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LRFAF

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Octobre Rouge

Trou noir

J'vis parmi les engreneurs Les gardiens d'halls, les cramés, les acteurs Qui jouent mal leur rôle Le pire, c'est qu'on s'habitue, on s'adapte Là où j'habite, la rue t'adopte Elle écoute, c'est l'béton qu'j'aime Marcher dans Paris la nuit, seul sans personne La ville vit en moi comme un piercing L'avenue d'Flandre, ses méandres et ses parkings Ceux qui y tremblent en y entrant comme sous attaque de Parkinson Les mômes rôdent avec la mort sous leur parka S'affrontent dans l'parc, s'réconfortent dans l'herbe Oublient qu'leur vie est loin du but comme un air-ball Pour l'atterrissage, y a pas d'airbag L'ogive est sonore, fais gaffe aux bouts d'verre J'explose un truc tout vert et rappe à cœur ouvert Afin qu'on s'remémore les regrets, les remords Qu'on traîne tous comme une remorque Octobre haut-parleurs, zone sacrifiée Pas d'compliments d'beaux parleurs, films falsifiés Même le greffier censure ma bouche de piment Ils veulent me greffer au béton, aux vagues de ciment Nager la brasse, c'est inné J'dérive depuis la Guinée, déraciné Sur la ligne de front, la ligne sismique Un traumatisme, disent-ils, d'être des tis-mé Dans un monde noir poussé à la haine sur l'Blanc Jusqu'à haïr toute ressemblance J'avais l'arme au poing et l'insolence J'aimais l'harmonie des cris qui déchirent l'silence L'essentiel ici, c'est d'rester objectif Pas mélanger l'partage et l'viol collectif J'suis increvable, comme concept braquer une Rolex Tire-moi en pleine tête et j'fais un come-back comme Relax J'suis l'Che, ils m'font passer pour l'Sheitan J'guide ceux qui cherchent la chaleur dans les carabines Chez les sœurs qui attendent à quatre dans une cabine Pas d'ronds, trop d'patrouilles, y a pas d'progrès La banque répond pas moyen pour le gros prêt Et j'serre les poings quand l'patron est trop près L'son dégueule des vitres, j'suis pas des vôtres J'm'en fous d'la politique, y pas d'électorat Ça fait longtemps qu'une bombe a emporté le rectorat À huit heures, l'shit agresse déjà ton odorat Musiques du bled, raï, salsa, notes de kora Le biz n'est plus scred, les journaux citent la Camorra Chez moi, pas d'fleurs, plus d'livreur d'Interflora Les seules graines qui poussent sur l'béton c'est d'la mort-aux-rats Les familles s'réfugient dans la Bible, Coran, Torah Prient pour leurs filles, Laura, Nora, Déborah On sait qu'trop peu d'gars arrivent jusqu'au doctorat Scars-la, lers-dea, voici l'auditorat Dans mon trou noir

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Rap conscient

Octobre Rouge

Malgré tout j’l’m

Même en sachant que tout fout l'camp, malgré tout j'l'aime mon ghetto Avec son boucan quand ça s'canne au couteau Ses prix coûtants si tu cherches zeb ou bedo Dans des halls en piteux état, plus tristes que des hôpitaux Dans c'souk, en permanence, tu trouves crack et xe-to Ces couples en vacances qui s'font dépouiller au bonneteau Malgré tout j'l'aime mon ghetto Avec ses flics qui veulent qu'on pique nos pits chez l'véto Ses trafics illicites, ses pickpockets dans l'métro Ces jeunes qui vendent du shit ont plus des dents, mais des crocs Malgré tous ses problèmes j'aime ses ambiances Chaque soir, son incessant bal au son d'ambulances Ses braquages d'épicerie, ses taxis-baskets Mon enfer, un paradis où tout s'vend, tout s'achète Sexe, hasch et barrettes, sache que l'biz rien n'l'arrête C'est l'seul truc qu'on connaisse, on s'en branle de leurs CRS Malgré tout j'l'aime cet endroit Où tous en proie aux forces de l'ordre, on s'en sort sans emploi J'aime sa merde, ses lumières, son amertume, sa Lune Ses mille et une façons d'faire des tunes sans études Ses taudis, ses rues qu'on dit maudites Ses centaines d'MC armés d'un bic et d'un gros beat Serais-tu capable de survivre dans mon ghetto Pas sûr qu'tu trouves ta place dans ce ghetto Matos lé-vo, serrage par la lice-po Mais malgré tous ses blèmes-pro, putain j'aime trop mon ghetto Je suis qu'avec des Nègres et des Arabes, rien à foutre du reste J'aime cette atmosphère, Barbès Puisqu'on nous a mis dans la même sphère Le business en fait ne tourne qu'entre frères Le quotidien, tout quartier ou toute tess sait Parades incessantes d'cars d'CRS Y a du serrage dans l'air alors serre les fesses Car c'soir, ça va chier sec dans c'ghetto Quand les flics te guettent au coin, pendant que ton joint tu jettes au loin Ou qu'une zette chaude comme la braise te mette au parfum Parfois, rien n'va, rien n'vient À part la came, les tox et leurs seringues La BAC, les colboc et leurs flingues Sans hâte négro, calte vite avant qu'ils t'épinglent Putain, on vit dans une vraie jungle de cinglés Comment t'expliquer c'que c'est qu'une descente Attends pas pour comprendre qu'un schmitt te descende Ghetto dégueu, trop d'armes, trop d'drames Plus d'larmes pour rer-pleu J'ai d'l'amour pour le ghetto dès qu'j'peux m'gaver, ger-man l'zeyo Sans m'gêner, à vau-l'eau XXX les mauvais XXX où aller pour 100 g Bédo ou gun sous l'gilet en taule J'ai trop la gaule dès qu'les flics font l'deuil d'un des leurs Dès qu'j'froisse à trois-cents à l'heure et XXX tass' yo à l'œil au tel-hô Accueil ghetto dès qu'ça lé-rou l'blunt, nigga XXX devant l'hall C'est c'que j'ai même tout dans l'ghetto, tonton faut t'té-je Ou fermer l'verrou si t'as pas l'vécu ni l'vrai crew, yo Serais-tu capable de survivre dans mon ghetto Pas sûr qu'tu trouves ta place dans ce ghetto Matos lé-vo, serrage par la lice-po Mais malgré tous ses blèmes-pro, putain j'aime trop mon ghetto Mon quartier j'l'aime malgré ses frictions Ses histoires qui semblent être des fictions J'le déteste pour ses contradictions Un contrat d'édition n'sort pas un gars de la dèche Vu qu'il vient de s'acheter cinq joggings peau d'pêche C'est le ghetto-taspech Là où ça donne un style quand tu boites Là où les halls sont tous des squats Où les conducteurs téléphonent d'la main droite Dans ma zone, faut trois chaînes pour ton VTT On cotise à trois ou quatre pour ber-flam en Audi TT Nokia, hi-fi, pe-sa, tout tombe du camion Les vils-ci te guettent du plus haut des balcons Les frontières des tess sont sensibles comme les Balkans Malgré tout j'l'aime, oui M'sieur Surtout à minuit, en chien de massage J'aime ses rues sans lumière, ses cerbères armés d'massues Au pied de ses réverbères niqués à coup d'pierres Ses tass' indécentes, ses odeurs d'grecs-frites Ses incessantes rondes de break avec quatre flics Mon ghetto j'l'aime même s'il a trop d'ego On inscrit son chiffre sur nos shirts-T Pour défendre son honneur, les petits sortent les métaux Ghetto, ghetto Serais-tu capable de survivre dans mon ghetto Pas sûr qu'tu trouves ta place dans ce ghetto Matos lé-vo, serrage par la lice-po Mais malgré tous ses blèmes-pro, putain j'aime trop mon ghetto

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Rap conscient

Octobre Rouge

O.t.l.o.

Si si C'est Big Dez' Grain d'Caf Viens dans mon tel-ho Y a celles qu'tu baises juste pour voir et qu'tu quittes quand s'lève le jour Et celle qu'tu vois chaque soir, pas juste pour faire l'amour Pour les premières, y a Dez', gérant d'tel-ho Il m'fait des réducs tellement j'serre des uc en lots J'suis l'séducteur, sans romance Concentré sur ta chatte c'est réducteur mais c'est bon quand ça commence Mon sexe prend son essor Vas-y gal fais souffrir les ressorts À té-cô c'est pas ton reup qui dort Moi j'évite les Formule 1 Où on croit qu'on partouze tant les murs sont fins Quand j'investis, faut qu'j'rentabilise T'es de-chau, ça tombe bien, moi j'suis l'chalumeau J'attaque si souvent qu'elles croient qu'sous l'lit, j'ai un jumeau Grosse libido, pas d'bide au lit Baise bédo baise bédo, on quitte la chambre à midi Viens dans mon tel-ho J'ai arrêté d'faire ça dans les espaces verts Derrière les portes cochères Sur les banquettes arrière Dans les caves en hiver Pas d'méli-mélo Dez' est réglo, j'préfère tel-hi-tel-ho Chaque soir l'hôtel est plein, tu peux en déduire Paname est plein d'tass' faciles à séduire Sois juste prêt à voire ta liasse vite réduire J'suis l'exception, ils connaissent mon nom à la réception (Grain d'Caf) J'ai une suite dispo vingt-quatre sur sept Qu'abrite toutes celles que j'attrape en 2-4-7 Un poste pour mes cassettes, afin qu'j'donne dans l'ambiance Et j'te laisse un faux numéro si tu veux qu'on s'fiance Ça évite celles qui dès l'premier matin, managent ta vie, font l'ménage Déclarent "faudrait qu'j'me marie à mon âge" Celles qui ont l'vice latent, du style "t'es en retard, va-t-en" J'fais la grasse, j't'attends, au retour, gros guet-apens Celles qui m'réveillent en sursaut quand j'squatte chez elles "Y a mon mari qui arrive, j'reconnais l'bruit d'son diesel" Pour toutes ces raisons, plus d'méli-mélo (non) Moi c'que j'préfère c'est l'tel-hi-tel-ho J'ai arrêté d'faire ça dans les espaces verts Derrière les portes cochères Sur les banquettes arrière Dans les caves en hiver Pas d'méli-mélo Dez' est réglo, j'préfère tel-hi-tel-ho J'ai les mains sur le comptoir, Messieurs-Dames bonsoir Désolé mais c'est complet comme chaque soir Hôtel triple X, au 6-9 rue d'la luxure Sponso les Manix et les putes sur commande Forfait à la demande car pour les gang-bangs Des prix d'gros pour les grandes bandes Queue devant le peep-show Où les Mista, tous les one-minute-man Derrière leur vitre, fichtre J'ouvre la réception, je filtre Ici ça défile trop (ça tire dans tous les sens comme au ball-trap) Tu payes cash, eh c'est ça l'trip Viens (viens), viens (viens), viens (viens) dans mon tel-ho Hello, Big Dez' au téléphone tainp sous le bureau Chérie, t'aimes le sirop, avale aussitôt Ici on voit tout, des boss et leurs secrétaires Des flics et leurs travestis Les maris fidèles et les amantes de la rue Saint-Denis Mais y a toujours d'la place pour les amis qui passent Demande à Grain d'Caf Suite de luxe classe, sexe palace Hélas, c'soir c'est complet y a plus d'place J'ai arrêté d'faire ça dans les espaces verts Derrière les portes cochères Sur les banquettes arrière Dans les caves en hiver Pas d'méli-mélo Dez' est réglo, j'préfère tel-hi-tel-ho J'ai arrêté d'faire ça dans les espaces verts J'ai arrêté d'faire ça dans les espaces verts

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Rap coquin

Octobre Rouge

Nos valeurs

L'oseille fournit une maison, pas un foyer Une position enviable mais pas l'respect T'as une Rolex sertie d'diamants mais t'as jamais l'temps Internet, une bibliothèque sans être un savant Tu peux avoir un lit trois places sans trouver l'sommeil Un studio à un million sans avoir d'oreille Tu connais l'prix du sang mais pas celui d'la vie Tu peux acheter la came mais pas l'oubli Tu peux avoir cinq millions dans une mallette Et crever d'soif devant une machine sans monnaie pour ta cannettе Acheter l'arme mais pas lеs couilles pour tirer Être le boss de ta boîte, quand même t'faire virer Tu peux t'payer un diagnostic, pas la santé Une chatte mais pas son amour Rembourse tes dettes, t'effaceras jamais les erreurs Tu peux corrompre les cerveaux mais pas les cœurs Douzième round JMDee Octobre Rouge Tu peux payer décors mais les gens n'sont pas des acteurs Faut qu'tu l'saches Certaines valeurs valent de l'or Tu peux monnayer les corps sans t'imposer dans leur cœur Faut qu'tu l'saches Certaines valeurs valent de l'or C'est bien beau d'être le premier d'la course Tout compte fait, déclaré dopé, tu passes à côté du trophée La roue tourne Quand t'as plein d'meufs qui t'rôdent autour Juste tu les fourres tour à tour Et ça sans jamais trouver d'l'amour, que d'la mouille Putain gros, t'as du cash à plus quoi savoir en faire Tu t'pavanes dans ta richesse alors qu'au fond tu t'emmerdes Tu l'dis rappeur mais t'as pas d'feeling T'es juste un usurpateur de plus qui rime Eh, t'as une cervelle mais aucune pensée Que des lacunes, mais toi qu'est-ce t'en sais? C'est pas en allant à la salle pousser d'la fonte qu'on devient un bonhomme C'est comme certains mecs qui gonflent leurs pecs Et qui en fait s'avèrent mi-dep mi mastoc Une fois t'as cru baiser l'business et au final ils t'ont ken Car dans cette machinerie t'es qu'une mauvaise pièce qui gêne L'habit fait pas l'man Aujourd'hui tu contrôles, demain j'te croise tu fais la tain-pave sur Paname Tu peux payer décors mais les gens n'sont pas des acteurs Faut qu'tu l'saches Certaines valeurs valent de l'or Tu peux monnayer les corps sans t'imposer dans leur cœur Faut qu'tu l'saches Certaines valeurs valent de l'or T'auras beau t'payer l'avocat T'auras jamais l'juge en face Avoir un compte dans cette banque Et t'faire enfermer dans l'sas De t'faire mettre à l'amende Même si t'as payé ta place T'acheter une grosse allemande Et pourtant t'faire prendre en chasse Pécho quatre kil', pas d'ients-cli pour l'deal Avoir l'matos nécessaire et faire un son d'merde sur XXX T'offrir les meubles mais pas l'appart' pour les mettre Considérer un frère à part et t'apercevoir qu'c'est un traître Payer ton loyer sans l'droit d'squatter dans l'hall Avoir une famille, être clandé, pour ça finir en taule T'acheter ton mis-per, pas la conduite Avoir un super loft aux Abbesses, t'être chié dessus dans l'18 Être chaud pour aller en boîte, te faire recaler Pour ta sape, faire tes courses sans rien per-ta pour qu'à la sortie on t'attrape Produire tes disques mais pas t'acheter l'public Être indépendant, tributaire du SMIC T'en feras des voyages à New York, tu seras jamais cain-ri Corrompre l'arbitre et pourtant t'faire allumer sur un ring Tu peux payer décors mais les gens n'sont pas des acteurs Faut qu'tu l'saches Certaines valeurs valent de l'or Tu peux monnayer les corps sans t'imposer dans leur cœur Faut qu'tu l'saches Certaines valeurs valent de l'or

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Gangsta rap

Psy 4 de la Rime

Jamais j’oublierai - Shan

Jamais J'oublierai Pour mes gens-gens-gens que je représente Pour la ville-ville-ville que je représente D’où je viens-viens-viens crois-tu que je plaisante ? Jamais j’oublierai Jamais j’oublierai les frères F.O.R.D. qui font la fiesta avec la justice, jouent au rodéo C’est comme loué la sauce et Clint Eastwood, au flingue c’est dingue qu’ils se représenteront comme la flamme au J.O Jamais-jamais-jamais j’oublierai les frères aux cartes grises qui m’ont permis de conduire Quand certains clous ont voulu m’crever, ces enfoirés qui ont foirés ne pouvaient pas me sentir Non non, jamais j’oublierai notre dame, la dame sans échec, madame la madre La rose en saison de mes rêves quand le fruit défendu était coincé aux épines du cauchemar devenant bouquet Ces amis qui m’ont tendus la main et, contrairement aux faux dieux, attendaient de moi, non non, rien en retour Les frères des tours qui gardent la foi en Allah, je vous dis la foi en Allah, sans faire de détour Les miséricordieux, en tant que croyant musulman, j’sais d’quoi j’parle, ne me demande pas pourquoi et comment Fuck les Hitler mécréants car tu resteras fidèle car tu sais qu’il existe en chacun de nous... Et tu le sais que jamais j’oublierai Pour tous mes gens, pour ceux qui m’ont aidé En me donnant les clés des portes fermées Pour toutes ces feuilles qui étaient – sur l'arbre du hip-hop et qui sont tombé Quand le vent du bonheur les a ramassées C'est-c'est le Segnor Alonzo qui se donne au maximum Pour que dans mes concerts, venez crier, c’est maximum Et dans ce millé-llénium, j’oublierai pas de remercié ce grand homme Qui m’a appris à rapper sur métronome Jamais j’oublierai ma deuxième mère qui m’a appris ce que je sais dans ce bâtiment entouré de miroirs (Plan d'Aou !) C’est parce que tout ce ressemble, que si c’est réel pour le croire, demande aux frères qui ont été adoptés Il me semblait qu'ensemble nous Pour moi l’assemblée des gars sans genou Cela veut dire qu’on suppliera personne à part Allah pour que la chance sourie On grimace autour de nous Car tes coups de tambours à Dam’s ont remplacés mes battements de cœur désormais Pour toi et les cours du cercle, dormez Pour ceux-là, bien sûr, faut plus qu’vous dormiez Vous savez les gars Beaucoup ont épongé ma sueur pour faire pousser des trèfles à 4 feuilles autour de nous C’est pour ces gars : Ceux qui nous ont quittés trop tôt, ceux qui depuis l’début ont toujours cru en nous C’est pour ces gars : Les nouveaux filons que j’reste bordélique ambulant pour les mêmes mecs d’en bas Yo yo, c’est pour ces gars : Que ma voix de fada fait sourire les gars que la vie à fait baisser les bras Comprend, c’est pour eux, donc pour vous qu’ce morceau est écrit avec un cœur qui bat-bat-bat-bat-bat Car c’est grâce à vous que le petit Saïd est devenu Sopra M’Baba-M’Baba, mec d’en bas-bas-bas Rimes en cargo pour ceux qu’on embarque aux mecs qui rêvent de bagues comme marié au lingot Toi qui roule en taco, mais Drago, Blacko chantent, pas Sopra, go car t’es hyper jeune Écoutez gringos, rêveurs de Merco j’t'le dit cash sans être tango K-Rlos, Don Diego, rien à foutre du magot Vous m’êtes cher, donc pour vous mes textes des lingots Pour mes gens-gens-gens que je représente Pour la ville-ville-ville que je représente D’où je viens-viens-viens crois-tu que je plaisante ? Jamais j’oublierai Pour mes gens-gens-gens que je représente Pour la ville-ville-ville que je représente D’où je viens-viens-viens crois-tu que je plaisante ? Jamais j’oublierai - Et boum, tu t’rappelles le jour où avec Dys on a monté c’putain d’groupe en bois ? (Les boum KDB !) Dys, des souvenirs comme ça t’en trouveras nul part ailleurs même avec Alain Chabat, dis-moi - Moi j’me souviens, fallait mater la tête de Mister Cash quand j’lui ai dit “Entre dans l’groupe, viens” Il est resté bouche bée, comme si le coiffeur lui avait dit qu’il avait raté sa coupe - Et ouais j’me rappelle ce jour ou Cahill il m’avait donnée le rôle du bruiteur de la KDB-B Mania Les “Bigidigidiboum”, Maleztek a fait de moi une vedette comme Redman Fonk, phénoménal - Maintenant qu’on s’fait les aveux dit moi qui à par Dieu, pour qu’ça roule sans pneu, a cru à nos vœux, dis-moi - Y'avait Soly, Hamed, N'cola, Sabine, Le Raid, imagine les remercier pour tout ces mois - De travail intensif, dans les temps bof Respect à s’taff, bon comme du Roastbeef Grosses bises à Sylvie Malherbe et toute son assoc' Et mes 'soss car les galères étaient nocives - On partage le 13ème cercle - Yeah, yeah, et T.P., Mojo, O.P. et respect L’Afro-l'Afro - Mais aussi à toutes nos perfs - Yeah, yeah, à la salle Stéphane sans oublier chez Paco-Paco - Avec qui on est dans le même sac - Yeah, yeah, 45, Asken, Nouveau filon, Mino-Mino - Pour ceux qui ont mis Chirage en cage - Yeah, yeah, pour qu'les frères ne cessent de refréner a coups d’pénos Peine à ce Jean-Marie - Qui pour éviter les caries - Opte pour les yaourts natures - Car il n’y a pas de mal qu’on se marrie - Devenir les joiesdans c'Daktari - Menton et racines de l’arbre de cette nature - Vous savez, grosse bise à ceux qui nous ont aidés : Doudou, Nordine, loin des pavots rassis... Pour mes gens-gens-gens que je représente Pour la ville-ville-ville que je représente D’où je viens-viens-viens crois-tu que je plaisante ? Jamais j’oublierai Pour mes gens-gens-gens que je représente Pour la ville-ville-ville que je représente D’où je viens-viens-viens crois-tu que je plaisante ? Jamais j’oublierai Pour mes gens-gens-gens que je représente Pour la ville-ville-ville que je représente D’où je viens-viens-viens crois-tu que je plaisante ? Jamais j’oublierai Pour mes gens-gens-gens que je représente Pour la ville-ville-ville que je représente D’où je viens-viens-viens crois-tu que je plaisante ? Jamais j’oublieraiShan Au nord, vous êtes prêts à foutre le woaï ? (Ouais !) Au sud, vous êtes prêts à foutre le woaï ? (Ouais !) Tout le monde est prêt à foutre le woaï ? (Ouais !) Faites haha ! (Haha !) À l'est, vous êtes prêts à foutre le woaï ? (Ouais !) À l'ouest, vous êtes prêts à foutre le woaï ? (Ouais !) Tout le monde est prêt à foutre le woaï ? (Ouais !) Faites haha ! (Haha !) Au nord, vous êtes prêts à foutre le woaï ? (Ouais !) Au sud, vous êtes prêts à foutre le woaï ? (Ouais !) Tout le monde est prêt à foutre le woaï ? (Ouais !) Faites haha ! (Haha !) À l'est, vous êtes prêts à foutre le woaï ? (Ouais !) À l'ouest, vous êtes prêts à foutre le woaï ? (Ouais !) Tout le monde est prêt à foutre le woaï ? (Ouais !) Faites haha ! (Haha !) C'est jump jump jump jump jump Jump jump jump jump jump jumpt C'est haha ! (Haha !) C'est jump jump jump jump jump Jump jump jump jump jump jumpt C'est haha ! (Haha !) C'est pour les motherfucks, les mecs des blocks Allume une clope, les doigts pleins de cloques, tu veux rouler un chonk Pose les armes, là c'est hip-hop Ici, parmi nous, y'a le Pen, il faut que on l'choppe Jump sur le dancefloor, c'est le son qui ne fait pas d'fleurs Surtout pour les sales enflures Braqueurs, cabreurs, arracheurs Faut qu'les casseurs bougent sur le dancefloor Sponsor : c'est le 7V Si tu veux niquer Psy 4, donne un CV Demande à qui tu veux, ici on est des mecs vrais À qui tu veux, ici on est des mecs vrais Donc ramène ta gonze, mets-toi des Département 2+11, Segnor Alonz' Donc ramène ta gonze, mets-toi des Département 2+11, Segnor Alonz' Sopra t'es où ? En train de mettre du deo – au rap puant que les D.A S'il pousse en CDI Ces rap-là me font bailler, font tourner la tête à la dao Le hip-hop a besoin de mines taillées, donc voici Soprano Pour les M'Baba, c'est Sopra'M'Baba Et le mec d'en bas qui n'cesse pas de brayer Et si t'aimes pas, dé-désolé Casse-toi, déballe tes mollets C'est pour le break, pour le rap, pour le rap Pour l'estrade, pour les basses, pour les mères Pour nos frères, pour nos gosses, l'avenir de ce monde C'est woaï-woaï ! Au nord, vous êtes prêts à foutre le woaï ? (Ouais !) Au sud, vous êtes prêts à foutre le woaï ? (Ouais !) Tout le monde est prêt à foutre le woaï ? (Ouais !) Faites haha ! (Haha !) À l'est, vous êtes prêts à foutre le woaï ? (Ouais !) À l'ouest, vous êtes prêts à foutre le woaï ? (Ouais !) Tout le monde est prêt à foutre le woaï ? (Ouais !) Faites haha ! (Haha !) C'est jump jump jump jump jump Jump jump jump jump jump jumpt C'est haha ! (Haha !) C'est jump jump jump jump jump Jump jump jump jump jump jumpt C'est haha ! (Haha !) Laisse ton flingue et tes soucis T'en a pas marre d'entendre des "paow paow" Dans la salle y'en a déjà qui sont papas Et peut-être d'autres en sursis Sur ce, dans ce car, dans ce monde, des mecs en mer, ceux Puisque nos jeux finissent souvent vicieux Fuck ces galas et leurs galas On s'régale chaque fois qu'nos potes foutent le halla C'est pour les râleurs, les râleuses, les voyou, les voyelles Si t'es dans ta caisse, baisse les vitres, monte les pionner Pour les Black Boys Hunter, les Black-White under Lève les bras, faut qu'on nous entende à Manchester Les râleurs, les râleuses, les voyou, les voyelles Si t'es dans ta caisse, baisse les vitres, monte les pionner Pour les Black Boys Hunter, les Black-White under Lève les bras, faut qu'on nous entende à Manchester Ohé ! Matelots faites “ohé” ! Préparez vite vos bouées, on vous embarque à la Noé Ohé, ohé ! Matelots faites “ohé” ! Préparez vite vos bouées, on vous embarque à la Noé Tout le monde ! C'est jump jump jump jump jump Jump jump jump jump jump jumpt C'est haha ! (Haha !) C'est jump jump jump jump jump Jump jump jump jump jump jumpt C'est haha ! (Haha !)

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Rap conscient

Psy 4 de la Rime

Sale bête

Pour nos gosses, à jeun, Psy 4, le colt chargé Pour tes bourges suicidaires, Psy 4, le colt chargé Sales texte… J’te le dis cash j’veux vendre plus qu’Eminem Pas faire comme Yannick avoir quelque chose dans la bouche Hey gars ça fond pas comme du M&M’s, s'faire la douche – de toute cette crasse qu’on me ramène à moi mes men Les yeux bridés dans la fumée de ce qu’on aime Tu sais qu’on aime nos poches boulimiques de maille J'serais vampire, j’crois pas qu’la maille serais mon ail mais Dans l’rap trop d’merde, voilà pourquoi j’fais l'Harpic Me sert de mon art Bic avec Allah comme unique arbitre Communique au véritable pitre, que Sopra est niqué En a rien à foutre, qu'si tu gaz, Sopra fait l’briquet La poudre de mon putain d’canon scié Un rap de brute pour faire crier, les mecs des blocs et mecs grillés Sopra pour liquider ton empire Car y’a tellement d’bidons que même les océans pourraient pas les remplir Car c'est Soprano, M'Baba, bordélique, ambulant pour les mecs-mecs d'en bas Des sales textes pour des sales types, les salles combles Le sale but : un sale beat pour des sales brutes C’est pour les mecs des blocs, pour les mecs des blocs C’est du Psykatra, pas du Sinatra, un son de sale bête Des sales textes pour des sales types, les salles combles Le sale but : un sale beat pour des sales brutes C’est pour les mecs des blocs, pour les mecs des blocs C’est du Psykatra, pas du Sinatra, un son de sale bête Des sales textes pour des sales vies, quel destin Vu comment c’est parti, j’plains la jeunesse, en quelques mots Je résume ces mecs Qui font passer la France pour une pute sans proxénète J’enquête sur la vérité des miens, pas d’parti politicien J’encule Gaudin et ses hommes de main, et ses hommes de merde A l’info j’reste, au micro j’reste un nymphomane Quand il s’agit d’baiser le système, j’dresse tous mes khouya Y’a pas de Julio Que des mecs rouillés pour la même cosa Tout foutre en l’air, les femmes à terre C’est les quartiers fiers contre l’armée de terre, nique sa mère si on perd D’toute façon il nous reste quoi qu’on veut pas qu’ils détruisent Vice versa il leur reste quoi qu’ils veulent pas qu’on détruise L’homme est un loup pour l’homme Bonhomme, des sales textes pour des sales hommes Des sales textes pour des sales types, les salles combles Le sale but : un sale beat pour des sales brutes C’est pour les mecs des blocs Pour les mecs des blocs c’est du Psykatra, pas du Sinatra Un son de sale bête Des sales textes pour des sales types, les salles combles Le sale but : un sale beat pour des sales brutes C’est pour les mecs des blocs Pour les mecs des blocs c’est du Psykatra, pas du Sinatra Un son de sale bête (J'représente les mecs qui s'cure le nez sans mouchoirs) D’après les anciens c’est toujours mes frères, oui, qu’on garde à vue Face aux soldats qui comme la garde veulent saigner à vie Garde à vous soldats, cogneur mais garde à vos – fesses pour toutes les séquelles que je garde à vie Malgré qu’on soit là juste pour un échauffement Dans ce monde tournoi, où les récompenses seront lors du jugement Dernier combat, faut qu'j'marque comme combi Car comme dans un cambu, faut qu'j'te fasse des combos Des sales textes pour des sales vies, c’est le génocide des mecs qui – courent contre la montre ayant le poids de la mort comme conflit Des sales textes pour des sales types, mecs des blocs comme moi Mecs du shit, mecs des clips, qui assassinent comme moi Le but c’est comme les Daltons : on veut personne à l’horizon Comme l’arme fatale et Mel Gibson mais telle est ma raison Un fugitif comme Harrison dans ce monde qui empoisonne Number one comme Tyson, Plan d’Aou City c’est ma zone Des sales textes pour des sales types, les salles combles Le sale but : un sale beat pour des sales brutes C’est pour les mecs des blocs Pour les mecs des blocs c’est du Psykatra, pas du Sinatra Un son de sale bête Des sales textes pour des sales types, les salles combles Le sale but : un sale beat pour des sales brutes C’est pour les mecs des blocs Pour les mecs des blocs c’est du Psykatra, pas du Sinatra Un son de sale bête Des sales textes pour des sales types, les salles combles Le sale but : un sale beat pour des sales brutes C’est pour les mecs des blocs Pour les mecs des blocs c’est du Psykatra, pas du Sinatra Un son de sale bête Des sales textes pour des sales types, les salles combles Le sale but : un sale beat pour des sales brutes C’est pour les mecs des blocs Pour les mecs des blocs c’est du Psykatra, pas du Sinatra Un son de sale bête1

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Egotrip/Méta-rap

Psy 4 de la Rime

Terre promise

On nous apprend à être droit comme la Tour Eiffel, on finit penché comme celle de Pise 20 ans, croire être des hommes mais la mentalité porte encore des Huggies Demande à Prodige Namor, on néglige la mort après litige Remord, on pige tard qu’nos torts nous brisent Mes tords, malgré ma soif de vie Les seules gouttes de ma gourde d’espoir partent au Bic pour qu’mes potes soient ravis D’effroyables peurs me montent vu qu’ma montre – ne m’prêtera pas ses aiguilles pour pouvoir recoudre le temps d'ce monde Me fait perdre en pensée pervers, vu qu’ma vue s’perd vers Toutes ces fesses sur affiches pervers Car j’prends mon pied quand j’ai des Air Max frère Ou quand j’ai d’la maille car ça m’fait bander un max frère D’autres langages nous guident, avec les filles on est plus bavard que Kit Avec les flics plus bavards que Kent Car les balances n’existent qu’en signe astrologique Donc on fuck c'lui qui tourne chez nous comme dans un parc zoologique Mais quand même, c’est vrai qu’on est des bêtes Mais pas pour plaire à Bardot, car on aime plus Dieu qu’un mouton, c’est bête C’est la religion qu’on nous a souscrits Mais viens faire l’malade, c’est pas un suppo, mais un doigt qu’on te prescrit Malgré les épreuves insurmontables toujours les mêmes sur le peloton Ces mecs qu’ont autant de blessure qu’un saut du haut d’un balcon Entre dans le cocon, dans l’œuf, dans l’urne, où les traîtres sont bannis Entre dans le ventre de nos mères pour voir la souffrance et les cris Clous rouillés et bouts de ficelles pour tenir notre cabane en bois Bienvenue dans le nid, dans le berceau, dans les blocs, dans la cave en bois Entre dans le monde parmi les peuples ceux qui se focalisent – sur nos racines, notre galaxie, notre terre promise Etant donné qu’nous sommes que des touristes d’la vie Etant donné que notre corps se loue pour être semblable au décor 1 – Jeune et naïf font des sous, ramènent plein d’souvenir Ignore que l’ange douanier fait passé que les prières, agir 2 – j’y pense quand la lune pose cette nappe noire et qu’on passe à table Pour manger cette ville, allume tes phares En guise de chandelles Les voyous et les voyelles sont de sorties mademoiselle, cache l’or, l’oseille On roule tous sur la jante et ça fait des étincelles qui servent de soleil – dans un monde froid comme le sang d’un criminel Une génération éduque une autre Les savoir-faire s’font passer comme les films “huh” dans nos blocks Rares sont les auteurs-compositeurs de la misère Trop d’MCs interprète car c’est la mode de parler d’la guerre J’ai pas eu une enfance malheureuse, au contraire Mais c’est plus tard qu’ça dégrade, que tu deviens chien d’guerre Alors tu fumes jusqu’à en devenir asiatique Donc cocu d’la vie l’homme, sans taf, vaut pas un chien car c’est pas fidèle J’t'explique c’qui doit être vu en image Ça s'peut qu’les personnages sortent de ton écran sous pression d’la rage A force d’avaler, tu finis par gonfler et t’envoler Comme tous les frères qu’on perd les étés Que ces derniers finissent anges et en s’envolant – laisse des plumes qu’les poètes des cités empreintent pour écrire quand vient la lune Plan d’Aou City Que tous les frères, les sœurs les habitants sont doté d’une rançon pour l’attente Trop d’temps en détention, l’évasion tente Coupables sans preuve, Plan d’Aou City Pour tous les gens qui m’ont vu grandir Ces bâtiments, ces murs, ces blocks qui servent de planque quand faut fuir Nos ennemis : *sirène* Plan d’Aou City Malgré les épreuves insurmontables toujours les mêmes sur le peloton Ces mecs qu’ont autant de blessure qu’un saut du haut d’un balcon Entre dans le cocon, dans l’œuf, dans l’urne, où les traîtres sont bannis Entre dans le ventre de nos mères pour voir la souffrance et les cris Clous rouillés et bouts de ficelles pour tenir notre cabane en bois Bienvenue dans le nid, dans le berceau, dans les blocs, dans la cave en bois Entre dans le monde parmi les peuples ceux qui se focalisent – sur nos racines, notre galaxie, notre univers, notre terre promise Pour mes amours remerciement : Allah, Ma, Sakina, Naima et pour mes mains pleines de ciments Street Skillz, Nouveau Philo et puis tous c’qui s’construit Lourd comme des-presque île, tout doucement Pour qu’on reste qui ? Flics et soucis, fils excusi Mais j’rap pour informer plus qu'Mourousi Uzi vocale chargé au train d’vie Comme un devis oublié sur nos komenes, jusqu’au jour ou crash nos fusils Tous ici en train d’cogiter, les saisies évitée Comme Fonzy irrité d’la tchatche Si t’es prêt à écouter c'qu’on a à dire Écoute ceux qu’on jamais eu le permis et d’pouvoir bien s’conduire

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Rap conscient

Psy 4 de la Rime

Classic

Test-test, test, test, uh Test-test, test, test, uh Yeah, c'est bon ? On y va zin' Appelle Rancho Pancho Malo, qui s’installe au galop ? Sopra cale au mic un rap collant comme du marshmallow Rap calorie pour gros mec Au coloris blanc, beur, jaune, nègre Observes et constates, l’abolition a été abolie Mes frères s'nourrissent au Monopoly mais y'a toujours les même constats Donc j'me contente d'informer mes gars Enfants de quartiers, teneurs de murs, mecs des blocs, pour augmenter le quota Même si le quotidien est l'même, c’est toujours le même acte, même claque Fuck les collabos au moindre contact Psy 4 come-back, classique, vérifie les stats Qui comme quand la BAC défonce nos portes au plastique Article, ligne 26, code 1.5 C’est là où on détruit et fuck le système toujours en 5-5 Car on sait que ça tue quand Vinc' reste classique On sait que ça tue quand sur la zic mes gars s’excitent J’viens pas sauver le monde ni instaurer une mode, une instru Quoi de plus d'commode pour que la Psy envoie les gaz Comme ma vie, ma musique reste classique Les pages tournent mais les titres sont du même lexique Classe 7, saisi ton StarTac Prévient tes mecs mec qu’une zic Startrek envoie les gaz Classic ! Il suffit d’un laps de temps pour entamer une conversation Un laps de temps pour que le flow converse, passionne Depuis 95 on garde le même régime : Style hyper lourd, voir obèse, y a plus de régime L’esprit Ruff Neg', le monde s’arrête au bloc 7 Après cette vide d'mec, c'que toi t’appelles la vie nette Nous on s'y mouille pas trop, vu qu’on est sous tension Y'a risque d’électrocution donc on s’isole dans le béton Plan d’Aou City sous embargo On vit de ce qu’on produit car on connaît le prix de prendre dans votre frigo Ça donne des jeunes morts et pleurent les vielles mères Une série culte qu’aucune génération n’a vu la série première Après ça tu me diras : “Pourquoi je l’ouvres ?” Oui que je sais que c’est un éternel recommencement, pourquoi j’l’ouvre ? P’t'être qu'ça me fait du bien, p’t'être j’suis plus léger P’t'être qu'j’sais que les miens se reconnaissent pas dans du Michel Berger Donc j'fuck le CS, car tout le monde sait que 60% de la clientèle de mon charbonheur vient de villas d’à côté Comme ma vie, ma musique reste classique Les pages tournent, mais les titres sont du même lexique J’viens pas sauver le monde ni instaurer une mode, une instru Quoi de plus d'commode pour que la Psy envoie les gaz Comme ma vie, ma musique reste classique Les pages tournent mais les titres sont du même lexique Classe 7, saisi ton StarTac Prévient tes mecs mec qu’une zic Startrek envoie les gaz Classic ! Comme la croisière de la vie que j’applique officiellement Classic comme Sya sur une technique Sous Vestax je m’applique au maximum Comme le Sida qui recherche les baiseurs sans Manix Classic mais pas autant qu’un mec fidèle Car mon logiciel n’accepte qu’un féminin au pluriel Donc sur ce son j’vise ceux qui se sentent ridicules Classic comme le soleil, l’aube et l'crépuscule Yeah, M'Baba J’rêve de break, de Breitling payée en briques, de Britney en string Raide dingue d’elle, la zingue dans mon lit comme dans un ring Plein d'chippendales, plein de zèle se prennent pour des kings Hey Fernandel, MCs, vise où j’te mets mon finger Rien à foutre qu’on me dise plus tordu que mon initial Le beat faut que je le tue, comme Chanel dans ma suite nuptiale Car dans le rap faut qu’on me distingue Loin des clowns, clones, glands qui se disent dingues Donc je lâche des éloges aux larges textes que lâchent nos mioches Qui lynchent, lâchent et lèchent, qui logent loin d’nos niches Accrochent notre cage pendant que l’État nous tronche Y'a clash dès qu’ils voient nos tronches Mais c’est classic, car la tension vient de nos vies basiques Même Lassie n’est pas plus en chien que mes gars d'street Pour Street Skillz, la familia qui veut de la bonne zic Faut qu’je nique, donc j’nique, logique J’viens pas sauver le monde ni instaurer une mode, une instru Quoi de plus d'commode pour que la Psy envoie les gaz Comme ma vie, ma musique reste classique Les pages tournent mais les titres sont du même lexique Classe 7, saisi ton StarTac Prévient tes mecs mec qu’une zic Star Trek envoie les gaz Classic ! J’viens pas sauver le monde ni instaurer une mode, une instru Quoi de plus d'commode pour que la Psy envoie les gaz Comme ma vie, ma musique reste classique Les pages tournent mais les titres sont du même lexique Classe 7, saisi ton StarTac Prévient tes mecs mec qu’une zic Startrek envoie les gaz Classic ! Lyrically I'm-I'm-I'm-I'm Lyrically I'm-I'm-I'm-I'm Lyrically I'm supposed to represent

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Egotrip/Méta-rap

Psy 4 de la Rime

Voici

"Les gens disent toujours n’est pas peur de c’que tu ignores, mais ils ont tort ; ce que tu ignores aujourd’hui, demain te tueras..." Le savoir est une arme, une arme posée sur nos tempes C’est aussi dur d’en savoir tant que rien, Psy 4 alimente Ce cordon ombilical qui relie joie et tristesse Les lois et l’ivresse, ça sent l’gaz au sud-est, est-ce – des solutions qu’on apporte ? Ou une révolution qu’on importe ? À toi d’prendre tes notes Soit, sache que Psy 4 vient pas sauver le monde Ni instaurer une mode, prends tes notes Merde, 7 ans qu’on attend c’moment, ils ont fait d’nous des momies Le rap c’est c’qu’on vient mimer Nos vies une cassette, Sya presse le bouton "REC" On a promis de faire le double de la cassette Donc voici l’album, voici notre bombe Une participation à l’explosion du gong, tire sur ton bong Ou reste à jeun si t’es pas dans l’coup On offense personne encore moins nos frères dans l’gouffre Qu’est-ce qui dirige notre stylo ? Nos mains, nos cerveaux ou notre cœur ? Mes mots s’emmêlent et cette vie d’épilepsie m’fait perdre ma langue Moi j’donne ça comme ça vient sœur Moi j’donne ça comme ça vient sœur Psy 4 c’est bien l’heure voici l’album en sueur (Ça sent l’gaz) Ça sent l’gaz (Ça sent l’gaz) Lève-toi Voici celui qui vient nous ouvrir la terre et les cieux 7 ans d’impatience, n’a nul l’air d’être prétentieux Celui d’où vient la rage, la passion, la foi interne Là où il est dur de marcher sans lanterne Voici le temps des comptes fourni Avis aux entendeurs : Psy 4 est de sortie Et si tu vois qu'l’album crée des spasmes C’est que t’es dans l’monde réel, différents graphismes fantasmes T’inquiète, l’album ne vient défier Mais justifier les années de galères et de bonheurs qu't’as apprécié L’album, Psy 4 vient faire écran Dédié aux blacks, rouges, jaunes, white déjà sous-écrou Voyou tu te reconnaîtras dans nos écrits L’album c’est un mélange d’intellect et de voyous Bref ça sent le gaz, certain l’on prédit C’est pour mes gars entourés de ciment, l’album voici J’ai l'cœur prêt à m’arracher l’torse (J'ai la pression) Merci à vous l’équipe (Street Skillz), pour votre force Vos lumières sur ces poudrières que j'prenais pour des bougies Vos prières pour la magie Pour vous j’suis l’âme des blocks, l’arme des blocks, la lame des blocks L’alarme des blocks, la lune des blocks L’humeur des blocks, l’amour des blocks L’art, l’or, l’air, car c’est l’heure des blocks Fuck ce biz' et ses carottes, j’cause pas d’lapin En tout cas quand il s’agit de tuer, j’suis comme la mort : j’pose pas d’lapin Pour mon équipe, rap massif Ouvre ton cœur écoute car voici...

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Egotrip/Méta-rap

Psy 4 de la Rime

Tchao tchao

J’vous dis Tchao tchao, c’est S.E.G.N.O.R., A.L.O.N.Z.O Celui dont les empreintes sont sur le mur du ghetto J’vous dis Tchao tchao, yeah, caporal M'Baba, prépare ta tombe Désamorce ton flow si tu crois qu’c’est d’la bombe J’vous dis Tchao tchao, c’est S.E.G.N.O.R., A.L.O.N.Z.O Celui dont les empreintes sont sur le mur du ghetto J’vous dis Tchao tchao, yeah, caporal M'Baba, prépare ta tombe Désamorce ton flow si tu crois qu’c’est d’la bombe Comme j’rentre j’dunk, j’fuck les punks, j’écris pas sous skunk Fort comme Trunk, son de guerrier mets de côté le funk On s’lâche môme si tu veux me clash donne Moi le HF chrome et j’te hache en atomes Gobe les MC radar, piste le R.A.P. connard Fais pas d’excès sinon l’amende sera sévère bavard Autour de nos cahiers, trop d’MC buvard Trop d’MC pompent, Alonzo Erika, trop d’rimes noires Regarde les flaques de sang de ceux qui vont à 200 – à l’heure dans l’rap, oublie qu’cette route est à deux sens Une fois tu brilles, une fois tu es au tapis C’est qu’là qu’les MC t’marchent dessus car t'es aux pieds d’la porte de sortie Les bancs des schools sont vides, oula Les profs pas cools (Pas cools !) refoule les boules à – zéro j’fous la pression, t’as les boules (Les boules !) Hey, mets première et roule J’vous dis Tchao tchao, c’est S.E.G.N.O.R., A.L.O.N.Z.O Celui dont les empreintes sont sur le mur du ghetto J’vous dis Tchao tchao, yeah, caporal M'Baba, prépare ta tombe Désamorce ton flow si tu crois qu’c’est d’la bombe J’vous dis Tchao tchao, c’est S.E.G.N.O.R., A.L.O.N.Z.O Celui dont les empreintes sont sur le mur du ghetto J’vous dis Tchao tchao, yeah, caporal M'Baba, prépare ta tombe Désamorce ton flow si tu crois qu’c’est d’la bombe Comme Tyson contre un camion : combat de poids lourd J’suis prêt pour faire le Bonduelle, faire le petit poids l'our- –agan est en train de gronder, poulet, condés Pondez vos P.V. pour qu’en autographe j’sois rodé Faut qu’Hallyday m'passe un Grammy Award Pour que j’ai des Happy Day comme Richie Howard Car je veux être une star comme le soleil vu de loin Dans l’rap être loin, comme l’Amérique vue d’l’Inde Bienvenue là où on squatte, pose ta veste sur le KX Assis-toi sur la roue de l’AX, tu veux un peu d’Vicks ? On s’asphyxie à l’essence pendant que Sya Man mixe Un CBR Cross, pour Chi Dance y’a plus d’BMX Hey, lâche-moi une instru On rappe dessus et ça fait des déçus, au-dessus – de nous, donc fais pas le têtu Sors d’la cave avant qu’ton sang t'serve à marquer “Alonzo tue” J’vous dis Tchao tchao, c’est S.E.G.N.O.R., A.L.O.N.Z.O Celui dont les empreintes sont sur le mur du ghetto J’vous dis Tchao tchao, yeah, caporal M'Baba, prépare ta tombe Désamorce ton flow si tu crois qu’c’est d’la bombe J’vous dis Tchao tchao, c’est S.E.G.N.O.R., A.L.O.N.Z.O Celui dont les empreintes sont sur le mur du ghetto J’vous dis Tchao tchao, yeah, caporal M'Baba, prépare ta tombe Désamorce ton flow si tu crois qu’c’est d’la bombe - Hum, tu aimes ça Alizée? - Oui j'aime ça Soprano - Mais c'est Ricky ! - C'est pas d'ma faute, arrête ! - Un, dos, tres Maria ! Qu'est-ce qui s'passe Alizée ? C'est qui ce Soprano ? On dit qu’j’fais mal comme s'taper des dos d’âne sur un vélo sans selle Comme une plaie plein d’sel, mal comme le “X” d'Denzel Sur le cul d’mam’selle Bardot en sortant d’notre zoo Ou voir mam’selle Larousso parler constat avec Tiozzo Voir seule Alizée dans la cellule de Dutroux Ou un mec d’l’Elysée à poil sur les cactus de Dutronc Déguisé en Hitler pas anti-juif, mais anti-flic Pour voir s’ils gazent ou ils s’la pètent quand j’lâche mes artifices Dans la musique faut qu’j’aie autant d’rides que Cher Mais laissez-moi déjeuner en paix car ma vie comme Stéphane est chère Plus chère qu’la peau d’Jackson, ce black qui fait qu’pâlir Plus cher qu’l’oreille d’Holyfield ou la queue d’Amanda Lear Plus cher qu’une photo de Sopra en marcel ou celle de Demouy qui m’harcèle Ou celle du pape devant un film de cul qui s’marre seul “T’es parti un jour sans retour” Si j’te dis “Tchao tchao”, dis-toi qu’on n’est pas trop loin d’nos tours J’vous dis Tchao tchao, c’est S.E.G.N.O.R., A.L.O.N.Z.O Celui dont les empreintes sont sur le mur du ghetto J’vous dis Tchao tchao, yeah, caporal M'Baba, prépare ta tombe Désamorce ton flow si tu crois qu’c’est d’la bombe J’vous dis Tchao tchao, c’est S.E.G.N.O.R., A.L.O.N.Z.O Celui dont les empreintes sont sur le mur du ghetto J’vous dis Tchao tchao, yeah, caporal M'Baba, prépare ta tombe Désamorce ton flow si tu crois qu’c’est d’la bombe

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bt-3

Rap hardcore/Drill

Psy 4 de la Rime

L’enjeu

En ouvrant cette porte j’crois qu'j’ai vu ma fin dans ce milieu atroce Pour s'faire entendre, faut s’battre en évitant les coups de crosse Ce que j’vais dire, c'est secrets défense T’as 4 minutes, si tu parles : t’es wanted comme une balance à la Défense J’ai pas été élevé par les chants d’oiseaux mais par les cris et les pleurs Dur comme Marc Landers, dure comme la came pas comme les dealeurs Mes frères : Brehme et Guinou, fusillade et sarbacane Petit la tristesse y’en a pas, comme Cabrel dans sa cabane “Bienvenue dans le monde réel”, number one Fou comme Woody Allen, méfie-toi d'chacun de nous comme le peuple d’Halloween Je m’bats contre un esprit, un être cher À qui je crains de faire du mal, comme ce musulman qui craint les flammes de l’enfer Le paradis j’t'en parle, j’espère que t’as la foi – en Dieu, est-ce que tu crois à la foi ? Mais pas à celle du père Fouras À la fois, j’donne pas de morale mais du bon sens barbare Respect au Miséricordieux, Allahou Akbar J’viens pas jouer les saints comme ce libertin et sa concubine Nourrit au sein, j’me dis que mes branches poussent grâce à la madre racine En 20 ans j’ai subi trop de pression, pitié Mais j’ai prié pour que ma fin soit comme Papin et son jubilé L’an 2000 ? Un échec, mais qu’est-ce qu’il s'passe ? Les mômes de 15 ans veulent tous laisser leurs traces Les p’tits font les bandits, volent les manches de ceux qui mendient Et les p’tites Mary Poppins donnent leur cul, putain, c’est l’incendie J’viens pas agresser, juste rendre le verdict Psy 4 c’est le Deep Impact, faut qu’j'te prévienne faut qu’je te le dicte Vincenzo, mec des blocs Peace aux anges noirs que j'représente, comme Biggie Small À travers leurs cauchemars mes frères survivent et rêvent de vivre Pendant que eux vivent leur rêves (Vincenzo !) Écoute sa plaidoirie “Bienvenue dans le monde réel” À travers leurs cauchemars mes frères survivent et rêvent de vivre Pendant que eux vivent leur rêves (Vincenzo !) Écoute sa plaidoirie “Bienvenue dans le monde réel” “- Est-il possible que je rêve ? Êtes-vous un rêve ? - Je n'suis pas un rêve” J'ai l'rêve, qui comme Picasso, déteint dans cette œuvre Trop de couleurs manœuvrent, ma vie en noir, en gros le désir d’une pieuvre Comme Édouard j’aimerais une vie en rose à Toulouse Une vie en pétale où les épines camisoles nous rendent plus fou qu’Édouard à Toulouse On est juste des compères esclaves, Épeda dans l'confort Comme l’infirme dans Usual, d’enfer, ça j’le confirme Gros naze si pour m’avoir, fallait me menotter, t’es culotté Même pour la peine, tu goûteras à la chambre à gaz “Astiquez le plus beau flingue en attendant le jour-J” Frère ça va crier, j’te préviens, avant que t’entendes le “bang-bang” Je suis le serial killer, donc il faudrait qu’tu te cales Avant que tu coules, car inconsciemment y’aura trop de kills Le même bambino del ghetto comme Camacho J’ai le poignard en sang pour ces 2Pac, vaffanculo Merde cette drogue qui mène au cimetière Merde, car ils n’ont pas su traduire les larmes de leurs mères Je brise les chaînes du silence pour ces commères qui m’ont saoulé Car dans les ailes du temps la tristesse fini par s’envoler J’viens d’là où les pommes mures sans pépin ont du mal à être cueillis Atteins par la malchance des saisons malgré nous qui crée l’ennui Comme Armstrong j'aurais mis un pied sur la Lune Pour avoir une vue sur les Dark Vador, les ennemis qui nous attaquent dans la brume Psy 4 l’épidémie, on va faire crier les pompes C’est plus Paris qui doit être sous quarantaine, mais la France sous les bombes J’en place une pour nos hommes de mains : Mehdi, Hatem Une pour Sya Styles et aussi pour les gens qu'j’aime Rien n’est sure comme Air British, je dois me méfier Car pour mon envol des MCs-turbulence veulent me voir échouer À travers leurs cauchemars mes frères survivent et rêvent de vivre Pendant que eux vivent leur rêves (Vincenzo !) Écoute sa plaidoirie “Bienvenue dans le monde réel” À travers leurs cauchemars mes frères survivent et rêvent de vivre Pendant que eux vivent leur rêves (Vincenzo !) Écoute sa plaidoirie “Bienvenue dans le monde réel” Si les frères s’ennuient, si les frères s’allient C’est qu’il y a en nous du sang lié Peace au nouveaux nés ; Yannis, Naïma, Kenza, Maeva, peace

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Rap conscient

Psykick Lyrikah

A l’origine

Dites aux autres qu'on a bien vu les marches de loin Et qu'on les gravira sans peine et par centaines, sentir à chaque pas son grain Ma ville est morte et sans histoires, j'en ai des tonnes pourtant Plier les codes qui les éteignent, et ces refrains constants A l'origine : du rêve, beaucoup d'amour, de la colère, des seize Placés partout et qui s'accrochent à écoper des mers Ventre à l'affût, porter ses nerfs, et pour qu'ils parlent enfin Faire taire tous ces bruits qu'on entend plus très bien (Faire taire tous ces bruits qu'on entend plus très bien) Quitte à laisser nos chances s'ouvrir, autant les voir se perdre Leur éviter paroles et procédures d'avance acquises D'avance à terre, et puis céder l'espace au bruit des mots Faire taire tous ces creux, cette magnifique tendance à plaire Dites aux autres qu'on a bien vu les marches de loin Au pied des murs vacants, des récits pleins sans vraie limite Une maison, un train, une vie qu'on sait vide et qu'on précipite Dites aux autres qu'on a bien vu les marches de loin Et qu'on les gravira sans peine et par centaines, héros sourire en coin (Dites aux autres qu'on a bien vu les marches de loin) Quitte à laisser nos chances s'ouvrir, autant qu'ils s'arment Et qu'ils abattent ce qui bouge d'une pensée, d'un regard Ce qu'on trouve à l'origine ne s'explique pas Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie On renvoie l'ombre à sa fonction première Elle raconte tout et vit les choses sans jamais vouloir le faire Ce qu'on trouve à l'origine ne s'explique pas Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Quitte à laisser nos chances s'ouvrir, autant qu'ils s'arment Et qu'ils abattent ce qui bouge d'une pensée, d'un regard Ce qu'on trouve à l'origine ne s'explique pas Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Quitte à laisser nos chances s'ouvrir, autant qu'ils s'arment Et qu'ils abattent ce qui bouge d'une pensée, d'un regard Ce qu'on trouve à l'origine ne s'explique pas Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Nos chants, nos ivresses, dites leur bien qu'on s'y emploie Ce sont nos chants, nos ivresses, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Des chants, de l'ivresse, dites leur bien qu'on s'y emploie Dites leur bien qu'on s'y emploie Dites leur bien qu'on s'y emploie

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Rap poétique

La Rumeur

Le cuir usé d’une valise

Je suis allé faire parler le cuir usé d’une valise sous un drap de couleur fade contrastant ses souvenirs. Dar Baïda, un embarcadère ensoleillé au départ, une arrivée sur un ponton terne et un visage hilare, celui d’un contremaître, de l’encre, un tampon à la main, frappant le flanc de cette valise retenant la douleur. Ces visages s’engouffrant dans un train, direction l’usine de camions pour un bien dur labeur. Les sirènes n’ont pas de voix mélodieuse, leurs appels stridents aux forçats cinglent leurs espoirs telles des moqueuses. Ces vestiges de période dure qu’elle garde en elle, ses séquelles marquent son cuir et le morcellent Je suis allé faire parler le cuir usé d’une valise entreposée sous la poussière terre d’une vieille remise. Des gerçures crues l’ont balafrée de part en part, une étiquette fanée rappelle son premier départ, et janvier 53 l’a tatoué d’un plein cap sur le froid. Au fond de ce bagage pas d’invitation au voyage mais la plaine de Relizane qui pleure un fils parti gagner le droit de ne plus errer affamé. Au fond de ce bagage, la coupure tachée d’un journal où s’étale le résumé du procès des agitateurs d’une usine embrasée. C’est une valise dans un coin, qui hurle au destin qu’elle n’est pas venue en vain Refrain C’est une valise dans un coin, qui hurle au destin qu’elle n’est pas venue en vain Je suis allé faire parler le cuir usé d’une valise, autrefois pleine d’espoir, maintenant pleine de poussière. Si tu savais son histoire, partie de la Soufrière, emportant quelques vêtements chauds pour cette terre de convoitise. La haine et la neige comme découverte, et les visages se glacent face au spécimen d’Outre-Mer. En cette pleine période d’exode qui accompagne l’exil, commence un triste épisode lorsqu’il débarque des îles, pour finir empilée sur l’armoire du foyer, témoin du gain dur à envoyer. Souvenirs ternes d’une employée fidèle toujours à la traîne derrière cette employée modèle Je suis allé faire parler le cuir usé d’une valise de près d’un quart de siècle mon aîné, dire qu’en 62, les ruines encore traumatisées de Lomé jusqu’au port de Gorée, elles témoignent de ces rêves en rupture de sève. A la levée des passerelles, sous une averse de grêle, le mistral du Grand Nord traverse, sans jamais trahir, le vieil héritage colonial dominé par des siècles, reliant le Havre et ses environs depuis la sinistre cale d’un navire d’embarcation. Quand même les rats et les cafards cohabitent en paix, avec les symboles vulgaires de la France d’après guerre, il se pourrait que cette valise, confinée dans un coin, hurle au destin qu’elle n’est pas venue en vain Refrain C’est une valise dans un coin, qui hurle au destin qu’elle n’est pas venue en vain

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bt-4

Rap poétique

La Rumeur

À 20 000 lieues de la mer

Fin des années '80, combien de billets de train aller-retour Saint-Quentin / La Verrière / Elancourt j’ai dû raquer À en craquer les vieilles poches de mon survêt' Challenger vert foncé Pour un concert, une galère avant la levée du jour ? Au passage, autant de voyages sans titre comme sur mes premiers raps Mais tellement d’insultes gratuites sur ces contrôleurs Qui investissent le dernier wagon à la gare de Trappes Ma ville, c’est un peu comme Tchernobyl Même les chats dehors se font chier à mort Aujourd'hui, visiblement rien ne change Si ce n’est que l’ennui qui augmente comme le prix de la Carte Orange Le cafard m’empoigne à en parler au passé Ce serait te cracher à la figure et me considérer soigné cousin Heureux d’être Parisien, même si ça craint sans que ça crame Faut-il qu’un frère se fasse tuer pour s’éprendre d’un moment de solidarité ? Je n’ai pas grandi au milieu les gravats, bien au contraire Mais dans une charmante petite banlieue plutôt prisée pour ses grands espaces verts Mais ça, c’était hier, au cœur des entassements de pierre L’hiver toujours sans partenaire L’été le trousseau de clés autour du cou Les restrictions de ma grande sœur avant le couvre-feu de 22 heures Si j’ai fait le deuil de mon enfance, au seuil d’une tendre adolescence Avec une feuille et des idées noires comme exutoire Non pas que j’ai du mal à y croire, bordel Mais cette putain de ville nouvelle s’est crue immortelle À chacun ses raisons d’enterrer de grandes illusions trop vite Derrière ces plans de ravalement de constructions hypocrites D’hypothétiques changements d’air nous fixent leur propre limite : S’extirper du piège feutré des habitudes "Qu’après d’importantes années d’études" Réagiront des trentenaires un peu réactionnaires Lesquels se heurtent au répondant sans faille des éventuels resquilleurs Qui veulent d’abord de la maille avant de trouver du travail Le ciel commence à se couvrir, à l’instar d’une marée furieuse Dès que les subventions se retirent, la rue devient marécageuse Et la répression aussi cruelle que la récession L’actuel maire d’Élancourt n’est qu’une sale pédale Qui ne peut se déplacer sans sa police municipale Sur ces plages de gravier, à la lisière de ces ex-quartiers Vivants et populaires, à 20 000 lieues de la mer À 20 000 lieues de la mer Loin des vérités toutes faites sur des tertres trop gros Des graines de fleurs jetées sur des hectares de pipeau De supers massifs de chiendent mis en valeur Un visage sombre d’une mégalopole miniature (une erreur) Une nécropole pour des crimes indécents Mais aussi pour des espoirs et des joies de fer-blanc Le pire n’existe que si le meilleur recule Des antagonismes qui se confondent et s’articulent Loin des polars noirs, des contes noirs qui tapissent les rêves Une ville paisible qui suinte le mièvre Un portrait éhonté, une caricature dans les gazettes du quartier "Vivre bien" qu’ils disent avec un sourire large et niais Loin, trop loin de toutes mes fausses attentes Les terrains en friche ont bien changé, ont-ils adouci les pentes ? De quoi cacher des regrets simples De petits malheurs comme autant de bleus de travail sur un cintre De la chaleur des terres arides au froid d’une cité Une ville où le voisin t’épie à travers les volets Loin des embruns, de mes plages, de ma terre De ma ville blanche, loin, à 20 000 lieues de la mer À 20 000 lieues de la mer De '79 à 2002 23 années de convivialité de façade qui s’écroulent à nos pieds De bien-être sous le joug de l’ironie D’une certaine tranquillité d’esprit que j’oublie ou plutôt que je renie Depuis que le spectre du chômage justifie une volonté délibérée de flicage C’est la mer à boire dans cette putain de ville-dortoir Mais bon, on survit En hommage à ces disparitions soudaines qui nous traumatiseront à vie

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La Rumeur

365 cicatrices

J’ai 365 cicatrices, et sur ma peau, ma couleur a connu tous les hommes Qui lui ont dit qu’elle était dévastatrice et qu’elle reste l’opposé du beau Complice du vice sous toutes ses formes C’était écrit comme ces stupides règles Et c’est con comme ces nègres Cupides qui ont vendus les leurs Dans les pleurs et les cris, étouffés par l’être espiègle comme si l’espèce bipède écoutait son cœur J’ai pleuré, rarement ri, comme à cette connerie d’abolition et à leurs 150 ans ; ils peuvent se le foutre dans le fion Ils étaient fiers, enrôlés tirailleurs Et en fin de guerre tu as su comment leur dire d’aller se faire voir ailleurs Et qui on appelle pour les excréments ? Des travailleurs déracinés laissant femmes et enfants Et ces traditions qu’ils sauvegardent, en y repensant J’ai de la peine pour ces noirs teints en blond pour faire blanc S’ils savaient que pour être libre fallait courir Ne pas se faire couper les jambes par celui qui veut tout asservir Y’a des chaînes qui nous maintiennent au bas de l’échelle, et pour que ça change faudrait attendre que la banquise dégèle Regarde l’Afrique et les Antilles, l’Inde et les autres îles, regarde les traces de l’homme blanc qui traumatise nos esprits Non pas à vie mais pour des générations J’ai mon avis sur les suites des colonisations Critique sur la façon dont on m’oblige à penser Mais qu’est-ce t’en sais ? J’ai pas eu le choix de vivre comme un français Un franc C.F.A. bas, une monnaie forte qu’on exporte en Outre-Mer, et dans les deux cas c’est comme droguer nos terres Ils ont enchaînés nos pères Pour qu’ils les regardent violer nos mères Et merde si aujourd’hui on en subit les séquelles Mais qu’est-ce que quelques années, environ 400 ? Et si la fin colle au début, ça finira dans un bain de sang " Paroles de descendant d'coupeur de canne"

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Rap conscient

La Rumeur

Les coulisses de l’angoisse

Tu veux savoir vraiment à quoi je ressemble ? Au commun des banlieusards Je connais ces murs par cœur, man, qui ont broyé notre enfance Un peu de fierté, tout de même, sur des figures de salauds Chasse le naturel et il revient au galop Trop de galères, cousin, pour rien de glorieux Si ce n’est la une des sous-sol, des quelques fanzines sérieux Des quelques tribunes au vitriol Ne me demande pas de choisir entre la poudre et le plomb Je suis ce feu qui se déclare dans un champ de coton A ma fenêtre, le givre d’un jour d’hiver trop gris A ouvert un de mes livres au chapitre des incendies Comme à l’accoutumée, comme un besoin trop mal sevré J’y recherche des balles, quelques flèches létales Et un peu de baume au cœur pour la cuirasse d’un franc-tireur Un arsenal artisanal qui choisit ses mots comme on commet un homicide Et parfume ses phrases de quelques gouttes d’acide Notre époque, encore, est celle des arbres morts A quelques pas à peine des plus belles fontaines Et si tu n’es pas né où il fallait, il va falloir Comme dirait le vieillard, apprendre à voir clair dans le noir Des coulisses aux planches Des jours sombres aux nuits de revanche Quelques rumeurs larvées comme des braises qui menacent de s’enflammer après l’extinction d’un incendie Quand j’arpente ces couloirs, que l’angoisse me prend à la gorge Des millions de bactéries aux lèvres, faut que ça sorte ! A la porte des coulisses de cette pièce bondée Les joyeux drilles gesticulent avec le sourire carnassier Alors que leurs conspirations s’ébruitent par des trous de serrures A la lueur d’une chandelle de sang striée de noir Leurs sombres réunions se dévoilent une forfaiture On y trouve des lames fines et tout un tas d’accessoires Sur un son qui te surine, pendant que tes potes t’urinent dessus Quand t’es accroc, quand l’insuline te suffit plus Pendant que tu vérifies si t’as piqué la bonne veine Mon son s’affirme avec la haine dans ses gênes Et ça monte doucement d’un cran, avant que tu partes les pieds devant Attend que les petits deviennent grands Et tout ce boucan, quand les chacals sont de sortie Arrête ton char si t’as le choix après les ronces et les orties Depuis qu’ils ont sauté les planques Combien de camés en manque prêts à te caner ? Quand les ventes d’armes augmentent et qu’ils veulent que nos cadavres pourrissent Y’a nos affaires qui tournent en coulisses x2 Des coulisses aux planches Des jours sombres aux nuits de revanche Quelques rumeurs larvées comme des braises qui menacent de s’enflammer après l’extinction d’un incendie La Rumeur Peut-être bien qu'c'est fait exprès La Rumeur Peut-être bien qu'c'est fait exprès2

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La Rumeur

Premier matin de novembre

A bout de bras vous avez déterré les braises et Au creux de vos mains, traversé de longs sillages Les semences du feu ont accouché l'antithèse De 130 obscures années d'esclavage Du haut des massifs jusqu'aux plaines pillées Des cités suppliciées aux villages craquelés Voilà l'histoire prise au cou par vos visages couleur d'ambre Quand enfin retentit ce premier matin de novembre Vous avez arpenté la bouche ouverte d'une guerre Comme les fils de la terre et du fer Vous n'y avez pas seulement jeté la mitraille et l'acier Mais chaque pulsation de vos cœurs écartelés Des grenades dans le ventre sous des jours couleurs de boue Vous avanciez, étreignant le maquis pour expulser le crime Vous avanciez, agrippés à chaque arbre des racines à la cime Sur vos têtes grondait un ciel de napalm, de parachutes et d'obus Votre sang en crue hurlait, vos entrailles ouvertes brûlaient Dans ce trop plein d'électrodes et de chiens L'Algérie c'était vous quand l'Afrique répond aux coups Quand le "fellah" se voit debout Quand furieux, inaltérables et tendres Vos rêves inondaient ce premier matin de novembre Plus d'un million d'âmes laminées par les flammes Subjuguent le silence et parlent d'une seule voix N'oubliez pas ces morts sans sépulture, sans gerbe ni dorure Ces morts aux yeux ouverts dans les chambres de torture Faut-il que leur gloire soit insultée Faut-il qu'elle soit dilapidée par de mauvais bergers Qui ont accordé leur violon au diapason du colon Et partagent avec lui la même peur au ventre Que partout, refleurissent des premiers matins de novembre

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La Rumeur

À les écouter tous

J'ai fait l'inventaire de mon aventure En déduis qu'ici c'est se taire derrière leurs devantures J'ai fait le tour de la question et les questions me tournent autour Chez des tarés, un parcours d'embrouilles à 10 000 lieues du soleil Des tartares et des pourtours Et pourtant, par terre, autant d'entraves, trop peu d'entraide Et, entre-temps, la plupart des nôtres qui s'entretuent Mon constat est béant et aberrant, jeunes bandits apeurés Les yeux sous bandeau, prêts à pleurer A les écouter, on est tous du mauvais côté, du mauvais quota Persona non grata venus juste pour les gratter Ingrats, aigris et ratés, tas de re-nois et de ratons Immigrés à dénigrer et à mater sous le bâton Un baptême d'hématomes ayant pour thèmes : amertume Blessures intimes et chrysanthèmes Deux êtres, un titre, deuxième chapitre Spécial Homicide, docteurs en lettres endoctrinant par litres J’accumule les frustrations, le stress et les sales pulsions à chaque pulsation Dans toutes les situations Je suis le coupable idéal, le suspect usuel Dans mon monde la répression n’a rien de virtuel On m’a demandé d’oublier qu’il y avait des champs de came à Paname Mais je suis blessé dans mon ego et séquestré dans le ghetto Considéré comme un apprenti-terroriste Ou un délinquant récidiviste par les journalistes A écouter ces brêles, mes séquelles seraient irrémédiables Et je ferais mieux de venir avec eux et les feu-keus prier le diable Les gars comme moi marchent avec des pilules de cyanure Et kiffent quand les racailles aussi commettent des bavures Foutre la merde dans un monde où les rapaces portent des costards Et où les pauvres connes peuvent devenir des pop stars Je suis un cauchemar qui se propage comme une rumeur Avec des textes qui font "reup" parce qu’ils parlent au peuple En grand un, retiens bien, c’est le Téléphone Arabe Et en putain de grand deux, je maîtrise chacune des mes syllabes Ma perfection provient d’un complexe, c’est sûr Faut croire que leurs bavardages m’ont eu à l’usure Donc je les en remercie Même si c’est leur sale haleine française malodorante que je fuis Celle de générations nourries à la chair de truie Celle qui suit le bon vieux vent écorcheur d’ici, même en territoire ennemi A les écouter tous, ou à vouloir les ignorer, à les entendre tous Leurs pensées atteint n’importe quel abruti Donc un être sans tourment qui n’est pas chez lui Ne vaut pas plus pour moi que l’un de ces stupides gaouri Ce que t’appelles exotisme, je l’appelle terrorisme Parce que ce foutu couplet que t’ingurgites comme un délice C’est la merde la plus emmerdante et j’insiste Soit je rase les pelouses de leurs parterres Ou alors je dégage par charter, moi et mon sale caractère Paraît que je verse pas de larmes incolores quand c’est gore Et qu’on arbore un étendard à la tête de mort L’artillerie lourde est dans le coffre Pour qu’on nous suspecte jusque dans nos strophes A les écouter tous, y’aurait de la haine dans nos chromosomes Si tu veux pas en être témoin, faut pas traîner dans notre zone A les écouter tous, je devrais offrir ma fierté en pâture Être coté en bourse, augmenter la chair sur mon ossature Là où le mensonge règne, les grands pontes s’activent autour des machines à rêve Les moutons font plus que de la laine, bêlent dans la cour Prennent de la graisse au corps pour passer au four Trop sourds pour percevoir la hache sur l’affûtoir L’issue est simple : la fausse commune ou l’abattoir A les écouter tous, quand l’Africain sort de sa brousse Soit il est plein de rancune, soit il en branle pas une Les "bwoys" poussent la parano, jusqu’à extraire de l’anthrax dans ce morceau La double peine dort au coin de ma rue alors qu’un faux passeport coûte la peau du cul J’épouse cette funeste époque les yeux ouverts Et garantis sur facture mes fournitures de guerre A les écouter tous, des gravats remuent dans nos estomacs Ceux d’une sale race de rats qu’on cultive en espace clos Ça fourmille, ça grouille et ça pille jusqu’aux entrailles de leur mère Qu'on nous donne une vache à traire et on lui refile la peste Espèce de tache crasse, vicieuse et perfide Nos spermatozoïdes auraient frayé un chemin Au cœur de leurs campagnes Aux confins des vagins de leurs filles et de leurs compagnes3

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La Rumeur

Les Petites Annonces du carnage

À vendre, mine d’or dans le désert, deux milles têtes pour deux milles tonnes à extraire Frais d’exploitation dérisoires, par employé Dix grammes de pain plus eau croupie à boire À vendre, sans plus attendre, parcelles de chair Tous types d’organes et de viscères, foies, cœurs, globes oculaires Tout volume et tout âge, étiquetage mexicain, provenance colombienne Contacter en semaine, neuf heures - vingt heures, père et fils, grande boucherie humaine À vendre, viande folle pour institut psychiatrique, stock important D.M.C périmé, bonus : cervelle de veau malade Faire vite, déstockage rapide, appeler si intéressé Propose virus gangrenant fœtus, très actif dans l’eau de source Plus cancer très rare, mélanine peau noire uniquement, testé cliniquement, breveté et déposé Cède pour presque rien bâtiments délabrés, clim Naturelle, termites et cafards pour voisins Clandestins sans papiers, quatre milles francs la parcelle Promotion de printemps, moins vingts pourcents sur nouveau réseau cabarets thaïlandais Privés et discrets, grand choix d’autochtones Jeunes vierges et vieilles cochonnes Sept jours, Septs nuits, hôtel-repas compris Départ Genève, Bruxelles ou Paris Parrainez un ami et gagnez le bonus fidélité Feuillette une par une, feuillette les pages Feuillette une par une les petites annonces du carnage Urgent, recherche troupeau de sans-papiers parlant peu français Sous arrêt d’expulsion, taillable et jetable Jetable et taillable pour chantier, grand stade en construction À vendre, petit nécessaire de torture Fait ses preuves dans interrogatoires musclés Vendu plus patère pour chaînes au mur Bonne affaire, notice, contrôle technique OK À vendre, usine dégrossie, Istanbul-Turquie Montage atelier électroménager + mille-deux cent bras Rapport salaire français, un sur vingt trois À vendre, stock bébés pour parents stériles, provenance Tiers-Monde Volés à famille en exil, certificat médical, choix conséquent Garanti deux ans, aucune facilité de paiement Société off-shore, Luxembourg-nord propose gestion tout confort, transfert, blanchiment argent sale, parfait et idéal pour campagne électorale À vendre, uranium appauvri, prêt pour traitement Fourni avec plan bombe A, montant à débattre Premier prix cent millions, remise dix pourcent sur équipement de fonction Feuillette une par une, feuillette les pages Feuillette une par une les petites annonces du carnage

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Rap conscient

La Rumeur

Moha

Il se fait tard, très tard, bientôt le soleil Et Moha n’a pas sommeil, il veille les yeux vides Sur le carreau aride au mur de sa minuscule cellule Une cigarette mal roulée se consume et tremble Aux bouts de ses doigts exsangues Qui semblent mourir le long de sa jambe Moha ne bronche pas, les mots sont froids Leur écho se cogne aux parois De cette cage qu’il partage avec un rayon de lune voilée Et quelques rats pressés, aux pas vifs et feutrés Par terre, un miroir s’est éparpillé en mille fragments de verre Parmi deux, trois bibelots, des vêtements, une radio Et des livres coincés sous un meuble renversé Une sale odeur aux relents d’urine et d’excréments Flâne et se pavane depuis que les chiottes sont tombées en panne La tête dans une volute de fumée diaphane Moha accroupi aux pieds du lit Serre dans sa main une photo jaunie Une vieille photo où un grand homme droit a mis sa plus belle chéchia Un grand homme droit que tout le monde fête à son retour de la Mecque Mais un grand homme droit qui vient de partir dans un ultime soupir Un peu de sel sur une plaie ouverte… Durant la promenade, à l’écart des camarades De misère habituels, et selon le rituel Moha tourne et tourne, puis s’enroule en boule Dans des mots qu’il traîne, chuchotés à lui-même Des mots qui malmènent, qui se referment Et qui drainent de lourdes larmes blanches Très vite essuyées d’un revers de manche Il avait tant à lui dire, tant de choses à finir Rattraper le pire, voir s’esquisser un sourire sur son visage Où l’âge avait creusé les entailles D’une trop longue bataille sur des sentiers de feraille Et Moha s’injurie, et Moha se maudit En tirant la courte corde de sa chienne de vie Sans grandes œuvres, ponctuée de basses manœuvres Comme un mauvais fleuve A la sortie de l’échec, on lui a vite appris à conjuguer du bec Sur des pupitres en bois sec Les blocs de Nanterre ont des mâchoires de fer Et le cachot tire la chasse en effaçant les traces Un coup de sifflet ramène tout le monde à l’entrée Et on se presse encore, sans la force d’un effort A l’exacte verticale des miradors Un peu de sel sur une plaie ouverte… Il se fait tard, très tard, bientôt le soleil Moha dort d’un lourd sommeil Au matin, il se rendra à l’atelier souder des pièces d’acier De quoi payer le miel de sa gamelle Et puis, si la fatigue se tait, il relira cette lettre froissée Qu’il n’a pas pu envoyer, et qui semble saigner Sous les toits d’ardoise du pénitencier1

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La Rumeur

Le Silence de ma rue

J’ai du sang dans mes larmes et j’arrête pas de chialer Faut que j’évacue comme une diarrhée Je sais pas si tu comprends que je me soulage, fou de rage J’ai des pages et des pages pleines d’insultes Lâche la bête et elle te fait un carnage Réservé aux adultes, je suis un moteur poussé à la rupture Avec tellement de chevaux sous le capot pour pas qu’on me capture Pur produit de ta banlieue Là où au carrefour de la vie j’aurais grillé les feux Et "au feu les pompiers" quand les véhicules brûlent Aux pieds des bâtiments, que des "virgules" autour de pit-bulls Circule si t’as rien à foutre dans le coin Soit t’achètes, soit tu vends, soit tu paies ton joint D’un côté c’est les bénefs De l’autre les TIG ou la taule pour quelques piges Dans ces villes-dortoirs cœur du litige Où on est tiré du sommeil par la faim Comment veux-tu qu’on ne pense pas qu’à l’oseille à la fin ? Putain, j’assiste aux combats de coqs qui troquent leur bec pour un "brolic" Tous au chômage chronique Tous malades parce que par la racine la fleur pue Alors on se soigne à la médecine douce et à l’herbe pure x4 Peux-tu entendre le silence de ma rue ? Chiale baby baby chiale chiale chiale Proche de la fin J’ai bientôt noirci mes feuilles blanches et vu que le fruit se décompose Faut que je m’accroche à la branche, pas à ta blanche poudre Tu serais content de voir mes cellules se parfumer à la soude Ou mon cerveau dans un dé à coudre Tout pour me dissoudre, putain de trottoir Jamais trop tard pour trouver de l’alcool dans ce dépotoir Faut croire que le poison se plait dans nos quartiers Vu que c’est le seul à pouvoir circuler sans papiers Et quand c’est pas derrière les barreaux, c’est des gosses à l’hosto À police musclée correspond contrôle costaud Hostile parce que jamais tranquille Puisqu’ils nous veulent morts ou entièrement dociles "Un pour tous, tous pourri", c’est leur nouvelle devise Donc t’étonnes pas si personne te sourit Incompatible avec tes lois comme tes règlements Comme ces putains de décrets que j’arrose d’excréments Extrêmement dur dans mes textes comme sur le pavé S’ils savaient ce que je ferais si j’étais pété de thunes Quand j’ai la plume gavée, faut surtout pas que tu me pousses Avec cette rancune née sur le bitume, je les encule tous x8 Peux-tu entendre le silence de ma rue ? Chiale baby baby chiale chiale chiale1

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La Rumeur

Écoute le sang parler

Écoute le sang parler, écoute le sang parler, écoute le sang parler Écoute le sang parler, écoute le sang parler, écoute le sang… On nous a confisqué nos vies, paroles d’un père de famille instruit Loin, très loin de ces comptes rendus accablants Un regard noir suffit, jeté du coin de l’œil Crevé d’orgueil et de mépris pour éveiller ces instants enfouis Avec le prima du verbe sur leurs écrits, intoxiqués de références Falsifiés jusqu’à la moelle des os, aussi inepte que sans honte Me dit mon père, à relater des affres sans colmater ces balafres Et cicatrices de guerre laissées par des années de torture Entre les rouages d’une machine à broyer nos traditions et cultures Parle-moi de ces milliers d’hommes sacrifiés au pays Parle-moi de ceux qui, à l’heure où j’écris Creusent de leurs mains des fosses communes, une par une Pour accueillir leur destin Parle-moi de ces réclamations ouvrières noyées dans le sang Puis de ces consensus de bons sentiments humanitaires de ces blancs Donneurs de tapes dans le dos, amateurs d’exotisme L’exemple d’une vertu chrétienne suppôt du colonialisme Dans ces longs silences d’après témoignages dignes d’une éloge funèbre Mon père, avec cette lucidité d’un grand révolutionnaire Me fait comprendre que la peur n’est qu’une mauvaise conseillère Et le doute l’entreprise du bourreau Pendant que l’Afrique compte ses morts, ses mythes et ses corbeaux x2 Écoute le sang parler, écoute le sang parler, écoute le sang parler Écoute le sang parler, écoute le sang parler, écoute le sang… On partait à l’école nu-pieds chercher le savoir Chemise et short immaculés, impeccablement repassés Jusque tard le soir, après des kilomètres de champs entourés de mystère Des chemins jonchés de pierres, en pleine nuit noire, se souvient mon père Aujourd’hui, ce ne sont que des restes, des dettes Des chapes de pneus consumées sur la terre battue Quelques douilles éparpillées sur le sol Des vieux barils perdus et autres stigmates d’affrontements récents Entre ces jeunes émeutiers qui rêvent de liberté Et ces patrouilles discrètes qui perpétuent l’horreur de 34 années sanglantes d’une dictature de fer, dans ces rues devenues mornes comme des cimetières Où sont ces hommes dont les récits nous interrogent sur ce que nous sommes ? Avec cette nostalgie des poètes de la négritude Ces chants qui ont bercés notre enfance, ces griots narrateurs des blessures de nos ancêtres portent-ils toujours nos inquiétudes ? Loin des clichés indécents qui n’ont rien d’autre à dire Que cette misère noire ne nous enlève pas le sourire ! Enfant du pays, le drame de toute une époque Que tu traverses ne t’a pas épargné, n’est-ce pas ? Le poison de la désinformation a eu raison des vérités de l’histoire Qui t’accompagneront, au grand péril de ton exil, paraît-il Vers une France si généreuse et porteuse de progrès Où s’enracine le mépris dans chaque pas que tu fais En quelques mots, si le fatalisme et l’isolement prédomine ici La haine trouvera son écho Et l’Afrique compte ses morts, ses mythes et ses corbeaux x2 Écoute le sang parler, écoute le sang parler, écoute le sang parler Écoute le sang parler, écoute le sang parler, écoute le sang…

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Rap conscient

La Rumeur

On frappera

Avec nos fronts en fièvre, avec nos poings en grève Et un vacarme d’armes à bâillonner les chiens de garde du palais Avec une étincelle frêle aux coins des lèvres sur une mare noire de kérosène Avec des plages pleines du sang séché de nos veines Avec un incendie au cœur et la mémoire de la sueur Avec le talon fier plein de poussière et la musique éclair du revolver Quand elle rythme la fuite des pitres sous les jupons de l’institution Avec des torches rallumées au lendemain des massacres, et puis Les vapeurs âcres qu’exhalent nos plans d’attaque en bouillant dans le cloaque Avec un goût prononcé pour la poésie du fond des mines Et un faible avéré pour la nitroglycérine Avec les plans du bâtiment plus les chiffres-clés des codes d’accès Avec le "rass", avec les dents, avec finesse Avec du temps, avec ou sans l’aide du ciel mais avec toi, lui et elle : Et avec toi On frappera x10 Sur ma vie, sur ma tête, que les porcs restent à l’abri Je te rassure pour le bain de sang par terre Comme j’ai bien appris mes leçons de guerre Sur ta patrie on frappera, mes soldats en batterie Stratégiquement sur la SNCF quand, dans mes rangs La haine s’élève pour effacer le sourire sur ses lèvres On frappera et on fera pas de prisonniers Que les volontaires viennent se désigner ! Y’aura plus de secours, plus de ligne de téléphone Sur les postes de police, poste et télécoms On frappera surtout sur la capitale Sur toutes ses fonctions vitales et on fera pas dans le détail Et on dansera sur les ruines de ces belles vitrines Et, à notre passage, tu pourras compter les victimes Barricades, barrages partout sur Paris Partout sur la ville que de la barbarie Reçu 5 sur 5, on tient le siège d’ici au palais de justice Et, pour ces briseurs de rêves, y’aura pas d’armistice Dans ces zones sinistrées Appelle tes militaires pour aider les "kisdés" On frappera x10 Toujours la main sur le cœur pour palper l’acier Dans la poche intérieure de mon bombardier On frappera même au sol pour un regard, une parole La sanction tombe sans discuter une plombe Pour ce genre de nègres qui, pour paraître plus intègre, se désintègre - c’est le cas de le dire - pour embrasser le cul de la patronne, plus rien ne m’étonne Comme des merdes de chien et pour des miettes de pain, on frappera On fera la misère pour combler soit-disant notre absence de repères Pour qu’on en vienne à des méthodes à l’ancienne En pleine période de vache maigre pour qu’on nous lâche du blé Pour qu’on nous lèche les pieds Sous la menace d’un ou plusieurs colis suspects La douce France couche pour de l’oseille Et partout en Afrique je ferai courir le bouche-à-oreille On frappera, on forcera les serrures des portes blindées Et cadenassées de la préfecture pour, qu’enfin Les "zinclars" en galère de papelards s’offrent le plus beau des mariages blancs Pour ne rien laisser au hasard mais tout en bazar, juste pour crever l’écran On frappera x10

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Rap conscient

La Rumeur

Entrée

Une rumeur c'est une information non vérifiée qui circule Non vérifiée ça veut pas dire faux La base de toute rumeur c'est un phénomène inexpliqué Les rumeurs partent d'un événement un peu traumatisant qu'il faut expliqué Bon, il faut trouver quelque chose parce que la douleur est trop forte Il faut arrêter de prendre les gens qui font des rumeurs pour des imbéciles, etc... La rumeur elle naît de l'incrédibilité Mais les choses n'arrivent pas par hasard Cette rumeur elle a un fondement La rumeur c'est ce que vous avez envie de croire et c'est ce que vous pouvez croire Ya toujours cette espèce de sélection qui fait que les gens reçoivent le message ce qui les concerne Le travail nécessaire à toute rumeur c'est de dire "si les gens le croient, qu'est-ce que ça indique ?" C'est cette idée qu'il n'y a pas de rumeur incroyable Ya que des gens qui à un moment donné veulent croire quelque chose parce que ça dit un message particulier La rumeur c'est le cacher C'est qu'est-ce qu'on cache ? J'vais vous le dire Qu'est ce qu'on ne devrait pas savoir ? J'vais vous le dire C'est pour ça que quand on attaque la rumeur On a l'impression que, on arrive avec les chiffres, les faits, etc Mais la rumeur elle dit autre chose Ya toujours un double discours dans la rumeur Ya toujours un double discours dans la rumeur Ya toujours un double discours dans la rumeur Ya toujours un double discours dans la rumeur

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La Rumeur

Sortie

(Instrumental) x2 Way back Back in the time x2 Plus que ça à faire Maximum de bruit Faut parler du milieu avec un Faut parler du milieu avec du hardcore plus vicieux *Coup de feu* V'là le retour du Le revers de la medaille Ceux qui se bouche les oreilles lorsque les mots les effrayent Le contenu est le même Du marché noir On fait du putain de marché noir

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La Rumeur

Des têtes vont tomber

Déposer les armes, et croire au pouvoir qu'incarnent les urnes Mais dis-moi en quoi ça me concerne, qui console les frères au sol Quand la police conspire à mort à faire taire ceux qui respirent encore Tu sais ce que j’encoure, une mise à l’écart Pire une mise à l’épreuve dans mon parcours Car j’ai de la hargne à répartir Peu importe le temps imparti et le format à planter Anfalsh, et c’est l'intifada verbale qu'on lâche Parce que dans les grands ensemble aujourd'hui on crèche Tu cherches à savoir avec qui on marche, avec qui on est de mèche Sur qui on clash et sur qui on crache Cherche encore la liste est grande et mon équipe gronde Et dissémine sa propagande Encore une fois ils partent delà les risques Notre discours impose la discorde sur disque Une rumeur provient du bas (O-Okay) Face à nous tu risques, tu risques de perdre Les soi-disant sectaires iront s’faire voir ailleurs Chacun son heure OK, à La Rumeur de croquer Quelques paroles impures, pour un gros son de voiture Les insultes jusqu’aux oreilles des censeurs Quand ces radios de fils de pute nous renvoie l’ascenseur Chacun son raccourci, sa manière de faire J’opère à ma façon, au bled c'est ferme ta gueule Hé DJ, commence pas à faire chier Laisse respirer mes phases au lieu d’écorcher mon blaze On est sans tièp’ car cette année c’est la guerre Les basanés ont les nerfs à trop côtoyer le gouffre Essuyer tellement de plans galère mon frère Foudroyés par la misère jusqu’au dernier souffle Une rumeur provient du bas (O-Okay) Face à nous tu risques, tu risques de perdre Les soi-disant sectaires iront s’faire voir ailleurs Tas d’études nous on a le fil qui perturbe T’as des singles hit mais nous on a le shit T’as des thunes alors on peut s’entendre La Rumeur et Anfalsh ont toujours quelque chose à vendre Mec t’es des stups tu te demandes qui est ce type Tu causes tu veux qu’on se tape Ou qu’on s’fasse les yeux doux comme des dèps Pas question J’suis pas dans ce biz pour faire la bise au DA Ni pour qu’on me sodomise avec de la Nivéa C’est underground mon peura séquestre C’est réaliste y’a pas d’extraterrestres Garde tes textes incompréhensibles J’sais qu’tu flippes devant l’hardcore qu’on restore Et devant le nombre de bras qu’on laisse mort Pour tous ces MCs qui mentent comme ils respirent Voici ce qu’il pouvait arriver de pire J’suis plus vicieux qu’un requin quand il s’agit d’investir Et si par malheur t’es dans ma ligne de mire Bim je tire Une rumeur provient du bas (O-Okay) Face à nous tu risques, tu risques de perdre Les soi-disant sectaires iront s’faire voir ailleurs Le maquis n’a pas de prix et La Rumeur prédit Un avenir triste aux grosses catins du disque Il s’en de faut peu au bord du vide pour qu’on les pousse au suicide Et qu’on déclare révolue l’époque médiocre des vendus Ramasse moi ces loques elles ont le froc qui traine à terre Et y’a un code barre à leur sphincter C’est sur le fumier il parait que pousse les meilleures denrées Regarde la merde colle à nos pieds Quand tout le monde vend sa mère pour une playlist Pour quelques pages quand tout le monde fui l’orage Et plus rien ne transpire la rage Nos productions ont de la saleté à revendre Et quelques cordes au bout de têtes à pendre Une rumeur provient du bas (O-Okay) Face à nous tu risques, tu risques de perdre Les soi-disant sectaires iront s’faire voir ailleurs

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Rap conscient

Saïan Supa Crew

Give Praise

À venir

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bt-5

Inclassable

Saïan Supa Crew

Hey Yo My Man

À venir

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Inclassable

Saïan Supa Crew

S.O.S Batiboy

Soldats

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Rap conscient

Saïan Supa Crew

Other Side Of The Rock

A venir

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Inclassable

Saïan Supa Crew

Lyrical Fight

À venir

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bt-5

Inclassable

Svinkels

Anarchie en Chiraquie

"Ecoutez d'Arvor Seul le crime paye dans les villes du 9 zeudou" C'est les petits cons révoltés et le groupe au nom de revolver Videurs d'géants verres et toujours libertaires Il flotte comme un parfum de folie contestataire Jette ton cocktail Molotov dans les airs (Anarchie en Chiraquie) 2002 y'a toujours rien dans le frigidaire (Anarchie en Chiraquie) On va pas s'taire sort la Parab' du holster Ici tout affaire occulte se noie Dans un bain de foule chez les cultos La France un grand comice agricole Qui pue le fric, la bouffe, le fisc et l'alcool (Anarchie en Chiraquie) Qui c'est en France les plus gros mafieux hein ? (Anarchie en Chiraquie) Qui s'en balance des jeunes et qui a niqué les vieux D'puis que j'suis gosse les mêmes têtes des mêmes menteurs Anarquie.com dans l'secteur Un mec qui drive le pays comme les bagnoles ça m'fait peur Donc j'ai ni le permis de conduire ni ma carte d'électeur (Anarchie en Chiraquie) À chaque médaille ça chauvine (Anarchie en Chiraquie) (Anarchie en Chiraquie) Et devant tous ces cons je suis d'humeur bovine (Anarchie en Chiraquie) C'est l'anarchie en Chiraquie Pousse plus fort pour la zonpri Abstiens toi de voter pour lui mon vieux Sinon mais qu'est-ce qu'il fout Rocky bon dieu T'as serré tellement d'pognes T'as les mains les plus sales de l'hexagone Mec t'as fais tellement de bises Qu'y a de l'herpès au RPR et au PS Ils veulent nous dépouiller Jusqu'à notre dernière pièce jaune Mec si tu veux pas douiller Un judoka va venir t'fouiller (Anarchie en Chiraquie) T'étonnes pas au dépouillement (Anarchie en Chiraquie) Si on bascule en Lepenie On t'nique un petit peu chaque jour supplice de Tantale Servent à rien tant qu'ils changent pas de mental J'sors l'acide chlorhydrique, la soude je vais pas être sentimental J'dissous l'Assemblée Nationale (Anarchie en Chiraquie) 2002 y'a toujours rien dans l'frigidaire (Anarchie en Chiraquie) (Anarchie en Chiraquie) Jette ton cocktail Molotov dans les airs (Anarchie en Chiraquie) C'est la banqueroute t'es rincé, t'es fini tu piges Et merde ces cons n'ont pas voté pour l'coton tige (Anarchie en Chiraquie) Ils peuvent croire qu'on est qu'une bande de krevards Qu'on fume des pets, qu'sur la tête j'ai un entonnoir Mais t'inquiète le jour venu on va hisser l'drapeau noir Et j'espère qu'ils auront prévu l'PQ dans l'isoloir (Anarchie en Chiraquie) Que tout s'écroule entre les deux tours (Anarchie en Chiraquie) (Anarchie en Chiraquie) 100% d'abstention j'rêve d'voir ça un jour (Anarchie en Chiraquie) (Anarchie en Chiraquie) J'te fais pas le topo sur ton pays de merde Que des fils de putes véridiques (Anarchie en Chiraquie) T'étonnes pas au dépouillement (Anarchie en Chiraquie) Si il y a une marrée noire de votes blanc Ecoutez, ce n'est pas que les affaires disparaissent C'est qu'elles font pschittt Abracadabrantesque Abracadabrantesque Abracadabrantesque Abracadabrantesque ...Chiera bien qui chiera le dernier sur ta Chiraquie

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bt-6

Egotrip/Méta-rap

Triptik

La menace plane

La menace plane, à chaque époque son nouveau bouc émissaire Et pas mal d'ânes font l’amalgame entre souk et misère Tu crois qu’le plouc discerne l’info d’l’intox parmi tout c’qu’on lui sort Regarde la propagande qu'ils nous servent À coups d'zoom sur ce bâtiment d’briques en flammes, ce trafiquant d’armes Quand des sauvageons crachent sur les gentils gendarmes C’est les médias qui ont tort Ils terrorisent la masse, démolissent la France Divisent les classes et diabolisent ta race Le fond a cédé la place à la forme L’emphase et les phrases toutes faites nous chloroforment Mais cracher de la merde ne demande pas que du brio Car la bouche n’est que l’autre extrémité du tuyau Et j’ai vu clair dans votre plan des cols blancs On ne cultive que la guerre dans votre camp Votre clan ignore le réveil du volcan Attisé par l’abstention et le vote blanc Encore une fois, c’est la rue qui porte le chapeau Parfois j’ai honte de mon propre drapeau Quand il est souillé par la bave du crapaud Ne tarde pas trop, la menace plane comme l’albatros Et c’est la rue qui porte le chapeau Parfois j’ai honte de mon propre drapeau Quand il est souillé par la bave du crapaud Ne tarde pas trop, la menace plane comme l’albatros Lors des dernières municipales, ta commune est passée FN Hélas, la haine revient encore menacer les mêmes Alors passe le message, le couvre-feu se passe dans les caves Dans les cages d’escalier, les enragés saccagent Depuis qu’tu fumes, tu n’aimes plus l’école Tu n'lâches pas ton cône, mets l’feu à la caisse Prends la tess pour le Pentagone Tu n’fais qu’augmenter les stats, vandaliser les stades Plus t’en rajoutes, plus tu fais bander les fafs La délinquance devient interdisciplinaire Quand de jeunes fous imberbes alternent tise spliff herbe Des insatiables qui ont les crocs trop grands Et un trop gros cran, inlassablement provocants Inclassable, en classe, dans les bacs à sable Incassable, tombés trop tôt du toboggan Quand la violence et l’insouciance s’entremêlent Les plus jeunes s’infligent des sévices entre eux-mêmes Encore une fois, c’est la rue qui porte le chapeau Parfois j’ai honte de mon propre drapeau Quand il est souillé par la bave du crapaud Ne tarde pas trop, la menace plane comme l’albatros Et c’est la rue qui porte le chapeau Parfois j’ai honte de mon propre drapeau Quand il est souillé par la bave du crapaud Ne tarde pas trop, la menace plane comme l’albatros La menace plane et la flamme acclamée par les fachos nous gagne Et le borgne est hargneux, rares sont ceux qu’il épargne Le loup se grime en agneau quand ses potes les nazis paradent Montrent patte blanche dans une sombre mascarade L’effigie du leader rend la Marianne de leur monnaie frigide Et fait pousser des oreilles d’âne sur les bonnets phrygiens Tout concorde, leur cocarde est une carotte Elle est grosse comme l’obélisque de la place de la Concorde Regarde c’qui s’cache derrière les pourcentages C’que masquent les faux sondages, alors qu’ils organisent le pire carnage Écrasons, barrons la route à la haine avant qu’le vase déborde Qu’la France chope le syndrome de la face de borgne Car la haine s’est accouplée aux néonazis Simple pléonasme, mais leur propagande plaît aux nazes Aux armes citoyens, de l’usine aux Beaux-Arts Que tu sois simple banlieusard ou le nouveau Mozart Encore une fois, c’est la rue qui porte le chapeau Parfois j’ai honte de mon propre drapeau Quand il est souillé par la bave du crapaud Ne tarde pas trop, la menace plane comme l’albatros Et c’est la rue qui porte le chapeau Parfois j’ai honte de mon propre drapeau Quand il est souillé par la bave du crapaud Ne tarde pas trop, la menace plane comme l’albatros

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Rap conscient

Triptik

Au Téléphone

C’est D.A.B. double A. Z. de A à Z Ecoute ma soirée enfoiré hier au Sherazade Mozo en rasades, après j’ai fumé la zeb Sachant plus ou je réside fonce-dé comme si je revenais de croisade Elle griffa en extase à la vigueur de mon zob Sans commettre de bêtises je lui proposai mes aides J’avais la côte, le P.A.S.S. pour cette T.A.S.S Tu me connais, je suis B.A.D.A.S.S Est-ce que c’est le signe de l’oeil, qu’elle m’esquissa ? Je sais pas ce qui s’est passé Parce que c’est la tass’ qui fait le taff' qui ne pense qu’à ça Alors on se cassa quelle rotte-ca Balles dix pour trois pote-ca Il me reste juste assez, mis à part ça J’ai fini par la farcir comme un forçat sans la forcer J’ai remis ça trois fois car elle adore ça "Non, t’es pas sérieux !" C’est au téléphone....c’est au téléphone C’est au téléphone qu’on déforme les propos des hommes (x2) Hey Zox c’est quoi maintenant C’est Dabaaz alias le brasseur de liasse Le peine à jouir auquel toutes miaulent gracias Le mec qui fait razia de femmes comme Julio Iglesias Et devient leur drogue sexuelle, morpion coriace et Passe ses soirées avec Enrico Macias et Fait tellement jouir les femmes au point Qu’elles crient Dabaaz merci assez Tête de bidasse, sexe de dyplodocus Sans abracadabra, tour de magie ou hocus pocus Phallus muni d’un zoom autofocus Terme scientifique pour "phallus-colossus-dont-elle-tombe-crocus" Dévastateur de zones pubiennes, beurs, toubabs, asiatiques ou bien nubiennes Bref, il parait que Dabaaz serre sans arrêt Encore hier dans une soirée, attention pas dans le Marais ! Il parait aussi maintenant pour lui plus besoin de négocier Juste il apparait et les femmes ne font que s’égosiller (x2) Soirée apocalyptique Dabaaz sur la piste Dansant un Mapoka typique dans un état plutôt critique Tout ça pendant que la foule crie "Quitte la salle, vite ou c’est chaud" N’oublie pas que t’es dans une soirée d’guedin à logne-bou chez Zo’ Et tous ces gens qui s’agitent sont chez eux Afin de protéger ses os, Dabaaz dû mettre une haine profonde dans ses yeux Genre caillera de ses deux, véner comme s’ils étaient revenus du Kosovo Or que se battre pour d’autres c’est impossible Quand on pense qu’à sa vie, qu’à sa ville Moi, je représente Boulogne jusqu’à Chaville En BK, je m’habille, lent ou speed rimes je dépose comme un bilan Demande à Nabila, Dabaaz est devenu débile Et se prenait pour Kabila, rappant avec un accent kabile et Bilan des courses : il s’est fait courser par des balèzes (ouais !) Autant dire qu’il n’était pas à l’aise Il fallait donc avoir du cran pour se retourner et crier cash : Niquez-vous ! Moi je suis Dabaaz, alias Al Pacino, nouveau Mickey Rourke ! (x2)

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bt-7

Rap coquin

Triptik

Inintitulé

Prépare ta tenue d'camouflage, parce que la vie cane ou fâche Soit tu marches ou crèves, soit tu canes ou flashes Ici-bas, c'est la loi du plus fort, c'est clamse ou schlasse Et pour t'autodétruire, tu dois choisir entre came ou flash Ce que je sais, c'est qu'on ne perdra pas la face On vendra pas nos fesses pour une retraite dorée à Palavas Ici c'est pas Las Vegas, pas de strass, de palace De poker, place à l'as Parce qu'ici y a pas la place J'débarque dans l'arène, déjà quatre piges qu'on marque la scène Hexagonale par les tracks que l'on sème Le rap dans les veines, sous l'épiderme, idem Fidèle à nous-mêmes, indemnes On verra bien jusqu'où la barque nous mène Nous-mêmes, soudainement devenus maîtres des rênes Personne n'est maître des règles, on s'contente pas d'émettre des thèmes Mon entreprise prend de l'envergure, ils ne font qu'exhiber leur tune Je ne fume que de la verdure pour calmer mon amertume Tout, on oublie absolument tout Tout, même l'élémentaire Comme le feu, l'eau, l'air, et l'élément terre Quand les ressources financières et alimentaires S'assèchent à la suite d'événements réellement ternes L'existence est en dents de scie Il se peut qu'un événement te scie en un battement de cil (si si) En termes très précis L'horizon rétrécit Les rêves se déprécient jusqu'à c'qu'on les enterre Moi, j'incarne le parfait cliché de l'artiste Bancal, laxiste, d'après les stats, presque alarmistes Dans mes finances, j'suis pire qu'anarchiste C'est Byzance quand j'débite La vie d'artiste c'est comme le hors-piste Beaucoup d'obstacles, mais tellement d'espace On est libre quand on part pour un live, ambiance aquarium dans le monospace Le bédo j'tasse, quelques taffs, puis le passe à tout le staff J'ai pas de boss qui m'écrase, j'ai choisi ma place J'entends dire que le hip-hop devient hype Ha, ha À quand les vieux beaux en Viper et les vieilles peaux en VIP Et les groupies qui braillent Moi, si j'avais qu'ma zik j'dormirais sur la paille et j'aurais rien à grailler Nous sommes à mille lieues De l'influence néfaste, désastreuses Des frasques des fastes du milieu Parce qu'être parmi eux dévaste La Terre est vaste et il y a mieux que d'être épié par mille yeux Respire, c'est pas l'confort qu'on privilégie Expire, reste zen même quand sévit la vie Intact, j'respecte les groupes qu'ont jamais brûlé d'étapes Passant des caps un par un quand les affamés jactent Dans ce satané rap, j'ai donné mes tripes, ma ratte et mon fric Mais j'garde l'éthique jusqu'à c'que j'passe à la trappe Avant qu'il ne soit trop tard, j'profite Avant qu'mes poumons n's'atrophient car la vie passe trop vite Certains font 33 tours et puis s'en vont Et puis s'enfoncent Dans leur tête, dans des puits sans fond Dans de puissantes crises de mégalomanie sans fondement Et je ricane, pour foutre le feu sans jerrican La culture hip-hop éclate comme du pop-corn Les frères la souillent et je me sens pousser des cornes C'est un pays d'aveugles où si t'as pas de pote borgne Pour pousser les portes, repousser tes propres bornes Repousser tes propres limites, avant le spasme élimine On n'compte pas les rimes On trime quand d'autres courbent l'échine Stop ! Le microphone me démange Examine le potentiel et analyse le mélange À base de jargon, d'argot, de hargne, regardez-nous faire On parle d'art, quand cette flamme s'empare de nos cerveaux Crachant nos vers dans l'atmosphère empestant la zeb Tâchant de faire claquer l'affaire sans question d'oseille

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bt-4

Rap poétique

Sinik

1 brin sinik

: Sortie des plus haute tours Enfant du hall, acteur en manque de rôle On pousse plus vite quand les grands font les sourds Jeunesse sans repère Alors très vite les potes deviennent des frères Jamel, Rudy ou Ahmadi Au final c'est la même J'ai peur que seul la haine et la mort nous aiment Sang sur les sentiments Alcools et fumé dans tout nos batiments J'aimerais que ça change Que tout s'arrange Pour ma famille, la tienne et surtout nos parents Artiste triste J'avais le sourire quand ils ont XXX les flics XXX Pour mon age Parait qu'jsuis un brin cynique SINIK? POH ! ... S.i.n.i.k : On va dire quoi à nos gosses, hein? Qu'on aimait jouer les boss Que si t'es moche, qu'on étaient L.O.S et qu'on tapait les boschs J'vais pas leur dire, qu'on avait rien à part l'envie de fumer On l'sait nous même mais, c'est inhumain d'voir un pote s’inhumer Comment leur dire sans trop heurter qu'on était trop ler-dea Qu'on offrait rien à part des coups et des bouquets d'orties Qu'on traînait tard, qu'on aimer le rap et qu'on en faisait un peu Qu'on foutait le feu, que rien arrive même si tu fait un vœux Et j'me vois mal, dire à mes gosses que j'étais précoce Que c'était gore, qu'on passait le temps en imitant les corses Destin inerte, mec sur ma tête on a plus à y perdre Qu'on refusait d’être intérimaire pour un sale pays de merde Seulement parler, des mecs en moins quand les délinquants mentent Leur dire que si l'amour était une drogue je serais en manque Leur dire qu'on aime, c'est putain de soirées triste ou les guns pleurent Mais qu'on à honte, quand les jeunes mère apprennent que les jeunes meurt Leur dire aussi, qu'on à briser des mecs par intérêt Qu'on s'enterrait, qu'on à mit 35 piges à s'insérer Han! Qu'on était tous des oufs Que la terre souffre et que leurs pères en manque de tout étouffes Rien à apprendre je dirais pas comment charger une arme Porter une lame, aller se cachait avant de lâcher une larme J'dirais au monde, qu'on est contre eux et qu'on est pas content Qu'on baroudait, que les cœurs ballottés ne durent pas longtemps Click BANG! Que la nuit j'traîne avec Dyru ma men Que le bien s'éloigne, donc laisser moi glisser une balle ma men Qu'on est navré, que les séjours en taule m'ont balafrés Qu'au fond j'ai mal, qu'ici les balles adorent se balader Comment avouer, qu'on s'est bafouer qu'on à pas fait grand choses Que j'doute d'tant d'choses et qu'on est trop peu à se remettre en cause Leurs expliquer, qu'ils seraient plus fort si ils croyaient se que je dis Que vu se que je vois, tu serais en sueur si tu voyais s'que je vis Comment leurs dire? Leurs avouer toute s'est chose Tout c'est moment tragique Pour tous les mômes des Ulys Han! Pour tout les petits qui traînent en bas de chez toi Pour tout les petits qui traînent en bas de chez moi Pour tous les petits qui traînent en bas de chez nous Quoi? Han , S.I.N.I.K! Malsain l’assassin Bergère jungle Han! L.O.S click 9.1.9.4.0 En guise d'intro

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bt-0

Rap conscient

Cut Killer

Clair et net

Clair et net, Funky Flex yo Clair et net, pour mes gars du 9-3 Clair et net, pour my man Cut Killa Clair et net, Funky Flex Busta Clair et net, yo yo, clair et net, écoute écoute Clair et net, Funky Flex Busta Clair et net, clair et net C'est du clair et net, j’vais plaire et être moi Cette fois, si j'm'empare du mic accompagné de l’homme aux sept doigts Deux sur le crossfader, cinq sur la platine et voilà my man Cut Killa qui rougit quand j'le taquine (ahhh! hé hé!) Eh putain c'est chaud mec, quand j'écoute l'émission j'ai des barres sur l'animation J'me dis tu t’es p’t-être cogné dans tes bacs à sques-di Ou qu'tu digères mal les flageolets qu’t'as mangé vendredi soir Quoi qu'il en soit c'est HH comme j’aime, mais quand même À l'unanimité on préfère tous quand tu scratches, mec Des tas d'schnecks mouillent p't-être sur ta voix Moi j'voudrais qu'elles mouillent sur la mienne pour le CK show 3 (attends, là c'est CK show 2 là!) CK show 2, t'as sorti d'autres skeuds après Hip-hop soul party 2 Wow mec donc j'pose pour le Cut Killer Show 2 Dis aux peurs-cho de trouver des meufs chaudes Ah, CKS two, j'blesse tout, j'baise tout Reste ou trace, nage la brasse, moi j'encaisse tout Cut Killer Show, enlève Show, reste Cut Killer Cut Killer, enlève Cut, reste Killer, OK Prends le D d'Dad, Cut de Cut Killer, ça donne D plus iller Additionne ça donne dealer! Dealer de bon son, j'en fais quoi d'ça bon sang Si j'dois l'faire comme ça, à quoi m'sert c'bon son? Bon son, but d'son, reste le bon, OK? Bon sang, mute sang, reste bon, OK? J'bute le son et toi, tu sais qu'c'est bonbon Celle-là j'te la fais sans son, Dad c'est bonbon C'est CKS 2, Dad lâche le flow dans l'feu Pas d'caresse, que d'la casse dangereux Pas d'ange dans l'jeu, c'est pour les mecs dans l'feu C'est l'introduction d'mon seize dans l'trou d'l'haineux C'est pour l'31, l'33 et c'est l'2 CKS, Paris Marseille, putain tous en D2 Dad c'est dans l'deux, dans les deux dangereux Comme les deux chiens sur mon sweat, dangereux C'est DJ Cut Killer, ouais Et ça y est tu danses Et si t'avais des problèmes Bah tu t'les mets où j'pense Cut Killer, le beat dreamer, le maxi dealer, le scratch ciseleur L'un des meilleurs DJ en vigueur, bref, dis-leur Bon son fournisseur, bon sang c'qui sort c'est les chœurs et l'sens On peut dire crème des galettes à la rigueur et Nique les critiqueurs, les pâles profiteurs, les bêtes diviseurs J'vois mes compétiteurs loin dans l'rétroviseur Plastiqueur, MKD dynamiteur Vois le globe dans un viseur comme l'avion renifleur Le franc-tireur, le DJ thriller, le cut friteur Viens chez toi, pars avec un zéro pour l'visiteur Pulvériseur d'vinyle et gifleur Cut Killer Show 1 la gemme vendue chez un commissaire-priseur Écoute c'teaser sous dix heures et j'gratte comme un démolisseur Zingueur d'MC sur thèmes au synthétiseur Place les convertisseurs Lâche un (ding) pour les auditeurs Et bonne nouveauté qui en soirée fait swinguer les sisters Le beat mineur, l'enchérisseur, le système de basse tripleur (docteur Anouar) Hip-hop guérisseur Cut Killer Show 2, AKH mic plisseur Paraît qu'c'est d'la bombe mec, ça tombe sur téléscripteur Bête de missile à l'approche, c'est Cut à la prod Mon nom Disiz, t'as qu'à l'apprendre, cette compil' t'as qu'à la prendre Ou sinon tu la voles, CD tu l'graves, nique sa race Non j'rigole vas-y, mixe bête de baffe Et c'est Disiz, rap physique Bête de zik, dis-moi Cut, t'es amnésique Sweat Double H, grand et gros, ouais c'est lui Celui qu'est petit c'est Abdel comme l'Arabe el arbi Cut Killer c'est lui, toujours casquette Genre grand massif, c'rap fait du basket Son truc fait tourner les disques, c'est mieux qu'les comics tout terrain XXX syndic de dép qui comme les Lego, s'emboîtent Bref tous les samedis en boîte ça bounce Fuck dat à l'œuvre et ça y est ça danse C'est DJ Cut Killer, ouais Et ça y est tu danses Et si t'avais des problèmes Bah tu t'les mets où j'pense

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bt-6

Egotrip/Méta-rap

Rohff

Get down samedi soir

DJ Abdel, Rohff, Olivier Cheatham, Mafia K'1 Fry Get down saturday night, saturday night, saturday night Derrière une paire de 4 saisons tier-Car Pour les bonhommes qui passent les 4 saisons au tier-quar Sur un bon son funky j'te rentre dans l'lard rect-di comme un front-kick Ressors les Stan Smith Reebok Classic Royal pour les mecs tah bekri loyal Rohff avec Oliver Cheatham ne m'force pas à boire d'l'alcool nhar sheitan Pour les cousines qui s'lachent sur la piste comme des gitanes J'rigole j'décolle j't'étonne j'déconne (ah ah c'est toi le gitan) À l'ancienne fais un p'tit tour sur toi-même En t'mordant les lèvres, pas comme au lit faut pas faire le lièvre Pépère prends ton temps Samedi soir tout le monde il est beau, tout le monde il est content Que les balances restent assises, pour ceux qui parlent mal aux keufs Les mâles dominants qui font craquer les meufs Grosse liasse de billets verts Pour celles qui taffent, pas les michtonneuses gratteuses de verre Pacifique avec un revolver, dans la caisse au cas où Y a trop d'videurs qui jouent les voyous Saturday morning, fridy's enemy Housework is calling, but where to begin Get down saturday night, saturday night, saturday night It's gonna be allright, saturday night It's gonna be allright Get down saturday night, saturday night, saturday night It's gonna be allright, saturday night, you know Oliver et oim number one, partout au top single Des clubs des pubs des coups d'teub C'est l'kiffe c'est l'fun c'est l'meilleur là qui fun Un bon joint de ssem sur l'autoroute du sun Une chaleur à s'mettre tout nu, vas-y si t'as la clim Baisse les vitres, fais péter le son, vas-y frime Ça sent l'crime, c'est l'Comorien qui rime Dans ton cab' sur la côte, en boite, au bled, comme tonton Kery Parce qu'on trime toute l'année, pue le stress à plein nez Cas sociaux soucieux, laisse mon flow t'faire planer Comme dit 2Pac garde le "smile for me" Même si c'est la zer-mi qui t'as formé Reubeus, renois, babtous, chinois, tout l'monde est pré-sent Wesh poto qui sort de pri-son Pour tous les mecs de Vitry Jusqu'à Détroit D1 Fleury, jusqu'à Fresnes au D3 Everybody's busy, they can't wait for the night to begin Get down saturday night, saturday night, saturday night It's gonna be allright, saturday night It's gonna be allright Get down saturday night, saturday night, saturday night It's gonna be allright, saturday night, you know Appelle-moi Rohff, pour Olivier, DJ Abdel, tah à l'ancienne Les mecs de Vitry, Mafia K'1 Fry Les mecs qui sont en zon-pri Pour vous Get down saturday night, saturday night, saturday night It's gonna be allright, saturday night It's gonna be allright Get down saturday night, saturday night, saturday night It's gonna be allright, saturday night, you know 1

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bt-7

Rap coquin

OrelSan

14 grammes de bordel

Tu seras la plus belle personne du monde Tu auras de l'espoir comme un ange (O.R.E.L) (O.R.E.L) Tu danseras parfaitement bien (O.R.E.L) Tu chanteras comme un rossignol Opérationnel, rationnel, exceptionnel, lesté Opérationnel, rationnel, exceptionnel, lesté Opérationnel, rationnel, exceptionnel, lesté Opérationnel, rationnel, exceptionnel, lesté C'est le retour du gars du duo trop doué doté d'un doigté côté Comme t'écoutais, j'ai dégoté des nouveaux flows pour te dégoutter Car je dédicace des disques pour de faux scap J'case dédi pour mes sauces à chaque secousse C'est des coups de crosses pour les MC Jésus Christ J'crossover comme Iverson, j'branche le jack et mes vers sonnent Et puis, j'frappe ça comme Michael Jackson, à chaque scène j'assomme Quand je m'étale sur l'instrumentale expérimentale j'assume C'est pas du métal donc jamais je me saigne Paradoxal comme un sentimental SM, elles aiment ça ces putes Se faire prendre à quatre pattes, donc on y va à quatre potes On les boxe sans capotes jusqu'à ce qu'elles soient caput Et après, j'me réveille J'rêve de baiser des vieilles pour abuser d'leurs thunes Partir à Saint-Tropez passe un la trompé à moi la fortune J'rêve de baiser des jeunes pour abuser d'leur corps Obtenir leur accord et puis les guer-lar quand elles m'donnent leur cœur ("Eh, mais t'es vraiment un salaud quand même") Ta gueule, MC tout terrain c'est TT comme une Audi, son inédit, pas inaudible peu anodin comme TTC J'ppé-ra même si ça te gêne donc c'est possible que t'en ais assez C'est dans mes gênes donc je n'peux rien y faire J'ppé-ra pas pour tous les jeunes ni pour le pèze comme Jennifer Jennifer la deu-mer, j'le crie haut et fort Viens dans ma grotte on va pouvoir croiser le fer J'suis le keum que tout l'monde aime (Ouais détesté) J'suis celui qu'tout l'monde vient voir (Ah ouais pour tester) Un sex-symbole une superstar (C'est ça ouais, imposteur) J'ai trop de voitures et de meufs à poils (En poster) Opérationnel, rationnel, exceptionnel, lesté Opérationnel, rationnel, exceptionnel, lesté Opérationnel, rationnel, exceptionnel, lesté Opérationnel, rationnel, exceptionnel, lesté Opérationnel, rationnel, exceptionnel, lesté Opérationnel, rationnel, exceptionnel, lesté Opérationnel, rationnel, exceptionnel, lesté Opérationnel, rationnel, exceptionnel, lesté J'suis sur escape pas besoin de Skip pour qu'on liquide les tâches 14 grammes de sons, hip-hop représentant même avec 14 grammes dans l'sang Hey au fait, c'est juste un couplet, tu connais la suite, c'est sur 14 grammes de son Escape que ça se passe Orel', Gringo, première mixtape bientôt dans les bacs Ça s'passe comme a-ç Orel Orel Faut laisser, si vous voulez la suite ça se passe avec le 423 SAB, tous les autres, tous ceux qui connaissent C'est mort ! (c'est ça) Voilà un mets bien jeune et bien tendre un vrai régal Il sera encore bien meilleur que la vieille Il faut que je m'y prenne adroitement pour les attraper toutes les deux2

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bt-6

Egotrip/Méta-rap

Assassin (FRA)

Perspective

Ceux qui en ont besoin vont comprendre ces rimes Plein d'amour et d'espoir dans ces villes qui dépriment Assassin est le nom car la rime assassine Et la pensée posée propose toujours la même médecine Celle qui nous a donné envie d'commencer tôt Lutter par notre musique même sans un llar-do Sans promo radio, que des shows au Globo Que des tags dans l'métro ou des uprocks de salaud (c'est ça) Aujourd'hui ça a changé Magazines spécialisés, radios ghettoïsées Collèges et lycées b-boyisés Ça devrait aller mieux mais pourtant il y a un mais (mais) La plupart d'entre vous n'ont rien compris S'amusent à décrédibiliser notre mouvement d’vie Cherchent à faire carrière, mais des victimes aussi Votre esprit n'est pas sain donc votre musique aussi La musique d'Assassin est pleine de perspective Quand t'écoutes ma rime s'ouvre la perspective Boycottée de tous côtés par les ondes négatives Personne ne veut d'une pensée constructive La musique d'Assassin garde sa perspective Épaule les forces actives, sa pensée positive Boycottée de tous côtés par les ondes négatives Survit dans un champ de mines en restant explosive Quand j'ai commencé à kiffer les jeux d’mots Le Hip Hop pour moi était la voix du ghetto B.Boys, B.Girls s'échappant du chaos Réaction sociale face à l'esprit d’facho Dès États-Unis et d’l'impérialisme mondial On est loin du combat quand j'écoute ton hit mondial On est loin du combat sur ta radio nationale Ou quand je vois ton torchon régional Hier comme aujourd'hui c'est la misère qui parle Le ghetto réagit et les raps sont les armes G.Dep nous l'a dit " Danger Zone " on t'calme Participe mais respecte, c'est du sang, notre drame On préserve la lumière avant d’perdre les pédales On appuie sur la gâchette si tu nous baises, pédale ! Putain d'rues contaminées par votre malaise social Ici il n'y a que des morts vivants qui n'entravent que dalle La musique d'Assassin est pleine de perspective Quand t'écoutes ma rime s'ouvre la perspective Boycottée de tous côtés par les ondes négatives Personne ne veut d'une pensée constructive La musique d'Assassin garde sa perspective Épaule les forces actives, sa pensée positive Boycottée de tous côtés par les ondes négatives Survit dans un champ de mines en restant explosive Rap acuponcture, flow plein d'ouverture Racine et culture, perspective et futur Poète du futur, clique à la tête dure Trop jeune et trop mûr, tight sur la mesure J’bouge en silence, j'kiffe pas les rues de France Trop funky dès que j’danse, trop hardcore dès que j’pense Mon crew : résistance, mon rap : son insistance Ton skeud : décadence, mon skeud : ta déchéance Hit pour les party, colle-toi baby Squat, Squat, celles qui savent ont compris Ceux qui savent réagissent, s'investissent mes complices Clitoris et pénis unis dans l’cannabis Rêve de bénéfice, rêve de box-office Comprends vite nos coulisses, chaque rêve une cicatrice Ma ville endormie, abasourdie, l'ennui Routine et envie, j’vous laisse votre gai Paris La musique d'Assassin est pleine de perspective Quand t'écoutes ma rime s'ouvre la perspective Boycottée de tous côtés par les ondes négatives Personne ne veut d'une pensée constructive La musique d'Assassin garde sa perspective Épaule les forces actives, sa pensée positive Boycottée de tous côtés par les ondes négatives Survit dans un champ de mines en restant explosive Musique universelle, poème impartial Rimes qui laissent des séquelles, comme la cour martiale... Assassin, toujours vivant malgré l'boycott...1

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bt-6

Egotrip/Méta-rap

Assassin (FRA)

Un jour

One day, one day... Un jour avant que tout soit fini, que mon cœur arrête de battre Mon âme arrête de s’débattre, avant de disconect partir en fumée comme une comète Avant qu’la peur de l’échec s’connecte, s’fixe dans mes tripes Vécu ressassé revécu saturé déstructuré Comme une longue descente de bad trip formaté comme une disquette Étiqueté ‘’Too deep‘’ un jour mon peuple sera uni Philosophie en harmonie, bonnes vibrations à l’unisson Sensations, émotions liées à l’éternel tout est réel Sans jalousie, rassasié pas d’animosité Se donnant tous du respect ce sera comme c’aurait toujours dû l’être Un jour si j’veux une femme des enfants Qui m’aiment vraiment pour ce que je suis, la règle des 3 huit 6 sur 7 faut que j’applique Ressources naturelles, gratitude éternelle Respect haut placé, un jour plus d’hectolitres de larmes salées Pour des océans de mers de sang versés Un jour frère en paix One day we all gonna make it (un jour) One day we all gonna make it right (un jour) One day we all gonna make it (un jour) So believe in yourself And be true to the people Le temps m’appris à n’faire confiance qu’à moi-même J’ai appris qu'c’était l'temps qui nous montrait qui nous aime Et que très peu restent présents quand surviennent les problèmes On ne s’souvient que du négatif quand on succombe à la haine Mais c’est la même merde tous les jours donc on deale avec Plus les échecs de la vie qui chroniquement s'répètent Il faut que j’m’en sorte pendant que tu t'la pètes Et mon mental est ghetto donc il n’y a pas de marionnette La pureté d’un nouveau-né dans un corps d’adulte Mais mes yeux sont contaminés par c’monde de putes Survivre pour vivre est en train d’me tuer Mon stylo agit mais l’pays reste muet Résistant car je n’ai pas le temps de perdre mon temps Tu m’entends ? Tant qu’il est encore temps je m’étends Autant de fois qu'ma survie en dépend, attend Rap constant consistant pour l’éternité One day we all gonna make it (un jour) One day we all gonna make it right (un jour) One day we all gonna make it (un jour) So believe in yourself And be true to the people Un jour je n’aurai plus d'mal à cerner réaliser la portée d’mes pensées Gérer sentiments parfois compliqués Un jour j’aurai plus à me péter la tête, le cerveau La boite quotidiennement puisqu’il le faut Esclave d’la bédave grave sans moyen d’pachave Mathématique trop de mal à sortir de c’putain thématique Un jour libre je serai un jour je n’aurai plus à m'dire ‘’Suis-je en phase avec ce qu’il s'passe maintenant ? ‘’ Trop souvent anticipé à s’retrouver dans un futur proche À se dire fuck up faut redescendre pour se gonfler les poches Parce que sans thune comme la vie sans love trop souvent moche Un jour y aura plus à faire parce qu’il faut faire Plus d’pulsions meurtrières guerrières de vengeances au goût amer S’enchaîne dans mon esprit again donner money Tributaire de ce keu-tru arbitraire un jour un winner pour ma mère Y aura plus d'schéma conflictuel, d’problèmes familiaux yo La solution est individuelle avant d’être collective Check ma face et son esprit qui depuis longtemps dérive En accord avec moi-même pour connecter les éléments qui m’entourent Un travail de toute haleine dans c’monde en manque d’amour La profondeur de mes textes ne peut être jugée par personne Et si personne ne saisit ma peine je n’en voudrai à personne Car personne ne peut me sortir d’ma merde à part ma propre personne Et pour ça ma personne focalise quand l’écho de la mort résonne Le jour où on s’en sortira a commencé hier À l’aube de l’humanité aux premières prières Fils de l’univers je n’y peux rien j’n’ai pas demandé à venir Mais chaque seconde qui m’reste à vivre sera une vision d’avenir C’est à dire prendre du recul pour voir plus loin Avoir conscience des conséquences de chaque pas sur le chemin Du rôle que l’on s’donne mais d’celui qu’on est vraiment Souviens-toi qu’on est tous les mêmes, même si on est tous différents Un jour… One day we all gonna make it (un jour) One day we all gonna make it right (un jour) One day we all gonna make it (un jour) So believe in yourself And be true to the people

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bt-4

Rap poétique

Oxmo Puccino

Avoir des potes

J'ai pas toujours été grand et fort et tout Lorsque le doute plane : quelques mots, une écoute et tout repart Y’a qu’la mort qui n'a pas d'ami sincère Vaut mieux changer, avant de s’demander "à quoi ça sert ?" Et j'ai dû apprendre à pardonner, vu le peu [qui m'a tant donner... quand l'abandon te pend au nez Passent les années comme au café, une vie de cape et d'épée Tellement enterrée j'ai même pas 30, tendresse J'écris à mes potes sans qu'ils soient en zonzon Tu sais le temps presse Aigri à mon âge ? D'jà qu'le ciel est gris Le choix est simple : se ressaisir ou moisir Je rappe pour le plaisir et l'occas' est bonne A ceux qui savent c’que c'est avoir des potes C'est ça avoir des potes Puisque la route est longue Fous l'essence et fonce J'ai rarement été seul devant des ennuis Que c'soit à huit contre un, pas d'fuite, on finit unis Oui, un souci où qu'ce soit possible Un coup de fil suffit, comme dans les films, j’en frime On se complimente, je m'alimente aux blagues Refuse la vie d'adulte, au volant maniement Son à fond dans la ville, all night Par contre pousse la vitre contre la BAC et la Mag-Lite On nique la vie ça tise et tout et tant pis On est cons et jeunes, puis v'là, elles nous en veulent Les potes que nous sommes, les femmes y en a pas deux comme Mise à part les Amazones, no misogynie dans ma zone, j'plaisante Imaginez que des potes sans go, c'est méchant Donc, pas de sexisme, j'suis venu briser le plexiglas et s'il s'casse pas... Et quand on se trompe trop souvent d'potes On croit qu'ça existe pas, on l'répète à tue-tête Joues pas la victime, tu critiques, t'es l'ami d'qui ? T'as la mine qui pâlit à l'idée de finir seul à la Lucky Luke Putain fuck, fuck, casse-toi avec ta fausse vibe T'as les nerfs car t'as pas d'paille Avec des vrais tu ferais moins de chansons tristes A chaque échec : "allez on s'lance en piste" On s'tape des barres de rire dans not' délire Abolir le sort sans effort c'est mort, pour ça qu'c'morceau est beau Au-dessus de la mélancolie c'est l'enjeu, la mélodie mélangée à mes mots J'ai les mêmes amis depuis l'âge des shorts, alors Je sais ce que c'est, avoir des potes 1

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bt-4

Rap poétique

Oxmo Puccino

Avoir des potes (Remix)

J'ai pas toujours été grand et fort et tout Lorsque le doute plane : quelques mots, une écoute et tout repart ! Y’a qu’la mort qui n'a pas d'ami sincère Vaut mieux changer, avant de s’demander "à quoi ça sert ?" Et j'ai dû apprendre à pardonner, vu le peu [qui m'a tant donner... quand l'abandon te pend au nez Passent les années comme au café, une vie de cape et d'épée Tellement enterrée j'ai même pas 30, tendresse J'écris à mes potes sans qu'ils soient en zonzon tu sais le temps presse... Aigri à mon âge ? D'jà qu'le ciel est gris Le choix est simple : se ressaisir ou moisir Je rappe pour le plaisir et l'occas' est bonne A ceux qui savent c’que c'est avoir des potes C'est ça, avoir des potes ! Puisque la route est longue Fous l'essence et fonce

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Rap poétique

Le 3ème Œil

J’aurais voulu

Le respect s'perd plus il est dejà mort Le premier truc que te sort un môme C'est va niquer tes morts Ca donne presque envie de prise de sommeil Et le rouer de coups Lui apprendre qu'un grand ça se respecte Ou on prend des coups Qu'il n'y a rien de glorieux d'être aller à Luynes Juste donner du souci à cette mère Que le chagrin assassine Hier encore j'en parlais avec mon pote Azzedine Il me disait les gosses grandissent trop vite trop d'idées malsaines Si tu leur demandes c'qu'ils veulent devenir : comme Mesrine Marcher sur les gens pour d'l'argent et pas de misquine qui tienne J'aurais voulu être un bad boy Un bad boy, un bad boy, un bad boy T'aurais voulu être un bad boy, un bad boy, un bad boy, un bad boy Tout gosse par la création j'étais fasciné je rêvais d'être chanteur ou acteur de ciné Quand j'vois à quoi rêvent les mômes ça m'fait halluciner Aucun d'eux m'parle d'avenir encore moins d'un métier Tu sais on ne respecte pas ceux qui sortent de cet enfer on les jalouse Critique, rabaisse plus bas que terre Voudrait être celui qu'on respecte Quand on le voit faire partie des caïds du milieu varois Apporter son savoir-faire à cette organisation Leur prouver qu'il est l'un des meilleurs de sa génération J'aurais voulu être un bad boy Un bad boy, un bad boy, un bad boy T'aurais voulu être un bad boy, un bad boy, un bad boy, un bad boy Ils voudraient vivre comme tout l'monde et être à la mode Mais avec rien en poche ils sont contraints de faire des mises à l'amende Notre futur c'est eux-mêmes si c'est dur d'y croire Leur faire confiance, les écouter et là il y aura peut-être de l'espoir Ne pas dire non plus que tous sont dangereux L'insouciance de la jeunesse ça joue beaucoup vieux ! N'ont pas encore le sens des responsabilités Mais ça viendra avec le temps et un peu de maturité Partout où il passe, il fout sa merde Il faut qu'il paraisse bad Son équipe hard comme ces bandits Crip's et Blood's A 15 piges faire des expéditions punitives L'ennui, le quartier d'à côté avec eux Jamais de trêve1

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Rap poétique

Le 3ème Œil

Planète Hip-Hop

89 j'fais mon entrée dans la cour du rap Première prise de mic' Sid aux platines, moi et mes premiers raps très énervés à l'époque Mais on y croyait dur comme ROC, tous motivés à bloc Rakim était le tueur de l'époque Au local du centre on y passait des heures et Des heures à écrire et répéter pour être à la hauteur Même si dans la quartier on était la risée de tous ces moqueurs Qui se marraient sur nous et nos dégaines de bon coeur Aujourd'hui je m'sens perdu sur cette planète Hip Hop Ceux qui sont au top ne sont pas forcément ceux que j'respecte Un monde à part où la plupart sont des faux-culs Mon équipe, c'est FF, si tu nous aimes pas, FUCK YOU ! Une planète de dingues où être brave c'est creuser sa tombe Si je recherche l'amitié des autres, laisse tomber Chacun fait son buzz, son bizz Défend se base et les siens à sa guise Le Hip Hop divise, fout les tiens, les miens en crise Quand on s'croise c'est tendu il est bien loin L'temps de peace, love, unity, sur ma vie J'ai fait mes comptes et rien ne va plus En 2.0.0.1 c'est chacun son cul Je suis de ceux qui pourront en parler à leur gosse en tant que Hadiss Leur dire comment c'était méchant de 87 à 90 Quand c'mouvement n'était pas infecté de Rhaliss L'état que nous mettait NWA avec "Fuck The Police" Peu de temps après j'imitais Grand Master Flash Délivrais à mon tour mon message Partageais mes journées mes nuits avec ceux qui prenaient le Vieux Port en otage On n'se souciait pas de savoir qui était underground et qui ne l'était pas Tant que t'avais la dégaine qui gênait le voisinage t'étais des nôtres On était beaucoup plus revendicatifs Si tu faisais de la merde on te huait, maintenant on te kiffe Bref, j'ai en moi en mémoire des moments intenses Compte sur Djel pour me faire rêver sur des morceaux des anciens J'te parle de c'temps où Tupac et Biggie c'était de la merde Devant Big Daddy ou P.E., EPMD, Kool Mo Dee, Biz Markie, Eric B C'temps où jouer à l'Elysée Montmartre équivalait à Bercy Où on respectait la zulu Nation de Mars, Bruxelles, New-York ou Paris C'temps où Tim Dog faisait trembler Compton On bougeait sur Digital Underground ou Boogie Down C'temps où mon frère avait de faux airs de Flavor Flav On dégustait Rob Base dans ses caves

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bt-6

Egotrip/Méta-rap

Le 3ème Œil

Au Passé

Beaucoup d'choses peuvent marquer la vie d'un homme L'amour brisé d'une femme ou la naissance de son môme La vie est faite ainsi de hauts et de bas Se battre et ne jamais baisser les bras voilà ce qu'on a acquis ici bas Je m'suis juré de n'pas faire partie des victimes du système J'en ai trop vu craquer dans ces foutus HLM Rapper c'est le seul don que Dieu m'ait donné C'est pour cela que je m'accroche et fonce comme un acharné Si au travers de ma musique je pouvais combler ma famille de joie je le ferais d'bon cœur Tu crois quoi ma foi Montrer aux plus jeunes que si on veut on s'en sort Pour ça il faut garder la tête haute et y croire fort Et se dire que si d'autres ont pu le faire pourquoi pas vous? L'espoir fait vivre et pousse à aller au bout! Fils de parents de la classe ouvrière On œuvre et lutte pour les mêmes qu'on défendait hier Aujourd'hui le même acharnement on en est que plus fier Que demain on suit ceux sur lesquels ils se réfèrent J'en ai vu défiler, passer Pour eux qu'est-ce qui s'est passé ? J'crains qu'un jour on parle de moi Au Passé Cette peur d'être dépassé glace mes pensées Donne le meilleur de toi même sans trop y penser J'aimerais te dire dans mes chansons que tout est cool Si demain ça change je te dirai ma gueule ça roule Je ne jouerai pas les mauvais rôles comme certains dans c'business Je ne te parlerai que d'amour s'il n'y a plus de homeless Tu liras dans mes yeux rien d'amer et peu de haine Le jour où pour tous ça ira on s'fera une fête de fou putain C'est pourquoi je suis à fond dans ce foutu job J'y suis, j'y reste acharné, j'écris jusqu'à l'aube Pas question que je pleure comme ce MC qui fane Juste faire plus de fans quand j'prends le microphone Je continuerai à être speed sur scène comme si j'étais sous cocaïne Que le public hallucine Aussi bad que Jo Pop's avec Marijane Garant d'un son qu'ils passeront en boucle chez Roxanne Où ça nous mène? Allah Ouarlem Si je veux être le proxu de la Sacem? C'est cela même Tous envie d'être number une frère tu sais J'en ai vu défiler, passer, pour eux qu'est-ce qui s'est passé? J'en ai vu défiler, passer Pour eux qu'est-ce qui s'est passé ? J'crains qu'un jour on parle de moi Au Passé Cette peur d'être dépassé glace mes pensées Donne le meilleur de toi même sans trop y penser

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Rap poétique

Le 3ème Œil

Des km de rimes…

Des Km de rimes pour raconter, des rivières de larmes qu'elle a versées Des Km de rimes pour raconter, toute cette souffrance qu'elle a endurée Boss One C'que mes rimes contiennent, sa vie qui pourrait être la tienne C'que mes propos soutiennent, peu de joie et énormément de peine Des Km de rimes pour des rivières de larmes Elle vit un mauvais sort, un mauvais conte, un mauvais drame Elle est de celles qu'ils disent réservées mais pas encore livrées On dit sa route toute tracée sans qu'elle puisse choisir sa destinée Se révolter ne servirait pas à grand chose Juste rendre fou de rage ce père assis sur cette chaise Accroître ce conflit, cette guerre entre elle et sa mère Et c'frère coléreux qui s'veut autoritaire pour plaire Qui ne sait pas que les coups n'ont jamais rien résolu Juste creusé le fossé de jour en jour un peu plus S'il savait combien je le hais Combien de fois j'ai souhaité que malheur puisse lui arriver À chaque fois qu'il la frappait, elle se renfermait Et de voir personne lui dire d'arrêter la rendait tarée Elle vivait entre rêve et réalité, entre songe, mensonge et envie d'exister Prenait conscience que son destin lui échappait Qu'accepter l'union forcée c'est accepter de tirer un trait Sur c'qu'elle a toujours souhaité fonder L'amour partagé entre deux personnes consentantes Bien disposées à s'aimer dans la joie jusqu'à c'qu'ils enfantent C'est peut-être trop occidentalisé au goût de certains Mais s'rnarier avec c'vieux qui a l'âge de mon pater ça m'dit trop rien Quoi dire, quoi faire tous ces matins en sanglots Juste en parler entre amis pour qu'ils la plaignent sous c'préau Elle rêvait de relation stable comme des millions de jeunes filles Se met même à écrire son histoire sur un tas de feuilles Pour l'honneur. la gloire, le pouvoir de la famille Pour des coutumes, déchirements, tout se barre en vrille Refrain Des Km de rimes pour raconter, des rivières de larmes qu'elle a versées Des Km de rimes pour raconter, toute cette souffrance qu'elle a endurée Des Km de rimes pour raconter, l'humiliation qu'elle a supportée Des Km de rimes pour raconter, l'amour qu'on n'a pas su lui donner Des Km de rimes pour raconter, l'humiliation qu'elle a supportée Des Km de rimes pour raconter, l'amour qu'on n'a pas su lui donner Boss One J'ai souvent cru que c'était un mauvais rêve Qu'il n'y allait jamais avoir de suite à ce cauchemar pourrave Qu'une gifle suffirait à la sortir de ce sommeil Que la grisaille serait chassée par le soleil Qu'on avait tous une chance sur deux d'être heureux sur cette terre J'ai tiré le mauvais numéro, vite, il faut que je me tire, ai-je tord ? Je trouve ça fou qu'à 18 piges on ait des envies suicidaires Je vois pas c'qui se passe dans sa p'tite tête comment faire? Autour d'elle on la dit jeune, dynamique et élégante Pourquoi diable le destin s'acharne sur une pauvre innocente Elle n'est pas de ces lolitas qui se déhanchent dans ces rues à moitié nues Elle n'est pas de ces profiteuses à l'affût Qui se lâchent pour un soir et on en parle plus Qu'avez-vous fait de ses rêves de prince charmant Pour qui elle se préservait secrètement le soir en s'endormant Et comment s'investir dans une coutume vieille comme le monde Incapable d'en dire plus d'un mot si on la sonde Je lance un SOS pour demoiselle en détresse Mission : chasser chagrin qui habite cœur d'une déesse Comme une conne elle a mis au courant celui qu'elle aime Croyant qu'il lui dirait prends tes bagages on s'casse à Hollywood Résultat il s'est cassé et la laisse seule avec sa guigne Souvent elle pense à se jeter aux goudes Refrain (x2)

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Chansons d'amour

Le 3ème Œil

Faut qu’on s’accroche

Faut qu'on s’accroche quand la vie nous défie, car On sera jamais c'qu'on veut être si on fuit gars De toute façon ici-bas, rien n’est gratuit Faut toujours payer l'prix fort, j'crois qu'c'est pour ça Qu'chaque jour on s'bat Des vapeurs toxiques, pas de toxiques Que des affamés gonflés à bloc, chiche enfoiré Do you smoke shit? Paix aux XXX Pour tout cramer, ça finit jamais Pille le stock, chie sur les porcs qui dorment et rro-pchi Mon armée kamikaze marche sur le fil Opération, ouvre le gaz, crame sur le grill Explosion dans la chaleur de la nuit, peur sur la ville Plus de héros, c'est Don Cho’ mais appelle-moi Cahill Séronégatif à mon dernier test Strictly hétéro sans sédatif, mon rap fait taper la sieste ou agiter la tête Fou, fais chauffer ta caisse, on veut tous la bouffe dans l’assiette Chez nous c'est pas tous les jours la fête Boss One et Douze mesures pour dire à ceux qu’j'aime l'amour que j'leur porte Dire à ceux qui m’détestent qu'ils courent tous à leur perte Qu'on joue tous la même partie avec des dés différents XXX ton innocence si entre nous y a différend FF et l'Troiz sur un son d'Luch, c'est opé Autant qu'Saïdou en mission en Bosnie, es-tu prêt? Faut si peu pour égayer une ville (walaye) Chez nous soit conscient qu'les mecs dépriment (walaye) Si les primes s'amoncèlent, c'est qu'plus rien n'se négocie Si les bleds paumés deviennent dangereux, c'est qu'ils existent eux aussi L'attitude des hommes bouge peu, seules les conditions progressent La faim on l'a grosse, c'est dû à ceux qu'nos rimes agressent Yo, croire à la beauté du monde ou à la vie en rose À la longue ça gonfle, et à force on est toujours en rogne C'est rare d'avoir l'moral en hausse, même avec des ronds On en devient morose, cherche les solutions mais tourne en rond La vie c'est pas que drogue, sexe et pèze La vie c'est dur mais faut être là sinon c'est toi qu'elle baise Faut lutter sans trêve, jouer là où d'autres stressent Posé là où nombreux s'taisent jusqu'à c'qu'on en crève Les tracas rongent, mais pour isoler y a pas qu'les bringues Au bout d'ses rêves, pour y aller y a pas qu'les pleins Pour être classe dans cette vie, faut pas qu'les fringues C'est comme les braquages, pour les faire, faut pas qu'les flingues Faut qu'on s'accroche quand la vie nous défie, car On sera jamais c'qu'on veut être si on fuit gars De toute façon ici-bas, rien n'est gratuit Faut toujours payer l'prix fort, j'crois qu'c'est pour ça Qu'chaque jour on s'bat Comment oublier qu'on doit tous mourir, hein? Que si tu baisses ta garde on t'blesse et on t'baise avec le sourire J'veux bien finir dans l'rôle du plouc ou du sous-fifre À condition d'avoir une vie intense et de riches souvenirs J'ai pas trop l'temps d'm'étaler ni d'détailler J'ai douze mesures avant de m'tailler, d'détaler Retrouver ces rues et caler, ces SDF étalés Ces histoires propres à nos coins et à ces foutues cages d'escalier Si ces murs parlaient, ils t'diraient à quel point l'cadre est sordide, morbide Que Troiz et FF c'est du solide La même équipe, la même famille Unis à la vie par l'même péril, à la mort dans l'même périple C'est pas des paroles qui vont nous faire du mal, enfoiré tu t'fais du mal Remballe tes putain d'critiques à dix balles J'déballe, parle de rue mec et je me régale Les moments qu'j'ai vécus, d'acc', n'ont pas d'égal Rappe pour les khels des Comores jusqu'au Sénégal Pour nos parents qui s'sont battus pour qu'on n'ait pas la dalle J'me dois de pas râler, c'qu'on a fait, il le fallait C'qu'on raconte c'est c'qui fallait Qu'on s'le dise, on n'en a rien à carrer C'est l'Troiz, FF, Section Nique Tout dites-leur (faut niquer l'bénef!) Car chez nous y a pas d'chef La vie c'est bref, faut tout niquer avant qu'on crève (faut tout niquer avant qu'on crève) Que chaque jour qui s'lève soit béni Chaque paroles broie des cœurs, laisse des âmes en furie J'vais sauver ma gueule tant que j'vis M'en sortir seul, compter sur qui qu'ce soit oublie Qu'on fasse tant d'bruit, entendre tant d'cris Rapporte tant d'joie Comme ce fameux soir où tu nous as vus pour la première fois Que c'morceau soit en repeat dans ta sono jusqu'à c'qu'elle XXX Dans l'juke-box du bar du coin, autant de fois qu'nécessaire Que ton voisin s'arrache les cheveux parce qu'il sature Trop XXX dis-lui de s'taire Et ceux qu'appellent les XXX dis-leur qu'FF, Troiz Sont aussi dangereux qu'un bon XXX (si si) J'œuvre pour l'amour de cette musique qui d'tes enceintes résonne Dans l'cœur des mômes, classés number one Faut qu'on s'accroche quand la vie nous défie, car On sera jamais c'qu'on veut être si on fuit gars De toute façon ici-bas, rien n'est gratuit Faut toujours payer l'prix fort, j'crois qu'c'est pour ça Qu'chaque jour on s'bat

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Rap conscient

Le 3ème Œil

Pour l’amour de cette musique

Boss One C'est le troize et c'est massif Pour les frères et soeurs explosif A jeun ou déboze sous splif J'fais trinquer avec c'que police traque C'truc qui m'fout l'trac S'troque, s'déguste en soirée tranquille J'rends hommage à c'que tu qualifies de merde M'fait passer des nuits blanches même en période de berd Bonne sans compter à chaque sujet abordé Cherche pas à savoir si demain ça risque de barder Si t'es avide de bon son Siha Ca vient des profondeurs de Mars Moha Si t'apprécies Saha Une spéciale pour ceux qui font swinguer la zone Ceux qui n'font pas les macs dans ces magazines Ceux qui n'cherchent pas à clasher Une fois sous bibine Qui quand ça roule pour toi Me te portent pas la haine Ces rues, j'les écume et lis tant d'amertume Le Rap me colle à la peau autant que ce bitume Refrain Pour l'amour de celle musique qui de tes enceintes résonne Respect aux frères et soeurs qui font qu'Hip Hop donne Une spéciale pour les DJ et les MC qui font swinguer la zone Dis-leur qu'on lâchera pas l'affaire, même si ça maronne Jo popo Cette musique on y a consacré notre jeunesse sans regret Et si c'était à refaire j'suis sûr qu'on le ferait sans hésiter Tous ces moments de joie, de plaisir passés à ses côtés Sont marqués dans nos cerveaux et nos coeurs à jamais Hip Hop ça m'met bien dès le réveil, un rêve de gosse qui se concrétise Rapporte de l'oseille une raison de plus pour lui rendre hommage J'l'aurais pas connue, je serais peut-être qu'un naufragé Ou un jeune de plus qui pointe au chômage Oxygène pure pour un mec qui sort d'ces blocs durs Un besoin vital qu'on ressent en nous Et ça c'est sûr j'compte sur elle pour nous en donner des meilleurs dans l'futur Envie de faire connaître à la jeunesse cette culture C'est du Jo Pop's girls and guys sur ce son jump jump DJ fais tourner ta sélection, pour la section Mets-toi en condition, good vibration Refrain Boss One - Jo popo Une bombe qui explose de Marseille à Bombay Pas un coin du globe qui sous son charme ne soit tombé Pas un ghetto qui manque de MC gradé De Dakar à Conakry, d'Abidjan à Yaoundé Tant de groupes qui cherchent à percer, être fiables Goûter un jour au succès et trouver les autres minables Le son sur lequel la bourgeoisie s'extasie Qui s'exporte de Bichili à Badjini Ils ont la rage de Casa à Tunis, d'Alger à Paris Parlent de monnaie, de faim, de police De gens qui s'unissent Vibrent de Francfort à Montréal, Milan et Bruxelles Ivres de cette musique qui de ces enceintes t'ensorcelle Ça toast rap dur aux Antilles Timal Dans ces townships en Afrique ça reste illégal Hip Hop en Suisse à ce jour excelle Pour tous devenu langage universel Refrain (x2)

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Egotrip/Méta-rap

Le 3ème Œil

Rapport de force

"Je roule pour toi, tu roules pas pour moi C'est bien ça?" Rapport de force pour décoincer des situations corsées Sans sas et l'stress laissé manipuler Rapport de force avec c'patron qui voudrait t'maquer Qu'est-c'qu'il croit, c't enculé, qu'tous les jours tu dois en chier Ces prises de tête avoir l'impression d'causer à un mur Ou de s'dire que d'leur côté ils étaient trop obscurs Si lourd pour un gosse d'affronter un prof facho Obligé d'avoir l'air fâcheux, sinon on t'fait chier Comme un contentieux qui t'mène à l'évêché Ou ta figure fichée dans un fichier ça fait chier Rapport de force avec ceux qui disent que l'rap est un merdier Le montrent du doigt comme un sens de bandits XXX XXX (en comorien?) Rapport de force Quand la tension monte, que les situations s'corsent Y a rapport de force Quand la confiance se brise, que l'amitié s'embrase Rapport de force avec ces (whoop) On sait pas à quoi s'en tenir Selon leur humeur, des fois on peut s'attendre au pire Mais l'pire c'est qu'ça retombe toujours sur nous Dans c'pays Arabes et Noirs étiquetés comme des voyous Trop d'inégalités qui poussent les jeunes à être irrités Contrôles fréquents et musclés Les cops abusent et se prennent pour Cassius Clay On nous demande un peu de compassion envers ces gens-là Si vous saviez c'qui s'passe derrière les murs des commissariats Rapport de force, dès qu'y a arrestation À chaque coup, ils croient tomber sur un gros poisson Pendant qu'ils passent leur temps à nous faire chier Des psychos violeurs d'enfants ne font que s'éparpiller À croire qu'ils voudraient tous nous voir crever Comme si les bavures commises, on les avait oubliées Inutile de vous prendre pour des superhéros Alors qu'ce sont les balances qui vous filent tous les tuyaux Qui taxe les putes, qui met le shit au rabais Qui nettoie les rues quand il a des kilos à écouler Certainement pas un enfoiré comme lui ou moi Mais ceux censés défendre nos lois Rapport de force Quand la tension monte, que les situations s'corsent Y a rapport de force Quand la confiance se brise, que l'amitié s'embrase XXX XXX pas l'choix XXX XXX Hé, pauvre con, ha ha, ha ha ha Allez-vous faire foutre XXX j'veux qu'tu m'foutes la gueule en miettes, allez vas-y cogne L'ensemble de ces peines ne sera XXX Huit à dix ans d'emprisonnement Association de malfaiteurs, huit à dix ans Pour le troisième chef d'inculpation, huit à dix ans Quatrième chef d'inculpation, huit à dix ans Cinquième chef d'inculpation, huit à dix ans Sixième chef, huit à dix ans Septième chef, huit à dix ans Huitième chef, huit à dix ans Neuvième chef d'inculpation, huit à dix ans Dixième chef d'inculpation, huit à dix ans Onzième chef d'inculpation, huit à dix ans Douzième chef d'inculpation, huit à dix ans Treizième chef, huit à dix ans Et quatorzième chef d'inculpation, huit à dix ans Quatorze condamnations de huit à dix ans Si les services sociaux ont détruit une famille C'est bien la nôtre

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Rap conscient

Le 3ème Œil

D’où vient c’vacarme

Oh les gars, là faudrait p't-être monter sur scène là On n'a pas encore vu l'argent, là Ça va eh, passez d'abord Non, non, ça s'passe pas comme ça OK, OK T'sais où il est Jo Pop's? Bah j'sais pas, j'crois qu'il est XXX XXX il est là, il est là Oh la la la la Ouh la la C'est l'retour du Troisième Œil, tous les enfoirés et toutes les garces Ouh Mama, d'où vient c'vacarme Marseille 13-0-0-3 Ouh la la C'est l'retour du Troisième Œil, tous les enfoirés et toutes les garces Ouh Mama, d'où vient c'vacarme Oh my God, oh my God J'm'en fous d'savoir qu'y ait qu'le train qui t'soit pas passé dessus Bébé, fais honneur au Troiz et mets tes plus beaux dessous Oublie tes galères avec ton mec, tes soucis d'sous Après Brooklyn, c'est l'Marseille Zoo Bad boy, laisse de côté tes phases de ju-jitsu, la haine qui t'anime Si l'sang doit couler, qu'ce soit juste dans les arènes à Nîmes Mais d'où vient c'bordel, 13-0-0-3 C'est Sat a.k.a Bam bam, Boss One et John Pollen Y a plus d'alcool, cours vite chez l'épicier Dis-y qu'il mette ça sur la note à l'Artificier Ramène ton fessier, pose ta coupe, lève tes mains, bouge tes reins J'fête mes dix ans d'quatre-cents coups sur l'terrain HS, mon cerveau dans l'espace comme Diggy Don Viens, brûle le HF et fume la diggy bombe All night long Représente pour le Troisième Œil et FF ma Family Fonk Ouh la la C'est l'retour du Troisième Œil, tous les enfoirés et toutes les garces Ouh Mama, d'où vient c'vacarme Marseille 13-0-0-3 Ouh la la C'est l'retour du Troisième Œil, tous les enfoirés et toutes les garces Ouh Mama, d'où vient c'vacarme Oh my God, oh my God On sort d'nos halls pour XXX être persuasifs Les tiens, les miens, les nerfs à vif Sont sous le charme, le kif Et ces miss se plaisent dans une ambiance XXX Ces excités oublient d'être fâchés, cloués comme des piquets Là c'est XXX L'homme au mic s'nomme Boss Oni Jo Po's et Sat alcooliques acolytes Pour servir cette masse en quête de sensations fortes Son de contrebande ou légalisé comme le XXX Au fait, si tu t'demandes d'où ça sort, du troisième arrondissement De sortie pour donner c'qu'il faut et comment C'est sur nos sons, nos rimes, nos tripes qu'on sera jugés Dès qu'on s'échappe de scène, les sceptiques doivent adjuger Dans ce cercle vicieux on s'fait peu prétentieux Messieurs, 143 régale les envieux Un son d'Ralph Afin qu'Soon et Djel fasse swinguer nos semblables Sans blague Ouh la la C'est l'retour du Troisième Œil, tous les enfoirés et toutes les garces Ouh Mama, d'où vient c'vacarme Marseille 13-0-0-3 Ouh la la C'est l'retour du Troisième Œil, tous les enfoirés et toutes les garces Ouh Mama, d'où vient c'vacarme Oh my God, oh my God Quelle joie, quel bonheur, de retrouver tous nos excités Rien qu'à l'idée d'vous retrouver j'en suis tout excité Trois ans d'absence, on en ressent une grosse nécessité Merci pour XXX cent-mille qui ont participé Grâce à vous cette aventure est devenue formidable Le Troiz compte parmi les groupes incontournables Vu qu'il y a demande, faut qu'on offre S.A.T., Jo Pop's, Boss One, c'est la XXX des coffres Et si tu est d'accord avec c'qu'on dit, ya foy De quoi tous vous remettre d'accord Le Troiz est de retour, et j'te jure, c'est trois fois plus fort John Pollen au micro toujours prêt à donner le score Que les Apaches lâchent les lames et les flingues Dirigez-vous plutôt vers vers l'comptoir, j'crois qu'ce soir c'est la bringue Vieilles mentalités s'abstenir, dégoûtés Et ose nous dire que c'morceau, il n'est pas al dente Ouh la la C'est l'retour du Troisième Œil, tous les enfoirés et toutes les garces Ouh Mama, d'où vient c'vacarme Marseille 13-0-0-3 Ouh la la C'est l'retour du Troisième Œil, tous les enfoirés et toutes les garces Ouh Mama, d'où vient c'vacarme Oh my God, oh my God

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Egotrip/Méta-rap

Le 3ème Œil

Maximome

Maximome 2002 (2002) Le retour au sources (eh ouais) Hip-hop street Avec le coeur ou rien (Avec le coeur ou rien) Parce que le hip-hop c'est cool, c'est calme C'est pas du style ... (*bruit de fusil) Mais nan Et Pssssss Eh, doucement Eh, oh (*soupir) Eh, mais doucement Eh, avec le coeur ou rien (*soupir)

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Egotrip/Méta-rap

Le 3ème Œil

Ceux et celles

C'est pour tous ceux qui soutiennent le Troiz depuis qu'il est c'qu'il est Ceux qui nous ont soutenus dans les patelins, les coins les plus laids Ceux qui pendant les moments les plus durs ont su nous rassurer Épaulés comme on l'a été, on s'devait d'assurer Pas l'droit de décevoir les gars, j'ai pas failli à mon devoir J'ai pas l'intention d'm'égarer, j'compte bien ravitailler tous ceux qui sont Ivres de ce son qui t'marque comme un suçon Marseille et sa production (Marseille, Marseille) On donne le ton, un degré au-dessus Que tu le veuilles ou pas, la rébellion partira d'ici On n'attendra pas la troisième guerre mondiale pour faire parler de nous On n'a pas l'intention non plus d'poser à terre un genou Sauf pour un jour y faire nos prières Quand j'pense à tous ces mômes qui miment nos mots Ça m'fout d'la fierté et m'pousse à aller d'l'avant et plus haut Loin d'être une idole en poster dans la chambre de ces dames Jo Pops écrit ses textes aux côtés d'marie-jeanne À qui j'raconte mes histoires, mon bonheur et mes drames Ceux qui nous entourent, mon quotidien La rue, le béton, ces tours Big-up à ceux qui jump du début à la fin non-stop Ceux et celles qui font avancer ce putain de hip-hop Ceux et celles Qui n'ont pas peur de mouiller les aisselles Ceux et celles Qui mouillent le maillot sans chercher querelle Ceux et celles Qui portent le Troiz dans l'cœur Ceux et celles Qui bougent jusqu'à pas d'heure Que ça plaise ou non, XXX on l'fait quand même Pour l'amour de cette musique qui sort de tes enceintes, faut qu't'y aimes Des années d'lutte qui à mes yeux n'resteront pas vaines Au bon vouloir de Dieu, c'est chacun sa veine, ses joies ses peines Tout risque a son prix et toute médaille son revers À force de s'prendre pour Dieu l'père, on finit seul, psycho suicidaire Si l'paysage s'assombrit c'est trop nombreux n'ont rien compris XXX succès à tout prix, d'la jet-set faire partie Grâce au Tout-Puissant on a fait des fidèles, sans être des idoles La tête sur les épaules à rendre plus d'une folle Plus d'un fan, plus d'deux fous S'perdre en si bon chemin mais t'es pas fou? Notre but, atteindre le sommet d'une échelle graduée Qu'aux yeux d'tous on passe pour des mecs graves doués Le Troiz, motivé comme mes frères sur Don't Sleep La rue nos yeux, on sort le son L'essence des bons comme des mauvais types Ceux et celles Mouillent les aisselles Ceux et celles Cherchent pas querelle Ceux et celles Portent le Troiz dans l'cœur Ceux et celles Qui bougent jusqu'à pas d'heure Ceux et celles Qui n'ont pas peur de mouiller les aisselles Ceux et celles Qui mouillent le maillot sans chercher querelle Ceux et celles Qui portent le Troiz dans l'cœur Ceux et celles Qui bougent jusqu'à pas d'heure

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Rap conscient

Le 3ème Œil

Révolution

J'cause de cette chose qui fait peur à entendre (révolution) Un thème qui risque fort de surprendre (révolution) De quoi j'parle, de c'qu'ils ont à craindre (révolution) Révolution annoncée et pas la moindre (révolution) Comment faire quand l'essentiel, on l'perd de vue L'peuple en détresse, laissé par vous Va-t-on s'contenter de c'qu'on nous donne? Non, non Ne rêvez pas, en 2002, y a maldonne Trop d'différences entre riches et pauvres (trop) Laissés pour compte, parqués comme des XXX J'aimerais voir autre chose quand j'cligne des yeux Pourquoi pas c'qu'ils promettent dans les cieux J'suis p't-être trop pessimiste (p't-être trop) C'monde ressemble à une scène surréaliste (eh ouais) J'suis p't-être trop idéaliste Mais mon vieux quand j'dis qu'j'le verrais sans fascistes Hey, hey, hey, c'est l'Troiz, Ben-J Politico, le peuple veut ta peau Normal, dans ces rues vois comme ça pue C'qui s'passe en bas, viens voir de plus près Révolution est en train d's'annoncer Hey, hey Paris Marseille C'est la même Révolution, mot qui fait trembler l'État On y fait appel quand plus rien n'va Vu l'ampleur qu'ont pris les choses, on y avance à grands pas Vu les conditions d'vie, on peut pas aller plus bas Allez leur dire, aux politiciens et ceux autour d'eux Qu'ils s'mettent bien en tête, c'est nous contre eux Y a trop d'haine dans nos yeux (trop) Quand j'vois les fausses factures, transferts de comptes et dessous de table Quand d'autres font la manche et n'ont rien à bouffer à table Ce père de famille qui trime pour un salaire minable Une mère seule qui élève ses gosses, vit d'ses ménages Douze pourcents d'entre nous, mec, pointent au chômage Ils veulent nous calmer avec des tickets CCAS Si on manifeste, font appel aux CRS Ça c'est pour toute la jeunesse Say, say, say Politico, le peuple veut ta peau Normal, dans ces rues vois comme ça pue C'qui s'passe en bas, viens voir de plus près Révolution est en train d's'annoncer Say, écoute ça Hey Multiplions les manifestations Faut qu'on pousse pour faire entendre nos protestations Qu'on mêle action, discours et réaction Qu'on dise c'qu'on a sur le cœur dans nos rédactions Hey, trop d'coups durs pour cette vie-là Le temps passe et rien n'change mais le peuple se bat Nous revoilà, Troisième Œil, Ben-J Killa Faut qu'on finisse la tête haute comme Nelson Mandela Hey, tous au front pour la révolution Une même direction pour notre évolution On s'mobilise, faut qu'on s'organise Parce qu'on nous divise, faut qu'on se le dise Tous au front pour la révolution Faut qu'on donne suite à toutes nos résolutions Qu'on réagisse, faut qu'on en finisse Toujours les mêmes à l'aise et les mêmes qui subissent Politico, le peuple veut ta peau Normal, dans ces rues vois comme ça pue C'qui s'passe en bas, viens voir de plus près Révolution est en train d's'annoncer Hey C'est Troisième Œil Si si Ben-J Le Troiz Paris Mars Prêts pour la révolution Qu'ils sentent la pression Tu l'sais Pour tous les gens qui n'baissent pas les bras Paris Marseille connexion Une fois d'plus

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Rap conscient

Le 3ème Œil

Laisse Toi Aller (Interlude)

Ouais, yeah Laisse-toi aller frangin (laisse-toi aller) Laisse-toi aller frangine (laisse-toi aller) Monte le son à fond (vas-y, vas-y monte-le) Toi qui es avec ton équipe en voiture, joue pas au con La mort ou la vie, pfff À toi d'choisir, choisis vite Merde (merde) À ceux qui attendent de nos news et qui s'sentent seuls Qui ont les paupières lourdes et veulent s'évader S'verraient bien au Népal Nos frères et sœurs en cellule, aux Baumettes ou ailleurs Ceux au mitard qui rêvent de jours meilleurs (courage) Le cœur empli d'rancœur (courage) Aux longues peines qui n'voient pas grandir leurs gosses Qui voudraient que c'cauchemar s'arrête Et qu'la vie n'soit plus une garce C'est l'Troiz, c'est l'Troiz Mets-toi à l'aise frangin, vas-y Yeah Écoute ça cousine C'est l'Troiz (c'est l'Troiz)

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Rap poétique

Rocca

Diana

Elle était comme responsable du happy-end de mon histoire Incapable, de maintenir relation durable n'aimait que le palpable Instable, sociable, busy comme son portable Elle envoûtait tous les hommes et m'a rendu vulnérable Diana. D.I.A.N.A avec un D comme dollar, de c'qu'il en restait nada J'ai compris ça trop tard, j'ai tout cramé pour cette nana Un vrai tabac, arrivé au bout c'est elle qui t'abat J'lai rencontrée en Mars, aéroport Charles de Gaulle, vol AF022 Seule, elle errait dans les halls Nos regards se sont croisés, au fer rouge, elle m'est resté gravé Vingt minutes plus tard en classe affaire qui je vois à côté ? On échangea quelques mots, l'avion décolla aussitôt Paris/New-York fut court comme un trajet d'métro C'était la femme parfaite, près d'elle j'oubliais tout Même mon mariage et mes deux gosses, j'ai tout saqué d'un coup J'me suis mis à nu, mais sur l'moment je n'voyais rien, j'te l'jure J'aurais tué pour entendre ses murmures J'étais comme ce taureau dans l'arène, essoufflé sur le sable Attendant la mort, près à s’faire transpercer d'un sabre Diana D.I.A.N.A (en espagnole) Mon destin ma voie dans ses mains Diana D.I.A.N.A (en espagnole) Mon assassinat Avec un D comme Dément Avec le D de Dalila C’qu’il en reste N.A.D.A En quelqu' s'maines, son poison infecta toutes mes veines J'pensais qu'à elle, à ses folies d'nuits charnelles Tu sais ma femme à qui j'ai fait couler toutes ses larmes Mes deux enfants, un drame, j'ai tout laissé brûler dans les flammes Par la suite, elle m'avoua, qu'elle s'était d'jà mariée Qu'elle avait divorcé, j’étais saoulé mais je l'ai quand même accepté J'savais qu'au fond d'elle, même sous ses "Je t'aime" et "j't'adore" Qu'elle l'aimait encore C'était plus fort qu'elle Comme un mauvais sort Ça m'faisait du tort J'ai r'pris la bouteille, lâché le sport J'fermais les stores, j’l’imaginais avec son ex corps à corps Un jour aux aurores, j'l'ai grillé au téléphone dehors J'lui ai rien dit mais j’ai senti sur mes lèvres le goût d'la mort Dès lors, tout changea en moi Si tu n'savais pas, de l'amour à la haine, il suffit d'un pas J'faisais comme si de rien n'était, la jalousie me tuait et elle Elle riait, jouait et moi la folie m'rongeait Diana D.I.A.N.A (en espagnole) Mon destin ma voie dans ses mains Diana D.I.A.N.A (en espagnole) Mon assassinat Avec un D comme Dément Avec le D de Dalila C’qu’il en reste N.A.D.A Ça y est, c'était parti En pleine chute libre, qui allait stopper l'hémorragie ? J'pris mon congés maladie Du 10 au 30 novembre, j'lai pisté jusqu'à cette fameuse chambre Mes doutes se sont confirmés, la garce ! Mes mains tremblaient, j'pleurais, mon cœur fut comme une glace Elle voyait bien son ex-mari, ce fils de putain Diana ma, mon dieu pourquoi m'as-tu fait ça ? En pleine nuit, j'fis demi-tour vers notre appartement J'pris mon flingue, deux cartouches et un litre de sky dans l'sang De retour aux lieux, j'les surpris en plein acte Putain d'salope ! J'ai vidé l’chargeur, je tombe dans les vapes Quand j'me réveille y a plein d'keufs autour de moi Ils m'disent que j'ai tué un gars et blessé Diana au bras Pris d'panique, j'décuites, j'dégueule tout jusqu'à mes tripes Les flics m'agrippent, me questionnent mais j'n'écoute plus la suite Tout s'brouille, plus un mot ne sort de ma bouche Soudain le silence et mes yeux, dans la démence, se perdent Pardon, j'appelle Dieu à l'aide... Mais c'est le diable qui m'répond quand raisonne, dans ma tête, ce nom Diana D.I.A.N.A (en espagnole) Mon destin ma voie dans ses mains Diana D.I.A.N.A (en espagnole) Mon assassinat Avec un D comme Dément Avec le D de Dalila C’qu’il en reste N.A.D.A

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Chansons d'amour

Lord Kossity

Gladiator II

Et c'est le deuxième round, pas d'sentiment, pas d'pitié Tu veux tester mais t'es fou à lier Badam badam badadadam dé, j'vais t'kill, kill Ramasse ton string et ton sac et débarrasse le plancher J'te conseille de ranger ta langue parce que j'vais t'la trancher C'est pas une tapette comme toi qui pourra m'clasher J'vais t'péter toutes tes dents et j'vais t'les faire cracher Au fait Jacquouille, fais un petit régime Tes potes t'appellent gras double et tu rentres plus dans tes jeans Ta cuvette appelle au secours, pour évacuer tu trimes Tu fais pitié à voir, faut que je t’emmène faire un footing Tu vas t'souvenir de mon blase, blase, blase Tu m'fais marrer avec tes phrases toutes nazes Sale phacochère comme un cafard j't'écrase Tu sais qu'si tu croises ma route ça sent l'gaz Espèce de XXX, de grosse cochonne Sans le microphone pour moi t'es qu'une sale XXX Pire il pue du cul et ton style c'est XXX Et aujourd'hui c'est pour toi que sonne le glas Et c'est le deuxième round, pas d'sentiment, pas d'pitié Tu veux tester mais t'es fou à lier Badam badam badadadam dé, j'vais t'kill, kill Tu t'prends pour un Nèg' Marrons Tout ce qu'y'a d'marron chez toi c'est le fond d'ton caleçon T'as pas la vibe, t'as pas d'style et en plus t'as pas l'son T'es qu'un gros faux black qui joue les mauvais garçons Grosse pétasse, j'viens t'mettre la pression Il faut qu'les gens sachent que tu joues à cache-cache Que tu suces pour du cash, que tu mouilles, que t'es lâche Que tu maquilles tes taches avec du fond d'teint Que tu t'mets d'la poudre comme une vulgaire catin Que t'en as une petite et qu'tu donnes comme un lapin Que t'es une donneuse et tu balances les tiens Viens prendre des cours de bonhomme chez nous ça s'passe bien À l'avenir ça pourra t'éviter de faire le tapin On sait que t'es pas crédible, on sait qu'tu vaux rien Eh j'vais t'kill, kill, j'vais t'kill, kill Eh Jacky Et c'est le deuxième round, pas d'sentiment, pas d'pitié Tu veux tester mais t'es fou à lier Badam badam badadadam dé, j'vais t'kill, kill Requiem pour un deuxième classe, c'est comme ça qu'ça s'passe Partout où on passe les mecs comme toi trépassent Uppercut dans ta face, d'un geste je t'efface Reprends tes cinq keuss, ravale tes menaces Tes fausses mises à l'amende je sais que t'as la chiasse J'te fais l'effet d'un coup d'shlass sale chouchass Va vite te chercher une planque et attends qu'ça s'tasse J'suis prêt à t'envoyer en orbite dans l'espace T'es qu'une petite sketelle Lord Kossity tu sais comment je m'appelle Change vite d'adresse et de numéro d'phone-tél Un bon conseil : cours comme une gazelle XXX Alors dis-moi pourquoi tu gaz si t'as pas d'couilles Alors que tu jettes l'éponge à la moindre embrouille ? Aucune différence avec ta meuf quand elle mouille Et c'est le deuxième round, pas d'sentiment, pas d'pitié Tu veux tester mais t'es fou à lier Badam badam badadadam dé, j'vais t'kill, kill

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