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Un crime parfait dont l'arme serait un livre conceptuel, "L'emploi du temps" de Michel Butor...
J’aurais aimé dire du bien de ce roman, persuédée qu’après « Préférer l’hiver » que j’ai adoré, je retrouverai une histoire passionnante servie par une plume ô combien élégante et poétique.
Bernard Werber a toujours eu l’art de manier le roman, ici roman fantastique, en y ajoutant l’histoire, l’humour et la philosophie. Dans ce premier tome de la trilogie des chats, les humains entrent en guerre civile et s’entretuent ; les rats en profitent pour prendre petit à petit possession du territoire. La peste réapparaît, faisant des ravages parmi la population qui n’est pas tombée sous les balles. Apparemment les chats sont immunisés.
Folklore celtique et mythes amérindiens avec l’Epouse de Bois, premier roman de Terri Windling.
Ce manga en un seul volume nous raconte une jolie histoire, celle de Nozue, qui nous fait une petite crise de la quarantaine, et de son jeune subordonné Togawa, qui va lui insuffler un petit coup de jeune, en lui faisant découvrir des petits plaisirs simples et un peu plus encore.
Je remercie Laur'El pour l'envoi, en service presse, de sa romance de Noël MM : Séjour au Soleil.
Le policier Bernie Gunther mène une enquête dangereuse pour plusieurs raisons. Tout d'abord ne reculant pas à prendre les risques d'infiltrer le monde des clodos et anciens combattants blessés et infirmes, il doit aussi côtoyer la pègre et les malfrats des rues. Ce roman est une description de la société et de la vie des berlinois durant l'entre deux guerres. Au coeur de la direction de la police nous rencontrons l'ambiance qui règne dans les différents départements décrivant l'ascension du nazisme et l'antisémitisme. Le titre fait rappel au monument du cinéma de Fritz Lang et de sa scénariste Thea von Harbou, que l'on retrouve comme personnage dans le roman.
Grâce à Librinova, via net galley, j'ai pu lire : Les vingt-quatre contes de Noël de Lucas Primot.
Comme vous le voyez, le résumé en dit peu, il va falloir que j’en fasse autant afin de ne pas vendre la mèche… Je vais débuter en vous affirmant que dès les premières pages j’ai été happé par cette histoire et que je ne voulais plus que mon trajet vers le boulot prenne fin, difficile d’attendre le retour pour m’y plonger à nouveau. De tous les romans que j’ai lu de l’auteur, le début de celui-ci est clairement le plus accrocheur, nous sommes quelques jours avant les fêtes de Noël 1999, et se préparent de terribles événements qui vont troubler le calme de Beauval et de cette région où la forêt domine.
Une fois de plus, je commence une série par le dernier tome publié, je ne savais d’ailleurs pas qu’il s’agissait d’une série. Ne pas avoir lu les épisodes précédents ne m’a pas gênée du tout, mais comme j’ai eu un gros coup de coeur pour ce polar, je ne manquerai pas de rajouter les sept premiers à mon immense pal.
43 après Jésus-Christ.
La signification de certains détails comme le grammage du papier, le stylo ou la plume utilisé, la couleur de l'encre ...
Angleterre, époque Régence : le nouveau comte de Wanstead est attendu dans son fief alors qu’il s’est exilé au Canada après que son amour de jeunesse Christina l’a rejeté et a épousé le comte de l’époque. Amer, il décide cependant avant de venir d’inviter tous ses amis pour fêter Noël avec eux. Sur place, il retrouve la famille de l’ancien comte décédé, et notamment Christina et ses filles, très marquées par un mari et père tyran et puritain.
7 ans après avoir réussi à contenir le Kruger, ce virus qui provoque la régression des espèces vivantes infectées, l'humanité est toujours tiraillée quand au sort des Erectus parqués dans des réserves mais semblant développer des aptitudes inouïes...
Encore un excellent cru de John Saul. Nous sommes à Silverdale dans les montagnes rocheuses, où la famille de Mark Tanner soit s'installer suite à une promotion de son père. Arrivé sur place, Mark constate avec effroi que la ville ne vit que pour le football américain, sport dans lequel son père excellait.
Un homme voit un film et devient aveugle ... Lucie Hennebelle essaie de comprendre et rencontre Frank Sharko qui est sur une affaire qui semble très différente. Nous sommes partis pour découvrir les plus sombres pouvoirs du cerveau. Parfaitement mené, rythmé, ce roman nous maintient en haleine tout au long de sa lecture. Comme souvent chez Thilliez la violence est omniprésente et n'épargne pas ses deux enquêteurs vedettes.
« (…) le bruit du crayon sur le papier fait le résumé du vacarme de la journée. » le narrateur, treize ans en 1960, vient de lâcher l'école pour travailler dans une boutique d'ébénisterie de son quartier, Montedidio (la montagne de Dieu). « (…) chez nous on doit grandir au pas de course et moi j'obéis, je cours. » Son père est docker au port de Naples, sa mère est malade. Un rouleau de papier reçu de l'imprimeur du coin reçoit ses premiers émois amoureux, ses premières mélancolies et les récits que lui conte un cordonnier usé par la vie, don Rafaniello, sorte de juif errant auquel une paire d'ailes opportunes semblent pousser dans son dos bossu. « Lui, avec les pensées, il fait comme avec les chaussures, il les retourne et les répare. » Entre l'apprentissage de la vie auprès d'adultes marqués par le malheur et la tristesse et l'amour qu'il découvre avec Maria, sa voisine du même âge, l'adolescent ressent ardemment tout le poids de l'existence humaine sur terre.
En 1989, dans un village de Croatie, Silva, jeune fille de 17 ans, disparaît à la sortie d'une soirée entre amis. Au début, la famille, la police, les villageois se mobilisent à minima pour la chercher. Puis, le temps passant, la guerre des années 1990 surgissant, seul le frère jumeau de Silva, Mate, continue sans relâche la traque de sa sœur, soutenu par leur mère, leur père aillant jeté l'éponge.
J'avais découvert le "cosy mystery" britannique avec le tome 1 des enquêtes d'Agatha Raisin de M.C. Beaton. Malgré le manque d'enthousiasme ressenti après cette lecture, j'ai décidé de tester sa version française à travers la plume de Frédéric Lenormand, la série "Au service secret de Marie-Antoinette" ayant le mérite d'y ajouter un contexte historique, et de nous transporter sous le règne de Louis XVI.
Il s’appelle Lapinot, comment voulez-vous qu’avec un nom comme ça on puisse prendre ses aventures au sérieux. Et puis il y a Richard, un casse-pied de compétition, roi de la Punchline. Ces histoires démarrent toujours sur des petites remarques, faites dans la rue en marchant, au tables des terrasses, ou dans un appartement citadin, quelques discussions, de moments impromptus, juste des petites remarques insolentes et pertinentes, des réflexions anodines, quelques idées farfelues… et avec une nonchalance, des grandes oreilles, de grands pieds, l’air de rien, Lewis Trondheim nous refait les possédés de Dostoïevski.
Il aura donc fallu un film, excellente adaptation de Xavier Giannoli pour me donner envie de me plonger dans ce roman qui, je m'en suis aperçue était fait pour moi. En sortant de la séance, le sourire aux lèvres et la poitrine gonflée d'énergie je me suis demandé comment j'avais fait pour ne jamais croiser la route de ce texte, ni pendant mes années de lycée ni par la suite. Je n'étais apparemment pas la seule puisque les librairies ont été prises d'assaut et quelque peu au dépourvu n'ayant aucunement anticipé cette ruée vers un classique de 800 pages écrit il y a deux siècles. Pour moi, il y avait une raison supplémentaire de m'y intéresser, ce métier de la presse et de l'édition qui me passionne depuis l'adolescence et qui a constitué le cadre de ma vie professionnelle pendant des années. Le film m'avait ouvert l'appétit, je me suis immergée dans le livre avec un vrai bonheur.
Je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire en ouvrant ce livre. Je pensais lire un policier, mais j'ai plutôt lu une satyre sociale. Et j'avoue que ça m'a plu !
Nul besoin de monstres, n'est-ce pas. Nul besoin d'invention farfelue, de diabolisation du mal, de tueur dérangé. Simplement l'homme (et la femme). Dans ce qu'il y a de pire.
Un roman qui fait un peu penser à la série " Desperate housewives". L'action se situe dans une banlieue proche de New York, un quartier assez huppé où apparemment la vie est paisible et les voisins vivent en harmonie, entre amitiés entre couples, complicité et barbecues.
Écrit par un architecte et docteur en archéologie, La belle histoire des cathédrales est bien plus qu’un beau livre. Certes les photos et illustrations sont très belles et pourraient se suffirent à elles-mêmes. Mais elles ne sont pas choisies uniquement pour leur beauté formelle : il s’agit d’accompagner, d’illustrer, un contenu. Ce dernier parvient à être riche et traiter son sujet dans ses divers aspects, tout en étant clair et accessible, y compris pour les non spécialistes. Un glossaire et des index aident le lecteur à se repérer.
Dans l'Etat du Maine, en 2014, au milieu de la nuit, un gardien surprend un homme en flagrant délit de cambriolage dans un centre de vacances pour personnes handicapées. le sac à dos de l'intrus contient ses outils, une montre et des confiseries volés dans une voiture garée non loin de là, et des provisions alimentaires dérobées dans la cuisine. La multiplication des cambriolages de ce type dans la région, notamment dans cet établissement, avait incité le gardien à installer un système perfectionné de détection et d'alarme.
Relecture de ce roman d’Agatha Christie 21 ans plus tard.
Rencontre inoubliable! Raphael Muriou, lycéen lambda? Un élève de première dans un lycée de Lyon; C'est un bon élève, féru de sport, apprécié de ses amis, seul ombre au tableau le sentiment de solitude qu'il ressent lorsque ses parents ,accaparés par leur boulot, le laissent seul des WE entiers... avec pour seule présence Hermès son chat. Une vie un brin monotone qui va vite prendre une autre tournure quand il est contacté par la DGSE: une enquête sur un trafic de drogue dans le lycée qu'il fréquente...
Magique :-)
Notre Part de Nuit est un énorme coup de coeur.
Mmmmh, pas très #MeToo ce Denis Diderot, même carrément coquin.
Pour tout dire, j’avais fort peu envie de lire un roman dont le thème principal est une épidémie, mais validation de challenge obligeant, j’ai bravement sorti Station Eleven de ma bibliothèque, acheté alors que l’histoire d’une pandémie pouvait encore passer pour de la science-fiction, et armée de mon signet magnétique Microbes - je ne m’aide pas peut-être ?-, j’ai entrepris cette dystopie d’une auteure canadienne originaire de la Colombie-Britannique que j’avais envie de lire depuis longtemps. Et dès les premiers paragraphes - avec la mort d’Arthur Leander, qui s’écroule sur scène pendant la représentation du Roi Lear de Shakespeare à l’Elgin Theatre de Toronto -, j’ai été happée par son grand talent de conteuse. L’histoire se passe en trois temps : quelques années avant l’épidémie (où l’on suit Arthur, sa carrière, et ses relations amoureuses qui se terminent toutes en divorce tant l’homme est volage), pendant et juste après l’épidémie (avec Jeevan Chaudhary, l’homme de la salle de spectacle en formation de secouriste qui avait essayé de ranimer Arthur et qui tente de faire face aux premières heures de la crise, enfermé avec son frère dans l’appartement de celui-ci), et en l’an Vingt, c’est-à-dire vingt ans après que la grippe de Géorgie ait décimé la plus grande partie de la population (avec Kristen Raymonde, une des petites actrices présentes sur scène à la mort d’Arthur, qui fait partie d’une troupe d’acteurs et de musiciens, la Symphonie Itinérante, qui sillonne les routes et présente aux gens des concerts et des pièces de Shakespeare, « Parce que survivre ne suffit pas »). C’est donc à tous les temps de l’effondrement de la civilisation que nous assistons, Emily St John Mandel en faisant ressortir toute la fragilité, ce qui m’a valu plusieurs bouffées d’anxiété et moments d’insomnie ! Il ne fait pas bon vivre en l’an Vingt et pourtant, elle réussit à en faire quelque chose de lumineux, à mettre de l’avant la beauté d’un monde qui n’a guère besoin de nous...
Connaissez-vous une école picturale qui porte le nom de réalité poétique ? Les artistes qui la composent représentent la vie sous son meilleur jour. Des couleurs joyeuses nous exposent des intérieurs où il fait bon vivre. Les jardins fleuris sont un éternel été. Un 14 juillet permanent. Le roman de Christine de Rivoyre c'est souvent la réalité dramatique.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de thriller et celui-ci, en bon page-turner, m'a redonné envie de me replonger dans le genre.
Margot Sharpe a bâti sa carrière et sa réputation de scientifique en neuroscience grâce au projet E. H. Ces initiales sont celles d'Elihu Hoopes, frappé par une encéphalite à 37 ans, et qui ne peut plus former de nouveaux souvenirs depuis cette infection cérébrale. « Elihu Hoopes est prisonnier d'un présent perpétuel [...]. Comme un homme tournant en rond dans des bois crépusculaires : un homme sans ombre. » (p. 20) Pendant plus de 30 ans, Margot étudie le patient, le soumet à des tests. Mais surtout, en secret, elle l'aime : mais comment être aimée en retour d'une personne qui vous oublie toutes les 70 secondes ? Entièrement dédiée à son travail et à son sujet d'étude, la très secrète Margot Sharpe franchit plus d'une fois les lignes, malmenant l'éthique et les lois. « Elle sera fidèle à Elihu Hoopes. Même si personne, Elihu compris, ne le saura. » (p. 164)
Brassens dans son intimité, Brassens l'homme amoureux de la Femme, Brassens et les deux femmes de sa vie Jeanne et Joha.... Brassens et le crabe... Maryline Martin brosse un portrait "humain" de cet immense artiste, le portrait d'un homme attachant attentif à ses proches, le portrait d'un homme que comme beaucoup j'aurais aimé rencontrer....
J'avais choisi Love Fragrance à la médiathèque parce que l'histoire semblait amusante et romantique mais je n'ai pas tellement apprécié ce premier tome.
Prête à tout pour devenir célèbre. Prête à tout pour avoir une amie.
J’aime bien Clara Dupont-Monod depuis Nestor rend les armes et pourtant, S’adapter ne me tentait pas. Et généralement, quand ça ne me tente pas… Une première chronique m’a conforté dans ce choix : Jiemde (oui parfois je me parle et il m’arrive même d’utiliser un pluriel de majesté, c’est vous dire !), donc Jiemde, passe ton chemin. En poche, un jour, peut-être… Mais une seconde chronique, m’a fait douter. Et douter, je n’aime pas ça ! J’ai donc lu S’adapter.
Qu'ajouter de plus aux millions d'avis sur le cycle de Dune Tome 1 qui est à la SF, ce que le Seigneur des Anneaux est à la Fantasy. Un chef d’œuvre d'une étonnante modernité pour un roman paru en 1965, et qui a obtenu les prix les plus prestigieux que l'on puisse espérer pour un auteur. Franck Herbert était un incroyable visionnaire qui aborde des thématiques comme l'écologie, la religion, le combat ou Jihad au nom de cette dernière, la solitude du pouvoir, la complexité des alliances entre familles, le rôle essentiel, fondamental des femmes.. Autant de sujets et tant d'autres. La légende de Paul Muad'Dib ou Paul Atréides prophète d'Arrakis aux pouvoirs dépassant l'imagination, un Dieu parmi les hommes près de 10 000 ans après notre ère. Franck Herbert nous entraîne dans une épopée puissamment évocatrice, un torrent que rien ne retient et des circonvolutions scénaristiques à tomber, des paysages incroyables avec ce désert, ces dunes et ces vers gigantesques. Paul est l'incarnation d'un héros ambiguë dont la destinée est tout sauf linéaire. L'histoire vous la connaissez tous et je n'ai pas besoin de la rappeler ici tant elle est mythique. C'est tout simplement, le meilleur livre que j'ai lu en SF à ce jour pour les multiples raisons explicitées plus tôt. Difficile d'en dire davantage, des dizaines de millions de lecteurs avant moi ont déjà tout dit, et si bien. J'ajoute ici mon modeste avis sur ce cycle de Dune Tome 1 à nul autre pareil. Un voyage où l’Épice, parabole des drogues psychédéliques et autres psychotropes permettant de repousser les limites de la conscience, d'ouvrir des portes restées jusque là inaccessible dans notre esprit. Nul apologie des drogues ici mais le parallèle entre l’Épice et celle-ci est au cœur du livre. J'ai dévoré ce livre qui restera un moment fort de mon expérience de lecteur. Je ne peux qu'encourager les rares fans de SF qui ne l'ont pas lu à le découvrir.
J’ai renoué avec la musique littéraire de l’auteur.
Si vous n'avez jamais entendu Christian Guay-Poliquin, je vous conseille de l'écouter avant de le lire.
Un coup de cœur pour cet arriviste calculateur Georges Duroy !
A la pêche aux écrivains suisses suisses suisses,
Deuxième volet de ce que Deborah Levy nomme « living autobiography », l’ensemble formant une œuvre littéraire intime et forte.
Mariette et son fils vivent en montagne près d’un village isolé en prise directe avec la nature qui semble convenir au bien être du fils, handicapé mental et asocial qui ne parvient pas à supporter le carcan d’une institution scolaire pas encore prête à accepter et gérer les différences. Le Garçon, une force de la nature ne parle pas et on le surnomme « l’ours ». Aimé par sa mère, il est décrit par les gens qui le voient ou le côtoient (l’institutrice, le voisin, le randonneur, le flic…) Il possède un don particulier pour soigner les animaux du voisin Luc et on le surprend avec une petite fille qui semble parfaitement heureuse avec lui dans la grotte aux fées. Remarquable roman, plein de poésie, d’empathie exprimée par les gens qui rencontrent l’ours et le décrivent plutôt comme un agneau.
Je n'ai pas lu la revue, seulement le discours de réception du prix Kafka 2014 obtenu par Yan Lianke. Cet immense écrivain contemporain chinois est l' auteur entre autres de " Les jours, les mois, les années", que je vous recommande. Son discours est intitulé :"Le Ciel et la vie choisissent celui qui perçoit l'obscurité".
Super, un livre des éditions GALLMEISTER : « le livre de Yaak : Chronique du Montana» du bien connu écrivain américain Rick Bass.
N'arrivant pas à me concentrer sur mon roman en cours, je n'ai pu m'empêcher de basculer sur cette série dont j'ai reçu les 8 tomes suivants. J'avais trop hâte d'en savoir plus et de retrouver Claire et Raki.
Encore un bon roman de Mechtild Borrmann, comme tous ceux qui ont été traduits jusqu'à présent.
Ce roman m’avait attiré avec sa belle couverture, son titre beau et énigmatique, son résumé et en plus, il avait recommandé dans l’émission de « La Grande Librairie » (dans la partie des libraires).
Avez-vous déjà lu les critiques enthousiastes de Cécile/Latina concernant les romans de Joyce Carol Oates ?
Je vois venir avec angoisse le moment où je n'aurais plus aucun roman de Marie-Hélène Lafon à découvrir.
Combien de fois le désert a-t-il inspiré des écrivains et des écrivains-voyageurs en particulier (je ne pense pas du tout aux touristes) ? Il a inspiré l'écrivaine-voyageuse française Odette du Puigaudeau (1894-1991) qui a écrit « le sel du désert ». Auparavant, fille d'armateur, elle avait participé à des campagnes de pêche sur des thoniers bretons, en tant que journaliste.
On peut dire que ce texte écrit dans sa première version par Nina Bouraoui pour le théâtre en 2015, était prémonitoire à la vague du mouvement #Metoo. L'auteure en a donc fait un roman au thème très actuel. Il va sans dire que le monologue de son héroïne, Sylvie Meyer, 53 ans, résonne dans le coeur de milliers de femmes.
J'ai ouvert ce livre car les capacités du cerveau m'ont toujours fascinée, et bien sur, ces désordres aussi.
Trois parties comme trois actes.
Ellen Kushner met en scène Thomas le Rimeur, célèbre barde dans la mythologie de Faëry.
Onze pages, il n'en fallait pas plus. En onze petites pages, Franck Pavloff fait passer à merveille son message.
J’ai passé un moment agréable avec cette romance au scénario assez classique qui réunit deux personnes qui n’auraient a priori rien à faire ensemble.
J'ai ce manga depuis sa sortie en avril mais j'attendais d'en avoir un autre pour en continuer la lecture. C'est maintenant chose faite. Donc en avant pour la suite des aventures de Ragna et Crimson en espérant ne pas avoir perdu trop de détails en cours de route…
Une jeune irakienne se sait condamnée. Une seule étreinte avec celui qui serait devenu son fiancé si une bombe ne l’avait tué, et le sang a cessé de couler: elle est enceinte, la pire chose qui pouvait lui arriver, son sort est scellé. Elle n’est jamais nommée, contrairement aux autres personnages : elle sera effacée de sa famille, on n’aura plus le droit de prononcer son nom, elle ne s’appartient pas. La mort viendra de son frère aîné. Tour à tour, chaque personnage nous fait part de sa représentation du crime d’honneur qui se prépare, d’une manière qui n’est pas sans rappeler un chœur antique, tant les voix de toutes les mères, frères, sœurs, belles-sœurs semblent résonner à travers ces archétypes. Tout cela sous l’œil du Tigre, témoin des horreurs que vit son peuple. Personne n’arrivera à dépasser sa culture. Tout cela raconté en soixante-dix-neuf pages, d’une écriture fulgurante et douloureusement belle, pour reprendre une expression lue quelque part. Un prix Goncourt bien mérité, dans ce récit qui nous donne à ressentir ce qu’il en est de vivre sous un régime où ceux et celles qui devraient vous protéger deviennent vos bourreaux.
Ce troisième tome inclut les épisode 12 à 18 et met un terme à la série. C'est le crescendo final, nos héros, sous la direction de Lord Burydan remontent petit à petit sur la trace de leurs ennemis.
En 2017 sortait en France Le Sympathisant, qui était l'oeuvre de l'auteur amérasien Viet Thanh Nguyen, auréolé du prix Pulitzer 2016 et le prix du meilleur roman étranger en 2016.
Jean-christophe Rufin nous embarque ici dans un périple de plus de 800km sur le chemin de Compostelle.
Myrtille… Lieutenant Myrtille ! Je vous demande un peu comment il est possible de faire carrière avec un nom aussi ridicule, surtout lorsqu’on est dans l’armée et dans une bédé réaliste !
Cela me fait mal mais...
Quand le scénariste Jean-David Morvan la contacte pour écrire son histoire de grande résistante , Madeleine Riffaud , âgée de 97 ans aujourd’hui, commence par dire non , puis accepte sur les conseils d’un ami .
Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Lucca et le site Babelio pour son opération Masse Critique qui m’ont permis de découvrir le deuxième tome des aventures des Détectives dans L’affaire du mystérieux M. Jekyll.
Après avoir apprécié « Prendre un enfant par la main », j’ai eu envie de dévorer l’autre titre de François-Xavier Dillard. Celui-ci m’avait présenté « Fais-le pour maman » comme terrible, dur, glauque et plein d’émotions. Pour moi, la promesse a été tenue toutefois, c’est venu assez tardivement… Je regrette le fait de ne pas avoir réussi à rentrer rapidement dans le récit car, malgré le dernier tiers aussi immersif que horrible, je n’ai pas pu effacer cette impression de lenteur… Je ressors donc partagée, mais en étant plutôt positive.
J'adore les romans de Philip Kerr, donc j'ai évidemment sauté sur cette BD dès que je l'ai vue dans ma librairie préférée!
Si vous êtes passionné d'Histoire, si l'étude et l'interaction des diverses religions entre elles ne vous effraient pas, si les voyages dans le temps ne vous donnent pas le tournis, si vous êtes très préoccupé par l'écologie et de ce fait, par la survie de notre planète, si enfin philosophiquement parlant, vous vous posez la question : "connaître le futur influence-t-il le futur ?" alors sans aucun doute, le nouveau roman de Bernard Werber est fait pour vous. Peut-être tout de même avec le préalable d'avoir déjà lu quelques titres de l'auteur et donc de connaître un peu le "style Werber".
J’ai lu ce livre à mi-chemin entre le journal et le carnet de bord, par petites étapes, étalées sur deux mois environ. Du coup cela a certainement influé sur mon appréciation. Qui n’a jamais rêvé parfois de se couper totalement du monde ? Sylvain Tesson, lui, l’a fait. Six mois seul dans une cabane au bord du lac Baïkal. Il a bien quelques voisins, à des heures de marche et quelques visites, qui finissent même par lui peser ! Il se sent envahi. Par rapport à d’autres écrits de cet auteur j’ai trouvé que même si parfois il était agaçant son ego était un peu moins envahissant. J’ai regretté qu’il n’y ait pas quelques schémas pour situer ses randonnées autour de sa cabane (en plus de la carte du début du livre). Il y a, à mon goût, beaucoup, beaucoup trop de vodka. Presque autant que dans Les Eltychev, roman que j’ai lu en parallèle, retour contraint et déchéance d’une famille russe dans un village au fin fond de la Russie. Deux expériences fondamentalement différentes ! J’ai beaucoup aimé sa vision des russes, il les voit tels qu’ils sont, au naturel, avec leurs défauts et qualités. Par contre ces notes font souvent philosophie de comptoir, émaillée de quelques réflexions plus sérieuses mais sur lesquelles il ne revient pas. Normal, c’est un journal de bord, mais c’est tout de même un peu énervant. Mais c’est un livre qui ouvre des pistes à la réflexion et qu’il faut lire pour cela, parce qu’il fait beaucoup de bien et permet un regard neuf sur le monde.
Un convoyeur de moutons : Horacio et un jeune garçon : Vito qui l'écoute car c'est son premier trajet doivent livrer ces bêtes avec un camion et une plateforme à bestiaux , ils partent tôt le matin car il faut qu'ils passent un col difficile avant la nuit ! D'autant qu'il neige très fort, qu'il y a des congères, la route est difficile, enneigée , elle traverse les forêts de mélèzes, de sapins en pleine montagne . Pour meubler la conversation qui est minimaliste et peu chaleureuse, Horacio parle d'une loutre, des loutres et de son envie d'en voir autrement qu'en photo . ils apprennent à se connaître même si c'est Horacio qui se positionne en chef et en aîné par rapport à Vito ! Puis la montée vers le col s'annonce difficile et, il faudra mettre des chaines, mais les siennes sont vieilles et, les poser sous la neige est peu commode, Vito l'aide mais dans une accélération pour la montée, un anneau se brise, le camion dévie, la chaîne casse et un mouton acculé aux autres saute de la plateforme ! Vito veut s'arrêter et le récupérer, mais Horacio angoissé l'insulte, le pousse et sa tête heurte la portière en le blessant ! Pas question de s'arrêter sur un sol glaçé au risque de déraper, de ne plus pouvoir repartir !
C'est par ce court roman que je découvre la plume de Mario Vargas Llosa. Pour ceux qui pensent que les auteurs ayant remporté un prix Nobel écrivent des livres ennuyeux ou inaccessibles au commun des mortels se trompent lourdement. Parce que dans ce roman, l'auteur use d'un langage sans fioriture dans ses dialogues, presque bruts de décoffrage.
Après l'inoubliable lecture de « Les jours, les mois, les années » de Lianke Yan, j'ai eu envie de prolonger mon séjour dans la littérature chinoise et j'ai choisi de lire ce petit roman présent dans ma bibliothèque depuis quelques temps déjà. Cette histoire, racontée simplement par Xinran, est un mélange de genres, entre le carnet de voyage, le journal intime, le roman d'aventure et le récit de survie.
Une belle découverte !
Livre audio – Lu par Julien Chatelet : 21h30
Ayant beaucoup apprécié le premier tome de Mars Red, j’avais hâte de découvrir la suite. Bien que la série ne fasse que trois tomes, et que je n’ai pas souvent de chance avec les séries de trois tomes avec les mangas, je garde un très bon espoir.
Ce tome est encore meilleur.
Un avis mitigé sur ce roman dont je sais pourtant que beaucoup de mes ami-e-s babeliotes l'ont apprécié.
Je remercie Lectrice indépendante pour l'envoi, en service presse, de son recueil d'anecdotes : Cabinet médical, bonjour ?
Alors là, ça rigole pas !
Dans les camps, des barbelés les enfermaient à l’écart du reste du monde. Rescapés, une barrière est restée. Une séparation persiste entre ceux qui ont connu cette funeste expérience des camps de la mort et les autres. Il y avait ceux qui étaient dedans et les autres nous dit George Semprun dans Le grand voyage. Les premiers savent que nul ne peut envisager, imaginer et même croire à cette vie hors du temps, hors de l’humanité. Mais au-delà de ce souvenir de l’enfer, l’amertume qui assombrit renaissance à la vie des rescapés est de constater, de déplorer que leur expérience ne rend pas le monde meilleur.
Ce roman subtil et magnifiquement écrit traite d'une part de l'histoire totalement inconnue du grand public : l'arrachement des Chagossiens à leur terre natale.
Une Masse Critique Babelio gagnante pour « Clowns » de Pascal Jacob : un grand merci à Babelio pour ce magnifique livre. Merci aussi aux éditions Seuil.
Big Pharma ?
C'est l'histoire de Guille, 9 ans, et de son père qui a du mal a le comprendre.
Ayant vu des mots magiques tels que : Alaska – chiens de traîneau – immensités sauvages (entre autres) et que « Sauvage » (« The Wild Inside ») de Jamey Bradbury avait été publié par les Éditions Gallmeister, il n'en fallait pas plus pour que je me doute que ce serait un coup de coeur et dans ce roman je me suis plongée en étant certaine que je ne serais pas déçue.
J’ai découvert l’univers d’Hippolyte Salvignac avec le tome 4 « La conspiration hongroise ». Du coup je me suis dit qu’il serait bon de découvrir ses aventures par le début. La plupart des protagonistes se rencontrent dans ce premier tome qui nous fait découvrir la France du début du XXème siècle avec Clémenceau, le Tigre, chef du conseil.
Sous la forme d'une tragédie, Clair-obscur nous parle de l'identité raciale, de l'appartenance quoique pas toujours de l'adhésion à cette race qui nous est désignée. Ainsi en va-t-il en Amérique où une goutte de sang noir vous qualifie comme Noir(e)... ou plutôt "Nègre" puisque ce roman est écrit en 1929 et que c'est ainsi qu'on parlait encore des Afro-américains...
Marie Bernadette DUPUY nous fait passer d'excellents moments grâce à ses sagas.
Cet épisode fait suite à Red Room n°3 (2021). Il vaut mieux avoir lu le premier épisode pour comprendre le principe des productions Pentagram. Sa première parution format papier date d'août 2021. Il a été entièrement réalisé par Ed Piskor : scénario, dessins, encrage, nuances de gris, et texte d'une page pour la postface datant de juillet 2021. Il contient 22 pages en noir & blanc avec une teinte sablée pour imiter un papier de mauvaise qualité et légèrement jauni par l'âge. Il se termine avec 8 pages de dessins réalisés par des lecteurs. Ce créateur est également l'auteur de Hip Hop Family Tree et X-Men: Grand Design. Les 4 premiers épisodes de la série ont été regroupés dans Red Room: The Antisocial Network .
Tant que je suis sur ma lancée, je continue avec ce tome en espérant y voir plus clair dans cette bataille.
Une auteure qui me faisait de l'œil depuis longtemps et un titre de saison, rien de mieux pour se lancer dans cette lecture !
Candide fait partie de ses livres que nous étudions en classe. E, il est vrai que j'ai pris énormément de plaisir à lire ce "conte" franchement sympathique. Même si parfois l'écriture est assez difficile à comprendre, l'explication donné par le professeur nous permettait de comprendre le style voltairien et bien entendu nous avions le fou-rire lors des situations cocasses où se retrouvait notre héros.
Revoilà Mila Vasquez dans une autre enquête de l'écrivain italien Italien, Donato Carrisi : « L'Ecorchée « . Rien qu'avec ce titre, le lecteur est certain que cela ne va pas être bien drôle et que c'est une bien sombre histoire – un titre qui fait frémir.
Bien que ce livre puisse être considéré comme un énième recueil de nouvelles qui en plus tombe à pic pour les fêtes de fin d’années, toutes ont ce sujet en commun.
Je termine "la saga phénomène" « Les sept soeurs ».
« Quand le bonheur est là on a l’impression de n’avoir rien connu avant, le bonheur est une sensation qui ne connaît que le présent de l’indicatif ».