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LRFAF

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TTC

Reconstitution

Un beat tourne à 200 bpm à l'intérieur de moi-même Des gouttes tombent, j'entends les charleys compressés Au fin fond de mon oreille Un rêve ? Mon sommeil ? En tout cas, je ne suis pas pressé de savoir ce que c'est J'ai vu mes parents se faire tabasser à mort J'avais versé aucune larme à l'intérieur du placard Enfermé, j'avais la haine, une rage envahissait mon corps Aujourd'hui encore j'en saigne, et, j'fais des efforts J'ai du sang sur les mains et sur le visage, je suis en nage J'ai encore du faire une connerie cette nuit, c'est sûrement la faute à l'ennui Ainsi qu'au manque de motivation dans ma vie Qui me donne des envies de carnage C'est un long couloir éclairé, je cours de toutes mes forces Mes lèvres, ma sève, tâchent le bitume Immense est cette sphère quelle plénitude D'un côté j'entends : "Ne lutte pas!", de l'autre : "Sale pute!" Je ne me souviens de rien, j'ai un arrière-goût dans la gorge J'ai repris connaissance, allongé sur le capot de la porche Et puis ce sang ? Je suis parti du parking en courant En pleurant, tu n'comprends, pas, j'avais pourtant pris mes médicaments J'arrive au deuxième sous-sol, en plein centre ville, la scène a dû se dérouler Entre 22h10 et 22h30. D'après la déposition d'un serveur La victime aurait quitté le restaurant où elle dinait Aux alentours de 22 heures Je flotte au dessus du sol, La température ambiante 20° celsius, fait que ma chemise colle, je déguste Le métal s'incruste, ce truc me scrute La brute grogne, et cogne dur Les images reviennent au compte-gouttes, l'une après l'autre dans ma tête Je doute, peut-être ? Surprise, je me rappelle ! J'ai incrusté son putain d'crâne dans le pare-brise Il est tombé par terre, près d'un sac poubelles Et puis j'ai piétiné son arcade sourcilière Sa chevelure est collé à sa peau par un mélange de sang coagulé Et de sueur, vu l'odeur nauséabonde dégagée Plus d'une pommade en guise de filtre à mes naseaux protégés Le cadavre d'un homme d'une trentaine d'années, allongé sur le sol Mille et une images prennent place, et m'éblouissent De mon enfance à cet après-midi, j'aperçois les nuages Est-ce le paradis ?, cette nouvelle vie a un goût de plexiglas Mais j'apprécie le fait que mon coeur lâche Une pelle pleine d'empreintes digitales Le pare-brise d'une corvette rouge en miettes Devant laquelle un corps inanimé Le visage écrabouillé, L'avant-bras droit arraché Et comme entaillé à des milliers d'endroits par une lame de rasoir Le bruit des caisses, les cris "Arrêtez, j'vous en prie", ça suffit Tout ce malenge dans mes oreilles et je n'aime pas ça Lève toi, ferme-là, laisse moi, t'couper l'bras Je sors la scie de mon sac, le son de l'os qui craque J'calcule les faits similaires qui s'accumulent Pour ne plus être une ignorance totale Les poussées d'adrénaline je calme à l'opium Attaché à l'arrière d'ma caisse il va adorer l'usine où j'l'amène Voir les incorruptibles Mes empreintes me trahissent, une voiture de police Je me pisse, dessus de peur, je pue la sueur Je voulais pas l'faire, ils jouents avec mes nerfs Jme couche, sur le trottoir, je transpire, je ferme les yeux J'ai envie de mourir Aujourd'hui c'était une bonne journée J'ai vu ma femme fatiguée mais à la fois resplendissante L'échographie est bouleversante, elle donne un sens à ma vie C'est fini3

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Rap poétique

TTC

Champagne sans bulles

T’es devenu la pute de ta maison de disques Tu fais rentrer la thune sans prendre de risques Sur toi ils capitalisent, ils spéculent Ils placent ton disque en haut des playlists, ils t’enculent Ils te font boire du champagne sans bulles, en showcase dans les soirées show-biz Des reprises, des tubes formatés sans surprise Voilà ce que tu sers à un public que tu méprises Ta spécialité c’est la traîtrise La vérité c’est qu’tu finiras très triste À méditer dans les rues (électriques)? C’est pathétique, tu vendrais même ta mère aux enchères pour un disque d’or Pourtant ils t’enterrent et lorsque le disque sort ils te foutent dehors Ressorti sans pub, pas d’album sans tubes Tu repars sans thunes errant sans but C’est comme ça qu’ils t’entubent Et c’est dans une pochette surprise qu’ils t’ont apporté ton contrat de sangsues Ils censurent tes vers pour que de vendre ils soient cent pour cent sûrs Le stylo avec lequel tu as signé est connecté à leur cerveau, à leur encéphale, à leur ordinateur central T’es devenu la pute de ta maison de disques Tu fais rentrer la thune sans prendre de risques T’es devenu la pute de ta maison de disques Tu bâtis ta carrière sur la honte et le vice(x2) T’aimerais qu’on entre dans ton uque ? (ah bon ?) T’es un eunuque, nous on a encore la trique Et c’est à Amsterdam qu’tu te retrouves avec ta clique en vitrine Lui c’est un gaillard, un petit malin, un cascadeur, une victime Mais quand un inconscient prend trop confiance On congèle ses ventricules, on pressurise la veine, sa pression artérielle chute Elle c'est la reine Elle fait de la musique uniquement pour de la maille et oreilles des adolescents Guitare (yeah) Un hip-hop (?) pour toutes les maisons de disques bitch Garde ton speech sale pute on est des pimps comme Richie Rich On nique l’industrie, tout le monde flippe sur nos styles Les directeurs artistiques craquent leur slip au bout du fil TTC, Kerozen et Big Dada On évite de se faire ken on signe nada Avant d’avoir soigneusement disséqué les contrats avec l’aide de notre avocat On travaille au calme pendant que tu claques tes avances dans la came T’es devenu la pute de ta maison de disques Tu fais rentrer la thune sans prendre de risques T’es devenu la pute de ta maison de disques Tu bâtis ta carrière sur la honte et le vice(x2) Se faire mousser vaillamment Ça je le laisse aux résidus de capote percées carrément Moi les siècles de générations je souhaite traverser intelligemment Vivre de son art n’est pas offert à chacun Certains le gagnent J’crible de balles ...? À la loyale j’ferai mon chemin Suis-je un huit horizontal ou encore un serpent se mordant la queue dans l’immensité de l’espace intersidéral Où des babyloniens ? ?, mais c’est sur des sièges éjectables qu’ils sont Y a trop de mecs en fromage qui dégouline, utilisent des méthodes condamnables On entend sur des radios comme ils sont pitoyables ?, on nous harcèle de ces merdes jusqu’à notre entourage Éduquer un homme en bas âge avec de la gerbe musicale Ça l’habitue au foutage de gueule et au battage de couilles lyrical Tu te dis artiste mais que dalle Nous on bouffe les arrivistes comme des morfales Combien de fois elle est passée sous la table pour réussir ? Elle devrait se faire tatouer sur le boule « entrée libre »

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Egotrip/Méta-rap

TTC

En soulevant le couvercle

J'ai des effrois et des caresses de serpent Des rêves étroits et des promesses de néant Des épées droites et des noblesses de perdant Des répertoires et des adresses de géant Des déserts noirs et de grotesques serments Gravés sur les troncs d'arbre en fin de journée au tout début de l'automne Et l'espérance de retrouver un jour la profondeur unique d'un lieu Dans lequel on a pas pu s'y sentir chez soi puisqu'on y était pas Et l'on se dit que c'est mieux comme ça Tekilatex, tortue piquante Carapace à toute épreuve, triple couche de confiance en soi Doublure pour sensibilité amovible en revêtement imperméable Tissu à fermeture hermétique sécurisée Joie de vivre thermos, kit de survie mentale Bouclier en titanium anti-sentimental, casque anti-choc émotionnel ventilé orné d'un auto-collant avec marqué "TOUT VA BIEN" dessus Combinaison gortex à l'efficacité optimale, idéal pour le camouflage de ses pensées, adapté à tout milieu social, totalement renforcé au niveau des articulations, Accompagné d'une couverture multi-poche étanche en fibre de verre à la surface glissante pour que rien ne s'attache à ses parois Egalement muni d'un système de respiration alvéolé testé dans des conditions morales extrêmes adéquat en situation d'urgence Aidez-moi à ouvrir la fermeture-éclair Il est des yeux qui ne trompent pas et d'autres qui percent des mystères A toi de voir et de bien choisir Ce n'est pas noir et blanc ou rouge et vert si tu te l'encadres en peinture Tu ne vois que par la serrure de la porte de la pièce de l'appart de l'immeuble de la vue de la vue de la ville dans laquelle on est, c'est pas grave Plus d'after-shave, pourtant de près j'ai rasé mes bras Prend ton dernier bain, à poil c'est de l'acide Ca fait longtemps de que je te donne des preuves. Reste tranquille. Reste tranquille! Je n'attends qu'une faveur. Ayant marre de tes blagues vaseuses, tu voulais un bavoir je n'te propose qu'un tube de vaseline J't'assigne un nom comme un pas C'est Hulk-Maxime la grosse gaule, un personnage fictif Tu débordes d'imagination mais tout est relatif Un ruban de scotch adhésif, un saphir qui raye leur disque, une gomme à leur phrase déverse l'encre de chine sur une feuille Court-circuitage dans le système, les résistances brûlent comme les fusibles de leur routeur Déguste un son d'MC Aucun filtre à ce texte, la rage a son écriture, j'en perdais même mon verbe L'étincelle dans une caisse remplie d'putards! Excédé, excellent, dans l'expo pas d'spot La réalité s'traque. Comme en dirait les le MC dans c'genre de fête: "Hey Yo!" J'm'habille bien, j'm'habille, parfois me dénude, parfois me dénude Entre mes 2 oreilles, j'cogite Chuis pas Malkovich John! ou un alcoolique en rogne, un accro du rire hic Et toi tu sonnes, alors j't'observe par l'oeil de la porte close TTC en 2010, tu verra un peu plus tard, race inconnue, les propos sont impromptus, meurt! Dans tes 2 lampes, phase déterminée sueur, impeccable lié de l'infini à ma main de nain-sse(saint?), seul, mince, menace, les activistes sont tenaces, te narguent De loin ton subconscient les bases n'existent plus, détruites, exterminées Lueur, surgissant me disant que l'herbe dure au milieu de cet univers, il faut savoir maîtriser l'art culinaire Depuis j'existe. Et l'hystérie s'empare, brisant tous les remparts Sensationnels les vibrations sont ponctuelles et ne durent qu'un temps En piste le public attend de nouveau lancé d'excréments Nos citations restent et sont intemporelles De nouveau lancé d'excréments tirent un trait-d'union sur le juste milieu, les sous-terrains sont souverains. Intercepte, contre-attaque à contre sens, dévaste et que la poussière règne! J'aime les paroles

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Rap poétique

TTC

Soudaine Montée D’Adrénaline Dans L’Eloge

Mon backstage au bout d'un lacet Ressens jusqu'au moindre et indicible coup d'stress Que laisse trahir mon buste essoufflé Le plexus solaire rayonne pendant qu'l'hypophyse frémit Donc j'm'essuie les mains aux excès d'sébum sur l'baggy d'Teki Le visage livide, j'répète mes textes hybrides Avec la hantise de faire un bide devant une salle devenue vide Je m'sens seul comme un moineau sous l'orage Alors j'bouffe des céréales aux ailerons d'requin pour m'donner du courage Sur les nerfs, j'espère foutre la foule en transe Et j'ai foi vu qu'en scène notre hip-hop fait acte de résistance (OK, mais t'es pas anxieux d'te faire siffler?) Non J'ai comme gri-gri un collier fait avec les dents d'lait d'Alizée À J moins dix secondes, on m'file le HF ma grenade Excité, c'soir j'vais exister en faisant gronder les façades Ma chevelure apparaît dans la lumière, les MD des fans sont en rec Alors j'enchaîne avec "C'est qui" (James Delleck) Putain d'merde, les gars, j'ai des montées Quelque chose fait vibrer mon corps, je suis stressé Mais mes émotions sont dressées depuis un certain temps Aucun sentiment n'est véhiculé, est-ce un tort? Cependant en ce moment-même, j'suis en train d'tuer la scène J'ai des penchants pour l'obscène Donc on ramène cette chakra d'plastique Statique, c'est une nympho gonflable Le public acclame puis les lumières s'éteignent C'est une montée d'adrénaline D'un trait j'aligne mon mouvement des ruelles Le monument est ma proie, ce morceau de ciment est à moi Certains passants interloqués font la loi Le surplus coule, le mur mouille, je lui fais l'amour Me grouille tel un éjaculateur précoce Féroce, le sperme se fixe, derrière moi la police Retentissent les sirènes, une réelle Montée d'adrénaline qui ma personne contamine J'en suis la victime, choisis d'être la cible, té-je des bombes et m'casse Le stress s'accumule, la foule m'examine TTC superstar on illumine les abymes Lorsque les balances sont faites, la salle se tient prête L'angoisse me monte à la tête, c'est une poussée d'adrénaline Sa salive déglutir Dans les sables mouvants d'ses peurs S'engloutir et ne plus s'investir L'adrénaline sur un starting-block Des fonctions analysatrices se mettent en marche Comme XXX je fais le vide Ton esprit ventile, évacue tout facteur de stress Le micro combustible, j'ai de l'essence dans le corps J'suis pas un MC comestible qui avance pour un sucre d'orge J'aime les bains d'foule La transpiration des corps en contact des autres Quand j'délivre des algorithmes XXX ma façon bulldozer a traversé l'espace du XXX On s'remet en question, qu'on puisse nous dire c'est net Écoute comme j'me contrôle À l'épiderme aucune chair de poule, faut pas qu'j'extrapole Afin qu'les subtilités soient respectées dans le protocole de ma montée en puissance Impeccable et de manière orchestrale Faire en sorte que l'énorme effort fourni par mes ennemis S'anéantisse, et de lui-même J'escalade la scène même si j'ai le vertige J'assume, cette fois-ci j'assure, j'inspire J'expire et chasse toute distraction de mon esprit À peine le temps d'réagir et je suis déjà parti Mes muscles me lâchent sans m'avertir Comme au moment d'm'endormir, je sens que je tombe dans le vide J'entends ma voix dans les enceintes et mon cœur palpiter À travers chacune de mes extrémités C'est la panique, toutes mes facultés sont décuplées Mais ma gorge est paralysée, c'est pathétique Quand je crie c'n'est qu'un soupir qui dans la salle s'éparpille J'me sens si bien, j'ai la chair de poule, j'ai l'âme saoule Lorsque j'ouvre les yeux, des larmes coulent Une peur énorme forme dans ma gorge une large boule Pourtant je me sens confiant en regardant le public s'approcher J'aimerais que l'atmosphère soit tangible afin de m'y accrocher Tellement je perds mes repères et le sens de l'équilibre Ivre, heureux de vivre C'est la salle toute entière qui vibre dans le creux de ma main qui tremble Il me semble que fine est la ligne qui sépare le stress de la motivation L'adrénaline Le stress s'accumule, la foule m'examine TTC superstar on illumine les abymes Lorsque les balances sont faites, la salle se tient prête L'angoisse me monte à la tête, c'est une poussée d'adrénaline

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Rap conscient

Hocus Pocus

Malade

Depuis quelques temps je suis blanc comme un cachet Je suis sur que ça vient de la bouffe, encore un virus qu'on m'a caché Mon assiette est pleine d'O.G.M. , plus aucune hygiène On mange n'importe quoi, on boit n'importe quoi à la tienne J'ai quelques symptômes peu ordinaires; J'ai envie de sapes larges, et tu connais pas la dernière... Maintenant je porte casquettes et runners J'ai remplacé le figaro par the source et c'est pas une rumeur Je suis malade et c'est pire chaque mois Maintenant des bagues en or me poussent sur les doigts Et je perd mes cheveux Si dieu le permet je veux Que ça s'arrête au plus vite et qu'on en parle plus Ce putain de syndrome inconnu, moi j'en peux plus Dès qu'un beat part ma température monte Dès que quelqu'un pe-ra ma température monte Pour l'instant j'ai trouvé juste un truc pour calmer la fièvre: Une dose de Manau quand je me lève J'suis malade, complètement malade mec J'suis malade et j'ai du mal à l'admettre J'suis malade, en effet J'suis malade, rien y fait J'suis malade, pas question de déclarer forfait Il y a un truc chelou qui se passe ouais J'ai envie d'être seul, hé, dis leur qu'il se cassent, s'il te plait Eux et leurs dix tasses Ce couplet, je ne sais même pas à quoi il sert J'ai la tête qui bouge et les mâchoires qui se desserrent De haut en bas en produisant des sons Maintenant voilà que je fais des rîmes et même des jeux de mots c'est indécent Sur ce je vais voir mon médecin Il me dit :"monsieur, c'est le virus du rap, j'ai le vaccin Vous me prendrez deux Johnny Hallyday le matin." Houu là c'est fort ça, vous êtes sûrs, dès le matin Il me répond que c'est efficace à priori Et que si ça suffit pas il y a aussi Patrique Fiori Putain de virus, maintenant je rappe tout le temps Putain de virus lâche moi vite fout le camp Il faut que je me soigne et ça ira bien Avec ce nouveau médoc qu'on m'a prescrit : le Lara Fabian J'ai tout essayé mais là j'suis à bout de nerfs Qu'est-ce que tu veux que je fasse j'ai même fait une cure d'Yvette Horner Il parait que c'est ce qu'il y a de mieux pour les gens dans la norme Mais sur moi rien y fait, même Gérard Lenormand Il me faudrait un truc fort, un truc bien efficace Genre Pascal Obispo pour que le virus y passe Ce texte, tu te demandes je le sors d'où... J'en sais rien moi je suis plutôt Michel Sardou D'habitude je rappe pas, j'écris pas, et je compose pas Je suis du genre timide auquel on cause pas Mais là j'suis malade, infecté au Hip Hop Ouais là j'suis malade, et il faut que j'ai l'antidote... Hp Complètement malade Dj Greem Complètement malade yo XXXXXX Complètement malade Dj Pfel Complètement malade (tu sais) XXXXXXX Complètement malade Coup 2 Crosse Complètement malade DJ Atom Complètement malade 20syl Complètement malade Paroles rédigées et expliquées par la communauté RapGenius France2

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Egotrip/Méta-rap

Hocus Pocus

Conscient

Ces spécimens, dans ma vie j'en ai croisé pas mal Ils portent des prénoms divers, de Jean à Svetlana On en voit aux coins de la rue comme au supermarché Ils ont eu un cerveau, mais n'ont pas su le faire marcher Le pire, c'est que j'en croise un parfois dans mon miroir Et que ce con range ses caleçons au fond de mon tiroir Ils se fondent dans la masse vite, mangent des bananas-splits Et sont répandus de France jusqu'aux Bahamas Les pires sont ceux qui ne le réalisent pas Contre eux tu ne rivalises pas, car ils sont De-de-de-de-de-de de vrais têtes de cons, certifiés conformes Mais jamais Made in Hong Kong, han... Du genre qu'ils te parlent dans le nez, avec leur haleine de cheval Steuplé, pardonne-les, ou tue-les, t'as les deux choix J'conçois, bien qu'on soit, con mais qu'on soit Content de soi quand on l'est, ah ça non! On est, conscients qu'on l'est x4 Je parle, juste de conneries passagères, j'exagère pas Par exemple, y'a ce type saoul, qui contrôle pas sa gerbe Te colle toute la soirée et drague devant sa femme Toutes les bimbos qui passent et à tendance à se la mettre Sans raison valable, une tête de con voilà Tel que je l'envisage, pour une soirée ce gars-là Finit en boîte et sur la piste, prend du Travolta Et te colle une grande droite, en voulant lever le doigt Y'a ce pauvre touriste qui était pas censé se paumer Mais tête de con que je suis, je lui indique le sens opposé Celui qui a vu un pur film et qui veut en causer Toi pas mais trop tard, car tu sais qui est Keyser Söze Un peu de connerie pour briller en société Un peu de connerie pour soigner ton anxiété Chacun son quart d'heure de gloire, mais tout compte fait J'ai dépassé le quart d'heure et j'ai grillé le forfait! On est, conscients qu'on l'est x4 Y'a pas de vaccin contre la connerie Et pas de cachets pour les moments où tu voudrais te cacher Quand tu dis à ce mec, une meuf est bonne mais conne comme un teckel Et qu'il te répond: "j'sais, ça fait dix ans que j'suis avec elle!" Grand moment de solitude où tu voudrais être sous une autre latitude Faire STOP! et placer une interlude .. Ah j'oubliais, y'a ce con qui te demande si t'es Hip-Hop ou Rap Celui qui pour rien crie hip-hip-hip-hourra Bref comprendra qui pourra A croire que parfois il nous manque des neurones Si chaque connerie rapportait, j'aurais un paquet d'euros! On est, conscients qu'on l'est x4 Tous un p'tit peu parfois! Yeah, H.P., 2002, Hocus Pocus yo, On and On, Conscient, ouais!2

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Rap conscient

La Caution

De soixante-dix à septante

Rap format pour les frères dans le magma On se bat dans le coma du béton dans l'estomac Frère fuis les schémas liés à ce panorama Où l'échec colle à la peau comme de l'eczéma Frère té'ma ce rap est mon hymne Si tu trimes, brimes, courbes les chines L'avenir se conçoit à présent c'est pressant Le savoir est une arme face au doute oppressant Donc cesse de glorifier la misère On lutte avec des fantômes pour la gloire éphémère (La route ..) par l'intellect jusqu'au finish J'ai réclamé mon du donc garde tes backs chiches Combattant tu l'entends Starlam et La Caution La Caution et Starflam prêts à prendre position Beaucoup de bagarreurs peu de combattants Beaucoup de frères se leurrent, réfléchissent en comptant Lyricistes Mc's en même temps Soixante-dix ou septante On t'montre à quel point on est dedans Rimes de bagarreurs rimes de combattants Beaucoup de frères se leurrent réfléchissent en comptant Lyricistes Mc's en même temps Soixante-dix ou septante On t'montre à quel point on est dedans Super pile à l'heure une petite à l'air Dix cannettes un paquet d'cigarette une mise à l'aise Mise à mal une vie balaise est si banal M'enchaîne m'rend calme petite arnaque Voilà l'étalage à la tire scandale Crise à part une chrysalide de chrysanthème j'écris sans thème Je pisse ma haine la cristallise (..mère) tu me méprises Me gardant un laps de temps, la base me tape le crane Je vise la merde la visualise et crache ma hargne, crache ma flamme J't'éclate l'arcade, j'efface ta trace J'écrase l'asphalte éclate ta face Hi-Tekk l'arme secrète Mes faces de crêpes mon art de scène Partenaire partenaire L'enfant pavé Hi-tekk partenaire Tuer le temps c'est tentant, surtout quand t'as tout le temps Alors prend le labeur de mon crew resquilleur au sérieux Beaucoup de bagarreurs peu de killers rimes de combattants Pour l'heure à contre courant de l'air du temps Niquer la solidarité mater l'utopie l'unité Combattant c'était l'entrée pour ton dessert Combattant remix la pièce monter le style doc si tu fixes Beaucoup de bagarreurs peu de combattants Beaucoup de frères se leurrent, réfléchissent en comptant Lyricistes Mc's en même temps Soixante-dix ou septante On t'montre à quel point on est dedans Rimes de bagarreurs rimes de combattants Beaucoup de frères se leurrent réfléchissent en comptant Lyricistes Mc's en même temps Soixante-dix ou septante On t'montre à quel point on est dedans La virgule Caution Star virgule Flam L'art circule dans le sang particules d'âme Les mêmes problème piège Paris et piège Liège Je combat là où siège Jacques l'ami du règne belge D'ici au plat pays j’atterris l'appétit aguerri ma réplique Nique Spears nique Aguillera et la macarena Rnb Nikkfurie la brute rupture la rue (..) ton rap (..) mais fructifie les sculptures De tes soi-disant potes bagarreurs en saccharose Mais acquéreurs d'une correction de la part de cinq (..) au mic ma carrure Un safari d'Atari à Paris en survet' Tacchini Nikkfurie vide l'urine sur le flic, le juriste, d'une rime satirique Le temps de la révolution n'est pas révolu frère A l'heure actuel avoir les yeux ouverts et nécessaire Quand tout les médias mentent et que l'audience augmentent Creusant encore plus les écarts entre les deux côtés de la pente Tourmentent ma planète qui contrôle les manettes ? Même mon art se perd trop d'Mc's perdent la tête En fait de Liège à Paris ça s'avarie Le sens perd sa place et l'inspiration s'est tarie Pour le cash la gloire les pétasses de toute part Cherche la clé de la fortune au fond de mon calebard Je suis un combattant bien loin d'être un branleur Je sais que mes choix paieront en temps et en heure Pour l'heure je reste comme un rôdeur sur la rythmique Rime au plastique, tu sais que ma clique ponds des classiques Beaucoup de bagarreurs peu de combattants Beaucoup de frères se leurrent, réfléchissent en comptant Lyricistes Mc's en même temps Soixante-dix ou septante On t'montre à quel point on est dedans Rimes de bagarreurs rimes de combattants Beaucoup de frères se leurrent réfléchissent en comptant Lyricistes Mc's en même temps Soixante-dix ou septante On t'montre à quel point on est dedans

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Egotrip/Méta-rap

Sexion d’Assaut

Gang Yaba Gang

Quartier mythique, onde ou problématique Bastos égarées Souillé d'amertumes, le sang lavé par le sang Gang Yaba Gang frère Rêves partis en fumée, espoir évincé Baisse la répression... Ambiance de Yuma autrement dit You-voi Seigneur m'entends tu ? On m'a dit qu'ici c'était l'danger Que les jeunes envoyaient des projectiles nommés bastos Rien à foutre, chez moi c'est l'ghetto Ma renommée va pas tarder à entamer sa part du gâteau Si tes frères ont la migraine, les miens ont la nausée Parce qu'à mon gang n'osent pas oser Gang Yaba Gang c'est : Assonance, Gims Et quelques uns des mes soss affamés Soif de fortune et d'entendre : "baise l’État Major" L’État m'a scillé Si le FN m'attend au tournant, moi j'reste sur les toits Et dans Paris à 100 K.O Parole de gangsta, Sexion d'Assaut Lancement stressant, missile en question Gang Yaba Gang, dans mon gang y'a qu'des dingues, y'a pas d'blems On agit blindé ou à jeun souvent bloqué dans l'ombre Et l’insouciance, trop d'souffrances dans nos actions Mon gang rentre dans mes gènes, Gang Yaba Gang Même les banques et les nems sèment la haine et la flemme A.2.S. Sexion d'Ass', c'est l'art du terrain Je pousse au malaise, envoie les directeurs d'assurances en Malaisie Et ça même s'ils savent qu'on a mal ici Dans l'système on introduit Gang Yaba Gang, y'a qu'à bander pour ken Car XXX XXX Ce sont les fans qui gambadent en bande à Bondy , bang et bande Et mes jeunes frères dégénèrent vendent s'en descendent XXX mettent même à l'amende Dans mon gang y'a qu'des hyènes, Gang Yaba Gang Tant qu'y'a d'la haine ! Mate nos dégaines Le gang des gangs, gosse de bande, bosse de banc Frappe-à-dingue, Gang bang, clique, bandes Loubar, voyons, voyous, voyez, voyelles dans mes phrases Phase fausse, XXX dans ton Fast-Food Que des phases, que des fesses folles et nos fils riment Dans mon gang y'a pas d'gants à part pour boxer On est pas pacsé, viens tâter! C'est S-E-X-I-O-N et si elle aime sillonner On l'enverra jusqu'à cyanure et si l'armure de mon «Assaut»... Ainsi j'viens tâcher, assez ainsi soyez insister Sexion d'Assaut Quartier mythique, onde ou problématique Bastos égarées (Sexion d'Assaut) Souillé d'amertumes, le sang lavé par le sang Gang Yaba Gang, frère (Mecs de Poisso') Rêves partis en fumée, espoir évincé Baisse la répression... (Sexion d'Assaut) Ambiance de Yuma autrement dit You-voi Seigneur, m'entends tu...? (Mecs de Poisso') Quartier mythique, onde ou problématique Bastos égarées (Sexion d'Assaut) Souillé d'amertumes, le sang lavé par le sang Gang Yaba Gang, frère (Mecs de Poisso') Rêves partis en fumée, espoir évincé Baisse la répression... (Sexion d'Assaut) Ambiance de Yuma autrement dit You-voi Seigneur, m'entends tu ? (Mecs de Poisso') Bang bang ! Bouge ton bing bang Avec ta vie XXX tu dépends pour la Sexion d'Assaut Eh gros ! Dis à tous tes colosses que sur la basse Nous on bosse avec Gims sur le beat-box M.K.X c'est la technique ! Sur le 8 mesure te fait un K.O. technique On est les sales gosses, on t'agace Plus fort qu'Agassi Mais j'reste assis en agaçant sa cousine Avec ma miss milady J'te dis, te fais pas d'soucis Y'aura son sosie, rentre dans mon usine Avec ton string si sexy (mmmh) Et dans la main gauche, un Uzi En représentant la Sexion d'Assaut jusqu'aux États Unis! Sexion d'Assaut! Mate un peu l'équipe de gangsters Tu verras jamais les mecs de mon gang s'taire Mais voyons, là où j'traine y'a qu'des voyous Vous voyez le soir, les frères aboyer Pourtant on lève les maillots car du rap on est les noyaux Pour mon Gang Yaba Gang y'a qu'des bang bang Vive le «bling bling», fais tourner ta meuf comme au Ping-Pong Appelle moi King Kong, fidèle comme Castro Nique ceux qui cassent trop Mon Gang Yaba Gang tue comme la gastro Le genre de gars qui rentre pas à la Loko Les gars d'la banane, nous on les mange comme du Loco Encore plus chaud qu'les Hot Boys et c'est pour ça Alors écoute quand Gims cogne ou autre, c'est Kingston et moi un sniper à Washington2

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bt-3

Rap hardcore/Drill

Ministère A.M.E.R.

On devrait

Y a une urgence J'ai tiré l'alarme mais Le train a déraillé De long en large, comme une croix XXX accepté Issap, STB, ouais Dans nos quartiers, tant d'immigrés avec des papiers français Pensez, si on s'unissait, combien d'maires nous suceraient, c'est forcé Combien d'potes et de portes on pousserait Qui y gagnerait, qui serait XXX des cités pour foncer On aime danser avec le feu, réalité On devrait piger mais on traîne sur les bancs à cités Y a pas d'fraternité, que d'la haine, pas d'unité Trop d'va t'faire niquer, encore moins d'citoyenneté Ouais, c'est bien beau les belles paroles, les prières Mais faut avouer, trop d'nos frères foutent la de-mer On devrait être dans l'pays des droits, d'la science et des sens Mais trop d'plaies non cicatrisées, trop d'offenses dans cette douce France Écoulement de suffisance et souffrance XXX comment va ta santé, on s'sent mal On parle, on parle, mais personne va voter Hitler c'était hier, ça sent l'gaz, ça va péter Pourtant dans nos communautés on en a marre d'blouser On devrait trouver plus efficace que l'lancer d'pavés On a nos avocats, nos journalistes, on devrait s'rassembler On a nos marmots, on en a marre, on rêve de liberté Pourtant dans nos quartiers les mecs savent bluffer On devrait s'armer d'savoir et plus s'faire fourrer Bannir le porc, la truie, imposer l'respect d'autrui Faudrait faire gaffe, et pas s'tromper d'ennemi On devrait fermer nos gueules et agir Regarde, même entre nous on s'critique, on s'cogne On respecte rien, on grogne, on marche à vingt Ça pense qu'à bouffer, fumer, danser, chier T'as eu peur quand t'as vu sa tête de porc apparaître Tu parles de guerre civile, ouais certains doivent disparaître Qu'est-ce que t'attends pour qu'on soit du même camp Qu'on soit tous dans des camps, appliquant Mein Kampf On devrait voir dans les cartables cette vérité qui fait mal Sur les livres d'Histoire, les peines, ficelles et scandales Voir suinter le sang sur ton piédestal La France aux Français, parlons de dette raciale Cinq cent signatures de putains de Nice au Havre Sur l'avenue du Maréchal Pétain, cinq millions d'cadavres Homme politique ou fils d'étranger, pas une phrase sensée De s'ranger, prêt à l'étrangler dans une bataille de tranchées M.A Avril 2-0-0-2 Y a une urgence M.A Pourtant dans nos communautés on en a marre d'blouser On devrait trouver plus efficace que l'lancer d'pavés On a nos avocats, nos journalistes, on devrait s'rassembler On a nos marmots, on en a marre, on rêve de liberté Pourtant dans nos quartiers les mecs savent bluffer On devrait s'armer d'savoir et plus s'faire fourrer Bannir le porc, la truie, imposer l'respect d'autrui Faudrait faire gaffe, et pas s'tromper d'ennemi Lâcher Austerlitz pour Auschwitz La gare Saint-Lazare pour Salazar Départs franco, charters bourrés d'lascars Mères et gosses séparés par la flamme, ces cons et leur bobards C'est vrai qu'y a trop d'cons et qu'on devrait Retenir les vraies leçons, prêcher le vrai Ici c'est la guerre froide et face au Front nous ferons front Jusqu'au bled, Intifada, ne plus donner son fion Ici c'est la douche froide, la France est hypocrite Faute politique, colonies, qu'elle assume ce dont elle hérite Les miens vont voter pour les lofteurs Ont l'ticket pour les afters mais pas d'carte d'électeur Flicaille, juges, procureurs se tiennent la main et nous on s'tire dessus Putain d'loi d'la rue Seule l'union fait la force, faut resserrer les liens Alors aux armes, aux urnes et même aux burnes citoyens Pourtant dans nos communautés on en a marre d'blouser On devrait trouver plus efficace que l'lancer d'pavés On a nos avocats, nos journalistes, on devrait s'rassembler On a nos marmots, on en a marre, on rêve de liberté Pourtant dans nos quartiers les mecs savent bluffer On devrait s'armer d'savoir et plus s'faire fourrer Bannir le porc, la truie, imposer l'respect d'autrui Faudrait faire gaffe, et pas s'tromper d'ennemi M.A On devrait être respectés M.A Enfin oubliés, pardonnés M.A L'avenir est dans nos voix M.A M.A

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Rap conscient

Les Sages Poètes de la Rue

Oublie-moi

Mercredi soir, un type rôdant dans le quartier de Boulogne-Billancourt a essayé de refourguer une voiture à un des membres des Sages Poètes de la rue. Mais une semaine auparavant, il avait fait la même, avec Dany Dan. Est-ce que Melopheelo va se faire avoir ? Écoutez plutôt l'histoire... - Hey yo Dan, j'veux investir, peux-tu m'lâcher dix mille ? - Quoi dix mille? Pour qui pour quoi ? Tu veux t'acheter une île ? - T'inquiète, j'suis sur un coup fumant : une grosse voiture à moitié prix avec les papiers l'assurance, et la garantie - C'est pas une Benz par hasard ? (ouais) Verte par hasard ? (ouais) Siège en cuir, jantes alu avec tout l'bazar ? - Comment tu l'sais ? - Comment je l'sais ? J'ai failli l'acheter la semaine dernière, un type rôdait avec dans le quartier - C'était pas un nègre par hasard ? (ouais) Maigre par hasard ? (ouais) Fut' en cuir, pompes en daim avec tout l'bazar ? - Tout juste, la caisse fut volée il y a six mois dans la ville d'à coté. Un conseil P dis-lui oublie-moi Ouais, vas-y oublie-moi, si tu veux me ramener dans tes plans bizarres Car j'ai beaucoup trop ramé pour tout briser, et j'arrive près du but Mais oublie-moi, c'est bel et bien fini tous ces plans bizarres Car j'ai beaucoup trop ramé pour tout briser, et j'suis si près du but Si près du but Melopheelo va-t-il écouter Dany ? Imagine le drame : la caisse servait à écouler came Et autres substances chimiques, bref matières illégales En l'occurrence, truc qui niquerait une carrière musicale Écoutons la suite elle risque d’être fusical Encore une histoire qui va s'terminer au tribunal Vu qu'elle est bizarre et fiscale Même si vu d'ici elle n'a pas l'air aussi sale Ouais, vas-y oublie-moi, si tu veux me ramener dans tes plans bizarres Car j'ai beaucoup trop ramé pour tout briser, et j'arrive près du but Mais oublie-moi, c'est bel et bien fini tous ces plans bizarres Car j'ai beaucoup trop ramé pour tout briser, et j'suis si près du but - Eh Yo P, qu'est-ce que tu fais ce soir j'ai un pur plan ? - Mais quel plan ? - Genre une bourgeoise et deux pur-sangs - Vas-y explique - Tu vois ce que je veux dire ? - Non - Une garce et deux sbires, une chatte et deux tiges, une rate et deux... - Ouais ok, ok, ok, c'est pas une blonde par hasard ? (ouais) Longue par hasard ? (ouais) Avec un putain d'appart au fond d'Saint-Lazare ? - Comment tu le sais ? - Comment je l'sais ? Laisse-moi t'expliquer Un pote à moi s'l'est déjà faite il paraît qu'c'est une tarée - Qu'est-ce tu veux dire ? Laisse-moi t'faire un dessin : C'est l'genre de femme dominatrice Percée des deux seins, chaînes sous les coussins... (Quoi !) On ne sera pas trois on sera quinze - Quoi, y'a même les voisins ? Il ne manque qu'à cette femme la web cam. J'veux pas y croire - Si, si crois-moi Mais voilà l'histoire : cette dame vient me voir dans le parc tard un soir Elle me drague dans le noir, m'embarque dans un bar Puis parle de me revoir, qu'on s'éclate au plumard Ouais, vas-y oublie-moi, si tu veux me ramener dans tes plans bizarres Car j'ai beaucoup trop ramé pour tout briser, et j'arrive près du but Mais oublie-moi, c'est bel et bien fini tous ces plans bizarres Car j'ai beaucoup trop ramé pour tout briser, et j'suis si près du but

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Gangsta rap

Les Sages Poètes de la Rue

Dis-moi la vérité

Vas-y dis-moi ce que tu veux vraiment Car j'ai du mal à te suivre à présent J'ai si peur que l'on se perde au tournant Je sais qu'elle m'aime, elle sait que j'l'aime Mais c'est pas sûr que j'l'aie Chaque jour on règle les mêmes problèmes, tu connais les ke-shné Et dire que j'l'ai mise à l'aise, cool, depuis le début y'a un malaise Entre nous un rebus, une énigme Et plus on avance, plus j'ai l'impression qu'on recule catégoriquement Dans notre couple, y'a qu'le cul qui marche assez logiquement Astrologiquement, il paraît qu'on a des signes qui se repoussent Ma puce est-ce nécessaire qu'on force Qu'on pousse, encore et encore si c'est mort On devrait pas s'faire la guerre comme Bush On a tellement d'choses à faire avec notre bouche Oh! Vas-y réagis si ça te touche Non, toi tu préfères faire la fine bouche Lorsqu'on s'est connu, c'était l'grand amour suivi d'un tas d'projets On s'voyait peu à cause de ma musique, mais ça tu l'savais Aujourd'hui quand on s'engueule, tu me sors que j'ai changé Qu'il n'y a plus d'sentiments entre nous. Notre couple est en danger Jusqu'où dois-je aller pour vraiment te plaire, vraiment te faire kiffer Car j't'aime à en crever, j'ai soif de ton amour Laisse-moi m'en abreuver car sinon, tout, tout va se perdre Ça pourra pas continuer, tu sais bébé Vas-y dis-moi ce que tu veux vraiment Je n'arrive plus à te suivre à présent J'ai si peur que l'on s'y perde au tournant Pourquoi ne pas s'aimer tout simplement Vas-y dis-moi ce que tu veux vraiment Je n'arrive plus à te suivre à présent J'ai si peur que l'on s'y perde au tournant Sommes-nous fait l'un pour l'autre tout simplement ? Je n'sais pas ce qui se passe. Et qui te place ces idées flasques ? Mais qui que ce soit faut qu'il s'écrase Et si c'est toi faut-il qu'on casse ? Regarde nos nuits sont fades, notre maison n'est qu'une prison froide Fini nos rigolades, plus que le bruit d'nos engueulades J'aurais préféré te tromper, être pris en flag Mais je m'suis dit, tocard, va la voir et vide ton sac Je sais qu'toi aussi t'en baves, tout n'est pas si facile et si sensass' Donc j'en profite pour tout te dire en face Dis-moi si ce que tu vois dans mes yeux te gêne ? Est-ce mes sentiments qui te posent un problème ? Je sens le traquenard, le piège derrière tes "je t'aime" Et dans ton regard je n'me sens plus le même La fin est imminente, et tu ne dis rien Pourtant y'a bien longtemps que j'prépare le terrain Je sais maintenant que ce dilemme n'est plus le mien, well... Vas-y dis-moi ce que tu veux vraiment Je n'arrive plus à te suivre à présent J'ai si peur que l'on s'y perde au tournant Pourquoi ne pas s'aimer tout simplement Vas-y dis-moi ce que tu veux vraiment Je n'arrive plus à te suivre à présent J'ai si peur que l'on s'y perde au tournant Sommes-nous fait l'un pour l'autre tout simplement ? Dany Dan "F" comme franchement "E" comme écoute "M" comme moi "M" comme maintenant "E" comme et "S" comme shut Cette danse c'est pour les femmes de caractère qu'on aime et qui nous plaisent Vas-y danse Bébé danse (toute la nuit) ouais danse Bébé danse (pour la vie) Vas-y danse Bébé danse (toute la nuit) Aujourd'hui j'pèse c'que j'ai fait à cette fille Mais à force j'ai plus d'thunes Ça c'est ma philosophie de vie, quand dans mon cœur y'a plus de lumière Comme hier le nucléaire sur une dune on faisait la lune Puis j'ai l'impression d'être coincé sous une brume Merde mais qu'est-ce que tu m'veux, j't'ai déjà tout donné Mon corps, mes yeux, là mon cerveau craque sous ton nez Mon cœur, encore, si j'arrivais seulement à t'comprendre Triste vie d'une fille trop pas contente Faut pas qu'on tente de s'installer ensemble Surtout si c'est pour s'emballer, s'engueuler Et ensuite s'en aller ensemble dans une sale allée à sens unique J'croyais qu'on allait, mais c'est un cul-de-sac Et sans aller-retour notre amour s'est barré en couilles Jack Vas-y dis-moi ce que tu veux vraiment Je n'arrive plus à te suivre à présent J'ai si peur que l'on s'y perde au tournant Pourquoi ne pas s'aimer tout simplement Vas-y dis-moi ce que tu veux vraiment Je n'arrive plus à te suivre à présent J'ai si peur que l'on s'y perde au tournant Sommes-nous fait l'un pour l'autre tout simplement ?

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Chansons d'amour

Les Sages Poètes de la Rue

Thugs

On est là tu sais On est pas des thugs (Non on est pas des cailleras) On a des guns (C'est vrai qu'on a des flingues) Sont pas jeunes (C'est vrai que chez nous jeunes) À la tombée du sun (À la tombée du soleil) Fumer des blunts (Y'en a qui fument des joints) Mais seuls (Ouais tout seul on fout la merde) Mes Thugs J'veux faire des tubes et des thunes Des pubs et des unes Marre des stup' et des prunes Gratte ma plume et te fume Trouve-moi saoul sur le bitume Au mic sans aucune lacune Sur les burnes, pure la brune Chaque soir sous la brume ou la lune Mes lascars chopent des putes ou des rhumes Je suis là mais tu n'peux pas m'voir Mon seul but est but est la thune Marquer l'histoire ou l'cul de chacune Passe après, j'fais mon truc et l'assume Dany Dan, l'enfoiré le plus dingue de la planète En boite champagne, dans la rue je bringue avec une canette J'roule en groupe ou solo j'tringle pleins de starlettes Mon crew ? Ces tarés sortent les flingues pour une barrette Rien ne nous arrête Bien, on peut paraître À 5 dans une charrette Pleins ne sont pas nets En pinces ou en casquette tout le monde y passe Quand les flics débarquent, ils fouillent nos sapes Ou nous doublent et puis passent Mais ... On est pas des thugs Mais t'inquiète pas nous aussi on a des guns Et nos connections montées le sont par des jeunes Dans les situations périlleuses, qui En moto ils filent, à la tombée du sun Dans les clubs avec les filles, fumer des blunts Danser, quand viennent les flics armés et seuls Même dans les pires conditions, veulent caner des gueules Mes thugs Ouais, la nuit quand ils se couchent Le métau qui se touche Tellement il se sent plus Je me demande au final si il se douche Devant les autres MC, fait la fine bouche Allez file, bouge En piste t'as pompé le style boubou pittbul Faut rester "keep cool" dans le vie, on peut être épris de vous Et du jour au lendemain comme ça vous évoque Vide de coupable vite coupée Tout aussi vite qu'un model tu peux redescendre Graphiquement ça peut fait octobre, novembre, décembre Pratiquement la durée de vie d'un MC qui se flambe Qui n'chante que pour la renommée Ce qui fait de moi son meilleur ennemi Le rappeur animal au mic Tu te comportes comme une pute t'auras à faire au mac Sur scène en radio sur disque en avion T'auras toujours un vaill' MC avec la rage Pour défier sauvagement car Comme nous le savons la rue est une mine d'or Mine de rien les jeunes sont Mais être vite forts en musique verbale Respect aux déchireurs qui n'se perdent pas Qui croient mais qui n'espère pas Laisse par terre Même si je pète dans ce milieu de serpents Ouais, c'est pour mes thugs ça Les vrais gars Quoi de neuf ? Pozoézés ! On est pas des thugs Mais t'inquiète pas nous aussi on a des guns Et nos connections montées le sont par des jeunes Dans les situations périlleuses, qui En moto ils filent, à la tombé du sun Dans les clubs avec les filles, fumer des blunts Danser, quand viennent les flics armés et seuls Même dans les pires conditions, veulent caner des gueules Mes thugs J'suis pas né aigri, haineux Non c'est juste une question de décors Où on te fait croire que ce qui est gris est bleu Évidemment que ça aide pas Je suis en vision restreint On se demande pourquoi la rue s'arrête pas Et puis pourquoi pour moi ça pète pas ? Comment se fait-il que les jours qui passent comptent en rette-ba ? Pourtant j'suis un thug, merde Je devrais vivre pépère comme dans les films cainris Blindé, au lieu de ça c'est vite té-ci flinguée J'en ai marre, pourtant j'ai vu trop de fois Scarface Je devrais prendre des barres et des barres Avoir des parts et des parts dans tous les bars d'ma ville Être un héro rho, un thugs j'veux du roro Maintenant j'viens de fêter mes 16 ans Donc dis-toi que j'ai pas l'temps Et pour les trimards c'est un sale temps J'vais faire des saltos si il le faut pour du cash T'as cané autant finir sapé Smalto On est pas des thugs Mais t'inquiète pas nous aussi on a des guns Et nos connections montées le sont par des jeunes Dans les situations périlleuses, qui En moto ils filent, à la tombé du sun Dans les clubs avec les filles, fumer des blunts Danser, quand viennent les flics armés et seuls Même dans les pires conditions, veulent caner des gueules Mes thugs Sur les bancs Ça parle des peines qu'ont purgées les grands Marre des putes et des gangs Je rêve de trucs plus élégants mais Ma vie plus elle est cool et plus j'ai les glandes Plus elle est cruelle, plus on parle de couilles Donc je parle des miennes au pluriel, deux Car elles sont grosses, deux Comme moi et on soss deux fois plus envie de niquer la vie À quoi bon parler d'autres chose, mais dit moi Zoulou qu'est-ce que tu as ? Même saoul, me cherche pas Tu veux test qui, tu veux test quoi ? J't'envoie du Boubou gangsta C'est rap de pitre rap de thugs J'parle de shit j'parle de keufs J'parle de bif' j'parle de clubs J'parle de tout ce qui fait bander les jeunes Et t'inquiète pas, moi j'ai pas le diable en guise d'idole J'ai flow d'un condamné J'ai le style d'un Beastie boy J'suis mystique comme un J'nique les vil-ci, j'rime j'suis guilty Voilà ma street credibility Dehors c'est la jungle et les Tintin gueulent C'est l'instinct que j'ai J'rap et les bangs-bangs pleuvent Tous trop psych' On t'sort des broussailles Boubou grosse taille de boue C'est le 92-side Couz' sur la tess des gangs C'est vrai que c'est ken On vient blesser Autrement dit, mec c'est gang Merde, c'est la guerre du rap gros Ok donc il faut qu'on défouraille pour plaire aux raclos C'est la de-mer au mic quoi qu'on fait bé-ton les bifs Mon pote on est des thugs ceux qui veulent pé-pom sur les splifs (Bad-boy) sur les pistes hardcore parle de street À part la zik, une vie classique d'un vrai parasite C'est les MC qui la font façon té-ci Qui attendent que viennent les sous avant de se barrer d'ici Pour tous mes thugs... On est pas des thugs Mais t'inquiète pas nous aussi on a des guns Et nos connections montées le sont par des jeunes Dans les situations périlleuses, qui En moto ils filent, à la tombé du sun Dans les clubs avec les filles, fumer des blunts Danser, quand viennent les flics armés et seuls Même dans les pires conditions, veulent caner des gueules Mes thugs

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Rap conscient

Les Sages Poètes de la Rue

No One To Care

J'ai l'impression que les jours passent sans joie Que je suis invisible pour les autres et que rien ne va changer ma vie Elle est partie, et ce qui devient pénible aujourd'hui C'est de me retrouver là complètement seul du matin au soir J'm'ennuie, je n'ai pas d'horizon J'ai l'sentiment d'être un orphelin qui n'a pas de maison Qu'est ce que l'amour? Une succession de joie et de très fortes peines Dans mes yeux, c'est l'océan, j'pense à m'ouvrir les veines Voilà de quoi j'hérite : une vie où je côtoie la routine Trop sûr de moi j'm'en rends compte à quel point la roue tourne Certaines filles peuvent vous rendre dingue Chaque année après rupture des mecs deviennent dingues A l'image de ce monde de fou complètement dingue Elle t'a touché en plein cœur et maintenant t'es dingue J'ai connu des gos, des blanches, des noires Des maigres et des grosses Des gos putes, et d'autres à qui j'pouvait faire des gosses Mais question d'égo, j'ai dit pas d'négoce Quand elle m'a dit un jour "j'vais partir" J'm'en foutais t'as vu: pour moi j'étais le boss Une semaine s'écoule, pour l'instant c'est cool Mais un mois après, j'réalise enfin que notre amour s'écroule J'connaissais ses gouts, elle connaissait les miens Et quand j'étais soul, dégoûté, et ben j'faisais parler mes mains sur elle Putain de domination assurée, j'ai honte de dire ça Mais un jour j'l'ai fait marcher sous la pluie de Nation à Suresnes Histoire de me rassurer quelle était à moi Pour moi, elle s'mettait même à poil Putain, j'ai merdé, verdict: janvier 98, j'subit l'verdict A force d'emmerder ceux qui vous aiment, votre vie devient merdique Car comme ma mère l'a dit, "ici tout s'paie" Parfois j'ai l'cafard avec beaucoup de peine quand je repense à elle ​Certaines filles peuvent vous rendre dingue Chaque année après rupture des mecs deviennent dingues A l'image de ce monde de fou complètement dingue Elle t'a touché en plein cœur et maintenant t'es dingue On était pas censés se revoir, j'n'étais pas censé l'aimer Les sentiments sont durs à contrôler J'n'ai pu m'empêcher de la rappeler Vulnérable et doux, elle a accepté Depuis on vit une histoire de fou car elle est prise, pas moi Elle est triste, pas moi Elle pense que tromper son mec est une bêtise, pas moi On se voyait entre 6 et 10 fois par mois Ouais c'est chic, mais le hic c'est que sa vie est avec lui et pas moi On n'était pas censés se revoir, pas censés s'aimer Au-delà d'un square et d'une matinée Je l'ai abordée dans un square sous une lune satinée Quand près de moi elle vint s'asseoir ds sa jupe marinée Un amour impossible C'est comme un mur invisible en béton Dressé entre toi et elle, lui et lui, eux et eux Je connais le feuilleton car j'y ai joué quelques épisodes Laissé couler une larme à l'épilogue Faites gaffe, certaines filles peuvent vous rendre dingues Faites gaffe

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Chansons d'amour

Les Sages Poètes de la Rue

Tout Le Monde Fait Oh

Vendredi soir, Bébe c'est l'week-end On va sortir, il faut que tu sois la plus belle Enfile ta plus chic tenue, sans retenue Ne me dis pas qu't'as rien à t'mettre, j't'ai filé tout mon revenu Ce soir c'est pinces-mocassins, il faut que l'on flambe Barbe taillée au laser et de la soie sur tes jambes Chérie ce soir on sort, on ne rentrera que le lendemain Enfile ta plus belle robe, je me mettrai sur mon 31 J'ai même fait un effort, j'ai réservé pour qu'on rentre bien, en VIP Tu peux vérifier, je n'invente rien J'suis décidé, équipé de quelques dollars En fait je suis en train d'hésiter à me mettre en costard Tu te rappelles de mon pote qui a une Porsche ? Il sera là ce soir. On va débarquer genre : voilà les stars ! Costumes, strass, paillettes... Voilà le style ! Pour sûr je rentre direct moi et ma caille Quand je sors en boite avec ma copine j'essaie d'être le plus beau Car si tu débarquais avec ma copine tu te croirais surement au top niveau Tout l'monde fait oh ! Quand on passe Tout l'monde fait oh ! Quand on passe Tout l'monde fait oh ! Quand j'passe avec elle, faut qu'ils fassent oh ! Peu importe qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, qu'il fasse beau Sais-tu quelle chance, quelle privilège tu as d’être à Zo ? Bien sûr tu vas te mettre pas mal de mes ex à dos Mais t'inquiètes y a pas de blèmes j'te protègerai des assauts : Dans le coffre de la BM j'ai flingues, slash et lasso Mais on va pas parler de haine, ce soir c'est sexy grave chaud J'suis ton roi, toi t'es ma reine, t'es ma gadji j'suis ton gadjo On est barjot et si t'as chaud ? Tu peux enlever le haut Mais après ça si t'as froid, sur moi tu peux téfro A 4, à 2, ou à 3 car tu sais qu'on est jamais trop Pour faire un vrai carnaval façon Rio de Janeiro Quand je sors en boite avec ma copine j'essaie d'être le plus beau Car si tu débarquais avec ma copine tu te croirais surement au top niveau Tout l'monde fait oh ! Quand on passe Tout l'monde fait oh ! Quand on passe Tout l'monde fait oh ! Eh Yo ! Les meufs sont toutes belles, mais la mienne est plus jolie De bas en haut, sans maquillage ou bien toute prête C'est la mienne que l'on épie donc on y go ! Niveau physique je sais, tu sais qu'elle n'a pas de séquelles Quand elle vient les DJ séquellent la musique puis les négros font Oh ! Et c'est normal la plus belle la plus magnifique c'est elle Plus moyen qu'les lumières s'éteignent Quand elle s'déhanche les négros font Oh ! Moi quand j'pose un pied en boîte il faut qu'ça tape La musique frappe dans la place et tous les yeux sont rivés sur ma go C'est vrai qu'ma puce elle a du tact, trop d'classe Trop de marques, sur trop de sapes et vois comme les négro ça les rend chaud Eh Yo ! Les meufs sont toutes belles, mais la mienne est plus jolie De bas en haut, sans maquillage ou bien toute prête C'est la mienne que l'on épie donc on y go ! Niveau physique je sais tu sais qu'elle n'a pas de séquelles Quand elle vient les DJ séquellent la musique puis les negros font Oh ! Et c'est normal la plus belle, la plus magnifique C'est elle, plus moyen qu'les lumières s'éteignent Quand elle s'déhanche les négros font Oh ! Moi quand j'pose un pied en boîte il faut qu'ça tape La musique frappe dans la place et tous les yeux sont rivés sur ma go C'est vrai parce qu'avec mon 90-60-90, 1m70 de vice La miss débarque et fait son show ! Quand je sors en boite avec ma copine j'essaie d'être le plus beau Car si tu débarquais avec ma copine tu te croirais surement au top niveau Tout l'monde fait oh ! Quand on passe Tout l'monde fait oh ! Quand on passe Tout l'monde fait oh !

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Rap coquin

Les Sages Poètes de la Rue

Masters

Y en a qui roulent en cab, y en a qui roulent en vélo Y en a qu'écoulent en came et d'autres qu'écoulent en bédo Nous, on déboule en criant Sages Po' dans le ghetto He yo, augmente le son de ton blaster C'est le retour des Masters Ils m'ont souvent dit que la vie était injuste Donc pour cette raison je kiffe tout droit et ajuste Le contrôle de ma destinée comme un homme droit et juste Dans la rue c'est la crasse, y a que la musique qui nous réunit Fais sonner ta sono car notre son va cramer les esprits Faut que ça bouscule, les poings en l'air, où sont mes 'cailles ? La rage au ventre, les nerfs à vif, paré pour la bataille Le rythme est lourd, ne le ressens-tu pas ? On l'a crée pour tous nos gars proches qui demeurent en bas C'est le retour des poètes des ruelles projetant une vision cruelle D'un monde sans âme régit par des criminels Qui ont planté leurs drapeaux, installés leurs réseaux Et l’État ferme les yeux quand ils empoisonnent le ghetto J'ai dû écrire ma première rime vers 89 Mon flow pèse, cinématique comme Scorsese Ma première groupie s'est accroupie en 93 Ma première compil', la même année, rapper mon dièze Et je rock dedans maintenant, je ne fais que placer mon guez Que Dieu me le pardonne ! 95, mon premier album Rapper pour un billet ou quinze, j'ai chopé le syndrome Des grosses marques se lisent sur mon linge, je deviens un homme 7.7, 18 carats flashe sur mon sternum Belle caisse comme un vendeur de crack sur le Forum Belles tresses, 100 mesures je lâche sur le podium Mec reste en lieu sûr, il parle comme un magnum Tout le monde invite Dany Dan sur son album Car ma présence donne au track comme une cure de calcium Il n'est pas dit que j'accepte ton offre Et si je touche en dessous de 4 zéros, mon manager perd son job Y en a qui roulent, y en a qui roulent en vélo Y en a qu'écoulent en came et d'autres qu'écoulent en bédo Nous, on déboule en criant Sages Po' dans le ghetto He yo, augmente le son de ton blaster C'est le retour des Masters C'est le retour des masters, augmente le son de ton blaster Fais le fasteur, jacteur car y aura pas d'after Dans les boites ou les monastères comme Fred Aster Je fais danser les ghetto-lascars atteints du cerveau comme Dirty Bastard Je pourrais faire ma star mais je préfère m'instruire De venir en costard au ministère et balancer ce que ce putain de système nous inspire Dans le ghetto, c'est alcool et bédo Et dos au mur dur d'être réglo, le mal reste le bien se tire kho On vient foutre le feu, on des pyro' Niro, héros comme dans un film de De Niro Envie de roses, ouais balance les fleurs quand je dis de la nitro Glycérine autrement dit quand au micro je chie ces rimes Y en a qui roulent, y en a qui roulent en vélo Y en a qu'écoulent en came et d'autres qu'écoulent en bédo Nous, on déboule en criant Sages Po' dans le ghetto He yo, augmente le son de ton blaster C'est le retour des Masters Dam, di, di, dam, di dam Les Sages Poètes De La Rue reviennent Melophee', Zo' et ny-Dan D.A.N, s'te-plait renoi si je brille n'ai pas la haine C'est pas la peine, je suis destiné aux spots et à la scène Si mon salut doit passer par ta mort, t'as pas de veine Car il en sera ainsi sur disque, dehors ou à l'antenne Je suis pas un malade juste quand il s'agit de son Ma rime est guerrière, pour mes reufs je sais que c'est du bon On revient pour vaincre MC champion Avec cet esprit combattif gravé sur le sillon Je suis un phaseur, mets les faux MC au freezer Comme Frazier ou Nysay, j'ai le phrasé carrière briseur Tise à 6h mais je suis net à 7 L'exorciseur, putes de rap sur cassette se nomme Zoxea Un micro, deux platines, des gants de boxe, sur ma tête Le rap a drogué ma vie depuis 10 ans, depuis je suis devenu un grand toxico Injection auditive de la 'sique Bingo on nique et ensuite on se retire en Afrique

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Egotrip/Méta-rap

Les Sages Poètes de la Rue

Leçon De Vie (pour Avancer)

Crois-tu en la magie ? Crois-tu en Dieu ? Ou crois-tu en la science et la force du feu ? Ou crois-tu que l'âme humaine est naturellement inhumaine et corrompue ? La chair est faible, t'en es convaincu ? As-tu déjà refusé l'aumône à un SDF ? Ou t'es tu déjà fait agressé sans que personne vienne à l'aide ? As-tu déjà fait l'amour à une inconnue ? Parle-moi, ça restera entre toi et moi C'est quand les temps sont durs que l'on mesure ses forces, ses acquis C'est quand t'as des problèmes que tu vois qui sont tes amis Leurs masques tombent à la seconde où tu demandes de l'aide C'est souvent ça le monde, je me dis souvent sale bled Mais bon tout médaillon a son revers Là je plaide pour les gens qui aident les autres, qui aiment les autres Ceux qui se mouillent pour sortir de la misère plein d'autres Qui ne se disent pas cette terre est mienne, mais cette terre est nôtre Entre le blanc et le noir, il y a le gris C'est comme entre le bien et le mal, il y a la vie Pour avancer, on doit se donner la main Pourquoi laisser mourir nos femmes, nos gamins Pour moi tu sais, la violence ne résout rien Beaucoup glamourisent, valorisent les gangsters et le vol Il est l'heure de balancer des fleurs aux bénévoles Qu'est-ce que tu connais sur la qualité ? Rien Parfois je me sens bête avec mes caisses et mes chèques, et mes Marithé Mais qu'est-ce que la qualité d'un tissu ? Quand celui qui l'a tissé n'a que l'enfer comme issue Tirons nos chapeaux à ceux qui partent au loin Se battent sans l'arme au poing Ça s'appelle aller construire un puits au Sahel Mais pas besoin de faire le tour du globe Pour donner de l'amour aux hommes Je me sens petit devant mes potes qui se trouent les poches Achètent de la bouffe aux mioches Les sortent hors de la métropole, comme un jour d'école Faut les voir quand ils rentrent, ils chantent comme des rouges gorges J'en place une pour ces assoc' qui t'aident à te trouver un job J'appelle ça une leçon de vie, un tour de force Les mecs rôdent la nuit, portent secours aux tox Des pote-ca pour les tin'tins, des couvertures aux clodos Un toit pour ces gamins dont on abuse trop tôt Entre le blanc et le noir, il y a le gris C'est comme entre le bien et le mal, il y a la vie Pour avancer, on doit se donner la main Pourquoi laisser mourir nos femmes, nos gamins Pour moi tu sais, la violence ne résout rien C'est bien connu dans la vie tout se paie Tout s'voit, tout s'dit, tout se sait. Pourquoi ? Pour qui ? Pour moi, pour lui, pour ma famille J'irai au bout de mes rêves, c'est pour ça que le jour J'prie étant donné que la nuit j'sors seul Paris est devenu dangereux, surtout quand l'ennemi sort l'gun Il veut me prendre la vie juste pour un portefeuille A mon avis ça vaut pas l'prix d'mon orgueil J'la mets donc sous mon orteil, et tel un bon samaritain, j'avance en paix Parce que j'suis pas totalement mauvais quand j'essaie d'être dans le vrai C'est comme entre le blanc et le noir se trouve le gris Entre le bien et le mal se trouve la vie

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Rap conscient

Les Sages Poètes de la Rue

Comment tu veux que j’taffe ?

Ouais, comment tu veux qu'j'taffe? J'suis toujours en train d'régler des trucs Comment tu veux qu'j'taffe J'suis toujours en train d'régler des trucs même quand j'rappe J'suis obligé d'm'occuper d'ces putes qui bandent graves sur mon staff XXX car j'monte, aah! Tout l'monde bave quand j'fous la XXX au micro C'est vrai qu'des trois, j'suis l'plus mé-cra Aux négros qui jouaient les gros bras, j'ai dit "stop" Car trop c'est trop Zoxea ci, Zoxea ça Trop d'chichis, en fait j'crois qu'ils prennent trop d'CC Si ça me fait d'la pub même quand j'suis plus en promo J'dis jamais non à une bonne fellation mais j'les laisse entre homos Sans trop d'mots, faut pas qu'j'craque Ragots, faut pas qu'j'bloque Lingots, faut pas qu'j'braque XXX faut pas qu'j'choque J'arrive plus trop à m'concentrer et pourtant faut XXX Avec ou sans le Bic, il faut XXX Après, logique, j'en perds la tête et là ils disent que Zo s'pique XXX toxique à la XXX Stop, laisse-moi tej le top Avec Mélo, Safir et l'Pop Évite les gos qui t'salissent et les copains qui trahissent Ainsi qu'les fils de pute de cops qui m'traitent d'sale mangeur d'maïs À la longue, t'as vu, mes cellules brûlent Ils m'ont obligé à gober ces putain d'pilules brunes Vertes, blanches, rouges, jaunes ou bleues J'pleure pas souvent mais quand ça coule tu crois qu'à Boubou il pleut Comme le 11 septembre (ouais, putain d'merde) Donne le 11 novembre Et t'auras pas XXX mais qu'une seule bombe Zo, sept membres Comment tu veux qu'j'taffe? "Les jaloux parlent" "Au début j'ai pas vu l'danger" "Si des fois j'peux pas écrire" "La rue, ses putes et ses michtos" Ouais, Safir, tu vois, c'est dur de taffer, aller XXX sur Paris Ouais c'est dur de s'concentrer, d'ramener d'l'argent aussi Ouais, les pressions, c'est la merde, pfff... Laisse de côté l'stylo, là on vient t'narrer nos vies Nos vies elles sont pleines d'péripéties, d'ruelles et d'té-ci Ness-bi, pour avoir l'million on veut pas faire Math Sup' C'est pour ça qu'y a tant d'gars sur écoute étant pistés par les Stup' La vie c'est court, cours après l'butin, évite les broutilles Si j'vais en taule, c'est pour l'pactole, rien à foutre d'vos histoires XXX Y a des flics filous, fais gaffe attends l'tournant pour filer Ici y a poucave dans l'tas, en G.A.V. ça va défiler Chez moi ça pète sec XXX au crépuscule Pour prendre des tunes on s'bouscule quitte à finir en cellule On voit grand, marre d'être p'tits, pour atteindre des sommets En bas y a qu'des gars qui écoulent, récoltent sans avoir semé Capables de semer une patrouille de keufs même les yeux fermés On s'fout d'être enfermés, devant les miens censés la fermer Formés depuis jadis, j'arrive du fond des abysses Impatients d'émerger, on attend juste le moment propice Si des fois j'peux pas écrire c'est qu'j'ai autre chose à faire Envie d'sortir d'la merde frère, pour ça l'bitume sait m'satisfaire J'ai aussi mes problèmes perso d'frères, mère et père Et pour m'casser d'ici, j'sais comment faire Pas d'commentaire ou d'documentaire Moi j'emmerde tous vos commissaires d'ici et d'la planète Terre Du Nord au Sud, en fait ça fait qu'empirer Des keufs ont transpiré, sur les Brinks ça fait qu'tirer J'aimerais respirer, marquer un temps d'arrêt Pouvoir être carré pour espérer un jour m'barrer De c'pays qui m'a soi-disant vu naître et pense pas m'connaître Tant qu'y a d'l'argent j'serai malhonnête Même en plein vol, j'garde les pieds au sol Moi les papotages ça m'saoule comme une pute qui parle des faux cils Fou, seul, tu l'deviens à force d'cogiter L'argent ça fait l'bonheur et la poisse ça t'fait mijoter Comment tu veux qu'j'taffe? "Les jaloux parlent" "Au début j'ai pas vu l'danger" "Si des fois j'peux pas écrire" "La rue, ses putes et ses michtos" Pff, t'sais quoi? Parfois j'ai envie d'raccrocher, j'ai l'blues comme Tony Soprano Mais Zoxea sans l'rap, c'est comme XXX sans piano On devient parano Fais confiance à personne, tombe pas dans l'panneau Ton flow t'porte comme une barque, embarque sur notre canot XXX d'la rime, loin d'être câlin, j'vais assouvir tes dreams Enragé dans mes textes comme dans la rue où j'commets des crimes Y en a combien des types comme nous qui reconnaissent leurs faiblesses Croquent la vie à pleines dents en or en attendant l'heure céleste Sans peur de dire la vérité Quand ça va mal, qu'les autres sont morts de rire Qu'ai-je mérité, le meilleur ou le pire? Au pire on deviendra meilleur Des faux-monnayeurs, des mauvais payeurs, des putain d'players Quitte à s'tirer ailleurs Pour survivre, on ferait n'importe quoi, du moins plus ou moins Certains plus, d'autres moins Ça dépend surtout les besoins Frangin comment tu veux qu'j'taffe avec tout ça en tête Surtout que quand on lâche des lettres faut qu'ça en jette Comment tu veux qu'j'taffe? "Les jaloux parlent" "Au début j'ai pas vu l'danger" "Si des fois j'peux pas écrire" "La rue, ses putes et ses michtos"

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Egotrip/Méta-rap

Les Sages Poètes de la Rue

J’fais Péter

x2 Quand j'ai des thunes, j'fais plaisir et j'fais péter ! Moi dès qu'j'ai un plan crois-moi mon grand, j'fais péter ! Quand j'ai des phones de meufs en trop, j'fais péter ! Bouffe, boisson, chattes, poissons, toutes façons, j'fais péter ! Cotonou-Juillet 90, j'débarque dans le village de papa avec mes valises Cette année j'ai fait des thunes, car on a raflé la mise Alors j'arrose la famille car en Afrique c'est la crise Parfois tu peux me voir sans le sou en poche Mais comme j'suis dans la musique, ces cons croient que j'roule en Porsche Écoute, mon compte en banque trop souvent à découvert C'est pas grave quand j'suis à l'aise j'fais profiter mes frères J'n'aime pas les avares, tu sais les gens trop près de leurs sous Tu sais ceux qui ne donnent jamais rien, mais veulent s'emparer de tout Ceux qui traînent avec moi, mais ne partagent rien avec moi Et dès que je touche mes royautés, veulent faire la bringue avec moi Car j'fais péter les liasses, les caisses, j'fais péter les apparts J'fais péter les soirées mannequins pour mes lascars Ça m'rappelle l'école lorsque je faisais péter mes quatre-quarts Maintenant dans la rue j'fais péter les lampes et Blackout Quand j'ai des thunes, j'fais plaisir et j'fais péter ! Moi dès qu'j'ai un plan crois-moi mon grand, j'fais péter ! Quand j'ai des phones de meufs en trop, j'fais péter ! Bouffe, boisson, chattes, poissons, toutes façons, j'fais péter ! Ma meuf m'a fait plaisir elle a fait péter la parka Double goos ? Ouais y'a la fourrure c'est un trois-quart Mon pote s'est fait payé, donc il a fait péter sa carte Tournée générale dans l'bar j'étais à 4 pattes J'n'aime pas les avares, v'la les cafards J'suis solitaire, silencieux, mais parle-moi d'eux j'deviens bavard J'brûle ma thune pour mon pote s'il n'en a pas Rien à foutre si c'est pas réciproque, s'il est plein de caca Quand j'ai des thunes, j'fais plaisir et j'fais péter ! Moi dès qu'j'ai un plan crois-moi mon grand, j'fais péter ! Quand j'ai des phones de meufs en trop, j'fais péter ! Bouffe, boisson, chattes, poissons, toutes façons, j'fais péter ! La banque de France m'a au coin de l’œil J'suis débiteur et grillé jusqu'à la mort chez l'écureuil Appelle-moi Robin Hood, car j'en ai marre des avares Plus ils ont moins ils en lâchent, je te dis pas ça par hasard J'ai un cœur grand comme le monde Demande à mes potes, un radin ne peut pas franchir ma porte Je suis celui qu'on surnomme le resto arroseur Mets-toi à l'aise car ce soir c'est champagne et gonz à l'honneur Certains n'vont jamais changer, ça leur ferait mal de donner Ils me laisseraient crever la bouche ouverte, je ne serais pas étonné Au réveillon du Nouvel An j'ai plusieurs fois failli péter les plombs Tant ces glands ne m'font qu'des faux plans Le genre à faire basket s'ils vont au restaurant J'te jure demande leur d'faire la plonge, ils sont contents Le pire est qu'ils ont du cash mais comptent sur tes francs Certains partent en cances-va sans qu'on ne sache comment À 3 louent des villas ne te comptent pas dedans V'la les cafards, mon frère, rends-toi compte qu'on te ment Quand j'ai des thunes, j'fais plaisir et j'fais péter ! Moi dès qu'j'ai un plan crois-moi mon grand, j'fais péter ! Quand j'ai des phones de meufs en trop, j'fais péter ! Bouffe, boisson, chattes, poissons, toutes façons, j'fais péter !

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Gangsta rap

Les Sages Poètes de la Rue

Coup de gueule

Marre des hypocrites Les mecs qui n'disent jamais vraiment c'qu'ils pensent Qui s'moquent de ton boulot pendant que tu planches Quand tu montes, montes, montes, ils attendent que tu flanches Tourne ton dos une seule seconde et leur langue te tranche Marre des fouineurs et des curieux, nique les espions Franchement certains me rendent furieux 'vec leurs millions d'questions Semi-paparazzi, t'agis comme une zesse-gon Hein, t'aimes bien me suivre, un conseil cesse donc Ouais, marre du rap, lorsqu'il ne marche que pour les merdeux, pire Que d'finir à quatre pattes en soirée avec un verre de kir C'est un enfer de vivre dans un milieu où on se sert de vous Puis on vous jette un jour sans faire de bruit Comme un crevard, bref marre d's'crever l'cul Pour au final, se voir à nouveau beaucoup trop déçus Rap musique que j'aime, tu l'sais ici Ma seule issue d'sec, pour elle que j'crache un couplet "On a envie d'te dire c'qu'on a sur le cœur" "Caressant l'espoir qu'un jour ça brille plus" "On a envie d'te dire c'qu'on a sur le cœur" "Me demande où va l'monde certains jours" Marre d'ces flics tarés, de c'qu'on nous cache quand ils sont mal barrés J'pense aux parents des victimes, désemparés Sud-Est de Paris, ça explose encore à cause d'une bavure Quand les gosses ne traînent plus, j't'assure que ça me rassure Marre d'un système qui empêche nos enfants de vivre Que fait la justice quand les mauvais sont toujours libres L'heure est grave, ça va péter, vois comme mes gars en veulent À la mémoire de Mako', j'pousse un coup d'gueule Ces souvenirs qui hantent ma mémoire quand ma chambre est noire Putain ils partent tous, me laissent seul, ma tristesse et moi Mais moi aidez-moi à porter mes croix Priez pour apporter du cran, plus touché du crew Touchant du bois, marre des galères du soir Marre des connards qui aiment nous montrer du doigt Pour une histoire entre Mamare et Dubois sur le parking Un scénario qu'on connaît par cœur Marre de tous ces incidents qu'ont trop baisé notre parcours "On a envie d'te dire c'qu'on a sur le cœur" "Caressant l'espoir qu'un jour ça brille plus" "On a envie d'te dire c'qu'on a sur le cœur" "Me demande où va l'monde certains jours" Assez d'ces hommes qui bafouent la religion par la violence D'ces gosses qui meurent loin des regards du monde, sans assistance Dans les écoles, j'en ai marre d'entendre qu'on viole un enfant Vois-tu où mène la folie des hommes, j'ai peur pour ma môme Assez d'entendre parler d'la Palestine et des mêmes problèmes Les mecs s'battent depuis des millénaires pour Jérusalem Cela va-t-il cesser un jour? Guerre fratricide, où est l'amour? Marre d'entendre crier au secours Ouais, assez des erreurs passées Des terreurs classées, de la guerre de tranchées Trash comme une gorge tranchant cash Assez d'une vie sans cash MC sans clash qui mettent XXX vrais qu'pour les pourcentages "On a envie d'te dire c'qu'on a sur le cœur" "Caressant l'espoir qu'un jour ça brille plus" "On a envie d'te dire c'qu'on a sur le cœur" "Me demande où va l'monde certains jours"

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Rap conscient

Ärsenik (Group)

P***** de poésie

-Écrire c'est... Pff... Magique... Tu n'as pas eu ce sentiment ? -Si si je l'ai eu -Quand j'ai commencé à écrire, j'ai découvert que je faisais plus que de raconter une histoire Tu vois écrire, c'est une arme. Une arme plus puissante que n'importe quel coup de poing... Faut que j'explique aux mômes qui kiffent qu'Arsenik c'est pas que violence Et qu'y'a un écorché vif planqué derrière ma putain d'insolence Qu'il faut capter l'urgence à travers nos prophéties Et que rappeur c'est un cri, avant d'être ma profession J'écris sous pression, l'industrie stresse J'écris, dresse leurs portraits et ces porcs s'empressent de cramer nos manuscrits J'agresse le beat pour ma cause, c'est un crime ma prose, je le crie si ça s'impose J'décris ces choses crues qui font que leurs prisons implosent Et que dans nos maisons on prie C'est pour être libre qu'on garde jamais nos putains de bouches closes Inscrit nos blazes, explose, j'écris, impose mes phrases Et ce putain d'amour de la base n'a pas de prix Si je rime trop et que je prends le micro à l'usure C'est juste que j'ai trop les crocs et que je sais pas compter les mesures Ou que j'ai trop de choses à cracher donc je baise le format en 16 Et la République Française C'est pour notre public qu'on saisit le Bic, qu'on pèse pas le poids de nos mots Nos tess', nos mômes dupliquent J'écris ma famille, ces rues infâmes, ces âmes qu'on éventre J'écris mon texte et le rap comme un ventre crie famine Je me fais du mauvais sang, le mal se profile Et ma plume saigne des lyrics hémophiles J'écris, ça anesthésie mes peines cette zik J'écris, traine mon spleen, saisit la plume et le bitume saigne J'écris, j'm'incline pas j'assume mes propos Fume le beat comme popo et weed, me vide comme un calibre popop J'écris à plein pot, limpide, mon flow me guide J'suis trop lucide négro c'est un putain d'homicide Je pense ce que je crie, écris ce que je vois Ce que je te lance de vive voix c'est pas le diable qui me le prescrit Corps et âme j'écris ma douleur Dans ce bled où on se plait à me rappeler que je suis pas de la bonne couleur Je crève l'écran écris de nouveaux versets Sur le bitume endormi, que l’État ne cesse de bercer Sombre poésie, pour poètes vandales, impro ici ? Non Pas le temps de rire quand il y a scandale Boire toute leur merde ils me saoulent de belles paroles L'espoir court toujours une roue dans une putain de grosse caisse Je touche du bois j'écris et ça rapporte peu importe Tu seras des nôtres quand la te-por va sauter Rouge sang ma feuille quand j'écris sur mon pays des vers sans rimes en solo Je bouge en criant en silence je couche ma haine, touche au maximum La rage a souillé toutes mes pages blanches J'écris quand j'ai les crocs envie de cramer le micro En haut j'ai visé le top ici c'est dans la soie que je veux crever Sans regrets, j'ai rien à perdre J'écris pour mes reufs qui gisent à des millions de lieues sous la merde J'écris, ça anesthésie mes peines cette zik J'écris, traine mon spleen, saisit la plume et le bitume saigne J'écris, j'm'incline pas j'assume mes propos Fume le beat comme popo et weed, me vide comme un calibre popop J'écris à plein pot, limpide, mon flow me guide J'suis trop lucide négro c'est un putain d'homicide J'suis ce sombre poète que ce con de mal encombre Cherchant la lumière en courant dans le noir derrière une ombre J'veux être plus qu'un nombre, une putain de statistique J'veux me faire un nom dans l'artistique Le diagnostic tombe, je suis trop mélomane J'ai le coup de stylo mystique man, le stick, et je kicke ces mots d'où la douleur émane J'alimente la polémique quand trop de cons d'MC mentent Et la tension monte quand mon taux d'alcoolémie monte Bicrave sous le manteau, ou dans les bacs Et gratte mes poèmes sur le ciment éclate les instrumentaux J'suis tantôt Ying, tantôt Yang, trop digne Et garde ce bon vieux ghetto style, on est trop sentimentaux J'écris ces prisons de l'esprit, ces misères qu'on encule Ces gosses meurtris, ces foutues libertés avec matricules Et je trie, les anges, les démons J'écris et sur les pages de l'histoire y'aura mon putain de prénom inscrit Moi j'écris Malcolm, Lumumba, Antha Diop et Biko Quand ta pute de zique se trémousse en string avec Sisqo Quand j'écris c'est pour avancer Pour devancer Pour relancer les thèmes qui pourrissent dans tes pensées Pour ceux qui pioncent et Pour tous ceux qui dansaient Sur du fonky shlag et qui font passer le rap français Pour la merde en sachet J'écris pour que tu saches que Le poison vient te chercher n'importe où Tu peux te coucher Encore plus fâché Les mots je veux pas les mâcher J'écris sur tous les traîtres qui sur nos gueules sont venus cracher J'écris, ça anesthésie mes peines cette zik J'écris, traine mon spleen, saisit la plume et le bitume saigne J'écris, j'm'incline pas j'assume mes propos Fume le beat comme popo et weed, me vide comme un calibre popop J'écris à plein pot, limpide, mon flow me guide J'suis trop lucide négro c'est un putain d'homicide

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Egotrip/Méta-rap

Ärsenik (Group)

Rue de la haine

Je me méfie de leur amour tu sais, cet enfoiré tient rarement parole J'méprise ma haine c'est drôle, dans son film j'ai toujours eu le bon rôle Je hais ton sourire autant que mes larmes Je hais courir après des chimères parce qu'elles riment avec mourir, j'connais les armes J'emmerde la mort, elle sourit toujours aux meilleurs Amer, je crains le bonheur, cet enfoiré crèche loin de nos blocs L'égalité j'la hais aussi cette pute trop miskine Je l'ai vu brailler dans les meetings, elle a une tronche de skin J'maudis vos guerres sales comme de la connerie, avec un flingue je viens frapper Parce qu'on l'a violée trop souvent, je m'en fous d'ta paix Je hais la rue, cette garce a emportée trop des nôtres Escortés dans des sacs, affranchis certains, enfermés les autres Tu hais mes vérités, elles blessent, t'as peur de les voir envahir Je hais vos promesses, ici y'a que l'argent qu'on aime haïr Je hais cette tristesse dans les yeux de ma mère Ça me rappelle qu'à chaque fois que je pèse j'accélère le jour de ma mort Trip amer comme à Gomorre, les soldats maquent le du ciel Et les sceptiques se changent en statue de sel La bonne voie c'est celle qui fera de nous des vrais putains d'hommes On est des mômes malgré nos poils sur la ... et sous les aisselles Ose, bénis le beat, loue le seigneur, mon rap : un missel Crime, flow, crache missile, et crame la SSL Je hais ces schmitts, et toussant sur mon trottoir Ça me rappelle que pour le pardon il est trop tard Je hais ce shit dans mon crâne, cet alcool dans ma boisson Ça me rend cool et ça retarde la révolution Quelle solution pour ces gosses quand le diable braque une autre âme ? Si la violence les touche plus, essaie une autre arme Parfois un silence vaut 1000 mots, un lyrics mille douilles Je hais ton Hip-Hop il a plus de couilles Une fine ligne entre gloire et vie fausse J'avais plus de soces avant que j'signe, avant que le ciel m'exauce Dessine mon destin à l'encre de mes vices C'est nos erreurs qui construisent les prisons de nos fils Les potes font office de thérapeutes, c'est le même scénar' que la veille Narguer le sort, éclater le spliff et laisser le cul de la vieille C'est naze comme de se dire "merde, ça ira mieux demain" Dieu est seul juge, on se retrouvera à la croisée des chemins La haine ça revient comme un boomerang Un cri d'flingue, un gros boom boom Un flot d'rimes dingues, je suis chargé quand j'écris J'en veux au monde entier et aux chiens à l'abri Des balles et du bruit, des bombes, on paie l'prix La haine ça revient comme un boomerang Un cri d'flingue, un gros boom boom Un flot d'rimes dingues, je suis chargé quand j'écris J'en veux au monde entier et aux chiens à l'abri Des balles et du bruit, des bombes, on paie l'prix Y a plus d'respect ici, tout s'paie On attend encore que la roue tourne mais le Monde appartient toujours au mec le plus suspect Tout se sait ici, je hais leurs putains d'vices Rester c'est tester la patience d'un pays où j'suis détesté Je haie leurs discours bidons et tout le reste Leurs fausses infos, leurs mains tendues infestées par la peste Dans la rue on a tous les mêmes regards fiers D'faire partie du troupeau de fêtards, d'mecs aux œillères Il manque une 'tasse pour qu'on y passe tous J'vous baise tous les traîtres et les qui m'inondent le dos d'bastos J'ai hais ces espaces vides dans mon CV Mais ça ne pas empêché d'avancer, rester, jamais céder Non, le savoir est une arme qu'on a pas encore pressée Et cesser d'se battre c'est comme signer son acte de décès On s'enfonce, s'renferme, on a tous le même comportement On paie des taxes bidons, impôts n'importe comment Se laisse emporter, dans l'flot d'mensonges on perd pieds Toutes leurs promesses au contact de l'air volent comme du papier Parier c'que vous voulez, y aura pas d'gagnant On finira tous la bouche ouverte couché dans le même panier Je haie les bourreaux de mômes, pour eux pas d'pardon J'espère qu'on les aura tous mais putain ils sont partout Il m'faudrait plus qu'un morceau pour crier toute ma haine Mais j'sais pas si ça vaut la peine, j'sais pas si ils veulent changer nos problèmes Y a trop longtemps qu'ça dure, y a trop longtemps qu'nos murs sont sales Et que notre avenir s'obscurcit, mec j'te jure La rage m'aide à avancer, foncer, m'oblige à penser Avant d'me lancer dans des actes insensés J'pensais qu'elle m'aurait détruit à petit feu Mais aujourd'hui quand j'fais l'bilan : j'ai une baraque et un tit-pe La haine ça revient comme un boomerang Un cri d'flingue, un gros boom boom Un flot d'rimes dingues, je suis chargé quand j'écris J'en veux au monde entier et aux chiens à l'abri Des balles et du bruit, des bombes, on paie l'prix La haine ça revient comme un boomerang Un cri d'flingue, un gros boom boom Un flot d'rimes dingues, je suis chargé quand j'écris J'en veux au monde entier et aux chiens à l'abri Des balles et du bruit, des bombes, on paie l'prix La haine ça revient comme un boomerang Un cri d'flingue, un gros boom boom Un flot d'rimes dingues, je suis chargé quand j'écris J'en veux au monde entier et aux chiens à l'abri Des balles et du bruit, des bombes, on paie l'prix La haine ça revient comme un boomerang Un cri d'flingue, un gros boom boom Un flot d'rimes dingues, je suis chargé quand j'écris J'en veux au monde entier et aux chiens à l'abri Des balles et du bruit, des bombes, on paie l'prix La haine ça revient comme un boomerang Un cri d'flingue, un gros boom boom Un flot d'rimes dingues, je suis chargé quand j'écris J'en veux au monde entier et aux chiens à l'abri Des balles et du bruit, des bombes, on paie l'prix

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Rap conscient

Ärsenik (Group)

J’t’emmerde

P'tit j'suis pas ton modèle C'est juste mon trip et des mots qu'on débite Des putains de maux de têtes qu'on colle aux pitres Démo à l'album ensuite promo Suis l'concert, on sue dans nos sweats Et il y a censure si y'a trop de gros mots J'suis pas ton modèle. Primo c'est le bordel, planque les marmots Aux trips glauques, je suis fidèle C'est porno trash, morne hors norme C'est pour nos morts, nos blocs et nos fourneaux On passe les bornes et nos tronches ornent les journaux Le rap porte les cornes et pour nos cliques j'associe fond et forme Lino comme Johnny Storm (Aouh)! J'brûle ça, je t'informe sur cette symphonie Crache sur l'uniforme et scie les barreaux d'Osny C'est ma réforme c'texte que j'te vomis Texto, hormis les hommes de ma clique je vois trop de bougs vexés Ennemi de ce con d'état j'explose comme promis Mets-toi bien que j'pose ma putain de chanson sans compromis T'aimes pas nos codes, nos rites, nos méthodes et nos beats ? J't'emmerde ! Tu veux que je cause moins de flingues, de cons de flics et de shit ? J't'emmerde ! Tu veux que je kiffe, que j'dise aux mômes que l'monde est pas si dingue ? Que j'bringue pendant que la France nous baise et nous insulte ? J't'emmerde ! Tu dis qu'j'suis "trop ghetto", "trop frime ", "trop fringues" et "trop fric" ? J't'emmerde ! Trop " Boum Boum tchak ", qu'on pige rien à la putain d'zique ? J't'emmerde ! Tu crois qu'du crime, du sexe on fait l'apologie ? J't'emmerde ! Et tous mes gars aussi J'suis pas un exemple, juste un gros crachat sur la FM Un truc bien baveux qui étouffe la flamme avec beat et sample J'viens foutre le bordel avec mes gars sombre à l'arrière Quand j'explose les portes, pète les fenêtres, éclate les barrières J'suis pas v'nu faire carrière dans le rap, casse-moi pas les couilles Ça grouille dans mes halles et t'a trop la trouille Pour passer derrière ta caméra et v'nir filmer ce qui s'passe Tu veux qu'il y ait aucune trace mais rien n'a changé d'puis l'année dernière J'suis enraciné dans l'bitume même si ça t'étonne Des thunes j'en veux des tonnes Et j'assume toutes les merdes que j'ai faites tch - tch Mes trocs sale busi-ness bad conseil foireux Trop crade tu m'reproche quoi ? Je t'emmerde, toi et tes bonnes manières Ouais, j'sais, j'suis pas né ici et qu'pour toi j'suis un danger J'suis pas l'Messie mec et tu crois que c'est moi qui vais tout changer p't'être J't'emmerde envoie-moi toute tes casernes ici c'est toi qui gou-verne A toi de régler la merde dans nos cavernes T'aimes pas nos codes, nos rites, nos méthodes et nos beats ? J't'emmerde ! Tu veux que je cause moins de flingues, de cons de flics et de shit ? J't'emmerde ! Tu veux que je kiffe, que j'dise aux mômes que l'monde est pas si dingue ? Que j'bringue pendant que la France nous baise et nous insulte ? J't'emmerde ! Tu dis qu'j'suis "trop ghetto", "trop frime ", "trop fringues" et "trop fric" ? J't'emmerde ! Trop " Boum Boum tchak ", qu'on pige rien à la putain d'zique ? J't'emmerde ! Tu crois qu'du crime, du sexe on fait l'apologie ? J't'emmerde ! Et tous mes gars aussi P'tite j'suis pas ton idole, ton petit rappeur à la mode J'ai ma fierté, je rap dangereux pendant la puberté L'enjeu c'est d'rester droit L'respect faut l'mériter, peu importe l'endroit d'où tu pointes Je te parle de vérité Mec, suffit pas de vivre en cité pour être honnête Inciter les jeunes au bordel pour sa putain de crédibilité Faut le reconnaître j'suis pas un d'ces cons d'rebelles en freelance Les cris du cœur savent pas mourir en silence Maintenant range ta morale et va au diable Dégage au cas où je me vexe kiffe le show négro Dehors c'est le chaos Quand j'crache le poison tous les traîtres m'en veulent C'est trop hard pour eux quand dans les bacs on casse des gueules J't'emmerde, tu baves sur moi et quand je te mate tu souris J't'emmerde, je décharge dans l'tas j'sais qu'vous êtes tous pourris J't'emmerde vous vous êtes gourés si vous croyez qu'j'morfle La dalle je suis né avec et y'a pas d'quartier quand j'boxe avec Bors T'aimes pas nos codes, nos rites et nos méthodes de Corses Pour toi c'est du morse mais t'entendras l'boum de la bombe quand je vais l'amorcer T'aimes pas nos codes, nos rites, nos méthodes et nos beats ? J't'emmerde ! Tu veux que je cause moins de flingues, de cons de flics et de shit ? J't'emmerde ! Tu veux que je kiffe, que j'dise aux mômes que l'monde est pas si dingue ? Que j'bringue pendant que la France nous baise et nous insulte ? J't'emmerde ! Tu dis qu'j'suis "trop ghetto", "trop frime ", "trop fringues" et "trop fric" ? J't'emmerde ! Trop " Boum Boum tchak ", qu'on pige rien à la putain d'zique ? J't'emmerde ! Tu crois qu'du crime, du sexe on fait l'apologie ? J't'emmerde ! Et tous mes gars aussi1

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Egotrip/Méta-rap

Ärsenik (Group)

P.O.I.S.O.N.

P.O.I.S.O.N Mec, on me dit que ton rap peine à briller et que c'est trop sec Vu que maintenant c'est rue et billet non, cesse de crier j'commence à peine J'disais, hey, j'allais oublier Quel est l'enfoiré de con qu'a juré sur sa pute de mère qu'on était ken Pillez les bacs voila l'hurricane, braque le regard sur Villier Un retour au source époque BDP et Daddy Kane Gros beat à l'américaine, sur mon LP j'm'axe Sur le trip genre unité et paix sur le son à Wax Claque la SP au max négro, pousse le niveau Respect à l'ancienne school, aux nouveaux suspects Taxe moi de dingue si ca te branche porc La premiere manche en 98 c'est quelque gouttes, ton cul s'en souviens encore Ecouté ton corps, remue le quand je shoote Au milieu, à gauche, à droite, au fond, nous on veut voir toutes vos mains en l'air Gouttes ça, et rien à foutre de quoi t'as l'air Rien à foutre d'où t'es tant que le beat t'envoûte P.O.I.S.O.N. c'est ma rage que je saigne, sur ce disque ou sur scène Sur beat ou sur scène, si t'aimes ce son, crie-le, enchaine P.O.I.S.O.N à la prochaine tuerie, c'est le même tandem Cherche pas le troisième, Arsenik, c'est Calbo et L.I.N.O P.O.I.S.O.N., c'est ça que t'aimes, on remet ça, mic phénomènes Braque le star system, P.O.I.S.O.N., laisse personne indemne Note ça, j'engraine la foule et ramène ça au top Mec, roule avec P.O.I.S.O.N Au micro crache des morceaux de haine Raconte la violence, on gêne ceux qui tiennent À ce que personne change ou s'relance J'sème mon poison, c'est le thème Sur leurs totems, si t'aimes, crie le, t'inquiète, s'ils viennent c'est pas un problème J'mène une nouvelle barque, mes gars sont les mêmes On débarque à peine que d'jà les porcs ramènent leurs bedaines Dans l'mouvement, c'est eux qui tiennent Et si tu veux rester d'dans, t'as pas intérêt d'jouer ta grosse chienne C'est d'l'Ärsenik pur, et d'l'Ärsenik dur, quatre piges et t'as pas encore fini d'écouter le premier Ba v'là l'deuxième on t'l'amène, tu peux arrêter d'prier, my man, et crier "amen !" C'est gore et dansant, ça t'rentre direct dans l'sang C'est dangereux, et si tu flippes trop, va chercher d'l'encens On apporte du changement dans ta vie d'bohème SI tu veux du bon, dans ton crâne, crie... P.O.I.S.O.N. c'est ma rage que je saigne, sur ce disque ou sur scène Sur beat ou sur scène, si t'aimes ce son, crie-le, enchaine P.O.I.S.O.N à la prochaine tuerie, c'est le même tandem Cherche pas le troisième, Arsenik, c'est Calbo et L.I.N.O P.O.I.S.O.N., c'est ça que t'aimes, on remet ça, mic phénomènes Braque le star system, P.O.I.S.O.N., laisse personne indemne Note ça, j'engraine la foule et ramène ça au top Mec, roule avec P.O.I.S.O.N Ils me demandent si avec un double disque d'or, j'suis encore crédible Comme le diable jurant sur la bible Moi j'ai la putain de cible tatouée au dos Avec le mauvais sors je dribble et met la boule entre les potos Non j'lache pas le mors c'est trop tot, si tu baisse ta garde t'es mort La vie c'est le Loto, c'est gore alors on s'autoproclame Ghetto stars On clame notre douleur, les sourcils froncés sur les putains d'photos J'cherche plus à t'expliquer, c'est la guerre et on est tous impliqués, on nage dans l'essence Et c'est l'diable ici qui tient l'briquet Tous ceux qui aiment triquer, on r'met ça et et si tu kiffes C'est pas compliqué, : tu fais la queue et tu prends un ticket On nous a cru morts, hors course, sortis de l'octogone Ba tiens : encore plus hardcore et on l'dit dans tout l'hexagone Le truc c'est qu'l'Ärsenik revient et ça va cogner sec, j'te l'promets J'veux t'entendre crier... P.O.I.S.O.N. c'est ma rage que je saigne, sur ce disque ou sur scène Sur beat ou sur scène, si t'aimes ce son, crie-le, enchaine P.O.I.S.O.N à la prochaine tuerie, c'est le même tandem Cherche pas le troisième, Arsenik, c'est Calbo et L.I.N.O P.O.I.S.O.N., c'est ça que t'aimes, on remet ça, mic phénomènes Braque le star system, P.O.I.S.O.N., laisse personne indemne Note ça, j'engraine la foule et ramène ça au top Mec, roule avec P.O.I.S.O.N1

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Ärsenik (Group)

Quelque chose a survécu...

C'est un battement de cœur C'foutu pouls d'l'asphalte et d'son chaos Un K.O, la voix des cas sociaux, des bunkers On a tous explosé d'là-haut Pour tous nos soldats en bas Style à haut risque Apocalypse now C'est mon combat C'est l'nom d'ta mort C'est "baise les schmits" étalé sur un mur Un homicide sonore La lame et l'armure L'alarme, le murmure du flingue L'âme d'un hip hop dead Un putain de hold-up Aux blocks, j'casdèd et kick sans drop C'est propre aux ghettos Un stoppe pas, on pète instrumentaux Et têtes top de la rime, guette La fin c'est pour bientôt C'est ces halls crades Ces raps de malades Ces gars en taule Ces mômes qu'on brade Ceux qui ont le sale rôle et voguent sur l'Amistad C'est de la haine mariée à de l'amour De la peine enchaînée à de la rage L'orage dans nos veines Une scène, la foule, et un putain de Shure C'est bad comme ceux qui saignent (saignent) Tous les jours que Dieu fait (saignent) Pour tous les sourds, y'a nos blazes sur l'enseigne C'est une plaie ouverte Ce couplet l'alerte C't'enfoiré d'groupe Un putain d'lyric accouplé avec la foudre C'est une course poursuite suivi d'un crissement Une suite de drame De bons et mauvais agissements Ces caisses qui crament Et tous ces slogans qu'on brandit Cette flamme dans les yeux d'mes petits frères qu'ont trop vite grandi C'est c'retour aux trips sombres, vrais et rudes aux sons de la rue En nombre les porcs grognent Trop crue, la rime effraie Dans l'ombre on nous a cru en retrait Loin des hits , un nouvel extrait, un beat, un mic, deux MC's, une bombe C'est tous ces corps qui tombent sous les pluies de balles Ceux qu'on oublie, que les flics plombent poches vides et couchés sur la dalle C'est toutes ces douleurs assassines L'essence même du rap. Mes couleurs C'est ces espoirs que ton état cal-cine C'est c'qui fascine les gosses qui rêvent de liasses Sans racines trop près de la putain de fosse, et que le démon enlace C'est un signe, c'foutu chant du schlass avant celui du cygne Trop puissant, le sel des larmes, l'odeur du sang, la haine de l'insigne C'est le jour et la nuit C'qui nuit au système Ce flow inouï Si t'aime, fais " Oui " de la tête Et le thème, c'est (Ärsenik) C'est lui, elle, eux, toi, moi et l'autre Du feu ton baptême Celui qui hait l'armée et les enfoirés qui se vautrent C'est un poing dressé Un gros doigt dressé Adressé à qui de droit Anti-CRS et chiens dressés C'est Villiers-le-Bel massif, Ghetto stars au lourd passif Mon vécu nocif Quelque chose a survécu...

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Egotrip/Méta-rap

Ärsenik (Group)

Monsieur qui ?

Ärsenik c'est ces deux enfoirés sur un beat battant Un coup d'batte (tch-tch), bad boy, vite vas-t'en Ou constate les dégâts, c'est le truc qu'on attend dans les bacs Comme l'oméga pur combattant sur l'asphalte Pour mes gars c'est fat, lourd de sens droit comme une flat line J'flatte mon ego et remonte à l'essence Mon adolescence c'est les halls sales sur la rap line La rage donne naissance à mon putain d'poison donc j'rappe la haine Mon blason c'est le cho-cho un mic dans la paume Je suis trop chaud sur dôme si l'peuple kiffe, on continue le show Pas d'atomes crochus avec ceux qui s'tapent des queues J'roule avec mes ghettos stars pour n'citer qu'eux Ici ou aux chtars les jeunes barbares tiquent Dès que le son active c'bâtard de gun sur les brassards de keufs, (lascars) Ruff ou moins ruff, d'ailleurs ou du coin Sachez que des doigts regroupés forment un seul poing Où sont mes enfoirés ? Parait qu'le mouv’ est dead, mec Devine qui vient blesser tes soirées groove "Borsalino", Qui ? "Bors" Non, non, non, non, non, on dit "Monsieur Bors" Paré à fumer l'rap d'ici à la façon Corse Où sont mes enfoirés ? Parait qu'le mouv’ est dead, mec Devine qui vient blesser tes soirées groove "Borsalino", Qui ? "Bors" Non, non, non, non, non, on dit "Monsieur Bors" Paré à fumer l'rap d'ici à la façon Corse J'plaide pour le peuple et les ghettos de ce con d'bled que je chante S'te plaît, mets le son à fond qu'ces enfoirés l'sentent J'ai une méchante envie d'vivre putain de libre Je déchante et les rues d'ma ville vibrent quand la basse est trop puissante C'est un calibre, mon mic, j'me livre, braque la foule en direct live Y'a tous les bras au ciel quand j'arrive J'roule sur le track et rappe ma putain de peine Dans leur baraque du bonheur, c'est la salle d'attente qu'est pleine Trop de jeunes s'plaignent, saignent toute la sainte journée C'est con mais si tu crèves, le monde continue de tourner C'est comme s'retourner et voir ses putains de rêves dans le feu Vu que gâcher son talent c'est mourir un peu Un peu d'espoir sur un beat pas lent C'est pour l'équipe et les kiffeurs de spliffs nonchalants S’calant sur des riffs (hein hein) non trop violents, moi j'briefe les jeunes Qui achètent du kiff avec un collant et un gros gun... Où sont mes enfoirés ? Parait qu'le mouv’ est dead, mec Devine qui vient blesser tes soirées groove "Borsalino", Qui ? "Bors" Non, non, non, non, non, on dit "Monsieur Bors" Paré à fumer l'rap d'ici à la façon Corse Où sont mes enfoirés ? Parait qu'le mouv’ est dead, mec Devine qui vient blesser tes soirées groove "Borsalino", Qui ? "Bors" Non, non, non, non, non, on dit "Monsieur Bors" Paré à fumer l'rap d'ici à la façon Corse C'couplet je le dédie à qui me prenait pour un dingue J'reviens agrippe le mic, flingue l'instru genre Rakim c'est Villiers-le-Bel slang J'scratche, taquine le son, DJ que j'tringle ton bizz Obligé que je me distingue de ces putes, sombre comme Anakin Je pilote le zinc, je flotte et à qui ne pige pas Que je suis Hip Hop depuis zing zang De "Breakin" à "Beat Street" avant Wu Tang J'bouquinais le Zulu's Letters sur "King of rock" ou "Microphone Fiend" Couilles dans le froc, j'me fous de tes congratulations Fous l'disque et le mouv' meurt par strangulation Y s'trouve que j'ai toujours le même punch après un paquet de copies vendues Qui parle de corde dans la piaule d'un pendu ? Ma horde est tendue en retrait, attends les ordres Un putain de compte-rendu avant de mordre Les crânes fendus gisent, j'taille les porcs qu'mon débit pétrifie On combat pas le mal avec ail et crucifix Où sont mes enfoirés ? Parait qu'le mouv’ est dead, mec Devine qui vient blesser tes soirées groove "Borsalino", Qui ? "Bors" Non, non, non, non, non, on dit "Monsieur Bors" Paré à fumer l'rap d'ici à la façon Corse Où sont mes enfoirés ? Parait qu'le mouv’ est dead, mec Devine qui vient blesser tes soirées groove "Borsalino", Qui ? "Bors" Non, non, non, non, non, on dit "Monsieur Bors" Paré à fumer l'rap d'ici à la façon Corse « Seize temps pour déchirer alors j’serai bref » « Tu sais que c’est l’enfoiré qu’a le flingue qui distribue les rôles » «« Seize temps pour déchirer alors j’serai bref » « Borsalino, celui par qui vient le scandale » 2002, débit hostile (Ärsenik) et mon son met toujours dans le mille Négro les murs craquent sous la pression Villiers-le-Bel ghetto putain d'star, t'as rencard à la prochaine session Tu sais, Musical massacre pour lyrical canardeur Enfoiré, c'est monsieur Bors et Sulee Wilder

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Ärsenik (Group)

Les anges aux poings serrés

(Couplet 1 : Calbo) J’rappe pour les anges aux poings serrés Ceux qui ont plus rien à cirer Qui niquent la vie et kiffent mon flow cancéreux Tous ceux qu’le système a enterrés Tous ceux qui ont plutôt intérêt à s’bouger l’cul quand on viendra opérer Dans leurs chaudrons, dans leurs escaliers Celle là c’est pour les ‘cailles et les barjes postés à 15 sur ton palier Les débraillés, les mecs fous à lier Ceux qui n’savent plus où aller Les dingues qui sont toujours prêts quand il faut y aller C’est là qu’j’m’inspire, j’aime cet air qu’on respire Quand la sirène crie et qu’les crânes chauffent, transpirent J’aspire la mauvaise vibration, cherche des solutions J’ai plus la notion du temps, c’est maintenant la révolution Rembobine ta cassette, t’es prêt pour l’putain d’casse tête ? C.A.L.B.O. j’braille du rap pour jean-basket Pour les ‘cailles, les casse-cous, les casseurs Ceux qui cherchent la maille Ceux à qui il manque une case dans l’crâne (Refrain) C'est pour nos gars écroués, ceux que la vie a balafré Les corps troués par les balles, tués, les poignets cloués Ceux qui nagent dans ces putains de mer de sang sans bouée Amers, la rage tatouée sur la gueule, on revient jouer C'est pour nos gars écroués, ceux que la vie a balafré Les corps troués par les balles, tués, les poignets cloués Ceux qui nagent dans ces putains de mer de sang sans bouée Amers, la rage tatouée sur la gueule, les anges aux poings serrés (Couplet 2: Lino) On va tous se barrer un jour et j'connais ni la date ni l'horaire Au Sure je confesse toutes mes putains d'erreurs d'itinéraires Sur un DAT, grave les rimes que je gratte sur ce bled et ses rues Excuses si je cause d'amour comme on force une serrure Mec c'est rare ces fois où je vois la chance sourire On a de la rancœur a bicrave quand on grandit parmi les rats La peur de mourir, l'envie de péra, courir loin de l'enfer et de ses stèles Sortir des Wax et mix-tapes Où est la caméra ? Jamais de témoin quand nos rues saignent C'est dans nos lignes que tu verras la scène, que tu liras les signes J'assène les coups, signe mes couplets pour ceux qui guerre à la note Pour ces veines coupées et les poignets qu'on menotte Tous groupés le zen dans la merde, misère m'a donné le sein Depuis j'ai le son amer et le verbe assassin Mec j't’emmerde, si tu veux me voir écarter la merde J'ai que ma rage à fond de cale et ma grammaire C'est Bors et Don Cal, merde c'est le même putain d'poison dans l'bocal Mec tu vois le plan ici, tout ce qui souffre est de mon clan (Refrain) C'est pour nos gars écroués, ceux que la vie a balafré Les corps troués par les balles, tués, les poignets cloués Ceux qui nagent dans ces putains de mer de sang sans bouée Amers, la rage tatouée sur la gueule, on revient jouer C'est pour nos gars écroués, ceux que la vie a balafré Les corps troués par les balles, tués, les poignets cloués Ceux qui nagent dans ces putains de mer de sang sans bouée Amers, la rage tatouée sur la gueule, les anges aux poings serrés Nous on crèche, c'est tous pour la même cause Mec viens pauser ton cul qu'on cause, a c'qui parait on prêche a des convaincus On pose des cons de rap d'incultes à forte dose, inculque la haine en prose négro A ce qui paraît, on voue un culte au Dieu bifton A c't'enfoiré de vécu de gangster que personne n'encule, où on se terre On aime ce rap cru, qui sue les rimes acérées Enfoiré, c'est pour nos anges aux poings serrés C'est pour toutes ces pierres qui se dressent contre les chars Ces gens fiers qu'ont des putains de rasoirs dans la mâchoire Plein de stress, ces coins d'ou je sors que la vie agresse Où on serre les poings, les pompes funèbres comme sponsor Pour ces gosses dans les ténèbres, des ghettos et des favelas Elevés au coup de crosses, aux drames, aux cris de métaux Celles qui bossent, qui deviennent femme avant l'heure Trop tôt, mariées sans noces, les entrailles fiancées à un couteau A nos martyrs, nos morts, ces visages en photos Ceux qu'on dû partir sur ce titre c'est leur mémoire qu'on honore Entre le marteau et l'enclume, une putain de vie que la chance ignore Plutôt crever que de servir Dans le Sud et le Nord, l'Est et l'Ouest, les ténors de la rue, espoirs du sport Tout ceux branchés écoles et le reste, ceux que les porcs prennent pour cible Cette garce de justice heurte, parce qu'ici bavure c'est un autre mot pour dire meurtre

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Rap conscient

Ärsenik (Group)

Ghetto Blaster

Y a trop d'singeries dans les clips, trop d'lingeries fines Depuis les mômes emmerdent l'école comme Huckleberry Finn J'décolle quand j'kick, j'suis Bors le microphone fiend J'me colle sur l'beat et peaufine Les textes j'les vends comme du sexe porte Dauphine Qui veut teste mon putain d'rap ? Petit fils de soul et cousin d'raggamuffin (Ärsenik dans l'Ghetto Blaster) On a perdu le chemin et le rap a plus d'drapeau Trop d'MC font l'tapin et chacun sauve sa peau C'est dar moi quand j'mets l'grappin sur l'mic' et qu'un enfoiré d'flow Et sur mes épaules j'porte la rage du ghetto, la rage des instrumentaux Y'a même plus d'scratch dans les morceaux, ton DJ n'fait plus l'poids N'veut plus d'toi, dis-moi négro c'est quoi ? Explique-toi Aujourd'hui le rap est un peu plus pro On s'implique pas, s'applique trop T'es trop rétro si tu pars en impro J'suis nourri au groove depuis l'placenta J'éclate des enceintes et quand je l'ouvre, ça inquiète l'État, fillette détale C'est juste trop bad pour les gosses, pour mes nègres à la diète Atroce, tiens le micro comme la crosse d'un putain d'gun Big bass, big snare Au mic' rappe à bout d'nerfs, musique, guerre DJ : scratchs, public : en l'air Tous les bras figés, Ghetto Blaster Engreneuse musique vénéneuse pour brebis haineuses Je t'injecte mon poison par intraveineuse Garde les yeuz ouverts et les valseuses bien accrochées J'tire sur l'buzz et kick le regard amoché Tu l'sens approcher l'danger, ma voix éraillée C'est l'bordel comme en pleine fusillade Avoir un con d'calibre enrayé Rap, putain d'guérilla genre Saïgon, les BAC monopolisées Attaque comme le petit dragon dans l'Colisée J'reviens brutaliser l'son, le poing fait pas d'caresses J'pisse sur les cars d'CRS et rappe ma philosophie comme KRS (One) J'engraine la racaille comme Cyrus Donne du rap cru et claque les enceintes comme ça ils restent tous Devant leur sono j'pousse un coup d'gueule Fous un coup d'gun dans leur business pour qu'ils soient encore plus goûte-dé Prends plus de risques dans tes propos Cherche pas à faire trop propre quand tu rappes pour les casquettes croco On nous donnait pas plus d'deux ans, aujourd'hui ça fait plus d'quinze Au top c'est trop long il faut qu'on l'descende Big bass, big snare Au mic' rappe à bout d'nerfs, musique, guerre DJ : scratchs, public : en l'air Tous les bras figés, Ghetto Blaster Y a plus de traces du pe-ra que j'aime, les gars ont tout gé-man Fuck les morceaux qui gênent, dans la joie on y va gaiement Putain renvoie-moi plus dans le vécu, dans la vie on rit et vé-cre J'me fous de tes histoires de pécule Dès que ça tue MC, tout de suite tu t'écartes Tu veux une guerre dans l'rap mais dans tes rangs y a rien que du P4 fort quand ça secoue À la circoncision c'est pas tes couilles qu'on a pé-cou On ramène un peu d'rage dans cette cage à fiottes Outrage à agent, à chaque gun, du rap en tenue d'camouflage Encore un autre jeune dans l'flow, c'est que y a trop d'copies J'enfonce le clou, engueule le beat genre M.O.P J'débite mec, cherche pas l'single, c'est suicidaire Tu veux qu'on la boucle parce que c'putain d'rap remplit l'frigidaire ? Nan, négro adhère au truc, deviens mon disciple Mets pause, j'disparais avant que la fumée s'dissipe Big bass, big snare Au mic' rappe à bout d'nerfs, musique, guerre DJ : scratchs, public : en l'air Tous les bras figés, Ghetto Blaster

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Egotrip/Méta-rap

Ärsenik (Group)

Rester vivant

Y'a un seul sol pour un seul sang, une nation sur un seul son Trop d'rage dans nos chansons et nos cages (reste vivant) On recommence (reste vivant), mec danse, danse Hommage à tous les ghettos d'France Y'a un seul sol pour un seul sang, une nation sur un seul son Trop d'rage dans nos chansons et nos cages (reste vivant) On recommence (reste vivant), mec danse, danse Hommage aux ghettos d'France et aux survivants Tout ce qu'on a c'est ce qu'on est, ce qu'on fait, ce qu'on sait C'con d'beat qui fait danser les blocs C'est l'époque qui l'veut moi j'stocke toute ma rage dans mes textes Et j'toc toc toc aux portes du succès Bloque pas, bouge tu l'sais, j'croque le mic Paw paw et j'entends les glocks toussaient Mec les watts faut les pousser dans les caisses ou les boîtes Tous ces mômes squattent nos putains d'textes Nous c'est ça qui nous booste Tous ces poings en l'air et les cris qu'tu pousses C'est l'son d'la brousse, le ghetto et ses fauves Un truc qui sort ton putain d'cul du hall et te sauve Toujours la même merde, la même lutte Et quand tu fumes un autre enfoiré c'est ton reflet qu'tu butes Un seul but dans un seul sens pour la même cause D'unité, c'est d'ça que j'cause, mec reste vivant Y'a un seul sol pour un seul sang, une nation sur un seul son Trop d'rage dans nos chansons et nos cages (reste vivant) On recommence (reste vivant), mec danse, danse Hommage à tous les ghettos d'France Avec tout ce qu'on est, tout ce qu'on a, on peut changer Ce qu'on veut au lieu d'se venger de ceux qui nous appellent danger On veut tous manger une part, s'ranger Dans l'rang, engranger les points, pas finir raide allongé Partout les murs d'béton t'bloquent la vue, les drogues bloquent ta rue Bouge sous mes cris d'glock la nuit Tous les lascars s'ressemblent On cherche tous une direction mais au final on crèvera tous ensemble Alors mec si t'es pas comblé C'est pas l'moment d'te terrer, dormir ou laisser tomber Fais crier tes pneus, pleurer ton feu, gueuler les foules Roule et évite tous ceux qui t'saoule Prends les devants, la vie : rentre dedans C'est pas souvent que t'auras l'occasion de t'exprimer ou d'casser des dents Fais bouger ton bâtiment et passe au suivant Bouge ton cul du divan, lâche ton banc, faut rester vivant Y'a un seul sol pour un seul sang, une nation sur un seul son Trop d'rage dans nos chansons et nos cages (reste vivant) On recommence (reste vivant), mec danse, danse Hommage à tous les ghettos d'France Conditionnés pour l'succès, on s'accroche à nos rêves Achève les piges de labeur avant que l'espoir crève J'viens pas t'faire un plaidoyer sur mon sort J'aurais tous les torts si j'incrimine le mauvais sort La mort, elle nous attend tous au bout du chemin Alors j'fous mon avenir à l'abri pour mes lendemains Avance droit devant et viens fouler l'sentier Reste vivant et armé dans les tranchées Les couilles : c'est tout ce qu'on, les tripes : c'est tout ce qu'on a L'espoir, l'envie, la rage de vaincre : c'est tout ce qu'on a De "Quelques gouttes" à "Quelque chose a survécu" On sue, on reste à l'affût et c'est l'succès qui afflue Nos destins amorcés, des instincts d'fou à lier C'est l'alpha et l'omega qu'on vient livrer sur ton pallier Rien à battre donc on l'fait comme on l'sent On va s'battre jusqu'au sang, le but : rester vivant Y'a un seul sol pour un seul sang, une nation sur un seul son Trop d'rage dans nos chansons et nos cages (reste vivant) On recommence (reste vivant), mec danse, danse Hommage à tous les ghettos d'France

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Rap conscient

Ärsenik (Group)

2.0.0.2. (Beats monstres)

2002 s'annonce raide, j'fonce, tu veux voir si on renonce Voila une grosse dose de "ons" en guise de réponse C'est dead et on speed, premier coup de semonce Avant que je me vide dans ce titre et que tu décèdes Sur des beats monstres, j'plaide, prends le liquide J'suis pas de ceux qui zef, j’dénonce ton rap de wicked Pour Léons et les kids, d'ici au bled j'ponce au beat J'ai la rage qui me guide, la weed qui défonce Bref, j'enfonce le crâne, mon stylo crache c'que j'énonce Moi c'est Bors écris le comme ça se prononce Une annonce pour les cliques sur tous les pôles J'ressuscite le Hip-Hop avec un micro et le fantôme à Biggie Smalls Un trip soul pour ghetto all stars, la balle me frôle J'pars au casse pipe, sans trou dans le costard Qui m'épaule? L'équipe du bloc au schtar Les kings au mic, c’est ça (pas du tout sûr), on brûle la métropole Y’a le son qui gueule sa race, donne-moi un micro que je chante Que je shlass le beat, plante mes crocs et laisse une trace Négro, vite augmente la basse, débite Rentre mon rap dans le crâne, tous ceux qu’on représente Y'a plus d'grands, y'a plus d'petits La rue est sans tiép' J'dédie ce morceau à tous ceux qui l'ont r'ssenti Tant qu'y aura des cris, des pleurs, du sang J'écrirai pour ceux qui tombent, et qu'le bitume amortit On a mis les bouchées doubles à deux-0-0-2 On s'est mis à dos les vieux pour qu'le rap tue Pour qu'le rap tombe vrai, notre truc : … On a troqué du MC trop tendre Maint'nant c'est bien r'parti On y a cru… en gardant les mêmes mots crus Le cran d'cracher l'mor' sur un instru Virage sec : on arrose la foule au poison Acte II… Mec cette fois c'est bien sorti On a trop été gentils, on s'est mentis à nous-mêmes 2002 : encaisse nos cris et nos repentirs Tant pis pour les r'tardadaires, les apprentis C'est r'parti : Ärsenik c'est c'beat mec (T'es averti) Y’a le son qui gueule sa race, donne-moi un micro que je chante Que je shlass le beat, plante mes crocs et laisse une trace Négro, vite augmente la basse, débite Rentre mon rap dans le crâne, tous ceux qu’on représente J'panse mes plaies à coups de verbes étalés sur un faf Et gerbe c'que je pense de ma téte jusqu'à tes baffles Retranscris c't'ambiance sombre que mes putains d'écrits heurtent Comme tout ces cris après le meurtre, j’taf pour péter la porte Où mon son de reurti est autre chose Qu'un mic des baskets blanches et un T-shirt Avertit les ptits avant de cut, tire l'alarme Vise ceux qui ont menti ou reste neutre Dans la réalité on va r'plonger (Ouais) Ouvrir une brèche dans cette planque Où ils nous ont rangés, allongés… On va r'manger du bluff En 2002, on doit songer à réagir Eux ont commencé à nous ronger Visons haut : leur Q.G. par exemple, faut y arriver… Même si pour cela, mec, on va gruger On va faire bouger la masse… obligé Elle va suivre, couz Déjà entre nous, mec, on a pigé Y’a le son qui gueule sa race, donne-moi un micro que je chante Que je shlass le beat, plante mes crocs et laisse une trace Négro, vite augmente la basse, débite Rentre mon rap dans le crâne, tous ceux qu’on représente

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Egotrip/Méta-rap

Ärsenik (Group)

On n’a plus trop de temps

"C.A.L.B.O." "Tu sais c'est qui là" À compter d'aujourd'hui c'est le premier acte, accrochez-vous aux backs Ou assumez ma première claque en S.O.L.O ton poste, n'écoute pas de trop près Kiffe c'est de l'Ärsenik, pur rap français mec tu peux pas te tromper (C.A.L.B.O.) C'est du bon, tu vas aimer ça Tu seras pas déçu, si t'en redemandes, on remet ça Sans abuser, quelques gouttes de poison qui s'écoutent à foison C'est wicked et même liquide dans ta boisson Appelle tous tes potes, tous tes ennemis Ça s'partage comme d'la bonne f... seulement pendant la Après ça tu n'seras plus l'même môme, le même homme Le mal mort dans c'monde de merde tombé (hardcore) J'te le fais pas dire, certains (rrk) font vomir Mais c'est pas une raison pour s'laisser mettre et dormir Active-toi plutôt, motive les tiens, sois prêt poto Viens dans mon Star Academy Ghetto Boy, plie-toi à ma clique comme pour moi le déclic pour toi Doigter l'pera sur putain d'zik Arrête de sombrer, envoie la kif et bouge ton cul Trois piges de guerre (regarde) quelque chose a survécu On n'a plus trop le temps (d'attendre pour s'venger) Pris trop de temps (pour pouvoir changer) Juste pour l'instant (on vient pour déranger) et les balles (avant d'nous ranger) Chaque petit cercle maudit, les MC veulent m'rattraper Matraquer mon style tandis qu'les médias veulent s'attaquer Moi, Congolais négro, baraqué J'dois raquer, pour leur survie faut m'arrêter Élevé à la cain-fri, la défaite à aucun prix J'vais pas rater ma vie parce qu'en France on n'a rien compris Son numéro deux, on va débarquer dans vos backs Sauter sur l'occasion, pas rater l'offensive Sur la défensive, reste aux aguets, positionné en garde bien haute Tout c'qui fait, tout c'qui vient, mets d'côté Y a pas d'secret, l'Ärsenik revient tout faire sauter À chaque fois j'commence, y a un "A" téma Chaque fois qu'j'péra, pense au A tréma (diggigy wo ho, diggigy wo) Celle-là c'est pour mes reufs dans l'ragga, mes vrais gars Mes soss' en zonz', bientôt on refera des dégâts On n'a plus trop le temps (d'attendre pour s'venger) Pris trop de temps (pour pouvoir changer) Juste pour l'instant (on vient pour déranger) et les balles (avant d'nous ranger) Opération coup d'poing (sur fond d'musique guerrière) Les politiques n'écoutent pas (on peut rien faire ) Originaire d'partout, on parle pas Par l'passé on a trop perdu dans l'deal, et toi pas assez Quoi qu'il s'passe, on t'a assez vu brasser des liasses Déverser tout ton putain d'bordel dans nos rues Obligés d'bouger, on est dans la zone rouge écarlate Puiser dans nos réserves, putain on a trop la dalle, mec (Tu vas détonner) parce que c'morceau est trop bad Des balles s'perdent, j'ai l'parapluie en main quand j'râle (C.A.L.B.O.) tout s'écroule, on change les rôles, ça roule C'est plus drôle quand c'est toi qui dans la merde nage le crawl T'as cru qu'on était part's, qu'on avait vé-cre Dans l'pèze, dans l'Seize, à l'aise, les naseaux dans la CC Regarde, encore plus rageux qu'toute ta Sécu Les deux reufs du tch-tch ont survécu On n'a plus trop le temps (d'attendre pour s'venger) Pris trop de temps (pour pouvoir changer) Juste pour l'instant (on vient pour déranger) et les balles (avant d'nous ranger) Ouais, C.A.L.B.O C'est pour tous les reufs XXX chaud derrière les barreaux Et pour tous les ghettos français sur un son Wax Labo "Est-ce que tu sais c'est qui là" "C.A.L.B.O." "Les cerveaux je reviens dérober" On n'a plus trop le temps (d'attendre pour s'venger) Pris trop de temps (pour pouvoir changer) Juste pour l'instant (on vient pour déranger) et les balles (avant d'nous ranger) Oooh Respect maximum, l'homme qu'on appelle Avant d'nous ranger

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Egotrip/Méta-rap

Ärsenik (Group)

Thérapie de groupe

Du calme dans la salle Messieurs, du calme Un peu de silence s'il vous plaît, quoi Bonjour à tous, welcome Buenos Dias, Shalom, Salamalikoum À tout les tordus, les estropiés Les crânes de piaf, les shirés Les pochtrons,les licornes Les elfes, les gibiers de potence Et j'en passe, bon, aujourd'hui Nous avons des nouveaux membres Qui vont se dévoiler la face Chacun leur tour On commence par le jeune homme là-bas Au fond. Eh vas-y toi Ne me regarde pas vas-y Présente-toi, déballe tes soucis Tout le monde t'écoute ici Allez, bonne chance

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Rap conscient

Ärsenik (Group)

Pousse les Watts

Qu'est-ce qui fait swinguer les sisters et les soss? Finger Djimi à la prod' et bosse pour les bastos Tu connais le code, faut se mettre bien Je réhausse le micro et le poison met du Fang dans sa sauce Dans la fosse ou sur la piste Fille remue ton tos-ma, vas-y danse, l'instru bousille Oublie les fausses vibes genre fusil Mec y'a gros son, de la putain de musique J'suis dans le cosmos, j'rappe en osmose Avec le beat, tape du poing sur ce titre Inlassable, sur orbite J'kick les types dans les vapes, les p'tites tchoins accrochées à ma grappe Et DJ vire le clap, obligé J'chauffe la caisse, frappe, j'chauffe le poing Chauffe obligé Pas d'esbroufe ni de cul figé Sur ce bulletproof funk DJ, pousse les watts que le mic s'pousse Don't stop Pousse les watts Don't stop Pousse les watts Don't stop Pousse les watts Don't stop Pousse les watts Oui, pousse les watts, on en remet une couche C'est dans la boite, Ärsenik squatte les ondes Vas-y kiffe avant que ça se gâte Lève tes pattes, ça va sauter T'aimes? Passe pas à côté Où tu vas te faire poker à la sortie, esquive les barges Plus de temps à perdre, là j'suis à l'espace là-haut Vas p't-être falloir y aller, viens le code mec On a occupé les crânes, coupé les câbles Sorti les sabres pour les ZUP et les ZAC (C.A.L.B.O.) C'est pour tous les frères qui dans leur tête ont grandi (Là l'on a mis haut) le niveau, vas-y sur le beat rebondis On a brandi la flamme, la lame on l'a aiguisée T'as misé sur le bon (crick), mec on va t'épuiser Souffle, avant de devenir Ça vient d'ici c'est chaud brûlant Fous-le dans ta bouche C'est du bon morceau et c'est bien vi-ser Tu sais qui sert? Alors écoute avant de te coucher Don't stop Pousse les watts Don't stop Pousse les watts Don't stop Pousse les watts Don't stop Pousse les watts Cherche pas de thème et le sens dans ce titre Si t'aimes, tu danses ce que t'as à prendre ou la ferme C'est une p'tite perm' Loin des pits et des ambulances En d'autres termes, nous ce qu'on balance c'est du bon (chut) Viens dans mon système magique, les bras agite-les Idem pour la tête et les jambes Le beat pète et les gens tiltent Quand les rimes germent dans les ghettos et les boîtes (oui) Ces putains d'Watts On chauffe la machine, monte le ton au maximum avant de t'arracher Écoute, j't'explique un truc bonhomme Y'a pas deux autres MC que tu connais Qui peuvent cogner le beat comme aç, vas-y reconnais On est là pour longtemps, j'sais qu't'aimes nos thèmes, nos voix Nous quand tu kiffes, on est content Fais péter le son, que tout le monde entende mec Faut bouger, le reste c'est pas important Don't stop Pousse les watts Don't stop Pousse les watts Don't stop Pousse les watts Don't stop Pousse les watts On the dancefloor baby, oh baby Ärsenik superstar On the dancefloor baby, oh baby Don't stop Pousse les watts Don't stop Pousse les watts Don't stop Pousse les watts Don't stop Pousse les watts

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Egotrip/Méta-rap

Don Choa

Jardin secret

(x2) N’oublie pas mon nom, les jours sont longs Je serais ton ombre, élèverais ton môme Tout près l’un de l’autre Même si le ton monte Wesh ma belle ! À c’qui paraît ça marche, l’amour Fais gaffe car les "Je t’aime", c’est à la mode de nos jours Avant toutes choses, avant qu’des liens se créent Dis-toi bien que j’suis pas l’genre d’homme Qui se trouvent dans ton jardin secret J’ai ni l’poème ni la rose pour t’séduire Ni l’BM ni l’carrosse pour t’conduire J’me dis que, l’amour, ça rend triste, ça torture l’esprit En plus de ça, rien que j’regarde les corps et les strings Là où j’vis, y'a pas de romantisme à la belle étoile Ça speed, wesh, j’suis bien, et toi ? Et on finit sous l’même toit Que pense à vivre ou mourir l’un près de l’autre Ils disent que l’amour abîme l’être, écrit le sur ton carnet d’notes Nous deux on a rien à voir, mauvais moments p'tite chatoune Certains veulent ma monnaie et ma mort T’as vu autour comment ma vie tourne Putain, à cause de ça, j’aurais jamais d’fiston, d’fistoune Donc crache la terre, la merde (x2) N’oublie pas mon nom, les jours sont longs Je serais ton ombre, élèverais ton môme Tout près l’un de l’autre Même si le ton monte Tu voulais changer ma vie, laisse tomber, déstresse Je ferais pas un bon mari, je trompe même mes maîtresses Tu veux des promesses, des mensonges, des poèmes et des chansons Tu nous vois ensemble, en songe, le ventre rond, non ! Je viendrais pas sur un cheval, t’amener sous des cascades J’suis blessé à l’intérieur, le cœur pas stable Mon amour m’ignore, et ça m’a rendu malade Quand j’téléphonais chez elle, sa sœur m’disait : "Elle est pas là" J’l’ai pas appelé du nom d’une autre, j’ai pas promené au bras d’une autre C’est p’t’être juste que mon visage sentait la chatte d’une autre Évitons à tout prix d’crier drame sur le pas d’une porte Y'a des limites à c’qu’une femme supporte C’est foutu maintenant, tu veux plus vieillir près de moi Et j’me sens comme un trottoir sale que la pluie nettoie À l’ouest, fou, anormal, ma vie, c’est quoi ? Tu sais pourquoi j’dors mal, ma vie c’est toi (x2) N’oublie pas mon nom, les jours sont longs Je serais ton ombre, élèverais ton môme Tout près l’un de l’autre Même si le ton monte On se cherche, on se trouve pas Moi, tout c’que j’veux, c’est le creux de tes bras Je me donne toute à toi, tu ne vois pas Que faut-il que je fasse ? Je ne sais pas On se perd dans une hargne Où personne ne trouve sa place Dans un nid, faut que ça passe Faut qu’ça passe ou qu’ça casse On se cherche, on se trouve pas On s’attire, on s’enroule dans de beaux draps Tisse une toile d’amour et de soie Et, un jour, l’autre s’en va Dans les tempêtes qu’on traverse Trop de peines, trop de bonheurs gâchés Où est passée toute la tendresse ? Trop de manques, trop de vides à combler Quand la douleur nous transperce Je tremble, déchirée, blessée Mal à l’intérieur sans cesse Tu saignes des pensées N’oublie pas mon nom, les jours sont longs Je serais ton ombre, élèverais ton môme Tout près l’un de l’autre Même si le ton monte

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Chansons d'amour

Don Choa

Sale Sud

C'est du sale sud, papy, slap du string sur du lap dance Slap tapine est la break dance, Black Cardine de la dance dance C'est pas des bains d'douche mais des bains louches De la villageoise pour des bains d'bouche De la villageoise, de la sallardoise, de la sale artoise, de l'échappe mouche C'est du red rude, pastis, bouchées troubles, viande russe Cunnie Williams, cunnilingus, carcasse dans le cumulus Dans le cul de Jupiter Ou le silence des agneaux, Don Cho qui attend le bus La ville entière est sous mescaline Encore au temps du camarade Staline Si on paye pas de mine, fais pas ta maline Ici, la loi, c'est ta carabine J'ai le planteur d'herbes en décoline Si t'as peur de t'perdre, prends de la gazoline On siphonne ta caisse et ça dégouline Jette une allumette et tout s'illumine Ici, c'est Toulouse Là où même les mémés aiment leur kébouz Où même les bébés roulent en V12 Le vent, le temps t'poussent, à court de temps, j'tousse Rentre dedans en douce, bam, projet dans l'dos et c'est en le faisant cool (x2) Dans les profondeurs du sud sale Consulte ta boussole, ça devient de plus en plus sale Descends dans les sous-sols, la mentalité, c'est freestyle Escrime et football, attention au réveil brutal La lune est pleine et les loups rodent C'est du sale sud, vif et brut, brut de stone, corrosif Du Nord au Sud, les nerfs à vif, coolement, doucement, agressif Sale et sincère et aussi bourrin que Bourvil Pour tous les types de Rouville qui traînent de Quimper à Trouville (Dans ma vie) Relaxe-toi mon poto, on va pas te cuire au poteau Joue pas le froid quand c'est chaud, joue pas le laid quand t'es beau Raclot, laisse-moi parling, ici, c'est panique au dancing Patch à la guigne, on ne perd pas, on persiste C'est pour les poulets de poulets, vicelards fumés, odeurs d'fumier PT Cruser, tue les types fauchés et fils de thunés Oh, racailles, odeurs fermiers, volailles aux yeux cernés Bâtiments pré-fabriqués, feuilles, shit, briquet On fait pas de détail, rien à foutre de ta médaille On a la foi et l'attirail ! Hey, il est 'à-l', c'est la CI Quarante degrés sous la grisaille ou sous la mitraille Y'a des go et des canailles, illico, on déballe Illégaux ou légales, pour les dogs et les gials Ici, c'est pas la France mais sa succursale (x2) Dans les profondeurs du sud sale Consulte ta boussole, ça devient de plus en plus sale Descends dans les sous-sols, la mentalité, c'est freestyle Escrime et football, attention au réveil brutal La lune est pleine et les loups rodent On est les loups parmi les moutons, de la boue sur les shoes Clan de bouseux, tous des couz quand le venin de la route épouse Ici, Toulouse (Toulouse), pas de lose, équipe de winner Pas de place pour les resquilleurs, pinailleurs, c'est du rap de trappeur Pour une nouvelle saveur, écoute, renifle, goûte Bienvenue, n'aie pas peur, shoot avant que le shérif te shoot La politique me dégoûte, de Baudis à Doust-Blazy Ils jouent tous les mecs cools mais ils se couperaient les cheveux courts si c'était de nouveau le temps des nazis Je parle du pays, on t'a pas appris que c'est une colonie depuis 700 ans Que les barons d'île de France l'ont conquis avec l'accord du Vatican (Underworld) Un ancien de la montagne m'a mis au parfum Dans sa cabane en en fumant un Faut savoir d'où l'on vient pour préparer demain Imagine que la vie est à portée de main Loin de cette jungle de béton Où la moindre occas' nous guettons Rage et passion que nous y mettons Ça va ensemble comme deux tétons Admettons qu'y en a pas deux pareils Ne me dis pas que le son te harcèle Le monde on en veut une parcelle Big up Toulouse et Marseille (x2) Dans les profondeurs du sud sale Consulte ta boussole, ça devient de plus en plus sale Descends dans les sous-sols, la mentalité, c'est freestyle Escrime et football, attention au réveil brutal La lune est pleine et les loups rodent

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Egotrip/Méta-rap

Don Choa

Don Choa Mitraille

J'débarque à l'heure où la piste est déjà humide Dedans plus que des femmes vénales et des gars cupides Moi, j'ai pas besoin de boire, j'suis déjà stupide Et, si tu me refiles ta bouteille, c'est que t'es pas lucide Montre tes orteils si t'es pas pudique Y'a toutes sortes de freestyles sur la voie publique J'sors un truc de forme conique à déconseiller aux comiques Ici, c'est pas la colonie, ni le jardin zoologique Garde les yeux dans les orbites quand tu marches Reste ou pars, mais fais pas style : "Y'en a marre" Juste derrière toi, où ça ? Oh pardon Demande une blonde à la brune et la tournée au patron (x2) Faut qu'on savoure où qu'on aille Désolé mon amour, ma vie, c'est le freestyle À c'que je vois, c'est toujours les mêmes qui graillent Cours enfoiré, cours, Don Choa mitraille Elles veulent qu'des blindés, pas des soûlards qui branchent en bandes Ok, laisse tomber, c'est pour rien que tu bandes J'ai l'air d'un obsédé ou d'un tox' en manque Ou d'un rappeur qui a plus rien sur son compte en banque ? Don't Sleep sur les platines, de la fumée dans la cabine Marijuana : la vitamine, jamais de rail dans la narine Je suis ni dans la marine, ni l'armée Juste prêt à semer la panique qui la fait "Quoi ? J'ai pas vomi sur le mic, ni sur tes Nike C'est pas moi qu'ai volé la selle de ton mountain bike" Rentre à pied mais rentre entier Ramène-là à l’hôtel ou nique dans le chantier (x2) Faut qu'on savoure où qu'on aille Désolé mon amour, ma vie, c'est le freestyle À c'que je vois, c'est toujours les mêmes qui graillent Cours enfoiré, cours, Don Choa mitraille Ouais, y a des femmes célibataires, ouais, elles sont à fond Ouais, elles dansent la fonk mais certaines sentent la skunk Sous les aisselles donc dis-leur de pas lever les bras Une nuit avec elle : tu peux jeter les draps Trop près du feu : tu vas griller ("Aaah") À côté des enceintes, on s'entend plus crier ("Quoi ?!") Qui veut boire à l’œil et rentrer sans payer ? ("Moi !") Dire que, tout à l'heure, faut aller travailler ("Ah...") Appelle la police, Chirac ou David Douillet Tu peux leur dire d'aller tous se faire fouiller On n'a que le cœur et les couilles Mon armée de salauds se débrouille Je veux pas laisser de douille Don Choa mitraille (x2) Faut qu'on savoure où qu'on aille Désolé mon amour, ma vie, c'est le freestyle À c'que je vois, c'est toujours les mêmes qui graillent Cours enfoiré, cours, Don Choa mitraille (x2) Mets le feu sur le toit de la discothèque Big up le DJ car il envoie des petites rockets Levez pas les bras, y'a des pickpockets Quoi faire ? Hurler, terre brûlée (x2) Faut qu'on savoure où qu'on aille Désolé mon amour, ma vie, c'est le freestyle À c'que je vois, c'est toujours les mêmes qui graillent Cours enfoiré, cours, Don Choa mitraille Paroles rédigées et expliquées par la communauté RapGenius France

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Egotrip/Méta-rap

Don Choa

Vapeurs Toxiques

On m'a pas dit comment faire dans les cuisines de l'enfer Ou les égouts du paradis, tu sens c'goût de maladie ? Entre poux et parasites, l'angoisse te pousse ou t'paralyse ? Jette ton bout d'paraffine, roots jusqu'à la racine Ouvre le parapluie, fou comme Bernie, j'bouffe le canari C'est rouge et ça coule de ta narine, j'm'étouffe, T.H.C, gaz carbonique Mais pousse pas l'vice jusqu'à la C.C et narcotiques J'm'essouffle, suis-moi si t'aimes bien suer un p'tit peu Toute cette inactivité va finir par m'tuer à p'tit feu J'veux faire plein d'trucs, en fin d'compte, je fais rien L'important, c'est d'avoir un but : je suis loin du compte, je sais bien Affronte, qu'est-ce qui t'retient ? Regarde ce monde, c'est l'tien Le shit monte, l'effet vient, on est bien Dans les vapeurs toxiques, ma vie part en fumée Dans les vapeurs toxiques, envie d'tout brûler Dans les vapeurs toxiques, on a les limites qu'on s'fixe J'suis scotché, accroché, faut qu'j'me réveille avant d'm'asphyxier Dans les vapeurs toxiques, ça pue la mort comme l'or du Vatican Vapeurs toxiques, guerres et paix, crimes et châtiments Vapeurs toxiques, on pousse les risques jusqu'à l'accident Vapeurs toxiques On est libre de nos mouvements, prisonnier dans nos têtes Est-ce que la réussite sourit souvent aux gens droits et honnêtes ? Dans c'monde de gros traîtres, corruption, manigance, cupidité Arrogance et futilité, ignorance et stupidité Pas d'indulgence, ni d'humilité, j'fais qu'donner mon avis Le seul jugement qu'j'attends est censé s'passer après la vie Lucide et naïf, j'ai ni Merco, ni AX M'appelle pas "Caïd" mais "Cahill", que d'la musique à mon actif Un : avec la foi ; deux : en vitesse, j'remonte mon avenue J'dis : un : merde au show-business ; deux : gloire à l'art de rue Trois : qui vivra verra, si t'es venu, t'as vu J'crois que dans cette affaire, y'aura ni vainqueur, ni vaincu Que des victimes du système Et si, j'étais aussi victime de moi-même ? Et si, j'essaie de vivre voilà de quoi j'suis coupable, et d'quoi d'autre ? Tous les yeux sur moi comme si j'étais 2Pac ou dans l'Loft J'suis parano comme tous ces cinglés d'barges, et alors ? De ma bouche coule un filet de bave, ah d'accord J'voulais être cool mais des enculés me narguent et m'abordent Ce sont ces bâtards des forces de l'ordre, on y est... Dans les vapeurs toxiques, ma vie part en fumée Dans les vapeurs toxiques, envie d'tout brûler Dans les vapeurs toxiques, on a les limites qu'on s'fixe J'suis scotché, accroché, faut qu'j'me réveille avant d'm'asphyxier Dans les vapeurs toxiques, ça pue la mort comme l'or du Vatican Vapeurs toxiques, guerres et paix, crimes et châtiments Vapeurs toxiques, on pousse les risques jusqu'à l'accident Vapeurs toxiques Celui qui croit qu'son cul prend d'la hauteur se casse le coccyx Dis "Bonjour" au nouveau chauffeur, j'braque le cockpit J'me dis : "Fais tes affaires et n'aie pas peur, profite Y'aura rien pour les dormeurs, don't sleep, mec" Je sais qu'c'est dur mais il faut vivre Sans sombrer dans la folie, ni compter sur des hypocrites J'suis fautif, est-ce que j'vais m'amender ou m'lamenter ? Qu'es-tu prêt à tenter ? Ta liberté, ton moral, ta santé Ton âme, ta conscience, ton amour, ta confiance ? Sur un coup d'tête, tu peux tout perdre Qu'est-ce qu'il te reste à part beaucoup d'dettes ? Tranche, découpe net, j'planche, écoute chef, si j'flanche Faut pas qu'je scie la branche, on m'dit : "Reste cool mec" Vous maudissez la vie jusque dans votre sommeil Souffle sur les braises, ça t'attise sous un autre soleil Tant d'critiques, tiens l'coup sans reculer Devant les malheurs chroniques, qu'est-ce qui m'retient de hurler ? (x2) Dans les vapeurs toxiques, ma vie part en fumée Dans les vapeurs toxiques, envie d'tout brûler Dans les vapeurs toxiques, on a les limites qu'on s'fixe J'suis scotché, accroché, faut qu'j'me réveille avant d'm'asphyxier Dans les vapeurs toxiques, ça pue la mort comme l'or du Vatican Vapeurs toxiques, guerres et paix, crimes et châtiments Vapeurs toxiques, on pousse les risques jusqu'à l'accident Vapeurs toxiques Paroles rédigées et expliquées par la communauté RapGenius France

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Rap poétique

Don Choa

La Vérité Blesse

Attention, attention Ceci n’est pas une leçon d'morale Je parle comme je me parle à moi-même Vous voulez savoir c’que j’ai à dire aux gosses ? Hein ? Écoutez vos parents avant d'm'écouter à moi Est-ce que tu crois vraiment qu'y a qu'le fric qui compte ? Moi non, et pas qu'depuis qu'j'ai des patates sur le compte Tout ce qui monte doit redescendre, ne t’enflamme pas ou on t'inonde Un plein d'essence et puis fire ! C'est un p'tit Monde On passe du dessus au dessous Dans mon périmètre y a pas qu'des déçus ou des fous On a tous une âme et une vie Aussi sûr qu'un coup de queue peut niquer plus d'une vie Tous un destin en commun mais chacun son avis Fais-toi une idée d'chacun ou répète ce qu'on t'a dit Appelle ça adultère ou polygamie Appelle ça abus d'herbe ou toxicomanie Les gens croient ce qu'ils voient ou ce qu'on leur a appris Espèce d'enfoiré tu peux me dire ce qu'on t'a dit ? (x2) La vérité blesse, l’atmosphère est tendue Fais gaffe à ce que tu sèmes, tu l'récoltes au centuple Accroche-toi, t'y es presque, on a trop attendu Ça se passe dans la tête mais tu peux l’avoir dans l'... Est-ce que je suis parfait ? Est-ce qu'il y a rien que je regrette ? Est-ce que le mal que j’ai fait n'est pas retombé sur ma tête ? Je ne suis pas un exemple, faut toujours que je répète Maintenant qu'j'ai tellement eu de chance, je comprends que tu m'détestes Je ne sais pas comment tu penses mais j'vais pas m’en faire Si tu m'en veux par ce que je fais, qu'est ce que tu voudrais faire ? On se prend la tête pour rien putain, tout l'temps qu'on perd Tu veux qu'on t'aide mais tu fais rien, eh, j'suis pas ton père Je ne peux pas vivre à la place d’un autre, même si c'est mon frère Je ne veux pas non plus les places des autres, même si elles sont chères Je suis con ou cramé ou juste un incendiaire ? Je suis bon ou mauvais ou juste à la frontière ? Débonze ou crevé ? Nomade ou sédentaire ? T'as besoin d’un rail dans l'nez ou juste de soins dentaires ? La vérité blesse, l’atmosphère est tendue Fais gaffe à ce que tu sèmes, tu l'récoltes au centuple Accroche-toi, t'y es presque, on a trop attendu Ça se passe dans la tête mais tu peux l’avoir dans l'... C'est dur de faire et facile de parler Tu m'décris l'paradis comme si tu venais d'y aller Avec tout c'qu'on voit, on veut tout consommer Et ceux qui veulent le pouvoir, c’est qu'ils veulent tout contrôler Est-ce qu'on vit dans la peur ? Et qu'on vive séparés Est-ce qu'il y a des erreurs qu'on n'peut pas réparer ? C'est comme quand ta voiture veut pas démarrer Il y a ceux qui t'poussent et ceux qui restent à se marrer Appelle à la rescousse : ce sont ceux qui parlaient En quelques secousses, leur moral disparaît Chacun donne le nom qu'il veut à la même réalité Dis moi est-ce qu'on vit tous dans la même égalité ? T'as peut-être entendu qu'on lui avait dit qu'à ce qu'il paraît T'es p'têtre sûr à 100% mais ça reste à parier La vérité blesse, l’atmosphère est tendue Fais gaffe à ce que tu sèmes, tu l'récoltes au centuple Accroche-toi, t'y es presque, on a trop attendu Ça se passe dans la tête mais tu peux l’avoir dans l'... Ne te tritures pas le cerveau jusqu'à perdre le sourire Viens au monde en criant, repars dans un soupir Rien n’est définitif à part naître et mourir En trois minutes et quelques, est-ce qu'on a le temps de tout dire ? (x2) La vérité blesse, l’atmosphère est tendue Fais gaffe à ce que tu sèmes, tu l'récoltes au centuple Accroche-toi, t'y es presque, on a trop attendu Ça se passe dans la tête mais tu peux l’avoir dans l'... Tu m'dis : "Je sais, je sais, faut agir maintenant" Et je vais, je vais, ça a niqué beaucoup de gens Faut se lever, se lever, la volonté et beaucoup de chance Si t’es sur le coup, tente le tout pour le tout Paroles rédigées et expliquées par la communauté RapGenius France1

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Rap poétique

Don Choa

Aaah

J'rappe chaque jour avec l'amour, les nerfs et la folie La haine et la phobie, traîne un air mal poli Réveillez le petit gars sans gène Est-ce qu'il s'est ramolli le frangin ? Prêt à te sortir du lit, je renverse ton hamac Ouvre les yeux en panique, pour les cardiaques Branchez l'assistance mécanique Arnaques, crimes et conflits diplomatiques Je calcine les rimes et la médecine botanique Pas un truc fade ni trop dur, ni trop politique (Quoi ?) Un truc crade et de la bombe hydroponique Thaï stick... Bad weed, ne pas trop s'approcher Apprécie ces beats où le vieux te jette un rocher Faudrait qu'on se parle avant qu'on puisse plus le faire Que je me libère de mes doutes avant d'avoir un ulcère Attention, sans stress, sur terrain miné À tâtons, on progresse, est-ce que t'es bien guidé ? Papi, écoute cet air macabre Les compagnies pétrolières laissent des tas de cadavres Ça date pas d'hier, même histoire, s'ils se souvenaient Ça s'est passé près de chez toi, juste sous ton nez Si juste on se soutenait, c'est le même vieux couplet Je fais que le répéter Ça suffit pas, c'est dans le mode de vie que ça doit se refléter À chaque instant tu peux remercier et prier Je méditais un moment avant de crier... "Aaah !", du mal à respirer Je cris juste : "Aaah !" pour m'exprimer Donne ça "Aaah !", tiens le coup, n'abandonne pas Et réponds moi : "Aaah !" Faut qu'on s'nique la voix en criant : "Aaah !" Je suis venu pour ça Juste gueuler : "Aaah !" sur un son de guérilla Et, on bosse pas pour la CIA... Bun Faya ! Bun Faya ! Anarchie sur toute la planète Agonie, trime, pour une miette de la galette Abolie la frime, le strass et les paillettes À qui profite la crise ? Qui vend les mitraillettes ? Même des gosses ont le doigt sur la gâchette Mais c'est les boss qui ont le fric dans la mallette La cupidité dévore et la chaleur crame Le feu détruit tout : leur or et leurs armes Qu'eux aussi paient le prix fort des erreurs Drames en série ton décor bascule dans l'horreur Panique à bord, l'hôtesse se met à prier Je crois que, tout ce qu'il me reste à faire, c'est crier... "Aaah !", du mal à respirer Je cris juste : "Aaah !" pour m'exprimer Donne ça "Aaah !", tiens le coup, n'abandonne pas Et réponds moi : "Aaah !" Faut qu'on s'nique la voix en criant : "Aaah !" Je suis venu pour ça Juste gueuler : "Aaah !" sur un son de guérilla Et, on bosse pas pour la CIA... Bun Faya ! Bun Faya ! Jouez gros, gagnez gros, perdez gros C'est l’État qui ramassera la mise et ça dans tous les cas Comment tu peux dire que jusque là ça va ? Regarde, de pire en pire donc ça s'écroulera Regarde chuter ton empire, le sang retombera Sur la nuque des vampires quand tout vole en éclat Y'a nulle part où s'enfuir, le sol s'ouvre sous tes pas On peut pardonner, oui, mais on n’oubliera pas Faut garder le sourire et maintenir sa foi Je fais la promo du shit et de la marijuana Mes rêves, c'est pas qu'une vie chic et voilà Si ça te gêne mon bruit Chirac... Bouffe-moi la... Toi, t'es peut-être ivre, nous, on est malade Ne citez pas mon équipe dans vos bla bla Si tu crois que j'incite, dis-moi juste à quoi ? Que les femmes fassent *Huh* et les mecs crient... "Aaah !", du mal à respirer Je cris juste : "Aaah !" pour m'exprimer Donne ça "Aaah !", tiens le coup, n'abandonne pas Et réponds moi : "Aaah !" Faut qu'on s'nique la voix en criant : "Aaah !" Je suis venu pour ça Juste gueuler : "Aaah !" sur un son de guérilla Et, on bosse pas pour la CIA... Bun Faya ! Bun Faya ! Paroles rédigées et expliquées par la communauté RapGenius France

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Rap conscient

Don Choa

Apocalypse

Il paraît que c'est les derniers jours, ça sent l'apocalypse Si tu veux sauver l'amour, prends un très gros calibre Un coup en l'air pour chasser les vautours, la place n'est pas libre Pas de débat, on sait déjà qui paiera les dégâts Je cherche pas à être calife à la place du calife Des fois, il faut se servir du cerveau à la place du canif Mon boulot, c'est pas de faire la morale ou parler de trucs tragiques Tout le monde veut vivre, alors travaille et trafique Va-et-vient, allées venues, descentes et montées, époque tourmentée Quelles sont tes dernières volontés ? Une bonbonne de Rhum, des bonnes chattes qui ronronnent In the jungle (Are you ready to rumble ?) C'est la lutte pour grailler, on devient fou à lier Don Cho Boomayé ! Que le rap retourne au Hip-Hop, les poules au poulailler Tu sens que ça vient là, ouh, ça y est Apocalypse, c'est tout de suite Poursuite, cours vite, coup de speed, mouille le sweat Apocalypse, regarde la chute de l'ange L'erreur est humaine c'est pour ça que la nature se venge Apocalypse, c'est tout de suite Poursuite, cours vite, coup de speed, mouille le sweat Apocalypse, art de rrrrr Oh ça caille là, it's cold, ça berd, brrr... Impossible n'est pas ma mission Bouche-toi le nez et prends une longue respiration Ma section arrive, mettez les warnings Oh, danger, panique, orange mécanique I'm singing in the rain, vite dégaine Bientôt la Terre aura l'air d'une ville tchétchène Ils manipulent de l'ADN aux HLM Allez men, il faut traverser la Géhenne J'entends des cris entre cendres et débris Mission : cherche et détruis avant que la tempête se déchaîne Le sang a un prix, j'sais pas qui il paiera Tout ce que j'ai compris c'est qui vivra verra Et qu'il y a du blé à se faire, j'aurais tort de manger 2003 sera gore avec trois grands "G" Et que tu sois pas d'accord, qu'est-ce que ça peut y changer ? Pourquoi je fous mon bordel ? C'est que ça me démangeait Et ce sont les ordres de King Zaman Kill them all et qu'ils aient mal Brûle quelque chose pour qu'on sente que c'est chaud Et qu'on chante tous en cœur : "No, No, No" Apocalypse, c'est tout de suite Poursuite, cours vite, coup de speed, mouille le sweat Apocalypse, regarde la chute de l'ange L'erreur est humaine c'est pour ça que la nature se venge Apocalypse, c'est tout de suite Poursuite, cours vite, coup de speed, mouille le sweat Apocalypse, art de rrrrr Oh ça caille là, it's cold, ça berd, brrr... Époque choc et têtes brûlées Liqueur forte, fais fumer Les mecs se grattent les couilles et les filles se touchent les tétés En criant : "Nique l’État ! (Nique l’État)" La météo dit : "Été torride 60 degrés, orage de feu, pluie de météorites" "C'était horrible" répètent les deux seuls survivants Tout en se nourrissant du cadavre radioactif d'un chien errant Buvant de l'eau orange sous un ciel rouge Atmosphère étrange, on dirait que plus rien ne bouge Mais sous tes pas, tu sens tout ce qui grouille ? Cafards, morpions, serpents, scorpions Mets un gros lion ou un tigre dans ton moteur Mon délire va plus loin que le Pape sous Poppers Apocalyptique, chaleur d'enfer Navigue sur le Styx, fais un tour dans la caverne Odeur toxique, ça pue et c'est pas l'herbe Peut-être un MC qui pourrie les tripes à l'air T'as pas l'air en forme, faut pas que tu t'endormes Sinon le démon te nique avec ses grandes cornes Apocalypse, c'est tout de suite Poursuite, cours vite, coup de speed, mouille le sweat Apocalypse, regarde la chute de l'ange L'erreur est humaine c'est pour ça que la nature se venge Apocalypse, c'est tout de suite Poursuite, cours vite, coup de speed, mouille le sweat Apocalypse, art de rrrrr Oh ça caille là, it's cold, ça berd, brrr... Paroles rédigées et expliquées par la communauté RapGenius France2

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Rap conscient

Don Choa

Jusqu’au bout

On mitraille sans flingue ni fusil, psalmodie, sol maudit Agonie, pas d'harmonie, passe la money L'Produit FF nocif carbonise, des fesses rôtissent, atomisent Explosif, on voit qu'c'est p't-être possible et ça motive N'importe quel motif fera l'affaire pour qu'ils partent en guerre Entrée du gouffre, ça sent l'souffre, avant s'ouvre les portes de l'enfer Tempête du desert, tête nucléaire, où est la serrure ? Système tordu, misère, torture, coups et blessures Peu importe ton fric, ta carrure, si tu t'retrouves à la rue Tu perds vite ta belle allure, on t'calcule plus comme un fantôme au milieu des zombies Les morts vivants s'endorment piqués par des vampires Que le diable les emporte, leurs états, leurs empires Ils pensent qu'à s'agrandir, on s'demande comment s'affranchir Faut l'répéter personne n'est à l'abri Et quand l'malheur frappe chez les autres, tu dis juste : "C'est la vie, ces choses-là arrivent" T'as pas appris qu'le sort est imprévisible, rien n'est hasardeux Tu sens ces forces invisibles ? Qu'est-ce que j'peux dire à part que J'reste là à attendre et regarder tomber l'soleil ? Il suffit pas d'secouer l'cul d'une blindée pour voir tomber d'l'oseille J'ai grandi dans l'manque, un taudis et l'bonheur Appris que dans la difficulté faut garder son honneur Que chacun sur Terre a son lot de malheurs On nous juge sur notre couleur et pas sur nos valeurs On nous montre du doigt comme si on était des voleurs J'tiens à dire que chez nous y'a pas qu'des braqueurs, des dealers La vie ne sourit pas qu'aux meilleurs J'ai su très tôt qu'j'étais ni un zazou ni un Zizou Qu'il fallait qu'j'tienne le coup pour sortir de ce zoo Si j'suis là c'est grâce à mes gars et à vous C'est fou, FF pour foufoua, les langues de putes Les sous-souas gardent le vécu, nos vies, c'est pas un film de cul Ouais, souvent ça dit ça tue mais ça tue pas Grâce a Dieu, on est loin de tout c'qu'il s'passe là-bas Mais, chez nous, y'a aussi des haineux, des tar-ba Qui, pour un rien, vont t'sortir un gun et t’abattre On dit c'qu'il s'passe ici, si ça te parait trop fou Sache que, quoi qu'il arrive, on ira jusqu’au bout On dit c'qu'il s'passe ici, si ça te parait trop fou Sache que, quoi qu'il arrive, on ira jusqu’au bout Tant que merde il y aura, j'y survivrai comme Gloria J'la rapperai car des thèses Hallelujah La vie est faite d'un tas d’aléas Et si gloire il y a, t'es pas à l'abri regarde Alliyah J'rappe pas pour passer dans les clubs J'ai jamais fait ça pour être apprécié des thug's Le rap, c'est mon terrain d'jeu, les défaites me rendent hargneux Et m'font écrire des trucs plus hard, vieux Chaque jour, je m'engraine, je m'entraîne L'âme en peine, histoire de laisser mon empreinte La vie, c'est traitre, ça frappe quand tu t'y attends l'moins Si tu recules, elle t'accule et te fini dans l'coin À quoi bon crier, prier, supplier ? Y'a qu'un langage : celui des billets Hé, vivre, c'est souffrir Faut croire qu'on est maso pour tous vouloir survivre Surprise, c'que j'dis dans mes textes, c'est pas c'que j'aimerais dire Car, peut-être que, c'que j'vis, c'est pas c'que j'aimerais vivre Putain, j'aimerais être sain, mais, chaque jour, dans l'sang J'ai trois à quatre grammes, deux à trois litres aux cinq Je m'rends contre que, vivre, c'est pas simple J'pense malsain et j'm'imagine avec la cagoule et l'machin Pendant que dorment pa' et man', j'pense qu'à ramener leur repas C'est pour ça qu'à l'heure où tout l'monde s'arrête, je repars Écoute, les douleurs parlent, j'ai plus l'temps et trop de retard J'veux ma part, la paix et éviter la barre Frais dans l'message car on meurt tous un jour ou l'autre Honneur aux nôtres, des sages à c'qui pratiquent le vol à la roulotte Tout c'qu'ils fraudent pour vivre, tout c'qu'ils vivent loin d'leur gosse Tout c'qu'ils vibrent avec du vrai dans l'poste J'suis bien qu'dans mon mini monde, j'aurais jamais la vie de rêve Ni l'dernier BM mais j'veux minimum un môme Toi, t'sais pas toi, avant toute chose J'veillerai sur les miens jusqu'à c'que la mort nous sépare On dit c'qu'il s'passe ici, si ça te parait trop fou Sache que, quoi qu'il arrive, on ira jusqu’au bout On dit c'qu'il s'passe ici, si ça te parait trop fou Sache que, quoi qu'il arrive, on ira jusqu’au bout1

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Rap conscient

Don Choa

Entrailles

Dans cette vie, cette douce vie Malheur à celui qui l'oublie Pardon maman pour la peine et les soucis Ce qui ne nous détruit pas doit nous endurcir On sait d'où l'on vient dans cette dure vie Y'a pas d'pitié pour celui qui supplie Mauvais système mais on s'y plie Ici bas, on n'est que des morts en sursis J'me rappelle de c'qui m'a fait mal, ça m'l'aisse un sale arrière-goût Faudrait garder qu'les bons souvenirs, j'me rappelle trop, ça m'rend fou J'me rappelle qu'y'a rien à y faire mais, quand même, ça m'ronge On a chacun c'qu'on regrette, ses remords, sa fierté, sa honte Sans pudeur au mic, j'veux une revanche comme Mike Rouge de rage quand j'braille, rappelle-toi qu'on sort des entrailles Sanglantes de la femme tremblante Sèche tes larmes, entre dans ce monde et écoute ceux qui s'lamentent Ça m'rappelle un truc, fallait qu'j'ai un but, y'a pas d'remède La vie va te décevoir si tu fais qu'attendre un peu d'aide J'me rappelle d'où on est parti, et qu'il faut niquer l'bénef Va fouiller le fond d'tes archives, mon groupe, c'est la FF Maintenant qu'on a fait des disques, tu t'rappelles de moi Je m'rappelle et, toi, t'idéalises, quoi ? Tu t'rappelles pas ? J'me rappelle quand on m'a trahi, rejeté, détesté, haï Je me rappelle que j'me sens naïf et que l'espoir doit rejaillir J'me rappelle c'que c'est de perdre des êtres chers de sa famille J'me rappelle quand on parlait sur un banc, j'me rappelle mes amis Ceux qu'on a, ceux qu'on a perdu, des visages dans ma tête dure Ici bas, ça sent l'pourri, envoyez-moi un peu d'air pur J'brûle la verdure dans des feuilles à rouler Goûte à l'amertume depuis qu'la première larme de mon œil a coulé Tu sais qu'ils se foutent de savoir si ce monde nous convient Lâche rien, on se souvient d'où on vient Dans cette vie, cette douce vie Malheur à celui qui l'oublie Pardon maman pour la peine et les soucis Ce qui ne nous détruit pas doit nous endurcir On sait d'où l'on vient dans cette dure vie Y'a pas d'pitié pour celui qui supplie Mauvais système mais on s'y plie Ici bas, on n'est que des morts en sursis J'ai des séquelles dans la mémoire, des squelettes dans l'armoire Je jette une belette dans ta baignoire, une allumette dans l'réservoir J'aurai beau courir, mon passé me suit comme mon ombre Vous voudriez que j'me suicide, comme mon oncle ? Lutte, jusqu'à ce que tout soit fini, et donne le compte On monte le score, hausse le ton, cogne fort, et monte le son Quand j'arrivais, ils disaient : "Hmm, hmm, nan nan nan" Et, aujourd'hui, écoute-moi rire : "Ha ha ha ha ha" J'remercie et prie à chaque instant avec insistance Laisse-moi cracher sur les hautes instances devant l'assistance J'ai pas la prétention de dire c'que nous devons faire Laisse-moi exprimer ma joie avec ceux qui m'sont chers Tout serait différent si on était moins paresseux, mon frère Si on s'entraidait au lieu du contraire Les dirigeants oublient l'temps où ils pleuraient pour qu'on leur change leur couche S'ils s'en rappelaient, ils auraient plus d'humanité pour ceux qui souffrent Ceux qui se sentent prisonniers, enfermés même au dehors Assis au bord de la fenêtre en rêvant d'un autre décor Rappelle-toi que ceux en fauteuil roulant nous voient courir Rappelle-toi de ces parents qui voient leurs enfants mourir Ici bas : abominations, meurtres, viols, incestes Un royaume attend ses princes et ses princesses Ils se foutent de savoir si ce monde nous convient Lâche rien, on se souvient d'où on vient Dans cette vie, cette douce vie Malheur à celui qui l'oublie Pardon maman pour la peine et les soucis Ce qui ne nous détruit pas doit nous endurcir On sait d'où l'on vient dans cette dure vie Y'a pas d'pitié pour celui qui supplie Mauvais système mais on s'y plie Ici bas, on n'est que des morts en sursis

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Rap poétique

Don Choa

Young Men

Ça va de plus en plus haut, ça va de plus en plus vite Faut maintenir le niveau avant qu'le niveau nous quitte Ça va de plus en plus haut, ça va de plus en plus vite À nous de suivre le tempo pour ne pas s'décaler sur le beat Bis be we go, I write now J'suis devenu un accro du micro jusqu'au point Où on nous demande de ne pas faire de propagande Tant pis pour les ganja man mais si on s'éclate à tel point On fait ça pour les ondes, rien n'est acquis dans la vie Tant que t'as les yeux ouverts, vaut mieux pas qu'tu lâches l'affaire Young men, c'est sans répit, pas d'soucis Fais seulement c'que t'as à faire et fais confiance au père (x2) Ça va de plus en plus haut, ça va de plus en plus vite Faut maintenir le niveau avant qu'le niveau nous quitte Ça va de plus en plus haut, ça va de plus en plus vite À nous de suivre le tempo pour ne pas s'décaler sur le beat J'suis pas bon un exemple pour les young men Avec mon fond d'dingue, la raison ma skunk flingue C'est pas un complainte, libère-toi des contraintes J'sais pas trop comment trop t'expliquer T'as mis les deux doigts dans la prise ou quoi ? P'tit excité Pas d'imprudence même si y'a des imprévus Va droit au but, pense, réagis, assume et continue Fais comme tu l'sens, renonce pas même si t'es déçu Pas d'concurrence, juste endurance, bouge ton cul, danse Saute dessus, pieds nus sur les braises, lève ta Rolex No stress, tranquille à l'aise, fracasse la chaise Avant qu'on déconnecte Bientôt la chute de la comète, sors le lance-roquette Non, j'déconnais, micro test un, rien n'est acquis Et si tu crois avoir un instant d'répit C'est que t'es con à te frotter les couilles sur du crépis Faut faire ses sous car la maison ne fait plus crédit Ancien petit, grands objectifs, are you ready ? (x2) Ça va de plus en plus haut, ça va de plus en plus vite Faut maintenir le niveau avant qu'le niveau nous quitte Ça va de plus en plus haut, ça va de plus en plus vite À nous de suivre le tempo pour ne pas s'décaler sur le beat Young Men, on est là pour connecter nos idées Montrer qu'notre force, c'est l'unité, ça fait longtemps qu'on est DJ Young Men en hip-hop et au ragga combiné Au Don Choa, j'ai accompagné, la bombe est prête à exploser Dans tous les cas de citer, pour les riches et les moins riches Et tous ceux qu'ont envie de kiffer, ici, c'est Nowaw Pour les coincés, les moins coincés Mais qui savent listen to reggae, Liberty qui revient kicker Ça devait être pris pour nous, c'est clair, faut qu'y ait panpan au derrière C'est pas dit qu'on en fait notre affaire ou nous préparer à la guerre Les bombes éclatent sur les têtes de bambo black Lorsqu'il est chargé, il débarque, c'est pas une blague de mani, ça va Young Men, on est là pour connecter nos idées Montrer qu'notre force, c'est l'unité, ça fait longtemps qu'on est niqués Young Men en hip-hop et au ragga combiné Au Don Choa, j'ai accompagné, la bombe est prête à exploser (x3) Ça va de plus en plus haut, ça va de plus en plus vite Faut maintenir le niveau avant qu'le niveau nous quitte Ça va de plus en plus haut, ça va de plus en plus vite À nous de suivre le tempo pour ne pas s'décaler sur le beat2

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Rap poétique

Don Choa

Le commissaire

Le commissaire veut s'mouver Il fume des gros joints en dansant dans son bureau Il est pété au JD Défoncé en sueur, sa femme l'appelle est lui dit Sa fille a découcher Il a les nerfs, il imagine qu'elle s'est fait piner de tous les côtés C'est sur toi qu'il va s'défouler Vu qu'il t'a sous la main Qu'est ce qu'il va se passer après ? Le procureur est déprimé Qu'est-ce qui est encore arrivé à cet enculé ? Il a la haine depuis que sa femme veut plus piner Il a vraiment les nerfs, vraiment les nerfs Il n'a qu'une envie, c'est se venger Et vu que tu es devant lui, c'est sur toi que ça va s'passer C'est du ferme que tu vas manger La morale de tout ça, c'est que... Il vaut mieux ne pas tomber Sur ces bâtards qui ont du pouvoir Autrement dit, sur des hauts placés mal lunés

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Rap conscient

Don Choa

Là Où L’on Marche

Ils disent : "Regarde-les, ceux-là, traîner Les mecs, c'est que des bons à rien ou des délinquants Et, les femmes, c'est des garces, des connes Les enfants, ils sont foutus..." Ne croyez pas ça Je sais qu'on est des rois et des reines Faut qu'on soit dignes de ça, fiers et responsables Marche sur un sol dur, marche sur un sol froid Marche entre les ordures, ne lâches rien, accroches-toi Je m'appuie contre le mur quand je marche plus trop droit Marche, accélère l'allure, je crache sur nos lois Les discours ne m'ont pas convaincu, si tu voyais ce que je vois On est peut-être bêtes mais on ne veut pas être dupes Excuse-moi s'il faut laisser les esprits crédules dans leur monde confortable Tu peux pas tout cacher comme le numéro de ton portable La vérité veut remonter, ça devient insupportable Qui va saigner ? Qui sera épargné ? Qui va en profiter ? Ils promotionnent la vanité, pub et reportages Les plus grosses caisses, les plus gros océans entre eux et les plus gros carnages Lavage de cerveau, qui n'en est pas l'otage ? C'est ta voiture qui est neuve et c'est toi qui est d'occas' Là où on s'côtoie, où on s'voit, où on marche, où on parle Où on se toise, où on se croise, où on s'froisse, où on squatte, cours Voie publique, qui te relèvera si tu glisses ? Il y a toujours plus de flics et toujours pas de justice Amour du risque, tentation, nécessité, sensations Ça va vite, attention, les mecs en détention rêvent d'un tour Sur la voie publique, qui te relèvera si tu glisses ? Il y a toujours plus de flics et toujours pas de justice Sur la voie publique, un brasier sous une pluie fine Montre-nous une meilleure voie pour qu'on vive plus clean Grandis sur un sol dur, grandis sur un sol froid Grandis en mauvaise posture, t'es pas le seul, console-toi Grandis en te forgeant une armure, obstacles, épreuves et combats Grandis, celui qui s'en sort est-il forcément celui qu'on croit ? Donne-moi la force, merci de m'laisser tenter ma chance Mets-nous d'accord, c'est uni, et ensemble qu'on avance On se fait des torts par les actes ou juste avec la langue Surveille tes paroles, elles se perdent comme des balles redescendent Blesses-tu aveuglement ? Entre pleurs et meuglements Comptes et règlements, faut-il répéter que la télé ment ? Tous dans l’égarement, l’état vend alcool, calmants On réfléchit trop rarement, te fait pas baisser légalement En jouant le rôle qu'on attend de toi, t'en deviens l'otage C'est tes vêtements qui sont neufs et c'est toi qui est d'occas' Là où on s'côtoie, où on s'croise, où on s'voit, où on s'toise Où on s'froisse, où on squatte, où on parle, où on marche, cours Voie publique, qui te relèvera si tu glisses ? Il y a toujours plus de flics et toujours pas de justice Amour du risque, tentation, nécessité, sensations Ça va vite, attention, les mecs en détention rêvent d'un tour Sur la voie publique, qui te relèvera si tu glisses ? Il y a toujours plus de flics et toujours pas de justice Sur la voie publique, un brasier sous une pluie fine Montre-nous une meilleure voie pour qu'on vive plus clean Ils dorment sur un sol dur, dorment sur un sol froid Dorment à côté des ordures, meurent sans que tu t'en aperçoives Dehors, l'hiver, c'est pas une vie, ne me dis pas que c'est un choix Tu parles d'insécurité mais, toi, tu as un toit Tu te crois plus malin que les autres, le système te mettra un doigt T'as beau avoir une bonne porte, tu trouveras le poison chez toi Il passera de ton sang à celui de tes descendants J'ai les nerfs contre cette ado qui insulte ses parents Ce mec qui roule en roadster, claque des plaques avec des putains À sa mère, il ramène même pas une baguette de pain Regardez derrière les apparences, bande de "comedientes" Je médite en fumant la plante des "traficantes" C'est juste du son, on ne va pas te prendre en otage Ton monde est sanglant et ton cœur est d'occas' Là où on s'côtoie, où on s'croise, où on s'voit, où on s'toise Où on s'froisse, où on squatte, où on parle, où on marche, cours Voie publique, qui te relèvera si tu glisses ? Il y a toujours plus de flics et toujours pas de justice Amour du risque, tentation, nécessité, sensations Ça va vite, attention, les mecs en détention rêvent d'un tour Sur la voie publique, qui te relèvera si tu glisses ? Il y a toujours plus de flics et toujours pas de justice Sur la voie publique, un brasier sous une pluie fine Montre-nous une meilleure voie pour qu'on vive plus clean

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Rap conscient

Don Choa

Nuit du chasseur

Tout pour le tout et ça passe ou ça casse Le pouls s'accélère, no stress, relax Goût du danger, besoin de cash Tout pour le tout, t'es sur le coup ? Si ça part en course poursuite, trace, mets les gaz Les jours passent vite, roule, fume, écrase Tousse et crache Grosse voiture, grande famille, parabole sur la toiture Immense villa, j'file dans la nature Voilà mes rêves immatures aux yeux d'certains Ils diraient plus ça s'ils m'voyaient rouler en 4x4 demain En fait, j'm'en fous tant qu'j'ai ma tête et mes corones J'dirais qu'vivre vaut l'coup, j'rappe pour ceux et celles qui se reconnaissent Entre routine et dangers imprévus Une fois les conneries faites, tu peux pas revenir au début Perdu dans c'monde ingrat, ces sombres impasses Tu cherches un pigeon bien gras ou de bonnes chiennes classes ? Nuit du chasseur, frissons, stress Rue poisseuse, saison sèche Tant qu'y'en a qui en veulent, y'en a qui en vendent Et, si tu t'sens seul, travaille en bande Ouvre grand ta gueule pour qu'on t'entende Une poussière dans l'œil, une douleur dans l'ventre Le sol en feu, pauvres enfants Le Ciel en deuil, le monde en sang Chacun devant Dieu, tout le monde ensemble Nos meilleurs vœux ? Tout l'monde s'en branle L’État nous veut sous sa dépendance Comme un troupeau d'bœufs, attends la sentence C'qui compte pour eux : le compte en banque Leurs ambiances joyeuses deviennent sanglantes Tu rentres dans l'jeu, fais pas semblant Chemin dangereux, démarre en pente Lieutenants nerveux et stups en planque Avocat véreux et tox en manque Si y'a d'l'enjeu, direct ça plante En moins de deux : SAMU, urgences Y'en a qui meurent pendant qu'y en a qui dansent Si tu veux la sûreté, recherche la prudence De nos jours, à qui tu peux donner ta confiance ? Époque crapuleuse, chacun sa chance Tout a l'air hasardeux, rien n'est perdu d'avance La foi et la volonté inversent la tendance Vivre avec peu, qui s'en contente ? Vivre avec mieux ? L'occas' est tentante Mauvais choix, erreurs, faut bien qu'tu te plantes La faim peut changer la façon dont tu penses Tu t'vois l'arme à la main, les billets dans l'sac Ça sert plus à rien si t'es coincé dans l'sas On m'dit qu'j'suis gamin ou attardé mental J'arrive comme ce lycéen qui a tiré dans l'tas Rasseyez-vous, c'est pas l'heure de l'entracte J'passe en douceur, comme une lettre à l'antraxe Repars en chasse, m'arrêter : n'y pense pas Plus rien m'retiens, on est un paquet dans c'cas Il faut lutter pour s'libérer d'ses entraves J'emmerde l’Élysée, le pouvoir central N'as-tu pas reniflé cette odeur de scandale ? C'est la même vieille danse de vandales, la machine s'emballe Même si on s'sent mal, faut aller gagner sa vie Une pensée pour ceux qui y laissent la leur Dans la chaleur de la nuit, tu peux tout ramener ou tout perdre Quand une porte est fermée, beaucoup d'autres sont ouvertes Les anciens ont souffert, laisse-les souffler Mets-toi à couvert, le shérif veut shooter T'as des larmes au souper et tu veux t'affranchir Donnes-moi la nourriture et laisses-moi grandir

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Rap conscient

Don Choa

Roule

J'pars à fond, ça passe ou ça casse, j'suis p't-être con, c'est vrai mais tocass Alors secoue ta carcasse, attaquons J'rentre sans invitation ni faire de menace (non) L'ambiance passe de scandale à dégueulasse (han) Fous les pieds dans la boue, t'en auras jusqu'aux Rayban Viens là où ça éclabousse, décoince-toi comme un Neiman Attention : peaux de bananes ; dans l'action : pas trop de palabres "¿ Ma, qué pasa, Don Cho' ?" Nada ; trop (Roule) Po'-po', marijuana : n'y goûte pas si ça t'rend malade Cent potos et huit-cent nanas, de la sueur sous les bandanas (Roule, roule) C'est l'moment d'oublier où t'as mal (Roule) Le son fait bouger Georges Bush et Oussama (Roule, roule) Tous zamals, faut foutre un coup fatal (Roule) yallah (Roule) Roule et fais pas d'manière (Roule) Fou, on l'est tous, et ça date pas d'hier (Roule) Fais pas d'manière, (roue) avant/arrière (Roule) Prends d'l'élan, rentre dedans, grandes dents, vite ou lentement (Roule) (Roule) Allez, roule et fais pas d'manière (Roule) Fou, on l'est tous, et ça date pas d'hier (Roule) Fais pas d'manière, (roue) avant/arrière (Roule) Prends d'l'élan, rentre dedans, grandes dents, vite ou lentement (Roule) J'oublie pas d'où je viens vu qu'je sais pas où je vais Si l'équilibre est quelque part, on doit pouvoir le trouver Tu connais la routine, les jours passent Réveille ceux qui roupillent, relève ceux qui s'sont écroulés Pas besoin d'faux sourire ni de tapis rouge déroulé N'arrête pas d'courir pour voir venir les coups d'enculés Avant d'courir, faut qu'je sorte le son du labo' Six millions façons d'mourir, soixante millions d'collabos Tire sur eux ou juste sur mon joint T'as beau dire : "Fais fumer", quoi ? J'entends pas très bien Monte le volume, allume la lampe Minuit, pleine Lune sous la pluie battante Ma tête fume et tu tires la langue ? Personne n'supporte plus d'être sur liste d'attente Dans cette vie, on est tous de passage Qu'est-ce que tu vas emporter dans tes bagages ? (Roule) Allez, roule et fais pas d'manière (Roule) Fou, on l'est tous, et ça date pas d'hier (Roule) Fais pas d'manière, (roue) avant/arrière (Roule) Prends d'l'élan, rentre dedans, grandes dents, vite ou lentement (Roule) (Roule) Allez, roule et fais pas d'manière (Roule) Fou, on l'est tous, et ça date pas d'hier (Roule) Fais pas d'manière, (roue) avant/arrière (Roule) Prends d'l'élan, rentre dedans, grandes dents, vite ou lentement J'fais comme : j'tourne sur moi-même, roule où l'destin m'emmène Avec la haine d'un alien et l'haleine de la hyène Ça démarre en vitesse, plus besoin qu'on t'briefe Ramasse une tigresse si t'aimes qu'on t'griffe Les animaux sont sortis Et cette nuit n'sera pas animée par Attachez-le à poil, le cul dans les orties Creuse un trou et jette-le, il poussait des cris du style : "Huh, wuh, huh" Un vent d'anarchie souffle mais la routine dure À cause de la drogue douce, tous crachent de la matière dure À bout d'souffle, range ton coupe-coupe Fais un bout d'route, allez, roule, roule (x2) (Roule) Roule et fais pas d'manière (Roule) Fou, on l'est tous, et ça date pas d'hier (Roule) Fais pas d'manière, (roue) avant/arrière (Roule) Prends d'l'élan, rentre dedans, grandes dents, vite ou lentement (Roule) (Roule) Allez, roule et fais pas d'manière (Roule) Fou, on l'est tous, et ça date pas d'hier (Roule) Fais pas d'manière, (roue) avant/arrière (Roule) Prends d'l'élan, rentre dedans, grandes dents, vite ou lentement (Roule)

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Egotrip/Méta-rap

Don Choa

Nouveau jour

Les plus belles choses sont invisible à l'œil nu Et seul un homme au cœur pur pourra s'vanter d'les avoir vues En amitié, comme en amour, faut savoir donner sans rien jamais espérer avoir en retour On peut pas toujours dire qu'on savait pas Tant qu'on s' trouve, qu'on s'manque, qu'on tombe pas Le tout s'est de s'relever, histoire de pouvoir s'regarder dans un miroir Pour pas décevoir celle qui ta élevé Dis-toi qu'ton cas n'a rien d'unique, et qu'sans ma musique J'y serai perdu tel un amnésique Compte pas sur la chance, ça change de main Mais si tu t'résigne, c'est clair un autre viendra la saisir Fuck les travers, fuck les tourments Si tu savais combien d'faux frère m'attende au tournant Mais la vie est devant et non derrière Et sans l'renier le passé n'est qu'un fardeau dont on peut s'défaire On a plus ou moins d'risque à courir Plus ou moins d'bouche à nourrir Plus ou moins d'porte à ouvrir Mais il faut vire Si t'attend un justicier pour t'secourir Tu verras qu'les huissiers accourir Nouveau jour On a plus ou moins d'risque à courir Plus ou moins d'bouche à nourrir Plus ou moins d'porte à ouvrir Mais il faut vire Si t'attend un justicier pour t'secourir Tu verras qu'les huissiers accourir Nouveau jour T'auras pas toujours ton dû Même si tu t'lèves et qu'tu bouges ton cul C'est ça la vie, c'est pas facile et nous non plus Qu'est-ce t'en conclu ? Appel à l'aide, personne répond plus Les plombs ont fondu, les oppresseurs font du zèle Bientôt tout brûle, seuls les oiseux ont des ailes Tourne pas autour du pot en diesel ou en turbo On avance, dis-toi, construire ça met du temps J'regarde, j‘écoute dans tous les sens Puis j'fais le tri en méditant Plus tu vis, plus tu apprends, y compris le bizness Aujourd'hui on est riche man, mais c'est une autre richesse Pas celle que tu arbores comme la monnaie et l'or C'est pas ça qui changera l'décor On vient pas remettre de l'ordre On a qu'un appétit énorme Encore plus faim qu'au début De toute façon on repartira nu comme on est venu Ici-bas les humains n'font qu'un court passage Laisse les critiquer, ils savent pas, c'est pas grave Ils savent pas par quoi on est passé Ils croient qu'on est fracassé Montrons qu'on est conscient, une route de plus a traversé C'est une lutte constante Car ils rendent le monde si dur Enlève nous l'micro on ira l'écrire sur les murs On a plus ou moins d'risque à courir Plus ou moins d'bouche à nourrir Plus ou moins d'porte à ouvrir Mais il faut vire Si t'attend un justicier pour t'secourir Tu verras qu'les huissiers accourir Nouveau jour On a plus ou moins d'risque à courir Plus ou moins d'bouche à nourrir Plus ou moins d'porte à ouvrir Mais il faut vire Si t'attend un justicier pour t'secourir Tu verras qu'les huissiers accourir Nouveau jour Aujourd'hui on est des hommes, frérot Plus des gamins, c'est une nouvelle étape Vers des nouveau lendemain avant d'passer à la table de Dieu Montre-moi le chemin, tu m'as donné le rap Donc j'lève mes deux mains Les miens et moi, c'est le bonheur qu'on demande Dans ce monde on mettra plus à l'amende T'entend tout ceux qui s'lamentent On rêve tous d'une belle villa à la campagne Des jours heureux avec des enfants et sa compagne Pour y arriver, gars faut avoir la hargne Toujours se battre dans la vie et rien lâcher pour la gagne Le but c'est d'finir bruni brindille qu'avec FF Un jour on franchisse la dernière ligne Qu'on entraine avec nous frangins, frangines Qui se battent pour leur coutume et défendent leur origine La vie est éphémère, on y perd frère, père, mère, ça laisse un goût amer On a plus ou moins d'risque à courir Plus ou moins d'bouche à nourrir Plus ou moins d'porte à ouvrir Mais il faut vire Si t'attend un justicier pour t'secourir Tu verras qu'les huissiers accourir Nouveau jour On a plus ou moins d'risque à courir Plus ou moins d'bouche à nourrir Plus ou moins d'porte à ouvrir Mais il faut vire Si t'attend un justicier pour t'secourir Tu verras qu'les huissiers accourir Nouveau jour L'aiguille tourne et on vieillit tous super vite Laisse-moi causer avant qu'tout se termine Laisse-moi qu'je bordélise, j'me fous d'ta super mine D'ta super vie et si j'ai rien à craindre à part celui qui supervise J'fais plus confiance J'suis à deux doigts d'perdre le contact avec ma conscience J'fais qu'flirter avec l'imprudence Car la vie c'est comme l'océan Tant qu'tu t'es pas noyé, t'ignores sa puissance Depuis qu'mes vrais ennemis se sont fait connaître J'marche à 1,2,3,4,5 barrettes chaque jour Cela s'répète sinon j'fais mieux qu'certain Moins bien qu'd'autres et j'cherche toujours à bien vivre D'une manière ou d'une autre J'suis devenu parano comme y dise, mais laissez-moi rêvez les yeux ouverts Car tôt ou tard, il me mettront sous terre Avec la vie qu'je mène j'irai pas loin Donc laissez-moi dire à ma mère que j'l'aime Plus que c'que j'm'aime J'aurais dû rester bien au chaud dans son ventre Car ici l'mal domine et l'bonheur on s'l'invente Wesh tu me suis, on s'plaint mais grâce à Dieu on a encore nos jambes Que la foi prenne racine dans la vie de nos gens Ici, les belles choses divisent charme et pucelette Ici c'est devenu dangereux d'être devenu quelqu'un d'honnête Ici les prétentieux narguent et méprisent l'autre Ici nos cœurs s'parle voilà pourquoi on est plus potes On a plus ou moins d'risque à courir Plus ou moins d'bouche à nourrir Plus ou moins d'porte à ouvrir Mais il faut vire Si t'attend un justicier pour t'secourir Tu verras qu'les huissiers accourir Nouveau jour On a plus ou moins d'risque à courir Plus ou moins d'bouche à nourrir Plus ou moins d'porte à ouvrir Mais il faut vire Si t'attend un justicier pour t'secourir Tu verras qu'les huissiers accourir Nouveau jour

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Rap poétique

Doudou Masta

Des mômes qui grandissent

Verse 1: Lui a débarqué à 9 ans avec la tête plein de rêves d'enfant Plein d'jouets, plein de souhaits, plein de bons sentiments Plein d'illusions, trop d'allusion, alimentent l'immigration Plein d'attention sur cette plus riche alimentation Un temps d'observation puis d'adaptation Puis dans le bain, jeté dans les méandres de l'éducation Parlons-en l'éducation Nationale où on le trimbale Parce que le Francais il parle mal ou il comprend mal Peut-être que c'est normal d'être perturbé Quand chez lui aussi ça va mal Voir ses parents s'taper sur la gueulle c'est devenu banal S'occuper d'ses frères et soeurs c'est ça un vrai travail Pour lui c'est pas facile en tant qu'ainé de la famille Pas le droit de partir en vrille, pas le droit d'être sur une mauvaise fille Pas le droit d'être sur une voie de garage Il fut orienté comme mécano dans le but d'un CAP comme bagage Normal qu'il aie la rage dans le coeur Le doute, la peur, beaucoup de rancoeur La crainte de ne pas avoir été à la hauteur, un poids sur le coeur Pour des parents qui rêvent d'avoir un fils docteur C'est quand j'raconte cette histoire ça te parle quand jt'en parle C'est qu'après tout on est tous de mômes qui grandissent Un petit qui devient grand c'est un grand qui était petit L'histoire de ma vie ou de ta vie, c'est juste un môme qui grandit Chorus: D'la joie, d'la peine, des années qui s'enchainent Des diplômés, des jugements jusqu'à l'heure du jour J C'est ça un môme qui grandit, on est tous des mômes qui grandissent Verse 2: Diplômes en main, pas de taf, le CAF, normal avec les temps qui courent Avec juste un CAP, c'est sur t'as pas de taf Rien que des baffes, rolasse alors à la téci, il se pose entre assos' Ils s'exposent des projets de barje pour que les larfs explosent Et comme beaucoup d'jeunes goûtent à tout, touchent à tout Arnaquent, volent se droguent, dealent soûlent, empruntent le chemin banal Des voyous de banlieues nique le tout Attaque à main armée en hauts lieux Trafique d'armes, de H, de came Adroit et fine lame connu de Paris jusqu'à Dan Il en aura fêté des Noêls au poste Pris de sacrées roustes aussi offert à ses frères et soeurs De nombreux Lacoste, prendre des risques sachant qu'il peut se faire sauter Faut pas qu'il soit tebê, juste le temps de peser, d'poser, de s'imposer Jamais se reposer, rien que bousculer, basculer Puis acumuler à ce petit jeu beaucoup de ses potes se sont noyés Il sait qui joue perd gagne dan ce genre d'affaires Obliger qu'un jour tu pers, obliger de se sauver Avec juste sa mémoire ss rêves et son billet Chorus D'la joie, d'la peine, des années qui s'enchainent Des diplômés, des jugements jusqu'à l'heure du jour J C'est ça un môme qui grandit, on est tous des mômes qui grandissent Verse 3: L’atterrissage au bled, c'est auch, plus l'habitude de la chaleur Le pauvre transpire comme un beauf, sans tunes Plus de 10 piges après, revoir la famille C'est dur même si ça fait plaisir, les odeurs, les bons souvenirs L'espace d'un temps, être heureux même insouciant Amoureux comme un enfant, chanceux il en est conscient C'est là que le malheur attend au tournant C'est là qu'en France, son père décède, de son nuage faut qu'il redescende Ses proches ont besoin d'aide c'est lui qui doit renforcer le père Coutume africaine c'est l'ainé des frères Y part au charbon pour se refaire, c'est tout ce qui sait faire Ça passe ou ça casse c'est sa devise et sur ce coup-ci ça a cassé Pendant 6 piges il a pas vu le jour, pas pu venir au secours de sa mère Perdu un amour pour toujours de ce parcours, il en sort airgri Avec 5 ans de plus mûr et plus réfléchit Taffe pendant deux ans s'pose et s'marie Un enfant naquit, l'histoire d'une vie qui a peu de détails Peut-être ta vie, on est tous semblable fâce à l'infini Et bien lui nous a quittés prématurément en dormant C'est aussi ça la vie, c'est chair et sang jusqu'aux cendres On est tous des mômes en vie que le mort va reprendre Paix à son âme, mon grand frère encore qu'un enfant Pour nous c'est encore qu'une question de temps Vu qu'on est tous des mômes qui grandissent Chorus D'la joie, d'la peine, des années qui s'enchainent Des diplômés, des jugements jusqu'à l'heure du jour J C'est ça un môme qui grandit, on est tous des mômes qui grandissent1

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Rap conscient

Doudou Masta

Contrôle

Et tu l'sais C’est Don Silver Doudou Masta Sulee B. Wax Tu l'sais On garde le contrôle On a l'meilleur rôle Qu’ce soit dans la rue Ou bien les dancehalls On est sans complexe Tant pis si t'es vex' Yo, comme d'hab un son massif qui fait la diff' Rien n'est fait au pif, écoute cette merde ça fait bang, c'est expéditif Dream Team, B. Wax, Doudou Masta et Don C'est l’summum, dans ta gov’ ou dans la boîte tu sais qu'ça sonne Ça chauffe comme le mercure, t’as une valeur sûre qui a d'l'envergure Bouge ton cul bébé c'est du hip-hop pur J’viens d'Vitry-sur-Seine et donc c'est là-bas qu'j'traîne Zeb, Champagne XXX soirée jamaïcaine J'te donne c'que t'aimes car tu aimes c'que j'sème C'est la crème des crèmes, enfoiré investis y a pas d'blème J'nique tout comme Bruce Willis Pas d'abus, fils, contrôle cette merde et y a qu'du vrai dans mon édifice On garde le contrôle On a l'meilleur rôle Qu'ce soit dans la rue Ou bien les dancehalls On est sans complexe Tant pis si t'es vex' (Un hit dans l'ghetto, un truc à faire des saltos) Vite vite on full up dans la place pour t'montrer comment ça s'passe Sur un son pire qu'efficace, v'là une combinaison qui fracasse Dans ta rue ou dans les soirées ça t'froisse Ça perturbe ou hypnotise, bouleverse la population en masse Mets des boomers y a d'la basse, trois rappeurs qui cassent des bouches J'fais bouger les meufs sans tact, les keums, les XXX même l'arnouche Louche, laisse on prend l'contrôle Sur tous les halls, le monopole, et sans avoir à changer notre fusil d'épaule Gunshot, gunshot pour les potes popopopop Pour les gals au top, big-up non-stop Sulee B. Wax, Noxious Don, Doudou Masta, ouais c'est bon comme la haya Bon même si tu fumes pas, même si tu bois pas, t'entends pas qu'c'est lourd ça? Même les sourds vont l'entendre à leur tour ça Ça coupe comme un coutelas, écoute la bombe De goutte en goutte ouais, vas-y vas-y vas-y goûte-la On garde le contrôle On a l'meilleur rôle Qu'ce soit dans la rue Ou bien les dancehalls On est sans complexe Tant pis si t'es vex' C'est Sulee B. Wax, gros, t'as l'air surpris, bouffon T'es nouveau dans l'truc, j'rappe aussi, bouffon Mon beat c'est mon taf, j'kicke pour la forme J'ai un pur style, comme d'hab hors normes Doudou Masta, Sulee B. Wax et Don, c'est du bon Quand j'suis à la prod, souvent ça sonne On fait du hip-hop XXX au top Cette nuit c'est no cop, Cuba Libre non-stop C'est pour les gos, les fans les B-boys, les vrais Ceux qui transpirent le hip-hop et savent c'que c'est Yo, on serait aux States, ça serait un putain d'beat Messieurs Yo, à New-York, j'serais aussi blindé que Jacques Messier On garde le contrôle On a l'meilleur rôle Qu'ce soit dans la rue Ou bien les dancehalls On est sans complexe Tant pis si t'es vex' (Un hit dans l'ghetto, un truc à faire des saltos)

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Rap hardcore/Drill

Doudou Masta

Ladies

Voilà, il est quatre heures, ça fait une heure que j'attends Ça fait une heure, qu'est-ce que j'fais? J'vais bouger, j'suis trop énervée Oh, Doudouù Excuse-moi, j'étais en train d'faire mes business, là, j'ai pas vu l'heure Ça fait une heure, j'ai même pas envie d't'entendre en train d'me dire ouais excuse-moi et tout Mais j'ai même pas envie d't'excuser, ça fait une heure que j't'attends J'suis dans c'café, là, comme une pauvre fille à t'attendre (c'est bon, maintentenant on peut y aller, j'suis là) T'as cru qu'j'étais à ta disposition là ou quoi, Doudou? C'est pas c'que j'ai voulu dire, t'as vu j'suis désolé, t'as vu, j'ai, j'ai pris un peu trop d'temps Tu vois, j'vais t'dire un truc, Doudou là j'suis tellement énervée qu'tu vas y retourner dans ton studio Tu vas rekiffer, tu vas faire que ça parce que moi j'me barre, direct Non, fais pas ça... mais qu'est-ce tu fais, là? C'est pour les ladies Doudou Masta, DJ Abdel Qu'est-ce qu'on ferait là sans les ladies Pas d'paix, pas d'love sans vous ladies Pas d'vie, pas d'joie sans vous ladies La vie serait trop grise sans vous ladies Qu'est-ce qu'on ferait là sans les ladies Pas d'amour, pas d'enfants sans les ladies Pas d'avenir, de bonheur sans vous ladies On vous doit la vie, merci ladies Elles ont tant d'amour à donner D'cœurs à cajoler, d'choses à endurer (Belles ladies) C'est par elles que commence le tout On est là grâce à vous, j'ai écrit ça pour vous (XXX) Dnc pour elles, j'ai pris ma plus belle plume Pour vous Mesdemoiselles et Mesdames J'dédie ces mots à toutes celles qui triment et qui rament (ladies) Frangines, lumières noires, gardez la flamme Vous êtes la clé du bonheur dans ce monde de brutes Sans vous on n'sait plus c'qu'on est, ni même c'qu'on vaut C'est pour vous qu'j'mets d'côté mon égo Fille ou femme c'est pour toi, future Maman combat L'avenir n'est pas sans toi (j'te donne ton respect) Pour toi, c'message love, reste entière et forte Aucune porte n'est close (pour toi rien n'est jamais game over) Reste simple, mystique ou câline Le rebord sur lequel elles m'inclinent (sois mon humaine bombe) Sois cette merveille qui illumine le monde (la Joconde) Un garde du corps du cœur, douce et féconde (douce colombe) Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde Belle Renoi, tisse-mé, belle brune ou belle blonde Qu'est-ce qu'on ferait là sans les ladies Pas d'paix, pas d'love sans vous ladies Pas d'vie, pas d'joie sans vous ladies La vie serait trop grise sans vous ladies Qu'est-ce qu'on ferait là sans les ladies Pas d'amour, pas d'enfants sans les ladies Pas d'avenir, de bonheur sans vous ladies On vous doit la vie, merci ladies Derrière un gars, y a toujours une go Qui subit les bluffs, c'est pas souvent la teuf (pour toi lady) Elles assument la solitude Les coups d'un mari rude, souvent l'joug d'l'incertitude (belles ladies) On dit d'elles qu'elles sont faibles, on parle de sexe faible À nous d'changer les règles (ladies) Quand j'te dis "elle", j'pense à ma mère J'pense à toutes les mères sur toute la Terre entière (belles ladies) Tout mon amour pour toutes ces femmes, à nos p'tites sœurs qu'on crame À toutes les meufs qu'on blâme (ladies) À toutes celles qu'on condamne, courage aux femmes afghanes Pour elles, la paix j'réclame (belles ladies) Qu'est-ce qu'on ferait là si elles n'étaient pas là (ladies) Est-ce qu'on serait là et on en serait où, là? (ladies) Sans vous ladies (belles ladies) Qu'est-ce qu'on ferait là sans les ladies Pas d'paix, pas d'love sans vous ladies Pas d'vie, pas d'joie sans vous ladies La vie serait trop grise sans vous ladies Qu'est-ce qu'on ferait là sans les ladies Pas d'amour, pas d'enfants sans les ladies Pas d'avenir, de bonheur sans vous ladies On vous doit la vie, merci ladies Ladies, je vous dédie ces mots Je réalise Que je vous crie plus haut Ce qu'il y a de plus beau Qu'est-ce qu'on ferait là sans les ladies Pas d'paix, pas d'love sans vous ladies Pas d'vie, pas d'joie sans vous ladies La vie serait trop grise sans vous ladies Qu'est-ce qu'on ferait là sans les ladies Pas d'amour, pas d'enfants sans les ladies Pas d'avenir, de bonheur sans vous ladies On vous doit la vie, merci ladies

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Chansons d'amour

Ekoué

Ne sortez plus sans votre gilet pare-balles

Ici, il ne s’agira pas de l’une de ces trempées dans le confort des cercles branche-couilles parisiens qui s’octroie le privilège d’écrire et de vivre sur les cendres de cette musique. Il ne s’agira pas non plus de l’énième constat pseudo-contestataire propre aux éditos de la presse torchon, du genre le rap va mal, c’est à cause du rap lui-même. Enfin, il ne s’agira pas d’excuser la médiocrité de bon nombre de Mc’s et concepteurs prétextant l’auto-production et l’indépendance comme un gage de qualité incontestable leur assurant une pérennité et un crédit sans faille. Non, il s’agira d’une déclaration de guerre en bonne et due forme. Retourneurs de veste, prostituées du rap business, directeurs de programmation cocaïnomanes… un conseil, ne sortez plus sans votre gilet pare-balles ! Qui sont les zoulous ? Les acteurs d’une culture hip-hop défunte sodomisés par le rêve américain ou des crevards en Air Max et jeans serrés qui s’efforcent à se rendre plus caricaturaux que leur propre caricature ? Les premiers arguent sans cesse le poncif usé du parfait faux derche : à défaut de nous prouver implicitement l’authenticité de leur démarche. De la bouche d’un consommateur, cela ne révèle qu’une mentalité d’oncle Tom bien assumé mais, de la part d’un rappeur, ce diagnostic devient plus inquiétant. Le véritable talent est de savoir déceler où il se trouve ! Mais une chose est sûre : une pâle copie reste une pâle copie, un suceur reste un suceur, bref une balance reste une balance. Les seconds exhument le fantasme du plus cramé des banlieusards (même après des centaines de milliers de disques vendus). Apparemment bien encroûtés dans le cul de Skyrock et consorts, ces derniers aimeraient nous faire croire que la pure loi du bitume les assomme quotidiennement. Mythomanes chroniqueurs imbibés de Vodka et asphyxiés au teu-shi, une fois au bercail, la seule réalité qui semble vous coller au froc est celle du racket, des mises à l’amende, des insultes, bref de quoi vous contraindre à déserter le tié-kar et mieux vous enfoncer dans les limbes du show-biz. L’euphorie de 98 à 2001 s’estompe, les productions se mordent la queue, les majors se débarrassent de leurs brebis galeuses et les se bousculent à la porte du grand des ondes hertziennes (Laurent de son prénom) pour ramasser les dernières miettes qu’il daigne leur laisser. Même le proxénétisme le plus outrancier a ses limites. Après s’être approprié l’essence d’une culture issue de ces quartiers où ils ne foutront jamais les pieds, le directeur des programmes de Skyrock et l’autre pédale d’animateur de Planète Rap ont, pour une fois, des raisons valables de fuir les concerts et les soirées qu’ils organisent. La rue (la vraie) les rançonnera jusqu’au trou de balle en les traquant jusque dans leurs chaumières. Combien de jeunes en échec scolaire préfère passer sur Skyrock en niant l’utilité de ces diplômes qui leur assureront au moins une certaine reconnaissance sociale ? trop, beaucoup trop ! Les premiers sur le rap devront bientôt assumer les carnages commis durant ces cinq dernières années auprès d’un public . Montrer du doigts les responsables à l’échelle de l’industrie du disque, les provoquer violemment jusqu’à la confrontation physique, pourrir la vie des qui ont grassement profité de cet état de fait, en cette période de récession, demeure de toute évidence l’exercice le plus valorisant et prochainement le plus lucratif.

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Egotrip/Méta-rap

Fuzati

Freestyle Générations

Pour tous les gens qui ne m'aiment pas, ceci est pour vous... C'est le Klub des Loosers C'est Fuzati et Orgasmic le Toxicologue C'est le suicide de l'overdose Ohh ! Une instru ! Un petit souvenir, rappelez-vous... L'antre de la folie, c'était bien Y a des pingouins ou des crabes, leur vie sexuelle est mieux que la mienne J'ai pas de meuf, et si elle te saoule, est-ce que tu peux me prêter la tienne ? Faut faire un geste pour moi, faire un Fuzatithon Mais c'est toujours les mêmes mots qui me reviennent, Fuzati t'es Juste un type voué à la chute comme une grosse paire de seins C'est toujours les mêmes qu'ont tout et moi j'en ai marre de ça J’ai dit : "Je veux du sexe", elle m’a fait : "Attends, je me sens pas prête maintenant" D’accord je veux bien être patient "Mais t’as 30 ans" Me saoule pas parce que je suis qu’un looser J’essaie juste d’être un peu meilleur J'traine avec des types, du soir au matin Ma vie c'est un fantasme de dep’ Mais pourtant j'en suis pas un De façons je sais que je vais couler dès ma sortie comme le "Titanic" J'ai pas de meufs et j'ai pas de potes Qu'est-ce que tu veux que j'ai un public ? C'est très triste quand même... rappelez-vous, c'était il y a un an et demi, c'était bien... Avec Orgasmic le Toxicologue Lalalala... J'attends que le disque se cale En attendant, je fais des dédicaces à tous les gens qui ne m'aiment pas Moi je vous aime, parce que vous ne m'aimez pas Et maintenant les vraies choses On entend rien... C'est aussi ça le hip-hop indépendant ! Soutenez le hip-hop indépendant ! On entend rien, on rappe accapella comme au Batofar quand les balances sont mal faites C'est Fuzati, il ne prend pas des amphétamines Le matin, il prend des vitamines pour être toujours en forme Et comme Le Monde il t'informe de tous les faits divers, alors c'est plus comme Le Parisien Tu connais ce sandwich où on met du beurre et aussi du pain et qui coûte très cher quand tu l'achètes dans le 16e arrondissement ? C'est Fuzati, c'est un agrandissement de toutes ces choses horribles comme La natalité, comme la fécondité Je dédicace ce texte pour tous les MC's que je vais croiser un jour... Ah non ! Ce n'est pas parce que tu rappes et que moi aussi que je vais être obliger de parler avec toi Tu es déçu ? Peut-être espérais-tu qu'un jour nous deviendrions amis ? Que nous courrions ensemble tous les deux main dans la main dans une prairie ? Après nous nous roulions dans l'herbe ensemble au ralenti Avec une pâquerette dans la bouche, tu m'aurais trouvé sexy En fait, je crois surtout que t'espérais qu'on traîne ensemble à Châtelet en tisant des Despé', tout en parlant d'un jean Maurice Malone Comparable à un autre jean Maurice Malone Lui-même comparable à des centaines d'autres jeans Maurice Malone Vu qu'on trouve que ça dans les boutiques Non ! Je ne suis pas quelqu'un de très sympathique Et comme Kool Keith j'ai envie de te dire : << Leave me alone >> Afin que tu comprennes que je maîtrise aussi bien la haine envers chaque représentant de l'espèce humaine que la langue de Shakespeare Qui n'est autre que l'anglais Tu avais compris ? En fait, tu es intelligent Au fait, j'ai écouté ce que tu fais, c'est nul ! Allez viens, on ne fait pas de morceau ensemble et je n'apparais pas sur ta tape ! Dans le rap, je n'aime que les gens qui disent que le Klub des Loosers, ce n'est même pas du rap parce qu'eux au moins me laissent tranquille Je rappe ces quelques rimes avec amour Pour tous les futurs MC's que je croiserais un jour, j'ai ce message : Ne me parlez pas ! Ne me parlez pas ! Je suis déjà mort Sens cette odeur de chair en décomposition Je suis déjà mort J'aimerais bien que les auditeurs m'envoient du Doliprane parce que j'ai mal à la tête Et des seringues neuves pour Orgasmic, ce serait bien aussi C'est juste le Klub des Loosers Pour sodomiser ta meuf, utilise de la margarine Lessieur Même si ça altère le corps du préservatif parce que c'est un corps gras En même temps, ta meuf aussi, c'est un éspèce de corps gras Rapport à sa cellulite C'est juste le Klub des Loosers C'est juste Fuzati et Orgasmic le Toxicologue C'est le suicide et l'overdose qui viennent dans ta maison à travers la radio C'est merveilleux K comme : Kassandra est une magnifique yougoslave âgée d'à peine 17 ans contrainte à la prostitution si elle éspère pouvoir un jour récuperer son passport Ce genre de choses, c'est révoltant En même temps, quand je sais que je peux me faire sucer pour 5 keus, je ne dis pas nan L comme : la vie ne cesse de me prouver à chaque nouvelle minute sa bissexualité En effet, que tu sois muni d'un pénis ou d'un vagin, cela ne change rien pour elle, elle finit par te baiser U comme : uppercut parce que mes rimes sont des coups de poings Un MC qui avait ce genre de phases voulait que nous fassions un morceau ensemble, je lui ai dis "appele-moi !" Maintenant, quand mon téléphone sonne, j'ai peur, je ne réponds pas B comme : "Bon ben Fuzati tu rappes ?" D'accord ! Mais c'est nul, je sais, alors je fais semblant de rapper Personne n'avait remarqué Tu es le premier D comme : dédicace à TTC, L'Atelier, La Caution, Triptik, Buscemi, Nemanja, DJ ??? ou Clément la kangourou malicieux, nan D comme : dédicace à personne parce qu'en fait je déteste tout le monde E comme : "Eh viens voir !", nan, je n'ai pas de cigarettes Parce que je n'ai pas un franc, parce que je n'ai pas d'amis, parce que je n'ai pas de vie sexuelle, parce que je n'ai pas d'espoir en la vie, par contre j'ai plein d'amertume, on partage ? S comme : Sida, tu ne l'as pas ? Moi j'ai pleins de plans ! Il suffit de faire confiance à la première fille te disant qu'entre toi et elle la relation est vraiment trop magique, pour que vous puissiez vous permettre de la gacher dans du plastique Tu verras, quand tes anticorps disparaissent, c'est trop magique ! L comme : libélule. Voilà O comme : où sont mes chaussettes rouges avec Pluto et Minnie ? Je ne sais pas où elles sont mais je les sens d'ici O comme je viens de faire une phase avec cette lettre qui était pourrie alors je ne vais pas la recommencer, je suis un wack MC S comme : syndrome de la déprime post-éjaculatoire lorsque tu t'aperçois que 99% de tes spermatoizoides échouent lamentablement dans des mouchoirs C'est pour cette raison que je n'arrête pas de me masturber Je compte égorger le prochain type qui dira que je suis perturbé E comme : Et c'est ainsi que notre jeune héros se rendit compte que sa femme était en réalité sa soeur Par conséquent, il était à la fois l'oncle et le père de ses propres enfants Je crois que pour raconter de belles histoires, j'ai trop de talent C'est interessant R comme : résidu de capote percé Merci Tido Bermann ! Mais là ce sera R comme retourne d'où tu viens Fuzati J'aimerais bien Mais l'utérus de ma mère est décidemment beaucoup trop petit S comme : suite de ces choses bizarres dans l'album du Klub des Loosers qui sortira au mois de novembre en CDR Un album sûrement posthume, je risque de me jeter sous le RER C'est juste le Klub des Loosers K.L.U.B et pleins d'autres lettres C'est quand même un petit peu mieux que A.K.H... Alors il faut que je continue... Bizarrement, le Klub des Loosers semble plaire à quelques personnes disant apprécier mon sens de l'autodérision Je me demande ce qu'ils diront en apprenant que mon corps pourrit lentement à une corde, ça c'est mon sens de l'autopendaison Malgré mes lunettes, j'ai peur que les corbeaux viennent manger mes yeux Quelque part c'est mieux Je n'aurai plus à supporter la vision de toutes vos têtes En même temps, on ne voit plus lorsqu'on est mort Ce que je dis n'a pas de sens, ce qui ne m'empêche pas d'être gentil Depuis ma naissance, je voulais trouver l'amour J'ai cherché partout Dans la poubelle de ma voisine où des restes de paëlla cotoyaient des Tampax usagés, mais il n'y était pas À l'intérieur de ce canard Que j'avais ouvert pour voir Comment c'est dedans un canard Mais il n'y était pas Pas plus qu'au fond de mon paquet de corn-flakes où il n'y avait qu'un lutin en plastique vert, je l'avais déjà en double J'étais triste, très triste, déprimé En regardant vers l'horizon, j'ai vu ma joie qui s'enfuyait J'ai dis: "reviens !" Elle m'a fait: "dégage !" Dès lors, le monde m'apparaissait comme un livre interminable Tous les jours, j'ai souhaité en arriver aux dernières pages Mais un jour, devant une fille, je me suis senti tout bizarre Le soir, en pensant à elle, je me sentais tellement bizarre que je croyais être amoureux Je voulais qu'on me félicite Mais les médecins ont dit que j'avais juste l'apendicite En m'ôtant cette partie de mon corps, ils ne se doutaient pas qu'ils m'ôtaient également l'espoir de pouvoir trouver le bonheur car parait-il l'amour peut introduire à lui Je m'en fiche maintenant, à part le dernier épisode de Beverly Hills, je glande la journée, je n'attends rien de cette vie Ce qui n'est pas trop grave, je pense pouvoir trouver un moyen de mettre un terme définitif à tout sentiment d'ennui Fuzati, Orgasmic le Toxicologue, DJ Detect Le gendre idéal pour toutes les femmes à marier... Orgasmic le Toxicologue avec son rhume... Aurevoir les gens...

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Rap poétique

James Delleck

Mais c’est qui?

C'est qui? James Delleck C'est qui? L'électron libre qui court-circuite les circuits C'est qui? C'est celui qui place des mines sur maxi C'est qui? Je suis l'enfant de Vitry, fou insoumis C'est qui? Delleck c'est qui? C'est qui? C'est le chevelu au brassard de MC C'est qui? J'suis sain de corps et diable d'esprit C'est qui? Noble et incompris tel un poème en sanskrit C'est qui? C'est moi, c'est qui? James Delleck J'ai pas de tenue d'apparat pour paraphraser le perfect J'suis juste d'apparence clean quand j'place mon pugilat de rimes Certain me hait parce que je fous les vumètres dans l'rouge Mais si c'est si nase, pourquoi t'as la tête qui bouge? À coup de flow syncopé, coté, mon attaque en haute technologie J'place ma tessiture sur rythme illogique Parfois provoc', mais jamais vulgaire Comme un Slim Shady qui traite sa reum Ou comme une tass' qui traîne une haleine de rhum J'suis le petit du dessous qui compte comme une rumeur Avec le verbe pour vice, mixé dans les fracas de sampler Je resserre l'étau sur notre air vicié Pour rendre les vues d'l'esprit plus lourds qu'les métaux précieux C'est qui? L'électron libre qui court-circuite les circuits C'est qui? C'est celui qui place des mines sur maxi C'est qui? Je suis l'enfant de Vitry, fou insoumis C'est qui? Delleck c'est qui? C'est qui? C'est le chevelu au brassard de MC C'est qui? J'suis sain de corps et diable d'esprit C'est qui? Noble et incompris tel un poème en sanskrit C'est qui? C'est moi, c'est qui? James Delleck Face à toutes ces fientes qui veulent que le hip-hop se gaspille Je me dresse, fais remonter la soliste dans un concert gospel J'suis pas à la mode que j'entends sur les FM Et pas ces beaufs, qu'un slogan du FN mixé aux infos d'TF1 Alors jusqu'au bout d'la dignité, je puise la source Pour que l'auditeur ne s'transforme pas en gnou perdu en brousse Sur les fausses loops de faux MC Alors les gens m'jugent rebelle comme le bio face à l'OMC J'suis celui qui pète leurs formats Et franchit franchement jusqu'aux frontières de c'qu'ils ont décrété possible Descendant du bonobo de M, j'balance de l'anti-lobotomie Pour transformer la foule en peuple C'est qui? L'électron libre qui court-circuite les circuits C'est qui? C'est celui qui place des mines sur maxi C'est qui? Je suis l'enfant de Vitry, fou insoumis C'est qui? Delleck c'est qui? C'est qui? C'est le chevelu au brassard de MC C'est qui? J'suis sain de corps et diable d'esprit C'est qui? Noble et incompris tel un poème en sanskrit C'est qui? C'est moi, c'est qui? James Delleck

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Egotrip/Méta-rap

James Delleck

Antéchrist

Il a compris qu'il était dans un hôpital ? Je crois pas qu'il ait compris là, parce qu'apparemment c'est un patient qui a de graves troubles de la personnalité. Il parle toujours à la première personne du pluriel, "nous sommes là", "nous ne prendrons pas le traitement", nous on sait pas combien ils sont mais apparemment il est pas seul… Ma perception altérée, j'entrevois la porte blanche De la cellule capitonnée Il pleut, nous sommes dimanche Rien ne change L'autre moi me noie dans des obscurs méandres Alors je reste constamment dangereux comme la braise sous la cendre Encore aujourd'hui, victime de pulsions inouïes Une funeste amabilité, j'ai arraché l'oreille du psy Par le conduit d'air s'échappe une odeur familière Qui me plonge dans mon enfance noircie par la colère Nouveau-né, j'étais déjà dans divers faits divers Dix étages dévalés d'un coup, jeté au vide-ordures par ma mère Perturbée, elle dit avoir mis au monde un serpent Mais pour notre malheur à tous, je suis vivant Maintenant, la résonance macabre des portes métalliques Rythme mes jours glauques comme une vieille devant Derrick Alors je vagabonde du regard en état psychotique Et m'amuse même d'une mouche et de son vol chaotique Je me sens comme un instrument désaccordé Le mal n'a de cesse de me décharner L'œil hagard, je survis dans ma carcasse livide Pendant que l'ombre du silence éblouit mes journées vides Je vois qu'il a été incohérent donc à l'état de Dieu, il alterne entre mutisme et imprécations mystiques Apparemment c'est quelqu'un qui a déjà tué Semble-t-il, enfin semble-t-il, non, pas semble-t-il, sûr Retenu derrière le miroir opaque de la démence Les neuroleptiques en camisole chimique maintiennent mon errance Enfoui dans un corps aux réactions plus que brutales Je fais et sculpte mon destin dans la matière fécale Même les prêtres de tous bords m'ont inondé de prières Mais comme un trou noir j'ai englouti la lumière J'essaie d'apprivoiser ce qui me ronge, c'est fou Quand je crie à l'aide, mon corps ne donne que des coups Le démon qui me hante m'a presque remplacé Et passe sous silence le peu qu'il me reste de pensée Otage et non victime de troubles mentaux La science ne conclut qu'à la perturbation des circuits neuronaux C'est anormal Mais quelle formidable impression d'exister en étant la main du mal Avez-vous déjà éclaté un œsophage avec une branche Ou senti craquer la cage thoracique d'un petit ange Ou tout simplement écouté un pouls ralentir puis disparaître Moi personne ne m'a aimé alors pourquoi devrais-je aimer les autres Tous m'appellent l'Antéchrist mais je ne suis que l'apôtre Je crée le deuil en arrachant les vies, demain peut-être la tienne Et j'ai les ongles noirs, du sang séché par la haine Moi je sais que, je peux dire que tous les patients qui sortent d'ici, moi je les considère toujours comme dangereux, on peut pas dire que du jour au lendemain, après six mois Ils resteront dangereux même si ils quittent cette unité Pour moi, il y a toujours un risque Ça fait peur ce que vous dites, mais cette réinsertion elle va se faire, du coup, au pris de nouvelles victimes si il rechute C'est vrai que c'est le risque (ha ha ha)

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Rap poétique

James Delleck

Radio libre

C'est Delleck, le leader d'ceux qu'en ont marre Mon armée c'est vous et tous ceux qui veulent encore y croire En pirate des ondes, je place mes bombes vocales Pendant qu'les snipers m'cherchent dans leurs focales Bancal à souhait, sur rythme anti-clean J'resterai MC, gourou fou comme Aphex Twin Si vous m'coupez, j'fais tout péter J'ai une ceinture de D.A.T. explosive, de quoi faire sauter les fêtards Y a trop de merde sur mégahertz, putain l'rap est mourant Alors j'fous des mégas d'ram pour mes beats contre-courant Je veux toujours qu'ça booste dans les boomers Bosse pour faire péter le son et le léguer à nos gosses J'ai du flow dans l'accent, l'expression en dit long sur mon compte Sais éveiller l'intérêt qui me botte, comme de mêler l'utile et l'agréable J'suis là pour bénir l'oracle d'une prophétie prescrite par les anciens Lancelot du mic braquant sous musical circus Quel fantastique spécimen rap XXX à puce Moi c'est le Jouage, écrit comme ça se prononce J'ai l'don d'voir tout donc profitons-en, XXX notre jargon Ce n'est pas très complexe de comprendre mon sens Sur le net j'en ai fait un jeu-réponses pour gagner des millions C'est une combinaison attractive donc tout bénéf Duo de MC deux fois le Jouage et Delleck En radio libre, comme sur Nova d'antan Entends l'écho d'l'attentat C'est James Delleck et Hustla En radio libre, comme sur Nova d'antan Entends l'écho d'l'attentat J'aurais voulu être l'artiste qui met fin à sa détresse Le Jouage optimiste dit que XXX partout dans mes scripts Dans mes brouillons calligraphes la source de mes nectars Fleurissent les ébauches de mes pensées Des grailleurs de pages blanches J'suis une agence matrimoniale qui marie textes et instrus Le dire c'est énoncer l'critère de ma bataille L'idéal c'est quand le cohérent sonne doux à mon oreille Comme le chant d'une charnelle jouissant d'un fort potentiel C'est comme de rouler en Lexus Que mes ex me sucent Luxure en bonus, sur fond de paresse en plus C'est qu'on va nous prendre pour des fous ma parole T'façon on est venus envahir le show à coup de micro Comme pour le champ magnétique j'ai d'la résonance Même en stéréo c'qui donne de l'écho à mon rap idéaux Quand j'surfe sur mon tuner radio J'y entends qu'des sons aussi niais que Faudel en promo C'est dingue, même en mixtape, les mecs tapent plus sur des mix style Alors que sur FM c'est naze (Skyrock) Maintenant infiltrés, on fout le feu tous les "ouais fils" Des MC dormeurs juste bons à fumer des spliffs et Contre la World Company, j'ai ma horde de compagnons Pour mener campagne même si c'est pas gagné Libre comme Mel Gibson en guerrier écossais Je signe Delleck à coup d'instrus bien bossées En radio libre, comme sur Nova d'antan Entends l'écho d'l'attentat C'est James Delleck et Hustla En radio libre, comme sur Nova d'antan Entends l'écho d'l'attentat

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Egotrip/Méta-rap

James Delleck

Le sourire

Je me sens bien, en paix avec moi-même J'entends les cris des enfants jouant dans la cour Les feuilles frémissent sur ma fenêtre du huitième Pendant qu'une douce chaleur entre et me parcourt Elle vient, je la sens, j'abandonne C'est le moment, personne ne peut rien y faire Les bruits s'amplifient et petit à petit résonnent Je me fonds dans la lumière qui embaume l'air Les miens m'entourent alors de leur tristesse Mais 87 ans déjà que je suis né Si évidentes, toutes les réponses m'apparaissent Dans un moment magique d'une intense légèreté Mon petit-fils me murmure "pas maintenant" Mais tu comprends que je ne peux rien Profite, sans vouloir trop vite devenir grand Belle est l'insouciance quand on ne pense au lendemain Les derniers grains du sablier se sont écoulés Alors je me sens voler au-dessus de nous Et même si cette longue route m'a fatigué Prenez, mon dernier sourire est pour vous

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Rap poétique

James Delleck

Aère

Bonjour Numéro 7-4-3-e-v-e Il est sept heures, météo Couvert, taux de pollution, orange Rayons UV nocifs Bonne journée! Faut s'aérer Faut qu'on s'aère Je ressens que je me transforme en un être informe Mi-homme, mi-abonné pour vivre leurs normes Ils fabriquent toujours plus de dingues que de psychologues Si je suis poli dans le bus, on me traite de scientologue Les anxieux prennent moins de repos, oui plus d'anxiolytiques Remède d'un peuple aux grandes éthiques, tu vois Et les parents gueulent sur des Brian et des Cricket Les ploucs se reproduisent mieux que les acariens sur les moquettes Pendant que les mômes énervent leurs Pokémon Nous on attend la retraite pour profiter de ceux qu'on aime J'entends dire que le progrès sera là plus tôt Putain, on est loin d'une feuille qui ride la surface de l'eau Faut que je laisse les traces et les frasques des hommes Noyées sous les aléas d'notre ère Faut qu'j'm'aère (Faut s'aérer) Faut qu'j'lâche l'angoisse et le stress de nos âmes Aveuglé par des strates de lumière Faut qu'j'm'aère (Faut s'aérer) Tous être en pole sans jouer la bonne course Avec pour chacun son rôle et éviter d'être sans ressource Dans nos villes, on s'invente des poses pathétiques Dans des carrés de verdure aux arbustes symétriques Et on s'croise sans s'voir pendant que d'autres boivent pour croire En s'disant "défonce du soir, espoir" La désespérance noircit le regard des filles au mascara trop marqué Parquées dans leur survèt de marque On empoisonne nos fleuves avec autant de scrupules Qu'un tanker qui dégaze dans le crépuscule Alors j'm'aère par la fenêtre mais j'vois l'béton J'crois qu'j'suis sur la liste bannie des urbanistes butés Même dans mon sofa ça décolle quand j'zappe Vu qu'la pensée unique s'étale sur mon écran plat Convertir la raison peut sembler insensé Mais méfiance, 2001, déjà l'avenir a commencé Faut que je laisse les traces et les frasques des hommes Noyées sous les aléas d'notre ère Faut qu'j'm'aère (Faut s'aérer) Faut qu'j'lâche l'angoisse et le stress de nos âmes Aveuglé par des strates de lumière Faut qu'j'm'aère (Faut s'aérer)

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Rap poétique

Joey Starr

Gaz-L

Jaguar Gorgone aka JoeyStarr Tous les lascars On a tant besoin de ce parfum de femelle Trouve-moi une gazelle Trouve une femelle, un soleil Un salut pour un mec perdu par l'abus de solitude Un guide complice avec qui je glisse Ma complice en tous points C'est pas si facile, c'est pas si évident Mais j'attends Car j'ai tant à donner Et veux m'adonner Sans retenue A corps perdu pour être son élu Comme une hallu, je veux vivre dans le coton Je veux vivre une passion Mais bon l'espoir fait vivre Et rend con Conscient ou pas, ça me réduit De fantasmer de ça, de pas palper ça Je flippe fort tellement j'y crois Trouve-moi une gazelle Une sirène à serrer si fort On a tant besoin de ce parfum de femelle Trouve-moi une gazelle, ce soleil Ce salut à serrer si fort Avant que le ciel nous rappelle Trouve-toi une gazelle Un truc qui apaise tes querelles Qui règne, qui trône, qui brille Comme le ferait une reine Trouve-toi le filin, c'est le filin qui a l'feeling et finalement Qui fait que le temps s'arrête tout le temps Trouve-toi, cherche-toi ce bout de soleil, ce pot de miel Qui met tes sens en éveil Quand sa voix sonne à tes oreilles Prouves-nous que t'as pas le coeur froid Qu'on puisse croire en toi Tout le monde a besoin de ça, tu sais ça Trouve-toi cette parcelle qui fera Qu'avant que le ciel nous rappelle T'auras cette sensation d'embrasser la vie Tel le nouveau-né Ouvre-toi et vas-y, vis Valorise à ta guise l'instant présent, c'est de mise Si les coeurs sont si froids C'est que l'époque se prête à ça C'est le risque qu'une décennie glisse Sans amour, sans affection En guise de sécurité au profit d'un conditionnement insensé Te refermes pas sur toi Même faut que tu le fasses en tandem On a tous besoin d'elle Gars t'as besoin de ça Histoire d'équilibre, on manque de sensations Ouvre-toi, imprègne-toi laisse vibrer ta fibre L'attrait c'est qu'on ne sait jamais Quelle dimension le temps nous promet Mais est-ce que l'incertitude peut durer Faut transiger, apprendre à gérer Car pour aimer Faut déjà s'aimer !

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