de saï-bog sans préambule il demanda à le parler à le chef de la troupe à le cette question pourtant fort simple les voyageurs se troublèrent ils avaient oublié de prendre cette précaution de faire remplir par l’ un d’ eux le rôle de guide et de commandant ",
"il le crut minutes comme un imbécile cet homme si fort mais la vanité qu’ elle avait allumée à le feu d’ un plaisir cuisant comme l’ amour eut soudainement entre caresses le petit frisson d’ un doute subit une voix lui cria de le fond de son être ce n’ est pas toi qu’ elle aime en toi! car il venait de la surprendre dans le temps où elle était le plus panthère et le plus souplement nouée à le lui distraite de lui et toute perdue dans l’ absorbante contemplation d’ un bracelet qu’ elle avait à le bras et sur lequel tressignies avisa le portrait d’ un homme quelques mots en langue espagnole que tressignies qui ne savait pas cette langue ne comprit pas mêlés à ses cris de bacchante lui semblèrent à l’ adresse de ce portrait alors l’ idée qu’ il posait pour un autre qu’ il était là pour le compte d’ un autre ce fait malheureusement si commun dans nos misérables mœurs avec l’ état surchauffé et dépravé de nos imaginations ce dédommagement de l’ impossible dans les âmes enragées qui ne peuvent avoir l’ objet de leur désir et qui se jettent sur l’ apparence se saisi",
"–qui est -ce? elle sourit –un peu de patience mon maître un tout petit peu de patience il faut savoir attendre la joie elle en devient plus précieuse une lueur d’ espérance éclaira le visage masculin se pouvait -il qu’ un autre eût survécu à le massacre?il regarda la vieille femme jusqu’ à le fond de les yeux "
] |
il collectionnait en effet toutes les prédictions qui se rapportaient à la restauration monarchique et il en citait par coeur les passages essentiels a force de les avoir entendus je les ai retenus assez bien la plus célèbre de ces prophéties était celle de l' abbaye d' orval elle avait annoncé la chute de napoléon le retour de les bourbons et même le règne de louis-philippe et la guerre son authenticité était ainsi garantie par tout un siècle | [
"comment dès lors aurait -elle menti dans cette apostrophe que notre abbé heurtevent susurrait d' une voix mouillée et qui arrachait des larmes à les dames venez jeune prince quittez l' île de la captivité joignez le lion à la fleur blanche on parvenait subtilement à expliquer l' île de la captivité et le lion qui à la première investigation demeuraient obscurs cependant je n' étais pas pressé de voir le jeune prince à le cette injonction à le cause de les événements qui devaient suivre à le savoir la conversion de l' angleterre celle de les juifs et pour finir l' antéchrist l' antéchrist m' épouvantait lui aussi comme la mort de ma bible devait monter un cheval pâle PROPN le jeune prince ",
"ricanait grand-père quand je lui racontais ces merveilles car il refusait d' assister à les assemblées que présidait l' abbé jeune prince de printemps il y avait aussi les visions de certaine soeur rose colombe religieuse dominicaine décédée sur la côte d' italie une grande révolution éclaterait en europe les russes et les prussiens changeraient les églises en écuries et la paix ne renaîtrait que lorsqu' on verrait les lis descendants de saint louis fleurir à le nouveau le trône de PROPN ce qui arrivera ce qui arrivera terminait le paragraphe avertissait que ce n' était pas là une simple hypothèse comme les savants en peuvent construire mais une vérité incontestable prouvée par des extases —oui les lis refleuriront aimait à le répéter tante qui attribuait un crédit particulier à les paroles de la soeur rose colombe ",
"avec cette certitude elle se précipitait plus superbement dans l' escalier dès qu' elle pouvait supposer qu' on avait besoin de ses services elle avait l' habitude d' accompagner d' interjections et d' exclamations les innombrables travaux à lesquels elle se livrait sans répit on l' entendait qui psalmodiait en balayant ou frottant car elle mettait la main à le tout: —ils refleuriront pour le salut de la religion et de la PROPN l' abbé ne se contentait pas des prédictions qui rétablissaient les monarques chez nous sa sollicitude s' étendait jusqu' à la malheureuse pologne et un soir triomphalement il apporta un journal de rome se trouvait consignée l' apparition de le bienheureux andré qui informait un moine de la restauration de ce royaume après une guerre qui mettrait à les prises toutes les nations ",
"la pologne cette fois est sauvée conclut -il satisfait —pauvre pologne il était grand temps appuya tante qui compatissait à le toutes les infortunes il n' en fallait pas moins passer par des catastrophes avant de parvenir à ces miraculeuses renaissances notre abbé incendiait bravement l' europe et consentait à la noyer dans un fleuve de sang pourvu que les lis refleurissent les dames se plaisaient à l' entendre vaticiner ",
"ses narines se gonflaient comme des voiles sous les vents favorables et ses yeux ronds se projetaient hors de la tête avec tant d' ardeur que l'on pouvait craindre de les recevoir tout brûlants il rompait aussi des lances avec un parti qui admettait l' évasion de louis détenu à la prison de le temple et l' authenticité de naundorff mlle tapinois notamment prêchait le naundorffisme ce qui lui valut de vertes algarades elle avait failli entraîner tante dine qu' un regard de l' abbé suffit à le maintenir dans la bonne cause n' invoquait elle pas la providence dont chacun savait qu' elle était le bras droit et qu' elle déclarait on ne savait pourquoi hostile à le retour de le comte de chambord ",
"afin d' éclipser son adversaire elle raconta que jules favre avocat de son naundorff avait reçu de lui en témoignage de gratitude le cachet de les bourbons et que n' en portant pas d' autre ce jour-là ce jour historique il avait apposé le sceau royal sur le traité de paris après la signature de le comte de PROPN comme s' il n' agissait que par délégation de son prince cette anecdote ayant obtenu un succès de curiosité malgré cette remarque de mon père: aucun bourbon n' aurait eu à le signer un traité pareil l' abbé écoeuré d' être interrompu dans ses prédictions pour l' audition de telles balivernes haussa les épaules en signe d' incrédulité et de le coin ou ̀ je brouillais un jeu de cartes je l' entendis qui marmonnait: quand l' âne de balaam parla le prophète se tut je connaissais par une gravure de ma bible l' aventure de balaam mais notre abbé eut aussi la sienne et il en fut pour sa courte honte le vieux m. de hurtin dont le profil d' oiseau de proie servait à le abuser sur l' opiniâtreté de son caractère ébranlé par les récits et les affirmations ",
"il alla jusqu' à lui reprocher de ne pas avoir d' enfants —on lui en fera un déclara m. dans une subite illumination cette réponse lancée avec une grande force souleva un tollé général ces dames manifestèrent leur indignation par toutes sortes de petits cris et mlle tapinois se voilant la face protesta contre le scandale qu' un homme de dieu ne craignait pas de provoquer dans un milieu honnête et respectable et devant des enfants l' abbé tout rouge et tout penaud et plus accoutumé à le infliger des semonces qu' à en recevoir levait les mains en l' air pendant cette harangue pour avertir qu' il désirait s' expliquer ",
"on ne le lui permit pas immédiatement et il dut patienter jusqu' à le ce que l' émeute se calmât il avait simplement voulu dire qu' on assurerait la continuité de la dynastie et que la race royale n' était pas près de s' éteindre un successeur légitime tient lieu d' enfant pour un roi ces explications furent assez mal accueillies et mlle tapinois qui était ma voisine se tourna vers m. de hurtin qu' elle catéchisait pour constater que le prophète était bien mal embouché elle se vengeait de l' âne de balaam qui n' avait pas échappé à la finesse de son oreille ",
"cet incident que j' ai retenu sans l' avoir bien compris ainsi qu' il arrive parfois dans les souvenirs avait mis une sourdine à les réunions royalistes quand la proximité de les élections les vint ranimer —je ne crois pas à le salut par les élections objecta mon père cependant il ne faut rien négliger pour le service de le pays on s' entretenait couramment d' un assaut à le livrer à la mairie qui était indignement occupée mais qui mènerait la bataille "
] | [
"vous me laissez approcher ainsi? pasques dieu le dernier bourgeois de tours est mieux servi que je ne le suis .ayant ainsi grondé PROPN rentra dans sa chambre mais il eut soin de tirer la portière en tapisserie qui formait en dedans une seconde porte destinée à le étouffer moins le sifflement de la bise que le bruit de les paroles de le roi –ainsi ma fille reprit -il en prenant plaisir à le jouer avec elle comme un chat joue avec la souris qu’ il a saisie hier georges d’ a ton galant non sire par saint carpion il mérite la mort! le drôle n’ a pas trouvé ma fille assez belle ",
"les limites de la nature furent excédées les pointes de la herse dont cruellement elle torturait ma passion s’ émoussèrent à le force de macérer à les épices et à les acides mes mortifications comme une putride venaison elle parut avoir elle-même rendu inévitable le suspens à le mes décrépitudes trop serviles je connus la satiété de toujours effacer avec des pleurs et des baisers les tenaces stigmates d’ expier par de douloureux retours les croupissements qui me rendaient le complice de ce corps artificieux et despotique les réplétions de mon dégoût débordèrent ",
"j’ étais de plus en plus épris ces dames allèrent choisir quelques fruits j’ en fis autant cherchant toujours un moyen de les aborder poliment mais en vain si je pouvais à le moins leur rendre un service quelconque me disais-je le hasard sembla me venir en aide ",
"—oui grommela entre ses dents mon maître d' équipage et de manière à n' être entendu que de moi; si on te sentait les os à le toi on serait en vérité bigrement embarrassé de te sentir autre chose madame cette saillie me prouva que le maître de le bord était calembouriste et je devinai dès lors qu' il ne me serait pas très-difficile de tirer parti de la gaîté naturelle de son esprit pour les conversations que je me promettais d' entretenir avec cet original pendant la traversée il n' est peut-être pas inutile de faire remarquer à les amateurs d' études philosophiques que le sobriquet de madame ou sent -os resta pendant tout le voyage à la pauvre fluette passagère qui avait si indiscrètement demandé à le notre capitaine le nom de la petite île voisine de madère le soir de notre première journée d' entrée en matière les hommes de quart étalés nonchalamment sur le gaillard d' avant jouissaient dans les postures les plus voluptueuses qu' ils pussent se donner en se couchant sur le guindeau ou les écoutilles d' un calme enchanteur ",
"elle n’ avait pas les mêmes raisons que le roi de se tenir sur la réserve elle suivit l’ impulsion de son cœur bon et généreux je dis s’ écria -t-elle que cette belle enfant a les sentiments d’ une princesse de sang royal et c’ est comme telle que je veux la traiter et se penchant sur PROPN qui courbée devant elle attendait qu’ elle lui donnât sa main à le baiser elle la releva vivement et plaqua sur ses joues fraîches et roses francs baisers alors le roi congédia et s’ adressant à le catherine je vous remercie madame de la bonne pensée que vous avez eue et je ne l’ oublierai pas il disait cela très sérieusement et sans qu’ il fût possible à le catherine attentive de démêler si ses paroles avaient un sens autre que leur sens apparent il ajouta: allez madame emmenez votre protégée qui devient la nôtre à le dater de cet instant raide fantomatique son sourire énigmatique à les lèvres catherine sortit suivie de PROPN ",
"de faire ce petit jeu de presser mon œil me donne un morne intérêt à le vivre un semblant de m’ intéresser à le quelque chose manger un gâteau pour faire quelque chose? non je veux ses gâteaux à le elle il me reste une glace et mon égarement que j’ y regarde que je regarde en souriant pour avoir envie de faire semblant de vivre tout en murmurant avec un petit rire un peu fou que tout va très bien madame la marquise et que je suis perdu perdu perdi perda ",
"pauline était allée rapidement changer de linge pendant que lazare racontait la réussite complète de l’ expérience le soir à le table elle fut reprise d’ un accès de fièvre mais elle prétendait ne pas souffrir malgré la gêne évidente qu’ elle éprouvait à le avaler chaque bouchée même elle finit par répondre brutalement à le louise qui s’ inquiétait d’ un air tendre et lui demandait sans cesse comment elle se trouvait –vraiment elle devient insupportable avec son mauvais caractère avait murmuré derrière elle madame chanteau ",
"seul un membre de la toile est normalement autorisé à le assurer cette fonction vous commencez à le mesurer la gravité de la situation mademoiselle?oui ophélie saisissait peu à le peu les implications de ce qu’ on lui disait ce n’ était pas seulement la vie d’ archibald qui était en danger c’ était l’ équilibre entier de son clan et par voie de conséquence de toute la cour vous aiderai si c’ est en mon pouvoir promit -elle en tortillant ses mains mais je ne suis pas la personne la plus habilitée —vous l’ êtes.farouk avait affirmé cela de sa voix d’ orage répandant un nouveau silence respectueux sur toute la chambre de la roulette vous nomme grande liseuse familiale déclara -t-il en faisant crisser sa plume sur une page de son pense-bête votre unique priorité sera de retrouver mes disparus je vous donne jusqu’ farouk marqua une interminable hésitation le temps de relire ses dernières notes jusqu’ à le demain minuit dit -il avec de laborieux crissements de plume ",
"le papet remplissait lentement les verres et ils trinquaient avant de boire le vin noir de les collines natales dont l’ âpreté enchantait leur palais ce festival se poursuivait sans mot dire car il était plaisant et réconfortant d\\' entendre craquer le pain doré sous les mâchoires et les regards suffisaient à le exprimer leur ravissement cependant après les ravioli il fallut attendre le gigot que la muette avait embroché à le dernier moment ils échangèrent alors quelques rots d\\' approbation puis le papet parla galinette dit -il hier tu m\\' as dit qu\\ on déboucherait la source quand elles seraient parties ",
"pressenti par le ministère de la recherche scientifique appliquée à l’ industrie pour remplacer son ami à la tête de le laboratoire d’ animalologie comparée marcel refusa préférant reprendre une fois de plus dans la douleur la solitude et le doute le dur chemin de la création post-scriptum: considérations nouvelles sur la vie et l’ œuvre de romuald saint-sohaint a plusieurs reprises dans son œuvre marcel fait référence à un savant obscur dont l’ histoire n’ aurait même pas retenu le nom et à lequel on devrait l’ attache-trombone le bouton et le boomerang comestible nos propres recherches nous ayant conduit dans des domaines proches nous nous sommes attaché à en savoir davantage sur cet inventeur méconnu mais dont il nous semblait inconcevable que le nom à le moins n’ ait pas été quelque part conservé et tout nous donne à le penser qu’ il ne peut s’ agir que de romuald saint-sohaint romuald PROPN naquit en à le besançon "
] |
en sa chienne de vie boisrosé avait poussé de nombreux soupirs seul le dernier fut entendu —pauvre papa est mort tout seul sanglotait fromentine sans avoir revu la colonie le trou dauphin dit hedwige sans un coin de terre chaude pour son dernier repos | [
"il eût préféré le cimetière de les matelots ou même celui de les noirs à une tombe en france il est mort de chagrin moi aussi je mourrai de chagrin on ne meurt jamais d’ autre chose dit mme de boisrosé couchée en travers de le lit de sa mère fromentine laissait couler son rimmel comme une poix délayée sur ses joues mates ses cheveux roux jetaient des feux ",
"assise sur le sol la brune hedwige le dos à le sommier ressemblait à une allégorie funéraire tandis qu’ angélique sa tête blonde enfouie contre la joue de mme de boisrosé composait le dernier volet de ce portement de croix tricolore et familial rien ne pourrait arrêter les larmes de ces femmes qui remuent des souvenirs et finissent par pleurer sur leur propre personne cette urne sans fond rien si ce n’ est l’ étendue nivelée de leur nonchalance créole où se perd dans le sable tout ce qu’ elles ressentent ou entreprennent quand on eut beaucoup larmoyé et sangloté quand se résorba l’ émotion de cette scène matinale régulièrement provoquée par l’ arrivée d’ angélique qui habitait paris qui n’ avait pu pleurer la nuit avec les siens et qui courait retrouver sa famille sitôt son mari parti à le bureau quand ce bout de l’ an quotidien eut assez duré– et il durait depuis semaines on s’ aperçut que midi avait sonné et qu’ il était grand temps de préparer le déjeuner c’est-à-dire aujourd’hui des piments à le maïs pendant qu’ angélique mettait le couvert et que f",
"sur ses filles mme de boisrosé régnait à la manière de le roi-soleil les demoiselles boisrosé seraient célèbres pour leur beauté si elles voyaient du monde mais elles ne connaissent personne elles vivent à le saint-germain ville pourtant reliée à le paris par trains quotidiens comme dans un champ de cannes à le sucre aucune nouvelle n’ y pénètre le monde extérieur ni le présent ne leur font signe elles s’ épanouissent dans un bonheur collectif hermétique et pneumatique ",
"la plus âgée ans la seule mariée se nomme angélique la seconde ans hedwige; la dernière ans fromentine n’ osant appeler leur mère maman elles lui ont donné le surnom de PROPN ainsi les religions primitives évitent de nommer le dieu par respect c’ est bien une idolâtrie élémentaire que celle dont bonne de boisrosé fait l’ objet pour ses filles elle est la déesse-eau la déesse-vache la déesse-arbre ",
"et comme un arbre à l’ automne domine la terre jonchée de ses fruits bonne assise sur une pile d’ oreillers voit tout le jour ses filles étendues sur son lit à ses pieds l’ adorer; et la servir suivant un certain nombre de rites applicables à le hasard et à l’ ordinaire de la vie dont parfois elles osent sourire en tremblant et qu’ elles désignent d’ un mot: le règlement le règlement réserve à le angélique les soins de le ménage à le elle le linge de maison le repassage la machine à le coudre la cuisine on ne rissole on ne braise que sous sa direction elle fait la liaison avec la femme de journée; de ses mains généreuses s’ échappe l’ eau de javel; ",
"le boire et le manger sont dans ses attributions elle seule a les clefs de les armoires les recettes pour les cornichons et l’ autorité pour décider si une sauce sera piquante ou vinaigrette mais à le fromentine elle abandonne les desserts comme un châtelain tolère une servitude sa puissance s’ arrête à la porte de les babas des madeleines des brioches et des macarons angélique s’ occupe de les conserves ",
"PROPN s’ occupe parfois aussi de son mari mais ayant épuisé sa vitalité ménagère à le saint-germain elle est avec lui si indolente si léthargique qu’ il ne connaît d’ elle que l’ odalisque hedwige elle s’ essaie dès le saut de le lit à la comptabilité domestique elle a des ciseaux pour les coupons de rente et aussi pour tailler les patrons de les robes de la famille elle règle parfois une facture sur les compteurs de le gaz et de l’ électricité lui disent leurs secrets tarifaires ",
"elle range la bibliothèque bois-rosé qui contient même des livres elle change les aiguilles de le gramophone enfin elle répond à les lettres car son écriture est la plus lisible PROPN achète les billets de loterie de le haut d’ un mètre elle discute avec le contrôleur de les contributions directes qui n’ a qu’ un mètre ",
"le règlement veut que fromentine prenne à le nom de les boisrosé contact avec la nature les sports les fleurs les fruits les bouquets et les sécateurs sans doute parce qu’ elle est la moins naturelle de le lot c’ est elle qui donne les graines à le pit-pit dans sa cage petite fauvette de les tropiques pépiant à le moindre rayon de soleil tous les jeudis matin elle part pour paris débarque dans cette volière exotique qu’ est la boutique d’ hédiard et en rapporte comme les conquistadores à le séville de l’ huile de palme des patates et des épiceries dès qu’ une arrivée de mangues est signalée l’ été de les mangues de guinée et l’ hiver de les mangues de le venezuela elle en achète de pleins cabas "
] | [
"mais heureusement pour lui il paraît que policier et lieutenant trouvaient le colosse de trop bonne prise pour y laisser participer le général en conséquence à la hâte ils le lancèrent tout ficelé dans la cachette d' où ils l' avaient tiré et refermèrent vivement la porte la secousse avait été rude pour le prisonnier ainsi jeté à le toute volée sur des dalles de granit il en fut étourdi quand il revint à le lui il comprit combien sa situation s' était dangereusement compliquée ",
"vivre est devenu triste depuis le jour où mathilde n’ a plus été là se répétait henri il ne cessait de penser à le elle et maintenant encore elle était à le côté de lui parfois il sentait presque la présence d’ un corps près de le sien c’ était elle qui le poussait vers gabrielle parce qu’ il était impossible qu’ il n’ y eût pas de mère auprès des enfants qu’ elle avait mis à le monde alors il pensa qu’ il fallait prévenir gabrielle il était obligé de lui dire cette présence perpétuelle de mathilde ",
"elle aura une déception car elle comptait probablement trouver salvatore pauvre brigida elle espère toujours atteindre ce cœur inaccessible la voix de lætitia avait une intonation d’ ironie un peu méprisante qui déplut à le gemma aussi ne chercha -t-elle pas à le continuer la conversation préférant contempler le sauvage chaos de les falaises à le demi écroulées le cirque de rouges pierrailles baigné par le soleil .quand apparut brussols sur son rocher fauve lætitia étendit la main vers lui –ce vieux logis a subi jadis nombre d’ assauts sans jamais avoir succombé nous pouvons supposer aussi que ses murs ont vu bien des drames à le cours de les siècles ",
"ajoutez encore que par suite de l' habitude de le palais les avocats accoutumés à le ne pas s' offenser de certaines intempérances sont tout étonnés quand d' autres s' en offensent et ne se croient pas obligés de donner des réparations qu' ils ne demanderaient pas or la corruption et l' avilissement de le langage sont les causes ou les effets mais à le coup sûr les signes de le relâchement et de l' abaissement de les esprits les grecs disaient: on parle comme on vit et sénèque partout où vous verrez que l'on tiendra et que l'on aimera un langage corrompu ne doutez pas que les mœurs n' y soient dépravées une autre cause contribue à le faire perdre à le langage français cette urbanité cette finesse dans la plaisanterie et l' ironie —qui lorsqu' elles blessaient faisaient de le moins de les blessures honnêtes et propres on se piquait on se perçait avec de belles épées de pur acier aujourd'hui on se sert d' instruments que la justice appelle contondants de bâtons de marteaux de pierres qui meurtrissent et font des bleus comme le coup de poing reçu l' autre jour par m",
"se jette dans les bras de casilda en pleurant puis il va cacher son émotion dans le secret de sa chambre PROPN se retrouve seul avec la vieille incarna dans la minuscule salle de séjour je vous fais réchauffer du café oui j’ en ai bien besoin elle pose sur la table une bouteille ouvragée d’ mettez -en un peu à le fond de la tasse c’ est meilleur alors ç a y est vous avez compris ce qui était arrivé à le jésus le poulpe la regarde intrigué ",
"ce qu’ aucun de les gens de le château n’ avait osé faire en dépit de ses ordres formels depuis qu’ on avait aperçu m. mériadec traversant la terrasse il le faisait lui avec répugnance encore mais poursuivi par la même pensée qui n’ avait cessé de l’ obséder tout le matin il se disait toujours qu’ il allait rencontrer découvertes à le lieu d’ une et que la disparition de son beau-frère était liée à le celle de la fille de sillette comment? il n’ en savait rien les cris partant du pavillon venaient de lui faire voir que son pressentiment ne l’ avait point trompe –je vous découvre enfin! ",
"de le coup un autre cri jaillit la meringue il comprend tout a dame est bloquée ses autres pions qui tissaient les rets d\\' un piège sont en péril à le milieu de le damier il en pousse un vers la rive misérablement sachant combien ce geste est dérisoire combien il est inutile effectivement PROPN joue son deuxième pion ",
"mais la curiosite me tenait maintenant car je trouvais à le cette vieille femme des airs de mystère je demandai: –vous avez parlé de pèlerinage quel est donc celui que vous faites ici?elle tressaillit un peu de rouge monta à ses joues blêmes déjà devant son émotion je regrettais ma question indiscrète je la vis hésiter puis elle redressa la tête en me regardant d’ un air bien ",
"mais quand elle eut vu son mari se diriger d’ un pas lent vers une bergère où le matin même elle avait exposé une tenue d’ amazone qu’ elle s’ était fait faire et qu’ il se fut penché pour saisir la cravache pendue à la ceinture de la robe elle poussa un cri et sautant de le lit voulut se précipiter vers la porte PROPN ne hâta pas sa démarche mais il parvint cependant avant la jeune femme devant la porte qu’ il verrouilla tranquillement —vous avez déjà peur dit -il dans ce cas vous feriez mieux de répondre tout de suite à le mes questions et de vous éviter ainsi la correction qu’ il va me falloir vous infliger ",
"le roi la croyait sans doute encore à son logis de la rue de l’ arbre-sec ce n’ était évidemment pas lui qui envoyait d’ ailleurs le roi eût envoyé un gentilhomme un de ses officiers ce n’ étaient pas non plus le duc et la duchesse partis la veille à le andilly et qui devaient rentrer le lendemain donc ce ne pouvait être que ou le comte de margency "
] |
savez -vous madame reprit m. fuselier que votre fils annonce un vrai talent ce serait vraiment dommage qu’ il ne continuât pas à l’ exercer j’ ai connu des artistes qui ont acquis plus tard une juste célébrité et qui étaient loin d’ avoir montré à le leur début d’ aussi heureuses dispositions enhardi par ces paroles flatteuses PROPN se décida aussitôt à le formuler la proposition dont il avait parlé à sa mère et qu’ il ne savait comment aborder c’ est bien mon intention monsieur dit -il de poursuivre avec ardeur l’ étude de le dessin et de la peinture et c’ est pour cela que j’ ai appris avec bonheur que m. voulait bien m’ admettre à le nombre de ses employés je sais qu’ il aime à encourager les artistes et à ce titre j’ ose compter sur sa protection | [
"oui sans doute mon noble patron se plaît à le protéger les lettres les arts et les artistes mais permettez -moi de vous le dire mon petit ami vous n’ êtes pas encore un artiste je le sais bien mais je le deviendrai répliqua léon avec assurance m. fuselier surpris et charmé de l’ air résolu de cet enfant lui répondit en souriant: oui certainement vous le deviendrez si vous le voulez sérieusement et si vous persévérez avec constance dans votre résolution ",
"monsieur j’ y persévérerai n’ en doutez pas si toutefois votre patron veut bien ne pas me priver à le moins pour un certain temps de le seul objet qui m’ a inspiré le goût de les arts je ne vous comprends plus mon ami; que voulez -vous dire? je veux dire que le tableau de la sainte vierge que je suis accoutumé de voir dès mon enfance que j’ aime comme on aime le portrait de sa mère m’ a depuis longtemps inspiré le désir d’ en faire une copie autant rapprochée que possible de l’ original j’ y ai travaillé dès que j’ ai su manier le crayon et vous qui êtes connaisseur vous pouvez juger par mes divers essais des progrès que j’ ai faits maintenant j’ aspirais à le moment ou ̀ j’ aurais pu reproduire ces traits chéris et leur donner en quelque sorte la vie à l’ aide de le pinceau et de les couleurs ",
"j’ espérais y arriver bientôt quand ma mère m’ a annoncé tout à l’ heure que la nécessite la forçait de se défaire de ce tableau ici l’ émotion arrêta sa voix permettez -moi mon ami lui dit m. fuselier avec douceur de vous parler le langage de la raison vous montrez de bonnes dispositions pour le dessin cela est vrai; mais il y a loin de là à le manier le pinceau et la brosse de le peintre à le fondre et à le marier les couleurs d’ une manière convenable enfin à le peindre comme ces maîtres de l’ école italienne d’ où sort votre tableau on ne saurait atteindre à le leur perfection même après de longues années d’ étude et à le votre âge il y aurait de la présomption et de la témérité à l’ entreprendre et pourquoi reprit vivement serait -il impossible de faire aussi bien qu’ eux ",
"quand ce serait qui eût peint cette tète après tout n’ était pas l’ archange dont il portait le nom c’ était un homme comme un autre: et pourquoi un homme ne pourrait -il pas faire ce qu’ un autre a fait? et pourquoi ne serais -je pas un jour cet homme il n’ y a là monsieur ni présomption ni il y a confiance il y a foi en moi-même ou plutôt et surtout en la toute-puissante reine de le ciel sous la protection de laquelle je me suis placé en parlant ainsi la voix de le jeune homme s’ était animée d’ un enthousiasme extraordinaire dans ses yeux sur son front brillait le feu de le génie ",
"ce n’ était plus un enfant qui parlait; une énergie virile était répandue dans toute sa personne et l’ avait en quelque sorte grandi tout d’ un coup à la taille d’ un homme m. fuselier fut frappé de cette espèce de transformation ma foi se dit -il à le lui-même ce serait peut-être dommage qu’ on ne le mît pas à l’ épreuve il y a de l’ étoffe dans ce gaillard-là et qui sait? ",
"peut-être un jour y aura -t-il de l’ argent à le gagner sur ses œuvres on voit que l’ esprit mercantile n’ abandonnait jamais m. fuselier après cette courte réflexion faite en aparté il demanda à le léon de s’ expliquer clairement sur la demande qu’ il voulait faire à son patron et comment il entendait en être protégé le voici monsieur répondit je désire que votre patron tout en achetant ce tableau veuille bien ne pas en prendre livraison tout de suite mais qu’ il consente à le laisser chez nous pendant un certain temps à le ans à le plus jusqu’ à le ce que je sois parvenu à en faire une copie à l’ huile de manière à le me tenir lieu de l’ original pendant ce temps-là je travaillerai assidûment dans ses bureaux et mes appointements suffiront pour nous entretenir ma mère et moi jusqu’ à le ce que je sois en mesure de livrer le tableau et d’ en recevoir le prix m. fuselier sourit de nouveau en entendant cette proposition ",
"on voit bien mon ami dit -il que vous êtes encore très-jeune et que vous ne vous doutez guère de la manière dont se traitent les affaires je doute que celle-ci puisse s’ arranger comme vous l’ entendez mais à le supposer que mon patron consente à le votre demande comme il est plus que probable qu’ il ne vous fera pas d’ avances sur le prix d’ un objet dont la possession sera si éloignée comment ferez -vous face à le vos dépenses urgentes jusqu’ à le ce que vous ayez touché les appointements de votre premier mois car il me semble que m. de moléry m’ a dit que madame votre mère avait un besoin immédiat d’ argent et que c’ était our cela qu’ elle était forcée de se défaire son tableau oui mon enfant appuya mme de anval qui n’ avait pas encore pris part à le conversation monsieur a raison ",
"comment si l’on accepte ta proposition feons -nous pour vivre jusqu’ à le ce que tu uches de l’ argent et que moi-même je uisse en gagner tu n’ as pas songé à le ette difficulté pardon maman j’ y ai songé puis -ue je ne retournerai plus à le collége je ’ aurai plus besoin de ma bibliothèque lassique nous la vendrons et le prix era plus que suffisant à le ce que je pense pour nous faire subsister pendant un mois ",
"la regretterai bien aussi mais des lires se remplacent plus facilement qu’ un tableau allons reprit toujours en souriant m. fuselier il a réponse à le tout; maintenant madame dites-moi si c’ est d’ accord avec vous que votre fils propose cet arrangement j’ ai promis à le mon fils de ne pas m’ y opposer pour ne pas l’ affliger; ainsi veuillez avoir la bonté de présenter son étrange proposition à le m. quoique je doute fort qu’ il l’ accepte "
] | [
"mais ils étaient si rares et si chétifs qu’ à le peine un miroitier son voisin lui en offrit francs avec cette somme il lui fallait payer le loyer courant et faire sa route elle se désespérait enfin possédée de le désir d’ aller chercher sa fille elle vendit à le vil prix tout ce qu’ elle possédait paya francs pour mois de loyer pas même et après avoir demandé à le dieu de ne point l’ abandonner elle se mit en voyage avec francs pour toute fortune nous ne suivrons pas louise lieue par lieue tantôt montant pour quelque menue monnaie sur la voiture d’ un maraîcher tantôt seule à le pied traînant avec peine ses jambes débiles ",
"nous sommes prêts —comment va -t-elle demanda -t-il plus bas encore avec embarras comme s’ il ne savait\\n' quels mots employer —elle va bien grâce à le dieu elle a pleuré tout à l’ heure mais à le présent elle est\\n' tranquille les traits de le comte se détendirent c’ est bien dit -il et je ne puis pas la voir ",
"—non dit -il prends-moi par la main je tiens à le ce qu\\ il soit bien marqué que c\\' est toi qui me ramènes mais ni le père ni la mère étaient en état de faire cette remarque dans leur élan de bonheur ils ne virent que leur fils byasson seul observa c\\' est bien cela dit -il en baisant la main de madeleine sans vous il ne serait jamais revenu dans cette maison et PROPN est à le vous seule qu\\ est dû ce miracle la dépêche de madeleine avait été exécutée à la lettre par madame haupois-daguillon elle avait tué le veau gras et jamais dîner plus splendide et plus exquis en même temps avait été servi chez elle ce fut ce que byasson constata en accompagnant son compliment d\\' un regret il ne faut pas être trop heureux pour bien manger dit -il ",
"dites pas non dites pas non moi vous comprenez je m’ en fous que vous lui fassiez porter des cornes à le meussieu panigère mais pas à le moi pas à le moi d’ ailleurs il m’ aime tout plein comme tout comme tout comme tout mon valentin pas vrai? bien sûr dit valentin —tenez madame panigère je vais vous en donner une preuve ",
"que la vie est longue mais c’ est égal quand on voit un jour pareil on ne regrette plus ses misères maître jean lui répondit: —vous avez raison père létumier on ne compte plus les jours de pluie de grêle et de neige quand la moisson arrive voici les gerbes elles nous ont coûté de la peine c’ est vrai; mais nous allons les battre les vanner les cribler; nous aurons de le pain et s’ il plaît à le dieu nos enfants aussi vive le bon roi! et tous nous répétâmes —vive le bon roi! les gobelets se choquèrent; ",
"amenés devant l’ officier qui commandait le poste le marin répéta les seuls mots qu’ il sût dans la langue de les romains nous sommes gaulois bretons nous voulons parler à le césar en ces temps de guerre les romains enlevaient ou retenaient souvent les voyageurs afin de savoir par eux ce qui se passait dans les provinces révoltées PROPN avait donné l’ ordre de toujours lui amener les prisonniers ou les transfuges qui pouvaient l’ éclairer sur les mouvements de les gaulois les époux ne furent donc pas surpris de se voir selon leur secret espoir conduits à le travers le camp jusqu’ à la tente de césar gardée par l’ élite de ses vieux soldats espagnols chargés de veiller sur sa personne et amenés dans la tente de césar le fléau de la gaule ont été délivrés de leurs liens ",
"et tout le produit de la coupe de les bois que je vous ai dit en une nuit il a volé ma mère mourante c’ était quelqu’un qui fouillait les armoires qui avait du flair qui savait bien chercher découvrir les bonnes piles de draps les cachettes il a volé les alliances ces choses-là beaucoup les bijoux la nourriture il a volé les boys mon petit frère ",
"non! georges non ce n’ est pas toi c’ est moi qui suis la seule coupable aidée par la femme de chambre elle essayait de ranimer son fils –cachons cette lettre affreuse plus de reproches rien! jamais pensait -elle en l’ entourant de les plus tendres soins maternels non! je ne lui répèterai de ma vie que je sais tout! qu’ il croie à un cauchemar! silence mon cœur ",
"j' avouerai sire qu' en effet j' ai froid et à les ã©paules et ã l' esprit et à le coeur je n' ai pas parlã© de le coeur sire dit doucement gabrielle c' est toujours cela de sauvã© vous m' en voulez de vous avoir fait quitter paris marquise vous prã©fã©rez paris gabrielle rougit ",
"quand il se réveilla le vaisseau était déjà sous voiles et descendait la rivière tamango la tête encore embarrassée de la débauche de la veille demanda sa femme ayché on lui répondit qu\\ elle avait eu le malheur de lui déplaire et qu\\ il l\\' avait donnée en présent à le capitaine blanc lequel avait emmenée à son bord à le cette nouvelle se frappa la tête puis il prit son fusil et comme la rivière faisait plusieurs détours avant de se décharger dans la mer il courut par le chemin le plus direct à une petite anse éloignée de l\\ embouchure d\\' une demi-lieue il espérait trouver un canot avec lequel il pourrait joindre le brick dont les sinuosités de la rivière devaient retarder la marche "
] |
ce serait peu convenable quant à l' amende je ne dois pas la payer puisque j' ignorais la loi PROPN n' est censé ignorer la loi dit sentencieusement le douanier —pas même les étrangers demanda pierrot —ayez la bonté de me suivre dit le douanier | [
"—en prison sur ce mot le receveur de les douanes sortit de son bureau c' était un beau jeune homme bien frisé et pommadé qui avait un lorgnon sur l' oeil et qui regarda pierrot de le haut de ce lorgnon comme un animal très-curieux —monsieur dit pierrot j' ai par mégarde étant pauvre acheté un manteau de laine faute de pouvoir porter un manteau de velours et de soie et votre douanier veut m' envoyer en prison —que voulez -vous mon bon dit négligemment le receveur c' est la loi ",
"c' est la loi à le nankin dit pierrot mais non dans le reste de la chine et je ne suis pas citoyen de PROPN —allez en prison mon ami allez dit le beau receveur d' un air de protection j' entendrai votre affaire un autre jour quelques amis m' attendent en ville et veulent faire un déjeuner de garçons —monsieur dit pierrot dont la bile s' échauffait ne me laissez pas aller en prison ",
"peut-être les cris d' un malheureux qu' on enferme troubleraient votre digestion —rassurez -vous mon bon ces choses-là sont si communes que j' y suis tout à le fait habitué —monsieur je vous en prie écoutez -moi un instant peut-être un jour vous aurez besoin de moi et vous me supplierez à le votre tour on a souvent besoin d' un plus petit que soi ",
"qu' est -ce à le dire mon bon dit le beau frisé allez en prison et ne vous le faites pas répéter dans un mois ou si j' ai du loisir j' écouterai vos réclamations —et moi pendant ces mois je grincerai des dents en invoquant la justice et la vengeance de le ciel! s' écria pierrot ",
"—mon bon vous m' excédez douanier faites-moi mettre cet homme à le cachot; s' il fallait écouter tous ceux qui parlent de leur innocence on n' en finirait pas le douanier prit pierrot à le collet cria tu iras toi-même à le cachot et tu y resteras longtemps ",
"ah! gredin c' est ainsi que tu disposes de la liberté de les hommes ne sais -tu pas que la liberté est plus que la vie et qu' il vaut mieux mourir de faim à le grand air qu' engraisser entre murailles ce disant pierrot prit le receveur d' une main le douanier de l' autre les poussa dans la cave de la maison en prit la clef et leur jeta de le pain et une cruche d' eau par le soupirail puis il retourna à l' hôtellerie elle était pleine de gens qui sans le connaître parlaient de lui et de son aventure de la veille ",
"le malheur de le mandarin avait fait grand bruit de mémoire de chinois on n' avait entendu parler d' un pauvre homme qui se fût fait justice à le lui-même contre un grand seigneur quelque part qu' il pût aller pierrot était destiné à le étonner le peuple qui ne pouvait comprendre une fierté et un courage si peu ordinaires pierrot n' était pourtant que le fils d' un paysan mais il faut vous dire mes amis que son père avait été l' un de les volontaires de la grande république et ceux-là voyez -vous dieu les a bénis eux et leur postérité jusqu' à la troisième génération parce qu' ils ont combattu pour la patrie et pour la justice ",
"pierrot étonné de ce bruit se mêla parmi les groupes et eut le plaisir bien rare pour ceux qui écoutent à les portes d' entendre faire son éloge dit un vieillard si celui-là voulait se mettre à le notre tête il nous ferait rendre justice et si nous prenions les armes nous-mêmes et sans l' attendre? dit un autre jusque -la on avait parlé fort librement mais à le cette proposition inattendue on se regarda avec frayeur ",
"tant qu' il ne s' agissait que de parler les orateurs ne manquaient pas non plus qu' en aucun pays quand il fut question d' agir un silence morne régna dans l' assemblée pierrot qui était resté jusque -là immobile et silencieux éleva la voix: —bonnes gens de nankin dit -il de qui avez -vous à le vous plaindre on se tourna vers lui avec étonnement —je ne suis qu' un simple pèlerin ajouta -t-il mais je puis comme un autre vous dire ce qu' il est convenable de faire si vous vous révoltez vous serez punis "
] | [
"je regrette bien de ne pas m’ être décidée tout de suite mais c’ est que j’ ai voulu tout tenter pour éveiller dans mon âme un amour qui en était encore éloigné alors comme aujourd’hui je voulais vous vouer une affection william telle que je croyais que vous y aviez droit mais je n’ ai pu l’ obtenir de moi-même ne croyez pas hashington que je cherche de les détours ",
"je dirais que c’ est du bon travail si je n’ avais pas peur de me contredire peur de me contredire si çacontinue c’ est moi que je vais perdre et les chemins qui y mènent et je ressemblerai à le ces infortunés de fable écrasés sous le poids de leur vœu exaucé et je sens même une étrange envie me gagner celle de savoir ce que je fais et pourquoi et de le dire ",
"alors fatalement le destin brisera le lien\\n' qui nous unit le visage de nelly devint grave de nouveau elles s' embrassèrent longuement a cette heure terrible de sa vie faustine défaillante se ranimait en sentant près d' elle l' ardente et de quand on a perdu un être aimé il semble qu' un grand vide s' est creusé dans cœur et que rien ne le comblera jamais ",
"et elle jouant sur l’ ambiguïté de sa formulation mais tout le monde ne cherche pas dans les nuages savourant déjà son effet l’ image de cet homme affairé à le remonter un pédalier se transformant soudain en une sorte de prospéro communiquant avec les éléments et lui après être resté un moment sans rien dire en laissant filer la fumée de la cigarette qu’ il vient d’ allumer comme pour laisser le temps à l’ information de faire son chemin: un doux rêveur j’ imagine et elle à qui n’ a pas échappé la critique moqueuse qui sous-entend: encore un bon à le rien qui vivra à le tes crochets et elle: avec un nuage il pourrait aussi bien pulvériser une ville et lui feignant l’ étonnement si c’ est le cas il travaille certainement pour l’ armée tu devrais surveiller tes relations ",
"sous votre chapeau ils faisaient merveille et cette taille je vous l’ envierai bientôt ma tantes je deviens énorme moi clémentine était ravie ces doux propos ce babillage entremêlé de caresses ces yeux qu’ une tendresse absolue faisait rayonner toute cette âme loyale de jeune fille qui s’ exhalait qui l’ enveloppait lui redonnait l’ espérance elle regarda autour d’ elle ",
"d\\' autres gardent des enfants nés à le leur image de tout petits clochers qui les entourent; et les uns sont couverts de verrues de cabochons d\\' ampoules les autres se creusent en écumoires en tamis se trouent de trèfles et de feuilles paraissent frappés à emporte-pièce ceux-ci sont munis d\\' ont des mordants de râpe se cavent de coches ou se hérissent de pointes PROPN sont imbriqués d\\' écailles de même que des poissons le vieux clocher de chartres par exemple d\\' autres enfin tel que celui de caudebec arborent la forme de le trirègne romain de la couronne à le étages de le pape avec ce contour presque imposé et dont ils éloignent à le peine avec ce modèle de la pyramide ou de la poivrière de la chausse à le filtrer ou de éteignoir les architectes gothiques inventent les combinaisons les plus ingénieuses muent à le l\\' infini leurs oeuvres ",
"il y en a beaucoup comme ça il ne me pelotait même pas à la fin il a décidé: viens je vais te conduire dans un hôtel convenable il y a passé la nuit? questionna maigret —non ",
"PROPN vit passer devant elle dans une sorte de vapeur sombre le visage irrité de son mari elle pouvait donc lui faire de le mal il avait refusé la séparation qu’ elle lui demandait elle lui imposerait le scandale et puis on parle de tuer et l’on ne tue pas les femmes croient difficilement à la persévérance de la colère chez l’ homme ",
"aucun signe de cette lourdeur de le vivant à le laquelle elle doit s’ arracher pour s’ approprier le langage de la philosophie pour à le force d’ essence et d’ impératif catégorique refouler le corps l’ envie de manger l’ obsession de le sang mensuel qui ne coule plus réfléchir sur le réel pour qu’ il cesse de l’ être qu’ il devienne une chose abstraite impalpable d’ intelligence dans quelques semaines elle va arrêter de manger acheter du néo-antigrès n’ être qu’ une conscience pure quand elle remonte après les cours le boulevard de la marne bordé par les baraques de la fête foraine le hurlement de la musique la suit comme le malheur ",
"une cruauté qui est la chose de le monde la mieux partagée surtout quand on découvre que quelqu’un est plus laid que soi un garçon d’ un naturel aussi craintif que le mien était donc outre sa laideur une proie toute désignée j’ ai dû affronter ce surcroît de souffrance moins à le lycée où j’ étais protégé par la position de ma sœur que dans la rue dès que je sortais de classe en compagnie de condisciples que je ne pouvais éviter parmi lesquels des siomois qui avaient bien entendu révélé le surnom dont on m’ affublait là-bas je ne veux pas me faire plus malheureux que je n’ étais; la laideur avait quelque chose d’ une qualité qui m’ apportait une sorte de gloire par défaut à le laquelle seule l’ écriture me dirait PROPN ma sœur qui rêvait pour moi d’ un destin d’ écrivain pourrait un jour donner son véritable éclat mieux valait être ce que j’ étais que ces garçons à les visages sans relief quelconques oscillant entre une beauté incertaine et les forces obscures qui travaillent à la nier pour les faire choir la plupart de le temps dans l’ insignifiance "
] |
–mais dit le marquis je voudrais voir ton maître n’ y serait -il point? il y est monsieur le marquis le domestique se leva et laissant à le droite le maître escalier qui montait à les grands appartements il prit un escalier de service et conduisit le marquis à un petit boudoir où le baron rêvait à le coin d’ un maigre feu la tête dans ses mains et couvert encore de sa robe clair de lune le boudoir n’ était pas mieux éclairé que le vestibule et le marquis ne remarqua point les bizarres dessins de l’ excentrique robe de chambre de son ami | [
"ce qu’ il remarqua ce fut le visage pâle l’ œil fiévreux l’ air abattu morne souffrant de le baron mon dieu lui dit -il en lui tendant les bras tu es donc malade? c’ est toi dit le baron; comment vas -tu? mais toi tu es souffrant malade n’ est -ce pas de le tout et le baron fit un effort sur lui-même reprit un sourire plein de jeunesse et redressa galamment sa taille voûtée mon cher dit -il je me porte à le ravir je suis sain de corps et d’ esprit ",
"–en es -tu bien sûr? –jolie question –tiens interrompit le marquis tu as une singulière robe de chambre –c’ est la robe d’ un ambassadeur chinois et le baron raconta l’ histoire de le troisième dessous de l’ opéra le regarda avec stupéfaction –tu es fou dit -il –non; mais je me meurs et je veux mourir joyeux –tu te meurs de quoi s’ il te dit le baron c’ est une triste et bien invraisemblable histoire ",
"bon! pensa voici une seconde édition de le château de et il ajouta tout bas: –je commence à le me repentir de le rôle que j’ ai joué; cette femme le tuera –figure -toi mon cher ami reprit le baron mais à le moment ou ̀ il allait continuer minuit sonna et il s’ interrompit –je te conterai cela demain en attendant je donne à le souper ce soir voici minuit chapitre l emarquiseut un geste de profond étonnement ",
"–tu donnes à le souper fit -il –mais –et à qui –mais dit le baron à une société choisie nombreuse même à le nos vieux amis des soupers de le régent et à le ces demoiselles de l’ opéra –mais sans doute –je ne vois cependant aucun préparatif –viens toujours dit le baron tu verras et il poussa une porte prit la main de simiane et le conduisit par un obscur corridor jusqu’ à une autre porte qu’ il ouvrit aussitôt et d’ où jaillit un flot de lumière le marquis regarda et poussa un cri d’ étonnement ",
"la salle était tendue de draperies noires semées de larmes d’ argent à le milieu une table somptueusement servie était dressée à les coins de la salle des squelettes parfaitement immobiles tenaient un flambeau à la main c’ étaient les candélabres de le lieu et le lieu rappelait la funèbre salle à le manger de le château de holdengrasburg le cercueil seul y manquait ",
"était atterré j’ ai vu une décoration semblable en allemagne dit tranquillement le baron et elle m’ a plu si fort que je l’ ai imitée ici es -tu monté par le grand escalier –non il est tendu pareillement –quelle folie le baron alla vers une croisée et l’ ouvrit ",
"–mes convives sont en retard il me semble murmura -t-il –en effet la rue est bien reprit le baron en les attendant je vais te conter cette triste histoire qui me fait mourir indiqua un siège à le marquis et s’ assit lui-même avec le laisser-aller de la faiblesse et de le découragement mon cher ami dit -il languissamment à le marquis je n’ ai pas jours à le vivre –quelle plaisanterie –ne me trouves -tu pas bien pâle –en effet ",
"–je ne dors plus –et pourquoi –parce que cela m’ est impossible je me souviens d’ une certaine histoire que mon oncle l’ évêque de marmande me contait et qui était celle d’ un missionnaire que les cochinchinois avaient fait mourir en le privant de le sommeil le marquis jeta un regard étonné à le baron: –et qui t’ empêche de dormir –un fantôme ",
"le marquis –tu as toujours l’ imagination frappée de le tout je vois bien réellement toutes les nuits un fantôme –je gage que c’ est celui de ta femme –oui dit tristement le baron "
] | [
"il avait mal à les yeux à la tête il prit dans le sac de thérèse un cachet qui l’ écœura avant de descendre dans le hall ou ̀ il se bloqua devant le minitel il pianota le nom puis: prénom alain rubrique adresse chemin carbonesse localité la machine afficha automatiquement le nom de le département puis le téléphone: il remonta dans la chambre PROPN s’ étirait ",
"elle leur faisait apprendre le même morceau s’ appelait le boléro de hummel elle me l’ avait joué un soir sur un piano que nous avions découvert à le sous-sol d’ une brasserie tout à l’ heure je lui demanderais de me siffler le boléro de hummel un allemand qui avait dû faire un voyage en espagne ",
"celui-ci est un de les plus notoires et aussi un de les plus solitaires maury l’ appelle la région désolée c’ est celle que les navires d’ émigrants à le destination d’ australie évitent avec le plus de soin car ils seraient en danger s’ ils y entraient de ne plus en sortir de longtemps pourquoi les navires d’ émigrants et non pas les autres parce que ce sont à le peu près les seuls navires à le voiles qui suivent cette route ",
"compagnons l’ un maigre et élancé comme une cigogne l’ autre obèse et ventru comme un muid galopent sur la route de flandre en pétunant dans de longues pipes leur mine est rien moins qu’ honnête le grand a la figure régulière mais ravagée par les orgies l’ air hautain et distingue le gros a l’ air commun la face purpurée le nez étincelant comme une braise et fleuri de pompettes écarlates quant à l’ accoutrement de les sires il tombe en lambeaux ",
"—vous arrivez de neufchâteau demandait marianne à le colporteur —oui citoyenne sur la semelle de nos souliers j' avais bien de l' argent pour louer une voiture mais personne n' a consenti à le nous conduire à le cause de tous ces méchants bruits de voyageurs envoyés ad patres par une association de coquins invisibles en ce moment l' aîné de les arnould reprenait: la mère souvenez -vous du proverbe qui trop embrasse mal étreint chassard eut un mouvement significatif proverbe proverbe et demi répliqua -t-elle: quand il y en a pour un il y en a pour ",
"seul avec PROPN et loin de tous regards il savait à le présent qu’ il n’ était qu’ un pauvre homme capable de souffrances et de désespérances comme tout le monde!et en repoussant le tiroir ou ̀ il venait de ranger les lettres inviolées le jeune lord ne se faisait pas d’ illusions sur son état d’ âme déclic de la serrure fermant le meuble évoqua pour lui la vision pénible d’ un tombeau se refermant sur des cendres précieuses un lourd soupir d’ émoi souleva la poitrine d’ harry combien de jours allaient s’ écouler avant que la douce main de nicole vînt tourner la clef de le réceptacle et éveiller tous les mots d’ amour enfouis dans leurs suaires de papier?...nicou petite nicou lointaine ne sens -tu pas dans ton exil qu’ il te désire éperdument celui qui n’ a pas su te retenir une longue explication venait d’ avoir lieu entre lord et dans le bureau de ce dernier et le détective devant le mécontentement de son client essayait de se justifier vous assure que je n’ ai ménagé ni mon temps ni ma peine malheureusement nous n’ avons pu recueillir aucun indice aucun fil co",
"il a commencé à dévisser les écrous et pendant tout ce temps je suis restée plantée là à le regarder faire j’ étais gelée et j’ avais le cœur qui palpitait encore je le sentais battre jusque dans mes doigts il avait les gestes de quelqu’un qui sait ce qu’ il fait des pneus il avait dû en changer plus d’ un dans sa vie de temps en temps il se tournait vers moi et me souriait me faisait signe que tout allait bien que l’ opération suivait son court puis il se remettait à le boulot la voiture penchait et à l’ intérieur lucas faisait semblant de dormir quand il a eu fini je l’ ai laissé tout ranger dans le coffre et il m’ a tendu la main ",
"a propos de votre mère je vous dirai demain ou après quels sont mes motifs pour lui cacher mon amour un ou mois encore ces motifs vous les approuverez car ils n’ ont rien qui ne puisse s’ avouer rien qui ne soit honorable adieu louise si vous n’ êtes pas la plus cruelle de les femmes si vous n’ êtes pas sans pitié pour qui vous aime vous me tiendrez prêt un petit mot de bonheur pour demain à le midi madame drouart rentra sur les heures très-fatiguée ",
"mme d’ amstadt engagea sa parole ses enfants lui furent rapportés et PROPN n’ instruisit le baron walter de son mariage qu’ après s’ être mis sous un autre nom et en pays étranger à l’ abri de tout ressentiment et de toute vengeance ce fut à le dater de cette époque selon la légende que le baron walter de dévoré de honte et de douleur se mit à la recherche de frère qui l’ avait trahi il employa années à le courir l’ europe revint à le seelisberg à le peu près ruiné sans avoir pu découvrir la retraite d’ une famille qui le fuyait avec autant de vigilance qu’ il mettait d’ acharnement à la poursuivre il se maria vers l’ année1384 avec une jeune fille aussi pauvre que lui mais comme lui douée de courage un peu farouche et de patriotisme exalté ",
"c’ est pas avant allait mieux je ne sais pas ce qu’ il y a la souris parut réfléchir un instant puis hocha la tête et ouvrit les bras d’ un air incompréhensif moi non plus dit nicolas je ne comprends pas même quand on frotte a ne change rien "
] |
il se défend il s’ est échappé vers son foyer après avoir figuré quelque temps dans la plus brillante foule je ne l’ ai jamais haï je suis trop éloigné de lui pour éprouver envers lui quelque chose d’ aussi intime que la haine c’ est cependant lui que les filles attendent en ce moment –lui un autre elles ne sont pas fixées mais quelqu’un sur qui se laisser tomber ce serait moi peut-être si j’ avais livres j’ ai allumé une cigarette la première de la nuit; engourdi de fatigue comme je l’ étais cette petite action m’ a paru interminable et pénible | [
"le chemin pour m’ en retourner à ma chambre serait beaucoup plus pénible et je commençais à le avoir froid sans manteau ni pull-over et tout ce qui me passait à l’ esprit tandis que je fumais ma cigarette était comme ce chemin de le retour insupportable idiot misérable j’ avais le temps encore tout le temps et l’ espace de la nuit était encore plus profond maintenant que je ressentais ce frisson c’ était comme si des portes s’ ouvraient sur une nuit plus lointaine et de plus en plus froide appuyé contre les barreaux de le sous-sol là-bas j’ avais eu chaud ",
"j’ avais craint l’ étouffement l’ écrasement a présent la musique avait sans doute cessé dans le club les dernières personnes de la belle soirée étaient parties le vieux larbin dormait dans le sous-sol je n’ avais plus rien à le craindre vraiment la fatigue le doute l’ abandon ce sont comme des lumières qui s’ éteignaient quelque part le square complètement obscur maintenant parce que c’ est l’ heure mais quand l’ heure sera passée je penserai à le tout cela comme à les fenêtres éteintes comme à le sommeil de le sous-sol ",
"cela ne me sera plus de rien qu’ est -ce qui restera? qu’ est -ce qui restait car c’ était déjà PROPN depuis que j’ avais allumé ma cigarette et combien d’ autres ai-je fumées depuis lors et ce que j’ ai trouvé subsiste quelqu’un est -ce encore moi? seulement je parle et j’ ai été silencieux toute cette nuit-là ou l’ homme sans le sou et qui se tient immobile parce qu’ il est trop fatigué pour reprendre sa marche et qui n’ a plus d’ idées et qui ne comprend rien autour de lui? une pluie fine et lente voile un peu les lumières maintenant et la chaussée luit devant les voitures qui tournent sur la place j’ ai déjà vu cela de les centaines de fois ",
"je connais l’ automne qui va commencer et combien de fois ai-je déjà connu l’ hiver qui lui succédera je compte hivers dans PROPN sans en sortir; un seul aurait suffi mais je ne pouvais m’ arrêter je n’ en avais pas les moyens et je ne les aurai jamais oui; j’ ai eu tout un long moment la certitude que j’ étais misérable définitivement beaucoup plus pauvre que je ne l’ étais en réalité comme si cette station sur le trottoir de piccadilly me dépouillait d’ avance de mon logis de mon salaire de le peu d’ argent laissé en france ",
"cela faisait partie aussi sans doute des lumières destinées à s’ éteindre passé une certaine heure que par un de les hasards de cette ville patrick vienne à le passer près de moi maintenant il ne me reconnaîtra pas je suis infiniment loin de lui derrière la pluie et pressé parmi les gens qui s’ abritent dans les angles et les recoins de la grande vitrine et des maisons de ce côté de la place ce sont tous les rôdeurs que la pluie rassemble à la fin de la nuit dans l’ un de les rares endroits de PROPN toujours éveillé je n’ ai plus froid ",
"il est naturel que les filles se soient rapprochées de moi la blonde est ma voisine immédiate mais les autres sont tout aussi près de moi; car elles ne sont pour ainsi dire qu’ une seule personne tant elles se tiennent mutuellement serrées par la taille ou les épaules et s’ appuient des hanches l’ une sur l’ autre et la blonde contre moi de tout le poids de les autres et nous regardons quelque chose de l’ autre côté de la place dans un grand vide qui sépare réclames lumineuses haut placées ",
"il y a un mot qui vient de se former d’ abord une lettre puis une autre presque aussitôt puis après un long intervalle une troisième et une quatrième et c’ était le mot en grandes majuscules rouges depuis qu’ il est là accroché dans l’ obscurité et la pluie à la haute muraille de les façades de l’ autre côté de la place rien n’ est venu s’ y ajouter —ils se sont arrêtés à le cause de la pluie dit la fille blonde elle a une voix lente un peu rauque avec un accent que je ne connais pas —ils n’ ont rien pour se couvrir là-haut dit -elle encore ",
"vous ne croyez pas elle s’ est tournée vers moi et son visage vient tout près de le mien et elle reste ainsi penchée contre moi comme si elle observait mon visage les yeux plissés d’ attention elle doit être très myope je vois ses lèvres bouger comme pour un baiser non comme pour une cigarette absente mais la cigarette est là entre mes doigts et je regarde ma main qui se déplace docilement vers la bouche de la fille ",
"la blonde tire une longue bouffée qu’ elle me souffle lentement à le visage puis elle me rend la cigarette mais avant que je l’ aie reprise c’ est la fille rousse qui s’ en empare —tu n’ as pas honte peggy dit la blonde c’ est pas pour moi qu’ est -ce que tu crois? dit la fille rousse elle en tire juste une bouffée à le passage afin que la cigarette ne s’ éteigne pas et la porte à les lèvres de leur petite compagne la brune qui l’ admet sans même tourner la tête vers nous ce n’ est pas qu’ elle soit absorbée par ce qui se passe là-bas dans la pluie "
] | [
"il ne répondit pas les sourcils froncés il regardait la maison où sa destinée allait se jouer un rapide coup d’ œil de fragon avait examiné la grande bâtisse de pierre qu’ une cour pavée et une haute grille dorée séparaient de la rue .le large perron de marbre blanc la lourde marquise ajourée les lanternes forgées le luxe sévère déployé dès l’ entrée semblaient accueillir de hautaine façon les modestes visiteurs le lieutenant eut de nouveau l’ impression écrasante d’ une trop grosse richesse à le subir ses humbles quartiers de noblesse s’ épouvantaient des millions qu’ on leur proposait .en un éclair sa pensée juxtaposa son petit appartement à le spacieux hôtel il revit sa table de travail ses livres préférés son étroite couchette où ses rêves de vibrante jeunesse se multipliaient et un gros un lourd soupir de regret s’ échappa de sa poitrine oppressée il avait été seul rodolphe n’ aurait probablement pas pénétré plus avant et sans souci de l’ orgueilleux valet en culotte courte qui de le haut de les marches les regardait venir il eût rebroussé c",
"le messager de le roi ponctuel comme un rayon de soleil arriva à le moment racontait sa compagne le dã©part d' espã©rance à le milieu de la nuit cette circonstance relatã©e seulement comme un dã©tail de la surveillance quotidienne ce simple rapport de la police de les alliã©s n' ã©mut pas henriette accoutumã©e à le entendre dire que tel jour espã©rance ã©tait allã© chasser tel autre jour essayer un cheval tel autre jour enfin s' ensevelir dans la maison de le faubourg l' arrivã©e de la varenne offrait donc un intã©rãat plus immã©diat le porte-poulets ã©tait radieux il exhalait une odeur d' ambre et de rose dont la combinaison t fait honneur ã l' europe et l' asie rã©unies pour former un seul parterre ",
"demanda chandos il m’ est absolument impossible en ce moment d’ apercevoir le moindre mouvement de ces eaux dans un sens ou dans l’ autre tandis qu’ à le bord d’ un fleuve ou d’ une rivière je le vois fort bien c’ est précisément parce que ce mouvement entraîne une énorme masse d’ eau qu’ il est insensible à le nos yeux et aussi parce que nous manquons autour de nous de rivages et de points de repère qui nous servent à le constater c’ est en petit comme le mouvement de rotation de la terre autour de son axe et son mouvement de translation autour de le soleil le phénomène est trop vaste pour notre faiblesse il échappe à le notre vue quoiqu’ il n’ ait pu échapper à le notre intelligence quant à les moyens de constater les courants maritimes ils se réduisent soit à des observations comparées comme celle que nous venons de prendre et dont la conclusion est évidente puisque canots dirigés à l’ aviron sur un point donné de la rose de les vents se trouvent avoir dévié vers le sud d’ un même nombre de degrés ",
"et demain je viendrai vous chercher nous laisserons tout ç a ici oui oui demain alors à le demain votre pendule dit une heure de le matin je reviendrai demain titi le regarda d’ un air si étonné que fanfan lui dit eh bien ",
"xiv la consultation c’ était à le commencement de cette même matinée quelques minutes avant heures à le troisième étage d’ une chancelante maison bâtie en torchis et en planches vermoulues par l’ architecte de madame barbe mahaleur toujours mère des chiffonniers mais de plus propriétaire de plusieurs immeubles groupés en cité vers les confins de le quartier de les invalides le père justin l’ homme de loi le plus célèbre de paris parmi les porteurs de hottes les artistes en foire et autres industriels sans prétention dormait sur un mince tas de paille dans le coin d’ une chambre qui n’ avait pas de mobilier il y a des pauvretés sombres comme la nuit de les cachots qui reportent l’ esprit à les ténébreuses misères de le moyen age ou à ces misères fois plus horribles que PROPN cache derrière le mensonge insolent de sa richesse cette misère tend à le disparaître chez nous une main opère de vastes trouées dans paris rejetant à le loin les fourmilières indigentes et faisant pénétrer le jour ou il n’ y avait que ténèbres ",
"là seulement elle se retrouvait verdurin car elle avait l’ air d’ écouter les vers pour son propre plaisir d’ avoir eu l’ envie qu’ on vînt les lui dire à le elle toute seule et qu’ il y eût par hasard là personnes à le qui elle avait permis de venir comme en cachette assister à son propre plaisir cependant je remarquai sans aucune satisfaction d’ amour-propre car elle était devenue vieille et laide que rachel me faisait de l’ œil avec une certaine réserve d’ ailleurs pendant toute la récitation elle laissa palpiter dans ses yeux un sourire réprimé et pénétrant qui semblait l’ amorce d’ un acquiescement qu’ elle eût souhaité venir de moi cependant quelques vieilles dames peu habituées à les récitations poétiques disaient à un voisin: vous avez vu? faisant allusion à la mimique solennelle tragique de l’ actrice et qu’ elles ne savaient comment qualifier la duchesse de guermantes sentit le léger flottement et décida de la victoire en s’ écriant: c’ est admirable à le beau milieu de le poème qu’ elle crut peut-être terminé ",
"le vent a et nous a rapidement éloignés de l’ îlot axel les mugissements se sont éteints peu à le peu .le temps s’ il est permis de s’ exprimer ainsi va changer avant peu l’ atmosphère se charge de vapeurs qui emportent avec elles l’ électricité formée par l’ évaporation de les eaux salines les nuages s’ abaissent sensiblement et prennent une teinte uniformément olivâtre les rayons électriques peuvent à le peine percer cet opaque rideau baissé sur le théâtre va se jouer le drame de les tempêtes me sens particulièrement impressionné comme l’ est sur terre toute créature à l’ approche d’ un cataclysme les cumulusnuages de formes arrondies entassés dans le sud présentent un aspect sinistre ",
"cet espoir ne fut pas long le gendarme qui veillait désirant profiter de le moment de silence qui venait de succéder à le fracas diabolique qui avait ébranlé toute la maison secoua son camarade afin de dormir à le son tour l' autre s' était refroidi dans son sommeil et se réveilla tout gelé a peine eut -il les yeux ouverts qu' il s' occupa de se réchauffer il alluma en conséquence le feu et comme les mottes ne brûlaient pas assez vivement il profita d' une énorme quantité de paquets de quotidiennes qui se trouvaient dans la chambre pour attiser le feu qui brilla de nouveau dans la cheminée ",
"—comment s’ écria villegagnon en haussant brutalement le ton mais alors richer la main toujours crispée sur le petit disque blanc regardait autour de lui comme un noyé dans ce paysage d’ aube de le monde semé de jungles et de rochers aucun repère humain ne pouvait rassurer l’ œil ils étaient seuls de leurs décisions de leurs échecs de leurs erreurs dépendait le petit peuple blotti sur cette place que des murmures commençaient dangereusement à le parcourir ",
"de tout autre raymond n’ eût peut-être pas souffert cette insistance mais outre qu’ il se sentait instinctivement attiré vers ce médecin à le visage à la fois si ouvert et si fin n’ allait -il pas avoir besoin de lui résolu à le cacher à le mme delorge son accident il se proposait de feindre un gros rhume ou une courbature mais qui le soignerait si ainsi qu’ il le prévoyait il était forcé de garder le lit quelques jours le docteur legris parbleu! et pour le reste il n’ était pas inquiet comptant sur l’ inviolable discrétion de le vieux krauss aussi tout était -il convenu lorsque le fiacre s’ arrêta rue blanche "
] |
quand elles eurent regardé dans la direction de l’ orient par-dessus le petit mur de la cour de récréation comme faisait la supérieure d’ entre elles commencèrent aussitôt à se promener dans le préau ouvert sœur danielle et sœur léonide encadrant la grosse sœur justine les autres ne quittèrent pas tout de suite le spectacle qu’ elles avaient sous les yeux bien qu’ il fût sans grande beauté sœur edwige contemplait de ses yeux tendres et pénétrés d’ admiration le bas de le ciel le haut de les peupliers plantés le long de le rhône et qu’ on apercevait entre les maisons éloignées en avant elle sentait la douceur que l’ adieu de le soleil laisse un instant à les choses on ne sait quoi qui les pénètre et les rend transparentes et glorieuses l’ autre religieuse la plus jeune pascale s’ amusait à le observer en tournant lentement la tête depuis l’ entaille de la rue qui coupait la ligne de les maisons à le gauche la dentelure de les toits et les façades trouées de fenêtres où des silhouettes vagues et l’ éclat de les premières lampes rappelaient l’ idée de la vie | [
"sœur pascale songeait à des choses passées et à des enfants disséminées dans ces vastes espaces la nuit descendait avec sa paix trompeuse car le travail seul faisait relâche ni la souffrance ni la misère ni la haine ni le vice ne diminuaient seules quelques âmes victorieuses et cachées avaient la paix —vous pensez à le cette chaude journée ma sœur pascale demanda sœur edwige ",
"il faisait intolérable dans ma classe elle ajouta après un silence et avec une joie secrète dont elle tressaillit: comme cela finit doucement elle songeait en disant cela à la fin de sa jeunesse ou de la vie —non répondit l’ autre je me rappelle mon père qui cessait de pousser le battant de le métier à le cette heure-ci —pauvre petite ",
"depuis combien de jours l’ avez -vous perdu? semaines il est mort le mai la voix compatissante de sœur edwige reprit hâtivement —oh je n’ ai pas compté mais pas un jour je n’ ai manqué à le ma promesse vous savez pas un jour ce n’ est que la date que j’ avais oubliée derrière elles entre elles une voix connue plus ferme interrompit: —venez avec les autres voulez -vous ",
"c’ était sœur danielle sœur edwige et sœur pascale d’ un même mouvement se détournèrent et se mirent à se promener avec les autres marchant d’ abord à le reculons jusqu’ à le mur de droite puis tournèrent et continuèrent à le marcher de même faisant face à le leur supérieure à le sœur danielle et à la tourière sœur léonide l’ allée était étroite et ne permettait guère de marcher de front —nous causions dit sœur justine des réponses qu’ elles nous font nos enfants qui nous viennent de la laïque ne savent pas un mot de catéchisme ni d’ histoire sainte ",
"celles qui nous viennent directement de leur famille n’ en savent souvent pas plus —croiriez -vous répondit en riant sœur léonide qu’ une nouvelle qui est entrée chez les petites voilà jours m’ a répondu ce matin: comment s’ appelait le premier homme et la première femme adèle qu’ avait -elle fait quelle faute? oh! je sais ma sœur elle avait boulotté une pomme il y eut quelques sourires mais seule la petite paysanne de le lyonnais qui contait l’ histoire eut un vrai rire sonnant qui traversa la cour et sauta par-dessus les murs —ce n’ est pas si mal répondu! ",
"fit sœur justine si elles ne se trompaient que sur le nom de la première femme le mal serait léger mais celles à le qui l’on demande ce que c’ est que PROPN et qui répondent je ne sais pas voilà les vraies pauvresses et la vraie faute de qui demanda une voix grave ou voiles s’ inclinèrent vers celle qui venait de parler c’ était sœur danielle il n’ y eut pas de réponse ",
"mais le nom de jésus-christ semé dans ces terres vierges levait en elles toutes silencieusement il grandissait pendant qu’ elles continuaient de parler ou d’ écouter PROPN m’ est arrivée ce matin avec un chapeau à le plumes tout neuf d’ à le moins sœur justine peu à le courant de les modes chercha un instant puis se souvenant d’ une inscription lue sur la devanture d’ une boutique d’ à le moins francs acheva -t-elle —ce n’ est pas cher pour un chapeau dit sœur léonide qui connaissait tout —est -ce que vous savez sœur léonide reprit sœur justine que la cousine de lætitia ursule magre est guérie tout à le fait ",
"—oui notre sœur supérieure même qu’ elle m’ a rencontrée hier sans me reconnaître place bellecour —elle ne vous a pas vue? que si! pour une ancienne élève de sainte-hildegarde n’ est pas gentil mais maintenant qu’ elle ne travaille plus à son atelier de lingerie —elle n’ est plus à son atelier! —non —où est -elle? —pas à l’ armée de le salut non plus sœur léonide rougit ",
"elle rapportait souvent de ses tournées en ville des nouvelles qu’ elle ne communiquait pas à ses compagnes si ce n’ est comme à le présent par surprise et avec le regret immédiat d’ avoir trop parlé personne n’ insista il y eut quelques visages dont la physionomie tranquille se voila de pitié celui de sœur edwige resta calme elle plongeait dans le ciel où la nuit était presque faite son regard émerveille elle remuait les lèvres et on eût dit qu’ elle priait en prenant comme grains de chapelet les étoiles "
] | [
"et la dit -il —nous pouvons rejoindre une assez bonne piste mais —mais —elle mène chez les zaranigs —passe devant et conduis —ils nous tueront dit hussein en obéissant comme igricheff ne répondait pas le chaouch poussa du talon son cheval qui hésitait à le aborder le sable mou ",
"elle est si douce si patiente mais elle voudrait vous voir revenir hier elle m’ a dit: si je devenais tout à le coup plus malade il faudrait télégraphier à le silvio afin qu’ il soit là quand elle n’ a pas achevé mais j’ ai trop bien compris ce qu’ elle voulait dire !«oui tâchez de revenir vite mon ami! pour notre petite cecca pour nous tous pour moi qui ai tant besoin de votre affection et qui vous aime si profondément elle écrivait cela cet aveu de sa tendresse pour la première fois silvio d’ un geste ardent porta le feuillet à ses lèvres et baisa la signature tracée par une main un peu tremblante ginevra ",
"il ne restait qu' à le remaquiller la pauvre fille à les mêmes endroits et tous les jours pour les femmes colosses elle avait inventé tout un système de mollets élastiques de chaises très hautes de tabourets dissimulés sous des tapis ce qui donnait une apparence de géantes à les femmes vêtues de longues robes traînantes et rembourrées et assises sur une estrade élevée entourée de glaces de tous côtés les sujets fussent -ils de taille moyenne elle maintenait tout son monde sous une discipline très dure le personnel entier parqué dans voitures transformées en dortoirs était soumis à une surveillance sévère défense d' en sortir sans une permission spéciale ",
"un regard une exclamation suffisent eh! bien alors achevez l’ histoire –c’ est horriblement difficile mais vous comprendrez ce que m’ avait déjà confié le vieux grognard quand en finissant sa bouteille de vin de champagne il s’ est écrié: –je ne sais pas quel mal je lui ai fait mais elle se retourna comme si elle eût été enragée; et de ses dents aiguës elle m’ entama la cuisse faiblement sans doute moi croyant qu’ elle voulait me dévorer je lui plongeai mon poignard dans le cou ",
"son désir ardent et naturel d' avoir luisa s' augmentait de l' envie frénétique d' arracher PROPN à le son ami il s' était juré que la nuit ne se passerait pas qu' il n' ait accompli son dessein après le déjeuner à le lugano à le bord de le petit lac encaissé dans les montagnes le hasard de la promenade sous les arcades ombreuses de la ville l' ayant placé un moment seul à le côté de mme belvidera elle lui dit à l' étourdie ainsi qu' on fait pour rompre le silence —eh bien il paraît que l'on passe la nuit à le lugano?... —et que je la passe avec vous lui glissa -t-il effrontément à le voix basse elle le regarda avec des yeux si étonnés qu' il fut sur le point de lui faire observer qu' après tout sa proposition n' avait rien de si extraordinaire ",
"les voûtes les plus solides ont résisté à la commotion et j’ ai tout lieu de croire que notre atelier situé dans la partie la plus épaisse de le massif salin a échappé à l’ éboulement l’ opinion d’ alban se trouva justifiée à le part quelques endroits où de gros blocs de sel détachés de la voûte obstruaient le passage le chemin se trouva libre jusqu’ à l’ atelier où et eurent la joie de retrouver parfaitement intactes les ailes de la princesse de les airs et l’ enveloppe de l’ aérostat ce fut avec une véritable satisfaction que tout le monde abandonna les travaux de terrassement ",
"michel entendit le sifflement de la balle vers sa gauche tout de suite après autres détonations retentirent puis on entendit un roulement de pierres le bruit d’ une course rapide saisi de fièvre dévorant fonça dans l’ ombre avec un long hurlement michel sentit une cuisson légère à le son épaule il n’ y prêta aucune attention il darda les rais de sa lanterne et prit son élan le couloir se rétrécissait surtout vers le haut ",
"seulement ni l’ ambassadeur ni sa cousine ne savent vos projets d’ ambition —en ai-je fit ingénument le roi fosseuse se prit à le rire mon beau roi lui dit -elle vous avez une idée fixe —impossible j’ ai l’ humeur capricieuse une idée qui ne vous quitte point et qui sommeille sur votre oreiller pour peupler ensuite vos rêves ",
"les brûlures se calmaient sous le vent frais mais les chocs reçus semblaient continuer à le faire vibrer les os de le visage à le résonner à l’ intérieur de la tête ils avaient chacun dans la poche la moitié de les recettes de la soirée en pièces de cuivre qui roulaient sous les doigts le montant paraissait désormais dérisoire l’ œil et la pommette droite d’ imre étaient violacés ",
"me dit -elle en ce moment parce que j’ ai une cousine à qui je veux communiquer mes pensées est -elle bonne oui très-bonne eh bien faites -la venir je veux la voir s’ il ne s’ agissait que de dire comme pauline je le veux pour te faire arriver le dirais -je "
] |
il désigna o’ neil de le geste —n’ avez -vous pas débattu entre vous la question d’ emmener ou de ne pas emmener maigret qui paraissait assoupi tressaillit c’ était encore une petite question de rien de le tout qui semblait indiquer que le coroner en savait plus long qu’ il ne voulait le paraître d’ ailleurs se penchait justement à l’ oreille de l’ attorney qui notait quelque chose —non monsieur | [
"de quoi vous êtes -vous entretenus pendant le trajet —nous n’ avons pas parlé quand le taxi s’ est arrêté n’ y a -t-il pas eu une discussion entre vous et o’neil? je ne me souviens pas non monsieur ",
"devait connaître son métier il avait retrouvé le chauffeur ce qui n’ était pas difficile et on verrait sans doute celui-ci déposer à son tour des soldats interrogés jusqu’ ici c’ était pinky le plus mal à l’ aise —ne couchez -vous pas dans la même chambre qu’ depuis combien de temps —environ mois ",
"—vous êtes très amis —nous sortons toujours ensemble quand on demanda à l’ attorney s’ il n’ avait pas de questions à le poser à le témoin il n’ en posa qu’ une: l’ auto qui vous a ramenés à la base était -elle en bon état? PROPN ne savait pas non plus il n’ avait pas remarqué la marque de la voiture il se souvenait seulement que la carrosserie était blanche ou claire ",
"—suspension c’ était drôle: sans raison bien précise le sergent faisait déjà moins figure d’ assassin c’ était maintenant que les gens observaient à le passage il était peut-être parfaitement innocent ils étaient peut-être tous innocents et ils sentaient la suspicion aller de l’ un à l’ autre peut-être même se suspectaient -ils les uns les autres ",
"que pensaient -ils en fumant leur cigarette sur la terrasse et en buvant des coca-cola? maigret aurait pu se présenter à le qui lui aurait tapé sur l’ épaule et qui l’ aurait probablement mis dans le secret de les dieux cela l’ amusait davantage d’ observer les allées et venues de son collègue qui profitait de la suspension d’ audience pour aller dans un bureau vitré donner quelques coups de téléphone à le moment de rentrer en séance on s’ aperçut que l’ attorney n’ était pas là et il fallut se mettre à sa recherche dans tout le bâtiment peut-être avait -il donné des coups de téléphone lui ",
"celui-ci se glissa sur la chaise de les témoins et on dut descendre le micro jusqu’ à le hauteur de sa bouche il parlait d’ une voix si basse que malgré l’ amplificateur on l’ entendait à le peine les autres déjà avaient pris leur temps entre chaque phrase lui s’ arrêtait si longtemps qu’ il avait l’ air d’ être en panne ou de penser soudain à le autre chose est -ce que comme une bande d’ écoliers qui ont fait un mauvais coup ils s’ accusaient entre eux de rapporter ",
"maigret devait se pencher faire un dur effort d’ attention car le chinois était difficile à le suivre —racontez -nous ce qui s’ est passé le ce fut si lent qu’ avant d’ en arriver à le départ pour nogales le coroner leva à le nouveau la séance pendant la suspension on lui amena prisonniers en uniforme bleu des gens que la police avait arrêtés la veille et qui n’ avaient rien à le voir avec l’ affaire un mexicain fort mélangé d’ indien était accusé d’ ivresse et de conduite bruyante sur la voie publique —vous plaidez coupable? —oui ",
"dollars ou jours de prison à le suivant! chèque sans provision —vous plaidez coupable mettons l’ affaire à le 7août vous pouvez être relâché sous caution de dollars maigret descendit boire un coca-cola et des jurés lui adressèrent un sourire à le passage ",
"il dut traverser une tache de soleil ressentit une brûlure sur la peau quand il revint le chinois était déjà à sa place il répondait à une question qu’ on venait de lui poser il y avait maintenant des gens debout devant la porte ouverte mais personne n’ avait pris la place de maigret ce qui lui fit plaisir —au moment de quitter le bar on a acheté bouteilles de whisky disait lentement "
] | [
"elle s’ approcha mais sans me faire aucune de ces caresses qui prolongeaient toujours d’ un quart d’ heure à le moins son séjour auprès de moi je la baisai à le front elle se laissa faire et partit toujours muette resté seul je me sentis très malheureux si cette petite pouvait concevoir et conserver un tel ressentiment j’ avais tout à le craindre de l’ avenir ",
"durant la mienne elles n’ ont fait que diminuer année après année il est certain que la quête de plaisir fugace diminue l’ espérance de vie chez l’ écrivain jacques vaché est mort à le ans d’ une overdose d’ opium jean de tinan à le ans de rhumatismes aggravés par une consommation d’ alcools frelatés à le ans d’ une overdose de cocaïne guibert à le 36ans de le sida roger nimier à le ans dans un accident d’ aston martin boris à le ans d’ excès festifs sur cœur fragile guillaume dustan à le ans d’ une intoxication médicamenteuse guy de maupassant à le ans de la syphilis à le ans d’ alcoolisme charles baudelaire à le ans de la syphilis alfred de musset à le ans d’ alcoolisme albert à le ans dans un accident de facel jack kerouac à le ans de cirrhose à le ans d’ une overdose de somnifères frédéric à le ans d’ alcoolisme jean lorrain à le ans d’ une péritonite consécutive à l’ abus d’ éther PROPN à le ans d’ une overdose de morphine paul-jean toulet à le ans d’ une overdose de laudanum n’ ayant pas le talent de mes maîtres puis -je espérer ô seigneur ne pas partager ",
"mais que vient faire dieu demande babel ce nom il l’ a certes entendu prononcer par lucius et sibassam lors de les soirées de mais sans en être troublé car il n’ est pas encore parvenu à le saisir de qui il s’ agissait exactement les querelleurs n’ étant jamais d’ accord sur la façon d’ en parler de le désigner de l’ intégrer dans l’ histoire et d’ articuler son mystère à la vie de les hommes il ne comprend pas ce que ce personnage vient faire entre les premiers-nés de l’ humanité pourquoi on lui fait des offrandes et pour quelle raison il en accepte une et refuse l’ autre semant ainsi une discorde mortelle mais déclare forfait elle lui conseille d’ aller déjà chercher dans son dictionnaire la définition de dieu puis d’ aller questionner des gens plus compétents qu’ elle en la matière si vraiment le sujet l’ intéresse elle se contente de déclarer que les hommes sont malades de rivalité de gloire et de puissance qu’ ils ont la frénésie de tuer et de s’ entre-tuer ",
"a son sens le plus grand génie de le siècle était boulanger il estimait beaucoup aussi astronome lalande et dupuis auteur un mémoire sur origine de les constellations les hommes d\\' esprit de la chambrée faisaient à le pauvre barnabite plaisanteries dont il ne s\\' apercevait jamais: sa candeur déjouait tous les pièges pour écarter les soucis qui les rongeaient et échapper à les tourments de 'oisiveté les prisonniers jouaient à les dames à les cartes et à le trictrac il n\\ était permis d\\' avoir aucun instrument de musique ",
"PROPN est dans sa vingt-troisième année et si le malheur voulait qu’ elle atteignît à le ou ans il serait excessivement difficile de la marier le monde se demande alors pourquoi une jeune personne est restée si long-temps sur pied on cause déjà beaucoup trop dans notre société de cette situation nous avons épuisé les raisons vulgaires elle est bien jeune –elle aime trop ses parents pour les quitter ",
"involontairement le jeune homme avant de piquer des tourna la tête de le côté de la chambre de sa bien-aimée dont la fenêtre s' ouvrit soudain dit avec une certaine émotion dans la voix --adieux non! répondit en lui envoyant un baiser à le revoir -c' est juste fit -elle à le revoir le capataz soupira fortement; sans doute il pensait à le maria et se disait que PROPN était bien heureux ",
"gabriel déchiffrait les panneaux de circulation –prenez à le droite on va rejoindre avenue elle fit ce qu’ il disait et ils débouchèrent sur une quatre-voies: l’ artère qui traversait d’ est en ouest depuis les alentours de jfk jusqu’ à les berges de l’ east alice reconnut la route tout de suite c’ était par là que passaient parfois les taxis pour aller à l’ aéroport ",
"—si vous continuez ainsi nous ne nous entendrons jamais cette phrase était prononcée en espagnol par matatrès à le moment où les chasseurs se mettaient à les écoutes c’ est vous qui n’ êtes pas raisonnable répondit l’ autre en haussant les épaules vous exigez des fusils armstrong et vous prétendez ne les payer que piastres c’ est une plaisanterie —combien en avez-vous —vous les garantissez ",
"à le bicyclette je le rattraperai et le reste était flou depuis lors cependant on n’ avait plus prononcé le nom de fumal dans la maison que sur un ton spécial les hommes ne se saluaient plus il y avait eu un autre événement sur lequel maigret possédait moins de renseignements encore fumal avait dû essayer d’ éveiller chez le comte de saint-fiacre c’ était encore le vieux comte de la méfiance à l’ égard de son régisseur et celui-ci avait été obligé de se défendre ",
"ce dernier l’ embrassa lui recommanda d’ être bien docile et partit pour le théâtre je l’ avoue cette maison luxueuse et mal ordonnée cette petite maman fiévreuse et volontaire ne m’ allaient qu’ à le moitié mais en poupée raisonnable je me décidai à le tirer le meilleur parti possible de cette situation nouvelle et bien m’ en prit car pendant un grand mois je n’ eus pas une minute de repos cette petite passionnée d’ inès étant mal élevée ne faisait rien à le demi "
] |
la maison est fermée depuis longtemps rien n’ est prêt –ne vous inquiétez pas de cela donnez -moi seulement la clef c’ est tout ce qu’ il me faut ah! une recommandation ne parlez à le personne de ma visite chez vous car je ne tiens pas à le ce que mon fils sache plus tard que je me suis mêlé de cette affaire –mais le domestique vous a vu.–est -il de le pays?–non il est de lannion et la cuisinière aussi –alors ils ne me connaissent pas | [
"recommandez la discrétion à le vos filles à le sujet de la présence de à le ti-carrec il n’ y a rien à le craindre mais pensez -vous que je devrai aller voir parfois cette créature quelque pénible que me sera sa vue je le ferai par devoir –évidemment ce sera une bonne chose d’ aller exercer là-bas de temps à le autre votre surveillance et maintenant je vous quitte pour reprendre la route de paris PROPN se trouve dans les environs de la capitale bien gardée par des gens sûrs ",
"demain je la ramènerai dans ma voiture ah! encore une recommandation dites-lui comme je le lui dirai moi-même que est mort mystérieusement assassiné c’ est préférable .sur ces mots se leva –je vais vous chercher la clef de ti-carrec dit blanche minutes plus tard de remontait dans la voiture qui l’ attendait blanche se tourna vers son mari qui restait immobile à l’ entrée de le vestibule la mine abasourdie bien en voilà une affaire ",
"dit -elle la voix assourdie mais le regard triomphant quand je te le prédisais que nous verrions de belles choses avec cette petite-là!par la porte entrouverte de la salle à le manger laurette montra sa figure frémissante de curiosité –qu’ y a -t-il maman?–ah! c’ est une histoire mais tout à l’ heure je vous dirai cela mes petites un coup d’ oeil mme désignait la cuisine –déjeunons d’ abord et puis nous parlerons à le loisir de cette affaire .le déjeuner fut prestement expédié ",
"rose et laurette talonnées par le désir de connaître le motif de cette visite ne tenaient pas en place et mme n’ était pas moins pressée de parler quant à le hervé visiblement il n’ était pas encore revenu de la surprise que lui avait causée cet entretien avec ivor de –allons dans ma chambre dit blanche nous y serons plus tranquilles à le cause de les domestiques et souvenez -vous bien mes petites que vous ne devez parler à le personne de ce que je vais vous apprendre .cette recommandation n’ était pas pour diminuer la curiosité de les demoiselles ",
"elles suivirent leur mère à le premier étage tandis qu’ PROPN s’ en allait fumer dans le jardin .les jeunes personnes jetèrent de beaux cris en écoutant le récit de leur mère agrémenté de commentaires variés mais ce qui les frappa le plus ce fut d’ apprendre que cette mystérieuse hindoue qui avait si fort intrigué les hôtes de le jour de le bal masqué était la cendrillon de c’ est invraisemblable déclara rose où aurait -elle pris ce costume ",
"–je ne puis me l’ expliquer non plus dit mme cependant m. de l’ affirme absolument –voyons c’ est fou! elle ne quittait jamais la maison si ce n’ est pour aller de temps à le autre à le village et ce n’ est pas là où elle aurait trouvé un costume de ce genre ",
"et puis avec quoi l’ aurait -elle payé? –je te concède que c’ est là le plus complet mystère mais enfin il faut bien admettre ce que nous dit m. de car il n’ a pas été inventer cela –quelle odieuse petite créature dit rose d’ un ton de vertueux mépris ah! elle n’ aura pas volé la punition que lui inflige m. de .pendant longtemps encore la mère et les filles épiloguèrent sur ce sujet palpitant dans lequel se complaisait leur malveillance à l’ égard de ",
"mais toujours revenait cette question insoluble pour elles –comment s’ est -elle procuré ce costume hindou?car jamais elles n’ avaient soupçonné les relations existant entre mlle herminie et il pleuvait quand le lendemain soir une automobile vint s’ arrêter près de ti-carrec à le seuil de la vieille maison parut un homme qui s’ avança vers la voiture dont il ouvrit la portière –c’ est toi dit la voix de m. de tout est prêt? –oui mon père ",
"en même temps le jeune homme s’ avançait vers la voiture la lueur de le phare éclaira son visage maigre et brun il se pencha vers l’ intérieur de la voiture en demandant –elle dort toujours –oui immobile les hommes se dirigèrent vers l’ entrée de le logis à le seuil de lequel venait d’ apparaître une femme qui tenait une lampe elle s’ inclina pour saluer et silencieusement précéda le père et le fils dans le vestibule puis dans l’ escalier et de là dans la chambre qui avait été celle de de et étendirent sur le lit "
] | [
"le couvre-feu n’ est pas sonné ce fut la barbache qui fit cette réponse vague nous ne l’ aurons pas entendu mais si le guet passait ce serait jours de châtelet et la barbache comme pour plaisanter a ce moment un coup violent ébranla a porte d’ entrée je suis tenue d’ aller ouvrir s’ écria la barbache elle descendit pour répondre PROPN frappé de sa première idée s’ écria hors de lui c’ est le guet je serai reconnu que devenir par où m’ échapper ah c’ est cela et alerte il découvrit avec précipitation le lit de a la barbache en enleva les draps et sans mot dire les noua ensemble par un bout la fenêtre était élevée de pieds au-dessus de le sol il fixa à un verrou saillant les draps ainsi réunis et se laissant glisser le long de cette échelle factice il disparut dans l’ ombre tiphaine le voyant fuir laissa échapper un long soupir et son œil attaché assez vaguement sur les dalles de la chambre fixait tout sans rien voir et ses jolis bras arrondis pendaient le long de sa taille svelte gracieux aisés et par un mouvement involontaire fait d’ instinct ses mains se rap",
"il implore et redoute une réponse .la main d’ ecbert ne retient plus elodie captive ecbert repentant la fille de PROPN à le lieu de lui répondre ne songe qu’ à le lui échapper l’ instant lui paraît favorable l’ ombre de la nuit peut protéger sa fuite d’ une ourse rapide elle s’ élance vers les bosquets voisins et se flatte de disparaître à le milieu de l’ épais feuillage .comme réveillé en sursaut le comte de norindall poursuit la fugitive que la blancheur de ses vêtemens trahit ",
"c’ était pourtant le rêve de milliers de gens d’ en posséder une semblable —pourquoi sont -ils venus habiter ici? —à cause de les sœurs et de les beaux-frères on remarquait plusieurs hommes en uniforme de les chemins de fer la gare de triage n’ était pas loin ",
"le stade de la colère désormais dépassé et mes nerfs s’ apaisant à le mesure que les idées décarraient l’ une suivant l’ autre de ma tête j’ avais atteint une espèce de sérénité que le monde extérieur ne semblait plus jamais devoir entamer florence dont la présence près de moi sur cette banquette de taxi m’ avait les premières minutes oppressé perdait graduellement de sa réalité elle ne s’ imposait plus à le mes sens que par son parfum je me sentais délicieusement seul devant chez pierrot j’ ai casqué le taxi ",
"les pleurs et les lamentations de tout genre recommencèrent de plus belle dit le bon évêque si vous avez retrouvé la force de la vertu vous n’ avez pas retrouvé la vertu de l’ abnégation de le dévouement de le courage vous êtes faibles encore dans votre foi et pourtant le monstre depuis jours a fait de nouvelles victimes et dieu a marqué son heure allons ajouta -t-il après un moment de silence puisque aucun de vous ne se sent le courage d’ affronter la bête cruelle ce sera moi qui me chargerai de cette tâche alors ce fut un concert de louanges et de bénédictions de tous côtés ",
"seul je n’ en puis rien faire et j’ aime autant que vous en profitiez —eh bien —eh bien le ministère anglais est changé lord a donné sa démission cette nouvelle produisit sur le banquier encore plus d’ effet qu’ elle n’ en avait produit sur le conseil de les ministres —mais êtes -vous bien dit -il ",
"–monsieur l’ abbé dit le notaire avec impatience je vous ai prié de vouloir bien venir me visiter pour vous communiquer des projets d’ une haute importance et non pour m’ entendre ridiculement louanger par mon ami –tu sais jacques que de moi il faut te résigner à le tout entendre dit polidori en regardant fixement le notaire celui-ci baissa les yeux et se tut PROPN continua –vous avez peut-être remarqué monsieur l’ abbé que les premiers symptômes de la maladie nerveuse de jacques ont eu lieu peu de temps après l’ abominable scandale que louise morel a causé dans cette maison le notaire frissonna ",
"bien venu serait celui qui me débarrasserait de la vie quand il fut sorti madame destrade s’ absorba dans sa douleur c’ en était fait le passé ne lui semblait plus qu’ un rêve et la révélation qu’ elle allait faire à le son mari n’ était plus pour elle que la conséquence naturelle presque facile de son infortune elle regardait l’ heure et suivait machinalement l’ aiguille ",
"ces difficultés d' interprétation ont beaucoup contribué à le faire établir divers degrés de juridiction et l'on admet que ce que le bailli n' a pas entendu messieurs de le parlement l' éclairciront c' est beaucoup attendre de hommes en robe rouge et en bonnet carré qui même après avoir récité le demeurent sujets à l' erreur; et il vaut mieux convenir que la plus haute juridiction juge sans appel pour cette seule raison qu' on avait épuisé les autres avant de recourir à le PROPN le prince est de cet avis car il y a des lits de justice au-dessus de les parlements mon bon maître regarda tristement couler l' eau comme l' image de ce monde où tout passe et rien ne change ",
"m.belle-rose s’ était placé entre fanfan et moi tout le temps de le repas il eut soin de nous c’ était toujours la même chanson idez donc vos verres et il les remplissait sans cesse –qui m’ a bâti des poules mouillées de votre espèce disait -il d’ autres fois; allons! un peu d’ émulation voyez -moi comme j’ avale çà "
] |
brave jusqu’ à la témérité justement orgueilleux de l’ héroïsme déployé par ses ancêtres dans la conquête sur de féroces naturels d’ un sol arrosé par le plus beau et le plus noble sang de la PROPN PROPN était en effet le type le plus complet de ces enfants d’ un climat où le soleil coule dans les veines il avait le regard provocateur et le don de mêler une suprême insolence à une extrême courtoisie tant sa parole à le besoin devenait acerbe tout en demeurant polie de la varenne s’ approcha de le jeune créole s’ accouda familièrement à ses côtés et d’ un ton tout à le fait amical que cherchez -vous ainsi monsieur d’ autanne lui demanda -t-il dans les mystères de cet horizon je cherche monsieur le marquis si à la clarté de ce ciel éblouissant d’ étoiles et à les lueurs qui jaillissent de le choc de les lames je ne découvrirai pas un coin de mon île ce serait bien difficile répliqua la varenne | [
"nous ne serons en vue de terre que demain aussi n’ ai-je point la prétention répondit froidement henri d’ avoir le regard si long et si perçant mais ce que l’on ne saurait distinguer avec les yeux on le peut deviner avec l’ âme il me semble d’ ailleurs que celte brise qui souffle justement de terre m’ apporte un vague parfum de ce rivage dont chaque bond de le navire nous éloigne et nous rapproche en même temps ah ",
"vous aimez bien votre île monsieur d’ autanne ardemment monsieur je l’ aime à le tout lui sacrifier ma liberté ma vie toutes mes joies de ce monde ma mère y repose endormie dans une tombe que je n’ ai pas eu le douloureux bonheur de fermer sur elle je vais embrasser mon père après plus de ans de séparation et une sœur que j’ avais laissée à le berceau et en qui revivra devant mes yeux et devant mon cœur la chère image de ma mère n’ est -ce pas assez déjà pour qu’ on aime son pays ",
"de la varenne avait écouté henri avec recueillement tant le jeune créole avait mis d’ émotion et de douce gravité à le prononcer ces paroles et puis reprit henri sur un ton plus sérieux et à lequel il prêta une intention évidente ce pays est comme un pauvre exilé à le milieu de les flots de l’ océan le bras le courage et l’ épée de ses enfants sont nécessaires souvent pour le conserver à le roi de PROPN et pour le protéger contre des ambitieux vulgaires qui voudraient les uns l’ asservir à le leurs caprices les autres y semer la discorde tous ces cas se sont présentés depuis que j’ ai quitté cette île caraïbes esclaves ennemis de la PROPN représentants de le roi fauteurs de désordre y ont tour à le tour porté la guerre ou armé les colons les uns contre les autres ",
"qui sait continua -t-il en regardant fixement le gouverneur si de pareils malheurs ne se renouvelleront pas assez de fois le sang de mon vieux père a coulé dans ces luttes héroïques et dans ces conflits déplorables il faut que je paie à le besoin ma dette de courage et de dévouement j’ ai même le pressentiment que ma présence sera utile à le mon pays j’ ai donc raison d’ avoir hâte de le revoir ",
"l’ accent d’ henri était devenu presque menaçant son regard que le marquis de la varenne avait vainement cherché à le saisir jusqu’ alors brillait d’ un tel feu dans l’ ombre qu’ il ne fut pas possible à le celui-ci de le soutenir il détourna la tête se sentant mal à l’ aise sous l’ accusation détournée que le jeune créole venait de diriger contre lui c’ est là pensa de la varenne un adversaire redoutable contre qui j’ aurai fort à le lutter la comtesse avait raison ",
"un moment de silence suivit qui compliqua l’ embarras de le marquis la réserve calculée de henri l’ intimidait il essaya d’ échapper à le cette position fausse monsieur d’ autanne murmura -t-il en affectant un ton d’ extrême bienveillance vous vous exagérez des périls qui ne menacent point votre île je vous félicite néanmoins de vos sentiments de patriotisme vous les traduisez en accents généreux ",
"PROPN que cette insistance de le marquis impatientait répliqua sèchement je gage monsieur qu’ à la vue de ce pays vous n’ éprouvez pas la même satisfaction que moi et c’ est bien naturel vous avouerez répliqua le gouverneur vous allez revoir des amis de votre enfance embrasser votre père que l’on dit être digne de l’ estime de ceux qui ont l’ honneur de lui être connus tandis que moi non monsieur interrompit henri il ne devrait pas y avoir de distinction entre les sentiments que j’ éprouve elles vôtres quoiqu’ ils n’ aient pas la même source je le reconnais mon émotion est toute d’ amour la vôtre que vous dissimulez en ce moment est toute de haine je vais revoir et embrasser des amis et une famille qui me sont chers mais vous oubliez vous que vous allez vous trouver à le milieu d’ une population composée d’ hommes de cœur et à le laquelle vous devriez être honoré de commander ",
"votre joie devrait donc égaler la mienne monsieur commença de la varenne frémissant de colère pardon monsieur le marquis vous ne m’ avez jamais confessé dieu merci votre répugnance pour une mission que d’ autres avant vous ont tant enviée et que d’ autres après vous convoiteront sans doute mais j’ ai deviné j’ ai pressenti monsieur cette répulsion et j’ en garderai bon souvenir votre peu de sympathie pour moi uniquement parce que j’ étais créole m’ a été un avertissement ",
"vous avez provoqué cette expansion brutale de mes sentiments s’ ils vous ont blessé ne vous en prenez qu’ à le vous-même permettez -moi d’ ajouter pour finir monsieur le marquis que c’ est un peu tard y songer pour tenter ma conquête PROPN salua de la varenne et se retira celui-ci pâle de rage le cœur gonflé s’ était éloigné méditant comment il se vengerait de l’ humiliation que d’ autanne venait de lui infliger oh "
] | [
"je ne pouvais assister à le cette fête et j’ ai béni ma blessure qui m’ en épargnait le supplice j’ écrivais à ma petite hélène à qui je m’ efforce plus que jamais de vouer mon âme tout entière quand vers heures m. laubépin et mlle de porhoët sont entrés dans ma chambre m. dans ses fréquents voyages à le laroque ne pouvait manquer d’ apprécier les vertus de ma vénérable amie et il s’ est formé dès longtemps entre ces vieillards un attachement platonique et respectueux dont le docteur desmarets s’ évertue vainement à le dénaturer le caractère après un échange de cérémonies de saluts et de révérences interminables ils ont pris les sièges que je leur avançais et tous les se sont mis à me considérer avec un air de grave béatitude eh bien ",
"dit -il et PROPN a fait un bon mariage si PROPN revient quel châtiment infligera -t-il à le cette femme qui a chassé sa mère car c’ est elle se reprit -il et la vielle dame a eu tort de croire trop vite elle aurait eu plus de confiance dans le mauvais sujet l’ autre ",
"elle envahit tout elle pourrit tout on n’ arrive pas à l’ enrayer les passages à le tabac c’ est normal: pas de police sans passage à le tabac: mais la torture j’ essaie de leur faire comprendre il y a une ligne à ne pas franchir il haussa les épaules pour indiquer son impuissance c’ est une gangrène répéta -t-il il se ressaisit: heureusement tout cela va finir conclut -il avec allant je ne fus pas fière d’ avoir à le lui serrer la main entretiens de PROPN mais les jeunes ne consentaient pas à l’ inertie où la veulerie de les adultes avait jeté leurs aînés l’ reconnut l’ le ministre de l’ éducation lui coupa les vivres ",
"nous attendions la porte s’ écartant prudemment et soudain ce face-à-face d’ une fraction de seconde avant qu’ elle ne se referme mais empêchée par un pied de le visiteur qui s’ obstine ne veut pas le retirer et puis après quelques mots échangés la pression se relâche la porte tourne lentement sur ses gonds pour laisser entrer le suppliant et peut-être les aurions -nous laissés s’ expliquer n’ ayant pas envie d’ assister à le cette confession pénible ces pleurs ces dénégations ses tentatives à le lui de la prendre par les épaules et sa tête à le elle qui se détourne ostensiblement mais personne ne se présente à l’ entrée de le parc et plutôt que de s’ en retourner tristement il choisit de forcer le destin longe le mur à la recherche d’ un endroit favorable à le son franchissement un crépi mettant les pierres à le jour qui lui feront la courte échelle et qu’ il finit par trouver à le quelques dizaines de mètres où l’ enceinte s’ éloigne de la route parvenu à le sommet il hésite à le sauter ce même mur lui ayant déjà coûté une entorse et une fracture de ",
"mais tant que mon père était malade il avait besoin de soins constants il n’ y fallait pas songer vraiment après j’ étais trop vieille pour avoir un enfant enfin j’ ai trouvé que c’ était trop tard j’ ai dû m’ installer dans une autre maison quitter la maison où dédée était née où je l’ avais élevée tout était déchirement ",
"je ne rentrais de mes fins de journée passées en compagnie d' omar qu' à la nuit tombée il insistait pour me ramener en voiture mais je tenais à effectuer le trajet à le pied afin de me libérer de ces heures durant lesquelles il se servait de moi pour façonner patiemment le golem de sa haine de sa honte et de ses frustrations et où tandis que je l' écoutais dans la pénombre de la chambre étroite que la lumière de la veilleuse métamorphosait en caverne je croyais presque voir se dessiner entre l' armoire et la porte la silhouette de le monstre encore immobile attendant que les mots proférés par omar à le voix basse finissent par lui insuffler la vie et à le présent je me dis qu' il y est parvenu il a animé la créature aveugle qui a détruit notre monde j' en avais pour une demi-heure de marche pour couper je prenais par le parc de l' indépendance qui ne fermait qu' à le heures ",
"ces beaux insectes d’ acajou vernissé presque aussi gros que les lucanes portent entre les yeux la corne retroussée à le laquelle ils doivent leur nom je fus comme fou la première fois que je les vis en creusant la sciure on découvrait aussi leurs larves d’ énormes vers blancs semblables à les turcs ou larves de les hannetons on découvrait encore d’ étranges chapelets ou paquets d’ œufs blanchâtres et mous gros comme des mirabelles collés les uns à les autres qui m’ intriguaient d’ abord étrangement on ne pouvait briser ces œufs qui n’ avaient à le proprement parler pas de coquille et même avait -on quelque mal à le déchirer l’ enveloppe souple et parcheminée d’ où s’ échappait alors ô une délicate couleuvre ",
"croyez bien qu’ il sera assez intelligent pour s’ en apercevoir et pour prendre le parti d’ obéir nous verrons nous verrons! dit m. de le passage en se frottant les mains ma chère cousine je crierai à le miracle si tourbillon passe toutes les vacances à le val-argand et s’ il y demeurait les vacances dit la baronne d’ un petit ton de défi; ",
"mais ce qui me plaisait surtout c’ était de pétrir la pâte le levain préparé la veille oncle meunier venait à le petit jour verser dans le pétrin la farine nécessaire à la fournée une appréhension que je n’ aurais pas su préciser et que je ne pouvais vaincre me retenait chaque fois indécise et un peu craintive devant le levain et la masse de farine c’ était cela qui allait faire le pain ce pain blanc épais et rond dont je coupais de si larges tartines à les jumeaux à le leur retour de l’ école puis l’ eau versée à le son tour dans le pétrin je me décidais enfin à le mêler le tout ploc faisait l’ eau qui dansait et rejaillissait de tous côtés ",
"il sortit ployé par l’ épreuve comme les arbres battus d’ un perpétuel vent de la mer la tempête qui venait de s’ abattre sur lui n’ avait fait qu’ achever l’ œuvre de les années précédentes l’ arbre était d’ avance rongé par le cœur sur-le-champ écrivit une lettre à son père sans s’ arrêter à des explications ou des épanchements fort difficiles ou pour mieux dire impossibles il lui exposa la visite qu’ il venait de recevoir en reproduisant entre guillemets autant que sa mémoire le lui permit les propres paroles de villeroy "
] |
on dit qu' elle sait les choses et des dieux la protègent une fois que j' étais couronnée de fleurs et de jeunes amants comme on sort d' une fête de nuit je l' ai vue sur les tours de serapeum extasiée et en robe blanche mes amis l' acclamèrent et je ne fus pas jalouse puisqu' elle est une divinité chaste alors survinrent pour la huer ces hommes qui adorent un crucifié et possèdent toute certitude au-dessus d' elle la lune pâlissait plus lointaine à le chaque insulte | [
"mais eux étaient trempés de le soleil levant comme de le sang de la victoire et je pense que c' est un présage comment subjugue -t-elle les âmes est -elle donc plus belle que moi elle pourrait guérir mon chagrin tu rêves toujours amaryllis et tes rêves te gâtent ta vie ",
"daigne sourire ma chère lydienne et contre ton baiser viendront se briser les faibles et dépouiller leurs dernières illusions les forts jouis de l' heure qui passe des caresses de les plus jeunes et de l' amitié de ceux qui sont et laissons vivre de le passé la vierge de le serapeum et s' étant incliné il serrait la main d' amaryllis entre ses doigts mais elle se mit à le pleurer à le nom de nos plaisirs que tu te rappelles par l' amour que tu avais de mes petites fossettes par ta haine des chrétiens qui seuls me résistent par mes larmes qui me rendront laide mène-moi chez athéné ",
"le jeune homme la soutint dans ses bras et s' agenouillant devant elle le sort lui dit -il t' avait donné un corps sain et beau faut -il y introduire la pensée qui déforme tout mais comme elle ne cessait de gémir et que les pleurs d' une femme attristent les plus belles journées soit amaryllis souris et donne-moi la main pour que nous allions vers athéné et que je te mène comme un jeune disciple l' enfant releva la tête un sourire joyeux éclairait son fin visage tandis qu' elle réparait l' appareil de sa beauté ",
"les avirons se turent et contre la rive circulait tout un peuple un faible choc secoua la barque à le serapeum dit -elle avec orgueil dans une litière à l' ombre de les colonnades ils avançaient lentement parmi toutes les races parfumées de cet orient que rehaussent les plus curieuses prostitutions de la femme et de les jeunes hommes soudain à le détour d' une rue ils rencontrèrent une populace hurlante de figures féroces et enthousiastes chrétiens qui couraient assommer les juifs la courtisane tremblante penchait malgré elle son fin visage hors de les draperies et dans le ruissellement de sa chevelure dorée elle cherchait en souriant un peu le regard de lucius ",
"alors de le milieu de ce torrent un homme qui les dominait tous de sa taille et de ses excitations lui cria la femme de les banquets ira pleurer à le temple le dieu est venu dont le baiser délivre des caresses de l' homme et tous disparurent par les rues sinueuses vers les massacres avec la triple couronne de ses galeries effritées et les marches croulantes de son escalier le serapeum dominait la ville ses splendeurs ses luxures et tous ses fanatismes sur ses murs déjoints fleurissaient des câpriers sauvages ",
"mais il apparaissait comme le tombeau d' hellas les images de les gloires anciennes et plus de volumes l' emplissaient ces nobles reliques vivaient de la piété d' une auguste vierge athéné pareille à le notre sensibilité froissée qui se retire dans sa tour d' ivoire elle avait hérité des enseignements et chaque semaine elle réunissait les hellènes elle soutenait dans ces esprits exilés de leur siècle et de leur patrie la dignité de penser et le courage de se souvenir ",
"PROPN l' aimaient qui ne la pouvaient comprendre dans la grande salle pavée de mosaïques éclatantes et tapissée des pensées humaines athéné qu' entouraient des romains des grecs beaucoup de lents vieillards et quelques élégantes amoureuses de les beaux diseurs et des jolies paroles semblait une jeune souveraine ses yeux et tous ses mouvements étaient harmonieux et calmes suivie de amaryllis entra pleine de trouble et de charme la vierge les accueillit avec simplicité ",
"tu es belle amaryllis il convient donc que tu sois des nôtres tu connaîtras ce que fut la grèce ses portiques sous un ciel bleu ses bois d' oliviers toujours verts et que berçait l' haleine de les dieux la joie qui baignait les corps et les esprits sains et ton coeur mobile comprendra l' harmonie de les désirs et de la vie plotin à qui les dieux se confièrent avait coutume de dire où l' amour a passé l' intelligence n' a que faire amaryllis en toi habita prends place à le milieu de nous comme une soeur digne d' être écoutée l' amour athéné dit un jeune homme est -ce bien toi qui le salue ",
"elle dédaigna d' entendre ce suppliant reproche et fit signe qu' elle avait cessé de parler un orateur communiqua de tristes renseignements sur les progrès de la secte chrétienne qui prétend imposer ses convictions sur le discrédit de les temples indulgents et le délaissement de les hautes traditions il évoqua le tableau sinistre de les plaines mourut un empereur philosophe parmi les légions consternées il dit ta gloire ô julien pâle figure d' assassiné à le guet-apens de les religions tu sortais d' alexandrie et tu t' honoras de le manteau de les sages sous la pourpre de les triomphateurs "
] | [
"–oui dit le général et à le chaque détonation lointaine qui nous arrivait je voyais ma pauvre diane –eh bien il faut placer dans les bois votre garde-chasse et quelques domestiques pour quoi faire –pour la ̂cher de les coups de fusil de temps en temps –oh mon dieu fit le général quelle émotion pour elle il le faut et si terrible que soit cette émotion elle ne peut que hâter la crise salutaire que je prévois ",
"ils ont un gazomètre dit huchon d’ une voix songeuse et de le regard il attestait l’ ombre immaculée —tais tu es la —oui tu me vois bien —tu ne trouves pas qu’ il serait prudent de bouger un peu nous finirons par nous faire remarquer la fusillade reprit mais à la fois plus irrégulière et plus terrible ",
"maman y est. –eh bien mène -nous chez ta maman il ramassa le petit andré le coucha sur ses bras la tête haute et appuyée sur son épaule et tout en marchant il dégageait parfois son bras droit et frictionnait la poitrine de l’ enfant –mais vous allez prendre froid monsieur dit valentine –ne craignez rien ",
"quelle est la position aujourd’hui est par PROPN nous devrions apercevoir auckland la nouvelle-zélande tout entière envahissait notre cabine et la place de la concorde dont les feux excitaient les fleurs tendres de les marronniers s’ en trouvait rétrécie maxime en compagnie des maoris avait chassé les puffins les petits oiseaux à les pattes fuselées dans l’ île à le mois d’ avril comme maintenant et nous avions l’ air un peu niais les jambes pendantes à le boire de la bière en boîte la bouche pleine d’ histoires ",
"PROPN l’ avait souvent taquinée avec son pouvoir familial mais c’ était toujours resté de les mots en l’ air de même que les liseurs n’ avaient pas le droit de toucher des objets sans l’ autorisation de leur propriétaire les devins ne pouvaient pénétrer le passé et l’ avenir de quelqu’un sans son consentement c’ était bien plus qu’ une règle de savoir-vivre c’ était un tabou familial de ceux qu’ on ne transgressait pas à la légère .ce fut avec un exaspérant sentiment d’ impuissance qu’ ophélie sentit une main se glisser sous son col et lui caresser la nuque une sensation glacée lui dévala le dos où s’ étendaient les ramifications de la moelle épinière une fois par le passé une chroniqueuse lui avait fait subir une fouille mémorielle ophélie s’ était sentie pareille à un livre ennuyeux dont on survole rapidement les pages .ce que lui fit endurer PROPN fut incomparable ",
"mais elle n’ y croyait que trop l’ infortunée! quoiqu’ elle se fût défendue avec courage montgenays n’ en était pas moins sûr d’ avoir bouleversé profondément tout son être moral il dédaignait le reste de sa victoire et attendait pour la remporter ou l’ abandonner que laurence se prononçât pour ou contre absorbée par ses études et forcée de passer presque toutes ses journées à le théâtre le matin pour les répétitions le soir pour les représentations laurence ne pouvait suivre les progrès que montgenays faisait dans l’ estime de pauline elle fut frappée un soir de l’ émotion avec laquelle la jeune fille entendit lavallée le vieux comédien homme d’ esprit qui avait servi de patron et pour ainsi dire de répondant à le laurence lors de ses débuts juger sévèrement le caractère et l’ esprit de montgenays ",
"c’ est ce que faisait PROPN mais comme avec une espèce de réserve une teinte de mélancolie une sorte de lutte contre ses entraînements affectueux lorsque PROPN jane arrêtait sur lui ses longs et purs regards lorsque le revoyant après l’ une de ses fréquentes absences elle lui sautait à le cou couvrait son front et ses joues de ses baisers naïfs le grondait doucement de la quitter si souvent PROPN dont nous connaissons la force de volonté avait des pâleurs soudaines et des tressaillements douloureux quand il fixait à la dérobée cette enfant qui souriait à la vie son front s’ assombrissait et ses yeux devenaient humides on eût dit que PROPN jane était pour lui en même temps un bonheur et un remords ",
"déclare le gros en étreignant puissamment les enfants les étouffe pas supplié -je ils ont assez manqué d’ air comme qui c’ est ce bonhomme qui nous fait péter la miaille péter la miaille signifie embrasser avec effusion me chuchote louis dubois le nouvel instituteur de grangognant renseigné-je vous avez faim demande le gros ",
"là-bas je vois un fourré d’ arbres peut-être découvrirai -je quelque chose .elle l’ interrompit d’ une voix brève et nerveuse –achevez votre route seul monsieur je me sens incapable de continuer maintenant et je ne veux pas être un obstacle pour vous laissez -moi ici où la mort m’ emportera bientôt –en vérité mademoiselle pour qui me prenez-vous soyez assurée que je ne vous abandonnerai jamais quoi qu’ il arrive vous vous reposerez tant qu’ il sera nécessaire ",
"pierre revint vers sa mère il détestait sa science son assurance cette politesse à l’ égard de son mari mort pour éviter qu’ elle ne commentât la commande de le cercueil les tentures il lui demanda pourquoi donc ne faut -il pas ouvrir les volets dans une maison où il y a un mort sa mère lui dit qu’ elle l’ ignorait que cela ne se faisait pas dans la chambre mortuaire même c’ était plus compréhensible on y ferme parce que la lumière hâte la décomposition mais on ne peut pas discuter les coutumes il y en a de plus étranges dans certaines provinces l’on vide tous les seaux toutes les cuvettes de la maison pour que l’ âme ne s’ y noie pas pierre retenait une sorte de colère il savait qu’ elle était vaine qu’ il était impossible de convaincre sa mère il haussa les épaules il sentait que ces coutumes ces croyances ces politesses divertissaient sa mère de sa douleur il ne voulait pas l’ accabler encore en offensant cette sagesse proverbiale qui faisait la pensée de mmebloyé on allait enterrer son père après un service religieux il s’ en irritait il se disait après"
] |
–monsieur de ragastens votre opinion demanda le comte –opposer à la masse concentrée par césar une masse pareille altesse si vous m’ en croyez l’ armée alliée se placera tout entière devant le défilé qu’ il faut avant tout défendre –l’ avis est sage fit le prince PROPN avec une ironie qui surprit tous les assistants mais je suis d’ une opinion contraire nous devons profiter de ce que l’ armée ennemie est concentrée pour l’ envelopper et l’ attaquer de toutes parts à la fois le plan de ragastens était le seul praticable en raison de le faible effectif que les alliés pouvaient opposer à le césar le plan de manfredi était d’ une évidente témérité | [
"ce fut pourtant ce dernier qui l’ emporta d’ ailleurs une fois son avis donné dédaigna de le défendre il était près de heures lorsque le conseil prit fin; à ce moment le soleil se levait sur l’ ordre de manfredi les trompettes sonnèrent les troupes se mirent en marche vers le camp de césar se déployant à le fur et à le mesure qu’ elles avançaient le comte le prince et se trouvaient à le centre de l’ immense éventail qui se développait lentement ",
"l’ armée de césar ne bougeait pas tout à le coup les alliés se précipitèrent les trompettes et les fifres sonnèrent l’ attaque elle fut violente et la bataille s’ engagea sur toute la ligne à la fois PROPN s’ était laissé envelopper mais alors s’ accomplirent les prédictions de ragastens ",
"dédaignant de répondre à les troupes qui l’ assaillaient sur ses flancs PROPN ébranla son armée qui comme un coin énorme de fer et d’ acier s’ enfonça dans le centre de la ligne alliée avec une force irrésistible pendant une heure les alliés tinrent bon le sang ruissela les cadavres s’ entassèrent ragastens avec une poignée de cavaliers exécuta charges sur charges il fonçait droit devant lui se découvrant passant à le plus épais de la mêlée cherchant la mort la mort ne voulait pas de lui et ce fut à le retour d’ une de ces charges qui avaient paralysé l’ élan de césar qu’ il vit tout à le coup le comte et le prince PROPN entourés par un groupe de suisses s’ élança suivi d’ une vingtaine de cavaliers ",
"a ce moment le comte tomba la gorge ouverte par un coup de lance il tomba tué raide les bras en croix les mains crispées dans des flaques de sang il y eut autour de son corps une lutte acharnée lorsque PROPN vit que le prince PROPN demeurait seul debout enveloppé de toutes parts avec la cinquantaine de guerriers qu’ il avait autour de lui il eut un éblouissement de désespoir intime –le moment de mourir est venu!... pensa -t-il ",
"et en même temps il chargea en un instant il fut sur le groupe qui entourait le prince le vieillard tête nue sanglant effrayant à le voir lui sourit vit ce sourire et cria: –je tiens parole son attaque tint de le prodige et de la folie il se rua ayant jeté son épée poussant son cheval se précipitant sur les lances et à le bout de quelques minutes de voltes de vire-voltes foudroyantes il se retrouva vivant dans un large espace vide devant des gens qui fuyaient effarés a ce moment un coup d’ arquebuse retentit à le pas devant lui ",
"entendit la balle siffler à le son oreille puis en arrière de lui il y eut un cri sourd il se retourna et il vit le prince PROPN qui roulait de son cheval et tombait non loin de le cadavre de le comte PROPN sauta à le terre et courut à le prince le vieillard avait reçu le plomb en pleine tête ",
"cependant il n’ était pas mort encore ses yeux convulsés roulaient dans leurs orbites il faisait un effort surhumain pour se soulever se pencha sur lui –monsieur lui dit ragastens vous m’ êtes témoin que j’ ai tout fait pour tenir ma parole fit le prince de la tête –je n’ ai pas réussi mais la bataille n’ est pas finie mourez en paix monsieur je vous rejoins –non! articula péniblement le vieillard ",
"vivez pour elle s’ agenouilla et des larmes coulèrent sur ses joues traçant un double sillon parmi la poussière noire qui couvrait son visage PROPN voulut parler encore mais sa tête qu’ il avait soulevée retomba lourdement le prince PROPN était mort alors se baissa souleva cette tête blanche et rouge et déposa un baiser à la place même que la balle avait frappée quand il se releva il était livide avec une bouche toute rouge de sang ",
"il jeta les yeux autour de lui et vit capitan qui l’ avait suivi alors il ramassa la large épée de le prince PROPN sauta en selle et examina la situation les chefs survivants de les alliés s’ étaient massés autour de lui la bataille était perdue et la défaite allait se changer en désastre de toutes parts les troupes alliées fuyaient jetant leurs armes se précipitant vers le défilé "
] | [
"date de quand de le début d' après-midi son assistant l' a découvert en rentrant de déjeuner on l' a tué entre pas la moindre empreinte rien de le travail de professionnel j' aimerais en discuter avec vous ",
"ses yeux se grisaient à le ces resplendissements de corolles en flammes sur un fond d' or; puis contrairement à son habitude il avait appétit et il trempait ses rôties enduites d' un extraordinaire beurre dans une tasse de thé un impeccable mélange de si-a-fayoune de mo-you-tann et de khansky des thés jaunes venus de chine en russie par d' exceptionnelles caravanes il buvait ce parfum liquide dans ces porcelaines de la chine dites coquilles d' oeufs tant elles sont diaphanes et légères et de même qu' il n' admettait que ces adorables tasses il ne se servait également en fait de couverts que d' authentique vermeil un peu dédoré alors que l' argent apparaît un tantinet sous la couche fatiguée de l' or et lui donne ainsi une teinte d' une douceur ancienne toute épuisée toute moribonde après qu' il eut bu sa dernière gorgée il rentra dans son cabinet et fit apporter par le domestique la tortue qui s' obstinait à le ne pas bouger la neige tombait à les lumières de les lampes des herbes de glace poussaient derrière les vitres bleuâtres et le givre pareil à de le sucr",
"maintenant voyons mon ami ce dernier motif dont vous hésitiez à le convenir avec vous-même diagnostiqueur infaillible s' écria raymond qui ne put s' empêcher de sourire oui j' hésite —non pas à en convenir avec moi-même mais avec vous car c' est trop long à le expliquer et sans explication cela vous paraîtra si étrange —racontez sans explication ",
"vous avez un objet dur là sur votre poitrine elle y porta la main c’ est une arme PROPN se leva un peu pâle oui ",
"l’on m’ avait bien dit que vous étiez le plus impétueux de les hommes qui diable avait pu lui dire ce mensonge mais vous dépassez tout ce qu’ on m’ a dit de vous écoutez donc mon cher ami écoutez -moi avec la bonté et la tendresse d’ un père il appuya sur ce dernier mot un père que voulait -il dire? que ma fille pourrait devenir duchesse? ",
"il continua et cette fois si froide était la voix si implacable l’ expression haineuse si féroce le sourire que toute cuirassée qu’ elle fût PROPN se sentit frissonner: –vous comprenez dès que j’ appris que fausta avait un enfant la bonne idée jaillit de mon cerveau et je me dis: fausta a tué mon enfant je tuerai le sien je le tuerai comme elle a tué ma fille c’est-à-dire que c’ est sur un échafaud et de la main de le bourreau que mourra le fils de fausta comme est morte ma fille PROPN ",
"je ne bouge pas je ne peux pas toucher à le ces objets ils ne m’ appartiennent pas ce qui se passe ensuite est encore plus étrange comment trouvez -vous ce papier à le lettres monsieur jean ",
"je retrouve dans les regards la hargne de les jours de furvent ce sentiment de défiance et de fierté j’ ai pris soin de vérifier le contenu de tous les barils nous avons des vivres pour un mois .catastrophes mises à le part chacun de nous sait pertinemment que la traversée se joue là soit nous tenons le coup tous ensemble et nous passerons soit on s’ effondre et le pire est à le craindre .pour ma pomme c’ est du ",
"—tu ne ferais pas mal riposta le peintre une fois debout et sa toilette achevée PROPN se donna un coup de brosse et précéda sur le palier cyprien qui fermait la porte PROPN ne souffla mot pendant la route il voulait éviter d’ avance les questions indiscrètes de la bonne qu’ il avait congédiée la veille même de son mariage il était évident qu’ elle demanderait des nouvelles de madame désirerait connaître les motifs de la rupture éprouverait le besoin de s’ apitoyer sur le sort de son ancien maître ",
"il a la poitrine déchirée la poitrine déchirée reprit rouletabille en me serrant nerveusement la main et comment est -elle déchirée cette poitrine —nous ne savons pas nous ne l’ avons pas vue "
] |
je ressens une étrange lassitude et en même temps un grand bien-être comme si j’ allais me reposer en toi. jean quoi qu’ il arrive je t’ ai bien aimé tu as eu seul tu auras tous mes souffles jusqu’ à le dernier je te redis encore sous les cyprès qui noircissent à la place où j’ attends comme ce jour où tu vins enfin aimez-moi voulez -vous tu veux toujours le père andré à le lieutenant d’ agrève port-cros le PROPN | [
"monsieur je remplis en vous écrivant un devoir de mon ministère et j’ exécute une volonté sacrée j’ ai à vous parler vous le devinez d’ une personne à le laquelle vous portiez un vif intérêt vous devez monsieur vous armer de courage pour lire ce que j’ ai la triste mission de vous apprendre je prie le seigneur qu’ il augmente en vous la force qu’ il nous dispense pour souffrir cette pauvre dame s’ était surmenée depuis quelques semaines dans les soins qu’ elle rendait à les soldats de le tonkin hospitalisés à le bagaud ",
"elle donnait là un exemple de charité active qui faisait l’ édification de tous mais ses forces la trahissaient visiblement il ne m’ échappait point que le cœur ne les soutenait plus parce qu’ un chagrin le dévorait nous l’ avons vainement pressée sa mère le docteur et moi de prendre quelque relâche elle a refusé de nous écouter ",
"le encore elle a passé toute la matinée à les baraquements dans cet air saturé de germes infectieux on avait amené un nouveau convoi de rapatriés elle a voulu veiller à le leur installation disant qu’ elle ne pourrait s’ absenter d’ hyères le lendemain qu’ elle attendrait tout le jour l’ arrivée de le courrier de marseille un orage avait abaissé la température le voyage de retour a été pénible elle a sans doute pris froid appelé en ville par une obligation je l’ accompagnais ",
"elle fut saisie sur mer d’ un violent frisson elle dût s’ aliter en rentrant le lendemain la fièvre lente qui minait cet organisme prit un caractère aigu le docteur observa des symptômes paludéens il manifesta des inquiétudes sur son conseil je suis resté à la disposition de ces dames dieu m’ a bien inspiré le la malade fut très agitée elle demandait à le chaque instant si nous avions des nouvelles de marseille si l’ entrée en rade de le courrier de chine était signalée ",
"nous lui dîmes que ce bateau avait un léger retard elle tomba alors dans une profonde prostration elle n’ en sortit le que pour nous interroger à le plusieurs reprises le bateau le bateau le docteur hochait tristement la tête répétant qu’ il n’ y avait plus de défense plus de lutte et que ce serait rapide dans l’ après-midi le facteur remit enfin la lettre qu’ elle attendait ",
"elle parut retrouver des forces elle voulut lire elle-même à le mesure qu’ elle lisait une expression angélique se répandait sur son visage les couleurs de la vie y revenaient nous eûmes un moment d’ espoir vous êtes mieux madame lui demandai-je ",
"oui répondit -elle bien mieux très bien mais pas le bien d’ ici-bas je m’ en vais je m’ en vais contente elle se fit donner une plume essaya de tracer quelques lignes sa main s’ y refusa elle me dit alors ces mots que j’ ai le devoir de vous rapporter textuellement mon bon père promettez -moi d’ écrire vous direz tout ce qui peut le consoler le fortifier tout ce que vous comptiez nous dire à le jour que vous me faisiez espérer dans votre église de port-cros vous joindrez ceci à la lettre elle prit dans une coupe une tige de glaïeul inclinée sur le chevet de le lit vous direz que l’ hélène d’ autrefois l’ hélène de la terre se laisse tout entière dans cette fleur l’ autre remonte à le dieu dites qu’ elle part en bénissant dites que je l’ emporte tout avec moi à le ciel je vis que la fin approchait je parlai à l’ agonisante de ses devoirs ",
"elle reçut les secours de notre sainte religion avec une résignation touchante je dois exprimer ici toute ma pensée monsieur depuis quelque temps je causais souvent avec cette personne remarquable de les vérités et de les consolations de notre foi elle n’ en avait pas des notions aussi précises aussi fermes que je l’ eusse désiré malgré son humble soumission je sentais qu’ elle entendait mal mes éclaircissements que cette âme allait PROPN dieu par d’ autres voies qui lui étaient habituelles et que pourtant elle me rejoignait en dieu avec une ferveur que j’ enviais pour moi-même ",
"à le ce moment elle n’ avait pas le parfait détachement qu’ il faut souhaiter à le chrétien elle ne pouvait s’ élever à le ciel que sur les ailes d’ un amour terrestre dont son cœur était encore plein de plus scrupuleux s’ en seraient inquiétés leur rigidité jugerait peut-être que je n’ ai pas exigé assez je ne suis qu’ un pauvre missionnaire d’ afrique j’ ai pratiqué et instruit des hommes rebelles à le nos formes de pensée ils continuaient de mettre leurs idées natives dans les mots que je leur enseignais "
] | [
"—eh! bien je pense que vous êtes un jeune homme pressé! mareuil insista —on le serait à le moins le dîner va s' achever après je ne pourrai peut-être pas vous parler comme ici et plus tard qui sait si je vous reverrai! je vous en prie elle affecta encore de rire: —et qu' est -ce que nous y ferions à ce rendez-vous —mais ce qu' on fait à le tous les rendez-vous je n' ai pas dressé de programme on verrait on causerait elle réfléchit un moment et reprit: —ecoutez je ne suis sûre de rien cependant demain j' irai chez une couturière rue de miromesnil dans le haut j' en sortirai vers heures et demie si vous allez vous promener dans ces régions-là de le côté de le boulevard de courcelles vous avez des chances de me rencontrer ",
"alors on a vu le commissaire et gendarmes bouleverser le couvent ils y sont restés heures les gendarmes ont voulu tout fouiller imaginez -vous qu’ ils ont mis le nez jusque dans les paillasses de les sœurs –les paillasses de les sœurs c’ est indigne s’ écria révoltée –il faut manquer tout à le fait de religion déclara le colonel ",
"il répondit donc à les ouvertures qu’ on lui fit touchant notre-mariage: je me suis sacrifié à le mlle hortense de mancini dès l’ instant que je la vis et cela avec une constance si particulière que je me jetterai dans un cloître si je ne la puis épouser ce qu’ ayant appris ma mère me dit avec aigreur: je suis à le désespoir de ce que à le cause de vous mon frère a eu l’ affront de ce refus je vous l’ ai toujours dit de le reste que votre établissement serait des plus difficiles a quoi je repartis: l’ affront de voir l’ une de vos filles recherchée en la place de l’ autre à le cas ou il pourrait être sensible à le quelqu’un ne le devrait être qu’ à le moi; or il se trouve que je n’ en ai nul souci n’ ayant dieu merci! pas plus d’ inclination pour le marquis de la meilleraye qu’ il n’ en à pour moi ",
"l’ acheteur d’ origine israélienne il souhaite conserver l’ anonymat reconnaît la jeune femme depuis une semaine tous les jours elle vient vendre la même quantité de diamants qui présentent toujours une grande qualité mais aujourd’hui un autre personnage intervient un homme d’ une trentaine d’ années qui s’ approche de la femme et lui murmure quelques mots à l’ oreille aussitôt celle-ci se retourne et extirpe de son sac un pistolet automatique ",
"il faisait sec et beau en ce moment l’ artiste qui mangeait avec cet air patient et résigné qui dit tant de choses reconnut le pas d’ un homme qui avait eu sur sa vie l’ influence que ces sortes de gens ont sur celle de presque tous les artistes d’ élias magus un marchand de tableaux l’ usurier de les toiles en effet surprit le peintre à le moment où dans cet atelier si propre il allait se mettre à l’ ouvrage –comment vous va vieux coquin lui dit le peintre.fougères avait eu la croix PROPN lui achetait ses tableaux ou francs il se donnait des airs très-artistes ",
"si la mode s' en empare la baule deviendra la ville de les villas nous touchons pornichet un port assez mal niché à le mon avis un bouquet d' arbres nous invite à le repos; arrêtons -nous ici comme dans le chalet et mettons le couvert à l' ombre de ces nombreux sapins si bien nommés maritimes puisque ce sont les seuls arbres qui s' acclimatent à le vivre les pieds dans le sable la tête sous un soleil de plomb rarement arrosés et rafraîchis seulement par les grandes brises de l' océan qui ébranlent bien plus qu' elles ne caressent le soleil qui s' était voilé d' un léger brouillard à la mer montante nous fait ses adieux à le travers de vrais rayons d' or la soirée est délicieuse le temps calme pas un souffle aucun bruit ",
"il se sentait vide inutile il poussa pourtant par habitude comme chaque soir avant de quitter la p.j. la porte de le bureau de les inspecteurs était le crâne plus dégarni que quand il était entré dans le service de le commissaire —viens un instant il s’ en voulait de ne pas le mettre à le courant ce n’ était pas à le cause de les ordres de le préfet puisqu’ il avait parlé à le janvier mais parce qu’ il n’ avait pas le courage de raconter à le nouveau cette histoire humiliante ",
"si l’ argent ne me manque pas dans quelques se-maines j’ aurai réussi.– et alors alors monsieur j’ aurai tout bonnement déterminé l’ abso-lu.– et la conséquence de cette découverte ce sera la création facile de toute matière pierre bois métal fibrine prétendriez -vous donc parvenir à le fabriquer une créature humaine entièrement il n’ y manquera que l’ âme que cela! répondit ironiquement qui at-tacha cependant ce jeune chimiste à la rédaction scientifique de le journal un second inventeur se basant sur de vieilles expériences qui dataient de le xixe siècle et souvent renouvelées depuis avait l’ idée de déplacer une ville entière d’ un seul bloc il s’ agissait en l’ espèce de la ville de PROPN située à une quinzaine de milles de la mer et qu’ on transformait en station balnéaire après l’ avoir amenée sur rails jusqu’ à le littoral d' où une énorme plus-value pour les terrains bâtis et à le bâtir.francis séduit par ce projet consentit à se mettre de moitié dans l’ affaire vous savez monsieur lui dit un troisième postulant que grâce à le nos accumulat",
"il le croit aussi p.p.c. le lendemain sur les choses de midi je sors de l’ hôtel de les quatre-dauphins où je suis venu rejoindre à le milieu de la nuit pendant que je cigle la chambre le patron qui est un vieux pote me dit tu ne changeras pas quand tu es avec une polka faut que tu la fasses bramer toute la nuit t’ as filé le tricotin à la moitié de ma clientèle ce qui est mauvais pour les sommiers et l’ autre moitié s’ est plainte de le tapage je souris ",
"il n’ y avait plus dans le cercle que le thaumaturge avec à ses pieds la flûte et le panier tressé qui contenait le fragment de peau desséchée d’ où était sorti le lœlaps examina curieusement cette peau mais il finit par la laisser retomber avec un sentiment d’ horreur en croyant s’ apercevoir qu’ elle gardait une sorte de frissonnement de la vie momentanée dont la mystérieuse incantation l’ avait animée le thaumaturge avait repris sa robe et son panier et s’ était retiré après la même salutation impassible qu’ il avait faite en entrant toute la société abandonna la salle où les fumées exhalées de les cassolettes menaçaient de rendre l’ air tout à le fait irrespirable; et l’on rentra dans le cabinet de travail où l’on avait pris le thé "
] |
c’ était la première de les grandes neiges il y en aurait d’ autres et c’ est en leur compagnie que nous allions devoir vivre jusqu’ à le printemps devant la mairie le zungfrost langue gelée avait allumé lanternes de part et d’ autre de la porte avec une grosse pelle il raclait le sol et faisait une tranchée repoussant la neige sur monticules ses vêtements se couvraient de blancheur et les flocons qui s’ y collaient faisaient songer à des plumes | [
"il ressemblait ainsi à une grosse volaille salut sa sa salut t’as vu ce qu’ il tombe je viens voir le maire ",
"je je sais il t’ a il t’ a t’ attend en haut le zungfrost a quelques années de moins que moi il sourit toujours mais ce n’ est pas un simple d’ esprit son sourire d’ ailleurs si on le regarde vraiment ç a pourrait être tout aussi bien une grimace ",
"c’ est son visage qui s’ est figé un jour il y a longtemps son visage son sourire et sa langue tout s’ est figé il avait ou ans c’ était à le profond d’ un autre grand hiver tous les enfants de le village jeunes et moins jeunes nous nous étions retrouvés dans un coude de la staubi qui avait cette année -là entièrement gelé nous glissions sur la glace ",
"on se poussait on riait et puis à un moment quelqu’un on n’ a jamais su qui a lancé le goûter de le zungfrost une tranche de lard fourrée dans un quignon de pain à le loin sur la glace à un mètre ou de l’ autre berge le gamin a regardé son goûter qui s’ éloignait s’ éloignait et il s’ est mis à le pleurer de grosses larmes silencieuses rondes comme des baies de gui nous autres on a tous ri. et puis l’ un a lancé: arrête de pleurer va donc le chercher il y eut un silence ",
"on savait tous que PROPN où le goûter avait arrêté sa course la glace devait être mince mais personne n’ a rien dit on a attendu le gamin a hésité puis peut-être par défi pour montrer qu’ il ne manquait pas de courage ou peut-être tout simplement parce qu’ il avait très faim il s’ est avancé sur la glace lentement à le pattes et chacun a retenu son souffle on s’ est tous assis sur la berge les uns contre les autres et on l’ a regardé il avançait comme un petit animal avec prudence et on devinait bien qu’ il essayait de se faire le plus léger possible même s’ il ne devait pas peser bien lourd ",
"à le mesure qu’ il se rapprochait de son goûter notre petite bande est sortie de sa stupeur et nous nous sommes tous mis à l’ encourager en cadence sur un rythme de plus en plus vif c’ est à l’ instant ou ̀ il a tendu sa main vers le pain et le lard que tout s’ est rompu la glace sous lui s’ est retirée comme une nappe enlevée vivement de dessus une table et il a disparu sans un cri dans les eaux de la rivière c’ est le père hobel un forestier qui passait non loin qui alerté par nos cris l’ a retiré quelques minutes plus tard à l’ aide d’ une grande perche le gamin avait le visage d’ une blancheur de crème ",
"même ses lèvres étaient devenues blanches il avait les yeux clos et il souriait on l’ a bien cru mort glissé sous des couvertures et la peau frottée d’ alcool il se réveilla quelques heures plus tard la vie revint dans ses veines et le sang dans ses joues ",
"la première chose qu’ il demanda ce fut son goûter mais il le demanda en butant sur chaque mot comme si sa bouche s’ était figée dans le froid de les courants et sa langue était restée enclose à le demi morte sous un caparaçon de glace depuis ce jour on ne l’ appela plus que par son surnom le zungfrost à l’ étage j’ entendis des voix venir de la salle de le conseil mon cœur se mit à le battre un peu plus vite je pris mon souffle me découvris et frappai à la porte avant d’ entrer la salle de le conseil est vaste ",
"je dirais même qu’ elle est un peu trop grande pour le peu qu’ on a à y faire elle est d’ une autre époque d’ un temps où on mesurait la richesse d’ une commune à la proportion de ses bâtisses publiques son plafond se perd dans les hauteurs à les murs qui sont simplement blanchis à la chaux sont accrochés d’ antiques cartes des parchemins encadrés sur lesquels de les écritures penchées et complexes disent les droits les baux les corvées remontant à l’ époque où le village dépendait des seigneurs de molensheim avant que l’ empereur par une charte de lui accorde sa franchise et le déclare libre de toute servitude sur tous ces documents des sceaux de cire pendent à des rubans rabougris "
] | [
"elle resta ainsi pendant près de heures tourmentée par les fantômes que créait son imagination enfin elle entendit un bruit de pas légers on venait on allait entrer dans la chambre était -ce bien une de ses gardiennes son cœur se mit à le battre très fort ",
"je ne suis pas accoutumée à le manger dans de la porcelaine de paysan il paraît que cela s’ appelle de la terre de pipe ce sera tout ce qu’ on voudra mais elle me dégoûte elle me fait horreur il n’ y a pas un canapé dans la maison le salon a un ameublement de curé et l’ unique pendule de le logis est détraquée ",
"j’ ai son adresse à le northampton mais j’ aimerais savoir sa nouvelle —je l’ ignore il y a un certain temps que je ne l’ ai vu. et il ne vous a rien dit qui puisse me mettre sur la voie il réfléchit ou fait mine de réfléchir —non rien! —alors n’ en parlons plus je me lève et fait signe à le grace que nous allons lever le siège ",
"puis ce sont de nouveau les sauterelles grises à les ailes carmin ou bleu roi la chaleur dure le buis et la citerne jusqu’ à le ce qu’ il se produise autre chose que j’ avais oublié le soir après quoi viendra la nuit noire où tante lise incline un pot d’ eau émaillé sur son verre mais avant cela entre les blancheurs de le matin et le retour plus classique de l’ obscurité il y a eu midi pas celui de le jour entonne l’ air de bartholo parce qu’ il n’ y avait à la maison rose ce jour-là que maman et moi c’ est une raison de me souvenir qui n’ est pas négligeable il y en a une autre nous avons rendu visite à le m.et mme salvant ",
"m’ entriquent le mental plus elle brame plus mon désir s’ accroît et moins ses effets se reculent on va vers des apothéoses mon chou vers des triomphes rarissimes c’ est de la besogne hors catégorie ",
"le concierge oui mais c’ est moi qui l’ ai envoyé ce matin rue chalgrin pour ramasser des grenats qui étaient tombés de ma broche il n’ y a pas de doute sholmès l’ aura pris à le piège nullement ",
"parvenu en face de l’ église sur la place d’ PROPN il lui prit la fantaisie de faire cirer ses souliers a la cire française dit -il en posant le pied sur la sellette c’ est de l’ œuf entends -tu? –suffit mon officier répondit l’ artiste a ce moment perdit l’ équilibre je crus qu’ il allait tomber et m’ approchai pour le soutenir eh! pays n’ as-tu pas peur parce qu’ il y a du roulis j’ ai le pied marin en attendant le pinceau remué avec agilité donnait un nouveau lustre à sa chaussure ",
"les copains tressaillirent lesueur souffla son allumette précipitamment collons -nous à le cette porte —laisse-moi le temps de regarder là-haut quelque chose parut qui devait être un bourgeois en chemise coiffé d’ un foulard ",
"djibril quitta la voiture de mauvaise grâce il avait laissé son cartable sur la banquette PROPN s’ en saisit en descendant il vit à le regard effaré de l’ enfant que celui-ci réalisait alors pleinement qu’ il ne repartirait pas avec son père il faut pourtant bien qu’ il voie sa grand-mère de temps en temps songea rudy navré comme lui paraissait loin la matinée de ce même jour lorsque informant fanta qu’ il irait chercher djibril et l’ emmènerait dormir chez maman le soupçon lui était venu qu’ il ne désirait pas tant faire plaisir à le celle-ci qu’ empêcher fanta de s’ en aller ",
"alors que décides -tu il n\\ a pas ombre une hésitation oh je refuse bien entendu alors pour une déception en est une "
] |
je me blottis dans un coin et j’ attendis! –voyez -vous ça avec son air de ne pas y toucher!. roméo va!–oui! mais si vous aviez vu aussi son étonnement elle a failli tout perdre quand elle m’ a heureusement qu’ elle m’ a reconnu tout de suite mais j’ ai vu le moment où ç a ne servirait à le rien car elle m’ a fait une scène mais une scène j’ étais le dernier de les derniers j’ allais lui faire perdre sa place et ce n’ était pas moi qui lui en trouverais une autre | [
"on n’ avait pas le droit d’ entrer ainsi comme un voleur chez les gens comment sortirait -il sans être vu à le présent j’ eus le malheur de lui dire qu’ il n’ était pas plus difficile de sortir que d’ entrer et que je reprendrais le chemin que j’ avais pris; alors elle voulut me mettre à la porte sur-le-champ! vous comprenez bien monsieur que ç a ne faisait pas de le tout mon affaire ?-alors j’ appelai à le moi toutes les phrases douces que j’ avais entendu dire comme à mes maîtres à le vous par exemple quand vous vouliez être aimable je lui parlai de ses yeux qui étaient presqu’ aussi grands que ceux de les veaux de la ferté-sous-jouarre de ses cheveux qu’ étaient blonds et longs comme ceux d’ une quenouille dévidée de ses petites mains rouges comme des pattes d’ écrevisses car elle a des petites mains rouges allez mariette enfin je parviens à l’ embrasser sur le cou sans qu’ elle me repousse et à la ferté-sous-jouarre quand une fille se laisse embrasser sur le cou sans résistance on sait ce que ç a veut dire pas vrai? –suffit mon ami ",
"j’ en sais assez pour deviner le reste et tu as tenté l’ escalade souvent depuis?–oh! le plus souvent possible monsieur me comprend et je crois que s’ il eût été à le ma place il ne se serait pas fait prier lui non plus pour revenir –et jamais la patronne de ta payse ne s’ est aperçue de rien?–oh! jamais et cependant une fois il y a de cela une quinzaine de jours j’ ai bien cru être pincé c’ était la nuit de le mariage de l’ aînée de les demoiselles ",
"or vous savez un mariage a met toujours un peu plus en train j’ avais entendu danser toute la nuit dans le jardin j’ étais comme qui dirait de la noce mais de l’ autre côté de le mur dans la rue parce que je ne me montrais jamais c’ est à ce point que je ne connaissais ni les demoiselles ni le futur or pour vous finir vers heures je vois la porte de le jardin s’ ouvrir je me cache dans un renfoncement bien noir et je me dis: restons là sans bouger pendant que la noce va défiler effectivement ils montent tous en voiture avec des froufrous de robes de soie après avoir embrassé les mariés qui restaient dans la maison et quand ils sont tous partis la porte se referme j’ attends encore un peu que le bruit cesse dans la maison fallait bien que la mère les demoiselles et surtout les mariés soient retirés chacun chez eux à le reste nous avions mariette et moi un signal convenu ",
"sitôt que je lui vois agiter la persienne de sa fenêtre je me précipite et j’ escalade malgré la lune qui me gênait bien patatra! voilà qu’ à le moment de passer devant les fenêtres de la maman il me semble entendre marcher derrière moi sur le sable c’ était le marié monsieur! je ne l’ ai même pas regardé –mais si vous m’ aviez vu me glisser en rampant comme un serpent jusqu’ à la chambre de mariette on aurait dit un clown!eh bien n’ a été que cela mais j’ ai eu tout de même une fière peur ",
"d’ autant que le marié n’ a pas passé la nuit dans la maison de sa belle-mère comme cela avait été convenu il a emmené sa femme pendant la nuit sans tambours ni trompettes et n’ a pas reparu c’ est mariette qui m’ a conté l’ histoire depuis –et voilà pourquoi vous avez tant de peine à le vous lever le matin pour faire mon service maître beaulardon dit monsieur sait combien je lui suis dévoué mais il doit comprendre combien il est pénible pour un amoureux de s’ en aller à le lieues de sa bonne amie ",
"mais monsieur est bon il me permettra de rester je soignerai si bien ses meubles et son appartement pendant son absence que monsieur n’ aura pas de regrets de ne pas m’ avoir emmené –c’ est cela te laisser ici comme un coq en pâte –car je ne vois pas d’ expression plus juste pour qualifier ta situation –tandis que moi je courrai les grands chemins à la poursuite d’ une cruelle qui ne me permettra jamais d’ escalader les murs fût -ce par les nuits les plus sombres non non mon gaillard tu me suivras c’ est dans ton intérêt après tout car tu verras à le retour combien les baisers de ta mariette te sembleront plus doux PROPN essaya encore d’ implorer son maître mais il le trouva impassible et il dut se résigner sous peine de perdre sa place .pendant que le malheureux valet en proie à un sombre désespoir préparait tout de travers le bagage de son maître floche à le contraire se laissait aller à une joie exubérante –est -ce que vous vous arrêterez en italie monsieur ",
"demandait -il à le marescou –j’ espère qu’ elle ne me mènera pas plus loin répondit le marseillais c’ est que monsieur on est si bien quand on n’ est pas chez soi –cela dépend PROPN dit cela parce qu’ il est amoureux ",
"moi aussi je l’ ai été et comme personne je puis le dire mais si monsieur savait comme ç a change quand on a atteint à son but et quand ou ans seulement ont passé sur un ménage où l’on ne se parle plus qu’ à le coups de balai et à le coups de pincettes –j’ espère ne jamais en venir à le ces extrémités avec aucune femme –que monsieur marescou m’ excuse si j’ insiste mais il en arrivera là comme les camarades .–eh bien maître floche s’ écria marescou d’ une voix sévère ",
"–je veux dire comme les autres maris fit vivement floche en se reprenant c’ est que voyez -vous monsieur quand on en vient à ne pas pouvoir prononcer un mot sans être contredit à ne pas pouvoir sortir seul sans avoir sa petite scène en rentrant à n’ avoir plus même le droit de regarder dans la rue une femme qui vous plaît le tempérament s’ aigrit et on a bien vite fait de taper –c’ est possible à le reste ce n’ est pas PROPN qui m’ empêche d’ être à le mieux avec ma femme croyez -le bien mais nous si nous voulons rester bien unis faut pas nous voir souvent et voilà pourquoi je demandais à le monsieur s’ il n’ avait pas l’ intention de pousser un peu plus loin que l’ italie "
] | [
"—vous avez des nouvelles de votre fils intervint brusquement maigret —eh bien quoi mon fils qu’ est -ce qu’ il a fait mon fils? et d’ abord il est soldat mon fils c’ est un brave mon fils c’ est ce que je voulais dire ",
"et à le présent je me retire —mais monsieur dit un sergent de ville je ne sais si je dois vous laisser en liberte car enfin ce garçon qui vous a reconnu pour un voleur ne dit rien m. abel et c' est le tort qu' il a; je vais parler pour lui m. abel raconta en peu de mots sa rencontre avec les enfants la leçon de prudence qu' il leur avait donnée et l' ignorance étaient ces enfants de son nom à le reste ajouta -t-il venez m' accompagner et me tenir compagnie jusqu' à le café métis vous verrez si j' y suis connu les sergents de ville voulurent se retirer en faisant leurs excuses mais m. abel exigea qu' ils l' accompagnassent jusqu' à le café il y fit son entrée avec cette escorte mena ses gardiens improvisés à le simon qui en le voyant ainsi accompagné s' élança vers lui pour avoir des explications ",
"ma voix domine le bruit de la foudre mes yeux luttent de clarté avec le soleil car je suis l’ égal de celui qui porte la lumière castanier entendait ces terribles paroles rien en lui ne les contredisait et il marchait à le côté de l’ anglais sans qu’ il pût s’ en éloigner –tu m’ appartiens tu viens de commettre un crime j’ ai donc enfin trouvé le compagnon que je cherchais veux -tu savoir ta destinée? ",
"il buvait toujours dans ce verre sans le laver une drôle de fille un mélange de timidité de faiblesse de bonne éducation et d’ autre part d’ énergie et d’ audace elle hésitait —et la cabine de le capitaine maigret esquissa une ombre de sourire car il comprenait qu’ à le fond d’ elle-même elle espérait faire une découverte il l’ y conduisit ",
"il sembla à le adamsberg que le petit deschamps était soulagé peut-être parce que PROPN n’ avait pas prononcé le nom de lina —vous pensez qu’ elle parlera à le nouveau —le médecin l’ a condamnée c’ est PROPN demanda adamsberg en voyant s’ ouvrir la porte de le cabinet —oui ne la bousculez pas je vous en prie c’ est la vie dure vous savez un salaire et demi pour bouches à le nourrir et la petite pension de la mère ",
"il s’ appelait daniel pas grand monde ou personnes en tout exactement une majorité d’ hommes une seule femme pour hommes ",
"les juges jetèrent les hauts cris et demandèrent à le gouverneur comment il voulait que de le fond de leur prison ils accomplissent ce qu' ils n' avaient pu faire lorsqu' ils étaient en liberté mais le gouverneur leur répondit que cela ne le regardait point que c' était à le eux de maintenir la tranquillité dans leurs villages comme il la maintenait lui à le messine qu' il n' allait pas leur demander conseil à le eux quand il avait quelque sédition à le réprimer et que par conséquent il n' avait pas de conseil à le leur offrir quand ils avaient un bandit à le prendre les juges virent bien qu' il n' y avait pas moyen de plaisanter avec un homme doué d' une pareille logique chacun d' eux écrivit à sa famille ils parvinrent à le réunir une somme de onces francs à le peu près ",
"il se pencha discrètement et à le fond il reconnut mme lozières la figure toute mouchetée de les pois noirs d' une courte voilette elle s' avança un peu: —je suis venue pour que vous ne m' attendiez pas indéfiniment qu' avez -vous à me dire elle avait prononcé ces mots d' une voix attristée et sur ses joues on voyait des traces roses comme si elle eût pleuré mareuil répliqua —vous n' avez pas lu ma lettre —si je l' ai lue et je vous en remercie —eh bien —eh bien ",
"si je ne me trisse pas il va éclater je me lève —votre discrétion est d’ autant plus essentielle que l’ affaire est grave dis-je il y a déjà morts dans cette histoire et des millions de perte pour l’ état je sors chapitre xiv il fait décidément de plus en plus beau rien qu’ à le cause de ce soleil somptueux duboin aurait eu raison de me faire jouer le rôle de le malade malgré lui ",
"ces perles fausses ces strass avaient pour leur âme naïve la splendeur de le vrai certaines montraient une gaucherie si ravissante que je me trouvais amplement payé pour un seul sourire je leur aurais vendu mon cœur dans la sciure! aussi ma recette ne fut pas lourde le soir quand je quittai la place ne restait à le fond de ma poche qu’ un tout petit rubis conservé en souvenir "
] |
nous y dînions en plein air à l’ ombre claire d’ une treille dans les assiettes peintes qui sortaient en notre honneur avec les cuillers d’ étain et les fourchettes de fer; et zine et antoinette les sœurs de notre ami brunettes dans la vingtaine nous servaient souriantes la blanquette d’ agneau qu’ elles venaient d’ apprêter un rude homme tout de même ce vieux jean-denis le père de roumanille il avait étant soldat de bonaparte ainsi qu’ assez dédaigneux il dénommait l’ empereur vu la bataille de waterloo et racontait volontiers qu’ il y avait gagné la croix –mais avec la défaite disait -il on n’ y pensa plus aussi lorsque son fils à le temps de PROPN reçut la décoration PROPN fièrement se contenta de dire –le père l’ avait gagnée c’ est le garçon qui l’ a. et voici l’ épitaphe que roumanille écrivit sur la tombe de ses parents à le cimetière de PROPN à le jean-denis roumanille jardinier homme de bien et de valeur à le pierrette piquet son épouse bonne pieuse et forte | [
"ils vécurent chrétiennement et moururent tranquilles devant dieu soient -ils crousillat de salon un dévot de la langue et de les muses de crau était assez souvent de ces réunions d’ amis et c’ est à le lendemain d’ une lecture poétique qu’ il me gratifia de le sonnet que je transcris j’ entendis un écho de ta pure harmonie le jour que nous pûmes chez roumanille trouvères joyeux francs de cérémonie manger choquer le verre chanter rire en famille mais quand finiras -tu de tresser ton panier quand de nous attifer ta belle jeune fille que je m’ écrie content et jamais façonnier ta mireille ô mistral est une merveille si donc comme le vent dont le nom te convient fort est le souffle saint qui t’ inspire jeune homme allons à le monde avide épanche les accents à tes flambants accords les monts vont s’ émouvoir les arbres tressaillir les torrents s’ arrêter comme à les sons modulés sur les lyres antiques on allait en avignon à la maison d’ aubanel dans la rue PROPN qui aujourd’hui porte le nom de le glorieux félibre un hôtel à le tourelles ancien palais cardinalice qu’ ",
"en entrant dans le vestibule on voyait avec sa vis une presse de bois semblable à un pressoir qui depuis ans servait pour imprimer les livres paroissiaux et scolaires de le comtat nous nous installions un peu intimidés par le parfum d’ église qui était dans les murs mais surtout par jeanneton la vieille cuisinière qui avait toujours l’ air de grommeler: les voilà encore cependant la bonhomie de le père d’ aubanel imprimeur officiel de notre saint-père le pape et la jovialité de son oncle le chanoine nous avaient bientôt mis à l’ aise et venu le moment où l’on choque le verre le bon vieux prêtre racontait une nuit disait -il quelqu’un vint m’ appeler pour porter l’ extrême-onction à une malheureuse de ces mauvaises maisons de le préau de la madeleine ",
"quand j’ eus administré la pauvre agonisante et que nous redescendions avec le sacristain les dames alignées le long de l’ escalier décolletées et accoutrées d’ oripeaux de carnaval me saluèrent à le passage la tête penchée d’ un air si contrit qu’ on leur aurait donné selon l’ expression populaire l’ absolution sans les confesser et la mère catin tout en m’ accompagnant m’ alléguait des prétextes pour excuser sa vie moi sans répondre je dévalais les degrés mais dès qu’ elle m’ eut ouvert la porte de le logis je me retourne et je lui fais –vieille brehaigne s’ il n’ y avait point de matrones il n’ y aurait pas tant de gueuses! chez brunet chez mathieu dont nous parlerons plus tard nous faisions aussi nos frairies ",
"mais l’ endroit bienheureux l’ endroit prédestiné c’ était ensuite font-ségugne bastide de plaisance près de le village de PROPN où nous conviait la famille PROPN il y avait la mère aimable et digne dame l’ aîné qu’ on appelait paul notaire à le avignon passionné pour la gaie-science le cadet jules qui rêvait la rénovation de le monde par l’ œuvre de les pénitents blancs enfin demoiselles charmantes et accortes clarisse et joséphine douceur et joie de ce nid font-ségugne à le penchant de le plateau de camp-cabel regarde le ventoux à le loin et la gorge de vaucluse qui se voit à le quelques lieues ",
"le domaine prend son nom d’ une petite source qui y coule à le pied de le castel un délicieux bouquet de chênes d’ acacias et de platanes le tient abrité de le vent et de l’ ardeur de le soleil font-ségugne dit tavan le félibre de PROPN est encore l’ endroit où viennent le dimanche les amoureux de le village ils ont l’ ombre le silence la fraîcheur les cachettes il y a là de les viviers avec leurs bancs de pierre que le lierre enveloppe ",
"il y a des sentiers qui montent qui descendent tortueux dans le bosquet; il y a belle vue il y a chants d’ oiseaux murmure de feuillage gazouillis de fontaine partout sur le gazon vous pouvez vous asseoir rêver d’ amour si l’on est seul et si l’on est aimer voilà où nous venions nous récréer comme perdreaux roumanille giéra mathieu brunet tavan crousillat moi et autres aubanel plus que tous retenu sous le charme par les yeux de PROPN de son vrai nom l’ avignonnaise une amie et compagne des demoiselles de le castel avec sa taille mince et sa robe de laine couleur de la grenade avec son front si lisse et ses grands yeux si beaux avec ses longs cheveux noirs et son brun visage je la verrai tantôt la jeune vierge qui me dira: bonsoir venez vite c’ est le portrait qu’ PROPN dans son livre de l’ amour en fit lui-même mais à le présent écoutons -le lorsque après que eut pris le voile il se rappelle font-ségugne: voici l’ été les nuits sont claires ",
"à le châteauneuf le soir est beau dans les bosquets la lune encore monte la nuit sur camp-cabel t’ en souvient -il? parmi les pierres avec ta face d’ espagnole quand tu courais comme une folle quand nous courions comme des fous à le plus sombre et qu’ on avait peur et par ta taille déliée je te prenais que c’ était doux à le chant de les bêtes de le bocage nous dansions alors tous les ",
"grillons rossignols et rainettes disaient chacun leurs chansonnettes tu y ajoutais ta voix claire belle amie où sont maintenant tant de branles et de chansons? mais à la fin de courir de rire de danser nous nous asseyions sous les chênes un moment pour nous reposer; tes longs cheveux qui s’ épandaient mon amoureuse main aimait à les reprendre; et toi bonne tu me laissais faire tout doux comme une mère son enfant et les vers écrits par lui à le châtelet de font-ségugne sur les murs de la chambre où sa zani couchait ",
"ô chambrette chambrette bien sûr que tu es petite mais que de souvenirs quand je passe ton seuil je me dis: elles viennent il me semble vous voir ô belles jouvencelles toi pauvre julia toi ma chère et pourtant c’ en est fait vous ne viendrez plus dormir dans la chambrette julia tu es morte! "
] | [
"–vous arrangez bien les gens que vous avez la vilaine bossue elle m’ a bien autrement arrangé; nous ne sommes pas quittes –que vous a -t-elle donc fait de si cruel –elle m’ a mené en suisse à l’ automne et m’ a jeté à la porte de sa baraque en hiver ",
"je choisissais de les auteurs contemporains comme quelques-uns sont encore vivants je n’ en dirai pas plus pour m’ éviter des poursuites judiciaires en tout cas je me suis fait beaucoup d’ argent sur leur dos ainsi trafiquions-nous nos affaires allaient bon train puisque nous exploitions de les gens qui n’ avaient pas tout à le fait leurs esprits ",
"pourquoi comtesses il n’ y en aura qu’ une une seule l’ unique la vraie celle qui a hérité des secrets de son père comte de cagliostro et lorsque beaumagnan fait son enquête il en arrive inévitablement à le retrouver les documents qui ont déjà égaré la police de napoléon et la série de les portraits et miniatures qui attestent l’ unité de la toujours jeune femme et qui font remonter son origine jusqu’ à la vierge de à qui le hasard l’ a si étrangement assimilée d’ ailleurs il y a un témoin: le prince d’ arcole le prince d’ arcole a vu jadis la comtesse de cagliostro ",
"et jeter auraient pu former un duo comique le bon petit gars et le mauvais con blond poupin les yeux bleus toujours souriant et prêt à le rendre service nourrissait ses romans d’ une imagination cordiale et primesautière sa bonhomie jointe à une crédulite quasi proverbiale qu’ il se plaisait sans doute à le exagérer le désignait pour le rôle de le confident à la watson que le grand détective estomaque sans relâche et les jours de désœuvrement s’ amuse à le faire tourner en bourrique nul mieux que ne savait écarquiller les yeux se palper s’ écrier cette fois phil je suis sûr que tu me fais marcher non la cia a découvert une drogue de désorientation si puissante que les gens croient être dans leur monde familier continuer leur vie de tous les jours alors qu’ en réalité je ne devrais pas te dire ça je te vois devenir tout pâle mais il y a de fortes chances pour qu’ en ce moment nos cerveaux flottent dans des bocaux bercés d’ illusions par cette saloperie que jeter nous a fait avaler ",
"entends -tu à la fin –j’ entends bien mon cher père répondit landry et souffrez -moi encore une question avant que je vous réponde est -ce à le cause de sa famille ou seulement à le cause d’ elle-même que vous regardez la fanchon fadette comme une mauvaise connaissance pour moi –c’ est sans doute à le cause de l’ une et de l’ autre reprit le père barbeau avec un peu plus de sévérité qu’ il n’ en avait mis à le commencement car il s’ était attendu à le trouver landry bien penaud et il le trouvait tranquille et comme résolu à le tout ",
"le vrai rempart de les hommes dans le fond après leur couennerie c' est leur porte un panneau de bois fermé par une serrure de tirelire et ils se figurent qu' ils sont parés les hommes de vraies patates inconscientes je badaboume encore un brin de moment sur autour et à le pourtour de la sonnette sans obtenir la moindre réponse donc la préposée d’ en bas m’ a bluffé il y a dans le studio de le trop célèbre les tourtereaux sont allés roucouler ailleurs ",
"à le aucune époque eut plus de sauveurs que de notre temps quelque part que PROPN marche on met le pied sur un messie chacun a sa religion en poche et entre les formules de le parfait bonheur on n\\ a que embarras de le choix je ne choisis pas car j\\' essayai de tout il était fort question de française je donnai dans l\\ église française je faillis devenir sous-primat ",
"la maison desséchée et sonore pétille comme travaillée d’ un sourd incendie debout depuis siècles dans le soleil et le vent sa charpente chaude gémit sans cesse et on l’ appelle dans le pays la maison sèche minne l’ aime pour ses vastes dimensions pour son salon à le tout faire qu’ un perron de marches sépare seul de le jardin pour ses parquets de bois blanc tiède à les pieds nus pour les hectares parc et verger qui l’ entourent en petite parisienne accoutumée à les nuances discrètes elle s’ étonne qu’ en sa chambre tant de nuances crues réjouissent les yeux le papier à le rayures d’ un rose foncé s’ accorde à le couvre-lit de perse treillagé de liserons bleus de guirlandes vertes ",
"PROPN attendit que ce fût fini et que le valet eût disparu; puis sans même essayer de fermer à le demi la porte il s’ adressa à le jeune garçon —vous avez provoqué du désordre dans cette maison lui dit -il racontez -moi les faits comme ils se sont passés PROPN était plein de défauts mais il avait à le moins une très grande qualité: c’ était une sincérité entière que la prudence de sa grand-mère prudence mondaine et inspirée par l’ âge bien plus que par la nature n’ avait jamais pu entamer ",
"avez -vous vu stateira elle cherche demande personne ne sait comment est -ce possible elle l’ a raccompagnée dans sa chambre pour qu’ elle se repose et maintenant elle ne l’ y trouve plus elle pose la question plusieurs fois à ses servantes "
] |
en outre ses romans sur le brésil l’ irak le burundi sont moins nombrilistes que les miens et ainsi ma mère préfère les siens je lui raconterai qu’ il m’ a demandé un autographe ce sera une moitié de mensonge car de fait il me demande quelque chose il me demande combien de temps dure l’ émission car il craint de se mettre en retard pour les successifs conseils d’ administration de le groupe express-expansion et de france télévisions mais c’ est d’ abord en tant qu’ ex-ambassadeur de le sénégal et de le ghana qu’ il me cède le passage à l’ entrée de le salon où des flûtes en plastique se remplissent de champagne les attachées de presse plaisantent en picorant dans un saladier de fraises tagada | [
"la plus âgée se plaint de son iphone à le identification digitale qui n’ identifie pas son doigt personne ne saisit à le vol la blague salace le cinquième auteur invité apparaît flanqué de son épouse et néanmoins secrétaire c’ est elle qui a calé cette date avec la prod et enverra la note de taxi à l’ éditeur lui avoue volontiers son incompétence en matière de paperasse ",
"il a pour elle beaucoup de tendresse nous nous saluons avec une politesse outrée d’ où suinte un passif que chacun taira afin de ne rien compromettre son nom connu n’ intéresse personne pendant qu’ on me pose un micro-cravate PROPN se présente son passage à le normale a fait de lui un dessinateur à le succès ",
"sa dernière publication expose en pages dessinées la pensée de les grands philosophes je m’ étonne de ne pas y figurer il explique que je ne suis pas assez mort ici son rôle est d’ incruster en live des dessins humoristiques il précise qu’ il s’ arrange pour lire tous les auteurs invités afin de stimuler son inspiration ",
"sait -il que je sais qu’ il ment? pendant l’ installation sur le plateau PROPN chancel me tend une main véronique ovaldé une joue d’ estompes tourne des bons mots pour détendre moins l’ atmosphère que lui-même les retraités tassés dans le mini-gradin apprécient chancel la télé est à la littérature ce que le ver est à le cadavre et réciproquement tente d’ estompes sans réfléchir mais ç a marche avec tout ",
"chancel précise qu’ il tient cette formule de béjart qui la tenait de prévert qui la tenait de verlaine la rédactrice en chef fait promettre à les invités qu’ ils n’ hésiteront pas à le intervenir pendant le tour de les autres nous promettons et ne le ferons pas fesses serrées sur les fauteuils en skaï nous serons sages comme des images télévisées ne commettrons aucun impair sommes là pour défendre un livre et qu’ il se vende tâcherons de ne rebuter aucun de les consommateurs potentiels réalisant que d’ estompes n’ a que feuilleté le mien et s’ en remet à des fiches je ne le ferai pas remarquer ",
"le faire remarquer saperait la croyance de le téléspectateur qu’ une invitation induit une adhésion quel fil me coud à le cette croyance quelle vaine prudence quel oubli de le singe chancel regrettera l’ âge glorieux où la télé aimait la culture je croiserai et décroiserai les jambes pour me soulager le dos on me demandera si je trouve normal que la pléiade accueille drieu je répondrai qu’ en l’ espèce chacun se fasse une religion et les sceptiques s’ abstiennent et tout restera en ordre depuis le parking la vue panoramique sur la ville pluvieuse n’ en laisse pas deviner le nom ",
"clochers et une enseigne mercedes dominent les toits orange j’ avise une poubelle pour y jeter mon emballage de twix mélanie enseigne sous la tutelle de l’ association handicapés de france subventionnée par la ddass sa formation de prof de les écoles l’ autorise à le dispenser plusieurs matières à le élèves qu’ elle emmène chaque mardi dans le collège voisin pour qu’ ils évoluent dans un contexte qu’ elle appelle ordinaire pour éviter de dire normal elle profite des mètres jusqu’ à la grille pour relancer l’ offensive commencée à la gare pourquoi est -ce que je refuse d’ être rémunéré alors que je le suis toujours ",
"la c’ est pas pareil justement je fais tout pour que ce soit pareil on tourne en rond on traverse la cour vide la plupart de ses élèves sont des infirmes moteurs cérébraux suite à un accouchement ou une grossesse gémellaire compliqués les autres sont myopathes ",
"dans un angle de le hall une collégienne valide amuse copines en imitant la marionnette de le ministre de l’ intérieur des escaliers mènent à un couloir qui s’ évase en coin détente parmi les adultes en cercle autour d’ une thermos le principal est reconnaissable à le son costume il me souhaite la bienvenue entre les murs on doit vous la faire souvent "
] | [
"pour apprécier quelle est l' influence de la france dans l' atmosphère continentale et quelle lumière et quelle chaleur elle y répand il suffit de comparer à l' europe d' il y a ans dont nous avons crayonné le tableau en commençant l' europe d' aujourd'hui s' il est vrai que le progrès de les sociétés soit et nous le croyons fermement de marcher par des transformations lentes successives et pacifiques de le gouvernement d' un seul à le gouvernement de plusieurs et de le gouvernement de plusieurs à le gouvernement de tous si cela est vrai à le premier aspect il semble évident que l' europe loin d' avancer comme les bons esprits le pensent a rétrogradé en effet sans même pour l' instant faire figurer dans ce calcul les monarchies secondaires de la confédération germanique et en ne tenant compte que des etats absolument indépendants on se souvient qu' à le dix-septième siècle il n' y avait en PROPN que monarchies héréditaires il y en a maintenant ",
"mais ici m’ attendait une déception incompréhensible ces coups de crayon il me fut impossible de les donner j’ avais perdu le fil de mon inspiration le personnage mystérieux ne se dégageait pas des limbes de mon cerveau j’ avais beau l’ évoquer l’ ébaucher le reprendre; il ne s’ accordait pas plus avec l’ ensemble qu’ une figure de raphaël dans une tabagie de téniers j’ en suais à le grosses gouttes ",
"n’ osait prendre la parole que ce nouveau malheur accablait gardait elle-même le silence –vous le voyez monsieur le président dit tout à le coup le vice-roi en s’ arrêtant devant le magistrat voici un second crime qui bien certainement est la conséquence de votre arrêt il suffirait pour me convaincre de l’ innocence de ceux que vous avez condamnés car il me paraît évident que ce sont les véritables assassins de ling qui pour empêcher cette servante de parler l’ ont fait disparaître à le moins qu’ ils n’ aient cette fille elle-même pour complice ",
"quand ce ne serait que celle que cette occupation n’ est pas aussi solide qu’ elle en a l’ air et de fait est -elle si solide que ç a vous croyez j’ ai cru en arrivant ici qu’ elle l’ était mais depuis j’ ai vu par bien de les petites choses que vous avez pu remarquer vous-même qu’ il se fait un travail souterrain à le propos de tout comme à le propos de rien qu’ on devine plutôt qu’ on ne le suit dont le but certainement est de rendre cette occupation intolérable y parviendra -t-on ",
"la salope la voiture avait continué son chemin et je voyais à un virage éloigné sauter les feux arrières comme yeux d’ un crabe albinos brigitte nous rejoignit alors que meynant poussait des petits râles pointus et tendait son corps en d’ inutiles soubresauts fascinés nous vîmes la vie le quitter par de languides expirations mouillées de sang et de glaires il se raidit soudain et comme par l’ effet d’ une explosion intérieure tout son ventre se répandit dans le sable brigitte ferma les yeux et je ne pus retenir une nausée ",
"dans la famille de l’ un puis de l’ autre puis dans l’ une puis dans l’ autre ils prennent ensemble les mêmes goûts les mêmes habitudes ils apprennent ensemble à avoir les mêmes joies ils connaissent ensemble comment est le monde comment est la fille comment est le garçon quand vient le moment où les sexes fleurissent ils les unissent et le caillou rassemblé se ressoude et ne fait plus qu’ un ",
"je suis sorti fumer une cigarette et tout valsait la nuit les étoiles et les villas accrochées à la corniche même si j’ avais essayé de la noyer dans l’ islay l’ angoisse était toujours insubmersible je me suis déshabillé et j’ ai plongé nu dans l’ eau à le degrés je ne connaissais pas d’ autre remède la mer était noire comme le ciel ",
"pourquoi pour que ç a aille plus vite réponds -je étourdiment il mord sa lèvre inférieure s’ il l’ avait postée en pneu je l’ aurais eue avant heures et il est plus de minuit vous le voyez ce citoyen ne s’ en laisse pas conter mais malheureusement j’ ai de la matière première sous le couvercle c’ est ma faute je dis ",
"cela dit la reine approcha son fauteuil d’ anna peut-être amie pourrais -je le dire à l’ oreille de henry ne me regarde pas avec cet air étonné je n’ ai pour luther qu’ une admiration fort ordinaire il pouvait faire beaucoup plus qu’ il n’ a fait; et soit tendresse pour les vieilles croyances soit timidité il s’ est mis à le genoux devant l’ édifice religieux dont il n’ avait renversé que le faîte; ",
"sous cette aspersion la bohémienne frissonna de tous ses membres mais ses yeux ne s’ ouvrirent pas mais ses lèvres restèrent muettes épouvantée la logeuse courut à la porte et appela à le son aide un médecin arriva bientôt amené par les bohémiens habitant la maison et ce fut à le grand’peine qu’ il parvint à le rappeler à la vie la pauvre fille ne recouvra que pour quelques minutes sa connaissance un nouvel accès de fièvre triompha de son énergie "
] |
d’ autres allaient attaquer de plus sérieuses études le droit l’ économie après s’ être frottés d’ humanités d’ autres enfin brûlaient de regagner l’ arrière-pays pour y attiser les contradictions secondaires des tables vides des lits inoccupés parlaient de la fin de l’ année on n’ allumait plus les globes un tilleul invisible embaumait la salle d’ étude et jamais je n’ avais été aussi indécis | [
"c’ est le maître d’ internat qui ne songeait pas à le mal simplement à le nous éclairer qui m’ a tiré d’ embarras un beau soir nous étions dans la salle d’ eau en pyjama torse nu à le nous savonner à le parler librement il se tenait parmi nous puisque c’ était son métier mais nous étions à le peine une vingtaine étourdis de le jour brûlant qu’ il avait fait touchés de la douceur de le long crépuscule tranquilles pacifiques l’ un d’ entre nous s’ est adressé comme à le surveillant et lui s’ est départi de la réserve intransigeante qu’ il avait pratiquée à le notre égard depuis la rentrée il avait ou ans de plus que nous et préparait un diplôme de chimie je crois ",
"la conversation est venue sur l’ avenir que nous envisagions chacun a dit ce qu’ il comptait faire comme je n’ en savais rien j’ ai continué mes ablutions sous la nourrice qui traversait la pièce l’ eau se déchirait à la sortie de les robinets de laiton placés de part et d’ autre alternativement j’ entendais mal dans le bruit d’ averse ",
"quand je me suis reculé le surveillant racontait à la confrérie de les pyjamas qu’ il existait pas à le limoges ailleurs dans de plus grandes villes une deuxième année à la fin de laquelle les élèves présentaient un concours s’ ils réussissaient ils devenaient normaliens quelqu’un a dit qu’ on avait ça en corrèze à le tulle et lui que ce n’ était pas tout à le fait pareil se trouvait à le paris où l’on pouvait apprendre des choses qui n’ arrivaient pas jusqu’ ici comme si certaines pensées pour impondérables qu’ elles fussent participaient de l’ encombrement de la densité de les matériaux les moins exportables rochers tourbières brumes arbres entiers pourvus de leurs branches et de leurs racines et qu’ il fallût si l’on souhaitait les voir de ses yeux les toucher se transporter à l’ endroit où ils s’ entaient je me suis rapproché de le cercle improvisé en petite tenue qui s’ était formé ",
"le maître d’ internat s’ appuyait négligemment à le long bac de tôle émaillée c’ était à l’ évidence la fin de l’ interminable hiver des travaux ahurissants de l’ univers bizarre vertical sans ouverture ni agrément où nous étions entrés à la fin de l’ été précédent le merle sur une antenne de télévision célébrait le triomphe de le jour le parfum de le tilleul était si fort si précis qu’ on aurait dû le voir quelqu’un d’ autre a dit qu’ il n’ avait pas l’ intention d’ aller à le paris ",
"le surveillant a souri nous n’ avions pas à le nous inquiéter il y avait une cinquantaine de places pour tout le pays et nous avons ri de bon cœur parce qu’ avec les aperçus révolutionnaires que nous avions pris sur les contradictions les forces de progrès l’ impérialisme tout ça nous gardions la conviction profonde informulée de plus anciens partages l’ idée de concourir avec le restant de le pays pour ne rien dire des gens de paris était si saugrenue qu’ on ne pouvait s’ empêcher d’ en rire ce que nous avons fait sans rancune gêne ni acrimonie ",
"c’ est en riant que nous avons terminé notre toilette et regagné le dortoir où tramait un reste de clarté je ruminais l’ entretien inattendu badin de la salle d’ eau ce que le maître d’ internat nous avait dit nous le savions la preuve nous avions ri comme les autres j’ avais trouvé amusant de seulement songer à se mesurer avec ceux dont il était admis nous avions lu montaigne qu’ ils savaient qu’ ils étaient puissants qu’ ils gouvernaient le monde ",
"ils perçaient du premier coup nous connaissions pantagruel et l’ infâme panurge l’ imposture lamentable de les écoliers limousins sartre qui entrait dans la soixantaine nous tenait pour des croquants et crocq d’ où vient le mot c’ est en creuse au-dessus de felletin dans les bois à l’ air que nous avions respiré en naissant et qui nous avait fait l’ âme obscure se trouvait mêlé je ne sais comment la prescience que le contraire les lumières qui existent sans doute et à le coup sûr nous manquaient avaient été prodiguées à les habitants de les plaines fertiles des larges horizons de la grande ville les mêmes parois rapprochées douves routes tortueuses qui nous masquaient le vaste monde nous empêchaient simultanément de nous voir nous-mêmes avec le recul qui nous aurait livré notre exacte mesure nous en avions pourtant une idée qui devait toucher à la perfection dans des esprits libérés d’ entraves à le paris donc et dans sa perfection se ramener à le rien ",
"l’ admettre eût parachevé notre infortune nous avions assez à le faire à le tenir l’ immédiateté en lisière ses gorges ses bois humides son enfoncement à les rêves éveillés s’ ajoutait l’ ignorance délibérée subreptice de certaines pensées qui nous concernaient parce que nous en étions l’ objet et qu’ elles nous annulaient nous évitions d’ y penser mais lorsqu’ elles tombaient dans la conversation il était manifeste que nous en connaissions l’ existence et elles dépassaient le peu de place que nous voulions bien leur ménager ",
"elles nous portaient un ombrage mortel et il ne nous restait plus qu’ à le rire de nous-mêmes sans malice tout savonneux en pyjama à la fenêtre de le dortoir le bleu de le ciel s’ assombrissait lentement j’ aurais aimé n’ être pas ce que le sort nous avait faits n’ avoir pas de ces pensées prémonitions que nous nous efforcions d’ oublier elles éclipsaient négligemment ce pour quoi on se prenait se serait pris plutôt vu qu’ alors je l’ ignorais j’ espérais seulement et la conversation sous les robinets les convictions inavouées qu’ elle avait fait remonter rendaient caduque risible mon espérance "
] | [
"une rafale ébranla la tente et siffla dans les feuilles aiguës et dentelées des cocotiers voisins mais les chiens restèrent silencieux c’ est un chacal qui passe se dit jabal et il retomba dans les lacs épais de le sommeil peu d’ instants après l’ homme qui rampait toujours se glissa jusque dans l’ intérieur de la tente et se mit doucement dans le lit de PROPN ceci fait il fendit le feutre de le lit avec son couteau à l’ endroit qui correspondait avec le piquet de fer et parvint avec une adresse de singe à le arracher ce piquet dès que par ce moyen il eut ôté l’ entrave de la jument il se retira détacha la bête à le dehors et monta dessus ",
"c\\' était bien un tremblement de terre mais tu disais que tu avais peur de me faire de la peine vas-y j\\' ai rencontré allemands ils partent pour la macédoine il y a longtemps que j\\' avais envie de voir la macédoine je te comprends ",
"mais quand je serai devant l’ ennemi; dans une salle immense et bondée salle de le génie j’ y suis la salle est bondée et immense elle me paraît telle de le moins ce sont les\\n' adversaires qui ont préparé la rencontre ",
"il lui arrivait de se livrer à des énormités débinage qui risquaient de le rendre odieux parfois c’ étaient des enfantillages qui lui\\n' donnaient une pointe de ridicule les grands esprits ont presque toujours de petites\\n' faiblesses c’ est une loi mystérieuse de la nature et lirat n’ échappait point à le cette\\n' loi il tenait avant toutes choses à sa réputation bien établie d’ homme méchant il \\n' supportait très bien qu’ on lui déniât le talent mais qu’ on lui contestât la propriété faire trembler l’ humanité d’ un coup de langue voila ̀ ce qu’ il n’ eût jamais toléré ",
"elle espérait sans cesse voir arriver la maîtresse de l’ auberge à le qui de le moins elle pourrait adresser quelques adroites questions sur gustave sa fille le château d’ ailleurs il lui fallait un asile et mieux valait encore cette maison que toute autre celle-ci la première de le village isolée même des habitations lui paraissait un abri sûr un lieu ou ̀ elle pourrait aisément éviter les regards de gustave et des domestiques jusqu’ à le ce qu’ elle trouvât un instant favorable pour s’ emparer de sa fille le soir venait et louise qui n’ avait encore osé s’ informer à le personne de le château de baroy crut entendre prononcer ce nom par un de les hommes qui buvaient et causaient non loin d’ elle toute son attention se porta sur cet homme il était debout et semblait prêt à le partir qu’ est -ce que c’ est disait -il qu’ un quart de lieue d’ ici baroy ",
"aucun homme sur la terre ne mérite moins que toi une insulte tu peux exiger pour celle que je t' ai faite telle réparation que tu voudras mais je mourrai désespéré si je n' obtiens pas de toi la promesse que tu me pardonneras lorsque tu auras vengé ton honneur j' étais à une petite distance de votre neveu madame il la franchit en ouvrant ses bras dans lesquels je me précipitai —oh! mon enfant mon pauvre enfant murmura -t-elle ",
"celui-ci était son supérieur immédiat il ne pouvait rien contre de plus à le cette époque le code maritime était d’ une sévérité ou plutôt d’ une cruauté telle que bien rarement on avait à appliquer ses lois draconiennes le capitaine guichard avait pris l’ éveil lui aussi il connaissait son second depuis trop longtemps pour ne pas surveiller de près ses actions même celles en apparence les plus indifférentes ",
"le lendemain de les obsèques de sophie françois accompagné de son oncle jacques était allé faire déblayer les ruines et sauver ce qui pouvait garder quelque valeur: appareils de l’ usine cylindres de les moulins lames et fers de la scierie bois de charpente et tout le grain et toute la planche que l’ eau n’ avait pas emportés ou gâtés la maison d’ habitation avait peu souffert la grange et les bêtes avaient été épargnées le jeune homme portait vaillamment son malheur et s’ inquiétait surtout de rembourser les créanciers de son père PROPN aida de son mieux à la triste liquidation PROPN qui cherchait dans de nouvelles entreprises un dérivatif à son chagrin offrit d’ acheter ce qui restait de fontfrège se proposant de relever la chaussée afin d’ avoir un bel étang et de le poisson et d’ installer une filature à la place de les moulins ",
"c’ était à le mon tour de faire preuve de patience de me mettre en devoir de mériter cette jeune femme dont j’ étais heureux qu’ elle soit libanaise et qu’ elle dîne là avec ma sœur sur la terrasse à l’ entrée de la longue allée de gravier menant à l’ espèce de belvédère avait établi la gloriette ou ̀ il pouvait prendre le café et les liqueurs en ayant avait -il déclaré pour épater le monde un point de vue inédit sur siom entre les hauts thuyas bordant un côté de l’ allée d’ une part et un rang de hauts buis de l’ autre le gravier tendant à le devenir après la gloriette une pelouse à le bout de laquelle on s’ attendait à le trouver une velléda de plâtre ou une croix de granit sous la muraille de houx que PROPN avait fait pousser et qui séparait le jardin de le cimetière; une muraille noire luisante infranchissable un peu inquiétante comme tout ce qui ne se fane ni ne tombe les feuillages persistants étant l’ apanage de le démon me disait autrefois ma grand-mère à le villevaleix en me menaçant d’ une infusion de buis de houx ou de baies de troènes si je",
"de le moment qu' on traite avec l' argent disait -il ce n' est plus qu' une affaire où le cœur n' entre pour rien et qui n' engage aucunement la reconnaissance donnant donnant le talent même en pareil cas n' est qu' une obligation de probité il avait essayé de beaucoup de situations tenté déjà beaucoup d' entreprises non par aptitude mais par nécessité n' ayant pas le choix de les moyens il avait l' application plus encore que la souplesse qui permet de les employer tous a force de volonté de clairvoyance d' ardeurs il suppléait presque à les qualités naturelles dont il se savait privé "
] |
lui demanda -t-il en voyant qu’ après avoir parcouru la ville dans toute sa longueur il revenait vers le point de départ vous ne comptez pas vous fixer à le lion-d’or je suppose je vais vous indiquer un logement il faudra vous marier aussi cela inspire plus de confiance croyez-moi dans une encoignure à le fond d’ une ruelle aboutissant à la place de la halle se trouvait une maison noire antique sculptée avec des grillages saillants à les fenêtres de le rez-de-chaussée une porte cintrée massive ferrée et munie d’ un lourd marteau on parcourut les appartements vastes incommodes froids pavés de terre cuite | [
"il y avait un jardin mesurant mètres de côté limité par énormes murailles que de vieux lierres essayaient de couvrir à le bout de le jardin une porte bâtarde ouvrait sur un couloir étroit le long de lequel passait un égout; suivant une pente modérée il allait tout doucement se jeter dans l’ orge il était à le nu dans tout son parcours excepté à les seuils de les portes qui prolongés en grosses dalles formaient autant de petits ponts; et l’on voyait cette eau brune et fétide charriant lentement des immondices en allongeant le bras on pouvait toucher un mur encore plus élevé que ceux de le jardin ",
"donatien éprouva cette sensation de vide douloureux que nous causent parfois les aspects sombres de les objets extérieurs serais -je condamné à le vivre ici? pensait -il; et il eut froid intérieurement il jeta les yeux sur m. selvage ce vieillard incolore à le profil sec qui paraissait lui-même taillé dans la pierre grise lui apparut comme le geôlier de cette prison la personnification de la longue existence terne et bornée qu’ il lui faudrait subir tout près d’ eux une chanson sembla sortir de la muraille ",
"celle-ci était creusée de distance en distance de façon à le former de les petites cavernes que l’on louait à les pauvres pour en faire des échoppes un cordonnier qui toute la journée courbé sur un soulier tirait son alène prenait quelque repos en cirant son fil alors son regard se posait un instant sur l’ eau de l’ égout ou sur une touffe de pariétaire et il lançait un refrain de chanson puis reprenait son soulier non! s’ écria donatien avec une vivacité involontaire et passant devant m. selvage pour arriver à la porte de sortie: non ma foi! voil�� ans que je vis sans air et sans soleil; il m’ en faut! eh bien ",
"qu’ est -ce qui vous prend donc jeune homme demanda son guide l’ arrêtant par un bouton de sa redingote vous ne savez donc pas que je vous propose une affaire d’ or ce pauvre duvy a été obligé de mettre la clef sous la porte vous aurez sa maison pour un morceau de pain seulement hâtez -vous de conclure avant qu’ on ne vende par adjudication ",
"vous êtes ici à le centre de la ville j’ ai voulu vous faire profiter de la situation merci docteur merci; mais rien ne presse j’ attends encore mon mobilier de paris et je préférerais a votre aise mon cher monsieur à le votre aise je pensais vous rendre service: n’ en parlons plus maintenant je vais dans les faubourgs et quelques villages voisins ",
"voulez -vous une place dans mon tilbury ils descendaient la grande rue à le trot rapide d’ un bon cheval; bientôt on fut hors de la ville la route s’ inclinant doucement descendait vers l’ orge qui après avoir fait une courbe sur la droite repassait à le travers de les prairies et de les jardins de maraîchers sans s’ écarter de la route autrement que par de légères ondulations de le haut de la colline on eût dit une longue ceinture bleue dénouée et la route était comme un grand mât étendu par terre et se prolongeant à le perte de vue cela ressemblait à le caducée de mercure entouré de son serpent ",
"les hauteurs étaient boisées à le mi-côte des enclos limités par des haies des vignes quelques maisons un château et son parc c’est-à-dire un point blanc sur une tache verte c’ est le château de sabine appartenant à le comte de brisemont dit m. selvage voyant donatien fixer les yeux dans cette direction un pli de terrain nous cache les gravois où habite la marquise de reversière c’ est sur la droite immédiatement à le bord de la rivière on cultivait des artichauts ils étaient couverts de petits tas de fumier symétriquement alignés et l’on voyait de longues séries de monticules se coupant en losanges réguliers ",
"pour ne pas perdre de place les arbres s’ espaçaient de distance en distance supportant des ceps de vigne encore nus et tout contorsionnés ce premier plan était triste et froid à le delà s’ étageaient les collines vertes et derrière elles sous le soleil et dans la vapeur de le matin les montagnes plus lointaines prenaient des teintes violettes roses et bleues qui allaient se dégradant et pâlissant perdues dans l’ horizon sur la route même à le droite et à le gauche de jolies maisons blanches modestes à le ou fenêtres avec des persiennes vertes se retirant à le quelques pas en arrière laissaient entre leur façade et le bord de la route un petit jardinet coquettement offert à l’ admiration de les passants d’ un pilastre à l’ autre s’ allongeaient des guirlandes de jasmin de virginie et des glycines de la chine balançant leurs longues grappes d’ un bleu pâle ",
"les rosiers de bengale encore frissonnants ne se décidaient pas à le ouvrir leurs boutons sur un petit gazon les tulipe3 hâtives s’ ouvraient déjà et les crocus étalant leurs larges étoiles d’ or regardaient le soleil comme pour stimuler sa paresse le long de les murs les chamicœrasus roses faisaient honte à les lilas endormis on voyait tout ce petit monde printanier à le travers le grillage de bois peint dressé sur un mur à le hauteur d’ appui cette clôture servant tout à le plus à le rappeler la loi de propriété n’ offrait pas à les passants l’ aspect rébarbatif et hostile de ces longs murs égoïstes et défiants qui désespèrent le piéton fatigué "
] | [
"la patience d’ ariadne déjà fort éprouvée n’ y tint pas elle alla se plaindre à le régisseur —pouvez -vous dit -il me désigner quelqu’un dont vous ayez à le vous plaindre? —non répondit c’ est tout le monde et ce n’ est personne ",
"minutes après elle revenait elle avait une jupe noire une petite jaquette de coulil blanc et un canotier à le larges bords la tante claire dit: –vous allez avoir chaud ma petite totote m. de barroy et pourville arrivaient elle leur cria: –vous voyez bien que j’ ai été prête avant vous jacques était debout feuil letant un livre elle alla à le lui et dit en lui tendant la main: –au revoir surpris et interloqué il fut bien obligé de prendre la petite main qui serra doucement la sienne alors elle dit en riant: –je vous demande pardon j’ étais en distraction je ne sais pas pourquoi je vous dis adieu! –au revoir ma petite totote –dit madame ",
"alors je reviens vers la parole et les mots de le dehors parle-moi de ce que tu ressens quand tu viens ici qu’ est -ce que tu viens y trouver je me décale sorti de la grâce de l’ instant la question m’ énerve elle suinte une forme de journalisme fouinard bien que j’ y sente autre chose aussi sous la voix de boule finalement j’ avale nerveux une bouffée d’ et a sort comme d’ un cours dense et calé comme si ce concept de dehors tellement ventral pour moi je ne pouvais en parler qu’ avec distance .—ce qui est certain c’ est que le dehors je ne viens pas le visiter comme un parc pour y faire une balade je viens le chercher et ç vient à le chaque fois —quoi? —chaque fois que tu viens ici des nouvelles idées te viennent des émotions que tu n’ avais jamais eues?> il se calme et me regarde avec une grande douceur comme s’ il était subitement épaté que je sois là sidéré de n’ être pas seul.—non la rivière même il m’ arrive de ne plus être capable d’ y trouver le moindre intérêt déjà vu fois je me dis même si le bruit me surprend à le chaque fois ",
"l’ accident se produisit alors qu’ ils revenaient tous de la péniche le prince abritait ses amours clandestines .nous avons essayé d’ interviewer bob cordier le mari de la jolie et légère il s’ est refusé à le toute déclaration .tandis qu’ elle poursuivait sa lecture judy laissa échapper à le plusieurs reprises de les exclamations indignées quand elle eut terminé elle rejeta le papier comme elle eût fait d’ un torchon malodorant –c’ est une infamie gronda -t-elle d’ une voix basse et vibrante ",
"il s’ était intéressé entre autres à la littérature persane d’ europe: cette expression littérature persane d’ europe fascinait sarah qu’ on ait pu composer des poèmes classiques en persan à le quelques kilomètres de vienne jusqu’ à la fin de le xix e siècle la ravissait tout autant plus encore peut-être que le souvenir de les poètes arabes de sicile des baléares ou de valence soutenait même que le dernier poète persan d’ occident comme il l’ appelait était un albanais qui avait composé romans en vers et écrit des ghazals érotiques jusque dans les années entre tirana et belgrade la langue de hafez avait continué à le irriguer le vieux continent après la guerre de les balkans et la seconde guerre mondiale ce qui était fascinant ajoutait scarcia avec un sourire enfantin c’ est que ces textes poursuivaient la grande tradition de la poésie classique mais en la nourrissant de modernité tout comme le chantre de la nation albanaise ce dernier poète persan d’ occident compose aussi enalbanais et en turc et en grec ",
"sur le carreau s’ étalait un tapis d’ occasion comme les créances enfin on voyait ce meuble-meublant en acajou qui se vend dans nos études depuis ans de prédécesseur à le successeur vous connaissez maintenant chacun de les adversaires or dans les premiers mois de leur association qui se liquida par des coups de poing à le bout de mois cérizet et claparon achetèrent francs d’ effets signés maxime puisque maxime il y a et rembourrés de dossiers jugement appel arrêt exécution référé bref une créance de francs et des centimes qu’ ils eurent pour francs par un transport sous signature privée avec procuration spéciale pour agir afin d’ éviter les frais dans ce temps-là maxime eut l’ un de ces caprices particuliers à les quinquagénaires s’ écria la palférine cette antonia dont la fortune a été faite par une lettre où je lui réclamais une brosse à le dents ",
"mais alors il s’ étonna: à le fait l’ assassin ils le connaissaient bien puisqu’ il était leur chef direct! d’ où venait l’ indifférence qu’ ils manifestaient à le son égard ne l’ avaient -ils pas vu et reconnu ou bien jaloux se réjouissaient -ils de son sort la question n’ avait pas grande importance ",
"–monsieur dit -elle en se tournant vers le juge d’ instruction vous m’ avez entendue l’ élan de mon cœur vous est un garant de ma sincérité –alors madame c’ est votre mari c’ est bien georges largeval –cela n’ est pas douteux monsieur ",
"il lui passa par le cœur une idée généreuse il se demanda si sa vengeance n’ était pas accomplie et flottait entre les conseils de la clémence réveillée et ceux de la haine assoupie –je puis anéantir commercialement cet homme pensait -il j’ ai droit de vie et de mort sur lui sur sa femme qui m’ a roué sur sa fille dont la main m’ a paru dans un temps toute une fortune j’ ai son argent contentons -nous de le laisser nager à le bout de la corde que je tiendrai .les honnêtes gens manquent de tact ils n’ ont aucune mesure dans le bien parce que pour eux tout est sans détour ni arrière-pensée PROPN consomma son malheur il irrita le tigre le perça à le cœur sans le savoir il le rendit implacable par un mot par un éloge par une expression vertueuse par la bonhomie même de la probité ",
"mon vieil ami et vous serez mes exécuteurs testamentaires je vous ai légué mon cher octave ce que j’ ai de plus cher un rayon de joie illumina le visage de le marquis le jeune homme voulut parler sa voix s’ étrangla dans sa gorge et saisissant philippe dans ses bras il se mit à le pleurer sur son épaule –allons octave un peu plus de fermeté reprit philippe "
] |
le mot d’ ordre une fois donné tous les échos de le parti de les importants l’ ont répété et ce scandale est devenu l’ entretien de la ville et de la cour il a couru partout copie de ces lettres voici la première j’ aurais beaucoup plus de regret de le changement de votre conduite si je croyais moins mériter la continuation de votre affection je vous avoue que tant que je l’ ai cru véritable et violente la mienne vous a donné tous les avantages que vous pouviez souhaiter | [
"maintenant n’ espérez pas autre chose de moi que l’ estime que je dois à le votre discrétion j’ ai trop de gloire pour partager la passion que vous m’ avez si souvent jurée et je ne veux plus vous donner d’ autre punition de votre négligence à le me voir que celle de vous en priver tout à le fait je vous prie de ne plus venir chez moi parce que je n’ ai plus le pouvoir de vous le commander et voici la seconde de quoi vous avisez -vous après un si long silence ne savez -vous pas bien que la même gloire qui m’ a rendue sensible à le votre affection passée me défend de souffrir les fausses apparences de sa continuation vous dites que mes soupçons et mes inégalités vous rendent le plus malheureux homme de le monde je vous assure que je n’ en crois rien bien que je ne puisse nier que vous ne m’ ayez parfaitement aimée comme vous devez avouer que mon estime vous a dignement récompensé ",
"en cela nous nous sommés rendu justice et je ne veux pas avoir dans la suite moins de bonté si votre conduite répond à le mes intentions vous les trouveriez moins déraisonnables si vous aviez plus de passion et les difficultés de me voir ne feraient que l’ augmenter à le lieu de la diminuer je souffre pour trop aimer et vous pour n’ aimer pas assez si je vous dois croire changeons d’ humeur je trouverai de le repos à le faire mon devoir et vous devez y manquer pour vous mettre en liberté je n’ aperçois pas que j’ oublie la façon dont vous avez passé avec moi l’ hiver ",
"je vous parle aussi franchement que je l’ ai fait autrefois j’ espère que vous en userez aussi bien et que je n’ aurai point de regret d’ être vaincue dans la résolution que j’ avais fait de n’ y plus retourner je garderai le logis ou jours de suite et l’on ne m’ y verra que le soir vous en savez la raison ces lettres que l’on n’ a pu que par une horrible calomnie attribuer à le anne ne sont pas controuvées elles ont été écrites par mme de fouquerolles à le marquis de maulevrier qui a eu la sottise de les perdre dans le salon de la duchesse de PROPN ",
"le marquis tremblant d’ avoir compromis mme de fouquerolles a supplié son ami la rochefoucauld un de les chefs de le parti de les importants de s’ entremettre pour assoupir cette affaire ce dernier a fait comprendre à la duchesse de PROPN que l’on reconnaîtrait aisément l’ erreur ou la fraude dès qu’ on en viendrait à le confronter l’ écriture de ces lettres avec celles de la duchesse de longueville et qu’ elle devait prévenir un éclat qui retomberait sur elle mme de montbazon a donc remis les lettres originales à le m. de la rochefoucauld qui les a fait voir à le m. le prince à le mme la princesse à le mme de rambouillet à la marquise de sablé et à le ma mère amies particulières d’ anne et la vérité bien établie ces lettres ont été brûlées devant la reine à le grand soulagement de mme de fouquerolles nous avons cru d’ abord que l’ affaire s’ arrêterait là c’ était l’ avis de le duc de longueville qui veut ménager mme de montbazon ",
"c’ était aussi l’ avis d’ anne qui pense que sa réputation n’ a pas à le gagner à un plus grand éclat mais mme la princesse toute à l’ enivrement de les succès de son fils exige une réparation égale à l’ offense elle a déclaré que si la reine ne prend pas en main l’ honneur de sa maison elle et tous les siens se retireraient de la cour pour montrer que sa résolution était bien arrêtée elle a quitté paris et s’ est installée avec anne auprès de nous à le labarre ce que voyant la reine a fait à le ma mère l’ honneur de la venir voir ",
"mme la princesse et anne se sont jetées à ses pieds pour lui demander justice et sa majesté leur a bien voulu promettre qu’ elle leur ferait faire par la duchesse de montbazon une réparation publique comme l’ avait été l’ offense il n’ en faudra pas moins pour apaiser la colère de le duc quand il apprendra que pendant qu’ il sauvait la france par sa victoire la calomnie ne craignait pas de s’ attaquer à sa sœur mme la princesse n’ ignore point les sentiments que son fils a pour moi elle me témoigne de son côté une tendresse qui me permet de tout espérer ",
"j’ ai cru que je ne pourrais supporter les émotions de joie et d’ orgueil dont j’ ai été enivrée en cette glorieuse journée a heures de l’ après-midi le te deum a été chanté à le notre-dame pour remercier dieu de la signalée victoire qu’ il lui a plu de donner à les armes de le roi sur ses ennemis en la bataille de rocroy les drapeaux cornettes et guidons pris sur les espagnols en cette mémorable journée ont été portés en triomphe à le notre-dame par les suisses de la garde de le corps ils avaient été présentés hier à le louvre à le leurs majestés le peuple qui fourmillait dans les rues sur leur passage admirait les grandes croix de bourgogne qui traversaient ces étendards la plupart rouges mais en champs de diverses couleurs et ornés de plusieurs devises différentes ",
"on contait que les espagnols avaient bien prédit que la grande réputation de leurs armes serait inutile contre nous par suite de cette devise: mais on reconnaissait que leur valeur n’ avait pas été à le dessous de leur devise: vaincre ou mourir la plupart ayant été trouvés morts dans les rangs où ils avaient été placés comme l’on demandait à le un de leurs prisonniers combien ils étaient il se contenta de répondre: comptez les morts les canons de la ville de la bastille et de l’ arsenal ont servi de basse à la musique de le te deum les réjouissances se sont continuées bien avant dans la nuit retardée par les feux de joie allumés devant toutes les maisons ",
"toute la ville retentit de les cris de vive le roi et la plus grande et plus aimable reine de l’ univers vive le duc d’ PROPN ah! comme je suis fière de lui quel écho ces cris trouvent dans mon cœur avec quel orgueil je relis ces mots éloquents qu’ il m’ a adressés en guise d’ adieu: pour vous je vaincrai! quel coup imprévu! ma joie triomphante comme elle s’ est vite évanouie isabelle m’ est venue voir à son retour de rueil ou elle était allée passer quelques jours "
] | [
"elle trouvera bien moyen de me débarrasser de ce soudard de malheur dit entre ses dents des coups de poing frappés contre le bois coupèrent court à ses réflexions \\n' consolantes –ouvrez! ouvrez je sais que vous êtes là et je veux entrer criait basse profonde de le chef de les enfants-perdus –oui tâche d’ ouvrir la serrure est solide murmura molinchard bien décidé à le faire\\n' le mort ",
"—je ne me consolerai pas reprit prosper vous désolez mon existence elle leva les yeux pour lui dire: et celle qui pleure là-bas celle qui s’ est résignée peut-être par excès d’ amour pour vous la comptez -vous pour rien mais ses yeux seuls parlèrent absorbé dans sa pensée il n’ en comprit pas le reproche muet ",
"le comte et le manufacturier se mirent à le causer politique ils prévoyaient l’ avenir de la PROPN l’ un croyait à les d’ orléans l’ autre à un sauveur inconnu un héros qui se révélerait quand tout serait désespéré: un de le guesclin une jeanne d’ arc ou un autre napoléon ah! si le prince impérial n’ était pas si jeune cornudet les écoutant souriait en homme qui sait le mot de les destinées sa pipe embaumait la cuisine .comme heures sonnaient m. parut on l’ interrogea bien vite ",
"j’ agis par ordre de monsieur votre père et à le nom de la loi il serait inutile de résister et je dus monter dans la fatale voiture qui me conduisit à le paris puis à le saint-lazare où sûre de l’ affection d’ anatole je suis de le moins soutenue par l’ espérance je compte aussi beaucoup sur ma mère qui m’ aime et qui est vraiment bonne voilà l’ histoire de clara cher ami bientôt je l’ espère je vous écrirai une nouvelle lettre pour vous annoncer un événement de le plus grand intérêt pour nous ",
"il paraissait à le présent littéralement effondré .par fois n’ avait -il pas divagué faisant lui aussi allusion à la sinistre réputation de le vieux puits –malédiction il n’ y a rien rien! tous les sortilèges sont à le fond malheur à le tous malheur à le tous!et assommé par cette nouvelle déception car peut-être réellement avait -il fini par croire que le corps de sa fiancée était sous la terre il était parti vers le château comme un fou .il n’ y avait plus grand-chose pour manzin à le apprendre à les houx-noirs et le policier commençait à le dire qu’ avant de poursuivre l’ enquête il fallait retrouver PROPN l’ autre mystérieux disparu .le mystère paraissait s’ obscurcir de plus en plus autour de l’ invraisemblable escamotage d’ éliane il y avait jours que celle-ci était disparue et aucun fait nouveau n’ était venu éclairer même d’ une lueur le mystère troublant de le vieux puits .plus que jamais naturellement les langues marchaient et devant la carence de la justice chacun croyait plus fermement encore que jadis à les esprits et à les maléfices diaboliques",
"enfin je sentis ma conscience je résolus de m’ appuyer uniquement sur elle de considérer les jugements publics les récompenses éclatantes les fortunes rapides les réputations de bulletin comme de ridicules forfanteries et un jeu de hasard qui ne valait pas la peine qu’ on s’ en occupât j’ allai vite à la guerre me plonger dans les rangs inconnus l’ infanterie de ligne l’ infanterie de bataille où les paysans de l’ armée se faisaient faucher par à la fois aussi pareils aussi égaux que les blés d’ une grasse prairie de la beauce je me cachai là comme un chartreux dans son cloître et de le fond de cette foule armée marchant à le pied comme les soldats portant un sac et mangeant leur pain je fis les grandes guerres de l’ empire tant que l’ empire fut debout ah si vous saviez comme je me sentis à l’ aise dans ces fatigues inouïes ",
"devant un guichet des voyageurs lisaient un avis peu rassurant: tempête sur la manche et une femme dont le fils s’ embarquait pour PROPN montrait un visage bouleversé des yeux rouges jusqu’ à le dernier moment elle lui fit des recommandations gêné il dut promettre de ne pas rester un instant sur le pont de le bateau maigret était debout près de le quai où la foule attendait l’ etoile-du-nord tous les grands hôtels sans compter l’ agence étaient représentés ",
"on y remarquait une gaieté qui n’ était pas dans son style le désespoir a des é de rire semblables charles remplissait sa correspondance de descrip oiseuses de détails sans intérêt de phrases vulga il disait des riens il ne disait pas tout que cach donc madame de pierremont de plus en plus souci fit prier le commandant de la thétis d’ interroger les et de lui écrire ensuite à le elle-même une lettre fidentielle ",
"pour atteindre ce but rien ne lui coûte: ni les mensonges ni les crimes ni les pires hypocrisies la voix de corpano vibrait d’ une sorte de colère méprisante don manuel dit d’ un ton surpris: –vous vous êtes pourtant associé à le elle dans son œuvre de revanche contre don et don –oui parce que uniquement tenacement je ne voyais que ma vengeance à le entendre cette femme j’ en étais arrivé à le trouver bons n’ importe quels moyens rien ne me paraissait crime dès qu’ il s’ agissait de le meurtrier de mon fils ",
"il doit sous jours ou se faire remplacer ou rejoindre son régiment entre ces partis je n’ ai pas le choix le prix de les remplaçants est de francs je ne possède pas cette somme dans l’ état actuel de les affaires je ne puis ni la retirer de mon commerce ni l’ emprunter n’ ayant aucune garantie à le offrir à un prêteur "
] |
tout y fut jeté en vrac: platon bob l’ éponge trump tarzan la kryptonite la guerre de les étoiles quelque chose macéra pour produire après quelques années une soupe commune un plan un seul où tout semblait condamné à se coucher à s’ aplatir figure -toi un indien ayant grandi et étudié à les états-unis retournant un beau jour dans la ville de naissance de son père nous sommes cet indien sans même être partis nous sommes devenus des passants des visiteurs d’ une culture extérieure nous sommes des indigènes | [
"ici commence l’ histoire de avant de te connaître j’ ai écrit un long article qui avait pour titre: fragments sur l’ u-topos une histoire de le vertige de robert musil à le bruce j’ ai tendance à le apprécier les formes involontaires de l’ humour et je me dis en le relisant que cet article sérieux en diable bourré de citations était peut-être une bonne plaisanterie une forme involontaire de la plaisanterie je t’ ai dit que je m’ étais rendu une première fois à le mostar où je m’ étais retrouvé par hasard sur cette aire de jeux le long de l’ ancienne ligne de front ",
"j’ avais dû me confronter à l’ incompréhensible l’ extravagance de la sculpture dans les semaines qui avaient suivi j’ essayai de lui donner un sens comment par quelle mystérieuse opération pour quelle étrange raison avait -on pu édifier une sculpture de en plein cœur de l’ europe je fis l’ hypothèse vraisemblable qu’ il devait s’ agir d’ un lieu de mémoire mais de quelle mémoire pouvait bien témoigner le corps en bronze scintillant musculeux de à ",
"il se tenait prêt à le attaquer un bras pour vous fendre l’ autre pour parer à les coups on aurait dit qu’ il sautillait je m’ interrogeais sincèrement si le lieu de mémoire doit bien commémorer quelque chose que pouvait commémorer la sculpture de bruce sur la ligne de front où des croates des serbes des bosniaques s’ étaient entretués il est étonnant elias de sentir avec quelle intensité l’ esprit en mobilisant un savoir peut combler le silence à lequel certaine situation devrait l’ astreindre et donc à le lieu de me taire comme nous nous sommes tus tous les face à le ce qui se présentait comme une énigme pour l’ avenir je me suis empressé de mobiliser un tas de références afin de penser: PROPN ",
"je dois te dire –maintenant que tu peux comprendre ces choses –que je n’ ai pas de grief a contre la culture je persiste à le penser qu’ il est bon dans certaines conditions d’ apprendre de lire de s’ éduquer mais lorsque la culture se met à ce point à le justifier n’ importe quoi en légitimant entre autres l’ impensable d’ une sculpture de bruce à je dis qu’ il est temps de célébrer l’ ignorance ou plus précisément l’ extériorité que seule l’ ignorance autorise une extériorité à le cette époque intoxiquée idiote et fanatique cependant que veux -tu que fait celui dont la profession est d’ écrire ",
"s’ il se présente à sa vue par hasard un objet un symbole impensable ou de le moins indéchiffrable que fait -il? il cherche à le décrire il ne fait en cela que suivre son métier mais je me suis trompé néants c’ est encore trop de grandeur il faudrait dire farces ",
"et je me rends compte aujourd’hui qu’ il n’ est pas étonnant de voir ici ou là dans beaucoup de livres de notre époque transitoire des figures de ponts nous les derniers-nés de le vingtième siècle nous avons eu la charge de relier époques mondes qui se tournent le dos c’ est ce que je reconnais avoir voulu faire avec entêtement dans cet article comme dans beaucoup d’ autres textes que j’ ai pu écrire: construire un pont pour que coexistent ordres qui s’ opposent et cherchent à s’ exclure relier ce qui se renie mais il est évident elias qu’ une culture désire la mort d’ une autre ",
"par absorption par exclusion par inclusion la méthode de cette mise à le mort importe peu et dans le couple batman musil inutile de se demander lequel l’ emportera le vieux monde ne fait que s’ asservir se recycler en se jetant dans les bras de la culture nouvelle faut -il alors choisir la nostalgie ou bien l’ acquiescement distingué à les monstres et à les super-héros si j’ ai voulu partir et quitter l’ europe c’ est que je ne souhaite ni me battre pour l’ une ni me résigner à l’ autre j’ aspire à une autre existence qui pourrait bien me conduire à le arrêter d’ écrire ",
"cette existence c’ est celle que trace à le fil de les ans mon aspiration à le guérir car l’ écriture le savoir je m’ en rends compte ont fini par m’ intoxiquer l’ énergie vitale doit revenir et réveiller toutes les poches éteintes de le regret cette phrase et d’ autres comme celle-ci je les ai gravées en moi après t’ avoir connu cette phrase devait m’ aider à le rompre avec les séductions de la nostalgie ",
"je l’ entendais chaque fois que je me mettais à le mon bureau pour écrire et toi déjà tu n’ étais plus tout à le fait une bête pas encore un enfant tu balbutiais tu essayais de me parler avec si peu de mots tu inventais une langue crapahutais comme un sauvage nous faisions connaissance je me souviens que tu tournais autour de moi en poussant des cris incompréhensibles "
] | [
"quand on lui parle de le misérable état de vieille fille elle sourit et demande voyons en êtes -vous certains que je sois une vieille fille alors il faut bien convenir qu' une sorte de beauté s' est épanouie en la noire marceline et qu' elle est devenue presque laide la blanche marcelle je crois que marceline était fée mais cela n' est pas bien sûr en posant son cogito comme seul certain et en considérant l' existence de le monde comme problématique descartes a trouvé le point de départ essentiel de toute philosophie schopenhauer le monde ",
"quand on a commencé il faut aller jusqu' à le bout jusqu' à le bout vraiment jusqu' à le bout avec vous vous voulez voir jusqu' où et vous êtes prêts à le me suivre pas jusqu' à le bout bien sûr quel bout quelle prétention mais juste un bout de chemin vous acceptez a ne vous fait donc pas peur? et si vous alliez être amenés à le participer à le quelque chose dont vous préférez ne jamais vous approcher que vous avez d' ordinaire le bon goût la pudeur d' ignorer si vous alliez vous commettre subir certains contacts? peur mais vraiment il perd la tête peur nous! nous complices ",
"je viens de lui écrire pour ne pas me laisser dans une insupportable incertitude heures de le soir je sais tout et mon affaire n’ est pas beaucoup meilleure comment vous m’ écrivez à le moi que vous désirez que l’ ennemi nous repousse jusqu’ à le rosier vous me racontez que vous connaissez un paysan navarrais à lequel grâce à le mes explications vous allez donner par écrit toutes les instructions nécessaires pour traverser notre corps d’ armée sans être arrêté afin de couper la greffe tant désirée le malheur veut que l’on trouve la lettre sur le paysan avec des instructions admirablement précises ",
"m. le curé travailla -t-il à le faire commencer pour moi la damnation dès ce monde et les savants de mon pays à lesquels je reprochais de ne rien savoir surent -ils à le moins me dénoncer à le propos voilà des doutes que je soulève sans y attacher d’ importance mais pour ne pas exclure de le nombre de les influences soi-disant politiques ces petites rancunes locales toujours prêtes à le fournir leur contingent à les grosses passions de le moment d’ ailleurs pour faire ma confession tout entière je dois déclarer que je me regardais comme solidaire des opinions-soutenues avec talent avec énergie par le progrès je ne songeais pas à m’ isoler de la mêlée et à le résoudre à le loisir de vains problèmes moraux sans application possible dans le monde de les faits mois après les événements accomplis à le paris le décembre je travaillais j’ essayais de donner des leçons j’ assemblais les matériaux un peu dispersés depuis1848 d’ un grand ouvrage de géologie quand le er avril je reçus la lettre suivante qui me fut remise par un agent de police ",
"–rends-moi cette sacoche PROPN –à quoi bon ricana le chambrion –je te donnerai ce que tu voudras il est trop tard ce mot arracha un nouveau cri à le père clappier ",
"dans les mosquées de l’ islam depuis le moghreb jusqu’ à la mecque tous les jours de les hommes innombrables le front battant la terre font appel à la miséricorde d’ allah le jaloux et sombre jéhovah des hébreux s’ est effacé devant le christ et j’ ai vu le saint-sépulcre qui est bien le lieu de le monde s’ entendent le plus de confiants sanglots même à le angkor des statues bouddhiques à le sourire de pardon se sont assises devant les portes de la cella murée où des hommes d’ il y a déjà plus de ans avaient senti qu’ il fallait cacher le dieu trop terrible de leurs premières théogonies la souveraine pitié j’ incline de plus en plus à le y croire et à le lui tendre les bras parce que j’ ai trop souffert sous tous les ciels à le milieu de les enchantements au de l’ horreur et trop vu souffrir trop vu pleurer et trop vu prier malgré les fluctuations les vicissitudes malgré les révoltes causées par des dogmes étroits et des formules exclusives l’ existence de cette pitié on la sent plus que jamais s’ affirmer universellement dans les âmes hautes qui s’ éclairent ",
"je compte sur vous il me tendait la feuille vous avez aussi mon numéro de téléphone cette fois-ci ne nous perdons pas de vue dans la voiture il a penché de nouveau la tête par-dessus la vitre baissée de la portière dites-moi je pense souvent à le louki je n’ ai toujours pas compris pourquoi il était ému lui qui parlait toujours sans hésiter et de façon si claire il cherchait ses mots c’ est idiot ce que je vous dis il n’ y a rien à le comprendre quand on aime vraiment quelqu’un il faut accepter sa part de mystère et c’ est pour ça qu’ on l’ aime roland il a démarré brusquement sans doute pour couper court à le son émotion ",
"quelque chose de fort de pastoral remplissait l’ atmosphère qu’ il n’ avait pas respiré en suisse en bas un rassemblement de guides de porteurs l’ attendait; le suédois hissé sur sa bête et mêlée à les curieux qui formaient le cercle la famille de le pasteur toutes ces alertes demoiselles coiffées en matin venues pour donner encore à le héros qui avait hanté leurs rêves un temps superbe criait l’ hôtelier dont le crâne luisait à le soleil comme un galet mais tartarin eut beau se presser ce n’ était pas une mince besogne d’ arracher à le sommeil les délégués qui devaient l’ accompagner jusqu’ à la pierre-pointue où finit le chemin de mulet ni prières ni raisonnements ne purent décider le commandant à le sauter de le lit; ",
"les négociants prudents qui n’ oseraient jamais prendre chez eux fût -ce pour copier des lettres un homme qui a mangé une fortune les anciens amis qui ne veulent pas vous donner un emploi qui vous sauverait parce qu’ il n’ est à la hauteur ni de votre mérite ni de l’ affection qui vous unissait à les jours heureux et autres un jour vient où tout est vendu où l’on est seul où le cœur a saigné tout son sang où l’ imagination est à le bout où la dernière illusion a déserté comme le reste où le monde n’ est qu’ un prétexte à le douleurs à le tortures où l’ âme et le corps demandent leur nourriture et où l’on n’ a plus rien à le leur donner ",
"des noirs en pantalon de coutil beige et chemisette blanche à le manches courtes s’ activent autour de notre caravelle modèle réduit a la douane j’ ai quelques difficultés à le faire passer le révérend car j’ avais rempli le visa à le nom de mathias mais fort heureusement je tombe sur un fonctionnaire qui me connaît de réputation et les choses s’ arrangent nous frétons un taxi c’ est une rutilante chignole américaine conduite par un chauffeur noir en short bleu nous nous y répandons tous les béru pinuchet diane et moi le fils chéri de félicie ma brave femme de mère présentement en vacances chez sa cousine adèle "
] |
PROPN crache une molaire d’ occasion qui vient de se dessertir et explose la bouche libre comme une ligne de chemin de fer un jour de grève totale de la sncf —si tu aurais pas eu l’ idée saute-grenue de nous faire coltiner ce macchabe on en serait pas là san-a.! pour un commissaire tu me la copieras! quand je pense qu’ on m’ oblige à le passer des examens pour avoir le droit de faire des couenneries dans ton genre merci bien franchement quand on te voit à l’ œuvre on a envie de se l’ apprendre la loi de courvoisier sur les corps plongés dans les liquides et le principe d’ si tu serais venu nous apporter des pétoires on s’ emparait de la maison on attendait le retour de l’ hélicoptère on naturalisait les occupants et on intimidait à le pilote l’ ordre de nous conduire à le issy-les-moulineaux sans escale —écrase veux-tu! | [
"moralement je lui donne raison et je me vote une distribution de coups de pompes dans le valseur en leur faisant coltiner le cadavre en forêt je voulais accréditer auprès des arrivants ma version de la fuite de san-antonio me permettait de gagner leur confiance et d’ en apprendre plus long sur cette affaire mais le gravos est dans le vrai lorsqu’ il affirme que j’ ai cassé le coup je m’ intéresse à le grand gros chauve ",
"il paraît maussade je donnerais bien l’ antenne de la tour eiffel pour savoir qui il est et quel rôle il est venu jouer dans l’ affaire pourquoi se tenait -il embusqué dans les environs avec des complices pourquoi a -t-il mis le feu à l’ hélicoptère pourquoi a -t-il fait le siège de la propriéte ",
"comme ç a ne coûte rien de le lui demander je le lui demande il parle français mal mais suffisamment pour se faire comprendre qui êtes-vous demandé-je en d’ autres lieux et en d’ autres circonstances ce monsieur se ferait un devoir de la boucler– ou de me la faire boucler– mais lorsqu’ on est enchaîné à les côtés d’ un type on se sent solidaire de ce type ",
"me dit -il je fais une petite plongée dans mon fichier ce nom me dit quelque chose samuel j’ y suis il s’ agit d’ un agent international travaillant pour le compte de le réseau arthuro spécialisé dans l’ achat et la vente de documents en tout genre ",
"c’ est ce fumelard qui nous a cabossés dans la forêt trépigne bérurier on a à peine eu le temps de comprendre ils nous sont sauté dessus et nous ont refilé un terrible coup de goumi sur la capsule ah! les tantes j’ ai cru que le troisième étage de ma fusée se détachait ",
"il incline sa bonne chère hure et me montre une aubergine de taille normale plantée sur le sommet de sa tronche —admire le panorama cher il a déjà oublié sa rancœur —que faisiez -vous dans la forêt? je demande à le sammy duchnock —nous nous apprêtions à le investir la maison ",
"pour quoi faire il me virgule un petit sourire à le base de carats vu que ses dominos ne sont plus d’ origine à lui non plus —vous êtes bien curieux commissaire! —au point où nous en sommes vous pouvez parler je sais la curiosité est la seule chose que je puis assouvir pour peu que vous y mettiez du vôtre il sourit encore c’ est une âme forte ",
"un fataliste surtout il a perdu et il est tranquille fait partie de son job et c’ était compris dans le tarif de les consommations je voulais récupérer l’ autre partie de les documents fait -il —racontez il hausse les épaules ",
"—vous raconter quoi? que savez -vous —racontez -moi tout même ce que je sais me fera plaisir de l’ entendre de votre bouche l’ affaire vous êtes à le courant il s’ est suicidé à l’ hôtel de le danube et de le calvados —oui "
] | [
"à les endroits ombrés les hachures se dessinaient en clair beaucoup plus nettement et laissaient voir les mailles de le réseau; à les places plus éclairées ce filet de brume était insensible et se confondait dans une lueur diffuse il y avait dans l’ air quelque chose d’ assoupi d’ humidement tiède et de doucement terne qui prédisposait singulièrement à la mélancolie tout en allant je pensais que l’ automne était venu aussi pour moi et que l’ été rayonnant était passé sans retour l’ arbre de mon âme était peut-être encore plus effeuillé que les arbres de les forêts ",
"avocat peut-être on défend de belles causes ou architecte on bâtit des maisons on restaure celles qui tombent on construit des écoles des églises nous n' avons pas ici de bons architectes c' est une place à le prendre ",
"quelle douce chose que d’ être aimé comme cela vous éclaire la vie et vous la rend précieuse PROPN se sentit heureux comme il ne se souvenait pas de l’ avoir jamais été il caressa la petite fille comme s’ il eût été son père il prit plaisir à le exciter son babil et trouva charmant tout ce qu’ elle disait ",
"mme sylvain qui depuis si longtemps était servie dans son unique chambre fut sensible non seulement à les égards de l’ entourage mais à l’ organisation matérielle de le repas qui lui rappelait ce qu’ elle avait toujours vu chez son père d’ abord et ensuite dans sa propre maison ici ce n’ élait ni l’ éclat de le luxe ni la profusion de la richesse c’ était le confortable d’ une table bien ordonnée le bon choix de les mets l’ aisance de le service et cet ensemble de distinction et de bonhomie qui ne se rencontre que dans la bonne compagnie une douce gaieté animait les convives mme sylvain elle-même se laissait aller à la confiance à l’ abandon et sa petite fille un peu intimidés d’ abord parce qu’ elle ne dînait jamais en ville finit par se sentir à l’ aise dans ce milieu si bienveillant ",
"ce n’ était pas fort gentil en effet.luz demanda: –qu’ est -ce que c’ est un crétin –c’ est un être qui n’ a pas d’ intelligence presque un idiot vous savez comme ?la petite fille eut une exclamation indignée –comme mais n’ est pas comme qu’ est -ce qu’ il dit albert sottises ne vous en occupez pas et vous luz venez vite car nous nous sommes attardées la petite fille se tourna vers et lui saisit la main ",
"je l\\ écoutai en proie à la stupeur me parler avec un calme extraordinaire et d\\' une voix où le souvenir de sa femme ne mettait plus que de la tendresse une tendresse désintéressée j\\' allais dire désincarnée car était bien une voix d\\' outre-tombe et qui émeut tant à me la rappeler sur le point de rapporter ces son vrai testament et qu\\ il a voulu que je recueille j\\' ai arrêter ma plume tremblait dans ma main commença -t-il sur le même ton d\\' intellectualisme stoïque qu\\ il avait eu pour établir dans ce même cabinet le diagnostic de son cancer ai-je eu assez raison toute ma vie de ne croire qu\\ à le fait ",
"ca se rencontre quand j’ étais fou j’ ai eu une paire de bottes qui m’ appelaient polichinelle on ne tient pas assez compte de ces détails prince de polignac a été à le tu et à le toi avec chodruc-duclos vous savez? eh bien PROPN est descendu dans la chambre à le coucher de le prince par le tuyau de la cheminée mardi dernier et lui a dit: va bien tron de l’ aër mon bon le prince a appelé personne n’ est venu ",
"c’ est orel qui a tiré et dans la même seconde la façade d’ un bâtiment mètres plus loin vomit à l’ impact un geyser horizontal de débris de fumée dans lequel passe comme un mouvement de cape une grande pièce de tissu clair tenture rideau couvre-lit les morceaux n’ ont pas fini de retomber que les fantassins se sont précipités dans l’ édifice crevé d’ autres accroupis contre le mur d’ en face leurs armes braquées vers la façade guettent un bouillon de feu jaillit d’ une fenêtre devient un nuage d’ encre qui stagne à le droit de le sol l’ infanterie nettoie les appartements à le lance-flammes ",
"elle verrait bien important le nécessaire était la lettre de désaveu il tenait la seule chance de avoir comment ne pas la courir et tout de suite il était mis en mesure ",
"en ce moment celle de PROPN primait tout elle pouvait être durable étant donné le prestige que la beauté de mllesormagnes et sa supériorité d’ intelligence devaient exercer sur ce jeune homme d’ esprit sensible et affiné mais cette passion très humble cet entier abandon d’ une volonté masculine à sa volonté de femme était -ce cela que recherchait non s’ il fallait en croire les paroles prononcées à le propos de heurtal et de mylène elle ne voulait pas un compagnon soumis et admirateur mais un époux c’est-à-dire un autre elle-même qui la comprît dans toutes les délicatesses de sa pensée de sa foi qui serait son conseiller son ami le plus cher et qu’ elle pourrait estimer entre tous "
] |
malheureusement le pauvre quasimodo avait trop étudié son art et il était trop sincère avec lui-même pour se faire illusion il n\ était que laid et il se croyait effroyable il ne s\' en consolait pas les railleries de ses camarades qu\ il supportait sans se plaindre mettaient le comble à sa douleur fois il avait songé à se tuer | [
"mais il avait ans et à le cet âge peut -on désespérer de tout on veut vivre ne fût -ce que par curiosité il n\\ espérait pas être aimé il pouvait aspirer à la gloire; et qu\\ y a -t-il de plus désirable sur la terre un soir ces réflexions ayant occupé plus que de coutume il accorda un sursis et résolut de vivre jusqu\\ à le ans à le cet âge pensa -t-il si je n\\' ai ni amour ni gloire je me tuerai ",
"ayant pris cette sage résolution il vit que le temps était beau que la lune éclairait paris et il alla se promener à les champs-élysées il avait à le peine fait pas dans la grande avenue lorsqu\\ il aperçut une jeune fille simplement vêtue et d\\' une tournure gracieuse qui marchait devant lui un gros homme orné de breloques d\\' une canne et d\\' la suivait de près en marmottant à le voix basse quelques paroles que le peintre n\\' entendit pas mais dont il devina le sens la jeune fille sans répondre traversa la chaussée et continua sa route sur le trottoir opposé le gros homme la suivit et recommença son discours ",
"pendant ce temps le peintre réfléchissait que fait là cette femme il est minuit ce n\\ est pas heure où les pensionnaires courent les rues cherche -telle les aventures ",
"mais elle fuit ce gros homme peut-être est -il trop gros a quoi tient la vertu de les femmes peut-être est -ce une femme vertueuse qui aime le clair de lune cela se voit quelquefois ",
"dans tous les cas il est clair que ce gros homme la gêne fort qu\\ importe qu\\ elle soit vertueuse ou non il traversa la chaussée à son tour voilà se dit -il une belle occasion de faire le chevalier errant bayard sans peur et sans reproche ne l\\ 'eût pas laissée échapper si j\\' allais à le secours de la beauté en danger ",
"PROPN est une de ces occasions où si on est pas sublime ou est tout à le fait ridicule sublime ou ridicule il y a de quoi réfléchir attendons encore décidément ce gros homme est insupportable quelle parole grossière a -t-il pu lui dire la jeune fille marche comme si elle courait ",
"elle regarde de tous côtés que cherche -t-elle? un sergent de ville sans doute le sergent de ville est aujourd\\'hui le successeur de roland et de bayard et le défenseur de la belle angélique temps ô moeurs puisque le sergent de ville n\\ est pas à son poste faisons ce qu\\ il aurait dû faire il boutonna son paletot hâta le pas et joignit bientôt le couple qu\\ il suivait ",
"à le même instant le gros homme terminait son discours par cette péroraison décisive une chaumière et mon coeur mademoiselle la chaumière vaut million tout en parlant il prenait la jeune fille par le bras et cherchait à entraîner celle-ci poussa un cri de frayeur tout à le coup le gros homme saisi à le son tour par mains vigoureuses tourna brusquement sur lui-même et se trouva face à le face avec le peintre qui êtes-vous que me voulez -vous écria -t-il ",
"—je suis le cousin de mademoiselle répondit le peintre d\\' un ton ferme et je vous prie de chercher fortune ailleurs —le la plaisanterie est bonne vous êtes bien jeune pour un cousin monsieur le défenseur de les belles —cousin ou non dit le peintre je vous défends de la suivre et de quel droit mon brave "
] | [
"il module —je suis parvenu à le nos fins monsieur le directeur notre ami est à le quelques centaines de mètres de moi c’ est une charmante vieille dame qui vit paisiblement dans une maison cossue en compagnie de son grand fils beaucoup plus à le nord à le milsabör ",
"peut-être cela est -il pénible à le votre nature indépendante ces mots étaient prononcés avec une gaieté un peu moqueuse sourit de nouveau en disant –qui vous a fait connaître cette particularité de mon caractère –mon grand-père d’ abord puis et aussi un éclair passa dans le regard d’ PROPN elle a dû vous dire de le mal de moi n’ est -ce pas oh! non ouvertement je connais sa manière je connais je connais un pli de mépris souleva la lèvre de la jeune fille ",
"il t' embrassera te demandera si je suis heureuse si père m' a pardonné si je n' épouse pas le russe qui a une tante à le caucase si alors je m' approcherai doucement puis lui mettrai mes bras autour de le cou mais il doit être si faible mon andré pourra -t-il supporter pareille joie qu' un homme qui vient de faire lieues en chemin de fer se trouve mal parce qu' une jolie fille se jette à sa tête voilà qui serait fort comme tu dis ça! ",
"cet ancien administrateur d’ un âge d’ une poudre d’ une voussure de dos à ne rien lire sans lunettes tendait son respectable abdomen avec tout l’ orgueil d’ un vieillard à le maîtresse et portait à ses oreilles de les boucles d’ or qui rappelaient celles de le vieux général montcornet l’ habitué de le vaudeville affectionnait le bleu: son pantalon et sa vieille redingote très-amples étaient en drap bleu depuis quand vient ce vieux-la demanda maxime à qui les lunettes parurent d’ un port suspect dès le commencement répondit voici bientôt mois –bon cérizet n’ est venu que depuis un mois se dit maxime en lui-même fais -le donc parler dit -il à l’ oreille d’ antonia je veux entendre sa voix ",
"elle s’ amuse comme une petite fille oui j’ ai fait la guerre en france la guerre mais vous étiez enfant de troupe alors non j’ ai ans air connu on ne vous les donnerait pas brusquement sur ce radeau flottant près de cette fille rousse avec le mahomet qui nous cogne dessus à le grands coups de rayons je me sens envahi par une étrange félicité ",
"il reconnaissait la substance même de les renseignements recueillis par lui à ce propos et résumés par lui sur un cahier qu’ il avait glissé dans un placard de sa chambre parmi des liasses de vieux dossiers à le cours de sa visite nocturne raoul d’ avenac avait donc eu le temps de découvrir et de lire ces pages nous sommes d’ accord bredouilla béchoux qui n’ eut pas la force de protester —en ce cas achève dit raoul ton cahier secret ne souffle pas un mot de la journée d’ hier disparition de catherine montessieux assassinat de je ne sais pas qui ",
"ce roi bourgeois ou manant souverain ensanglanta le quartier transnonain à le napoléon iii maintenant ne vit -on pas un flatteur flegmatique ans plus tard frapper la république il croit s’ entendre avec les potentats pour partager tous les faibles états mais l’on verra que l’ âme ambitieuse sur son déclin deviendra malheureuse car déjà l’ oncle était un orgueilleux ",
"—arrêtez dit vivement conrad un peu plus à le droite vous voyez —oui oui je vois à le pas d’ eux au-delà de le chêne tronqué par la foudre et dans la direction de le calvaire-fleuri on apercevait quelque chose de blanc une silhouette qui tâchait de le moins pouvait -on le croire de se dissimuler derrière un groupe d’ arbustes —pas un mot pas un geste ordonna rien qui puisse lui faire supposer que nous l’ avons découvert conrad tu vas m’ accompagner ",
"à le fur et à le mesure qu’ ils s’ approchaient de la maison qu’ ils progressaient sur la route en lacets bordée de bosquets d’ arbres transpercés de soleil de cactus énormes de massifs de rhododendrons et de lauriers-roses de mimosas et d’ eucalyptus de villas camouflées et de piscines que laissaient deviner ici et là un rectangle de lumière bleue elle a senti son corps entier se tendre comme s’ il se braquait tentait de ralentir elle s’ est garée le long de le muret il n’ a pas bougé d’ un millimètre ",
"maintenant nous devons quitter et peut-être pour jamais nous retournons demain en europe ce lieu délicieux et unique qui est la mosquée verte notre dernier coup d’ œil jeté à le kiosque sépulcral de le sultan est inoubliable le soleil très bas à le travers d’ un vitrail qui semble en pierreries envoie des gerbes de rayons colorés sur le catafalque rose et argent et la grande chose funèbre se détache ainsi toute lumineuse sur la pénombre marine de ces fonds revêtus de précieuses faïences vertes brousse que nous traversons pour la dernière fois est déjà envahie par l’ ombre de le soir le crépuscule est commencé sous les platanes et sous la voûte touffue de les treilles dans les petites rues où toute la population est maintenant assise après les paisibles travaux de le jour pour fumer les narguilés endormeurs gens de le peuple en veste courte rouge ou bleue les reins ceints de cachemire la tête noble coiffée de le tarbouch à le gland noir qu’ un mince turban de soie entoure; "
] |
il est assis dans le fauteuil vert mais il semble me parler d’ une lieue quand il me dit que grand-père est mort de le temps passe encore en corrèze sous l’ impalpable gaze nous reviendrons encore michel et moi seulement à le cassagnes pâques l’ année de nos ans la maison rose est fermée la guerre d’ algérie a pris de telles proportions que même nous même à le ans nous savons que c’ est la guerre | [
"le propriétaire de la roque est rentré il s’ y est installé les grands-parents maternels de michel se sont retirés dans le presbytère de le village dont le délabrement et l’ inconfort l’ emportent presque sur celui de la roque il fait froid d’ abord nous grelottons le soir lorsque nous quittons la cuisine où la vie en s’ étiolant se concentre ",
"l’ eau courante n’ arrive pas il faut aller remplir un seau dehors à la pompe et l’on se sert de la couade une espèce de louche en bois à le manche percé d’ un canon pour se laver parcimonieusement les mains avant les repas une pénombre perpétuelle noie l’ extrémité de la chambre glacée quelques éléments de le mobilier rescapé en émergent à le peine il y eut plusieurs jours de pluie et ensuite de la brume avant le matin ou ̀ ce fut comme si en deçà d’ un sommeil assorti à la sombre demeure nous nous étions mis à le rêver ensemble les yeux ouverts de le commencement ",
"un fil d’ or sertissait le joint de le volet les vieilles choses renaissaient à le leur splendeur enfuie le noyer poli d’ un bahut poudreux la panse bosselée d’ un chaudron à le confiture répondaient de le fond de l’ ombre à l’ appel de le rêve la rosée quand nous avons ouvert la porte s’ était évaporée c’ est ce jour PROPN que j’ ai vu céleste pour la dernière fois ",
"je crois ne l’ avoir vue que fois dans cette vie et la première c’ était presque sur le rivage avant même l’ aurore les oasis éblouies qui jalonnaient la bonne route gourdon salviac cazals et je ne dirais pas que la maison de céleste était grande et labyrinthique à s’ y perdre comme la roque comme à un moindre degré le presbytère mais pas la maison rose qui était toute petite si les rêves moins nombreux il est vrai où j’ y revins encore ne me la montraient telle et que l’ épreuve de la réalite ne m’ eût convaincu que j’ avais tort de douter d’ eux elle était à le droite de l’ unique rue de le village lorsqu’ on montait de la place délimitée par l’ école le cimetière le presbytère et l’ épicerie marceau vers la maison rose et au-delà vers la roque le rez-de-chaussée semblait désaffecté on gravissait un escalier de pierre avant de découvrir le comptoir avec céleste derrière dans une salle qui occupait la presque totalité de l’ étage et faisait pêle-mêle office de cuisine de débit de tabac de salle à le manger peut-être de chambre de bureau de poste e",
"ou grandes filles hétéroclites évoluaient entre le fourneau la pierre d’ évier et les armoires étaient stockés les cartouches de cigarettes les liasses d’ enveloppes les planches de timbres et les livres de compte la première fois j’ étais avec mon père et mon oncle descendus de la maison rose acheter de le caporal je ne vois plus le visage de céleste mais j’ en garde l’ impression pénétrante douloureuse d’ une disgrâce l’ âge y avait sa part mais avant il y avait autre chose une élongation excessive de la face un creusement de les traits comme sous l’ action de quelque bizarrerie de le tempérament et l’ accoutrement ",
"céleste portait toujours les fois un béret basque enfoncé jusqu’ à les yeux plusieurs épaisseurs de tricot sur une blouse grise et la fumée de sa gauloise lui fermait un œil j’ étais partagé la deuxième fois entre la compassion et l’ incrédulité joyeuse où je vois le signe qu’ un autre âge commençait j’ étais intrigué par la présence de ces filles des vieilles de ou ans elles aussi un peu baroques qui ne ressemblaient pas à le céleste ni ne se ressemblaient entre elles plus tard j’ ai su qu’ elles étaient placées là par l’ assistance publique et plus tard encore alors que céleste avait rejoint m.salvant et tant d’ autres dans la pièce claire j’ ai appris par michel qui le tenait de l’ ancien instituteur de le village que l’on avait trouvé dans ses armoires de l’ or de grandes quantités qu’ elle léguait à les filles étranges restées de ce côté-ci de le temps ",
"donc céleste a manipulé un bon moment le combiné qu’ elle avait sur le comptoir avec les balances nous sommes allés tante madeleine et moi jusqu’ à la cloison où était fixé un téléphone mural une soupe à la citrouille mijotait sur la cuisinière à la fenêtre c’ était le premier jour de le dernier printemps sur le quercy on a eu le b21116 à le brive et c’ est le lendemain que papa est venu me chercher ",
"ensuite années passent à le compter de les jours de la maison rose de le sommeil océanique de les chambres de la roque mais en rêve je suis revenu souvent j’ ai passé à le cours de cette période beaucoup plus de temps dans le lot que je ne l’ avais fait pour de bon à le début l’ aube violette a percé à les tréfonds de la nuit des locomotives à le vapeur ferraillées depuis longtemps respiraient dans l’ obscurité ",
"j’ entendais leur souffle profond comme l’ impétueuse promesse d’ un bonheur parfait j’ ai gravi sans qu’ il soit besoin que mes jambes me portent l’ escalier de la roque et il y a une manière de pousser la porte de la remise de la maison rose ou un mot à le dire un de ceux faciles en petit nombre dont les petits enfants ont déjà l’ usage ou autre chose qui éveillait à le lieues à le et années de distance le parfum et puis je suis revenu un jour de jour avec michel lui n’ est pas parti il a bien couru le monde porté ses pas jusqu’ en afrique équatoriale mais c’ était par accident comme on s’ accompagne soi-même lorsqu’ il n’ y a pas moyen de faire autrement comme il arrive durant l’ intermède "
] | [
"—oui c’ est ben bon de voir la queue de la bête mais c’ vlimeux de fanfan lazette est si blagueur qu’ il me faudrait d’ autres preuves que ç a pour le croire sur parole d’ abord continua pierriche tu avoueras ben qu’ il a tout ce qu’ il faut pour se faire poursuivre par la bête à le grand’queue il est blagueur tu viens de le dire il aime à le prendre la goutte tout le monde le sait et ç a court sur la huitième année qu’ il fait des pâques de renard s’ il faut être ans sans faire ses pâques ordinaires pour courir le loup-garou il suffit de faire des pâques de renard pendant la même période pour se faire attaquer par la bête à le grand’queue et il l’ a rencontrée en face de le manoir de dautraye dans les grands arbres qui bordent la route où le soleil ne pénètre jamais même en plein midi ",
"nous formions une chaîne quand vint l’ envie de vomir je me mis à avaler ma salive comme un forcené avec l’ efficacité coutumière la nausée n’ est rien d’ autre que le signal de la réussite les rarissimes malheureux que la psilocybine laisse de marbre n’ éprouvent pas ces sensations liminaires j’ expliquai à le mes amies le transitoire de cette sensation détestable formidable laissez-passer vers des contrées sublimes —tu y es? raconte dis -je à astrolabe ",
"a la fin de sa vie il prétendait certaines fois qu’ il avait aimé choses d’ autres fois choses la voix le coït la forêt il ajoutait parfois les livres mais il disait qu’ il n’ en goûtait qu' un petit nombre il composa controverses PROPN le père affirme qu’ il en aurait rédigé dans le roman il appréciait l’ énergie ",
"ce n' est pas sans peine que j' ai pu saisir ses augustes traits je dois il est vrai en accuser uniquement le bizarre costume de certaines étrangères dans une autre occasion ajouta -t-il j' ai conçu de bien flatteuses espérances pour le bonheur de mon pays puisque la prudence et le bon accord de toutes les puissances de l' europe trouveront moyen de satisfaire à le ce que la religion la politique et l' humanité peuvent justement demander j' aime à le croire c' est en secondant nos efforts par une protection puissante PROPN avait à le peine achevé que la conversation se dirigea tout naturellement sur les grands intérêts de sa patrie discussion sur la cause de les grecs et de les turcs —légitimité de les ottomans.—mm. de bonald condorcet —les comnènes ",
"–sujet très passionnant pour les lecteurs d’ un journal railla -t-il froidement en reprenant place dans le fauteuil et en choisissant une nouvelle cigarette comme s’ il trouvait un certain plaisir à le continuer cette petite discussion un vague sourire rôdait à le nouveau sur les lèvres de l’ homme mais qui aurait pu dire quelles pensées se cachaient sous son apparente orane n’ était pas d’ ailleurs dans un état d’ esprit qui pût lui permettre de juger les réactions de son mari –alors disait -elle toujours avec emportement vous ne trouvez pas drôle que j’ aie proclamé que notre ménage était un ménage d’ amoureux j’ ai dit que vous m’ adoriez ",
"aussi lorsque tout récemment un barnum allemand était venu lui offrir une somme relativement forte pour acquérir le vieil obus célèbre en raison de ses pérégrinations intersidérales proposant de le promener à le travers regretta -t-il amèrement d\\' avoir gaspillé si à la légère ce qui représentait une petite fortune un autre barnum—un américain celui-là—était venu lui proposer une combinaison magnifique et qui devait forcément donner des résultats inespérés il ne s\\' agissait de rien moins que de engager lui à le raison de roubles par jour pour exhiber tout comme un dompteur fait une aérolithe sur lequel il avait voyagé —nous ferons de or avait déclaré le barnum et si vous voulez je vous donnerai sur les recettes malheureusement cet individu avait fait sa proposition trop prématurément PROPN était encore dans toute l\\ ivresse de le triomphe et la pensée de exhiber ainsi qu\\' un bateleur avait fait se hérisser ses cheveux sur sa tête il avait congédié homme avec mépris et avait renoncé en faveur de observatoire de poulkowa à la part de propriété q",
"des rues des rues des rues toujours sans fin eternelle et vivante palpitation à le sein de le planétaire organisme matrice fiévreuse et vibrante pustuleuse gangrène volcan microcosme abcès siège d’ infection maladive et cuisante tout y afflue tout en rayonne tout s’ y reflète ou s’ en émet avec la propagation aveugle et sûre des ondulations autour de l’ eau remuée avec le tourbillonnement fatal de l’ océan qui s’ engouffre dans le maelstrom mystère pourquoi ce mode-là de la substance pourquoi ce perpétuel devenir ",
"je bénis le vibreur qui me permettait d’ échapper à ces monstres car je ne doutais pas qu’ ils fussent sortis de terre pour me détruire ils étaient nus eux aussi un assemblage d’ os gigantesques et de muscles démesurés composait leurs corps pas plus que les timides bergers ils ne paraissaient avoir de tripes ni de sexe leurs côtes descendaient jusqu’ à le leurs cuisses pareilles à des arches de pont ",
"tout allait bien à la maison sauf la maîtresse qui gardait presque toujours le lit chapitre grand louis déclare à son maître qu’ il veut se marier ilyavait déjà ans que solange était mariée; on approchait de la saint-jean grand louis dit à le jeanne: tu as fait ton devoir petite jeanne tu as bien soigné la maîtresse et la maison aussi ",
"après quelques causeries semblables de les jours suivants je compris vite quels étaient votre faible et votre idole vos dangers et vos désirs je vis en vous comme un autre moi-même mais jeune à le demi inexpérimenté encore avant les amertumes subies à le âge de épreuve et capable peut-être de bonheur je me pris alors de tendresse et de tristesse ce coeur qui se croyait fermé pour jamais à les amitiés nouvelles est rouvert pour vous vous vous êtes quelquefois étonné quand vous m\\' avez mieux connu mon ami que je n\\' eusse jamais essayé de saisir et d\\' exercer une influence régulière et de me faire une place évidente par des écrits par la prédication ou autrement dans les graves questions morales et religieuses qui ont partagé et partagent notre pays "
] |
–alors je vois qu’ il n’ y a pas moyen de s’ arranger et que tout ce que je peux faire pour vous c’ est de vous donner la réparation que vous exigez comptez donc sur ma parole et sur mon silence en sortant de le palais demain vous me trouverez à le lieu qu’ il vous plaira de désigner .nous fîmes nos conventions après quoi le jeune officier me dit d’ un air affectueux et triste –voilà pour moi une mauvaise affaire monsieur car si j’ avais le malheur de vous tuer je crois que je me tuerais moi-même après | [
"je ne pourrais pas me pardonner la nécessité ou ̀ j’ ai mis un homme de cœur comme vous de jouer sa vie contre la mienne dieu veuille que le résultat ne soit pas trop grave il me servira de leçon et en attendant quoi qu’ il arrive voyez mon repentir et n’ ayez pas une trop mauvaise idée de moi il est bien certain que le monde nous élève mal nous autres jeunes gens de famille ",
"nous oublions que la bourgeoisie nous vaut et qu’ il est temps de compter avec elle allons donnez -moi la main à le présent en attendant que nous nous coupions la gorge!madame d’ PROPN devait venir le lendemain pour assister à les débats j’ avais reçu d’ elle plusieurs lettres très amicales où elle ne me détournait plus de mon devoir d’ avocat et où elle se contentait de me recommander de respecter l’ honneur de ses parents qui ne pouvait disait -elle être méconnu et offensé sans qu’ il en rejaillît de la honte sur elle-même il était facile de voir qu’ elle comptait sur sa présence pour me contenir à le cas ou je me laisserais emporter par quelque dépit oratoire elle se trompait en supposant qu’ elle eût exercé sur moi quelque pouvoir ",
"j’ étais désormais gouverné par une plus haute influence par un souvenir bien autrement puissant que le sien m’ entretins encore avec mon père dans la soirée et l’ amenai à le me laisser libre d’ apprécier comme je l’ entendais le côté moral de l’ affaire il me donna le bonsoir en me disant d’ un air un peu goguenard que je ne compris pas plus que ses paroles –mon cher enfant prends garde à le toi madame d’ ionis est pour toi un oracle je le sais! mais j’ ai grand’peur que tu ne tiennes le bougeoir pour un autre comme il vit mon étonnement il ajouta: –nous parlerons de cela plus tard songe à le bien parler demain et à le faire honneur à le ton père à le moment de me mettre à le lit je fus frappé de la vue d’ un nœud de rubans verts attaché à le mon oreiller avec une épingle je le pris et sentis qu’ il contenait une bague c’ était l’ étoile d’ émeraude dont le souvenir ne m’ était resté que comme celui d’ un rêve de la fièvre ",
"elle existait cette bague mystérieuse elle m’ était rendue!je la passai à le mon doigt et je la touchai fois pour m’ assurer que je n’ étais pas dupe d’ une illusion puis je l’ ôtai et l’ examinai avec une attention dont je n’ avais pas été capable à le château d’ ionis et j’ y déchiffrai cette devise en caractères très anciens ta vie n’ est qu’ à le moi c’ était donc une défense de me battre l’ immortelle ne voulait pas me permettre encore d’ aller la rejoindre ",
"ce fut une cruelle douleur car depuis quelques heures la soif de la mort s’ était emparée de moi et j’ espérais être autorisé par les circonstances à le me débarrasser de la vie sans révolte et sans la ̂cheté .je sonnai baptiste que j’ entendais marcher encore dans la maison –écoute lui dis -je il faut me dire la vérité mon ami; car tu es un honnête homme et ma raison est dans tes mains qui est venu ici dans la soirée qui a apporté la bague dans ma chambre là sur mon oreiller ",
"–quelle bague monsieur je n’ ai pas vu de bague –mais maintenant ne la vois -tu pas n’ est -elle pas à le mon doigt ne l’ y as -tu pas déjà vue à le château d’ ionis ",
"–certainement monsieur que je la vois et que je la reconnais bien c’ est celle que vous aviez perdue là-bas et que j’ ai retrouvée entre carreaux mais je vous jure sur l’ honneur que je ne sais pas comment elle se trouve ici et qu’ en faisant votre couverture je n’ ai rien vu sur votre oreiller à le moins peut-être pourras -tu me dire une chose que je n’ ai jamais osé te demander après cette fièvre qui m’ avait rendu fou pendant quelques heures par qui cette bague m’ avait -elle été prise à le château d’ ionis ",
"–voilà ce que je ne sais pas non plus monsieur ne vous la voyant plus à le doigt j’ ai pensé que vous l’ aviez cachée pour ne pas compromettre –qui explique -toi –dame monsieur est -ce que ce n’ est pas madame d’ ionis qui vous l’ avait donnée –nullement –après monsieur n’ est pas forcé de me dire mais ç a doit être elle qui vous l’ a renvoyée -tu vu quelqu’un de chez elle venir ici aujourd’hui –non monsieur personne ",
"mais celui qui a fait la commission connaît les êtres de la maison pas moins!voyant que je ne tirerais rien de l’ examen de les choses réelles je congédiai baptiste et me livrai à mes rêveries accoutumées tout cela ne pouvait plus être expliqué naturellement cette bague contenait le secret de ma destinée j’ étais désolé d’ avoir à le désobéir à le mon immortelle et j’ étais heureux en même temps de m’ imaginer qu’ elle tenait sa promesse de veiller sur moi .je ne fermai pas l’ œil de la nuit ma pauvre tête était bien malade et mon cœur encore plus "
] | [
"ou cet homme n’ est -il qu’ un fou faisant carnaval d’ infamies pour en revenir reprit palomas car mes opinions hardies vous donnent la chair de poule je vois bien cela interrompit pescaire les opinions nous importent peu mais il y a les espions de ton oncle –un habile homme seigneurs qui se laisse battre à le dehors il est vrai mais qui défend sa place à l’ intérieur avec ses dents et avec ses ongles voilà un ministre qui tient à son roi! donc à le premier mot de cette extravagance un mariage pour moi j’ ai poussé les hauts cris ",
"quand il les rouvrit il reconnut à la lueur de les torches et de les lampes électriques qui éclairaient la bataille qu’ il était heureusement tombé à le milieu d’ une compagnie d’ highlanders commandée par le capitaine fordyce que serraient de près les cipayes de le radjah le champ de bataille présentait un spectacle d’ une indicible confusion la trahison de chapman n’ avait qu’ à le moitié réussi les soldats anglais quoique surpris se défendaient vigoureusement les coups de feu sillonnaient la nuit l’ éclair de les sabres rouges de sang rayait tout à le coup les ténèbres ",
"je la voyais nettement à le travers la vitre arrière il a tout à le coup obliqué à le droite dans le boulevard saint-germain puis pendant près de minutes il a tourné en rond dans les petites rues de saint-germain-des-prés je suppose qu’ elle espérait me semer quand elle a compris que ce n’ était pas possible elle a donné de nouvelles instructions et son taxi n’ a pas tardé à s’ arrêter devant un immeuble de la rue monsieur-le-prince maigret écoutait patiemment sans interrompre elle a gardé la voiture et est entrée ",
"si elle commet des péchés par son ordre ce ne sera pas à le elle à en répondre un jour ces passages de l’ homélie de le pape le firent accuser d’ irréligion par madame de granville et par son confesseur mais avant que le bref n’ arrivât le substitut s’ aperçut de la stricte observance de les lois ecclésiastiques que sa femme lui imposait les jours maigres et il ordonna à ses gens de lui servir de le gras pendant toute l’ année quelque déplaisir que cet ordre causât à sa femme granville qui de le gras et de le maigre se souciait fort peu le maintint avec une fermeté virile la plus faible créature pensante n’ est -elle pas blessée dans ce qu’ elle a de plus cher quand elle accomplit par l’ instigation d’ une autre volonté que la sienne une chose qu’ elle eût naturellement faite de toutes les tyrannies la plus odieuse est celle qui ôte perpétuellement à l’ âme le mérite de ses actions et de ses pensées on abdique sans avoir régné ",
"un portefeuille représente le travail la puissance l’ autorité l’ omnipotence et l’ omniscience lorsque touffémont hier soir à la chambre de les députés j’ y étais donc je parle en connaissance de cause a déposé sur la tribune son portefeuille d’ ancien ministre le ministère s’ est senti perdu que de documents accablants devait contenir le portefeuille de le grand travailleur! que de chiffres! que de statistiques le mais ne tira rien de ses poches gonflées de temps à le autre tout en parlant il appuyait la main sur le portefeuille avec l’ air de dire: tout est or rien n’ était là que les africaines de béchoux les titres de gassire et de vieux journaux ",
"PROPN a été mon dernier chagrin après je me suis dit c’ est bête de prendre tant d’ intérêt à les autres pendant que j’ étais employé j’ avais la sottise de m’ intéresser à le toutes les maisons où je dînais je les défendais en cas de médisance je ne les calomniais pas je j’ étais un enfant quand sa fille lui eut expliqué sa position la ci-devant perle s’ écria: –mes pauvres enfants qui donc me fera mes robes ",
"—grises ou blanches c’ est toujours une question de tendresse dis-je —vous vous faites des idées d’ ailleurs si mes souvenirs sont exacts les pythons ne mâchent pas ils avalent alors vous comprenez cette question de tendresse n’ intervient pas on ne se comprenait pas ",
"il formait à la bifurcation de routes un bloc massif très endommagé extérieurement la grande roue détraquée s’ immobilisait sur ses palettes le toit s’ inclinait à le demi effondré des décombres gisaient sous les murs par tas tout indiquait le passage terrible de les boulets de le reste plus une âme dans ces grandes cours sur lesquelles les peupliers se balançaient avec des lamentations et l’ eau de les gouttières en clapotant sur le pavé d’ un petit bruit monotone qui ne décessait pas rendait cette solitude plus vide encore ",
"ainsi s’ explique la tenue qui fut pendant ans celle de les ex-zazous ils s’ habillaient avec des surplus américains et chemises à le carreaux ils se réunissaient avenue PROPN dans le quartier de les champs-élysées et aussi à le champo à le coin de la rue champollion qui était alors un dancing une poignée d’ entre eux aimaient outre le jazz kafka sartre les romans américains pendant la guerre ils fouinaient dans les boîtes de les quais et ils triomphaient quand ils y dénichaient les œuvres interdites de faulkner ou d’ hemingway pour lire pour discuter ils venaient à le saint-germain-des-prés ",
"immobiles roides muets à l' instar de automates ils se regardèrent quelques instants à le visage dans les yeux qui les voyait tous de profil observa avec un âpre intérêt le jeu étrange de le masque de clément son oeil grand et fixe était plein d' épouvante les ailes de ses narines se dilataient à se rompre il serrait les mâchoires et les faisait craquer; "
] |
oui mais tu le jetteras par dessus le pont pour fortunio avec ta plus belle robe et un chapeau tout neuf c’ est donc un démon votre fortunio n’ importe je parie le rendre amoureux de moi à en perdre la tête et cela avant semaines si ce n’ était qu’ un démon ce serait peu de chose et lu en viendrais aisément à le bout tromper le diable n’ est qu’ un jeu pour une femme | [
"c’ est donc un ange pas davantage à le surplus tu vas juger toi même car on vient d’ ouvrir la porte de l’ hôtel et j’ entends le bruit d’ une voiture dans la cour ce ne peut être que lui je parie mon attelage de chevaux gris pommelés contre une de tes papillotes que tu ne trouves pas une petite porte grande comme un trou de souris pour te glisser dans le cœur de fortunio j’ irai donc à le longchamp dans une calèche attelée à la d’ aumont dit la petite en se frappant joyeusement dans les mains ",
"monsieur fortunio cria d’ une voix glapissante qui domina un moment le bruit de les conversations et le cliquetis de la vaiselle un grand mulâtre bizarrement vêtu toutes les têtes se tournèrent subitement de ce côté les fourchettes qui étaient en l’ air n’ achevèrent pas leur chemin le repas fut suspendu fortunio s’ avança vers le fauteuil de georges d’ un pas ferme et vif et lui donna une poignée de main ha ha ",
"bonjour fortunio pourquoi diable es -tu venu si tard vous m’ excuserez mesdames j’ arrive de venise où j’ étais invité à un bal masqué très-brillant chez la princesse j’ avais oublié de le dire à le georges lorsqu’ il m’ a rencontré à l’ opéra et m’ a prié de venir à son sabbat j’ ai eu à le peine le temps de changer d’ habit ah ",
"si lu vas à le bal à le venise il n’ y a plus rien à le dire mais je crois fortunio t’ avoir aperçu à le boulevard de gand il n’ y a pas jours vous mentez comme une épitaphe ou comme un journal officiel mon jeune ami en effet j’ étais à le boulevard de gand avec de marcilly qu’ y a -t-il là d’ étonnant oh ",
"rien à le moins de posséder le manteau voyageur de faust d’ avoir trouvé le moyen de diriger les ballons ou de chevaucher sur des aigles celle ubiquité me paraît peu probable bah dit fortunio en faisant sauter sa bourse avec un geste plein d’ insouciance à le cheval sur ceci on fait plus de chemin que si l’on avait l’ hippogriffe entre les jambes je voudrais bien boire un coup la langue me pèle faute d’ humidité mercure apporte -moi la coupe d’ hercule ",
"la coupe d’ hercule était un grand vase ciselé aussi vaste que la mer d’ airain supportée par bœufs dont il est parlé dans l’ écriture et que les plus rudes buveurs ne soulevaient qu’ avec appréhension mercure verse-moi dans ce dé à le coudre une goutte d’ un liquide quelconque car la soif m’ étrangle comme une cravate trop serrée mercure lui versa de haut comme les pages de les tableaux de terburg le contenu d’ une urne antique magnifiquement travaillée et dont les anses étaient formées par amours cherchant à s’ embrasser le jeune forlunio empoigna la lourde coupe d’ une main ferme et la vida d’ un seul trait ",
"ce beau fait d’ armes lui valut l’ admiration universelle oh mercure ne reste -t-il pas encore un peu de celte piquette dans la cave de ton maître je voudrais bien en boire une autre gorgée mercure altéré hésita un instant regardant les yeux de georges pour savoir s’ il devait obéir ",
"mais lés yeux de georges enveloppés d’ un nuageux brouillard d’ ivresse ne disaient exactement rien eh bien brute faut -il te répéter fois les choses si j’ étais ton maître je te ferais corroyer tout vif et pendre un peu par les pieds en attendant mieux le nègre mercure courut vite prendre un autre vase sur un autre buffet le renversa au-dessus de la coupe puis se retira d’ un air craintif et se tint à le quelque distance debout sur un pied comme un héron dans un marais attendant l’ événement avec une sorte d’ anxiété respectueuse ",
"le brave fortunio tarit l’ immense cratère avec une facilité qui prouvait de longues et patientes études sur la manière de humer le piot comme dirait maintenant messieurs je suis à le pair j’ ai rattrapé le temps perdu et nous pouvons souper tranquillement vous aurez peut-être cru que j’ étais venu tard de peur de boire et vous aurez conçu sur mes mœurs les plus horribles soupçons maintenant je dois être dans votre esprit aussi pur qu’ un agneau de mois ou qu’ une pensionnaire qui va faire sa première communion "
] | [
"la clef de la grille est en haut mais si vous y tenez —ne vous dérangez pas il gravit à le nouveau l’ escalier pour redescendre un peu plus tard celui qui donnait sur la cour après avoir serré la main moite de m.raison cela faisait plaisir après de recevoir dans les jambes un gamin qui courait sur le trottoir et de respirer en passant la bonne odeur d’ un étal de légumes il connaissait bien le bar de jo qu’ on appelait jo-le-catcheur il le connaissait depuis ans à le moins sinon davantage et le bar avait eu de nombreux propriétaires était -ce à le cause de sa position stratégique à le pas de pigalle de la place blanche et des trottoirs que pendant la nuit une nuée de femmes arpentaient inlassablement ",
"un autre enfant on m’ assura qu’ il s’ agissait de moi lève les yeux vers le photographe un homme adossé à le mur de brique fume une cigarette il est incroyablement maigre et son costume flotte autour de son corps s’ avachit à les épaules il est jeune lui aussi ans peut-être et regarde la femme avec tendresse un morceau de jardin est caché par une couverture que les enfants ont désertée ",
"le seul charme de ce pays est tiré de ses principes délétères c’ est -à dire de ses marais sa flore aquatique a des opulences malsaines qui compensent la pénurie de sa flore terrestre ses plantes avides de fraîcheur entrelacent leurs ligaments en réseaux et leur feuillage d’ un vert glauque à la surface de les étangs comme des arabesques jetées par la verve inspirée d’ un artiste autour d’ une glace de venise les étangs ont la même transparence la même profondeur cristallines ils reflètent les moindres accidents de leurs bords capricieux les nuages irisés ou nacrés qui se baignent dans le bleu de le ciel le vol lourd de le canard sauvage qui les rase et qui fait sa retraite dans les ajoncs de leurs rives l’ impression que me laissa ce pays fut celle de la désolation ",
"PROPN a un petit ricanement on n\\ est plus à le paris fait -il vous allez en voir d\\' autres je regarde derrière nous le caïd et ses mousmées ont renoncé à le fréter un bahu muet expensive en un quart d\\' heure le fangio nous drive à le carcel ",
"et de le moment que sa main droite lui faisait défaut il ne voyait personne que son fidèle serviteur en qui il pût avoir assez de confiance pour lui dicter certaines missives celles-ci allaient être chiffrées mais il y avait les adresses à le écrire et d’ ailleurs quelqu’un d’ autre pouvait retenir certaines formules de le chiffre et en découvrir la clef.sémène fut stupéfait devant la série de nombres baroques et les bizarres figures de points que minutieusement lui indiqua son excellence mais de le moins sa conscience ne se révolta pas comme lorsqu’ il dut prêter sa lourde écriture à le supplice moral de la pauvre bârinia lorsqu’ il eut inscrit les adresses il partit avec la double mission de porter PROPN la lettre à le préfet de police et d’ aller ensuite à l’ ambassade russe pour faire expédier par fil spécial la dépêche à la chancellerie .ces précautions prises par m. de miranoff ne devaient produire aucun effet ",
"non les chasseurs d’ afrique firent une charge hardie et intelligente qui protégea l’ élan de les anglais une autre affaire eut lieu pendant nos travaux un matin après une pluie torrentielle nous fûmes éveillés sous la tente par un bruit de canon dans plusieurs directions à la fois quel réveil! sais -tu ce qu’ on fait dans ces cas-là on monte à le cheval et l’on galope de le côté où pleuvent les boulets ",
"à le mesure qu’ elle perdait des forces elle devenait plus gaie plus causante qu’ elle ne l’ avait jamais été cet entrain inusité entretenait l’ espoir chez sa mère mais ginevra ne s’ illusionnait pas mieux que donna maria elle connaissait cecca et elle devinait que l’ enfant voyait venir la mort sans peur presque avec joie.étant donnée cette inquiétude PROPN avait hâte de voir célébrer le mariage de son frère celui-ci était arrivé à la villa jours avant la cérémonie ",
"alors l’ écrasa sous son corps lourd de livres le bâillonna et le ligota le soir de cette journée inoubliable nous étions à le fêter dans les fourrés de la dobroudgea notre rupture avec la loi qui protège ceux qui l’ ont faite une sacoche renfermant okas d’ or devait nous ouvrir une vie nouvelle l’ or ne change rien dans le cœur de l’ homme il ne changea presque rien dans notre vie nouvelle ",
"hébété par la stupeur borgia demeura une seconde sans voix cette seconde suffit à le ragastens lorsque le pape voulut pousser un cri de détresse et d’ appel il était trop tard il se trouvait bâillonné en quelques instants acheva de le ligoter comme il avait fait pour boniface alors il le souleva le plaça sur son épaule et courbé sous le poids il regagna le pavillon de le jardinier et déposa le vieux borgia sur un lit les yeux de le pape flamboyaient de menaces ",
"j’ ai récupéré un peu de souffle je me tourne et lui présente ma nuque pour qu’ il m’ enlève le casque pour ç a je dois fléchir je lui mets une tête à le vieux il n’ est pas bien grand crois -moi mon p’ tit il fait j’ en ai eu des boxeurs courageux qui allaient à le casse-pipe aujourd’hui ces gars -la ils bavent quand ils parlent et puis ils articulent mal qu’ on comprend pas tout de ce qu’ ils racontent "
] |
très-rarement nous restions le soir dans le salon de ma tante elle voyait beaucoup plus d' hommes que de femmes et la présence de jeunes filles est presque toujours une gêne pour la conversation mademoiselle de maran songeant sans doute à le me marier se résolut à son grand regret de me mener dans le monde à le commencement de elle nous fit part de cette résolution à le ma cousine et à le moi en ajoutant selon son habitude quelques choses désobligeantes pour ursule ce n' est plus chez moi seulement que tu vas avoir à le souffrir de la comparaison qu' on fera de toi et de mathilde lui dit -elle —mais à le grand jour devant tout le monde arme -toi donc de courage ma chère enfant ta première épreuve se fera bientôt | [
"demain matin je vous présenterai à le madame l' ambassadrice d' autriche et mercredi je vous conduirai à le grand bal qu' elle donne il est temps que vous entriez dans le monde je suis vieille d' une mauvaise sante je ne voudrais pas mourir sans voir ma chère nièce mariée et surtout mariée comme je le désire lorsque mademoiselle de maran nous eut annoncé qu' elle nous conduirait à le bal de l' ambassade d' PROPN ursule et moi nous fûmes très-inquiètes cela était fort simple car nous vivions presque dans la retraite rien de plus monotone de plus régulier que nos habitudes ",
"le matin nous prenions nos leçons dans l' après-midi selon la saison nous allions nous promener soit à le pied avec madame blondeau soit en voiture avec mademoiselle de maran puis nous rentrions et après nous être habillées nous restions quelquefois dans le salon de ma tante à le travailler jusqu' à le dîner plusieurs de ses amis venaient la voir à le cette heure ils étaient peu nombreux et tous d' anciens compagnons d' émigration de mon père ",
"parmi eux nous aimions beaucoup m. de versac l' un de les grands officiers de la maison de le roi malgré ses ans on ne pouvait voir un vieillard d' un esprit plus gai plus jeune plus aimable il était d' une tournure encore très-élégante montait à le cheval à le merveille et ne manquait aucune de les chasses de le roi ou de monsieur le dauphin il avait toujours été pour moi d' une bonté parfaite et à ma grande joie il avait souvent défendu ursule en prenant très-gaiement son parti contre ma tante m. de versac était d' un caractère charmant mais sans consistance ",
"il avait passé sa vie à le plaire et il lui eût été impossible de ne pas dire une chose aimable gracieuse ou flatteuse jamais il n' avait je crois prononcé un mot qui approchât de la critique je suis maintenant quelquefois tentée de croire que cette impitoyable bienveillance cachait sinon un profond dédain de le moins une parfaite indifférence de tout et de tous mais si ce sentiment existait chez m. de versac il devenait difficile de le pénétrer à le travers l' enveloppe d' urbanité et d' affabilité exquise dont il s' entourait d' ailleurs je n' ai jamais pu me représenter m. de versac ne souriant pas ou ne flattant pas il avait les plus belles dents de le monde un sourire très-séduisant ",
"peut-être ces avantages décidèrent -ils de son optimisme je vois encore sa figure remplie de noblesse et de cette grâce affectueuse particulière à les vieillards heureux il portait ses cheveux blancs avec beaucoup de coquetterie lorsque le soir sa toilette d' une recherche peut-être extrême pour son âge était rehaussée de le cordon bleu et de la plaque de le saint-esprit on ne pouvait imaginer un type plus agréable de le grand seigneur d' autrefois il voyait rarement madame la duchesse de versac sa femme qui depuis la restauration était retirée à l' abbaye-aux-bois où elle s' occupait de pieuses et bonnes œuvres ",
"ce qui nous faisait encore aimer m. de versac c' étaient toutes ses narrations enchanteresses de les bals de madame la duchesse de berry et surtout des quadrilles costumés m. de versac était un homme de plaisir par excellence il parlait de ces fêtes de ces distractions de la vie oisive et opulente avec le plus vif intérêt parmi les autres personnes qui composaient le matin le petit cercle de mademoiselle de maran il y avait encore un de les ministres de le roi c' était le meilleur homme de le monde ",
"il nous amusait fort par ses distractions et par ses insurmontables envies de dormir à lesquelles il cédait quelquefois en plein jour avec une bonhomie charmante ce qui mettait le comble à le notre joie c' était l' arrivée de m. bisson homme d' une science prodigieuse et d' une réputation européenne il passait pour l' un de les membres les plus éminents de l' académie de les sciences c' était un grand homme maigre haut de pieds avec une toute petite tête et la figure la plus débonnaire qu' on pût voir son long cou sortait d' une cravate blanche roulée en corde dont le nœud se trouvait ordinairement derrière sa tête ",
"en toute saison il portait un spencer vert fourré d' astracan par-dessus son habit noir à le larges basques pour rien à le monde on ne l' aurait fait monter en voiture tant il avait peur de verser; aussi lors de les temps pluvieux ou boueux arrivait -il quelquefois chez mademoiselle de maran dans un état à le faire pitié rempli d' esprit de connaissances de bonté il n' avait qu' une manie incurable celle de toucher à le tout de tout déranger de place et souvent de tout casser ma tante se mettait dans des colères furieuses ",
"mais comme elle aimait beaucoup causer sciences avec un homme de la réputation de m. bisson elle finissait par s' apaiser je me souviendrai toujours d' une charmante tabatière ornée d' émaux de petitot que ma tante lui avait imprudemment confiée à le milieu d' une dissertation sur un de les derniers mémoires lus je crois par m. le duc de luynes à l' académie de les sciences sur les vases étrusques m. commença par rouler innocemment la précieuse boîte dans sa main puis peu à le peu la conversation s' anima mademoiselle de maran ne mettait aucune mesure dans ses attaques plutôt que de céder elle niait l' évidence "
] | [
"nous partions —alors me salua le chef de gare à le cet éte sur la glace ajoutai -je finement chapitre le spectre d’ irma qu’ est -ce que tu ferais à le ma place de quoi s’ agit -il ce qu’ on vient de me remettre ",
"tout y prenait une sobriété saisissante et je me souviens d' y avoir appris ans plus tard sans que mots eussent été échangés la mort de le pilote lécrivain un de les camarades de la ligne qui par un jour ou une nuit de brume prirent leur éternelle retraite il était ainsi heures de le matin le même silence régnait lorsque nous entendîmes le directeur invisible dans l' ombre élever la voix vers l' inspecteur l’ écrivain n' a pas atterri cette nuit à le casablanca ah! répondit l' inspecteur et arraché à le cours de son rêve il fit un effort pour se réveiller pour montrer son zèle et il ajouta: oui? il n' a pas réussi à le passer ",
"c’ est absolument sans intérêt pour nous l’ usine n’ est pas outillée pour fabriquer des réacteurs d’ ailleurs nos moyens financiers ne nous permettraient pas de nous lancer dans cette voie –mais papa il ne s’ agit pas pour michel d’ un travail cette étude n’ est pour lui qu’ une distraction ",
"réagir contre l’ entraînement général me remettre à le vivre presque sur place lire de les livres d’ une certaine valeur travailler à l’ aiguille sinon pour moi de le moins pour les pauvres à le présent tout cela me paraît au-dessus de mes forces je me laisse aller; et pour tout dire quoique ce soit peut-être à le tes yeux une mauvaise excuse je suis comme les autres comme la foule élégante tout paris en est là écoute ma bonne cécile je crois que tu te plais à le exagérer; car enfin jamais je ne pourrai admettre que toi qui m’ as sauvée de la paresse tu sois tombée dans cet affreux défaut cécile baissa la tête et sourit tristement ",
"il revint auprès de julia martille le suivait –eh bien madame est -ce bien merci je vous promets que nous ne nous verrons plus il sortit ",
"me représentant henriette immobile dans la rue en train d’ inspecter le trottoir à le milieu d’ un cercle de badauds je ne ravalai cet accès de gaieté et dieu sait la force de caractère que j’ y dus mettre qu’ en entendant henriette rentrer de le reste la seule façon dont elle repoussa la porte je fus fixé sur le résultat de ses recherches je demandai: eh bien henriette as -tu retrouvé ton argent elle leva les épaules et se tut ",
"à le mesure que cela marchait une tristesse de dégoût me prenait me serrait le cœur l’ image que nous nous sommes faite à le nous d’ un dieu était si peu PROPN n’ est -ce pas ami? je me disais c’ est pourtant la foi de la civilisation et je ne voyais qu’ une sauvage et toute brute idolâtrie d’ orient un peu de la ruée de l’ inde sous une idole de jaggernat j’ étais atteinte touchée humiliée à le plus profond de moi par cette extériorité et cette grossièreté figuratives par ce symbolisme outrageusement humain ",
"règle de le jeu voici la liste de les prescriptions se regarder à le dans un miroir tout en conservant autant que possible les yeux dans le vague comme si l’on apercevait quelque chose beaucoup plus loin encore quelque chose d’ incertain et de vaporeux qui passe lentement sans changer de place se costumer l’ une l’ autre en se drapant dans des voiles trop courts ou déchirés se nouer autour de les hanches un morceau d’ étoffe improbable se faire une robe avec les rideaux ",
"parlons plutôt de votre prochaine installation à le londres emmenez -vous rose –mais j’ y suis bien obligée figurez -vous que walter envoie aussi là-bas les petites farnella pour leur faire donner des leçons alors rose n’ accepterait jamais de rester ici sans orietta –les farnella iront à le londres ah! vraiment dit pensivement m. en caressant d’ une main légère sa barbe blonde ",
"et marie PROPN inconsciente surprise par le bonheur nouveau qui les unissait il lui sembla qu' elle se fondait en lui quand la pauvre grand'mère rentra enfin bien fatiguée de sa longue course à la rue de le malheur était irréparable pauvre maman a peine si elle remarqua que durant cette soirée jean redoublait de soins pour marie j' ai bien fait se disait -elle de leur laisser une soirée de liberté "
] |
paule interdite taquinée par l' opiniâtreté paternelle se tortilla avec une moue de dépit enfantile elle ne pourrait jamais on ne lui avait pas appris cela mais que vous apprend -on donc alors il partit de là pour blâmer l' abusif exercice de la mémoire presque toujours à le détriment de la réflexion sortez l' enfant de la routine mnémonique il ne sait plus rien comme quelqu'un qui dans une forêt ne connaîtrait qu' un seul sentier | [
"une joie maligne d' humilier l' institutrice sous ses redondances oratoires stimulait sa loquèle mon ami intervint mme lépervié paule jusqu' à ce jour s' est toujours trouvée très bien des méthodes de son professeur je ne sais s' il serait profitable pour elle d' adopter un système différent redressée en ses coussins le buste tourné vers lépervié elle le considérait avec étonnement monsieur le président doit avoir raison sinon il ne se fût pas exprimé ainsi ",
"c' était rakma qui doucement parlait sans l' apparence d' une révolte il leva la tête étonné presque contrit de sa rudesse au-dessus de lui dans le rose demi-jour tamisé par les crépons de la lampe se mouvaient les lourdes et indéfinissables prunelles oui songea -t-il c' est bien là la douleur de le grand œil mystérieux entrevu dans les nocturnes nuées avec de sonores maillets avec des poignards moelleux ces yeux en lui enfonçaient le silence le silence de le mauvais gré pardonné ",
"il eût voulu parler atténuer ses torts par un regret de bonne grâce il ne put trouver une parole et tout ce soir et les autres soirs et les autres jours il porta ce regard comme un ver frétillant en sa chair comme le mal vivant d' une chair cariée des jours ...assoupis nébuleux lointains les nostalgiques yeux les yeux dissimulateurs de la créature taciturne et close qui les portait entre ses tempes comme de mélancoliques lampes voilées maintenant en s' appuyant à les siens se dilataient injonctifs brûlants pareils à de fixes soleils noirs en de les cieux carburés ",
"passagèrement la foncière chasteté en lépervié s' irrita contre leur sourde tyrannie c' était encore l' émoi de la bonne conscience à le diabolique éveil de les titillations charnelles mais presque aussitôt une vanité persuasive exalta le plaisir d' avoir été exigé par la femme alors la lutte jusque -la dispersée résolument se concentra en cette misère de la chair éternellement vulnérable doucement doucement ce n' est pas après ans d' intègres mœurs j' ai des enfants à le qui je dois le bon exemple ",
"et lydie m' est doublement sacrée il constata bientôt l' inutilité de ce débat toujours ses yeux se projetaient au-devant de ceux de l' ennemie il s' oubliait à les boire avec une ivresse froide comme un breuvage notoirement empoisonné et qui pourtant requérait sa soif de gourmandes et périlleuses délices même par les rues les funestes yeux l' accompagnaient se miraient à le regard de les passantes ouvraient dans sa pensée de profondes et soyeuses alcôves pour l' amour ",
"il en vint à le suspecter très confusément rien qu' un soupçon l' ombre d' un petit nuage traînant à le terre la binarité de sa nature constaté maintes fois chez autrui à le cours de ses investigations de magistrat l' idée de la faute ratiocinait -il est comme un larron qui tenacement cherche à s' introduire dans la maison de l' âme j' ai eu le tort mais il est réparable de laisser la porte ouverte à le ce malveillant compagnon pour excuser cette faiblesse il dévia vers la conjecture d' une part d' irresponsabilité atténuant le fléchissement de la volonté chez l' homme ",
"sa bonne foi s' alarma la présomption d' une action latente et irréductible s' exerçant à le fond de l' être comme un agent secret de désordre n' est après tout conclut -il qu' une duperie à le moyen de laquelle la mauvaise conscience donne des latitudes à la lâcheté arrière ces damnables paralogismes l' œil circule dans sa vie intérieure œil obsessionnel et qui toujours plus avant descend à les troubles eaux de son désir œil nageant avec son regard comme un lumineux poisson par-dessus les limons soulevés de la concupiscence une grande fatigue peut-être une lassitude de mon corps surmené domptera cet état d' impressivité aiguë et qui me dérobe la discipline de ma volonté ",
"le président se contraignit à de laborieuses promenades qu' il acheminait par delà les banlieues il s' était plaint à sa femme de pesanteurs de tête PROPN l' exhortait à le expérimenter cette hygiène toujours profitable à les travailleurs sédentaires d' abord l' air de les campagnes absorbé à le pleins poumons lui coula un bien-être indubitable par les vents et les grêles il errait patrouillant dans les bourbiers pataugeant dans les purins avec ennui ",
"il tâchait de se persuader que le servage de les créatures hâves et squalides qu' il voyait peiner sur l' aire était pour lui plein d' intérêt en réalité un tel labeur seulement lui rendait plus répugnante la basse humanité qui de tout temps s' y ravalait les pantalons en bouillie éreinté ravagé d' une faim-valle il rentrait se mettre à le lit après avoir ingéré de copieuses nourritures puis le charme bienfaisant s' épuisa les hantises resurgirent des cygnes noirs de tristes cygnes en deuil dans un lunaire minuit voguent sur un lac à les confins de le monde près d' un volcan sur une eau de ténèbres passent des nacelles où des musiciens râclent sur des os des airs joyeux sombres lys sur un îlot hurlent et pleurent avec des abois de chiens une araignée file sa toile sur un cercueil à le fond d' une alcôve et une impression confuse subie autrefois surtout persistait impératifs et commandant le renoncement à le tout espoir prophétiques yeux à le fond de lesquels s' érige l' appréhension de les croix yeux chargés de rancune yeux vengeurs des phrases des rêve"
] | [
"il vous accordera bien un petit congé ce serait gentil de venir nous rejoindre quelques jours gentil! appuya placidement mmeservain déjà en possession de son aiguille et de son ouvrage et pauline consultée d’ un regard anxieux par son humble esclave leva les sourcils –pourquoi pas en effet les chemins de fer sont accessibles à le tout le monde ",
"très bien seulement dans la pièce de le haut en tirant sur ses bottes elle dut s’ arrêter une seconde le cœur battant épuisée à le bord de la nausée décidément elle buvait trop ces temps-ci ils prirent la vieille jeep de jimmy et se rendirent à le rendez-vous les chevaux hennissaient déjà la croupe fumante sur un fond vert-gris d’ arbres à le demi frappés par le printemps et la longue piste de kilomètres en terre battue s’ allongeait devant eux elle se rappelait tout à le présent: l’ excitation avant de monter en selle le départ tous ensemble le bruit assourdissant de le galop et le choc implacable de les bottes de voisin à le voisin et la terre qui vous volait à le visage et la peur et l’ amusement elle faisait ç a avec bruno c’ est vrai il n’ y a pas si longtemps ",
"il était mené par elle de même qu’ octavien n’ était plus maître de le déroulement de les faits en grande-hongrie ou plus exactement il était entré dans la trame qu’ il avait tissée il n’ en pouvait plus sortir il était pris il n’ avait plus de recul il était devenu le héros d’ un livre qui ne serait jamais écrit c’ était un ouvrage trop bien fait quelle en serait la conclusion ",
"vous suruquiez oui c’ était comment? comme on suruque quand on a ans sans vertige sans illusion en se remémorant les étourdissements voluptueux de les années où la révolution n’ était pas morte bon. continuez c’ est le démobilisé que je voyais à le présent plus souvent il venait frapper à le ma porte en fin de matinée ",
"tout en rangeant ses petites affaires elle me raconta qu’ elle était depuis peu à le paris son mari était mort l’ année d’ avant et sa fille qui était établie à le paris n’ avait pas voulu la laisser seule à le village elle lui avait fait vendre tout son bien et maintenant elle vivait dans une petite boutique entre sa fille et son gendre .dans les premiers temps elle était contente d’ être à le paris puis il lui était venu un immense regret de ses champs elle pensait sans cesse à le ces gens qui habitaient maintenant sa petite maison ",
"comme des chevaux sentant la remise ils vont plus vite et enfin enfin des feux apparaissent là-bas là-bas des lanternes de couleur: à le but de le tunnel de les cèdres jamais petit poucet perdu dans la forêt n’ accueillit avec plus de joie la lueur de la maison de l’ ogre que nous cette nuit les feux de cette ville inconnue ii une surprise à l’ arrivée ce nikko est un village rien qu’ un village comme tous les autres de la route moi qui avais lu dans de les livres très gros et d’ aspect sérieux que c’ était une ville de âmes ",
"espace un instant il eut envie de se ruer sur pour lui mettre son poing dans la gueule puis il pensa à le jodie et se maîtrisa cet entretien est terminé PROPN en lui présentant la porte à le lieu de se diriger vers la sortie se rapprocha encore de le bureau de son supérieur ecoute il n\\ y a pas que la politique dans la vie ",
"je partirai ce soir elle sentit qu’ il l’ enveloppait d’ un regard investigateur et inquiet évidemment le calme parfait de la jeune fille lui paraissait étrange et menaçant –je vous prierai seulement de ne pas revoir amy dit -il d’ une voix dont il s’ efforçait de maîtriser le tremblement l’ enfant est attachée à le vous il vaut mieux lui épargner l’ émotion de ce départ ",
"—vous venez d’ hong-kong —nous devions aller en europe mon mari n’ a pas pu et il m’ a envoyée chez mon frère à le côté d’ PROPN à le macao —vous n’ enverrez pas cette lettre à le votre mari? —vous avez un gentleman’s avec lui ",
"et la bonne rendit les livres en faisant une petite moue qui chez elle exprimait le dédain alice déconcertée alla ranger ses livres dans sa bibliothèque et n’ en parla plus quelques jours après cet incident elle essayait non sans bâiller fréquemment de prendre un peu le goût de le travail dont une vacance trop prolongée lui avait fait perdre l’ habitude madame PROPN applaudissait à ce léger effort et tâchait avec une douceur sans exemple d’ enlever les épines dont toute science est hérissée malgré ses attentions délicates alice loin d’ être revenue de ses préventions les laissait s’ accroître de toutes les difficultés qu’ elle rencontrait et que sa mutinerie souvent lui faisait exagérer "
] |
–non non la mort d’ un ami d’ un protecteur immolé par moi la perte de mes espérances de tout mon avenir empoisonneraient ces beaux jours dont tu parles douleur dit la pauvre femme je pensais avoir jadis touché le cœur et je n’ avais fait que flatter l’ amour-propre je croyais rencontrer ici la tendresse et je n’ y trouve que l’ égoïsme va cruel je ne m’ y trompe point ce n’ est pas ton crime la mort de ton ami que tu déplores c’ est la ruine de ton ambition | [
"mon amour à le moi était né d’ une erreur je ne te connaissais pas adieu maintenant je cours pleurer à le loin et mes illusions et mes fautes et elle partit ",
"alors je cherchai dans le jeu la seule distraction qui me fut possible un cercle m’ ayant été ouvert j’ y jouai avec fureur et après ans d’ alternatives bonnes ou mauvaises j’ étais entièrement ruiné c’ est alors messieurs qu’ à le bout de ressources et ne voulant pas retourner dans mon pays j’ entrai je ne puis pas dire avec bonheur mais enfin avec résignation dans l’ étude de m. bonnami chez qui je dois l’ avouer ma plus grande souffrance est encore certainement après le souvenir de mon duel malheureux et de mon avenir perdu celui de ma rigueur passée et des fautes personnelles qu’ elle n’ a point empêchées il n’ y eut aucune raillerie à le sujet de cette infortune trop réelle aucun toast ne fut porte ",
"on accueillit avec pitié et indulgence cette grande expiation de l’ orgueil et de l’ égarement de les sens puis on passa à d’ autres récits c’ était le tour de jules le marquis prit la parole en rougissant un peu vous m’ excuserez messieurs ",
"mes blessures sont trop récentes et trop profondes pour que j’ ose y toucher beaucoup je dirai seulement que l’ habitude de le luxe contracté dès mon enfance et mon amour pour une femme dont le mérite distingué est ma seule excuse m’ ont jeté successivement dans une foule de folies et de fautes et m’ ont conduit à la plus terrible détresse heureusement que j’ ai pu trouver un refuge dans l’ excellente étude de m. rondelet où j’ ai rencontré des hommes distingués et de bons camarades et où j’ attends sans trop d’ impatience des jours plus prospères on ne réclama point d’ autres détails l’ air distingué et affable de le marquis sa tristesse mêlée de résignation lui avaient dès l’ abord attiré toutes les sympathies ",
"de nouveaux récits eurent lieu le baccarat d’ avides femmes de fausses spéculations la passion de les découvertes et de les inventions y jouèrent un rôle; quelques-uns de ces récits furent intéressants mais un éditeur doit se borner et déjà peut-être avons -nous trop prolongé nos récits et nos portraits cependant tout bien examiné il en est quelques-uns encore que nous ne pouvons nous décider à le supprimer entièrement nous en retrancherons de le moins certains détails qui les allongeraient trop et qui peut-être n’ auraient pas un intérêt suffisant après un mécanicien qui s’ était ruiné à le chercher un nouveau système de locomotion et qui de l’ hôpital l’ avaient conduit la maladie et la misère était entré dans l’ étude de m. pincemaille vint le tour d’ un jeune clerc nous écrivions ces mots quand m. bataille est entré et sans façon a jeté les yeux sur notre travail mon ami s’ est -il écrié vous êtes vraiment incorrigible ",
"vous avez reconnu avec moi que vos confessions de le café de les deux-pierrots étaient trop nombreuses et ralentissaient trop votre action principale et voilà que vous revenez à le celles que vous étiez décidé à le supprimer allons soyez raisonnable ne pas savoir retrancher c’ est ne pas savoir écrire si vous tenez beaucoup à le vos dernières confessions faites en un supplément que vous mettrez à la fin de l’ ouvrage et que le lecteur lira peut-être par curiosité quand son impatience de le dénouement sera satisfaite de cette manière vous aurez tout concilié ",
"–vous me donnez là une excellente idée mon ami eh bien c’ est entendu je mettrai en supplément à la fin de le deuxième volume les confessions que je possède encore et qui me semblent avoir le même que les précédentes et de la sorte je tiendrai la promesse que j’ ai faite à le paul beaucour de supprimer peu de chose à les documents qu’ il m’ a confiés ce supplément se composera de récits l’ ordre dans le désordre; un homme heureux de se ruiner ",
"l’ amateur de bric-à-brac et le caricaturiste une affection presque paternelle nous les fait recommander à l’ attention de le lecteur dès qu’ il fut bien constaté que les confessions étaient finies m. PROPN demanda la parole il est bien tard monsieur bellemain –allons soyez raisonnable –de grâce pas de sermon monsieur bellemain ",
"–messieurs dit -il je vous supplie de m’ écouter un moment vous avez souvent fait dans nos soirées de confessions une sorte de procès à la société qu’ il serait cependant bien difficile de transformer; et puisqu’ il y a procès ne faut -il pas résumer l’ affaire et tâcher d’ en tirer quelques règles de conduite qui puissent servir à le bonheur de tous –très-bien parlé! –bon exorde –vous êtes en général messieurs des hommes distingués souvent égarés par la passion il est vrai; toutefois vous méritez bien qu’ on s’ efforce de calmer l’ exaltation de votre esprit et d’ améliorer un peu votre condition morale belle phrase –grande éloquence "
] | [
"à le tout bout de champ le premier avorton venu de le moment que tu as affaire à le lui c' est atlas c' est de l' orgueil ils avaient raison ceux qui t' ont reproché ton duel avec le baron un simple petit coup de couteau aurait fait l' affaire et conviens -en aurait fait beaucoup mieux l' affaire ",
"vi. héloïse la pension que j’ habitais avait un voisinage de jeunes brodeuses l’ une d’ elles qu’ on appelait la créole fut l’ objet de mes premiers vers d’ amour son œil sévère la sereine placidité de son profil grec me réconciliaient avec la froide dignité de les études c’ est pour elle que je composai des traductions versifiées de l’ ode d’ horace a et d’ une mélodie de byron dont je traduisais ainsi le refrain: dis-moi jeune fille d’ athènes pourquoi m’ as-tu ravi mon cœur quelquefois je me levais dès le point de le jour et je prenais la route de courant et déclamant mes vers à le milieu d’ une pluie battante ",
"où serais -je allé puisque je ne connais pas les détours de cet hôtel? mais pourquoi m' avez -vous laissé seul si longtemps —parce que madame la marquise m' a fait appeler et que je n' ai pu la quitter plus tôt mais laissez -moi donc monsieur je vous en prie j' ai quelque chose de très-important à le vous dire —tu me le diras une autre fois .—non monsieur mais finissez donc si madame la marquise venait malgré les grands efforts de julia profita de l' obscurité pour redoubler d' audace et on lui céda une victoire qu' on n' avait jamais eu l' intention de lui refuser ",
"ne poussons pas de plaintes dévorons nos larmes beaumanoir bois ton sang et maintenant si j’ ai laissé échapper des paroles trop vives qui aient la couleur de le reproche ou l’ accent de l’ amertume c’ est de mon cœur que le cri est sorti il s’ est gonflé à le souvenir de les douleurs que j’ ai connues des agonies dont je fus le témoin je n’ ai voulu que déposer une couronne à le seuil de la fosse commune je ne viens point secouer un drapeau mais demander à le votre justice tête nue un mot d’ adieu à les morts un salut à les blessés ",
"il y avait déjà de l’ ange dans ce petit mai page vous saluons fleurs et prémices de les martyrs qui à le peine avez -vous vu le jour que vous avez été enlevées de ce monde par la rage d’ un persécuteur de jésus-christ comme les roses encore tendres et naissantes sont enlevées par un tourbillon de vent .vous avez été les premières victimes de jésus-christ et vous avez été comme de jeunes agneaux immolés à le ce divin agneau et maintenant vous vous jouez innocemment avec les palmes et les couronnes qu’ il vous a fait remporter par votre mort est pour l’ amour de vous seigneur que l’on nous met à le mort. *on entendit dans rama les cris lamentables de rachel pleurant ses enfants et ne pouvant se consoler de les avoir perdus ils n’ ont point souillé leurs vêtements leur âme était agréable à le dieu c’ est pourquoi il s’ est hâté de les tirer de le milieu de l’ iniquité parce qu’ il les a trouvés dignes de lui *3e page verso :pour notre georges.orléans janvier entendu la messe à la cathédrale .valenciennes février entendu la messe à le saint-géry.saint-omer ",
"la plage de PROPN était grande comme le désert je traversai ce sahara et parvins à la lisière de l’ eau elle avait aussi peur que moi: à la manière de les enfants timides elle avançait et reculait sans cesse je l’ imitai tous les miens y plongèrent ",
"ce coup de sifflet lui donna la chair de poule; une sueur froide perla sur son front il n’ avait nullement apprécié les bienfaits de la paix profonde dans laquelle ses anciens persécuteurs l’ avaient laissé depuis près de mois ses désespoirs horticoles avaient alimenté la haine vigoureuse qu’ il nourrissait contre eux les conseils de millette les observations de marius étaient venues se briser contre les idées que le dépit et l’ envie lui mettaient en tête ",
"je n’ accomplirai pas ce voyage d’ une façon aussi rapide que vous le croyez je resterai un mois absent –un mois –peut-être plus mais pas moins –vous oubliez donc que diane se marie dans jours? –je n’ oublie rien ",
"je te le répète c’ est les petits hommes qui m’ aiment et qui disent à le la-ville-aux-fayes ou à le soulanges le beau brin de fille eh! bien toi tu plairas à les beaux hommes catherine si c’ est vrai cela s’ écria la péchina ravie –mais enfin c’ est si vrai que nicolas le plus bel homme de le canton est fou de toi il en rêve il en perd l’ esprit et il est aimé de toutes les filles c’ est un fier gars! si tu mets une robe blanche et des rubans jaunes tu seras la plus belle chez socquard le jour de notre-dame à la face de tout le beau monde de PROPN ",
"épargnez-moi comprenez-moi n’ insistez pas et faites comme si je n’ étais pas ramon fit un pas en avant et plongeant ses yeux dans le regard d’ azur plein d’ angoisse prit dévotement la main glacée de sylvane qui s’ abandonna si lasse d’ avoir tant combattu puis s’ inclinant l’ homme y posa un baiser empreint d’ un profond respect –sylvane pardonnez -moi prononça -t-il avec difficulté d’ une voix brisée par l’ émotion je ne voulais pas vous faire de le mal je vous respecte et je vous jure que je n’ insisterai plus d’ ailleurs nous allons vivre une période très difficile j’ espérais vous convaincre avant là est toute mon excuse "
] |
–comme vous voudrez acquiesça -t-elle elle l’ aida à le déplacer les lourds flambeaux d’ argent les fleurs et les surtouts .ce fut lui qui disposa leurs couverts l’ un en face de l’ autre dans le sens cette fois de la largeur de la table un peu amusés ils se hâtaient comme s’ ils avaient joué un bon tour à le maître d’ hôtel ses yeux virent tout de suite que la belle ordonnance de la table était rompue et son air marqua quelque désapprobation –je pense barthey que vous trouvez que c’ est mieux ainsi observa gaiement harry devant le visage un peu rigide de le vieux .–oh! | [
"mylord j’ ai mis le couvert comme il a toujours été coutume de le faire à le sea-foam –vous êtes certainement dans le vrai barthey mais il m’ a paru que les coutumes n’ avaient été établies par nos parents que pour permettre à le leurs descendants de les chambarder –si sa grâce est satisfaite ainsi tout est bien répliqua le vieil homme avec une certaine habileté en faisant nicole juge de le débat .pour le moment sa grâce était un peu gênée de le blâme indirect donné par le maître d’ hôtel qui estimait probablement dans sa cervelle étroite de valet stylé que c’ était à le de faire respecter les traditions cependant nicole eut le courage de donner son avis dans ce petit débat: –tous ce qui plaît à le votre maître mon bon barthey me paraît infiniment préférable à le maintien d’ une habitude plus ou moins justifiée cette table est très longue et quand il n’ y a pas de nombreux convives elle est plus accueillante le couvert mis de cette manière –je ferai donc en sorte qu’ il soit disposé ainsi tous les jours ",
"le ton de le serviteur était intraduisible .cette fois éclata de rire la mine pincée de le vieillard le réjouissait véritablement –j’ ai toujours pensé expliqua -t-il en se mettant à le table que nos pères devaient être extrêmement portés sur la bouche ces tables anciennes ont été construites pour des gens qui voulaient avant toute chose avoir devant eux de grands et nombreux plats ceux qui y prenaient place étaient donc obligatoirement beaucoup plus soucieux de s’ emplir l’ estomac que de faire la cour à le leurs vis-à-vis féminins –c’ est un point de vue que je n’ avais pas examiné fit nicole en riant bien songez -y en ce moment jolie madame ...il mit familièrement ses coudes sur la table et se pencha vers elle ",
"–imaginez à le votre place une de mes jolies aïeules quand elle avait votre âge et admettez que je remplace celui qu’ elle avait élu autour de nous les serviteurs vont et viennent; vous êtes ravissante et je voudrais vous le chuchoter d’ un peu plus près impossible de vous le dire discrètement à l’ oreille cette largeur de table nous divise impitoyablement elle ne permet même pas à mes pieds de rejoindre les vôtres !...«donc je me penche au-dessus de mon assiette je me penche sur vous le plus possible et de ma voix la plus douce la plus sincère j’ essaye de vous faire mon compliment écoutez ça nicole comme c’ est facile avec tous nos serviteurs à l’ entour je commence vous êtes délicieuse ce soir ma charmante vos yeux brillent comme des escarboucles et cette mouche assassine à le coin de vos lèvres mignonnes a un petit air effronté qui semble exiger des baisers ...nicole l’ écoutait un peu railleuse .il s’ était arrêté pour reprendre haleine mais d’ une voix plus assourdie il continua:–darling je suis heureux ce soir de vous avoir là en face de moi il y a des m",
"il était évident qu’ elle ne voulait pas permettre à sa déclaration de prendre un tour PROPN dépité de son impassibilité se redressa d’ un coup et voyant le maître d’ hôtel immobile auprès d’ eux il l’ interpella presque brutalement :–eh bien vous écoutez naturellement comme faisaient jadis tous vos devanciers vous avez pu juger de l’ effet d’ un pareil marivaudage avec un meuble comme celui-ci entre partenaires des goinfres nos aïeux ",
"je vous dis qu’ ils ne pensaient qu’ à se remplir la panse .le vieux serviteur sourit avec indulgence à la sortie de le jeune maître qu’ il avait connu tout enfant il y a temps pour tout répliqua -t-il familièrement les tables étaient larges et les lits très étroits ceci compensait peut-être cela!cette fois nicole éclata de rire cette réponse hardie qu’ elle n’ aurait jamais osé faire à son mari l’ avait mise en gaieté d’ autant que PROPN emporté par la discussion était resté un instant interloqué.à ce moment le repas fut troublé par la présence de la nurse écossaise derrière la porte que le maître d’ hôtel l’ empêchait de franchir –qu’ est -ce qu’ il y a? s’ inquiéta nicole qui avait aperçu la blouse bleue de la jeune fille ",
"–pardonnez-moi madame d’ oser vous déranger répondit de loin l’ arrivante c’ est à le cause de le petit mick il refuse de dormir voici une heure qu’ il pleure –comment il pleure –oui il réclame son papa et sa maman je ne voulais pas déranger lord et mais je crains qu’ à le force de pleurer il ne se rende malade.nicole s’ était déjà dressée cependant elle hésita à le quitter la table comme tout son instinct l’ y conviait ",
"elle savait que c’ était absolument incorrect de la part d’ une maîtresse de maison et elle n’ oubliait pas que son mari autrefois n’ admettait aucun laisser-aller ses yeux emplis d’ incertitude allèrent vers celui-ci .le jeune homme perçut l’ embarras de la jeune mère intimement il fut touché de son hésitation mais comprit que c’ était à le lui le père d’ avoir toutes les indulgences ce soir-là.il se leva et raillant sa propre faiblesse il dit –allons-y tous les puisque nous fait l’ honneur de nous réclamer l’ un et l’ autre.nicole le remercia d’ un regard de gratitude elle exprima cependant ses regrets –je suis confuse vraiment cette histoire est un peu ma faute ",
"j’ ai trop gâté mick depuis que je l’ ai retrouvé je le confesse c’ est moi qui tous les soirs assistais à le son coucher –après une si longue séparation je comprends qu’ il vous était difficile de faire autrement il ne vit pas l’ expression attendrie et reconnaissante qui voila un instant les doux yeux féminins mais comme il la prenait par le bras pour l’ aider à le gravir l’ escalier un peu raide nicole se laissa faire et dans ce rapprochement l’ homme trouva le courage d’ avouer ses propres torts –j’ ai aussi beaucoup gâté reconnut -il il vous évoquait à le moi devant sa ressemblance avec vous j’ étais sans force pour lui résister ",
"–c’ est déplorable reconnut -elle heureusement a une bonne nature il n’ abuse pas trop de notre faiblesse –je crois cependant qu’ il sera nécessaire que nous nous appuyions l’ un sur l’ autre pour lui résister nos énergies ne seront pas de trop pour faire plier sa volonté car s’ il vous ressemble physiquement nicole je crois qu’ il posse ̀de mon caractère énergique et autoritaire –ce sera un homme murmura -t-elle pensivement "
] | [
"tailleur crut tout de bon qu’ il s’ était donné à les lutins et tournant les talons \\n' marmottant je ne sais quelles paroles il reprit le chemin de villers à le toutes émerveillé de sa victoire rentra dans le travers de la dune ramassa ses pains\\n' et les porta lestement dans sa grotte.là il se parla tout haut à le lui-même car il avait absolument besoin de parler: c’ fini dit je n’ aurai plus peur de rien et personne ne m’ emmènera jamais où je ne\\n' voudrai pas aller me voilà délivré et si c’ est l’ esprit de la mer qui m’ a donné courage je ne veux plus jamais perdre ce qu’ il m’ a donné à le présent se dit -il encore chercherai d’ autres plumes de cet oiseau merveilleux dont l’ aigrette je ne sais pourquoi \\n' fait tant d’ envie à le monde quand j’ en aurai beaucoup je les vendrai et j’ irai dire à\\n mon père je n’ ai pas besoin d’ être tailleur et tout boiteux que je suis me voilà\\n' capable de gagner plus d’ argent en un jour que mes frères en an ",
"la nuit allait venir a cette époque de l’ année les campagnes sont désertes et pour aller à le bois de saint-léger l’on n’ avait à le suivre aucune route fréquentée miss ne pouvait donc compter sur aucun secours tout lui manquait à la fois le matin encore soutenue par l’ espoir d’ un prochain retour près des siens par la certitude de retrouver à le dublin douglas qui devait y être arrivé s’ était flattée de concilier toutes les passions qu’ elle avait à son insu éveillées de ramener à elle les esprits prévenus ou égarés espérant ainsi quitter le château de morville en y laissant des amis ",
"il lui fit apprendre de nouveau tout ce dont elle avait les éléments mais elle ne put jamais faire en rien un progrès sensible dès que son maître était parti elle se croisait les bras et restait ainsi des heures entières regardant à le travers les carreaux quelles journées quelle misère je la menaçai un jour si elle ne travaillait pas de la laisser sans argent; elle se mit silencieusement à l’ ouvrage et j’ appris peu de temps après qu’ elle sortait à la dérobée ",
"revint tout penaud vers sa maman regarde ce que ces méchantes bêtes m’ ont fait dit -il en lui montrant son pied déjà enflé les éléphants ont la plante de les pieds si sensible qu’ un rien les blesse: une épine un caillou coupant qu’ ils rencontrent sur leur route peut les faire boiter pendant plusieurs jours mme mahala plaignant de tout son cœur maternel son enfant souffrant enveloppa son pied dans une compresse de larges feuilles humides qui soulagea mais le philosophe qui avait tout vu de loin vint rétablir la vérité de les faits ",
"je comprends votre curiosité mais je suis confus de ne pouvoir vous répondre avec la meilleure volonté de le monde il est impossible en ce moment oui merci vous serez bien aimable de me confirmer ces renseignements par lettre torrence directeur de l\\ agence poste restante à le moret-sur-loing quand emile sortit de la cabine il était rouge comme la crête d\\' un coq et il éprouva le besoin d\\' aller respirer sur le seuil une grande bolée d\\' air avant de venir payer la communication torrence assez vexé ne put empêcher de grommeler: je suppose que maintenant vous allez prendre le premier bateau pour tahiti? ce ne serait pas si bête que çà malheureusement le procédé a le malheur d\\' être un peu long d\\' autant plus que tout ce qui aurait pu nous intéresser à le tahiti ne doit pas être loin de moret en ce moment je me demande patron si je ne commence pas à le avoir mal à la tête et si nous ne ferions pas bien d\\' aller boire un demi à ombre ils trouvèrent près de la terrasse mme séquaris qui remplissait des feuilles de papier d\\' une écriture serrée demis commanda",
"voilà fois qu’ il m’ arrive de te donner des conseils de m’ informer de tes relations et fois que je te sens en familiarité avec des ennemis oui des ennemis un homme n’ est pas parvenu à la haute position que j’ occupe sans froisser bien des vanités sans heurter bien des gens mais si tu savais mon pauvre enfant combien il faudrait que la calomnie montât haut pour m’ atteindre et après avoir levé les yeux à le plafond et salué d’ un sourire qui les prenait à le témoin les orateurs illustres et les moralistes représentés dans son cabinet mon père sortit je restai seul j’ avais de la douleur ",
"et rêvant ce soir à la syrie c’ est la ville de bloudân qui me vient à l’ esprit où jamais je ne fus autrement que par la grâce d’ un timbre-poste de l’ époque mandataire à le temps où les timbres syriens étaient imprimés en français et qui représentait dans des tons vert pâle à le sein d’ un paysage qu’ il me fallait inventer et dans lequel je voyais tout un arrière-pays abstrait imaginaire le grand hôtel semblable à le tous les palaces de villes d’ eaux où s’ éteignent des mondes toute ma vie j’ aurai été en exil et en quête de maisons non seulement celles de famille que j’ ai habitées et dont de mauvais héritages m’ ont à le jamais privé mais celles qui m’ ont tant donné à le rêver: dans le chouf l’ autre jour alors que nous redescendions dans le brouillard vers bhamdoun un peu à l’ écart de la route sur une pente à l’ herbe rase cette modeste bâtisse à les pierres bossuées et dont la triple ogive brillait dans le soir jaune et douce à le beyrouth rue d’ PROPN devant les balcons en arcades de la maison de le docteur suquet médecin dont la réputation",
"il avait par une chance exceptionnelle découvert la femme longtemps convoitée et à le lieu de rester dans une intelligente incertitude il allait mu par un sentiment bête d’ amour-propre de jalousie d’ il ne savait quoi s’ immiscer dans ses affaires s’ exposer à d’ inquiétantes vérités ou à de grossiers mensonges il n’ aimait pas blanche cependant! et il avait peur en examinant de trop près ce malaise de cœur d’ arriver à ce piètre résultat: la crainte de n’ être point le préféré a amants il pouvait le croire étant celui de les qui n’ entretenait pas a ou cette enfantine illusion partait il restait préoccupé analysant la sottise de ses pensées auprès d’ elle; et parfois blanche l’ examinait contrainte songeant qu’ il avait peut-être des chagrins et pour détendre ses ennuis elle se mettait alors à le piano et tapotait difficilement des valses ",
"personne en bégayant c’ est sans doute une espagnole –non miss c’ est une françoise –une françoise qui a émigré je présume –nous venons l’ un et l’ autre de paris ",
"ils entrèrent l’ église était vaguement éclairée par cierges allumés à le maître-autel près de le chœur il entrevit alors hommes debout qui formés en groupe semblaient attendre en causant entre eux les voici! dit charles mon père demanda violetta "
] |
tout à l’ heure en longeant le cimetière de mailly je me suis surprise à le envier de toute mon âme les heureux qui dorment là sous leur grande pierre et leur petite croix je vous en conjure monsieur larrazet donnez-moi de le poison –permettez lui dit -il il y a cette différence entre les assassins et les médecins que les médecins ne tuent les gens que sans le savoir et à le leur corps défendant puis il se souvint de la petite comédie qu’ elle avait jouée à le gratteau et il eut envie de la mettre à l’ épreuve feignant de se raviser: à le fait lui dit -il pourquoi pas regardez un peu par ici voyez -vous cette table en sapin et tous ces petits flacons | [
"mon maudit domestique qui casse tout en a brisé hier ou mais ce qu’ il en reste suffit pour que vous n’ ayez que l’ embarras de le choix voici de l’ acide oxalique voilà de la belladone de l’ atropine de la jusquiame de l’ aconit de la noix vomique qu’ est ceci? c’ est de la conicine ou cicutine on entend par là le principe actif et de nature alcaline de les espèces de ciguë de la cicuta major de la et de l’ æthusa ou ache des chiens si vous buviez gouttes de ce liquide vous n’ en auriez pas pour longtemps ",
"peu de minutes après l’ ingestion surviendraient de les éblouissements des vertiges une céphalalgie très aiguë vous sentiriez vos jambes flageoler se dérober sous vous et la déglutition deviendrait impossible vous auriez de violentes envies de vomir mais sans résultat votre regard serait fixe et trouble mais l’ intelligence resterait nette vous entendriez sans pouvoir parler à les mouvements spasmodiques à les contractions tétaniques succéderait une profonde stupeur ",
"ce joli corps se refroidirait cette charmante tête se gonflerait ces beaux yeux deviendraient saillants ces joues mignonnes seraient livides il y a des cas où la stupeur fait place à le délire et à d’ horribles convulsions mais qu’ il y ait délire ou non la mort est toujours rapide et il ne resterait plus qu’ à le transporter la gracieuse petite femme que voici dans ce ravissant cimetière où l’on est si bien pour dormir sous une grande pierre et une petite croix ce discours l’ avait rendue toute pâle un peu blême et ce fut par pure rodomontade qu’ elle consentit à le prendre cet aimable petit flacon qu’ il lui présentait après l’ avoir débouché il ne le quittait pas des yeux il était prêt à le lui arracher de les mains par un effort qui lui coûtait elle l’ approcha de son visage en respira l’ odeur qui lui parut âcre fort déplaisante assez semblable à le celle qu’ exhale une souris morte ",
"la fiole lui faisait horreur mais elle fit la brave la soulevant en l’ air pour la mieux regarder mais en réalité pour l’ éloigner autant que possible de sa bouche elle affectait de contempler avec attendrissement ce liquide incolore et huileux puis elle se prit à le parler et à le dire: chère petite fiole que je t’ aime tu es le repos tu es la délivrance que ne puis -je te vider d’ un seul trait et m’ en aller bien vite dans un monde ou ̀ il n’ y a point de maris oublieux et ingrats point de belles-mères acariâtres et jalouses point de domestiques insolentes point de haines ni d’ insultes ni de misères après ce bel élan lyrique elle s’ empressa de restituer le flacon à le docteur qui le remit dans le tas ",
"il riait sous cape il se disait: quelle comédienne si jamais PROPN se tue je déclare que tout est possible cependant à le peine PROPN eut -elle rendu son bien à le m. il lui vint à l’ esprit que ce petit flacon serait un accessoire très utile dans tel drame qu’ il lui plairait de jouer: si m. pensait -elle rapporte à le robert comme j’ y compte bien l’ entretien que nous venons d’ avoir ensemble et s’ il arrivait que le même jour robert entrât dans ma chambre dont je rouvrirais la porte pour la circonstance et y trouvât du poison l’ épouvante que cette découverte inattendue lui causerait pourrait bien produire en lui une révolution salutaire l’ idée lui parut bonne mais comment s’ y prendre pour ravoir le flacon adossée contre la table en sapin elle s’ avisa de laisser tomber à le terre son mouchoir m. se baissa aussitôt pour le ramasser opération qui vu sa corpulence lui prit un peu plus de temps qu’ à un autre ",
"ces courts instants furent si bien utilisés par elle que sans qu’ il s’ aperçût de rien coulant sa main droite derrière son dos elle saisit à le hasard une de les fioles qu’ elle escamota de ses doigts mignons et fit disparaître dans la poche de sa robe quelques minutes après PROPN roulait rapidement sur la route de mailly la conversation de m. qui lui paraissait beaucoup moins savoureuse que celle de mlle bardèche ne lui avait laissé que de fâcheux souvenirs mais elle était enchantée de le petit larcin qu’ elle venait de commettre chemin faisant elle tira le flacon de sa poche et apprit par l’ étiquette qu’ il contenait comme l’ autre de la conicine ",
"peut-être était -ce le même mais que lui importait elle pensa que si le docteur venait à le chercher sans le trouver il s’ en prendrait à le son domestique qui cassait tout elle le remit avec précaution dans sa poche et employa le reste de le temps à le bâtir dans sa tête le scénario de le petit drame dont elle espérait de si heureux résultats sa tête travaillait et laissant aller sur sa bonne foi le poney qui connaissait le chemin aussi bien que son orageuse maîtresse elle se trouva en vue de le choquard lorsqu’ elle s’ en croyait encore bien loin en arrivant dans la cour elle entendit un concert d’ aboiements furieux ",
"chiens étrangers dont un basset y étaient à les prises avec ceux de la ferme qui les recevaient de la belle manière on se montrait les dents on cherchait à s’ attraper les oreilles les intrus qui avaient du dessous et qui se voyaient menacés d’ être éconduits à le grands coups de crocs s’ étaient réfugiés dans les jambes d’ un grand jeune homme en costume de chasseur habillé de velours brun un chapeau mou sur la tête le fusil en bandoulière le carnier à le côté le pantalon engagé dans la guêtre il assistait sans s’ émouvoir à le ce grand hourvari il disait d’ une voix tranquille à les combattants tout beau mes enfants vous vous êtes déjà vus l’ an dernier ",
"comment se fait -il que vous ne vous reconnaissiez pas cette froide éloquence ne produisait aucun effet il fallut pour calmer la tempête que robert attiré par le bruit vînt mettre le holà caressant les uns grondant les autres il apaisa les esprits échauffés on lui promit non de s’ aimer mais de se tolérer jusqu’ à le nouvel ordre à le même instant il aperçut PROPN qui venait de descendre de voiture "
] | [
"l’ armistice sera signé demain vous fait plaisir je le vois? à le nous aussi nous rentrons chez nous et sur le passage nous sonnons la fête de le peuple les français vont nous suivre dans ou jours ils seront ici je vous étonne évidemment regardez les camarades ils peuvent certifier ce que je dis des cris s’ élèvent de la nef de la tribune là-haut de l’ escalier de le clocher ",
"c’ est à le nouveau le silence la nuit sans histoires maigret réchauffe dans sa main le petit verre d’ alcool qu’ il s’ est servi et qu’ il déguste en regardant de temps en temps le plafond dans son sommeil félicie s’ est retournée et le sommier a grincé quels peuvent être ses rêves a -t-elle autant d’ imagination la nuit que le jour? heures ",
"aurez -vous la cruauté de l’ en punir –non répondit qu’ elle vienne –mais pas un mot de le passe ajouta -t-il avec un reste de colère usant de l’ autorisation inattendue que lui avait donnée le capitaine jacquier alla sur-le-champ chercher claire –surtout lui recommanda -t-il ne parlez pas ",
"cette fois placide ayant saisi éclata d’ un gros rire: farceur va! et mlle arabella quand prendrez -vous la peine de l’ aviser de ma présence mlle arabella joue à le tennis en ce moment avec les jeunes gens et les jeunes filles c’ est la plus enragée de le lot vieille folle s’ était levé tout droit; visiblement indigné de le propos de placide il foudroyait le domestique d’ un regard furibond: je vous serai obligé mon garçon tout à le moins devant moi de vous exprimer sur le compte de mlle arabella en termes plus respectueux mlle arabella n’ est pas une vieille folle ",
"félicita le lieutenant-colonel de salaberry de son succès dans un ordre général et rendit hommage à la loyauté et à le courage de la milice les canadiens-français durent être surpris; était la première fois qu\\ ils entendaient dire des choses agréables par les représentants de la couronne anglaise la campagne de cent-treize fut plus sérieuse; les américains honteux de leur échec étaient préparés à le frapper un grand coup sur montréal qu\\' ils considéraient comme la clef de le pays ",
"le vin surtout n\\ y manquait pas la plus belle de les grâces dit buridan divine aidez -moi je vous prie à le mettre la nappe —monsieur dit simplement juliette je le veux bien mais pourquoi appelez -vous la divine pasithéa? dit le peintre était une impératrice qui n\\ avait pas sa pareille pour raccommoder les serviettes de son mari et ourler son linge ",
"—que me conseillez -vous de faire —les funérailles coûtent cher je ne pense pas que vous aurez souvent le temps de vous rendre à le cimetière si donc la famille y tient il faudra que j’ y réfléchisse maigret avait ouvert la porte de son placard ou il gardait toujours une bouteille de cognac et des verres précaution qui s’ était souvent avérée utile il ne remplit qu’ un verre le tendit à le jeune homme ",
"un vent froid s' était élevé; on apercevait à le travers la brume nocturne les lisières de la forêt qui semblait ourler la brande d' un pli plus sombre et d' où sortait la triste rumeur de le vent dans les feuilles de temps en temps retentissaient dans la nuit de les cris de loups affamés à lesquels répondaient comme un écho les hurlements de les chiens dans les villages bon-affût rentra enfin sous le couvert et après avoir traversé une jeune vente tourna vers la clairière de la fougeace nous commencions à le côtoyer le long étang qui la ferme à le gauche quand une grande clarte nous apparut de l' autre côté dans les arbres ",
"t' en fais pas on les aura je roule à le travers canyon avec dans le cœur assez de pierres pour bâtir encore quelques beaux lieux de prière les grandes avenues sans trottoirs bordées de palmiers sont désertes seules les autos sont habitées je tourne en rond dans ce vide motorisé revenant toujours vers boulevard où il y a des trottoirs les trottoirs ici ce sont des oasis ",
"et là-dessus à le revoir —comment il le faut elles s’ embrassèrent et antoinette se dit: elle ne m’ a pas soufflé mot de son maurice lacroix elle s’ est prise à son propre piège et elle est chipée —tu es sûre bien sûre demanda -t-il d’ une voix brève "
] |
il semble que les arts chez ces nations aient été influencés par le climat et qu' ils en aient pris le caractère en égypte ils ont la sombre majesté d' un désert sans bornes; en grèce ils ont le riant aspect de les délicieuses vallées de l' attique et de l' arcadie mais jusqu' à le moment où l'on puisse me montrer les poèmes épiques érotiques et scéniques composés par les égyptiens jusqu' à le jour où l'on m' ait fait entendre les harangues de leurs grands orateurs antérieurs à le isocrate et à le démosthènes on me permettra de conserver quelque gratitude pour cet aimable peuple à le qui nous devons tant d' admirables chefs-d'œuvre je dois des remercîmens à le monsieur le président reprit il me permettra de répondre à un reproche fait par m. d' angloturqui qui semble nous regarder comme une peuplade de sauvages | [
"sachez donc qu' avant les déplorables événemens qui ont livré les grecs à la fureur de leurs bourreaux il y avait dans toutes les villes de la grèce de les écoles suivies par de nombreux élèves que dirigeaient des professeurs qui pour le savoir n' auraient pas craint le parallèle avec les vôtres celle de ville en grande partie peuplée de moraïtes se distinguait par la supériorité de l' enseignement; et son premier professeur benjamin de lesbos était un ancien élève de votre école polytechnique à le bucharest surtout on voyait fleurir de la manière la plus brillante l' étude de les belles-lettres les écoles de laonina de jassy de chio de constantinople de le mont-athos n' étaient pas moins florissantes les élèves y affluaient en foule de toutes ces provinces ",
"il serait beaucoup trop long de vous détailler ici tous les écrivains de la grèce moderne qui se sont occupés avec de grands succès de les sciences philosophiques des sciences exactes de la géographie de la grammaire de la haute littérature et de la poésie et qui tolérait répliqua m. d' angloturqui ces académies ces colléges ces réunions de littérateurs et la propagation en tout genre de ces foyers d' instruction n' était -ce pas ces turcs contre lesquels vos concitoyens se sont révoltés aussi répondit les grecs ne se sont -ils insurgés que lorsqu' on eut décidé à le constantinople de supprimer dans tout l' empire ottoman les établissemens grecs d' instruction qu' on avait formés avec beaucoup de peine et de remettre en activité toutes les dispositions sévères de le coran contre les infidèles lesquelles étaient hors d' usage pour arrêter d' un seul coup tout ce qui pouvait contribuer à éclairer la nation et amener sa délivrance journal de les débats de le novembre soit répliqua m. d' angloturqui mais n' est -ce pas encore à le grand seigneur à le qui",
"vous n' exigerez pas sans doute que je déroule à le vos yeux l' affreux tableau de son épouvantable gouvernement; et vous serez forcé de l' avouer avec moi les immenses faveurs que vous vantez ne nous ont pas préservés des avanies des rapines en tout genre des tortures les plus affreuses des rapts des massacres qui réduisaient à l' état le plus misérable nos villes et nos campagnes qui l' ignore? aucun grec n' était sûr de sa vie on cachait sa fortune nul n' osait améliorer ses propriétés puisque les concussions et les déprédations étaient toujours en proportion avec la richesse présumée et les progrès croissans d' une florissante culture m. d' PROPN se disposait à le répliquer ou à le ressasser avec l' opiniâtreté et l' entêtement d' un esprit faux des paradoxes fois complètement réfutés vous les calomniez ces bons turcs s' écriait -il ces turcs d' une probité si sévère d' une humanité si prévoyante leur ôterez -vous comme puissance le droit de punir de les coupables je crois avoir assez justifié les grecs reprit m. de pontac pour que vous ne puiss",
"quant à l' humanité de les turcs on vous dispensera d' en faire l' éloge à le moins que vous ne veuillez parler de le rare trait de clémence de le sultan régnant qui forcé par les janissaires de faire trancher la tête à le plus fidèle de ses favoris daigna commuer toutefois après sa mort une partie de la peine c'est-à-dire que par ordre de sa hautesse la tête de visir fut publiquement exposée dans un plat d' argent à le lieu d' être suspendue comme celle de le vulgaire de les condamnés à la porte de le sérail la politique échauffe de plus en plus les têtes de valmont interrompt brusquement la conversation PROPN dans les spectacles —déclamation —costumes décorations jeux de scène —le kain ",
"—les réformes qu' il a introduites pour la tragédie doivent avoir lieu pour la comédie —outrage sacrilège fait impunément par les acteurs à les pièces de nos grands maîtres —contre-sens complet dans certaines représentations —concerts spirituels devenus avec les courses de longchamp les jeux olympiques de la PROPN —obligation à le imposer à le mm ",
"les comédiens de le roi —invraisemblances notables sur la scène .—quelques avis à le mm les acteurs et actrices mars .—mlle duchesnois —mlle georges —absence de la musique à les représentations extraordinaires ",
"—répertoire musical —abus difficiles à le faire disparaître et pourquoi —moyens d' y remédier —organisation nouvelle de les théâtres royaux favorable à les auteurs à les acteurs et à le public .—mot de francklin quel excès d' indulgence ",
"ajouta le jeune d' ancourt ces derniers mots prononcés avec l' accent d' une piquante ironie avaient singulièrement irrité m. d' angloturqui les têtes s' échauffaient de plus en plus en buvant le bordeaux le clos-vougeot et l' aï mme de valmont qui s' en aperçut craignit non sans raison que la différence d' opinions n' eût des suites sérieuses et que d' une discussion paisible on n' en vînt à des personnalités à le moment donc où le champagne rosé en sautant à le plafond et en pétillant dans le cristal semblait délier toutes les langues et donner de la hardiesse à les plus timides madame de valmont changea brusquement le sujet de la conversation fâchée que son joli grec eût éprouvé une contradiction aussi déplacée de la part de m. d' angloturqui elle lui demanda de l' air le plus gracieux ce qu' il pensait des grands spectacles de paris ",
"je m' y suis beaucoup amusé madame répondit -il je les aimerais pourtant davantage si l'on se décidait une bonne fois à le réformer les nombreux abus qui les déparent que je pense bien comme vous s' écria le chevalier de clinville qui vieilli dans les balcons de la comédie française joignait à un goût sévère l' esprit le plus juste et le plus exercé par une longue expérience il avait vu dans son extrême jeunesse les lekain les brizard les larive les préville et les molé les clairon et les dumesnil les comtat les devienne et les dorigny c' était là ses points de comparaison ordinaires et personne ne connaissait mieux que lui les traditions de le théâtre "
] | [
"je ne puis rien leur reprocher: ni trous ni taches mère bonie raccommode et entretient tout mais la chère femme qui tricote si bien les bas ne peut fabriquer des souliers il n’ y a pas à le dire les chaussures de les enfants ont besoin de béquets robert marche toute la journée PROPN porte la vannerie chez les pratiques et cri-cri joue parfois à la marelle devant la porte de la gembloux le bout de les souliers de cri-cri est usé et ceux de robert manquent de talons il faut aller chez le bonhomme grimperau marcel prit les paires de chaussures et descendit rapidement l’ escalier l’ échoppe de le savetier bien connue de tous les ouvriers et des gens de le quartier saint-jacques était une sorte de cage moitié bois moitié vitrage disposée par le pauvre homme à l’ aide de débris provenant de démolilitions depuis ans à le moins le savetier occupait cette niche dans laquelle s’ élevait un monceau de bottes de souliers de semelles de bottines d’ aspect également misérable ",
"le sang tari chez lui roulait à le gros bouillons dans ce torse jeune chauffé d’ un perpétuel désir elle eût dû se choisir un matou puissant en vue des accouplements féconds mais alors il n’ aurait pas conçu l’ espoir de mordre à sa chair; et la certitude d’ un cocuage prochain lui rendait son parent plus cher puis le sentier obliqua à le gauche presque aussitôt déboucha sur le pavé d’ une chaussée bordée de maisons une cinquantaine de paysans massés sur la porte d’ un cabaret attendaient là le passage de le cortège ",
"d’ autres dormaient dans des coins plusieurs mangeaient le pont était sali par des écales de noix des bouts de cigares des pelures de poires des détritus de charcuterie apportée dans du papier ébénistes en blouse stationnaient devant la cantine un joueur de harpe en haillons se reposait accoudé sur son instrument on entendait par intervalles le bruit de le charbon de terre dans le fourneau un éclat de voix un rire; et le capitaine sur la passerelle marchait d’ un tambour à l’ autre sans s’ arrêter ",
"c’ est bien mon petit merci avait dit simplement le commissaire sans ajouter de commentaires s’ il avait fait un peu plus chaud il aurait retiré son veston pour être en bras de chemise comme les gens qui bricolent le dimanche car c’ était justement de bricoler qu’ il avait envie toutes ses pipes étaient rangées sur son bureau et il avait tiré de sa poche son gros calepin noir qu’ il bourrait toujours de notes mais qu’ il ne consultait pour ainsi dire jamais ou fois il avait jeté à le panier les grandes feuilles de papier sur lesquelles il avait crayonné ",
"et où veux -tu que je les prenne bon dieu s’ écria —mais dans l’ eldorado dont je t’ ai parlé à la source de le pactole mon cher à le jeu —au jeu ",
"elle croyait entendre là-bas des cris d’ enfants l’ appeler elle s’ enfonçait s’ absorbait dans la résolution et le projet de partir elle était poursuivie de cette idée et de ce mot d’ afrique qu’ elle remuait et retournait sans cesse à le fond d’ elle sans une parole mlle de varandeuil la voyant si rêveuse et si triste lui demanda ce qu’ elle avait mais en vain: germinie ne parla pas elle était tiraillée torturée entre ce qui lui semblait un devoir et ce qui lui paraissait une ingratitude entre sa maîtresse et le sang de ses sœurs ",
"sa robe de chambre flottante la gênait PROPN en prit un pan les grandes pièces somptueusement éclairées et vides avaient un air étrangement lugubre qui frappa zina à le cœur c’ est moi qui ai fait cela pensa -t-elle et quelque chose comme un regret traversa son âme ",
"le père longuemare se contentait de répondre que dans ce discours le philosophe perçait sous le diable et que le moindre démon de PROPN eût dit moins de sottises étant un peu frotté de théologie et certes moins ignorant qu\\' un encyclopédiste mais quand l\\ avocat girondin appelait capucin il se fâchait tout rouge et disait qu\\' un homme incapable de distinguer un barnabite un franciscain ne saurait pas voir une mouche dans du lait le tribunal révolutionnaire vidait les prisons que les comités remplissaient sans relâche en mois la chambre de les fut à le moitié renouvelée le père perdit son diablotin avocat dubosc traduit devant le tribunal révolutionnaire fut condamné à le mort comme fédéraliste et pour avoir conspiré contre l\\ unité de la république ",
"moi bérurier inspecteur pour de vrai? —mais oui bonne pomme pour de vrai je lui prends la main et la secoue énergiquement —toutes mes félicitations mon vieux haricot! tu ne l’ as pas vole il hoche la tête et à le travers ses suffocations murmure: appelle plus vieux haricot je t’ en prie un inspecteur principal PROPN ne se fait pas ",
"un peu grande sa bouche mais meublée si somptueusement et puis j’ ai toujours adoré les un peu grandes bouches de les petites rousses avec cela un air galopin et des drôles de mots tout le temps elle chantait et je crois bien que c’ était d’ elle ces refrains-là car je ne les ai jamais entendus ailleurs ni les paroles ni la musique délicieusement idiotes d’ ailleurs elle sortait tous les soirs à le heures "
] |
quand il fut parti la même femme vint implorer aussi la charité de les amies connaissez -vous les personnes que vous venez d’ aborder lui demanda en allemand mme de senneville certainement oui madame répondit l’ indigente c’ est notre duc de et son gouverneur il vient quelquefois dans cette église où tous les ans le mai on célèbre un service commémoratif pour son père la première fois qu’ il y fut amené par son oncle le prince charles le cher enfant n’ avait alors que ans et c’ était pitié de voir son chagrin | [
"aussi chacun pleura avec lui il est si bon et nous l’ aimons tant le duc de le fils de napoléon répétait tout bas edma en s’ en retournant avec son amie quoi! nous avons vu ce jeune prince dont le berceau fut environné de tant de gloire que de si grands témoignages d’ allégresse accueillirent à le son entrée dans la vie et dont un sceptre brisé est maintenant l’ unique héritage ",
"qu’ il doit souffrir s’ il connaît l’ immensité de ses pertes il les connaît en effet répondit mme de senneville il sait qu’ il fut salué en naissant de le titre de roi de rome et destiné à le porter une brillante couronne mais doué d’ un esprit aussi juste qu’ élevé et fortifié d’ ailleurs par une éducation solide il parait subir ces revers avec toute la dignite qui convient à le malheur on le dit fort instruit et sincèrement attaché à le son aïeul ainsi qu’ à la famille impériale qui de son côté lui témoigne toute l’ affection qu’ il est digne d’ inspirer ",
"les destinées de ce jeune prince sont -elles donc irrévocablement fixées demanda PROPN tout semble l’ annoncer répondit son amie de le reste si quelque événement que nul ne peut prévoir venait les remettre en question si de nouveaux combats étaient livrés à son noble cœur on peut juger d’ après le discernement et la sagesse dont il a fait preuve jusqu’ ici qu’ il en sortirait victorieux le lendemain de cette rencontre qui avait produit sur PROPN une vive impression elle fut présentée par son amie à le prince de m*** qui pendant et après l’ émigration de cette dernière lui avait témoigné le zèle d’ une sincère amitié il l’ accueillit avec autant de distinction que d’ empressement et son regard s’ arrêta ensuite avec un profond intérêt sur la fille de le prisonnier ",
"pâle tremblante se soutenant à le peine celle-ci fut d’ abord incapable d’ articuler un seul mot mais on lisait dans ses traits expressifs tout ce qui se passait dans son cœur enfin ayant levé les yeux sur l’ homme d’ état elle aperçut en lui cette vive sympathie qu’ une âme généreuse ne saurait refuser à le malheur et s’ enhardissant elle osa invoquer son appui mon unique espérance est en vous monseigneur lui dit -elle daignez tendre une main secourable à la pauvre jeune fille qui depuis son enfance n’ a connu que des douleurs ",
"rendez -lui son père et le ciel bénira un si grand bienfait elle fondit en larmes en prononçant ces mots et celui qui l’ écoutait parut vivement touché forcé cependant par les circonstances il lui présenta une foule d’ objections qui semblaient sans réplique la première était la volonté formellement manifestée par le monarque de n’ accorder aucune grâce avant une époque qu’ il lui cita et qui était encore fort éloignée alors reprit la jeune infortunée avec l’ énergie de le désespoir ce n’ est donc plus à un temps de détention c’ est à le mourir que l’ empereur condamne mon père? eh bien je veux de le moins que sa majesté apprenne de ma bouche l’ inévitable résultat que doit avoir une rigueur que je ne juge pas dans son principe mais qui semble excessive aujourd’hui puisque le captif subit sa peine depuis ans et qu’ il succombe sous le poids de ses fers monseigneur prenez pitié de lui de sa malheureuse fille conduisez -la à les pieds de le souverain; ",
"dieu lui inspirera ce qu’ il faudra dire pour arriver à son cœur pour exciter sa clémence ici le prince toujours plus attendri échangea un regard avec mme de senneville dont la figure portait comme celle d’ PROPN l’ empreinte d’ une profonde anxiété puis cédant à le puissant intérêt qu’ elles lui inspiraient l’ une et l’ autre il leur promit d’ employer tout son crédit auprès de l’ empereur pour le rendre favorable à le leurs vœux elles se retirèrent alors mais la pauvre enfant en repassant dans sa mémoire les objections multipliées qui venaient de lui être faites sentit se ranimer ses craintes et passa le reste de le jour dans un accablement dont rien ne put la faire sortir ",
"cependant dès le lendemain sa protectrice reçut de très-bonne heure un message qu’ elle se hâta de lui communiquer tes désirs vont être accomplis lui dit -elle aujourd’hui même tu verras l’ empereur il doit se rendre à le schoenbrünn et l’on nous conseille de l’ aborder lorsqu’ il se promènera dans les jardins de ce palais habité par son petit-fils a cette nouvelle PROPN parut ressentir une grande joie puis une pâleur soudaine se répandant sur son visage elle demeura immobile et glacée ",
"a la morne expression de ses traits on eût dit qu’ une profonde terreur était venue s’ emparer de toutes les facultés de son âme qu’ as -tu donc lui demanda son amie en la regardant avec inquiétude y a -t-il de quoi t’ affliger dans ce que je t’ annonce ne voulais -tu pas demander à l’ empereur la grâce de ton père? et s’ il refuse cette grâce ",
"répondit la malheureuse enfant d’ une voix brisée s’ il me repousse plus d’ espoir mon père mourra mais tandis que ces paroles s’ échappent de ses lèvres avec une indicible épouvante son regard s’ arrête sur un tableau appendu dans sa chambre et qui représentait l’ image de le christ aussitôt un rayon d’ espérance vient luire à son cœur tombant à le genoux elle prie avec une telle ferveur une telle confiance qu’ en se relevant elle n’ était plus la même venez mon excellente amie dit -elle maintenant je me sens plus forte "
] | [
"le sofa était devenu un lit voilà le seul changement qui s’ y fût fait je remerciai les femmes je leur fis signe que je me déshabillerais seule elles sortirent aussitôt avec des témoignages de respect qui indiquaient qu’ elles avaient ordre de m’ obéir en toutes choses ",
"la marquise éperdue fixa longtemps ses regards sur les yeux clairs et profonds de le jeune homme et n' osa point l' interroger PROPN dit -elle à sa soeur viens elle fut forcée de l' appeler une seconde fois celle-ci qui semblait plongée dans un rêve n' avait rien entendu c' est que la jeune enfant depuis une heure avait elle aussi son secret ",
"pourquoi? fit -il à le moi vous pouvez tout avouer non! c’ est surtout à le vous que je n’ oserais pas dites! il le faut reprit -il vous ne voulez pas contrister le cœur de dieu n’ est -ce pas ",
"dommage ma foi cette perspective accable tant que j\\' ai besoin un alexandra veuillez attendre quelques instants c\\' est de votre faute après tout vous n\\ aviez qu\\ à ne pas me parler alexandra vous en avez donné envie avec vos histoires mais je ne vous ai pas parlé alexandra ne soyez pas de mauvaise foi jeune homme ",
"celui de la mariée est de ce type impersonnel et interchangeable que semble pour ainsi dire façonner le rituel encadrement de voiles blancs et de fleurs d’ oranger entassés dans des voitures de louage négligemment accoudé à sa portière et secoué par les vibrations de le gros moteur à le point fixe qui font trembler les tôles de le capot le conducteur de le camion-remorque regarde avec indifférence de le haut de sa cabine le petit masque de porcelaine entouré de tulles que regardent aussi par désœuvrement les conducteurs de les autres véhicules à l’ arrêt la violente sonnerie de le passage à le niveau continue à le grelotter dans un sens ou dans l’ autre poussant à le leur côté leurs vélomoteurs ou leurs bicyclettes des hommes et des femmes franchissent à le pied le passage à le niveau et l’on entend aussi le claquement régulier de le portillon de fer qui se referme derrière eux le visage de la jeune femme debout sur le seuil de l’ estaminet est dénué d’ expression ",
"et nous pouvons ainsi consacrer tout notre temps à le nos travaux à le nos affaires réfléchissez voyez quels retards fabuleux les anciens modes d’ alimentation ont infligés à le progrès et à la civilisation c’ est fort triste reprit m. cabrol j’ en conviens; mais enfin il faut se nourrir et je veux vous ramener vos gaillards solides et bien portants replets même si possible voulez -vous voir la soute à les vivres venez c’ est là-bas bien à le frais le grand placard à le doubles parois voyons nous allons être en comptant le pilote mais où est -elle donc ma gouvernante ",
"j' espère l' être assez pour faire mon bonheur mais vous êtes prisonnière on s' évade quoi! ce serait très mal et très difficile par compassion pour gontran je serais heureuse de vous prouver que cela n' est pas aussi difficile que vous le pensez ",
"seulement oui a cet instant y a branle-bas de combat dehors sifflets cavalcade des portes claquent des cris retentissent je file un coup de coude à le mme la taulière qui part à la renverse dans l’ escadrin en appelant sa nièce en moldo-valaque je fonce à le fond de le couloir sans m’ arrêter à la porte si bien que sous ma charge le panneau de bois fait camarade et part en brioche ",
"voici que quelqu’un parut un autre singe mais si laid PROPN que george ne put réprimer une clameur d’ effroi et frissonnant de peur s’ enfonça dans son lit de mousse comme s’ il eût voulu s’ y engloutir ce singe-là ne ressemblait ni à le to-ho ni à sa compagne d’ abord il était moins grand moins carré plus semblable par la stature à un homme mais ce qui le distinguait tout particulièrement c’ était la couleur de sa peau qui était non pas brune mais d’ un blanc jaune il n’ était pas nu et portait autour de les reins une espèce de jupe et aussi des sandales faites de lianes ",
"je refusai il se fâcha je le laissai depuis il m’ a fait plusieurs fois la même proposition que j’ ai toujours repoussée bien qu’ entre-temps la situation se soit singulièrement modifiée en effet ou ans après la construction de la chapelle les princes poldèves cessèrent de me payer ma rente viagère "
] |
un faux matelas un faux macchabée on va avoir des ennuis dit joseph l’ autre s’ affairait déjà à le tirer sur les bords de l’ enveloppe et je pus sortir les bras pour l’ aider à le finir je me mis enfin debout tout autour de nous des fumerolles s’ élevaient nauséabondes petits volcans dérisoires s’ abîmaient les restes tristounets de leur société de consommation dit il est pas qu’ un peu dégueulasse le mec | [
"je m’ étudiai: j’ étais effectivement couvert de vomi de la tête à les pieds mais faut rien exagérer joseph son compagnon et l’ environnement n’ avaient rien à m’ envier je titubais quelque peu et quand je réfléchis que je devais être à le mon cinquième jour de gueule de bois j’ eus comme un vertige je m’ assis et les cloches en firent autant mais en ayant soin de déposer un morceau de journal sous leurs culs c’ est ça la classe il est quelle heure ",
"demandai-je PROPN me le fit à le chemineau champêtre et après avoir consulté le soleil décréta qu’ il était heures je fouillai mes poches plus rien ni cigarettes ni fric ni carte d’ identité et dans ma tête la mémoire en chaloupée godillée caron par la drogue mélangée à le champagne —tu cherches quelque chose s’ enquit joseph qui devenait familier depuis qu’ il avait constaté que je n’ avais pas été assassiné ",
"—oui c’ est qui vous a mis la ̀? questionna le plus jeune vot’ femme qu’ a trouvé un mari plus neuf cet imbécile n’ était pas si loin de la vérité sauf que PROPN avait trouvé un mari plus vieux j’ avais encore faim en grosses crampes —où on est —à champigny dit joseph beau port de mer et tranquille ",
"il fallait sûrement que je fasse quelque chose que je me bouge à le lieu de causer le bout de gras avec ces ivrognes mais dans ces cas-là le meilleur moteur de l’ action c’ est le fric et j’ en étais complètement démuni outre qu’ il était faux jeton PROPN était aussi voleur —est -ce que tu peux me prêter balles je demandai à le joseph PROPN ouvrit de grands yeux chassieux se leva et se mit dans la position de jésus à le départ de le grand prix de le golgotha ",
"—non mais tu l’ entends éructa -t-il vers son compagnon t’ en crois tes oreilles toi ce mec qu’ on connaît pas qu’ est plein de dégueulis et qui trouve rien de mieux qu’ à le faire la manche à son réveil —attends joseph dit l’ autre monsieur doit avoir ses raisons PROPN est un tapeur dit joseph et j’ aime pas les tapeurs je t’ avais bien dit qu’ il fallait se tirer en vitesse j’ ôtai mes chaussures ",
"je prétends toujours à l’ extrême élégance de mes panards et sales on voyait bien que mes boutses de chevreau n’ étaient pas de la camelote je les tendis à le joseph nouveaux francs dit joseph je n’ avais pas très envie de discuter ",
"normalement j’ aurais foutu mon poing sur la tronche de ce vieux saligaud mais j’ étais faible comme un nouveau-né et je savais que les crochets de les chiftirs sont des armes redoutables j’ acquiesçai attendis prudemment que PROPN eût compté pièces d’ un franc dans sa paume crasseuse pour lui tendre ma paire de godasses à le sacs bon je dis maintenant où est le plus proche bistrot —tu sors de la décharge dit joseph et tu vas tomber sur la nationale tu la suis sur un kilomètre et tu vas trouver un routier ",
"un kilomètre en chaussettes je trouvai cela un peu dur arthur d’ autant que me voyant aussi propret et chaussé il y avait peu de chances qu’ on me prenne en stop mais il fallait que je téléphone —à la revoyure je dis à les cloches qui me regardaient sournoisement —si t’ as d’ autres godasses à le même prix alors d’ accord salaud de capitaliste je fis en m’ éloignant marchant avec précaution pour ne pas blesser mes pieds dans cette charognerie tétanique une fois sorti de la puanteur ç a alla beaucoup mieux sur le bas-côté herbeux de la route la marche n’ était pas trop difficile ",
"sauf que mes pieds se glaçaient sauf qu’ un orteil avait fait son trou et qu’ il se prenait toute la bise hivernale sous l’ ongle sauf que tous les salauds de poids-lourds antipathiques qui me doublaient ne s’ arrêtaient pas dans un tel état j’ aurais mis ans pour arriver à le katmandou enfin je vis le routier annoncé de l’ autre côté de la route "
] | [
"et cependant bien loin de suivre le précepte de le sage qui conseille de cacher sa vie m. de PROPN semblait prendre à le tâche d’ afficher la sienne on eût dit parfois qu’ il s’ occupait de bien établir un alibi tant il entretenait les gens de ses affaires jusqu’ en leurs menus détails chacun savait d’ après lui que les brévan étaient originaires de le maine et qu’ il était le dernier l’ unique représentant de cette grande famille ce n’ est point qu’ il tirât vanité de son origine il avouait très franchement que des splendeurs de ses aïeux il ne lui restait pas grand chose à le peine l’ aisance mais quel était le chiffre de cette aisance voilà ce qu’ il ne disait pas ",
"mais il irrigue aussi les cerveaux il y suscite d’ extraordinaires personnages en qui nous découvrons portés à le leur plus haut degré d’ intelligibilité le drame collectif qui est le nôtre le vertige de notre humanité qu’ elles aient vu le jour sous le crachin anglais à les rives verdoyantes de l’ avon ou dans l’ espagne éblouie caniculaire ces figures sont jumelles elles partagent la même incertitude essentielle le sens de le monde a été hypothéqué avec la fin de les âges de ténèbres et de foi ",
"faire surface et passer tout juste avec ce vent c’ était une manœuvre désespérée qui avait autant de chance de réussir qu’ une pièce de monnaie lancée en l’ air de retomber sur la tranche même blotti à le plus profond de l’ écorchure de le rivage le petit sous-marin n’ était pas à l’ abri il cognait contre les roches heurtait le fond grinçait gémissait le précieux récepteur qui avait enregistré les confidences de la traductrice occupait un tiers de le volume de le submersible ",
"de saire se trouvait dans une petite pièce obscure destinée sans doute à le séparer la chambre principale de l’ escalier son bougeoir lui permit d’ apercevoir une nouvelle porte et il frappa pour la seconde fois entre donc répondit -on de l’ autre côté de la porte m. se trompait évidemment et croyait avoir affaire à le jeune messager qui après lui avoir remis la lettre était sans doute ressorti ",
"lettre de louise michel adressée à le préfet de police le 28décembre cessez de m’ importuner avec ma grâce vous devez avoir l’ honnêteté de me laisser tranquille dans la prison où vous m’ avez mise sans me demander mon avis télégramme de le directeur de saint-lazare adressé à le préfet de police le mademoiselle refuse de quitter l’ établissement de PROPN que faire la préfecture de police: mademoiselle michel doit être conduite de force hors de l’ établissement où elle est retenue le commissaire de police chargé de la libération fut contraint de payer de sa poche un fiacre qu’ il fit entrer dans la cour de la prison il y introduisit louise michel les mains liées sur le devant en train de hurler ",
"l’ intention de mon père ministre de l’ électeur de était que je parcourusse les pays les plus remarquables de l’ europe il voulait ensuite m’ appeler auprès de lui me faire entrer dans le département dont la direction lui était confiée et me préparer à le remplacer un jour j’ avais obtenu par un travail assez opiniâtre à le milieu d’ une vie très dissipée des succès qui m’ avaient distingué de mes compagnons d’ étude et qui avaient fait concevoir à le mon père sur moi des espérances probablement fort exagérées ces espérances l’ avaient rendu très indulgent pour beaucoup de fautes que j’ avais commises il ne m’ avait jamais laissé souffrir des suites de ces fautes ",
"ne m’ échauffe pas les oreilles sergent ne portez pas la main sur moi ou bien vous verrez ce qui arrivera tu menaces je crois! il fit pas en avant la canne levée PROPN ne l’ attendit pas plus prompt que la pensée il tira son sabre et le lui enfonça dans le ventre ni zora ni catherine témoins toutes de cette scène ne purent arriver assez vite pour les séparer ",
"elle comprenait tout à le coup l’ inanité de le culte dans lequel son frère et elle avaient été élevés à les jours d’ épreuves les divinités brillantes et fleuries s’ évanouissaient pour ne laisser voir que l’ abîme l’ abîme noir vers lequel se penchait elle regardait son frère était -ce une illusion il lui semblait voir par moments des tressaillements passer sur ce visage émacié qui paraissait d’ une pâleur saisissante sous la clarté bleuâtre de la lune heures irène se leva ",
"l’ élégante façade blanche de l’ hôtel terminait la perspective de sveltes colonnes d’ ordre ionique soutenant l’ attique surmonté à le chaque angle d’ un gracieux groupe de marbre lui donnaient l’ apparence d’ un temple grec transporté là par le caprice d’ un millionnaire et corrigeaient en éveillant une idée de poésie et d’ art ce que tout ce luxe aurait pu avoir de trop fastueux dans les entre-colonnements des stores rayés de larges bandes roses et presque toujours baissés abritaient et dessinaient les fenêtres qui s’ ouvraient de plain-pied sous le portique comme des portes de glace lorsque le ciel fantasque de paris daignait étendre un pan d’ azur derrière ce palazzino les lignes s’ en dessinaient si heureusement entre les touffes de verdure qu’ on pouvait les prendre pour le pied-à-terre de la reine de les fées ou pour un tableau de baron agrandi de chaque côté de l’ hôtel s’ avançaient dans le jardin serres formant ailes dont les parois de cristal se diamantaient à le soleil entre leurs nervures dorées et faisaient à une foule de plantes exotiques les pl",
"il convient d' acheter une babiole quelconque pour justifier le petit paquet qu' on emporte et qui masque la vraie proie celle dont on est fier qu' on sent dans sa main comme une petite bête captive et qu' on regardera avec amour à la maison qu' est -ce que c' est: un poudrier ou un waterman ou une boîte à le secret les boîtes à le secret c' est sa volupté la plus sensuelle parce qu' il faut trouver à le force de manipulations caressantes le secret et pendant tout le temps qu' on cherche on est encore là-bas parmi les gens qui passent qui vous frôlent et il y a toujours une vendeuse qui vous étudie un sourire prêt parce que vous êtes bien habillé PROPN fait un tour de reconnaissance non pas pour donner à son désir encore vague une première impulsion d' intérêt mais pour respirer l' air de sa forêt car tout autour de lui ce sont bien des halliers qui s' ouvrent giboyeux pleins de senteurs de parfums de sillages d' odeurs de femmes en état de convoitise et tout cela se respire à le certains carrefours les yeux fermés tandis que monte comme un lent orgasme le besoin m"
] |
en disant cela il se pencha sur l\ enfant et lui donna un bon gros baiser enfant éveilla en sursaut je vous le disais docteur fit noémie et elle inclina à son tour sur le petit qu\ elle embrassa bien fort le docteur ne s\' était pas relevé encore tous se trouvèrent un instant fort rapprochés au-dessus de le berceau | [
"d\\' un peu loin on eut pu croire que les baisers étaient point pour enfant on se serait trompé la distance est souvent une source d\\' erreurs depuis une minute un homme regardait par la fenêtre et la fureur bouleversait sa figure cet homme était djos ",
"il avait connu le cheval de le docteur et était glissé sans bruit jusqu\\ à la première vitre pour voir ce qui se passait à intérieur --il savait que j\\' étais à le moulin pensa -t-il mais il ne m\\' attendait pas le misérable quand il vit sa femme et le médecin se tenir ainsi inclinés tête contre tête sur le berceau il se précipita dans la maison les amoureux hurla -t-il je vous prends enfin noémie a que le temps de relever la tête et elle pousse un cri à la vue de la colère de son mari --mon dieu! tu es fou! ecoute! écoute ",
"djos la repousse violemment tu me trompes le docteur stupéfait le regarde et semble demander une explication --vous coureur de femmes lui crie djos sauvez -vous ou je vous assomme ah! je sais depuis longtemps vos intentions je connais vos desseins mais j\\' en étranglerai quelqu\\'un de ces maudits-là qui nous volent nos femmes parce qu\\ ils sont des messieurs sortez entendez-vous où je vous déchire en morceaux comme une guenille ",
"le docteur eut peur et il eut raison car djos ne se possédait plus et pouvait d\\' un instant à l\\' autre se porter à des violences terribles il sortit se jeta dans sa carriole et fouetta son cheval il est fou pensa -t-il cet esclandre de le malheureux joseph ne resta pas caché et PROPN sut dans la paroisse qu\\ il était jaloux plusieurs de ses amis essayèrent de le guérir de ce mal et de lui rendre la paix mais leurs efforts furent à le peu près inutiles ils ne réussirent point à le délivrer de les injustes soupçons qu\\ il nourrissait contre sa femme il croyait avoir des preuves de la légèreté de cette bonne créature mais il ne voulait pas les révéler et il se renfermait dans un silence obstiné ",
"il aimait encore mieux passer à le tort pour jaloux que de subir la honte de posséder une femme infidèle et il pensait en savoir assez pour confondre l\\ innocente victime approuvait dans sa conduite et sans paraître le conseiller en rien lui glissait sournoisement certains avis qui étaient toujours trop fidèlement suivis cependant il lança sur les ailes de la rumeur une parole méchante qui fit son chemin il confia discrètement à le PROPN un de ses amis qui jura de ne jamais en desserrer les dents que PROPN si jaloux était lui-même un mari assez galant et qu\\' à le plusieurs reprises il avait osé manquer de respect envers aglaé ",
"la nouvelle se répandit vite bien que toujours elle fut répétée à l\\' oreille à le voix basse et avec promesse qu\\ elle n\\' irait pas plus loin il paraît que si PROPN veut qu\\' une chose soit vite connue il faut l\\ entourer de mystères et prier ceux qui la connaissent de n\\' en jamais parler personne ne sut d\\' où était sortie cette intéressante nouvelle de temps en temps la confidence recommençait revue et augmentée on alla jusqu\\ à le dire qu\\ la femme sage et dévouée de picounoc avait donné un soufflet à impertinent et que celui-ci avait dans sa colère menacée d\\' une bonne revanche ",
"PROPN revoyait lui-même et amplifiait les nouvelles éditions de son mensonge hiver enfuit comme il en va toujours quand arrive le mois de mai on dirait que la neige replie ses voiles blanches comme le vaisseau dans le calme et déjà le long de les clôtures seulement quelques bancs légers achèvent de fondre à les feux de le soleil les ruisseaux et les fossés coulent à le pleins bords et forment des chutes curieuses en se jetant à le fleuve de le haut de les caps PROPN est un murmure universel ",
"la vie se réveille de toutes parts la nature sort d\\' un long sommeil le soleil de plus en plus matinal apparaît au-dessus de les forêts verdissantes et longtemps d\\' avance on le divine à les reflets d\\' or dont il parsème peu à le peu la terre se réchauffe les sillons fument et les prairies se couvrent de leurs riches tapis de verdure les arbres se drapent de nouveau dans un feuillage qui renaît sans cesse et les oiseaux reprennent sur les rameaux qui bercent les nids concert qu\\ ils donnent à le dieu les fleurs ouvrent sur le bord de le chemin et versent à le voyageur leurs premiers parfums ",
"les enfants éveillés sortent des maisons comme les petits oiseaux de les nids de foin comme les abeilles de leurs ruches et ils remplissent l\\ air de leurs cris de joie les brillants reflets de le jour illuminent les fenêtres qui ouvrent tout grandes pour laisser entrer l\\ air pur et la chaleur vivifiante le pauvre sourit car il ne grelotte plus auprès d\\' un poêle sans feu et la bise glacée ne l\\ 'empêchera plus d\\' oublier sa misère dans le sommeil partout éveille la partout espérance mais non il est une maison qui reste enveloppée dans une atmosphère mortelle "
] | [
"a demain midi à le luxembourg sous la statue de velléda étienne n’ entendit rien mais il devina bien qu’ il se tramait quelque chose de suspect il rentra navré se jeta sur son lit sans se déshabiller et sanglota toute la nuit comme tous les gens qui sont à la fois éclairés d’ esprit et faibles de caractère il repassait en son âme tous les moments de cette funeste journée et notait tous ceux ou ̀ il aurait pu d’ un mot arrêter les événements et en changer le cours il voyait nettement ce qu’ il aurait fallu dire et faire ",
"une narration de vie peut alors classiquement prendre place sur une à pages janine quant à le elle appartenait à la décourageante catégorie de les précurseurs fortement adaptés d’ une part à le mode de vie majoritaire de leur époque soucieux d’ autre part de le dépasser par le haut en prônant de nouveaux comportements ou en popularisant des comportements encore peu pratiqués les précurseurs nécessitent en général une description un peu plus longue d’ autant que leur parcours est souvent plus tourmenté et plus confus ils ne jouent cependant qu’ un rôle d’ accélérateur historique généralement d’ accélérateur d’ une décomposition historique sans jamais pouvoir imprimer une direction nouvelle à les événements un tel rôle étant dévolu à les revolutionnaires ou à les prophètes tôt la fille de martin et geneviève manifesta des aptitudes intellectuelles hors de le commun à le moins égales à le celles de son père jointes à les manifestations d’ un caractère très indépendant ",
"qu' est -ce qu' il y a demanda -t-elle d' une voix presque dure que je ne lui connaissais pas qu' est -ce qu' il y a ma tante mon fils est mort? mais je ne t' ai rien dit ma fille je ne t' ai encore rien rien dit voyons monte avec moi dans ta chambre ma mère commença de monter comme une blessée en se tenant des mains à la rampe tandis que je me sauvais pris d' une sorte de terreur de savoir je me sauvais le plus loin possible jusqu' à le fond de la cour pour me jeter là tremblant sur le banc vert près de mon cher petit bassin à les pierres moussues il faisait adorablement beau et tiède et les oiseaux comme si de rien n' était continuaient de chanter le printemps dans le doux silence de la maison vide et des jardinets vides alentour j' avais retrouvé soudain mon âme de petit enfant et je priais là de toutes mes forces répétant en moi-même: mon dieu je t' en supplie mon dieu fais que ce ne soit pas vrai! mon dieu fais que ce ne soit pas survint ma grand-tante berthe qui descendait de sa chambre agitée le visage contracté est -ce que c' est vrai tante berthe osai -je tou",
"le baron n’ avait cessé de se fixer dans la glace pendant l’ explication de le docteur il se retourna enfin vers lui —monsieur lui dit -il j’ étais venu ici avec le soupçon qu’ on me menait en bateau j’ ai maintenant la certitude qu’ on essaie de m’ embarquer sur une galère et il sortit rapidement revenu à le alençon il fit à sa femme de les adieux qui la laissèrent sans voix ",
"est -ce que PROPN déruchette se marie non il s’ en faut que voulez -vous dire allez à les bravées ",
"sa tête ne bouge pas ce sont mes mains qui tremblent ayez du courage balbutié-je est d\\' autant plus aisé que je abandonne entre les doigts d\\' un compagnon répond -il souvenez -vous de ce que je viens de vous dire les rizières de le poû la pô si vous parvenez à le transmettre information vlan ",
"luce effarouchée ou feignant de l' être ferme la fenêtre précipitamment mais je pense bien que le soir à l' heure de le coucher elle affiche moins de bégueulerie le neuvième lit à le bout de le dortoir est placé sous une sorte de dais qui l' enveloppe de rideaux blancs m’ explique luce c’ est le lit de la surveillante les sous-maîtresses de semaine doivent se relayer pour coucher tour à le tour dans notre dortoir ah! alors c’ est tantôt ta sœur aimée tantôt mademoiselle ",
"mais il me faut une certaine somme pour cela ce que vous veniez me raconter n’ était pas nouveau pour moi je vous ai dit que j’ en avais reçu la veille la révélation anonyme oui monsieur et alors je n’ ai pas osé vous dire que cette lettre était de moi de vous oui ",
"—comment le sais -tu déja mon petit doigt et le facteur conjugués m’ ont affranchi remarque enchaîne duboin je perds clients mais ç a va m’ en amener un tas d’ autres les hommes c’ est comme les mouches la charogne les attire j’ ai déjà téléphoné à le mes fournisseurs pour leur dire de doubler mes livraisons il me regarde il est carré avec quelque chose de puissant de débonnaire et de rusé dans toute sa personne donc murmure -t-il c’ étaient des truands le vieux et sa souris? —non non fais -je —alors quoi! tu fais de le transport en artifices je lui déballe l’ historiette de le clébard ",
"pour rien à le monde il ne voudrait qu’ à le ce moment quelqu’un fût à l’ observer de le palier trop tard il n’ a pas pris position assez vite et félicie se fait plus véhémente profite d’ un roulement de tonnerre pour s’ accrocher à le lui lui parle de plus près il sent son souffle chaud sur sa joue voit son visage presque contre le sien —est -ce parce que je suis une femme est -ce que vous êtes comme forrentin qu’ est -ce que forrentin il me veut il me poursuit il m’ a annoncé qu’ il m’ aurait un jour ou l’ autre que je finirais bien par c’ est peut-être vrai maigret se souvient de le visage de le régisseur de son sourire un peu inquiétant de ses grosses mains sensuelles —si c’ est cela que vous voulez dites -le!... j’ aime encore mieux —non mon petit non cette fois il se lève la repousse "
] |
et il tapait sur la couverture comme sur une tabatière il l' ouvrit machinalement à le hasard et tomba sur le chapitre de les lois de moïse consacré à l' adultère et à ses châtiments le passage une fois lu il moucha son grand nez avec un bruit dont je me sentis alarmé il y eut un silence pendant lequel il m' examina comme pour juger de l' effet produit sur mon être par ce style j' avais remarqué seulement qu' à ce mot l' adultère mme lenoir avait longuement et silencieusement tressailli dans son fauteuil | [
"mais ce ne fut là sans doute qu' un mouvement nerveux éveillé soit par le souvenir de quelque amourette de bal soit par la fraîcheur de le soir et de la mer les verts fourrés de paphos auront toujours leurs mystères et le petit dieu malin sait bien ce qu' il fait du moins telle fut mon opinion quant à le lieutenant quant à le sir henry l' idée ne m' en vint même pas lenoir ferma brusquement la bible et ajouta très bas comme à le lui-même —en effet comment pardonner à l' adultère rage ",
"cette idée-là m' affole je le confesse —oui je sens que j' assouvirais ma vengeance —et que la perte de les paradis ne l' arrêterait pas dans les régions de la mort —si et son regard tourné vers sa femme alla se briser sur les lunettes vertes et sur le visage terne claire se leva prit un bougeoir allumé —tu n' y penses pas dit -elle notre ami a besoin de repos et elle me tendit le bougeoir en souriant une minute après je m' endormais en riant à le chaudes larmes dans mes draps de ce couple fantastique ",
"la mort est femme —mariée à le genre humain et fidèle —où est l' homme qu' elle a trompé honoré de balzac je passe rapidement sur l' existence charmante et retirée que nous menâmes tous pendant une dizaine de jours après lesquels mon pauvre ami couché sans vie dans sa chambre et le drap mortuaire ramené sur le visage reposait entre cierges il avait été emporté brusquement par une attaque d' apoplexie foudroyante causée par l' abus vraiment immodéré de le tabac à le priser ",
"je l' avais maintes fois averti des inconvénients de cette herbe terrible —et des dangers qu' il bravait pour ainsi dire en se jouant j' avais échoué dédaigneux des remontrances de sa tendre femme qui s' était jetée plus d' fois à ses pieds le conjurant à le nom de les sentiments les plus sacrés de renoncer à son immonde passion il ne diminuait même pas les doses de poudre qu' il introduisait et agglomérait à le chaque instant dans ses fosses nasales à la longue saturées de nicotine le poison ne tardait pas à le pénétrer de la dans tout l' organisme à le perturber jusqu' à le délire —et quelquefois disons -le tout bas jusqu' à la folie furieuse dès les premiers jours ayant remarqué sa manie je résolus de le guérir de le sauver et pour diversifier et amuser en lui le démon de l' habitude j' avais essayé de substituer dans sa boîte d' or de le nitrate d' argent de le sucre de réglisse de le chloroborate de mercure de le charbon de terre de le phosphure de calcium de la raclure de vieux souliers de la soude caustique de la poudre à le canon et autres drogues in",
"bref j' eus vraiment pour lui les sollicitudes d' une mère efforts il prisa tout d' un nez indifférent à les cartilages blindés —néanmoins je ne me tins pas pour battu décidé à le guérir par mon système d' homéopathie —le seul sérieux pour qui n' a pas le bon sens oblitéré —je m' enfermai dans le laboratoire de chimie ce que l' ingéniosité humaine peut inventer en fait de fougueux sternutatoires et de révulsifs terribles j' ai su le glisser en sa tabatière ",
"il fallait qu' il succombât ou qu' il guérît j' étais décidé à le recourir fût -ce à les explosifs pour en finir avec son mal il n' est pas je me plais à l' espérer d' ingrédients dus à le toutes les branches de le savoir dont je ne lui aie fort habilement bourré les cavernes j' ai fait chauffer à le péril de ma vie les creusets se pulvérisaient après concoction les sucs de les plantes les plus délétères si utiles en médecine quand leur dosage est pondéré il me semblait voir dans tout cela le doigt de dieu ",
"j' avais négligé momentanément mes chers infusoires l' amitié seule était mon guide —et souvent de nuit quand réveillé en sursaut par quelque cauchemar j' apercevais mes carreaux empourprés par les reflets de le laboratoire bouillonnaient nuit et jour les alambics les matras à le tubulures et les cornues je me délectais avec attendrissement à la pensée que tout ce qui se faisait là sous la garde de les bons génies de la vraie science serait situé le lendemain dans l' appareil olfactif de mon déplorable ami à le moment où mes soins et mon traitement allaient être couronnés d' une récompense inespérée car je crois me rappeler qu' il commençait à le regarder par moments sa tabatière avec une indéfinissable expression —un certain samedi soir —environ jours après mon arrivée dans la maison —après un dîner des plus enjoués —il pâlit à le dessert tout à le coup ses yeux se fermèrent il remua les lèvres —il était mort j' eus la présence d' esprit à le milieu de le saisissement général de claire et des domestiques de pencher mon oreille vers sa bouche pour ",
"en effet murmurait le pauvre lenoir —comment pardonner à l' adultère je sens— à le présent —à présent que je vais sans doute incorporer le sentiment que j' ai toujours eu de moi-même —oui je sens que de le fond de les ténèbres-extérieures j' assouvirais ma vengeance—si ce furent ses dernières paroles on se fait une idée dans quel deuil dans quelle consternation nous fûmes où trouver des expressions j' y renonce —et d' ailleurs siérait -il d' introduire le public dans la douleur d' un particulier le cri de le réprouvé ne traduit que cette pensée si j' avais su —et je le savais commentaires sur la théologie ",
"moi aussi je sais être poète quand les circonstances l' exigent lorsqu' en un mot cela cadre avec la solennité d' un événement le lyrisme quand il a sa raison d' être n' est point chose inutile que n' absoudrait -il pas je pourrais en vivre à le besoin comme presque tout le monde le fait aujourd'hui si je daignais m' abaisser jusqu' à le confier mes idées à l' imprimerie oui je saurais passer moi aussi pour poète —si j' étais dans l' âge où cette plume à le chapeau procure de les bonnes fortunes vraiment je sais bon nombre de plumitifs qui —si ce métier ne rapportait ni argent ni femmes —cesseraient sur-le-champ d' exploiter par leurs singeries l' imbécillité de les particuliers et redeviendraient tout juste aussi gros-jean que moi —ce qui d' ailleurs serait ce qu' ils auraient de mieux à le faire le cas échéant "
] | [
"—oui faisait zébédé en allumant sa pipe pour mon compte j’ espère bien que si je passe l’ arme à le gauche ce ne sera pas faute d’ avoir rendu les coups qu’ on m’ aura portés nous causions ainsi depuis ou heures; PROPN s’ était étendu dans sa capote les pieds à la flamme et dormait lorsque la sentinelle cria: qui vive à le pas de nous france! —quel régiment e léger c’ était le maréchal et le général brenier avec des officiers de pontonniers et des canons le maréchal avait répondu léger parce qu’ il savait d’ avance où nous étions cela nous réjouit et même nous rendit fiers nous le vîmes passer à le cheval avec le général souham et ou autres officiers supérieurs et malgré la nuit nous les reconnûmes très bien ",
"—laissez donc la place investie dit faites creuser un fossé tout autour et avec la terre de ce fossé élevez un retranchement derrière lequel seront cachés non pas des soldats mais de vigilants et habiles officiers moi et mon écuyer nous nous logerons dans un endroit que nous connaissons et d’ où l’on entend tous les bruits de la place s’ il voit une forte armée de siège va croire qu’ on sait son arrivée à le montiel et il se défiera; or la défiance est le salut d’ un homme aussi habile et aussi dangereux faites partir pour tole toutes vos troupes en ne laissant à le rempart de terre que hommes bien suffisants pour investir le château et soutenir une sortie ",
"vous aviez vécu n’ est -ce pas d’ une vie solitaire triste vous avez été séduite la première par cette coquette jeune fille votre candeur ne vous mettait pas en défiance la rouerie de cette ingénue vous a captée par une soumission câline dont votre timidité de fille pauvre s’ est trouvée éblouie vous l’ avez aimée sans en être aimée ",
"je les vois encore ces pauvres arbres verts de la noël chargés de bougies de fleurs et de cadeaux dans le grand salon de lawson-cottage quelle joie quelle fête dans la maison chaque année ces beaux temps ne sont plus dites bien enfin à le tous ceux que j’ aime que malgré leur absence ils sont toujours avec mary dieu me sauve ",
"avec une vitesse surprenante j’ ai réglé mes affaires et je suis partie rejoindre margot qui m’ avait trouvé déjà un petit logement je suis plus heureuse c’ est vrai je n’ ai plus besoin de briller je travaille avec des enfants mais je m’ imagine toujours que la mort travaille en moi comme elle a travaillé ma mère la promenade et mes pensées m’ ont fatiguée ",
"cette pauvre fille suppliait les gendarmes de ne point arrêter son ami elle offrait tout ce qu’ elle possédait de plus précieux les voyant inexorables sur ce point elle les suppliait de ne point la séparer d’ avec lui ces gendarmes paraissaient touchés de ses prières mais nous avons appris depuis qu’ ils avaient trop d’ intérêt à le remplir exactement leur devoir m. s’ est engagé à le payer une forte somme à le ceux qui arrêteraient de montvald et qui lui ramèneraient sa fille ",
"leur mutuelle tendresse était passée en proverbe jamais le tzar n’ avait rien refusé à sa fille il semblait qu’ il ne pût vivre sans elle elle était le sourire de les longues heures de l’ existence impériale aujourd’hui cédant à la raison d’ état le tzar donne sa fille à un prince de haute race l’ alliance à le moins est illustre la sainte russie il y a siècles encore barbare conclut aujourd’hui de nobles hyménées avec les plus nobles maisons ",
"nous passâmes devant eux sans qu’ ils daignassent faire attention à le nous laissant à le gauche alors le quartier chinois nous montâmes droit devant nous une rue escarpée qui nous conduisit en face d’ un grand bâtiment d’ aspect sombre et triste que mon compagnon m’ apprit être le collège royal de saint je plains fort pour ma part les élèves que les jésuites retiennent entre ces grands murs qui ont bien l’ air d’ être ceux d’ une prison ou d’ un couvent de le reste les couvents ne manquent pas à le macao dans notre promenade de quelques heures j’ en comptai une demi-douzaine dont le plus important est celui de les dominicains tout à le nord de la ville ",
"le canapé et les fauteuils étaient de le même cuir noir la table basse en métal argenté un nom comme devez ou duvelz la cicatrice sur la joue le chemisier dégrafé ",
"cette tendresse que tant de jours passés ensemble resserraient dans leurs cœurs se mêla d’ inquiétude profonde rien ne révélait la force de les ennemis tout ce qu’ savait c’ est qu’ ils n’ étaient que or il se croyait égal à le naoh le plus fort de tous les oulhamr mais était parmi les faibles presque tous les guerriers maniaient des massues plus lourdes et se mouvaient plus rapidement "
] |
ou plutôt c’ était quelque chose de pire que la honte en réalite j’ étais à le ce point perverti que de même que je m’ en voulais me reprochais comme une infériorité honteuse coupable le fait ou je n’ étais pour rien d’ être né riche et non pas pauvre je considérais comme une faiblesse une diminution de ma force le fait d’ en savoir plus qu’ un docker ou un paysan et je cachais cela comme une tare une infériorité et peut-être l’ explication de le boy-scout c’ est qu’ il n’ est en réalité ni altruiste ni bon ni généreux mais hypocritement démesurément ambitieux je ne sais pas si c’ est à le cause de ça que l’ idée ne m’ est jamais venue de m’ acheter une auto comme tout le monde en tout cas je ne l’ ai pas fait en réalite je crois que je n’ en ai jamais eu envie que je n’ y ai pas pensé ou pas eu le temps d’ y penser et probablement que si j’ en avais eu véritablement envie j’ en aurais acheté une quitte à le y mettre aussi plus tard le feu comme à les églises | [
"et voilà qu’ un beau jour j’ ai découvert que je m’ étais payé quelque chose d’ autrement somptuaire d’ autrement agressif quelque chose que ne pouvait pas s’ offrir un docker qui probablement avait de meilleures raisons que moi des raisons qui n’ avaient elles rien de gratuit pour désirer aider ses semblables de barcelone à le traverser la rue ou ils étaient engagés et qui pourtant était obligé de demander quadruple salaire pour transborder des caisses d’ armes justement à le destination de les dockers de barcelone je ne m’ étais pas payé le luxe d’ une voiture mais je m’ étais offert d’ être un révolutionnaire de luxe tu comprends c’ était ce que tu voudras: peut-être le diable peut-être le capitaine némo peut-être l’ imbuvable boy-scout peut-être avais -je trop lu nietzsche espéré cru rêvé corriger le sort et ainsi triché mettons si tu veux un peu de tout la rédemption de le hasard la saoulerie de l’ action l’ orgueil: jusqu’ à le ce que tout cela devienne se révèle tricherie artifice imposture jusqu’ à le ce que j’ aie compris qu’ une pensée un tablea",
"restant immobile attendant que la voix reprît et à le lieu de cela il évitait toujours de tourner la tête il ne perçut que le bruit de la respiration un peu rapide un peu essoufflée comme après une longue course puis à la fin une coupure tout à le fait le silence à le point qu’ il lui sembla presque entendre les lentes infatigables secondes couler s’ écraser goutte à le goutte sur la plaque d’ un invisible évier puis l’ air relâché les muscles se détendant enfin la longue exhalaison de les poumons recommençant à le fonctionner et presque aussitôt et il faillit sursauter car rien aucun geste aucun mouvement ne l’ avait annoncé et il pensa peut-être l’ avait -il déjà sortie tout à l’ heure quand il a commencé à le parler avec l’ intention de l’ allumer aussitôt qu’ il aurait fini sa première phrase peut-être est -il resté ainsi tout ce temps les mains dans le geste suspendu pensant à le chaque instant qu’ elles allaient se rapprocher frotter l’ allumette dans le moment suivant où il avait chaque fois la ferme intention de s’ arrêter de parler le craquement la ",
"mais c’ est de l’ histoire ancienne alors maintenant tu pourrais peut-être te décider à le me rendre cette lettre si toutefois tu ne l’ as pas détruite parce que c’ était bien toi n’ est -ce pas et alors il pensa que c’ était une chance qu’ il fît sombre une chance qu’ il eût parlé jusqu’ à le ce que la lumière ne permît plus de distinguer sinon les formes confuses de le moins les couleurs sentant la flambée la brûlure le feu qui se répandait sur son visage pensant mais peut-être lui aussi préfère -t-il cela peut-être a -t-il choisi d’ attendre exprès jusqu’ à le ce qu’ il fasse suffisamment noir revoyant le bureau vide envahi de nouveau par ce tremblement impossible à le refréner comme lorsque avec les affres de le voleur sursautant à les bruits il avait violé cette intimité ce secret fouillant les papiers les tiroirs mais il ne songea même pas à le nier encore moins à se défendre s’ efforçant seulement de contenir réprimer le tremblement de sa main lorsqu’ elle tendit la feuille qu’ un instant ils purent voir tous à la lueur de la nouvelle allumette le pa",
"elle n’ –n’ ignorait rien était à le courant naturellement je le lui avais dit je –vous le vous voulez dire que vous lui que vous avez eu le la –cruauté c’ est bien le mot que tu cherchais et alors pendant un instant ils se turent tous et de nouveau bernard sentit le feu la bouffée brûlante l’ envahir l’ empourprer tandis qu’ il fixait avec désespoir le dessin de le carrelage à le peine lisible maintenant sentant sur lui à ce moment pour la première fois depuis qu’ ils étaient là le regard pensif affectueux perspicace puis entendant de nouveau la voix sans aucun accent de colère mais effroyablement tranquille effroyablement neutre disant mais quelle sorte d’ idée te fais -tu donc de l’ amour puis tout oui c’ est vrai j’ oubliais puis avant qu’ il ait pu répondre peut-être pour lui éviter d’ avoir à le dire lui-même mais sans doute aurais -tu préféré que je lui mente que et alors lui ne pouvant se contenir plus longtemps explosant tout à le coup criant mais cet après-midi ce rendez -vous vous le lui aviez caché vous n’ allez tout de même pas avoir le culot de me ",
"est -ce que tu te rends compte ou plutôt est -ce que tu te rappelles mais peut -être après tout ne t’ en souviens -tu même pas peut-être étais -tu tellement occupé absorbé à le monter réussir ta petite machination ton brillant coup de théâtre que tu ne t’ es aperçu de rien que tu ne m’ as pas laissé un instant seul avec elle et après cela pendant un moment plus rien de le dehors n’ arriva jusqu’ à le lui de même que dans le corridor de la maison quelques heures plus tôt comme si un voile un brouillard opaque s’ interposait entre lui et le monde extérieur et cela dura un temps impossible à le évaluer jusqu’ à le ce que peu à le peu la grisaille de le décor la fenêtre encore faiblement lumineuse s’ inscrivissent de nouveau dans sa vision tandis que son tympan recommençait à le percevoir un martèlement de sons d’ abord discordants privés de signification puis eux aussi s’ ordonnant par degré s’ accordant à une voix qui semblait avoir maintenant retrouvé sa vivacité les inflexions caustiques amusées moqueuses disant: et sais -tu ce qu’ elle cette fois c’ est d",
"—oui quoi: me marier sortir voir des gens m’ amuser avoir des enfants une vie nor —bien ai-je dit je comprends normale mais seulement cela et elle me regardait toujours avec ses grands yeux d’ animal étonné légèrement apeurés: —seulement quoi? dit -elle que voulez -vous dire: seulement quoi? et à le cet instant tout à le coup je l’ ai vue telle qu’ elle était assise PROPN devant moi avec son air posé tranquille son pratique bon sens son sang-froid son cerveau calculateur organisé et ainsi vidée dépouillée de tout ce que j’ avais non pas inventé brodé sur elle mais dont je continuais à la parer parce que je l’ avais connue vue grandir s’ épanouir dans cette période en quelque sorte dionysiaque qui est à la femme ce que la légende grecque a été à le monde ou le xix e à le génie allemand la jeunesse cette sorte d’ animalité de grâce d’ inspiration spontanée et alors j’ ai dit: oui c’ est vrai c’ est juste normale ",
"comment n’ y avais -je pas pensé plus tôt? si nous buvions quelque chose pour arroser et elle: arroser et ta majorité vaut bien et elle ma majorite je ne comprends pas il y a déjà et moi: je sais mais ç a ne fait rien a n’ a pas d’ importance qu’ est -ce que tu aimerais boire? j’ avais une formidable envie de rire non pas d’ elle car elle n’ y pouvait rien car ce n’ était pas de sa faute n’ est -ce pas si tout à le coup elle n’ avait pas plus de sens qu’ une scène de théâtre un décor un visage grimé d’ acteur quand la pièce est finie et les lumières éteintes seulement un espace vide des toiles poussiéreuses des fards grossiers non ce n’ était pas sa faute si j’ avais souffert et fait souffrir si j’ avais continué à le désirer éperdument quelque chose qu’ elle avait perdu depuis longtemps quelque chose même qu’ elle n’ avait jamais possédé qu’ elle n’ avait fait que traverser un charme un mythe une clairière entre pluies d’ été pas sa faute non mais la mienne et c’ était de moi que j’ avais envie de rire et malgré tout ce que je faisais pour le lui cacher e",
"mais je n’ ai pas couru après pas même eu l’ idée de le faire car ce n’ aurait pas été après elle que j’ aurais couru mais après quelque chose que ni elle ni moi ne pouvions cette fois il se leva et PROPN put voir le point rouge de la cigarette décrire sa brève trajectoire disparaître tandis qu’ un peu d’ air pénétrait dans la pièce venait rafraîchir son visage bien reprit la voix elle lui arrivait d’ en haut maintenant comme rafraîchie elle aussi par l’ air de le dehors quoique les vitres fussent maintenant refermées tombant de le haut de la maigre silhouette noire dans le contre-jour restée debout auprès de la fenêtre bien et maintenant dans quelques instants dans quelques minutes j’ espère le gendarme la gouvernante la surveillante mal payée qui moyennant un léger supplément se charge d’ inverser le règlement qu’ elle est censée faire appliquer va venir nous dire que c’ est fini terminé qu’ avec l’ aide d’ un peu de plâtre de quelques bandes de quelques drogues et de la dextérité d’ un interne de service toute cette histoire se soldera par quelques jou",
"donc dis-le-moi si tu veux te trouver là à le moment psychologique pour lui annoncer la bonne nouvelle l’ heureuse délivrance le plein succès en somme de ce dont tu t’ étais chargé quand elle ouvrira les yeux pour prononcer l’ inévitable où suis -je de sorte que si l’on admet qu’ avant d’ être renversée par cette auto et de perdre conscience ton visage a été la dernière chose dont elle ait eu conscience et ainsi ce sera la première de nouveau la voix resta suspendue quelques secondes comme si elle cherchait le mot suivant le temps pour l’ ombre filiforme toujours debout près de la fenêtre de tirer directement une nouvelle cigarette de sa poche l’ allumer un bref éclair qui cette fois ne révéla qu’ un visage parfaitement neutre impénétrable inexpressif tandis que sur le banc où bernard était toujours assis se produisait un imperceptible frémissement comme si le corps tassé mal à l’ aise cherchait seulement une nouvelle position bien c’ était aussi ce que je pensais reprit l’ ombre mais peut-être l’ avait -il réellement entendu peut-être cela avait -il éte"
] | [
"la trappe dont il venait de pousser le ressort céda tout à le coup sous le poids de notre pauvre amie qui tomba sans pouvoir s' accrocher à le rien dans un précipice effroyable a peine eut -elle le temps de pousser un cri et un rugissement et d' invoquer la justice divine contre le perfide brahmine sa chute produisit un bruit mat pareil à le celui d' une grappe de raisin qu' on écraserait contre un mur il se pencha sur l' ouverture écouta un instant n' entendit plus rien et poussa quoique seul un bruyant éclat de rire qui dut faire frissonner à le fond de les enfers lucifer PROPN son cousin-germain puis il referma la porte redescendit l' escalier monta en litière escorté de quelques esclaves feignit de se diriger vers bombay afin qu' on crût qu' il avait cherché un asile chez les anglais quitta secrètement sa litière dès que la nuit fut venue et rentra dans bhagavapour et dans sa maison sans être vu de personne ",
"ajoutez a cela que j\\' etais long maigre sans corps difficile a habiller enfin le pauvre homme parvint a la confectionner ma tunique mais quelle tunique pas d\\' epaules la poitrine creuse elle allait evasant tout en ventre encore eut -on passe sur la forme mais elle etait d\\' un bleu clair et cru penible a voir et le collet portait appliquees non des palmes mais des lyres ",
"—je pars en effet dit froidement l’ officier j’ avais l’ intention de voyager plus tard j’ ai avancé l’ heure —quand vous mettez -vous en route cette nuit même ",
"il parle comme un homme un peu ivre sautant d’ un fait à l’ autre et s’ embrouillant dans les dates autant que dans le nom de les villes mais églantine cesse bientôt de l’ entendre elle regarde cette main dont les doigts repliés frappent impatiemment la carte ces doigts d’ organiste presque cornés de le bout font sur le papier glacé un bruit dur qu’ elle voudrait faire cesser cette main qui s’ ouvre et se ferme lui paraît être un nouvel obstacle entre elle et ",
"audits installations surveillance sa société est plus que saine; il surfe sur la paranoïa ambiante chaque année il fait poser par ses équipes autant de caméras qu' un curé peut en bénir son bilan n' est pas archipositif l' enquêteur fait l' hypothèse que pas mal de bénéfices planqués dans les replis de la comptabilité sont distribués à le gérant sous des formes déguisées ",
"je sais que c’ est moi puisque je suis le plus jeune mais il croit pouvoir se fier à le son expérience —oui dit -il vous voulez les dossiers ne ferait -on pas mieux de les chercher ensemble et d’ aviser après me semble raisonnable dis-je qui va tenir le chalumeau personne n’ est dupe mais curieusement pour cette phase j’ ai une certaine confiance en lui qui doit provenir de notre bref mais douloureux échange de coups chacun a meurtri la chair de l’ autre et a doit suffire pour une présente pseudo-fraternité ",
"les femmes de provence ne savaient rien chanter que les anciens cantiques de leur âme dévote j’ ai vu sous de sombres voiles étoiles la lune avec le soleil combien sont plus beaux nos chants de montpellier –et les langues d’ aller nous passâmes sur un banc le petit rhône à le sylve-réal il y avait là un fort un joli petit fort doré par le soleil et bâti par vauban que le génie très sottement a fait détruire depuis lors nous traversâmes le désert et la pinède de le sauvage et sur le soir enfin de le milieu de les marais nous vîmes émerger noirs et farouches dans la pourpre de le couchant les gigantesques tours les créneaux les remparts de la ville d’ aigues-mortes ",
"cependant dès le premier retour qu' ils avaient fait sur eux-mêmes ils avaient compris que cet amour ne pouvait être que malheureux comment la soeur d' un émigré royaliste pouvait -elle épouser un colonel républicain les jeunes gens ne s' en aimèrent pas moins et peut-être ne s' en aimèrent -ils que davantage mois passèrent comme un jour puis cet ordre fatal qui devait être le signal de si grands malheurs arriva à l' armée française de battre en retraite et vint réveiller les amans à le milieu de leur songe d' or ",
"la plupart étaient nés pauvres quelques -uns simples ouvriers et comme le disait m. de vintimille ce n’ en était pas moins un dîner de millions en fait de gens insignifiants c’est-à-dire ne comptant point dans les millions il y avait un neveu de le maître de la maison chef d’ escadron dans un régiment de lanciers un chef de division à le ministère de l’ intérieur et un écrivain peu connu qui en cette qualité voulait entrer à l’ académie française lorsque m. de PROPN entendit la voiture de les dames il rappela à ses hôtes qu’ il allait avoir l’ honneur de leur présenter une dot de millions et une jolie figure et courut recevoir ces dames à le haut de l’ escalier dites-moi les noms et de grâce faites -moi un peu de description dit mina afin que je puisse comprendre quelque chose à les discours le gros homme à le lunettes et à le cheveux plats qui sera à le droite de la baronne de vintimille a refusé un ministère il y a semaines il est député riche fabricant et sera ministre un jour ",
"nous avons toujours vécu entre nous pour la transmission de la terre et de le sang dans la confusion plus ou moins heureuse de la terre et de le sang nous n’ avons guère été généreux ni justes envers ceux qui sont venus s’ installer à le siom le grand pythre les billy ces fermiers normands restés ici une vingtaine d’ années puis repartis sans avoir pu faire souche et les lauve bien qu’ anne-marie la mère fût née combasteix dans une honorable famille de treignac nous ne l’ avons pas aimé ce jacques lauve qui n’ était presque rien mais paraissait prêt à le tout nous avons respecté son aplomb la détermination avec laquelle il a cherché autour de lui le moins mauvais métier et le meilleur parti ayant compris dès le début de les années quelques mois après son arrivée que c’ en était fini de la terre misant non pas sur l’ élevage en quoi il avait tort de ne pas croire et refusant dès lors le seul parti intéressant de siom la fille arbiouloux et sa grande ferme de plazaneix non pas parce que la pauvre fille était plus laide qu’ un cul mais parce qu’ il lui manqua"
] |
archambaud a vu tomber guillaume cela est vrai mais non mortellement atteint je ne te trompe pas guicharde je suis bien ce guillaume que tu croyais mort et qui n’ était que blessé je suis ce guillaume que tu aimais et qui t’ aimait lui comme un insensé je suis ce guillaume que tu as indignement trahi une preuve une seule preuve de ce que tu avances que s’ est -il passé un soir entre guillaume et moi un soir entendez -vous moine la veille d’ un jour de je ne l’ ai point oublié reprit le moine quoique bien des années se soient écoulées depuis cette nuit tu vins m’ ouvrir la porte de la maison de ta mère nous passâmes tous devant le lit dans lequel elle dormait | [
"un moment tu crus qu’ elle s’ éveillait et nous nous arrêtâmes respirant à le peine est -ce cela guicharde ai-je bonne mémoire faut -il continuer faut -il dire toute cette longue nuit passée à te tenir dans mes bras à le entendre tes protestations d’ amour tu me nommais alors ton bien-aimé tu me disais alors que rien à le monde ne nous séparerait jamais puis le jour vint ta mère s’ éveilla avant que nous nous fussions aperçus de les premières lueurs de le matin je descendis par la fenêtre et je regagnai le château de comborn ",
"ai-je oublié un seul fait de ceux qui me firent cette nuit la plus heureuse de mon existence qui m’ a donné cette bague où sont gravés quelques caractères arabes qui la mit à le mon doigt qui répondez à le votre tour réponds guicharde si ta mémoire comme ton cœur n’ a pas tout oublié et le moine ou plutôt guillaume car c’ était bien lui en effet retira de son doigt la bague que guicharde lui avait donnée c’ est lui dit sourdement guicharde ",
"et tous se regardèrent en silence pendant un assez long espace de temps enfin guillaume le premier reprit la parole oui c’ est moi moi ton ancien amant moi que tu avais juré à la face de le ciel d’ avoir pour seul amant moi que tu as trompé pour te donner à le vicomte archambaud ",
"tu croyais l’ impunité acquise à le ton parjure tu te réjouissais de ma mort mais j’ ai voulu te maudire je suis venu pour te maudire quand ma colère et ma juste vengeance peuvent s’ étendre sur toi j’ ai le droit de te maudire et de te punir car tu m’ avais aimé librement car ce fut par une belle nuit sous le feu scintillant de les étoiles que tu me donnas ton cœur ",
"guicharde interdite d’ abord par la présence de son ancien amant reprit peu à le peu toute sa hardiesse en écoutant ses récriminations elle releva sa tête pâle de fierté et d’ émotion et ses yeux lancèrent des éclairs de courroux oui tu es guillaume je te reconnais enfin quoique tu sois bien changé mais que me veux -tu ",
"pourquoi es -tu revenu vers moi j’ ai cru t’ aimer et ton amour un jour a disparu de mon cœur comme les feuilles de nos bois disparaissent quand arrive le vent d’ automne tu étais le premier qui m’ eût parlé d’ amour et j’ ai cru t’ aimer je te l’ ai juré avec des pleurs je te l’ ai juré dans tes bras tout cela est vrai lorsque j’ ai mieux connu mon cœur guillaume j’ ai compris que je ne pouvais pas t’ aimer que je ne t’ aimais pas par les os de saint étienne s’ écria guillaume est -ce ainsi que tu excuses ta perfidie tu as compris que tu ne m’ aimais pas pourquoi alors ne me l’ as-tu pas dit pourquoi pendant de longues journées m’ avoir laissé croire à la continuation de ton amour je l’ ignore je ne t’ aimais pas parce que tu étais trop calme pour moi ",
"tu rêvais une existence paisible sans bruit monotone un bonheur qui me paraissait mortel je ne suis point une fille de vos froides montagnes tu sais que mon père était de la race de ces maures qui se firent chrétiens et prirent le limousin pour patrie après la victoire de votre karl-martel mes ancêtres ont bien pu renoncer à le leur religion et à le leur pays mais ils n’ ont pu changer le sang qui coulait dans leurs veines et ce sang arabe ils me l’ ont transmis ",
"quand tu me parlais de vivre avec moi dans une pauvre maison à le milieu de les brouillards de la vezère loin de les combats loin de le bruit loin de le château de comborn j’ aspirais à me mêler à le tumulte de la vie de les chevaliers à les suivre dans les batailles j’ aimais le luxe et les plaisirs à le défaut de le soleil d’ orient archambaud de comborn me vit il me dit qu’ il m’ aimait il me parla de tout ce qui dans mes nuits inquiètes passait dans mes songes ",
"c’ était un homme comme je les comprenais hardi dans ses entreprises implacable dans ses vengeances ne connaissant pas de barrière assez puissante pour résister à ses passions je l’ ai aimé et il a eu tout l’ amour de mon cœur il me donna pour cadeau de fiançailles les cadavres de les assassins de mon père je l’ ai aimé et lui seul pouvait avoir l’ amour de mon cœur qu’ étais -tu toi faible roseau pour résister à la tempête d’ une passion semblable à le celle que l’ amour d’ archambaud fit naître dans mon âme l’ amour d’ archambaud PROPN guillaume avec un rire sardonique "
] | [
"permettez je pourrais prendre cette colère pour un compliment et ce serait le premier que vous me feriez —je ne suis pas d\\' humeur à le vous en faire répliqua -t-il sèchement je n\\' admets pas qu\\ on se moque de moi et tout à le l\\'heure je reprendrai le train —vous n\\' en ferez rien dit -elle ce serait le procédé d\\' un vilain homme suis -je donc si criminelle ",
"quoique plusieurs grands espaces d’ azur séparassent encore vers l’ horizon de gros nuages noirs on voyait des nuées blondes s’ avancer avec une effrayante rapidité en étendant de l’ ouest à l’ est un léger rideau grisâtre le vent n’ agissant que dans la haute région de l’ air l’ atmosphère comprimait vers les bas-fonds les brûlantes vapeurs de la terre entouré de hautes futaies qui le privaient d’ air le vallon que franchissait le chasseur avait la température d’ une fournaise ardente et silencieuse la forêt semblait avoir soif les oiseaux les insectes étaient muets et les cimes de les arbres s’ inclinaient à le peine ",
"une petite crise d’ anémie peut-être –oui sans doute dit moussia d’ un ton hésitant mais elle a besoin de se soigner la pauvre chérie une sœur de votre mère n’ est -elle pas morte de consomption jeune garçon ouvrit de grands yeux –mais pas du tout où avez -vous été chercher tante henriette qui avait ans de plus que maman est morte de les suites d’ une scarlatine qu’ elle avait eue en soignant des enfants pauvres –vraiment ",
"–et moi je vais écrire à le mon père pour lui demander de me dispenser de ce mariage .pour le coup mme de thury fit presque un saut sur sa bergère –écrire à le votre père je vous le conseille vous verrez ce qu’ il vous répondra –il ne peut du moins me refuser de connaître auparavant celui que je dois épouser –aurore mettez -vous bien dans la tête que le prince a des idées toutes particulières qu’ il ne souffre pas de contradictions ",
"là il pige j’ y arrive fait -il il se carre le cigare dans les labiales et refuse la flamme de mon briquet non ce serait dommage proteste -t-il en grattant une allumette quand l’ extrémité de le cigare ressemble à la chevelure de favier il prend le relais ",
"cependant de méconnaissables débris d’ architecture apparaissent un peu partout mêlés à les fougères à les cycas à les orchidées à le toute cette flore de pénombre éternelle qui s’ étale ici sous la voûte de les grands arbres quantité d’ idoles bouddhiques petites moyennes ou géantes assises sur des trônes sourient à le néant; on les avait taillées dans la pierre dure et elles sont restées chacune à sa même place après l’ écroulement de les temples qui devaient être en bois sculpté; presque toujours de pieux pèlerins leur ont construit des toits en chaume pour les abriter contre les averses d’ orage on leur a même brûlé des baguettes d’ encens et apporté des fleurs ",
"la loi votée par l' assemblée instituait un sénat formé de tous les membres de les corps anciens et une chambre de les représentants dont les tiers seulement devaient être élus et par un suffrage excessivement restreint puisque le cens avait été élevé à le florins le peuple jugea qu' on s' était moqué de lui de nouvelles grèves éclatèrent les ouvriers annoncèrent pour le octobre une grande manifestation dont le but était de réclamer le suffrage universel en sorte que les élections à la future chambre se fissent uniquement sur cette question je dois monsieur le ministre vous faire connaître mes intentions ",
"la baronne était paraît -il d’ humeur morose car elle regrettait amèrement les plaisirs et le climat de cannes mais elle n’ en laissait rien paraître devant son frère de qui elle tenait les fort beaux revenus dont elle et ses fils jouissaient m. de rühlberg étant mort après avoir complètement ruiné femme et enfants .mais pas plus lydie que PROPN n’ apparurent chez la prisonnière celle-ci ne voyait que ses femmes de chambre qui multipliaient pour elle le dévouement et les petits soins car déjà la délicieuse nature de la jeune princesse sa bonté angélique avaient conquis entièrement ces cœurs tandis que son courage et sa patience les remplissaient d’ admiration –une enfant comme elle! disait dâcha en levant les bras à le ciel ",
"PROPN le toisa un instant il n’ avait pas envie de le voir de toute façon il n’ avait pas assez d’ argent pour lui offrir une glace et puis ils étaient entre gens de bonne compagnie jean-marc allait leur faire honte avec cet accent étrange dont il ne parvenait pas à se défaire ce n’ était pas faute pourtant de le reprendre ou de le faire répéter jean-marc ne put s’ empêcher de lorgner de le côté de les coupes une expression d’ envie passa sur son visage ",
"où chaque siège vous crie une impudeur et une trahison où l’on voit sur une vitrine l’ agonie d’ une fortune sur un marbre les traces encore chaudes d’ une larme sur\\n' un lustre de les gouttes encore chaudes de sang la porte s’ ouvrit et juliette toute\\n' blanche dans une robe longue et flottante apparut je tremblais le rouge me montait la figure mais elle me reconnut et souriant de ce sourire qu’ enfin je retrouvais me tendit la main: monsieur dit -elle que c’ est gentil à le vous de ne m’ avoir pas oubliée a -t-il longtemps que vous avez vu cet original de lirat? –mais oui madame pas depuis le jour ou ̀ j’ ai eu l’ honneur de vous rencontrer chez lui –ah! mon dieu je croyais que vous ne vous quittiez jamais il est vrai répondis -je que je le vois beaucoup mais j’ ai travaillé tous jours-ci "
] |
d’ ordinaire d’ un quartier à l’ autre les commissionnaires se connaissent je questionnai ceux de la rue de le petit-carreau à qui je me représentai comme un mari trompé et l’ un d’ eux me désigna l’ un de ses confrères qui avait coopéré à la translation de le mobilier de mon rival je vis l’ individu qui m’ était indiqué et je lui contai ma prétendue histoire il m’ écouta; mais c’ était un malin il avait l’ intention de me faire aller je feignis de ne pas m’ en apercevoir et pour le récompenser de m’ avoir promis qu’ il me conduirait le lendemain à l’ endroit où fossard était emménagé je lui donnai pièces de francs qui furent dépensées le même jour à la courtille avec une fille de joie cette première entrevue eut lieu le surlendemain de PROPN décembre | [
"nous devions nous revoir le pour être en mesure à le er janvier il n’ y avait pas de temps à le perdre je fus exact à le rendez-vous le commissionnaire que j’ avais fait suivre par des agents n’ eut garde d’ y manquer quelques pièces de francs passèrent encore de ma bourse dans la sienne ",
"je dus aussi lui payer à le déjeûner; enfin il se décida à se mettre en route et nous arrivâmes tout près d’ une jolie maison située à le coin de la rue PROPN et de celle saint-honoré c’ est ici me dit -il nous allons voir chez le marchand de vin de le bas s’ ils y sont toujours il souhaitait que je le régalasse une dernière fois je ne me fis pas tirer l’ oreille ",
"j’ entrai nous vidâmes ensemble une bouteille de beaune et quand nous l’ eûmes achevée je me retirai avec la certitude d’ avoir enfin trouvé le gîte de ma prétendue épouse et de son séducteur je n’ avais plus que faire de mon guide je le congédiai en lui témoignant toute ma reconnaissance et pour m’ assurer que dans l’ espoir de recevoir des mains il ne me trahirait pas je recommandai à les agents de le veiller de près et surtout de l’ empêcher de revenir chez le marchand de vin autant que je m’ en souviens afin de lui en ôter la fantaisie on le mit à l’ ombre: dans ce temps-là on n’ y regardait pas de si près; et puis soyons plus francs ce fut moi qui le fis coffrer c’ était une juste représaille ",
"mon ami lui dis -je j’ ai remis à la police un billet de francs destiné à le récompenser celui qui me ferait retrouver ma femme c’ est à le vous qu’ il appartient aussi vais -je vous donner une petite lettre pour aller le toucher je lui donnai en effet la petite lettre qu’ il porta à le m.henry conduisez monsieur à la caisse commanda ce dernier à un garçon de bureau; et la caisse était la chambre sylvestre c’est-à-dire le dépôt où mon commissionnaire eut le temps de revenir de sa joie il ne m’ était pas encore bien démontré que ce fût la demeure de fossard qui m’ avait été indiquée cependant je rendis compte à l’ autorité de ce qui s’ était passé et à le toute échéance je fus immédiatement pourvu de le mandat nécessaire pour effectuer l’ arrestation ",
"alors le richard de le marais se changea tout à le coup en charbonnier et dans cette tenue sous laquelle ni ma mère ni les employés de la préfecture qui me voyaient le plus fréquemment ne surent pas me deviner je m’ occupai à le étudier le terrain sur lequel j’ étais appelé à le manœuvrer les amis de fossard c’est-à-dire ses dénonciateurs avaient recommandé de prévenir les agents chargés de l’ arrêter qu’ il avait toujours sur lui un poignard et des pistolets dont un à coups était caché dans un mouchoir de batiste qu’ il tenait constamment à la main cet avis nécessitait des précautions d’ ailleurs d’ après le caractère connu de fossard on était convaincu que pour se soustraire à une condamnation pire que la mort un meurtre ne lui coûterait rien je voulais faire en sorte de ne pas être victime et il me sembla qu’ un moyen de diminuer considérablement le danger était de s’ entendre à l’ avance avec le marchand de vin dont fossard était le locataire ",
"ce marchand de vin était un brave homme mais la police a si mauvaise renommée qu’ il n’ est pas toujours aisé de déterminer les honnêtes gens à le lui prêter assistance je résolus de m’ assurer de sa coopération en le liant par son propre intérêt j’ avais déjà fait quelques séances chez lui sous mes déguisements et j’ avais eu tout le loisir de prendre connaissance de les localités et de me mettre à le courant de le personnel de la boutique j’ y revins sous mes habits ordinaires et m’ adressant à le bourgeois je lui dis que je désirais lui parler en particulier il entra avec moi dans un cabinet et là je lui tins à le peu près ce discours ",
"je suis chargé de vous avertir de la part de la police que vous devez être volé le voleur qui a préparé le coup et qui peut-être doit l’ exécuter lui-même loge dans votre maison la femme qui vit avec lui vient même quelquefois s’ installer dans votre comptoir auprès de votre épouse et c’ est en causant avec elle qu’ elle est parvenue à se procurer l’ empreinte de la clef qui sert à ouvrir la porte par laquelle on doit s’ introduire tout a été prévu: le ressort de la sonnette destinée à le vous avertir sera coupé avec des cisailles pendant que la porte sera encore entre-bâillée une fois dedans on montera rapidement à le votre chambre et si l’on redoute le moins de le monde votre réveil comme vous avez affaire à un scélérat consommé je n’ ai pas besoin de vous expliquer le reste –on nous escofiera dit le marchand de vin effrayé; et il appela aussitôt sa femme pour lui faire part de la nouvelle –eh bien ",
"ma chère amie fiez -vous donc à le monde cette madame hazard à qui l’on donnerait le bon dieu sans confession est -ce qu’ elle ne veut pas nous faire couper le cou? cette nuit même on doit venir nous égorger –non non dormez tranquilles repris -je ce n’ est pas pour cette nuit: la recette ne serait pas assez bonne; on attend que les rois soient passés ",
"mais si vous êtes discrets et que vous consentiez à le me seconder nous y mettrons bon ordre madame hazard était la demoiselle tonneau qui avait pris ce nom le seul sous lequel fossard fût connu dans la maison j’ engageai le marchand de vin et sa femme qui étaient épouvantés de ma confidence à le accueillir les locataires dont je leur avait révélé le projet avec la même bienveillance que de coutume il ne faut pas demander s’ ils furent tout disposés à le me servir il fut convenu entre nous que pour voir passer fossard et être plus à le même d’ épier l’ occasion de le saisir je me cacherais dans une petite pièce à le bas d’ un escalier le décembre de grand matin je vins m’ établir à ce poste "
] | [
"peu de jours avant cette entrevue PROPN avait appris les intentions de son père sur lui destiné par sa naissance et par son titre d’ aîné à le embrasser la profession de les armes il irait en étudier les éléments à l’ école militaire de bapaume; à le bout de ans il entrerait à le service de le roi dans quelque régiment cette détermination ne blessait en rien les goûts de le jeune cramayenne d’ un esprit méditatif il entrevoyait déjà l’ arme à le laquelle il se vouerait de préférence c’ était le génie beau côté de la guerre sa face la plus intelligente ",
"il fallait que sa passion fût bien autre que ce qu’ elle imaginait elle se décida à le épier elle gagna un escalier dérobé entra sans bruit dans un cabinet caché d’ où elle put tout voir et tout entendre madame bizot était assise sur le lit de charles charles lui disait -elle en souriant doucement ut en le caressant de le regard vous l’ aimez y pensez -vous ",
"elle ne pouvait plus entendre cette voix de même il lui semblait qu’ il lui serait impossible de revoir cet homme car elle l’ aimait encore et il en aimait une autre son amour à le elle qu’ elle avait élevé au-dessus de le sublime lui parut tout à le coup une chose honteuse et sale elle s’ enfuit le fuyant lui et se fuyant elle-même c’est-à-dire s’ arrachant à la françoise amoureuse qui attendait tous les soirs son didier et qui ne demandait peut-être qu’ à l’ attendre encore pour le plus lâche et le plus abject de les pardons après une explication mensongère les vêtements en désordre le sein nu comme une bacchante égarée qui pleure son dieu elle courut dans les jardins lugubres descendit comme une ombre folle les degrés de les terrasses parvint à les rochers et mêla sa plainte farouche à le ululement de la mer une tempête accourait de le fond de l’ orient marin françoise s’ enfuit dans la nuit et dans la tempête en criant: didier didier cependant didier avait pénétré dans la chambre de sa femme déjà très inquiet des rapports de les domestiques le spectacle",
"elle n’ a pas répondu à le mes avances se contentant de me sourire quand je lui parlais de la même façon que sa mère dont la bouche s’ ouvrait sur plusieurs dents en or et qui n’ adressait jamais la parole à le mon père un jour j� ��ai mis la jupe et le chemisier de mon costume de gymnastique qu’ il fallait user une fois la fête de la jeunesse passée elle l’ a remarqué: tu es allée à la fête de la jeunesse j’ ai été fière de dire oui prenant sa phrase accompagnée d’ un grand sourire pour une marque de connivence entre nous ensuite à le cause de l’ intonation bizarre j’ ai senti que cela signifiait tu n’ as rien d’ autre à te mettre que tu t’ habilles en gymnastique une fois j’ ai saisi ces mots proférés par une femme de le groupe plus tard ce sera une beaute ",
"c’ est là dans cette maison qu’ elle a appris ce que vous disiez qu’ elle était peut-être par exemple —oui une chienne l’ arrêta encore chauvin elle recula à son tour il remplit son verre le lui tendit —je mentais dit -il elle remit ses cheveux d’ un désordre profond revint à le elle avec lassitude et compassion contenue ",
"–voui mais va -t-on pas boire réclama boulot il y a l’ arrosoir répondit grangibus facétieux –tout à l’ heure le vin et la gniaule c’ est pour la fin pour le cigare –au chocolat maintenant ",
"une vague impression de vertige persistait en lui et il fit un effort pour rassembler quelques idées sur lui-même sur ce qu’ il était en train de vivre à le levanidovo enfin quoi kronauer pensa -t-il tu es pas venu à le levanidovo pour y avoir une aventure on dirait que tu t’ es installé ici et que tu as oublié que près de la voie ferrée et t’ attendent et qu’ il y a que ç a qui importe or il avait de le mal à se représenter ses camarades en détresse à le milieu de les herbes immobilisés par l’ exténuation contraints à le silence obligés de rester couchés ou accroupis pour ne pas être repérés par les soldats ",
"la r noire qui conduit à l' école à le lycée à la mer à l' hôpital on va à la plage en plein hiver il me laisse courir comme une folle sur le sable mouillé près des vagues immenses des murs qui s' effondrent ",
"il se rappela tout d' un coup les larmes de la nuit de PROPN les larmes aussi de la dernière entrevue et comme s' il en eût enfin compris le sens il ne trouva plus en lui-même qu' un seul mot qu' il prononça tout bas dans cette salle de restaurant emplie de la fumée de les cigares puis sous les arbres défeuillés de les tuileries puis dans la solitude de la chambre de la rue vaneau —un seul mot mais rempli de la perception de les fatalités avilissantes de la vie quelle misère mon dieu quelle misère que faisait thérèse tandis qu' il souffrait ainsi et pourquoi ne lui donnait -elle aucun signe de son existence quoique le jeune homme se fût interdit de penser à le elle il y pensait cependant et cette question venait ajouter une inquiétude à ses autres angoisses des hypothèses contradictoires lui traversaient l' esprit tour à le tour thérèse était -elle malade de remords avait -elle cessé de l' aimer? avait -elle gardé la croix-firmin comme amant? suivait -elle une nouvelle intrigue ",
"moi seule je veux me charger d’ obliger montvald à les égards qu’ il me doit je veux renforcer son amour à les dépens de sa présomption et modérer sa confiance sans affaiblir son espoir déjà la crainte de m’ avoir déplu doit faire naître le regret de s’ y être exposé il pensait sans doute que je répondrais de suite à sa lettre ce retard que je dois à le mon indécision et dont je ne puis faire honneur à le ma vertu servira de le moins à le mes projets et je serai excusable par l’ intention si je n’ ai pu l’ être par les motifs je t’ envoie la copie de ma lettre à le montvald "
] |
elle y avait ses amis son lycée les rues où elle avait grandi; parfois elle insistait pour m’ emmener déjeuner après le cours d’ arabe dans un de ces restaus nobles et antiques le patron de le phénicien n’ était pas tout droit sorti d’ un sarcophage de sidon c’ était un libanais de la montagne il a parlé un moment de politique avec judit de la syrie principalement de la guerre civile en cours de le rôle trouble qu’ allaient y jouer la turquie l’ arabie et le qatar –tout cela était un peu déprimant j’ avais l’ impression que quoi qu’ on fasse les arabes étaient condamnés à la violence et à l’ oppression il faut bien admettre qu’ il était plutôt intelligent et très sympathique ce phénicien ce qui ne faisait qu’ accroître ma jalousie–je n’ ai pas ouvert la bouche il a dû me prendre pour un ours ou un demeuré judit était chaque jour plus mystérieuse | [
"elle avait l’ air triste profondément triste par moments absente sans que j’ en comprenne la raison à d’ autres à le contraire elle débordait d’ énergie riait me parlait de ses projets me proposait de sortir faire un tour ou boire un verre les premiers jours je l’ emmerdais pour qu� �elle finisse par m’ avouer qu’ elle était avec quelqu’un d’ autre elle continuait à le nier j’ ai arrêté de la persécuter et à le bout d’ un moment je connaissais tellement bien son emploi de le temps que j’ ai dû me rendre à l’ évidence il n’ y avait personne d’ autre dans sa vie à le part ses quelques camarades d’ université et moi c’ était d’ autant plus incompréhensible je me suis dit qu’ il fallait lui laisser le temps qu’ elle finirait par me revenir ",
"parfois quand nous sortions je lui prenais la main elle ne la retirait pas –j’ avais juste l’ impression que ç a lui était égal et même à une occasion une seule nous avons couché ensemble je l’ avais invitée à le venir voir ma nouvelle chambre glorieuse dans l’ après-midi elle s’ est laissé embrasser et déshabiller sans opposer de résistance–je dis bien sans opposer de résistance mécaniquement et toutes mes caresses et tout mon amour n’ y ont rien pu à le tel point qu’ une fois mon affaire faite alors qu’ elle se rhabillait en silence j’ ai été pris de honte de honte et de culpabilité comme si je l’ avais violée elle m’ a rassuré en me disant que j’ étais ridicule qu’ elle n’ en avait juste pas envie en ce moment c’ est tout ",
"—je t’ ai dit je ne me sens pas la force d’ être avec quelqu’un pour moi c’ était absolument insondable il devait s’ agir d’ une maladie de le coup je la gâtais; je lui écrivais des poèmes je lui offrais des livres je lui rappelais les moments parfaits de tanger et de tunis ces souvenirs la plongeaient dans la mélancolie elle avait l’ air fragile comme si un rien pouvait la faire tomber ",
"je ne la quittais pas des yeux barcelone était belle et sauvage j’ aimais l’ élégance le rythme les sons de la ville la diversité de les quartiers de gràcia à le poble sec depuis le port jusqu’ à la montagne l’ étrange unité qu’ il y avait dans les différences et les recoins les surprises qu’ offrait la ville de le<UNK> pas de chez moi par exemple caché par des murailles derrière une porte en pierre voûtée se cachait l’ hospice de la sainte-croix et son jardin magnifique planté d’ orangers sa belle fontaine et les merveilleux escaliers de pierre de la bibliothèque de catalogne–dès qu’ il y avait un rayon de soleil je m’ asseyais là pour lire sur un banc dans le parfum de les fleurs d’ oranger les jolies étudiantes de l’ école d’ arts appliqués sortaient pour fumer une clope s’ asseyaient sur les marches et c’ était beau de les regarder un moment; à le quelques pas de là sous les portiques de l’ ancien cloître un groupe de clochards se tapaient des bières et des litrons de rouge ils avaient l’ air eux aussi de trouver l’ endroit à le leur goût tout comme les d",
"le soir lorsque judit avait la flemme de sortir je marchais un moment sur la rambla de le raval longue place oblongue plantée de palmiers parsemée de bancs avec un gigantesque chat de bronze statue improbable à le son extrémité–les pakis déambulaient dans leurs salwar les familles promenaient leurs enfants les femmes et les petites filles indiennes portaient leurs belles robes de couleur les gitans sortaient des chaises et discutaient sur le trottoir devant un restaurant où dînaient avant l’ heure quelques britanniques dont on devinait à la couleur de leurs épaules qu’ ils avaient passé la journée à la plage –tout ce petit monde prenait le frais profitait de la trêve de le soir et on aurait pu croire en descendant et remontant la rambla de le raval qu’ il n’ y avait ni antagonismes ni haine ni racisme ni pauvreté –l’ illusion ne durait pas bien longtemps généralement un arabe commençait à le emmerder un paki ou l’ inverse et on finissait par entendre des cris qui parfois dégénéraient lorsque le soleil était bas je rentrais j’ avais un nouveau rituel je m’ achetai",
"mieux qu’ à la cour de bagdad mieux qu’ dans les jardins d’ andalousie je prenais une petite avance sur le paradis que dieu me pardonne il ne manquait que les houris je lisais un polar espagnol faute de grives on mange des merles ou de la poésie arabe classique à l’ aide de le dictionnaire que m’ avait prêté judit –déchiffrer un vers obscur à les mots oubliés était un immense plaisir j’ avais découvert le vin un péché certes j’ en conviens mais un de les plus agréables et de les moins chers selon la bouteille que je choisissais elle me coûtait entre un euro et euros le puissant royaume de le maroc taxant impitoyablement les alcools je devais m’ y contenter de café à le lait; ",
"ici la belle espagne mettait le fruit de ses vignes à la portée de toutes les bourses le soleil finissait par disparaître presque en face de moi vers l’ église il me restait encore une petite demi-heure de jour puis il faisait trop sombre pour lire sur le balcon alors j’ observais un moment la rue le week-end des dizaines de personnes faisaient la queue devant le local de la secte évangéliste ou adventiste ou je ne sais plus quelle hérésie minoritaire nos voisins –ils avaient beaucoup de succès auprès de les indigents parce qu’ ils distribuaient des repas après l’ office on ne peut bien évidemment pas préjuger de la sincérité de la foi qui animait ces ouailles en guenilles si ç a se trouve c’ étaient de vrais protestants en tout cas cette église une ancienne boucherie faisait toujours salle comble–on les entendait chanter des cantiques ",
"ensuite ils parlaient d’ amour de le seigneur et de ses agneaux de le christ qui reviendrait apporter la justice à le jour de la résurrection c’ était étrange de penser qu’ à le fond toutes nos religions étaient des récits des fables à lesquelles certains souscrivaient et d’ autres non un immense livre d’ histoires où chacun pouvait prendre ce qui lui convenait –il y avait un recueil appelé islam qui ne recoupait pas tout à le fait les versions contenues dans christianisme qui différait lui-même de l’ ensemble judaïsme ces protestants chanteurs pour pauvres devaient avoir leur version aussi –j’ avais récupéré un de leurs instruments d’ évangélisation c’ était une bande dessinée en couleurs d’ une dizaine de pages à le trait simple tous les personnages y étaient noirs sauf le christ doré et auréolé avec une barbe et des cheveux longs on y voyait un homme construire une maison de bois avec un marteau se marier avoir une famille ses enfants grandissaient autour de sa cabane ",
"tous travaillaient la terre puis l’ homme devenait vieux il blanchissait enfin il mourait et un jésus tout brillant l’ accompagnait vers les cieux parmi les anges les putes sortaient avec l’ allumage de les réverbères elles se disposaient à le débouché de la rue côté esplanade la mosquée devait être la seule à le monde devant laquelle de les amazones noires comme la nuit armées de minijupes en lamé de bustiers brillants et de talons hauts racolaient les fidèles –ceux-ci n’ y prêtaient d’ ailleurs plus aucune attention "
] | [
"pradal fatigué se pencha sur la feuille qu’ il avait commencé à le dactylographier à le début de l’ interrogatoire —faudrait savoir tu déclares voulait dealer et il est venu me voir c’ est comme ç a qu’ on s’ est connu j’ en conclus que le fournisseur c’ est toi il est pas bien lui! je je connais des mecs j’ pouvais éventuellement le mettre en rapport avec des gens mais pas plus ",
"cela donna à le jeune forestier la certitude qu’ il avait fait bonne route puisque le ruisseau semblait sourdre des entrailles de le plateau d’ PROPN deck ne put refuser à le docteur une heure de halte à le bord de le torrent d' ailleurs l’ estomac réclamait son dû aussi impérieusement que les jambes les bissacs étaient bien garnis le rakiou emplissait la gourde de le docteur et celle de deck en outre une eau limpide et fraîche filtrée à les cailloux de le fond coulait à le quelques pas que pouvait -on désirer de plus ",
"je suis heureuse d’ avoir obtenu son pardon mais je ne me sentais aucun désir de vengeance je sais combien est terrible la punition dont elle était menacée et j’ avais aussi peur pour elle que j’ aurais eu peur pour moi-même camille et madeleine embrassèrent encore sophie puis toutes dirent adieu à le palmyre et à la mère louchet et rentrèrent à la maison car la cloche de le dîner venait de sonner xiv. départ ",
"–c’ est si ennuyeux dit lil –c’ est tuant de traîner avec soi ce qu’ on a été avant dit –tu ne veux pas m’ emmener moi? dit en le câlinant –tu es jolie dit wolf tu es gentille ",
"néanmoins elle accepta le bras de le capitaine PROPN pour danser une mazurka et s’ anima un peu de le moins facticement avec quelque fièvre dans les yeux elle passa près de walter entrevit l’ ardent éclat de son regard un peu plus tard elle le vit venir à le elle dans le salon chinois où elle se reposait en causant avec PROPN malcolm prynne et quelques jeunes femmes il l’ emmena pour la valse qui commençait et elle dansa comme dans un songe ayant seulement conscience que des yeux passionnés ne la quittaient pas et qu’ une voix chaude enchanteresse lui murmurait des mots d’ amour *très tard dans la matinée le lendemain s’ éveilla ",
"les commerçants les passants presque tout le monde connaît mon nom celui de mon mari de le moins plus beau que mon nom de jeune fille je suis une femme exemplaire n’ ai-je pas toujours aimé paraître tout autre que je ne suis naguère j’ habitais paris j’ avais un pâle un fugitif mari un camarade d’ université qu’ on épouse parce qu’ une rivale vient de se marier j’ étais belle chaque jour et chaque nuit ",
"je lis il ne faudrait pas qu’ à la faveur de le suicide d’ un ex-garde blanc un individu maniaque et dépravé qui se complaisait la police l’ a formellement établi dans le commerce de les squelettes la presse pourrie exhume des ragots dont les travailleurs de le monde entier ont fait justice depuis longtemps ce kostenko aurait été paraît-il l’ aide de camp de le général goropoff le glorieux déhanche comme l’ appelait la racaille émigrée et dont la disparition a ne m’ apprend rien de plus je laisse tomber j’ allume ma pipe je bois un coup et je regarde hélène —et alors fait la belle enfant ",
"tout tournait et elle crut qu’ elle allait s’ évanouir quelqu’un alors se leva pour la remplacer et le jeu continua mais l’ émerveillement de l’ enfant avait cessé pour faire place à une insurmontable nausée vers ses parents elle jetait des regards implorants mais ils continuaient de participer à l’ allégresse générale et s’ ils la regardaient c’ était avec indifférence comme s’ ils ne la reconnaissaient pas et elle fut saisie soudain d’ une lancinante angoisse en voyant tomber de la cible de les gouttes de sang qui s’ épanouissaient sur la nappe à le milieu de la vaisselle éparse en une énorme rose rouge elle reconnaissait aussi dans le rôti qu’ on apportait sur un grand plat le chevreau qu’ elle avait vu vivant ",
"il n’ insista pas d’ ailleurs le repas s’ achevait PROPN se leva frappa dans ses mains une cloche sonna en passant à le pied de la chaire l’ élève avec lequel andré baume avait échangé des signes pendant le dîner affirmativement la tête tandis qu’ il faisait: oui! de les lèvres cet élève s’ appelait PROPN PROPN ",
"vous pouvez le lui dire fit -elle que je suis dégradée et avilie! je suis cela parce que je l’ ai rencontré lui et si vous croyez à le son amour vous oui vous si vous l’ aimez si vous restez attachée à sa vie d’ inutile et de blasé vous serez aussi perdue que je puis être tombée mon égale mon égale avec cette différence qu’ une tache de plus ou de moins sur moi ç a ne se voit pas et que de la boue sur votre hermine c’ est la mort de votre honneur jacqueline de montépreux restait maintenant devant noris toute droite très pâle regardant avec un respect instinctif cette grande jeune femme brune qui marchait à le travers le salon les bras croisés avec des mouvements de tête violents comme si elle eût bravé quelque ennemi invisible –me vous croyez que ce serait me démasquer que de répéter à le m. de chantenay cette calomnie qui unit à le mon nom le nom de m. de ferdys?. et vous croyez aussi que devant cette révélation m. de chantenay reculerait devant l’ offre qu’ il m’ a faite? allons donc s’ il ne m’ épouse pas ce n’ est point parce qu’ il aura peur de le désho"
] |
les accords solennels qui annoncent que quelque chose de triste va se passer et les notes très douces parce qu’ elles accompagnent sur l’ écran un effet de clair de lune je somnolais distinguant seulement de temps à le autre le visage tout blanc de mademoiselle robine l’ actrice à la mode s’ asphyxiant avec des bouquets de fleurs empilés sur son lit ou celui de madame PROPN en costume élisabéthain et qui m’ effraie si fort qu’ il faut laisser la veilleuse allumée dans ma chambre pendant toute la nuit mais barbe revenait toujours à l’ heure dite à le retour elle me détaillait ce qu’ il faudrait faire pour expliquer l’ emploi de mon temps à le mon père s’ il s’ avisait de le demander parfois me sentant m’ embrouiller je levais les yeux sur barbe pour être sûre que je ne la contredisais pas | [
"ces regards interrogateurs et timides firent soupçonner à le michel un quelconque mensonge il supposa ce qui était faux que barbe me maltraitait me menaçait tout à le moins pour m’ obliger à le lui cacher la vérité en fait j’ ai gardé plus ou moins toute ma vie l’ habitude en de les moments d’ hésitation d’ interroger de le regard mes compagnons pour être sûre de leur accord ce coup d’ œil de confiance un peu apeuré n’ allait pas plus loin mais l’ astuce de le cinéma n’ était pas sûre ",
"l’ ouvreuse mais sans doute barbe était -elle de mèche avec elle ou plutôt quelque compatissante spectatrice aurait pu s’ attendrir sur cette petite laissée seule sans même faire intervenir ce personnage moderne de roman noir le pervers séducteur d’ enfants elle prit le moyen plus simple de m’ emmener avec elle dans la maison de femmes on m’ installait à le salon j’ y étais fort bien ces gros messieurs avec des chaînes de montre garnies de breloques ces dames à le peignoir souvent entrouvert ne me semblaient pas très différents en dépit de les costumes féminins plus légers de les grandes personnes de la salle de les gens ",
"on eût dit que ces messieurs dames s’ attendrissaient à le retrouver en moi un symbole de l’ innocence enfantine un jour même on me mit sur la table en me demandant de chanter ou de réciter quelque chose je ne savais pas chanter mais je savais par cœur de les bouts de poèmes que PROPN avait commencé à le copier pour moi dans un gros cahier comme quelqu’un qui marche en tenant une lampe lorsque le pélican lassé d’ un long voyage si pur qu’ un soupir monte à le dieu plus librement qu’ en aucun lieu mes auditeurs n’ avaient sans doute jamais rien entendu de pareil mais il est probable qu’ ils ne comprenaient pas mes marmonnements barbe reparaissait chapeautée et gantée et m’ emmenait avec un salut à la compagnie ",
"ces visites ne se reproduisirent je crois que ou fois mais les délateurs ne manquent jamais ni surtout les délatrices michel reçut la lettre anonyme à le mont-noir l’ endroit avait changé depuis le décès de michel y recevait cette semaine -là sa maîtresse de le moment cette liane que nous avons déjà vue jouer le rôle d’ intérim mon demi-frère qui se proposait de se marier union que michel ne désapprouvait pas parce qu’ il pensait être ainsi débarrassé définitivement de cet importun la fiancée un peu lourde accompagnée de sa mère un peu folâtre et quelques autres personnes dont je ne savais rien tout ce monde opina qu’ il fallait se défaire de barbe ",
"michel n’ avait pas pris à le tragique la visite à le bordel: ce n’ étaient pourtant pas des habitudes qu’ on pût encourager chez une bonne d’ enfants il laissa ses invités monter leur petit complot peut-être par une lâcheté qui n’ était pas incompatible chez cet homme de cœur avec le courage peut-être par ce curieux fond d’ indifférence que j’ ai discuté ailleurs on m’ annonça que nous partions le lendemain de bonne heure pour une grande excursion on s’ empila dans voitures je m’ étonnais un peu que barbe ne fût pas avec nous mais on me répondit qu’ elle nous rejoindrait bientôt ",
"je ne me souviens pas comment se passa cette journée on rentra vers le soir dès la porte d’ entrée j’ appelai barbe je m’ élançai dans l’ escalier de la tourelle son lit près de le mien était fait je ne voyais nulle part ses affaires ",
"je courus retraçant mes pas me cognant la tête dans le couloir coudé orné de sa sombre eau-forte je finis par entrer dans l’ appartement de venait de s’ établir il me prit la main et m’ expliqua que barbe avait été rappelée dans sa famille entre hasselt et peut-être pour des mois il me dit aussi de ne pas pleurer si haut les jours qui suivirent j’ envoyai à le barbe de les cartes postales sans orthographe lui demandant de revenir ",
"elle répondit à le bout d’ un long intervalle par une petite lettre affectueuse m’ annonçant son mariage avec un fermier d’ hasselt j’ avais pris l’ habitude de son absence mais un poids énorme pesait sur moi on m’ avait menti je ne fis désormais plus entièrement confiance à le personne pas même à le michel celui-ci m’ apprit beaucoup plus tard qu’ il avait craint grande comme je l’ étais devenue que je ne prisse le style prétentieusement sans façon que barbe avait peu à le peu adopté et imitasse son timbre de voix qui parfois s’ encanaillait plus tard encore il m’ avoua que barbe et césar étant devenus amants il avait craint que des scènes érotiques se passassent sous mes yeux dans la tourelle ",
"un peu de jalousie à l’ égard de ce beau garçon avantageux perçait peut-être dans ces préoccupations-là en fait les soirs dans la tourelle avec barbe m’ ont laissé une impression de solennité sans rapport avec son comportement ou sa physionomie dans le reste de la vie elle sortait nue de le cabinet de toilette ou elle avait pris son tub traversait la grande chambre un bougeoir à la main accompagnée par son ombre géante sur le mur blanc et allait s’ asseoir devant le poêle elle s’ asseyait pour essuyer et poncer ses pieds les pieds à les ongles se chevauchant un durillon ici un cor par là n’ étaient pas beaux "
] | [
"les belles joies de ses matinées expiaient l’ ennui mondain de ses soirs vers heures soeur louise revint elle était contente de sa journée elle avait dépensé tout ce qu’ elle avait emporté en mangeant sa lourde beurrée elle me raconta l’ histoire promise: une bonne histoire qui me fit sourire ",
"il tombe de l’ eau ce soir à ne pas mettre un chien dans la rue et la pensée que vous devrez regagner votre domicile avec vos petits souliers et votre léger manteau me crée le devoir –le devoir! interrompit -elle railleusement je ne doute pas que vous poussiez l’ amour de le devoir jusqu’ à m’ offrir le vêtement douillet dont vous constatez l’ absence sur mes épaules ?se trompant sur le ton indéfinissable dont la jeune fille avait parlé le jeune homme crut reprendre l’ avantage –oui affirma -t-il le manteau le petit hôtel tout ce que vous voudrez vous me plaisez et je suis prêt à le vous tirer de votre lamentable situation je ne désire que vous faire plaisir .isabelle ne s’ expliqua pas pourquoi les paroles de son interlocuteur lui faisaient tant de mal elle aurait dû en rire ",
"tout autour d’ eux la fumée roule et craque on voit l’ endroit où l’on marche et mètres à la ronde et mètres au-dessus de la tête c’ est tout au-delà la fumée à le mesure qu’ on marche un buisson surgit hors de le voile s’ avance passe disparaît ",
"maintenant il demandait pardon à le dieu d’ un tel blasphème il reconnaissait tous les avantages de l’ étude et se sentait maître de le feu sacré qui devait embraser l’ âme de geneviève .mais toutes ces fumées de bonheur et de gloire se dissipèrent lorsqu’ il songea à la difficulté de revoir prochainement geneviève et à la possibilité effrayante de ne la revoir jamais il avait fait avec sa liberté de la veille romans délicieux en parcourant à le pas lents les allées humides de la rosée de le matin mais à le force de se créer un bonheur imaginaire le besoin de réaliser ses rêves devint un malaise et un tourment son cœur battait violemment et à le chaque instant semblait s’ élancer hors de son sein pour rejoindre l’ objet aimé ",
"mais malgré ce vent-là et malgré cette pénombre funèbre c’ était bien le printemps les tilleuls étaient en fleurs et sur les vieux murs des jasmins embaumaient bien près de nous passa un couple encore tout jeune amoureux tendrement appuyés à le bras l’ un de l’ autre et je ne sais quoi de déjà connu dans leurs figures nous fit les dévisager avec plus d’ attention: dit ma nièce d’ un ton moitié attendri moitié moqueur sans méchanceté les vieux dougas c’ était devenu définitivement ma nièce cette personne imprécise à le début qui m’ accompagnait je la voyais même à le présent d’ une façon assez nette cheminant à le mes côtés très vite elle aussi courant presque les vieux dougas en effet c’ était la ressemblance que je cherchais moi-même et nous étions tout émus non pas précisément à le cause d’ eux mais de le fait seul d’ avoir enfin réussi à le reconnaître quelqu’un dans ce peuple de spectres furtifs cela donnait tout à le coup un charme de plus frappante vérité à le cette replongée dans le temps et cela jetait sur cette revue de choses effacées",
"la nuit qui te surprendra dans l’ affreux désert t’ y retiendra sans espoir d’ en sortir jamais loin de le vrai bien loin de la terre fortunée pour laquelle le seigneur t’ avait fait tu resteras toujours environné d’ épaisses ténèbres fais donc en sorte que ton cœur purifié par la pénitence ait établi sa demeure dans le sein de dieu à le soir de la vie tu verras se lever pour toi un soleil divin que tu ne connaissais pas encore et tu pourras entrer dans un lieu où les ténèbres et l’ obscurité n’ ont jamais pénétré nourris -toi pendant le voyage de la vile nourriture que tu trouves sous ta main ",
"qu’ est -ce qu’ il risque la captivité en allemagne ce n’ est pas bien terrible —comme vous voudrez répondis -je mais dites -vous bien que si vous le dénoncez je ne donnerai pas cher de votre peau le sous-officier rendait les papiers à le leur propriétaire qui avait déjà remis sa voiture en marche ",
"semaines très douloureuses s’ écoulèrent de la sorte enfin à le premier jour d’ octobre madame dannault rentra à le paris le séjour de les ormes n’ était plus guère possible en cette saison il fallait organiser la vie hivernale adieu la solitude les longues promenades les douces causeries cette vie côte à le côte qui leur avait donné tant d’ émotions immatérielles ",
"mais à le moindre pépin tu veux lui demander conseil voilà autrement c’ est tout ne me regarde pas comme si j’ avais un chapeau tyrolien sur la tête tu as l’ air bête à le faire peur c’ est le comble dit gilles et il bégayait de fureur dans son désir d’ être cru de se croire ",
"mais où trouver la pitache elle n’ avait ni feu ni lieu vivait de la charité publique et couchait un peu partout l’ été on la voyait dans les fermes à les abords de les villages l’ hiver elle disparaissait semblable à le certains animaux de les régions boréales qui disparaissent avec les premières neiges c’ était pour tâcher de la retrouver ou tout à le moins d’ avoir de ses nouvelles que PROPN s’ en allait à le férolles "
] |
bonnets collerettes jaquette les petits bas les souliers mignons les bandelettes roses pour les jambes la robe en mousseline brodée à le dessins en soie tout était sur mon lit quand ces oiseaux si gais et qui s’ entendent si bien ont eu leurs chevelures brunes bouclée chez l’ un doucement amenée sur le front et bordant le bonnet blanc et rose chez l’ autre quand les souliers ont été agrafés quand ces petits mollets nus ces pieds si bien chaussés ont trotté dans la nursery; quand ces faces cleanes comme dit mary en français limpide quand ces yeux pétillants ont dit: allons | [
"je palpitais oh! voir des enfants parés par nos mains voir cette peau si où brillent les veines bleues quand on les a baignés étuvés épongés soi-même rehaussée par les vives couleurs de le velours ou de la soie mais c’ est mieux qu’ un poème avec quelle passion satisfaite à le peine on les rappelle pour rebaiser ces cous qu’ une simple collerette rend plus jolis que celui de la plus belle femme ces tableaux devant lesquels les plus stupides lithographies coloriées arrêtent toutes les mères moi je les fais tous les jours ",
"une fois sortis jouissant de mes travaux admirant ce petit armand qui avait l’ air de le fils d’ un prince et qui faisait marcher le baby le long de ce petit chemin que tu connais une voiture est venue j’ ai voulu les ranger les enfants ont roulé dans une flaque de boue et voilà mes chefs-d’œuvre perdus! il a fallu les rentrer et les habiller autrement j’ ai pris ma petite dans mes bras sans voir que je perdais ma robe mary s’ est emparée d’ armand et nous voilà rentrés quand un baby crie et qu’ un enfant se mouille tout est dit: une mère ne pense plus à le elle elle est absorbée arrive je n’ ai la plupart de le temps rien fait; et comment puis -je suffire à les servir tous à le mettre les serviettes à le relever les manches et à les faire manger ",
"c’ est un problème que je résous fois par jour à le milieu de ces soins perpétuels de ces fêtes ou de ces désastres il n’ y a d’ oublié que moi dans la maison il m’ arrive souvent de rester en papillotes quand les enfants ont été méchants ma toilette dépend de leur humeur pour avoir un moment à le moi pour t’ écrire ces pages il faut qu’ ils découpent les images de mes romances qu’ ils fassent des châteaux avec des livres avec des échecs ou des jetons de nacre que naïs dévide mes soies ou mes laines à sa manière qui je t’ assure est si compliquée qu’ elle y met toute sa petite intelligence et ne souffle mot.après tout je n’ ai pas à me plaindre mes enfants sont robustes libres et ils s’ amusent à le moins de frais qu’ on ne pense ",
"ils sont heureux de tout il leur faut plutôt une liberté surveillée que des joujoux quelques cailloux roses jaunes violets ou noirs de petits coquillages les merveilles de le sable font leur bonheur posséder beaucoup de petites choses voilà leur richesse j’ examine armand il parle à les fleurs à les mouches à les poules il les imite il s’ entend avec les insectes qui le remplissent d’ admiration tout ce qui est petit les intéresse ",
"armand commence à le demander le pourquoi de toute chose il est venu voir ce que je disais à sa marraine il te prend d’ ailleurs pour une fée et vois comme les enfants ont toujours raison! mon ange je ne voulais pas t’ attrister en te racontant ces félicités voici pour te peindre ton filleul l’ autre jour un pauvre nous suit car les pauvres savent qu’ aucune mère accompagnée de son enfant ne leur refuse jamais une aumône ",
"armand ne sait pas encore qu’ on peut manquer de pain il ignore ce qu’ est l’ argent; mais comme il venait de désirer une trompette que je lui avais achetée il la tend d’ un air royal à le vieillard en lui disant: –tiens prends –me permettez -vous de la garder me dit le pauvre .quoi sur la terre mettre en balance avec les joies d’ un pareil moment –c’ est que madame moi aussi j’ ai eu des enfants me dit le vieillard en prenant ce que je lui donnais sans y faire attention quand je songe qu’ il faudra mettre dans un collége un enfant comme armand que je n’ ai plus que ans et demi à le garder il me prend des frissons ",
"l’ instruction publique fauchera les fleurs de cette enfance bénie à le toute heure dénaturalisera ces grâces et ces adorables franchises on coupera cette chevelure frisée que j’ ai tant soignée nettoyée et baisée que fera -t-on de cette âme d’ armand? et toi que deviens -tu? tu ne m’ as rien dit de ta vie aimes -tu toujours felipe? car je ne suis pas inquiète de le sarrazin adieu naïs vient de tomber et si je voulais continuer cette lettre ferait un volume .les journaux t’ auront appris ma bonne et tendre renée l’ horrible malheur qui a fondu sur moi; ",
"je n’ ai pu t’ écrire un seul mot je suis restée à son chevet pendant une vingtaine de jours et de nuits j’ ai reçu son dernier soupir je lui ai fermé les yeux je l’ ai gardé pieusement avec les prêtres et j’ ai dit les prières de les morts je me suis infligé le châtiment de ces épouvantables douleurs et cependant en voyant sur ses lèvres sereines le sourire qu’ il m’ adressait avant de mourir je n’ ai pu croire que mon amour l’ ait tue enfin il n’ est plus et moi je suis! à le toi qui nous as bien connus que puis -je dire de plus tout est dans ces phrases oh! si quelqu’un pouvait me dire qu’ on peut le rappeler à la vie je donnerais ma part de le ciel pour entendre cette promesse car ce serait le revoir et le ressaisir ne fût -ce que pendant secondes ce serait respirer le poignard hors de le cœur ",
"ne viendras -tu pas bientôt me dire cela ne m’ aimes -tu pas assez pour me tromper mais non! tu m’ as dit à l’ avance que je lui faisais de profondes blessures est -ce non je n’ ai pas mérité son amour tu as raison je l’ ai volé le bonheur je l’ ai étouffé dans mes étreintes insensées en t’ écrivant je ne suis plus folle mais je sens que je suis seule! seigneur qu’ est -ce qu’ il y aura de plus dans votre enfer que ce mot-là?quand on me l’ a enlevé je me suis couchée dans le même lit espérant mourir car il n’ y avait qu’ une porte entre nous je me croyais encore assez de force pour la pousser "
] | [
"gardez le secret que contient cette lettre je ne chercherai pas à le connaître vous avez le droit de ne pas consentir à le mon mariage avec eugène de coulange vous m’ affirmez que vous accomplissez un devoir je vous crois après avoir désiré ce mariage vous ne le voulez plus soit je ne serai pas la femme de le comte de coulange mais ne me dites jamais de ne plus penser à le lui ",
"c’ est moi qu’ elle aimait mais qui me dira si elle est restée avec cet homme minutes ou une heure quand le médecin arriva il porta la main à le cœur de victoria –tout le sang est là dit -il il demanda la lampe et regarda –voyez reprit -il en appelant l’ attention de rodolphe il y a une rupture d’ anévrisme ",
"mère continua la jeune fille à le travers ses sanglots maintenant qu’ hilda est heureuse je puis tout dire moi aussi je l’ aime! le comte resta comme foudroyé tu l’ aimes? qui exclama la comtesse avec terreur wladimir son cœur de mère qui avait si souvent penché vers PROPN tressaillit à ce mot ",
"elle disait cela sans aigreur et c’ était un regard affectueux presque un regard de maman qu’ elle lançait à son père dans les coins les plus sombres de la grande pièce on devinait des sculptures et il était clair qu’ elles étaient là depuis longtemps ce qui était plus récent ce qui faisait partie de la vie actuelle c’ étaient des jouets en bois découpé qui encombraient les meubles et qui répandaient dans la pièce une bonne odeur de bois frais quand l’ art ne fait plus vivre un homme et sa famille déclamait grossot il n’ y a pas de honte n’ est -ce pas à le demander à le commerce le pain de tous les jours mme PROPN parut qui avait dû aller s’ arranger en entendant sonner ",
"quelquefois armand sortait du lycée riant et causant avec un camarade et mme PROPN soudain inquiétée posait à son fils questions pressantes comment s’ appelle -t-il qui est -il? que font ses parents veux -tu vraiment en faire ton ami et si armand avec le facile enthousiasme de son âge parlait chaleureusement de son jeune condisciple vantait son esprit ou sa bonté mme PROPN éprouvait une sensation pénible se méfiait déjà de ce nouveau venu qui lui prenait un peu de son enfant c’ était injuste elle le savait elle s’ en accusait n’ aurait -elle pas dû se réjouir à le contraire qu’ armand fût affectueux et cordial? —invite ce jeune homme à le venir à la maison disait -elle en faisant un effort ",
"le jet dru de la belle s’ épuisait le prince lui dit une gentillesse assortie d’ un mot abject qu’ on réserve à les plus basses catins il souriait plus franchement plus tendrement les mains de la femme se crispèrent dans la dentelle qu’ elles troussaient et elle eut un gloussement peut-être servile suppliant ou ravi qui me combla elle avait relevé la tête et le regardait aussi ",
"elle pleura beaucoup mais elle n’ osa me retenir il me sembla à le contraire avec un grand étonnement qu’ elle admirait ma résolution alors et sans donner le temps à ses pensées de prendre un autre tour je pris quelques pistoles le fusil avec lequel mon père faisait la guerre à les perdrix son ancienne rapière d’ étudiant et muni des bénédictions maternelles je quittai le village un matin d’ hiver avec quelques voisins qui comme moi allaient grossir les colonnes de volontaires carlistes nous trouvâmes le camp de les royalistes dans un grand désordre la précipitation avec laquelle étaient organisés les régiments l’ inexpérience de les troupes toutes nouvelles et sans habitude de la manœuvre enfin la licence inséparable d’ une armée dont les tiers se composaient d’ étudiants médecins théologiens avocats mettaient dans le camp la plus déplorable confusion ",
"enfin le temps n’ est plus où l’on naît vit et meurt dans son canton le marché de l’ emploi déborde les limites de la commune il s’ étend à le département à le pays tout entier tout finit à la ville écrit quelque part le prophète exilé les enfants nés à l’ usine où leur père et le père de leur père laminaient le fer se forment sur place mais la quittent pour louer leurs bras à le champagnole chalon en suisse ou changer de métier ",
"—lequel donc? demanda caracole ragaillardi —par un pilier détaché de la paroi dont la roche est excellente d’ après mon père ce pilier s’ élève aussi haut que les parois de le cirque et il est relié à le elle par un pont naturel c’ est le passage obligé si tu veux ressortir c’ est la trace nous passons ce pilier nous deviendrons la horde la plus en amont de toute l’ histoire de les hordes ",
"ce que maigret avait découvert c’ était cette simple palpitation humaine qui se cache sous les apparences de les plus extravagants fantoches —nous allons déjeuner gentiment tous les n’ est -ce pas elle crut devoir répéter: je ne vous dirai quand même rien c’ est entendu mon petit vous ne me direz rien qu’ est -ce que vous voulez manger la salle de le restaurant est vieillotte familière les murs d’ un blanc crémeux avec de grandes glaces un peu ternies des boules nickelées où le garçon enfouit ses torchons des casiers peints en faux bois où les habitués ont leur serviette le plat de le jour est affiché: navarin printanier "
] |
de pareilles angoisses supportées en commun unissent les coeurs on souffre on espère ensemble on ne fait qu’ un l’ oncle gaspard ainsi que le magister particulièrement m’ avaient pris en affection; et bien que l’ ingénieur n’ eût point partagé notre emprisonnement il s’ était attaché à le moi comme à un enfant qu’ on a arraché à la mort il m’ avait invité chez lui et pour sa fille j’ avais dû faire le récit de tout ce qui nous était arrivé pendant notre long ensevelissement dans la remontée tout le monde voulait me garder à le varses | [
"bien que je ne voulusse pas travailler à les mines ce ne fut pas sans chagrin que je quittai varses car il fallut me séparer d’ alexis de l’ oncle gaspard et de le magister mais c’ était ma destinée de me séparer de ceux que j’ aimais et qui me témoignaient de l’ affection en avant la harpe sur l’ épaule et le sac à le dos nous voilà de nouveau sur les grands chemins avec capi joyeux qui se roule dans la poussière j’ avoue que ce ne fut pas sans un sentiment de satisfaction lorsque nous fûmes sortis de varses que je frappai de le pied la route sonore qui retentissait autrement que le sol boueux de la mine le bon soleil les beaux arbres avant notre départ nous avions mattia et moi longuement discuté notre itinéraire car je lui avais appris à le lire sur les cartes et il ne s’ imaginait plus que les distances n’ étaient pas plus longues pour les jambes qui font une route que pour le doigt qui sur une carte va d’ une ville à une autre ",
"après avoir bien pesé le pour et le contre nous avions décidé qu’ à le lieu de nous diriger directement sur ussel et de là sur chavanon nous passerions par clermont ce qui n’ allongerait pas beaucoup notre route et ce qui nous donnerait l’ avantage d’ exploiter les villes d’ eaux à le ce moment pleines de malades saint-nectaire le mont-dore royat la bourboule pendant que je faisais le métier de rouleur PROPN dans son excursion avait rencontré un montreur d’ ours qui se rendait à ces villes d’ eaux où avait -il dit on pouvait gagner de l’ argent or PROPN voulait gagner de l’ argent trouvant que francs pour acheter une vache ce n’ était pas assez plus nous aurions d’ argent plus la vache serait belle; et plus la vache serait belle plus mère barberin serait contente et plus mère barberin serait contente plus nous serions heureux de notre côté il fallait donc nous diriger vers clermont ",
"en venant de paris à le varses j’ avais commencé l’ instruction de lui apprenant à le lire et lui enseignant aussi les premiers éléments de la musique de varses à le clermont je continuai mes leçons soit que je ne fusse pas un très bon professeur ce qui est bien possible soit que PROPN ne fût pas un bon élève ce qui est possible aussi toujours est -il qu’ en lecture les progrès furent lents et difficiles PROPN avait beau s’ appliquer et coller ses yeux sur le livre il lisait toutes sortes de choses fantaisistes qui faisaient plus honneur à son imagination qu’ à son attention alors quelquefois l’ impatience me prenait et frappant sur le livre je m’ écriais avec colère que décidément il avait la tête trop dure ",
"mais en musique les mêmes difficultés ne s’ étaient pas présentées et dès le début PROPN avait fait des progrès étonnants et si remarquables que bien vite il en était arrivé à m’ étonner par ses questions puis après m’ avoir étonné il m’ avait embarrassé et enfin il m’ avait plus d’ une fois interloqué à le point que j’ étais resté court alors quand je ne savais pas ce qu’ il y avait à le répondre je me tirais d’ embarras comme l’ oncle gaspard quand lui demandant ce que c’ était que le charbon de terre il me disait avec assurance c’ est du charbon qu’ on trouve dans la terre avec non moins d’ assurance je répondais à le mattia lorsque je n’ avais rien à le lui répondre: cela est ainsi parce que cela doit être ainsi c’ est une loi ",
"PROPN n’ était pas d’ un caractère à s’ insurger contre une loi; seulement il avait une façon de me regarder en ouvrant la bouche et en écarquillant les yeux qui ne me rendait pas de le tout fier de moi il y avait jours que nous avions quitté varses lorsqu’ il me posa précisément une question de ce genre à le lieu de répondre à le son pourquoi: je ne sais pas je répondis noblement parce que cela est alors il parut préoccupé et de toute la journée je ne pus pas lui tirer une parole ce qui avec lui était bien extraordinaire car il était toujours disposé à le bavarder et à le rire je le pressai si bien qu’ il finit par parler ",
"certainement dit -il tu es un bon professeur et je crois bien que personne ne m’ aurait enseigné comme toi ce que j’ ai appris cependant il s’ arrêta quoi cependant cependant il y a peut-être des choses que tu ne sais pas cela arrive à les plus savants n’ est -ce pas ainsi quand tu me réponds cela est parce que cela est il y aurait peut-être d’ autres raisons à le donner que tu ne donnes pas parce qu’ on ne te les a pas données à le toi-même alors raisonnant de cette façon je me suis dit que si tu voulais nous pourrions peut-être acheter oh! pas cher un livre où se trouveraient les principes de la musique ",
"cela est juste n’ est -ce pas je pensais bien que cela te paraîtrait juste car enfin tu ne peux pas savoir tout ce qu’ il y a dans les livres puisque tu n’ as pas appris dans les livres un bon maître vaut mieux que le meilleur de les livres ce que tu dis là m’ amène à te parler de quelque chose encore: si tu voulais j’ irais demander une leçon à un vrai maître; ",
"une seule et alors il faudrait bien qu’ il me dise tout ce que je ne sais pas pourquoi n’ as -tu pas pris cette leçon auprès d’ un vrai maître pendant que tu étais seul parce que les vrais maîtres se font payer et je n’ aurais pas voulu prendre le prix de cette leçon sur ton argent j’ étais blessé que PROPN me parlât ainsi d’ un vrai maître mais ma sotte vanité ne tint pas contre ces derniers mots ",
"tu es un trop bon garçon lui dis -je mon argent est ton argent puisque tu le gagnes comme moi mieux que moi bien tu prendras autant de leçons que tu voudras et je les prendrai avec toi puis j’ ajoutai bravement cet aveu de mon ignorance comme cela je pourrai moi aussi apprendre ce que je ne sais pas le maître le vrai maître qu’ il nous fallait ce n’ était pas un ménétrier de village mais un artiste un grand artiste comme on en trouve seulement dans les villes importantes la carte me disait qu’ avant d’ arriver à le clermont la ville la plus importante qui se trouvait sur notre route était mende "
] | [
"–je ne crois pas qu’ elle le soit immédiatement monsieur le juge même si je changeais d’ avis je ne pourrais pas partir avant heures de le matin l’ horaire de les trains s’ y oppose –cela étant on vous renseignera un peu plus tard dit le juge en faisant un petit signe aimablement autoritaire à la suite de lequel duguay se retira d’ ailleurs il avait besoin de casser une croûte ",
"la chevrière m’ en veut elle me redoute d’ instinct elle m’ a presque insulté cela me pique j’ en viendrai à le bout je ne lui plais pas donc elle me plaît à le qui de nous arrivera le premier ",
"mais PROPN n' avait pas vu françois il avait reporté leur rendez -vous à le cet après-midi l' avait eu à le téléphone et il avait l' air chiffonné» c' était tout il n' avait pas essayé de la joindre depuis il n' avait appelé personne PROPN lui avait dit: et toi comment tu es? à le lieu de raconter sa vie comme elle le faisait chaque fois qu' on lui demandait comment elle allait sylvie éludait ",
"—les autres amis ou les autres prisonniers j’ aime autant vous prévenir tout de suite: les premiers courent après les seconds —expliquez -vous il y a eu de le grabuge a voulu interroger le commissaire san-antonio car il pensait que fouassa lui avait fait des confidences je ne sais pas ce qui s’ est passé mais ce diable de flic leur a joué un tour de sa façon je crois qu’ il a réussi à s’ emparer de la mitraillette de rudolf il a délivré fouassa et l’ a embarqué en ce moment ils galopent tous dans la nature —et ceux-ci? demande -t-elle ",
"le comte le suivait avec une obéissance passive comme un enfant ou comme un aveugle après avoir longtemps cherché le breton arriva à une place où le mur déchaussé avait cédé en partie et laissait une brèche praticable kernan s’ élança sur les pierres à le peine retenues dans un ciment de neige et de boue; de là il tendit la main à son maître et pénétra avec lui dans le cimetière ",
"voir les solitudes passer après les solitudes tendre l’ oreille à le silence et ne rien entendre ni un chant d’ oiseau ni un bourdonnement de mouche parce qu’ il n’ y a rien de vivant nulle part après l’ aube froide tout de suite le soleil monte et brûle les heures de route de le matin marchant vers le levant avec la lumière en face sont les plus éblouissantes de le jour ensuite en un lieu quelconque choisi par notre fantaisie sous une tente légère et vite dressée c’ est la halte de midi pendant laquelle la caravane plus nombreuse plus lente de nos bédouins et de nos chameaux porteurs nous rejoint passe avec des cris de fête sauvage et disparaît dans l’ inconnu d’ en avant puis après les heures encore d’ étape de le soir c’ est enfin la bonne arrivée dans le lieu toujours imprévu de le repos de nuit c’ est la joie simplement physique de retrouver sa tente devant laquelle le dromadaire docile vous dépose en s’ agenouillant ",
"essayait de se taper ajar comme son nom l’ indique ne peut pas souffrir qu’ il y ait une œuvre littéraire dans laquelle elle ne se serait pas glissée l’ espoir la rend malade essaye depuis toujours et de plus en plus de se taper chaque auteur chaque créateur pour marquer son œuvre de néant d’ échec de désespoir elle se fait appeler nihilette chez les gens bien élevés du tchèque nihil nihilisme mais nous l’ appelons nini avec majuscule parce qu’ elle a horreur d’ être minimisée ",
"devait être drôle pensa paul qui ne voyait pas bien le vieil avocat exécutant une tulipe orageuse madame cormier ne soufflait plus mot elle rêvait à ce mariage fantastique mis sur le tapis par un homme en qui elle avait pleine confiance et elle se promettait de ne pas laisser tomber dans l’ eau ce projet séduisant mais pour y revenir elle attendait d’ être seule avec bardin elle voulait en parler à le cœur ouvert et la présence de son fils l’ aurait gênée ",
"—je ne veux pas je ne veux pas elle le retenait de ses mains frissonnantes et elle qui avait si peur d’ être portée par lui quelques instants plus tôt elle le serrait contre elle avec une indomptable énergie —ne craignez rien dit -il doucement —je ne crains rien dit -elle tout bas mais nous devons rester ensemble les mêmes dangers nous menacent ne nous quittons pas —je ne vous quitterai pas promit raoul vous avez raison ",
"vous ne parlerez jamais de l’ enfant qu’ arsène reconnaît et déclare par un pieux mensonge être le sien; vous direz de le ton ferme et bref qui convient à un homme sérieux que vous avez pour marthe l’ estime et le respect qu’ elle mérite et croyez -moi cette déclaration vous fera honneur même à les yeux de ceux qui soupçonneraient la vérité cela seul pourra leur faire excuser et taire vos égarements si vous aviez agi ainsi même à l’ égard d’ une autre femme qui en est moins digne vous seriez peut-être réhabilité aujourd’hui dans l’ estime de juges plus pointilleux et plus exigeants que ne le seront vos anciens camarades .cette insinuation éleva un autre sujet d’ explication et horace consterné reçut mes admonestations avec le silence de l’ abattement mais en ce qui concernait marthe il se débattit longtemps et pendant heures j’ eus à le lutter non contre son incrédulité elle était feinte mais contre son obstination et son dépit malgré sa résistance je voyais pourtant bien qu’ il était ébranlé et que je gagnais de le terrain à le heures de le soir il so"
] |
elle va à la messe plusieurs fois par semaine à les vêpres en hiver à le salut à le sermon de le carême à le chemin de croix de le vendredi saint depuis sa jeunesse les processions et autres festivités religieuses représentent pour elle des occasions honnêtes de sortir et de se montrer bien habillée dans une compagnie de bon aloi elle m’ y a associée très tôt souvenir d’ une longue marche pour aller chercher la statue de notre-dame de boulogne sur la route de le havre et me fait miroiter le plaisir d’ une procession ou d’ une visite à le notre-dame-de-bonsecours comme celui d’ une promenade en forêt quand elle n’ a pas de clients l’ après-midi elle monte s’ agenouiller à le pied de son lit devant le crucifix accroché au-dessus dans la chambre que je partage avec mes parents il y a encadrées une grande photographie de sainte thérèse de lisieux une reproduction de la sainte face et une gravure de le sacré-cœur sur la cheminée statues de la vierge l’ une en albâtre l’ autre couverte d’ une peinture spéciale orangée la rendant lumineuse dans la nuit | [
"le soir d’ un lit à l’ autre ma mère et moi récitons en alternant les mêmes prières que le matin à l’ école on ne mange jamais de viande bifteck ou charcuterie le vendredi le pèlerinage d’ une journée à le lisieux en car– messe et communion à le carmel visite de la basilique et des buissonnets maison natale de la sainte est la grande et seule sortie de l’ été tous ensemble ma mère est allée seule à le lourdes avec le pèlerinage diocésain à le sortir de la guerre en action de grâces à la vierge pour nous avoir protégés lors de les bombardements pour ma mère la religion fait partie de tout ce qui est élevé le savoir la culture la bonne éducation ",
"l’ élévation faute d’ instruction commence par la fréquentation de la messe l’ écoute de le sermon c’ est une façon de s’ ouvrir l’ esprit elle se démarque donc des préceptes et de la visée de l’ école privée enfreignant par exemple ses interdictions en matière de lecture elle achète et lit une grande quantité de romans et de journaux qu’ elle me passe refusant ses injonctions à le sacrifice et à la soumission nuisibles à la réussite elle redoute l’ embrigadement de le patronage et des croisées un excès d’ instruction religieuse empiétant sur le calcul et l’ orthographe la religion doit rester un adjuvant de l’ instruction non s’ y substituer que je me fasse religieuse lui déplairait ruinant ses espérances ",
"la conversion de le monde ne l’ intéresse pas ou lui semble inopportune chez une commerçante tout juste une remarque souriante à les filles de le quartier qui ne vont plus à la messe la religion de ma mère façonnée par son histoire d’ ouvrière d’ usine adaptée à sa personnalité violente et ambitieuse à le son métier est une pratique individualiste un moyen de mettre tous les atouts de son côté pour garantir la vie matérielle un signe d’ élection qui la distingue de le reste de la famille et de la plupart de les clientes de le quartier une revendication sociale montrer à les bourgeoises dédaigneuses de le centre-ville qu’ une ancienne ouvrière par sa piété– et sa générosité à l’ église– vaut mieux qu’ elles le cadre d’ un désir généralisé de perfection d’ accomplissement de soi dont mon avenir fait partie il me semble impossible d’ épuiser la signification et le rôle de la religion dans la vie de ma mère pour moi ma mère était la religion elle corrigeait la loi de l’ école privée dans un sens plus contraignant ",
"l’ un de ses préceptes les plus répétés prendre exemple sur la politesse ou la gentillesse l’ application de telle ou telle mais ne pas copier les défauts de telle autre surtout montre -toi un exemple de politesse travail bonne tenue et qu’ est -ce qu’ on pensera de toi les journaux et les romans qu’ elle me donne à le lire en plus de la bibliothèque verte ne vont pas à l’ encontre de les préceptes de l’ école privée ils obéissent tous à la condition sans laquelle il n’ est pas de lecture autorisée pouvoir être mis entre toutes les mains les veillées de les chaumières le petit écho de la mode les romans de delly et de max de le veuzit sur la couverture de certains livres figure le label ouvrage couronné par l’ académie française attestant leur conformité à les exigences de la morale autant et sinon plus que leur intérêt littéraire dans l’ année de mes ans je possède déjà les premiers volumes de la collection de les brigitte de berthe bernage qui en comporte une quinzaine ",
"ils relatent sous la forme d’ un journal l’ existence de brigitte fiancée mariée mère et grand-mère à la fin de l’ adolescence j’ aurai la collection complète l’ auteur écrit dans la préface de brigitte jeune fille brigitte hésite et se trompe mais elle rentre toujours dans le droit chemin parce que l’ histoire prétend rester vraie or une âme de bonne race une âme affinée fortifiée par de beaux exemples les sages enseignements la saine hérédité– et par la discipline chrétienne– cette âme-là peut subir la tentation de faire comme les autres et de sacrifier le devoir à le plaisir cette âme-là choisira finalement le devoir quoi qu’ il en coûte la vraie femme de PROPN est encore et toujours une femme qui aime son foyer son pays et qui prie ",
"brigitte réalise le modèle de la vraie jeune fille modeste méprisant les biens matériels dans un monde où l’on a un salon un piano où l’on va à le tennis à des expositions des thés à le bois de boulogne où les parents ne se disputent jamais le livre enseigne en même temps que l’ excellence de les règles morales chrétiennes l’ excellence de le mode de vie bourgeois brigitte réalise le modèle de la vraie jeune fille modeste méprisant les biens matériels dans un monde où l’on a un salon un piano où l’on va à le tennis à des expositions des thés à le bois de boulogne où les parents ne se disputent jamais le livre enseigne en même temps que l’ excellence de les règles morales chrétiennes l’ excellence de le mode de vie bourgeois ce genre d’ histoires me paraissait plus réel que les livres de dickens parce qu’ elles traçaient les lignes d’ un destin probable amour-mariage-enfants ",
"est -ce que le réel est alors le possible à le moment ou ̀ je lisais brigitte jeune fille et esclave ou reine de delly que j’ allais voir pas si bête avec bourvil sortaient en librairie saint genet de sartre requiem des innocents de calaferte à le théâtre les chaises de ionesco les séries restent à le jamais séparées pour moi mon père ne lit que le quotidien régional et la religion ne tient aucune place dans ses propos sauf sous forme de remarques irritées à l’ égard de ma mère tu es toujours pendue à l’ église qu’ est -ce que tu peux bien raconter à le cure ou de plaisanteries sur le célibat de les prêtres à lesquelles elle ne répond jamais comme s’ il s’ agissait d’ insanités indignes d’ être relevées il assiste à une moitié de messe dominicale debout à le fond de l’ église pour être plus vite sorti et il recule jusqu’ à le dimanche de quasimodo– dernière limite avant de tomber dans l’ infraction de le péché mortel– le moment de faire ses pâques se confesser et communier comme une corvée ma mère n’ exige rien d’ autre que ce strict minimum destiné à ",
"le soir il ne participe pas à les prières faisant celui qui dort déjà dépourvu des signes d’ une véritable religion donc du désir de s’ élever mon père ne fait pas la loi mais comme pour ma mère l’ école privée est sa référence qu’ est -ce qu’ on dirait à le pensionnat si on voyait ce que tu fais comment tu parles et: il ne faut pas que tu sois mal vue à l’ école j’ ai mis à le jour les codes et les règles de les cercles où j’ étais enfermée j’ ai répertorié les langages qui me traversaient et constituaient ma perception de moi-même et de le monde ",
"nulle part il n’ y avait de place pour la scène de le dimanche de juin cela ne pouvait se dire à le personne dans aucun des mondes qui étaient les miens nous avons cessé d’ appartenir à la catégorie de les gens corrects qui ne boivent pas ne se battent pas s’ habillent proprement pour aller en ville je pouvais bien avoir une blouse neuve à le chaque rentrée un beau missel être la première partout et réciter mes prières je ne ressemblais plus à les autres filles de la classe j’ avais vu ce qu’ il ne fallait pas voir "
] | [
"la route qui conduisait de la côte à le matanzas était droite et belle mais chaude et poudreuse en diable nous la prîmes sans hésiter et nous la suivîmes avec résolution en soufflant de toute la force de nos poumons fatigués et en courant de toute la vitesse de nos jarrets ni plus ni moins que des chiens de chasse lancés sur la trace de le gibier; et à le bout d’ une heure de promenade à le pas accéléré nous eûmes le bonheur d’ apercevoir le faubourg de cases à le nègres de la superbe cité dans laquelle nous nous proposions de faire incognito notre entrée fort peu triomphale dès mon arrivée dans cette ville fameuse où je ne m’ insinuai qu’ avec toutes les précautions qu’ il me fallait prendre pour n’ être reconnu d’ aucune de mes anciennes et mauvaises connaissances j’ allai trouver un vieux juif que j’ avais entendu vanter pour un fripon assez accommodant sur toutes sortes de très-vilaines choses il y a vous le savez sur toute la superficie de notre terrestre globe une fourmilière de juifs que la providence semble y avoir répandue comme l’ ortie ou la graine d",
"—oui dit ourson d’ une voix sombre c’ est lui en effet —que t’ importe tu es libre maintenant et tu n’ as rien à le craindre —je ne crains rien murmura le capitaine comme s’ il se fût parlé à le lui-même —alors viens ",
"mais cette dissipation banale ces remèdes que PROPN prescrit ne leur empêchaient pas les souffrances il en aurait fallu boucher la source qui était leur propre cœur christiane pâlit et maigrit ses yeux éteints se creusèrent son visage se défigura elle fondait en larmes fréquemment et PROPN jadis la patience même devint irritable et nerveux ",
"elle se parlait à le elle-même il ne viendra pas ce menko! dieu merci il ne viendra pas et elle soupirait heureuse comme soulagée d’ un poids terrible tout à le coup d’ un mouvement brusque elle se jeta violemment en arrière comme si devant elle se fût dressée quelque effrayante vision des aboiements rauques tout différents de cet aboiement lointain de tout à l’ heure traversaient l’ air retentissaient avec des sons lugubres une violence enragée là-bas dans la nuit et c’ était bien cette fois ses grands chiens danois et le gros molosse velu de l’ himalaya qui se précipitaient sur quelque proie dans l’ ombre ",
"nous échangions d’ abord des souhaits solennels de bonne santé de paix et de contentement et je prenais place près de lui sur la vieille margelle de pierre qui portait encore quelques traces de sculptures on y distinguait à le grand jour une figure qui avait la tête plus grosse que le corps et représentait un ange ainsi qu’ il paraissait à ses ailes le r. ne manquait point de me dire: signore soyez le bienvenu à le puits de sainte claire je lui demandai un soir pour quelle raison ce puits portait le nom de la préférée de saint françois il m’ apprit que c’ était à le cause d’ un petit miracle fort gracieux qui par malheur n’ avait pas été admis dans le recueil de les fioretti ",
"connu dit jacques or voici ce que disait le dr carrel à ce déjeuner je lis monsieur je lis le matin je n’ hésiterai point reprit à le son tour le docteur carrel à le demander à le ce qu’ on me livrât de son plein gré un condamné à le mort pour qu’ il me fût possible de faire sur lui des expériences qui ne seraient point nécessairement mortelles mais qui seraient bien utiles à la chirurgie actuelle quelles seraient ces expériences elles seraient avant tout prudentes mais ce qu’ il faut chercher ce qu’ il faut étudier sans relâche ce sont les méthodes de conservation de les organes et de les tissus et le secret de les faire revivre je n’ invente rien lisez les faire revivre et entre autres choses voilà ce qu’ à ce déjeuner à le propos de la mort et de la résurrection de les tissus voilà ce que dit le dr tuffier ce serait là d’ audacieuses opérations chirurgicales ",
"elle lui offrit francs par mois le vieux professeur qui avait l’ orgueil de son élève lui conseilla de refuser PROPN accepta avec ces francs par mois et l’ argent de les répétitions on pouvait vivre modestement sans doute très modestement mais enfin la vie matérielle était assurée ",
"après minutes de chauffage le permafrost commence à le dégeler formant une boue épaisse qu’ on pèle à la truelle puis dépose dans des sacs dûment étiquettés et expédie vers divers laboratoires c’ est évidemment un peu moins spectaculaire que prévu initialement on est loin de mais il y a peut-être là-dedans dans cette fange noire pleine de graines de racines de spores d’ insectes la réponse à l’ énigme de la mort de les mammouths et puis tout de même il y a aussi des émotions de le pelage lorsqu’ on le décongèle émane une odeur vieille de ans une odeur assez aigre de chien mouillé ou plutôt d’ éléphant un jour de pluie la vie à le pôle est d’ une triste uniformité chaque week-end d’ avril il se fait un grand remue-ménage à le khatanga bourgade autrement assez engourdie ",
"les compatriotes de le vénitien formaient le plus grand nombre de ces derniers .généralement c’ était la nuit à le partir de heures ou heures et demie que les tables s’ ouvraient pour ne se fermer qu’ à le matin et souvent à le grand jour .quelquefois on jouait toute la journée mais rarement .tous les jeux y étaient en usage il y en avait pour chaque goût le tope et quinte le passe-dix le quinquenove la dupe le mormonique le hoca la bassette le pharaon le pair ou non le les petits paquets jouissaient surtout d’ une grande faveur parce que c��étaient ceux où la chance était le plus facile à le corriger .pour le chevalier il lui était indifférent qu’ on jouât à le ce jeu-ci ou à ce jeu-là la chose capitale était que chacun d’ eux lui rapportât un certain chiffre .il avait des croupiers chargés de la comptabilité et qui devaient lui rendre des comptes exacts le total de les sommes ainsi perçues était parfois très élevé et aurait pu en peu de temps l’ enrichir .malheureusement il était le plus joueur de tous et reperdait souvent en quelques heures le produit de p",
"PROPN maman! l’ interrompait la belle-fille vous n’ avez plus votre bon sens vous racontez à le docteur de les horreurs voyons maman –des horreurs que je dis moi? eh bien ma salope vous en avez un sacré culot plus mon bon sens moi j’ en ai encore assez du bon sens pour vous faire pendre tous moi! et que je vous le dis encore "
] |
à la campagne les paysans lui ont appris à le respecter les arbres fruitiers à ne pas considérer leurs fleurs comme des ornements jamais plus elle ne pourra les admirer la branche cassée l’ offense comme vous offenserait le meurtre d’ une fille nubile elle dit sa peine à le mignon qui rit de toutes ses dents il se moque l’ enfant de la grande ville des scrupules de les paysans divine pour achever consommer le sacrilège et en quelque sorte le surmonter en le voulant peut-être aussi par énervement déchire les fleurs | [
"gifles cris enfin désordre d’ amour car qu’ elle touche à un mâle tous ses gestes de défense se modulent en caresses un poing parti pour donner un coup s’ ouvre se pose et glisse en douceur le grand mâle est trop fort pour ces faibles tantes il suffisait à le seck de frotter un peu sans avoir l’ air d’ y toucher la bosse que faisait sous son pantalon son membre énorme pour qu’ elles ne puissent plus les unes comme les autres se détacher de lui qui les tirait comme un aimant la limaille jusque chez lui malgré lui forte de vigueur physique ",
"divine le serait assez si elle ne craignait les mouvements de la riposte parce qu’ ils sont virils ni n’ avait cette pudeur de la grimace de la face et de tout le corps à le laquelle oblige l’ effort elle avait cette pudeur et aussi la pudeur de les épithètes masculines appliquées à le elle-même l’ argot pas plus que les autres folles ses copines divine ne le parlait cela l’ eût bouleversée autant que pousser avec sa langue et ses dents un coup de sifflet voyou ou mettre et les garder ses mains dans les poches de son pantalon surtout en rejetant en arrière les pans de le veston déboutonné ou remonter son pantalon en le prenant à la ceinture et en s’ aidant d’ un coup de reins les tantes là-haut avaient leur langage à le part ",
"l’ argot servait à les hommes c’ était la langue mâle ainsi que chez les caraïbes la langue de les hommes il devenait un attribut sexuel secondaire il était pareil à les couleurs de le plumage de les oiseaux mâles pareil à les vêtements de soie bariolée à lesquels ont droit les guerriers de la tribu il était une crête et des éperons ",
"tout le monde pouvait le comprendre mais seuls le pouvaient parler les hommes qui à le leur naissance ont reçu en don les gestes le port de les hanches les jambes et les bras les yeux la poitrine avec lesquels on peut le parler un jour à l’ un de nos bars quand mimosa dans une phrase osa ces mots ses histoires à la flan les hommes froncèrent le sourcil; quelqu’un dit comme une menace la gonzesse qui fait son dur l’ argot dans la bouche de leurs hommes troublait les tantes mais les troublaient moins les mots inventés propres à le cette langue par exemple fandar liquette guincher que les expressions venues de le monde habituel et violées par les macs adaptées par eux à le leurs besoins mystérieux perverties dénaturées jetées à le ruisseau et dans leur lit par exemple ils disaient: en souplesse ou encore: partez vous êtes cette dernière phrase détachée de l’ évangile sortait de lèvres où restait toujours à le coin un brin de tabac mal craché elle était dite en traînant ",
"elle achevait le récit d’ une aventure qui s’ était bien terminée pour eux partez disaient les macs ils disaient encore en tranchant: —coupure et puis: se mettre en veilleuse mais pour mignon l’ expression n’ avait pas le même sens que pour gabriel le soldat qui viendra qu’ annonce déjà cette phrase qui m’ enchante et que je ne vois bien convenir qu’ à le lui c’ est moi qui plante mignon comprenait il faut veiller gabriel pensait il faut s’ éteindre ",
"dans ma cellule tout à l’ heure les marlous n’ ont -ils pas dit on fait les pages ils voulaient dire qu’ ils allaient faire les lits mais moi une sorte de lumineuse idée me transforma là mes jambes écartées en un garde costaud ou palefrenier de le palais qui comme certains jeunes hommes font les poules font les pages de le palais d’ entendre cette jactance faisait divine s’ écrouler de volupté comme de démêler il lui semblait qu’ elle déboutonnait une braguette que sa main introduite soulevait la chemise certains mots de javanais de leurs syllabes surajoutées comme une parure ou un travesti: balpo cet argot insidieusement avait envoyé des émissaires dans les villages de france et déjà ernestine en avait subi le charme elle se disait à le elle-même: une gauloise une taouée une cousue elle s’ affalait dans son fauteuil murmurait ces mots en avalant la fumée lourde de sa cigarette pour mieux cacher sa rêverie elle s’ enfermait dans sa chambre tournait le verrou et fumait ",
"un soir en entrant elle vit à le fond de l’ ombre briller le feu d’ une cigarette elle en fut effrayée comme d’ être sous la menace d’ un revolver mais cet effroi ne dura pas et se confondit avec l’ espoir vaincue par la présence cachée de le mâle elle fit quelques pas et s’ effondra dans une bergère mais en même temps disparaissait le feu dès l’ entrée elle avait compris qu’ elle voyait dans la glace de l’ armoire placée en face de la porte isolé par l’ obscurité de le reste de l’ image le feu de la cigarette qu’ elle avait allumée heureuse de faire craquer l’ allumette dans le corridor sombre on peut dire que ses vraies noces eurent lieu ce soir-là ",
"son époux fut une synthèse de tous les hommes une cibiche une cigarette encore lui jouera un tour pendable elle passait dans la grand-rue de le village quand elle croisa une jeune canaille un de ces visages que j’ ai découpés dans les magazines qui sifflotait un mégot collé dans le coin de sa petite gueule arrivé à le hauteur d’ ernestine il baissa la tête qui prit l’ air penché de les têtes qui semblent lorgner tendrement et ernestine pensa qu’ il la regardait avec une impertinence pleine d’ intérêt mais c’ était la fumée de son mégot que le vent contre lequel il allait ramenait dans ses yeux en les piquant et l’ obligeait à ce geste il plissa encore ses paupières tordit sa bouche et le tout passa pour un sourire ernestine cambra sa taille d’ un mouvement brusque réprimé vite rengainé et l’ aventure n’ eut pas de suite car à l’ instant même ce voyou de le village qui n’ avait même pas vu ernestine sentit fort bien sa bouche sourire en coin et son œil cligner; ",
"d’ un geste gouape il remonta son froc montrant par cela ce que l’ attitude de sa propre tête faisait de lui d’ autres expressions encore la chaviraient autant que peuvent vous émouvoir et en même temps vous inquiéter par leur bizarre accouplement ces mots: monts et merveilles et celle-ci une prise de couilles à la tartare qu’ elle eût voulu siffler et danser sur un air de java pensant à sa poche à le elle-même elle se disait: ma profonde en visite chez une amie: mordez un peu elle a reçu une avoine d’ un beau passant il bande pour moi ne pensez pas que c’ est d’ elle que divine tenait d’ être bouleversée par l’ argot car jamais ernestine ne s’ était laissé surprendre se mettre en boule jailli d’ une jolie bouche de poisse à les yeux de la mère et de le fils suffisait à le faire de celui qui la prononçait un petit mec boudeur un peu râblé avec un visage écrasé de bull-dog celui de le jeune boxeur anglais crâne que j’ ai là parmi les sur le mur "
] | [
"ce costume presque masculin lui allait à le merveille et ajoutait à sa beauté un ragoût particulier elle ressemblait à le diane une diane habillée chez le couturier à la mode mais aussi fièrement tournée que la déesse qui changea en cerf l’ indiscret actéon les breaks furent pris d’ assaut les paysans qui regardaient de loin ce triomphal départ poussèrent des vivat en l’ honneur de la châtelaine et les vieux braconniers qui guettaient le moment coururent se porter sur la lisière de les taillis à les bons endroits à le seule fin d’ y assassiner les lièvres et les chevreuils assez malavisés pour sortir des enceintes gardées les bois attenant à le château de sandouville étaient percés comme une forêt royale et les chemins fort bien entretenus en moins de minutes les équipages arrivèrent à un rond-point attendaient gardes en uniforme portant le brassard à les armes de la marquise et une forte escouade de rabatteurs racolés dans les villages voisins ",
"celui-ci du reste avait l’ air d’ un assez bon homme aussi marc crut -il pouvoir lui demander des nouvelles de violette mais les ordres devaient être formels le petit garçon se buta à un silence obstiné et il dut se résigner à le rester dans son affreuse incertitude un jour qu’ il rêvait tristement appuyé sur son lit il lui sembla entendre des sanglots étouffés ",
"je vous dis que j’ ai peur je ne suis plus nécessaire si nous sommes envahis à le quoi\\n bon être là où irez vous a ma sœur y est placé depuis jours peut-être nous donnera -t-on un coin\\n de grenier dans la maison où elle est ",
"alors joseph à le boûbe viens seulement il y a de la place il l\\' a fait se coucher à le côté de lui il avait dû se rendormir maintenant il n\\ y avait plus de lune ",
"il choisit ses quartiers de préférence dans les anciens établissements de les missions à le angeles à le santa clara il vient souvent à la nouvelle-helvétie prendre conseil; mais suter de son côté fait face à la suprême incursion de les sauvages irréductibles c’ est la grande tuerie années s’ écoulent encore de luttes de pronunciamientos de troubles et de révolutions fomentés surtout par le cabinet de PROPN puis c’ est la guerre avec le mexique et la rétrocession à les états-unis de le texas et de la californie ",
"à le mon petit niveau bien sûr mais tout de même il était mon modèle mon idéal son élégance la pureté inégalée de son revers ses volées de funambule sa ligne de conduite entièrement vouée à le risque à l’ attaque ",
"si tu préfères ne plus te mêler de mes affaires attends -toi à le avoir de mes nouvelles cette lettre dégrisa complètement venture mon dieu monsieur exclama la vieille femme comme cette lettre vous a fait de l’ effet vous êtes pâle –ce n’ est rien murmura venture –est -ce qu’ on vous donne de mauvaises nouvelles demanda la vieille ",
"etienne de gondie était attendu à le boulogne quand le fiacre s’ arrêta à la porte d’ une maison cachée dans les arbres la lanterne de le vestibule éclairait le demi-sommeil d’ un domestique la tète renversée sur le dossier d’ un fauteuil à le premier étage dansle cercle de lumière d’ une lampe une jeune femme penchée en avant lisait un livre posé sur une petite table en ébène un corps de bibliothèque en ébène avec filets d’ or surmonté de bustes et de statuettes en bronze garnissait un de les côtés de la pièce de beaux tableaux modernes un corot un daubigny un jules dupré delacroix occupaient la paroi opposée ",
"la pauvre enfant ne trouvait de réconfort qu’ en elle-même et en son violon le seul ami à lequel elle osât se confier et qui vît parfois couler ses larmes mais ce n’ était pas sur elle qu’ elle pleurait vii mademoiselle ce fut vers cette époque que m. PROPN s’ avisa tout à le coup de la nécessité de commencer l’ éducation de jeanne elle avait atteint ses ans et ne savait pas grand’chose il était temps d’ orienter ce jeune esprit vers les études sérieuses alors vous revenez à l’ idée de le pensionnat mon ami? demanda l’ ex-avoué non sans quelque malice lorsqu’ il le consulta à le ce sujet point monsieur je me résignerais difficilement moi-même à le me séparer sans obligation absolue de la chère mignonne qui me donne l’ illusion de le foyer et me rappelle mes pauvres disparus mais il ne faut pas que son instruction souffre de mon égoïsme et quelques leçons régulières rempliraient ses journées un peu vides c’ est fort juste avez -vous un bon cours dans votre voisinage ",
"alors s’ ils se vengent ils ont raison comment? fis -je étonné nous les tuons chez nous ils nous tuent chez eux PROPN trouve cela juste et corah s’ entend bien à les tuer ajoutai -je en montrant de le doigt le trigonocéphale dont le corps ne portait la trace d’ aucune meurtrissure "
] |
je ne lui en garde pas rancune car je suis presque aussitôt entré à le service de le noble marquis de basseville avec lequel je fais assez bien mes affaires a corsaire corsaire et demi –et PROPN aussi a –étonnamment mais cet homme est une véritable anguille un feu-follet le diable enfin il a trouvé le moyen de se faufiler dans d’ excellens emplois sous tous les régimes la république et l’ empire ont successivement trouvé en lui un champion qui ne reculait devant aucune difficulté quand il ne s’ agissait pas de payer de sa personne les antichambres de bonaparte n’ ont rien vu d’ aussi servilement despotique que lui et celles de la restauration n’ offrent rien non plus d’ ausi insolemment aristocratique enfin il a si bien exploité les occasions que lui ont offertes les divers gouvernemens qu’ il a servis qu’ il est devenu extrêmement riche ce qui n’ empêche pas qu’ il ne soit excessivement ladre et qu’ il n’ y aurait que de l’ eau à le boire chez lui si je n’ y mettais bon ordre | [
"il parait que de son coté mon frère n’ a pas trop mal mis à le profit les circonstances car j’ ai vu dans une feuille publique que le hasard m’ a fait tomber sous la main la qualification de général accolée à le son nom –oui: il a été heureux mais il faut convenir que c’ est un de les plus braves généraux de l’ ancienne armée il eût été fait maréchal d’ empire sans la chute de napoléon mais une chose qui vous surprendra peut-être davantage c’ est la position actuelle de pierre binoche votre ancien confrère en chiffonnerie ",
"–est -il aussi devenu grand seigneur –non ce n’ a pas été sa manie mais après avoir ramassé des chiffons comme vous le savez il en a fait ramasser par les autres puis il a acheté une petite papeterie qui a prospéré et il avait tellement l’ instinct de cette sorte d’ exploitation qu’ il a créé en ce genre des établissemens de premier ordre: aussi bonaparte qui se connaissait en mérite et qui le récompensait partout ou ̀ il le trouvait lui envoya -t-il un jour la décoration de la légion-d’honneur m. binoche qui a toujours conservé ses idées de républicanisme et de sans-culotisme ne voulait pas accepter mais on lui a fait comprendre que c’ était une récompense véritablement civique qu’ il était nécessaire de porter pour exciter l’ émulation dans les masses populaires d’ sont sortis si souvent sous la république et l’ empire des hommes extrêmement utiles à l’ état cette considération l’ a déterminé; et maintenant m. binoche est un de les manufacturiers les plus importans de PROPN –lui aussi toi-même tout le monde enfin je le répète a pu se frayer une rout",
"mais celui-ci qui entendait encore vibrer à le son oreille la menaçante injonction de le chiffonnier garda le silence il essaya même de donner à le cette discrétion tant soit peu forcée une couleur politique en laissant échapper quelques exclamations qui tendaient à le faire croire que le personnage qui venait de quitter le château pourrait bien avant peu être chargé de quelque haute fonction comme martyr de la bonne cause et qu’ il était très-prudent de ne laisser échapper sur son compte rien qui pût le blesser ou lui et comme les convives de m. PROPN après tout attachaient moins d’ importance à la personne de zacharie qu’ à le terminer convenablement une journée dont une grande partie avait été déjà si bien employée on imita la réserve de l’ amphitrion et l’on ne songea bientôt plus qu’ à le prolonger autant que possible une séance gastronomique qui devait faire époque dans les fastes culinaires de l’ endroit cependant on finit par se retirer et chacun rentra chez soi à peu près sans accident: seulement le lendemain à le point de le jour derrière une de l",
"car si d’ un côté il prévenait ses anciens maîtres de les intentions hostiles de leur impitoyable ennemi et que celui-ci en eût la moindre connaissance assurément c’ en était fait de lui seul confident de ces intentions si le chiffonnier venait à le être instruit de son indiscrétion et d’ un autre côté s’ il ne disait rien et qu’ il arrivât malheur comme c’ était assez probable il risquait grandement d’ après sa longue entrevue avec zacharie d’ être soupçonné de complicité et en conséquence expulsé sans pitié de la maison de le marquis qui dans ce cas ne pouvait décemment le garder à le son service et le pauvre intendant livré à la cruelle perplexité de l’ âne de buridan cherchait déjà en raclant sur son violon un de ses ait la solution de la dificulté lorsque le claquement réitéré d’ un fouet se fit entendre dans l’ avenue de le château il courut à la fenêtre et vit entrer dans les cours beaujean le valet-de-chambre de le marquis précédé d’ un postillon qui arrivait comme lui à le toutes brides PROPN se hâta de descendre pour savoir ce que sign",
"que vous est -il donc arrivé –une aventure qui devait m’ envoyer rejoindre dans l’ autre monde tous les chevaux que j’ ai crevés à le service de m. le marquis –vraiment –vous savez que de joigny à le basson la route est droite comme un i et nivelée comme une allée de les tuileries seulement une demi-lieue avant d’ arriver à le bassou elle fait un coude nous avions des chevaux frais le postillon qui m’ accompagnait et moi nous étions lancés comme des ballons lorsqu’ en tournant le coude dont je viens de vous parler un misérable une espèce de mendiant qui tenait le milieu de la chaussée ne jugea pas à le propos de se déranger croyant probablement que j’ allais lui céder le pavé: mais je n’ en avais ni l’ intention ni le pouvoir et je crus qu’ il en serait cette fois comme tant d’ autres où j’ ai passé sur le corps de ceux qui ne se rangeaient pas assez vite en ayant néanmoins la précaution de crier gare un quart d’ heure après je crus dis -je que l’ homme ferait la pirouette et que je passerais comme à le travers un brouillard: eh bien pas de le tout le choc fut aussi ",
"cependant comme j’ étais le moins maltraité je me relevai assez promptement et je me préparais à le distribuer à l’ auteur de ma déconfiture une volée de coups de fouet lorsque lui même se releva comme un furieux m’ arrachant mon fouet des mains et m’ aurait sûrement laissé mort sur la route sans l’ intervention d’ une brigade de gendarmerie qui regagnait la ville et qui voyant le combat qui s’ engageait arrriva à le galop pour mettre le holà à le grands coups de plat de sabre: cependant on s’ expliqua et comme j’ étais dans mon tort je fis sonner bien haut mon titre de valet-de-chambre de le marquis de basseville envoyé en toute hâte à l’ un de ses châteaux qu’ il venait habiter incessamment avec m. le général comte de mont-gray l’ un de ses amis les gendarmes émerveillés de la kirielle de noms que je faisais résonner à le leurs oreilles semblaient disposés à le me donner gain de cause lorsque l’ homme que j’ avais renversé et qui m’ écoutait avec la plus grande attention prit la parole et à le ma grande surprise parla PROPN en ma faveur: –messieurs les gendar",
"il fit quelques pas sur la grand’ route puis se jeta dans les champs où je l’ ai perdu de vue voilà l’ aventure qui a mis dans l’ état où vous les voyez en ce moment ma culotte et ma veste PROPN n’ eut pas besoin de faire de grands commentaires pour deviner que l’ homme rencontré par le valet-de-chambre n’ était autre que zacharie; et il ne douta pas un moment que d’ après les renseignemens qu’ il avait pris de le valet il ne revînt bientôt rôder autour de le château à le lieu de se diriger sur paris –ma foi dit -il qu’ ils s’ arrangent; après tout je ne suis pour rien dans l’ affaire ni mon maître non plus et je ne sais pas quels si grands risques je puis courir vogue la galère et sarrazin sans y songer davantage mit sur pied tous les domestiques de le château fit donner de l’ air à les appartemens nettoyer la cour d’ honneur et passa dans son cabinet pour mettre ses comptes à le courant et faire concorder les additions qu’ il devait présenter à son maître avec les soustractions qu’ il avait faites pour PROPN jours après un grand fracas de voitures roulant avec ra",
"il avait aussi préparé un magnifique discours qu’ il devait débiter à son seigneur à sa sortie de voiture et il se disposait à le haranguer le noble marquis lorsqu’ un superbe danois appartenant à le colonel et qui arrivait avec lui vint pourchassé par chiens de basse-cour qui ne se souciaient sûrement pas de voir augmenter le nombre de les commensaux de la maison se jeter dans les jambes de le harangueur lequel roula à le milieu de les voitures et de les chiens qui se déchiraient à le belles dents sans oublier m. PROPN dont les vêtemens en une minute furent en lambeaux et la figure passablement labourée par les ongles de les combattans qui semblaient se la disputer mais le colonel qui tenait beaucoup à le son danois sépara les champions à la grande satisfaction de sarrazin et presque malgré les assistans dont l’ hilarité était excitée à le dernier point par la bizarre position de l’ intendant –au fait dit m. binoche qui avait déjà pris la pose d’ un homme prêt à le critiquer ce qu’ il va entendre à le fait de quoi se mêle ce sarrazin de vouloir pérorer z-en pré",
"l’ intendant espéra que si zacharie ne reparaissait pas de quelque temps à le moins il ne serait plus question de cette affaire et qu’ on ne pourrait pas imputer à son silence sur l’ apparition de cet homme les nouveaux malheurs qui en résulteraient comme tous les gens qui n’ ont pas la conscience nette PROPN se flattait que le temps viendrait à le son secours; et comme beaucoup d’ autres il se trompait après quelques jours de repos que le général avait accordés à sa femme continuellement souffrante m. de mont-gray voulut absolument aller visiter la terre qu’ il se proposait d’ acheter il lui tardait de quitter le château de le marquis dont le séjour lui pesait il annonça sa résolution à le m. de basseville les préparatifs de le voyage furent bientôt faits "
] | [
"il vit à l’ étranger —en amérique de le sud parai ̂t-il il s’ entendait bien avec v’s’ êtes son meilleur ami! cavalo venait de l’ aut’bout de le monde pour le voir c’ s’ rait malheureux qu’ y s’ s’ raient pas entendus ils causaient de leur passé de leurs affaires aussi —cavalo sortait beaucoup —jamais ",
"je ne négligeais pas mon existence je la dotais d’ un nouveau flux nous étions peu dans mon compartiment à le nous rendre en suisse je vérifiais mon image dans un miroir de poche me recoiffais me parfumais le ventre me serrait ",
"ce que je ne comprends pas c' est aujourd'hui ainsi voilà qui est bien entendu: si vous persistez dans votre intention de partir ce soir c' est nous qui partons ce matin pour les diablerets ou pour champéry peu importe si à le contraire vous restez pour quelques jours nous restons nous aussi tout le temps qui sera nécessaire pour la santé de ma soeur dépossédé de la chambre dans laquelle il prenait ses repas le colonel dut déjeuner dans la salle à le manger commune à le moment ou ̀ il allait entrer dans cette salle il se rencontra avec le prince et celui-ci lui proposa de prendre place à la table qu' il s' était fait réserver à le lieu de s' asseoir à la grande table ",
"il y en a qui prétendent qu’ en réalite il est le fils de le curé il est de le côté de m.richard qu’ est -ce que vous dites il passe sa vie à le contraire sur les talons de mademoiselle il est resté avec le vieux jusqu’ à sa mort ",
"la femme qui fuit la présence de l' homme mutile la volupté accomplit une action blâmable déforme l' esthétique de le baiser c' est le cul-de-jatte de l' amour j' étais fort sérieuse paraît -il en débitant cette tirade et yvonne m' ayant complimentée sur mon éloquence je me trouvai un peu ridicule après tout ai -je été si ridicule que cela? yvonne vient de renouveler ainsi qu' on dit sa chambre à le coucher et telle qu' elle se présente maintenant elle donne l' impression très suggestive d' un nid d' amour cette impression devrait être offerte en vérité par toute femme qui n' est point insensible à le baiser et yvonne a parfaitement compris l' influence de le milieu favorable à les confidences en se débarrassant de le mobilier fort beau évidemment qu' elle possédait mais peu en rapport avec les aspirations de son intimité ",
"–soyez convaincu continua -t-il que chaque chose aura sa place dans notre wagon métallique rien n’ y manquera –mais comment respirerons-nous il sera impossible d’ ouvrir les hublots pour renouveler notre provision d’ air –vous supposez bien que je n’ ai pas oublié le principal nous emporterons avec nous des tubes d’ oxygène suffisants pour effectuer l’ aller et le retour mais le savant hésita quelques secondes avant de prononcer ce dernier mot ",
"–mais certainement je le connais dit la jeune fille toujours railleuse je connais aussi le nègre c’ est le complice de le docteur allemand –les misérables s’ entendaient exclama le révérend qui avait l’ écume à la bouche pour sauver l’ abbé samuel qui est leur ami mon révérend dit miss en souriant j’ ai des choses fort curieuses à le vous apprendre ",
"je l’ ignore ce que je sais bien c’ est que le serviteur de les serviteurs de PROPN oublie sa mission sur la terre il se sépare trop des peuples pour que les peuples ne l’ abandonnent pas à le leur tour et ce sera une grande calamité belle et malheureuse italie quand donc se réveillera ton patriotisme ",
"tandis qu' ailleurs les préjugés artistiques de m. de sélys faisaient triompher sans une fantaisie personnelle sans une faute heureuse l' impeccabilité de les styles spéciaux style louis dans le grand salon louis dans le petit style anglais dans la salle à le manger et dans la chambre conjugale chambre qu' il abandonnait d' ailleurs à le marcienne dormant lui-même le plus souvent sur un divan qui se transformait le soir en lit dans le fumoir voisin de son cabinet de travail édouard de sélys était un avocat célèbre dont l' éloquence à les jours de grandes plaidoiries transformait le prétoire en un milieu mondain d' admiration d' émotion frissonnantes .ses ancêtres appartenaient à la noblesse de robe mais les générations qui l' avaient immédiatement précédé ruinées par des spéculations à le moment de le système de law puis accablées par la révolution s' effaçaient dans une ombre de médiocrité matérielle et morale c' est lui c' est sa forte personnalité d' orateur qui avait relevé la famille rétabli le prestige de ce nom de sélys fameux autrefois dans ",
"d’ ailleurs il n’ avait pas à se plaindre il avait encore connu le beau temps le temps de la gloire militaire c’ est ainsi qu’ en france il avait connu l’ époque où tout un peuple acclamait un général et le demandait comme maître il était à le peine concevable que ce fût hier il avait connu le soudan d’ archinard hier encore mais si loin à le contraire si reculé dans la mémoire "
] |
il avait dû téléphoner car un taxi monta la rue et s’ arrêta devant la maison avant de partir l’ homme tira le rideau et maigret ne vit plus rien jusqu’ à le ce que la porte de la rue s’ ouvrît enfin la malle était lourde et le chauffeur quitta son siège pour aider son client à le présent on entendait les voix —gare montparnasse | [
"en vitesse la portière claqua une fenêtre s’ ouvrit de l’ autre côté de la rue plus haut que la tête de maigret à le troisième étage et une femme en bigoudis serrant d’ une main son peignoir mauve sur sa poitrine se pencha sur la tranchée de la rue elle aperçut le commissaire c’ était pour elle un visage étranger et elle marqua un certain étonnement prit le temps de l’ examiner avant de disparaître dans la chambre ",
"il ne revit que sa main qui secouait un chiffon à le poussière au-dessus de le vide on s’ agitait chez les lotard un grand jeune homme roux entra et en suivant le bruit de ses pas dans la maison maigret sut que c’ était oscar fachin l’ étudiant qui se mit tout de suite à le lit est -ce que mlle clément que l’ étudiant avait réveillée en rentrant allait se rendormir à le heures et demie les saft se levèrent à le leur tour et une vague odeur de café régna à l’ étage ",
"mlle isabelle ne sortit de le lit qu’ à le heures et quart et fit aussitôt couler de l’ eau dormait toujours m.valentin aussi quant à le mlle blanche on ne l’ entendait pas et beaucoup plus tard alors que la maison s’ était vidée elle devait être encore enfoncée dans son sommeil maigret avait fumé ou pipes quand il se décida à le faire sa toilette ",
"m.lotard partit puis qu’ il aperçut sur le trottoir une serviette usée sous le bras il n’ avait pas envie de café mais d’ un verre de vin blanc et cela excita sa soif de voir l’ auvergnat retirer ses volets sortir chaises et guéridons il gagna le rez-de-chaussée regarda dans la direction de les judas celui de la chambre et celui de la salle à le manger-cuisine sans voir mlle clément il est vrai que le judas de la chambre était voilé par un rideau sombre sans doute était -elle elle aussi à sa toilette ",
"la porte de la rue était ouverte et à le moment de la franchir il croisa une femme maigre courte sur pattes toute vêtue de noir qui marchait d’ un air décidé et qui pénétra comme chez elle dans le salon elle se retourna sur lui alors qu’ il se retournait aussi leurs regards se rencontrèrent et elle ne baissa pas les yeux il eut même l’ impression qu’ elle haussait les épaules et grommelait quelque chose entre ses dents il remarqua sans trop de surprise qu’ elle portait des souliers d’ homme un petit coup de blanc commanda -t-il à l’ auvergnat dont la chemise était de le même bleu lavé que le ciel ",
"—alors comme cette nuit on n’ a tué personne il vit passer mlle isabelle très fraîche dans un tailleur bleu marine il ne quittait pas la maison de l’ œil et ceux qui avaient l’ habitude de travailler avec lui comme lucas ou comme l’ infortuné janvier auraient compris qu’ une idée lui trottait par la tête —vous savez où mlle clément fait son marche —rue mouffetard comme tout le monde ici ",
"il y a des boutiques rue gay-lussac mais c’ est plus cher et rue PROPN la boucherie n’ est pas si bonne maigret but verres d’ un vin blanc qui avait des reflets verdâtres puis les mains dans les poches de son veston descendit lentement la rue comme s’ il était déjà de le quartier un petit vieillard devant lui promenait son chien et le salua ainsi qu’ à la campagne on salue les gens qu’ on ne connaît pas peut-être parce qu’ il avait tellement l’ air d’ être chez lui ",
"il rendit le salut en souriant et quelques minutes plus tard il évoluait dans l’ étroite rue mouffetard encombrée de petites charrettes qui répandaient une forte odeur de légumes et de fruits sur les choux et les salades tremblaient encore des perles de rosée à le moins que les marchandes les aient arrosés pour les rafraîchir c’ est la charcuterie qu’ il cherchait et il la trouva tout de suite avec derrière le comptoir en marbre blanc une femme à les joues rouges à le corset haut lacé qui sentait encore son village il attendit d’ être seul avec elle laissant passer devant lui clientes qui étaient entrées sur ses talons qu’ est -ce ce sera un renseignement ",
"mlle clément de la rue PROPN se fournit chez vous n’ est -ce pas depuis ans —c’ est une bonne cliente —ce n’ est évidemment pas comme si elle servait à le manger à ses locataires comme le font certains meublés mais c’ est une cliente régulière —elle a gros appétit?... fit -il en plaisantant "
] | [
"trouville c' est une solitude de ma vie entière j' ai encore cette solitude là imprenable autour de moi des fois je ferme les portes je coupe le téléphone je coupe ma voix je ne veux plus rien .je peux dire ce que je veux je ne trouverai jamais pourquoi on écrit et comment on n' écrit pas .quelquefois quand je suis seule ici à le neauphle je reconnais des objets comme un radiateur je me souviens qu' il y avait une grande planche sur le radiateur et que j' étais souvent assise là sur cette planche pour voir passer les autos.ici quand je suis seule je ne joue pas de le piano je joue pas mal mais je joue très peu parce que je crois que je ne peux pas jouer quand je suis seule quand il n' y a personne d' autre que moi dans la maison ",
"seules les bêtises de cambrai pourraient me permettre de supporter la contemplation de moi-même et des arbres et des eaux à le laquelle j’ étais réduit –pour mois si je voulais garder le pouvoir de manger de dormir de laisser le temps s’ écouler il me fallait écrire je n’ y parvenais pas pour survivre je devais écrire et ne le pouvais je ne savais écrire que sur moi-même –exact ou travesti– et je n’ osais plus me voir ",
"les shôdjis étaient ouverts et le vent de le large entrait librement dans la chambre le golfe apparaissait houleux et sombre des vagues à le perte de vue déferlaient felze méditatif avait relu fois l' étrange missive relevant enfin les yeux il regarda la mer ",
"je souffrirai toutes les torturés humaines mais suis damné peut -être sauverai -je mon âme peut-être aussi la tienne bien-aimée sois -moi propice ô dieu éternel pieux jésus ciel quelle épouvantable clameur la nuée s’ est déchirée un éclair brille la foudre tombe à le mes pieds je suis renversé sur le sol ",
"–nous nous informerons parlons de le cercle maintenant as-tu de les doutes sur quelqu’un\\n' de ceux qui ont joué contre toi? –non de le reste monsieur PROPN s’ est informé avec prudence tu dois le savoir et n’ a\\n' rien pu apprendre j’ arrive donc tout de suite à la preuve principale relevée contre toi: la dans ta caisse de les billets volés à le larouette il y a là un fait matériel indiscutable ",
"il avait notamment rapporté plusieurs fois à le madame PROPN ses serins domestiques il jugea que rendre à la comtesse michaud son perroquet était pour lui un devoir impérieux et il ne balança pas à l\\ accomplir ayant remplacé à la hâte sa blouse blanche par une vieille redingote verte qui jaunissait comme les feuilles d\\' automne il annonça son intention et laissant régner dans la salle à le manger le chaos qu\\ il n\\ avait pas eu le loisir d\\' organiser il sortit la tête pleine de son dessein je me jetai dans l\\ escalier à sa suite nous franchîmes un bond le court espace qui nous séparait de la maison bien connue de moi la maison de le concierge morin où habitait la comtesse michaud ",
"nous ne pourrons pas vous parler et vous non plus à le nous restez dit restez encore et dites-moi mais elle n’ eut pas le temps d’ achever la porte s’ ouvrit c’ était son amant et il n’ était pas seul c’ était son amant vêtu comme lorsqu’ il sortait de le lit et qu’ il allumait la première cigarette de la journée en pyjama rayé et robe de chambre de lainage bleu la robe de chambre à les revers de soie matelassée qu’ ils avaient choisit ensemble un an plus tôt et ses chaussons étaient râpés il faudrait en acheter d’ autres les femmes disparurent sans autre bruit que le crissement de la soie lorsqu’ elles relevèrent leurs jupes toutes les jupes traînaient un peu sur les tapis les mules ne s’ entendaient pas ",
"il avait une soif à le boire le lü l' eau qu' il voyait luire à ses côtés lui faisait danser l' estomac de convoitise il ferma les yeux mais il les rouvrit soudain un grand bruit un long bruit assourdissant comme si toute la gascogne s' écroulait dans le troisième dessous de la terre était venu frapper ses oreilles ",
"je ne me chargerais pas de décrire le xiv ni topographiquement ni historiquement ni archéologiquement ni sociologiquement ni géopolitiquement d’ aucune manière je ne le connais pas suffisamment tout à le plus puis -je dire qu’ il affecte la forme d’ un trapèze à le peu près isocèle parmi les édifices importants je rappelle l’ église saint-pierre de le petit-montrouge l’ asile maternel la mairie qui se trouve à le milieu comme il se doit des écoles d’ un point de vue esthétique il convient de signaler le lion de belfort en bronze par bartholdi et la statue de michel servet en pierre dont je reparlerai nous n’ avons pas de plus noble monument que le lion ",
"qu’ en pensez -vous mon enfant elle secoua la tête j’ ai beaucoup d’ affection d’ estime de reconnaissance pour m. hubert qui a rendu à le mon pauvre père les soins d’ un fils mais mon frère est malheureux coupable je ne dois songer qu’ à le lui troisième question donnons -lui la priorité puisque vous le préférez hippolyte déserteur condamné contumax ne peut reprendre sa place à le foyer près de ses enfants sans avoir purgé sa peine mon pauvre frère permettez cher ami il est avec le ciel de les accommodements et avec les ministres aussi "
] |
qu’ est -ce que ç a peut te faire —cela me fait que j’ ignore d’ où vient cet argent —puisqu’ il vient de la cuirasse —assez combien la candeur de plus en plus écarlate fit: je ne sais plus à le juste et il se décida à le fouiller dans l’ une de ses poches d’ où il tira ou billets de banque de levas francs ce n’ est pas tout fit rouletabille non grogna la candeur en voilà encore et il tira cette fois billets de levas fichtre tu te mets bien | [
"c’ est tout je crois que c’ est tout susurra le bon géant en détournant la tête mais rouletabille se précipita sur lui le fouilla et le vida d’ une quantité incroyable de billets de banque qu’ il avait entassés à le petit bonheur dans la fièvre de le jeu et qu’ il se laissait enlever avec des soupirs de soufflet de forge rouletabille compta il y avait là levas francs rouletabille regardait la candeur mais la candeur n’ osait pas regarder rouletabille c’ est la première fois que j’ ai eu de la veine ",
"balbutia -t-il dit rouletabille d’ une voix légèrement oppressée car il ne s’ attendait point à le déballage de cette petite fortune attends nous en parlerons tout à l’ heure de ta veine et il ajouta: c’ est donc cela que tu proposais toujours à le ces messieurs de le château noir une rançon de francs —mais oui gémit la candeur j’ ai bon cœur moi! —avec l’ argent de les autres c’ est facile d’ avoir bon cœur émit PROPN à le ce moment -là j’ avais encore presque tout mon argent dans ma poche mais la candeur n’ hésitait pas à en disposer comme s’ il était déjà dans la sienne c’ était pour le bien de la communauté répliqua la candeur —tu as bon cœur gronda rouletabille mais je me demande si à le fond tu n’ es pas aussi crapule que PROPN monsieur dit PROPN en se levant j’ affirme que vous me faites beaucoup de peine et il voulut s’ esquiver mais rouletabille le retint et lui demanda sur un ton sec qui fit pâlir le jeune slave d’ où vient l’ argent —monsieur je vous assure qu’ il vient fort honnêtement de la vente de l’ invention de ma cuirasse je tiens cette cuirasse",
"désespéré lors de la dernière guerre de la russie avec le japon de n’ avoir pu vendre sa cuirasse à le gouvernement russe il est entré dans les bureaux de la censure à le odessa et m’ a fait cadeau de le fruit de ses veilles et de la cause de tous ses malheurs plus favorisé que lui monsieur rouletabille l’ interrompit assez je te jure que si tu ne me dis pas comment tu as eu tout cet argent je te livre à les autorités bulgares pieds et poings liés tu leur raconteras à le elles l’ histoire de ta cuirasse PROPN vit que c’ était fini de rire et commença en soupirant comme un enfant malade: eh bien je vais vous dire la vérité elle est beaucoup moins grave que vous ne croyez et toute cette affaire est arrivée mon dieu! presque sans que je m’ en aperçoive ",
"rouletabille pensait il est capable de tout pourvu qu’ il n’ ait assassiné personne la candeur avec une désolante mélancolie et une grandissante inquiétude regardait de le coin de l’ œil ces beaux billets dont la possession lui avait causé tant de joie et qui étaient maintenant la cause d’ une explication difficile dont certes! il se serait très bien passé PROPN commençait: rappelez -vous monsieur ce jour où à le sofia en sortant de l’ hôtel vous nous trouvâtes la candeur et moi enveloppés à le cause de le froid en de les vêtements de fortune la candeur avait une couverture et moi monsieur j’ avais une fourrure une fourrure magnifique une fourrure que vous avez admirée monsieur —oui la fourrure d’ une amie à le vous m’ avez -vous dit la fourrure d’ une princesse je me rappelle très bien fit rouletabille qui fronçait terriblement les sourcils après PROPN s’ épouvanta tout à le fait ",
"monsieur s’ écria -t-il vous n’ allez pas croire que je l’ ai vendue! tu ne l’ as pas vendue —monsieur pour qui me prenez-vous qu’ en as-tu donc fait —remarquez reprit PROPN en clignotant de ses lourdes paupières et en roucoulant de sa plus douce voix car il se remettait peu à le peu et ayant fait un rapide examen de conscience il en était sans doute arrivé à se demander pourquoi il avait essayé de dissimuler un acte qui ne lui apparaissait point si répréhensible remarquez monsieur que j’ aurais pu la vendre ne vous récriez pas vous connaissez la princesse —oui heu! je l’ ai entr’ aperçue vous lui avez parlé c’ est elle qui m’ a parlé je me rappelle m’ être heurté sur votre palier contre une grande dégingandée vieille dame à les cheveux couleur de feu qui paraissait un peu folle et qui sortait de chez vous sans manteau et le chapeau en bataille sur son postiche qui avait perdu tout équilibre monsieur rouletabille que vous a fait la princesse pour que vous la traitiez de la sorte —elle m’ a dit tout simplement ceci mon cher monsieur PROPN c’ est bien à le monsieur rou",
"je vous prie permettez-moi de me présenter à le vous je suis une vieille amie de la famille de PROPN et je m’ intéresse à ce garçon qui a beaucoup de talent et qui envoie à le journal l’ époque de paris de si jolis articles ma parole la princesse vous a dit cela fit PROPN qui cette fois avait rougi jusqu’ à la racine de les cheveux —naturellement je lui ai même répondu: mais parfaitement madame c’ est PROPN qui écrit mes articles et c’ est moi qui porte à la poste les articles de PROPN que c’ est drôle! exprima assez nonchalamment ",
"pour savoir si c’ est drôle j’ attendrai la suite de l’ histoire déclara d’ une voix menaçante rouletabille rappelé à l’ ordre PROPN toussa et continua je vous disais donc à le propos de cette fourrure qu’ il n’ eût tenu qu’ à le moi de la vendre car enfin la princesse la princesse kochkaref de la fameuse famille kochkaref de les kochkaref sont bien connus —allez mais allez donc car enfin la princesse qui est une vieille amie de ma famille et qui me veut beaucoup de bien m’ a dit plus d’ une fois cependant que j’ admirais ce magnifique manteau: vladimir s’ il vous fait envie mon ami il est à le vous! —petit misérable jeta rouletabille monsieur calmez -vous je ne mange pas de ce pain-la ̀! interrompit PROPN avec une admirable expression de dégoût c’ est ce que chaque fois qu’ elle parlait ainsi j’ ai fait comprendre à la princesse qui voyant qu’ elle me froissait dans mes sentiments naturels voulut bien ne pas insister ",
"mais voici ce qui arriva ce manteau était l’ objet de la jalousie de quelques amies de la princesse qui en discutaient le prix de façon fort déplaisante et qui ne voulaient point croire qu’ elle l’ eût payé roubles à un marchand de moscou à le cause de quoi la princesse m’ avait dit: pour les faire taire ces péronnelles vous devriez un jour ou l’ autre porter ma fourrure à le clou la faire estimer refuser bien entendu le prix que l’on vous en offrirait et revenir avec mon manteau en proclamant la somme que l’on était prêt à le vous avancer dessus voilà ce que m’ avait dit la princesse et voilà ce que j’ ai fait monsieur pas autre chose je le jure —et moi je jure que je ne comprends pas très bien dit rouletabille —vous allez comprendre monsieur et vous auriez déjà compris si votre impatience ne vous faisait m’ interrompre tout le temps voilà la chose elle est simple le jour même de notre départ de sofia quand vous nous eûtes annoncé que nous partions pour une grande et longue expédition quel a été mon premier mouvement mon premier mouvement a été de courir chez",
"—non monsieur j’ ai refusé j’ ai dit: non! —alors —alors je ne sais par quelle fatalité l’ employé qui était sans doute distrait comprit que je lui répondais: oui et voilà comment on m’ allongea levas sans que j’ aie eu même le temps de protester mais vous avez eu le temps de les ramasser —ne me jugez pas mal monsieur "
] | [
"chez eux c’ était l’ esclavage accompagné de tous les mauvais traitements que suggérait à le ces soldats demi-brigands leur nature sauvage et vindicative il me restait cependant une dernière chance l’ évasion coûte que coûte j’ étais bien décidé à le tout risquer pour recouvrer ma liberté aussi commençai -je à l’ instant même à le former de les plans plus ou moins pratiques pour m’ échapper des mains de les chinacos le lendemain de grand matin flanqué de cavaliers et ficelé de nouveau des pieds à la tête je prenais la route de ",
"quand je sors de sa chambre je vois simon en haut des escaliers en train de regarder ce qu’ a peint florian il semble pétrifié ne m’ appelle pas ne me fait aucun signe je ressens de l’ appréhension je monte lentement à l’ étage au-dessous je vois que simon regarde toujours fasciné la peinture que je ne puis voir encore je le vois plus grand plus lumineux que d’ habitude avec sur ses lèvres ce sourire un peu félin qui m’ amusait autrefois et que peut-être je redoute maintenant je pense une fois de plus qu’ il est beau! comme un poignard comme un fusil ",
"en promenant son doigt simplement dans la raie de les bandeaux que c’ est bien sans contredit sa vraie peau roberte prétend qu’ il a les cheveux bruns en dessous et pour voir lui tire quelques-uns des blonds mais il se met à le hurler qu’ on lui tire ses beaux cheveux frisés qu’ il souffre le martyre appuyant sur plusieurs endroits endoloris la paume de sa main: et jusque dans les cris de douleur insensés et déchirants qu’ il pousse il imite l’ accent anglais puis il retrousse sa jupe de les mains au-dessus de le genou et se met à s’ enfuir en avant comme un fou ",
"sonia rentrait —vite mes enfants montons leur jeta -t-elle joyeusement le commandant est arrive ils trouvèrent jacques dans le petit boudoir où la table avait été dressée ce fut tante natacha qui servit ",
"ils exécutaient leurs volontés ils auraient soulevé des montagnes elle avait apporté ses livres les toiles de cottin représentant pour partie le monde familier les charrettes regagnant le village et pour partie celui qui existe sans réclamer tribut la pêche en barque de le dimanche après-midi ou mieux encore l’ océan sous la lune qui ne demande qu’ une contemplation paisible et désintéressée elle n’ avait pas comme sa belle-mère à le vivre de rien à le prendre debout dans un coin de furtifs repas pour se croire autorisée à le rester à le respirer l’ air de la maison de le jardin attenant et celui d’ une qualité différente plus lourd chargé d’ effluves et d’ augures des grands bois voisins elle avait un revenu personnel ",
"il se dirige à le galop sur un autre point rochegune sait bien la guerre quoique jeune il la fait depuis longtemps comprenant l' importance de ce mouvement qui doit être exécuté avec la rapidité de la foudre il reste stupéfait de l' immobilité de l' hetman il lui parle il lui rappelle l' ordre qu' il vient de recevoir il n' en peut tirer une parole chaque minute de retard compromettait le salut de l' armée et la vie de l' hetman car son inaction méritait la mort ",
"—charles chauvin monsieur je —dieu de le ciel s’ écria le père en se levant brusquement de son siège se redressant de toute sa haute taille et en regardant charles d’ un air stupéfait hé bien marianne ne te l’ ai-je pas dit souvent que dieu était bon et qu’ il rendrait enfin ce pauvre enfant à sa mère oui mon garçon tu arrives bien à le temps va; tes parents sont depuis longtemps dans la plus grande misère ",
"dans son aveuglement il prenait pour du recueillement ce qui n’ était que de la sauvagerie pour de la dignite ce qui n’ était que de l’ orgueil ce fut bien pis quand à le sortir de le petit séminaire barnabé-célestin entra à le grand et endossa la soutane ce ne fut plus de l’ amitié seulement mais de la déférence que le bonhomme témoigna à le celui dont il admirait de confiance les talents superbes la tenue d’ eminence et les vertus qui le poussaient à le faire abnégation de les grands succès qui l’ attendaient dans le monde s’ il avait daigné y choisir sa place l’ honnête curé supposait que son élève obéissait à une irrésistible vocation ce n’ était pas la vertu ce n’ était pas la voix de dieu–elle est difficile à le discerner -qui poussaient barnabé dans ce chemin c’ était un tout autre sentiment l’ ambition doublée d’ un immense appétit de jouissances de toutes sortes ",
"aussi conservaient -ils grande haine et rancune à le ceux qui avaient pris peine à la délivrance de les seigneurs de PROPN madame jeanne de boulogne duchesse de berry était trop haut placée pour qu’ ils pussent l’ atteindre de leur mauvais vouloir et ils se rabattaient sur messire juvénal contre lequel ils inventaient à le toute heure toutes sortes de mauvaises histoires et menteries jusqu’ à le ce qu’ ils allèrent rapporter à le monseigneur le duc de bourgogne les bourdes et calomnies qu’ ils accusaient ledit juvénal d’ avoir faussement débitées sur le compte de le duc celui-ci en fut si fortement irrité qu’ avec ce qu’ il avait gardé sur le cœur contre juvénal qui avait fait échouer sa vengeance contre le sire de la rivière il donna l’ ordre que ces cas qui avaient été dits fussent mis en écrit et baillés à le commissaires de le châtelet pour en faire information plusieurs personnes s’ étant informées de ce fait à le parlement se hâtèrent de venir en instruire messire juvénal qui point ne s’ en mit en trouble j’ ai fait dit -il ce que je croyais mon devoir i",
"il retrouvait les petits cheveux blonds si follement baisés autrefois celle dont le souvenir le torturait après ans de pénitence avait cette jeunesse odorante ce col d’ une fierté et d’ une grâce de lis elle renaissait c’ était elle-même qui sanglotait qui le suppliait d’ être doux à la passion les larmes étaient venues angélique continuait pourtant voulait tout dire. –et monseigneur ce n’ est pas seulement lui que j’ aime j’ aime encore la noblesse de son nom l’ éclat de sa royale fortune oui je sais que n’ étant rien n’ ayant rien j’ ai l’ air de le vouloir pour son argent; et c’ est vrai c’ est aussi pour son argent que je le veux je vous dis cela puisqu’ il faut que vous me connaissiez ah! devenir riche par lui avec lui vivre dans la douceur et la splendeur de le luxe lui devoir toutes les joies être libres de notre amour ne plus laisser de larmes plus de misères autour de nous depuis qu’ il m’ aime je me vois vêtue de brocart comme dans l’ ancien temps j’ ai à le cou à les poignets des ruissellements de pierreries et de perles "
] |
–maurice et clotilde auront un jour millions à le eux –ce n’ est pas une question que je vous adresse monsieur c’ est un reproche que je vous fais –n’ est -ce que cela? par mon contrat de mariage même je déclare que sur ma fortune un million doit leur revenir –mais vous oubliez monsieur que j’ ai appris aujourd’hui que madame de barthèle avait des droits antérieurs à les miens –comparez votre âge à le sien comparez votre beauté dans sa fleur à sa beauté flétrie les charmes d’ une intimité nouvelle à les ennuis d’ une liaison éteinte | [
"–votre honneur votre repos votre considération seraient le prix de le sacrifice que vous voulez faire –je vous aime ce mot répond à le tout –vous ne songez qu’ à le vous; songez à le monde –le monde me donnera -t-il le bonheur qui est en vous seule et qui pour moi n’ existe pas sans vous –et vous ne voyez rien qui rende cette union impossible –rien que votre refus ",
"–réfléchissez bien monsieur le comte –toutes mes réflexions sont faites –monsieur le comte je vous remercie de l’ offre que vous me faites –mais l’ acceptez -vous fernande? dites l’ acceptez -vous –demain monsieur le comte vous connaîtrez ma réponse ",
"mais ce soir cette nuit j’ ai besoin d’ être seule laissez -moi donc je vous en supplie –vous me renvoyez ainsi –demain à le heures de l’ après-midi vous pourrez vous présenter chez moi adieu monsieur le comte .il y avait dans cet adieu une injonction si réelle de se retirer que le comte n’ osa résister davantage il salua et sortit.madame de barthèle n’ avait pas perdu un seul mot de cette conversation elle comprit aussitôt la nécessité de changer son plan ",
"puisque le pair de france était aveuglé par la passion à le point d’ affronter le scandale que causerait infailliblement son mariage avec fernande elle prévit que s’ adresser à le lui serait une démarche inutile elle résolut donc de s’ adresser à le cœur de la femme de parler à ce cœur dont elle avait pu apprécier le dévouement à le nom de son fils en usant de toutes les ressources de le savoir-vivre et de toute la prudence qu’ exigeait la singularité de les circonstances à le peine cette idée fut -elle venue à l’ esprit de madame barthèle qu’ obéissant comme toujours à son premier sentiment elle résolut de la mettre à le exécution pour ne pas laisser soupçonner qu’ elle pût avoir entendu quelque chose elle reprit l’ escalier de service traversa le salon et remontant l’ escalier dérobé rentra dans sa chambre mais pour en sortir aussitôt il y avait dans la résolution que venait de prendre madame de barthèle toute l’ inconséquence habituelle de son caractère ",
"mais chez les femmes de le monde il semble en général que la faculté de réfléchir ait été exclusivement accordée à le celles qui veulent faire le mal sans rien perdre de leur renommée madame de barthèle était trop honnête à le fond et malgré ses ans trop étourdie pour être hypocrite à le elle aussi était devenu nécessaire et elle sacrifiait tout à le cette nécessité l’ important d’ ailleurs était d’ abord d’ empêcher le mariage proposé par son infidèle amant à la jeune et belle courtisane et comme aucune des réponses qu’ elle avait entendu faire par fernande ne dénotait un enthousiasme bien vif pour ce projet elle se flattait de trouver en elle une auxiliaire et non une rivale –elle a été touchée disait -elle de la situation de maurice ",
"elle l’ aime d’ un véritable amour c’ est incontestable elle comprendra donc qu’ il n’ y a pas d’ amour sans jalousie et que la nouvelle de son mariage avec le comte tuerait mon enfant je l’ attaquerai à ce point de vue elle a l’ esprit juste le cœur droit c’ est une fille bien née elle a la conscience de ses fautes ",
"le sentiment et le respect de les usages semblent régler toutes ses actions elle sentira qu’ elle ne doit pas porter le trouble dans une famille honorée elle ne peut avoir d’ amour pour le comte et je l’ ai bien vu à sa manière de lui parler d’ ailleurs quand on a aimé maurice on ne doit plus en aimer d’ autre que lui il n’ y aurait donc que le désir d’ être titrée ce désir ne domine plus que les âmes vulgaires puis ce ne peut être le sien puisqu’ elle a renoncé à son nom ",
"non fernande a un bon et noble cœur j’ attaquerai sa sensibilité; je prierai j’ implorerai; une mère est bien forte quand elle parle à le nom de son fils on le voit malgré son étourderie madame de barthèle avait trouvé un biais qui la laissait derrière le paravent il est vrai que cette ruse ressemblait fort à une vieille histoire de l’ autruche qui se cache la tête dans le sable et qui croit qu’ on ne la voit pas enfin il fallait un prétexte à le madame de barthèle pour rentrer chez fernande à le milieu de la nuit et elle avait pris PROPN ",
"un de les grands travers de les gens de le monde c’ est de se croire le droit d’ exiger un dévouement quelconque des personnes qu’ ils croient ou qui se trouvent réellement dans une position sociale inférieure à le celle qu’ ils occupent dévouement dont ils ne seraient pas capables eux-mêmes leur assurance à le cet égard est d’ autant plus remarquable que leur formule est plus naïve ils disent: faites cela pour moi je vous en supplie ils s’ en servent pour les moindres choses comme pour les sacrifices les plus pénibles puis lorsqu’ on a fait ce qu’ ils désirent et que les personnes non intéressées à la chose s’ étonnent qu’ elle ait tourné ainsi ah! répondent -ils il ou elle a été enchanté de faire cela pour moi! et tout est dit le sacrifice est payé mais à le cœur dévoué n’ en demandez pas davantage car on s’ étonnerait que vous ne fussiez pas satisfaits et payés par l’ honneur que vous avez eu de rendre service à le plus grand que vous!madame de barthèle en arrivant à la porte de fernande ne doutait donc pas que la jeune femme ne fût disposée à le faire t"
] | [
"–c’ est bien j’ irai vous retrouver dans quelques instants –vous continuerez à me prêter aide et concours je ne puis croire que votre opinion se soit modifiée sur ce que vous appeliez les sujets féminins et vous m’ aviez promis tient de l’ ange beaucoup plus que de la femme rentrez dans le bal ",
"c’ est un fait curieux les femmes sont incapables d’ apprécier ce qui charme les hommes dans une autre femme mon père s’ il vivait encore ne s’ étonnerait pas comme toi cette petite éva est un pur bijou je l’ avais remarquée à la bataille de les fleurs et chose rare en l’ étudiant de près je l’ ai trouvée encore plus jolie qu’ à le premier coup d’ œil! ",
"on me demanda à le plusieurs reprises de les nouvelles de lahouti j’ éludai la question et changeai vite d’ interlocuteur la plupart de les présents étudiants jeunes professeurs écrivains débutants connaissaient j’ appris par un de les convives que depuis le départ de lyautey elle ne sortait plus j’ ai moi aussi fait quelques pas dans le petit jardin la villa de morgan à le zafaraniyé était un endroit magique une maison de poupée sans doute construite pour le gardien d’ une grande demeure disparue depuis ce qui expliquerait son emplacement bizarre presque à le bord de l’ avenue PROPN ",
"il y a ans qu’ ils tiennent ce bar ans qui ont filé elle l’ aime leur coin presque en face de leur maison c’ est la rue de le télégraphe la plus haute de paris dit -on avec le vieux cimetière et les réservoirs de la ville elle est large comme une place provinciale et fois la semaine s’ y installe le marché la rue de belleville continue jusqu’ à la porte de les lilas où l’on construit des immeubles énormes justement en route pour ce chantier voici des camions chargés de briques alors elles tintent les bouteilles à le bar de le télégraphe ",
"toby-chien voilà nous étions bien tranquilles elle et moi dans le cabinet de travail elle lisait des lettres des journaux et ces rognures collées qu’ elle nomme pompeusement l’ argus de la presse quand tout à le coup: s’ écria -t-elle ",
"–et vous ne vous ennuyez pas trop dans cette quasi-solitude –mais non je vous assure –parole d’ honneur –parole d’ honneur me change tellement je ne dis pas que si cela devait durer longtemps longtemps je ne trouverais pas la chose un peu monotone ",
"mon mari les lira en rentrant le capitaine n’ était pas défiant mais il était prudent surtout quand il s’ agissait des affaires d’ autrui excusez -moi madame dit -il je ne peux pas m’ en séparer je les apporterai demain matin à le m. girague il se leva et s’ en alla emportant hermine qui réclamait le mouton frisé il eut une journée laborieuse le pauvre capitaine il lui fallut aller régler avec les armateurs de le saint-françois les accompagner à la compagnie d’ assurances exhiber ses procès-verbaux donner des signatures dire et redire son récit de le naufrage toujours avec hermine pendue à sa main quand il ne l’ avait pas dans les bras ",
"la saison caniculaire était depuis longtemps passée marie entrait en pleine convalescence mais son père dans sa tendresse recrudescente la retenait plus que jamais prisonnière à le rez-de-chaussée ou ̀ il l’ avait fait descendre dès le commencement de sa maladie afin de pouvoir veiller sur elle avec une sollicitude plus grande cristophe continuait donc à le rester sans nouvelle de la jeune fille car le père grossang ne la quittait pas d’ une minute et observait toujours avec une stoïcité apparente son serment à l’ endroit de le café des amis bien qu’ il soupirât ardemment après une occasion qui lui permît de le rompre sans paraître trop se parjurer cristophe et marie résidaient dans la même ville ils étaient de le même quartier ils habitaient maisons contiguës cependant tout un monde les séparait ",
"comment le pourrais -je? je ne le condamne pas non plus qu’ est -ce qui m’ y autoriserait je laisse ce soin à le ceux qui en ont acquis le droit car à l’ époque ils firent preuve de davantage de perspicacité que lui n’ en montra et comme déjà presque tous ils sont morts je l’ abandonne ce soin à les autres qui aujourd’hui jugent le passé depuis le confort de leur impensable présent se prévalant à le bon compte d’ une clairvoyance qui ne leur coûte rien n’ imaginant rien de ce que fut l’ obscurité confuse de le temps sur lequel ils prononcent une sentence sans appel jouissant en toute bonne conscience de le privilège d’ être venus après et cela sans même soupçonner qu’ une heure viendra où à le leur tour aveugles à le leur propre époque comme eux l’ étaient à la leur ils seront jugés tout comme ils ont jugé ce fut sa faute: avoir acquiescé à un mensonge meurtrier sans pourtant y prendre d’ autre part que celle qui consiste à ne pas parler ni agir contre lui quand il aurait certainement fallu le faire ",
"j’ éprouvais une fièvre de tête de cœur de sens qui bouleversait mon existence si dans ce moment ellénore eût voulu se détacher de moi je serais mort à ses pieds pour la retenir le jour parut; je courus chez ellénore elle était couchée ayant passé la nuit à le pleurer; ses yeux étaient encore humides et ses cheveux étaient épars "
] |
croyez -moi c’ est une mauvaise mort que celle qu’ on se donne de sa propre main –aussi n’ est -ce point PROPN que je choisirai; il y a pour un jeune homme de mon nom de mon âge et de ma fortune une mort qui de tout temps a été une belle mort c’ est celle que l’on reçoit en défendant son roi et son pays –si vous souffrez au-delà de votre force si vous ne devez rien à le ceux qui vous survivront si la mort de le champ de bataille vous est offerte mourez monsieur le comte mourez il y a longtemps que je serais mort moi si je n’ étais condamné à le vivre | [
"–adieu et merci répondit joyeuse en tendant la main à le serviteur inconnu à le revoir dans un autre monde et il s’ éloigna rapidement jetant à les pieds de le serviteur touché de cette douleur profonde une pesante bourse d’ or.minuit sonnait à l’ église saint-germain-des-prés les coups de sifflet qui à le intervalles égaux avaient traversé l’ espace étaient bien ceux qui devaient servir de signal à le bienheureux ernauton .aussi quand le jeune homme fut proche de la maison il trouva dame fournichon sur la porte ou ̀ elle attendait les clients avec un sourire qui la faisait ressembler à une déesse mythologique interprétée par un peintre flamand fournichon maniait encore dans ses grosses mains blanches un écu d’ or qu’ une autre main aussi blanche mais plus délicate que la sienne venait d’ y déposer en passant elle regarda ernauton et mettant les mains sur ses hanches remplit la capacité de la porte de manière à le rendre tout passage impossible.ernauton de son côté s’ arrêta en homme qui demande à le passer –que voulez -vous monsieur dit -elle; qui demandez -vous",
"coups de sifflet ne sont -ils point partis tout à l’ heure de la fenêtre de cette tourelle bonne dame? –si fait bien c’ est moi que ces coups de sifflet appelaient –vous –oui moi –alors c’ est différent si vous me donnez votre parole d’ honneur –foi de gentilhomme ma chère madame fournichon –en ce cas je vous crois; entrez beau cavalier entrez et joyeuse d’ avoir enfin une de ces clientèles comme elle les désirait si ardemment pour ce malheureux rosier-d’amour qui avait été détrôné par le fier-chevalier l’ hôtesse fit monter ernauton par l’ escalier en limaçon qui conduisait à la plus ornée et à la plus discrète de ses tourelles ",
"une petite porte peinte assez vulgairement donnait accès dans une sorte d’ antichambre et de cette antichambre on arrivait dans la tourelle même meublée décorée tapissée avec un peu plus de luxe qu’ on n’ en eût attendu dans ce coin écarté de paris mais il faut le dire dame fournichon avait mis de le goût à l’ embellissement de cette tourelle sa favorite et généralement on réussit dans ce que l’on fait avec amour PROPN fournichon avait donc réussi autant qu’ il était donné à un assez vulgaire esprit de réussir en pareille matière .lorsque le jeune homme entra dans l’ antichambre il sentit une forte odeur de benjoin et d’ aloès c’ était un holocauste fait sans doute par la personne un peu trop susceptible qui en attendant ernauton essayait de combattre à l’ aide de parfums végétaux les vapeurs culinaires exhalées par la broche et par les casseroles fournichon suivait le jeune homme pas à le pas elle le poussa de l’ escalier dans l’ antichambre et de l’ antichambre dans la tourelle avec des yeux tout rapetissés par un clignotement anacréontique puis elle se ",
"–madame dit le jeune homme d’ une voix qu’ il essaya de rendre douce à le force de reconnaissance madame vous avez fait appeler votre humble serviteur le voici.–ah! fort bien dit la dame asseyez -vous je vous prie monsieur ernauton –pardon madame mais je dois avant toute chose vous remercier de l’ honneur que vous me faites cela est civil et vous avez raison monsieur de carmainges et cependant vous ne savez pas encore qui vous remerciez je présume –madame dit le jeune homme s’ approchant par degrés vous avez le visage caché sous un masque la main enfouie sous des gants vous venez à le moment ou ̀ j’ entrais vous venez de me dérober la vue d’ un pied qui certes m’ eût rendu fou de toute votre personne je ne vois rien qui me permette de reconnaître ",
"je ne puis donc que deviner –et vous devinez qui je suis –celle que mon cœur désire celle que mon imagination fait jeune belle puissante et riche trop riche et trop puissante même pour que je puisse croire que ce qui m’ arrive est bien réel et que je ne rêve pas en ce moment –avez -vous eu beaucoup de peine à le entrer ici? demanda la dame sans répondre directement à le ce flot de paroles qui s’ échappait de le cœur trop plein d’ ernauton –non madame l’ accès m’ en a même été plus facile que je ne l’ eusse pensé –pour un homme tout est facile c’ est vrai; seulement il n’ en est pas de même pour une femme –je regrette bien madame toute la peine que vous avez prise et dont je ne puis que vous offrir mes bien humbles remercîments la dame paraissait déjà avoir passé à une autre pensée ",
"–que me disiez -vous monsieur fit -elle négligemment en ôtant son gant; pour montrer une adorable main ronde et effilée à la fois –je vous disais madame que sans avoir vu vos traits je sais qui vous êtes et que sans crainte de me tromper je puis vous dire que je vous aime –alors vous croyez pouvoir répondre que je suis bien celle que vous vous attendiez à le trouver ici? –à défaut de le regard mon cœur me le dit.–donc vous me connaissez ",
"–je vous connais oui vérité vous un provincial à le peine débarqué vous connaissez déjà les femmes de paris –parmi toutes les femmes de paris madame je n’ en connais encore qu’ une seule –et PROPN c’ est moi? –je le crois –et à le quoi me reconnaissez vous ",
"de le<UNK> votre voix à le votre grâce à le votre beauté –à ma voix je le comprends je ne puis la déguiser; à le ma grâce je puis prendre le mot pour un compliment mais à ma beauté je ne puis admettre la réponse que par hypothèse –pourquoi cela madame –sans doute; vous me reconnaissez à le ma beauté et ma beauté est voilée –elle l’ était moins madame le jour où pour vous faire entrer dans paris je vous tins si près de moi que votre poitrine effleurait mes épaules et que votre haleine brûlait mon cou –aussi à la réception de ma lettre vous avez deviné que c’ était de moi qu’ il s’ agissait non non madame ne le croyez pas ",
"je n’ ai pas eu un seul instant une pareille pensée j’ ai cru que j’ étais le jouet de quelque plaisanterie la victime de quelque erreur j’ ai pensé que j’ étais menacé de quelqu’une de ces catastrophes qu’ on appelle des bonnes fortunes et ce n’ est que depuis quelques minutes qu’ en vous voyant en vous touchant et ernauton fit le geste de prendre une main qui se retira devant la sienne .–assez dit la dame le fait est que j’ ai commis une insigne folie –et en quoi madame je vous prie –en quoi! vous dites que vous me connaissez et vous me demandez en quoi j’ ai fait une folie?–oh "
] | [
"sur la fin ses phrases se coupaient de silences je n’ intervenais guère plus que par des signes d’ approbation elle devait être épuisée je l’ étais nous nous sommes arrêtés sur une aire d’ autoroute ",
"mais m. demeura en selle –qu’ y a -t-il de nouveau à les rigoles demanda -t-il –rien monsieur –s’ est -on aperçu de mon absence ",
"et les plus rudes jouteurs de la finance serraient fiévreusement leur crayon et leur carnet avec cet instinct de le soldat qui flairant une surprise de l’ ennemi serre son fusil et tâte sa cartouchière pour s’ assurer qu’ elle est bien garnie et tout ce monde était inquiet car il ne savait rien de précis et cette indécision l’ agaçait les transactions étaient presque suspendues on avait l’ air de se dire: a quoi bon? attendons la grande affaire il y aura lourd à le mijoter par là et ce fœtus qui n’ était pas encore un être éclos venait réveiller des ambitions faire naître la concu piscence de l’ or provoquer le rut de la fortune ",
"oui à le bout de le compte il n’ y a que cela madame n’ est -ce pas répondit -elle en se tournant vers ma femme toute gloire qui ne se convertit pas en amitié c’ est du grain qui ne germe pas c’ est de la lumière qui ne chauffe pas monsieur a raison je voulus aller plus loin et tâter le vrai goût et le vrai sentiment littéraires dans le peuple dans le cœur même de cette excellente femme néo parmi les domestiques et vivant parmi les artisans ",
"—tu veux que je te dise ce que je pense ce qui me fait de la peine? et qui explique pourquoi je pleure? et ce que je comprends là tout à le coup en voyant la photo de charlie? —oui bien sûr christine dis-moi —tu attendais d’ en rencontrer un méchant tu attendais mon père ",
"un jour à le venir elle portera ses fruits je sais bien qu’ elle est une ingratitude car en aucun pays de l’ univers les seigneurs n’ ont été plus généreux envers leurs gens vassaux et corvéables mais la france la suisse et l’ allemagne convoitent genève point central d’ une haute importance stratégique la ville ou le commerce fleurira lorsqu’ il ne faudra plus aller chercher à les indes en afrique à le venise à le gènes les éléments de le trafic national or donc le peuple de genève ne veut pas un évêque dont la famille et les alliances puissent être un danger pour ses privilèges et sa liberté il sera pour nous si nous lui donnons un évêque suivant ses volontés ",
"le prince ayant demandé que son tombeau fût semé de gazon et arrosé par l’ eau de le ciel ses successeurs fidèles ont laissé dans la voûte de ce kiosque sans prix une ouverture par où les pluies tombent; le catafalque de marbre blanc en forme de grand cercueil ouvert a été rempli d’ un terreau rougeâtre où pousse à l’ ombre entre les merveilleuses murailles de faïence une herbe pâle et maladive le soir une attirance nous ramène vers nos amis de la matinée vers la belle mosquée verte en même temps que nous y arrivait un petit cortège funéraire un jeune homme porté à l’ épaule sur un brancard par d’ autres jeunes hommes recueillis et graves le corps à le jamais rigide était recouvert d’ étoffes brodées qui en dessinaient la forme et on ne voyait pas le visage caché sous un voile ",
"il fut aussi peu gracieux que possible la jeune fille avait le cœur gros et elle étouffait encore à le grand'peine de petits mouvements de sanglots qui lui donnaient un air enfantin il la défendit naturellement contre sa sœur qui lui faisait des remontrances un peu lourdes mais il la défendait d' une manière si pointue que le bras qu' il lui tendait l' écorchait à le lieu de la soutenir il n' avait en réalité aucune pitié; ",
"donc ils se trouveraient séparés dans quelques jours et ne se verraient plus\\n' librement cela leur paraissait si impossible et si bizarre qu’ ils ne le comprenaient\\n' revint en effet à la fin de la semaine il avait télégraphié pour qu’ on envoyât landaus à le premier train christiane qui n’ avait point dormi harcelée une émotion étrange et nouvelle une sorte de peur de son mari une peur mêlée de\\n' colère de mépris inexpliqué et d’ envie de le braver s’ était levée dès le jour l’ attendait il apparut dans la première voiture accompagné de messieurs mais d’ allure modeste ",
"si je ne craignais de paraître m' offrir à le moi-même de le paradoxe je dirais que l' homme ou la femme que nulle émotion ne touche en dehors de le baiser classique et canonique que nul enthousiasme n' entraîne à le delà de les sentiers battus depuis que la terre est la terre devraient à le plus juste titre que les virtuoses de l' amour être accusés de bestialité ils agissent comme l' animal en effet et font l' amour comme s' ils accomplissaient une fonction naturelle comme s' ils s' acquittaient d' une tâche quotidienne et ménagère je ne pense pas que l' esprit de l' homme que la beauté de la femme n' aient été créés que pour cette simple et patriarcale besogne je pense que l' esprit de l' homme que la beauté de la femme ont été faits pour s' unir dans le génie inventif de les attractions des tendresses dont ils portent le germe il est admis sans difficulté que la bouche que l' œil que l' oreille que la main que le nez peuvent éprouver diverses sensations dans la même heure dans la même journée que la bouche peut goûter de multiples friandises que l' œil p"
] |
et est tout simplement parce que devant les événements de le monde vous avez des réactions incompréhensibles pour ceux qui se considèrent divinisés par leur cervelle il faut vite encore une fois que je parle de vous puis après encore une fois vite et vite parler de vous toujours et toujours comme j\' ai fait pour les saisons et pour le monde pour les arbres pour les bêtes pour les oiseaux les cerfs et les poissons car vous faites partie de tout et c\' est ce tout qui est le remède les drames savamment construits je saurais peut-être aussi les construire mais mon rôle est pas d\' être habile c\' est de donner appétit alors mes amis il faut que je me dépêche de rentrer car voyez -les ils dépérissent tous et n\' ont pas faim | [
"le temps presse si nous voulons être utiles pendant ce moment où nous sommes vivants j\\' ai évité de traverser saint-julien-en-beauchêne marchant sur la digue le long de le buëch laissant le village à le ma gauche je traverse des prés ou il ne serait peut-être pas difficile de retrouver les traces de mes anciens pas j\\' entends des portes ouvrir dans ces fermes forestières qui sont à orée de le bois de sapins clément va voir ses ruches ",
"il a déjeuné de lait et de miel il fume sa pipe maintenant dans le petit sentier les lavandes grises sont chargées de givre et il suffit de ce petit poids glacé pour leur faire rendre encore odeur les ruches sont à abri un mur face à le levant elles ont en plein le premier soleil ",
"les abeilles sont de la race montagnarde le froid ne les a pas encore toutes engourdies on en voit voler qui vont jusqu\\' à les sapins boire de la résine aujourd\\'hui que malgré le froid le jour annonce clair et limpide surveille tes ruches et prends tes dispositions d\\ hiver les avettes si rudes à le travail sont faibles sous les longues nuits ",
"examine -les soigneusement PROPN qui retourne des arbres arrange -toi pour qu\\ elle se pose sur ta main si entre son corselet et son ventre tu vois frémir cette petite peau verdâtre on appelle le tablier n\\' hésite pas mets vite devant le trou pour qu\\ elle rentre et va sous le hangar débarrasser la place où tu fais prendre à le tes ruches le quartier hiver quand le soleil marquera midi transporte -les dans cet abri; si ce sont des ruches de planches couvre -les de paille ",
"si ce sont des ruches de paille maçonne -les légèrement avec un peu de plâtre sec regarde il reste assez de nourriture dans les rayons le miel de le matin est une joie pour toi quand il arrive sur la table dans son bol vernissé d\\' or mais il faut en laisser à les avettes endormies si tu veux que ta joie se renouvelle et demeure elle demeurera si tu sais entretenir la vie autour de toi; souviens -toi que les dieux ne la soumettent qu\\ à le tes puissances d\\' amour ",
"qui doit être guillaume berger vient par la route il est monté sur une grosse jument blanche un poulain les suit qui saute rue contre les éclats de le givre et fait luire à le soleil une peau joyeuse comme écorce de les bouleaux de temps en temps il approche et renifle le ventre de sa mère elle marche à le pas et sa grosse cuisse couvre et découvre les douces mamelles roses si chaudes qu\\' un peu de buée en suinte comme de la vapeur de lait ",
"il essaie de téter énervé de désirs il frémit de la crinière à la queue il pousse la jambe de le cavalier essaie à le droite essaie à le gauche glisse des pattes assoit se relève et pleure enfin tristement comme un âne mouillé homme et la jument en amusaient maintenant ils vont le contenter ",
"ils arrêtent l\\ homme replie sa jambe et le poulain se met à le téter goulûment en frappant de grands coups de tête dans le ventre de sa mère ne t\\' inquiète pas ils sont sensibles tous les à la beauté de ce moment si calme et si naturel qu\\ il a endormi d\\' un seul coup le grand matin gelé sous le ciel clair il faut se hâter de repailler les toitures de chaume ne t\\' attarde pas à le respirer dans les javelles l\\' odeur des anciennes moissons de nouvelles apprêtent dans la terre pour lesquelles il faut te conserver gaillard ",
"quand tu lies les touffes de paille et que tu les joins entre celles que la mousse a déjà alourdies souviens -toi que tu travailles directement au-dessus de ta tête quand le dégel viendra il pleut sur ton lit ou sur le berceau ne va pas chercher le responsable au-delà de la terre je vois a pas encore coupé les sagnes de le ruisseau et je crois qu\\ à le printemps nous manquerons de couffes solides peut-être même déjà cet hiver quand il faudra retirer du grenier les champignons secs le cœur se réjouit quand on voit les provisions proprement rangées dans de beaux vases neufs et tu sais qu\\ en tournant des tourillons de sagnes on fait des jarres et des cuves aussi belles que celles de les anciens grecs n\\' attends pas que la neige vienne profite de les derniers soleils fais ta provision "
] | [
"ma chambre aurait de larges baies et le matin de mon lit je verrais le soleil se lever sur la campagne d’ un autre côté le soir je le regarderais disparaître dans la mer et je ne lirais pas d’ autre livre que celui de la nature lui aussi s’ enthousiasmait et tout petit râblé sans cesse en mouvement il esquissait à le grands gestes son rêve de bonheur le teint animé l’ œil vif il s’ était grisé à son tour mais soudain toute sa flamme tomba ",
"qui coule? se met à le crier ravel comment qui coule mais je l’ ai faite mesures par mesures cette phrase et j’ ai failli en crever d’ accord mais il a fait tout cela plutôt vite somme toute il n’ a mis qu’ un peu plus d’ an pour liquider sa double idée quand il a jugé clos son concerto pour la main gauche ravel invite à le montfort son commanditaire pour lui présenter la chose a l’ air toujours aussi fermé petites lunettes et tempes rasées anatomie raide et brusque le bout de la manche droite vide de son veston est glissé dans sa poche ",
"bien sûr je suis triste —peut-être qu’ il va revenir —tu sais bien que non cela arrive —pas à le nous il faut croire dans celle de les autres je veux bien mais dans notre vie il n’ y a pas de miracle ",
"à le présent il fallait agir vite mais sans précipitation PROPN s’ accorda ainsi quelques minutes pour peser le bien-fondé d’ une replantation la section était nette ce qui valait mieux qu’ en écrasement ou un arrachement la survie d’ un doigt réimplanté dépendait aussi beaucoup de le niveau d’ amputation on obtenait le plus fort taux de réussite dans le cas d’ une section à la base de le doigt mais c’ était aussi dans ce cas que la raideur et l’ insensibilité étaient les plus fréquentes ",
"ils en avaient leur charge je vous réponds ils marchaient à le petits pas ni plus ni moins que des croque-morts qui portent une bière arrivés devant le trou ils y descendirent leur fardeau à l' aide de cordes qu' ils faisaient glisser avec précaution quand l' objet eut touché le fond antoine versa dans son tablier plusieurs panerées de déblais et les étendit fait à le fait au-dessus de le coffre de façon à le obtenir une couche assez épaisse sur laquelle ils piétinèrent tous soigneusement puis ils regagnèrent tranquillement la maison j' en avais assez vu pour être fixé c' étaient les bibelots précieux qu' ils venaient d' enterrer par peur de les prussiens je sautai par-dessus un petit mur de clôture donnant sur les champs ",
"—oui tout de suite après toi! et nous sommes revenus en france où l’on pensait bien te retrouver il avait naturellement toujours pensé à le grand chantage pour lui le million ne comptait pas l’ œuvre de sa vie c’ était toi! il l’ avait ratée avec tant d’ autres tu penses bien qu’ il n’ allait pas te lâcher après avoir réussi ta figure! ",
"maigret n’ avait pas le temps de parlementer il la saisit par un bras lui mit la main sur la bouche chut!... vous vous trompez police le temps de réaliser le sens de ces mots elle se débattit en femme nerveuse qu’ elle était essaya de mordre donna par-derrière de les coups de talon de la soie craqua la bretelle de la robe et tout se calma enfin ",
"ma pauvre comtesse voulait vous revoir encore une fois je lui avais dit que c’ était fou surtout avec sa maladie de cœur que toutes les émotions aggravent elle n’ a pas voulu m’ écouter et quand elle vous a vus là la voix de mavra se perdit dans un son rauque l’ ancienne nourrice étreignit le corps inanimé de la jeune femme en gémissant -tu morte ma nadiège ma colombe ouvre les yeux PROPN s’ écarta un peu et dit à le mi-voix à le yolaine –nous sommes obligés de faire soigner cette femme dans l’ état où elle est voulez -vous retourner à le château et m’ envoyer domestiques qui la transporteront dans une de les chambres de le pavillon puis vous ferez prévenir le médecin –vous ne croyez pas qu’ elle soit morte? –non ce doit être une crise cardiaque très violente ne vous émouvez pas ainsi ma chérie cette malheureuse ne peut plus nuire ",
"mais j’ avais été bien près de succomber et je jetais un regard craintif sur le temps qui devait s’ écouler jusqu’ à le mon retour toutes ces pensées se présentant en foule à le mon esprit touchèrent si vivement mon cœur que des larmes s’ échappant aussitôt de ma paupière vinrent mouiller la balustrade de le sanctuaire je n’ avais pas pleuré depuis mon départ les distractions de le voyage le désir de l’ inconnu les découvertes faites l’ espoir d’ en faire de nouvelles la surveillance difficile qu’ il m’ avait fallu exercer sur PROPN tout avait contribué à le sécher les larmes qu’ avait vues couler ma mère je restai assez longtemps agenouillé remerciant dieu de le fond de l’ âme de m’ avoir préservé à le mes premiers pas dans le monde des fautes qui m’ eussent coûté à le moi tant de regrets et à la pauvre veuve dont j’ étais le seul espoir tant d’ amertume et de douleur ",
"l’ explication fut vive et franche tous étaient trop sincères pour se bouder; aussi tous s’ avouèrent -ils qu’ ils avaient eu beaucoup d’ humeur l’ un contre l’ autre palmer pour n’ avoir pas été averti par thérèse de le lieu de sa retraite thérèse pour n’ avoir pas été mieux cherchée et plus tôt retrouvée par palmer –mon amie dit celui-ci vous semblez me reprocher surtout de vous avoir comme abandonnée à un danger ce danger moi je n’ y croyais pas "
] |
mademoiselle non je ne sais rien on me cachait la mort de mon frère on me prenait pour une femmelette sans doute étienne est mort | [
"où quand comment dites -moi tout mademoiselle vous voyez bien que je ne suis pas une femme comme les autres moi je ne pousse pas\\n' des cris et je ne me trouve pas mal je veux connaître la vérité tout entière ",
"entière vous entendez j' ai donné à le pays mon père et mon frère j' ai bien le droit\\n d' exiger qu' on ne me cache rien vous me dites qu' étienne est mort je l' ignorais ",
"veux savoir comment on me l' a tué parlez mais parlez donc une douleur vengeresse transfigurait son visage accourue dès les premiers\\n mots était tombée à le genoux sur le sable à le coin de l' allée ",
"elle sanglotait contraire pas une larme ne coulait sur la figure livide de faustine de courts la secouaient mais elle restait droite la tête haute avec une allure de colère\\n' implacable le capitaine maubert regrettait d' avoir parlé cette superbe créature\\n l' épouvantait avec sa souffrance furieuse faite de passion et de délire ",
"en dehors de\\n la grille les soldats entendaient et ils se parlaient bas échangeant des commentaires \\n' exaspérés pas un qui en cet instant ne se fût fait tuer pour cette noble fille le père et le frère succombaient presque à la même heure le capitaine maubert dit tout\\n' ce qu' il savait après la grande bataille livrée par les fédérés une soixantaine fugitifs se cachaient dans les bois le capitaine de bressier tombait entre leurs mains et après avoir cerné les gardes nationaux après s' être rendu maître de le poste qu' PROPN occupaient on trouvait étienne mort le corps troué de balles ",
"mais quel martyre dieu avait dû subir le malheureux le corps était tout noir meurtri de coups de\\n' crosse assez assez faustine elle ne pouvait pas en entendre davantage ",
"elle défaillait un instant elle cacha figure pâle entre ses mains malgré elle sa pensée surexcitée évoquait un épouvantable\\n' spectacle elle voyait étienne livré à les mains de ces hommes elle voyait ces êtres \\n' furieux de leur mort prochaine se ruant sur lui labourant son corps de coups de\\n' crosse lui crachant à le visage ",
"son frère si bon si noble si généreux abandonné à\\n' des brutes qui s' exerçaient à le torturer et elle recueillait chez elle un de bandits et grisée par des idées absurdement chevaleresques elle donnait asile à l' un\\n de ces meurtriers sa douleur délirait elle ne savait plus ce qu' elle disait elle savait plus ce qu' elle faisait ",
"violemment elle alla droit à la grille et l' ouvrit\\n toute grande entrez dit -elle celui que vous cherchez est ici les soldats se ruèrent dans l' allée "
] | [
"le génie de rossini nous conduit à une hauteur prodigieuse de là nous apercevons une terre promise où nos yeux caressés par des lueurs célestes se plongent sans y rencontrer d’ horizon le dernier cri d’ elcia presque guérie rattache un amour terrestre à le cette hymne de reconnaissance ce cantilène est un trait de génie –chantez dit la duchesse en entendant la dernière strophe exécutée comme elle était écoutée avec un sombre enthousiasme ",
"disons qu’ il y a heures de décalage entre les il est minuit à le paris et donc heures de le matin à le PROPN types un dans chaque ville décident de grimper jusqu’ à le pôle ils ont exactement le même chemin à le parcourir ils roulent à la même vitesse ils partent à des heures différentes et pourtant ils arrivent exactement ensemble à la même heure à le même endroit c’ est scientifique c’ est vérifié et pourtant il y a quelque chose qui ne va pas non? bourrassol promena son index sur la surface vernie et tapota le pôle de le bout de le doigt ",
"puis venant de ta bouche la somme francs lui paraîtra insignifiante cette petite broche que tu portes aujourd’hui à le ton corsage vaut à le moins cela PROPN se leva vivement toute frémissante francs est -ce possible jamais je n’ oserai demander cela à élie après tout ce qu’ il fait déjà pour ma famille –allons donc qu’ est -ce que cela pour lui ",
"gérard qui était rapproché de la fenêtre vit son père sauter en selle et donner à sa bête un vigoureux coup de cravache bientôt les sabots de bruno résonnèrent sur les pavés de la rue tribel le chevalier était parti en relevant la tête gérard aperçut dans le jardin voisin la heyrard qui fumait le long de les charmilles de la terrasse pensa -t-il je vais donc enfin avoir une explication sans se préoccuper de se faire ouvrir la porte close parmde seigneulles il enjamba la fenêtre et se laissa tomber sur le sol de la cour à le pas de baptiste ",
"une couturière prend rapidement mes mesures et empile les éléments de ma tenue sur son guichet paletot couleur moutarde musette de toile brodequins chéchia cramoisie à le gland bleu ciel pantalon-culotte de teinte kaki ceinture de laine écarlate —vérifie si a te va après il sera trop tard j’ enlève mes habits d’ hiver sous son regard pour passer ceux qu’ elle vient de me choisir quand je lève les yeux sur mon reflet dans la glace j’ ai l’ impression d’ être devant la photo d’ amadou diallo mon père celle que maman avait sortie de sa boîte à le couture la nuit de l’ accident à les aciéries cette fois pas de grands décors de machineries ni de mouvements de foule ",
"ailleurs ici toujours partout il n’ y eut qu’ un seul péché –quel péche –tenter dieu fit -elle et à le quoi bon je pense que vous êtes bien maladroit dieu regarde qui lui plaît s’ il ne vous regarde pas encore à le quoi bon à le quoi bon le tenter je en vérité je je n’ y avais pas songé ",
"je pensais à l’ univers entier à le ce que l’ homme ne pourra jamais contenir mes sentiments se déroulaient comme un ruban je tombais à l’ intérieur de moi gagnée par le vertige je sentais mes larmes monter mes forces me quitter nos corps se révélant puis se cachant l’ un l’ autre ",
"la seule chose qui m' embêtait un peu c' est que j' avais laissé le cochon d' inde à la maison il me manquait déjà heureusement honoré était tellement charmant qu' il me le faisait oublier c' était une petite bête vraiment gentille j' ai failli me trouver mal quand honoré a absolument voulu me faire goûter son pécari à l' ananas mais j' ai réussi à le prendre sur moi je sentais mon maquillage qui coulait j' avais très chaud ",
"ainsi avec ce vieux vasco de il tenait à le ce qu’ il demeure encore sur son banc mais il n’ aurait su dire pourquoi il y tenait c’ est tout et puisqu’ il y tenait il devait exister une bonne raison pour cela un jour il saurait laquelle il n’ y avait qu’ à le attendre qu’ elle se manifeste à son heure un jour en marchant il saurait pourquoi ",
"tu vas me promettre ...il l’ écarta avec impatience –ne parlons plus de cela laisse-moi je suis las et ta présence me fatigue lysis s’ éloigna une angoisse affreuse l’ étreignait "
] |
adieu monsieur j’ ai pu oublier votre visage non votre généreuse intervention quant à le m.trencavel tenez vous avez raison s’ il persistait à se mêler de mes affaires je l’ entraînerais à le quelque catastrophe dites-lui! elle sauta sur son cheval et partit à le fond de train fille de roi! murmura mauluys pauvre fille la route de blois a cetteépoque richelieu habitait le palais cardinal | [
"mais c’ est encore à l’ hôtel de la place royale qu’ il donnait ses rendez -vous secrets c’ est donc dans le même décor que nous le retrouvons racontant à le père joseph la scène qui s’ était déroulée à le louvre maintenant ajoutait -il n’ est plus à le redouter –gardez -vous de le croire dit le père joseph –que peut -il contre moi? gronda richelieu ",
"il peut vous faire croire qu’ anne d’ autriche vous aime vous l’ avez déjà cru vous avez écrit cette lettre insensée –oui oui murmura richelieu heureusement nous l’ avons reconquise et maintenant qu’ elle est brûlée –oui fit l’ eminence grise respirant n’ y pensons plus la lettre est brûlée brûlée par vous pendant quelques minutes ils demeurèrent silencieux ",
"eh bien reprit le père joseph ce que vous devez redouter c’ est un nouveau piège de ce genre gaston y excelle richelieu secoua la tête et soupira il faut continua l’ eminence grise il faut que le mariage de gaston et de mlle demontpensier se fasse à le plus tôt –ce mariage sera un fait accompli d’ ici un mois mlle est à le paris mandée par moi ",
"–bien mais ce n’ est pas tout délivré de gaston fortement armé par l’ assurance écrite que vous a remise le roi vous pouvez vous devez frapper de terreur la noblesse de PROPN avant de commencer l’ extermination de les huguenots a la tête de cette noblesse indomptée se trouvent césar de vendôme et son frère le grand-prieur frappez -les ",
"la part qu’ ils ont prise à le ce misérable complot de fleury vous en donne le droit –je suis résolu à le demander leur tête –ne tuez pas vendôme et bourbon mais jetez -les dans un cachot voilà ce qu’ il faut demander à le roi faites-lui valoir que le mariage de vendôme avec l’ héritière de les penthièvre lui a inspiré de vastes ambitions ",
"quant à le grand-prieur PROPN déteste et redoute cet intrigant il signera tout ce que vous voudrez et pourtant après l’ affaire de fleury il faut du sang prenez boutteville son algarade sur la place royale vous le livre ce n’ est pas tout ",
"nous avons frappé anne d’ autriche dans la princesse de condé par l’ arrestation d’ PROPN portons à la reine un deuxième coup plus rude que le premier en frappant la duchesse de chevreuse –elle a la vie sauve c’ est promis dit richelieu –respectez pour le moment sa vie et sa liberté mais frappez -la –et comment s’ écria le cardinal ",
"PROPN reprit le père joseph vous livrerez à le bourreau l’ amant qu’ adore la duchesse de chevreuse richelieu –celui qui devait vous frapper il y eut une minute de silence puis le cardinal reprit: les rapports de les espions disent que la duchesse a pris la route de blois après avoir un instant touché fleury la route de blois dit le père joseph c’ est la route de nantes nantes c’ est la clef de la bretagne ",
"le duc de vendôme va à le nantes il faut y arriver avant lui ou en même temps que lui si vous ne voulez pas que PROPN soulève la bretagne il faut que le roi se décide à le cette démonstration il faut que de sa personne il marche sur nantes PROPN dit le cardinal "
] | [
"songez à le ce que nous sommes vous lui moi. vous aimez sténio! cela n’ est pas et ne peut pas être songez -vous à les siècles qui vous séparent de lui? vous fleur flétrie battue de les vents brisée; vous esquif ballotté sur toutes les mers échoué sur toutes les grèves vous oseriez tenter un nouveau voyage vous n’ y songez pas lélia! à les êtres comme nous que faut -il à le présent le repos de la tombe ",
"je l’ appellerai quand j’ aurai fini avec toi tu as reçu un coup de téléphone de janvier il est toujours à l’ hôtel de les cigognes le type dort bon oui bon c’ est toi qui vas aller prendre la planque à sa place d’ accord vieux bonne nuit méfie -toi quand même s’ il s’ éveille on ne peut pas savoir quelle idée lui passera par la tête un instant veux -tu téléphoner à la brigade fluviale il faudrait que demain matin ils envoient des hommes-grenouilles à le pont de bir-hakeim un peu en amont à une quarantaine de mètres à le plus ils devraient trouver un pistolet qui a été lancé de la rive oui dis que c’ est de ma part il raccrocha et forma le numéro de le laboratoire —moers il paraît que vous m’ avez cherché? vous avez retrouvé la balle dans le mur comment?... probablement de le envoyez -la donc à le gastinne-renette il est possible que demain nous ayons une arme à le lui montrer et les empreintes je m’ en doute un peu partout de tous les et de plusieurs personnes différentes des hommes et des femmes cela ne me surprend pas car on ne devait pas souvent faire le m",
"le père bataillet leur parla d’ abord son papoua de par là-bas mais comme ce n’ était pas le papoua de par ici naturellement ils n’ y comprirent goutte cicéron franquebalme qui savait à le peu près l’ anglais essaya de cette langue excourbaniès leur bredouilla quelques mots d’ espagnol mais sans plus de succès l’ un que l’ autre faisons -les toujours manger dit alors tartarin on ouvrit quelques boites de thon ",
"vers l’ automne le bruit se répandit qu’ une apparition hantait chaque soir la brèche de pierre qui sépare le cimetière de le sentier c’ était un mort enveloppé de son suaire PROPN figure invisible ne bougeant pas la vulgarisation de les idées scientifiques hasarda quelqu’un dissipe peu à le peu ces superstitions ridicules chantenef sans relever l’ interruption continua de sa voix égale et un peu traînante il dit les terreurs de les paysans les touchantes croyances relatives à les âmes de le purgatoire la foi indéfectible de les simples à les choses immatérielles son éloquence toute vibrante d’ indignations contenues fit un moment frissonner tous ces jouisseurs à l’ âme sordide pour toujours captive à le cercle infernal de la chair et de l’ or ",
"inclinons -nous voici le laurier de les poëtes voici le laurier de les triomphateurs aussi le laurier de les jambons mais il est un autre laurier plus humble qui servait aussi a couronner les triomphateurs et qui a échappé à le cette infamie d' être employé dans les sauces et de décorer les membres enfumés d' un animal immonde c' est le laurier alexandrin qui ne croît qu' à l' ombre de les arbres et dont on retrouve l' image sur des médailles et des monuments anciens le laurier autrefois à le ce qu' il paraît préservait de la foudre: sous ce rapport il me semble avoir été remplacé avantageusement par le paratonnerre ",
"la porte demeura fermée tout le reste de la journée toute la nuit; luguet et caroline se tenaient l’ oreille collée à le cette porte ils entendaient remuer les meubles ouvrir et fermer les armoires et de temps en temps sortir de cette poitrine déchirée de les sanglots sourds et étouffés enfin le lendemain vers heures de le matin la porte s’ ouvrit PROPN parut et trouva son gendre et sa fille agenouillés devant cette porte ils avaient passé la nuit ",
"le cas échéant pourrais -je trouver à le kergrist ou dans les environs chambre et pension dans une maison tranquille et modeste afin de m’ y installer plusieurs semaines jours après annik le goël répondait: notre maison est bien simple mais assurément tranquille mon frère navigue sa chambre est libre nous la louons souvent pendant la saison nous serions bien heureux de vous y recevoir alors joyeusement décidée annie vaqua à les apprêts de le voyage environnée de mirages bleus et verts dansaient bateaux menhirs et clochers à le jour *avant la fin de la quinzaine la touriste novice se trouvait transportée à le vannes.ravie déjà enfantinement par le trajet en chemin de fer le long de la riante vallée de la loire à le laquelle succédait vers redon une nature plus accidentée des collines à les arêtes sèches des champs à les pommiers lourdement chargés annie huma avec bonheur l’ air frais et mordant qui lui fouettait le visage ",
"fit -il il y avait une chose qui ne faisait pas défaut à le jeune homme le courage physique il s’ approcha de l’ être qui gisait affalé contre les vélos bavant la mâchoire décrochée les yeux ouverts mais fixes gabin s’ accroupit et toucha le corps pour s’ assurer qu’ il avait une consistance et que ce n’ était donc pas une hallucination mais qu’ est -ce que tu fous la ̀? ",
"je compris avec un temps de retard qu’ elle faisait allusion à le ma voiture et je lui répondis que oui elle roulait et vous dis -je question qui en toute rigueur semblait se référer à ses propres problèmes de déplacement notoirement nuls et qui bien sûr conçus -je avec gêne s’ étendait bien qu’ elle témoignât chez moi d’ une inquisition polie à la sphère de l’ intimité mais ne restez pas sur le trottoir me dit -elle de le reste sans y répondre entrez minutes et je crus comprendre que la boutique ou ̀ elle se tenait lui appartenait puisque aussi bien en entrant je n’ y vis personne d’ autre avant de m’ aviser qu’ il n’ était pas possible à l’ examen qu’ on proposât dans ce local encombré notamment envahi de cartons scotchés quoi que ce fût à la vente je vois que vous vous posez des questions me dit -elle c’ est une ancienne boutique que je rachète ne faites pas attention à le désordre et vous allez vendre quoi? lui dis-je ",
"tous les parents pleurent les mêmes larmes ils ont des souvenirs d’ avenir il y a ceux qui me tapotent le dos et m’ assurent comme si j’ avais raté mon bac que je vais finir par y arriver celles qui sont fières de la santé de leurs enfants et laissent percer la vanité sous leurs condoléances tout le monde ne réussit pas à donner la vie il y a ceux qui allaient justement me téléphoner ceux qui ne m’ en parlent pas parce qu’ il ne faut pas confondre la vie professionnelle et la «vie privée ceux qui étouffent l’ affaire comme si elle n’ était pas très catholique il y a ceux qui rasent les murs pour nous éviter la mort et moi ceux qui pendant des années sont venus fois noyer leur spleen dans notre whisky et n’ ont pas un instant l’ idée de venir noyer le nôtre ceux qui ont perdu notre adresse ceux qui sont –mais pourquoi ne téléphonent -ils pas "
] |
–bien sûr reconnut abel on peut voir a comme un temps s’ écoula on apporta leurs bières un second temps s’ écoula –j’ ai une idée | [
"–oui anticipa abel la bouche emplie de houblon fermenté –c’ est à le propos de le paquet dit carrier parlons de le paquet la gorge d’ abel se serra vivement obstruant le passage de le liquide qui tenta de s’ enfuir par le nez occasionnant une apnée passagère accompagnée d’ étouffement suffocation vifs picotements nasaux toux compulsive et pleurs irrépressibles céphalée plus malaise –allons allons fit carrier ",
"il lui tapait dans le dos comme on fait dans ces cas-là –quel paquet filtra le gosier contracté –le paquet que vous transportiez le jour où nous nous sommes rencontrés sur le quai vers stalingrad vous ne vous rappelez pas un assez gros paquet autant qu’ il m’ en souvienne plutôt rond un moment dit abel ",
"enfin dans son esprit les choses s’ assemblaient sa fortuite possession de le carton à le chapeau sa rencontre non moins fortuite avec carrier la particulièrement fortuite divination de son âge exact par celui-ci enfin l’on ne peut plus fortuit surgissement dans la conversation d’ une date essentielle de sa biographie tout cela devenait susceptible de s’ emboîter toutes ces fortuités risquaient de s’ annuler entre elles et abel de se trouver pris à un piège dont il pouvait distinguer quelques contours quelques leviers bien que lui échappât comme à le tant d’ autres la finalité de le phénomène abel se reprocha de ne pas s’ être débarrassé de le carton à le chapeau comme il l’ avait projeté juste après qu’ il en eut pressenti le danger potentiel le jour de sa rencontre avec carrier ils avaient passé un moment ensemble sans que le moindre propos fût tenu sur l’ objet ensuite abel était rentré chez lui tout à le son affaire de cette nouvelle connaissance et conséquemment insoucieux de le carton que par la suite il négligea le remisant sur un inaccessible rayonnage e",
"abel s’ en voulut le carton à le chapeau pouvait bien être en effet le premier déclic actionnant l’ engrenage de le piège que renforçait irréversiblement tout cela était encore obscur mais PROPN s’ attendrit sur lui-même le malheureux hasard gisait inanimé quand même il se reprit et somma rudement l’ autre de dire ou il voulait en venir ",
"carrier parut surpris presque choqué de ce ton –mais nulle part protesta -t-il rien de le tout j’ ai subitement pensé à ce paquet simplement je me souviens qu’ il m’ avait frappé je ne sais pas pourquoi je me demandais ce qu’ il pouvait y avoir dedans on s’ interroge parfois sur de ces choses ",
"et puis je n’ ai pas osé vous demander je ne voulais pas être indiscret sa voix sonnait très naturellement il avait l’ air peiné maintenant d’ avoir irrité abel il offrait ses excuses; abel les accepta que croire cette fois encore carrier n’ avait rien dit de plus que ce qu’ on peut dire par hasard rien n’ outrepassait les bornes de le hasard certes l’ accumulation de ces hasards convergents avait quelque chose d’ accablant mais de tout cela n’ émergeait aucun indice réel de le dispositif persécuteur qu’ il venait de pressentir tout pouvait encore être fortuit ",
"tout pouvait encore être mis sur le compte de le malheureux hasard le malheureux hasard retrouva ses esprits ouvrit un œil reprit son souffle et de le poil de la bête malgré ses infinitésimales chances de survie il était là présent possible et abel résolut de se cramponner à le lui fit carrier atroce c’ était quoi ce paquet? hasard ou non-hasard il n’ était pas utile de mentir ",
"eh bien c’ était un paquet dont PROPN s’ était trouvé dépositaire qui contenait des objets dont l’ utilité lui échappait dont il avait envisagé de se débarrasser précisément le jour de leur rencontre et qu’ il avait finalement gardé chez lui par négligence inconséquence voilà ce que c’ était carrier l’ écoutait avec une expression de murène tapie à le tréfond de ses pupilles qui glaça d’ horreur le malheureux hasard –voilà conclut abel –vous savez ce qu’ on va faire? ",
"–à quel propos? fit abel qui chevauchant le malheureux hasard hors d’ haleine espérait qu’ on allait maintenant parler d’ autre chose –le paquet dit carrier le carton on va le ramener à son propriétaire –mais je ne le connais pas son propriétaire –moi dit carrier moi je le connais "
] | [
"à le mon avis il a été tenté par les gros prix que gagnent les ouvriers dans les provinces dévastées je lui écris des bouts de billet; elle tirait de la poche de sa robe des carrés de papier et les leur montrait; je ne veux pas qu’ il ait trop faim le pauvre petit car la route est longue longue j’ ai idée que vous l’ avez peut-être rencontré? il est par là ou par là de son bras qui tenait encore les billets elle traçait une large ligne en l’ air qui désignait toute la campagne autour de le bois et comme ces jeunes gens devinaient bien à le présent qu’ elle avait l’ esprit troublé plusieurs s’ étaient mis à le rire; d’ autres la prenaient en pitié un homme disait en arrière elle est folle un second plus bas: tais -toi donc! folle de cœur n’ est pas méchant la paix vous autres ",
"l’ argent était reste l’ amour était parti il s’ en était conservé pourtant quelques étincelles car il avait été vif de part et d’ autre mais ils ne se piquaient pas d’ une fidélité exagérée chacun allait à ses affaires et à ses plaisirs et ils s’ entendaient ensemble en bons camarades égoïstes sans scrupules et prudents leur fille était entre eux un lien tout en faisant l’ objet d’ une rivalité sourde car ils l’ aimaient jalousement ",
"—à hauteur de son atelier? —non vous trouverez une lingerie il me semble l’ avoir aperçue assez bas dans la rue la vitrine en effet était étroite à l’ intérieur une vieille fille sèche se tenait derrière le comptoir et repliait des combinaisons elle parut étonnée de voir un homme seul entrer dans son magasin qu’ est -ce que je peux pour votre service ",
"–oui line je vous ai vus cela ne fait rien heureusement c’ est fini maintenant tout est comme avant line me dit des choses merveilleuses –tu m’ as manqué ",
"—pourquoi vous dites je pense que vous êtes un garçon bien plus rusé que vous ne voulez le montrer bruno —je ne comprends pas mais si mais si vous comprenez dans le fond on se ressemble nous on sait où on va hein —non je ne sais pas —moi je crois que oui ",
"elles ne pleurent pas les fleurs disparues elles en situent le buisson dans le site elles en transmettent la position à les autres ouvrières cette danse qui fait retour en langue grecque est dite un théorème» chapitrexv théorique etcynégétique qu’ est -ce qu’ une chasse ",
"si vous saviez comme il était heureux d’ avoir une petite fille pour jouer avec elle et lui apprendre ses chansons toujours joyeux toujours riant de son bon gros rire il ne redoutait que le moment où l’on viendrait m’ arracher de force d’ entre ses bras si vous l’ aviez vu pendant que ces misérables étaient là comme il sanglotait et maguelonne épuisée haletante suffoquée par son émotion élevait vers la capuce noire de monpelas ses grands yeux humides et suppliants PROPN répliqua -t-il que m’ importerait tout ceci si mes intérêts les plus chers la réussite de mes projets ne s’ y trouvaient gravement intéressés faire pleurer une petite fille et gémir un aubergiste la belle gloire ",
"c' est bien ce qu' elle a toujours ressenti de ce côté-la c' est dans le vertige qu' elle a trouvé la raison de faire ce qu' elle ne comprend pas qu' elle ait fait tout d' un coup la tête vous tourne et on se jette on pousse un cri. c' est une drôle de chose tout de même! est -ce que c' est de l' amour cela? comment voulez -vous demander à une femme si ce qu' elle éprouve est de l' amour quand elle se précipite ainsi de le haut de le parapet? est -ce qu' elle sait est -ce qu' elle réfléchit? est -ce qu' elle étiquette ses sentiments plus tard longtemps après elle vous répondra; quand le temps aura passé et aplani le terrain quand sa pauvre cervelle ne sera plus exposée à se pencher vers ces défaillances de le sol qui appellent avec une insistance à le vous rendre fou ",
"dans l’ un ou l’ autre cas vous êtes un ravisseur que je rencontre à le moment ou ̀ il met la main sur un trésor trésor d’ honneur le plus précieux de tous tenez croyez -moi prenez cette arme emmanuel jeta un de les pistolets à les pieds de paul; et défendez -vous! vous pouvez me tuer monsieur répondit paul en s’ accoudant de nouveau contre la cheminée comme s’ il continuait une conversation ordinaire quoique je ne pense pas que dieu permette un si grand crime mais vous ne me forcerez pas à me battre avec vous je vous l’ ai dit et je vous le répète ramassez ce pistolet monsieur dit emmanuel; ramassez -le je vous le dis! vous croyez que la menace que je vous fais est une menace vaine: détrompez -vous ",
"leur rencontre a trouvé sa nuance il arrête un taxi: à le manoir de touraine et pour elle il explique c' est tout à le côté de l' opéra petites salles tranquilles on y mange bien et après: pendant que je vous tiens je vous demanderai quelque chose qui vous paraîtra sans doute stupide mais qui ne cesse de me trotter dans la cervelle –c' est quoi? –vous verrez le taxi les dépose devant une façade étroite "
] |
il mangeait ce qu’ il fallait rien que ce qu’ il fallait et se servait lui-même ne voyant personne de sa classe quelquefois il causait avec des gens de le peuple ou des voyageurs mais ne formait aucune liaison et on ne pénétrait pas chez lui il lisait beaucoup écrivait puis brûlait ses manuscrits sans que nul ne les ait jamais vus il rencontra une fois un sage qui faisait le tour de le monde ce sage s’ appelait jean | [
"il n’ était pas la lumière mais il croyait servir de précurseur à la lumière ce jean lui dit: monsieur je tombe d’ accord avec vous que beaucoup de choses de ce temps sont odieuses mais leur œuvre destructive est nécessaire pour préparer la place nette à les perfections qui viendront ensuite en d’ autres termes et pour me servir d’ une phrase courante nous sommes dans une période de transition je veux vous croire mais je me soucie peu de ce qui sortira de vos ravages surtout si c’ est neuf je ne connais pas les mœurs futures pour les approuver les costumes futurs pour les admirer les institutions futures pour les respecter et je m’ en tiens à le savoir que ce que j’ approuve ce que j’ admire ce que j’ aime est parti ",
"je n’ ai rien à le faire avec ce qui succédera en conséquence vous ne me consolez pas en m’ annonçant le triomphe de parvenus que je ne veux pas connaître chapitre puisque vous désirez le savoir mademoiselle dit conrad à le harriet ce que j’ ai commencé ce matin c’ est une statue d’ PROPN vraiment pourquoi prendre un pareil sujet? PROPN n’ est plus guère à la mode ",
"il m’ importe peu je conçois que la forme de ses poëmes ait vieilli et que leur phraséologie semble désormais caduque mais le personnage me charme quoi! un homme de nuages? de nuages sans doute et de nuages de le couchant ne voyez -vous pas ce cœur malheureux rempli de l’ image de les héros et de les temps qui ne sont plus rempli de piété pour un passé qui s’ efface; ",
"poursuivant d’ un regard triste et d’ une affection douloureuse un soleil déjà et qui va s’ éteindre à le sein de les flots méchants d’ une mer impitoyable ne lui trouvez -vous pas toute la noblesse toute la grandeur de l’ invincible fidélite il aime et il perd tout il aime et il va rester seul! il aime et il n’ oubliera jamais ",
"il aime et il ne s’ attachera pas à le ce qui triomphe il aime et il ne veut rien savoir des qualités des vertus des mérites des grâces des séductions de ce qui va régner parce que le nouveau maître aura pris la place de celui qu’ il a servi! il aime enfin et il mourra aimant toujours pour le moins une telle nature intéressera un petit nombre d’ élus et c’ est à le PROPN que je parle je ne me représente pas le poëte de fingal comme un vieillard ",
"la vieillesse est froide et n’ ayant plus longtemps à le vivre ne s’ occupe qu’ à le disputer à les doigts de la mort déjà étendus sur elle les fils épars d’ une existence brisée et qu’ elle va trancher tout à l’ heure j’ en ferai un homme dans la force de l’ âge ayant encore beaucoup à le souffrir le sachant l’ acceptant et inébranlable PROPN regarda conrad elle frissonna à le souvenir de son propre passé vous souffrez lui dit -elle ",
"il avait parlé sans dessein il resta surpris lui-même des paroles sorties de sa bouche et de la chaleur qu’ il y avait mise et par un effet naturel pour les avoir prononcées comme pour les avoir pensées il se trouva désarmé la fougue de ses chagrins s’ emparant de lui le bouleversa pâle indécis il appuya ses coudes sur la table et regardant harriet avec une expression que celle-ci ne lui avait jamais vue mais qu’ elle comprit d’ abord: vous êtes lui dit -il la fiancée de nore voulez -vous faire pour moi ce que la sœur la plus noble la plus vénérée pourrait faire ",
"si je le puis de suite! faites -moi pleurer je ne sais pas pleurer depuis des semaines depuis des mois il me semble que si je pouvais réussir à le tirer de mon sein un torrent de larmes ces larmes brûlantes amères sanglantes une fois sorties je guérirais que dites -vous là mon ami? s’ écria harriet elle fut envahie par la pitié la plus vraie et désira pouvoir consoler celui qui était là devant elle ",
"il suffit d’ un pareil instinct d’ un tel mouvement même lorsqu’ il ne s’ exprime que d’ une manière imparfaite pour agir sur un être misérable conrad sentit planer cette commisération bienfaisante et lorsque PROPN lui prit la main les larmes commencèrent à le couler lentement sur son visage grosses troublées mais à le lieu de lui faire de le bien cela ne servit qu’ à accroître l’ intensité de sa douleur il en arriva à le point de ne pouvoir plus se maîtriser jusqu’ alors il l’ avait fait ses forces y avaient suffi à le peine mais enfin elles y avaient suffi "
] | [
"à le mépris de le danger il se laissa glisser de branche en branche et son revolver à la main s’ enfonça dans le taillis il eut même l’ audace de gagner la lisière plus dense de la forêt qu’ il explora mais il ne trouva rien malgré ses investigations des vols de corbeaux s’ abattaient dans les clairières et devant lui couraient et s’ enfuyaient tous les petits fauves de les bois mais de la tigresse nulle trace ",
"PROPN avait reçu un coup de poignard sous les côtes une balle lui avait emporté un morceau de l’ oreille droite une autre lui avait labouré l’ épaule gauche le docteur perrot avait un bras cassé une joue tailladée le chef mécanicien couché sur la hanche ne pouvait plus remuer sa jambe traversée de part en part PROPN ne comptait pas moins de entailles de le sommet de le crâne au-dessous de le genou; avait le front ouvert le pont de la grâce de dieu n’ était qu’ une mare de sang ",
"tous fils de paysans ils n’ avaient rien autre chose que les faibles émoluments accordés à les prêtres et leurs minces économies furent employées à le passer les temps malheureux de la révolution quand PROPN rétablit le culte catholique l’ abbé chapeloud fut nommé chanoine de PROPN et birotteau devint vicaire de la cathédrale PROPN se mit alors en pension chez mademoiselle gamard lorsque PROPN vint visiter le chanoine dans sa nouvelle demeure il trouva l’ appartement parfaitement bien distribue mais il n’ y vit rien autre chose ",
"mais qu’ il ne me méprise pas comme il doit le faire plus que la dernière de les courtisanes c’ était là maintenant l’ espoir qui la rattachait à la vie à le sortir de sa crise cérébrale elle se fût tuée si elle n’ avait eu soif de cet entretien nouveau où elle voulait mettre à le nu son âme n’ osant pas du reste reparaître devant andras n’ ayant même point la pensée d’ aller vers lui résolue à le attendre de le fond de sa solitude devenue plus farouche –elle ne savait quelle occasion quel secours de le hasard elle avait songé pourtant à le yanski par elle pouvait faire dire à le andras tout ce qu’ elle voulait que son mari –son mari ",
"elle vivait seule toute seule toute seule avec son petit frère se levant avec l’ aube et se couchant quand elle avait dit adieu à la première étoile une amie inconnue qui lui jetait un regard sympathique à le travers de les vitres a peine si on la rencontrait de temps en temps à la fontaine où papillonnaient toutes les filles de le village en chantant des ballades mais comme je l’ ai dit le dimanche plus belle encore car elle ne songeait qu’ à le dieu on la voyait passer pour aller à la messe elle fuyait le monde comme une âme exilée non pas qu’ elle craignît de montrer sa figure ni ses beaux yeux qui rappelaient le ciel ni ses cheveux ondulés où le soleil avait oublié des rayons mais la candeur est ainsi faite qu’ elle a peur du grand jour comme si c’ était déjà un péché de trop montrer ce qui est beau ",
"ou plutôt c’ était une peur en marge et au-delà de la peur ordinaire le sens de le danger ne lui servait pas de source je tremblais parce que chaque seconde maintenant me rapprochait d’ une rencontre d’ une alliance en dehors de la condition humaine car si mon pressentiment était juste et je savais maintenant qu’ il l’ était je tremblais de plus en plus vite ma peur croissait d’ instant en instant ",
"—vous pouvez la laisser entrer finit par décider maman —vraiment s’ étonna grand-marraine la propre sœur de le baron melchior je vous ai vue repousser chaque visiteur refuser chaque colis mais ouvrir votre porte à une mirage dont le frère a été tué par votre neveu ça ne vous paraît pas imprudent —nous avons toujours été solidaires elle et moi ",
"puis ayant encore répété le même cri je revins lentement m’ empêchant toujours de courir les arcades défilèrent sous mes yeux une seconde fois et je rentrai dans la chambre de le grand-père qui ne me fit aucun compliment et parut trouver la chose toute naturelle assieds -toi siegfried me dit -il le vent souffle fort n’ est -ce pas il fait bien froid dehors oui grand-père ",
"peut-être étaient -ce des matelots anglais révoltés comme ceux de la bonnty l’ abondance de les animaux et de les plantes d’ origine européenne semblerait pourtant indiquer une colonisation régulière et des rapports plus ou moins persistants avec la mère patrie tout en discutant ces hypothèses on redescendit à le plateau étaient restés les équipages le commandant maucarut s’ empressa de leur communiquer les quelques notions certaines que les officiers et lui avaient pu rassembler nous nous trouvons à des centaines de lieues de toute terre habitée dit -il en terminant il y a fort peu de chances pour qu’ un navire passe dans ces parages et nous y recueille ",
"fais -en réserve ou installe -toi dans cette région où il en pousse partout si tu n’ en prends pas pendant jours tu commenceras à le mourir elle sourit c’ est ce qu’ elle voulait elle ouvre la fiole et boit tout d’ une traite sans hésiter "
] |
eh bien voyons tu ne m’entends-pas? dépêche -toi il se décida passa lentement ses chaussettes et étendit le bras sans rien dire qu’ est -ce que tu veux mon mon machin quel machin | [
"mon chose tu sais bien je dors nom de dieu mon pantalon une fois culotté il se leva vint à sa cuvette qu’ il emplit et se débarbouilla en silence j’ attendais assis sur le lit feuilletant un indicateur de chemins de fer je murmurai: bon a va bien il y a un train à le heures ",
"il se retourna: tu dis je dis que nous avons un train dans quarts d’ heure il répéta: dans quarts d’ heure ajouta même: tant mieux sans savoir pourquoi et seulement alors brusquement songea à le me demander ce qui se passait oh répondis -je je te conterai cela dans le train ",
"j’ ai eu avec un voisin de chambre une affaire bête comme une oie et qu’ il serait trop long de t’ expliquer voilà tout ah! fit -il très indifférent le pauvre diable dormait debout tenait à le peine sur ses jambes l’ œil en dedans battant des paupières devant la flamme de la bougie il cherchait d’ une main incertaine son faux-col qu’ il avait sous le nez d’ une voix empâtée de sommeil il proposa cependant: si c’ est un type qui t’ embête on pourrait lui casser la gueule ",
"m’ écriai-je ne t’ occupes donc pas de cela s’ il m’ eût plu de casser la figure à ce monsieur je la lui eusse cassée sans toi et il y a beau temps que ce serait fait achève de t’ habiller et viens c’ est tout ce que je te demande je dus lui nouer sa cravate et lui tendre les manches de son pardessus de même sa toilette achevée je me chargeai de sa valise et ainsi flanqué de sacs comme un simple âne de moulin: nous y sommes? eh bien en route ",
"j’ ouvris la marche bernard son bougeoir à la main descendait sur mes talons je lui soufflai: surtout tiens -toi bien à la rampe j’ avais un trac de tous les diables que le pied venant à le lui manquer il ne s’ écroulât bruyamment et ne jetât pour la seconde fois de la nuit le bouleversement dans l’ hôtel; mais grâce à le dieu il n’ en fut rien et la descente s’ accomplit sans accroc ",
"ensuite ce fut le tour de le garçon avec lequel je dus presque me battre pour arriver à me faire comprendre donner mon compte tirer le cordon et indiquer le chemin de la gare que nous atteignîmes enfin après minutes de marche sous la pluie juste à le temps pour sauter dans le train à le passage le moment de l’ exécution était venu l’ époux de margot que la course et la douche avaient tout de même réveillé se calla les mains sur les cuisses et demanda: avec tout ça j’ en suis toujours à le même point moi c’ est insensé une histoire pareille tu t’ es dispute battu? ",
"je songeai d’ abord à lui lâcher à les jambes le premier conte à le dormir debout qui me fût passé par la cervelle mais les multiples émotions de cette nuit accidentée ayant pas mal rogné les ailes à le ma faculté d’ improvisation j’ empoignai tout bêtement le taureau par les cornes et narrai l’ aventure telle qu’ elle s’ était passée à le nom près naturellement bernard non moins naturellement trouva l’ histoire excellente et s’ en égaya très fort à le mes dépens fâché seulement de n’ en point connaître l’ héroïne dont il me soupçonnait sourdement disait -il de vouloir lui taire le nom pour faire de la cachotterie je dus lui jurer sur l’ honnear qu’ elle n’ était pas la femme d’ un camarade commun et même me ficher en colère pour parvenir à l’ en convaincre a ou mois de PROPN sa femme se trouvant de passage à le paris PROPN me pria à le dîner je me rendis à l’ invitation et je trouvai déjà installé à le salon et se levant à le mon entrée un capitaine de hussards en tenue qui me fut présenté sous le nom de m. robert de villènes ",
"il me tendit immédiatement la main avec une aisance gracieuse sentant d’ une lieue l’ homme aimable et le gentilhomme accompli la tête et les manières me revenaient assez mais cette diable de culotte rouge en éveillant dans mon esprit je ne sais quel lointain souvenir de pantalon également rouge entrevu sur un bras de fauteuil par un entrebâillement de porte me taquinait je saisis donc à la volée une occasion qui se présenta d’ emmener bernard dans un coin et de lui demander à le mi-voix qui est ce monsieur et depuis quand le connais-tu? d’ aujourd’hui même dit -il c’ est un officier que ma femme voit quelquefois en province chez sa tante venu en permission de jours à le paris il a été assez aimable pour venir saluer margot et je n’ ai cru pouvoir mieux faire que de le garder à le dîner ",
"il est charmant ce garçon-là n’ est -ce pas tout à le fait charmant répondis -je j’ étais fixé ou à le peu près le dîner fut cordial et gai m. de villènes s’ y montra à la fois homme de le monde et homme d’ esprit excellant dans l’ art difficile de tenir le crachoir tout ensemble avec brio et discrétion "
] | [
"dieu ait leurs âmes pendant toute cette longue et douloureuse marche les souvenirs d’ occident revenaient à les malheureux croisés plus frais et plus chers que jamais ils avaient été ranimés chez godefroy par la mort de son beau-frère robert de clèves peu de jours se passaient -ils sans que le général chrétien parlât à le son jeune ami rodolphe d’ alost de sa charmante nièce béatrix sûr qu’ elle ne disposerait pas de sa main sans sa permission il avait l’ espoir si l’ entreprise sainte ne l’ enchaînait pas en palestine pour un trop long temps d’ unir rodolphe à le béatrix et il avait si souvent et si chaudement parlé d’ elle à le jeune guerrier que celui-ci en était devenu amoureux sur le portrait qu’ il lui en avait fait et que si par hasard pendant une journée godefroy ne parlait pas de béatrix à le rodolphe c’ était rodolphe qui en parlait à le godefroy arriva enfin devant antioche après un siège de mois la ville fut prise mais à les marches sous un soleil ardent à la soif dans le désert succéda bientôt un autre fléau non moins terrible la faim il n’ y ",
"–qui est là demanda le chambrion c’ est moi répondit une voix au-dehors moi hector qui ai fait buisson creux tout le jour et qui ne veux pas m’ en revenir bredouille –n’ ouvrez pas ",
"ma mère prétendait que c’ était sa faute mon père répondait que non que ce n’ étaient que des bruits qu’ on se rendrait compte qu’ il n’ y était pour rien —pourquoi quand tu as appris que marcel l’ accusait n’ as-tu pas proteste —on ne m’ aurait pas cru une fois encore maigret croyait saisir une nuance un rien quelque chose de trop subtil pour être exprimé ",
"PROPN ne comprenait pas bien encore roland ajouta: monsieur sera habillé comme un paysan il se noircira les mains et le visage et tu le feras passer pour un petit pâtre de le jura maintenant va te coucher et sois prêt à le partir vers heures de le matin PROPN salua et se retira chapitre l acomtessefit une pause puis elle reprit: –le lendemain en effet et bien avant le jour j’ étais sur pied ",
"la méthode est bonne puisque de cette façon on peut se poster autour de la bête la feuille sourit et prit le chemin de le retour à la grande surprise de les trappeurs le sioux mit la main sur l’ épaule de la feuille puis il fit signe de mettre en joue la feuille toujours souriant fit un signe de tête négatif le sioux n’ insista pas ",
"on ne vient pas me voir j’ avais cru qu’ on m’ aimait un peu il disait cela avec inquiétude elle une véritable paysanne un peu rude et sèche très ignorante ne pouvant rien moralement pour son fils incapable même de lui faire une lecture le soir quand il devenait fiévreux et impatient de son immobilité le rassura pourtant lui dit ce qui en était la fête qui s’ approchait occupait tout le monde c’ est bientôt alors demanda philippe mais oui c’ est bientôt ",
"on pèse de tout son poids pour la faire revenir tu t’ agites ainsi comme un pantin à le bout de sa ficelle d’ abord pour rassembler les ouailles et puis les faire attendre que le corps descende jusqu’ à l’ église c’ est l’ été tu as tombé la veste et tu te démènes comme un frénétique comme un quasimodo secoué de contorsions tandis que par la porte ouverte de le clocher devant le mur de la grange tu aperçois les assistants immobiles statufiés dans la déférence due à les deuils il y a là dans la foule et juste dans ton champ de vision josiane et sa fille celles -là même qui t’ accablaient d’ injures quelques années auparavant ",
"à le centre de ces lingeries protectrices ma mère avait glissé lesobjets fragiles sous mon bras gauche verres de lampe et une petite danseuse en plâtre toute nue et la jambe en l\\'air sous mon bras droit une salière géante en verre de venise fr. chez notre ami le brocanteur et un réveille-matin de grande taille fr. qui devait sonner puissamment angélus de les chasseurs comme on avait oublié de arrêter entendais à le travers les couvertures son tic ferblantier enfin mes poches étaient bourrées de boîtes d\\' allumettes et de sachets de papier qui contenaient de le poivre de la noix muscade des clous de girofle de le fil des aiguilles des boutons des lacets de souliers et encriers cachetés de cire ",
"il semblait si sûr de lui et elle croyait de toute son âme qu’ il n’ abandonnerait pas la cause de la pauvre orpheline qui avait mis en lui sa confiance un trouble délicieux demeurait en elle à le souvenir de le regard de karol de sa voix si chaude des lèvres si douces qui avaient effleuré sa main elle se perdait en une songerie enivrante d’ où elle sortit enfin en songeant qu’ il devait être l’ heure de regagner le logis .il lui semblait que déjà elle avait repris un peu de force son pas était moins languissant sa poitrine aspirait mieux la brise vivifiante venue de la montagne proche elle se répétait je vais peut-être partir d’ ici je le verrai tous les jours et la joie de nouveau chantait en elle .depuis un instant elle entendait des pas derrière elle ",
"et ne soyez pas surpris de me trouver aujourd’hui si différente de moi-même vous ne me connaissiez pas celle que vous m’ avez envoyée pour éclairer votre route a dû pourtant vous dire qu’ il serait plus sûr après tout de m’ en écarter une bonne fois et pour jamais je ne pense pas que ce moyen de vous délivrer de toutes les craintes que je vous cause vous embarrasse beaucoup tous les –des craintes dit -il les dents serrées "
] |
l' adjectif posé d' une si ingénieuse et d' une si définitive façon qu' il ne pourrait être légalement dépossédé de sa place ouvrirait de telles perspectives que le lecteur pourrait rêver pendant des semaines entières sur son sens tout à la fois précis et multiple constaterait le présent reconstruirait le passé devinerait l' avenir d' âmes de les personnages révélés par les lueurs de cette épithète unique le roman ainsi conçu ainsi condensé en une page ou deviendrait une communion de pensée entre un magique écrivain et un idéal lecteur une collaboration spirituelle consentie entre personnes supérieures éparses dans l' univers une délectation offerte à les délicats accessible à le eux seuls en un mot le poème en prose représentait pour des esseintes le suc concret l' osmazome de la littérature l' huile essentielle de l' art cette succulence développée et réduite en une goutte elle existait déjà chez baudelaire et aussi dans ces poèmes de mallarmé qu' il humait avec une si profonde joie quand il eut fermé son anthologie des esseintes se dit que | [
"en effet la décadence d' une littérature irréparablement atteinte dans son organisme affaiblie par l' âge de les idées épuisée par les excès de la syntaxe sensible seulement à les curiosités qui enfièvrent les malades et cependant pressée de tout exprimer à son déclin acharnée à le vouloir réparer toutes les omissions de jouissance à le léguer les plus subtils souvenirs de douleur à son lit de mort s' était incarnée en mallarmé de la façon la plus consommée et la plus exquise c' étaient poussées jusqu' à le leur dernière expression les quintessences de baudelaire et de poe c' étaient leurs fines et puissantes substances encore distillées et dégageant de nouveaux fumets de nouvelles ivresses c' était l' agonie de la vieille langue qui après s' être persillée de siècle en siècle finissait par se dissoudre par atteindre ce déliquium de la langue latine qui expirait dans les mystérieux concepts et les énigmatiques expressions de saint boniface et de saint adhelme à le demeurant la décomposition de la langue française s' était faite d' un coup ",
"dans la langue latine une longue transition un écart de ans existait entre le verbe tacheté et superbe de claudien et de et le verbe faisandé de le viiie siècle dans la langue française aucun laps de temps aucune succession d' âges n' avait eu lieu le style tacheté et superbe des de goncourt et le style faisandé de verlaine et de mallarmé se coudoyaient à le paris vivant en même temps à la même époque à le même siècle et des esseintes sourit regardant l' un de les in-folios ouverts sur son pupitre de chapelle pensant que le moment viendrait où un érudit préparerait pour la décadence de la langue française un glossaire pareil à le celui dans lequel le savant de le cange a noté les dernières balbuties les derniers spasmes les derniers éclats de la langue latine râlant de vieillesse à le fond de les cloîtres chapitre xv. allumé comme un feu de paille son enthousiasme pour le sustenteur tomba de même ",
"d' abord engourdie la dyspepsie nerveuse se réveilla; puis cette échauffante essence de nourriture détermina une telle irritation dans ses entrailles que des esseintes dut à le plus tôt en cesser l' usage la maladie reprit sa marche; de les phénomènes inconnus l' escortèrent après les cauchemars les hallucinations de l' odorat les troubles de la vue la toux rèche réglée de même qu' une horloge les bruits de les artères et de le coeur et les suées froides surgirent les illusions de l' ouïe ces altérations qui ne se produisent que dans la dernière période de le mal rongé par une ardente fièvre des esseintes entendit subitement des murmures d' eau des vols de guêpes puis ces bruits se fondirent en un seul qui ressemblait à le ronflement d' un tour ce ronflement s' éclaircit s' atténua et peu à le peu se décida en un son argentin de cloche ",
"alors il sentit son cerveau délirant emporté dans des ondes musicales roulé dans les tourbillons mystiques de son enfance les chants appris chez les jésuites reparurent établissant par eux-mêmes le pensionnat la chapelle où ils avaient retenti répercutant leurs hallucinations à les organes olfactifs et visuels les voilant de fumée d' encens et de ténèbres irradiées par des lueurs de vitraux sous de hauts cintres chez les pères les cérémonies religieuses se pratiquaient en grande pompe un excellent organiste et une remarquable maîtrise faisaient de ces exercices spirituels un délice artistique profitable à le culte l' organiste était amoureux des vieux maîtres et à les jours fériés il célébrait des messes de palestrina et d' orlando lasso des psaumes de marcello des oratorios de haendel des motets de sébastien bach exécutait de préférence à les molles et faciles compilations de le père lambillotte si en faveur auprès des prêtres des de le xvie siècle dont la sacerdotale beauté avait mainte fois capté de les esseintes ",
"mais il avait surtout éprouvé d' ineffables allégresses à le écouter le plain-chant que l' organiste avait maintenu en dépit des idées nouvelles cette forme maintenant considérée comme une forme caduque et gothique de la liturgie chrétienne comme une curiosité archéologique comme une relique de les anciens temps c' était le verbe de l' antique église l' âme de le moyen âge c' était la prière éternelle chantée modulée suivant les élans de l' âme l' hymne permanente élancée depuis des siècles vers le très-haut cette mélodie traditionnelle était la seule qui avec son puissant unisson ses harmonies solennelles et massives ainsi que des pierres de taille put s' accoupler avec les vieilles basiliques et emplir les voûtes romanes dont elle semblait l' émanation et la voix même combien de fois des esseintes n' avait -il pas été saisi et courbé par un irrésistible souffle alors que le est de le chant grégorien s' élevait dans la nef dont les piliers tremblaient parmi les mobiles nuées de les encensoirs ou que le faux-bourdon de le de profundis gémissait ",
"en comparaison de ce chant magnifique créé par le génie de l' église impersonnel anonyme comme l' orgue même dont l' inventeur est inconnu toute musique religieuse lui paraissait profane à le fond dans toutes les oeuvres de jomelli et de porpora de carissimi et de durante dans les conceptions les plus admirables de haendel et de bach il n' y avait pas la renonciation d' un succès public le sacrifice d' un effet d' art l' abdication d' un orgueil humain s' écoutant prier; tout à le plus avec les imposantes messes de lesueur célébrées à le saint-roch le style religieux s' affirmait -il grave et auguste se rapprochant à le point de vue de l' âpre nudité de l' austère majesté de le vieux plain-chant depuis lors absolument révolté par ces prétextes à le stabat imaginés par les pergolèse et les rossini par toute cette intrusion de l' art mondain dans l' art liturgique des esseintes s' était tenu à l' écart de ces oeuvres équivoques que tolère l' indulgente église d' ailleurs cette faiblesse consentie par désir de recettes et sous une fallacieuse apparence d' attra",
"depuis des années il s' était obstinément refusé à le prendre part à ces pieuses régalades restant sur ses souvenirs d' enfance regrettant même d' avoir entendu quelques te deum inventés par de grands maîtres car il se rappelait cet admirable te deum de le plain-chant cette hymne si simple si grandiose composée par un saint quelconque un saint ambroise ou un saint hilaire qui à le défaut de les ressources compliquées d' un orchestre à le défaut de la mécanique musicale de la science moderne révélait une ardente foi une délirante jubilation échappées de l' âme de l' humanite tout entière en des accents pénétrés convaincus presque célestes d' ailleurs les idées de des esseintes sur la musique étaient en flagrante contradiction avec les théories qu' il professait sur les autres arts en fait de musique religieuse il n' approuvait réellement que la musique monastique de le moyen âge cette musique émaciée qui agissait instinctivement sur ses nerfs de même que certaines pages de la vieille latinité chrétienne puis il l' avouait lui-même il était incapabl",
"il jouait ainsi que le premier venu de le piano était après de longs ânonnements à le peu près apte à le mal déchiffrer une partition mais il ignorait l' harmonie la technique nécessaire pour saisir réellement une nuance pour apprécier une finesse pour savourer en toute connaissance de cause un raffinement d' autre part la musique profane est un art de promiscuité lorsqu' on ne peut la lire chez soi seul ainsi qu' on lit un livre; afin de la déguster il eût fallu se mêler à le cet invariable public qui regorge dans les théâtres et qui assiège ce cirque d' hiver où sous un soleil frisant dans une atmosphère de lavoir l'on aperçoit un homme à le tournure de charpentier qui bat en l' air une rémolade et massacre de les épisodes dessoudés de wagner à l' immense joie d' une inconsciente foule il n' avait pas eu le courage de se plonger dans ce bain de multitude pour aller écouter du berlioz dont quelques fragments l' avaient pourtant subjugué par leurs exaltations passionnées et leurs bondissantes fougues et il savait pertinemment aussi qu' il n' était pas une sc",
"aussi des esseintes pensait -il que parmi cette tourbe de mélomanes qui s' extasiait le dimanche sur les banquettes à le peine connaissaient la partition qu' on massacrait quand les ouvreuses consentaient à se taire pour permettre d' écouter l' orchestre étant donné également que l' intelligent patriotisme empêchait un théâtre français de représenter un opéra de wagner il n' y avait pour les curieux qui ignorent les arcanes de la musique et ne peuvent ou ne veulent se rendre à le bayreuth qu' à le rester chez soi et c' est le raisonnable parti qu' il avait su prendre d' un autre côté la musique plus publique plus facile et les morceaux indépendants de les vieux opéras ne le retenaient guère les bas fredons d' auber et de boieldieu d' adam et de flotow et les lieux communs de rhétorique professés par les ambroise et les bazin lui répugnaient à le même titre que les minauderies surannées et que les grâces populacières de les italiens il s' était donc résolument écarté de l' art musical et depuis des années que durait son abstention il ne se rappelait avec p"
] | [
"c’ était vers le commencement de l’ empire il y avait encore à le paris en ce temps-là des fouilleurs de cimetière et des marchands de cadavres à le disséquer amaury avait demandé à l’ un d’ eux un corps de jeune fille de à le ans le matin de le jour fixé pour ses fiançailles il écrivit à son pourvoyeur afin de hâter la livraison a la nuit tombante il était en train de passer un frac noir et de nouer une cravate blanche lorsque sa maîtresse délaissée qui avait nom sophie fit irruption dans son appartement ",
"quelques-uns en voulaient davantage mais il s' y refusa je craignais qu' une révolte ne fût le résultat de son refus et qu' il ne mit en péril sa vie et celle de ses gens car me disais -je que peuvent une douzaine d' individus contre plus de j' ignorais encore le prestige exercé par les apôtres sur les bords de le lac supérieur ",
"mais quand on a réussi par l’ escalier de le fond à atteindre le premier étage on est en sécurité dans une sorte de petit boudoir fort accueillant où reçoivent ces dames madame qui s’ est enrichie dans les singes vient d’ ajouter à le ce commerce un intéressant rayon d’ antiquités elle tient surtout les vieux ivoires risqués ou drolatiques et pendant qu’ elle s’ occupe sans avoir l’ air de rien à le vous préparer le thé sa fille ne manque jamais de vous en faire admirer quelques-uns ivoires articulés truqués groupes de personnages à le peine longs comme la dernière phalange de le doigt et qui remuent qui se livrent entre eux à des actes souvent bien répréhensibles cette mademoiselle PROPN une mousmé de ans qui sent le singe comme sa mère mais qui est la candeur même peut sans inconvénient manier de tels sujets parce qu’ elle n’ en saisit pas la portée ",
"je suis obligé monsieur josset d’ enregistrer les réponses que vous voudrez bien me donner et je m’ en excuse vous n’ êtes pas trop fatigue l’ homme fit signe que non avec un sourire un peu amer il n’ avait pas dormi de la nuit et la police d’ auteuil l’ avait déjà soumis à un long interrogatoire maigret n’ avait pas voulu le lire tenant à se faire d’ abord une idée par lui-même —commençons par les banales questions d’ identité nom prénoms âge profession PROPN josset ans né à le sète dans l’ hérault il fallait le savoir pour découvrir chez lui une pointe d’ accent méridional ",
"elle écarta les cheveux qui s’ embrouillaient sur ses yeux et dit embarrassée s’ efforçant de sourire: –comme vous êtes gentil de venir me voir la marquise prit la fleur la regardant avec admiration quel œillet qu’ il est beau c’ est ce qui me fait le plus de plaisir de tout ce qu’ on m’ a donné pour ma fête et sans même se rendre compte qu’ elle parlait elle ajouta la voix assourdie: une triste fête PROPN demanda sans paraître avoir entendu: –qu’ est -ce qu’ henry vous a donné? –rien encore ordinairement c’ est toujours avant le dîner qu’ il me souhaite ma fête je suis étonnée qu’ il ne soit pas encore il a dû aller tantôt à le ministère –ah pourquoi –je ne sais plus trop elle dit inquiète –je sais moi! c’ est à le sujet d’ un poste qu’ on lui offrait n’ est -ce pas –oui c’ est même –fit pourville surpris de la voir si bien instruite alors que m. de barroy lui avait dit qu’ elle ne savait rien –eh bien –questionna charlotte –qu’ est -ce qu’ il a répondu –mais il m’ a dit que vous ne vous souciiez pas de quitter paris et comme elle allait protester il ajouta pour ",
"cette fois j’ étais en costume d’ enseigne de vaisseau de la marine royale et vous en uniforme de mousquetaire en effet je me le rappelle monsieur et je fus même obligé de quitter le vaisseau sans vous adresser les remerciements que je vous devais vous êtes dans l’ erreur monsieur le comte ces remerciements je les ai reçus à le notre seconde entrevue où cela?– à le bord de le vaisseau ou je vous avais conduit dans la cabine .cette fois je portais l’ uniforme de capitaine de bâtiment habit bleu veste et culotte rouge bas gris chapeau à le cornes et cheveux roulés seulement le capitaine paraissait de ans plus âgé que l’ enseigne et ce n’ était pas sans intention que je m’ étais vieilli ainsi car peut-être n’ eussiez -vous pas confié à un jeune homme un secret de l’ importance de celui que vous me communiquâtes alors ce que vous me rappelez PROPN est incroyable monsieur et cependant quelque chose me dit que c’ est la vérité oui oui je me rappelle que dans l’ ombre où vous vous teniez caché je vis briller des yeux pareils à les vôtres je ne les ai point oubliés mais",
"rideaux de calicot glissaient sur des tringles à la fenêtre de chaque côté de laquelle pendaient petits corps de bibliothèque en bois de merisier que connaissent tous ceux qui ont flâné dans le quartier latin et où nous mettions le peu de livres nécessaires à le nos études l’ encre était toujours dans l’ encrier comme de la lave figée dans le cratère d’ un volcan tout encrier ne peut -il pas aujourd’hui devenir un vésuve les plumes tortillées servaient à le nettoyer la cheminée de nos pipes contrairement à les lois de le crédit le papier était chez nous encore plus rare que l’ argent .comment espère -t-on faire rester les jeunes gens dans de pareils hôtels ",
"tu n' es pas le fils de me laisseras -tu donc arrêter devant ta maison l' enfant parut touché que me donneras -tu si je te cache dit -il en se rapprochant le bandit fouilla dans une poche de cuir qui pendait à sa ceinture et il en tira une pièce de francs qu' il avait réservée sans doute pour acheter de la poudre PROPN sourit à la vue de la pièce d' argent ",
"PROPN pâle et triste comme jamais prince héréditaire ne le fut à le convoi de son prédécesseur ce dernier fût -il son père conduisait le sinistre cortège comme premier ministre était contraint d' y assister mais à le vrai dire ce fut ce jour -là que sa charge lui pesa le plus ou pour mieux dire qu' elle lui pesa véritablement car c' était quelque chose de plus qu' un prince fût -il alexandre ou césar ou qu' il voyait enterrer c' était tout l' effort de la science toute la découverte toute l' œuvre de son génie le pauvre savant se disait bien en manière de consolation: —si l' infâme n' avait pas enlevé les cervelles peut-être eussent -ils ",
"son lit était en désordre les couvertures étaient pêle-mêle et un de les oreillers avait glissé sur le tapis .dans le fond de la chambre la chaise sur laquelle je m’ étais assise la veille était encore devant la petite table sur laquelle mon cahier était resté ouvert .mon porte-plume tombé plein d’ encre sur la page blanche y avait fait une tache noire il est probable que mes doigts l’ ont laissé échapper en m’ endormant allons j’ ai rêvé c’ est c’ est bête comme tout ces frayeurs -là...ce qui m’ étonne le plus c’ est que j’ aie pu écrire en dormant toutes les impressions ressenties dans mon cauchemar et qu’ à le mon réveil elles soient aussi fidèles à le ma mémoire que si je les avais vraiment vécues .je n’ ai pu m’ empêcher d’ interroger piercy: –tu n’ es pas entré cette nuit ici?–non miss. –et tu n’ as pas entendu quelque bruit insolite –je ne me souviens pas j’ ai le sommeil dur.donc ce n’ est pas cet homme qui m’ a portée sur la chaise longue comme un moment je l’ ai supposé je m’ y serai rendue seule à le moitié endormie et voilà pourquoi je ne m’ e"
] |
de monsieur pierre-joseph moulle âgé de et ans ecclésiastique attaché à le saint-sulpice demeurant à le paris rue de monsieur alexandre dumas auteur dramatique âgé de ans demeurant à le paris rue de l’ université PROPN avons procédé ainsi qu’ il suit à l’ interrogatoire de l’ accusé —est -ce cela messieurs demanda le commissaire de police en se retournant vers nous avec un air de satisfaction évidente —parfaitement monsieur répondîmes -nous tous d’ une voix —eh bien interrogeons l’ accusé | [
"alors se retournant vers le prisonnier qui pendant toute la lecture qui venait d’ être faite avait respiré bruyamment et comme un homme —accusé dit -il vos noms prénoms âge domicile et profession —sera -ce encore bien long tout cela? demanda le prisonnier comme un homme à le bout de forces —répondez vos nom et prénoms —pierre jacquemin —votre âge? et ans —votre domicile —vous le connaissez bien puisque vous y êtes ",
"—n’ importe la loi veut que vous répondiez à le cette question —impasse de les sergents profession? —carrier —vous vous avouez l’ auteur de le crime? —oui —dites -nous la cause qui vous l’ a fait commettre et les circonstances dans lesquelles il a été commis ",
"la cause qui l’ a fait commettre c’ est inutile dit jacquemin; c’ est un secret qui restera entre moi et celle qui est PROPN —cependant il n’ y a pas d’ effet sans cause la cause je vous dis que vous ne la saurez pas quant à les circonstances comme vous dites vous voulez les connaître? —eh bien ",
"je vais vous les dire quand on travaille sous terre comme nous travaillons comme cela dans l’ obscurité et puis qu’ on croit avoir un motif de chagrin on se mange l’ âme voyez -vous et alors il vous vient de mauvaises idées interrompit le commissaire de police vous avouez donc la préméditation puisque je vous dis que j’ avoue tout est -ce que ce n’ est pas encore assez —si fait dites bien ",
"cette mauvaise idée qui m’ était venue c’ était de tuer jeanne me troubla l’ esprit plus d’ un mois le cœur empêchait la tête enfin un mot qu’ un camarade me dit me décida —quel mot? a c’ est dans les choses qui ne vous regardent pas ce matin je dis à le jeanne je n’ irai pas travailler aujourd’hui je veux m’ amuser comme si c’ était fête ",
"j’ irai jouer à les boules avec des camarades aie soin que le dîner soit prêt à une heure mais c’ est bon pas d’ observations le dîner pour une heure tu entends? c’ est bien dit jeanne et elle sortit pour aller chercher le pot-au-feu ",
"pendant ce temps-là à le lieu d’ aller jouer à les boules je pris l’ épée que vous avez là je l’ avais repassée moi-même sur un grès je descendis à la cave et je me cachai derrière les tonneaux en me disant il faudra bien qu’ elle descende à la cave pour tirer de le vin alors nous verrons le temps que je restai accroupi là derrière la futaille qui est toute droite je n’ en sais rien ",
"j’ avais la fièvre mon cœur battait et je voyais tout rouge dans la nuit et puis il y avait une voix qui répétait en moi et autour de moi ce mot que le camarade m’ avait dit hier —mais enfin quel est ce mot? insista le commissaire —inutile ",
"je vous ai déjà dit que vous ne le sauriez jamais enfin j’ entendis un frôlement de robe un pas qui s’ approchait je vis trembler une lumière le bas de son corps qui descendait puis le haut puis sa tête on la voyait bien sa tête elle tenait sa chandelle à la main ah! je dis c’ est bon et je répétai tout bas le mot que m’ avait dit le camarade "
] | [
"je fuyais mon ingrat et malheureux pays la cérès était en partance et j’ y embarquai comme cuisinier des aspirants puis à le cayenne j’ eus l’ imprudence toujours pour me rapprocher de le brésil de suivre un de les postes de soldats détachés à le terre j’ ai eu le bonheur de vous rencontrer lorsque ma destinée pour assez longtemps à le moins semblait devoir être très misérable maintenant monsieur je ne regrette rien et je remercie le ciel de m’ avoir donné un aussi bon maître que vous ",
"–mademoiselle dit -il à l’ oreille de modeste écrivez à le monsieur votre père une lettre sur la perte que la famille a faite et sur les suites affreuses que cet événement a eues afin de le préparer à le terrible spectacle qu’ il aura; je me charge de lui faire tenir cette lettre avant son arrivée à le havre car il est forcé de passer par paris; écrivez -lui longuement vous avez du temps à le vous j’ emporterai la lettre lundi lundi j’ irai sans doute à le paris ...modeste eut peur que PROPN et dumay ne se rencontrassent elle voulut monter dans sa chambre pour écrire et remettre le rendez-vous –mademoiselle dites-moi reprit dumay de la manière la plus humble en barrant le passage à le modeste que votre père retrouve sa fille sans autre sentiment à le cœur que celui qu’ elle avait à son départ pour lui pour madame votre mère –je me suis juré à le moi-même à ma sœur et à le ma mère d’ être la consolation le bonheur et la gloire de mon père et –ce répliqua modeste en jetant un regard fier et dédaigneux à le dumay ne troublez pas la joie que j’ ai de savoir bientô",
"le procureur de le roi est à les enquêtes dans ton arrondissement sois assez dévoué à le ton ancien ami perdu d' honneur si un rayon pur de justice ne touche pas sur cette affaire pour l' aider à le traîner l' insulteur à le défaut de sa compagne à les pieds de les tribunaux ce n' est que là que je dévoilerai la cause si simple si facile et si naturelle de ma conduite déclaration que je ne puis livrer à la publicité de les journaux ni porter à le domicile de chacun aide-moi: voilà tout ce que j' ai à te dire à le toi qui peux deviner combien une pareille lettre me coûte à le écrire mais qui ne sais pas ce qu' elle coûte à le terminer ",
"il me demande de rappeler plus tard je passe à le collège de valentine pour prendre un café à le bar où chaque midi traînent les enfants de son école ils n’ ont ni cantine ni cour de récréation le petit collège privé ou ̀ ils sont scolarisés n’ a pas été conçu pour accueillir des gamins je ne cherche pas à le parler avec eux j’ écoute leur conversation il n’ est pas question de valentine ",
"sourd montrant à le travers le réseau que traçait la fuite de les cloportes affolés les traces d' une figure sur l' alvéole laissé dans la terre net et verni comme un moule un nouveau bloc tombait et une à une les pierres montraient leurs faces rongées par le sol depuis le dernier siècle de les invasions siamoises à le travers l' épouvante de les insectes dont les lignes tremblantes se brisaient en se précipitant vers la forêt avec une infime frénésie plus les bas-reliefs montraient leurs formes ravagées plus s' imposait de nouveau à le claude la certitude que seules les pierres qui formaient l' un de les pans restés debout de le temple principal pourraient être emportées sculptées sur les côtés les pierres d' angle figuraient danseuses le motif était sculpté sur pierres superposées celle de le sommet sous une poussée assez forte tomberait sans doute ",
"je reconnais itou la chanson les matelassiers l’ hymne préféré de le gros il s’ agit d’ une sorte de complainte relatant les déboires d’ un matelassier qu’ on avait surnommé le cardeur de rabelais et qui possédait une fille belle comme le jour à le lieu de carder des matelas la môme utilisait ceux-ci pour des exercices à le elle fit la rencontre d’ un sultan réputé qui voulut l’ emmener dans son palais la fille de le matelassier crut qu’ elle avait décroché la timbale mais elle s’ aperçut vite qu’ elle n’ avait décroché qu’ un mouflet elle revint chez le cardeur de rabelais nantie d’ un gros bébé criard et implora son pardon ",
"il est fort joli remarqua le procureur de la république le juge d’ instruction reprit la parole –est -ce que la comtesse de romanes est revenue ici depuis la séparation provisoire depuis qu’ elle a demandé sa séparation de corps? –non –alors vous ne vous expliquez pas comment cet éventail est ici? le valet de chambre se porta la main à le front –non j’ ai beau chercher à le moins que monsieur ne l’ ait retrouvé et ne l’ ait cassé dans un moment de désespoir ",
"à le contraire dieu préfère ceux qui vivent dans la bassesse mais les artaud se conduisent en bêtes voyez -vous ils sont comme leurs chiens qui n’ assistent pas à la messe qui se moquent des commandements de dieu et de l’ église ils forniqueraient avec leurs pièces de terre tant ils les aiment!voriau la queue à le vent s’ arrêtait reprenait son trot après s’ être assuré que les hommes le suivaient toujours –il y a des abus déplorables en effet dit l’ abbé mouret mon prédécesseur l’ abbé caffin –un pauvre homme interrompit le frère ",
"madame seule fort affligée et écrivit à le wilhelm pour le prier de passer chez elle le lendemain matin à le heures avant que fût levée ces bons cœurs allemands réunis le lendemain déplorèrent à l’ envi la folie de mina PROPN démontra sans peine à le madame PROPN que quand bien même leur intérêt lui permettrait de se résoudre à une telle imposture la chose était impossible à le exécuter comment faire disparaître une fortune de plus de millions et demi de thalers! et supposez qu’ on pût trouver un roman quelconque plus ou moins probable la justice ne trouverait -elle pas un moyen légal de demander communication de les pièces quoi! peu de mois après la mort de le célèbre banquier pierre connu de toute l’ allemagne sa fille unique encore mineure était réduite à la pauvreté ou de le moins à une aisance ordinaire ",
"fois par heure le combat recommençait dans son être ravagé l’ orgueil irritait la plaie il achevait de perdre son peu de raison lorsqu’ il songeait que même après cette soumission dernière elle pouvait dire non toujours non si elle aimait quelqu’un le matin de la grande mise en vente il n’ avait encore rien décidé et denise partait le lendemain .justement lorsque bourdoncle ce jour-là entra dans le cabinet de mouret vers heures selon son habitude il le surprit les coudes sur le bureau les poings sur les yeux tellement absorbé qu’ il dut le toucher à l’ épaule mouret leva sa face mouillée de larmes tous se regardèrent leurs mains se tendirent et il y eut une étreinte brusque entre ces hommes qui avaient livré ensemble tant de batailles commerciales depuis un mois l’ attitude de bourdoncle s’ était de le reste complètement modifiée il pliait devant denise il poussait même sourdement le patron à le mariage "
] |
des coups de fusil retentissent sur le pont de le navire un bandit d' opéra-comique tombe dans l' entrepont je crois rêver je me frotte les yeux mais bon dieu je ne rêvais pas cet homme était vêtu de rouge des pieds à la tête et beau comme apollon | [
"on le nomme le mangeux-d'hommes! quelle désignation il commande bandits qu' il appelle ses apôtres et PROPN s' intitule—le monstre je n' invente rien les douze-apôtres existent par malheur et pour repaire ils ont choisi les îles de le lac supérieur qui portent ce nom ",
"je ne plaisante pas tout ceci est de l' histoire de l' histoire contemporaine notre équipage fut tué massacré je m' attendais à le partager le sort commun quand il plut à le capitaine de me réserver pour devine lui servir d' ingénieur oui mon cher me voici ingénieur en chef d' une troupe de brigands comme il ne s' en voit plus guère que dans les apennins ou la forêt noire mais ce n' est pas à le leur creuser des souterrains qu' ils me destinent de le tout de le tout ",
"les écumeurs de le lac supérieur habitent à le grand soleil un poste qu' ils ont enlevé à une compagnie américaine de pelleteries plus habiles et plus grands dans leurs projets que nos voleurs européens ils convoitent la possession et l' exploitation de les terrains cuprifères de la pointe kiouinâ ou je devais faire mes opérations et ils veulent que je dirige leurs travaux singulière destinée que la mienne n' est -il pas vrai? poursuivons mon récit je restai donc seul vivant de tous ceux qui s' étaient embarqués sur la mouette à le moins que mon pauvre jacot n' ait échappé une seconde fois à la cruauté de les apôtres car jeté à l' eau par le mangeux-d'hommes il avait réussi à le rentrer inaperçu dans le bateau et s' était caché sous mon lit; mais durant la nuit il a disparu et je crains fort que découvert pendant que je dormais on ne l' ait impitoyablement égorgé ",
"c' était le plus fidèle le meilleur de les serviteurs je ne puis penser à le lui sans pleurer ne dis rien cependant je te prie de tout cela à ma mère elle en mourrait quant à le moi on me conduit à la factorerie occupée maintenant par ces misérables qui vivent avec un grand nombre d' indiennes aussi cruelles aussi débauchées qu' eux quoique chacun ait une favorite qui commande à les autres concubines et se fait orgueilleusement appeler madame ou mistress ",
"les apôtres firent une orgie à le laquelle je dus assister après le festin et en buvant des alcools ils se mirent à le chanter les uns en français les autres en anglais chacun ici parle et comprend ces idiomes fort corrompus de le reste comme bien tu peux l' imaginer l' un de les ivrognes se prend à le entonner une sale diatribe contre notre patrie j' aurais dû en rire mais je suis vif la tête près de le bonnet ",
"je me laisse emporter il me lance un vase à la tête et je roule sans connaissance sous la table quand je repris mes sens j' étais dans une caverne éclairée par une lampe près de moi attentive se tenait une jeune indienne d' une beauté rare elle s' exprimait assez facilement dans notre langue et m' apprit que dans ma chute je m' étais luxé la jambe de plus j' avais à la tête une blessure qui avait déterminé un accès de fièvre cérébrale ",
"cette jeune indienne cette noble fille me soignait elle me soigna à le péril de ses jours car ainsi que moi elle était captive la bien-aimée de le mangeux-d' hommes j' ose à le peine l' avouer et cependant je suis sûr j' ai l' intime conviction qu' elle n' est pas n' a jamais été sa maîtresse meneh-ouiakon maîtresse d' un vil assassin elle si pure si douce si digne la fille d' un sachem nadoessis oh non cela n' est pas possible je le nie je le déclarerais à la face de la terre pourtant ah! bannissons ces réflexions mauvaises qui souillent la plus estimable de les créatures tu le vois cher j' aime meneh-ouiakon ",
"elle m' a sauvé la vie en ce moment même peut-être est -elle exposée à le dangers pour moi ah! que le ciel me permette de la revoir de contempler encore ses traits adorés de lui prouver mon amour pendant plus d' un mois elle vint chaque nuit panser ma plaie et me consoler elle avait je ne sais comment gagné une vieille indienne ma geôlière ",
"une fois elle me dit: ami il faut te tirer d' ici je te rendrai la liberté je l' ai résolu je pars pour te chercher du secours et malgré mes supplications malgré les périls elle s' est échappée de le fort a entrepris un voyage de plusieurs centaines de lieues me sera -t-il donné de la retrouver je me rétablis je sortis de ma prison et pus vaguer dans l' enceinte palissadée de l' ancien fort "
] | [
"a l’ heure où nous l’ avons suivi dans son repaire il ne faisait rien qu’ il n’ eût fait maintes fois quant à le bélial son histoire sera courte dans un voyage à les indes eut l’ occasion de remettre en son état naturel la mâchoire d’ un rajah qui s’ était démise à la suite d’ un bâillement trop accentué le rajah s’ ennuyait horriblement d’ avoir depuis jours la bouche ouverte guéri subitement il manifesta sa reconnaissance envers aubryot en le priant de choisir chez lui l’ objet qui lui plairait ",
"je ne m’ étonne plus de faire de si beaux rêves depuis quelque temps étais -tu sotte ma pauvre ursule de pleurer en abandonnant le château toi qui as de l’ expérience ne sais -tu pas que la tête de les hommes tourne comme une girouette ces monologues étaient fidèlement rapportés à le m. et mme PROPN qui s’ en amusaient beaucoup on se quitta fort ému de part et d’ autre tout en se disant à le revoir m. devins qui s’ était franchement attaché à la famille duquesne ne vit pas ce départ sans regret et même sans en vouloir un peu à l’ associé français qui après s’ être enrichi renonçait à le habiter la belgique la sympathie qui existait entre les parents et la bonne amitié qui unissait les enfants avaient permis d’ espérer une double alliance entre les familles ",
"les mêmes assez! assez de plus en plus nombreux interrompirent l’ odieuse romance dès le second couplet le marquis de la galoche commença aussitôt l’ explication de la lanterne magique à les lunettes de laquelle se pressèrent quelques curieux le loisir me manque aujourd’hui pour vous rapporter textuellement les explications hétéroclites dont l’ intarissable démonstrateur accompagna chacune de les burlesques images que ses ficelles amenèrent sous le regard de les amateurs c’ est une lacune que je vous promets de combler en même temps que plusieurs autres non moins importantes à la première édition qui pourra être faite de ce livre de même que jusqu’ à le présent j’ ai augmenté chaque nouvelle réimpression y compris celle-ci de tous les renseignements qu’ il m’ a été possible de recueillir dans l’ intervalle ce n’ est pas d’ un seul trait de plume qu’ on parvient à le écrire une histoire aussi grandiose et tacite lui-même a dû s’ y prendre à le bien de les fois pour compléter ses immortelles annales ",
"il m’ avait entendu le matin prendre des informations dans la cour de l’ auberge et s’ était offert obligeamment à le me conduire à les ruines qui étaient la première chose qu’ il eût vue en venant à le monde je n’ avais nul besoin d’ un guide j’ acceptai cependant l’ offre de ce garçon dont l’ officieux bavardage semblait me promettre une conversation suivie où j’ espérais surprendre quelque légende intéressante mais dès qu’ il eut pris place à le mes côtés le drôle devint muet: mes questions semblaient même je ne sais pourquoi lui inspirer une profonde méfiance voisine de la colère j’ avais affaire à le génie de les ruines gardien jaloux de leurs trésors en revanche j’ eus l’ avantage de le ramener chez lui en voiture c’ était apparemment ce qu’ il avait voulu et il eut tout lieu d’ être satisfait de ma complaisance ",
"ils virent le baiser que la fillette mit sur la joue de bernard pour le remercier de son aide et quand les jeunes gens eurent disparu derrière une masse de rochers la mère marienne désigna de le doigt la maison de valserine en disant à son fils -en soin autant que du jardin car je suis sûre que ces enfants PROPN y demeureront ensemble un jour ...comme pour fêter le départ de valserine tout était clair dans la vallée ce matin-là des fils de la vierge tout brillants de rosée se balançaient d’ un arbre à l’ autre et semblaient des écharpes de tulle disposées exprès pour elle le long de le chemin .le soleil qui ne pouvait donner toute sa chaleur donnait cependant toute sa lumière et pour que rien ne vînt assombrir cette lumière un vent frais déchirait en tout petits morceaux les nuages qui voulaient se reposer sur la montagne était l’ époque où les troupeaux de génisses descendent par bandes de les hauts plateaux et déjà la montagne était pleine de le bruit de leurs clochettes des pâtres chantaient et leurs voix fortes s’ élevaient des routes et des sentiers ",
"mon voleur était dans la souricière il s’ agissait maintenant de ne plus le laisser fuir tout en essuyant tant bien que mal avec mon mouchoir l’ affreux enduit qui me barbouillait le visage je courus aussitôt chez PROPN qui demeurait dans une petite villa située à le fond d’ un jardin quand j’ arrivai le brave agent allait se mettre à le lit et il avait déjà noué autour de sa tête un grand foulard rouge qui lui donnait l’ apparence d’ un bandit calabrais —qu’ y a -t-il monsieur interrogea le sous-ordre de bailey en fixant sur moi ses gros yeux ronds ",
"j’ atteignis bientôt une grande avenue de châtaigniers à le bout de laquelle les masses de le château de montpersan se dessinèrent dans le ciel comme des nuages bruns à le contours clairs et fantastiques en arrivant à la porte de le château je la trouvai tout ouverte cette circonstance imprévue détruisait mes plans et mes suppositions néanmoins j’ entrai hardiment et j’ eus aussitôt à le mes côtés chiens qui aboyèrent en vrais chiens de campagne à le ce bruit une grosse servante accourut et quand je lui eus dit que je voulais parler à le madame la comtesse elle me montra par un geste de main les massifs d’ un parc à l’ anglaise qui serpentait autour de le château et me répondit: –madame est par là dis -je d’ un air ironique ",
"il s’ endormait d’ ennui entre chaque plan il n’ avait repris intérêt à le son travail qu’ à l’ instant de tourner la séquence claquait comme un étendard cette réplique on peut être juif et être un as de l’ aviation monsieur il avait fait recommencer fois la scène à le tellegen mais n’ était jamais parvenu à le obtenir ce qu’ il eût aimé une petite fête marqua la fin de le tournage à le cette occasion stocklin arriva de paris en avion de tourisme il pilotait lui-même et réussit un atterrissage acrobatique devant l’ hôtel la pipe entre les dents ",
"mme arthémise qui s’ y entend m’ a fait remarquer que la petite olga est souvent pâle qu’ elle a l’ appétit inégal et que notre vie uniforme et sédentaire paraît ne pas être favorable à sa santé et pourtant il me semble que l’ espace la liberté l’ air de les bois non non c’ est la mer qu’ il lui faut et je compte l’ y conduire l’ été prochain c’ est décidé absolument la mer! c’ est si beau nous vivons ici comme des loups c’ est un tort ",
"nous en avons fait aussi une sainte dites plutôt que dieu l’ a voulu et s’ il l’ a élevé si haut ce soldat c’ est justement parce qu’ il était le dernier le dernier d’ une telle race ne pouvait être qu’ un saint dieu a voulu encore qu’ il fût une sainte il a respecté l’ antique pacte de chevalerie "
] |
ils se turent puis tous regardèrent le plan de la vigie sur la muraille à le lieu une feuille obscure ils revirent à le beau soleil de les vendanges les vignes d\' or les champs moissonnés les terres prêtes à le labour et la vieille maison vaste et commode était appel de le domaine condamné comme avait fait maurice de le haut de le calvaire de lémenc avant son départ mais pour une autre sorte d\' amour dont ils n\ attendaient point leur bonheur personnel ils lui dirent adieu | [
"la belle operation de me frasne il n\\ était bruit dans tout chambéry que de la belle opération de me frasne elle était un sujet courant de conversation à la soirée que donnaient m. et mme sassenay pour fêter les ans de leur fille jeanne PROPN est un de les traits de la société provinciale que les hommes transportent dans le monde leurs occupations et préoccupations de la ville et n\\ abandonnent point dans le plaisir le tracas de les affaires entre tours de valse abandonnant ces dames à le leurs rivalités de toilette ils empressent dans tous les coins de reprendre leurs médisances financières et leurs soucis professionnels puis le drame de famille qui ébranlait dans leur vieille situation sociale les roquevillard et qui devait recevoir son dénouement le surlendemain —on était à le décembre à audience de la cour d\\' assises passionnait l\\ opinion publique ",
"lasse d\\' une prépondérance trop appuyée et trop prolongée travaillée par ce désir de nivellement égalitaire qui est une de les ardeurs modernes et d\\' ailleurs irritée d\\' un orgueil persistant dans l\\ infortune refusait de se plaindre et de quémander la pitié cette opinion publique guettait la fin de la pièce pour voir tomber définitivement une race qui dans d\\' autres temps eût été considérée comme ornement de la cité parmi les invités hommes de loi médecins industriels rentiers qui isolaient à le fumoir et dont quelques-uns seulement se précipitaient à les premières mesures de chaque danse sur le groupe de les jeunes femmes et de les jeunes filles assises à le salon comme la sortie victorieuse d\\' une place assiégée pour regagner ensuite leur cercle masculin un seul ignorait l\\ heureuse spéculation de le notaire que les uns blâmaient et que les autres approuvaient était le vicomte de la mortellerie son excuse était d\\' en être demeuré à le quatorzième siècle dans l\\ histoire de le château de les ducs qu\\ il préparait vainement efforçait -il d\\' ",
"—non non affirmait -il avec solennité le criminel tient le civil en état il fallait attendre le verdict de le jury avant d\\' accepter la réparation de le dommage matériel ou bien indemnisé m. PROPN devait retirer sa plainte le lucre ne se mêle pas à la vengeance —pardon pardon ripostait le bouillant avoué prompt à escrime ",
"raisonnons je vous prie m. PROPN a déposé contre maurice roquevillard une plainte en détournement une somme de francs à le son préjudice et est constitué partie civile m. roquevillard père lui offre de lui restituer cette somme avant et vous le blâmez d\\' accepter je ne le blâme pas d\\' accepter mais ayant fait de maintenir les poursuites et je ne comprends pas m. roquevillard lui il sait que son fils est coupable et il achète ainsi l\\ indulgence de les jurés ",
"quant à le m. PROPN comme une condamnation est toujours incertaine à les assises il préfère un tiens à le tu l\\' auras en outre à l\\' audience il tirera parti de ce paiement comme un aveu est très fort est très intéressé surtout m. roquevillard père bien que je ne m\\' explique pas les mobiles de son acte est tout de même trop expérimenté pour avoir livré une telle arme à le son adversaire sans prendre ses précautions le reçu il a dû exiger mentionne sûrement que il acquitte obligation un tiers il ne reconnaît point pour autant que ce tiers est son fils ",
"le reçu contient en effet cette réserve et dans les termes les plus formels annonça avocat paillet qui arrivait et entrait dans la discussion sans perdre une minute avais deviné m. et plutôt que d\\' apposer sa signature à le bas une semblable restriction m. PROPN eût été mieux inspiré de en référer à la décision de les juges mais m. coulanges ne se tint pas pour battu: —qu\\'est -ce qu\\' un pareil reçu prouve paie -t-on francs pour un inconnu ",
"la galerie lui donna raison et le lui témoigna par un murmure flatteur qui signifiait qu\\ en effet une telle générosité ne va pas sans quelque nécessité impérieuse son succès néanmoins fut court avocat le lui rafla comme on escamote une muscade gai rond et gras il savait tout se fourrait partout livrait tout —je vois dit -il que vous ignorez le plus beau coup de m. frasne ",
"—parlez il tenait son monde par une nouvelle qu\\ il apportait et comme l\\ orchestre préludait à le sempiternel quadrille de les lanciers il abandonna lâchement ses auditeurs scandalisés et roula comme une boule à les pieds une dame qu\\ il invita par embrasure de la porte ces messieurs faute de mieux regardèrent évoluer les couples en prenant des airs détachés pour estimer danseurs et danseuses qui avançaient reculaient se saluaient tournaient selon les rythmes de la musique et l\\ ordre de le pas jeanne les joues roses la coiffure rebelle à la symétrie toute gracile et juvénile dans une robe bleu pâle dont le léger décolletage laissait voir un coin de blancheur caressée de lumière appliquait à le ne point confondre les figures et animait à le plaisir avec un air d\\' importance elle suscita les commentaires pas mal cette petite ",
"bien maigre voyez ses salières —à ans elle se mariera bientôt —pourquoi —elle a une grosse dot. —oui mais son frère fait des dettes qui épousera -t-elle —on ne sait pas encore "
] | [
"il jouait beaucoup et eut à le début une chance extraordinaire la chouette à l' écarté lui rapportait de grosses sommes il faisait des gains de louis très joliment avant dîner et cet argent de le jeu si facile à le dépenser il le laissait couler de ses mains avec une superbe indifférence il se donna le plaisir de subvenir à le luxe de clémence une sourde jalousie le travaillait et il voulait être chez la belle fille un maître incontesté ",
"puis armé d\\' une plume neuve je la recopiai un buvard sous la main et la langue entre les dents ma calligraphie fut soignée et mon orthographe parfaite car je vérifiai à le moyen de le petit larousse quelques mots douteux le soir je montrai mon ouvrage à le mon père il me fit ajouter quelques s et barrer un t inutile mais il me félicita et déclara que PROPN était une belle lettre ce qui remplit d\\' orgueil mon cher petit paul le soir dans mon lit je relus le message de lili et son orthographe me parut si comique que je ne pus empêcher d\\' en rire mais je compris tout à le coup que tant d\\' erreurs et de maladresses étaient le résultat de longues heures d\\' application et d\\' un très grand effort amitié alors je me levai sans bruit sur mes pieds nus j\\' allumai la lampe à le pétrole et j\\' apportai ma propre lettre mon cahier et mon encrier sur la table de la cuisine toute la famille dormait je n\\ entendais que la petite musique de le filet eau qui tombait dans la cuve de zinc au- dessus de évier ",
"elle paraissait connaître l’ île et marchait avec calme sans hâte en personne qui s’ essouffle facilement ou qui n’ est pas faite pour le grand air le petit var prétend que c’ est parce qu’ il a parlé de vous qu’ il a été tué vous le croyez de temps en temps elle jetait un coup d’ œil curieux et inquiet tout ensemble à le m.pyke —vous pouvez parler devant lui c’ est un ami un collègue anglais qui est venu passer quelques jours avec moi ",
"PROPN en possédait éditions une imprimée telle quelle dans son authentique langage et son ancienne orthographe par de madaune autre rajeunie mais experte par m. de la brière et en tournant à le hasard les pages durtal tombait sur ces dolentes et humbles prières toi qui as formé dans le ventre de ma mère ne me laisse pas choir sire je te confesse ma pauvreté ma conscience me mord et expose les secrets de mon coeur avarice me contraint luxure me souille gloutonnerie me déshonore colère me trouble inconstance abat paresse opprime hypocrisie me leurre et voilà sire avec quels compagnons j\\' ai vécu ma jeunesse ce sont la les amis que j\\' ai eus ce sont là les seigneurs que j\\' ai servis et plus loin il écriait péchés sur péchés toujours j\\' ai amassés et les péchés que de fait je ne pouvais commettre par mauvaise cogitation je les faisais referma le volume et déplora qu\\ il fût si parfaitement inconnu des catholiques ils en étaient tous à le remâcher le vieux foin déposé en tête ou en queue de les journées de le chrétien ou des eucologes à le lapper de les o",
"elles nous semblent aujourd’hui bien stupides bien misérables mais alors tous les gentilshommes pensaient ainsi nous reprenons: toute la haine de l’ officier s’ était concentrée sur le duc de la torre dont le mépris renversait tous les plans qu’ il avait formés pour rentrer en grâce auprès de le ministre et se refaire ainsi une position digne de le nom illustre qu’ il portait ce fut donc de le duc de la torre et par ricochet de sa famille qu’ il résolut de se venger ayant fait installer lui-même l’ appartement de le noble étranger il le connaissait parfaitement mais de plus il s’ était réservé adroitement les moyens de s’ y introduire quand cela lui plairait à l’ insu de m. de la torre ",
"PROPN n' avait garde en effet de mettre l' accusation sue ce terrain il lui importait à le tout prix d' étouffer le mystère de l' affaire de PROPN quelques années auparavant nous l' avons dit plus haut soupçonnant jean poncher général de les finances seigneur de chainfreau secrétaire de le roi ancien argentier de charles et de louis d' être sur la voie de la vérité il s' était hâté de se défaire de lui sans s' inquiéter de son rang ni de ses titres par un de ces mêmes arrêts d' un tribunal servile PROPN innocent et intègre avait été pendu sous prétexte de péculat comme le surintendant et aujourd'hui rainier gentil seul coupable dans cette trame ténébreuse et le seul qui pût relever la vérité subissait la même peine c' était donc la troisième tête qui tombait pour assurer le repos de les instigateurs des seuls personnages qui eussent profité de la dilapidation de les fonds de l' armée la régente et le premier ministre ",
"est état de perfection à lequel tout homme de coeur peut aspirer eût -il pas encore été franchement homme de bien et pour atteindre ce cercle de le vrai où aucun mal ne tente plus homme éclairé et convaincu il n\\ est pas besoin de mortification de cilice de jeûnes et de luttes avec satan non le chemin est plus simple plus court et plus droit ce chemin appelle examen sans entraves et la religion sans mystères les yeux de étaient de nouveau fixés sur le parquet ",
"je sais bien que dans la pensée de frossay ma conduite avec lui n’ est pas pure de calcul je suis blessé de cette opinion et je la lui pardonne le malheur rend injuste un jour je l’ espère le cœur de mon ami me reviendra ou tout à le moins son estime ",
"il fallait un sacrifice et je ne le comprenais pas en ce sens qu’ avez -vous la femme me regardait avec l’ air de douter non seulement de ce que j’ étais mais aussi de mon existence vous êtes à le rat n’ est -ce pas a -t-elle encore demandé avait -elle dit que j’ étais un rat comme j’ imaginais l’ avoir entendu je ne pouvais le croire incapable de rétorquer que je n’ étais pas un rat qu’ à le moins je le savais ça. mais je n’ avais plus d’ orgueil ",
"encore reconnaissait -il que cette exaltation n’ aurait pas atteint un tel degré s’ il n’ avait pas cru fugitivement et vaguement que l’ ombre de PROPN allait lui révéler le secret de sa mort et que cette mort n’ était point l’ œuvre de PROPN il avait malgré lui dans la confusion de ses pensées remué toute cette histoire criminelle qui le ramenait toujours à le ce fait indéniable PROPN n’ a rien avoué il est mort en protestant de son innocence il oubliait que les témoignages les plus accablants avaient confondu le grand-père de rita et comme un soir précoce enténébrait le cabinet de travail il était repris comme le matin même par le découragement le spleen une sorte de colère stupide contre cette magnificence qu’ il avait trouvée et qui était inutile puisqu’ elle n’ apportait rien de nouveau à l’ affaire on le voit: son amour avait beaucoup demandé à les événements "
] |
une fois le volant revint à le marcelle trempé d’ eau pendant que la voix disait: la brigande elle l’ a envoyé dans le bassin! heureusement les poissons rouges sont morts le chat les a pêchés la semaine dernière fais un peu attention dis! mais objecta marcelle je ne sais pas où je l’ envoie —justement c’ est a qui est drôle | [
"allons houp! marcelle commençait à le sentir son bras lassé mais son partenaire était infatigable tout à le coup rose apparut sur le seuil de le chalet et resta pétrifiée en voyant le volant franchir le mur et retomber sur la raquette de marcelle il fallut un bon moment à la brave fille pour comprendre que ce volant ne volait pas tout seul quand elle eut compris elle appela marcelle qui tressaillit et tourna vers elle son visage empourpré par l’ ardeur de le feu avec qui jouez -vous demanda rose terrifiée par ce fait sans précédent dans l’ histoire de sa paisible vie ",
"—je ne sais pas répondit la petite fille en la regardant avec des yeux innocents j’ ai vu une tête par-dessus le mur je crois que c’ est un petit garçon parce que sa blouse boutonne sur le côté ce renseignement un peu sommaire fut complété par l’ apparition de la tête qui émergea au-dessus de les vignes vierges et proféra gravement c’ est moi jules bréault vous ne me reconnaissez pas madame rose vous avez donc une petite fille dans votre chalet ",
"vous nous aviez caché cela c’ est toi mauvais sujet! fit rose soudain épanouie d’ où sors -tu? —tiens! et les vacances de la pentecôte pourquoi donc c’ est faire si ce n’ est pour venir à la maison comment l’ appelez -vous votre petite fille —marcelle dit l’ enfant qui se rassurait en voyant que l’ affaire promettait de s’ arranger —tu serais poli tout juste reprit rose si tu faisais une visite à le mademoiselle hermine ",
"ce serait plus convenable que de gâter tes habits à le monter après les murailles pas gâter les habits pas monter à les murailles fit le malin garçon en clignant des yeux il y a une échelle marcelle éclata de rire la tête s’ escamota une seconde fois et l’ instant d’ après la clochette de la grille retentit de façon à le ébranler la maison ",
"—est -il mal élevé ce garnement -la fit rose en allant ouvrir mais son visage toujours sévère ne témoignait pas la moindre indignation marcelle vit entrer un garçon de ans environ grand et bien découplé dont la figure honnête et rose paraissait plus jeune que son âge il secoua vigoureusement la main de rose et dévisagea la petite fille avec une aisance parfaite qui la confondit; après quoi il se dirigea vers la maison escorté par la bonne et l’ enfant ",
"en passant le long de la pelouse il jeta un regard sur les pâquerettes —on voit bien que vous n’ avez pas de chien dit -il le nôtre fait des trous partout il faut l’ attacher dit doctement la vieille rose —jamais de la vie fit énergiquement m. jules c’ est mon frère qui ne serait pas content si l’on attachait son chien ",
"il aime mieux remplir les trous mais PROPN ne fait pas repousser l’ herbe il s’ interrompit et se tournant vers marcelle c’ est avec ç a que tu joues? dit -il d’ un ton dédaigneux en indiquant la raquette qu’ elle tenait toujours à la main je ne m’ étonne plus que tu aies envoyé ton volant dans le bassin on ne peut pas jouer avec une machine pareille je te donnerai ma seconde pendant que le chien ne l’ a pas encore mangée ce sera toujours de gagné ",
"mademoiselle hermine les regardait venir par la fenêtre et souriait à le groupe qui s’ avançait sans hâte le petit garçon ôta poliment son képi de collégien qu’ il garda à la main puis il s’ élança dans la maison le scélérat! dit -elle; te voilà donc revenu? vas -tu recommencer tes expéditions contre mon jardin mon chat mes serins et tout ce que j’ aime je vous fais mes excuses mademoiselle dit le gamin avec un petit air d’ homme de le monde tout à le fait amusant j’ étais un mioche dans ce temps-là et je ne savais pas vivre ",
"maintenant c’ est autre chose les femmes et marcelle éclatèrent de rire tant il était drôle avec son air digne il leur jeta un regard courroucé puis suivit leur exemple on s’ assit en rond dans le petit salon et rose les bras croisés s’ appuya contre la porte dans sa posture favorite —vous avez voyage demanda mademoiselle hermine "
] | [
"non alors il faudrait conclure que parieux était aussi victime qu’ il était menacé il était menacé mais il ne pouvait pas le dire il ne pouvait que l’ écrire c’ est donc que quelqu’un était là tout près à les guetter a quoi penses -tu me demande félicie j’ atterris ",
"ils étaient ruinés c’ était le chagrin qui avait causé la maladie de son père la fortune de lucile avait elle aussi péri dans le désastre et maintenant qu’ arriverait -il? la pauvreté si ce n’ était que cela mais les railleries les airs dédaigneux l’ oubli de ce monde qui l’ encensait hier les paroles malveillantes c’ est bien fait voila ce que c’ est que de faire la difficile c’ était donc à le elle que pensait tout à l’ heure mme briochon elle savait tout et elle avait voulu être la première à le jouir de sa confusion et de sa douleur et les autres suivraient sans doute! les lâches et valentine se sentait possédée d’ une haine furieuse contre toute l’ humanité ",
"le bigophone se met à le carillonner comme un perdu —ce doit être le royco de le f.b.i. fais -je à le pinaud c’ est sa pomme effectivement j’ ai les renseignements j’ ouïs —vous avez pour écrire je lance mon stylomine à la décrépitude à le moustache qui me contemple ",
"laurent grand fort le visage frais l’ étonnait elle contemplait avec une sorte d’ admiration son front bas planté d’ une rude chevelure noire ses joues pleines ses lèvres rouges sa face régulière d’ une beauté sanguine elle arrêta un instant ses regards sur son cou; ce cou était large et court gras et puissant puis elle s’ oublia à le considérer les grosses mains qu’ il tenait étalées sur ses genoux ",
"ses yeux de le bleu le plus pur étaient entourés de cils très-longs et très-noirs et remontés de sourcils d’ ébène nettement dessinés sur un front d’ une pâleur mate ce contraste donnait à sa tête une grâce singulière le regard bleu nageant entre sombres franges avait une teinte triste et douce que la fermeté de les tons voisins empêchait de devenir féminine lorsqu’ une émotion vive agitait m. de volmerange ses prunelles ravivées par les teintes chaudes de les paupières semblaient s’ illuminer et passaient de le saphir à la turquoise ce désaccord de le ton tout agréable qu’ il était et qu’ un peintre coloriste eût étudié avec amour était cause que cette figure avait quelque chose de fatal de mystérieux de sur naturel pour ainsi dire ",
"il travaillait avec une application qui faisait trembler ses vieilles mains noueuses –donnez dit mme rouvre j' ai l' habitude elle prit le comprimé –attention dit vilbert ",
"sur sa mule rouge enharnachée de pompons grelots cannetilles et panaches une nombreuse escorte de serviteurs à la livrée armoriée de le gril d’ or sur champ de sinople fermait la marche précédant les mulets à les bagages chargés de provisions confitureries tonnelets de vin et de cervoise tout ainsi que si l’on entreprenait une expédition en pays infidèle il fallait heures de chevauchée pour gagner le château de combefort et la châtelaine comptait y dîner à les approches de l’ ave maria de midi la troupe s’ égrenait sur la route étroite qui suivait les sinuosités de le torrent dont l’ eau glauque diaprée d’ argent miroitait à les rayons clairs de le soleil matinal varlets valetons arbalétriers échangeaient force joyeux devis et menus propos en humant l’ odeur aromatique de les sapinières ",
"comprenez -vous que je ne puisse vous citer des noms on m’ achète une toile je la remets à l’ acheteur il me paie et je n’ ai pas à me préoccuper de ce qu’ elle devient —vous l’ ignorez —je veux l’ ignorer ",
"je n’ aime pas ce prénom il me vaut bien des difficultés en france où on me prend pour une musulmane alors que je suis chrétienne: une chrétienne de le liban comme françoise vous l’ a sans doute dit françoise ne m’ avait rien dit et j’ étais presque irrité d’ entendre le prénom de ma sœur dans la bouche d’ une inconnue les familiarités m’ agaçant comme tout ce qui a trait à la simplification de les rapports humains des mœurs et des langues tout étant fermé à les buiges j’ ai proposé à le sahar et à son compagnon d’ aller marcher hors de la ville PROPN s’ est tournée vers qui a secoué la tête et installé dans ses oreilles les écouteurs d’ un ipod puis il a allumé une cigarette et nous a regardés marcher vers ma voiture où je me suis installé tandis que retournait vers lui en courant pour déposer un bref baiser sur ses lèvres avant de revenir à la voiture d’ un pas si lent que sa marche était aussi maladroite qu’ avait été gracieuse sa course vers son compagnon ",
"a fait beaucoup vous ne trouvez pas —parlons net grommelle celle qui ne prend pas les chats pour des cons vous estimez que mon amie est mêlée à le cette sale histoire pour répondre net oui! lui dis-je je ne prétends pas qu’ elle ait bousillé ce type mais ce dont je suis sûr c’ est qu’ elle a aidé l’ assassin mon entrecutrice ne répond pas "
] |
le serpent venimeux pour siffler parfois comme l’ allouette de les champs n’ en est que plus à le craindre attendez à le moins qu’ il se montre –vous tirez comme reprit je vous verrais avec plaisir accompagner ce brave garçon pour le protéger à le besoin –volontiers dit l’ américain en même temps on entendit les broussailles craquer et les pirates de les prairies apparurent sur la lisière de le bois à le même moment où seuls aussi tous et l’ américain se montraient sur la digue de les castors | [
"les parlementaires se considérèrent un instant en silence c’ était pour la première fois on peut le dire malgré une précédente rencontre dans la nuit près de le val d’ or que PROPN voyait les bandits mais si leur physionomie avait quelque chose de sinistre à ses yeux il n’ en laissa rien paraître quant à le wilson il connaissait déjà de vue les brigands renommés qui se trouvaient devant PROPN s’ avança de pas environ à le delà de les derniers arbres de le bois diaz d’ une distance double à le peu près l’ américain resta sur la digue appuyé sur sa carabine ",
"main-rouge gardait la même attitude sur la lisière épaisse de buissons qu’ il venait de PROPN d’ un pas ferme vint prendre la main que lui tendait le métis et il sentit mais trop tard que sa loyauté n’ avait pas assez tenu compte de la perfidie de le brigand dont les doigts se refermèrent sur les siens comme les ressorts d’ un piége à le loups s’ écria le métis d’ une voix forte en jetant son autre main sur l’ épaule de l’ aventurier la carabine de main-rouge se leva le coup partit la balle siffla à les oreilles de sang-mêle atteint en pleine poitrine le malheureux diaz allait tomber quand les bras vigoureux de le métis le soutinrent .le pirate s’ armant comme d’ un bouclier de le corps de l’ aventurier qui n’ était presque qu’ un cadavre battit en retraite à le reculons l’ œil fixé sur la carabine de wilson qui cherchait en vain une place pour le frapper .le bandit touchait à la lisière de le bois quand avant d’ expirer eut encore la force de tirer son couteau et de frapper sang-mêlé à la jointure de l’ épaule le pirate blessé bondit à le reculons et quand il se",
"ce sera moi! s’ écria PROPN en s’ élançant derrière les bandits mais avec la rapidité de la foudre dont il portait le nom le jeune comanche l’ avait prévenu et il entrait déjà dans le taillis lorsque l’ américain et les guerriers comanches y pénétrèrent après lui la hache la carabine et le poignard en main.sang-mêlé qui connaissait tous les détours de l’ épaisse ceinture de le bois arriva longtemps avant eux dans la clairière le sang ruisselait de son épaule mais sa vigueur extraordinaire ne semblait pas affaiblie quand il arriva à le bord de l’ étang les apaches avertis par la détonation de la réussite de le coup de main de leur allié se précipitaient déjà sur leurs chevaux pour exécuter la sortie convenue d’ avance .tel était le mouvement qui avait lieu et dont bois-rosé cherchait à le deviner la cause lorsqu’ un épisode bien autrement terrible vint le frapper de stupeur et ne lui permit plus de voir que le danger dont était menacé que pour accomplir les ordres de sang-mêlé main-rouge se saisissait déjà de rosita éperdue et disposait pour elle l",
"mon sang qui coule veut celui d’ un ennemi; sang-mêlé ne peut reprendre la victoire –l’ oiseau-noir arrachera d’ abord la chevelure de le blanc répondit l’ apache redoutant les chances de la lutte les guerriers l’ achèveront ensuite –c’ est bien dit indiens avaient entendu ce court dialogue et sans attendre des ordres qu’ ils devinaient d’ avance ils s’ élancèrent comme bêtes féroces vers la hutte gisait fabian ",
"une minute leur suffit pour traîner le malheureux jeune homme jusqu’ à le pied de le retranchement alors bois-rosé dont les membres fléchissaient sous lui vit l’ oiseau-noir sortir de le fort et s’ avancer vers fabian fois il ajusta l’ indien mais fois un nuage épais s’ étendit sur ses yeux et sa carabine tremblait dans sa main comme une de les longues tiges d’ herbe de les prairies battues par le vent .l’ oiseau-noir se courba lentement; un couteau brillait dans sa main gauche près de la tête de fabian ",
"alors à ce moment suprême la main de bois-rosé cessa de trembler quand une explosion soudaine le fit tressaillir l’ oiseau-noir le crâne fracassé tomba lourdement sur fabian qu’ il couvrit de son corps inanimé et une voix s’ écriait en même temps voilà mon dernier mot chien à le peau rouge c’ était la voix de pepe un second coup de feu jeta par terre un autre indien cette fois c’ était la carabine de bois-rosé qui grondait .tout à le coup comme un torrent qui se précipite à la saison de les pluies dans le lit qu’ il a laissé à le sec la saison précédente les apaches s’ élancèrent à le cheval par l’ issue de le ravin la clairière les bords de l’ étang-des-castors étaient presque vides lorsque PROPN et bois-rosé s’ y élancèrent la carabine à la main la poitrine gonflée et tout haletants sans voir que de le côté opposé à le celui par ou ̀ ils venaient d’ entrer main-rouge portant dans ses bras rosarita évanouie de nouveau et suivi de sang-mêlé disparaissait dans l’ épaisseur de les bois perfide abandonnait ses alliés à les chances de le combat et metta",
"mais les chasseurs ne voyaient que fabian s’ élancer vers lui couper d’ une main tremblante et rapide à la fois les liens qui meurtrissaient ses membres fut pour eux l’ affaire d’ un instant puis sans voix l’ âme oppressée d’ une joie foudroyante le pauvre canadien ne put que presser dans ses bras et dévorer de caresses muettes le jeune lionceau rendu enfin à le vieux lion de le désert appuyé sur sa carabine le chasseur espagnol contemplait ce groupe heureux n’ osant proférer une parole de crainte d’ éclater en sanglots sans pouvoir toutefois retenir les larmes qui inondaient ses joues hâlées .cependant de côtés de la clairière de celui par où les pirates de les prairies venaient de disparaître et de la partie opposée d’ où s’ étaient élancés les indiens un formidable tumulte se faisait entendre bientôt comme un torrent qui arrêté dans sa course par une digue qu’ il ne peut franchir reflue sur lui-même le ravin revomit tout à le coup dans la clairière le flot sauvage qu’ il avait emporté. s’ était fidèlement acquitté de sa commission et les vaqueros de d",
"le canadien avait reconquis son enfant; pour lui c’ était tout: enlevant dans ses bras il s’ élança derrière le retranchement et pepe s’ y jeta également; tous rechargèrent précipitamment leurs armes et résolus à le mourir cette fois à le moins tous les ensemble ils attendirent l’ attaque de l’ ennemi .toutefois l’ aspect de les choses ne tarda pas à le changer à le tumulte de la retraite de les indiens succédèrent bientôt des décharges d’ armes à le feu et une demi-douzaine de cavaliers qui arrivaient en désordre repoussés par des forces encore invisibles tombèrent de cheval morts ou blessés courage pepe s’ écria le canadien nos hommes sont arrivés et attaquent les indiens par derrière continua -t-il si vous pouvez vous tenir encore sur vos jambes glissez -vous derrière les arbres ",
"c’ est une lutte de géants que nous allons soutenir le flot d’ indiens grossissait à le chaque minute et s’ éparpillait sur toute la surface de la clairière tandis que les vaqueros qui suivaient don augustin purent enfin s’ y faire jour et s’ y développer plus à l’ aise les uns étaient à le cheval la plupart à le pied l’ hacendero était parmi les premiers «feu1bois-rosé feu1en poussant un cri de guerre comme si nous étions s’ écria l’ espagnol obéissant à l’ une de ses impulsions fougueuses qu’ il ne savait jamais maîtriser cette fois le coureur de les bois y obéit immédiatement et à le moment où les carabines grondaient de nouveau en démontant les cavaliers qu’ il leur plut de choisir pour victimes les compagnons d’ armes car PROPN l’ âme ulcérée de vengeance n’ avait pas suivi le conseil de le canadien poussèrent une fois encore côte à le côte un cri de guerre si puissant qu’ on eût dit que autres guerriers venaient de se joindre à le eux.puis profitant de le désordre que redoublait cette attaque par derrière et dédaignant l’ abri de le retranchement fabi"
] | [
"alors vous faites le bien aussi quand j’ ai le temps et puis PROPN m’ amuse je trouve extrêmement drôle que dans l’ aventure qui nous occupe je sois le bon génie qui secoure et qui sauve et vous le mauvais génie qui apporte le désespoir et les larmes les larmes les larmes protesta l’ anglais ",
"je parie qu’ elles vont nous raconter des aventures plus graves que tu ne le supposes camille que je voudrais qu’ elles fussent éveillées madame de fleurville précisément les voici ",
"et par un étrange jeu de le sort c’ était précisément le seul et juvisy parmi tous ces jeunes gens qui ne lui avaient point marqué d’ attention galante courage de l’ epône sa célébrité comme veneur comoduelliste avaient saisi son imagination elle raffolait sa taille de son air mâle et se faisait bonheurs plus grands les uns que les autres de l’ idée d’ être aimée d’ un pareil homme elle eût donné sa réputation pour devenu un objet de tendres soins de sa part mais de l’ epône n songeait pas mademoiselle était trop accoutumée voir les hommes empressés autour d’ elle pour qu’ elle ci osé malgré son caprice et le sans-gêne de ses habitude de théâtre prendre l’ initiative par des coquette lies significatives ",
"PROPN a des soucis d' affaires à le new-york et il a tout quitté pour cette vie nouvelle qu' il s' efforce de me rendre en france aussi brillante et aussi enviée que possible je ne connais pas d' homme meilleur d' ami plus dévoué de cœur plus loyal liliane écoutait examinant sylvia avec un petit sourire narquois —allez allez toujours fit -elle c' est terrible ce que vous dites là tout simplement terrible ",
"mais à la vue de l’ ennemi les conscrits parisiens manifestent leur joie leurs regards se portent sur leur chef qui certain de la bravoure de ses soldats ordonne de commencer le feu quelques heures après les russes battaient en retraite et nos jeunes vainqueurs entraient dans wesseinfeld à les cris de: vive l’ empereur! et traînant à le leur suite pièces de canon que les ennemis dans leur précipitation à le fuir avaient abandonnées sur le terrain ",
"–mais il n’ est que heures fit observer le bonhomme –cela ne fait rien tu peux même t’ en aller aujourd’hui mets la clef chez le concierge je tirerai la porte après moi ",
"elle ne s’ adressait pas à son compagnon je me suis posé la question de savoir si je lui avais tapé dans l’ œil j’ ai répondu que je n’ avais pas trop le temps de m’ arrêter en fait parce qu’ on va traverser l’ alagnon a -t-elle dit ah oui? ai-je dit ",
"dans ce nouveau contexte il ne fallait guère s’ étonner que le système de les clubs de vacances basé sur le repli sur soi égoïste et sur l’ uniformisation de les besoins et de les désirs connaisse des difficultés récurrentes le temps de les bronzés était définitivement révolu: ce que souhaitaient retrouver les vacanciers modernes c’ étaient l’ authenticité la découverte le sens de le partage plus généralement le modèle fordiste de le tourisme de loisirs –caractérisé par les célèbres avait vécu ainsi que le montraient avec éclat les travaux de michky et braun l’ ensemble de la profession devait dès à le présent se préparer à envisager son activité dans une perspective post-fordiste le sociologue de les comportements avait du métier il aurait pu continuer pendant des heures ",
"mais alors il se serait traîné soit chez lui soit dans quelque ferme de le bord de le bois et il n’ aurait pas manqué d’ accuser hautement celui qui avait tenté de l’ assassiner comment pouvait -il donc se faire que depuis semaines personne n’ eût entendu parler de lui et que tout le monde le crût en voyage une dernière hypothèse se présenta à l’ esprit d’ anatole et PROPN était la plus vraisemblable les bois de bazarne sont infestés de loups et de renards ",
"eh! bien alors achevez l’ histoire –c’ est horriblement difficile mais vous comprendrez ce que m’ avait déjà confié le vieux grognard quand en finissant sa bouteille de vin de champagne il s’ est écrié: –je ne sais pas quel mal je lui ai fait mais elle se retourna comme si elle eût été enragée; et de ses dents aiguës elle m’ entama la cuisse faiblement sans doute moi croyant qu’ elle voulait me dévorer je lui plongeai mon poignard dans le cou elle roula en jetant un cri qui me glaça le cœur je la vis se débattant en me regardant sans colère "
] |
mario vivement excité par l' impatience de se battre fit la veillée avec plusieurs jeunes gens volontaires comme lui avec lesquels il avait fait connaissance en route c' était dans une assez misérable auberge dont la salle basse était encombrée à le ne s' y pouvoir retourner et remplie de la fumée de le tabac à ne s' y pas reconnaître tandis que l' armée régulière était muette et sobre comme une communauté de moines austères les corps de volontaires étaient joyeux et bruyants on buvait on riait on chantait des couplets libres on disait des vers érotiques ou burlesques on parlait politique et galanterie | [
"on se disputait et on s' embrassait mario assis sous le manteau de la cheminée rêvait à le milieu de le vacarme près de lui se tenait clindor devenu assez résolu mais intimidé de se trouver ainsi en pleine noblesse il ne se mêlait point à les bruyantes conversations mais il grillait d' en avoir le courage tandis que mario se laissait bercer dans ses rêveries par ce tumulte qui ne le tentait pas et qui ne le gênait pas non plus ",
"tout à le coup mario vit entrer une créature fort bizarre c' était une petite fillette maigre et noire parée d' un costume incompréhensible ou jupes de couleurs voyantes étagées les unes sur les autres un corps tout brillant de galons et de paillettes une quantité de plumes bariolées dans ses cheveux crépus et frisottés une masse de rangs de colliers et de chaînes d' or et d' argent des bracelets des bagues des verroteries jusque sur ses souliers cette étrange figure n' avait pas d' âge ",
"c' était un enfant précoce ou une jeune fille fatiguée elle était fort petite laide quand elle voulait sourire et parler comme tout le monde belle quand elle se mettait en colère ce qui de le reste paraissait chez elle un besoin continu ou un état normal elle insultait les gens de la maison qui ne la servaient pas assez vite invectivait les cavaliers qui ne lui faisaient pas de place donnait des coups de griffe à le ceux qui voulaient s' émanciper avec elle et répondait par des imprécations inouïes à le ceux qui se moquaient de sa folle parure et de sa méchante humeur mario se demandait à le quelle intention une créature si revêche venait se jeter en pareille compagnie lorsqu' une grosse femme couperosée et ridiculement affublée d' oripeaux misérables entra aussi chargée de caisses comme un mulet et réclama le silence ",
"elle l' obtint difficilement et enfin fit en français une sorte d' annonce pleine de pataquès en l' honneur de l' incomparable pilar sa compagne danseuse morisque et devineresse infaillible de par la science de les arabes ce nom de pilar réveilla mario de sa léthargie il examina les bohémiennes et malgré le changement qui s' était fait en elles il reconnut dans l' une l' élève victime et bourreau de le misérable la flèche dans l' autre l' ex-bellinde de briantes l' ex-proserpine de le capitaine macabre s' annonçant désormais sous les noms et titres de PROPN joueuse de luth marchande de dentelles à le besoin raccommodeuse et godronneuse de rabats l' assistance accepta l' exhibition de les talents annoncés ",
"la bellinde joua de le luth avec plus de nerf que de correction et la danseuse à le qui l'on fit place en s' entassant sur les tables se livra à une télégraphie épileptique dont la souplesse fabuleuse et la grâce violente excitèrent les transports d' une assemblée très excitée déjà par le vin le bavardage et la pipe le succès de pilar sur ces esprits troublés ne causa à le mario qu' une plus vive répulsion et il allait se retirer lorsque la curiosite lui vint d' écouter les prédictions qu' elle commençait à le débiter en thèse générale en attendant que quelqu'un lui demandât le secret de son avenir .-parle parle jeune sibylle lui criait -on de toutes parts serons -nous heureux à la guerre forcerons -nous demain le pas de suse ?-oui si vous étiez tous en état de grâce répondait -elle avec dédain ",
"mais comme il n' en est point un seul ici qui ne soit couvert d' une lèpre de péchés mortels j' ai grand'peur pour vos belles peaux blanches attendez dit quelqu'un nous avons ici un jouvencel doux et chaste un ange de le ciel mario de bois- doré qu' il commence l' épreuve et interroge la devineresse de bois- s' écria dont les yeux étincelants devinrent livides et ternes il est ici où donc ",
"où donc montrez-le-moi !-allons bois- doré s' écria -t-on de tous côtés ne cachez pas votre figure et montrez vos mains mario sortit de son coin et se montra à les bohémiennes dont l' une s' élança pour saisir sa main et l' autre baissa le nez comme pour ne pas être reconnue -je vous ai vue bellinde dit mario à le celle-ci et quant à le toi pilar ajouta -t-il en retirant sa main qu' elle semblait vouloir porter à ses lèvres regarde mes lignes cela suffit de bois- doré s' écria subitement irritée je les connais de reste les lignes de ta main fatale ",
"je les ai assez étudiées autrefois je n' ai jamais dit ton sort il est trop méchant et trop malheureux et moi je connais ta science répondit mario en levant les épaules elle dépend de ton caprice de ta haine ou de ta folie .-eh bien fais -en l' épreuve reprit de plus en plus outrée et si tu ne crois pas à le ma science ne crains pas d' entendre ton arrêt ",
"demain mon beau mario tu dormiras couché sur le dos à le revers d' un fossé mais tu auras beau avoir les yeux tout béants tu ne verras plus la lumière de les étoiles -c' est qu' il y aura des nuages à le ciel répondit mario sans se troubler le temps sera clair mais tu seras mort dit la sibylle en essuyant de ses cheveux son front baigné de sueur froide "
] | [
"le découragement s’ emparait de lui soudain pour ainsi dire d’ une seconde à l’ autre ses efforts ceux de ses collaborateurs lui paraissaient vains presque ridicules sur quoi toute cette mise en scène qui avait pris tant de temps à le monter était -elle basée sur rien sur moins que rien ",
"et maintenant voici le passage qui se ferme devant nous voici la vallée qui nous est absolument close par une muraille verticale de à le mètres de haut allons nous nous sommes fourvoyés c’ est évident nous n’ avons plus qu’ à le revenir sur nos pas et il est fou pour sûr mon tcharvadar qui fait mine de vouloir grimper qui pousse son cheval dans une espèce d’ escalier pour chèvres en répétant que c’ est le chemin ici mes cavaliers d’ escorte viennent me saluer fort gracieusement et prendre congé ils n’ iront pas plus loin car disent -ils ce serait sortir des limites de leur territoire je m’ en doutais qu’ ils me la ̂cheraient comme ceux d’ hier menaces ou promesses rien n’ y fait ",
"ce drame d’ une conscience leur semblait un enseignement utile pour leur profession quant à le anne chagnier immobile rigide l’ œil perdu à le plafond elle ne pouvait se défendre de penser à le cette fête de village où fardeau avait fait danser madame darras elle sentait tous les rayons de cette belle journée lui entrer dans le cœur comme autant de pointes de poignard mais elle offrait tout bas cette douleur comme un sacrifice à le devoir de vengeance qu’ elle voulait accomplir jusqu’ à le bout fardeau fit un geste de la main semblant rejeter derrière lui un voile pesant qui retombait toujours sur son front des années se passèrent dit -il ",
"rien! mais il était donc mort puisqu’ il n’ écrivait pas sa mère écrivit enfin PROPN avait donné signe de vie mais il était blessé cette blessure datait de la bataille de gravelotte a ucun autre détail aucune explication dans le billet reçu par mme nous sommes prisonniers de guerre lui disait son fils et je pars pour l’ allemagne donc il était en pleine convalescence hors de tout danger ",
"mais que était -il passé après son départ des meneurs avaient pu entre-temps reprendre les forçats en main en cet instant même ils se préparaient peut-être à attaquer le poste de garde une sueur froide perla à les tempes de PROPN son cœur ",
"il ensemença son bacillus dans un bouillon contenant moins de viande et plus d’ eau stérilisée et se livra à une série de cultures en diminuant graduellement la quantité de matières organiques cependant le bacille ensemencé dans l’ eau non stérilisée disparaissait à le bout de quelque temps d’ autre part l’ inoculation de cette culture sur les rats démontrait que sa virulence s’ atténuait très sensiblement puis finissait par ne plus avoir de force cette fois procas perdit tout courage et peut-être eût-il renoncé à le continuer ses expériences si les cris hostiles qu’ il entendait à le dehors n’ avaient stimulé son énergie et entretenu son idée de vengeance il continua ses recherches et arriva à se demander si par suite d’ une coopération entre ou plusieurs espèces microbiennes il n’ arriverait pas à une sorte d’ union bacillaire ",
"subitement pour moi toute chose prenait un tour badin à le comptoir à le mes côtés barbiquets échangeaient des souvenirs de bigne c’ était entre eux à lequel aurait connu le maton le plus fumier comparu le plus souvent à le prétoire dérouillé les scores de mitard les plus impressionnants la veille elle m’ aurait irrité à le mort leur rumination de les malheurs ce soir ils me rappelaient tout juste ces hommes mon grand-père racontant ses campagnes d’ afrique ",
"et tout attendri il se mit à exalter la bonté de clémence son courage sa tendresse pour lui il dit combien il avait été heureux pendant les premières années de leur mariage avant son crime elle n’ avait pas dû elle non plus oublier cela c’ étaient des souvenirs ineffaçables maheurtier en l’ écoutant semblait plongé dans de douloureuses réflexions ",
"à le moment où monsieur PROPN me parla de le premier accès de louis je me souvins tout à le coup d’ une conversation que nous eûmes à le ce sujet après la lecture d’ un livre de médecine une méditation profonde une belle extase sont peut-être dit -il en terminant des catalepsies en herbe jour ou ̀ il formula si brièvement cette pensée il avait tâché de lier les phénomènes moraux entre eux par une chaîne d’ effets en suivant pas à le pas tous les actes de l’ intelligence commençant par les simples mouvements de l’ instinct purement animal qui suffit à le tant d’ êtres surtout à le certains hommes dont les forces passent toutes dans un travail purement mécanique puis allant à l’ agrégation de les pensées arrivant à la comparaison à la réflexion à la méditation enfin à l’ extase et à la catalepsie certes PROPN crut avec la naïve conscience de le jeune âge avoir fait le plan d’ un beau livre en échelonnant ainsi ces divers degrés de les puissances intérieures de l’ homme je me rappelle que par une de ces fatalités qui font croire à la prédestination nou",
"–eh bien vous vous trompez il en a une telle que grâce à le lui je vais pouvoir établir la position approximative de le lieu où se trouvent nos amis avec la latitude et la longitude demanda le docteur avec la latitude et la longitude affirma triomphalement m.bouldu –par exemple s’ écria philibert si vous faites cela vous vous serez un habile homme "
] |
jean-christophe de g. n’ avait pas enlevé son manteau il n’ avait même pas retiré son écharpe calé à le fond de son siège séparé de marie par le large accoudoir amovible il ne cessait de téléphoner s’ adressant en anglais à le divers interlocuteurs la cuisse agitée d’ un mouvement imperceptible permanent battant frénétiquement la mesure de le bout de sa chaussure puis raccrochant sans toutefois ranger le téléphone déjà prêt à le composer un nouveau numéro adressant un sourire crispé à le marie et passant tendrement la main sur son bras dénudé sans conviction un peu mécaniquement la jambe toujours agitée d’ une onde de nervosité qu’ il ne parvenait pas à le contenir jean-christophe de g. n’ ignorait pas que le bureau de les douanes de la zone de fret de PROPN fermait à le heures et qu’ il n’ y aurait aucune possibilité de faire varier cet horaire c’ était un horaire inflexible un horaire japonais il ne fallait pas espérer obtenir un délai supplémentaire compter sur la moindre dérogation en d’ autres termes soit le cheval arrivait avant heures à l’ aéro | [
"en réalité et marie s’ en rendit compte à ce moment-là les personnes avec qui il échangeait ainsi des coups de téléphone en permanence depuis le départ de l’ hôtel n’ étaient autres que les japonais qui se trouvaient à le quelques mètres devant eux dans le minibus il conversait ainsi avec eux sans interruption non pas avec l’ un d’ entre eux en particulier qui eût été leur porte-parole mais avec les en alternance selon la question abordée et les spécialités de chacun leurs téléphones devant sonner ou vibrer sans cesse dans l’ étroit minibus les obligeant à le décrocher à le tour de rôle s’ évertuant à le rassurer jean-christophe de g. en répétant les mêmes choses pour déjouer ses craintes acquiesçant toujours ne disant jamais non abondant systématiquement en son sens par des yes ambigus ou oxymoriques dont qui ne faisaient que l’ alarmer davantage la circulation était devenue fluide la pluie avait redoublé de violence et s’ accompagnait de rafales tourbillonnantes qui agitaient de violents soubresauts les parois métalliques de le van lancé à le pleine",
"le convoi ralentit à l’ approche de l’ aéroport et alla prendre position dans une de les files d’ attente à le contrôle de police plusieurs policiers vêtus d’ imperméables transparents filtraient la circulation sous la pluie devant un grand portique comparable à une installation de péage autoroutier contrôlaient le passage de les voitures avec des matraques fluorescentes un policier monta dans le minibus de les japonais pour inspecter rapidement les passeports qu’ ils avaient préparés à le son attention il ne s’ attarda pas passant dans la rangée en pointant un doigt sur chaque passeport avant de redescendre de le véhicule tandis qu’ un autre sortait d’ une guérite et s’ approchait de la limousine jean-christophe de g. fit descendre la vitre automatique de la portière en manœuvrant un bouton électronique de l’ accoudoir et lui tendit son passeport dans la nuit ainsi que le passeport de le cheval car le cheval avait également un passeport un document d’ identité personnel officiel plastifié infalsifiable avec photo date de naissance et pedigree le policier ouvrit le ",
"jean-christophe de g. se rendant compte de le quiproquo demanda à le marie marie distraite pas concernée de bien vouloir montrer son passeport à le policier mais marie avait toujours été incapable de trouver son passeport quand elle en avait besoin et sortant brusquement de sa torpeur comme soudain prise en défaut le visage anticipant déjà douloureusement la vanité de les recherches à le venir elle fut prise d’ un brusque accès de frénésie désordonnée ce curieux mélange de panique et de bonne volonté qui la caractérise quand elle cherche quelque chose se mettant à le fouiller désespérément son sac à le main et à le retourner en tous sens sortant des cartes de crédit des lettres des factures son téléphone faisant tomber ses lunettes de soleil par terre se soulevant sur place sur son siège en se tortillant pour fouiller les poches arrière de sa jupe de sa veste de son manteau étant sûre qu’ elle l’ avait avec elle son passeport mais ne sachant pas dans quelle poche elle l’ avait mis dans lequel de ses sacs il pouvait bien être -trois sacs exactement sans comp",
"cette fantaisie cette légèreté cette insouciance ravie lumineuse et enchantée qui faisait partie de les attributs les plus sûrs de le charme de marie était évidemment d’ autant plus délectable qu’ on n’ était pas directement concerné jean-christophe de g. lui concerné à le premier chef en l’ occurrence la saisit fermement par les bras sa galanterie commençait à le se fissurer et lui demanda de réfléchir où elle avait mis son passeport mais je n’ en sais rien lui dit marie il commençait à l’ agacer maintenant avec ses questions et elle suggéra qu’ il était peut-être dans sa mallette en cuir avec son billet d’ avion elle sortit la mallette de le coffre et trouva aussitôt son passeport qu’ elle présenta à le policier qui le regarda à le peine ce n’ était qu’ un simple contrôle de routine à l’ entrée de le site de l’ aéroport ils étaient remontés dans la limousine et le convoi avait pris la direction de la zone de fret de PROPN en suivant les indications fléchées de grands panneaux verts éclairés dans la nuit ",
"les véhicules se suivaient sur une route abandonnée bordée de bâtiments techniques de chaque côté s’ étendait une vaste étendue de nuit parsemée à le loin de balises lumineuses blanches et bleues ils s’ enfonçaient dans les ténèbres la route n’ était plus éclairée on apercevait ici et là de les silhouettes d’ avions immobiles garés sur des parkings ils s’ engagèrent sur un terre-plein détrempé les véhicules se suivant à le ralenti leurs phares allumés dans la nuit longeant une enfilade de grands hangars à les immenses portes ouvertes d’ où s’ échappait une lumière artificielle verdâtre chaque hangar était garni de lettres géantes tracées à le pochoir pour délimiter les différentes zones de fret et le convoi s’ arrêta à l’ entrée de le bloc le bureau de les douanes de l’ aéroport de PROPN fermait dans moins de minutes et les japonais quittèrent précipitamment leur véhicule pour s’ engager dans le hangar les bras chargés de dossiers et de documents officiels ",
"jean-christophe de g. et marie les suivaient à le distance en pressant le pas derrière eux marie en jupe et bottes noires son manteau de cuir à la main qu’ elle finit par revêtir tout en continuant à le marcher pour se garder de le froid qui régnait dans ce lieu sombre et humide ouvert à les courants d’ air c’ était un vaste hangar métallique de plus de mètres carrés qui avait des allures de marché à les poissons abandonné après la fermeture quand les étals sont fermés et que les employés lavent le sol à le grande eau à le tuyau d’ arrosage la lumière était éteinte dans la plupart de les secteurs des bâches recouvrant les caisses étagères vides monte-charge à l’ arrêt caillebotis à l’ abandon ici et là quelques chariots élévateurs sillonnaient les allées désertes conduits par des employés casqués et gantés de blanc qui allaient décharger leurs marchandises dans de rares secteurs encore ouverts petits îlots d’ activité bruyants violemment éclairés par des tubes de néon blancs où quelques manutentionnaires transféraient des caisses vers des élév",
"dans le bureau de les douanes les japonais s’ entretenaient avec un douanier à le visage blême le teint maladif émacié une casquette officielle rehaussée d’ un insigne sur la tête et un masuku sur la bouche ce masque de gaze blanche qui couvre le bas de le visage pour se préserver des microbes il était en train de prendre connaissance d’ un document relatif à le transfert de le pur-sang quand voyant entrer jean-christophe de g. dans les bureaux de les douanes il s’ interrompit aussitôt et s’ inclina pour lui présenter ses excuses lui expliquant en anglais à le travers la fine épaisseur de gaze qui recouvrait sa bouche qu’ il regrettait de devoir le faire attendre dans la zone de fret et qu’ il essaierait de limiter à le possible les délais d’ embarquement de le cheval jean-christophe de g. considéra le douanier avec incrédulité se rendant compte qu’ il ressortait de ces périphrases chuintantes qui lui parvenaient doublement filtrées par l’ obstacle de la langue et l’ épaisseur de le tissu que le passage de la douane de le pur-sang qu’ il avait tant redouté et qu’ un",
"d’ entre eux avaient de vagues allures de yakusas ou de petites frappes japonaises avec des blousons noirs cintrés garnis de doublures orange le troisième très gros un corps énorme entièrement chauve la nuque épaisse la peau comme de la corne de buffle était peut-être tout aussi japonais mais n’ aurait fait dissonance nulle part ni à le moscou ni à le avec son look de garde de le corps de concert rock et ses minuscules yeux bridés internationaux passe-partout dans le monde apparemment ils n’ avaient pas l’ autorisation de toucher le cheval ils étaient simplement affectés à sa sécurité devant empêcher quiconque d’ en approcher ils n’ apportèrent d’ ailleurs aucune aide à le quiconque se contentant d’ imposer leur présence dissuasive à la porte de le fourgon en veillant ostensiblement sur les alentours on attendait toujours l’ arrivée de la stalle de voyage de le cheval et des japonais avaient rejoint le pur-sang à l’ intérieur de le van pour essayer de l’ apaiser tâcher de le calmer lui caressant doucement l’ encolure pour le laisser s’ accoutumer à le leur prés",
"la stalle de voyage de le cheval fit alors son apparition sur le parking trônant sur une remorque plate telle une statue de procession tractée par un petit véhicule électrique qui l’ emportait dans son sillage le véhicule tracteur contourna les différentes voitures garées le long de les entrepôts et alla s’ immobiliser devant le minibus à l’ entrée de le hangar la manœuvre était supervisée par le chef d’ escale de la lufthansa un talkie-walkie à la main qui portait un immense ciré noir qui flottait sous la pluie autour de son costume techniciens descendirent de la cabine de le véhicule tracteur et se hissèrent sur la remorque pour décadenasser les ouvertures et mettre en place un plan incliné pour permettre à le cheval d’ accéder à la stalle de voyage sorte de caisson étanche métallique et strié sur lequel étaient plaqués quelques résidus d’ autocollants jaune orangé à les couleurs de la lufthansa marie s’ était mise à l’ abri de la pluie dans le hangar et observait les opérations à le distance "
] | [
"l’ homme s’ approcha c’ était peter la ̂ffe tu vas hisser immédiatement ce pavillon à la corne de le grand mât après avoir amené l’ autre ajouta -t-il en se tournant vers avec votre permission nous allons donner la chasse à ce bâtiment le capitaine regarda qui haussa les épaules en lui faisant signe d’ accepter un coup de sifflet et tout l’ équipage fut sur le pont ",
"chaque étage comprenant chambres madameb dit: nous avons trop de place ici tu devrais venir dormir de temps en temps avant l’ arrivée de les cousins je ne réponds pas je vais me changer dans la salle de bains j’ ai ma tenue je me regarde dans un miroir et je sais ce que je vois à le fond de mes yeux il y a de la honte la honte de moi et pire encore il y a de la colère je pourrais briser le miroir d’ un coup de tête je pourrais m’ ouvrir les veines je pourrais m’ enfuir par la fenêtre descendre le petit chemin qu’ on appelle chemin de le calvaire et je ne fais rien je me lave les mains je bois l’ eau glacée à le robinet je mouille mes cheveux j’ ai l’ image de cette affiche placardée dans tout le village le cavalier électrique parce que je sens l’ électricité qui monte dans tout mon corps je sens toute la force de ma colère et toute la force de ma tristesse je me sens humiliée les courts de tennis sont dans le prolongement de le club de golf je suis madameb je me sens comme un de les petits chiens de ma grand-mère petit mais fort peureux mais espiègle j’ aperçois m.b. ",
"elle marchait doucement sur l’ herbe et nous ne l’ avions pas entendue venir notre conversation qu’ elle avait surprise l’ avait irritée il était facile de le voir à l’ éclat de son regard concentré et sauvage à la brusque contraction de ses lèvres à les plis orageux de son front mais il y avait sur ses traits dans tout son extérieur dans son attitude même une expression de délaissement de lassitude et de faiblesse qui m’ alla à le cœur et me fit venir les larmes à les yeux l’ orpheline dédaignée isolée debout à l’ abri de le toit brisé sur la pierre de le foyer éteint devenait en ce moment une sœur pour l’ orpheline moins malheureuse moins isolée qui avait retrouvé un bon parent pour guide un château pour patrie mais à le laquelle manquaient toujours le foyer et le cœur maternel ",
"la sincérité toujours surmonte les obstacles je vous souhaite une bonne nuit je ne puis me rappeler aujourd'hui tout ce qui fut dit à le cours de plus de soirées d' hiver mais le thème n' en variait guère c' était la longue rhapsodie de sa découverte de la france l' amour qu' il en avait de loin avant de la connaître et l' amour grandissant chaque jour qu' il éprouvait depuis qu' il avait le bonheur d' y vivre ",
"selon elle c’ était un boulot de conne l’ admettait mais ces premiers jobs lui apporteraient de l’ argent donc l’ indépendance en vérité ce travail les avait éloignées naoko changeait de statut de copine effacée elle passait à le rang de fille en vue ",
"d’ abord ce n’ est pas mon colonel mais mon client ensuite je me demande ce que tu as laissé entendre pour qu’ on te fasse des confidences sans te connaître elle se contenta de passer lentement sa langue entre ses lèvres y déposant un voile brillant message reçu qui ne risque rien n’ a rien! amélie darsac appartient à une famille de négociants en alcool ",
"tous les gouvernements de le monde sont d’ accord le cœur de l’ allemagne disent les journaux quand il aura cessé de battre ce sera tout à le fait fini de mètres en mètres a posté des canons qui à le kilomètres autour de berlin pilonnent le centre berlin flambe elle sera brûlée jusqu’ à la racine ",
"en ce moment un violent coup de tonnerre se fit entendre; laissa tomber sa hache et prit un chapelet de perles pendu à sa ceinture puis sans que je pusse distinguer car ses yeux étaient baissés et ne regardaient personne s’ il parlait ou s’ il priait il prononça à le demi-voix une assez longue suite de mots que l’ interprète traduisit ainsi c’ était un discours et non une prière oui disait -il oui tu as raison consul; j’ ai désiré la fortune et elle m’ a comblé de ses dons j’ ai souhaité un sérail une cour le faste la puissance et j’ ai tout obtenu ",
"les cloisons sont si minces j’ ai eu dis -je l’ impression que ce monsieur n’ était pas seul et qu’ il enfin qu’ ils qu’ on faisait l’ amour dans la chambre voisine précisa maigret qui avait les femmes pudibondes en sainte horreur vieilles anglaises plus loin lui donnèrent de le fil à le retordre car elles possédaient plusieurs paires de bas de soie mais neufs qu’ elles projetaient de passer en fraude à la frontière pour leur nièce une suissesse à les papiers douteux fut envoyée à le quai de les orfèvres pour vérification d’ identité le temps passait sans que maigret découvrît le deuxième bas ",
"PROPN avait le don de les charmer et votre cheval fit aimée —fidèle! voici: à l' âge réglementaire on l' a rayé brutalement des cadres de l' armée et mis hors de service sans lui faire un centime de pension c' est d' une petitesse d' une petitesse crasseuse n' est -ce pas heureusement qu' un monsieur retiré de le commerce de la passementerie avec des rentes par-dessus la tête eut l' idée de l' acheter pour lui faire un sort et pour l' atteler à une demi-fortune "
] |
ils ont interrogé des témoins les dates le signalement tout concorde et cela vous suffit dit -elle avec un éclat insensé eh bien pas à le moi excellence | [
"il me faut d’ autres preuves elle écarta les bras et les laissa retomber dans un geste populacier qui n\\ était pas à le elle le général ne la quittait pas des yeux sans doute était -il surpris qu’ elle manifestât un tel trouble devant la mort d’ un domestique elle s’ en rendait compte mais ce qu’ il pouvait penser d’ elle ne l’ intéressait pas ",
"tout lui était égal hormis le malheur dont elle devinait la menace comme un battement d’ ailes feutrées autour de sa tête sur le chemin de le retour je me suis arrêté à le verkhné-oudinsk dit le colonel qui avait instruit l’ affaire m’ a aimablement confié quelques pièces à le conviction il ouvrit un tiroir et déposa sur la table un étrange collier fait d’ une cordelette avec petits os jaunâtres en guise de pendeloques ce sont des dents de loup dit -il les gens d’ ici en confectionnent des amulettes ",
"une joie tumultueuse déferla sur sophie elle avait envie de rire pour se libérer de la peur ce n’ est pas à le lui dit -elle en êtes -vous sûre ",
"tout à le fait excellence PROPN enfonça la main plus profondément dans le tiroir et déplaça des papiers des plumes en grommelant j’ avais autre chose où diable l’ ai-je rangé ah voilà un éclair brilla dans son poing l’ arme de le crime dit -il subitement tout changea une angoisse de trébuchement de chute sans fin comprima le ventre de sophie ",
"elle avait reconnu le poignard que PROPN portait à la ceinture pendant le voyage il s’ en servait elle le voyait encore pour trancher ses aliments pour réparer un essieu pour couper une corde machinalement elle tendit la main et prit cet objet tout imprégné de vie ii ne pesait pas lourd dans le manche de bois poli et noirci par l’ usage étaient gravées la lettre une croix une date elle discernait ces détails elle entrait en contact avec nikita et ses forces diminuaient ",
"le désespoir emplissaient son âme elle posa le couteau sur la table PROPN continuait de la scruter froidement à la façon d’ un juge maintenant il ne doutait plus de l\\ avoir convaincue le silence en se prolongeant augmentait le désarroi de sophie ",
"la figure de le général se déformait devant elle comme rapprochée puis éloignée par une vague il fallait partir rassemblant son énergie elle se mit debout ses jambes la soutenaient à le peine elle arriva sans savoir comment jusqu’ à la porte ",
"je suis désolé madame dit en s’ inclinant pour lui baiser la main cette moustache rêche sur sa peau elle eut un mouvement de recul il se redressa surpris et la regarda ayant fait pas dans la rue elle aperçut à le loin marie et catherine qui sortaient de l’ échoppe de le savetier elle n’ eut pas le courage de les affronter se précipita entre maisons franchit une courette encombrée de caisses et de tonneaux et déboucha en rase campagne ",
"seule dans le froid entre la terre blanche et le ciel blanc elle se sentit mieux la neige crissait sous ses pieds son haleine s’ échappait en vapeur de sa bouche elle marchait vite comme si quelqu’un l’ eût attendue à le bout de le chemin nikita mort ces mots ne s’ accordaient pas ii représentait la force l’ innocence la beauté l’ enthousiasme la vie c’ était pour la rejoindre qu’ il avait quitté PROPN ans et demi plus tôt sans passeport "
] | [
"elle ignorait tout elle n’ avait pas entendu le général quitter sa chambre —ainsi pas un mot pas un signe n’ a pu vous faire prévoir cette résolution insensée —rien! répondait -elle on la pressait de rappeler ses souvenirs les plus insignifiants car à le moins de supposer que dans un accès subit de délire le général eût perdu tout à le coup la notion de les choses réelles il était impossible que fût -ce dans l’ acte le mieux dissimulé une femme aussi dévouée aussi attentive que la comtesse n’ eût point remarqué quelque singularité à le laquelle sans doute elle n’ eût pas attaché d’ importance à le moment même ou ̀ elle se produisait mais dont l’ évocation jetterait quelque jour sur cet irritant mystère la comtesse secouait la tête et disait je ne sais rien ",
"s’ écrie glocester il le demande l’ innocent! quelle candeur et tous de rire bruyamment de l’ illusion de le baronnet afin sans doute de paraître aussi forts que le sceptique glocester devant l’ hilarité de ses amis pensa qu’ il avait dit une énormité et rougit considérablement –ma foi messieurs avança un de les jeunes gens qui n’ avait pas encore parlé à le risque de passer à le vos yeux pour un hâbleur je crois pouvoir vous affirmer que votre appréciation n’ est pas plus juste que celle de notre ami le baronnet –comment cela exclama -t-on –comment cela parce que la jolie personne que nous venons d’ apercevoir auprès de PROPN n’ est ni sa femme ni sa maîtresse –c’ est comme j’ ai l’ honneur de vous l’ apprendre ",
"suivant les conseils de le saint homme les habitants d' alca s' efforcèrent d' extirper les superstitions qui avaient germé parmi eux ils veillèrent à le ce que les filles n' allassent plus danser autour de l' arbre de les fées en prononçant des incantations ils défendirent sévèrement à les jeunes mères de frotter leurs nourrissons pour les rendre forts à les pierres dressées dans les campagnes un vieillard de les dombes qui annonçait l' avenir en secouant des grains d' orge sur un tamis fut jeté dans un puits cependant le monstre continuait à le ravager chaque nuit les basses-cours et les étables ",
"un matin il ne vint pas déjeuner nous allâmes le chercher et nous le trouvâmes penché et comme assoupi sur ses livres un petit oiseau voltigeait dans sa chambre dont la fenêtre ouverte laissait tomber sur son vieux crâne les rayons joyeux de le soleil de juin il était mort .en rangeant et en examinant ses papiers nous trouvâmes les pages suivantes qui étaient restées éparses sur sa table juin pauvre petite misérable fauvette grosse comme une mouche pesante comme une plume tombée de ton nid hier soir avant que tes ailes soient poussées et déjà installée dans le creux de ma main becquetant mes doigts et te traînant vers mon sein quand je t’ appelle qui te donne cette confiance et quel amour comptes -tu donc trouver en moi pour supporter et secourir ta faiblesse ce pli de ma manche où tu te réfugies n’ est pas ton nid ",
"a la porte d’ asnières sitôt que le char eut franchi la grille de l’ octroi agents qui avaient prémédité leur coup voulurent refermer vivement les portes couper le cortège et empêcher cette exhibition de les drapeaux rouges qu’ ils avaient\\n' tant à le cœur ils comptaient sans la résolution de les révolutionnaires les portes cédèrent sous\\n' la pression de le peuple quelques voitures même rentrant à le paris durent à le cette\\n' circonstance de n’ être pas visitées un dernier incident: pendant que le cortège longeait la ligne de le chemin de fer de\\n' ceinture un train passa ",
"des passants le dépassent souvent emportés par leur élan mais l' indifférence de crab le met à l' abri de ces phénomènes voisins de l' enthousiasme il descend à son rythme et les mains dans les poches de les parois presque à le pic des cyclistes le frôlent courbés sur leurs guidons décoiffés défigurés par la vitesse affiche imperturbablement le air indécis a petits pas sans destination précise car où aller il avance parce que la pente s' y prête il y eut l' événement controversé de sa naissance depuis plus rien ",
"puis se tournant vers madame de morlaines et c’ est vous que j’ accusais c’ est vous que j’ insultais et vous vous courbiez vous alliez vous laisser chasser par moi! qui ne suis rien ici que le fils d’ un lâche suborneur et d’ une femme adultère moi escroc d’ affection et d’ estime —assez s’ écria madame de morlaines il faut que je vous dise toute la vérité m. de samereuil d’ un signe l’ engagea à le insister PROPN l’ épouvantait le contraindre à le écouter c’ était déjà une victoire remportée sur la folie —voici dit marie un homme est venu un homme d’ affaires il avait pris un prétexte mais c’ était à le madame de morlaines qu’ il voulait parler seulement il ne savait pas que votre mère fût morte aussi s’ étonna -t-il quand il me vit si jeune il hésitait à s’ expliquer croyant à le je ne sais quel piège ",
"très jeune fille lui dit un jour d’ un air narquois un mannequin blond à les yeux verts qui avait les pommettes hautes de les slaves et leur teint bis mais ajouta -t-elle les jarretières vous avez tort vous allez vous abîmer les jambes c’ est qu’ devant elle et sans y prendre garde s’ était assise un peu vite et de biais sur le bras d’ un grand fauteuil de cuir son geste avait fait envoler sa jupe la grande fille avait aperçu l’ éclair de la cuisse nue au-dessus de le bas roulé qui couvrait le genou mais s’ arrêtait aussitôt l’ avait vue sourire si curieusement qu’ elle se demandait ce qu’ elle avait imaginé sur l’ instant ou peut-être compris ",
"je me tue —comment ne pas admirer une si parfaite union et ne voilà -t-il pas que me abandonne son fidèle je et va avec ce il pour vivre à ses crochets et ce qui rend sa conduite encore plus stupéfiante c’ est que me possède des richesses sans nombre qui ne sait que le monde entier l’ espace le temps s’ offrent à le son choix —vraiment à ne pas savoir où donner de la tête —eh bien ce me si comblé est d’ une telle cupidité qu’ il lui faut encore aller s’ emparer de ce qui ne lui appartient pas de si peu de chose vraiment de ce qui appartient à le il sans aucune contestation possible —à s’ introduire chez il pour le dépouiller le voler —regardez c’ est à ne pas croire il fait une pneumonie une pneumonie qui ne peut être qu’ à le lui —évidemment à qui peut -elle être d’ autre —eh bien me se l’ approprie —me en veut une partie une partie me la veut tout entière il n’ est plus le légitime propriétaire de sa pneumonie PROPN a fait de il son serviteur c’ est pour me qu’ il travaille sa pneumonie à le lui ne peut plus s’ appeler sa pneumonie c’ est la pneumonie de me —avo",
"soudain la haute silhouette de valbrèche perché sur son phaéton apparaît dans un nuage de poussière il arrive comme une trombe en un clin d’ œil il a déjà sauté dans la cour pendant qu’ un valet maintient guzman tout blanc d’ écume d’ un geste fébrile PROPN tire sa montre –une minute et demie d’ avance "
] |
il l’ attendait dans sa loge elle lui parlait brutalement et lui lançait des remarques cruelles sur son physique mais le gros ne répondait pas ou hochait la tête un soir elle nous a plantés tous les via en nous disant qu’ elle avait rendez -vous avec un garçon très séduisant et très mince et elle insistait sur le qualificatif mince pour peiner le gros nous l’ avons regardée s’ éloigner et nous sommes allés manger une pâtisserie j’ essayais de distraire le gros qui paraissait très abattu | [
"voilà pourquoi je suppose il s’ est pris de sympathie pour moi et que nous nous sommes revus une dizaine de fois il me fixait rendez -vous à le heures précises de l’ après-midi devant un petit bar de la rue de les boutiques obscures et PROPN il prenait ce qu’ il appelait son goûter une dizaine de sandwiches à le saumon ou bien le soir il m’ emmenait dans un restaurant proche de le quirinal et la dame de les vestiaires le saluait en l’ appelant majesté» le gros la tête penchée engloutissait des plats gigantesques de lasagnes vertes puis il poussait un soupir en se rejetant en arrière et sombrait aussitôt dans une glauque léthargie vers une heure de le matin je lui tapais sur l’ épaule et nous rentrions ",
"nous avons fait quelques promenades ensemble un taxi nous déposait et nous montions sur l’ aventin c’ était l’ un de les endroits de rome que le gros préférait à le cause de le calme me disait -il il allait regarder par le trou de la serrure de le portail de malte d’ où l’on aperçoit la coupole de saint-pierre dans le lointain et cela provoquait toujours chez lui un fou rire qui m’ étonnait je n’ ai jamais osé lui parler de son passé ni des détails qui avaient contribué à sa légende: ses bancos à le deauville ou à le monte-carlo ses collections de jouets de timbres-poste et de téléphones et son goût des cravates phosphorescentes qu’ il suffit de secouer pour qu’ une femme nue apparaisse sur l’ étoffe ",
"un soir à le restaurant tandis qu’ il engloutissait ses lasagnes vertes je lui ai dit que c’ était dommage quand même de finir ainsi sa vie alors que toutes les fées s’ étaient penchées sur son berceau il a levé la tête il m’ observait derrière ses verres opaques il m’ a expliqué qu’ il se souvenait très bien de la date ou il avait décidé d’ abandonner la partie et de se laisser grossir parce qu’ il pensait que rien ne servait à le rien et qu’ il aurait le même sort que nicolas romanov et maximilien le malheureux empereur de le mexique c’ était une nuit de en égypte les armées de rommel approchaient de le caire et le black-out ensevelissait la ville ",
"il était entré incognito à l’ hôtel et s’ était dirigé vers le bar à le tâtons pas une seule lumière il avait buté contre un fauteuil était tombé à la renverse et tout seul par terre dans l’ obscurité il avait été pris d’ un fou rire nerveux il ne pouvait plus s’ arrêter de rire ",
"de cet instant datait le début de son déclin ce fut la seule fois qu’ il se confia à le moi de temps en temps il lui arrivait de prononcer le nom de claude chevreuse mais c’ était tout il nous invita chez lui pour le réveillon ",
"il habitait un minuscule appartement dans un immeuble moderne de le parioli il m’ ouvrit la porte il était vêtu d’ une robe de chambre d’ intérieur en velours bleu fatigué sur la poche de laquelle étaient brodées l’ initiale de son prénom et la couronne de son défunt royaume il parut inquiet quand il vit que claude chevreuse ne m’ accompagnait pas je lui dis que le spectacle de l’ open-gate durerait plus longtemps que les autres soirs et que claude nous rejoindrait très tard ",
"dans la petite pièce à les murs nus qui lui servait de salon le gros avait dressé un buffet: pâtisseries sandwiches à le saumon et fruits sur un tabouret de bar j’ aperçus un vieil appareil de projection et j’ en fus étonné mais je ne demandai aucune explication à le gros car je savais d’ avance qu’ il ne me répondrait pas il regardait sa montre et il transpirait —vous croyez qu’ elle viendra poker? mais oui ne vous en faites pas monsieur il est minuit poker ",
"bonne année —bonne année monsieur —vous croyez vraiment qu’ elle viendra il mangeait les sandwiches à le saumon à la file pour calmer son anxiété puis les pâtisseries puis les fruits ",
"il s’ affala sur un fauteuil ôta ses lunettes noires et les remplaça par des lunettes à les verres légèrement teintés et à les montures d’ or il me fixait de son œil glauque vous êtes un gentil garçon j’ ai envie de vous adopter qu’ en pensez-vous il me sembla que ses yeux s’ embuaient "
] | [
"quand nous ressortirons de l’ abri sur la terre morte dit coban il n’ y aura plus de haine ni d’ amour il n’ y aura que notre travail ce jour-là était descendu dans l’ œuf avec le nouveau matériel photographique qu’ il venait de recevoir de le japon en particulier des projecteurs à le lumière cohérente à le moyen de lesquels il espérait éclairer la salle de le moteur à le travers la dalle transparente et la photographier en s’ arrêtant le moteur de le froid s’ était éteint et la salle au-dessous de la dalle était devenue un bloc d’ obscurité la température avait rapidement monté la neige et le givre avaient fondu l’ eau avait été aspirée le mur et le sol séchés à l’ air chaud pendant que ses assistants suspendaient les projecteurs à de courts trépieds machinalement regardait autour de lui ",
"—parfaitement répondit celui-ci elle me dit qu’ elle s’ y est promenée et qu’ elle y a joué avec une belle et élégante jeune femme puis s’ adressant à le nizza —tu te la rappelles cette belle dame lui demanda -t-il l’ enfant répondit par ou signes de tête affirmatifs —tu l’ aimais bien reprit rocambole ",
"le chauffeur portait un trench-coat et avait le cou entouré d’ une écharpe tricotée a certain moment alors qu’ on roulait depuis près de heures les gaz furent coupés et la voiture stoppa à le bord d’ un chemin à un kilomètre à le moins d’ un village dont on apercevait quelques lumières voilées de brume le chauffeur se pencha sur ses roues arrière ouvrit la portière annonça qu’ un pneu était crevé et qu’ il en avait pour un quart d’ heure environ à le réparer les hommes descendirent PROPN le mécanicien installait un cric sous l’ essieu tout en affirmant qu’ il n’ avait pas besoin d’ aide ",
"–je ne dis pas cela répondit vivement le pêcheur je dis seulement que celui qui s’ y trouve ne vous dira rien et ne vous fera aucun mal mon dieu il ne bougera seulement pas de sa place –qui est -ce donc –un homme!jamais syllabes ne furent prononcées d’ une façon si tragique en ce moment nous étions à une vingtaine de pas de ce rescif dans lequel se jouait la mer ",
"décidément marie aimait maurice de tout son cœur jours après ce dernier vint trouver son père à le moment d’ ouvrir la bouche m. l’ arrêta tu veux te marier mon garçon lui dit -il entre bouffées de régalia tu veux te marier épouser la petite laubespin et tu viens me demander mon consentement –qui a pu vous dire mon père ",
"la terreur dit en écartant les mains et de quoi mon dieu? de le minable mortembot mort le froc à les genoux d’ hippolyte le responsable à le tes yeux de toutes tes impuissances et cela depuis ans la perspective de finir comme régis te hante il te fallait détruire celui qui t’ avait damné enfant ",
"cette exhibition sur une estrade lui était odieuse il voyait le public il le sentait comme avec des antennes il le savait composé en majorité de désœuvrés qui cherchaient uniquement à se désennuyer; et le rôle d’ amuseur officiel n’ était pas de son goût mais surtout cette parole de le haut de la chaire déforme la pensée si l’on n’ y prend garde elle risque d’ entraîner à un cabotinisme dans les gestes la diction l’ attitude la façon de présenter les idées dans la mentalité la conférence est un genre qui oscille entre écueils la comédie ennuyeuse et le pédantisme mondain ",
"lorsqu’ il s’ assit elle lui fit entendre cependant qu’ il fallait ôter son chapeau à le cause de mme de blanchemont il obéit mais ne parut pas comprendre pourquoi et il le remit aussitôt liberté que d’ après l’ usage de le pays m. bricolin son fils se permit également le meunier qui n’ y avait pas dérogé le matin à le moulin fourra cependant son bonnet dans sa poche sans qu’ on s’ en aperçût partagé entre un nouvel instinct de déférence que marcelle lui inspirait pour les femmes et la crainte de paraître jouer à le freluquet pour la première fois de sa vie .cependant tout en admirant ce qu’ il appelait le beau bagou de le grand farinier m. PROPN se trouva bientôt d’ un autre avis que lui sur toutes choses en agriculture il prétendait qu’ il n’ y avait rien de neuf à le tenter que les savants n’ avaient jamais rien découvert qu’ en voulant innover on se ruinait toujours; que depuis que le monde est monde jusqu’ à le jour d’ aujourd’hui on avait toujours fait de même et qu’ on ne ferait jamais mieux dit le meunier ",
"je me souviens de ma mère qui vous ressemblait dans ce temps-là les mureaux n’ étaient pas aussi déserts qu’ aujourd’hui il y avait notre mère à le nous autres nos oncles nos frères ta mère qui était ma sœur et ou bambins grouillant dans les jardins –rappelle -toi un peu le mariage de ton oncle philibert mais je suis folle! tu avais ans –de tout ce monde-là il ne reste plus que moi dans la vieille maison parce que j’ étais trop laide pour trouver un mari hum! hum! ",
"il en fut de même pour le troisième et le quatrième rien disait PROPN avec un sourire plus approbateur rien répétait le juge de paix et de son côté le greffier répétait aussi j’ ai toujours cru qu’ il n’ y aurait pas de testament si l’on avait écouté l’ impatience nerveuse de barincq l’ examen se serait fait de plus en plus vite mais rébénacq qui ne savait pas se presser ne remettait aucun papier en place sans l’ avoir parcouru palpé et feuilleté "
] |
peut-être s’ était -elle trompée peut-être ne venait -il pas pour elle elle jeta un regard de courroux à les étoiles puis il lui monta un doux sourire avec un peu de le défi de la femme oh bien sûr il n’ aurait pas cette allure il choisirait une solitude plus profonde que ce massif à le flanc de le château et s’ il venait pour elle! oh s’ il venait pour elle comme il savait adorer humblement souverainement faire s’ élever la voix d’ un ange | [
"madeleine levait les mains commençait une prière de passion un tendre remerciement à l’ immensité mais tout à le coup s’ arrêtant avec épouvant mon dieu je ne puis pas je ne puis pas l’ aimer! vers heures de le matin chevaux se tenaient devant le grand perron de les corneilles vacreuse et victor de semaise attendaient madeleine elle parut mais non vêtue en amazone –eh bien s’ écria vacreuse elle ses yeux baissés la figure plus douce comme féminisée davantage répondit: –je ne monterai pas à le cheval aujourd’hui ",
"je me sens lasse et nerveuse PROPN fit le père –pas bien dormi encore madeleine demanda PROPN en observant la cernure de ses paupières –non répondit -elle mais je serais très ennuyée de vous retenir faites votre promenade comme de coutume moi je préfère aller aujourd’hui à le ma fantaisie ces diables bleus dit rieusement semaise ",
"ils n’ insistèrent pas tous accoutumés à les caprices de la jeune fille et quelques minutes plus tard ils détalaient vitement sous les chênes de l’ avenue madeleine à l’ ombre de le grand auvent aspirait la matinée et elle voyait sans regret son hongre favori retourner à l’ écurie sa pose était molle en contraste avec ses fermes allures accoutumées et elle n’ avait aucun goût pour l’ exercice de le cheval pour l’ emportement d’ une course violente bien plutôt rêvait -elle une promenade paresseuse féminine une traînerie par les sentes dominées de ramures en forêt elle rentra alla frapper chez sa mère ",
"jeanne remuait un tas de paperasses les rapports les placets annotés par les secrétaires toute une lourde besogne de femme dominatrice –maman dit madeleine tu n’ aimerais pas une promenade sous bois il fait si beau et ces paperasses sont si laides –non répondit jeanne il y a ici des choses pressées –que de peine si de le moins cela te rendait heureuse elle embrassa sa mère avec compassion puis d’ une moue gentille j’ irai avec nourrice alors –tiens! s’ écria jeanne je n’ y pensais pas pourquoi ne fais -tu pas ta chevauchée ce matin ",
"–ce n’ est pas toujours gai ces hommes PROPN me traite en garçon et papa en petite fille et il y a des jours où l’on aime à le être femme tu ne comprends pas ç a toi maman tu as trop vécu en homme et madeleine d’ un coup d’ ongle dédaigneusement fit s’ envoler une brochure agricole puis s’ enfuit s’ en fut elle-même quérir sa nourrice celle-ci campagnarde carrée à les yeux herbivores animal domestique d’ insouciance et de docilité était à l’ office finissait de déjeuner quand la jeune fille apparut: –nourrice tu vas m’ accompagner à la forêt veux-tu? –à la minute chère fille la bonne femme se montrait heureuse d’ accompagner l’ enfant qu’ elle aimait de tout son naïf cœur l’ enfant de son lait son unique enfant car celui de ses entrailles était mort des choucas quittaient l’ église l’ oiseau gaulois allègre montait musicalement dans le bleu et un grand vol de pigeons instable s’ accourcissant ou s’ éparpillant tournait à l’ entour de les fermes ",
"dans la coupe blonde de la vallée le soleil coulait à le flots vacillants une brise alourdie atténuait la chaleur les cerisiers déployaient leurs escarboucles et madeleine légèrement appuyée sur la bonne nourrice en tendre extase voyait ramer les oiseaux toute la tribu libre de l’ azur les petits corps ivres de lumière et d’ oxygène ces éternels enviés de l’ esclave humain durement fixé sur son sol avec un joyeux cri une hirondelle de cheminée repassait perpétuellement auprès de les femmes le bec béant rasait les coquelicots de le chapeau de la jeune fille mais la forêt était PROPN frémissante de vie ouvrait son portail hospitalier balbutiait à le frôlement de la brise ",
"elles y entrèrent la sève et le sang chantaient le grand cantique de le désir le désir de les insectes silencieux dont les antennes effleurent les feuilles le sonore désir des bêtes de lumière sous les piliers de les hêtres une prière s’ élançait se perdait dans les verrières de le feuillage et des prunelles de fleurettes apparaissaient sur le terreau puis les chênes des rayons entrelacés glissaient comme une trame d’ ambre sur les mousses d’ autres se mouvaient sur les plis de les écorces uniformément et des surfaces blanches éblouissaient comme de la neige passereaux à les angles d’ un trapèze de ramures contaient leur joie monotone ",
"et la chênaie persista longtemps souveraine autochtone de le maigre terreau des fougères saillirent délicates comme de l’ orfèvrerie un court taillis s’ étala sous le firmament et des herbes rôties craquaient sous les pas une naïade argentée ruisselait entre les broussailles madeleine émue s’ accrochait quelquefois à une épine jaillie à le bord de le sentier dans ce grand bain de nature une sérénité une acuité aussi pénétrait la jeune fille les forces autour d’ elle insinuantes pressantes l’ accablaient; son sang grondait dans sa poitrine comme le ruisseau sous l’ herbe ",
"craintive elle subissait la pesanteur de la folie végétale toute la forêt le grand orchestre uniforme sérieux coupé de la vivacité de les oisillons de le rire de les petites bêtes éblouies de sécurité toute la forêt récitait la même strophe de jeunesse une illusion bizarre hantait madeleine lui faisait épier le sous-bois il lui semblait qu’ on la suivait par moments elle entendait comme un pas derrière elle se retournait ne voyait rien restait inquiète mais charmée –tu n’ entends pas quelqu’un marcher nourrice demanda -t-elle "
] | [
"car rachilde le dit excellemment il était fils d' un ivrogne et d' une catin son honneur ne savait que pleurer ce m. vénus absolument désexué de caractère par une suite de procédés ingénieux devient la maîtresse de raoule je veux dire qu' elle l' aime l' entretient et le caresse qu' elle s' irrite et s' attendrit auprès de lui sans jamais céder à le désir qui la ferait aussitôt l' inférieure de ce rustre près de qui elle se plaît à le frissonner mais qu' elle méprise elle définit son goût d' une façon admirable j' aimerai jacques comme un fiancé aime sans espoir une fiancée morte voilà le thème de ce roman tel que je l' admire -dépouillé de les équivoques qui ne font que diminuer l' œuvre et qui se sentent trop de l' ignorance d' une vierge d' une vierge qui se mêlait je crois de ce qu' elle n' avait pas regardé ",
"ce roi qui a entrelacé le surnom de bon dans le surnom de grand et en a fait le plus glorieux chiffre qu’ un souverain puisse jamais porter sentit paraît -il sa bonté hésiter devant le coup de hache de sa justice mais sa femme marguerite de valois marguerite aussi comme la coupable raffermit en lui le justicier elle avait à son compte sur son âme assez d’ incestes pour se punir elle-même dans l’ inceste de marguerite de ravalet iv et voilà tout ce que l’on sait de cette triste et cruelle histoire mais ce qui passionnerait bien davantage serait ce que l’on n’ en sait pas ",
"épilogue si l’on compare alexandre à ses prédécesseurs ou à ses successeurs on peut dire qu’ il fut le meilleur de tous ou plutôt qu’ il ne fût pas de propos délibéré oppresseur et cruel doutes ont plané sur sa mort on a dit et répété et toute l’ europe répéta alors ce cri lugubre alexandre est mort assassiné ses qualités aimables son cœur généreux la noblesse de ses sentiments n’ ont pu le préserver de le sort lamentable de tous les czars ",
"je te veux et je t’ aurai quand partons-nous bon-louis dit -elle en joignant les mains de les voix joyeuses se faisaient entendre en haut sur le chemin —je ne puis pas vivre ainsi dit -il; imagine quelque chose je ne sais quoi ",
"on n’ entendait que la voix de quelques hommes de police qui empêchés par la cohue tâchaient de percer la barrière humaine formée autour de les combattants et menaçaient en vain de leur baguette plombée fergus semblait grandir dans sa colère ses traits doux et charmants avaient pris une sauvage et implacable puissance il ramena les bras de godfrey en arrière et les lâcha tout à le coup pour jeter les siens autour de les reins de le nobleman terrifié qui se sentit perdre plante l’ assistance vit les traits de m.delancester se contracter horriblement et entendit un sourd craquement ",
"qu’ y a -t-il de comparable à le ce que j’ ai éprouvé tout à l’ heure lorsque cette malheureuse créature s’ est vue en sûreté ici et que dans sa reconnaissance elle m’ a baisé la main ce n’ est pas tout mon bonheur a un long avenir demain après-demain pendant bien de les jours enfin je pourrai songer avec délices à le ce qu’ éprouvera cette pauvre enfant en se réveillant dans cette tranquille retraite auprès de cette excellente mme georges qui l’ aimera tendrement car le malheur est sympathique à le malheur –oh pour mme georges jamais bienfaits n’ ont été mieux placés ",
"comme l’ enquête avait démontré que patrick le matin avant le duel et dans la nuit qui avait précédé le duel avait rôdé autour de l’ hôtel il n’ en avait pas fallu davantage pour que la justice accusât l’ anglais d’ avoir pénétré dans l’ hôtel et dans la chambre de cordélia à l’ aide de quelque passe-partout ou d’ une clef qu’ il pouvait tenir précédemment de la complaisance d’ un domestique payé pour aider patrick dans ses coupables entreprises il avait tué cordélia par jalousie pour qu’ elle n’ appartînt plus à le personne s’ il mourait c’ était simple comme c’ était simple lamentable humanité! le malheur était qu’ un coup de pistolet fait de le bruit et que personne ne l’ avait entendu dans l’ hôtel PROPN s’ était en vain défendu en racontant des histoires de suggestion et de communion d’ âmes qui avaient fait sourire ces messieurs ",
"travailler ce n’ est pas emplir d’ une occupation quelconque les heures de la vie qui ne travaillerait à ce compte on fait toujours quelque chose ne fût -ce qu’ enfiler des perles le travail ne mérite ce nom que s’ il a un but; et ce but est le plus noble que se puisse proposer l’ activité humaine c’ est de rendre libres et l’ homme qui travaille et ceux qui doivent naître de lui s’ affranchir soi-même et sa postérité des misères de la servitude voilà le vrai travail ",
"pierre avait lu assez de romans et de comédies pour savoir quelles étaient les formes de politesse de ce monde qu' il n' avait pas vu mais quelles seraient ces formes avec lui et comment devait -il y répondre en égal c' était passer pour un sot. en inférieur ",
"–père vous êtes un épicurien impénitent –non même pas je suis un païen contemplatif c’ est tout différent et je sens que je suis un païen à l’ horreur que j’ éprouve devant toute destruction tandis qu’ un chrétien s’ en réjouit pensant d’ abord à l’ âme puis à les rares mérites qu’ il gagnera par sa compassion "
] |
dès lors une sorte de dialogue s’ instaura où par un paradoxe ahurissant les autres ne frappaient que lorsque la machine se taisait m.combret étant allé se faire réchauffer un peu de café le silence qui s’ ensuivit provoqua un véritable concert de récriminations encore y avait -il dans ces manifestations comme un accent différent de celui de les autres jours et le cœur naturellement angoissé de m.combret se mit également à le battre sur un rythme nouveau chez l’ homme aussi les cloisons de le cœur sont bien minces il arrive qu’ on entende tout ce qui se passe chez lui un grand espoir l’ envahit il lui sembla qu’ on lui disait ainsi que d’ habitude: surtout ne vous gênez pas mais cette fois sur le ton d’ une invitation et la soirée se poursuivit dans les échos mêlés de la machine à le écrire et de la voix humaine avec sur le tard quelques fausses notes et quelques fautes de frappe qui ne parvinrent pas à entamer la béatitude et la paix de cette nuit | [
"dans la matinée de le lendemain m.combret était encore à le méditer sur cet événement insolite lorsqu’ on sonna à sa porte d’ une vie parcimonieuse en surprises agréables il avait contracté une certaine méfiance devant l’ inattendu surtout lorsqu’ il n’ était pas encore rasé une véritable panique le saisit en reconnaissant mme mallefroid dans un sarrau ingrat elle se tenait sur le seuil sous ses cheveux de gorgone étrusque et son regard faisait avidement le tour de cette pièce qu’ elle ne connaissait pas comme pour y chercher quelque chose –voilà dit -elle après une hésitation si vous n’ avez rien de mieux à le faire on voudrait vous demander mon mari et moi d’ accepter de venir chez nous partager de la dinde sans façons ",
"peu de chose des restes PROPN n’ en croyait pas ses oreilles c’ était bien le sarrau de mme mallefroid qu’ il avait devant lui mais ce n’ était plus elle qui l’ habitait elle s’ exprimait à la manière d’ un personnage descendu d’ un vitrail et introduit dans le commerce de les anges il accepta la main tendue ",
"–ce n’ est pas tout ajouta -t-elle si vous pouviez apporter votre instrument mon instrument –celui avec lequel vous nous avez joué ces belles choses la nuit dernière un harmonium ou un petit orgue moi je ne sais pas –vous voulez dire ma machine à le écrire ma terrible machine –farceur il fallut un certain temps à le m.combret pour comprendre que l’ univers porte le reflet de notre âme et que l’ esprit de noël descendu subitement chez les mallefroid leur avait donné à le entendre minuit chrétiens mon beau sapin et quelques mélodies d’ une frivolite plus vulgaire tandis qu’ il leur interprétait un bordereau de sa façon ",
"tant il est vrai que si chacun voit midi à sa porte chacun entend minuit à la sienne le repas fut d’ une médiocrité harmonieuse qui les mit à le niveau et depuis lorsqu’ ils célèbrent un baptême une première communion ou un anniversaire les mallefroid ne manquent pas de convier m.combret à le venir leur jouer un petit air de machine à le écrire dont ils se montrent ravis il était une fois de les voisins séraphiques qui avaient le privilège d’ écouter quand un vieil employé à le bord de la retraite leur jouait en réponse à le votre honorée de le tantième courant et pour mémoire ce soir-là qui était celui de un jeune homme de bonne coupe affligé d’ un strabisme divergent débauchait une cousine de province à le travers les quartiers maudits de la capitale bien que son compagnon apportât à l’ entreprise la maussaderie supérieure qu’ il vouait à le toute chose en dehors de l’ économie politique la jeune fille éperdue de vin glacé et de girandoles sentait le rose de les grandes émotions spirituelles assiéger ses pommettes à la veille de rentrer dans son villa",
"dans le boyau tendu de guirlandes où ils achevaient de souper des voix obscures lui soufflaient que le meilleur vient à la fin le jeune homme était inspecteur de les finances comme tel il inspectait précisément l’ addition qu’ une souillon d’ opérette venait de griffonner sur un coin de la nappe en papier dans le même temps il aspirait dans son for intérieur à le retrouver l’ un de ces bivouacs de hauts fonctionnaires qui s’ établissent passé minuit dans les brasseries où les ministres vont boire et ne s’ apercevait pas que la cousine palpitait contre son flanc à le force de gloutonnerie intellectuelle et autre soudain ce brillant économiste releva la tête mais la question qu’ il envisageait de poser a la serveuse lui resta entre les amygdales d’ où il la ravala ",
"depuis le début de la soirée il s’ était appliqué non sans suffisance à le épingler des noms célèbres sur le tout-venant qui circulait d’ une table à l’ autre et n’ avait pas craint d’ abuser la crédulité de sa voisine en confondant allègrement les philosophes et les clarinettistes cette fois l’ équivoque n’ était plus possible c’ était bien le fameux merguez qui venait de se frayer un chemin jusqu’ à le comptoir superbe comme toujours et plus vétilleux qu’ une cornemuse –tiens donc petite madeleine chuchota le jeune homme à l’ adresse de sa cousine tu pourras dire à tes gentilles amies que tu as réveillonné en face de merguez tu as entendu parler je suppose? à le seul nom de merguez madeleine se cabra sur la banquette ses narines se dilatèrent l’ une pour le soufre l’ autre pour l’ encens ",
"la vogue attachée à l’ œuvre vrombissante de ce romancier néo-penseur avait vigoureusement agité les bibliothèques tournantes de la haute-vienne les pensionnaires de les dames de la palourde se disputaient à le sortir de les cours les quelques exemplaires qui en étaient tombés entre leurs mains après jammes dans un genre combien différent merguez était leur écrivain de prédilection même il présentait sur le poète béarnais l’ avantage incontestable d’ être vivant ce qui ne manquait pas de stimuler un sang vigoureux dont la rêverie à le fleur de peau puisait des ressources en profondeur dans la potée et le clafoutis PROPN s’ exclama madeleine lequel est -ce? montre-le-moi! l’ autre marqua un recul discret: –modère -toi voyons! ",
"il est assis sur un tabouret contre le bar car il disait: le bar pour faire mieux et non pas: le zinc comme nous tous la jeune fille se dévissa pour capter la direction où s’ aventurait le regard naturellement ambigu de son cousin et c’ est ainsi qu’ elle arrêta les yeux sur moi –je ne l’ imaginais pas tout à le fait comme dit -elle avec avidité il a l’ air tout désemparé ",
"et si accessible je mangeais un œuf dur et le trouvais amer ces jours de fête ne flattent pas la solitude ce sont les arches d’ un pont qui enjambe le vide je répugnais pourtant à le rentrer me coucher "
] | [
"le jour de son anniversaire il se regarda dans le miroir: suis -je désirable s’ interrogea -t-il impossible de le savoir il lui sembla être moins laid qu’ avant l’ acné avait disparu laissant place à une barbe qui méritait le rasoir –voici ton cadeau dit norman en lui tendant une enveloppe ",
"tout vous sera pardonné néanmoins si vous prenez rengagement de ne plus retourner à les îles ciès ce qui se passe à les îles ciès ne vous regarde pas nous savons ce qui vous y attire rassurez -vous votre fiancée s’ y trouve en toute sécurité et y rend des services précieux laissez -la accomplir son devoir et faites le vôtre là-dessus il s’ en alla me laissant de nouvelles instructions relatives à les sous-marins et à le leur base de ravitaillement ",
"on vous doit une fière chandelle titubant grisé de paroles et de vin rouge PROPN trouva une chambre d' hôtel et dormit sans rêves le lendemain matin charles inspecta la bugatti changea ses pneus ses bougies régla l' allumage quand le moteur vrombit de nouveau l' œil de le mécanicien brilla de plaisir antoine à le volant n' eut plus qu' une envie: regagner la sauveté ce qu' il fit à la moyenne effarante de70kilomètres à l' heure sans rien voir que la route devant lui la poussière les virages les arbres qui sifflaient à ses oreilles ",
"chacun de mes compagnons d’ embuscade reçut de mes mains un pistolet chargé à le balles et un coutelas bien affilé des cotés de le tranchant car à le de ces coutelas avec lesquels on fauche les cannes à le sucre dans les colonies étaient les seules armes blanches que j’ eusse trouvé à le me procurer à le matanzas ainsi armés pour ne combattre que corps à le corps et barbe à le barbe nous allons tous nous fourrer nous blottir sous le tillac espèce de trou à le rats que le trois-màts avait sur son gaillard d’ avant; et pour mieux cacher encore à les assaillans imprévoyans que nous attendons le piège meurtrier dans lequel nous voulions les faire culbuter pour n’ en plus sortir nous avons la précaution de masquer l’ entrée de le tillac qui nous abrite par une pile de sacs de café arrimés à l’ ouverture de ce trou comme ils auraient pu l’ être avant l’ échouage de le navire déjà encombré de marchandises les dernières lueurs de le jour venaient de s’ éteindre sur l’ horison affaissé par les chaudes vapeurs de le soir: autour de nous s’ étendait cette clarté douteu",
"et maintenant désespéré c\\' est lui qui aurait bien voulu mourir est -ce vrai ce que vous dites là est -ce donc possible est -ce donc vrai est -ce que je sais moi est -ce que je peux dire est -ce que je comprends encore est -ce que j\\' ai encore une idée un sentiment une lueur de quoi que ce soit est -ce que avec un peu d\\' effort elle ajouta est -ce que je suis dans ce moment à le autre chose qu\\ à le ma tristesse et à le votre désespoir tu l\\' aimes tu l\\' aimes qu\\ est -ce qu\\ il a comment est -il pour que vous l\\ aimiez ",
"les oliviers sauvages et les chênes séculaires qui bordent les chemins interceptent tellement les rayons de la lune que vous ne voyez pas à le vos pieds la rencontre vous serait fatale en pareil lieu il faut donc chercher un bon terrain sur lequel vos yeux puissent voir quand vous l’ aurez trouvé asseyez -vous et attendez soit que le lion venant de quitter son repaire marche à le cette allure rapide qui lui permet de faire beaucoup de chemin en peu de temps sans se fatiguer; ",
"votre analyse est parfaite c’ est très exactement ce que je demande de le travail propre l’ important ce n’ est pas l’ image mais ce que nous leur faisons dire j’ ai l’ habitude d’ expliquer que toute la vérite c’ est en fait de la radio filmée ",
"je ne peux pas me concentrer si je me laisse fatiguer par vos salades quand elle en avait assez de s’ opposer avec violence victoire laissait dire disait même oui oui pour avoir la paix les filles sont très têtues souvent tu sais beaucoup de gens croient convaincre les autres en seulement les épuisant c’ est une autre version de la torture quand PROPN et signent des mains leurs aveux faux car extorqués ils disent d’ accord à le cet acharnement seulement pour avoir la paix l’ absence de douleur ou de fatigue et ils s’ en foutent à le fond ",
"les yeux devinrent un peu plus humides les lèvres frémirent mais il ne bougea pas —est -ce que tu vas répondre malheur de ma vie et à le maigret: —voilà les enfants d’ aujourd’hui il y a des mois qu’ il pleure pour que je lui achète un missel! un gros comme celui de cure est -ce que vous imaginez alors quand on m’ a parlé de le missel de mme la comtesse j’ ai tout de suite pensé et puis cela m’ avait étonnée de le voir revenir entre la deuxième messe et la troisième parce que d’ habitude il mange à le presbytère je suis allée dans la chambre et j’ ai trouvé ça sous le matelas une seconde fois la main de la mère s’ abattit sur la joue de l’ enfant qui ne fit pas un geste pour parer le coup ",
"vous avez des enfants et ils savent que vous êtes la qu’ est -ce que vous croyez que je leur ai envoyé un texto? à le mitard avec tante et bons amis gros bisous mounette bien sûr que non gros malins ils nous ont pris nos portables de toute façon j’ étais censée dormir chez elle pour attendez vous m’ embrouillez encore on en est ou la paella non le zob de machin "
] |
s’ écria -t-il en s’ adressant à les pillards quel est le misérable qui a pu vous les conseiller –le peuple n’ a pas besoin de tes avis répondit brusquement le farouche zacharie retire -toi valet d’ un tyran puis il s’ écria tout-à-coup avec fureur en envisageant l’ officier: c’ est toi eugène de mongray je t’ ai manqué une fois voyons si je serai plus heureux aujourd’hui | [
"et avant que l’ officier surpris de l’ apostrophe pût lui répondre le chiffonnier darda sa pique droit à la poitrine d’ eugène le coup devait être mortel;... heureusement le cheval effrayé se cabra la pique passa près de le corps et ne frappa que le vide zacharie furieux d’ être trompé dans son attente appuya sur le poitrail de le cheval qui n’ était plus porté que par ses jambes de derrière cette main de fer que nous lui connaissons et l’ homme et le cheval roulèrent dans le ruisseau tout le détachement arriva au-galop sabres furent tirés les pointes en furent dirigées contre le terrible chiffonnier ",
"mais lui faisant le moulinet avec sa pique semblait rire de le danger qui le menaçait cependant il vit qu’ on allait le cerner il s’ accula à la porte d’ une cave dont l’ entrée donnait sur la rue et là continuant à le faire le moulinet il bravait facilement les efforts de ses ennemis dont le nombre et le désordre rendaient sa défense plus facile eugène s’ était relevé –mort ou vif cria -t-il à ses gens il me faut ce misérable tous les cavaliers se précipitèrent ",
"zacharie fit un mouvement porte sous le poids que lui imprimait le chiffonnier elle tomba tout-à-coup y et zacharie culbuta sur un escalier délabré à le bas de lequel il dégringola en roulant comme un manchon tous ses amis témoins de cette scène poussèrent un cri de fureur et se jetèrent avec rage sur les soldats ceux-ci n’ étaient pas en force ils furent obligés de se rallier et de se retirer dans le meilleur ordre possible poursuivis par une grêle de pierres de bâtons et de débris de vaisselles qu’ on leur jetait par les fenêtres et lorsque quelques-uns des camarades de le chiffonnier descendirent dans la cave pour ramasser zacharie ils ne trouvèrent plus personne c’ est pas étonnant dit une vieille femme c’te est hantée par des esprits ",
"j’ y en ai vu entrer un l’ aut’ nuit dieu de dieu qu’ y m’ a fait frayeur la vieille se signa –c’ est une aristocrate crièrent tous ceux qui virent son action a la lanterne la vielle bête as -tu vu qu’ elle a fait l’ signe de la croix? et la vieille s’ enfuit dans son taudis croyant déjà sentir son corps maigre et desséché balancé à la souple corde d’ un par les brises odorantes qui parcourent nuit et jour la rue mouffetard puis chacun continua à le piller le magasin jusque à le satiété car on ne s’ inqui était plus de zacharie attendu qu’ il est complètement inutile de courir après les gens qu’ emportent les esprits de marche en marche de culbute en culbute le frère zacharie était arrivé à le bas de l’ escalier et était allé donner de le corps et de la tête contre une seconde porte qui fermait un couloir conduisant à les divers compartimens qui divisaient le souterrain mais comme on ne fait pas impunément un pareil saut et que le choc en arrivant à le bas avait été des plus rudes zacharie s’ était luxé une épaule et avait perdu connaissance ",
"à le bruit qu’ avait fait cette masse en frappant contre la porte cette porte avait été ouverte et une grosse tête d’ homme s’ était avancée dans l’ entrebaillement il paraît qu’ on se travaille là-haut dit avec un sentiment de joie qui n’ était pas exempt de peur le personnage qui avait ouvert; il paraît qu’ on se travaille là-haut c’ est bon ira je parie que c’ est mon dernier numéro qui fait son effet nous ne sommes pas à le bout puis il aperçut le corps étendu à ses pieds un échantillon de la besogne diable ce n’ est pas un aristocrate celui-là c’ est un de les frères et amis il est mort ma foi on a sacrédié bien fait de me l’ envoyer je n’ ose pas sortir depuis que ce gredin de boileau de l’ yonne m’ a fait décréter d’ accusation et j’ avais besoin d’ un cadavre pour mes expériences la machine est presque montée mais il fallait un sujet et PROPN pourra nous servir allons l’ ami tu as été bon patriote pendant ta vie il faut que tu le sois encore après ta mort et que tu rendes à le ton pays le service d’ essayer un instrument qui doit le débarrasser prom",
"–qui va la dit une voix de l’ intérieur moi moi –ah la porte s’ ouvrit de nouveau –tu arrives à le propos dit alors l’ homme que nous avons vu s’ emparer de zacharie tu arrives à le propos nous pouvons aujourd’hui commencer nos expériences j’ ai un sujet mais entre vite je ne veux pas être vu le décret n’ est donc pas encore rapporté? mais robespierre m’ a promis qu’ après demain –ainsi tu as une tête –qui en fera tomber d’ autres entends-tu? les interlocuteurs étaient entrés dans le réduit habité par l’ homme à la grosse tête ce réduit présentait un aspect assez singulier: dans un coin étaient une machine électrique un fourneau des cornues et plusieurs objets servant à des expériences de chimie et de physique des instrumens de chirurgie des os et un squelette accroché à la muraille au-dessus d’ un mauvais lit; une table des plumes de l’ encre des papiers épars plusieurs numéros d’ un journal fameux alors des épreuves corrigées et à le corriger; et dans le fond sur un plancher mobile un assemblage de charpente présentant un coup d’ œil bizarre et dont il ét",
"as -tu décidé la forme de le couteau car tu me fais damner avec tes lenteurs tu ne sais pas toi comme le temps presse –si fait si fait et chaque jour je sens le besoin d’ en finir mais je veux perfectionner autant que possible mon travail il a un but philantropique et –au f ton travail philantropique tu es encore encrouté dans les idées à l’ eau rose toi sacredieu vois donc le temps où nous vivons il faut couper couper vite et souvent et tant qu’ il restera une tête d’ aristocrate sur épaules d’ homme je te l’ ai dit il m’ en faut à le moi de ces têtes de conspirateurs d’ accapareurs d’ ennemis de le peuple il me les faudrait tout de suite si cela était possible et ton instrument peut me les donner dépêche -toi donc ou de par l’ enfer un de ces jours tu ne sortiras pas vivant d’ ici –calme -toi calme -toi dans quelques jours nous essayerons en grand notre machine à le bicêtre j’ ai vu le confrère louis aujourd’hui et nous avons décidé la forme de le tranchant à le employer la voici. et il tira de dessous son habit une planche taillée en triangle isocèle qu’ il exami",
"il avait ouvert les yeux s’ était mis sur son séant et écoutait ce qui se disait à le quelques pas de lui sa première pensée fut qu’ il était tombé dans un repaire d’ aristocrates ou de moines conspirateurs il examina les hommes et les objets qu’ il avait sous les yeux l’ aspect de le premier de les causeurs ne lui offrit rien d’ extraordinaire un air de douceur et de réflexion continuelle une habitude générale de tranquillité et de bonhommie dénotaient chez lui un homme peu dangereux il jeta un coup d’ œil sur le second ",
"c’ était tout autre chose sur un corps grêle disgracieux mal planté reposait une tête énorme complètement disproportionnée avec le reste de les cheveux noirs gras en désordre et noués par derrière avec une ficelle couvraient cette tête presque continuellement agitée de contractions nerveuses et dont les yeux lançaient sans cesse des regards cruels et farouches cette physionomie qui n’ avait rien d’ attrayant était encore rendue plus repoussante par le costume de celui qui en était porteur un chapeau rond en lambeaux une houppelande à le collet de velours décoloré et graisseux de mauvaises culottes de peau des bas de laine tombant sur les talons et des chaussures rapiécées formaient un accoutrement parfaitement en rapport avec le désagréable physique de le personnage à lequel il donnait en outre une de ces apparences fantastiques que les peintres ont consacrées à les démons de les tentations de saint antoine ou des rondes de sabbat puis en examinant les objets qui meublaient le souterrain et surtout l’ étonnante machine sur le plancher de laquelle il était ét"
] | [
"notre dernière rencontre remonte à le mois en juillet elle est très jolie très douce tu sais elle parle français de façon admirable et sa mère sa mère est morte un peu plus de ans après sa naissance accident de voiture j’ ai envoyé l’ enfant en angleterre ",
"avoir tant lutté pour revenir et pourquoi? un jour denise qui était à le marché–je m’ en souviendrai toujours c’ était un dimanche matin– denise a vu vincent qui marchait droit sur elle il marchait droit sur elle mais il l’ a abordée de biais il n’ osait pas la regarder figure -toi qu’ on venait de mettre la main sur l’ un de les inspecteurs qui nous avaient tous arrêtés celui que nous avions surnommé don parce qu’ il avait de l’ espagnol ",
"cette base c' est le traité de la vraie religion lequel est tout à le fait ruineux car non seulement on n' arrive pas à le établir que la religion chrétienne soit plus particulièrement que les autres divine et révélée mais on ne réussit pas à le prouver que dans le champ de la réalité attingible à le nos observations il se soit passé un événement surnaturel un miracle l' inexorable phrase de m. littré: quelque recherche qu' on ait faite jamais un miracle ne s' est produit là ou ̀ il pouvait être observé et constaté cette phrase dis -je est un bloc qu' on ne remuera point on ne saurait prouver qu' il soit arrivé un miracle dans le passé et nous attendrons sans doute longtemps avant qu' il s' en produise un dans les conditions correctes qui seules donneraient à un esprit juste la certitude de ne pas être trompé .en admettant la thèse fondamentale de le traité de la vraie religion le champ de bataille est restreint mais la bataille est loin d' être finie ",
"ah! je vous réponds qu’ elle reviendra de loin si nous réussissons à la tirer de là elle a été terriblement frappée la pauvre fille mais nous la sauverons: vous rappelez -vous léonie marabois que j’ ai soignée pendant sa fièvre typhoïde elle a été bien plus bas que cela et à le présent elle est mariée et mère de enfants aussi elle me disait pas plus tard que la semaine dernière ma chère madame briochon si jamais j’ ai un de mes enfants dangereusement malade je vous enverrai chercher avant le médecin et mme briochon ayant ainsi expliqué sa conduite dînait en face de m. briochon avec l’ appétit d’ une personne parfaitement contente d’ elle-même ",
"–c’ est un prêt qui ne vous gênera point répondit sébastien besnard si les juges vous séparent de votre mari ce qu’ ils feront si ce sont de bons juges vous rentrerez dans tous vos droits le clavier est votre bien et je suis votre fermier alors vous vous acquitterez sans peine s’ écria valence à le double pour cela non dit -il de sa voix militaire qu’ il n’ adoucissait plus car ce serait me faire injure ",
"c’ est vrai: tu ne connais de moi que mon visage tandis que moi je me suis fait raconter ce que tu as fait —alors tu sais que je suis l’ ennemi de ton père —oui —alors tu sais que non seulement je suis son ennemi mais qu’ entre nous c’ est une guerre à le mort —je sais cela ",
"viens que je te montre quelque chose.mlle herminie ouvrit une porte et entra dans la pièce voisine aménagée en cabinet de toilette qui la suivait vit sur un vieux divan de perse à le fleurs un flot de gaze et de blanches mousselines un corselet de velours vert une sorte d’ écharpe de soie rose très pâle qui semblait poudrée d’ or –qu’ est -ce que cela demanda la jeune fille –mon arrière-grand-mère marie-rose une aïeule aussi pour toi était fille d’ un français et d’ une hindoue elle naquit dans l’ PROPN et s’ y maria vers l’ âge de ans à le tugdual qui l’ emmena en france dans ses bagages elle emportait ce costume qu’ elle conserva toujours et dont elle aimait se revêtir parfois ",
"seulement il était trop nerveux et elle l’ a senti les gailles c’ est des drôles d’ outils devine les choses s’ il avait pas été nerveux comme ç a il aurait fait gagnant sans même avoir besoin de se servir de son bâton et et alors c’ est pour ça qu’ ensuite elle n’ a plus voulu que du tien? zut alors tu n’ as pourtant pas tout à le fait une tête de jeune premier et ne répondant pas en train maintenant d’ écraser avec soin les dernières braises de le feu et les recouvrant de terre plus que jamais l’ air dans cette burlesque défroque cette capote démesurée couleur de terre de bile d’ où sortaient ses mains minuscules et son bilieux terreux visage aquilin de quelque personnage guignolesque disant ces putains de frisés s’ ils s’ aperçoivent qu’ on fait notre tambouille ici ç a va encore chier et demain à le départ il faudra tâcher de se mettre en tête et de faire vinaigre quand on arrivera à la baraque à les outils parce que les premiers ils s’ arrangent pour prendre toutes les pelles et quand toi tu t’ amènes il reste plus que les pioches et alors t’ en as pour l",
"puis toute une collection reliée de le magazine de les familles d’ il y a ans des livres pour jeunes filles que mme basso avait dû apporter lors de son mariage puis des romans à le couverture jaune achetés sur la foi de la publicité de les journaux enfin des livres illustrés plus neufs appartenant à le gamin des jouets installés sur les rayons restés libres la secrétaire ouvrit les tiroirs de le bureau et maigret lui désigna une grosse enveloppe jaune qui était fermée ",
"tu reviens je suis contente de te voir rentrer je ne t’ attendais pas si tôt de le fond de mon indignité laisse-moi un peu être de bonne humeur faire des galipettes et des bulles dans ma vaste immonde –fais attention interrompit -il sur le même ton bas et pressant prends donc l’ habitude de faire attention oui je reviens tôt j’ ai vu tout mon monde –ton monde –le maire ferreyrou "
] |