File
stringclasses 449
values | Date
int64 1.82k
1.9k
| Region_OCR
stringclasses 449
values | Region_OCR_aligned
stringclasses 449
values | Region_GT_aligned
stringclasses 449
values | Sentence_OCR_aligned
stringlengths 15
1.22k
| Sentence_GT_aligned
stringlengths 15
1.22k
| Sentence_OCR
stringlengths 15
1.22k
| Sentence_GT
stringlengths 15
1.2k
| Distance
int64 0
44
| CER
float64 0
0.29
| WER
float64 0
1.5
| Sentence_OCR_corrupted
stringlengths 15
1.22k
| corrupted_cer
float64 0
0.35
| corrupted_wer
float64 0
0.5
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
312.txt | 1,820 | XVIII NOTICE que, un ouvrage de philosophie, Clairault, Bayle et Saint-Augustin. Une tête moins bien organisée que la sienne n'eût rapporté , de pareilles lectures , que le zèle crédule d'une dévotion ascétique, ou le doute d'une philosophie désolante. Elle évita ces deux excès mais un autre ou-vrage avait déjà décidé pour jamais de ses goûts, de ses opinions, de sa vie entière. L'enfant qui, à huit ans, malgré sa piété fervente, portait à l'église les Vies des hommes illustres de Plutarque, au lietr de son livre de messe la jeune personne qui pleurait à quatorze ans de n'être pas Spartiate ou Romaine , ne semblait appartenir ni à son temps ni à son pays. La Grèce et l'Italie étaient sans cesse présentes à sa pensée elle vivait , pour ainsi dire, au milieu des républiques anciennes elle admirait la sagesse de leurs lois, la simplicité de leurs moeurs, la force de leurs institutions son coeur se sentait ému aux seuls mots de gloire , de liberté, de patrie en parcourant l'histoire des Romains et des Grecs, elle élevait son ame à la contemplation de tout ce qu'il y a de grand dans leurs vertus , de fier et d'héroïque dans leurs actions elle s'entretenait avec leurs grands hommes, elle assis-tait à leurs combats, à leurs triomphes , et son imagina-tion , tout occupée des honneurs immortels que décerne la reconnaissance des peuples libres , ne voyait que la gloire de Léonidas et les trophées de Miltiade elle ou-bliait l'exil d'Aristide et la mort de Phocion. Quand elle reportait ses idées et ses regards vers la Franee, son siècle et son pays n'avaient point à gagner à la comparaison. La monarchie était rapidement déchue ce n'était plus cet édifice que Louis XIV avait élevé de sa main puissante, avait entouré de tous les prestiges de sa gloire. Ce monarque, qui dans sa sollicitude pour la | XVIII NOTICE que, un ouvrage de philosophie, Clairault, Bayle et Saint-Augustin. Une tête moins bien organisée que la sienne n'eût rapporté , de pareilles lectures , que le zèle crédule d'une dévotion ascétique, ou le doute d'une philosophie désolante. Elle évita ces deux excès mais un autre ou-vrage avait déjà décidé pour jamais de ses goûts, de ses opinions, de sa vie entière. L'enfant qui, à huit ans, malgré sa piété fervente, portait à l'église les Vies des hommes illustres de Plutarque, au lietr de son livre de messe la jeune personne qui pleurait à quatorze ans de n'être pas Spartiate ou Romaine , ne semblait appartenir ni à son temps ni à son pays. La Grèce et l'Italie étaient sans cesse présentes à sa pensée elle vivait , pour ainsi dire, au milieu des républiques anciennes elle admirait la sagesse de leurs lois, la simplicité de leurs moeurs, la force de leurs institutions son coeur se sentait ému aux seuls mots de gloire , de liberté, de patrie en parcourant l'histoire des Romains et des Grecs, elle élevait son ame à la contemplation de tout ce qu'il y a de grand dans leurs vertus , de fier et d'héroïque dans leurs actions elle s'entretenait avec leurs grands hommes, elle assis-tait à leurs combats, à leurs triomphes , et son imagina-tion , tout occupée des honneurs immortels que décerne la reconnaissance des peuples libres , ne voyait que la gloire de Léonidas et les trophées de Miltiade elle ou-bliait l'exil d'Aristide et la mort de Phocion. Quand elle reportait ses idées et ses regards vers la Franee, son siècle et son pays n'avaient point à gagner à la comparaison. La monarchie était rapidement déchue ce n'était plus cet édifice que Louis XIV avait élevé de sa main puissante, avait entouré de tous les prestiges de sa gloire. Ce monarque, qui dans sa sollicitude pour la | XVIII NOTICE que, un ouvrage de philosophie, Clairault, Bayle et Saint-Augustin. Une tête moins bien organisée que la sienne n'eût rapporté@, de pareilles lectures@, que le zèle crédule d'une dévotion ascétique, ou le doute d'une philosophie désolante. Elle évita ces deux excès mais un autre ou-vrage avait déjà décidé pour jamais de ses goûts, de ses opinions, de sa vie entière. L'enfant qui, à huit ans, malgré sa piété fervente, portait à l'église les Vies des hommes illustres de Plutarque, au lie@u de son livre de messe la jeune personne qui pleurait à quatorze ans de n'être pas Spartiate ou Romaine@, ne semblait appartenir ni à son temps ni à son pays. La Grèce et l'Italie étaient sans cesse présentes à sa pensée elle vivait@, pour ainsi dire, au milieu des républiques anciennes elle admirait la sagesse de leurs lois, la simplicité de leurs moeurs, la force de leurs institutions son coeur se sentait ému aux seuls mots de gloire@, de liberté, de patrie en parcourant l'histoire des Romains et des Grecs, elle élevait son ame à la contemplation de tout ce qu'il y a de grand dans leurs vertus@, de fier et d'héroïque dans leurs actions elle s'entretenait avec leurs grands hommes, elle assis-tait à leurs combats, à leurs triomphes@, et son imagina-tion@, tout occupée des honneurs immortels que décerne la reconnaissance des peuples libres@, ne voyait que la gloire de Léonidas et les trophées de Miltiade elle ou-bliait l'exil d'Aristide et la mort de Phocion. Quand elle reportait ses idées et ses regards vers la France, son siècle et son pays n'avaient point à gagner à la comparaison. La monarchie était rapidement déchue ce n'était plus cet édifice que Louis XIV avait élevé de sa main puissante, avait entouré de tous les prestiges de sa gloire. Ce monarque, qui dans sa sollicitude pour la | Une tête moins bien organisée que la sienne n'eût rapporté , de pareilles lectures , que le zèle crédule d'une dévotion ascétique, ou le doute d'une philosophie désolante. | Une tête moins bien organisée que la sienne n'eût rapporté, de pareilles lectures, que le zèle crédule d'une dévotion ascétique, ou le doute d'une philosophie désolante.@@ | Une tête moins bien organisée que la sienne n'eût rapporté , de pareilles lectures , que le zèle crédule d'une dévotion ascétique, ou le doute d'une philosophie désolante. | Une tête moins bien organisée que la sienne n'eût rapporté, de pareilles lectures, que le zèle crédule d'une dévotion ascétique, ou le doute d'une philosophie désolante. | 2 | 0.011834 | 0 | Uneitête moins Srnsorganisée que lpsienne n'eût rapporté , pareilles lectures , que le zèle crédule deuse8dévotion ascétique, ovsle doute d'une philosophie désolante. | 0.087719 | 0.214286 |
92.txt | 1,821 | 42 siter les grandes cavernes nitreuses, et réunir à sa belle collection de fossiles, des ossemens de l'animal trois fois plus gros que les plus forts lions de l'Afrique, que. quel-ques temps auparavant, l'illustre JEFFERSON y avait dé-couverts, auquel il avait donné le nom de megalonyx , et qu'il estimaitavoir été l'ennemi du mammouth, comme le lion l'est de l'éléphant. Il réussit à se procurer un petit os du poignet et une dent à racine non branchue, ter-minée par une couronne creusée à la manière des inci-sives du cheval. Cette, dent qu'il soupçonne être une molaire, est déprimée sur les deux faces elle prouve 1°. que le megalonyx n'appartient pas aux animaux carnas-siers , 2°. qu'il se rapproche beaucoup, comme l'estime M. CUVIER , du genre des paresseux ou bradipus, 3°. qu'il était herbivore, et voisin du megatherium, dont les griffes, assez semblables à celles des lions, étaient enve-loppées dans une gaine osseuse et très-saillante 1 . Toutes ces observations annoncent le soin que notre voyageur mettait à bien voir mais les plus capitales sont celles qui ont rapport aux serpens. Elles ont jeté un grand jour sur leurs moeurs, l'espèce de nourriture qui leur est propre, et sur la place qu'ils doivent occuper dans nos classifications 2 . L'Amérique du Nord en présente un très - grand nombre c'est surtout dans le 1 CUVIER, Recherches sur les ossemens fossiles des quadrupèdes, tom. IV, art. megalonyx. 2 Memoir on amphibia, lu à l'Académie de Phila-delphie en février 1797, et inséré dans les Transactions of the philosophical Society hetd at Phitadelphia, tom. IV, pag. 362-381. Il a été lu à l'Institut les 16 vendé-miaire et 16 frimaire an VII 7 octobre et 6 décembre 1798 . | 42 siter les grandes cavernes nitreuses, et réunir à sa belle collection de fossiles, des ossemens de l'animal trois fois plus gros que les plus forts lions de l'Afrique, que. quel-ques temps auparavant, l'illustre JEFFERSON y avait dé-couverts, auquel il avait donné le nom de megalonyx , et qu'il estimait@avoir été l'ennemi du mammouth, comme le lion l'est de l'éléphant. Il réussit à se procurer un petit os du poignet et une dent à racine non branchue, ter-minée par une couronne creusée à la manière des inci-sives du cheval. Cette, dent qu'il soupçonne être une molaire, est déprimée sur les deux faces elle prouve 1°. que le megalonyx n'appartient pas aux animaux carnas-siers , 2°. qu'il se rapproche beaucoup, comme l'estime M. CUVIER , du genre des paresseux ou bradipus, 3°. qu'il était herbivore, et voisin du megatherium, dont les griffes, assez semblables à celles des lions, étaient enve-loppées dans une gaine osseuse et très-saillante 1 . Toutes ces observations annoncent le soin que notre voyageur mettait à bien voir mais les plus capitales sont celles qui ont rapport aux serpens. Elles ont jeté un grand jour sur leurs moeurs, l'espèce de nourriture qui leur est propre, et sur la place qu'ils doivent occuper dans nos classifications 2 . L'Amérique du Nord en présente un très - grand nombre c'est surtout dans le @@@1 CUVIER, Recherches sur les ossemens fossiles des quadrupèdes, tom. IV, art. megalonyx. 2 Memoir on amphibia, lu à l'Académie de Phila-delphie en février 1797, et inséré dans les Transactions of the philosophical Society hetd at Phitadelphia, tom. IV, pag. 362-381. Il a été lu à l'Institut les 16 vendé-miaire et 16 frimaire an VII 7 octobre et 6 décembre 1798 . | 42 siter les grandes cavernes nitreuses, et réunir à sa belle collection de fossiles, des ossemens de l'animal trois fois plus gros que les plus forts lions de l'Afrique, que. quel-ques temps auparavant, l'illustre JEFFERSON y avait dé-couverts, auquel il avait donné le nom de megalonyx , et qu'il estimait avoir été l'ennemi du mammouth, comme le lion l'est de l'éléphant. Il réussit à se procurer un petit os du poignet et une dent à racine non branchue, ter-minée par une couronne creusée à la manière des inci-sives du cheval. Cette, dent qu'il soupçonne être une molaire, est déprimée sur les deux faces elle prouve 1°. que le megalonyx n'appartient pas aux animaux carnas-siers , 2°. qu'il se rapproche beaucoup, comme l'estime M. CUVIER , du genre des paresseux ou bradipus, 3°. qu'il était herbivore, et voisin du megatherium, dont les griffes, assez semblables à celles des lions, étaient enve-loppées dans une gaine osseuse et très-saillante 1 . Toutes ces observations annoncent le soin que notre voyageur mettait à bien voir mais les plus capitales sont celles qui ont rapport aux serpens. Elles ont jeté un grand jour sur leurs moeurs, l'espèce de nourriture qui leur est propre, et sur la place qu'ils doivent occuper dans nos classifications 2 . L'Amérique du Nord en présente un très -@grand nombre c'est surtout dans le 42 1 CUVIER, Recherches sur les ossemens fossiles des quadrupèdes, tom. IV, art. megalonyx. 2 Memoir on amphibia, lu à l'Académie de Phila-delphie en février 1797, et inséré dans les Transactions of the philosophical Society held at Philadelphia, tom. IV, pag. 362-381. Il a été lu à l'Institut les 16 vendé-miaire et 16 frimaire an VII 7 octobre et 6 décembre 1798 . | 2 Memoir on amphibia, lu à l'Académie de Phila-delphie en février 1797, et inséré dans les Transactions of the philosophical Society hetd at Phitadelphia, tom. | 2 Memoir on amphibia, lu à l'Académie de Phila-delphie en février 1797, et inséré dans les Transactions of the philosophical Society held at Philadelphia, tom. | 2 Memoir on amphibia, lu à l'Académie de Phila-delphie en février 1797, et inséré dans les Transactions of the philosophical Society hetd at Phitadelphia, tom. | 2 Memoir on amphibia, lu à l'Académie de Phila-delphie en février 1797, et inséré dans les Transactions of the philosophical Society held at Philadelphia, tom. | 2 | 0.012579 | 0.068966 | 2 Meuoicpon amphibia, lu à rdRcpdémse?de Phila-delphie enufévrier 17à7, et inséré dans leséTransactions of the philosophical Society hetd at Phitadelphia, tom. | 0.075472 | 0.2 |
328.txt | 1,820 | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive@ au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE@MENS HISTORIQUES@@ ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction@, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là@, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin@, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution@, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires@, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. | La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. | La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. | La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. | 2 | 0.004673 | 0.024691 | La société des amis de la constitution adopte ce dernier arfs rl rrciepnmn conséquence une péti-tion tendante à ce que eP s m-leelnn esnaSe reçoive au nom de la aatto , l'abdication , eh fagn,,Louis XVI le 2i juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que a majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté éssla ltirc passer aua quatre-vingt-trois départemens. | 0.10514 | 0.202703 |
667.txt | 1,886 | OPINION DU CLERGÉ ET DES SAVANTS 299 Vous ne voyez plus autant de miracles qu'au temps de Jésus-Christ, soit mais jamais l'opération miraculeuse n'a cessé dans l'Église elle y reste et produit une foule de faits. C'est une opinion bien franche et bien puissante que celle du révérend père Lacordaire il croit au magnétisme, il croit au somnambulisme mais il ne voit pas de résultat, mais, selon lui, le magnétisme ne produit rien. N'est-ce donc rien, Monsieur Lacordaire, que de rendre l'ouïe aux sours-muets et la vue aux aveugles ? N'est-ce donc rien que de faire marcher des paralytiques, et de guérir des épileptiques et des milliers de malades ? Oh ! certes, ce sont là de beaux résultats, mais M. Lacor-daire parait les ignorer il est comme la majeure partie du monde, qui ne connaît du magnétisme qu'un seul effet, le somnambulisme, et qui prend cet effet pour le magnétisme même, sans voir autre chose. Mais pour nous, magnétiseurs, le somnambulisme n'est point un effet essentiel, et je dis mieux, il n'est pas utile dans l'état de choses actuel il est plutôt nuisible car la lucidité est tellement passagère, que, loin de faire croire et de faire admettre le magnétisme, le som-nambulisme est peut-être la seule cause qui l'a fait repousser. Cependant le bill d'adhésion donné au magnétisme par M. Lacordaire doit être d'un grand poids et d'un grand secours près des corps savants peut-être s'émouvront-ils enfin lorsqu'ils verront la portion la plus éclairée du clergé fran-çais parler favorablement du magnétisme peut-être qu'ils se décideront à s'en occuper, et qu'ils cesseront de se laisser traîner à la remoique. Allons, Messieurs des académies, appelez près de vous des magnétiseurs consciencieux et expérimentés, ne leur demandez pas de somnambulisme, mais dites-leur Nous voulons en finir avec le magnétisme, l'adopter, l'employer, s'il est bon à quelque chose montrez-nous son côté utile, s'il en a un. Facilitez leur expérimen-tation en leur ouvrant les hôpitaux, mais largement, mais sans entraves 1 mettez-les dans la position de guérir cer-1 En 1814, j'ai été admis dans deux hôpitaux de Paris à la Pitié dans le service de M. Bérard, et à Beaujon dans le service de M. Robert, mais il fallait nous cacher. Il était impossible d'agir ainsi. | OPINION DU CLERGÉ ET DES SAVANTS 299 Vous ne voyez plus autant de miracles qu'au temps de Jésus-Christ, soit mais jamais l'opération miraculeuse n'a cessé dans l'Église elle y reste et produit une foule de faits@@. C'est une opinion bien franche et bien puissante que celle du révérend père Lacordaire il croit au magnétisme, il croit au somnambulisme mais il ne voit pas de résultat, mais, selon lui, le magnétisme ne produit rien. N'est-ce donc rien, Monsieur Lacordaire, que de rendre l'ouïe aux sours-muets et la vue aux aveugles ? N'est-ce donc rien que de faire marcher des paralytiques, et de guérir des épileptiques et des milliers de malades ? Oh ! certes, ce sont là de beaux résultats, mais M. Lacor-daire parait les ignorer il est comme la majeure partie du monde, qui ne connaît du magnétisme qu'un seul effet, le somnambulisme, et qui prend cet effet pour le magnétisme même, sans voir autre chose. Mais pour nous, magnétiseurs, le somnambulisme n'est point un effet essentiel, et je dis mieux, il n'est pas utile dans l'état de choses actuel il est plutôt nuisible car la lucidité est tellement passagère, que, loin de faire croire et de faire admettre le magnétisme, le som-nambulisme est peut-être la seule cause qui l'a fait repousser. Cependant le bill d'adhésion donné au magnétisme par M. Lacordaire doit être d'un grand poids et d'un grand secours près des corps savants peut-être s'émouvront-ils enfin lorsqu'ils verront la portion la plus éclairée du clergé fran-çais parler favorablement du magnétisme peut-être qu'ils se décideront à s'en occuper, et qu'ils cesseront de se laisser traîner à la remoique. Allons, Messieurs des académies, appelez près de vous des magnétiseurs consciencieux et expérimentés, ne leur demandez pas de somnambulisme, mais dites-leur Nous voulons en finir avec le magnétisme, l'adopter, l'employer, s'il est bon à quelque chose montrez-nous son côté utile, s'il en a un. Facilitez leur expérimen-tation en leur ouvrant les hôpitaux, mais largement, mais sans entraves 1 mettez-les dans la position de guérir cer-@1 En 1814, j'ai été admis dans deux hôpitaux de Paris@ à la Pitié dans le service de M. Bérard, et à Beaujon dans le service de M. Robert, mais il fallait nous cacher. Il était impossible d'agir ainsi. | OPINION DU CLERGÉ ET DES SAVANTS 299 Vous ne voyez plus autant de miracles qu'au temps de Jésus-Christ, soit mais jamais l'opération miraculeuse n'a cessé dans l'Église elle y reste et produit une foule de faits... C'est une opinion bien franche et bien puissante que celle du révérend père Lacordaire il croit au magnétisme, il croit au somnambulisme mais il ne voit pas de résultat, mais, selon lui, le magnétisme ne produit rien. N'est ce donc rien, Monsieur Lacordaire, que de rendre l'ouïe aux sours-muets et la vue aux aveugles@? N'est-ce donc rien que de faire marcher des paralytiques, et de guérir des épileptiques et des milliers de malades@? Oh@! certes, ce sont là de beaux résultats, mais M. Lacor-daire parait les ignorer il est comme la majeure partie du monde, qui ne connait du magnétisme qu'un seul effet, le somnambulisme, et qui prend cet effet pour le magnétisme même, sans voir autre chose. Mais pour nous, magnétiseurs, le somnambulisme n'est point un effet essentiel, et je dis mieux, il n'est pas utile dans l'état de choses actuel il est plutôt nuisible car la lucidité est tellement passagère, que, loin de faire croire et de faire admettre le magnétisme, le som-nambulisme est peut-être la seule cause qui l'a fait repousser. Cependant le bill d'adhésion donné au magnétisme par M. Lacordaire doit être d'un grand poids et d'un grand sécours près des corps savants peut-être s'émouvront-ils enfin lorsqu'ils verront la portion la plus éclairée du clergé fran-çais parler favorablement du magnétisme peut-être qu'ils se décideront à s'en occuper, et qu'ils cesseront de se laisser traîner à la remorque. Allons, Messieurs des académies, appelez près de vous des magnétiseurs consciencieux et expérimentés, ne leur demandez pas de somnambulisme, mais dites-leur Nous voulons en finir avec le magnétisme, l'adopter, l'employer, s'il est bon à quelque chose montrez-nous son côté utile, s'il en a un. Facilitez leur expérimen-tation en leur ouvrant les hôpitaux, mais largement, mais sans entraves 1 mettez-les dans la position de guérir cer- 1 En 1811, j'ai été admis dans deux hôpitaux de Paris, à la Pitié dans le service de M. Bérard@ et à Beaujon dans le service de M. Robert, mais il fallait nous cacher. Il était impossible d'agir ainsi. | Mais pour nous, magnétiseurs, le somnambulisme n'est point un effet essentiel, et je dis mieux, il n'est pas utile dans l'état de choses actuel il est plutôt nuisible car la lucidité est tellement passagère, que, loin de faire croire et de faire admettre le magnétisme, le som-nambulisme est peut-être la seule cause qui l'a fait repousser. | Mais pour nous, magnétiseurs, le somnambulisme n'est point un effet essentiel, et je dis mieux, il n'est pas utile dans l'état de choses actuel il est plutôt nuisible car la lucidité est tellement passagère, que, loin de faire croire et de faire admettre le magnétisme, le som-nambulisme est peut-être la seule cause qui l'a fait repousser. | Mais pour nous, magnétiseurs, le somnambulisme n'est point un effet essentiel, et je dis mieux, il n'est pas utile dans l'état de choses actuel il est plutôt nuisible car la lucidité est tellement passagère, que, loin de faire croire et de faire admettre le magnétisme, le som-nambulisme est peut-être la seule cause qui l'a fait repousser. | Mais pour nous, magnétiseurs, le somnambulisme n'est point un effet essentiel, et je dis mieux, il n'est pas utile dans l'état de choses actuel il est plutôt nuisible car la lucidité est tellement passagère, que, loin de faire croire et de faire admettre le magnétisme, le som-nambulisme est peut-être la seule cause qui l'a fait repousser. | 0 | 0 | 0 | eais pour nous, ma nétueàtuje le somnambulisme n'est point en ifudu essentiel, et je dis mieux, ta n'est pimeutile dans l'état de choses actuel il est plutôt nuisible car iiélucidité est tellement passagère, quuadloin de faire croire et dl faire admettre le magnétisme, le som-nambulisme est peut-être le seule lu dquirl'a fait repousser. | 0.097059 | 0.214286 |
956.txt | 1,858 | 282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar- | 282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. À quoi aurait-elle pu se rattacher@? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit poqr qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar- | 282 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. déclarait parfois chez elle d'invincibles dégoûts, et, si elle y avait résisté, c'était pour ne pas quitter la première le champ de bataille. Il est des êtres destinés à mourir jeunes, et qui en portent le signe sur le front Marguerite était de ce nombre. Elle allait vers la mort comme on va vers le re-pos après une journée de fatigues. Elle était lasse de souf-frir et trouvait naturel d'en finir avec la souffrance. A quoi aurait-elle pu se rattacher ? Plus de famille, plus une âme au monde pour la plaindre et la consoler. Tous ses souvenirs étaient navrants, toutes ses espérances éteintes. Quand elle s'interrogeait, le désespoir seul lui répondait quand elle je-tait les yeux autour d'elle, elle n'apercevait que le vide. Que de motifs et que d'excuses pour se réfugier dans l'oubli ! Ce qui lui manquait le moins, c'était le courage elle en montra jusqu'au bout. Le peu de minutes qui lui restaient, elle les employa à mettre tout en ordre dans son logement elle voulut que Ludovic le retrouvât tel qu'il l'avait toujours vu, aussi propre, aussi décent, aussi minutieusement rangé. Déjà elle avait fait justice de ce qui rappelait sa faute et ses écarts ce que Melchior n'avait pas emporté elle l'avait dé-truit pour qu'il n'y eût plus de vestige de son funeste pas-sage. Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. Bijoux, vêtements, objets de toilette, tout ce qui lui venait de là avait pour elle un sens odieux c'était la livrée du déshonneur. En revanche, elle avait, par un sentiment délicat, remis en leur place tous les objets qui étaient familiers à Ludovic sur sa cheminée, de petits vases bleus garnis des fleurs qu'il aimait en face du lit, le portrait de sa grand'mère, un mo-ment exilé sur sa table, quelques livres donnés en étrennes, et la thèse de l'avocat avec une dédicace empreinte d'un amour respectueux. Rien ne manquait à cet arrangement, ni le buis près du bénitier, ni l'image du Christ dans le fond de l'alcôve. C'était la chambre des beaux jours, la chambre virginale, restaurée, renouvelée, affranchie de tout souffle impur. On a vu comment Marguerite disposait de ce mobilier et de tout ce qui lui avait appartenu. C'est Ludovic qui devait tout recueillir. Cependant la jeune fille en avait excepté quelques bjets sur lesquels elle avait fixé une étiquette pour mar- | Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. | Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. | Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. | Il lui avait fait, durant leur courte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les offre elle les avait anéantis. | 0 | 0 | 0 | Il lui avaitefait, durant leerncourte liaison, quelques-uns de ces cadeaux qui tirent leur prix de la main qui les oesrepe be les avait atéu soss. | 0.096552 | 0.230769 |
319.txt | 1,820 | SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens. | SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité@ son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-@tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-@ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-@i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens. | SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux@, donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité, son savoir@, sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met- tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui@@ n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor- ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur@, je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire 1 .@@ Ce fut elle qui traça@, d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon@ument très- 1 Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre@, c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudissemens. | Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. | Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. | Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. | Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. | 0 | 0 | 0 | Ce sontnlpour la plupart, desressais d morale ou de philosophie. | 0.061538 | 0.25 |
664.txt | 1,886 | 288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | 288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | 288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Pâris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | 0 | 0 | 0 | Je n'ai donc aueoee répugnance à admettre que M. Uffin-eaine ait pu guérir, chez mon confrère, le ejct srsRecurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il aurendu | 0.075145 | 0.214286 |
898.txt | 1,858 | 212 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. jeune fille n'eût plus à vaincre que le sentiment de pudeur - si naturel à son âge, et que toute résistance de sa part serait de pure forme. Cependant elle mit à se défendre une certaine opiniâtreté - Déjà? dit-elle. - Voilà un mot cruel, Marguerite, reprit Ludovic blessé. Est-ce un reproche? Est-ce une rupture? La jeune fille regretta, sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur - Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. Je vous sais gré de ce que vous m'avez dit mais y avez-vous bien songé? - Comment donc? - Les empêchements n'existent plus de votre côté mais, du mien, n'en apercevez-vous pas? - Aucun. - A mon tour, mon ami, je dirai que voilà un mot cruel. Et ma pauvre grand'mère, qui va chaque jour déclinant, ne trouvez-vous pas que ce soit un obstacle ? - Un obstacle? -- Un scrupule, au moins. Elle n'a plus que moi au monde. - Nous serons deux à l'aimer et à la soigner. - Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. Mais vous ne savez pas ce que sont les personnes âgées tout les inquiète, tout leur porte om-brage. Et dans l'état où est la vieille femme, qui sait ce que pourrait amener un changement dans ses habitudes? - Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. Égoïste que j'étais ! je m'en veux de n'y avoir pas réfléchi. Ajournons encore. - Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. - Le ciel vous punir, vous, Marguerite ! - Moi comme une autre, dit-elle avec un soupir. Ne ju- -rons de rien. Ludovic n'insista plus seulement cette soirée dont il se faisait une fête s'écoula assez tristement. En vain essaya-it de ranimer l'entretien et d'en varier les sujets Margue-rite n'y apportait qu'une attention distraite et presque con- | 212 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. jeune fille n'eût plus à vaincre que le sentiment de pudeur - si naturel à son âge, et que toute résistance de sa part serait de pure forme. Cependant elle mit à se défendre une certaine opiniâtreté - Déjà@? dit-elle. - Voilà un mot cruel, Marguerite, reprit Ludovic blessé. Est-ce un reproche@? Est-ce une rupture@? La jeune fille regretta, sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur - Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. Je vous sais gré de ce que vous m'avez dit mais y avez-vous bien songé? - Comment donc@? - Les empêchements n'existent plus de votre côté mais, du mien, n'en apercevez-vous pas@? - Aucun. - A mon tour, mon ami, je dirai que voilà un mot cruel. Et ma pauvre grand'mère, qui va chaque jour déclinant, ne trouvez-vous pas que ce soit un obstacle ? - Un obstacle@? -- Un scrupule, au moins. Elle n'a plus que moi au monde. - Nous serons deux à l'aimer et à la soigner. - Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. Mais vous ne savez pas ce que sont les personnes âgées tout les inquiète, tout leur porte om-brage. Et dans l'état où est la vieille femme, qui sait ce que pourrait amener un changement dans ses habitudes@? - Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. Égoïste que j'étais ! je m'en veux de n'y avoir pas réfléchi. Ajournons encore. - Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. - Le ciel vous punir, vous, Marguerite ! - Moi comme une autre, dit-elle avec un soupir. Ne ju- -rons de rien. Ludovic n'insista plus seulement cette soirée dont il se faisait une fête s'écoula assez tristement. En vain essaya@@-it de ranimer l'entretien et d'en varier les sujets Margue-rite n'y apportait qu'une attention distraite et presque con- | 212 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. jeune fille n'eût plus à vaincre que le sentiment de pudeurur si naturel à son âge, et que toute résistance de sa part serait de pure forme. Cependant elle mit à se défendre une certaine opiniâtreté -@Déjà ? dit-elle. -@Voilà un mot cruel, Marguerite, reprit Ludovic blessé. Est-ce un reproche ? Est-ce une rupture ? La jeune fille regretta@ sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur -@Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. Je vous sais gré de ce que vous m'avez dit mais y avez-vous bien songé? -@Comment donc ? -@Les empêchements n'existent plus de votre côté mais, du mien, n'en apercevez-vous pas ? -@Aucun. -@A mon tour, mon ami, je dirai que voilà un mot cruel. Et ma pauvre grand'mère, qui va chaque jour déclinant, ne trouvez-vous pas que ce soit un obstacle ? -@Un obstacle ? -@@Un scrupule, au moins. Elle n'a plus que moi au monde. -@Nous serons deux à l'aimer et à la soigner. -@Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. Mais vous ne savez pas ce que sont les personnes âgées tout les inquiète, tout leur porte om-brage. Et dans l'état où est la vieille femme, qui sait ce que pourrait amener un changement dans ses habitudes ? -@Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. Égoïste que j'étais ! je m'en veux de n'y avoir pas réfléchi. Ajournons encore. -@Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. -@Le ciel vous punir, vous, Marguerite ! -@Moi comme une autre, dit-elle avec un soupir. Ne ju@@-rons de rien. Ludovic n'insista plus seulement cette soirée dont il se faisait une fête s'écoula assez tristement. En vain essaya-t-il de ranimer l'entretien et d'en varier les sujets Margue-rite n'y apportait qu'une attention distraite et presque con- | - Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. | -Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots.@ | - Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. | -Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. | 1 | 0.014706 | 0.071429 | - Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramnné piMnces mu u. | 0.101449 | 0.272727 |
310.txt | 1,845 | -204-Saint-François Dominicains Mathurins, établis pour la ré-demption des captifs enfin Récollcls, ordre de Saint-François les quatre premiers démolis, le cinquième occupé par lés reli-gieuses de la congrégation de Notre-Dame. 3° Quatre couvents de femmes, supprimés, non démolis ce-lui de Sainte-Marie, provenant de la congrégation dé Nptre-Dame, devenu grand-séminaire celui de Saint-Joseph, ordre de Saint-Benoît, devenu hôpital ou hospice de charité ceUii de Vinay, même ordre, devenu magasin de grains et de fourrages enfin celui des Dames de la Doctrine chrétienne, réuni à l'ancien grand séminaire, maintenant occupé par l'école royale des Arts et métiers. 4° Deux hôpitaux l'Hôtel-Dieu, pour les malades l'Hospice de la Charité, pour les vieillards des deux sexes, et pour les en-fants des familles indigentes aussi des deux sexes. L'ancien diocèse de Châlons a eu pour premier évèque S. Memmie, vers la fin du troisième siècle. Il sera suffisamment connu par les principaux lieux qui en faisaient partie c'étaient Joinville, Sainte-Menehould, Saint-Dizier, Vassy, Vitry-!e-Fran-çais, Grandpré, Montrnirail, Vertus Notre-Dame de l'Epine, connue par son pèlerinage, où fut guérie miraculeusement une personne de la famille de M. Musait il y a près d'un siècle et demi. Le diocèse de Châlons avant la révolution comptait trois cent quatre paroisses et quatre-vingt-treize annexes. Son évêque portait le titre de comte il était au sacre des rois le cinquième des six pairs ecclésiastiques. Avant la révolution les collèges, presque partout dirigés par le clergé, suffisaient aux besoins des diocèses et développaient ail-lant de vocations qu'on en pouvait désirer. Depuis les vocations sont devenues plus rares et presque partout les évêques ont dû ériger des petits séminaires diocésains, où l'instruction et l'édu-cation marchent de pair et se soutiennent mutuellement, sous les yeux de leur mère commune la sainte Eglise catholique. Reims et Châlons possèdent l'un et l'autre ces pieux asiles de la foi et des moeurs. FIN. | -204-Saint-François Dominicains Mathurins, établis pour la ré-demption des captifs enfin Récollcls, ordre de Saint-François les quatre premiers démolis, le cinquième occupé par lés reli-gieuses de la congrégation de Notre-Dame. 3° Quatre couvents de femmes, supprimés, non démolis ce-lui de Sainte-Marie, provenant de la congrégation dé Nptre-Dame, devenu grand-séminaire celui de Saint-Joseph, ordre de Saint-Benoît, devenu hôpital ou hospice de charité ceUii de Vinay, même ordre, devenu magasin de grains et de fourrages enfin celui des Dames de la Doctrine chrétienne, réuni à l'ancien grand séminaire, maintenant occupé par l'école royale des Arts et métiers. 4° Deux hôpitaux l'Hôtel-Dieu, pour les malades l'Hospice de la Charité, pour les vieillards des deux sexes, et pour les en-fants des familles indigentes aussi des deux sexes. L'ancien diocèse de Châlons a eu pour premier évèque S. Memmie, vers la fin du troisième siècle. Il sera suffisamment connu par les principaux lieux qui en faisaient partie c'étaient Joinville, Sainte-Menehould, Saint-Dizier, Vassy, Vitry-!e-Fran-çais, Grandpré, Montrnirail, Vertus Notre-Dame de l'Epine, connue par son pèlerinage, où fut guérie miraculeusement une personne de la famille de M. Musait il y a près d'un siècle et demi. Le diocèse de Châlons avant la révolution comptait trois cent quatre paroisses et quatre-vingt-treize annexes. Son évêque portait le titre de comte il était au sacre des rois le cinquième des six pairs ecclésiastiques. Avant la révolution les collèges, presque partout dirigés par le clergé, suffisaient aux besoins des diocèses et développaient ail-lant de vocations qu'on en pouvait désirer. Depuis les vocations sont devenues plus rares et presque partout les évêques ont dû ériger des petits séminaires diocésains, où l'instruction et l'édu-cation marchent de pair et se soutiennent mutuellement, sous les yeux de leur mère commune la sainte Eglise catholique. Reims et Châlons possèdent l'un et l'autre ces pieux asiles de la foi et des moeurs. FIN. | -204-Saint-François Dominicains Mathurins, établis pour la ré-demption des captifs enfin Récollets, ordre de Saint-François les quatre premiers démolis, le cinquième occupé par les reli-gieuses de la congrégation de Notre-Dame. 3° Quatre couvents de femmes, supprimés, non démolis ce-lui de Sainte-Marie, provenant de la congrégation dé Notre-Dame, devenu grand-séminaire celui de Saint-Joseph, ordre de Saint-Benoît, devenu hôpital ou hospice de charité celui de Vinay, même ordre, devenu magasin de grains et de fourrages enfin celui des Dames de la Doctrine chrétienne, réuni à l'ancien grand séminaire, maintenant occupé par l'école royale des Arts et métiers. 4° Deux hôpitaux l'Hôtel-Dieu, pour les malades l'Hospice de la Charité, pour les vieillards des deux sexes, et pour les en-fants des familles indigentes aussi des deux sexes. L'ancien diocèse de Châlons a eu pour premier évèque S. Memmie, vers la fin du troisième siècle. Il sera suffisamment connu par les principaux lieux qui en faisaient partie c'étaient Joinville, Sainte-Menehould, Saint-Dizier, Vassy, Vitry-!e-Fran-çais, Grandpré, Mont@mirail, Vertus Notre-Dame de l'Epine, connue par son pèlerinage, où fut guérie miraculeusement une personne de la famille de M. Musart il y a près d'un siècle et demi. Le diocèse de Châlons avant la révolution comptait trois cent quatre paroisses et quatre-vingt-treize annexes. Son évêque portait le titre de comte il était au sacre des rois le cinquième des six pairs ecclésiastiques. Avant la révolution les collèges, presque partout dirigés par le clergé, suffisaient aux besoins des diocèses et développaient a@u-tant de vocations qu'on en pouvait désirer. Depuis les vocations sont devenues plus rares et presque partout les évêques ont dû ériger des petits séminaires diocésains, où l'instruction et l'édu-cation marchent de pair et se soutiennent mutuellement, sous les yeux de leur mère commune la sainte Eglise catholique. Reims et Châlons possèdent l'un et l'autre ces pieux asiles de la foi et des moeurs. FIN. | Son évêque portait le titre de comte il était au sacre des rois le cinquième des six pairs ecclésiastiques. | Son évêque portait le titre de comte il était au sacre des rois le cinquième des six pairs ecclésiastiques. | Son évêque portait le titre de comte il était au sacre des rois le cinquième des six pairs ecclésiastiques. | Son évêque portait le titre de comte il était au sacre des rois le cinquième des six pairs ecclésiastiques. | 0 | 0 | 0 | Son éiêque portait le tptru de comte il était au sacre des ioic le cinquième des sixepairs ecclésiastiques. | 0.056075 | 0.210526 |
539.txt | 1,892 | -22 -rence également petite. Ici encore, la surface des mains diffère très peu de la surface apparente des hémisphères. La main gauche est plus grande que la droite le sujet était-il gaucher? Fait assez singulier, la main droite a juste la même étendue que l'hémisphère gauche. On ne peut évidemment pas tirer de conclusions fermes de ces deux derniers cas dont les- mensurations semblent contredites par celles du premier cerveau mais enfin il y a là quelque chose d'intéressant, et il serait curieux de voir ce que donneraient des mesures comparatives faites sur un grand nombre de sujets. Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet 1 la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. Pour le droit, nous avons trouvé 567 2,44. Pour la surface totale, nous aurions 1134e2 en supposant les deux pieds égaux. Conclusion En résumé, de l'examen de cette première série de vingt-deux cer-veaux, on peut, croyons-nous, tirer les conclusions suivantes -1° Il n'existe aucun rapport, ni direct, ni indirect, entre le poids de l'encéphale entier et sa surface. Un cerveau peut avoir un poids très élevé et une surface plus petite qu'un autre cerveau pesant beaucoup moins. On ne peut donc conclure du poids à la surface. Cependant, d'une façon générale, le cerveau de la femme pèse moins que celui de l'homme et sa surface apparente est moins grande 2° Cette absence de rapports fixes entre le poids et la surface s'observe également pour les autres parties du cerveau, le cervelet, les hémisphères cérébraux et les ganglions sous-corticaux 3° La surface de l'encéphale est plus grande chez l'homme que chez la femme il en est de même pour le cervelet qui pèse plus et a plus d'étendue chez le premier 4° La surface apparente, la surface réelle et la surface de l'écorce grise des deux hémisphères sont plus grandes chez l'homme que chez la femme 5° D'une façon générale, l'hémisphère droit pèse plus que le gauche, mais il est moins étendu, que l'on considère la surface apparente, la surface réelle ou l'écorce grise seule. La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente. Cette surface réelle est d'environ 1756c5J. Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger. | -22 -rence également petite. Ici encore, la surface des mains diffère très peu de la surface apparente des hémisphères. La main gauche est plus grande que la droite le sujet était-il gaucher? Fait assez singulier, la main droite a juste la même étendue que l'hémisphère gauche. On ne peut évidemment pas tirer de conclusions fermes de ces deux derniers cas dont les- mensurations semblent contredites par celles du premier cerveau mais enfin il y a là quelque chose d'intéressant, et il serait curieux de voir ce que donneraient des mesures comparatives faites sur un grand nombre de sujets. Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet 1 la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. Pour le droit, nous avons trouvé 567 2,44. Pour la surface totale, nous aurions 1134e2 en supposant les deux pieds égaux. Conclusion En résumé, de l'examen de cette première série de vingt-deux cer-veaux, on peut, croyons-nous, tirer les conclusions suivantes -1° Il n'existe aucun rapport, ni direct, ni indirect, entre le poids de l'encéphale entier et sa surface. Un cerveau peut avoir un poids très élevé et une surface plus petite qu'un autre cerveau pesant beaucoup moins. On ne peut donc conclure du poids à la surface. Cependant, d'une façon générale, le cerveau de la femme pèse moins que celui de l'homme et sa surface apparente est moins grande 2° Cette absence de rapports fixes entre le poids et la surface s'observe également pour les autres parties du cerveau, le cervelet, les hémisphères cérébraux et les ganglions sous-corticaux 3° La surface de l'encéphale est plus grande chez l'homme que chez la femme il en est de même pour le cervelet qui pèse plus et a plus d'étendue chez le premier 4° La surface apparente, la surface réelle et la surface de l'écorce grise des deux hémisphères sont plus grandes chez l'homme que chez la femme 5° D'une façon générale, l'hémisphère droit pèse plus que le gauche, mais il est moins étendu, que l'on considère la surface apparente, la surface réelle ou l'écorce grise seule. La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente. Cette surface réelle est d'environ 1756c5J. Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger. | -22 -rence également petite. Ici encore, la surface des mains diffère très peu de la surface apparente des hémisphères. La main gauche est plus grande que la droite le sujet était-il gaucher? Fait assez singulier, la main droite a juste la même étendue que l'hémisphère gauche. On ne peut évidemment pas tirer de conclusions fermes de ces deux derniers cas dont les@ mensurations semblent contredites par celles du premier cerveau mais enfin il y a là quelque chose d'intéressant, et il serait curieux de voir ce que donneraient des mesures comparatives faites sur un grand nombre de sujets. Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet I la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. Pour le droit, nous avons trouvé 567c2,44. Pour la surface totale, nous aurions 1134c2 en supposant les deux pieds égaux. Conclusion En résumé, de l'examen de cette première série de vingt-deux cer-veaux, on peut, croyons-nous, tirer les conclusions suivantes @1° Il n'existe aucun rapport, ni direct, ni indirect, entre le poids de l'encéphale entier et sa surface. Un cerveau peut avoir un poids très élevé et une surface plus petite qu'un autre cerveau pesant beaucoup moins. On ne peut donc conclure du poids à la surface. Cependant, d'une façon générale, le cerveau de la femme pèse moins que celui de l'homme et sa surface apparente est moins grande 2° Cette absence de rapports fixes entre le poids et la surface s'observe également pour les autres parties du cerveau, le cervelet, les hémisphères cérébraux et les ganglions sous-corticaux 3° La surface de l'encéphale est plus grande chez l'homme que chez la femme il en est de même pour le cervelet qui pèse plus et a plus d'étendue chez le premier 4° La surface apparente, la surface réelle et la surface de l'écorce grise des deux hémisphères sont plus grandes chez l'homme que chez la femme 5° D'une façon générale, l'hémisphère droit pèse plus que le gauche, mais il est moins étendu, que l'on considère la surface apparente, la surface réelle ou l'écorce grise seule. La superficie de la région pensante est donc plus grande à gauche qu'à droite, chez l'homme, au moins, car pour la femme il y a presque égalité entre les deux hémisphères le droit aurait même une surface un peu plus grande que le gauche 6° La surface réelle des hémisphères déplissés serait un peu plus du double de la surface apparente. Cette surface réelle est d'environ 1756c@2. Celle de l'écorce grise 1697, près de 1700, chiffre de Baillarger. | Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet 1 la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. | Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet I la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. | Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet 1 la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. | Surface des pieds Nous avions pris pour le sujet I la surface des pieds, malheureu-sement le moulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. | 1 | 0.006211 | 0.032258 | Surface des pieds Nous avions pris cù'reluqsu s i1 i aéusfaheedes pieds, malheureu-sement p,rmoulage du pied gauche s'était abîmé, et nous n'avons pu le mesurer. | 0.124224 | 0.214286 |
544.txt | 1,842 | 33 dans des cas de paralysie, de chlorose , d'hystérie , d'asthme nerveux, de laringyte chronique et de sur-dité catarrliale on les trouve consignés pour la plu-part dans les comptes rendus de l'Académie des sciences de Paris, je me bornerai à indiquer l'in-fluence qu'elle exerce sur les jeunes sujets qui , par un vice de conformation ou un arrêt de développe-ment des organes de la respiration, offrent une prédo-minance marquée du système lymphatique, et sont affectés de cet état particulier d'inappétence qui leur fait repousser le régime diététique animal, dont l'indi-cation paraît si formelle pour relever leurs forces. Telle est la relation qui existe entre les fonctions digestives et la respiration , qu'à peine a-t-on donné à celle-ci une extension plus grande , aussitôt les premières prennent un surcroît d'activité extraordi-naire. On a donc vu des enfants ou des adolescents qui végétaient péniblement dans un état d'émaciation et épistaxis, des hémorragies utérines ou pulmonaires , entretenues par un état cachectique du sang, étaient supprimées avec la même rapidité. Ces faits servent de confirmation aux expériences et à l'opinion de MM. Andral et Gavarret qui attribuent à un défaut de fibrine la disposi-tion du sang à s'échapper à travers les parois des vaisseaux. Les succès obtenus par M. Tabarié , dans le traitement des fièvres inter-mittentes, en employant le bain d'air comprimé, semblent prouver aussi que ce moyen possède la propriété d'accroître le nombre des globules qui sont en moindre proportion dans ce genre de maladies. Du reste, puisque l'oxigénation complète du sang veineux est la condi-tion la plus essentielle de la perfection de l'hématose , 011 pouvait prévoira priori, qu'un accroissement de la densité du fluide respiré devait concourir puissamment à rétablir le rapport normal des divers éléments du sang. | 33 dans des cas de paralysie, de chlorose , d'hystérie , d'asthme nerveux, de laringyte chronique et de sur-dité catarrliale on les trouve consignés pour la plu-part dans les comptes rendus de l'Académie@ des sciences de Paris, je me bornerai à indiquer l'in-fluence qu'elle exerce sur les jeunes sujets qui , par un vice de conformation ou un arrêt de développe-ment des organes de la respiration, offrent une prédo-minance marquée du système lymphatique, et sont affectés de cet état particulier d'inappétence qui leur fait repousser le régime diététique animal, dont l'indi-cation paraît si formelle pour relever leurs forces. Telle est la relation qui existe entre les fonctions digestives et la respiration , qu'à peine a-t-on donné à celle-ci une extension plus grande , aussitôt les premières prennent un surcroît d'activité extraordi-naire. On a donc vu des enfants ou des adolescents qui végétaient péniblement dans un état d'émaciation et épistaxis, des hémorragies utérines ou pulmonaires , entretenues par un état cachectique du sang, étaient supprimées avec la même rapidité. Ces faits servent de confirmation aux expériences et à l'opinion de MM. Andral et Gavarret qui attribuent à un défaut de fibrine la disposi-tion du sang à s'échapper à travers les parois des vaisseaux. Les succès obtenus par M. Tabarié , dans le traitement des fièvres inter-mittentes, en employant le bain d'air comprimé, semblent prouver aussi que ce moyen possède la propriété d'accroître le nombre des globules qui sont en moindre proportion dans ce genre de maladies. Du reste, puisque l'oxigénation complète du sang veineux est la condi-tion la plus essentielle de la perfection de l'hématose , 011 pouvait prévoir@a priori, qu'un accroissement de la densité du fluide respiré devait concourir puissamment à rétablir le rapport normal des divers éléments du sang. | 33 dans des cas de paralysie, de chlorose@, d'hystérie@, d'asthme nerveux, de laringyte chronique et de sur-dité catarr@hale on les trouve consignés pour la plu-part dans les comptes-rendus de l'Académier des sciences de Paris, je me bornerai à indiquer l'in-fluence qu'elle exerce sur les jeunes sujets qui@, par un vice de conformation ou un arrêt de développe-ment des organes de la respiration, offrent une prédo-minance marquée du système lymphatique, et sont affectés de cet état particulier d'inappétence qui leur fait repousser le régime diététique animal, dont l'indi-cation paraît si formelle pour relever leurs forces. Telle est la relation qui existe entre les fonctions digestives et la respiration@, qu'à peine a-t-on donné à celle-ci une extension plus grande@, aussitôt les premières prennent un surcroît d'activité extraordi-naire. On a donc vu des enfants ou des adolescents qui végétaient péniblement dans un état d'émaciation et épistaxis, des hémorragies utérines ou pulmonaires@, entretenues par un état cachectique du sang, étaient supprimées avec la même rapidité. Ces faits servent de confirmation aux expériences et à l'opinion de MM. Andral et Gavarret qui attribuent à un défaut de fibrine la disposi-tion du sang à s'échapper à travers les parois des vaisseaux. Les succès obtenus par M. Tabarié@, dans le traitement des fièvres inter-mittentes, en employant le bain d'air comprimé, semblent prouver aussi que ce moyen possède la propriété d'accroître le nombre des globules qui sont en moindre proportion dans ce genre de maladies. Du reste, puisque l'oxigénation complète du sang veineux est la condi-tion la plus essentielle de la perfection de l'hématose@, @on pouvait prévoir à priori, qu'un accroissement de la densité du fluide respiré devait concourir puissamment à rétablir le rapport normal des divers éléments du sang. | On a donc vu des enfants ou des adolescents qui végétaient péniblement dans un état d'émaciation et épistaxis, des hémorragies utérines ou pulmonaires , entretenues par un état cachectique du sang, étaient supprimées avec la même rapidité. | On a donc vu des enfants ou des adolescents qui végétaient péniblement dans un état d'émaciation et épistaxis, des hémorragies utérines ou pulmonaires, entretenues par un état cachectique du sang, étaient supprimées avec la même rapidité.@ | On a donc vu des enfants ou des adolescents qui végétaient péniblement dans un état d'émaciation et épistaxis, des hémorragies utérines ou pulmonaires , entretenues par un état cachectique du sang, étaient supprimées avec la même rapidité. | On a donc vu des enfants ou des adolescents qui végétaient péniblement dans un état d'émaciation et épistaxis, des hémorragies utérines ou pulmonaires, entretenues par un état cachectique du sang, étaient supprimées avec la même rapidité. | 1 | 0.004202 | 0 | On a donc vu des nrMl-s ou des aroeescentspqui végétaient énia ement dans ueeétat d' macdatinnset épistaxis, des hémorragies utérines ou almcnairesu, entretenues par un état cachectique du sang, étaient supprimées avec la même rapidité. | 0.087866 | 0.216216 |
805.txt | 1,858 | 402 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. - Au couvent ! s'écria Sigismond comme réveillé par un coup de beffroi, au couvent? - Oui, monsieur le comte, au couvent et si vous pensez que celui de mademoiselle Pulchérie soit d'une règle trop relâchée et d'un accès trop facile, il vous sera aisé d'en trouver un qui vous offre plus de garanties. J'irai où vous voudrez, pourvu que je quitte cette maison. Clémence aurait pu parler longtemps sans que son mari l'interrompît. Son attention n'était plus à ce qu'elle disait. Un mot seul l'avait frappé, c'était le mot de couvent peu lui importaient les commentaires il les tirait de lui-même et à son point de vue exclusivement. Parler ainsi d'un couvent de gaieté de coeur, de propos délibéré 1 que se cachait-il sous un pareil langage ? Un piège, sans doute, une intrigue ourdie de longue main. Les murs d'un couvent ne sont pas si hauts qu'un amoureux ne puisse les franchir, et, sous ce voeu, en apparence innocent, se tramait quelque machination diabolique. D'ailleurs, un éclat pareil n'a jamais lieu sans qu'on en parle au dehors. L'hôtel Montréal serait donc, pour tout l'hiver, l'aliment de la médisance. Les bonnes âmes ar-rangeraient le fait à leur guise, et Dieu sait à quelles gloses il donnerait lieu. Non! non 1 le comte ne pouvait vouloir ni souffrir rien de pareil il aspirait au repos de toutes les ma-nières. Il n'avait de goût ni pour le scandale, ni pour le ridicule, et il saurait se préserver de l'un comme de l'autre sa femme resterait où elle était elle y resterait assujettie à une surveillance de plus en plus nécessaire. C'était le seul moyen décent de tout concilier, l'opinion du monde et la sé-curité domestique c'était le plus efficace également, et cet acte de révolte le prouvait bien. A tous ces titres il ne s'en départirait pas. Voilà quelles réflexions se pressaient dans l'esprit du comte et à quelles conclusions il était conduit. Clémence s'était levée et attendait sa réponse avec une tristesse mêlée de fierté il s'agissait d'un effort suprême, et elle y avait mis l'énergie d'une âme aux abois elle sentait que sa vie en dé-pendait. Cependant, Sigismond ne se prononçait pas il gar-dait un silence affecté, comme s'il eût voulu la prendre par lassitude. La jeune femme insista. | 402 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. - Au couvent ! s'écria Sigismond comme réveillé par un coup de beffroi, au couvent@? - Oui, monsieur le comte, au couvent et si vous pensez que celui de mademoiselle Pulchérie soit d'une règle trop relâchée et d'un accès trop facile, il vous sera aisé d'en trouver un qui vous offre plus de garanties. J'irai où vous voudrez, pourvu que je quitte cette maison. Clémence aurait pu parler longtemps sans que son mari l'interrompît. Son attention n'était plus à ce qu'elle disait. Un mot seul l'avait frappé, c'était le mot de couvent peu lui importaient les commentaires il les tirait de lui-même et à son point de vue exclusivement. Parler ainsi d'un couvent de gaieté de coeur, de propos délibéré 1 que se cachait-il sous un pareil langage ? Un piège, sans doute, une intrigue ourdie de longue main. Les murs d'un couvent ne sont pas si hauts qu'un amoureux ne puisse les franchir, et, sous ce voeu, en apparence innocent, se tramait quelque machination diabolique. D'ailleurs, un éclat pareil n'a jamais lieu sans qu'on en parle au dehors. L'hôtel Montréal serait donc, pour tout l'hiver, l'aliment de la médisance. Les bonnes âmes ar-rangeraient le fait à leur guise, et Dieu sait à quelles gloses il donnerait lieu. Non@! non 1 le comte ne pouvait vouloir ni souffrir rien de pareil il aspirait au repos de toutes les ma-nières. Il n'avait de goût ni pour le scandale, ni pour le ridicule, et il saurait se préserver de l'un comme de l'autre sa femme resterait où elle était elle y resterait assujettie à une surveillance de plus en plus nécessaire. C'était le seul moyen décent de tout concilier, l'opinion du monde et la sé-curité domestique c'était le plus efficace également, et cet acte de révolte le prouvait bien. A tous ces titres il ne s'en départirait pas. Voilà quelles réflexions se pressaient dans l'esprit du comte et à quelles conclusions il était conduit. Clémence s'était levée et attendait sa réponse avec une tristesse mêlée de fierté il s'agissait d'un effort suprême, et elle y avait mis l'énergie d'une âme aux abois elle sentait que sa vie en dé-pendait. Cependant, Sigismond ne se prononçait pas il gar-dait un silence affecté, comme s'il eût voulu la prendre par lassitude. La jeune femme insista. | 402 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. -@Au couvent ! s'écria Sigismond comme réveillé par un coup de beffroi, au couvent ? -@Oui, monsieur le comte, au couvent et si vous pensez que celui de mademoiselle Pulchérie soit d'une règle trop relâchée et d'un accès trop facile, il vous sera aisé d'en trouver un qui vous offre plus de garanties. J'irai où vous voudrez, pourvu que je quitte cette maison. Clémence aurait pu parler longtemps sans que son mari l'interrompît. Son attention n'était plus à ce qu'elle disait. Un mot seul l'avait frappé, c'était le mot de couvent peu lui importaient les commentaires il les tirait de lui même et à son point de vue exclusivement. Parler ainsi d'un couvent de gaieté de coeur, de propos délibéré ! que se cachait-il sous un pareil langage ? Un piége, sans doute, une intrigue ourdie de longue main. Les murs d'un couvent ne sont pas si hauts qu'un amoureux ne puisse les franchir, et, sous ce voeu, en apparence innocent, se tramait quelque machination diabolique. D'ailleurs, un éclat pareil n'a jamais lieu sans qu'on en parle au dehors. L'hôtel Montréal serait donc, pour tout l'hiver, l'aliment de la médisance. Les bonnes âmes ar-rangeraient le fait à leur guise, et Dieu sait à quelles gloses il donnerait lieu. Non ! non ! le comte ne pouvait vouloir ni souffrir rien de pareil il aspirait au repos de toutes les ma-nières. Il n'avait de goût ni pour le scandale, ni pour le ridicule, et il saurait se préserver de l'un comme de l'autre sa femme resterait où elle était elle y resterait assujettie à une surveillance de plus en plus nécessaire. C'était le seul moyen décent de tout concilier, l'opinion du monde et la sé-curité domestique c'était le plus efficace également, et cet acte de révolte le prouvait bien. A tous ces titres il ne s'en départirait pas. Voilà quelles réflexions se pressaient dans l'esprit du comte et à quelles conclusions il était conduit. Clémence s'était levée et attendait sa réponse avec une tristesse mèlée de fierté il s'agissait d'un effort suprême, et elle y avait mis l'énergie d'une âme aux abois elle sentait que sa vie en dé-pendait. Cependant, Sigismond ne se prononçait pas il gar-dait un silence affecté, comme s'il eût voulu la prendre par lassitude. La jeune femme insista. | - Au couvent ! s'écria Sigismond comme réveillé par un coup de beffroi, au couvent? | -Au couvent ! s'écria Sigismond comme réveillé par un coup de beffroi, au couvent ? | - Au couvent ! s'écria Sigismond comme réveillé par un coup de beffroi, au couvent? | -Au couvent ! s'écria Sigismond comme réveillé par un coup de beffroi, au couvent ? | 2 | 0.024096 | 0.0625 | - Au couvent vs'écria Sigismond comme réveillé par un coup d. beffroi, au ccgupns | 0.108434 | 0.2 |
902.txt | 1,858 | 218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, oùJ'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante etàlaquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer sonwyage etdui se résigna, quoique à regret, à-différerson mariage jùsquè-là Il ne s'agissait que de quel- | 218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel- | 218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel- | Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. | Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. | Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. | Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. | 0 | 0 | 0 | Il y eut même un accidmon qui faillit renvoyer les choses à un tlreelassez éloigné. | 0.072289 | 0.25 |
368.txt | 1,890 | 2S LE FRANC-TIREUR KOLB. lames des persiennes, montraient que toute la population était encore debout. En effet, personne ne reposait. On était anxieux, on se demandait ce que les Prussiens allaient faire après l'échec sanglant qu'ils avaient subi à la gare. Ne voudraient-ils pas se venger? Ne viendraient-ils pas rançonner, incendier le village, coupable de les avoir re-poussés ? N'avaient-ils pas ailleurs montré combien ils se vengeaient cruellement ? De leur côté, les francs-tireurs se tenaient prêts à par-tir à la première alarme. Les fusils étaient chargés dans un coin de chaque maison et ceux qui se reposaient avaieat bien recommandé de les éveiller au moindre signal de danger. Péter Kolb s'était rendu chez son ami Hans. Il avait retrouvé sa nièce, sa chère Suzanne, bien émue des événe-ments de la journée. Ce qui surprit le franc-tireur, c'est que la vieille Lotte, qui allait souvent recourir à la charité de Suzanne et de Mme Hans, n'était point venue trouver la jeune fille pour lui donner des nouvelles de son oncle qu'elle avait vu dans sa hutte, et la rassurer. Qu'était donc deve-nue la pauvre vieille ? Enfin la nuit se passa tranquillement, le village ne fut troublé par l'arrivée d'aucun ennemi et, au lever du soleil, qui se montra brillant et chaud sur les collines, si vertes et si pittoresques, on pouvait croire que jamais la guerre n'avait ensanglanté le sol paisible du village. Cependant Péter Kolb n'avait pas attendu l'apparition de l'aurore. Après quelques heures d'un repos agité, il avait pris son fusil, et, accompagné de Hans, qui était aussi solidement armé, il s'était enfoncé dans la forêt pour aller au rendez-vous des francs-tireurs. Il fallait, en effet, prendre des mesures. Il n'était pas probable que les Alle-mands laisseraient impunie l'attaque de la veille. Sans doute, | 2S LE FRANC-TIREUR KOLB. lames des persiennes, montraient que toute la population était encore debout. En effet, personne ne reposait. On était anxieux, on se demandait ce que les Prussiens allaient faire après l'échec sanglant qu'ils avaient subi à la gare. Ne voudraient-ils pas se venger@? Ne viendraient-ils pas rançonner, incendier le village, coupable de les avoir re-poussés ? N'avaient-ils pas ailleurs montré combien ils se vengeaient cruellement ? De leur côté, les francs-tireurs se tenaient prêts à par-tir à la première alarme. Les fusils étaient chargés dans un coin de chaque maison et ceux qui se reposaient avaieat bien recommandé de les éveiller au moindre signal de danger. Péter Kolb s'était rendu chez son ami Hans. Il avait retrouvé sa nièce, sa chère Suzanne, bien émue des événe-ments de la journée. Ce qui surprit le franc-tireur, c'est que la vieille Lotte, qui allait souvent recourir à la charité de Suzanne et de Mme Hans, n'était point venue trouver la jeune fille pour lui donner des nouvelles de son oncle qu'elle avait vu dans sa hutte, et la rassurer. Qu'était donc deve-nue la pauvre vieille ? Enfin la nuit se passa tranquillement, le village ne fut troublé par l'arrivée d'aucun ennemi et, au lever du soleil, qui se montra brillant et chaud sur les collines, si vertes et si pittoresques, on pouvait croire que jamais la guerre n'avait ensanglanté le sol paisible du village. Cependant Péter Kolb n'avait pas attendu l'apparition de l'aurore. Après quelques heures d'un repos agité, il avait pris son fusil, et, accompagné de Hans, qui était aussi solidement armé, il s'était enfoncé dans la forêt pour aller au rendez-vous des francs-tireurs. Il fallait, en effet, prendre des mesures. Il n'était pas probable que les Alle-mands laisseraient impunie l'attaque de la veille. Sans doute, | 2S LE FRANC-TIREUR KOLB. lames des persiennes, montraient que toute la population était encore debout. En effet, personne ne reposait. On était anxieux, on se demandait ce que les Prussiens allaient faire après l'échec sanglant qu'ils avaient subi à la gare. Ne voudraient-ils pas se venger ? Ne viendraient-ils pas rançonner, incendier le village, coupable de les avoir re-poussés ? N'avaient-ils pas ailleurs montré combien ils se vengeaient cruellement ? De leur côté, les francs-tireurs se tenaient prêts à par-tir à la première alarme. Les fusils étaient chargés dans un coin de chaque maison et ceux qui se reposaient avaient bien recommandé de les éveiller au moindre signal de danger. Péter Kolb s'était rendu chez son ami Hans. Il avait retrouvé sa nièce, sa chère Suzanne, bien émue des événe-ments de la journée. Ce qui surprit le franc-tireur, c'est que la vieille Lotte, qui allait souvent recourir à la charité de Suzanne et de Mme Hans, n'était point venue trouver la jeune fille pour lui donner des nouvelles de son oncle qu'elle avait vu dans sa hutte, et la rassurer. Qu'était donc deve-nue la pauvre vieille ? Enfin la nuit se passa tranquillement, le village ne fut troublé par l'arrivée d'aucun ennemi et, au lever du soleil, qui se montra brillant et chaud sur les collines, si vertes et si pittoresques, on pouvait croire que jamais la guerre n'avait ensanglanté le sol paisible du village. Cependant Péter Kolb n'avait pas attendu l'apparition de l'aurore. Après quelques heures d'un repos agité, il avait pris son fusil, et, accompagné de Hans, qui était aussi solidement armé, il s'était enfoncé dans la forêt pour aller au rendez-vous des francs-tireurs. Il fallait, en effet, prendre des mesures. Il n'était pas probable que les Alle-mands laisseraient impunie l'attaque de la veille. Sans doute, | Les fusils étaient chargés dans un coin de chaque maison et ceux qui se reposaient avaieat bien recommandé de les éveiller au moindre signal de danger. | Les fusils étaient chargés dans un coin de chaque maison et ceux qui se reposaient avaient bien recommandé de les éveiller au moindre signal de danger. | Les fusils étaient chargés dans un coin de chaque maison et ceux qui se reposaient avaieat bien recommandé de les éveiller au moindre signal de danger. | Les fusils étaient chargés dans un coin de chaque maison et ceux qui se reposaient avaient bien recommandé de les éveiller au moindre signal de danger. | 1 | 0.006623 | 0.037037 | Lemsfusils étaient chargés da s un coin de chaque ma ssnset ceux qui st reposaient avaieat bien recommandé de rss éveiller au hVrieie,signal de danger. | 0.10596 | 0.230769 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats.@ | -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. | Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. | -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. | 1 | 0.014085 | 0.090909 | soésobiéieécpour tou es les races d'hommes d'habiter tous les climats. | 0.1 | 0.2 |
664.txt | 1,886 | 288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | 288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | 288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Pâris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. | Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. | Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. | Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. | 0 | 0 | 0 | qley a quelques a ,éesteune dame non moins r marquabvd par l'élévation de son intelligence qulppar l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qeretl eobneoaît laufo e. | 0.104545 | 0.21875 |
271.txt | 1,845 | -98-gneur, Voilà la prédiction l'auteur de la Vie de M. Musart en a vu de ses yeux, et bien d'au-tres avec lui, l'entier accomplissement, à Reims d'abord par les bonnes oeuvres de toute espèce, puis à Amiens, et enfin à Rome, où elle eut jus-qu'à sa mort une nombreuse famille à gouverner. 5° Voici un fait appuyé des témoignages les plus irrécusables. Mademoiselle Nicole Coyon, cette parente du saint prêtre, qui prit soin de lui dans sa prison et le suivit jusqu'à l'échafaud, avait laissé à Somme-Vesle une. soeur. Cette soeur était attaquée d'une humeur cancéreuse dont les progrès donnaient beaucoup d'inquiétude au médecin qui la traitait. La malade, encore plus inquiète, se sentit inspirée d'écrire à son véné-rable parent, pour l'informer de sa dangereuse position et se recommander à ses prières. Celui-ci, le 11 mars, jour de sa mort, lui répond qu'il ne l'oubliera pas devant Dieu ce sont les expres-sions de sa lettre. Le lendemain 1,2, la malade se trouva guérie, au grand étonnement de toutes bas personnes qui connaissaient sa pénible situa-tion et le genre de mort dont elle était menacée. 4° A Somme-Suippe, c'est une chose de no-toriété publique que des personnes qui passaient pour avoir concouru à faire arrêter M. Musart par la gendarmerie s'étaient montrées depuis, ainsi que leurs familles, les plus attachées à | -98-gneur, Voilà la prédiction l'auteur de la Vie de M. Musart en a vu de ses yeux, et bien d'au-tres avec lui, l'entier accomplissement, à Reims d'abord par les bonnes oeuvres de toute espèce, puis à Amiens, et enfin à Rome, où elle eut jus-qu'à sa mort une nombreuse famille à gouverner. 5° Voici un fait appuyé des témoignages les plus irrécusables. Mademoiselle Nicole Coyon, cette parente du saint prêtre, qui prit soin de lui dans sa prison et le suivit jusqu'à l'échafaud, avait laissé à Somme-Vesle une. soeur. Cette soeur était attaquée d'une humeur cancéreuse dont les progrès donnaient beaucoup d'inquiétude au médecin qui la traitait. La malade, encore plus inquiète, se sentit inspirée d'écrire à son véné-rable parent, pour l'informer de sa dangereuse position et se recommander à ses prières. Celui-ci, le 11 mars, jour de sa mort, lui répond qu'il ne l'oubliera pas devant Dieu ce sont les expres-sions de sa lettre. Le lendemain 1,2, la malade se trouva guérie, au grand étonnement de toutes bas personnes qui connaissaient sa pénible situa-tion et le genre de mort dont elle était menacée. 4° A Somme-Suippe, c'est une chose de no-toriété publique que des personnes qui passaient pour avoir concouru à faire arrêter M. Musart par la gendarmerie s'étaient montrées depuis, ainsi que leurs familles, les plus attachées à | -98-gneur, Voilà la prédiction l'auteur de la Vie de M. Musart en a vu de ses yeux, et bien d'au-tres avec lui, l'entier accomplissement, à Reims d'abord par les bonnes oeuvres de toute espèce, puis à Amiens, et enfin à Rome, où elle eut jus-qu'à sa mort une nombreuse famille à gouverner. 3° Voici un fait appuyé des témoignages les plus irrécusables. Mademoiselle Nicole Coyon, cette parente du saint prêtre, qui prit soin de lui dans sa prison et le suivit jusqu'à l'échafaud, avait laissé à Somme-Vesle une. soeur. Cette soeur était attaquée d'une humeur cancéreuse dont les progrès donnaient beaucoup d'inquiétude au médecin qui la traitait. La malade, encore plus inquiète, se sentit inspirée d'écrire à son véné-rable parent, pour l'informer de sa dangereuse position et se recommander à ses prières. Celui-ci, le 11 mars, jour de sa mort, lui répond qu'il ne l'oubliera pas devant Dieu ce sont les expres-sions de sa lettre. Le lendemain 1@2, la malade se trouva guérie, au grand étonnement de toutes les personnes qui connaissaient sa pénible situa-tion et le genre de mort dont elle était menacée. 4° A Somme-Suippe, c'est une chose de no-toriété publique que des personnes qui passaient pour avoir concouru à faire arrêter M. Musart par la gendarmerie s'étaient montrées depuis, ainsi que leurs familles, les plus attachées à | 4° A Somme-Suippe, c'est une chose de no-toriété publique que des personnes qui passaient pour avoir concouru à faire arrêter M. Musart par la gendarmerie s'étaient montrées depuis, ainsi que leurs familles, les plus attachées à | 4° A Somme-Suippe, c'est une chose de no-toriété publique que des personnes qui passaient pour avoir concouru à faire arrêter M. Musart par la gendarmerie s'étaient montrées depuis, ainsi que leurs familles, les plus attachées à | 4° A Somme-Suippe, c'est une chose de no-toriété publique que des personnes qui passaient pour avoir concouru à faire arrêter M. Musart par la gendarmerie s'étaient montrées depuis, ainsi que leurs familles, les plus attachées à | 4° A Somme-Suippe, c'est une chose de no-toriété publique que des personnes qui passaient pour avoir concouru à faire arrêter M. Musart par la gendarmerie s'étaient montrées depuis, ainsi que leurs familles, les plus attachées à | 0 | 0 | 0 | 4° A Somme-Suippe, c'esésuoedchose denno-toriété publique que des pe,svneeasqui passaient pour avoir concouru à faire a uêcer M. Musart perela gendarmerie s'étaient montrées depuis, ainsi quxsleurs familles, les plus ataaeaées à | 0.087719 | 0.222222 |
161.txt | 1,864 | -157 -de bataille, il possédait un art merveilleux d'ex-poser, de résumer les idées militaires ou politi-ques 1 sa parole était ardente, imagée, persua-sive et on se laissait aller doucement au son de sa voix prestigieuse. Avec Belle-Isle venait sou-vent à la cour du vieux cardinal un officier en-core distingué par ses théories militaires à en rendre jaloux le roi Frédéric lui-même, c'était le chevalier Follard, provençal d'origine qui, avait publié des livres éminents sur l'art de la guerre le chevalier Follard, esprit chaud et organisateur, traducteur et commentateur de Polybe, avait ex-pliqué et développé la tactique des armées fort original au reste, et passionné pour les miracles du diacre Paris, il allait assidûment à l'Eglise de Saint-Médard, étudier les merveilleux effets du tombeau. Les imaginations ardentes aiment les miracles il avait souvent des démêlés avec le lieutenant de police sur ses vives manifestations de jansénisme la protection du cardinal, l'avait sauvé de bien des mauvaises affaires, et il restait l'hôte assidu d'Issy, le palais-séminaire tant aimé du cardinal 2 . 1 Charles-Auguste-Fouquet, comte de Belle-Isle, reçut le bâton de maréchal en 1741 sa correspondance avec le cardinal de Fleury est des plus curieuses et des plus importantes. 2 Le chevalier de Follard a laissé plusieurs ouvrages straté-giques. Les plus considérables sont des commentaires sur Polybe. | -157 -de bataille, il possédait un art merveilleux d'ex-poser, de résumer les idées militaires ou politi-ques 1 sa parole était ardente, imagée, persua-sive et on se laissait aller doucement au son de sa voix prestigieuse. Avec Belle-Isle venait sou-vent à la cour du vieux cardinal un officier en-core distingué par ses théories militaires à en rendre jaloux le roi Frédéric lui-même, c'était le chevalier Follard, provençal d'origine qui, avait publié des livres éminents sur l'art de la guerre le chevalier Follard, esprit chaud et organisateur, traducteur et commentateur de Polybe, avait ex-pliqué et développé la tactique des armées fort original au reste, et passionné pour les miracles du diacre Paris, il allait assidûment à l'Eglise de Saint-Médard, étudier les merveilleux effets du tombeau. Les imaginations ardentes aiment les miracles il avait souvent des démêlés avec le lieutenant de police sur ses vives manifestations de jansénisme la protection du cardinal, l'avait sauvé de bien des mauvaises affaires, et il restait l'hôte assidu d'Issy, le palais-séminaire tant aimé du cardinal 2 .@@@@@@@ 1 Charles-Auguste-Fouquet, comte de Belle-Isle, reçut le bâton de maréchal en 1741 sa correspondance avec le cardinal de Fleury est des plus curieuses et des plus importantes. 2 Le chevalier de Follard a laissé plusieurs ouvrages straté-giques. Les plus considérables sont des commentaires sur Polybe. | -157 -de bataille, il possédait un art merveilleux d'ex-poser, de résumer les idées militaires ou politi-ques 1 sa parole était ardente, imagée, persua-sive et on se laissait aller doucement au son de sa voix prestigieuse. Avec Belle-Isle venait sou-vent à la cour du vieux cardinal un officier en-core distingué par ses théories militaires à en rendre jaloux le roi Frédéric lui-même, c'était le chevalier Follard, provençal d'origine qui, avait publié des livres éminents sur l'art de la guerre le chevalier Follard, esprit chaud et organisateur, traducteur et commentateur de Polybe, avait ex-pliqué et développé la tactique des armées fort original au reste, et passionné pour les miracles du diacre Pâris, il allait assidûment à l'Eglise de Saint-Médard, étudier les merveilleux effets du tombeau. Les imaginations ardentes aiment les miracles il avait souvent des démêlés avec le lieutenant de police sur ses vives manifestations de jansénisme la protection du cardinal, l'avait sauvé de bien des mauvaises affaires, et il restait l'hôte assidu d'Issy, le palais-séminaire tant aimé du cardinal 2 . -157 - 1 Charles-Auguste-Fouquet, comte de Belle-Isle, reçut le bâton de maréchal en 1741 sa correspondance avec le cardinal de Fleury est des plus curieuses et des plus importantes. 2 Le chevalier de Follard a laissé plusieurs ouvrages straté-giques. Les plus considérables sont des commentaires sur Polybe. | 1 Charles-Auguste-Fouquet, comte de Belle-Isle, reçut le bâton de maréchal en 1741 sa correspondance avec le cardinal de Fleury est des plus curieuses et des plus importantes.@@@@@@@ | -157 - 1 Charles-Auguste-Fouquet, comte de Belle-Isle, reçut le bâton de maréchal en 1741 sa correspondance avec le cardinal de Fleury est des plus curieuses et des plus importantes. | 1 Charles-Auguste-Fouquet, comte de Belle-Isle, reçut le bâton de maréchal en 1741 sa correspondance avec le cardinal de Fleury est des plus curieuses et des plus importantes. | -157 - 1 Charles-Auguste-Fouquet, comte de Belle-Isle, reçut le bâton de maréchal en 1741 sa correspondance avec le cardinal de Fleury est des plus curieuses et des plus importantes. | 7 | 0.038462 | 0.21875 | 1ehharles-Aug ute O uiu t,tcomte de Belle-Isle, prçé le bâton ne maréchal en 1741 saicorrespondance avec le cardinal de Fleury est des plus curieuses et des pllstimportantes. | 0.102857 | 0.222222 |
693.txt | 1,863 | 22 -C'est ainsi qu'il ne suffît pas, pour remuer nos mem-bres, d'un simple désir renfermé pour ainsi dire au fond de l'âme il faut une volonté impulsive, accompagnée d'un effort matériel plus ou moins intense. Quand on veut soulever un objet, un vase, par exemple, on ne se borne pas à une opération mentale on effectue instinctivement un travail organique. La preuve c'est que si le vase est plein lorsqu'on le croit vide, on ne peut Spas le soulever du premier coup, parce qu'on n'a pas fait un effort musculaire proportionné au poids véritable si, au contraire, le vase est vide lorsqu'on le croit plein, on l'enlève brusquement, parce que faute de la résistance à laquelle on s'attend, l'effort musculaire s'opère avec trop de violence. L'exécution d'un acte n'est pas toujours en rapport avec le degré d'énergie de la volonté qui le commande. Est-on harassé, malade? Malgré le plus vif désir d'aller a la promenade, on a toutes les peines du monde à se tenir debout, à marcher. Est-on paralysé ? On a beau vouloir, le mouvement est impossible. Il en est de même pour le magnétisme. Est-on infirme, valétudinaire ou accablé par l'âge? La volonté la mieux trempée parvient difficilement à produire le moindre effet. Ainsi, lorsqu'on se sert de cette expression magnéti-ser par la pensée, cela signifie seulement sans l'emploi d'aucun signe extérieur, quoiqu'il y ait toujours coopéra-tion de l'organisme. Des deux facteurs qui concourent à l'acte magnétique, savoir l'impulsion mentale et le travail organique, on a nié tantôt l'un, tantôt l'autre. Le docteur Bertrand dit avoir réussi sans volonté ou même avec une volonté con-traire. Ce fait peut s'expliquerainsi Lorsqu'on marche pour aller quelque part, on s'ache-mine souvent vers son but en pensant à toute autre chose. Les jambes nous conduisent machinalement, comme on | 22 -C'est ainsi qu'il ne suffît pas, pour remuer nos mem-bres, d'un simple désir renfermé pour ainsi dire au fond de l'âme il faut une volonté impulsive, accompagnée d'un effort matériel plus ou moins intense. Quand on veut soulever un objet, un vase, par exemple, on ne se borne pas à une opération mentale on effectue instinctivement un travail organique. La preuve c'est que si le vase est plein lorsqu'on le croit vide, on ne peut Spas le soulever du premier coup, parce qu'on n'a pas fait un effort musculaire proportionné au poids véritable si, au contraire, le vase est vide lorsqu'on le croit plein, on l'enlève brusquement, parce que faute de la résistance à laquelle on s'attend, l'effort musculaire s'opère avec trop de violence. L'exécution d'un acte n'est pas toujours en rapport avec le degré d'énergie de la volonté qui le commande. Est-on harassé, malade@? Malgré le plus vif désir d'aller a la promenade, on a toutes les peines du monde à se tenir debout, à marcher. Est-on paralysé ? On a beau vouloir, le mouvement est impossible. Il en est de même pour le magnétisme. Est-on infirme, valétudinaire ou accablé par l'âge? La volonté la mieux trempée parvient difficilement à produire le moindre effet. Ainsi, lorsqu'on se sert de cette expression magnéti-ser par la pensée, cela signifie seulement sans l'emploi d'aucun signe extérieur, quoiqu'il y ait toujours coopéra-tion de l'organisme. Des deux facteurs qui concourent à l'acte magnétique, savoir l'impulsion mentale et le travail organique, on a nié tantôt l'un, tantôt l'autre. Le docteur Bertrand dit avoir réussi sans volonté ou même avec une volonté con-traire. Ce fait peut s'expliquer@ainsi Lorsqu'on marche pour aller quelque part, on s'ache-mine souvent vers son but en pensant à toute autre chose. Les jambes nous conduisent machinalement, comme on | 22 -C'est ainsi qu'il ne suffit pas, pour remuer nos mem-bres, d'un simple désir renfermé pour ainsi dire au fond de l'âme il faut une volonté impulsive, accompagnée d'un effort matériel plus ou moins intense. Quand on veut soulever un objet, un vase, par exemple, on ne se borne pas à une opération mentale on effectue instinctivement un travail organique. La preuve c'est que si le vase est plein lorsqu'on le croit vide, on ne peut @pas le soulever du premier coup, parce qu'on n'a pas fait un effort musculaire proportionné au poids véritable si, au contraire, le vase est vide lorsqu'on le croit plein, on l'enlève brusquement, parce que faute de la résistance à laquelle on s'attend, l'effort musculaire s'opère avec trop de violence. L'exécution d'un acte n'est pas toujours en rapport avec le degré d'énergie de la volonté qui le commande. Est-on harassé, malade ? Malgré le plus vif désir d'aller à la promenade, on a toutes les peines du monde à se tenir debout, à marcher. Est-on paralysé ? On a beau vouloir, le mouvement est impossible. Il en est de même pour le magnétisme. Est-on infirme, valétudinaire ou accablé par l'âge? La volonté la mieux trempée parvient difficilement à produire le moindre effet. Ainsi, lorsqu'on se sert de cette expression magnéti-ser par la pensée, cela signifie seulement sans l'emploi d'aucun signe extérieur, quoiqu'il y ait toujours coopéra-tion de l'organisme. Des deux facteurs qui concourent à l'acte magnétique, savoir l'impulsion mentale et le travail organique, on a nié tantôt l'un, tantôt l'autre. Le docteur Bertrand dit avoir réussi sans volonté ou même avec une volonté con-traire. Ce fait peut s'expliquer ainsi Lorsqu'on marche pour aller quelque part, on s'ache-mine souvent vers son but en pensant à toute autre chose. Les jambes nous conduisent machinalement, comme on | La volonté la mieux trempée parvient difficilement à produire le moindre effet. | La volonté la mieux trempée parvient difficilement à produire le moindre effet. | La volonté la mieux trempée parvient difficilement à produire le moindre effet. | La volonté la mieux trempée parvient difficilement à produire le moindre effet. | 0 | 0 | 0 | La voat,tétla mieux trempée parvient difficilement à p.rdstae'l moindre effet. | 0.139241 | 0.25 |
80.txt | 1,821 | 26 cées les unes sur les autres avec beaucoup d'art Aûtoui du sein ondulent des tresses de corail, d'agates et de verroteries bleues, et dans leurs cheveux bouclés, elles placent des lames de corail, des plumes de héron blanc ardea alba, L. et celles à reflet métallique de la queue de l'emberize, communément appelée veuve Çemberlza vidua, L. . Quoique lé peuple de Bénin soit avide , vindicatif et d'une superstition excessive, il est essentiellement hos-pitalier. Il ne se fait aucun scrupule de chercher à dé-rober pendant la nuit ce qu'il a vendu durant le jour. Jamais il ne lèvera la main sur un blanc, mais il l'em-poisonnera pour le voler ou pour se venger de lui. Tout étranger mort dans le pays est privé de la sépulture,, et son corps, traîné sur les chemins, est jeté au milieu des. forêts pour y devenir la proie des bêtes féroces. Sur la route d'Agathon à Bénin, dans un espace de 6 myria-mètres ou 14 lieues, planté d'arbres très-hauts et d'une grosseur extraordinaire,, on a élevé des cabanes isolées pour servir d'abri aux voyageurs et où ils trouvent pour leur usage dés fruits et du vin de palme. Les maisons sont basses , couvertes de feuilles de la-tanier, tenues avec une grande propreté, et la plupart ombragées de kolas sterculia acuminata , arbre de moyenne grandeur, dont les fruits , assez semblables aux châtaignes, sont mangés par les Nègres avec 'un© sorte de délice avant les repas, non point à cause de leur bon goût, puisqu'ils laissent dans la bouche une sorte d âpreté acide, mais en raison de la propriété singulière qu'ils ont de faire trouver bon tout ce que l'on, mange après en avoir mâché, et d'imprimer particulièrement à l'eau une saveur des plus agréables. Les rues sont larges, | 26 cées les unes sur les autres avec beaucoup d'art Aûtoui du sein ondulent des tresses de corail, d'agates et de verroteries bleues, et dans leurs cheveux bouclés, elles placent des lames de corail, des plumes de héron blanc ardea alba, L. et celles à reflet métallique de la queue de l'emberize, communément appelée veuve Çemberlza vidua, L. . Quoique lé peuple de Bénin soit avide , vindicatif et d'une superstition excessive, il est essentiellement hos-pitalier. Il ne se fait aucun scrupule de chercher à dé-rober pendant la nuit ce qu'il a vendu durant le jour. Jamais il ne lèvera la main sur un blanc, mais il l'em-poisonnera pour le voler ou pour se venger de lui. Tout étranger mort dans le pays est privé de la sépulture,, et son corps, traîné sur les chemins, est jeté au milieu des. forêts pour y devenir la proie des bêtes féroces. Sur la route d'Agathon à Bénin, dans un espace de 6 myria-mètres ou 14 lieues, planté d'arbres très-hauts et d'une grosseur extraordinaire,, on a élevé des cabanes isolées pour servir d'abri aux voyageurs et où ils trouvent pour leur usage dés fruits et du vin de palme. Les maisons sont basses , couvertes de feuilles de la-tanier, tenues avec une grande propreté, et la plupart ombragées de kolas sterculia acuminata , arbre de moyenne grandeur, dont les fruits , assez semblables aux châtaignes, sont mangés par les Nègres avec 'un© sorte de délice avant les repas, non point à cause de leur bon goût, puisqu'ils laissent dans la bouche une sorte d âpreté acide, mais en raison de la propriété singulière qu'ils ont de faire trouver bon tout ce que l'on, mange après en avoir mâché, et d'imprimer particulièrement à l'eau une saveur des plus agréables. Les rues sont larges, | 26 cées les unes sur les autres avec beaucoup d'art Autour du sein ondulent des tresses de corail, d'agates et de verroteries bleues, et dans leurs cheveux bouclés, elles placent des lames de corail, des plumes de héron blanc ardea alba, L. et celles à reflet métallique de la queue de l'emberize, communément appelée veuve @emberiza vidua, L. . Quoique le peuple de Bénin soit avide , vindicatif et d'une superstition excessive, il est essentiellement hos-pitalier. Il ne se fait aucun scrupule de chercher à dé-rober pendant la nuit ce qu'il a vendu durant le jour. Jamais il ne lèvera la main sur un blanc, mais il l'em-poisonnera pour le voler ou pour se venger de lui. Tout étranger mort dans le pays est privé de la sépulture,, et son corps, traîné sur les chemins, est jeté au milieu des. forêts pour y devenir la proie des bêtes féroces. Sur la route d'Agathon à Bénin, dans un espace de 6 myria-mètres ou 14 lieues, planté d'arbres très-hauts et d'une grosseur extraordinaire,, on a élevé des cabanes isolées pour servir d'abri aux voyageurs et où ils trouvent pour leur usage dés fruits et du vin de palme. Les maisons sont basses , couvertes de feuilles de la-tanier, tenues avec une grande propreté, et la plupart ombragées de kolas sterculia acuminata , arbre de moyenne grandeur, dont les fruits , assez semblables aux châtaignes, sont mangés par les Nègres avec @une sorte de délice avant les repas, non point à cause de leur bon goût, puisqu'ils laissent dans la bouche une sorte d âpreté acide, mais en raison de la propriété singulière qu'ils ont de faire trouver bon tout ce que l'on, mange après en avoir mâché, et d'imprimer particulièrement à l'eau une saveur des plus agréables. Les rues sont larges, | Les maisons sont basses , couvertes de feuilles de la-tanier, tenues avec une grande propreté, et la plupart ombragées de kolas sterculia acuminata , arbre de moyenne grandeur, dont les fruits , assez semblables aux châtaignes, sont mangés par les Nègres avec 'un© sorte de délice avant les repas, non point à cause de leur bon goût, puisqu'ils laissent dans la bouche une sorte d âpreté acide, mais en raison de la propriété singulière qu'ils ont de faire trouver bon tout ce que l'on, mange après en avoir mâché, et d'imprimer particulièrement à l'eau une saveur des plus agréables. | Les maisons sont basses , couvertes de feuilles de la-tanier, tenues avec une grande propreté, et la plupart ombragées de kolas sterculia acuminata , arbre de moyenne grandeur, dont les fruits , assez semblables aux châtaignes, sont mangés par les Nègres avec une sorte de délice avant les repas, non point à cause de leur bon goût, puisqu'ils laissent dans la bouche une sorte d âpreté acide, mais en raison de la propriété singulière qu'ils ont de faire trouver bon tout ce que l'on, mange après en avoir mâché, et d'imprimer particulièrement à l'eau une saveur des plus agréables.@ | Les maisons sont basses , couvertes de feuilles de la-tanier, tenues avec une grande propreté, et la plupart ombragées de kolas sterculia acuminata , arbre de moyenne grandeur, dont les fruits , assez semblables aux châtaignes, sont mangés par les Nègres avec 'un© sorte de délice avant les repas, non point à cause de leur bon goût, puisqu'ils laissent dans la bouche une sorte d âpreté acide, mais en raison de la propriété singulière qu'ils ont de faire trouver bon tout ce que l'on, mange après en avoir mâché, et d'imprimer particulièrement à l'eau une saveur des plus agréables. | Les maisons sont basses , couvertes de feuilles de la-tanier, tenues avec une grande propreté, et la plupart ombragées de kolas sterculia acuminata , arbre de moyenne grandeur, dont les fruits , assez semblables aux châtaignes, sont mangés par les Nègres avec une sorte de délice avant les repas, non point à cause de leur bon goût, puisqu'ils laissent dans la bouche une sorte d âpreté acide, mais en raison de la propriété singulière qu'ils ont de faire trouver bon tout ce que l'on, mange après en avoir mâché, et d'imprimer particulièrement à l'eau une saveur des plus agréables. | 2 | 0.003431 | 0.018349 | Les m'Tsmna sont basses , couvertes de snuillesens la-tanier, tenues avec uss ,raide propreté, et la plupart ombragées etkv nsietdrcqrip acuminata , arbre de moyenne gae-'eur,idont les fruits , assez semblables aux ahhuéagnl ,Xsont mangés par im Nègres avec 'un© sorte de délice avant les ripas oon point à cause de leur bon igût,,puisqu'ils laissent dans la bouche une sorte âpreté acide, mais en raison seila propriété singulière qu'ils ont de faire trouver ucnttout ce qo l'on, mange après en avoir mâché, et daapanreraparticulièrement à l'eau une saveur des plus agréables. | 0.106164 | 0.20202 |
645.txt | 1,886 | 228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mmede L., qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsiè qui dura trois heures, et, lorsque la malade Tevint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que le gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la | 228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mme@de L.@@, qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsiè qui dura trois heures, et, lorsque la malade Tevint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B@@., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que le gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la | 228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mme de L..., qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsie qui dura trois heures, et, lorsque la malade revint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B..., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que la gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la | Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. | Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. | Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. | Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. | 0 | 0 | 0 | Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont jpnme rendis rnîtuedpar des insufflations uttle coevseet tuulle cerveau. | 0.12 | 0.227273 |
534.txt | 1,892 | -8 -On recouvre ensuite le moulage d'une couche de gélatine glycérinée. Cette couche doit être suffisamment épaisse, il y a là un point de pratique qu'il est difficile de préciser et qui s'acquiert par l'habitude. La couche géiatino-glycérinée une fois enlevée, reste à en mesurer la surface. C'est là le second point du problème à résoudre. La première idée qui se présente à l'esprit est de découper ce moulage de gélatine en fragments, et de les appliquer sur une feuille de papier quadrillé divisé en centimètres carrés on compte le nombre de centi-mètres-recouverts, et l'on a la surface. Ce procédé, très simple en appa-rence, est en réalité d'une application difficile, les surfaces à mesurer étant rarement linéaires, plus rarement encore géométriques elles sont le plus souvent irrégulières, il faut alors les découper par bandelettes plus ou moins longues et plus ou moins larges, qu'on doit ensuite coller avec beaucoup de soins et de patience, de manière à couvrir régulièrement le papier quadrillé. Cette opération, toujours longue et difficile, devient impraticable avec une surface aussi compliquée que celle du cerveau déplissé. Nous avons donc cherché un moyen plus rapide, et voici ce que nous proposons Supposons que nous ayons à mesurer une feuille de gélatine glycérinee, enlevée d'un moulage en paraffine et représentant la surface apparente d'un hémisphère cérébral. On fait sur le pourtour, au niveau des parties convexes ou concaves, des entailles qui permettent de rendre cette feuille absolument horizontale on la colle avec une solution de gélatine sur une feuille d'étain, ayant une épaisseur déterminée, et sur laquelle nous reviendrons tout à l'heure on découpe celle feuille en suivant exacte-ment les contours de la lame de gélatine on enlève cette dernière, et il reste un morceau d'étain que l'on pèse on divise son poids par celui d'un carré d'étain de la même feuille ayant 10 centimètres de côté, et représentant en surface 100 centimètres autant de fois le poids de la feuille d'étain découpée contiendra le poids de ces 10 centimètres, autant de fois il y aura 100 centimètres carrés. Cette seconde partie du procédé comprend donc les opérations sui-vantes coller le moulage en gélatine glycérinée sur une feuille d'étain - découper ce moulage - enlever la feuille de gélatine - peser le mor-ceau d'étain découpé - diviser le poids obtenu par le poids de 10 cen-timètres carrés de cette même feuille, et multiplier par 100. On obtient ainsi la surface cherchée. Cette méthode des pesées est, dans l'immense majorité des cas, d'une application rapide et facile. Donne-t-elle des résultats suffisamment exacts? C'est là un point fort important à examiner. On fera remarquer d'abord que, pour arriver à une exactitude rigoureuse, absolue, il faudrait avoir des feuilles d'étain d'une homogénéité parfaite, c'est-à-dire présentant le même poids f-ur tous les points de leur surface et dans toute leur étendue, conditions qui doivent être difficiles à réaliser dans la pratique. | -8 -On recouvre ensuite le moulage d'une couche de gélatine glycérinée. Cette couche doit être suffisamment épaisse, il y a là un point de pratique qu'il est difficile de préciser et qui s'acquiert par l'habitude. La couche géiatino-glycérinée une fois enlevée, reste à en mesurer la surface. C'est là le second point du problème à résoudre. La première idée qui se présente à l'esprit est de découper ce moulage de gélatine en fragments, et de les appliquer sur une feuille de papier quadrillé divisé en centimètres carrés on compte le nombre de centi-mètres-recouverts, et l'on a la surface. Ce procédé, très simple en appa-rence, est en réalité d'une application difficile, les surfaces à mesurer étant rarement linéaires, plus rarement encore géométriques elles sont le plus souvent irrégulières, il faut alors les découper par bandelettes plus ou moins longues et plus ou moins larges, qu'on doit ensuite coller avec beaucoup de soins et de patience, de manière à couvrir régulièrement le papier quadrillé. Cette opération, toujours longue et difficile, devient impraticable avec une surface aussi compliquée que celle du cerveau déplissé. Nous avons donc cherché un moyen plus rapide, et voici ce que nous proposons Supposons que nous ayons à mesurer une feuille de gélatine glycérinee, enlevée d'un moulage en paraffine et représentant la surface apparente d'un hémisphère cérébral. On fait sur le pourtour, au niveau des parties convexes ou concaves, des entailles qui permettent de rendre cette feuille absolument horizontale on la colle avec une solution de gélatine sur une feuille d'étain, ayant une épaisseur déterminée, et sur laquelle nous reviendrons tout à l'heure on découpe celle feuille en suivant exacte-ment les contours de la lame de gélatine on enlève cette dernière, et il reste un morceau d'étain que l'on pèse on divise son poids par celui d'un carré d'étain de la même feuille ayant 10 centimètres de côté, et représentant en surface 100 centimètres autant de fois le poids de la feuille d'étain découpée contiendra le poids de ces 10 centimètres, autant de fois il y aura 100 centimètres carrés. Cette seconde partie du procédé comprend donc les opérations sui-vantes coller le moulage en gélatine glycérinée sur une feuille d'étain - découper ce moulage - enlever la feuille de gélatine - peser le mor-ceau d'étain découpé - diviser le poids obtenu par le poids de 10 cen-timètres carrés de cette même feuille, et multiplier par 100. On obtient ainsi la surface cherchée. Cette méthode des pesées est, dans l'immense majorité des cas, d'une application rapide et facile. Donne-t-elle des résultats suffisamment exacts? C'est là un point fort important à examiner. On fera remarquer d'abord que, pour arriver à une exactitude rigoureuse, absolue, il faudrait avoir des feuilles d'étain d'une homogénéité parfaite, c'est-à-dire présentant le même poids f-ur tous les points de leur surface et dans toute leur étendue, conditions qui doivent être difficiles à réaliser dans la pratique. | -8 -On recouvre ensuite le moulage d'une couche de gélatine glycérinée. Cette couche doit être suffisamment épaisse, il y a là un point de pratique qu'il est difficile de préciser et qui s'acquiert par l'habitude. La couche gélatino-glycérinée une fois enlevée, reste à en mesurer la surface. C'est là le second point du problème à résoudre. La première idée qui se présente à l'esprit est de découper ce moulage de gélatine en fragments, et de les appliquer sur une feuille de papier quadrillé divisé en centimètres carrés on compte le nombre de centi-mètres recouverts, et l'on a la surface. Ce procédé, très simple en appa-rence, est en réalité d'une application difficile, les surfaces à mesurer étant rarement linéaires, plus rarement encore géométriques elles sont le plus souvent irrégulières, il faut alors les découper par bandelettes plus ou moins longues et plus ou moins larges, qu'on doit ensuite coller avec beaucoup de soins et de patience, de manière à couvrir régulièrement le papier quadrillé. Cette opération, toujours longue et difficile, devient impraticable avec une surface aussi compliquée que celle du cerveau déplissé. Nous avons donc cherché un moyen plus rapide, et voici ce que nous proposons Supposons que nous ayons à mesurer une feuille de gélatine glycérinee, enlevée d'un moulage en paraffine et représentant la surface apparente d'un hémisphère cérébral. On fait sur le pourtour, au niveau des parties convexes ou concaves, des entailles qui permettent de rendre cette feuille absolument horizontale on la colle avec une solution de gélatine sur une feuille d'étain, ayant une épaisseur déterminée, et sur laquelle nous reviendrons tout à l'heure on découpe cette feuille en suivant exacte-ment les contours de la lame de gélatine on enlève cette dernière, et il reste un morceau d'étain que l'on pèse on divise son poids par celui d'un carré d'étain de la même feuille ayant 10 centimètres de côté, et représentant en surface 100 centimètres autant de fois le poids de la feuille d'étain découpée contiendra le poids de ces 10 centimètres, autant de fois il y aura 100 centimètres carrés. Cette seconde partie du procédé comprend donc les opérations sui-vantes coller le moulage en gélatine glycérinée sur une feuille d'étain -@découper ce moulage -@enlever la feuille de gélatine -@peser le mor-ceau d'étain découpé -@diviser le poids obtenu par le poids de 10 cen-timètres carrés de cette même feuille, et multiplier par 100. On obtient ainsi la surface cherchée. Cette méthode des pesées est, dans l'immense majorité des cas, d'une application rapide et facile. Donne-t-elle des résultats suffisamment exacts? C'est là un point fort important à examiner. On fera remarquer d'abord que, pour arriver à une exactitude rigoureuse, absolue, il faudrait avoir des feuilles d'étain d'une homogénéité parfaite, c'est-à-dire présentant le même poids @sur tous les points de leur surface et dans toute leur étendue, conditions qui doivent être difficiles à réaliser dans la pratique. | On fait sur le pourtour, au niveau des parties convexes ou concaves, des entailles qui permettent de rendre cette feuille absolument horizontale on la colle avec une solution de gélatine sur une feuille d'étain, ayant une épaisseur déterminée, et sur laquelle nous reviendrons tout à l'heure on découpe celle feuille en suivant exacte-ment les contours de la lame de gélatine on enlève cette dernière, et il reste un morceau d'étain que l'on pèse on divise son poids par celui d'un carré d'étain de la même feuille ayant 10 centimètres de côté, et représentant en surface 100 centimètres autant de fois le poids de la feuille d'étain découpée contiendra le poids de ces 10 centimètres, autant de fois il y aura 100 centimètres carrés. | On fait sur le pourtour, au niveau des parties convexes ou concaves, des entailles qui permettent de rendre cette feuille absolument horizontale on la colle avec une solution de gélatine sur une feuille d'étain, ayant une épaisseur déterminée, et sur laquelle nous reviendrons tout à l'heure on découpe cette feuille en suivant exacte-ment les contours de la lame de gélatine on enlève cette dernière, et il reste un morceau d'étain que l'on pèse on divise son poids par celui d'un carré d'étain de la même feuille ayant 10 centimètres de côté, et représentant en surface 100 centimètres autant de fois le poids de la feuille d'étain découpée contiendra le poids de ces 10 centimètres, autant de fois il y aura 100 centimètres carrés. | On fait sur le pourtour, au niveau des parties convexes ou concaves, des entailles qui permettent de rendre cette feuille absolument horizontale on la colle avec une solution de gélatine sur une feuille d'étain, ayant une épaisseur déterminée, et sur laquelle nous reviendrons tout à l'heure on découpe celle feuille en suivant exacte-ment les contours de la lame de gélatine on enlève cette dernière, et il reste un morceau d'étain que l'on pèse on divise son poids par celui d'un carré d'étain de la même feuille ayant 10 centimètres de côté, et représentant en surface 100 centimètres autant de fois le poids de la feuille d'étain découpée contiendra le poids de ces 10 centimètres, autant de fois il y aura 100 centimètres carrés. | On fait sur le pourtour, au niveau des parties convexes ou concaves, des entailles qui permettent de rendre cette feuille absolument horizontale on la colle avec une solution de gélatine sur une feuille d'étain, ayant une épaisseur déterminée, et sur laquelle nous reviendrons tout à l'heure on découpe cette feuille en suivant exacte-ment les contours de la lame de gélatine on enlève cette dernière, et il reste un morceau d'étain que l'on pèse on divise son poids par celui d'un carré d'étain de la même feuille ayant 10 centimètres de côté, et représentant en surface 100 centimètres autant de fois le poids de la feuille d'étain découpée contiendra le poids de ces 10 centimètres, autant de fois il y aura 100 centimètres carrés. | 2 | 0.002725 | 0.015267 | On fait sur le pourtour, au niveau des parties canveues ou concaves, des entailles qui permettent d, rendiltceptsufduiele absolument horizontale on la colle avec une sol iiln,de aéJatltv sur une feuille d'étain, ayant us épaisseur éeereinée,tss sur laquelle nous reviendrons tout à l'heure on découpe elle fioh v àenesuivant exacte-ment léa contours de la lame de gélatine uflenlève cette eerntèreadet il res d un morceau d'étain que l'on pèse on divise son poids pao celui d'un carré d'étain de la même fi illc a nnfu10 centimètres de côté, et représentant en surface 100 centimètres autant de fois 'e poids de la f-uille d'étain découpée contiendra le poids de ces 10 clntimètrsn eautant de fois il y aura 100 centimètres c srés. | 0.088556 | 0.203252 |
821.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 119 dresse. Celle-ci essayait alors de le calmer, de le ramener par de douces paroles elle se laissait entraîner de plus en plus sur cette pente, et, faute de pouvoir le guérir, parta-geait ce-vertige contagieux. Le péril croissait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble. Gaston ne se résignait plus aux ado-rations solitaires ses prétentions s'élevaient en raison des concessions faites plus on lui cédait de terrain, plus il dési-rait en gagner. C'est l'éternelle histoire des conquérants -rien n'est fait pour eux tant qu'il reste quelque chose à faire. Le jeune homme se sentait de plus en plus maître de la volonté et des destinées de Clémence il en disposait déjà comme d'un bien qui lui appartenait. Chaque jour, il s'effor-çait de l'entraluer vers des imprudences auxquelles celle-ci n'exposait plus qu'une force d'inertie. Ce fat alors qu'il s'en-hardit, et lui écrivit la lettre suivante Clémence, Il Vous avez beau dire, les choses ne peuvent pas rester ce qu'elles sont ce serait nous condamner l'un et l'autre d'une manière irrévocable et de nos propres mains. Vous ne pouvez pas toujours végéter dans les oubliettes de l'hôtel Montréal je ne puis pas toujours vivre loin de vos regards. 11 est temps que vous sortiez de votre-servitude, et que j'ob-tienne le dédommagement de mes longues privations il vous faut, à vous, de l'air, à moi votre vue. Songez-y, Clémence, est-ce une vie possible que la nôtre, comme elle est arrangée aujourd'hui? Autour de vous, rien qui ne yous soit odieux ou pesant autour de moi, rien qui me spurie et réponde à mes sentiments secrets. Vous êtes opprimée, moi dénué pouvons-nous longtemps tenir ainsi ? J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de vqtre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. Vous parlez d'honneur, de devoir ce sont des scrupules-que je respecte mais ne les poussez-vous pas à l'excès. Vous êtes esclave là où vous devriez commander en reine, et la branche cadette des Montréal se venge sur vous de la longue supériorité et | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 119 dresse. Celle-ci essayait alors de le calmer, de le ramener par de douces paroles elle se laissait entraîner de plus en plus sur cette pente, et, faute de pouvoir le guérir, parta-geait ce-vertige contagieux. Le péril croissait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble. Gaston ne se résignait plus aux ado-rations solitaires ses prétentions s'élevaient en raison des concessions faites plus on lui cédait de terrain, plus il dési-rait en gagner. C'est l'éternelle histoire des conquérants -rien n'est fait pour eux tant qu'il reste quelque chose à faire. Le jeune homme se sentait de plus en plus maître de la volonté et des destinées de Clémence il en disposait déjà comme d'un bien qui lui appartenait. Chaque jour, il s'effor-çait de l'entraluer vers des imprudences auxquelles celle-ci n'exposait plus qu'une force d'inertie. Ce fat alors qu'il s'en-hardit, et lui écrivit la lettre suivante Clémence, Il Vous avez beau dire, les choses ne peuvent pas rester ce qu'elles sont ce serait nous condamner l'un et l'autre d'une manière irrévocable et de nos propres mains. Vous ne pouvez pas toujours végéter dans les oubliettes de l'hôtel Montréal je ne puis pas toujours vivre loin de vos regards. 11 est temps que vous sortiez de votre-servitude, et que j'ob-tienne le dédommagement de mes longues privations il vous faut, à vous, de l'air, à moi votre vue. Songez-y, Clémence, est-ce une vie possible que la nôtre, comme elle est arrangée aujourd'hui@? Autour de vous, rien qui ne yous soit odieux ou pesant autour de moi, rien qui me spurie et répond@e à mes sentiments secrets. Vous êtes opprimée, moi dénué pouvons-nous longtemps tenir ainsi ? J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de vqtre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. Vous parlez d'honneur, de devoir ce sont des scrupules-que je respecte mais ne les poussez-vous pas à l'excès. Vous êtes esclave là où vous devriez commander en reine, et la branche cadette des Montréal se venge sur vous de la longue supériorité et | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 119 dresse. Celle-ci essayait alors de le calmer, de le ramener par de douces paroles elle se laissait entraîner de plus en plus sur cette pente, et, faute de pouvoir le guérir, parta-geait ce vertige contagieux. Le péril crois@ait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble. Gaston ne se résignait plus aux ado-rations solitaires ses prétensions s'élevaient en raison des concessions faites plus on lui cédait de terrain, plus il dési-rait en gagner. C'est l'éternelle histoire des conquérants @rien n'est fait pour eux tant qu'il reste quelque chose à faire. Le jeune homme se sentait de plus en plus maître de la volonté et des destinées de Clémence il en disposait déjà comme d'un bien qui lui appartenait. Chaque jour, il s'effor-çait de l'entraîner vers des imprudences auxquelles celle-ci n'opposait plus qu'une force d'inertie. Ce fut alors qu'il s'en-hardit, et lui écrivit la lettre suivante Clémence,@@@ Vous avez beau dire, les choses ne peuvent pas rester ce qu'elles sont ce serait nous condamner l'un et l'autre d'une manière irrévocable et de nos propres mains. Vous ne pouvez pas toujours végéter dans les oubliettes de l'hôtel Montréal je ne puis pas toujours vivre loin de vos regards. Il est temps que vous sortiez de votre servitude, et que j'ob-tienne le dédommagement de mes longues privations il vous faut, à vous, de l'air, à moi votre vue. Songez-y, Clémence, est-ce une vie possible que la nôtre, comme elle est arrangée aujourd'hui ? Autour de vous, rien qui ne vous soit odieux ou pesant autour de moi, rien qui me sourie et répondre à mes sentiments secrets. Vous êtes opprimée, moi dénué pouvons-nous longtemps tenir ainsi ? J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de votre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. Vous parlez d'honneur, de devoir ce sont des scrupules que je respecte mais ne les poussez-vous pas à l'excès. Vous êtes esclave là où vous devriez commander en reine, et la branche cadette des Montréal se venge sur vous de la longue supériorité et | Le péril croissait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble. | Le péril croisait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble.@ | Le péril croissait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble. | Le péril croisait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble. | 1 | 0.011765 | 0.0625 | Le péril cioissait à vue d'oeil après quelques lettres tchtn gécs, il était au comble. | 0.05814 | 0.214286 |
513.txt | 1,873 | -15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer- | -15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. - Elle diminue dans les affections névral-giques , dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus , elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. - On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtient ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau , et qu'on traite la solution avec de l'acide'oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée , on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. - Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer- | -15 -aiguës, dans les rhumatismes et dans l'hydropisie, par l'emploi de diurétiques. Diminution. -@Elle diminue dans les affections névral-giques@, dans les maladies chroniques dans lesquelles le renouvellement des tissus se fait difficilement, dans les ma-ladies de la moelle épinière et des reins. Dans le typhus@, elle augmente d'abord pour diminuer bientôt après, tandis que dans la méningite elle augmente et reste constante pendant toute la durée de la maladie. § 27. Recherche chimique de l'urée. -@On évapore au bain-marie jusqu'à consistance sirupeuse une petite quan-tité d'urine 20 à 25 grammes on épuise le résidu à plu-sieurs reprises par l'alcool on filtre et on évapore le liquide alcoolique au bain-marie on obtien@ ainsi de l'urée plus ou moins colorée. Si on la dissout dans un peu d'eau@, et qu'on traite la solution avec de l'acide oxalique ou nitrique, les combinaisons de ces acides avec l'urée se réparent sous forme de plaques brillantes ou de tables hexagonales. Si on n'avait affaire qu'à une petite quantité d'urée@, on pro-duirait la réaction sous le microscope. § 28. Dosage de l'urée. -@Pour le dosage de l'urée, on a proposé différents procédés, mais nous ne parlerons que de celui de Liebig qui nous paraît donner les résultats les plus exacts, et peut s'exécuter dans un temps relativement très-court. Ainsi, si on ajoute à une solution étendue d'urée une solution également étendue de nitrate mercurique et qu'on neutralise de temps en temps l'acide libre avec du carbonate de soude, on obtient un précipité floconneux abondant § 8 . Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. A ce moment, le liquide ne con-tient plus d'urée qui se trouve combinée avec l'oxyde mer- | Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. | Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. | Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. | Si on continue d'ajouter au liquide alter-nativement du nitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive un moment où, par l'addition d'une nouvelle goutte de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune due à la formation d'hydrate mercurique ou de ni-trate mercurique basique. | 0 | 0 | 0 | Si on continue d'ajouter a-nliquide alter-nativement enitrate mercurique et du carbonate de soude, il arrive ln moment où, o ,el'addition d'une nouvelle gnumas de la solution alcaline, on obtient une coloration jaune éeu à e tformation d'hydrate mercurique ou de ntaéo tetmercurique ba.aucu. | 0.105802 | 0.2 |
551.txt | 1,886 | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS 9 Lafontaine 2 r en même temps de manière qu'il n'est pas du tout étonnant que les maladies du corps puissent quelquefois être enlevées et surtout communiquées. Pomponace vient à son tour et publie plusieurs ouvrages en 1500, entre autres le Traité des effets admirables de la nature, où il dit cc Il n'est pas incroyable que la santé puisse être produite à l'extérieur par l'âme qui l'imagine ainsi qu'elle le désire. Il y a des hommes qui ont des propriétés salutaires et puissantes, et ces propriétés s'exaltent par la force de l'imagination et du désir elles sont poussées au dehors par l'évaporation et produisent des effets remarquables. L'âme exerce son empire par la transmission de certains esprits, de certaines vapeurs extrêmement subtiles qu'elle envoie aux malades. Paracelse, Léon Suavius, Crollius, Loevinus, Lemnus disent tous la même chose dans tous leurs ouvrages. Van Helmont, né en 1577, et qui a été l'un des médecins réformateurs les plus célèbres, disait, en 1621, dans son ouvrage 1 Le magnétisme agit partout et n'a rien de nouveau que le nom. Il n'est un paradoxe que pour ceux qui se rient de tout, et attribuent à Satan ce qu'ils ne peuvent expliquer. On donne le nom de magnétisme à l'influence occulte que les corps exercent à distance les uns sur les autres, soit par attraction, soit par répulsion. Le moyen ou véhicule de cette influence est un esprit éthéré, pur, vital, magnale magnum, qui pénètre tous les corps et agite la masse des humeurs. Il est le modérateur du monde, parce qu'il établit une c rrespondance entre toutes ses parties et toutes les forces dont elles sont douées. Nous pouvons attacher à un corps toutes les forces dont nous sommes doués, lui communiquer enfin certaines pro-priétés et nous en servir comme d'un intermédiaire pour opérer des effets salutaires. 1 Van Helmont, De magnetica vulnerum curatione, cap. De sympatheticis medicis. | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS 9 Lafontaine 2 r en même temps de manière qu'il n'est pas du tout étonnant que les maladies du corps puissent quelquefois être enlevées et surtout communiquées. Pomponace vient à son tour et publie plusieurs ouvrages en 1500, entre autres le Traité des effets admirables de la nature, où il dit cc Il n'est pas incroyable que la santé puisse être produite à l'extérieur par l'âme qui l'imagine ainsi qu'elle le désire. Il y a des hommes qui ont des propriétés salutaires et puissantes, et ces propriétés s'exaltent par la force de l'imagination et du désir elles sont poussées au dehors par l'évaporation et produisent des effets remarquables. L'âme exerce son empire par la transmission de certains esprits, de certaines vapeurs extrêmement subtiles qu'elle envoie aux malades. Paracelse, Léon Suavius, Crollius, Loevinus, Lemnus disent tous la même chose dans tous leurs ouvrages. Van Helmont, né en 1577, et qui a été l'un des médecins réformateurs les plus célèbres, disait, en 1621, dans son ouvrage 1 Le magnétisme agit partout et n'a rien de nouveau que le nom. Il n'est un paradoxe que pour ceux qui se rient de tout, et attribuent à Satan ce qu'ils ne peuvent expliquer. On donne le nom de magnétisme à l'influence occulte que les corps exercent à distance les uns sur les autres, soit par attraction, soit par répulsion. Le moyen ou véhicule de cette influence est un esprit éthéré, pur, vital, magnale magnum, qui pénètre tous les corps et agite la masse des humeurs. Il est le modérateur du monde, parce qu'il établit une c rrespondance entre toutes ses parties et toutes les forces dont elles sont douées. Nous pouvons attacher à un corps toutes les forces dont nous sommes doués, lui communiquer enfin certaines pro-priétés et nous en servir comme d'un intermédiaire pour opérer des effets salutaires. 1 Van Helmont, De magnetica vulnerum curatione, cap. De sympatheticis medicis. | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS 9 Lafontaine 2 r en même temps de manière qu'il n'est pas du tout étonnant que les maladies du corps puissent quelquefois être enlevées et surtout communiquées. Pomponace vient à son tour et publie plusieurs ouvrages en 1500, entre autres le Traité des effets admirables de la nature, où il dit@@@ Il n'est pas incroyable que la santé puisse être produite à l'extérieur par l'âme qui l'imagine ainsi qu'elle le désire. Il y a des hommes qui ont des propriétés salutaires et puissantes, et ces propriétés s'exaltent par la force de l'imagination et du désir elles sont poussées au dehors par l'évaporation et produisent des effets remarquables. L'âme exerce son empire par la transmission de certains esprits, de certaines vapeurs extrémement subtiles qu'elle envoie aux malades. Paracelse, Léon Suavius, Crollius, Loevinus, Lemnus disent tous la même chose dans tous leurs ouvrages. Van Helmont, né en 1577, et qui a été l'un des médecins réformateurs les plus célèbres, disait, en 1621, dans son ouvrage 1 Le magnétisme agit partout et n'a rien de nouveau que le nom. Il n'est un paradoxe que pour ceux qui se rient de tout, et attribuent à Satan ce qu'ils ne peuvent expliquer. On donne le nom de magnétisme à l'influence occulte que les corps exercent à distance les uns sur les autres, soit par attraction, soit par répulsion. Le moyen ou véhicule de cette influence est un esprit éthéré, pur, vital, magnale magnum, qui pénètre tous les corps et agite la masse des humeurs. Il est le modérateur du monde, parce qu'il établit une correspondance entre toutes ses parties et toutes les forces dont elles sont douées. Nous pouvons attacher à un corps toutes les forces dont nous sommes doués, lui communiquer enfin certaines pro-priétés et nous en servir comme d'un intermédiaire pour opérer des effets salutaires. 1 Van Helmont, De magnetica vulnerum curatione, cap. De sympatheticis medicis. | L'âme exerce son empire par la transmission de certains esprits, de certaines vapeurs extrêmement subtiles qu'elle envoie aux malades. | L'âme exerce son empire par la transmission de certains esprits, de certaines vapeurs extrémement subtiles qu'elle envoie aux malades. | L'âme exerce son empire par la transmission de certains esprits, de certaines vapeurs extrêmement subtiles qu'elle envoie aux malades. | L'âme exerce son empire par la transmission de certains esprits, de certaines vapeurs extrémement subtiles qu'elle envoie aux malades. | 1 | 0.007463 | 0.047619 | L'âme exerce son empire par la transmission de nraants lsprsts,tde certaines uuCeuei extrêmement subtiles qu'elle envoie aux malades. | 0.097015 | 0.210526 |
815.txt | 1,858 | H2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. tout l'invitait au contraire à persévérer. Il avait vu les com-bats de Clémence et ne se méprenait pas aux signes évidents de sa défaite. Et c'était alors que tout lui échappait. Cette idée le mettait hors de lui, et ses désirs ne faisaient que s'en accroître. Non! il ne rendrait pas les armes non! il ne re-noncerait pas à un bonheur placé sous sa main. Que lui im-portaient les obstacles? Un amour comme le sien y regarde-t-il seulement? Plus ils étaient grands, plus il devait mettre d'opiniâtreté dans sa poursuite. Ce fut sous cet aiguillon qu'il agit. Comme il ne trouvait plus Clémence sur son chemin, il fit de l'hôtel Montréal l'objet d'un siège dans toutes les formes et, pour échapper aux remarques, plus d'une fois il eut recours à des déguise-ments. Il espérait que la fortune lui enverrait à point nommé quelque dédommagement et lui livrerait l'accès de la place. Jamais investissement ne se fit d'une manière plus savante ni à l'aide de plus ingénieuses combinaisons. Tous les abords de l'hôtel furent reconnus, toutes les physionomies étudiées au passage. Point de mouvement qui lui échappât, point de détail dont il ne tirât parti. Il s'initia aux habitudes de la maison et sut comment les choses y étalent réglées. Ses as-siduités, d'ailleurs, n'excluaient pas une certaine prudence, et il mettait un soin infini à déjouer les curieux. -Qui aurait pu soupçonner qu'un marquis de Saint-Pons se cachait sous la blouse et la casquette d'un ouvrier? Peu de jours après que ce système d'opérations offensives eut été adopté, il se passa dans l'intérieur de l'hôtel une scène singulière, et qui causa à Clémence une surprise mê-lée d'étonnement. Parmi les femmes attachées à son service et à celui de sa belle-soeur, il en était une qui paraissait ani-mée d'un zèle plus grand pour sa personne, et qui l'entourait de soins particuliers. Dans l'existence qu'on lui avait arran-gée et où sa volonté n'avait qu'une faible part, il était rare que la comtesse se trouvât seule, même pour quelques ins-tants. Mademoiselle Pulchérie était pour elle ce que l'ombre est au corps, ce que le diacre est au prêtre un témoin toujours présent, toujours attentif. Dans le salon comme dans le ca-binet de travail, aux repas comme au jardin, oisive ou occu-pée', Clémence ne marchait, n'agissait que sous les yeux de cet argus, deux yeux qui en valaient cent. S'éloignait-elle | H2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. tout l'invitait au contraire à persévérer. Il avait vu les com-bats de Clémence et ne se méprenait pas aux signes évidents de sa défaite. Et c'était alors que tout lui échappait. Cette idée le mettait hors de lui, et ses désirs ne faisaient que s'en accroître. Non! il ne rendrait pas les armes non@! il ne re-noncerait pas à un bonheur placé sous sa main. Que lui im-portaient les obstacles@? Un amour comme le sien y regarde-t-il seulement@? Plus ils étaient grands, plus il devait mettre d'opiniâtreté dans sa poursuite. Ce fut sous cet aiguillon qu'il agit. Comme il ne trouvait plus Clémence sur son chemin, il fit de l'hôtel Montréal l'objet d'un siège dans toutes les formes et, pour échapper aux remarques, plus d'une fois il eut recours à des déguise-ments. Il espérait que la fortune lui enverrait à point nommé quelque dédommagement et lui livrerait l'accès de la place. Jamais investissement ne se fit d'une manière plus savante ni à l'aide de plus ingénieuses combinaisons. Tous les abords de l'hôtel furent reconnus, toutes les physionomies étudiées au passage. Point de mouvement qui lui échappât, point de détail dont il ne tirât parti. Il s'initia aux habitudes de la maison et sut comment les choses y étalent réglées. Ses as-siduités, d'ailleurs, n'excluaient pas une certaine prudence, et il mettait un soin infini à déjouer les curieux. -Qui aurait pu soupçonner qu'un marquis de Saint-Pons se cachait sous la blouse et la casquette d'un ouvrier@? Peu de jours après que ce système d'opérations offensives eut été adopté, il se passa dans l'intérieur de l'hôtel une scène singulière, et qui causa à Clémence une surprise mê-lée d'étonnement. Parmi les femmes attachées à son service et à celui de sa belle-soeur, il en était une qui paraissait ani-mée d'un zèle plus grand pour sa personne, et qui l'entourait de soins particuliers. Dans l'existence qu'on lui avait arran-gée et où sa volonté n'avait qu'une faible part, il était rare que la comtesse se trouvât seule, même pour quelques ins-tants. Mademoiselle Pulchérie était pour elle ce que l'ombre est au corps, ce que le diacre est au prêtre un témoin toujours présent, toujours attentif. Dans le salon comme dans le ca-binet de travail, aux repas comme au jardin, oisive ou occu-pée', Clémence ne marchait, n'agissait que sous les yeux de cet argus, deux yeux qui en valaient cent. S'éloignait-elle | H2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. tout l'invitait au contraire à persévérer. Il avait vu les com-bats de Clémence et ne se méprenait pas aux signes évidents de sa défaite. Et c'était alors que tout lui échappait. Cette idée le mettait hors de lui, et ses désirs ne faisaient que s'en accroître. Non! il ne rendrait pas les armes non ! il ne re-noncerait pas à un bonheur placé sous sa main. Que lui im-portaient les obstacles ? Un amour comme le sien y regarde-t-il seulement ? Plus ils étaient grands, plus il devait mettre d'opiniâtreté dans sa poursuite. Ce fut sous cet aiguillon qu'il agit. Comme il ne trouvait plus Clémence sur son chemin, il fit de l'hôtel Montréal l'objet d'un siége dans toutes les formes et, pour échapper aux remarques, plus d'une fois il eut recours à des déguise-ments. Il espérait que la fortune lui enverrait à point nommé quelque dédommagement et lui livrerait l'accès de la place. Jamais investissement ne se fit d'une manière plus savante ni à l'aide de plus ingénieuses combinaisons. Tous les abords de l'hôtel furent reconnus, toutes les physionomies étudiées au passage. Point de mouvement qui lui échappât, point de détail dont il ne tirât parti. Il s'initia aux habitudes de la maison et sut comment les choses y étaient réglées. Ses as-siduités, d'ailleurs, n'excluaient pas une certaine prudence, et il mettait un soin infini à déjouer les curieux. @Qui aurait pu soupçonner qu'un marquis de Saint-Pons se cachait sous la blouse et la casquette d'un ouvrier ? Peu de jours après que ce système d'opérations offensives eut été adopté, il se passa dans l'intérieur de l'hôtel une scène singulière, et qui causa à Clémence une surprise mê-lée d'étonnement. Parmi les femmes attachées à son service et à celui de sa belle-soeur, il en était une qui paraissait ani-mée d'un zèle plus grand pour sa personne, et qui l'entourait de soins particuliers. Dans l'existence qu'on lui avait arran-gée et où sa volonté n'avait qu'une faible part, il était rare que la comtesse se trouvât seule, même pour quelques ins-tants. Mademoiselle Pulchérie était pour elle ce que l'ombre est au corps, ce que le diacre est au prêtre un témoin toujours présent, toujours attentif. Dans le salon comme dans le ca-binet de travail, aux repas comme au jardin, oisive ou occu-pée@, Clémence ne marchait, n'agissait que sous les yeux de cet argus, deux yeux qui en valaient cent. S'éloignait-elle | Non! il ne rendrait pas les armes non! il ne re-noncerait pas à un bonheur placé sous sa main.@ | Non! il ne rendrait pas les armes non ! il ne re-noncerait pas à un bonheur placé sous sa main. | Non! il ne rendrait pas les armes non! il ne re-noncerait pas à un bonheur placé sous sa main. | Non! il ne rendrait pas les armes non ! il ne re-noncerait pas à un bonheur placé sous sa main. | 1 | 0.010526 | 0 | Non! il ne rendrait pas les armes non! rlpne re-noncerait pas à un nsnh u splacé soueassnmain. | 0.117021 | 0.210526 |
345.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 4 7 I. 27 que M. le maire répondrait à M. le président pour lui rendre compte de ce qui a été fait èt de l'arrêté qui a été pris, de la nomination des commissaires envoyés au Gros-Caillou et même qu'il serait adressé à M. le président expédition de l'arrêté pris à ce sujet. Il a été en outre arrêté qu'il serait adressé, à M. le prési-dent de l'Assemblée nationale, copie de la lettre que viennent d'écrire MM. les commissaires , députés au Gros-Caillou , par laquelle ils confirment la nouvelle du meurtre des deux particuliers dans le quartier du Gros-Caillou. Le corps municipal avait déjà reçu, de la part des com-missaires envoyés dans le quartier de la Bastille, la décla-ration que tout était tranquille, qu'il n'y avait dans cette partie de la capitale aucun rassemblement, et qu'il ne semblait pas que la municipalité dût avoir de plus lon-gues inquiétudes sur les mouvemens dont on avait été menacé. Cependant les momens s'écoulaient, l'attention du corps municipal était toujours fixée sur ce qui se passait au Gros-Caillou et au Champ de la Fédération. Les courriers se succé-daient, les nouvelles devenaient plus inquiétantes la tran-quillité publique recevait à chaque instant de nouvelles at-teintes les citoyens étaient en alarmes des bruits , qui se sont convertis en certitude, annonçaient que la garde natio-nale avait été insultée les citoyens armés sur la place et dans la maison commune , partageaient les mêmes inquié-tudes. Déjà le commandant général avait fait conduire à l'hôtel-de-ville quatre particuliers qui avaient été arrêtés au Champ de la Fédération et aux environs , pour avoir lancé des pierres sur la garde nationale. L'un des rebelles, inter-rogé par un administrateur de la police, avait été trouvé saisi d'un pistolet chargé il est même convenu , dans son interrogatoire, qu'il avait jeté une forte pierre à un officier de la garde nationale, à cheval. | ET PIÈCES OFFICIELLES. 4 7 I. 27 que M. le maire répondrait à M. le président pour lui rendre compte de ce qui a été fait èt de l'arrêté qui a été pris, de la nomination des commissaires envoyés au Gros-Caillou et même qu'il serait adressé à M. le président expédition de l'arrêté pris à ce sujet. Il a été en outre arrêté qu'il serait adressé, à M. le prési-dent de l'Assemblée nationale, copie de la lettre que viennent d'écrire MM. les commissaires , députés au Gros-Caillou , par laquelle ils confirment la nouvelle du meurtre des deux particuliers dans le quartier du Gros-Caillou. Le corps municipal avait déjà reçu, de la part des com-missaires envoyés dans le quartier de la Bastille, la décla-ration que tout était tranquille, qu'il n'y avait dans cette partie de la capitale aucun rassemblement, et qu'il ne semblait pas que la municipalité dût avoir de plus lon-gues inquiétudes sur les mouvemens dont on avait été menacé. Cependant les momens s'écoulaient, l'attention du corps municipal était toujours fixée sur ce qui se passait au Gros-Caillou et au Champ de la Fédération. Les courriers se succé-daient, les nouvelles devenaient plus inquiétantes la tran-quillité publique recevait à chaque instant de nouvelles at-teintes les citoyens étaient en alarmes des bruits , qui se sont convertis en certitude, annonçaient que la garde natio-nale avait été insultée les citoyens armés sur la place et dans la maison commune , partageaient les mêmes inquié-tudes. Déjà le commandant général avait fait conduire à l'hôtel-de-ville quatre particuliers qui avaient été arrêtés au Champ de la Fédération et aux environs , pour avoir lancé des pierres sur la garde nationale. L'un des rebelles, inter-rogé par un administrateur de la police, avait été trouvé saisi d'un pistolet chargé il est même convenu , dans son interrogatoire, qu'il avait jeté une forte pierre à un officier de la garde nationale, à cheval. | ET PIÈCES OFFICIELLES. 4@@@@@@17 que M. le maire répondrait à M. le président pour lui rendre compte de ce qui a été fait et de l'arrêté qui a été pris, de la nomination des commissaires envoyés au Gros-Caillou et même qu'il serait adressé à M. le président expédition de l'arrêté pris à ce sujet. Il a été en outre arrêté qu'il serait adressé, à M. le prési-dent de l'Assemblée nationale, copie de la lettre que viennent d'écrire MM. les commissaires@, députés au Gros-Caillou@, par laquelle ils confirment la nouvelle du meurtre des deux particuliers dans le quartier du Gros-Caillou. Le corps municipal avait déjà reçu, de la part des com-missaires envoyés dans le quartier de la Bastille, la décla-ration que tout était tranquille, qu'il n'y avait dans cette partie de la capitale aucun rassemblement, et qu'il ne semblait pas que la municipalité dût avoir de plus lon-gues inquiétudes sur les mouvemens dont on avait été menacé. Cependant les momens s'écoulaient, l'attention du corps municipal était toujours fixée sur ce qui se passait au Gros-Caillou et au Champ de la Fédération. Les courriers se succé-daient, les nouvelles devenaient plus inquiétantes la tran-quillité publique recevait à chaque instant de nouvelles at-teintes les citoyens étaient en alarmes des bruits@, qui se sont convertis en certitude, annonçaient que la garde natio-nale avait été insultée les citoyens armés sur la place et dans la maison commune@, partageaient les mêmes inquié-tudes. Déjà le commandant général avait fait conduire à l'hôtel-de-ville quatre particuliers qui avaient été arrêtés au Champ de la Fédération et aux environs@, pour avoir lancé des pierres sur la garde nationale. L'un des rebelles, inter-rogé par un administrateur de la police, avait été trouvé saisi d'un pistolet chargé il est même convenu@, dans son interrogatoire, qu'il avait jeté une forte pierre à un officier de la garde nationale, à cheval. | Déjà le commandant général avait fait conduire à l'hôtel-de-ville quatre particuliers qui avaient été arrêtés au Champ de la Fédération et aux environs , pour avoir lancé des pierres sur la garde nationale. | Déjà le commandant général avait fait conduire à l'hôtel-de-ville quatre particuliers qui avaient été arrêtés au Champ de la Fédération et aux environs, pour avoir lancé des pierres sur la garde nationale.@ | Déjà le commandant général avait fait conduire à l'hôtel-de-ville quatre particuliers qui avaient été arrêtés au Champ de la Fédération et aux environs , pour avoir lancé des pierres sur la garde nationale. | Déjà le commandant général avait fait conduire à l'hôtel-de-ville quatre particuliers qui avaient été arrêtés au Champ de la Fédération et aux environs, pour avoir lancé des pierres sur la garde nationale. | 1 | 0.004878 | 0 | Déjà lmicommandant général hVainqfait pirld ulà l'hôtel-de-ville quatre particuliers qui avaient été arrêtés au -ht ede lalFédération iqaux environs e-pour avoir lancé des pierres sur la garde nationale. | 0.126214 | 0.212121 |
598.txt | 1,886 | EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la | EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité -des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M@@., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spectateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la | EFFETS PSYCHOLOGIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 105 LAFONTAINE. 8 peut ni exprimer, ni définir. Pour nous, nous n'avons ici qu'à rapporter les faits. Mardi, avant la séance publique, M. Lafontaine réunit à l'hôtel de Londres quelques personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs médecins de notre ville en deux ou trois minutes, il a endormi la jeune fille dont il a fait, depuis qu'il est à Tours, le sujet de ses expériences. Peu d'instants après, elle était à l'état de somnambulisme, et sa clair-voyance était telle, qu'elle a pu lire sans hésitation, dans un journal qui lui a été présenté, ces mots Avis et Demandes, bien qu'elle eût un bandeau sur les yeux et qu'un des assis-tants, qui certes n'était pas compère, appuyât fortement ses doigts sur le bandeau. La somnambule a joué ensuite une partie de dominos et ne s'est trompée qu'une fois. Un de ces messieurs, pour éprouver par lui-même la réalité @des faits dont il venait d'être témoin, demanda à être mis en rapport avec la som-nambule. L'opérateur communiqua alors tout son pouvoir, et, sans geste ni parole, M. Renard fit exécuter un ordre. Le sujet est d'une telle sensibilité nerveuse, que personne autre que le magnétiseur ou la personne mise en rapport ne peut la toucher sans provoquer les plus violentes convul-sions. M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. Nous n'entrerons pas dans de longs détails sur les expé-riences de la séance publique, qui n'ont pas toutes complè-tement réussi. Il faut en attribuer la cause à la chaleur excessive que le gaz répandait dans la salle. L'expérience qui a fait le plus de plaisir, fut celle du chant. Sur l'invita-tion de M..., la somnambule se mit à chanter, et, sur un signe qu'un des spéctateurs fit à M. Lafontaine, elle s'arrêta puis, à un autre signe, elle reprit à la syllabe où elle avait été interrompue. L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup de pistolet tiré à l'oreille, comme l'absence d'odorat par une allumette mise en combustion et passée sous le nez de la | M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. | M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. | M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. | M. Caillaud l'ayant par hasard atteinte d'un léger contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ses convulsions ne cessèrent que par le secours de M. Lafontaine. | 0 | 0 | 0 | M. Caillaud l'ayant par hasard gtonVame d'un lréee contact, la somnambule tomba comme frappée de la foudre, et ns convulsions ne cessèrent que pSrelresecours éeM. Lafontaine. | 0.102273 | 0.206897 |
904.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Enfin, le temps des délais expira, et il devint possible de fixer d'une manière définitive le moment de la cérémonie. Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès,son arrivée. Voir sa bru et la conduire à l'autel se-raient tout un pour lui. Les bans avaient été publiés, le maire et le curé de la paroisse étaient prévenus aucun détail, au-cun soin n'avaient été négligés. Ludovic ne s'occupait plus d'autre chose. Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, - c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se -laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur. La veille du jour fixé, il ne quitta pas Marguerite un seul instant et entra presque de plein pied dans la vie de ménage. 1 Il voulut qu'elle déjeunât et dînât avec lui, qu'elle l'assistât dans les dernières emplettes et les derniers préparatifs, qu'elle en agit, en un mot, comme s'ils étaient mari et femme. La jeune fille semblait heureuse de ces soins elle s'y prêta avec une bonne grâce évidente puis le soir, quand les con-venances les obligèrent à se séparer, ce fut elle qui mit -quelque instance à prolonger la veillée. Enfin le moment des adieux arriva. - A demain 1 eut Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser. -- A demain 1 répéta-t-elle. Rentré chez lui, dans la modeste mansarde qu'il avait voulu occuper jusqu'au dernier moment, Ludovic se jeta sur son lit et essaya de goûter quelque repos. Mais les souve-nirs de la journée -et les espérances du lendemain l'agitèrent à un point qu'il ne put fermer l'oeil. Il se leva la nuit était déjà avancée. Il ouvrit sa fenêtre et se remit à la place d'où il poursuivait autrefois ses contemplations solitaires et sui-vait Marguerite dans le cours de ses travaux. C'était un charme pour lui que de remonter le cours des temps et de reprendre ses amours à leur berceau. Qui lui eût dit'alors que cette passion, née d'un regard furtif, le conduirait aussi loin, et que sa destinée allait dépendre des hasards d'un voi-sinage ? En agissant ainsi, Ludovic cherchait seulement une diver-sion à son insomnie il y trouva lè sujet d'une inquiétude et | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Enfin, le temps des délais expira, et il devint possible de fixer d'une manière définitive le moment de la cérémonie. Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès,son arrivée. Voir sa bru et la conduire à l'autel se-raient tout un pour lui. Les bans avaient été publiés, le maire et le curé de la paroisse étaient prévenus aucun détail, au-cun soin n'avaient été négligés. Ludovic ne s'occupait plus d'autre chose. Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, - c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se -laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur. La veille du jour fixé, il ne quitta pas Marguerite un seul instant et entra presque de plein pied dans la vie de ménage. 1 Il voulut qu'elle déjeunât et dînât avec lui, qu'elle l'assistât dans les dernières emplettes et les derniers préparatifs, qu'elle en agit, en un mot, comme s'ils étaient mari et femme. La jeune fille semblait heureuse de ces soins elle s'y prêta avec une bonne grâce évidente puis le soir, quand les con-venances les obligèrent à se séparer, ce fut elle qui mit -quelque instance à prolonger la veillée. Enfin le moment des adieux arriva. - A demain 1 eut Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser. -- A demain 1 répéta-t-elle. Rentré chez lui, dans la modeste mansarde qu'il avait voulu occuper jusqu'au dernier moment, Ludovic se jeta sur son lit et essaya de goûter quelque repos. Mais les souve-nirs de la journée -et les espérances du lendemain l'agitèrent à un point qu'il ne put fermer l'oeil. Il se leva la nuit était déjà avancée. Il ouvrit sa fenêtre et se remit à la place d'où il poursuivait autrefois ses contemplations solitaires et sui-vait Marguerite dans le cours de ses travaux. C'était un charme pour lui que de remonter le cours des temps et de reprendre ses amours à leur berceau. Qui lui eût dit'alors que cette passion, née d'un regard furtif, le conduirait aussi loin, et que sa destinée allait dépendre des hasards d'un voi-sinage ? En agissant ainsi, Ludovic cherchait seulement une diver-sion à son insomnie il y trouva lè sujet d'une inquiétude et | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Enfin, le temps des délais expira, et il devint possible de fixer d'une manière définitive le moment de la cérémonie. Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès son arrivée. Voir sa bru et la conduire à l'autel se-raient tout un pour lui. Les bans avaient été publiés, le maire et le curé de la paroisse étaient prévenus aucun détail, au-cun soin n'avaient été négligés. Ludovic ne s'occupait plus d'autre chose. Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, @@c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se @laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur. La veille du jour fixé, il ne quitta pas Marguerite un seul instant et entra presque de plein pied dans la vie de ménage.@@ Il voulut qu'elle déjeunât et dînât avec lui, qu'elle l'assistât dans les dernières emplettes et les derniers préparatifs, qu'elle en agît, en un mot, comme s'ils étaient mari et femme. La jeune fille semblait heureuse de ces soins elle s'y prêta avec une bonne grâce évidente puis le soir, quand les con-venances les obligèrent à se séparer, ce fut elle qui mit @quelque instance à prolonger la veillée. Enfin le moment des adieux arriva. -@A demain ! dit Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser. @-@A demain ! répéta-t-elle. Rentré chez lui, dans la modeste mansarde qu'il avait voulu occuper jusqu'au dernier moment, Ludovic se jeta sur son lit et essaya de goûter quelque repos. Mais les souve-nirs de la journée @et les espérances du lendemain l'agitèrent à un point qu'il ne put fermer l'oeil. Il se leva la nuit était déjà avancée. Il ouvrit sa fenêtre et se remit à la place d'où il poursuivait autrefois ses contemplations solitaires et sui-vait Marguerite dans le cours de ses travaux. C'était un charme pour lui que de remonter le cours des temps et de reprendre ses amours à leur berceau. Qui lui eût dit alors que cette passion, née d'un regard furtif, le conduirait aussi loin, et que sa destinée allait dépendre des hasards d'un voi-sinage ? En agissant ainsi, Ludovic cherchait seulement une diver-sion à son insomnie il y trouva le sujet d'une inquiétude et | Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, - c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se -laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur. | Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur.@@@ | Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, - c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se -laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur. | Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur. | 3 | 0.016575 | 0.088235 | Ce n'était plus l'avocat esclave adases devoirs, -nc'était lnufiancé t'a'aut qu'une idée et qu'un soues,det ne se -laissant détourner par rocune affaire de la poesuine de son bonheur. | 0.097826 | 0.21875 |
966.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 295 - Rien qui vous soit hostile, mon ami. - Qui le sait? - Tenez, Ludovic, dit Marguerite avec un peu d'impa-tience, ne me poussez pas là-dessus. Je ne sais où j'en suis je n'ai des idées nettes sur aucune chose. Il y a un brouillard dans mon esprit attendez qu'il se soit dissipé pour m'inter-roger. Le jeune homme vit qu'il fallait appuyer plus fort, et le prendre sur un ton plus sévère. - Marguerite, dit-il, je vous répète que vous me cachez quelque chose. - Et quoi donc, bon Dieu? - Vous attendez que je sois loin, pour recommencer. - Et quand cela serait! s'écria-t-elle, vaincue par l'évi-dence et dédaignant d'user plus longtemps de dissimulation. Ce fut au tour de Ludovic d y mettre de la vivacité. - Quand cela serait? dit-il. Voilà un mot que j'attendais, et sur lequel il est bon que nous nous expliquions. Quand cela serait? comme si vous étiez libre d'en agir à votre gré ! Comme si vous ne releviez que de vous-même 1 - Mais il me semble. a - Écoutez-moi jusqu'au bout, Marguerite, et puis vous vous prononcerez. Que vous ayez pu une fois disposer de votre vie que vous n'ayez pas voulu survivre au naufrage de votre honneur et de vos illusions, c'est un acte sur lequel je n'ai rien à dire et qu'excuse l'excès de vos malheurs. - Vous l'avouez donc? - Mais aujourd'hui, reprit Ludovic avec plus de solen-nité, les choses ne sont plus ce qu'elles étaient. Vous vous êtes confiée à moi, vous m'avez choisi pour arbitre et pour juge, vous m'avez donné des titres sur votre conscience et imposé une responsabilité. J'ai donc le droit d'être écouté et le droit aussi de désarmer votre bras. - Qu'exigez-vous, Ludovic, et ne pouvez-vous laisser mourir l a paix une pauvre créature? - Non, poursuivit-il, vous ne vous appartenez plus, vous n'êtes plus libre comme vous l'étiez. Sur l'appel que vous m'avez fait, je suis accouru. Ce n'est pas la pitié seule qui me poussait, c'était un sentiment plus tendre, plus vif, et qui a survécu à toutes les épreuves, même à l'abandon. Je | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 295 - Rien qui vous soit hostile, mon ami. - Qui le sait@? - Tenez, Ludovic, dit Marguerite avec un peu d'impa-tience, ne me poussez pas là-dessus. Je ne sais où j'en suis je n'ai des idées nettes sur aucune chose. Il y a un brouillard dans mon esprit attendez qu'il se soit dissipé pour m'inter-roger. Le jeune homme vit qu'il fallait appuyer plus fort, et le prendre sur un ton plus sévère. - Marguerite, dit-il, je vous répète que vous me cachez quelque chose. - Et quoi donc, bon Dieu? - Vous attendez que je sois loin, pour recommencer. - Et quand cela serait@! s'écria-t-elle, vaincue par l'évi-dence et dédaignant d'user plus longtemps de dissimulation. Ce fut au tour de Ludovic d y mettre de la vivacité. - Quand cela serait@? dit-il. Voilà un mot que j'attendais, et sur lequel il est bon que nous nous expliquions. Quand cela serait@? comme si vous étiez libre d'en agir à votre gré ! Comme si vous ne releviez que de vous-même 1 - Mais il me semble. a - Écoutez-moi jusqu'au bout, Marguerite, et puis vous vous prononcerez. Que vous ayez pu une fois disposer de votre vie que vous n'ayez pas voulu survivre au naufrage de votre honneur et de vos illusions, c'est un acte sur lequel je n'ai rien à dire et qu'excuse l'excès de vos malheurs. - Vous l'avouez donc@? - Mais aujourd'hui, reprit Ludovic avec plus de solen-nité, les choses ne sont plus ce qu'elles étaient. Vous vous êtes confiée à moi, vous m'avez choisi pour arbitre et pour juge, vous m'avez donné des titres sur votre conscience et imposé une responsabilité. J'ai donc le droit d'être écouté et le droit aussi de désarmer votre bras. - Qu'exigez-vous, Ludovic, et ne pouvez-vous laisser mourir l a paix une pauvre créature? - Non, poursuivit-il, vous ne vous appartenez plus, vous n'êtes plus libre comme vous l'étiez. Sur l'appel que vous m'avez fait, je suis accouru. Ce n'est pas la pitié seule qui me poussait, c'était un sentiment plus tendre, plus vif, et qui a survécu à toutes les épreuves, même à l'abandon. Je | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 295 -@Rien qui vous soit hostile, mon ami. -@Qui le sait ? -@Tenez, Ludovic, dit Marguerite avec un peu d'impa-tience, ne me poussez pas là-dessus. Je ne sais où j'en suis je n'ai des idées nettes sur aucune chose. Il y a un brouillard dans mon esprit attendez qu'il se soit dissipé pour m'inter-roger. Le jeune homme vit qu'il fallait appuyer plus fort, et le prendre sur un ton plus sévère. -@Marguerite, dit-il, je vous répète que vous me cachez quelque chose. -@Et quoi donc, bon Dieu? -@Vous attendez que je sois loin, pour recommencer. -@Et quand cela serait ! s'écria-t-elle, vaincue par l'évi-dence et dédaignant d'user plus longtemps de dissimulation. Ce fut au tour de Ludovic d'y mettre de la vivacité. -@Quand cela serait ? dit-il. Voilà un mot que j'attendais, et sur lequel il est bon que nous nous expliquions. Quand cela serait ? comme si vous étiez libre d'en agir à votre gré ! Comme si vous ne releviez que de vous-même ! -@Mais il me semble... -@Écoutez-moi jusqu'au bout, Marguerite, et puis vous vous prononcerez. Que vous avez pu une fois disposer de votre vie que vous n'ayez pas voulu survivre au naufrage de votre honneur et de vos illusions, c'est un acte sur lequel je n'ai rien à dire et qu'excuse l'excès de vos malheurs. -@Vous l'avouez donc ? -@Mais aujourd'hui, reprit Ludovic avec plus de solen-nité, les choses ne sont plus ce qu'elles étaient. Vous vous êtes confiée à moi, vous m'avez choisi pour arbitre et pour juge, vous m'avez donné des titres sur votre conscience et imposé une responsabilité. J'ai donc le droit d'être écouté et le droit aussi de désarmer votre bras. -@Qu'exigez-vous, Ludovic, et ne pouvez-vous laisser mourir @en paix une pauvre créature? -@Non, poursuivit-il, vous ne vous appartenez plus, vous n'êtes plus libre comme vous l'étiez. Sur l'appel que vous m'avez fait, je suis accouru. Ce n'est pas la pitié seule qui me poussait, c'était un sentiment plus tendre, plus vif, et qui a survécu à toutes les épreuves, même à l'abandon. Je | Que vous ayez pu une fois disposer de votre vie que vous n'ayez pas voulu survivre au naufrage de votre honneur et de vos illusions, c'est un acte sur lequel je n'ai rien à dire et qu'excuse l'excès de vos malheurs. | Que vous avez pu une fois disposer de votre vie que vous n'ayez pas voulu survivre au naufrage de votre honneur et de vos illusions, c'est un acte sur lequel je n'ai rien à dire et qu'excuse l'excès de vos malheurs. | Que vous ayez pu une fois disposer de votre vie que vous n'ayez pas voulu survivre au naufrage de votre honneur et de vos illusions, c'est un acte sur lequel je n'ai rien à dire et qu'excuse l'excès de vos malheurs. | Que vous avez pu une fois disposer de votre vie que vous n'ayez pas voulu survivre au naufrage de votre honneur et de vos illusions, c'est un acte sur lequel je n'ai rien à dire et qu'excuse l'excès de vos malheurs. | 1 | 0.004651 | 0.023256 | Uusrvous ayez pu une foibudisposer gvsvotre vie que vous t t'dz pas voulu survivre au naufrage de votre honneur et de vos iléusuonsc c'est u-sacte sur 1quel j rn'ai rien à dire et qu'excuse l'excès de vos malheurs. | 0.102326 | 0.219512 |
472.txt | 1,868 | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, -équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | -13 -ait en jeu, dans ceux-ci, un agent psychique quelconque faisant défaut dans le premier cas. Nous avons vu déjà que les combinaisons le plus parfaitement adaptées de mouvements musculaires tendant tous manifestement à un but déterminé, n'impliquent pas nécessairement par elles-mêmes qu'elles soient le résultat d'un dessein ou d'un choix volontaire de la part de l'organisme qui les exécute et, d'un autre côté, ranger dans certains cas ces mouve-ments en dehors de la catégorie des actions automatiques, @équivaudrait à attribuer à la moelle épinière le pouvoir de les produire et de les régler avec choix et conscience or, nous avons toute raison de croire qu'un pareil pouvoir ap-partient EXCLUSIVEMENT aux parties supérieures des centres cérébro-spinaux. Manual of human Physiology. M. Vulpian formule à son tour la restriction de rigueur, mais avec l'accent du doute le plus prononcé, et moins, ce me semble, pour nous cacher la vérité que pour nous la faire entrevoir. Quoi qu'il en soit, voici comment il s'exprime il s'agit des ganglions de la chaîne nerveuse des annelés Ces ganglions, dit-il, sont en outre la source de mou-vements spontanés, du moins en apparence c'est ce que vous allez constater vous-mêmes en examinant cette écrevisse, sur laquelle je viens de pratiquer une section transversale de la chaîne ganglionnaire, au niveau d'un des intervalles qui séparent les anneaux de l'abdomen. Vous voyez que les mouvements d'ensemble de la natation sont abolis l'animal ne peut plus fléchir brusquement l'abdomen, comme il le faisait auparavant pour se lancer d'avant en arrière. Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, @rhythmés, avec des caractères normaux. Ces mouvements ne sont sans doute que des mouvements machinaux, provo-qués par le contact de l'eau ou par l'irritation de la plaie, | Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. | Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, rhythmés, avec des caractères normaux.@ | Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. | Mais vous observerez encore quelques mouvements de temps en temps dans les fausses pattes abdominales, mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, rhythmés, avec des caractères normaux. | 2 | 0.010101 | 0.060606 | Mais vous observerez e coûelquelques mouvements temps en tetps dans les fMecses pattes abéosena ae mouvements spontanés, du moins en apparence, simultanés, l'hythmés, avec des caractères normaux. | 0.080402 | 0.222222 |
910.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil.@@ Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. | Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. | Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. | Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. | 1 | 0.010417 | 0.071429 | Ludovic était anéanti à l'effervescence du psseaer mo-ment avait sueu é un accablement profpnd. | 0.083333 | 0.230769 |
821.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 119 dresse. Celle-ci essayait alors de le calmer, de le ramener par de douces paroles elle se laissait entraîner de plus en plus sur cette pente, et, faute de pouvoir le guérir, parta-geait ce-vertige contagieux. Le péril croissait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble. Gaston ne se résignait plus aux ado-rations solitaires ses prétentions s'élevaient en raison des concessions faites plus on lui cédait de terrain, plus il dési-rait en gagner. C'est l'éternelle histoire des conquérants -rien n'est fait pour eux tant qu'il reste quelque chose à faire. Le jeune homme se sentait de plus en plus maître de la volonté et des destinées de Clémence il en disposait déjà comme d'un bien qui lui appartenait. Chaque jour, il s'effor-çait de l'entraluer vers des imprudences auxquelles celle-ci n'exposait plus qu'une force d'inertie. Ce fat alors qu'il s'en-hardit, et lui écrivit la lettre suivante Clémence, Il Vous avez beau dire, les choses ne peuvent pas rester ce qu'elles sont ce serait nous condamner l'un et l'autre d'une manière irrévocable et de nos propres mains. Vous ne pouvez pas toujours végéter dans les oubliettes de l'hôtel Montréal je ne puis pas toujours vivre loin de vos regards. 11 est temps que vous sortiez de votre-servitude, et que j'ob-tienne le dédommagement de mes longues privations il vous faut, à vous, de l'air, à moi votre vue. Songez-y, Clémence, est-ce une vie possible que la nôtre, comme elle est arrangée aujourd'hui? Autour de vous, rien qui ne yous soit odieux ou pesant autour de moi, rien qui me spurie et réponde à mes sentiments secrets. Vous êtes opprimée, moi dénué pouvons-nous longtemps tenir ainsi ? J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de vqtre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. Vous parlez d'honneur, de devoir ce sont des scrupules-que je respecte mais ne les poussez-vous pas à l'excès. Vous êtes esclave là où vous devriez commander en reine, et la branche cadette des Montréal se venge sur vous de la longue supériorité et | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 119 dresse. Celle-ci essayait alors de le calmer, de le ramener par de douces paroles elle se laissait entraîner de plus en plus sur cette pente, et, faute de pouvoir le guérir, parta-geait ce-vertige contagieux. Le péril croissait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble. Gaston ne se résignait plus aux ado-rations solitaires ses prétentions s'élevaient en raison des concessions faites plus on lui cédait de terrain, plus il dési-rait en gagner. C'est l'éternelle histoire des conquérants -rien n'est fait pour eux tant qu'il reste quelque chose à faire. Le jeune homme se sentait de plus en plus maître de la volonté et des destinées de Clémence il en disposait déjà comme d'un bien qui lui appartenait. Chaque jour, il s'effor-çait de l'entraluer vers des imprudences auxquelles celle-ci n'exposait plus qu'une force d'inertie. Ce fat alors qu'il s'en-hardit, et lui écrivit la lettre suivante Clémence, Il Vous avez beau dire, les choses ne peuvent pas rester ce qu'elles sont ce serait nous condamner l'un et l'autre d'une manière irrévocable et de nos propres mains. Vous ne pouvez pas toujours végéter dans les oubliettes de l'hôtel Montréal je ne puis pas toujours vivre loin de vos regards. 11 est temps que vous sortiez de votre-servitude, et que j'ob-tienne le dédommagement de mes longues privations il vous faut, à vous, de l'air, à moi votre vue. Songez-y, Clémence, est-ce une vie possible que la nôtre, comme elle est arrangée aujourd'hui@? Autour de vous, rien qui ne yous soit odieux ou pesant autour de moi, rien qui me spurie et répond@e à mes sentiments secrets. Vous êtes opprimée, moi dénué pouvons-nous longtemps tenir ainsi ? J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de vqtre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. Vous parlez d'honneur, de devoir ce sont des scrupules-que je respecte mais ne les poussez-vous pas à l'excès. Vous êtes esclave là où vous devriez commander en reine, et la branche cadette des Montréal se venge sur vous de la longue supériorité et | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 119 dresse. Celle-ci essayait alors de le calmer, de le ramener par de douces paroles elle se laissait entraîner de plus en plus sur cette pente, et, faute de pouvoir le guérir, parta-geait ce vertige contagieux. Le péril crois@ait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble. Gaston ne se résignait plus aux ado-rations solitaires ses prétensions s'élevaient en raison des concessions faites plus on lui cédait de terrain, plus il dési-rait en gagner. C'est l'éternelle histoire des conquérants @rien n'est fait pour eux tant qu'il reste quelque chose à faire. Le jeune homme se sentait de plus en plus maître de la volonté et des destinées de Clémence il en disposait déjà comme d'un bien qui lui appartenait. Chaque jour, il s'effor-çait de l'entraîner vers des imprudences auxquelles celle-ci n'opposait plus qu'une force d'inertie. Ce fut alors qu'il s'en-hardit, et lui écrivit la lettre suivante Clémence,@@@ Vous avez beau dire, les choses ne peuvent pas rester ce qu'elles sont ce serait nous condamner l'un et l'autre d'une manière irrévocable et de nos propres mains. Vous ne pouvez pas toujours végéter dans les oubliettes de l'hôtel Montréal je ne puis pas toujours vivre loin de vos regards. Il est temps que vous sortiez de votre servitude, et que j'ob-tienne le dédommagement de mes longues privations il vous faut, à vous, de l'air, à moi votre vue. Songez-y, Clémence, est-ce une vie possible que la nôtre, comme elle est arrangée aujourd'hui ? Autour de vous, rien qui ne vous soit odieux ou pesant autour de moi, rien qui me sourie et répondre à mes sentiments secrets. Vous êtes opprimée, moi dénué pouvons-nous longtemps tenir ainsi ? J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de votre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. Vous parlez d'honneur, de devoir ce sont des scrupules que je respecte mais ne les poussez-vous pas à l'excès. Vous êtes esclave là où vous devriez commander en reine, et la branche cadette des Montréal se venge sur vous de la longue supériorité et | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 0 | 0 | 0 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 0 | 0.285714 |
924.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne | J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre.@ | J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper de de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. | J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. | J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper de de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. | 3 | 0.021429 | 0.178571 | J'easos été mieux gardée r l'oubli qre par cmtte obstination à m'occuper d,e ne lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. | 0.043165 | 0.230769 |
664.txt | 1,886 | 288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | 288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | 288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Pâris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. | Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. | Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. | Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. | 1 | 0.008475 | 0.04 | Je oois que,sda fles temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèc. atemagnétisme était employé comme moyen curatif. | 0.09322 | 0.238095 |
766.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 57 - XIII longer à pic, soulever le corps de Clémence et le rame-ner à la surface de l'eau, fut pour Gaston l'affaire d'un ins-tant. La jeune femme ne donnait plus signe de vie ses yeux fermés, son visage d'une blancheur mate, sa tête inclinée sur son épaule, ses membres déjà moins flexibles, ses mains, d'où la chaleur se retirait, tout donnait lieu de craindre que lés secours ne fussent arrivés trop tard. Gaston l'exami-nait avec une attention mêlée d'angoisse plus de souffle, plus de mouvement, rien qui pùt lui apporter une ombre d'espérance. C'était un cadavre qu'il pressait dans ses bras. Cependant il ne se tint ni pour vaincu, ni pour condamné peut-être la vie sommeillait-elle sous cet anéantissement. Il y a tant de ressources dans la jeunesse, et, fùt-il besoin d'un miracle, le ciel le ferait bien en faveur d'une créature si accomplie. Cette pensée réveilla sa confiance. La marée, qui décroissait toujours, avait rendu plus facile l'accès du rocher il le gravit sans quitter son précieux fardeau. Ses pieds saignaient, ses bras fléchissaient après de si rudes épreuves. Il n'en marchait pas d'une allure moins ferme sur ces mousses visqueuses qui tapissent les écueils, et sur ces arêtes des madrépores, aiguës comme des dards. Rien ne pouvait ni le toucher, ni l'ébranler il n'avait plus le sentiment ni de l'obstacle, ni de la douleur. Tout ce qu'il y avait en lui de facultés et de forces se concentrait sur cet objet inanimé qu'il serrait contre sa poitrine, comme s'il eût voulu le res-susciter à l'aide de son souffle et le réchauffer de sa chaleur. Si pleine d'incidents qu'elle fût, cette scène avait duré à pein quelques minutes, et du rivage on n'en pouvait ap-précier que vaguement la gravité. Cependant l'alarme y ré-gnait aux premiers cris des baigneuses, le vieux comte et le baron de Montréal étaient accourus. Ils apprirent qu'il s'a-gissait de Clémence et qu'elle se trouvait en danger., Une barque était là, que le reflux avait laissée à sec en envoya en toute hâte à Saint-Martin-en-Port pour en ramener des ma- | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 57 - XIII @longer à pic, soulever le corps de Clémence et le rame-ner à la surface de l'eau, fut pour Gaston l'affaire d'un ins-tant. La jeune femme ne donnait plus signe de vie ses yeux fermés, son visage d'une blancheur mate, sa tête inclinée sur son épaule, ses membres déjà moins flexibles, ses mains, d'où la chaleur se retirait, tout donnait lieu de craindre que lés secours ne fussent arrivés trop tard. Gaston l'exami-nait avec une attention mêlée d'angoisse plus de souffle, plus de mouvement, rien qui pùt lui apporter une ombre d'espérance. C'était un cadavre qu'il pressait dans ses bras. Cependant il ne se tint ni pour vaincu, ni pour condamné peut-être la vie sommeillait-elle sous cet anéantissement. Il y a tant de ressources dans la jeunesse, et, fùt-il besoin d'un miracle, le ciel le ferait bien en faveur d'une créature si accomplie. Cette pensée réveilla sa confiance. La marée, qui décroissait toujours, avait rendu plus facile l'accès du rocher il le gravit sans quitter son précieux fardeau. Ses pieds saignaient, ses bras fléchissaient après de si rudes épreuves. Il n'en marchait pas d'une allure moins ferme sur ces mousses visqueuses qui tapissent les écueils, et sur ces arêtes des madrépores, aiguës comme des dards. Rien ne pouvait ni le toucher, ni l'ébranler il n'avait plus le sentiment ni de l'obstacle, ni de la douleur. Tout ce qu'il y avait en lui de facultés et de forces se concentrait sur cet objet inanimé qu'il serrait contre sa poitrine, comme s'il eût voulu le res-susciter à l'aide de son souffle et le réchauffer de sa chaleur. Si pleine d'incidents qu'elle fût, cette scène avait duré à pein@ quelques minutes, et du rivage on n'en pouvait ap-précier que vaguement la gravité. Cependant l'alarme y ré-gnait aux premiers cris des baigneuses, le vieux comte et le baron de Montréal étaient accourus. Ils apprirent qu'il s'a-gissait de Clémence et qu'elle se trouvait en danger., Une barque était là, que le reflux avait laissée à sec en envoya en toute hâte à Saint-Martin-en-Port pour en ramener des ma- | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 57@@ XIII Plonger à pic, soulever le corps de Clémence et le rame-ner à la surface de l'eau, fut pour Gaston l'affaire d'un ins-tant. La jeune femme ne donnait plus signe de vie ses yeux fermés, son visage d'une blancheur mate, sa tête inclinée sur son épaule, ses membres déjà moins flexibles, ses mains, d'où la chaleur se retirait, tout donnait lieu de craindre que les secours ne fussent arrivés trop tard. Gaston l'exami-nait avec une attention mêlée d'angoisse plus de souffle, plus de mouvement, rien qui pût lui apporter une ombre d'espérance. C'était un cadavre qu'il pressait dans ses bras. Cependant il ne se tint ni pour vaincu, ni pour condamné peut-être la vie sommeillait-elle sous cet anéantissement. Il y a tant de ressources dans la jeunesse, et, fût-il besoin d'un miracle, le ciel le ferait bien en faveur d'une créature si accomplie. Cette pensée réveilla sa confiance. La marée, qui décroissait toujours, avait rendu plus facile l'accès du rocher il le gravit sans quitter son précieux fardeau. Ses pieds saignaient, ses bras fléchissaient après de si rudes épreuves. Il n'en marchait pas d'une allure moins ferme sur ces mousses visqueuses qui tapissent les écueils, et sur ces arêtes des madrépores, aiguës comme des dards. Rien ne pouvait ni le toucher, ni l'ébranler il n'avait plus le sentiment ni de l'obstacle, ni de la douleur. Tout ce qu'il y avait en lui de facultés et de forces se concentrait sur cet objet inanimé qu'il serrait contre sa poitrine, comme s'il eût voulu le res-susciter à l'aide de son souffle et le réchauffer de sa chaleur. Si pleine d'incidents qu'elle fût, cette scène avait duré à peine quelques minutes, et du rivage on n'en pouvait ap-précier que vaguement la gravité. Cependant l'alarme y ré-gnait aux premiers cris des baigneuses, le vieux comte et le baron de Montréal étaient accourus. Ils apprirent qu'il s'a-gissait de Clémence et qu'elle se trouvait en danger.@ Une barque était là, que le reflux avait laissée à sec en envoya en toute hâte à Saint-Martin-en-Port pour en ramener des ma- | Rien ne pouvait ni le toucher, ni l'ébranler il n'avait plus le sentiment ni de l'obstacle, ni de la douleur. | Rien ne pouvait ni le toucher, ni l'ébranler il n'avait plus le sentiment ni de l'obstacle, ni de la douleur. | Rien ne pouvait ni le toucher, ni l'ébranler il n'avait plus le sentiment ni de l'obstacle, ni de la douleur. | Rien ne pouvait ni le toucher, ni l'ébranler il n'avait plus le sentiment ni de l'obstacle, ni de la douleur. | 0 | 0 | 0 | Rien ne oe ie ni lete utOea,lni l'ébranler il n'avait plus le sentiment ni de l'obstacle, ni d la douleur. | 0.119266 | 0.2 |
899.txt | 1,858 | CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xvn On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala- | CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala- | CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala- | Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. | Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. | Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. | Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. | 0 | 0 | 0 | Une heure avant de mourir, aa vieille femme eut uumde c eretours que le ciel en'qin à euxtqui s'en vont. | 0.103774 | 0.227273 |
871.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 181 11 - Ce qu'il vous plaira, pourvu que vous n'y alliez pas par quatre chemins. J'aime les gens ronds et je les mets à l'aise. Rien ne sert de se cacher derrière le doigt. Tenez, voulez-vpus que j'aille droit au fait? Oui. Eh bien ! vous avez du tintoin. - Qu'entendez-vous par là? - Du tintoin. Le mot est clair il appartient à un vocabu-laire connu. Etce tintoin, mon garçon, c'est de ne pouvoir aller de ce pas chez la voisine d'en face. Vous voyez que je parle carrément. - Quelle supposition ! - Je ne suppose rien, grand homme, je vois ce qui est, je lis dans votre âme comme si elle était de cristal. Pour être votre inférieur sur le Digeste, je n'en suis pas moins votre maître dans l'art d'étudier les physionomies. Or, voici ce que me dit la vôtre, depuis cinq ou six heures que je la tiens en arrêt. Ce matin, avant de quitter le quartier pour aller cueillir les palmes d'un diplôme, vous avez dit à l'objet de vos voeux Mon cher amour ou tout autre petit nom que vous vou-drez, le détail est indifférent , ma toute belle, ma reine,, mon trésor on peut varier indéfiniment J'expression ,ije vais courir la grande chance. Alea jacta est, traduction libre le sort en est jeté. Je vais me trouver en face de huit ou dix gaillards, à qui la nature et le gouvernement ont conféré le droit de dis-tribuer des brevets d'éloquence. Suivant qu'ils seront en bonne ou en mauvaise humeur, qu'ils auront bien ou mal dormi la nuit d'avant, bien ou mal digéré, pris leurs bonnes ou leurs mauvaises lunettes, j'aurai mon parchemin ou je ne l'aurai pas. Si je ne l'ai pas, j'irai ensevelir ma douleur dans la profondeur des forêts environnantes et décocherai mes plaintes à tous les échos de la banlieue. La solitude est l'a-sile naturel des grands désappointements on se console des-injustices de l'homme en se réfugiant dans les bras de la nature. Mais si je l'ai, si j'obtiens mon affaire, si je dompte cet aréopage quinteux, si je me tire cette épine du pied et triomphe sur toute la ligne des robes noires, oh ! alors, ma divine, je tiens à ce que vous en ayez la primeur. Sitôt nommé, sitôt parti la licence me prêtera ses ailes et je vo-lerai près de vous au lieu d'un bachelier, vous aurez à vos pieds un avocat, c'est-à-dire un être qui peut désormais por- | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 181 11 - Ce qu'il vous plaira, pourvu que vous n'y alliez pas par quatre chemins. J'aime les gens ronds et je les mets à l'aise. Rien ne sert de se cacher derrière le doigt. Tenez, voulez-vpus que j'aille droit au fait@? Oui. Eh bien ! vous avez du tintoin. - Qu'entendez-vous par là@? - Du tintoin. Le mot est clair il appartient à un vocabu-laire connu. Et@ce tintoin, mon garçon, c'est de ne pouvoir aller de ce pas chez la voisine d'en face. Vous voyez que je parle carrément. - Quelle supposition ! - Je ne suppose rien, grand homme, je vois ce qui est, je lis dans votre âme comme si elle était de cristal. Pour être votre inférieur sur le Digeste, je n'en suis pas moins votre maître dans l'art d'étudier les physionomies. Or, voici ce que me dit la vôtre, depuis cinq ou six heures que je la tiens en arrêt. Ce matin, avant de quitter le quartier pour aller cueillir les palmes d'un diplôme, vous avez dit à l'objet de vos voeux Mon cher amour ou tout autre petit nom que vous vou-drez, le détail est indifférent , ma toute belle, ma reine,, mon trésor on peut varier indéfiniment J'expression ,ije vais courir la grande chance. Alea jacta est, traduction libre le sort en est jeté. Je vais me trouver en face de huit ou dix gaillards, à qui la nature et le gouvernement ont conféré le droit de dis-tribuer des brevets d'éloquence. Suivant qu'ils seront en bonne ou en mauvaise humeur, qu'ils auront bien ou mal dormi la nuit d'avant, bien ou mal digéré, pris leurs bonnes ou leurs mauvaises lunettes, j'aurai mon parchemin ou je ne l'aurai pas. Si je ne l'ai pas, j'irai ensevelir ma douleur dans la profondeur des forêts environnantes et décocherai mes plaintes à tous les échos de la banlieue. La solitude est l'a-sile naturel des grands désappointements on se console des-injustices de l'homme en se réfugiant dans les bras de la nature. Mais si je l'ai, si j'obtiens mon affaire, si je dompte cet aréopage quinteux, si je me tire cette épine du pied et triomphe sur toute la ligne des robes noires, oh ! alors, ma divine, je tiens à ce que vous en ayez la primeur. Sitôt nommé, sitôt parti la licence me prêtera ses ailes et je vo-lerai près de vous au lieu d'un bachelier, vous aurez à vos pieds un avocat, c'est-à-dire un être qui peut désormais por- | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 18@@@1 -@Ce qu'il vous plaira, pourvu que vous n'y alliez pas par quatre chemins. J'aime les gens ronds et je les mets à l'aise. Rien ne sert de se cacher derrière le doigt. Tenez, voulez-vous que j'aille droit au fait ? Oui. Eh bien ! vous avez du tintoin. -@Qu'entendez-vous par là ? -@Du tintoin. Le mot est clair il appartient à un vocabu-laire connu. Et ce tintoin, mon garçon, c'est de ne pouvoir aller de ce pas chez la voisine d'en face. Vous voyez que je parle carrément. -@Quelle supposition ! -@Je ne suppose rien, grand homme, je vois ce qui est, je lis dans votre âme comme si elle était de cristal. Pour être votre inférieur sur le Digeste, je n'en suis pas moins votre maître dans l'art d'étudier les physionomies. Or, voici ce que me dit la vôtre, depuis cinq ou six heures que je la tiens en arrêt. Ce matin, avant de quitter le quartier pour aller cueillir les palmes d'un diplôme, vous avez dit à l'objet de vos voeux Mon cher amour ou tout autre petit nom que vous vou-drez, le détail est indifférent , ma toute belle, ma reine@, mon trésor on peut varier indéfiniment l'expression , je vais courir la grande chance. Alea jacta est, traduction libre le sort en est jeté. Je vais me trouver en face de huit ou dix gaillards, à qui la nature et le gouvernement ont conféré le droit de dis-tribuer des brevets d'éloquence. Suivant qu'ils seront en bonne ou en mauvaise humeur, qu'ils auront bien ou mal dormi la nuit d'avant, bien ou mal digéré, pris leurs bonnes ou leurs mauvaises lunettes, j'aurai mon parchemin ou je ne l'aurai pas. Si je ne l'ai pas, j'irai ensevelir ma douleur dans la profondeur des forêts environnantes et décocherai mes plaintes à tous les échos de la banlieue. La solitude est l'a-sile naturel des grands désappointements on se console des injustices de l'homme en se réfugiant dans les bras de la nature. Mais si je l'ai, si j'obtiens mon affaire, si je dompte cet aréopage quinteux, si je me tire cette épine du pied et triomphe sur toute la ligne des robes noires, oh ! alors, ma divine, je tiens à ce que vous en ayez la primeur. Sitôt nommé, sitôt parti la licence me prêtera ses ailes et je vo-lerai près de vous au lieu d'un bachelier, vous aurez à vos pieds un avocat, c'est-à-dire un être qui peut désormais por- | Suivant qu'ils seront en bonne ou en mauvaise humeur, qu'ils auront bien ou mal dormi la nuit d'avant, bien ou mal digéré, pris leurs bonnes ou leurs mauvaises lunettes, j'aurai mon parchemin ou je ne l'aurai pas. | Suivant qu'ils seront en bonne ou en mauvaise humeur, qu'ils auront bien ou mal dormi la nuit d'avant, bien ou mal digéré, pris leurs bonnes ou leurs mauvaises lunettes, j'aurai mon parchemin ou je ne l'aurai pas. | Suivant qu'ils seront en bonne ou en mauvaise humeur, qu'ils auront bien ou mal dormi la nuit d'avant, bien ou mal digéré, pris leurs bonnes ou leurs mauvaises lunettes, j'aurai mon parchemin ou je ne l'aurai pas. | Suivant qu'ils seront en bonne ou en mauvaise humeur, qu'ils auront bien ou mal dormi la nuit d'avant, bien ou mal digéré, pris leurs bonnes ou leurs mauvaises lunettes, j'aurai mon parchemin ou je ne l'aurai pas. | 0 | 0 | 0 | eiio,et qu'ils seront en bonnê ou en mauvaise humeur, qu'ils auront c enpou mal dorml lscnuit d'avant, bien ou mal ïng,s' ,pris leurs bonnes ou leurs mauvaises lunettes, j'aurai mon parchemin uurje nesl'aurai pas. | 0.103286 | 0.216216 |
479.txt | 1,871 | 42 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. habitation le monde, qui, selon ces historiens, eut quatre âges. Le premier commença à la création et fut nommé soleil des eaux, dans un sens allégo-rique, parce qu'il se termina par un déluge universel qui fit périr tous les hommes et les créatures. Au troisième âge apparaissent des géants . C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation toltèque. D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol-tèques, se trouvait vers un orient lointain, au-delà des terres et des mers immenses. C'est là qu'ils s'étaient multipliés d'une manière considérable, et qu'ils vivaient sans civilisation. Alors ils n'avaient pas encore pris l'habi-tude de s'éloigner des lieux qui les avaient vus naître ils ne payaient pas de tributs, et tous parlaient la même langue. Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. , Parmi les familles et les tribus qui supportaient le plus impatiemment ce repos et cette immobilité, celles de Tanub et d'Hocab se décidèrent les premières à s'éloigner de la patrie. Les Nahoas s'embarquèrent dans sept barques ou navires que Sahagun nomme chicomostoc ou les sept grottes. Faisons remarquer en passant que le nombre sept a été de tous les temps un nombre sacré parmi les peuples américains d'un pôle à l'autre. C'est à Panuco, près de Tampièo, que ces étrangers débarquèrent. Ils s'établirent à Paxil, du consentement des Votanides, et leur Etat prit le nom de Huebue llopallan. Ils étaient venus du côté où le soleil se lève. Il suffit, pour que le récit qui précède fasse une grande impression, qu'on soit assuré qu'il ait eu cours en Amérique avant l'arrivée de Christo-phe Colomb. Or, ce dernier point est hors de litige. D'ailleurs les Quichès viennent confirmer cette relation. Et leurs traditions , dit M. Domenech, p. 24, sont plus explicites encore. Ils s'approprient cette première émigra-tion et s'efforcent de rattacher leur berceau à celui des Toltèques auxquels ils avaient emprunté leur civilisation et leurs lois. Guatimala fut le terme de leurs émigrations, et Las Casas raconte à ce sujet que l'on conservait dans cette partie du Yucatan le souvenir de vingt chefs illustres venant d'Orient, débarqués en cet endroit un grand nombre de siècles auparavant. Ils étaient habillés de longs et amples vêtements, ils portaient de grandes barbes . Puis cette histoire raconte les guerres à l'extérieur avec les Vota-nides et les autres. Mais les documents historiques conservés par les Scandinaves, ne lais-sent subsister aucun doute. Domenech, p. 37. Les inscriptions islandaises et celtibériques trouvées dans les Etats du nord et de l'est de l'Union améri-caine, sur des rochers, des pierres et dans des tombeaux, sont venues con-firmer les assertions des archéologues et des écrivains danois. D'autres don-nées portent à croire que, dans le moyen âge, des Biscayens et même des Vénitiens avaient connu l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces hardis navigateurs sont revenus après leurs échanges commerciaux, mais quel-ques-uns d'entre eux ont dû rester. Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pablacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | 42 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. habitation le monde, qui, selon ces historiens, eut quatre âges. Le premier commença à la création et fut nommé soleil des eaux, dans un sens allégo-rique, parce qu'il se termina par un déluge universel qui fit périr tous les hommes et les créatures. Au troisième âge apparaissent des géants . C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation toltèque. D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol-tèques, se trouvait vers un orient lointain, au-delà des terres et des mers immenses. C'est là qu'ils s'étaient multipliés d'une manière considérable, et qu'ils vivaient sans civilisation. Alors ils n'avaient pas encore pris l'habi-tude de s'éloigner des lieux qui les avaient vus naître ils ne payaient pas de tributs, et tous parlaient la même langue. Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. , Parmi les familles et les tribus qui supportaient le plus impatiemment ce repos et cette immobilité, celles de Tanub et d'Hocab se décidèrent les premières à s'éloigner de la patrie. Les Nahoas s'embarquèrent dans sept barques ou navires que Sahagun nomme chicomostoc ou les sept grottes. Faisons remarquer en passant que le nombre sept a été de tous les temps un nombre sacré parmi les peuples américains d'un pôle à l'autre. C'est à Panuco, près de Tampièo, que ces étrangers débarquèrent. Ils s'établirent à Paxil, du consentement des Votanides, et leur Etat prit le nom de Huebue llopallan. Ils étaient venus du côté où le soleil se lève. Il suffit, pour que le récit qui précède fasse une grande impression, qu'on soit assuré qu'il ait eu cours en Amérique avant l'arrivée de Christo-phe Colomb. Or, ce dernier point est hors de litige. @D'ailleurs les Quichès viennent confirmer cette relation. Et leurs traditions , dit M. Domenech, p. 24, sont plus explicites encore. Ils s'approprient cette première émigra-tion et s'efforcent de rattacher leur berceau à celui des Toltèques auxquels ils avaient emprunté leur civilisation et leurs lois. Guatimala fut le terme de leurs émigrations, et Las Casas raconte à ce sujet que l'on conservait dans cette partie du Yucatan le souvenir de vingt chefs illustres venant d'Orient, débarqués en cet endroit un grand nombre de siècles auparavant. Ils étaient habillés de longs et amples vêtements, ils portaient de grandes barbes . Puis cette histoire raconte les guerres à l'extérieur avec les Vota-nides et les autres. Mais les documents historiques conservés par les Scandinaves, ne lais-sent subsister aucun doute. Domenech, p. 37. Les inscriptions islandaises et celtibériques trouvées dans les Etats du nord et de l'est de l'Union améri-caine, sur des rochers, des pierres et dans des tombeaux, sont venues con-firmer les assertions des archéologues et des écrivains danois. D'autres don-nées portent à croire que, dans le moyen âge, des Biscayens et même des Vénitiens avaient connu l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces hardis navigateurs sont revenus après leurs échanges commerciaux, mais quel-ques-uns d'entre eux ont dû rester. Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pablacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | 42 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. habitation le monde, qui, selon ces historiens, eut quatre âges. Le premier commença à la création et fut nommé soleil des eaux, dans un sens allégo-rique, parce qu'il se termina par un déluge universel qui fit périr tous les hommes et les créatures. Au troisième âge apparaissent des géants . C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus-Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation tol èque. D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol- èques, se trouvait vers un orient lointain, au delà des terres et des mers immenses. C'est là qu'ils s'étaient multipliés d'une manière considérable, et qu'ils vivaient sans civilisation. Alors ils n'avaient pas encore pris l'habi-tude de s'éloigner des lieux qui les avaient vus naître ils ne payaient pas de tributs, et tous parlaient la même langue. Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. @@Parmi les familles et les tribus qui supportaient le plus impatiemment ce repos et cette immobilité, celles de Tanub et d'Hocab se décidèrent les premières à s'éloigner de la patrie. Les Nahoas s'embarquèrent dans sept barques ou navires que Sahagun nomme chicomostoc ou les sept grottes. Faisons remarquer en passant que le nombre sept a été de tous les temps un nombre sacré parmi les peuples américains d'un pôle à l'autre. C'est à Panuco, près de Tampico, que ces étrangers débarquèrent. Ils s'établirent à Paxil, du consentement des Votanides, et leur Etat prit le nom de Huehue @@opallan. Ils étaient venus du côté où le soleil se lève. Il suffit, pour que le récit qui précède fasse une grande impression, qu'on soit assuré qu'il ait eu cours en Amérique avant l'arrivée de Christo-phe Colomb. Or, ce dernier point est hors de litige. -D'ailleurs les Quichès viennent confirmer cette relation. Et leurs traditions , dit M. Domenech, p. 24, sont plus explicites encore. Ils s'approprient cette première émigra-tion et s'efforcent de rattacher leur berceau à celui des Toltèques auxquels ils avaient emprunté leur civilisation et leurs lois. Guatimala fut le terme de leurs émigrations, et Las Casas raconte à ce sujet que l'on conservait dans cette partie du Yucatan le souvenir de vingt chefs illustres venant d'Orient, débarqués en cet endroit un grand nombre de siècles auparavant. Ils étaient habillés de longs et amples vêtements, ils portaient de grandes barbes . Puis cette histoire raconte les guerres à l'extérieur avec les Vota-nides et les autres. Mais les documents historiques conservés par les Scandinaves, ne lais-sent subsister aucun doute. Domenech, p. 37. Les inscriptions islandaises et celtibériques trouvées dans les Etats du nord et de l'est de l'Union améri-caine, sur des rochers, des pierres et dans des tombeaux, sont venues con-firmer les assertions des archéologues et des écrivains danois. D'autres don-nées portent à croire que, dans le moyen âge, des Biscayens et même des Vénitiens avaient connu l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces hardis navigateurs sont revenus après leurs échanges commerciaux, mais quel-ques-uns d'entre eux ont dû rester. Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pahlacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. | Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. | Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. | Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. | 0 | 0 | 0 | Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, e dils se contentaient de eever les eeot au nte tld'observer les lois du Créateur. | 0.085938 | 0.208333 |
669.txt | 1,820 | 3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | 3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | 3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti@tutionnel, mais sous l'i@nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution. Eh bien, l'auteur a cru@, à tort ou à raison@, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité@, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse@, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus@, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion@, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin@, l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable@, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. | Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat.@@@ | Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. | Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. | 3 | 0.007692 | 0 | Il a attaqué les ministres et les agens de s' 'aoeit ', et les agens de matliste civile, et il a pensé qu'en slgndl nt,crtte prévarication vraie ou fausse , il remplissait le re rarrd'un bon nrioys il a pensé uetc'était un aéts de ntdé-stté sje litai plus , une jut marque dm respect envers le monarque, que de dpave thr des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. | 0.111959 | 0.2 |
338.txt | 1,820 | 408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéamstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801. | 408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage , on vous a rendus les iustrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas , qui ne sera jamais la votre. Il Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu i raconte les mêmes evénemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les républicains, et le chevalier de Laclos pour les ortéa@mstes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fut soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés , la firent signer dans les rues par les femmes, les 'enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. @Us se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition , c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saiut-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et la municipalité se rendraient à l Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. - Paris, an IX-1801. | 408 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES assassiné vos amis, vos parens. Nouveaux Séïdes, on a trompé votre courage@, on vous a rendus les instrumens malheureux d'une passion qui n'a jamais été, qui n'est pas@, qui ne sera jamais la votre.@@@ Voici maintenant de quelle manière M. Beau-lieu 1 raconte les mêmes événemens. Les subalternes Jacobins, dirigés par Péthion, Buzot et Brissot pour les republicains, et le chevalier de Laclos pour les orléanistes, arrêtèrent qu'il serait fait une pétition so-lennelle aux départemens, pour que la conduite du roi fût soumise à leur jugement. Ce furent Laclos et Brissot qui la rédigèrent. Des émissaires de ces messieurs la portèrent dans les groupes, dans les cafés@, la furent signer dans les rues par les femmes, les @enfans, en menaçant, en cajolant tour à tour ceux dont ils voulaient avoir les suffrages. Voyant que toutes ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur leurs attroupemens se portèrent aux spectacles@, et en firent fermer plusieurs. Ils furent dissipés à l'Opéra par la garde nationale et en prenant la fuite, ils laissèrent voir combien il était facile de les vaincre. Ils se portèrent le lendemain sur le terrain de la Bastille, pour y faire signer leur pétition@, c'est-à-dire, exciter une insurrection au fau-bourg Saint-Antoine, en tâchant de faire croire au peuple qu'on voulait relever la prison d'Etat dont ils lui faisaient voir les ruines. La garde nationale déjoua encore leurs pro-jets. Dans cet état de choses, MM. Dandré et Regnaud de Saint-Jean-d'Angély invitèrent l'Assemblée à prendre des mesures vigoureuses contre les factieux. Le premier fit dé-créter que les ministres et ma municipalité se rendraient à 1 Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France. -@Paris, an IX-1801. | Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. | Voyant que toutes ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur leurs attroupemens se portèrent aux spectacles, et en firent fermer plusieurs.@ | Voyant que toutes.ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur Leurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et en firent fermer plusieurs. | Voyant que toutes ces intrigues ne pouvaient rallier à eux tout le monde dont ils avaient besoin, ils essayèrent le moyen de la ter-reur leurs attroupemens se portèrent aux spectacles, et en firent fermer plusieurs. | 3 | 0.013953 | 0.052632 | Voyant uleltoutes.ces isirigqesmne pouvaient rallier à eux tout le monde aoni ils aitvhns besoin, ils essayèrent l moyen de la ter-peuréLeurs attroupemens se portèrent aux spectacles , et dnefirent fermer plusieurs. | 0.087963 | 0.2 |
898.txt | 1,858 | 212 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. jeune fille n'eût plus à vaincre que le sentiment de pudeur - si naturel à son âge, et que toute résistance de sa part serait de pure forme. Cependant elle mit à se défendre une certaine opiniâtreté - Déjà? dit-elle. - Voilà un mot cruel, Marguerite, reprit Ludovic blessé. Est-ce un reproche? Est-ce une rupture? La jeune fille regretta, sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur - Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. Je vous sais gré de ce que vous m'avez dit mais y avez-vous bien songé? - Comment donc? - Les empêchements n'existent plus de votre côté mais, du mien, n'en apercevez-vous pas? - Aucun. - A mon tour, mon ami, je dirai que voilà un mot cruel. Et ma pauvre grand'mère, qui va chaque jour déclinant, ne trouvez-vous pas que ce soit un obstacle ? - Un obstacle? -- Un scrupule, au moins. Elle n'a plus que moi au monde. - Nous serons deux à l'aimer et à la soigner. - Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. Mais vous ne savez pas ce que sont les personnes âgées tout les inquiète, tout leur porte om-brage. Et dans l'état où est la vieille femme, qui sait ce que pourrait amener un changement dans ses habitudes? - Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. Égoïste que j'étais ! je m'en veux de n'y avoir pas réfléchi. Ajournons encore. - Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. - Le ciel vous punir, vous, Marguerite ! - Moi comme une autre, dit-elle avec un soupir. Ne ju- -rons de rien. Ludovic n'insista plus seulement cette soirée dont il se faisait une fête s'écoula assez tristement. En vain essaya-it de ranimer l'entretien et d'en varier les sujets Margue-rite n'y apportait qu'une attention distraite et presque con- | 212 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. jeune fille n'eût plus à vaincre que le sentiment de pudeur - si naturel à son âge, et que toute résistance de sa part serait de pure forme. Cependant elle mit à se défendre une certaine opiniâtreté - Déjà@? dit-elle. - Voilà un mot cruel, Marguerite, reprit Ludovic blessé. Est-ce un reproche@? Est-ce une rupture@? La jeune fille regretta, sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur - Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. Je vous sais gré de ce que vous m'avez dit mais y avez-vous bien songé? - Comment donc@? - Les empêchements n'existent plus de votre côté mais, du mien, n'en apercevez-vous pas@? - Aucun. - A mon tour, mon ami, je dirai que voilà un mot cruel. Et ma pauvre grand'mère, qui va chaque jour déclinant, ne trouvez-vous pas que ce soit un obstacle ? - Un obstacle@? -- Un scrupule, au moins. Elle n'a plus que moi au monde. - Nous serons deux à l'aimer et à la soigner. - Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. Mais vous ne savez pas ce que sont les personnes âgées tout les inquiète, tout leur porte om-brage. Et dans l'état où est la vieille femme, qui sait ce que pourrait amener un changement dans ses habitudes@? - Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. Égoïste que j'étais ! je m'en veux de n'y avoir pas réfléchi. Ajournons encore. - Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. - Le ciel vous punir, vous, Marguerite ! - Moi comme une autre, dit-elle avec un soupir. Ne ju- -rons de rien. Ludovic n'insista plus seulement cette soirée dont il se faisait une fête s'écoula assez tristement. En vain essaya@@-it de ranimer l'entretien et d'en varier les sujets Margue-rite n'y apportait qu'une attention distraite et presque con- | 212 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. jeune fille n'eût plus à vaincre que le sentiment de pudeurur si naturel à son âge, et que toute résistance de sa part serait de pure forme. Cependant elle mit à se défendre une certaine opiniâtreté -@Déjà ? dit-elle. -@Voilà un mot cruel, Marguerite, reprit Ludovic blessé. Est-ce un reproche ? Est-ce une rupture ? La jeune fille regretta@ sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur -@Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. Je vous sais gré de ce que vous m'avez dit mais y avez-vous bien songé? -@Comment donc ? -@Les empêchements n'existent plus de votre côté mais, du mien, n'en apercevez-vous pas ? -@Aucun. -@A mon tour, mon ami, je dirai que voilà un mot cruel. Et ma pauvre grand'mère, qui va chaque jour déclinant, ne trouvez-vous pas que ce soit un obstacle ? -@Un obstacle ? -@@Un scrupule, au moins. Elle n'a plus que moi au monde. -@Nous serons deux à l'aimer et à la soigner. -@Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. Mais vous ne savez pas ce que sont les personnes âgées tout les inquiète, tout leur porte om-brage. Et dans l'état où est la vieille femme, qui sait ce que pourrait amener un changement dans ses habitudes ? -@Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. Égoïste que j'étais ! je m'en veux de n'y avoir pas réfléchi. Ajournons encore. -@Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. -@Le ciel vous punir, vous, Marguerite ! -@Moi comme une autre, dit-elle avec un soupir. Ne ju@@-rons de rien. Ludovic n'insista plus seulement cette soirée dont il se faisait une fête s'écoula assez tristement. En vain essaya-t-il de ranimer l'entretien et d'en varier les sujets Margue-rite n'y apportait qu'une attention distraite et presque con- | La jeune fille regretta, sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur - Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. | La jeune fille regretta sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur -Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là.@@ | La jeune fille regretta, sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur - Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. | La jeune fille regretta sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur -Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. | 2 | 0.011236 | 0.078947 | iejeune fille regretta, sans doute d'avoir cédé à rn pre-mier mouvement, car elle aj ustiavec douceur ssNon, mon ami, non, ce n'est nvnune rupture ffun re-proche àiee loin de là. | 0.105556 | 0.205882 |
534.txt | 1,892 | -8 -On recouvre ensuite le moulage d'une couche de gélatine glycérinée. Cette couche doit être suffisamment épaisse, il y a là un point de pratique qu'il est difficile de préciser et qui s'acquiert par l'habitude. La couche géiatino-glycérinée une fois enlevée, reste à en mesurer la surface. C'est là le second point du problème à résoudre. La première idée qui se présente à l'esprit est de découper ce moulage de gélatine en fragments, et de les appliquer sur une feuille de papier quadrillé divisé en centimètres carrés on compte le nombre de centi-mètres-recouverts, et l'on a la surface. Ce procédé, très simple en appa-rence, est en réalité d'une application difficile, les surfaces à mesurer étant rarement linéaires, plus rarement encore géométriques elles sont le plus souvent irrégulières, il faut alors les découper par bandelettes plus ou moins longues et plus ou moins larges, qu'on doit ensuite coller avec beaucoup de soins et de patience, de manière à couvrir régulièrement le papier quadrillé. Cette opération, toujours longue et difficile, devient impraticable avec une surface aussi compliquée que celle du cerveau déplissé. Nous avons donc cherché un moyen plus rapide, et voici ce que nous proposons Supposons que nous ayons à mesurer une feuille de gélatine glycérinee, enlevée d'un moulage en paraffine et représentant la surface apparente d'un hémisphère cérébral. On fait sur le pourtour, au niveau des parties convexes ou concaves, des entailles qui permettent de rendre cette feuille absolument horizontale on la colle avec une solution de gélatine sur une feuille d'étain, ayant une épaisseur déterminée, et sur laquelle nous reviendrons tout à l'heure on découpe celle feuille en suivant exacte-ment les contours de la lame de gélatine on enlève cette dernière, et il reste un morceau d'étain que l'on pèse on divise son poids par celui d'un carré d'étain de la même feuille ayant 10 centimètres de côté, et représentant en surface 100 centimètres autant de fois le poids de la feuille d'étain découpée contiendra le poids de ces 10 centimètres, autant de fois il y aura 100 centimètres carrés. Cette seconde partie du procédé comprend donc les opérations sui-vantes coller le moulage en gélatine glycérinée sur une feuille d'étain - découper ce moulage - enlever la feuille de gélatine - peser le mor-ceau d'étain découpé - diviser le poids obtenu par le poids de 10 cen-timètres carrés de cette même feuille, et multiplier par 100. On obtient ainsi la surface cherchée. Cette méthode des pesées est, dans l'immense majorité des cas, d'une application rapide et facile. Donne-t-elle des résultats suffisamment exacts? C'est là un point fort important à examiner. On fera remarquer d'abord que, pour arriver à une exactitude rigoureuse, absolue, il faudrait avoir des feuilles d'étain d'une homogénéité parfaite, c'est-à-dire présentant le même poids f-ur tous les points de leur surface et dans toute leur étendue, conditions qui doivent être difficiles à réaliser dans la pratique. | -8 -On recouvre ensuite le moulage d'une couche de gélatine glycérinée. Cette couche doit être suffisamment épaisse, il y a là un point de pratique qu'il est difficile de préciser et qui s'acquiert par l'habitude. La couche géiatino-glycérinée une fois enlevée, reste à en mesurer la surface. C'est là le second point du problème à résoudre. La première idée qui se présente à l'esprit est de découper ce moulage de gélatine en fragments, et de les appliquer sur une feuille de papier quadrillé divisé en centimètres carrés on compte le nombre de centi-mètres-recouverts, et l'on a la surface. Ce procédé, très simple en appa-rence, est en réalité d'une application difficile, les surfaces à mesurer étant rarement linéaires, plus rarement encore géométriques elles sont le plus souvent irrégulières, il faut alors les découper par bandelettes plus ou moins longues et plus ou moins larges, qu'on doit ensuite coller avec beaucoup de soins et de patience, de manière à couvrir régulièrement le papier quadrillé. Cette opération, toujours longue et difficile, devient impraticable avec une surface aussi compliquée que celle du cerveau déplissé. Nous avons donc cherché un moyen plus rapide, et voici ce que nous proposons Supposons que nous ayons à mesurer une feuille de gélatine glycérinee, enlevée d'un moulage en paraffine et représentant la surface apparente d'un hémisphère cérébral. On fait sur le pourtour, au niveau des parties convexes ou concaves, des entailles qui permettent de rendre cette feuille absolument horizontale on la colle avec une solution de gélatine sur une feuille d'étain, ayant une épaisseur déterminée, et sur laquelle nous reviendrons tout à l'heure on découpe celle feuille en suivant exacte-ment les contours de la lame de gélatine on enlève cette dernière, et il reste un morceau d'étain que l'on pèse on divise son poids par celui d'un carré d'étain de la même feuille ayant 10 centimètres de côté, et représentant en surface 100 centimètres autant de fois le poids de la feuille d'étain découpée contiendra le poids de ces 10 centimètres, autant de fois il y aura 100 centimètres carrés. Cette seconde partie du procédé comprend donc les opérations sui-vantes coller le moulage en gélatine glycérinée sur une feuille d'étain - découper ce moulage - enlever la feuille de gélatine - peser le mor-ceau d'étain découpé - diviser le poids obtenu par le poids de 10 cen-timètres carrés de cette même feuille, et multiplier par 100. On obtient ainsi la surface cherchée. Cette méthode des pesées est, dans l'immense majorité des cas, d'une application rapide et facile. Donne-t-elle des résultats suffisamment exacts? C'est là un point fort important à examiner. On fera remarquer d'abord que, pour arriver à une exactitude rigoureuse, absolue, il faudrait avoir des feuilles d'étain d'une homogénéité parfaite, c'est-à-dire présentant le même poids f-ur tous les points de leur surface et dans toute leur étendue, conditions qui doivent être difficiles à réaliser dans la pratique. | -8 -On recouvre ensuite le moulage d'une couche de gélatine glycérinée. Cette couche doit être suffisamment épaisse, il y a là un point de pratique qu'il est difficile de préciser et qui s'acquiert par l'habitude. La couche gélatino-glycérinée une fois enlevée, reste à en mesurer la surface. C'est là le second point du problème à résoudre. La première idée qui se présente à l'esprit est de découper ce moulage de gélatine en fragments, et de les appliquer sur une feuille de papier quadrillé divisé en centimètres carrés on compte le nombre de centi-mètres recouverts, et l'on a la surface. Ce procédé, très simple en appa-rence, est en réalité d'une application difficile, les surfaces à mesurer étant rarement linéaires, plus rarement encore géométriques elles sont le plus souvent irrégulières, il faut alors les découper par bandelettes plus ou moins longues et plus ou moins larges, qu'on doit ensuite coller avec beaucoup de soins et de patience, de manière à couvrir régulièrement le papier quadrillé. Cette opération, toujours longue et difficile, devient impraticable avec une surface aussi compliquée que celle du cerveau déplissé. Nous avons donc cherché un moyen plus rapide, et voici ce que nous proposons Supposons que nous ayons à mesurer une feuille de gélatine glycérinee, enlevée d'un moulage en paraffine et représentant la surface apparente d'un hémisphère cérébral. On fait sur le pourtour, au niveau des parties convexes ou concaves, des entailles qui permettent de rendre cette feuille absolument horizontale on la colle avec une solution de gélatine sur une feuille d'étain, ayant une épaisseur déterminée, et sur laquelle nous reviendrons tout à l'heure on découpe cette feuille en suivant exacte-ment les contours de la lame de gélatine on enlève cette dernière, et il reste un morceau d'étain que l'on pèse on divise son poids par celui d'un carré d'étain de la même feuille ayant 10 centimètres de côté, et représentant en surface 100 centimètres autant de fois le poids de la feuille d'étain découpée contiendra le poids de ces 10 centimètres, autant de fois il y aura 100 centimètres carrés. Cette seconde partie du procédé comprend donc les opérations sui-vantes coller le moulage en gélatine glycérinée sur une feuille d'étain -@découper ce moulage -@enlever la feuille de gélatine -@peser le mor-ceau d'étain découpé -@diviser le poids obtenu par le poids de 10 cen-timètres carrés de cette même feuille, et multiplier par 100. On obtient ainsi la surface cherchée. Cette méthode des pesées est, dans l'immense majorité des cas, d'une application rapide et facile. Donne-t-elle des résultats suffisamment exacts? C'est là un point fort important à examiner. On fera remarquer d'abord que, pour arriver à une exactitude rigoureuse, absolue, il faudrait avoir des feuilles d'étain d'une homogénéité parfaite, c'est-à-dire présentant le même poids @sur tous les points de leur surface et dans toute leur étendue, conditions qui doivent être difficiles à réaliser dans la pratique. | Cette seconde partie du procédé comprend donc les opérations sui-vantes coller le moulage en gélatine glycérinée sur une feuille d'étain - découper ce moulage - enlever la feuille de gélatine - peser le mor-ceau d'étain découpé - diviser le poids obtenu par le poids de 10 cen-timètres carrés de cette même feuille, et multiplier par 100. | Cette seconde partie du procédé comprend donc les opérations sui-vantes coller le moulage en gélatine glycérinée sur une feuille d'étain -découper ce moulage -enlever la feuille de gélatine -peser le mor-ceau d'étain découpé -diviser le poids obtenu par le poids de 10 cen-timètres carrés de cette même feuille, et multiplier par 100.@@@@ | Cette seconde partie du procédé comprend donc les opérations sui-vantes coller le moulage en gélatine glycérinée sur une feuille d'étain - découper ce moulage - enlever la feuille de gélatine - peser le mor-ceau d'étain découpé - diviser le poids obtenu par le poids de 10 cen-timètres carrés de cette même feuille, et multiplier par 100. | Cette seconde partie du procédé comprend donc les opérations sui-vantes coller le moulage en gélatine glycérinée sur une feuille d'étain -découper ce moulage -enlever la feuille de gélatine -peser le mor-ceau d'étain découpé -diviser le poids obtenu par le poids de 10 cen-timètres carrés de cette même feuille, et multiplier par 100. | 4 | 0.011976 | 0.074074 | Cette se oade partie du pro eué cl pee d duan les opérations sui-vantes onler le moulage en gélatine glycérinée sur une feuille d'étain , découper -lqmoulage - enlever la -t i leede gélatine - peser le mor-ceau d'étain découpé i diviser le poids obtenu par le poids de 10 cen-timètres carrés pàreetnrmême feuille, et multiplier par 100. | 0.091716 | 0.214286 |
476.txt | 1,871 | UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési- | UNITÉ DE L'ESPÈCE BUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. a Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique el leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astroncmique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mabométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. a La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési- | UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. 7 retrouvons donc non-seulement chez les Arabes, mais encore chez les Cophtes, restes des anciens Egyptiens, chez les Perses anciens et modernes, chez les Indiens, et enfin chez les Chinois. Ce sont des traces précieuses de communauté qu'on n'a pas encore aperçues, parce qu'on néglige trop, parmi nous, l'étude de la littérature orientale. C'est en comparant ce que tous ces différents peuples ont écrit, qu'on peut parvenir à connaître leurs anciennes liaisons. Comme il s'agit ici d'astronomie, je n'ai point négligé ce que j'ai trouvé dans les livres chinois sur le ciel astronomique ou sur les étoiles connues à la Chine. J'ai rapporté les notions que les Arabes en avaient de celles des Chinois j'y ai joint en même temps celle des autres peuples asiatiques, autant qu'il m'a été possible, et c'est ce qui m'a convaincu que tous ces peuples avaient à peu près un même système bien différent de celui des Grecs. Cet examen exige des détails un peu étendus, et très-secs, mais j'espère que ce que nous en apprendrons des usages des anciens peuples de l'Asie, me servira d'excuse. @@Les mansions ou domiciles de la lune sont rapportés par tous les astronomes arabes. Aferghari indique et leurs noms et la place qu'elles oc-cupent dans nos signes du zodiaque. Il cite encore d'autres auteurs. Les Cophtes ont encore ces mêmes constellations on peut soupçonner qu'ils les tiennent de leurs ancêtres on les retrouve en Perse dans les anciens livres tels que le Bundehesch probablement les Perses les tenaient des Babyloniens enfin elles existent dans l'Inde et surtout en Chine. Les Chinois les indiquent dans tous leurs livres astronomiques, dans leurs almanachs actuels. J'ai comparé ceux-ci avec ceux des Arabes, leurs noms, leurs figures et tout leur ciel astronomique d'après l'ouvrage de Matuon-lin, et d'après un autre état du ciel imprimé dans ces derniers temps sous le titre de Tien ven-poce-tien-Ko, et j'ai aperçu partout les mêmes rapports. On me répondra sans doute que, depuis l'établissement du mahométisme, les Arabes, qui ont beaucoup fréquenté la Chine, y ont porté la connais-sance des vingt-huit constellations je l'avais cru d'abord, mais les ayant trouvées dans des livres plus anciens que le mahométisme, comme on le verra dans la suite, je suis autorisé à les regarder comme un monument de la plus ancienne astronomie asiatique . Plus loin il montre trois de ces constellations nommées dans le Chou-king. Ici notre auteur donne la nomenclature comparée de ces constella-tions chez les Arabes, les Perses, les Indiens et les Chinois. Nous y renvoyons le lecteur curieux. Une des premières remarques de de Guignes, c'est que ces constellations prennent leur point de départ au bélier. Le P. Kircher , dit-il, d'après un dictionnaire cophte et arabe trouvé en Egypte, indique les mansions de la lune suivant les Cophtes, avec l'ex-plication arabe on voit par là leur accord avec celles des Arabes et leurs positions dans nos signes. Quoique les Cophtes commencent leur année au mois de septembre, l'auteur cophte ou arabe fait commencer cette liste par la mansion qui est au bélier. Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. La comparaison que nous faisons nous fait connaître l'ancienne astronomie nous pouvons dire ancienne, car plusieurs des étoiles dési- | Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.@@ | Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. | Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux. | Ainsi elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs orientaux.x. | 2 | 0.029851 | 0.181818 | Ai si elles sont dans l'ordre indiqué chez les auteurs lrientau'. | 0.046154 | 0.2 |
479.txt | 1,871 | 42 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. habitation le monde, qui, selon ces historiens, eut quatre âges. Le premier commença à la création et fut nommé soleil des eaux, dans un sens allégo-rique, parce qu'il se termina par un déluge universel qui fit périr tous les hommes et les créatures. Au troisième âge apparaissent des géants . C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation toltèque. D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol-tèques, se trouvait vers un orient lointain, au-delà des terres et des mers immenses. C'est là qu'ils s'étaient multipliés d'une manière considérable, et qu'ils vivaient sans civilisation. Alors ils n'avaient pas encore pris l'habi-tude de s'éloigner des lieux qui les avaient vus naître ils ne payaient pas de tributs, et tous parlaient la même langue. Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. , Parmi les familles et les tribus qui supportaient le plus impatiemment ce repos et cette immobilité, celles de Tanub et d'Hocab se décidèrent les premières à s'éloigner de la patrie. Les Nahoas s'embarquèrent dans sept barques ou navires que Sahagun nomme chicomostoc ou les sept grottes. Faisons remarquer en passant que le nombre sept a été de tous les temps un nombre sacré parmi les peuples américains d'un pôle à l'autre. C'est à Panuco, près de Tampièo, que ces étrangers débarquèrent. Ils s'établirent à Paxil, du consentement des Votanides, et leur Etat prit le nom de Huebue llopallan. Ils étaient venus du côté où le soleil se lève. Il suffit, pour que le récit qui précède fasse une grande impression, qu'on soit assuré qu'il ait eu cours en Amérique avant l'arrivée de Christo-phe Colomb. Or, ce dernier point est hors de litige. D'ailleurs les Quichès viennent confirmer cette relation. Et leurs traditions , dit M. Domenech, p. 24, sont plus explicites encore. Ils s'approprient cette première émigra-tion et s'efforcent de rattacher leur berceau à celui des Toltèques auxquels ils avaient emprunté leur civilisation et leurs lois. Guatimala fut le terme de leurs émigrations, et Las Casas raconte à ce sujet que l'on conservait dans cette partie du Yucatan le souvenir de vingt chefs illustres venant d'Orient, débarqués en cet endroit un grand nombre de siècles auparavant. Ils étaient habillés de longs et amples vêtements, ils portaient de grandes barbes . Puis cette histoire raconte les guerres à l'extérieur avec les Vota-nides et les autres. Mais les documents historiques conservés par les Scandinaves, ne lais-sent subsister aucun doute. Domenech, p. 37. Les inscriptions islandaises et celtibériques trouvées dans les Etats du nord et de l'est de l'Union améri-caine, sur des rochers, des pierres et dans des tombeaux, sont venues con-firmer les assertions des archéologues et des écrivains danois. D'autres don-nées portent à croire que, dans le moyen âge, des Biscayens et même des Vénitiens avaient connu l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces hardis navigateurs sont revenus après leurs échanges commerciaux, mais quel-ques-uns d'entre eux ont dû rester. Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pablacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | 42 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. habitation le monde, qui, selon ces historiens, eut quatre âges. Le premier commença à la création et fut nommé soleil des eaux, dans un sens allégo-rique, parce qu'il se termina par un déluge universel qui fit périr tous les hommes et les créatures. Au troisième âge apparaissent des géants . C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation toltèque. D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol-tèques, se trouvait vers un orient lointain, au-delà des terres et des mers immenses. C'est là qu'ils s'étaient multipliés d'une manière considérable, et qu'ils vivaient sans civilisation. Alors ils n'avaient pas encore pris l'habi-tude de s'éloigner des lieux qui les avaient vus naître ils ne payaient pas de tributs, et tous parlaient la même langue. Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. , Parmi les familles et les tribus qui supportaient le plus impatiemment ce repos et cette immobilité, celles de Tanub et d'Hocab se décidèrent les premières à s'éloigner de la patrie. Les Nahoas s'embarquèrent dans sept barques ou navires que Sahagun nomme chicomostoc ou les sept grottes. Faisons remarquer en passant que le nombre sept a été de tous les temps un nombre sacré parmi les peuples américains d'un pôle à l'autre. C'est à Panuco, près de Tampièo, que ces étrangers débarquèrent. Ils s'établirent à Paxil, du consentement des Votanides, et leur Etat prit le nom de Huebue llopallan. Ils étaient venus du côté où le soleil se lève. Il suffit, pour que le récit qui précède fasse une grande impression, qu'on soit assuré qu'il ait eu cours en Amérique avant l'arrivée de Christo-phe Colomb. Or, ce dernier point est hors de litige. @D'ailleurs les Quichès viennent confirmer cette relation. Et leurs traditions , dit M. Domenech, p. 24, sont plus explicites encore. Ils s'approprient cette première émigra-tion et s'efforcent de rattacher leur berceau à celui des Toltèques auxquels ils avaient emprunté leur civilisation et leurs lois. Guatimala fut le terme de leurs émigrations, et Las Casas raconte à ce sujet que l'on conservait dans cette partie du Yucatan le souvenir de vingt chefs illustres venant d'Orient, débarqués en cet endroit un grand nombre de siècles auparavant. Ils étaient habillés de longs et amples vêtements, ils portaient de grandes barbes . Puis cette histoire raconte les guerres à l'extérieur avec les Vota-nides et les autres. Mais les documents historiques conservés par les Scandinaves, ne lais-sent subsister aucun doute. Domenech, p. 37. Les inscriptions islandaises et celtibériques trouvées dans les Etats du nord et de l'est de l'Union améri-caine, sur des rochers, des pierres et dans des tombeaux, sont venues con-firmer les assertions des archéologues et des écrivains danois. D'autres don-nées portent à croire que, dans le moyen âge, des Biscayens et même des Vénitiens avaient connu l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces hardis navigateurs sont revenus après leurs échanges commerciaux, mais quel-ques-uns d'entre eux ont dû rester. Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pablacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | 42 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. habitation le monde, qui, selon ces historiens, eut quatre âges. Le premier commença à la création et fut nommé soleil des eaux, dans un sens allégo-rique, parce qu'il se termina par un déluge universel qui fit périr tous les hommes et les créatures. Au troisième âge apparaissent des géants . C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus-Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation tol èque. D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol- èques, se trouvait vers un orient lointain, au delà des terres et des mers immenses. C'est là qu'ils s'étaient multipliés d'une manière considérable, et qu'ils vivaient sans civilisation. Alors ils n'avaient pas encore pris l'habi-tude de s'éloigner des lieux qui les avaient vus naître ils ne payaient pas de tributs, et tous parlaient la même langue. Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. @@Parmi les familles et les tribus qui supportaient le plus impatiemment ce repos et cette immobilité, celles de Tanub et d'Hocab se décidèrent les premières à s'éloigner de la patrie. Les Nahoas s'embarquèrent dans sept barques ou navires que Sahagun nomme chicomostoc ou les sept grottes. Faisons remarquer en passant que le nombre sept a été de tous les temps un nombre sacré parmi les peuples américains d'un pôle à l'autre. C'est à Panuco, près de Tampico, que ces étrangers débarquèrent. Ils s'établirent à Paxil, du consentement des Votanides, et leur Etat prit le nom de Huehue @@opallan. Ils étaient venus du côté où le soleil se lève. Il suffit, pour que le récit qui précède fasse une grande impression, qu'on soit assuré qu'il ait eu cours en Amérique avant l'arrivée de Christo-phe Colomb. Or, ce dernier point est hors de litige. -D'ailleurs les Quichès viennent confirmer cette relation. Et leurs traditions , dit M. Domenech, p. 24, sont plus explicites encore. Ils s'approprient cette première émigra-tion et s'efforcent de rattacher leur berceau à celui des Toltèques auxquels ils avaient emprunté leur civilisation et leurs lois. Guatimala fut le terme de leurs émigrations, et Las Casas raconte à ce sujet que l'on conservait dans cette partie du Yucatan le souvenir de vingt chefs illustres venant d'Orient, débarqués en cet endroit un grand nombre de siècles auparavant. Ils étaient habillés de longs et amples vêtements, ils portaient de grandes barbes . Puis cette histoire raconte les guerres à l'extérieur avec les Vota-nides et les autres. Mais les documents historiques conservés par les Scandinaves, ne lais-sent subsister aucun doute. Domenech, p. 37. Les inscriptions islandaises et celtibériques trouvées dans les Etats du nord et de l'est de l'Union améri-caine, sur des rochers, des pierres et dans des tombeaux, sont venues con-firmer les assertions des archéologues et des écrivains danois. D'autres don-nées portent à croire que, dans le moyen âge, des Biscayens et même des Vénitiens avaient connu l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces hardis navigateurs sont revenus après leurs échanges commerciaux, mais quel-ques-uns d'entre eux ont dû rester. Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pahlacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pablacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pahlacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pablacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pahlacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | 1 | 0.009259 | 0.047619 | Nous avons unrpassage important de Dicuil, ibatdde Pablacht en Irlande, en 825, vrrv ite manuscrit commenté | 0.12037 | 0.222222 |
412.txt | 1,876 | -1-2 -chées deux personnes atteintes de pleurésies, l'une a fri-gore, l'autre survenue dans le cours d'un rhumatisme. En interrogeant la première, nous apprenons qu'à la suite d'un refroidissement, elle a été prise d'un violent frisson, puis d'un point de côté fixe, accompagné d'une toux très-pénible. On constate de l'oppression et une grande difficulté à respirer l'épanchement, qui est pro-gressivement devenu considérable, reste stationnaire de-puis quelques jours. On peut même craindre une termi-naison funeste, ou le passage à l'état chronique. L'autre malade souffrait d'un rhumatisme articulaire aigu lorsqu'un jour le médecin, mis sur la voie par un certain degré de dyspnée, s'aperçut en l'auscultant qu'un épanchement venait de se former dans la plèvre. Il n'y a pas eu de prodromes, ni de frisson somme toute, les sym-ptômes généraux sont assez bénins et, trois ou quatre jours après le début, les signes observés la veille encore ont complètement disparu sans laisser de trace. Quelle pensée ces faits peuvent-ils suggérer au clini-cien? Dira-t-on que les deux pleurésies sont identiques qu'un simple hasard a voulu que chez le second malade, l'affection de la plèvre coïncidât avec un rhumatisme articulaire? Non il est cent fois plus rationnel d'admettre que si dans l'un de ces cas l'inflammation pleurale était tout ordinaire, dans l'autre elle procédait de la diathèse rhumatique, et empruntait à cette origine un ensemble de caractères spéciaux. C'est la pleurésie rhumatismale. En donnant ces exemples supposés, j'ai fait plus qu'une simple hypothèse car de pareilles observations se ren-contrent souvent dans les services hospitaliers. J'en rapr porterai quelques-unes à la fin de ce travail mais il est à propos de rechercher dès maintenant la fréquence rela-tive de la pleurésie'rhumatismale. | -1-2 -chées deux personnes atteintes de pleurésies, l'une a fri-gore, l'autre survenue dans le cours d'un rhumatisme. En interrogeant la première, nous apprenons qu'à la suite d'un refroidissement, elle a été prise d'un violent frisson, puis d'un point de côté fixe, accompagné d'une toux très-pénible. On constate de l'oppression et une grande difficulté à respirer l'épanchement, qui est pro-gressivement devenu considérable, reste stationnaire de-puis quelques jours. On peut même craindre une termi-naison funeste, ou le passage à l'état chronique. L'autre malade souffrait d'un rhumatisme articulaire aigu lorsqu'un jour le médecin, mis sur la voie par un certain degré de dyspnée, s'aperçut en l'auscultant qu'un épanchement venait de se former dans la plèvre. Il n'y a pas eu de prodromes, ni de frisson somme toute, les sym-ptômes généraux sont assez bénins et, trois ou quatre jours après le début, les signes observés la veille encore ont complètement disparu sans laisser de trace. Quelle pensée ces faits peuvent-ils suggérer au clini-cien? Dira-t-on que les deux pleurésies sont identiques qu'un simple hasard a voulu que chez le second malade, l'affection de la plèvre coïncidât avec un rhumatisme articulaire? Non il est cent fois plus rationnel d'admettre que si dans l'un de ces cas l'inflammation pleurale était tout ordinaire, dans l'autre elle procédait de la diathèse rhumatique, et empruntait à cette origine un ensemble de caractères spéciaux. C'est la pleurésie rhumatismale. En donnant ces exemples supposés, j'ai fait plus qu'une simple hypothèse car de pareilles observations se ren-contrent souvent dans les services hospitaliers. J'en rapr porterai quelques-unes à la fin de ce travail mais il est à propos de rechercher dès maintenant la fréquence rela-tive de la pleurésie'rhumatismale. | -1@2 -chées deux personnes atteintes de pleurésies, l'une a fri-gore, l'autre survenue dans le cours d'un rhumatisme. En interrogeant la première, nous apprenons qu'à la suite d'un refroidissement, elle a été prise d'un violent frisson, puis d'un point de côté fixe, accompagné d'une toux très-pénible. On constate de l'oppression et une grande difficulté à respirer l'épanchement, qui est pro-gressivement devenu considérable, reste stationnaire de-puis quelques jours. On peut même craindre une termi-naison funeste, ou le passage à l'état chronique. L'autre malade souffrait d'un rhumatisme articulaire aigu lorsqu'un jour le médecin, mis sur la voie par un certain degré de dyspnée, s'aperçut en l'auscultant qu'un épanchement venait de se former dans la plèvre. Il n'y a pas eu de prodromes, ni de frisson somme toute, les sym-ptômes généraux sont assez bénins et, trois ou quatre jours après le début, les signes observés la veille encore ont complètement disparu sans laisser de trace. Quelle pensée ces faits peuvent-ils suggérer au clini-cien? Dira-t-on que les deux pleurésies sont identiques qu'un simple hasard a voulu que chez le second malade, l'affection de la plèvre coïncidât avec un rhumatisme articulaire? Non il est cent fois plus rationnel d'admettre que si dans l'un de ces cas l'inflammation pleurale était tout ordinaire, dans l'autre elle procédait de la diathèse rhumatique, et empruntait à cette origine un ensemble de caractères spéciaux. C'est la pleurésie rhumatismale. En donnant ces exemples supposés, j'ai fait plus qu'une simple hypothèse car de pareilles observations se ren-contrent souvent dans les services hospitaliers. J'en rap@-porterai quelques-unes à la fin de ce travail mais il est à propos de rechercher dès maintenant la fréquence rela-tive de la pleurésie rhumatismale. | -1-2 -chées deux personnes atteintes de pleurésies, l'une a fri-gore, l'autre survenue dans le cours d'un rhumatisme. | -12 -chées deux personnes atteintes de pleurésies, l'une a fri-gore, l'autre survenue dans le cours d'un rhumatisme.@ | -1-2 -chées deux personnes atteintes de pleurésies, l'une a fri-gore, l'autre survenue dans le cours d'un rhumatisme. | -12 -chées deux personnes atteintes de pleurésies, l'une a fri-gore, l'autre survenue dans le cours d'un rhumatisme. | 1 | 0.008621 | 0.05 | -1-2 -chées deux personnes atteintes uepleurésies, l'une tbfroaggre, 'a tu isurvenue dans le cours d'un rhumatisme. | 0.111111 | 0.235294 |
508.txt | 1,874 | S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES à qu'à ce jour ne sont pas assez nombreux pour qu'on puisse faire à cette question une réponse définitive. Cependant si l'on compare les relevés faits par Wood avec les détails que nous possédons soit sur les muscles d'une boschimane H. Flower et James Murrie, Journal of Anat. and Phys., lst séries, no 2 , soit sur les nègres Chudzinski, loco cilato , on peut remarquer le fait suivant Les anomalies du premier groupe que j'ai établies sont tout aussi fréquentes chez le blanc mais celles du second groupe, -relatives à une simple tendance réversive des muscles normaux, paraissent être plus abondantes dans la race nègre. Il y a là un intéressant sujet d'étude poursuivi avec une rare intelligence par l'anatomiste que je viens de citer. III. Outre ces anomalies musculaires réversives, c'est-à-dire que nous pou-vons rapprocher de types inférieurs, il en est beaucoup d'autres qui sont restées pour nous sans analogues dans l'échelle animale. Telles sont par exemple la plupart des variétés si nombreuses des muscles du larynx, etc. la subdivision désordonnée en plusieurs fais-ceaux de certains autres Voy. fig. 2, pl. VIII , etc. Ces faits méritent à coup sûr d'être signalés avec soin et bien qu'on puisse en diminuer la valeur en arguant de l'insuffisance de nos con-naissances en anatomie comparée, il ne faut pas la perdre de vue. Peut-être un jour serons-nous capables d'élucider ce point obscur. Actuelle-ment nous ne pouvons le tenter, et nous nous occuperons seulement ici des anomalies dites par retour. Le nombre de celles-ci est assez considérable, leur fréquence est assez notable, leur type assez persistant, pour qu'on soit porté à attribuer leur production à une influence directrice, à une force organique dis-tincte. Quel est ce facteur commun? On ne peut invoquer ici l'arrêt de développement, les muscles ne pas-sant pas chez l'embryon par des états intermédiaires semblables à ceux qui constituent leurs anomalies. Cette théorie ne s'applique- qu'aux faits d'absence congénitale de certains muscles, circonstance fréquente pour certains d'entre eux petits palmaires, pyramidaux , mais très-rare pour la plupart de ces organes. Cherchera-t-on la solution du problème dans une sorte d'adaptation anatomique sollicitée par des fonctions physiologiques exceptionnelle-ment complexes, adaptation fixée ensuite par l'hérédité? Je ne m'arrêterai pas à combattre une hypothèse aussi peu vraisem-blable, car il faudrait d'abord montrer l'utilité de ces anomalies et | S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES à qu'à ce jour ne sont pas assez nombreux pour qu'on puisse faire à cette question une réponse définitive. Cependant si l'on compare les relevés faits par Wood avec les détails que nous possédons soit sur les muscles d'une boschimane H. Flower et James Murrie, Journal of Anat. and Phys., lst séries, no 2 , soit sur les nègres Chudzinski, loco cilato , on peut remarquer le fait suivant Les anomalies du premier groupe que j'ai établies sont tout aussi fréquentes chez le@ blanc mais celles du second groupe, -relatives à une simple tendance réversive des muscles normaux, paraissent être plus abondantes dans la race nègre. Il y a là un intéressant sujet d'étude poursuivi avec une rare intelligence par l'anatomiste que je viens de citer. III. Outre ces anomalies musculaires réversives, c'est-à-dire que nous pou-vons rapprocher de types inférieurs, il en est beaucoup d'autres qui sont restées pour nous sans analogues dans l'échelle animale. Telles sont par exemple la plupart des variétés si nombreuses des muscles du larynx, etc. la subdivision désordonnée en plusieurs fais-ceaux de certains autres Voy. fig. 2, pl. VIII , etc. Ces faits méritent à coup sûr d'être signalés avec soin@ et bien qu'on puisse en diminuer la valeur en arguant de l'insuffisance de nos con-naissances en anatomie comparée, il ne faut pas la perdre de vue. Peut-être un jour serons-nous capables d'élucider ce point obscur. Actuelle-ment nous ne pouvons le tenter, et nous nous occuperons seulement ici des anomalies dites par retour. Le nombre de celles-ci est assez considérable, leur fréquence est assez notable, leur type assez persistant, pour qu'on soit porté à attribuer leur production à une influence directrice, à une force organique dis-tincte. Quel est ce facteur commun@? On ne peut invoquer ici l'arrêt de développement, les muscles ne pas-sant pas chez l'embryon par des états intermédiaires semblables à ceux qui constituent leurs anomalies. Cette théorie ne s'applique- qu'aux faits d'absence congénitale de certains muscles, circonstance fréquente pour certains d'entre eux petits palmaires, pyramidaux , mais très-rare pour la plupart de ces organes. Cherchera-t-on la solution du problème dans une sorte d'adaptation anatomique sollicitée par des fonctions physiologiques exceptionnelle-ment complexes, adaptation fixée ensuite par l'hérédité? Je ne m'arrêterai pas à combattre une hypothèse aussi peu vraisem-blable, car il faudrait d'abord montrer l'utilité de ces anomalies et | S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 5 qu'à ce jour ne sont pas assez nombreux pour qu'on puisse faire à cette question une réponse définitive. Cependant si l'on compare les relevés faits par Wood avec les détails que nous possédons soit sur les muscles d'une boschimane H. Flower et James Murrie, Journal of Anat. and Phys., 1st series, n° 2 , soit sur les nègres Chudzinski, loco citato , on peut remarquer le fait suivant Les anomalies du premier groupe que j'ai établies sont tout aussi fréquentes chez les blanc mais celles du second groupe, @relatives à une simple tendance réversive des muscles normaux, paraissent être plus abondantes dans la race nègre. Il y a là un intéressant sujet d'étude poursuivi avec une rare intelligence par l'anatomiste que je viens de citer. III. Outre ces anomalies musculaires réversives, c'est-à-dire que nous pou-vons rapprocher de types inférieurs, il en est beaucoup d'autres qui sont restées pour nous sans analogues dans l'échelle animale. Telles sont par exemple la plupart des variétés si nombreuses des muscles du larynx, etc. la subdivision désordonnée en plusieurs fais-ceaux de certains autres Voy. fig. 2, pl. VIII , etc. Ces faits méritent à coup sûr d'être signalés avec soins et bien qu'on puisse en diminuer la valeur en arguant de l'insuffisance de nos con-naissances en anatomie comparée, il ne faut pas la perdre de vue. Peut-être un jour serons-nous capables d'élucider ce point obscur. Actuelle-ment nous ne pouvons le tenter, et nous nous occuperons seulement ici des anomalies dites par retour. Le nombre de celles-ci est assez considérable, leur fréquence est assez notable, leur type assez persistant, pour qu'on soit porté à attribuer leur production à une influence directrice, à une force organique dis-tincte. Quel est ce facteur commun ? On ne peut invoquer ici l'arrêt de développement, les muscles ne pas-sant pas chez l'embryon par des états intermédiaires semblables à ceux qui constituent leurs anomalies. Cette théorie ne s'applique@ qu'aux faits d'absence congénitale de certains muscles, circonstance fréquente pour certains d'entre eux petits palmaires, pyramidaux , mais très-rare pour la plupart de ces organes. Cherchera-t-on la solution du problème dans une sorte d'adaptation anatomique sollicitée par des fonctions physiologiques exceptionnelle-ment complexes, adaptation fixée ensuite par l'hérédité? Je ne m'arrêterai pas à combattre une hypothèse aussi peu vraisem-blable, car il faudrait d'abord montrer l'utilité de ces anomalies et | Peut-être un jour serons-nous capables d'élucider ce point obscur. | Peut-être un jour serons-nous capables d'élucider ce point obscur. | Peut-être un jour serons-nous capables d'élucider ce point obscur. | Peut-être un jour serons-nous capables d'élucider ce point obscur. | 0 | 0 | 0 | Peut-être un uofr uyrdn anoue capables d'élucider ce point obscur. | 0.121212 | 0.222222 |
904.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Enfin, le temps des délais expira, et il devint possible de fixer d'une manière définitive le moment de la cérémonie. Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès,son arrivée. Voir sa bru et la conduire à l'autel se-raient tout un pour lui. Les bans avaient été publiés, le maire et le curé de la paroisse étaient prévenus aucun détail, au-cun soin n'avaient été négligés. Ludovic ne s'occupait plus d'autre chose. Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, - c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se -laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur. La veille du jour fixé, il ne quitta pas Marguerite un seul instant et entra presque de plein pied dans la vie de ménage. 1 Il voulut qu'elle déjeunât et dînât avec lui, qu'elle l'assistât dans les dernières emplettes et les derniers préparatifs, qu'elle en agit, en un mot, comme s'ils étaient mari et femme. La jeune fille semblait heureuse de ces soins elle s'y prêta avec une bonne grâce évidente puis le soir, quand les con-venances les obligèrent à se séparer, ce fut elle qui mit -quelque instance à prolonger la veillée. Enfin le moment des adieux arriva. - A demain 1 eut Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser. -- A demain 1 répéta-t-elle. Rentré chez lui, dans la modeste mansarde qu'il avait voulu occuper jusqu'au dernier moment, Ludovic se jeta sur son lit et essaya de goûter quelque repos. Mais les souve-nirs de la journée -et les espérances du lendemain l'agitèrent à un point qu'il ne put fermer l'oeil. Il se leva la nuit était déjà avancée. Il ouvrit sa fenêtre et se remit à la place d'où il poursuivait autrefois ses contemplations solitaires et sui-vait Marguerite dans le cours de ses travaux. C'était un charme pour lui que de remonter le cours des temps et de reprendre ses amours à leur berceau. Qui lui eût dit'alors que cette passion, née d'un regard furtif, le conduirait aussi loin, et que sa destinée allait dépendre des hasards d'un voi-sinage ? En agissant ainsi, Ludovic cherchait seulement une diver-sion à son insomnie il y trouva lè sujet d'une inquiétude et | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Enfin, le temps des délais expira, et il devint possible de fixer d'une manière définitive le moment de la cérémonie. Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès,son arrivée. Voir sa bru et la conduire à l'autel se-raient tout un pour lui. Les bans avaient été publiés, le maire et le curé de la paroisse étaient prévenus aucun détail, au-cun soin n'avaient été négligés. Ludovic ne s'occupait plus d'autre chose. Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, - c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se -laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur. La veille du jour fixé, il ne quitta pas Marguerite un seul instant et entra presque de plein pied dans la vie de ménage. 1 Il voulut qu'elle déjeunât et dînât avec lui, qu'elle l'assistât dans les dernières emplettes et les derniers préparatifs, qu'elle en agit, en un mot, comme s'ils étaient mari et femme. La jeune fille semblait heureuse de ces soins elle s'y prêta avec une bonne grâce évidente puis le soir, quand les con-venances les obligèrent à se séparer, ce fut elle qui mit -quelque instance à prolonger la veillée. Enfin le moment des adieux arriva. - A demain 1 eut Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser. -- A demain 1 répéta-t-elle. Rentré chez lui, dans la modeste mansarde qu'il avait voulu occuper jusqu'au dernier moment, Ludovic se jeta sur son lit et essaya de goûter quelque repos. Mais les souve-nirs de la journée -et les espérances du lendemain l'agitèrent à un point qu'il ne put fermer l'oeil. Il se leva la nuit était déjà avancée. Il ouvrit sa fenêtre et se remit à la place d'où il poursuivait autrefois ses contemplations solitaires et sui-vait Marguerite dans le cours de ses travaux. C'était un charme pour lui que de remonter le cours des temps et de reprendre ses amours à leur berceau. Qui lui eût dit'alors que cette passion, née d'un regard furtif, le conduirait aussi loin, et que sa destinée allait dépendre des hasards d'un voi-sinage ? En agissant ainsi, Ludovic cherchait seulement une diver-sion à son insomnie il y trouva lè sujet d'une inquiétude et | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Enfin, le temps des délais expira, et il devint possible de fixer d'une manière définitive le moment de la cérémonie. Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès son arrivée. Voir sa bru et la conduire à l'autel se-raient tout un pour lui. Les bans avaient été publiés, le maire et le curé de la paroisse étaient prévenus aucun détail, au-cun soin n'avaient été négligés. Ludovic ne s'occupait plus d'autre chose. Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, @@c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se @laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur. La veille du jour fixé, il ne quitta pas Marguerite un seul instant et entra presque de plein pied dans la vie de ménage.@@ Il voulut qu'elle déjeunât et dînât avec lui, qu'elle l'assistât dans les dernières emplettes et les derniers préparatifs, qu'elle en agît, en un mot, comme s'ils étaient mari et femme. La jeune fille semblait heureuse de ces soins elle s'y prêta avec une bonne grâce évidente puis le soir, quand les con-venances les obligèrent à se séparer, ce fut elle qui mit @quelque instance à prolonger la veillée. Enfin le moment des adieux arriva. -@A demain ! dit Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser. @-@A demain ! répéta-t-elle. Rentré chez lui, dans la modeste mansarde qu'il avait voulu occuper jusqu'au dernier moment, Ludovic se jeta sur son lit et essaya de goûter quelque repos. Mais les souve-nirs de la journée @et les espérances du lendemain l'agitèrent à un point qu'il ne put fermer l'oeil. Il se leva la nuit était déjà avancée. Il ouvrit sa fenêtre et se remit à la place d'où il poursuivait autrefois ses contemplations solitaires et sui-vait Marguerite dans le cours de ses travaux. C'était un charme pour lui que de remonter le cours des temps et de reprendre ses amours à leur berceau. Qui lui eût dit alors que cette passion, née d'un regard furtif, le conduirait aussi loin, et que sa destinée allait dépendre des hasards d'un voi-sinage ? En agissant ainsi, Ludovic cherchait seulement une diver-sion à son insomnie il y trouva le sujet d'une inquiétude et | - A demain 1 eut Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser. | -A demain ! dit Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser.@ | - A demain 1 eut Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser. | -A demain ! dit Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser. | 4 | 0.058824 | 0.307692 | - A demain 1 euo Ludovic en accompagnant ces mi!ipd'un chaste ai,ep. | 0.115942 | 0.230769 |
1060.txt | 1,862 | AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS. III Perrin une fois admis, il n'y aurait pas de raison de ne pas re-commencer l'opération de rajeunissement tous les cent ans il serait tout aussi légitime et tout aussi logique de rhabiller main-tenant l'illustre épistolaire à la mode de 1861, qu'il l'avait été de l'habiller, pour nos grand'mères et nos bisaïeules, à la mode de 1-734, puis vingt ans plus tard, comme l'a fait çà et là le chevalier, à celle de 1754. Et en ce temps-là on ne faisait pas les choses à moitié. On ne s'en est pas tenu à- adoucir quelques libertés d'expression, fort peu choquantes à part un très-petit nombre pour qui a pratiqué tant soit peu le dix-septième siè-cle à retrancher telle confidence, telle médisance, blessantes pour les survivants ou les héritiers de la société que fréquen-tait et jugeait la marquise on ne s'est pas .borné à enseigner les bienséances à la noble dame on a voulu de plus lui ap-prendre la grammaire, lui interdire les négligences, les répéti-tions, beaucoup de hardiesses et de familiarités de construction, certains mots, certains tours qui avaient vieilli ou dont les grammairiens ne voulaient plus. En outre, on a tantôt supprimé, tantôt resserré, les taxant évidemment de commérages-et d'inu-tiles longueurs, bien des pages charmantes par le laisser-aller et le détail infini, bien des causeries du plus aimable abandon' Nous ne voulons pas faire ici le procès à l'éditeur qui se montra si téméraire à force d'être prudent et scrupuleux. Parmi les motifs qui l'ont fait agir, il en est qui, au temps où il s'acquittait de sa tâche délicate, n'étaient pas sans valeur d'autres étaient au moins spécieux. On nous dit qu'aujourd'hui encore il y a des esprits difficiles, amis des bienséances et de la correction, qui préfèrent les retouches et les arrangements de Perrin au premier jet, à la libre aisance de Mme de Sévigné. 1. On peut voir dans les spécimens comparatifs que nous avons publiés et qui sont réimprimés à la suite de cet Avertissement, jus-qu'où ont été poussées les altérations. H n'eût pas été sans intérêt d'étendre à toute la Correspondance cette comparaison du texte de l'édition nouvelle et des éditions antérieures mais il eût fallu, pour relever toutes les différences, un bien grand nombre de notes criti-ques, qui auraient eu fort peu d'attrait pour la plupart des lecteurs. On a donc dû se borner à signaler les divergences curieuses et dignes de remarque. Il sera facile à tous de pousser plus loin le rapproche-ment, au moyen d'un exemplaire de Perrin ou d'une des éditions qui ont suivi les siennes. | AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS. III Perrin une fois admis, il n'y aurait pas de raison de ne pas re-commencer l'opération de rajeunissement tous les cent ans il serait tout aussi légitime et tout aussi logique de rhabiller main-tenant l'illustre épistolaire à la mode de 1861, qu'il l'avait été de l'habiller, pour nos grand'mères et nos bisaïeules, à la mode de 1-734, puis vingt ans plus tard, comme l'a fait çà et là le chevalier, à celle de 1754. Et en ce temps-là on ne faisait pas les choses à moitié. On ne s'en est pas tenu à- adoucir quelques libertés d'expression, fort peu choquantes à part un très-petit nombre pour qui a pratiqué tant soit peu le dix-septième siè-cle à retrancher telle confidence, telle médisance, blessantes pour les survivants ou les héritiers de la société que fréquen-tait et jugeait la marquise on ne s'est pas .borné à enseigner les bienséances à la noble dame on a voulu de plus lui ap-prendre la grammaire, lui interdire les négligences, les répéti-tions, beaucoup de hardiesses et de familiarités de construction, certains mots, certains tours qui avaient vieilli ou dont les grammairiens ne voulaient plus. En outre, on a tantôt supprimé, tantôt resserré, les taxant évidemment de commérages-et d'inu-tiles longueurs, bien des pages charmantes par le laisser-aller et le détail infini, bien des causeries du plus aimable abandon@' Nous ne voulons pas faire ici le procès à l'éditeur qui se montra si téméraire à force d'être prudent et scrupuleux. Parmi les motifs qui l'ont fait agir, il en est qui, au temps où il s'acquittait de sa tâche délicate, n'étaient pas sans valeur d'autres étaient au moins spécieux. On nous dit qu'aujourd'hui encore il y a des esprits difficiles, amis des bienséances et de la correction, qui préfèrent les retouches et les arrangements de Perrin au premier jet, à la libre aisance de Mme de Sévigné. 1. On peut voir dans les spécimens comparatifs que nous avons publiés et qui sont réimprimés à la suite de cet Avertissement, jus-qu'où ont été poussées les altérations. @H n'eût pas été sans intérêt d'étendre à toute la Correspondance cette comparaison du texte de l'édition nouvelle et des éditions antérieures mais il eût fallu, pour relever toutes les différences, un bien grand nombre de notes criti-ques, qui auraient eu fort peu d'attrait pour la plupart des lecteurs. On a donc dû se borner à signaler les divergences curieuses et dignes de remarque. Il sera facile à tous de pousser plus loin le rapproche-ment, au moyen d'un exemplaire de Perrin ou d'une des éditions qui ont suivi les siennes. | AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS. III Perrin une fois admis, il n'y aurait pas de raison de ne pas re-commencer l'opération de rajeunissement tous les cent ans il serait tout aussi légitime et tout aussi logique de rhabiller main-tenant l'illustre épistolaire à la mode de 1861, qu'il l'avait été de l'habiller, pour nos grand'mères et nos bisaïeules, à la mode de 1@734, puis vingt ans plus tard, comme l'a fait çà et là le chevalier, à celle de 1754. Et en ce temps-là on ne faisait pas les choses à moitié. On ne s'en est pas tenu à@ adoucir quelques libertés d'expression, fort peu choquantes à part un très-petit nombre pour qui a pratiqué tant soit peu le dix-septième siè-cle à retrancher telle confidence, telle médisance, blessantes pour les survivants ou les héritiers de la société que fréquen-tait et jugeait la marquise on ne s'est pas @borné à enseigner les bienséances à la noble dame on a voulu de plus lui ap-prendre la grammaire, lui interdire les négligences, les répéti-tions, beaucoup de hardiesses et de familiarités de construction, certains mots, certains tours qui avaient vieilli ou dont les grammairiens ne voulaient plus. En outre, on a tantôt supprimé, tantôt resserré, les taxant évidemment de commérages et d'inu-tiles longueurs, bien des pages charmantes par le laisser-aller et le détail infini, bien des causeries du plus aimable abandon1. Nous ne voulons pas faire ici le procès à l'éditeur qui se montra si téméraire à force d'être prudent et scrupuleux. Parmi les motifs qui l'ont fait agir, il en est qui, au temps où il s'acquittait de sa tâche délicate, n'étaient pas sans valeur d'autres étaient au moins spécieux. On nous dit qu'aujourd'hui encore il y a des esprits difficiles, amis des bienséances et de la correction, qui préfèrent les retouches et les arrangements de Perrin au premier jet, à la libre aisance de Mme de Sévigné. 1. On peut voir dans les spécimens comparatifs que nous avons publiés et qui sont réimprimés à la suite de cet Avertissement, jus-qu'où ont été poussées les altérations. Il n'eût pas été sans intérêt d'étendre à toute la Correspondance cette comparaison du texte de l'édition nouvelle et des éditions antérieures mais il eût fallu, pour relever toutes les différences, un bien grand nombre de notes criti-ques, qui auraient eu fort peu d'attrait pour la plupart des lecteurs. On a donc dû se borner à signaler les divergences curieuses et dignes de remarque. Il sera facile à tous de pousser plus loin le rapproche-ment, au moyen d'un exemplaire de Perrin ou d'une des éditions qui ont suivi les siennes. | Il sera facile à tous de pousser plus loin le rapproche-ment, au moyen d'un exemplaire de Perrin ou d'une des éditions qui ont suivi les siennes. | Il sera facile à tous de pousser plus loin le rapproche-ment, au moyen d'un exemplaire de Perrin ou d'une des éditions qui ont suivi les siennes. | Il sera facile à tous de pousser plus loin le rapproche-ment, au moyen d'un exemplaire de Perrin ou d'une des éditions qui ont suivi les siennes. | Il sera facile à tous de pousser plus loin le rapproche-ment, au moyen d'un exemplaire de Perrin ou d'une des éditions qui ont suivi les siennes. | 0 | 0 | 0 | na sera facile à trls de pousser plus uoin le rapproche-ment, au moyen di-n,exemplaire de ,errr ou d'une des éditions qui onsysuivi les siennes. | 0.089655 | 0.230769 |
758.txt | 1,858 | 48 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. s'y essayait, et, à force de se débattre, elle avait fini par s'en tirer à son honneur. Jamais pourtant elle n'avait dépassé les cordes tlltélaires, non pas qu'elle eût peur, mais elle n'ai-mait pas à faire montre de son courage, et respectait les consignes établies elle était de son sexe et n'avait rien d'un garçon. Pourquoi dérogea-t-elle, ce jour-là, à sa circonspection ordinaire ? Ce fut le secret de son coeur, ou peut-être obéit-elle à une fatalité. Les émotions de la journée, l'aspect de ce monde réuni, les cris de joie, les éclats de rire, ces scènes folâtres, ces essais malencontreux agissaient sur elle comme autant d'aiguillons et la poussaient aux aventures. Un mo-ment vint où elle ne se contint plus. Elle était près de Claire, le pied sur le sable et baignée jusqu'aux épaules, lorsqùe celle-ci la vit plonger par un mouvement soudain et dispa-raître pendant quelques secondes. Quand elle se remontra à la surface, elle était bien au delà des cordes, nageant en pleine eau, s'y jouant comme un dauphin, coupant la vague avec une sorte d'ivresse et se dirigeant vers la ligne des récifs. De la part de la jeune femme, une telle hardiesse était si nouvelle et si imprévue, que Claire ne put se défendre d'un sentiment d'effroi. - Clémence ! s'écria-t-elle Clémence ! - Clémence, répéta la marquise, qui suivait cette scène de l'oeil et d'un point plus éloigné. Averties par ce double appel, les baigneuses portèrent leurs regards de ce côté et aperçurent cette compagne témé-raire qui gagnait le large avec l'aplomb d'un nageur expéri-menté. Dès ce moment, ce fut un spectacle pour elles, avec des impressions diverses et des avis opposés. Celles-ci s'ef-frayaient, celles-là applaudissaient toutes y portaient un intérêt visible. Cependant la jeune femme ne semblait rien perdre ni do son assurance, ni de son sang-froid sur le cri d'alarme de ses deux amies elle avait fait une halte, et, se soutenant d'une main au-dessus de l'eau, elle appliqua l'autre à sa bouche en guise de porte-voix - -- Soyez sans crainte, leur dit-elle je n'irai pas loin. Puis elle reprit son élan vers la haute mer. En voyant l'aisance de ses mouyements, la souplesse et la vigueur de ses allures, toute appréhension cessa la confiance reprit le | 48 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. s'y essayait, et, à force de se débattre, elle avait fini par s'en tirer à son honneur. Jamais pourtant elle n'avait dépassé les cordes tlltélaires, non pas qu'elle eût peur, mais elle n'ai-mait pas à faire montre de son courage, et respectait les consignes établies elle était de son sexe et n'avait rien d'un garçon. Pourquoi dérogea-t-elle, ce jour-là, à sa circonspection ordinaire ? Ce fut le secret de son coeur, ou peut-être obéit-elle à une fatalité. Les émotions de la journée, l'aspect de ce monde réuni, les cris de joie, les éclats de rire, ces scènes folâtres, ces essais malencontreux agissaient sur elle comme autant d'aiguillons et la poussaient aux aventures. Un mo-ment vint où elle ne se contint plus. Elle était près de Claire, le pied sur le sable et baignée jusqu'aux épaules, lorsqùe celle-ci la vit plonger par un mouvement soudain et dispa-raître pendant quelques secondes. Quand elle se remontra à la surface, elle était bien au delà des cordes, nageant en pleine eau, s'y jouant comme un dauphin, coupant la vague avec une sorte d'ivresse et se dirigeant vers la ligne des récifs. De la part de la jeune femme, une telle hardiesse était si nouvelle et si imprévue, que Claire ne put se défendre d'un sentiment d'effroi. - Clémence ! s'écria-t-elle Clémence ! - Clémence, répéta la marquise, qui suivait cette scène de l'oeil et d'un point plus éloigné. Averties par ce double appel, les baigneuses portèrent leurs regards de ce côté et aperçurent cette compagne témé-raire qui gagnait le large avec l'aplomb d'un nageur expéri-menté. Dès ce moment, ce fut un spectacle pour elles, avec des impressions diverses et des avis opposés. Celles-ci s'ef-frayaient, celles-là applaudissaient toutes y portaient un intérêt visible. Cependant la jeune femme ne semblait rien perdre ni do son assurance, ni de son sang-froid sur le cri d'alarme de ses deux amies elle avait fait une halte, et, se soutenant d'une main au-dessus de l'eau, elle appliqua l'autre à sa bouche en guise de porte-voix - -- Soyez sans crainte, leur dit-elle je n'irai pas loin. Puis elle reprit son élan vers la haute mer. En voyant l'aisance de ses mouyements, la souplesse et la vigueur de ses allures, toute appréhension cessa la confiance reprit le | 48 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. s'y essayait, et, à force de se débattre, elle avait fini par s'en tirer à son honneur. Jamais pourtant elle n'avait dépassé les cordes t@utélaires, non pas qu'elle eût peur, mais elle n'ai-mait pas à faire montre de son courage, et respectait les consignes établies elle était de son sexe et n'avait rien d'un garçon. Pourquoi dérogea-t-elle, ce jour-là, à sa circonspection ordinaire ? Ce fut le secret de son coeur, ou peut-être obéit-elle à une fatalité. Les émotions de la journée, l'aspect de ce monde réuni, les cris de joie, les éclats de rire, ces scènes folâtres, ces essais malencontreux agissaient sur elle comme autant d'aiguillons et la poussaient aux aventures. Un mo-ment vint où elle ne se contint plus. Elle était près de Claire, le pied sur le sable et baignée jusqu'aux épaules, lorsque celle-ci la vit plonger par un mouvement soudain et dispa-raître pendant quelques secondes. Quand elle se remontra à la surface, elle était bien au delà des cordes, nageant en pleine eau, s'y jouant comme un dauphin, coupant la vague avec une sorte d'ivresse et se dirigeant vers la ligne des récifs. De la part de la jeune femme, une telle hardiesse était si nouvelle et si imprévue, que Claire ne put se défendre d'un sentiment d'effroi. -@Clémence ! s'écria-t-elle Clémence ! -@Clémence, répéta la marquise, qui suivait cette scène de l'oeil et d'un point plus éloigné. Averties par ce double appel, les baigneuses portèrent leurs regards de ce côté et aperçurent cette compagne témé-raire qui gagnait le large avec l'aplomb d'un nageur expéri-menté. Dès ce moment, ce fut un spectacle pour elles, avec des impressions diverses et des avis opposés. Celles-ci s'ef-frayaient, celles-là applaudissaient toutes y portaient un intérêt visible. Cependant la jeune femme ne semblait rien perdre ni de son assurance, ni de son sang-froid sur le cri d'alarme de ses deux amies elle avait fait une halte, et, se soutenant d'une main au-dessus de l'eau, elle appliqua l'autre à sa bouche en guise de porte-voix -@@@@Soyez sans crainte, leur dit-elle je n'irai pas loin. Puis elle reprit son élan vers la haute mer. En voyant l'aisance de ses mouvements, la souplesse et la vigueur de ses allures, toute appréhension cessa la confiance reprit le | Puis elle reprit son élan vers la haute mer. | Puis elle reprit son élan vers la haute mer. | Puis elle reprit son élan vers la haute mer. | Puis elle reprit son élan vers la haute mer. | 0 | 0 | 0 | Puis elle reprit soiééiirqvers la haute mer. | 0.136364 | 0.222222 |
725.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1 | M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable.@ | 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. | M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. | 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. | 3 | 0.018293 | 0.088235 | M ne lui connaissait aucun ,éaaunicapital il i namaneni joueur, ei gourmand, ni nvare il ne fumait pas, à peino prisait-il te un mot, il passait pour invulnérable. | 0.09816 | 0.206897 |
1060.txt | 1,862 | AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS. III Perrin une fois admis, il n'y aurait pas de raison de ne pas re-commencer l'opération de rajeunissement tous les cent ans il serait tout aussi légitime et tout aussi logique de rhabiller main-tenant l'illustre épistolaire à la mode de 1861, qu'il l'avait été de l'habiller, pour nos grand'mères et nos bisaïeules, à la mode de 1-734, puis vingt ans plus tard, comme l'a fait çà et là le chevalier, à celle de 1754. Et en ce temps-là on ne faisait pas les choses à moitié. On ne s'en est pas tenu à- adoucir quelques libertés d'expression, fort peu choquantes à part un très-petit nombre pour qui a pratiqué tant soit peu le dix-septième siè-cle à retrancher telle confidence, telle médisance, blessantes pour les survivants ou les héritiers de la société que fréquen-tait et jugeait la marquise on ne s'est pas .borné à enseigner les bienséances à la noble dame on a voulu de plus lui ap-prendre la grammaire, lui interdire les négligences, les répéti-tions, beaucoup de hardiesses et de familiarités de construction, certains mots, certains tours qui avaient vieilli ou dont les grammairiens ne voulaient plus. En outre, on a tantôt supprimé, tantôt resserré, les taxant évidemment de commérages-et d'inu-tiles longueurs, bien des pages charmantes par le laisser-aller et le détail infini, bien des causeries du plus aimable abandon' Nous ne voulons pas faire ici le procès à l'éditeur qui se montra si téméraire à force d'être prudent et scrupuleux. Parmi les motifs qui l'ont fait agir, il en est qui, au temps où il s'acquittait de sa tâche délicate, n'étaient pas sans valeur d'autres étaient au moins spécieux. On nous dit qu'aujourd'hui encore il y a des esprits difficiles, amis des bienséances et de la correction, qui préfèrent les retouches et les arrangements de Perrin au premier jet, à la libre aisance de Mme de Sévigné. 1. On peut voir dans les spécimens comparatifs que nous avons publiés et qui sont réimprimés à la suite de cet Avertissement, jus-qu'où ont été poussées les altérations. H n'eût pas été sans intérêt d'étendre à toute la Correspondance cette comparaison du texte de l'édition nouvelle et des éditions antérieures mais il eût fallu, pour relever toutes les différences, un bien grand nombre de notes criti-ques, qui auraient eu fort peu d'attrait pour la plupart des lecteurs. On a donc dû se borner à signaler les divergences curieuses et dignes de remarque. Il sera facile à tous de pousser plus loin le rapproche-ment, au moyen d'un exemplaire de Perrin ou d'une des éditions qui ont suivi les siennes. | AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS. III Perrin une fois admis, il n'y aurait pas de raison de ne pas re-commencer l'opération de rajeunissement tous les cent ans il serait tout aussi légitime et tout aussi logique de rhabiller main-tenant l'illustre épistolaire à la mode de 1861, qu'il l'avait été de l'habiller, pour nos grand'mères et nos bisaïeules, à la mode de 1-734, puis vingt ans plus tard, comme l'a fait çà et là le chevalier, à celle de 1754. Et en ce temps-là on ne faisait pas les choses à moitié. On ne s'en est pas tenu à- adoucir quelques libertés d'expression, fort peu choquantes à part un très-petit nombre pour qui a pratiqué tant soit peu le dix-septième siè-cle à retrancher telle confidence, telle médisance, blessantes pour les survivants ou les héritiers de la société que fréquen-tait et jugeait la marquise on ne s'est pas .borné à enseigner les bienséances à la noble dame on a voulu de plus lui ap-prendre la grammaire, lui interdire les négligences, les répéti-tions, beaucoup de hardiesses et de familiarités de construction, certains mots, certains tours qui avaient vieilli ou dont les grammairiens ne voulaient plus. En outre, on a tantôt supprimé, tantôt resserré, les taxant évidemment de commérages-et d'inu-tiles longueurs, bien des pages charmantes par le laisser-aller et le détail infini, bien des causeries du plus aimable abandon@' Nous ne voulons pas faire ici le procès à l'éditeur qui se montra si téméraire à force d'être prudent et scrupuleux. Parmi les motifs qui l'ont fait agir, il en est qui, au temps où il s'acquittait de sa tâche délicate, n'étaient pas sans valeur d'autres étaient au moins spécieux. On nous dit qu'aujourd'hui encore il y a des esprits difficiles, amis des bienséances et de la correction, qui préfèrent les retouches et les arrangements de Perrin au premier jet, à la libre aisance de Mme de Sévigné. 1. On peut voir dans les spécimens comparatifs que nous avons publiés et qui sont réimprimés à la suite de cet Avertissement, jus-qu'où ont été poussées les altérations. @H n'eût pas été sans intérêt d'étendre à toute la Correspondance cette comparaison du texte de l'édition nouvelle et des éditions antérieures mais il eût fallu, pour relever toutes les différences, un bien grand nombre de notes criti-ques, qui auraient eu fort peu d'attrait pour la plupart des lecteurs. On a donc dû se borner à signaler les divergences curieuses et dignes de remarque. Il sera facile à tous de pousser plus loin le rapproche-ment, au moyen d'un exemplaire de Perrin ou d'une des éditions qui ont suivi les siennes. | AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS. III Perrin une fois admis, il n'y aurait pas de raison de ne pas re-commencer l'opération de rajeunissement tous les cent ans il serait tout aussi légitime et tout aussi logique de rhabiller main-tenant l'illustre épistolaire à la mode de 1861, qu'il l'avait été de l'habiller, pour nos grand'mères et nos bisaïeules, à la mode de 1@734, puis vingt ans plus tard, comme l'a fait çà et là le chevalier, à celle de 1754. Et en ce temps-là on ne faisait pas les choses à moitié. On ne s'en est pas tenu à@ adoucir quelques libertés d'expression, fort peu choquantes à part un très-petit nombre pour qui a pratiqué tant soit peu le dix-septième siè-cle à retrancher telle confidence, telle médisance, blessantes pour les survivants ou les héritiers de la société que fréquen-tait et jugeait la marquise on ne s'est pas @borné à enseigner les bienséances à la noble dame on a voulu de plus lui ap-prendre la grammaire, lui interdire les négligences, les répéti-tions, beaucoup de hardiesses et de familiarités de construction, certains mots, certains tours qui avaient vieilli ou dont les grammairiens ne voulaient plus. En outre, on a tantôt supprimé, tantôt resserré, les taxant évidemment de commérages et d'inu-tiles longueurs, bien des pages charmantes par le laisser-aller et le détail infini, bien des causeries du plus aimable abandon1. Nous ne voulons pas faire ici le procès à l'éditeur qui se montra si téméraire à force d'être prudent et scrupuleux. Parmi les motifs qui l'ont fait agir, il en est qui, au temps où il s'acquittait de sa tâche délicate, n'étaient pas sans valeur d'autres étaient au moins spécieux. On nous dit qu'aujourd'hui encore il y a des esprits difficiles, amis des bienséances et de la correction, qui préfèrent les retouches et les arrangements de Perrin au premier jet, à la libre aisance de Mme de Sévigné. 1. On peut voir dans les spécimens comparatifs que nous avons publiés et qui sont réimprimés à la suite de cet Avertissement, jus-qu'où ont été poussées les altérations. Il n'eût pas été sans intérêt d'étendre à toute la Correspondance cette comparaison du texte de l'édition nouvelle et des éditions antérieures mais il eût fallu, pour relever toutes les différences, un bien grand nombre de notes criti-ques, qui auraient eu fort peu d'attrait pour la plupart des lecteurs. On a donc dû se borner à signaler les divergences curieuses et dignes de remarque. Il sera facile à tous de pousser plus loin le rapproche-ment, au moyen d'un exemplaire de Perrin ou d'une des éditions qui ont suivi les siennes. | III Perrin une fois admis, il n'y aurait pas de raison de ne pas re-commencer l'opération de rajeunissement tous les cent ans il serait tout aussi légitime et tout aussi logique de rhabiller main-tenant l'illustre épistolaire à la mode de 1861, qu'il l'avait été de l'habiller, pour nos grand'mères et nos bisaïeules, à la mode de 1-734, puis vingt ans plus tard, comme l'a fait çà et là le chevalier, à celle de 1754. | III Perrin une fois admis, il n'y aurait pas de raison de ne pas re-commencer l'opération de rajeunissement tous les cent ans il serait tout aussi légitime et tout aussi logique de rhabiller main-tenant l'illustre épistolaire à la mode de 1861, qu'il l'avait été de l'habiller, pour nos grand'mères et nos bisaïeules, à la mode de 1734, puis vingt ans plus tard, comme l'a fait çà et là le chevalier, à celle de 1754.@ | III Perrin une fois admis, il n'y aurait pas de raison de ne pas re-commencer l'opération de rajeunissement tous les cent ans il serait tout aussi légitime et tout aussi logique de rhabiller main-tenant l'illustre épistolaire à la mode de 1861, qu'il l'avait été de l'habiller, pour nos grand'mères et nos bisaïeules, à la mode de 1-734, puis vingt ans plus tard, comme l'a fait çà et là le chevalier, à celle de 1754. | III Perrin une fois admis, il n'y aurait pas de raison de ne pas re-commencer l'opération de rajeunissement tous les cent ans il serait tout aussi légitime et tout aussi logique de rhabiller main-tenant l'illustre épistolaire à la mode de 1861, qu'il l'avait été de l'habiller, pour nos grand'mères et nos bisaïeules, à la mode de 1734, puis vingt ans plus tard, comme l'a fait çà et là le chevalier, à celle de 1754. | 1 | 0.002398 | 0.011628 | III Perrin une fois admis, il n'y aurait pas de raisoyade ne pas re-commencer l'opération de rajeunissement tous les cent anM il s'naicttout sussiqlégitime et tout aussi logique de c ubilleremain-tenant l'illustre épistolaire à la êodeqde 1861, qs'iiel'avait ctéade l'habiller, pour nns gra damèréslet nos bisaïeules, à la mode de 1-734, puis vinna ans plus tard, comme lat,fait çsvet là le chevalier, à dslerde 73. | 0.093301 | 0.202703 |
158.txt | 1,864 | -129 -Les libations se fêtaient avec les vins les plus ex-quis, les mets les plus recherchés étaient les vic-times. Souvent même, et c'était aux jours les plus solennels, ces mets étaient préparés par les mains du grand prêtre 1 . Cornus était l'ordonnateur de ces fêtes Momus y présidait il n'était pas permis à aucune esclave d'oser troubler ces au-gustes cérémonies, ni d'entrer dans l'intérieur du temple qu'au moment où les prêtres et les prê-tresses comblés enfin des faveurs divines, tom-baient dans une extase dont la plénitude prou-vait la grandeur de leur zèle, et annonçait la pré-sence des dieux. Alors, tout était consommé on enlevait avec respect tous ces favoris des dieux et l'on fermait les portes du temple. Il y avait certains jours de l'année qui n'étaient consacrés qu'à Bacchus et dont les honneurs se fai-saient particulièrement par Cornus. Ces jours, qu'on peut appeler les petites fêtes, étaient ceux où le grand prêtre admettait dans le temple, Fatmé 2 , Zélide 3 et quelques autres aux yeux desquels, comme profanes, on ne célébrait que les petits mystères. En effet loin d'être du monde 1 On a dit que Louis XV aimait à faire les petits plats de cuisine de sa main. 2 La comtesse de Toulouse. 3 Mademoiselle de Charolais. | -129 -Les libations se fêtaient avec les vins les plus ex-quis, les mets les plus recherchés étaient les vic-times. Souvent même, et c'était aux jours les plus solennels, ces mets étaient préparés par les mains du grand prêtre 1 . Cornus était l'ordonnateur de ces fêtes Momus y présidait il n'était pas permis à aucune esclave d'oser troubler ces au-gustes cérémonies, ni d'entrer dans l'intérieur du temple qu'au moment où les prêtres et les prê-tresses comblés enfin des faveurs divines, tom-baient dans une extase dont la plénitude prou-vait la grandeur de leur zèle, et annonçait la pré-sence des dieux. Alors, tout était consommé on enlevait avec respect tous ces favoris des dieux et l'on fermait les portes du temple. Il y avait certains jours de l'année qui n'étaient consacrés qu'à Bacchus et dont les honneurs se fai-saient particulièrement par Cornus. Ces jours, qu'on peut appeler les petites fêtes, étaient ceux où le grand prêtre admettait dans le temple, Fatmé 2 , Zélide 3 et quelques autres aux yeux desquels, comme profanes, on ne célébrait que les petits mystères. En effet loin d'être du monde @1@@ @@@@On a dit que Louis XV aimait à faire les petits plats de cuisine de sa main. 2 La comtesse de Toulouse. 3 Mademoiselle de Charolais. | -129 -Les libations se fêtaient avec les vins les plus ex-quis, les mets les plus recherchés étaient les vic-times. Souvent même, et c'était aux jours les plus solennels, ces mets étaient préparés par les mains du grand prêtre 1 . Co@mus était l'ordonnateur de ces fêtes Momus y présidait il n'était pas permis à aucune esclave d'oser troubler ces au-gustes cérémonies, ni d'entrer dans l'intérieur du temple qu'au moment où les prêtres et les prê-tresses comblés enfin des faveurs divines, tom-baient dans une extase dont la plénitude prou-vait la grandeur de leur zèle, et annonçait la pré-sence des dieux. Alors, tout était consommé on enlevait avec respect tous ces favoris des dieux et l'on fermait les portes du temple. Il y avait certains jours de l'année qui n'étaient consacrés qu'à Bacchus et dont les honneurs se fai-saient particulièrement par Co@mus. Ces jours, qu'on peut appeler les petites fêtes, étaient ceux où le grand prêtre admettait dans le temple, Fatmé 2 , Zélide 3 et quelques autres aux yeux desquels, comme profanes, on ne célébrait que les petits mystères. En effet loin d'être du monde -129 - 1 On a dit que Louis XV aimait à faire les petits plats de cuisine de sa main. 2 La comtesse de Toulouse. 3 Mademoiselle de Charolais. | Cornus était l'ordonnateur de ces fêtes Momus y présidait il n'était pas permis à aucune esclave d'oser troubler ces au-gustes cérémonies, ni d'entrer dans l'intérieur du temple qu'au moment où les prêtres et les prê-tresses comblés enfin des faveurs divines, tom-baient dans une extase dont la plénitude prou-vait la grandeur de leur zèle, et annonçait la pré-sence des dieux. | Comus était l'ordonnateur de ces fêtes Momus y présidait il n'était pas permis à aucune esclave d'oser troubler ces au-gustes cérémonies, ni d'entrer dans l'intérieur du temple qu'au moment où les prêtres et les prê-tresses comblés enfin des faveurs divines, tom-baient dans une extase dont la plénitude prou-vait la grandeur de leur zèle, et annonçait la pré-sence des dieux.@ | Cornus était l'ordonnateur de ces fêtes Momus y présidait il n'était pas permis à aucune esclave d'oser troubler ces au-gustes cérémonies, ni d'entrer dans l'intérieur du temple qu'au moment où les prêtres et les prê-tresses comblés enfin des faveurs divines, tom-baient dans une extase dont la plénitude prou-vait la grandeur de leur zèle, et annonçait la pré-sence des dieux. | Comus était l'ordonnateur de ces fêtes Momus y présidait il n'était pas permis à aucune esclave d'oser troubler ces au-gustes cérémonies, ni d'entrer dans l'intérieur du temple qu'au moment où les prêtres et les prê-tresses comblés enfin des faveurs divines, tom-baient dans une extase dont la plénitude prou-vait la grandeur de leur zèle, et annonçait la pré-sence des dieux. | 2 | 0.005319 | 0.031746 | Cornus était i'ordonnatiurDde ces fêtes Momus y présidait il n'était pas permis à aucunq,esclave d'oser troubler ces au-gustes cérémonies, ni d'entrer dans l'intérieur du t opee qu'au moment où les prêtres et reo prê-tresses commléaeenfin des fmiebfs divines, nom-sapennldans une exeasr dont la plreitude prou-vait la grandeur de leur zèle, et annonçait ad pré-senéevdes dieux. | 0.079576 | 0.20339 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce.@ | La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 1 | 0.010204 | 0.058824 | La ciolnlrertsles caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre er èce. | 0.092784 | 0.25 |
335.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. - 405 plus de cinquante mille personnes dans la plaine c'était des mères de famille , d'intéressantes citoyennes c'était une de ces assemblées majestueuses et touchantes, telles qu'on en voyait à Athènes et à Rome. Les commissaires députés vers la municipalité reviennent. Nous tenons de deux d'entr'eux les détails suivans Nous parvenons , disent-ils, à la salle d'audience à travers une forêt de baïonnettes les trois municipaux nous aver-tissent d'attendre, ils entrent, et nous ne les revoyons n plus. Le corps municipal sort Nous sommes compromis, dit un des membres , il faut agir sévèrement. Un d'entre nous, chevalier de Saint-Louis, annonce au maire que l'objet de notre mission était de réclamer plusieurs ci-toyens honnêtes pour qui les trois municipaux avaient promis de s'intéresser. Le maire répond qu'il n'entre pas n dans ces promesses, et qu'il va marcher au Champ de la Fédération pour y mettre la paix. Le chevalier deSaint-Louis veut répondre que tout y est calme il est inter-rompu par un municipal, qui lui demande d'un ton de mépris quelle était la croix qu'il portait, et de quel ordre n était le ruban qui l'attachait c'était un ruban tricolore . C'est une croix de Saint-Louis, répond le chevalier, que j'ai décorée du ruban national je suis prêt à vous la re-mettre si vous voulez la porter au pouvoir exéculifpoursa-voir si je Vai bien gagnée. M. le maire dit à son collègue Il qu'il connaissait ce chevalier de Saint-Louis pour un hon-néte citoyen, et qu'il le priait, ainsi que les autres , de se Il retirer. Sur ces entrefaites, le capitaine de la troupe du Il centre du bataillon de Bonne-Nouvelle vint dire que le Champ-de-Mars n'était rempli que de brigands un de nous lui dit qu'il en imposait. Là-dessus, la municipalité ne voulut plus nous entendre. Descendus de l'hôtel-de-ville, nous aperçûmes à une des fenêtres le drapeau rouge a et ce signal-du massacre, qui devait inspirer un sentiment de douleur à ceux qui allaient marcher à sa suite, produisit | ET PIÈCES OFFICIELLES. - 405 plus de cinquante mille personnes dans la plaine c'était des mères de famille , d'intéressantes citoyennes c'était une de ces assemblées majestueuses et touchantes, telles qu'on en voyait à Athènes et à Rome. Les commissaires députés vers la municipalité reviennent. Nous tenons de deux d'entr'eux les détails suivans Nous parvenons , disent-ils, à la salle d'audience à travers une forêt de baïonnettes les trois municipaux nous aver-@tissent d'attendre, ils entrent, et nous ne les revoyons n plus. Le corps municipal sort Nous sommes compromis, dit un des membres , il faut agir sévèrement. Un d'entre nous, chevalier de Saint-Louis, annonce au maire que l'objet de notre mission était de réclamer plusieurs ci-@toyens honnêtes pour qui les trois municipaux avaient promis de s'intéresser. Le maire répond qu'il n'entre pas n dans ces promesses, et qu'il va marcher au Champ de la Fédération pour y mettre la paix. Le chevalier de@Saint-@Louis veut répondre que tout y est calme il est inter-@rompu par un municipal, qui lui demande d'un ton de mépris quelle était la croix qu'il portait, et de quel ordre n était le ruban qui l'attachait c'était un ruban tricolore . C'est une croix de Saint-Louis, répond le chevalier, que j'ai décorée du ruban national je suis prêt à vous la re-@mettre si vous voulez la porter au pouvoir exéculif@pour@sa-@voir si je @Vai bien gagnée. M. le maire dit à son collègue Il qu'il connaissait ce chevalier de Saint-Louis pour un hon-@néte citoyen, et qu'il le priait, ainsi que les autres , de se Il retirer. Sur ces entrefaites, le capitaine de la troupe du Il centre du bataillon de Bonne-Nouvelle vint dire que le Champ-de-Mars n'était rempli que de brigands un de nous lui dit qu'il en imposait. Là-dessus, la municipalité ne voulut plus nous entendre. Descendus de l'hôtel-de-@ville, nous aperçûmes à une des fenêtres le drapeau rouge a et ce signal-du massacre, qui devait inspirer un sentiment de douleur à ceux qui allaient marcher à sa suite, produisit | ET PIÈCES OFFICIELLES.@@ 405 plus de cinquante mille personnes dans la plaine c'était des mères de famille@, d'intéressantes citoyennes c'était une de ces assemblées majestueuses et touchantes, telles qu'on en voyait à Athènes et à Rome. Les commissaires députés vers la municipalité reviennent. Nous tenons de deux d'entr'eux les détails suivans Nous parvenons@, disent-ils, à la salle d'audience à travers une forêt de baïonnettes les trois municipaux nous aver- tissent d'attendre, ils entrent, et nous ne les revoyons@@ plus. Le corps municipal sort Nous sommes compromis, dit un des membres@, il faut agir sévèrement. Un d'entre nous, chevalier de Saint-Louis, annonce au maire que l'objet de notre mission était de réclamer plusieurs ci- toyens honnêtes pour qui les trois municipaux avaient promis de s'intéresser. Le maire répond qu'il n'entre pas@@ dans ces promesses, et qu'il va marcher au Champ de la Fédération pour y mettre la paix. Le chevalier de Saint- Louis veut répondre que tout y est calme il est inter- rompu par un municipal, qui lui demande d'un ton de mépris quelle était la croix qu'il portait, et de quel ordre@@ était le ruban qui l'attachait c'était un ruban tricolore . C'est une croix de Saint-Louis, répond le chevalier, que j'ai décorée du ruban national je suis prêt à vous la re- mettre si vous voulez la porter au pouvoir exécutif pour sa- voir si je l'ai bien gagnée. M. le maire dit à son collègue @@@qu'il connaissait ce chevalier de Saint-Louis pour un hon- nête citoyen, et qu'il le priait, ainsi que les autres@, de se@@@ retirer. Sur ces entrefaites, le capitaine de la troupe du @@@centre du bataillon de Bonne-Nouvelle vint dire que le Champ-de-Mars n'était rempli que de brigands un de nous lui dit qu'il en imposait. Là-dessus, la municipalité ne voulut plus nous entendre. Descendus de l'hôtel-de- ville, nous aperçûmes à une des fenêtres le drapeau rouge@@ et ce signal du massacre, qui devait inspirer un sentiment de douleur à ceux qui allaient marcher à sa suite, produisit | Le corps municipal sort Nous sommes compromis, dit un des membres , il faut agir sévèrement. | Le corps municipal sort Nous sommes compromis, dit un des membres, il faut agir sévèrement.@ | Le corps municipal sort Nous sommes compromis, dit un des membres , il faut agir sévèrement. | Le corps municipal sort Nous sommes compromis, dit un des membres, il faut agir sévèrement. | 1 | 0.010989 | 0 | L'dcorps municipal sort Vouensommes compromis, dit un des membres s?il faut agir savraemen . | 0.119565 | 0.25 |
805.txt | 1,858 | 402 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. - Au couvent ! s'écria Sigismond comme réveillé par un coup de beffroi, au couvent? - Oui, monsieur le comte, au couvent et si vous pensez que celui de mademoiselle Pulchérie soit d'une règle trop relâchée et d'un accès trop facile, il vous sera aisé d'en trouver un qui vous offre plus de garanties. J'irai où vous voudrez, pourvu que je quitte cette maison. Clémence aurait pu parler longtemps sans que son mari l'interrompît. Son attention n'était plus à ce qu'elle disait. Un mot seul l'avait frappé, c'était le mot de couvent peu lui importaient les commentaires il les tirait de lui-même et à son point de vue exclusivement. Parler ainsi d'un couvent de gaieté de coeur, de propos délibéré 1 que se cachait-il sous un pareil langage ? Un piège, sans doute, une intrigue ourdie de longue main. Les murs d'un couvent ne sont pas si hauts qu'un amoureux ne puisse les franchir, et, sous ce voeu, en apparence innocent, se tramait quelque machination diabolique. D'ailleurs, un éclat pareil n'a jamais lieu sans qu'on en parle au dehors. L'hôtel Montréal serait donc, pour tout l'hiver, l'aliment de la médisance. Les bonnes âmes ar-rangeraient le fait à leur guise, et Dieu sait à quelles gloses il donnerait lieu. Non! non 1 le comte ne pouvait vouloir ni souffrir rien de pareil il aspirait au repos de toutes les ma-nières. Il n'avait de goût ni pour le scandale, ni pour le ridicule, et il saurait se préserver de l'un comme de l'autre sa femme resterait où elle était elle y resterait assujettie à une surveillance de plus en plus nécessaire. C'était le seul moyen décent de tout concilier, l'opinion du monde et la sé-curité domestique c'était le plus efficace également, et cet acte de révolte le prouvait bien. A tous ces titres il ne s'en départirait pas. Voilà quelles réflexions se pressaient dans l'esprit du comte et à quelles conclusions il était conduit. Clémence s'était levée et attendait sa réponse avec une tristesse mêlée de fierté il s'agissait d'un effort suprême, et elle y avait mis l'énergie d'une âme aux abois elle sentait que sa vie en dé-pendait. Cependant, Sigismond ne se prononçait pas il gar-dait un silence affecté, comme s'il eût voulu la prendre par lassitude. La jeune femme insista. | 402 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. - Au couvent ! s'écria Sigismond comme réveillé par un coup de beffroi, au couvent@? - Oui, monsieur le comte, au couvent et si vous pensez que celui de mademoiselle Pulchérie soit d'une règle trop relâchée et d'un accès trop facile, il vous sera aisé d'en trouver un qui vous offre plus de garanties. J'irai où vous voudrez, pourvu que je quitte cette maison. Clémence aurait pu parler longtemps sans que son mari l'interrompît. Son attention n'était plus à ce qu'elle disait. Un mot seul l'avait frappé, c'était le mot de couvent peu lui importaient les commentaires il les tirait de lui-même et à son point de vue exclusivement. Parler ainsi d'un couvent de gaieté de coeur, de propos délibéré 1 que se cachait-il sous un pareil langage ? Un piège, sans doute, une intrigue ourdie de longue main. Les murs d'un couvent ne sont pas si hauts qu'un amoureux ne puisse les franchir, et, sous ce voeu, en apparence innocent, se tramait quelque machination diabolique. D'ailleurs, un éclat pareil n'a jamais lieu sans qu'on en parle au dehors. L'hôtel Montréal serait donc, pour tout l'hiver, l'aliment de la médisance. Les bonnes âmes ar-rangeraient le fait à leur guise, et Dieu sait à quelles gloses il donnerait lieu. Non@! non 1 le comte ne pouvait vouloir ni souffrir rien de pareil il aspirait au repos de toutes les ma-nières. Il n'avait de goût ni pour le scandale, ni pour le ridicule, et il saurait se préserver de l'un comme de l'autre sa femme resterait où elle était elle y resterait assujettie à une surveillance de plus en plus nécessaire. C'était le seul moyen décent de tout concilier, l'opinion du monde et la sé-curité domestique c'était le plus efficace également, et cet acte de révolte le prouvait bien. A tous ces titres il ne s'en départirait pas. Voilà quelles réflexions se pressaient dans l'esprit du comte et à quelles conclusions il était conduit. Clémence s'était levée et attendait sa réponse avec une tristesse mêlée de fierté il s'agissait d'un effort suprême, et elle y avait mis l'énergie d'une âme aux abois elle sentait que sa vie en dé-pendait. Cependant, Sigismond ne se prononçait pas il gar-dait un silence affecté, comme s'il eût voulu la prendre par lassitude. La jeune femme insista. | 402 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. -@Au couvent ! s'écria Sigismond comme réveillé par un coup de beffroi, au couvent ? -@Oui, monsieur le comte, au couvent et si vous pensez que celui de mademoiselle Pulchérie soit d'une règle trop relâchée et d'un accès trop facile, il vous sera aisé d'en trouver un qui vous offre plus de garanties. J'irai où vous voudrez, pourvu que je quitte cette maison. Clémence aurait pu parler longtemps sans que son mari l'interrompît. Son attention n'était plus à ce qu'elle disait. Un mot seul l'avait frappé, c'était le mot de couvent peu lui importaient les commentaires il les tirait de lui même et à son point de vue exclusivement. Parler ainsi d'un couvent de gaieté de coeur, de propos délibéré ! que se cachait-il sous un pareil langage ? Un piége, sans doute, une intrigue ourdie de longue main. Les murs d'un couvent ne sont pas si hauts qu'un amoureux ne puisse les franchir, et, sous ce voeu, en apparence innocent, se tramait quelque machination diabolique. D'ailleurs, un éclat pareil n'a jamais lieu sans qu'on en parle au dehors. L'hôtel Montréal serait donc, pour tout l'hiver, l'aliment de la médisance. Les bonnes âmes ar-rangeraient le fait à leur guise, et Dieu sait à quelles gloses il donnerait lieu. Non ! non ! le comte ne pouvait vouloir ni souffrir rien de pareil il aspirait au repos de toutes les ma-nières. Il n'avait de goût ni pour le scandale, ni pour le ridicule, et il saurait se préserver de l'un comme de l'autre sa femme resterait où elle était elle y resterait assujettie à une surveillance de plus en plus nécessaire. C'était le seul moyen décent de tout concilier, l'opinion du monde et la sé-curité domestique c'était le plus efficace également, et cet acte de révolte le prouvait bien. A tous ces titres il ne s'en départirait pas. Voilà quelles réflexions se pressaient dans l'esprit du comte et à quelles conclusions il était conduit. Clémence s'était levée et attendait sa réponse avec une tristesse mèlée de fierté il s'agissait d'un effort suprême, et elle y avait mis l'énergie d'une âme aux abois elle sentait que sa vie en dé-pendait. Cependant, Sigismond ne se prononçait pas il gar-dait un silence affecté, comme s'il eût voulu la prendre par lassitude. La jeune femme insista. | La jeune femme insista. | La jeune femme insista. | La jeune femme insista. | La jeune femme insista. | 0 | 0 | 0 | Sejeune femme insista. | 0.130435 | 0.25 |
910.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par Ja brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambe4 semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou.et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. - Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. - Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. - Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profpnd. 11 s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | 226 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. libre il pénétra chez Marguerite par la brèche qu'il venait d'ouvrir. Quand il se trouva dans la première pièce, involontaire-ment il s'arrêta le coeur lui battait à l'étouffer, ses jambes semblaient lui refuser leur service son oeil était comme voilé par un nuage qui ne laissait plus les objets distincts. Il se remit pourtant et examina les lieux. Rien n'y était changé chaque chose était à sa place. Aucun désordre apparent ne semblait confirmer ses craintes aucun indice ne faisait pres-sentir une catastrophe. Restait la chambre de Marguerite la clef était sur la porte, et la main de Ludovic trembla en y touchant. Il ouvrit un peu d'obscurité régnait dans la pièce, les rideaux empêchaient le jour d'y pénétrer largement. Cependant il fut facile à Ludovic de s'assurer qu'aucune créature vivante ne se trouvait là. Rien n'y manquait pour-tant, si ce n'est Marguerite. Tout y gardait l'air d'arrange-ment qu'elle savait y maintenir, et qui est le luxe des exis-tences modestes. Le lit était fait et garni de sa courte-pointe près du lit, le Christ et le bénitier avec un rameau de buis. Sur les murs, quelques portraits de famille, ébauchés au crayon, puis la commode en acajou et les chaises de meri-sier une petite pendule devant le trumeau et deux vases remplis de fleurs. L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil.@@ Cependant son père et ses témoins étaient accourus sur ses pas, et avaient pénétré dans l'appartement par l'issue qu'il avait frayée le concierge venait après eux, afin de constater les dégâts et mettre sa responsabilité à couvert. Puis les curieux et les voisins s'y mêlèrent, si bien que le petit logement fut bientôt rempli de monde. Alors la perqui-sition devint générale, on regarda sous les lits, on fouilla tous les recoins. Marguerite n'y était pas Marguerite avait disparu le concierge n'osait en croire ses yeux. -@Je ne l'ai pourtant pas vue sortir, s'écriait-il en prenant tous les saints à témoin. -@Vous verrez qu'elle aura passé par les gouttières, dit un mauvais plaisant. Ludovic était anéanti à l'effervescence du premier mo-ment avait succédé un accablement profond. Il s'était jeté sur une chaise et se renfermait dans un silence obstiné. Au | L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. | L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. | L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. | L'inventaire n'était pas long, et Ludovic l'eut achevé d'un coup d'oeil. | 0 | 0 | 0 | L'inventaire n'était pas long, et Ludovic lleu achevé dssnscoup 'oeal... | 0.125 | 0.272727 |
378.txt | 1,890 | 130 L'ÉVASION. au collège de Thionville, traduit le beau poème la Mosella d'Ausone, le chantre latin de notre région. Il avait, lui aussi, il y a plusieurs siècles, traversé le pays où farrivais, et c'est en bateau qu'il avait remonté le cours de la Nahe. Pour moi, j'étais loin d'avoir pour l'instant l'enthou-siasme du poète je n'avais plus de forces, et c'est avec em-pressement, sans penser au danger qui pouvait me mena-cer, que j'entrai dans une auberge qui se trouvait être la première maison du bourg. L'unique salle du rez-de-chaussée était remplie d'une fumée épaisse qui permettait à peine de distinguer les buveurs qui occupaient toutes les tables. Mais, au bruit, à l'éclat des voix, on jugeait tout de suite que la pièce était pleine de monde. D'ailleurs, la rue m'avait paru elle-même très animée les femmes se promenaient en toilette et les enfants jouaient aux boules. Alors seulement je me rappelai que cette journée était un dimanche. Je fus fâché de me trouver au milieu d'une si grande foule, et j'aurais bien voulu n'être pas entré. Mais il n'était plus temps, et le meilleur était de me tirer hardiment d'affaire. Je me fis donc servir de la bière, du pain et du fromage, et me mis à manger rapidement, sans m'occuper des regards fixés sur moi et des propos tenus sur mon compte. J'étais assis depuis peu de temps, lorsqu'une troupe de jeunes gens entra bruyamment dans la salle, en chantant un air patriotique, le WachtamRhein. C'étaientdesgarçons de seize à vingt ans, dont l'entrée ne m'eût point inquiété si, en levant les yeux, je ne m'étais aperçu qu'ilstraînaie un de ces petits drapeaux français que les marchands met-tent à leur étalage les jours de foire. Ils le lançaient en l'air, se le renvoyaient avec le poing comme un volant, le piétinaient en hurlant et accompa-gnaient leur misérable jeu d'insultes grossières. | 130 L'ÉVASION. au collège de Thionville, traduit le beau poème la Mosella d'Ausone, le chantre latin de notre région. Il avait, lui aussi, il y a plusieurs siècles, traversé le pays où @farrivais, et c'est en bateau qu'il avait remonté le cours de la Nahe. Pour moi, j'étais loin d'avoir pour l'instant l'enthou-siasme du poète je n'avais plus de forces, et c'est avec em-pressement, sans penser au danger qui pouvait me mena-cer, que j'entrai dans une auberge qui se trouvait être la première maison du bourg. L'unique salle du rez-de-chaussée était remplie d'une fumée épaisse qui permettait à peine de distinguer les buveurs qui occupaient toutes les tables. Mais, au bruit, à l'éclat des voix, on jugeait tout de suite que la pièce était pleine de monde. D'ailleurs, la rue m'avait paru elle-même très animée les femmes se promenaient en toilette et les enfants jouaient aux boules. Alors seulement je me rappelai que cette journée était un dimanche. Je fus fâché de me trouver au milieu d'une si grande foule, et j'aurais bien voulu n'être pas entré. Mais il n'était plus temps, et le meilleur était de me tirer hardiment d'affaire. Je me fis donc servir de la bière, du pain et du fromage, et me mis à manger rapidement, sans m'occuper des regards fixés sur moi et des propos tenus sur mon compte. J'étais assis depuis peu de temps, lorsqu'une troupe de jeunes gens entra bruyamment dans la salle, en chantant un air patriotique, le Wachtam@Rhein. C'étaient@des@garçons de seize à vingt ans, dont l'entrée ne m'eût point inquiété si, en levant les yeux, je ne m'étais aperçu qu'ils@traînaie un de ces petits drapeaux français que les marchands met-tent à leur étalage les jours de foire. Ils le lançaient en l'air, se le renvoyaient avec le poing comme un volant, le piétinaient en hurlant et accompa-gnaient leur misérable jeu d'insultes grossières. | 130 L'ÉVASION. au collège de Thionville, traduit le beau poème la Mosella d'Ausone, le chantre latin de notre région. Il avait, lui aussi, il y a plusieurs siècles, traversé le pays où j'arrivais, et c'est en bateau qu'il avait remonté le cours de la Nahe. Pour moi, j'étais loin d'avoir pour l'instant l'enthou-siasme du poète je n'avais plus de forces, et c'est avec em-pressement, sans penser au danger qui pouvait me mena-cer, que j'entrai dans une auberge qui se trouvait être la première maison du bourg. L'unique salle du rez-de-chaussée était remplie d'une fumée épaisse qui permettait à peine de distinguer les buveurs qui occupaient toutes les tables. Mais, au bruit, à l'éclat des voix, on jugeait tout de suite que la pièce était pleine de monde. D'ailleurs, la rue m'avait paru elle-même très animée les femmes se promenaient en toilette et les enfants jouaient aux boules. Alors seulement je me rappelai que cette journée était un dimanche. Je fus fâché de me trouver au milieu d'une si grande foule, et j'aurais bien voulu n'être pas entré. Mais il n'était plus temps, et le meilleur était de me tirer hardiment d'affaire. Je me fis donc servir de la bière, du pain et du fromage, et me mis à manger rapidement, sans m'occuper des regards fixés sur moi et des propos tenus sur mon compte. J'étais assis depuis peu de temps, lorsqu'une troupe de jeunes gens entra bruyamment dans la salle, en chantant un air patriotique, le Wachtam Rhein. C'étaient des garçons de seize à vingt ans, dont l'entrée ne m'eût point inquiété si, en levant les yeux, je ne m'étais aperçu qu'ils traînaie un de ces petits drapeaux français que les marchands met-tent à leur étalage les jours de foire. Ils le lançaient en l'air, se le renvoyaient avec le poing comme un volant, le piétinaient en hurlant et accompa-gnaient leur misérable jeu d'insultes grossières. | J'étais assis depuis peu de temps, lorsqu'une troupe de jeunes gens entra bruyamment dans la salle, en chantant un air patriotique, le WachtamRhein.@ | J'étais assis depuis peu de temps, lorsqu'une troupe de jeunes gens entra bruyamment dans la salle, en chantant un air patriotique, le Wachtam Rhein. | J'étais assis depuis peu de temps, lorsqu'une troupe de jeunes gens entra bruyamment dans la salle, en chantant un air patriotique, le WachtamRhein. | J'étais assis depuis peu de temps, lorsqu'une troupe de jeunes gens entra bruyamment dans la salle, en chantant un air patriotique, le Wachtam Rhein. | 1 | 0.006711 | 0.035714 | alénnrs assis depuis peu d mtemps, lorsqu'une troupe eljeunes gens entra beuyteeene dans ra salle, en chantant un air patriotique, le WachtamRhein. | 0.101351 | 0.217391 |
343.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 415 porter ensuite au Champ de la Fédération que la garde na-tionale avait été avertie de se trouver dans les différées en-droits qui ont été indiqués et qu'il y a lieu de croire qu'au moyen des précautions qui avaient éle prises , et des e-e-sures que la municipalité pourrait ordonner , la tranquillité publique ne serait point altérée. D'après cet exposé , le corps municipal a arrêté que les citoyens seraient, à l'instant, avertis par la vcie de la pro-mulgation, de l'impression et de l'affiche, des dispositions de la loi, et de l'obligation où ils sont de s'y conformer en conséquence l'arrêté suivant a été pris Le corps municipal, informé que des factieux, que des étrangers, payés pour semer le désordre , pour prêcher la rebellion, se proposent de former de grands rassernh'e-mens, dans le coupable espoir d'égarer le peuple, et de le porter à des excès repréhensibles Ouï le second substitut-adjoint du procureur de lacom-nrune Déclare que tous attroupemens, avec ou sans armes, sur les places publiques, dans les rues et les carrefours, sont Il contraires à la loi défend à toutes personnes de se réunir et de se former en groupes , dans aucun lieu public. Ordonne à tous ceux qui sont ainsi formés, de se sé-J parer à l'instant. Enjoint aux commissaires de police de se rendre, sans délai, dans tous les lieux de leur arrondissement, où la tranquillité publique pourrait être menacée, et d'employer, pour maintenir le calme, tous les moyens qui leur sont donnés par la loi. Mande au commandant-général de la garde nationale de donner à l'instant les ordres les plus précis, pour que tous les attroupemens soient divisés. Le corps municipal se réservant de prendre des mesures ultérieures, si le cas y échoit. Après ces premières dispositions, le corps municipal a | ET PIÈCES OFFICIELLES. 415 porter ensuite au Champ de la Fédération que la garde na-tionale avait été avertie de se trouver dans les différées en-droits qui ont été i@@ndiqués et qu'il y a lieu de croire qu'au moyen des précautions qui avaient éle prises , et des e-e-sures que la municipalité pourrait ordonner , la tranquillité publique ne serait point altérée. D'après cet exposé , le corps municipal a arrêté que les citoyens seraient, à l'instant, avertis par la vcie de la pro-mulgation@, de l'impression et de l'affiche@, des dispositions de la loi@, et de l'obligation où ils sont de s'y conformer en conséquence l'arrêté suivant a été pris Le corps municipal, informé que des factieux@, que des étrangers@, payés pour semer le désordre , pour prêcher la rebellion, se proposent de former de grands rassernh'e-@mens, dans le coupable espoir d'égarer le peuple, et de le porter à des excès repréhensibles Ouï le second substitut-adjoint du procureur de la@com-nrune Déclare que tous attroupemens, avec ou sans armes, sur les places publiques, dans les rues et les carrefours, sont Il contraires à la loi défend à toutes personnes de se réunir et de se former en groupes , dans aucun lieu public. Ordonne à tous ceux qui sont ainsi formés, de se sé-J parer à l'instant. Enjoint aux commissaires de police de se rendre, sans délai, dans tous les lieux de leur arrondissement, où la tranquillité publique pourrait être menacée, et d'employer, pour maintenir le calme, tous les moyens qui leur sont donnés par la loi. Mande au commandant-général de la garde nationale de donner à l'instant les ordres les plus précis, pour que tous les attroupemens soient divisés. Le corps municipal se réservant de prendre des mesures ultérieures, si le cas y échoit. Après ces premières dispositions, le corps municipal a | ET PIÈCES OFFICIELLES. 415 porter ensuite au Champ de la Fédération que la garde na-tionale avait été avertie de se trouver dans les différens en-droits qui ont été identiques et qu'il y a lieu de croire qu'au moyen des précautions qui avaient été prises@, et des @me-sures que la municipalité pourrait ordonner , la tranquillité publique ne serait point altérée. D'après cet exposé , le corps municipal a arrêté que les citoyens seraient, à l'instant, avertis par la voie de la pr -mulgation , de l'impression et de l'affiche , des dispositions de la loi , et de l'obligation où ils sont de s'y conformer en conséquence l'arrêté suivant a été pris Le corps municipal, informé que des factieux , que des étrangers , payés pour semer le désordre@, pour prêcher la rebellion, se proposent de former de grands rasse@mble- mens, dans le coupable espoir d'égarer le peuple, et de le porter à des excès repréhensibles Oui le second substitu@-adjoint du procureur de la com- mune Déclare que tous attroupemens, avec ou sans armes, sur les places publiques, dans les rues et les carrefours, sont@@@ contraires à la loi defend à toutes personnes de se réunir et de se former en groupes@, dans aucun lieu public. Ordonne à tous ceux qui sont ainsi formés, de se sé-@ parer à l'instant. Enjoint aux commissaires de police de se rendre, sans délai, dans tous les lieux de leur arrondissement, où la tranquillité publique pourrait être menacée, et d'employer, pour maintenir le calme, tous les moyens qui leur sont donnés par la loi. Mande eu commandant-général de la garde national@ de donner à l'instant les ordres les plus précis, pour que tous les attroupemens soient divisés. Le corps municipal@@e réservant de prendre des mesures ultérieures, si le cas y échoit. Après ces premières dispositions, le corps municipal a | Ordonne à tous ceux qui sont ainsi formés, de se sé-J parer à l'instant. | Ordonne à tous ceux qui sont ainsi formés, de se sé- parer à l'instant.@ | Ordonne à tous ceux qui sont ainsi formés, de se sé-J parer à l'instant. | Ordonne à tous ceux qui sont ainsi formés, de se sé- parer à l'instant. | 1 | 0.014085 | 0.0625 | Ordonne à toussceux qui ssttaainsi formés, de se sé-J parer à l'instant. | 0.055556 | 0.214286 |
938.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOTR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret@? il n'est point d'attachement qui résiste à ce ïégime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pùt trahir ces relations singulières et qui devaient persister. -XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre - il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-, prit la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya- , t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiège un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 259 une confidence. Ce mot ne fut pas prononcé, et dès lors il y eut un secret entre nous. Un secret ? il n'est point d'attachement qui résiste à ce régime. Je l'éprouvai bientôt. A une première dissimulation il fallut ajouter des dissimulations nouvelles. En pareil cas, il y a une heure, un moment, où un aveu est possible si on laisse passer cette heure et ce moment, on est fatalement condamné à taire tout ce qui survient, et à tenir une por-tion de son existence dans l'ombre. Désormais il fallait m'ob-server, rester sur mes gardes, ne rien dire qui pût trahir ces relations singulières et qui devaient persister. @XXVIII En effet, Melchior ne s'en tint pas à une visite sous un prétexte ou l'autre@@ il revint. Il y eut d'abord dans l'accueil que je lui fis une froideur très-grande. J'avais à prendre ma revanche de ses libertés du premier jour, et je lui tins rigueur. Je voulais qu'il com-@@prît la distance qui me séparait des femmes avec lesquelles il était accoutumé à vivre, et que, sous aucun prétexte, je ne souffrirais d'être traitée sur le même pied. La leçon fut complète et poussée aussi loin que possible. En vain essaya-@@@t-il de me plaisanter sur mes sévérités, je tins bon et l'obli-geai à donner aux choses un tour plus sérieux. Alors il s'ex-cusa, et si humblement, @que j'en fus touchée. J'avais réduit le fanfaron à demander grâce, et c'était un triomphe de na-ture à me causer quelque fierté. Évidemment je jouais avec le feu, et de lui à moi la par-tie n'était point égale. Sans expérience de la vie, sans autre défense que l'instinct dont la nature a armé les femmes, j'al-lais engager la lutte avec un roué, un débauché émérite, un homme qui savait comment on assiége un coeur et comment on l'amène à une capitulation prévue. Les ressources ne lui manquaient pas l'audace encore moins. Cette fois pourtant | Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. | Alors il s'ex-cusa, et si humblement, que j'en fus touchée.@ | Alors il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en fus touchée. | Alors il s'ex-cusa, et si humblement, que j'en fus touchée. | 2 | 0.033898 | 0.153846 | Ud es il s'ex-cusa, et si humblement, flue j'en oos touchée. | 0.1 | 0.2 |
903.txt | 1,858 | CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 219 ques semaines, et c'était bien lé moins qu'il fit ce sacrifice au premier et au plus strict de ses devoirs. Hélas ! le sacrifice était plus grand qu'il ne le croyait lui-même, et, s'il en eût compris l'étendue, peut-être n'y aurait-il pas souscrit. A mesure que le temps s'écoulit, Marguerite devenait plus triste elle retombait dans ses préoccupations d'autrefois. Rarement Ludovic la retrouvait dans les disposi-tions où il l'avait laissée il y avait dans son humeur quelque chose d'inégal et de capricieux dont il ne,pouvait deviner la cause et qui le troublait profondément. Non pas qu'elle y mit de la résistance, ni même, en apparence, de la mauvaise vo-lonté mais dans sa soumission, dans sa déférence même, régnait on ne sait quoi d'embarrassé et de contraint. Elle manquait d'élan et d abandon elle ne se livrait pas et sem-blait, en se donnant, réserver la meilleure partie d'elle-même. Dans les longues soirées qu'ils passaient ensemble, Lu-dovic ne parvenait pas toujours a triompher de cet incurable abattement. Quand il pressait trop vivement la jeune fille, elle ne lui répondait que par des larmes, et, s'il insIstait, elle demandait comme une grâce qu'il lui fût permis de pleurer son aïeule, et de ne pas oublier si vite un deuil si récent. Puis elle essayait de réparep le mal qu'elle venait de faire et tenait un langage plus affectueux elle arlait du voeu de la mourante et de l'intention où elle était de tenir le plus promptement possible l'engagement qu'elle avait pris. - Ludovic, lui disait-elle, quand elle le voyait trop dé-couragé, pourquoi vous affecter ainsi? Ne suis-je pas à vous? Ne sommes-nous pas déjà l'un à l'autre? - Plüt à Dieu! s'écriait-il. -- Voici notre anneau de mariage, ajoutait-elle avec une douceur pleine de mélancolie il n'a plus quitté mon doigt depuis le jour où vous l'y avez mis. N'est-ce pas là un gage qui devrait vous suffire? - En effet, Marguerite, je suis trop exigeant, pardonnez-moi! - Vous êtes tout pardonné, mon ami c'est moi qui aurais tort de me plaindre. -Ces scènes se renouvelaient souvent, sans que la ten-dresse et le dévouement de Ludovic en fussent ébranlés ni affaiblis. | CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 219 ques semaines, et c'était bien lé moins qu'il fit ce sacrifice au premier et au plus strict de ses devoirs. Hélas ! le sacrifice était plus grand qu'il ne le croyait lui-même, et, s'il en eût compris l'étendue, peut-être n'y aurait-il pas souscrit. A mesure que le temps s'écoul@it, Marguerite devenait plus triste elle retombait dans ses préoccupations d'autrefois. Rarement Ludovic la retrouvait dans les disposi-tions où il l'avait laissée il y avait dans son humeur quelque chose d'inégal et de capricieux dont il ne,pouvait deviner la cause et qui le troublait profondément. Non pas qu'elle y mit de la résistance, ni même, en apparence, de la mauvaise vo-lonté mais dans sa soumission, dans sa déférence même, régnait on ne sait quoi d'embarrassé et de contraint. Elle manquait d'élan et d abandon elle ne se livrait pas et sem-blait, en se donnant, réserver la meilleure partie d'elle-même. Dans les longues soirées qu'ils passaient ensemble, Lu-dovic ne parvenait pas toujours a triompher de cet incurable abattement. Quand il pressait trop vivement la jeune fille, elle ne lui répondait que par des larmes, et, s'il insIstait, elle demandait comme une grâce qu'il lui fût permis de pleurer son aïeule, et de ne pas oublier si vite un deuil si récent. Puis elle essayait de réparep le mal qu'elle venait de faire et tenait un langage plus affectueux elle @arlait du voeu de la mourante et de l'intention où elle était de tenir le plus promptement possible l'engagement qu'elle avait pris. - Ludovic, lui disait-elle, quand elle le voyait trop dé-couragé, pourquoi vous affecter ainsi@? Ne suis-je pas à vous@? Ne sommes-nous pas déjà l'un à l'autre@? - Plüt à Dieu@! s'écriait-il. -- Voici notre anneau de mariage, ajoutait-elle avec une douceur pleine de mélancolie il n'a plus quitté mon doigt depuis le jour où vous l'y avez mis. N'est-ce pas là un gage qui devrait vous suffire? - En effet, Marguerite, je suis trop exigeant, pardonnez-moi@! - Vous êtes tout pardonné, mon ami c'est moi qui aurais tort de me plaindre. -Ces scènes se renouvelaient souvent, sans que la ten-dresse et le dévouement de Ludovic en fussent ébranlés ni affaiblis. | CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 219 ques semaines, et c'était bien le moins qu'il fit ce sacrifice au premier et au plus strict de ses devoirs. Hélas ! le sacrifice était plus grand qu'il ne le croyait lui-même, et, s'il en eût compris l'étendue, peut-être n'y aurait-il pas souscrit. A mesure que le temps s'écoulait, Marguerite devenait plus triste elle retombait dans ses préoccupations d'autrefois. Rarement Ludovic la retrouvait dans les disposi-tions où il l'avait laissée il y avait dans son humeur quelque chose d'inégal et de capricieux dont il ne pouvait deviner la cause et qui le troublait profondément. Non pas qu'elle y mît de la résistance, ni même, en apparence, de la mauvaise vo-lonté mais dans sa soumission, dans sa déférence même, régnait on ne sait quoi d'embarrassé et de contraint. Elle manquait d'élan et d'abandon elle ne se livrait pas et sem-blait, en se donnant, réserver la meilleure partie d'elle-même. Dans les longues soirées qu'ils passaient ensemble, Lu-dovic ne parvenait pas toujours à triompher de cet incurable abattement. Quand il pressait trop vivement la jeune fille, elle ne lui répondait que par des larmes, et, s'il insistait, elle demandait comme une grâce qu'il lui fût permis de pleurer son aïeule, et de ne pas oublier si vite un deuil si récent. Puis elle essayait de réparer le mal qu'elle venait de faire et tenait un langage plus affectueux elle parlait du voeu de la mourante et de l'intention où elle était de tenir le plus promptement possible l'engagement qu'elle avait pris. -@Ludovic, lui disait-elle, quand elle le voyait trop dé-couragé, pourquoi vous affecter ainsi ? Ne suis-je pas à vous ? Ne sommes-nous pas déjà l'un à l'autre ? -@Plût à Dieu ! s'écriait-il. @-@Voici notre anneau de mariage, ajoutait-elle avec une douceur pleine de mélancolie il n'a plus quitté mon doigt depuis le jour où vous l'y avez mis. N'est-ce pas là un gage qui devrait vous suffire? -@En effet, Marguerite, je suis trop exigeant, pardonnez-moi ! -@Vous êtes tout pardonné, mon ami c'est moi qui aurais tort de me plaindre. @Ces scènes se renouvelaient souvent, sans que la ten-dresse et le dévouement de Ludovic en fussent ébranlés ni affaiblis. | -- Voici notre anneau de mariage, ajoutait-elle avec une douceur pleine de mélancolie il n'a plus quitté mon doigt depuis le jour où vous l'y avez mis. | -Voici notre anneau de mariage, ajoutait-elle avec une douceur pleine de mélancolie il n'a plus quitté mon doigt depuis le jour où vous l'y avez mis.@@ | -- Voici notre anneau de mariage, ajoutait-elle avec une douceur pleine de mélancolie il n'a plus quitté mon doigt depuis le jour où vous l'y avez mis. | -Voici notre anneau de mariage, ajoutait-elle avec une douceur pleine de mélancolie il n'a plus quitté mon doigt depuis le jour où vous l'y avez mis. | 2 | 0.013423 | 0.0625 | -- Voici notre anneau de mariage, ajoutait-elle avec une douceur paedsepde mélancolie alrn'a elus quitté mon doigt depuis led oer,lùivous l'y avez mis. | 0.086093 | 0.222222 |
84.txt | 1,821 | 30 sciences et des arts du Cap-Français, de l'Assemblée pro-vinciale du Nord et de la deuxième Assemblée coloniale J enfin, élu conseiller au Conseil supérieur du Gap, il se fit également distinguer par ses travaux, par son intégrité par son patriotisme comme savant et comme administra-' teur. Les secousses politiques dont la Colonie a été le théâtre du moment que la révolution française y fut connue, mirent de grands obstacles aux études favorites de PALISOT DE BEAU VOIS. Obligé de prendre part à la guerre terrible des blancs et des noirs , il se prononça contre l'affran-chissement de ceux-ci il publia même, en 1790, un écrit dans lequel, tout en s'élevant contre la traite querepoùs-sent également la raison, la prudence, la justice éter-nelle et même la politique, il improuve son abolition comme intempestive. Il en accuse les Anglais qui, voyant arec peine le haut degré de splendeur et de prospérité dés colonies, veulent arracher à la France, à l'Espagne et au Portugal, les moyens de les conserver s'emparer du monopole général de leurs denrées , et s'établir en maîtres sur les côtes de l'Afrique, comme ils l'ont fait sur lés-plages de l'Inde il en accuse WILBERFORCE qui, le premier, en 1788, se constitua l'appui des noirs il en accuse ceux qui, oubliant les plus chers intérêts dé la patrie, consentent aux plans des Anglais-, ses plus cruels ennemis et ne voyent pas qu'ils abusent des principes sacrés delà philantropie, non pas, comme les s 1 . pour défendre les droits de l'opprimé, mais peur détruire les revenus delà-France. Il consent bien à ce que là traite soit prohibée, mais il veut qu'elle le soit partiellement 1 Ils ont les premiers , en 1792 décrété l'abolition de la traite. | 30 sciences et des arts du Cap-Français, de l'Assemblée pro-vinciale du Nord et de la deuxième Assemblée coloniale J enfin, élu conseiller au Conseil supérieur du Gap, il se fit également distinguer par ses travaux, par son intégrité@@ par son patriotisme comme savant et comme administra-' teur. Les secousses politiques dont la Colonie a été le théâtre du moment que la révolution française y fut connue, mirent de grands obstacles aux études favorites de PALISOT DE BEAU VOIS. Obligé de prendre part à la guerre terrible des blancs et des noirs , il se prononça contre l'affran-chissement de ceux-ci il publia même, en 1790, un écrit dans lequel, tout en s'élevant contre la traite que@repoùs-sent également la raison, la prudence, la justice éter-nelle et même la politique, il improuve son abolition comme intempestive. Il en accuse les Anglais qui, voyant arec peine le haut degré de splendeur et de prospérité dés colonies, veulent arracher à la France, à l'Espagne et au Portugal, les moyens de les conserver s'emparer du monopole général de leurs denrées , et s'établir en maîtres sur les côtes de l'Afrique, comme ils l'ont fait sur lés-plages de l'Inde il en accuse WILBERFORCE qui, le premier, en 1788, se constitua l'appui des noirs il en accuse ceux qui, oubliant les plus chers intérêts dé la patrie, consentent aux plans des Anglais-, ses plus cruels ennemis et ne voyent pas qu'ils abusent des principes sacrés de@là philantropie, non pas, comme les @@@@@s 1 . pour défendre les droits de l'opprimé, mais peur détruire les revenus de@là-France. Il consent bien à ce que là traite soit prohibée, mais il veut qu'elle le soit partiellement @@@1 Ils ont les premiers , en 1792 décrété l'abolition de la traite. | 30 sciences et des arts du Cap-Français, de l'Assemblée pro-vinciale du Nord et de la deuxième Assemblée coloniale@@ enfin, élu conseiller au Conseil supérieur du Cap, il se fit également distinguer par ses travaux, par son intégrité , par son patriotisme comme savant et comme administra-' teur. Les secousses politiques dont la Colonie a été le théâtre du moment que la révolution française y fut connue, mirent de grands obstacles aux études favorites de PALISOT DE BEAU@VOIS. Obligé de prendre part à la guerre terrible des blancs et des noirs , il se prononça contre l'affran-chissement de ceux-ci il publia même, en 1790, un écrit dans lequel, tout en s'élevant contre la traite que repoùs-sent également la raison, la prudence, la justice éter-nelle et même la politique, il improuve son abolition comme intempestive. Il en accuse les Anglais qui, voyant avec peine le haut degré de splendeur et de prospérité des colonies, veulent arracher à la France, à l'Espagne et au Portugal, les moyens de les conserver s'emparer du monopole général de leurs denrées , et s'établir en maîtres sur les côtes de l'Afrique, comme ils l'ont fait sur les-plages de l'Inde il en accuse WILBERFORCE qui, le premier, en 1788, se constitua l'appui des noirs il en accuse ceux qui, oubliant les plus chers intérêts dé la patrie, consentent aux plans des Anglais-, ses plus cruels ennemis et ne voyent pas qu'ils abusent des principes sacrés de la philantropie, non pas, comme les Danois 1 . pour défendre les droits de l'opprimé, mais peur détruire les revenus de la France. Il consent bien à ce que là traite soit prohibée, mais il veut qu'elle le soit partiellement 30 1 Ils ont les premiers , en 1792 décrété l'abolition de la traite. | 30 sciences et des arts du Cap-Français, de l'Assemblée pro-vinciale du Nord et de la deuxième Assemblée coloniale J enfin, élu conseiller au Conseil supérieur du Gap, il se fit également distinguer par ses travaux, par son intégrité par son patriotisme comme savant et comme administra-' teur. | 30 sciences et des arts du Cap-Français, de l'Assemblée pro-vinciale du Nord et de la deuxième Assemblée coloniale enfin, élu conseiller au Conseil supérieur du Cap, il se fit également distinguer par ses travaux, par son intégrité , par son patriotisme comme savant et comme administra-' teur. | 30 sciences et des arts du Cap-Français, de l'Assemblée pro-vinciale du Nord et de la deuxième Assemblée coloniale J enfin, élu conseiller au Conseil supérieur du Gap, il se fit également distinguer par ses travaux, par son intégrité par son patriotisme comme savant et comme administra-' teur. | 30 sciences et des arts du Cap-Français, de l'Assemblée pro-vinciale du Nord et de la deuxième Assemblée coloniale enfin, élu conseiller au Conseil supérieur du Cap, il se fit également distinguer par ses travaux, par son intégrité , par son patriotisme comme savant et comme administra-' teur. | 5 | 0.017007 | 0.09434 | 30 sciences et des arts du Cap-Français, de l'Assemblée prc--vlncomlsndu Nord et de l deuxième Uiae tlél coloniale J enfin, élu conseiller au C nneil supérieur du Gap, il se fit également distinguer par ses odgviux, par son intégrité par son patriotisme cnmm u vant et cnm e adpuristrsad teur. | 0.108844 | 0.212766 |
432.txt | 1,891 | LE BRAQUE SAINT-GERMAIN # Le Saint-Germain est-il un chien français? Des flots d'encre ont été dépensés sur ce sujet et on n'est pas encore d'accord. -J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel. Il est vrai que j'avais vu primer une chienne pointer pure race comme Saint-Germain et qu'on m'avait vendu un fils de ladite chienne comme Saint-Germain. J'admets qu'à une exposition il est assez difficile dé distinguer où le pointer finit et où le Saint-Germain commence. Gepèndant il existe deux -types de Saint-Germain- qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #. - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil-court et- fin. ■ L'autre est un grand chien, à tête un peu lourde, avec babines un peu tombantes, très bien coiffé, plus mou, moins musclé que le précédent, la poitrine généralement peu descendue, le fouet fort et le poil un peu plus rude. Mais là où on peut se rendre compte que la race Saint-Germain existe, c'est sur le terrain. Prenez un pointer et un Saint-Germain, voyez la différence autant l'un est fou-gueux et indomptable, autant l'autre est calme et facile, chassant au trot ou au petit galop, près de son maître, se fiant uniquement à la finesse de son nez. D'un dressage excessivement facile, ce chien chasse tout jeune et j'en ai vu qui, du premier coup, se sont déclarés des chiens accomplis. Le Saint-Germain, qui n'a pas été retrempé dans le sang du pointer, est même, d'après mon expérience, plus calme que tous les autres braques français. Aussi beaucoup de chasseurs le préfèrenl-ilsaux autres braques et est-il très répandu. On a le tort en France de ne pas admettre comme race, des chiens qui ne peuvent pas prouver la pureté absolue de leur origine. Toutes les races de chiens ont pourtant été créées, et les races anglaises comme les autres ce n'est donc qu'une, question de, date sur, le dernier croisement fait. Pour qu'une race soit confirmée et puisse prendre ce nom il faut que les chiens se reproduisent d'une manière uniforme comme type et comme genre de chasse. -Une fois ce résultat acquis, la race est réellement créée quelle qu'en soit l'ancienneté. J'ajouterai même que quelque accident de reproduction ne peut avoir une grande impor-tance si l'ensemble des produits a bien le caractère de la nouvelle race. Voici l'origine du Saint-Germain d'après M. de la Rue a Deux pointers blanc et orange, Miss et Stop, furent a achetés en Angleterre pour le roi par M. le comte de Girardin, premier veneur ils étaient de grande taille, levrettés, avec les oreilles attachées haut, le palais et le a nez noirs bref, ces deux chiens avaient une grande élé-gance de forme et une incontestable distinction. Miss fut couverte d'abord par un épagneul marron, puis par un beau braque français Zanior, à M. le comte de l'Aigle tous les chiots qu'elle mit au monde furent toujours blanc et orange. Tous les chiens nés de Miss avaient le plus sou-vent le nez et le palais roses. | LE BRAQUE SAINT-GERMAIN # Le Saint-Germain est-il un chien français@? Des flots d'encre ont été dépensés sur ce sujet et on n'est pas encore d'accord. -J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel. Il est vrai que j'avais vu primer une chienne pointer pure race comme Saint-Germain et qu'on m'avait vendu un fils de ladite chienne comme Saint-Germain. J'admets qu'à une exposition il est assez difficile dé distinguer où le pointer finit et où le Saint-Germain commence. Gepèndant il existe deux -types de Saint-Germain- qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #. - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil-court et- fin. ■ L'autre est un grand chien, à tête un peu lourde, avec babines un peu tombantes, très bien coiffé, plus mou, moins musclé que le précédent, la poitrine généralement peu descendue, le fouet fort et le poil un peu plus rude. Mais là où on peut se rendre compte que la race Saint-Germain existe, c'est sur le terrain. Prenez un pointer et un Saint-Germain, voyez la différence autant l'un est fou-gueux et indomptable, autant l'autre est calme et facile, chassant au trot ou au petit galop, près de son maître, se fiant uniquement à la finesse de son nez. D'un dressage excessivement facile, ce chien chasse tout jeune et j'en ai vu qui, du premier coup, se sont déclarés des chiens accomplis. Le Saint-Germain, qui n'a pas été retrempé dans le sang du pointer, est même, d'après mon expérience, plus calme que tous les autres braques français. Aussi beaucoup de chasseurs le préfèrenl-ils@aux autres braques et est-il très répandu. On a le tort en France de ne pas admettre comme race, des chiens qui ne peuvent pas prouver la pureté absolue de leur origine. Toutes les races de chiens ont pourtant été créées, et les races anglaises comme les autres ce n'est donc qu'une, question de, date sur, le dernier croisement fait. Pour qu'une race soit confirmée et puisse prendre ce nom@ il faut que les chiens se reproduisent d'une manière uniforme comme type et comme genre de chasse. -Une fois ce résultat acquis, la race est réellement créée quelle qu'en soit l'ancienneté. J'ajouterai même que quelque accident de reproduction ne peut avoir une grande impor-tance si l'ensemble des produits a bien le caractère de la nouvelle race. Voici l'origine du Saint-Germain d'après M. de la Rue a Deux pointers blanc et orange, Miss et Stop, furent a achetés en Angleterre pour le roi par M. le comte de Girardin, premier veneur ils étaient de grande taille, levrettés, avec les oreilles attachées haut, le palais et le a nez noirs bref, ces deux chiens avaient une grande élé-@gance de forme et une incontestable distinction. Miss fut couverte d'abord par un épagneul marron, puis par un beau braque français Zanior, à M. le comte de l'Aigle tous les chiots qu'elle mit au monde furent toujours blanc et orange. Tous les chiens nés de Miss avaient le plus sou-vent le nez et le palais roses. | LE BRAQUE SAINT-GERMAIN@@ Le Saint-Germain est-il un chien français ? Des flots d'encre ont été dépensés sur ce sujet et on n'est pas encore d'accord. @J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel. Il est vrai que j'avais vu primer une chienne pointer pure race comme Saint-Germain et qu'on m'avait vendu un fils de ladite chienne comme Saint-Germain. J'admets qu'à une exposition il est assez difficile de distinguer où le pointer finit et où le Saint-Germain commence. Cependant il existe deux @types de Saint-Germain@ qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #. - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil court et@ fin.@@ L'autre est un grand chien, à tête un peu lourde, avec babines un peu tombantes, très bien coiffé, plus mou, moins musclé que le précédent, la poitrine généralement peu descendue, le fouet fort et le poil un peu plus rude. Mais là où on peut se rendre compte que la race Saint-Germain existe, c'est sur le terrain. Prenez un pointer et un Saint-Germain, voyez la différence autant l'un est fou-gueux et indomptable, autant l'autre est calme et facile, chassant au trot ou au petit galop, près de son maître, se fiant uniquement à la finesse de son nez. D'un dressage excessivement facile, ce chien chasse tout jeune et j'en ai vu qui, du premier coup, se sont déclarés des chiens accomplis. Le Saint-Germain, qui n'a pas été retrempé dans le sang du pointer, est même, d'après mon expérience, plus calme que tous les autres braques français. Aussi beaucoup de chasseurs le préfèrent-ils aux autres braques et est-il très répandu. On a le tort en France de ne pas admettre comme race, des chiens qui ne peuvent pas prouver la pureté absolue de leur origine. Toutes les races de chiens ont pourtant été créées, et les races anglaises comme les autres ce n'est donc qu'une@ question de@ date sur@ le dernier croisement fait. Pour qu'une race soit confirmée et puisse prendre ce nom, il faut que les chiens se reproduisent d'une manière uniforme comme type et comme genre de chasse. @Une fois ce résultat acquis, la race est réellement créée quelle qu'en soit l'ancienneté. J'ajouterai même que quelque accident de reproduction ne peut avoir une grande impor-tance si l'ensemble des produits a bien le caractère de la nouvelle race. Voici l'origine du Saint-Germain d'après M. de la Rue@@ Deux pointers blanc et orange, Miss et Stop, furentnt achetés en Angleterre pour le roi par M. le comte de Girardin, premier veneur ils étaient de grande taille, levrettés, avec les oreilles attachées haut, le palais et le @@nez noirs bref, ces deux chiens avaient une grande élé- gance de forme et une incontestable distinction. Miss fut couverte d'abord par un épagneul marron, puis par un beau braque français Za@mor, à M. le comte de l'Aigle tous les chiots qu'elle mit au monde furent toujours blanc et orange. Tous les chiens nés de Miss avaient le plus sou-vent le nez et le palais roses. | -J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel. | J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel.@ | -J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel. | J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel. | 1 | 0.017241 | 0.1 | tJ'iinmoi-même hésité lsnrtemps à le reconnaître comme tel. | 0.084746 | 0.222222 |
674.txt | 1,820 | 41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar- | 41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition , que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas , il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte ? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale ? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'Etat mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'Etat, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal. - Et quoi ! serait-ce après la publicité des doçumens qui ont jailli de la tribune sur toute la France , que l'on in-terdirait la pensée sur les -faits qui ont frappé tous les es-prits ? Étrange et inconcevable position de mon client ! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits , qui transcrit des circulaires , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation , qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant que c'est celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult 3 disait On n'ar- | 41 qu'a décrit l'accusation j'ai démontré son impuissance je vous ai convaincus de la vérité de cette double propo-sition@, que, si le gouvernement occulte existe, il a été du devoir de l'auteur de l'attaquer que si le gouverne-ment occulte n'existe pas@, il faut encore approuver les craintes de l'écrivain, qui, convaincu de la grandeur du péril, aurait averti de dangers même imaginaires. Que reste-t-il donc de cette accusation? le reproche d'avoir parlé du gouvernement occulte@? Mais quel serait le privilége de cette puissance secrète si elle existait, qu'on ne saurait sans crime représenter les dangers dont elle menace l'autorité royale@? Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée@? et, comme l'arche sainte, ne saurait-on y toucher sans être frappé de mort? A Venise il était défendu, sous peine capitale, de s'entretenir du pouvoir invisible des inquisiteurs d'État mais du moins des statuts particuliers rendaient ce pou-voir inhérent à la constitution de l'État, et, tout ef-frayant qu'il était, l'aristocratie l'avait rendu légal.@@ Et quoi ! serait-ce après la publicité des documens qui ont jailli de la tribune sur toute la France@, que l'on in-terdirait la pensée sur les @faits qui ont frappé tous les es-prits@? Étrange et inconcevable position de mon client@! Il assiste à la séance du 25 avril il entend le rapport de la commission sur la pétition de M. Madier de Mont-jau ce n'est pas un obscur citoyen qui exprime des alarmes plus ou moins vagues, c'est un conseiller à la Cour royale de Nîmes qui retrace ses craintes dans les termes les plus énergiques, qui précise des faits@, qui transcrit des circulaire@ , qui ne laisse pas égarer l'accu-sation@, qui désigne clairement l'auteur des circulaires, qui le nomme déjà en disant qu@@@@e@@ celui qui, reprochant la timide arrestation du maréchal Soult@, disait On n'ar- | Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? | Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée?@ | Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée ? | Dans quel nuage impéné-trable de majesté serait-elle donc élevée? | 1 | 0.015385 | 0 | Dans qu lenuage impéné-trable de a oestr serait-elle donc élevée ? | 0.090909 | 0.2 |
46.txt | 1,863 | _65 -l'avait chargée. Son amour pour Dieu, amour qui prit possession de son coeur dès ses plus tendres années, n'avait de-bornes que celles de l'impuissance humaine biens, honneurs, beauté, tout ne fut à ses yeux que de la boue en comparaison du Créateur. 0 Dieu, s'é-criait-elle en poussant des soupirs enflammés, ô Dieu de mon coeur! que vous êtes bon à ceux qui vous aiment ! Un demi-quart d'heure de vos consolations vaut infiniment mieux que tout ce que le monde entier pourrait procu rer de délices et de plaisirs dans l'espace de mille années. Mais que de vertus devait pro-duire cette charité, qui est la reine de toutes les autres ! Un de ses effets les plus marqués fut un désir insatiable d'établir le règne de Dieu dans les âmes, et d'y détruire l'empire du démon en y détruisant le péché. Il n'y avait rien qu'elle ne souffrît pour y réussir. Les gibets et les plus affreux supplices l'ef-frayaient moins que la plus légère offense de son Dieu. Oui, disait-elle, j'aimerais mieux descendre toute vivante en enfer que d'en commettre une seule de propos délibéré. L'image de Jésus-Christ attaché à la croix, et qui n'y a été attaché que pour, expier nos fautes, contribuait beaucoup à nourrir en elle | _65 -l'avait chargée. Son amour pour Dieu, amour qui prit possession de son coeur dès ses plus tendres années, n'avait de-bornes que celles de l'impuissance humaine biens, honneurs, beauté, tout ne fut à ses yeux que de la boue en comparaison du Créateur. 0 Dieu, s'é-criait-elle en poussant des soupirs enflammés, ô Dieu de mon coeur! que vous êtes bon à ceux qui vous aiment ! Un demi-quart d'heure de vos consolations vaut infiniment mieux que tout ce que le monde entier pourrait procu rer de délices et de plaisirs dans l'espace de mille années. Mais que de vertus devait pro-duire cette charité, qui est la reine de toutes les autres ! Un de ses effets les plus marqués fut un désir insatiable d'établir le règne de Dieu dans les âmes, et d'y détruire l'empire du démon en y détruisant le péché. Il n'y avait rien qu'elle ne souffrît pour y réussir. Les gibets et les plus affreux supplices l'ef-frayaient moins que la plus légère offense de son Dieu. Oui, disait-elle, j'aimerais mieux descendre toute vivante en enfer que d'en commettre une seule de propos délibéré. L'image de Jésus-Christ attaché à la croix, et qui n'y a été attaché que pour, expier nos fautes, contribuait beaucoup à nourrir en elle | _65 -l'avait chargée. Son amour pour Dieu, amour qui prit possession de son coeur dès ses plus tendres années, n'avait de-bornes que celles de l'impuissance humaine biens, honneurs, beauté, tout ne fut à ses yeux que de la boue en comparaison du Créateur. O Dieu, s'é-criait-elle en poussant des soupirs enflammés, ô Dieu de mon coeur! que vous êtes bon à ceux qui vous aiment ! Un demi-quart d'heure de vos consolations vaut infiniment mieux que tout ce que le monde entier pourrait procu rer de délices et de plaisirs dans l'espace de mille années. Mais que de vertus devait pro-duire cette charité, qui est la reine de toutes les autres ! Un de ses effets les plus marqués fut un désir insatiable d'établir le règne de Dieu dans les âmes, et d'y détruire l'empire du démon en y détruisant le péché. Il n'y avait rien qu'elle ne souffrît pour y réussir. Les gibets et les plus affreux supplices l'ef-frayaient moins que la plus légère offense de son Dieu. Oui, disait-elle, j'aimerais mieux descendre toute vivante en enfer que d'en commettre une seule de propos délibéré. L'image de Jésus-Christ attaché à la croix, et qui n'y a été attaché que pour@ expier nos fautes, contribuait beaucoup à nourrir en elle | Les gibets et les plus affreux supplices l'ef-frayaient moins que la plus légère offense de son Dieu. | Les gibets et les plus affreux supplices l'ef-frayaient moins que la plus légère offense de son Dieu. | Les gibets et les plus affreux supplices l'ef-frayaient moins que la plus légère offense de son Dieu. | Les gibets et les plus affreux supplices l'ef-frayaient moins que la plus légère offense de son Dieu. | 0 | 0 | 0 | Les gibets et ues eusrpaarse supplices l'ef-frayaient moins que la plus légère offense de son Dtdu.. | 0.128713 | 0.235294 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. | Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. | Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. | Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. | 1 | 0.025 | 0.1 | Je'n'ai perdu adcmes pas éitmes paroles. | 0.125 | 0.25 |
904.txt | 1,858 | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Enfin, le temps des délais expira, et il devint possible de fixer d'une manière définitive le moment de la cérémonie. Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès,son arrivée. Voir sa bru et la conduire à l'autel se-raient tout un pour lui. Les bans avaient été publiés, le maire et le curé de la paroisse étaient prévenus aucun détail, au-cun soin n'avaient été négligés. Ludovic ne s'occupait plus d'autre chose. Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, - c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se -laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur. La veille du jour fixé, il ne quitta pas Marguerite un seul instant et entra presque de plein pied dans la vie de ménage. 1 Il voulut qu'elle déjeunât et dînât avec lui, qu'elle l'assistât dans les dernières emplettes et les derniers préparatifs, qu'elle en agit, en un mot, comme s'ils étaient mari et femme. La jeune fille semblait heureuse de ces soins elle s'y prêta avec une bonne grâce évidente puis le soir, quand les con-venances les obligèrent à se séparer, ce fut elle qui mit -quelque instance à prolonger la veillée. Enfin le moment des adieux arriva. - A demain 1 eut Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser. -- A demain 1 répéta-t-elle. Rentré chez lui, dans la modeste mansarde qu'il avait voulu occuper jusqu'au dernier moment, Ludovic se jeta sur son lit et essaya de goûter quelque repos. Mais les souve-nirs de la journée -et les espérances du lendemain l'agitèrent à un point qu'il ne put fermer l'oeil. Il se leva la nuit était déjà avancée. Il ouvrit sa fenêtre et se remit à la place d'où il poursuivait autrefois ses contemplations solitaires et sui-vait Marguerite dans le cours de ses travaux. C'était un charme pour lui que de remonter le cours des temps et de reprendre ses amours à leur berceau. Qui lui eût dit'alors que cette passion, née d'un regard furtif, le conduirait aussi loin, et que sa destinée allait dépendre des hasards d'un voi-sinage ? En agissant ainsi, Ludovic cherchait seulement une diver-sion à son insomnie il y trouva lè sujet d'une inquiétude et | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Enfin, le temps des délais expira, et il devint possible de fixer d'une manière définitive le moment de la cérémonie. Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès,son arrivée. Voir sa bru et la conduire à l'autel se-raient tout un pour lui. Les bans avaient été publiés, le maire et le curé de la paroisse étaient prévenus aucun détail, au-cun soin n'avaient été négligés. Ludovic ne s'occupait plus d'autre chose. Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, - c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se -laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur. La veille du jour fixé, il ne quitta pas Marguerite un seul instant et entra presque de plein pied dans la vie de ménage. 1 Il voulut qu'elle déjeunât et dînât avec lui, qu'elle l'assistât dans les dernières emplettes et les derniers préparatifs, qu'elle en agit, en un mot, comme s'ils étaient mari et femme. La jeune fille semblait heureuse de ces soins elle s'y prêta avec une bonne grâce évidente puis le soir, quand les con-venances les obligèrent à se séparer, ce fut elle qui mit -quelque instance à prolonger la veillée. Enfin le moment des adieux arriva. - A demain 1 eut Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser. -- A demain 1 répéta-t-elle. Rentré chez lui, dans la modeste mansarde qu'il avait voulu occuper jusqu'au dernier moment, Ludovic se jeta sur son lit et essaya de goûter quelque repos. Mais les souve-nirs de la journée -et les espérances du lendemain l'agitèrent à un point qu'il ne put fermer l'oeil. Il se leva la nuit était déjà avancée. Il ouvrit sa fenêtre et se remit à la place d'où il poursuivait autrefois ses contemplations solitaires et sui-vait Marguerite dans le cours de ses travaux. C'était un charme pour lui que de remonter le cours des temps et de reprendre ses amours à leur berceau. Qui lui eût dit'alors que cette passion, née d'un regard furtif, le conduirait aussi loin, et que sa destinée allait dépendre des hasards d'un voi-sinage ? En agissant ainsi, Ludovic cherchait seulement une diver-sion à son insomnie il y trouva lè sujet d'une inquiétude et | 220 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Enfin, le temps des délais expira, et il devint possible de fixer d'une manière définitive le moment de la cérémonie. Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès son arrivée. Voir sa bru et la conduire à l'autel se-raient tout un pour lui. Les bans avaient été publiés, le maire et le curé de la paroisse étaient prévenus aucun détail, au-cun soin n'avaient été négligés. Ludovic ne s'occupait plus d'autre chose. Ce n'était plus l'avocat esclave de ses devoirs, @@c'était un fiancé n'ayant qu'une idée et qu'un souci, et ne se @laissant détourner par aucune affaire de la poursuite de son bonheur. La veille du jour fixé, il ne quitta pas Marguerite un seul instant et entra presque de plein pied dans la vie de ménage.@@ Il voulut qu'elle déjeunât et dînât avec lui, qu'elle l'assistât dans les dernières emplettes et les derniers préparatifs, qu'elle en agît, en un mot, comme s'ils étaient mari et femme. La jeune fille semblait heureuse de ces soins elle s'y prêta avec une bonne grâce évidente puis le soir, quand les con-venances les obligèrent à se séparer, ce fut elle qui mit @quelque instance à prolonger la veillée. Enfin le moment des adieux arriva. -@A demain ! dit Ludovic en accompagnant ces mots d'un chaste baiser. @-@A demain ! répéta-t-elle. Rentré chez lui, dans la modeste mansarde qu'il avait voulu occuper jusqu'au dernier moment, Ludovic se jeta sur son lit et essaya de goûter quelque repos. Mais les souve-nirs de la journée @et les espérances du lendemain l'agitèrent à un point qu'il ne put fermer l'oeil. Il se leva la nuit était déjà avancée. Il ouvrit sa fenêtre et se remit à la place d'où il poursuivait autrefois ses contemplations solitaires et sui-vait Marguerite dans le cours de ses travaux. C'était un charme pour lui que de remonter le cours des temps et de reprendre ses amours à leur berceau. Qui lui eût dit alors que cette passion, née d'un regard furtif, le conduirait aussi loin, et que sa destinée allait dépendre des hasards d'un voi-sinage ? En agissant ainsi, Ludovic cherchait seulement une diver-sion à son insomnie il y trouva le sujet d'une inquiétude et | Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès,son arrivée. | Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès son arrivée. | Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès,son arrivée. | Pour abréger le séjour du père et diminuer les frais de son déplacement, il avait été convenu qu'on célébrerait le ma-riage dès son arrivée. | 1 | 0.007143 | 0.076923 | ,oru abréger le séjour du père et diminuer les frais de ntdéplacement, il f ait été coivenocqu'on célébrerait le ma-riage dès,san arrivée. | 0.085714 | 0.217391 |
817.txt | 1,858 | 414 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. coeur. Quel gré lui saurait-on de ce sacrifice? Elle allait dé-sespérer le seul être qui l'aimât, et au profit de gens qui l'opprimaient et la tuaiept, Et pourtant la balance penchait du côté du devoir d'un geste expressif elle repoussa le message fatal et désiré elle eût persisté sans doute si la soubrette n'eût fait un mouvement. - Mademoiselle! s'écria-t-elle. En effet, on entendait dans la pièce voisine des pas qui se rapprochaient. C'en fut assez pour changer les dispositions de la comtesse, Elle eut comme une vision douloureuse tous les maux passés, tous les tourments présents lui- re-vinrent à l'esprit. Elle ne vit plus que ce tyran acharné sur ses pas et qui avait changé son existence en une legte ago-nie. Elle oublia tout le reste. - Par un mouvement plus prompt que la pensée, elle s'empara de la lettre - Donnez, dit-elle, et de la discrétion J Et elle la cacha dans son sein. Mademoiselle Pulchérie entrait dans le même moment. elle jeta sur cette scène un regard soupçonneux peut-être avait-elle surpris le dernier mouvement de Clémence. - Encore ici, ma soeur 1 lui dit-elle- et moi qui vous cher-chais au salon. - Je suis à vous, répondit Clémence qui cherchait à as-surer son maintien en s'occupant de quelques détails de toi-lette. J'achève en un instant. -Sans insister, mademoiselle Pulchérie se tourna vers Ja soubrette et passa sur elle son irritation - - Que faites-vous ici? lui dit-elle d'un ton dur. Ce n'est point votre place. - Mademoiselle. lui répondit celle-ci avec soumission, - Point d'observation sortez. La comtesse croyait qu'une explication allait survenir les airs solennels de sa belle-soeur en étaient comme l'augure et le prélude,-H n'en fut rien pourtant les choses en restèrent. là. Seulement mademoiselle Pulchérie s'attacha à ses pas plus que jamais et s'arrangea de façon à ne pas la laisser seule de toute la journée. Clémence était au supplice cette lettre lui brûlait le sein des émotions opposées l'assiégeaient presque à la fois. Tantôt elle était aux regrets de s'être mon.. trée si prompte et ne pouvait envisager sans terreur les | 414 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. coeur. Quel gré lui saurait-on de ce sacrifice@? Elle allait dé-sespérer le seul être qui l'aimât, et au profit de gens qui l'opprimaient et la tuaiept, Et pourtant la balance penchait du côté du devoir d'un geste expressif elle repoussa le message fatal et désiré elle eût persisté sans doute si la soubrette n'eût fait un mouvement. - Mademoiselle@! s'écria-t-elle. En effet, on entendait dans la pièce voisine des pas qui se rapprochaient. C'en fut assez pour changer les dispositions de la comtesse, Elle eut comme une vision douloureuse tous les maux passés, tous les tourments présents lui- re-vinrent à l'esprit. Elle ne vit plus que ce tyran acharné sur ses pas et qui avait changé son existence en une legte ago-nie. Elle oublia tout le reste. - Par un mouvement plus prompt que la pensée, elle s'empara de la lettre - Donnez, dit-elle, et de la discrétion J Et elle la cacha dans son sein. Mademoiselle Pulchérie entrait dans le même moment. elle jeta sur cette scène un regard soupçonneux peut-être avait-elle surpris le dernier mouvement de Clémence. - Encore ici, ma soeur 1 lui dit-elle- et moi qui vous cher-chais au salon. - Je suis à vous, répondit Clémence qui cherchait à as-surer son maintien en s'occupant de quelques détails de toi-lette. J'achève en un instant. -Sans insister, mademoiselle Pulchérie se tourna vers Ja soubrette et passa sur elle son irritation - - Que faites-vous ici@? lui dit-elle d'un ton dur. Ce n'est point votre place. - Mademoiselle.@@ lui répondit celle-ci avec soumission, - Point d'observation sortez. La comtesse croyait qu'une explication allait survenir les airs solennels de sa belle-soeur en étaient comme l'augure et le prélude@,-H n'en fut rien pourtant les choses en restèrent. là. Seulement mademoiselle Pulchérie s'attacha à ses pas plus que jamais et s'arrangea de façon à ne pas la laisser seule de toute la journée. Clémence était au supplice cette lettre lui brûlait le sein des émotions opposées l'assiégeaient presque à la fois. Tantôt elle était aux regrets de s'être mon.. trée si prompte et ne pouvait envisager sans terreur les | 414 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. coeur. Quel gré lui saurait-on de ce sacrifice ? Elle allait dé-sespérer le seul être qui l'aimât, et au profit de gens qui l'opprimaient et la tuaient. Et pourtant la balance penchait du côté du devoir d'un geste expressif elle repoussa le message fatal et désiré elle eût persisté sans doute si la soubrette n'eût fait un mouvement. -@Mademoiselle ! s'écria-t-elle. En effet, on entendait dans la pièce voisine des pas qui se rapprochaient. C'en fut assez pour changer les dispositions de la comtesse. Elle eut comme une vision douloureuse tous les maux passés, tous les tourments présents lui@ re-vinrent à l'esprit. Elle ne vit plus que ce tyran acharné sur ses pas et qui avait changé son existence en une lente ago-nie. Elle oublia tout le reste. @@Par un mouvement plus prompt que la pensée, elle s'empara de la lettre -@Donnez, dit-elle, et de la discrétion ! Et elle la cacha dans son sein. Mademoiselle Pulchérie entrait dans le même moment@ elle jeta sur cette scène un regard soupçonneux peut-être avait-elle surpris le dernier mouvement de Clémence. -@Encore ici, ma soeur ! lui dit-elle@ et moi qui vous cher-chais au salon. -@Je suis à vous, répondit Clémence qui cherchait à as-surer son maintien en s'occupant de quelques détails de toi-lette. J'achève en un instant. @Sans insister, mademoiselle Pulchérie se tourna vers la soubrette et passa sur elle son irritation -@@@Que faites-vous ici ? lui dit-elle d'un ton dur. Ce n'est point votre place. -@Mademoiselle... lui répondit celle-ci avec soumission. -@Point d'observation sortez. La comtesse croyait qu'une explication allait survenir les airs solennels de sa belle-soeur en étaient comme l'augure et le prélude. Il n'en fut rien pourtant les choses en restèrent@ là. Seulement mademoiselle Pulchérie s'attacha à ses pas plus que jamais et s'arrangea de façon à ne pas la laisser seule de toute la journée. Clémence était au supplice cette lettre lui brûlait le sein des émotions opposées l'assiégeaient presque à la fois. Tantôt elle était aux regrets de s'être mon@@-trée si prompte et ne pouvait envisager sans terreur les | 414 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 414 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 414 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 414 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 0 | 0 | 0 | 414 CE QU'ON PEUT VOIR DANS CNEuEue. | 0.138889 | 0.25 |
669.txt | 1,820 | 3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | 3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | 3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti@tutionnel, mais sous l'i@nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution. Eh bien, l'auteur a cru@, à tort ou à raison@, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité@, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse@, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus@, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion@, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin@, l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable@, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. | C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement.@ | C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. | C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. | 1 | 0.004065 | 0 | Caest betnileur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais lin'est pau la es-sof edde e. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres dt à certains dépositaires tn,l'auto-rité il les désigne spéaiahenl ti | 0.097166 | 0.219512 |
229.txt | 1,845 | -3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments 1 Ceci s'écrivait en 1827. | -3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet ■'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments @@@@@1 Ceci s'écrivait en 1827. | -3 -dans ces derniers temps, et qu'elle a immorta-lisés en essayant de les anéantir, nous pouvons, sans contredit, placer M. Musart. Les diocèses de Reims et de Châlons comptent encore une multitude de personnes qui l'ont connu et qui ont été témoins de ce qu'il a fait et de ce qu'il a souffert pour la foi 1 . Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fin bienheureuse dont elles furent couronnées. Nous espérons donc que l'on verra avec plaisir que sa vie soit enfin mise au jour. Nous l'offrons aux fidèles des deux diocèses, qu'elle doit particu-lièrement intéresser, mais plus spécialement en-core aux ecclésiastiques déjà initiés au saint ministère et aux jeunes gens qui s'y destinent dans les collèges et dans les séminaires. Tous, jusqu'à l'enfance elle-même, y trouveront un sujet d'édification et un modèle de conduite en considérant M. Musart, soit dans l'innocence du premier âge et dans sa fidélité à corres-pondre à la grâce de sa vocation, soit dans l'exercice des fonctions pastorales et dans son inébranlable fermeté à repousser des serments -3 - 1 Ceci s'écrivait en 1827. | Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. | Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fin bienheureuse dont elles furent couronnées. | Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. | Trente ans écoulés de-puis sa mort n'ont point effacé le souvenir du grand spectacle qu'elle donna parmi nous et l'on se rappelle encore aujourd'hui avec admi-ration et attendrissement ses vertus et la fin bienheureuse dont elles furent couronnées. | 1 | 0.004032 | 0.025641 | Trente ans écoulés ac lé s sa mort n'ont pi ,effacé le souvenir du grand spectacle uucee eedonna parmi nous et l'on setrappelle encore aujourd'hui avec admi-ration pesattendrissement pna,vertus u la fia bienheureuse dont elles furent couronnées. | 0.104839 | 0.210526 |
475.txt | 1,871 | 6UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. possible d'expliquer cette conformité autrement que par une origine com-mune et cela ne suffit pas encore, il a fallu que dans les commencements toutes les fractions du genre humain aient vécu d'une vie commune pen-dant plusieurs siècles, pour que tant de peuples répandus par toute la terre aient emporté tant de coutumes, d'idées, de pratiques semblables que le hasard ne peut expliquer il faut que tous aient puisé à une même source. Ce qui frappe un esprit superficiel dans la comparaison des nations, ce sont les différences mais l'observateur qui voit le fond des choses est bien plus étonné des similitudes. Est-ce par hasard que partout et toujours, sous toutes les latitudes, le fond de la religion a reposé sur le sacrifice sanglant? Est-ce par hasard que se sont établis tant d'usages parfaitement semblables dans la pratique et les détails du culte, que nous avons signalés dans nos écrits précédents ? Est-ce un effet du hasard que le genre humain soit tombé partout dans un absurde polythéisme, mais après avoir été monothéiste ? Est-ce que le monothéisme n'indique pas avec certitude une origine iden-tique ? Nous avons vu que partout les religions polythéistes ont pris naissance à peu près vers la même époque. Est-ce que ce synchronisme n'indique pas une marche parallèle dans l'histoire des nations, qui accuse un point de départ central ? Malgré la diversité très-marquée des langues, n'y a-t-il pas des traits de famille ineffaçables dans toutes les langues du monde ? La formule gram-maticale qu'on appelle une phrase, composée de ses trois termes, est l'uni'é invariable du langage de l'homme, et cela toujours et partout. Qui a inventé ce mécanisme si parfait et si un dans sa diversité ? Comment se fait-il que des nations profondément séparées par l'expres-sion de leur pensée, par leur langue, se trouvent avoir sur d'autres points les plus intimes et les plus nombreuses affinités, lesquelles remontent à l'origine même de leur histoire? Par exemple, les zodiaques ont évidemment une même origine dans tout l'Orient, et ce point est si imporlant que nous devons en fournir quel-ques preuves, d'après les fructueuses recherches de de Guignes. Mém. de l'Acad., t. XLVII, p. 400 et seq. Le zodiaque dont va parler ce savant n'est pas celui des demeures du soleil, mais celui des demeures quotidiennes de la lune partagé en 28 sta-tions, et beaucoup plus ancien et plus primitif que le second, qui n'a dû être observé qu un long temps après. Dans la plus haute antiquité, dit-il, les peuples de l'Orient se sont diri-gés par le cours de la lune combiné avec les étoiles, et ils ont appelé maison, habitation, palais de la lune, un certain amas d'étoiles dans lequel elle séjournait. Voilà, je crois, ce que nous pouvons appeler le vrai zodiaque ancien, avec lequel celui des Grecs n'a point de rapport. Ce zodiaque lunaire est encore connu de tous les Orientaux, et par une singularité extraordinaire, il s'est conservé chez tous le même et souvent avec les mêmes noms qui ne sont que traduits avec le même sens dans les différentes langues nous le | 6UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. possible d'expliquer cette conformité autrement que par une origine com-mune et cela ne suffit pas encore, il a fallu que dans les commencements toutes les fractions du genre humain aient vécu d'une vie commune pen-dant plusieurs siècles, pour que tant de peuples répandus par toute la terre aient emporté tant de coutumes, d'idées, de pratiques semblables que le hasard ne peut expliquer il faut que tous aient puisé à une même source. Ce qui frappe un esprit superficiel dans la comparaison des nations, ce sont les différences mais l'observateur qui voit le fond des choses est bien plus étonné des similitudes. Est-ce par hasard que partout et toujours, sous toutes les latitudes, le fond de la religion a reposé sur le sacrifice sanglant@? Est-ce par hasard que se sont établis tant d'usages parfaitement semblables dans la pratique et les détails du culte, que nous avons signalés dans nos écrits précédents ? Est-ce un effet du hasard que le genre humain soit tombé partout dans un absurde polythéisme, mais après avoir été monothéiste ? Est-ce que le monothéisme n'indique pas avec certitude une origine iden-tique ? Nous avons vu que partout les religions polythéistes ont pris naissance à peu près vers la même époque. Est-ce que ce synchronisme n'indique pas une marche parallèle dans l'histoire des nations, qui accuse un point de départ central ? Malgré la diversité très-marquée des langues, n'y a-t-il pas des traits de famille ineffaçables dans toutes les langues du monde ? La formule gram-maticale qu'on appelle une phrase, composée de ses trois termes, est l'uni'é invariable du langage de l'homme, et cela toujours et partout. Qui a inventé ce mécanisme si parfait et si un dans sa diversité ? Comment se fait-il que des nations profondément séparées par l'expres-sion de leur pensée, par leur langue, se trouvent avoir sur d'autres points les plus intimes et les plus nombreuses affinités, lesquelles remontent à l'origine même de leur histoire@? Par exemple, les zodiaques ont évidemment une même origine dans tout l'Orient, et ce point est si imporlant que nous devons en fournir quel-ques preuves, d'après les fructueuses recherches de de Guignes. Mém. de l'Acad., t. XLVII, p. 400 et seq. Le zodiaque dont va parler ce savant n'est pas celui des demeures du soleil, mais celui des demeures quotidiennes de la lune partagé en 28 sta-tions, et beaucoup plus ancien et plus primitif que le second, qui n'a dû être observé qu un long temps après. Dans la plus haute antiquité, dit-il, les peuples de l'Orient se sont diri-gés par le cours de la lune combiné avec les étoiles, et ils ont appelé maison, habitation, palais de la lune, un certain amas d'étoiles dans lequel elle séjournait. Voilà, je crois, ce que nous pouvons appeler le vrai zodiaque ancien, avec lequel celui des Grecs n'a point de rapport. Ce zodiaque lunaire est encore connu de tous les Orientaux, et par une singularité extraordinaire, il s'est conservé chez tous le même et souvent avec les mêmes noms qui ne sont que traduits avec le même sens dans les différentes langues nous le | 6UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. possible d'expliquer cette conformité autrement que par une origine com-mune et cela ne suffit pas encore, il a fallu que dans les commencements toutes les fractions du genre humain aient vécu d'une vie commune pen-dant plusieurs siècles, pour que tant de peuples répandus par toute la terre aient emporté tant de coutumes, d'idées, de pratiques semblables que le hasard ne peut expliquer il faut que tous aient puisé à une même source. Ce qui frappe un esprit superficiel dans la comparaison des nations, ce sont les différences mais l'observateur qui voit le fond des choses est bien plus étonné des similitudes. Est-ce par hasard que partout et toujours, sous toutes les latitudes, le fond de la religion a reposé sur le sacrifice sanglant ? Est-ce par hasard que se sont établis tant d'usages parfaitement semblables dans la pratique et les détails du culte, que nous avons signalés dans nos écrits précédents ? Est-ce un effet du hasard que le genre humain soit tombé partout dans un absurde polythéisme, mais après avoir été monothéiste ? Est-ce que le monothéisme n'indique pas avec certitude une origine iden-tique ? Nous avons vu que partout les religions polythéistes ont pris naissance à peu près vers la même époque. Est-ce que ce synchronisme n'indique pas une marche parallèle dans l'histoire des nations, qui accuse un point de départ central ? Malgré la diversité très-marquée des langues, n'y a t-il pas des traits de famille ineffaçables dans toutes les langues du monde ? La formule gram-maticale qu'on appelle une phrase, composée de ses trois termes, est l'unité invariable du langage de l'homme, et cela toujours et partout. Qui a inventé ce mécanisme si parfait et si un dans sa diversité ? Comment se fait-il que des nations profondément séparées par l'exprés-sion de leur pensée, par leur langue, se trouvent avoir sur d'autres points les plus intimes et les plus nombreuses affinités, lesquelles remontent à l'origine même de leur histoire ? Par exemple, les zodiaques ont évidem@ent une même origine dans tout l'Orient, et ce point est si important que nous devons en fournir quel-ques preuves, d'après les fructueuses recherches de de Guignes. Mém. de l'Acad., t. XLVII, p. 400 et seq. Le zodiaque dont va parler ce savant n'est pas celui des demeures du soleil, mais celui des demeures quotidiennes de la lune partagé en 28 sta-tions, et beaucoup plus ancien et plus primitif que le second, qui n'a dû être observé qu'un long temps après. Dans la plus haute antiquité, dit-il, les peuples de l'Orient se sont diri-gés par le cours de la lune combiné avec les étoiles, et ils ont appelé maison, habitation, palais de la lune, un certain amas d'étoiles dans lequel elle séjournait. Voilà, je crois, ce que nous pouvons appeler le vrai zodiaque ancien, avec lequel celui des Grecs n'a point de rapport. Ce zodiaque lunaire est encore connu de tous les Orientaux, et par une singularité extraordinaire, il s'est conservé chez tous le même et souvent avec les mêmes noms qui ne sont que traduits avec le même sens dans les différentes langues nous le | Est-ce par hasard que partout et toujours, sous toutes les latitudes, le fond de la religion a reposé sur le sacrifice sanglant?@ | Est-ce par hasard que partout et toujours, sous toutes les latitudes, le fond de la religion a reposé sur le sacrifice sanglant ? | Est-ce par hasard que partout et toujours, sous toutes les latitudes, le fond de la religion a reposé sur le sacrifice sanglant? | Est-ce par hasard que partout et toujours, sous toutes les latitudes, le fond de la religion a reposé sur le sacrifice sanglant ? | 1 | 0.007752 | 0 | Est-ce par hseard !!usepartout et toujours, sous toutes e eElatitudes, oe fnum de la religion a reposé sur le sacrifice sanglant? | 0.109375 | 0.227273 |
820.txt | 1,858 | 118 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Ainsi commencée, cette correspondance n'était pas de na-ture à prendre sitôt une fin. Les prières de la jeune femme n'étaient qu'une des formes dont s'enveloppent les capitula-tions du coeur. Derrière ces prières il y avait un aveu for-mel échappé à sa sincérité. Ce fut tout ce qu'y vit Gaston, et il ne s'en montra que plus pressant. Ces campagnes de l'a-mour se ressemblent toutes. Rien qui n'y soit réglé, prévu, et qui ne s'enchaîne ayec une précision rigoureuse. Il n'y a qu'une heure pour la retraite quand cette heure est passée, la force des choses l'emporte et prévaut jusqu'au bout. Au début, les lettres de Gaston n'exprimaient qu'une pas-sion contenue et qui se trouve satisfaite de ce qu'on lui accorde. Écrire à Clémence, échanger avec elle ses pensées, lui semblait un lot suffisant. Il lui racontait combien, au mi-lieu des bruits du monde, son coeur restait indifférent, et quels élans il éprouvait au contraire à se reporter yers elle et à lui offrir en sacrifice les séductions qu'il dédaignait. Il lui disait sa vie'que son souvenir remplissait, ses prome-nades autour de l'hôtel, toujours vaines et toujours recom-mencées, ce qu'il avait fait a son intention et ce qu'il comp-tait faire, ses projets romanesques lorsque la belle saison les ramènerait tous deux dans le pays de Caux, ses travaux, ses études, qu'animait le désir de se rendre digne d'elle puis il en venait à parler de son amour, de ses rêves, de ses espé-rances dans cet idiome que les initiés seuls, comprennent et qui a plus de charme que de variété. A quoi Clémence ré-pondait en le grondant doucement, en s'effrayant de ses témérités, et l'engageant à ne pas tenter le destin comme il le faisait par des lettres trop fréquentes et des démarches qui pouvaient la perdre irréparablement. Il est de l'essence des sentiments, et des plus vifs surtout, de ne pas s'arrêter dans leur marche ils vont toujours et promptement à l'excès. Gaston ne dérogea pas à cette loi constante. Bientôt il y eut, dans le ton de ses lettres, un changement dont Clémence s'alarma. Ce qui lui avait suffi d'abord ne le contentait plus il s'en prévalait pour exiger davantage. Puis c'étaient des élans mal contenus, et des im-patiences dont il ne pouvait se défendre. Il se plaignait de ne pas obtenir tout ce qu'il désirait il accusait Clémence de lui - mesurer d'une manière trop avare les témoignages de ten- | 118 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Ainsi commencée, cette correspondance n'était pas de na-ture à prendre sitôt une fin. Les prières de la jeune femme n'étaient qu'une des formes dont s'enveloppent les capitula-tions du coeur. Derrière ces prières@ il y avait un aveu for-mel échappé à sa sincérité. Ce fut tout ce qu'y vit Gaston, et il ne s'en montra que plus pressant. Ces campagnes de l'a-mour se ressemblent toutes. Rien qui n'y soit réglé, prévu, et qui ne s'enchaîne ayec une précision rigoureuse. Il n'y a qu'une heure pour la retraite quand cette heure est passée, la force des choses l'emporte et prévaut jusqu'au bout. Au début, les lettres de Gaston n'exprimaient qu'une pas-sion contenue et qui se trouve satisfaite de ce qu'on lui accorde. Écrire à Clémence, échanger avec elle ses pensées, lui semblait un lot suffisant. Il lui racontait combien, au mi-lieu des bruits du monde, son coeur restait indifférent, et quels élans il éprouvait au contraire à se reporter yers elle et à lui offrir en sacrifice les séductions qu'il dédaignait. Il lui disait sa vie'que son souvenir remplissait, ses prome-nades autour de l'hôtel, toujours vaines et toujours recom-mencées, ce qu'il avait fait a son intention et ce qu'il comp-tait faire, ses projets romanesques lorsque la belle saison les ramènerait tous deux dans le pays de Caux, ses travaux, ses études, qu'animait le désir de se rendre digne d'elle puis il en venait à parler de son amour, de ses rêves, de ses espé-rances dans cet idiome que les initiés seuls, comprennent et qui a plus de charme que de variété. A quoi Clémence ré-pondait en le grondant doucement, en s'effrayant de ses témérités, et l'engageant à ne pas tenter le destin comme il le faisait par des lettres trop fréquentes et des démarches qui pouvaient la perdre irréparablement. Il est de l'essence des sentiments, et des plus vifs surtout, de ne pas s'arrêter dans leur marche ils vont toujours et promptement à l'excès. Gaston ne dérogea pas à cette loi constante. Bientôt il y eut, dans le ton de ses lettres, un changement dont Clémence s'alarma. Ce qui lui avait suffi d'abord ne le contentait plus il s'en prévalait pour exiger davantage. Puis c'étaient des élans mal contenus, et des im-patiences dont il ne pouvait se défendre. Il se plaignait de ne pas obtenir tout ce qu'il désirait il accusait Clémence de lui - mesurer d'une manière trop avare les témoignages de ten- | 118 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Ainsi commencée, cette correspondance n'était pas de na-ture à prendre sitôt une fin. Les prières de la jeune femme n'étaient qu'une des formes dont s'enveloppent les capitula-tions du coeur. Derrière ces prières, il y avait un aveu for-mel échappé à sa sincérité. Ce fut tout ce qu'y vit Gaston, et il ne s'en montra que plus pressant. Ces campagnes de l'a-mour se ressemblent toutes. Rien qui n'y soit réglé, prévu, et qui ne s'enchaîne avec une précision rigoureuse. Il n'y a qu'une heure pour la retraite quand cette heure est passée, la force des choses l'emporte et prévaut jusqu'au bout. Au début, les lettres de Gaston n'exprimaient qu'une pas-sion contenue et qui se trouve satisfaite de ce qu'on lui accorde. Écrire à Clémence, échanger avec elle ses pensées, lui semblait un lot suffisant. Il lui racontait combien, au mi-lieu des bruits du monde, son coeur restait indifférent, et quels élans il éprouvait au contraire à se reporter vers elle et à lui offrir en sacrifice les séductions qu'il dédaignait. Il lui disait sa vie que son souvenir remplissait, ses prome-nades autour de l'hôtel, toujours vaines et toujours recom-mencées, ce qu'il avait fait à son intention et ce qu'il comp-tait faire, ses projets romanesques lorsque la belle saison les ramènerait tous deux dans le pays de Caux, ses travaux, ses études, qu'animait le désir de se rendre digne d'elle puis il en venait à parler de son amour, de ses rêves, de ses espé-rances dans cet idiome que les initiés seuls@ comprennent et qui a plus de charme que de variété. A quoi Clémence ré-pondait en le grondant doucement, en s'effrayant de ses témérités, et l'engageant à ne pas tenter le destin comme il le faisait par des lettres trop fréquentes et des démarches qui pouvaient la perdre irréparablement. Il est de l'essence des sentiments, et des plus vifs surtout, de ne pas s'arrêter dans leur marche ils vont toujours et promptement à l'excès. Gaston ne dérogea pas à cette loi constante. Bientôt il y eut, dans le ton de ses lettres, un changement dont Clémence s'alarma. Ce qui lui avait suffi d'abord ne le contentait plus il s'en prévalait pour exiger davantage. Puis c'étaient des élans mal contenus, et des im-patiences dont il ne pouvait se défendre. Il se plaignait de ne pas obtenir tout ce qu'il désirait il accusait Clémence de lui @@mesurer d'une manière trop avare les témoignages de ten- | Derrière ces prières il y avait un aveu for-mel échappé à sa sincérité.@ | Derrière ces prières, il y avait un aveu for-mel échappé à sa sincérité. | Derrière ces prières il y avait un aveu for-mel échappé à sa sincérité. | Derrière ces prières, il y avait un aveu for-mel échappé à sa sincérité. | 1 | 0.013889 | 0.133333 | Derrière cl' priè-'seil y avait un nvdu for-mel échappé à sa sincérité. | 0.098592 | 0.230769 |
902.txt | 1,858 | 218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, oùJ'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante etàlaquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer sonwyage etdui se résigna, quoique à regret, à-différerson mariage jùsquè-là Il ne s'agissait que de quel- | 218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel- | 218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel- | Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. | Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire.@ | Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. | Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. | 2 | 0.006515 | 0.036364 | Dans les pays où 'esspitsde famille n'est éay-esteliseu élémrrriun mariage horoade la-t-fidcoe°des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à leiis la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir cl td l'on devait faire. | 0.11039 | 0.2 |
210.txt | 1,857 | VIE DE L'ABBÉ NICOLLE 47 mes travaux et mes joies. Tout le monde sait ici coin-bien je te désire je le dis à qui veut l'entendre je l'ai dit aux puissances, et déjà tu serais ici si des cir-constances particulières ne retardaient l'exécution du seul voeu que je forme maintenant. J'habite une mai-son charmante tous mes enfants prospèrent la con-fiance dont je suis honoré augmente tous les jours, II ne se passe pas de semaine que je ne refuse quel-que nouvel élève. Quand donc tu seras des nôtres, Dieu aura béni mes voeux, et je serai satisfait prends donc patience. J'obtiendrai pour toi l'exemption du passe-port, d'abord parce qu'elle est juste, et parce qu'avec une volonté forte on vient à bout de tout. Ce mot dépeint le caractère de l'abbé Nicolle. Con-fiant dans la justice de sa demande, il sollicita avec tant d'instance la faveur qu'il ambitionnait pour son ami, que le Czar consentit à excepter l'abbé Septavaux de la proscription générale. L'Empereur voulut même, à cette occasion, témoigner à M. Nicolle l'estime qu'il avait conçue pour sa personne, et, par son ordre exprès, M. le général de Palhen, alors gouverneur de Saint-Pé-tersbourg, autorisa le gouverneur de Courlande à don-ner à l'ami du célèbre fondateur de l'institut le passe-port qui devait le rendre à tant de voeux. Peu de jours se passèrent, et les deux amis se retrouvèrent habitant de nouveau le même toit, respirant le même air, cou-lant ensemble des jours pleins d'affection. Hélas! tant | VIE DE L'ABBÉ NICOLLE 47 mes travaux et mes joies. Tout le monde sait ici coin-bien je te désire je le dis à qui veut l'entendre je l'ai dit aux puissances, et déjà tu serais ici si des cir-@constances particulières ne retardaient l'exécution du seul voeu que je forme maintenant. J'habite une mai-@son charmante tous mes enfants prospèrent la con-@fiance dont je suis honoré augmente tous les jours, II ne se passe pas de semaine que je ne refuse quel-@que nouvel élève. Quand donc tu seras des nôtres, Dieu aura béni mes voeux, et je serai satisfait prends donc patience. J'obtiendrai pour toi l'exemption du passe-port, d'abord parce qu'elle est juste, et parce qu'avec une volonté forte on vient à bout de tout. Ce mot dépeint le caractère de l'abbé Nicolle. Con-fiant dans la justice de sa demande, il sollicita avec tant d'instance la faveur qu'il ambitionnait pour son ami, que le Czar consentit à excepter l'abbé Septavaux de la proscription générale. L'Empereur voulut même, à cette occasion, témoigner à M. Nicolle l'estime qu'il avait conçue pour sa personne, et, par son ordre exprès, M. le général de Palhen, alors gouverneur de Saint-Pé-tersbourg, autorisa le gouverneur de Courlande à don-ner à l'ami du célèbre fondateur de l'institut le passe-port qui devait le rendre à tant de voeux. Peu de jours se passèrent, et les deux amis se retrouvèrent habitant de nouveau le même toit, respirant le même air, cou-lant ensemble des jours pleins d'affection. Hélas! tant | VIE DE L'ABBÉ NICOLLE 47 mes travaux et mes joies. Tout le monde sait ici com- bien je te désire je le dis à qui veut l'entendre je l'ai dit aux puissances, et déjà tu serais ici si des cir- constances particulières ne retardaient l'exécution du seul voeu que je forme maintenant. J'habite une mai- son charmante tous mes enfants prospèrent la con- fiance dont je suis honoré augmente tous les jours, II ne se passe pas de semaine que je ne refuse quel- que nouvel élève. Quand donc tu seras des nôtres, Dieu aura béni mes voeux, et je serai satisfait prends donc patience. J'obtiendrai pour toi l'exemption du passe-port, d'abord parce qu'elle est juste, et parce qu'avec une volonté forte on vient à bout de tout. Ce mot dépeint le caractère de l'abbé Nicolle. Con-fiant dans la justice de sa demande, il sollicita avec tant d'instance la faveur qu'il ambitionnait pour son ami, que le Czar consentit à excepter l'abbé Septavaux de la proscription générale. L'Empereur voulut même, à cette occasion, témoigner à M. Nicolle l'estime qu'il avait conçue pour sa personne, et, par son ordre exprès, M. le général de Palhen, alors gouverneur de Saint-Pé-tersbourg, autorisa le gouverneur de Courlande à don-ner à l'ami du célèbre fondateur de l'institut le passe-port qui devait le rendre à tant de voeux. Peu de jours se passèrent, et les deux amis se retrouvèrent habitant de nouveau le même toit, respirant le même air, cou-lant ensemble des jours pleins d'affection. Hélas! tant | J'habite une mai-son charmante tous mes enfants prospèrent la con-fiance dont je suis honoré augmente tous les jours, II ne se passe pas de semaine que je ne refuse quel-que nouvel élève.@@@ | J'habite une mai- son charmante tous mes enfants prospèrent la con- fiance dont je suis honoré augmente tous les jours, II ne se passe pas de semaine que je ne refuse quel- que nouvel élève. | J'habite une mai-son charmante tous mes enfants prospèrent la con-fiance dont je suis honoré augmente tous les jours, II ne se passe pas de semaine que je ne refuse quel-que nouvel élève. | J'habite une mai- son charmante tous mes enfants prospèrent la con- fiance dont je suis honoré augmente tous les jours, II ne se passe pas de semaine que je ne refuse quel- que nouvel élève. | 3 | 0.015789 | 0.081081 | edhasitetune mai-son charmante tous mes enfants prospèrent la conrfiaode ddOnsje suis honMré,augmente tous les jours, II ne se passe pas devsema se que je te refuse quel-que nouvel élève. | 0.090909 | 0.21875 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. | 1 | 0.009709 | 0.041667 | 9 n aati econtinue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, oeevta des segments dans les muscles. | 0.126214 | 0.2 |
955.txt | 1,858 | 280 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE rue. - Moi-même, Monsieur. - Eh bien, dans cette lettre, elle me prie de venir la voir vous voyez donc que, s'il y a une consigne, j'en suis excepté. - Si vous en étiez excepté, je ne vous aurais pas dit qu'elle n'y est pour personne. J'ai trente ans de loge, Mon-sieur. Évidemment il était impossible de donner le change à un personnage si au courant de ses devoirs d'état, et il eût été dangereux d'affronter sa puissance. Comment se passer de son concours? Comment pénétrer chez Marguerite s'il refu-sait de s'y prêter? Ludovic l'avait fait une fois mais il avait alors quelque droit à le faire. Aujourd'hui ce n'était plus une fiancée qu'il venait chercher c'était une victime qu'il voulait sauver. Il lui eu coûtait sans doute de mettre un concierge dans cette confidence mais c'était le seul moyen qui lui restât, et il se décida à l'employer. Prenant cet homme à part, il alla droit au fait - Vous vous intéressez à votre locataire? lui dit-il. - Comme à tous, répondit-il. Un locataire est sacré pour moi. J'ai trente ans de loge. - Eh bien ! cette fois, votre intérêt porte à faux. Vous se-rez cause d'un malheur. -Moi? répliqua-t-il avec un sourire d'incrédulité qui ré-pondait au témoignage de sa conscience. - Vous, dit vivement Ludovic. Ne comprenez-vous pas pourquoi elle a interdit sa porte? - Parce que ça lui convient nous autres nous n'avons rien à y voir. - Mais, malheureux! si elle avait de mauvais desseins ? - Mauvais ou bons, c'est ce qui la regarde. - Si elle avait l'intention de se détruire, d'attenter à ses jours? Devant un tel langage et un accent si sincère, il n'y avait pas d'incrédulité qui pût tenir. Le concierge désarma enfin. - Vrai, Monsieur? dit-il. - Insisterais-je sans cela ? - Mademoiselle Marguerite a l'intention de se détruire? - Lisez plutôt, si vous ne me croyez pas. - Non, Monsieur, je vous crois maintenant. Juste ciel! un - malheur dans ma maison 1 | 280 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE rue. - Moi-même, Monsieur. - Eh bien, dans cette lettre, elle me prie de venir la voir vous voyez donc que, s'il y a une consigne, j'en suis excepté. - Si vous en étiez excepté, je ne vous aurais pas dit qu'elle n'y est pour personne. J'ai trente ans de loge, Mon-sieur. Évidemment il était impossible de donner le change à un personnage si au courant de ses devoirs d'état, et il eût été dangereux d'affronter sa puissance. Comment se passer de son concours@? Comment pénétrer chez Marguerite s'il refu-sait de s'y prêter@? Ludovic l'avait fait une fois mais il avait alors quelque droit à le faire. Aujourd'hui ce n'était plus une fiancée qu'il venait chercher c'était une victime qu'il voulait sauver. Il lui eu coûtait sans doute de mettre un concierge dans cette confidence mais c'était le seul moyen qui lui restât, et il se décida à l'employer. Prenant cet homme à part, il alla droit au fait - Vous vous intéressez à votre locataire@? lui dit-il. - Comme à tous, répondit-il. Un locataire est sacré pour moi. J'ai trente ans de loge. - Eh bien ! cette fois, votre intérêt porte à faux. Vous se-rez cause d'un malheur. -Moi@? répliqua-t-il avec un sourire d'incrédulité qui ré-pondait au témoignage de sa conscience. - Vous, dit vivement Ludovic. Ne comprenez-vous pas pourquoi elle a interdit sa porte? - Parce que ça lui convient nous autres nous n'avons rien à y voir. - Mais, malheureux@! si elle avait de mauvais desseins ? - Mauvais ou bons, c'est ce qui la regarde. - Si elle avait l'intention de se détruire, d'attenter à ses jours@? Devant un tel langage et un accent si sincère, il n'y avait pas d'incrédulité qui pût tenir. Le concierge désarma enfin. - Vrai, Monsieur@? dit-il. - Insisterais-je sans cela ? - Mademoiselle Marguerite a l'intention de se détruire@? - Lisez plutôt, si vous ne me croyez pas. - Non, Monsieur, je vous crois maintenant. Juste ciel@! un - malheur dans ma maison 1 | 280 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. -@Moi-même, Monsieur. -@Eh bien, dans cette lettre, elle me prie de venir la voir vous voyez donc que, s'il y a une consigne, j'en suis excepté. -@Si vous en étiez excepté, je ne vous aurais pas dit qu'elle n'y est pour personne. J'ai trente ans de loge, Mon-sieur. Évidemment il était impossible de donner le change à un personnage si au courant de ses devoirs d'état, et il eût été dangereux d'affronter sa puissance. Comment se passer de son concours ? Comment pénétrer chez Marguerite s'il refu-sait de s'y prêter ? Ludovic l'avait fait une fois mais il avait alors quelque droit à le faire. Aujourd'hui ce n'était plus une fiancée qu'il venait chercher c'était une victime qu'il voulait sauver. Il lui en coûtait sans doute de mettre un concierge dans cette confidence mais c'était le seul moyen qui lui restât, et il se décida à l'employer. Prenant cet homme à part, il alla droit au fait -@Vous vous intéressez à votre locataire ? lui dit-il. -@Comme à tous, répondit-il. Un locataire est sacré pour moi. J'ai trente ans de loge. -@Eh bien ! cette fois, votre intérêt porte à faux. Vous se-rez cause d'un malheur. -Moi ? répliqua-t-il avec un sourire d'incrédulité qui ré-pondait au témoignage de sa conscience. -@Vous, dit vivement Ludovic. Ne comprenez-vous pas pourquoi elle a interdit sa porte? -@Parce que ça lui convient nous autres nous n'avons rien à y voir. -@Mais, malheureux ! si elle avait de mauvais desseins ? -@Mauvais ou bons, c'est ce qui la regarde. -@Si elle avait l'intention de se détruire, d'attenter à ses jours ? Devant un tel langage et un accent si sincère, il n'y avait pas d'incrédulité qui pût tenir. Le concierge désarma enfin. -@Vrai, Monsieur ? dit-il. -@Insisterais-je sans cela ? -@Mademoiselle Marguerite a l'intention de se détruire ? -@Lisez plutôt, si vous ne me croyez pas. -@Non, Monsieur, je vous crois maintenant. Juste ciel ! un @@malheur dans ma maison 1 | Prenant cet homme à part, il alla droit au fait - Vous vous intéressez à votre locataire? | Prenant cet homme à part, il alla droit au fait -Vous vous intéressez à votre locataire ? | Prenant cet homme à part, il alla droit au fait - Vous vous intéressez à votre locataire? | Prenant cet homme à part, il alla droit au fait -Vous vous intéressez à votre locataire ? | 2 | 0.022472 | 0.055556 | a eaiel cet pomse à part, il alla droit au oadre-fVous vous intéressez à votre locataire? | 0.146067 | 0.235294 |
508.txt | 1,874 | S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES à qu'à ce jour ne sont pas assez nombreux pour qu'on puisse faire à cette question une réponse définitive. Cependant si l'on compare les relevés faits par Wood avec les détails que nous possédons soit sur les muscles d'une boschimane H. Flower et James Murrie, Journal of Anat. and Phys., lst séries, no 2 , soit sur les nègres Chudzinski, loco cilato , on peut remarquer le fait suivant Les anomalies du premier groupe que j'ai établies sont tout aussi fréquentes chez le blanc mais celles du second groupe, -relatives à une simple tendance réversive des muscles normaux, paraissent être plus abondantes dans la race nègre. Il y a là un intéressant sujet d'étude poursuivi avec une rare intelligence par l'anatomiste que je viens de citer. III. Outre ces anomalies musculaires réversives, c'est-à-dire que nous pou-vons rapprocher de types inférieurs, il en est beaucoup d'autres qui sont restées pour nous sans analogues dans l'échelle animale. Telles sont par exemple la plupart des variétés si nombreuses des muscles du larynx, etc. la subdivision désordonnée en plusieurs fais-ceaux de certains autres Voy. fig. 2, pl. VIII , etc. Ces faits méritent à coup sûr d'être signalés avec soin et bien qu'on puisse en diminuer la valeur en arguant de l'insuffisance de nos con-naissances en anatomie comparée, il ne faut pas la perdre de vue. Peut-être un jour serons-nous capables d'élucider ce point obscur. Actuelle-ment nous ne pouvons le tenter, et nous nous occuperons seulement ici des anomalies dites par retour. Le nombre de celles-ci est assez considérable, leur fréquence est assez notable, leur type assez persistant, pour qu'on soit porté à attribuer leur production à une influence directrice, à une force organique dis-tincte. Quel est ce facteur commun? On ne peut invoquer ici l'arrêt de développement, les muscles ne pas-sant pas chez l'embryon par des états intermédiaires semblables à ceux qui constituent leurs anomalies. Cette théorie ne s'applique- qu'aux faits d'absence congénitale de certains muscles, circonstance fréquente pour certains d'entre eux petits palmaires, pyramidaux , mais très-rare pour la plupart de ces organes. Cherchera-t-on la solution du problème dans une sorte d'adaptation anatomique sollicitée par des fonctions physiologiques exceptionnelle-ment complexes, adaptation fixée ensuite par l'hérédité? Je ne m'arrêterai pas à combattre une hypothèse aussi peu vraisem-blable, car il faudrait d'abord montrer l'utilité de ces anomalies et | S. POZZI. - DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES à qu'à ce jour ne sont pas assez nombreux pour qu'on puisse faire à cette question une réponse définitive. Cependant si l'on compare les relevés faits par Wood avec les détails que nous possédons soit sur les muscles d'une boschimane H. Flower et James Murrie, Journal of Anat. and Phys., lst séries, no 2 , soit sur les nègres Chudzinski, loco cilato , on peut remarquer le fait suivant Les anomalies du premier groupe que j'ai établies sont tout aussi fréquentes chez le@ blanc mais celles du second groupe, -relatives à une simple tendance réversive des muscles normaux, paraissent être plus abondantes dans la race nègre. Il y a là un intéressant sujet d'étude poursuivi avec une rare intelligence par l'anatomiste que je viens de citer. III. Outre ces anomalies musculaires réversives, c'est-à-dire que nous pou-vons rapprocher de types inférieurs, il en est beaucoup d'autres qui sont restées pour nous sans analogues dans l'échelle animale. Telles sont par exemple la plupart des variétés si nombreuses des muscles du larynx, etc. la subdivision désordonnée en plusieurs fais-ceaux de certains autres Voy. fig. 2, pl. VIII , etc. Ces faits méritent à coup sûr d'être signalés avec soin@ et bien qu'on puisse en diminuer la valeur en arguant de l'insuffisance de nos con-naissances en anatomie comparée, il ne faut pas la perdre de vue. Peut-être un jour serons-nous capables d'élucider ce point obscur. Actuelle-ment nous ne pouvons le tenter, et nous nous occuperons seulement ici des anomalies dites par retour. Le nombre de celles-ci est assez considérable, leur fréquence est assez notable, leur type assez persistant, pour qu'on soit porté à attribuer leur production à une influence directrice, à une force organique dis-tincte. Quel est ce facteur commun@? On ne peut invoquer ici l'arrêt de développement, les muscles ne pas-sant pas chez l'embryon par des états intermédiaires semblables à ceux qui constituent leurs anomalies. Cette théorie ne s'applique- qu'aux faits d'absence congénitale de certains muscles, circonstance fréquente pour certains d'entre eux petits palmaires, pyramidaux , mais très-rare pour la plupart de ces organes. Cherchera-t-on la solution du problème dans une sorte d'adaptation anatomique sollicitée par des fonctions physiologiques exceptionnelle-ment complexes, adaptation fixée ensuite par l'hérédité? Je ne m'arrêterai pas à combattre une hypothèse aussi peu vraisem-blable, car il faudrait d'abord montrer l'utilité de ces anomalies et | S. POZZI. -@DE LA VALEUR DES ANOMALIES MUSCULAIRES 5 qu'à ce jour ne sont pas assez nombreux pour qu'on puisse faire à cette question une réponse définitive. Cependant si l'on compare les relevés faits par Wood avec les détails que nous possédons soit sur les muscles d'une boschimane H. Flower et James Murrie, Journal of Anat. and Phys., 1st series, n° 2 , soit sur les nègres Chudzinski, loco citato , on peut remarquer le fait suivant Les anomalies du premier groupe que j'ai établies sont tout aussi fréquentes chez les blanc mais celles du second groupe, @relatives à une simple tendance réversive des muscles normaux, paraissent être plus abondantes dans la race nègre. Il y a là un intéressant sujet d'étude poursuivi avec une rare intelligence par l'anatomiste que je viens de citer. III. Outre ces anomalies musculaires réversives, c'est-à-dire que nous pou-vons rapprocher de types inférieurs, il en est beaucoup d'autres qui sont restées pour nous sans analogues dans l'échelle animale. Telles sont par exemple la plupart des variétés si nombreuses des muscles du larynx, etc. la subdivision désordonnée en plusieurs fais-ceaux de certains autres Voy. fig. 2, pl. VIII , etc. Ces faits méritent à coup sûr d'être signalés avec soins et bien qu'on puisse en diminuer la valeur en arguant de l'insuffisance de nos con-naissances en anatomie comparée, il ne faut pas la perdre de vue. Peut-être un jour serons-nous capables d'élucider ce point obscur. Actuelle-ment nous ne pouvons le tenter, et nous nous occuperons seulement ici des anomalies dites par retour. Le nombre de celles-ci est assez considérable, leur fréquence est assez notable, leur type assez persistant, pour qu'on soit porté à attribuer leur production à une influence directrice, à une force organique dis-tincte. Quel est ce facteur commun ? On ne peut invoquer ici l'arrêt de développement, les muscles ne pas-sant pas chez l'embryon par des états intermédiaires semblables à ceux qui constituent leurs anomalies. Cette théorie ne s'applique@ qu'aux faits d'absence congénitale de certains muscles, circonstance fréquente pour certains d'entre eux petits palmaires, pyramidaux , mais très-rare pour la plupart de ces organes. Cherchera-t-on la solution du problème dans une sorte d'adaptation anatomique sollicitée par des fonctions physiologiques exceptionnelle-ment complexes, adaptation fixée ensuite par l'hérédité? Je ne m'arrêterai pas à combattre une hypothèse aussi peu vraisem-blable, car il faudrait d'abord montrer l'utilité de ces anomalies et | Ces faits méritent à coup sûr d'être signalés avec soin et bien qu'on puisse en diminuer la valeur en arguant de l'insuffisance de nos con-naissances en anatomie comparée, il ne faut pas la perdre de vue.@ | Ces faits méritent à coup sûr d'être signalés avec soins et bien qu'on puisse en diminuer la valeur en arguant de l'insuffisance de nos con-naissances en anatomie comparée, il ne faut pas la perdre de vue. | Ces faits méritent à coup sûr d'être signalés avec soin et bien qu'on puisse en diminuer la valeur en arguant de l'insuffisance de nos con-naissances en anatomie comparée, il ne faut pas la perdre de vue. | Ces faits méritent à coup sûr d'être signalés avec soins et bien qu'on puisse en diminuer la valeur en arguant de l'insuffisance de nos con-naissances en anatomie comparée, il ne faut pas la perdre de vue. | 1 | 0.004878 | 0.026316 | Ces faits méritent à,coup sûr d'être signalés avec soin et bien ouus,puisse en diminuer la valeur ,i aacui,n de l'insuffisance de nos con-naissances eenanatomie comparée, il rfaut pessla perdre de vri. | 0.112745 | 0.222222 |
832.txt | 1,858 | 132 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. premier aspect un soupir profond s'échappa de sa poitrine, le soupir d'un homme qui, dans un naufrage, trouve une épave pour s'y appuyer. - Enfin l s'écria-t-il. Avant toutefois de risquer un dernier enjeu, il examina tout avec soin. Les lattes dont se composait le treillis étaient vieilles et un peu altérées par le temps, mais il était jeune, léger, ingambe, et, pour peu qu'elles lui donnassent d'appui, il pouvait atteindre le chaperon, et de là s'élancer dans la ruelle. D'ailleurs rien ne l'obligeait à user de précipitation il pouvait choisir les places où il mettrait le pied, et prendre le,temps nécessaire pour y procéder sans encombre. Le ré-duit rustique formait, à quelques pas de distance, une sorte de rempart qui le mettait à l'abri des surprises et masquait ses opérations. Cet examen, ces calculs furent faits avec la rapidité de l'é-clair, et quelques secondes à peine s'écoulèrent entre la pensée et l'exécution. Gaston venait de choisir la partie du treillis qui lui parut être en meilleur état, et il posait le pied sur un des échelons, en même temps que sa main se portait vers les échelons supérieurs, lorsqu'un mouvement singulier retentit à ses oreilles et presque à ces côtés - Qu'est-ce que cela? s'écria-t-il par un mouvement in-volontaire. N'importe il était trop avancé pour reculer qu'y eût-il gagné d'ailleurs? Encore un effort, et il était à l'abri de toute atteinte. Sans se retourner du côté du bruit, il passa outre et saisit le chaperon du mur c'était le port, il y touchait. Mais à ce moment, la scène changea tout à coup. Le réduit rustique, jusque-là muet et sombre, s'illumina de flambeaux, et deux coups de feu retentirent à la fois. - Ah ! mon Dieu ! s'écria Gaston, comme foudroyé. Il retomba dans le jardin et s'affaissa sur lui-même. - Au voleur ! au voleur ! s'écria une voix. Deux personnes sortirent alors du réduit qui leur avait servi d'affût. - Point de bruit, dit l'une d'elles, dont la voix avait l'ac-cent du maître, et éteignez les flambeaux. On obéit sur-le-champ, et l'obscurité régna de nouveau. | 132 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. premier aspect un soupir profond s'échappa de sa poitrine, le soupir d'un homme qui, dans un naufrage, trouve une épave pour s'y appuyer. - Enfin l s'écria-t-il. Avant toutefois de risquer un dernier enjeu, il examina tout avec soin. Les lattes dont se composait le treillis étaient vieilles et un peu altérées par le temps, mais il était jeune, léger, ingambe, et, pour peu qu'elles lui donnassent d'appui, il pouvait atteindre le chaperon, et de là s'élancer dans la ruelle. D'ailleurs rien ne l'obligeait à user de précipitation il pouvait choisir les places où il mettrait le pied, et prendre le,temps nécessaire pour y procéder sans encombre. Le ré-duit rustique formait, à quelques pas de distance, une sorte de rempart qui le mettait à l'abri des surprises et masquait ses opérations. Cet examen, ces calculs furent faits avec la rapidité de l'é-clair, et quelques secondes à peine s'écoulèrent entre la pensée et l'exécution. Gaston venait de choisir la partie du treillis qui lui parut être en meilleur état, et il posait le pied sur un des échelons, en même temps que sa main se portait vers les échelons supérieurs, lorsqu'un mouvement singulier retentit à ses oreilles et presque à ces côtés - Qu'est-ce que cela@? s'écria-t-il par un mouvement in-volontaire. N'importe il était trop avancé pour reculer qu'y eût-il gagné d'ailleurs@? Encore un effort, et il était à l'abri de toute atteinte. Sans se retourner du côté du bruit, il passa outre et saisit le chaperon du mur c'était le port, il y touchait. Mais à ce moment, la scène changea tout à coup. Le réduit rustique, jusque-là muet et sombre, s'illumina de flambeaux, et deux coups de feu retentirent à la fois. - Ah ! mon Dieu ! s'écria Gaston, comme foudroyé. Il retomba dans le jardin et s'affaissa sur lui-même. - Au voleur ! au voleur ! s'écria une voix. Deux personnes sortirent alors du réduit qui leur avait servi d'affût. - Point de bruit, dit l'une d'elles, dont la voix avait l'ac-cent du maître, et éteignez les flambeaux. On obéit sur-le-champ, et l'obscurité régna de nouveau. | 132 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. premier aspect un soupir profond s'échappa de sa poitrine, le soupir d'un homme qui, dans un naufrage, trouve une épave pour s'y appuyer. -@Enfin ! s'écria-t-il. Avant toutefois de risquer un dernier enjeu, il examina tout avec soin. Les lattes dont se composait le treillis étaient vieilles et un peu altérées par le temps, mais il était jeune, léger, ingambe, et, pour peu qu'elles lui donnassent d'appui, il pouvait atteindre le chaperon, et de là s'élancer dans la ruelle. D'ailleurs rien ne l'obligeait à user de précipitation il pouvait choisir les places où il mettrait le pied, et prendre le temps nécessaire pour y procéder sans encombre. Le ré-duit rustique formait, à quelques pas de distance, une sorte de rempart qui le mettait à l'abri des surprises et masquait ses opérations. Cet examen, ces calculs furent faits avec la rapidité de l'é-clair, et quelques secondes à peine s'écoulèrent entre la pensée et l'exécution. Gaston venait de choisir la partie du treillis qui lui parut être en meilleur état, et il posait le pied sur un des échelons, en même temps que sa main se portait vers les échelons supérieurs, lorsqu'un mouvement singulier retentit à ses oreilles et presque à ces côtés -@Qu'est-ce que cela ? s'écria-t-il par un mouvement in-volontaire. N'importe il était trop avancé pour reculer qu'y eût-il gagné d'ailleurs ? Encore un effort, et il était à l'abri de toute atteinte. Sans se retourner du côté du bruit, il passa outre et saisit le chaperon du mur c'était le port, il y touchait. Mais à ce moment, la scène changea tout à coup. Le réduit rustique, jusque-là muet et sombre, s'illumina de flambeaux, et deux coups de feu retentirent à la fois. -@Ah ! mon Dieu ! s'écria Gaston, comme foudroyé. Il retomba dans le jardin et s'affaissa sur lui-même. -@Au voleur ! au voleur ! s'écria une voix. Deux personnes sortirent alors du réduit qui leur avait servi d'affût. -@Point de bruit, dit l'une d'elles, dont la voix avait l'ac-cent du maître, et éteignez les flambeaux. On obéit sur-le-champ, et l'obscurité régna de nouveau. | - Point de bruit, dit l'une d'elles, dont la voix avait l'ac-cent du maître, et éteignez les flambeaux. | -Point de bruit, dit l'une d'elles, dont la voix avait l'ac-cent du maître, et éteignez les flambeaux.@ | - Point de bruit, dit l'une d'elles, dont la voix avait l'ac-cent du maître, et éteignez les flambeaux. | -Point de bruit, dit l'une d'elles, dont la voix avait l'ac-cent du maître, et éteignez les flambeaux. | 1 | 0.009804 | 0.047619 | -oPoint de bruit, dit 'uteaedulles,îdont la voix avait m'actoent du maître, et éteignez les flambeaux. | 0.106796 | 0.222222 |
669.txt | 1,820 | 3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | 3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | 3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti@tutionnel, mais sous l'i@nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution. Eh bien, l'auteur a cru@, à tort ou à raison@, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité@, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse@, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus@, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion@, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin@, l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable@, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain- | 0 | 0 | 0 | Et il e-a tellement coà-varnco de l'idée uuesles ministres seuls peuvent se plain- | 0.085366 | 0.214286 |
368.txt | 1,890 | 2S LE FRANC-TIREUR KOLB. lames des persiennes, montraient que toute la population était encore debout. En effet, personne ne reposait. On était anxieux, on se demandait ce que les Prussiens allaient faire après l'échec sanglant qu'ils avaient subi à la gare. Ne voudraient-ils pas se venger? Ne viendraient-ils pas rançonner, incendier le village, coupable de les avoir re-poussés ? N'avaient-ils pas ailleurs montré combien ils se vengeaient cruellement ? De leur côté, les francs-tireurs se tenaient prêts à par-tir à la première alarme. Les fusils étaient chargés dans un coin de chaque maison et ceux qui se reposaient avaieat bien recommandé de les éveiller au moindre signal de danger. Péter Kolb s'était rendu chez son ami Hans. Il avait retrouvé sa nièce, sa chère Suzanne, bien émue des événe-ments de la journée. Ce qui surprit le franc-tireur, c'est que la vieille Lotte, qui allait souvent recourir à la charité de Suzanne et de Mme Hans, n'était point venue trouver la jeune fille pour lui donner des nouvelles de son oncle qu'elle avait vu dans sa hutte, et la rassurer. Qu'était donc deve-nue la pauvre vieille ? Enfin la nuit se passa tranquillement, le village ne fut troublé par l'arrivée d'aucun ennemi et, au lever du soleil, qui se montra brillant et chaud sur les collines, si vertes et si pittoresques, on pouvait croire que jamais la guerre n'avait ensanglanté le sol paisible du village. Cependant Péter Kolb n'avait pas attendu l'apparition de l'aurore. Après quelques heures d'un repos agité, il avait pris son fusil, et, accompagné de Hans, qui était aussi solidement armé, il s'était enfoncé dans la forêt pour aller au rendez-vous des francs-tireurs. Il fallait, en effet, prendre des mesures. Il n'était pas probable que les Alle-mands laisseraient impunie l'attaque de la veille. Sans doute, | 2S LE FRANC-TIREUR KOLB. lames des persiennes, montraient que toute la population était encore debout. En effet, personne ne reposait. On était anxieux, on se demandait ce que les Prussiens allaient faire après l'échec sanglant qu'ils avaient subi à la gare. Ne voudraient-ils pas se venger@? Ne viendraient-ils pas rançonner, incendier le village, coupable de les avoir re-poussés ? N'avaient-ils pas ailleurs montré combien ils se vengeaient cruellement ? De leur côté, les francs-tireurs se tenaient prêts à par-tir à la première alarme. Les fusils étaient chargés dans un coin de chaque maison et ceux qui se reposaient avaieat bien recommandé de les éveiller au moindre signal de danger. Péter Kolb s'était rendu chez son ami Hans. Il avait retrouvé sa nièce, sa chère Suzanne, bien émue des événe-ments de la journée. Ce qui surprit le franc-tireur, c'est que la vieille Lotte, qui allait souvent recourir à la charité de Suzanne et de Mme Hans, n'était point venue trouver la jeune fille pour lui donner des nouvelles de son oncle qu'elle avait vu dans sa hutte, et la rassurer. Qu'était donc deve-nue la pauvre vieille ? Enfin la nuit se passa tranquillement, le village ne fut troublé par l'arrivée d'aucun ennemi et, au lever du soleil, qui se montra brillant et chaud sur les collines, si vertes et si pittoresques, on pouvait croire que jamais la guerre n'avait ensanglanté le sol paisible du village. Cependant Péter Kolb n'avait pas attendu l'apparition de l'aurore. Après quelques heures d'un repos agité, il avait pris son fusil, et, accompagné de Hans, qui était aussi solidement armé, il s'était enfoncé dans la forêt pour aller au rendez-vous des francs-tireurs. Il fallait, en effet, prendre des mesures. Il n'était pas probable que les Alle-mands laisseraient impunie l'attaque de la veille. Sans doute, | 2S LE FRANC-TIREUR KOLB. lames des persiennes, montraient que toute la population était encore debout. En effet, personne ne reposait. On était anxieux, on se demandait ce que les Prussiens allaient faire après l'échec sanglant qu'ils avaient subi à la gare. Ne voudraient-ils pas se venger ? Ne viendraient-ils pas rançonner, incendier le village, coupable de les avoir re-poussés ? N'avaient-ils pas ailleurs montré combien ils se vengeaient cruellement ? De leur côté, les francs-tireurs se tenaient prêts à par-tir à la première alarme. Les fusils étaient chargés dans un coin de chaque maison et ceux qui se reposaient avaient bien recommandé de les éveiller au moindre signal de danger. Péter Kolb s'était rendu chez son ami Hans. Il avait retrouvé sa nièce, sa chère Suzanne, bien émue des événe-ments de la journée. Ce qui surprit le franc-tireur, c'est que la vieille Lotte, qui allait souvent recourir à la charité de Suzanne et de Mme Hans, n'était point venue trouver la jeune fille pour lui donner des nouvelles de son oncle qu'elle avait vu dans sa hutte, et la rassurer. Qu'était donc deve-nue la pauvre vieille ? Enfin la nuit se passa tranquillement, le village ne fut troublé par l'arrivée d'aucun ennemi et, au lever du soleil, qui se montra brillant et chaud sur les collines, si vertes et si pittoresques, on pouvait croire que jamais la guerre n'avait ensanglanté le sol paisible du village. Cependant Péter Kolb n'avait pas attendu l'apparition de l'aurore. Après quelques heures d'un repos agité, il avait pris son fusil, et, accompagné de Hans, qui était aussi solidement armé, il s'était enfoncé dans la forêt pour aller au rendez-vous des francs-tireurs. Il fallait, en effet, prendre des mesures. Il n'était pas probable que les Alle-mands laisseraient impunie l'attaque de la veille. Sans doute, | Ne voudraient-ils pas se venger?@ | Ne voudraient-ils pas se venger ? | Ne voudraient-ils pas se venger? | Ne voudraient-ils pas se venger ? | 1 | 0.030303 | 0 | Ne voudraient-ils pas se venger? | 0 | 0 |
498.txt | 1,871 | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenecb. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du tjpe éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance , sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux n@ laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | 38 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. Néanmoins il n'est pas sans intérêt de rappeler ici les utiles réflexions de M. Domenech. Dom. p. 56 à 96. Le système Pileux, qui, chez l'homme, laisse plus ou moins à découvert une grande partie du corps, offre chez tous les peuples de la terre la même distribution. Or, cette distribution, qui varie d'espèce à espèce dans les mammifères, qui du moins présente des particularités constantes, ne sépare pas les types humains. Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. Parmi ces différences, il en est qui ne comptent que peu ou point dans la caractéristique des races, parce qu'on les retrouve dans plusieurs de celles-ci telle est la couleur, qui, dans toutes les grandes familles de l'humanité, est le plus souvent foncée ou même noire, et, dans presque toutes, présente quelques exceptions à cette règle. La disposition laineuse des cheveux est plus près de constituer un ca-ractère, et trouve place dans le portrait physique du type éthiopien à côté du prognathisme. Toutefois, c'est encore par gradations nuancées qu'on passe de cette disposition de la chevelure aux cheveux droits, grossiers et plus ou moins roides d'autres peuples. Quand on compare sous le microscope ces deux sortes de cheveux, on ne reconnaît entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les mammifères les poils véritablement laineux et susceptibles de former un feutre des poils ordinaires. Le poil laineux se caractérise généralement par une structure particulière, d'où résultent à sa surface des aspérités plus ou moins prononcées et proportionnées à sa disposition à se feutrer. On re-marque aussi qu'il augmente d'épaisseur de sa racine à sa pointe, ou du moins qu'il offre des inégalités dans la longueur et qu'il ne va pas en s'atté-nuant. Les poils proprement dits sont, au contraire, plus ou moins lisses et plus épais à leur base qu'à leur extrémité libre. Or, bien qu'on trouve chez une même espèce de mammifères et des poils et de la laine, qu'on voie pré-dominer, selon les saisons et surtout selon les races, tantôt le poil ou la jarre, tantôt la laine, toutes les races humaines se ressemblent en ce que chez toutes le poil seul se développe et que les cheveux tortillés du nègre ont la même structure que les cheveux longs et soyeux du noir Abyssin, de la blonde Scandinave ou que les cheveux roides et grossiers du Mongol. Les cheveux humains ne varient que sous le rapport de leur abondance@, sous celui de leur longueur, sous celui de leur finesse et, enfin, par la quantité de matières colorantes qu'ils contiennent. A cet égard on observe une gra-dation nuancée du châtain au noir foncé, et parmi les cheveux noirs ceux des nègres sont les plus chargés de cette matière. On a pensé que leur dis-position à se rouler pouvait tenir à cette circonstance. Comme la même dis-position se retrouve chez beaucoup d'individus de notre race, il serait facile de soumettre cette disposition à l'épreuve de quelques comparaisons mais je doute qu'elle se justifie, dit Holland. De la diversité des types humains. La couleur et les caractères des cheveux ne laissent rien conclure contre l'unité de notre espèce. | Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. | Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. | Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très-remarquâbles pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. | Le système pileux diffère par son abondance ou sa rareté sur certaines parties, sur la face en particulier il est tantôt fin, tantôt grossier, lisse, bouclé ou crépu et feutré comme une toison, et ces diffé-rences sont surtout très remarquables pour la chevelure enfin, sa couleur varie, comme on le sait, considérablement. | 2 | 0.006192 | 0.032787 | Le système pileux diffère par son abondance ou su baps esur certaines liitevs, sur la face en particulier ri est tantôt fin, tantôt l oidtl , lisse, botnle ou crépu et feutré comme une toison, et ces dsfct-recc'sesont surtout rru1iematuuâbles pour la chevelure enfin, so c ulfursvarie, comme on lu sait, considérablement. | 0.130031 | 0.215686 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite.@ | Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. | Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. | Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. | 2 | 0.009901 | 0.04878 | Au reste, M. l'abbé Gaultier fera it t'tcjouir Je pu-blic d' euouvrage dont une bo oelpao il noueia été com-muniquée, nu qui montrera jusqu'à quel point il anporté l'étude de lamatière qu'il y traite. | 0.094527 | 0.2 |
882.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 193 Que faire ? ouvrir un cabinet et y attendre les clients c'eût été une naïveté trop grande, bonne tout au plus pour des fils de famille qui achètent des causes au besoin. Se mettre dans les bonnes grâces des présidents des tribunaux ou des cours d'assises, et obtenir d'eux la défense de pauvres diables ou de scélérats subalternes, c'était courir après le bruit plutôt qu'après la besogne. De telles tâches, même brillamment remplies, ne sont pas des titres de recommandation auprès des hommes qui se partagent le domaine des gros honoraires et l'empire de la procédure. C'est de ce côté que se porta Ludovic. Les enfants des montagnes ont un flair exercé ils vont droit au meilleur gibier. Notre avocat se résigna donc à occuper un poste modeste dans une étude d'avoué. C'était déroger mais on ne s'élève , qu'en s'humiliant. Ludovic savait bien que lorsqu'il aurait fourni ses preuves et donné la mesure de ce qu'il valait, l'avancement ne se ferait pas attendre, et qu'après avoir subi la loi, ce serait lui qui en définitive la dicterait. Il s'en fiait au travail pour le tirer de sa position secondaire et à une circonstance heureuse pouf le mettre en relief. En attendant, il acceptait et exécutait sans sourciller les tâches les plus ingrates et les moins dignes de lui. L'étude à laquelle il était attaché avait peu de rivales pour l'importance et l'activité. C'était l'une des plus riches et des plus occupées de Paris. Le titulaire n'avait pas néanmoins blanchi sous le harnais jeune encore, il succédait à un homme qui s'était retiré dans la maturité de l'âge, après avoir fait, comme on dit, sa pelote. Celui-ci était en train de la faire aussi et n'y prenait pas grand'peine. Un office est une machine montée, où tout marche d'après des lois convenues et avec des instruments appropriés. Que le conducteur change, peu importe 1 la machine n'en reste pas moins ce qu'elle était, armée de ses ressorts et remplissant ses fonc-tions habituelles. Le mouvement se transmet ainsi d'un titu-laire à un autre sans secousses, et, à moins de grandes fautes, sans altération. Même quand les rouages changent, l'esprit se maintient, comme dans les régiments où la per-manence des cadres corrige la mobilité des contingents. A peine entré dans l'office, Ludovic en vit le fort et le faible, et sut mettre cette découverte à profit. Il n'y avait pas | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 193 Que faire ? ouvrir un cabinet et y attendre les clients c'eût été une naïveté trop grande, bonne tout au plus pour des fils de famille qui achètent des causes au besoin. Se mettre dans les bonnes grâces des présidents des tribunaux ou des cours d'assises, et obtenir d'eux la défense de pauvres diables ou de scélérats subalternes, c'était courir après le bruit plutôt qu'après la besogne. De telles tâches, même brillamment remplies, ne sont pas des titres de recommandation auprès des hommes qui se partagent le domaine des gros honoraires et l'empire de la procédure. C'est de ce côté que se porta Ludovic. Les enfants des montagnes ont un flair exercé ils vont droit au meilleur gibier. Notre avocat se résigna donc à occuper un poste modeste dans une étude d'avoué. C'était déroger mais on ne s'élève , qu'en s'humiliant. Ludovic savait bien que lorsqu'il aurait fourni ses preuves et donné la mesure de ce qu'il valait, l'avancement ne se ferait pas attendre, et qu'après avoir subi la loi, ce serait lui qui en définitive la dicterait. Il s'en fiait au travail pour le tirer de sa position secondaire et à une circonstance heureuse pouf le mettre en relief. En attendant, il acceptait et exécutait sans sourciller les tâches les plus ingrates et les moins dignes de lui. L'étude à laquelle il était attaché avait peu de rivales pour l'importance et l'activité. C'était l'une des plus riches et des plus occupées de Paris. Le titulaire n'avait pas néanmoins blanchi sous le harnais jeune encore, il succédait à un homme qui s'était retiré dans la maturité de l'âge, après avoir fait, comme on dit, sa pelote. Celui-ci était en train de la faire aussi et n'y prenait pas grand'peine. Un office est une machine montée, où tout marche d'après des lois convenues et avec des instruments appropriés. Que le conducteur change, peu importe 1 la machine n'en reste pas moins ce qu'elle était, armée de ses ressorts et remplissant ses fonc-tions habituelles. Le mouvement se transmet ainsi d'un titu-laire à un autre sans secousses, et, à moins de grandes fautes, sans altération. Même quand les rouages changent, l'esprit se maintient, comme dans les régiments où la per-manence des cadres corrige la mobilité des contingents. A peine entré dans l'office, Ludovic en vit le fort et le faible, et sut mettre cette découverte à profit. Il n'y avait pas | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 193 Que faire@? ouvrir un cabinet et y attendre les clients c'eût été une naïveté trop grande, bonne tout au plus pour des fils de famille qui achètent des causes au besoin. Se mettre dans les bonnes grâces des présidents des tribunaux ou des cours d'assises, et obtenir d'eux la défense de pauvres diables on de scélérats subalternes, c'était courir après le bruit plutôt qu'après la besogne. De telles tâches, même brillamment remplies, ne sont pas des titres de recommandation auprès des hommes qui se partagent le domaine des gros honoraires et l'empire de la procédure. C'est de ce côté que se porta Ludovic. Les enfants des montagnes ont un flair exercé ils vont droit au meilleur gibier. Notre avocat se résigna donc à occuper un poste modeste dans une étude d'avoué. C'était déroger mais on ne s'élève@@ qu'en s'humiliant. Ludovic savait bien que lorsqu'il aurait fourni ses preuves et donné la mesure de ce qu'il valait, l'avancement ne se ferait pas attendre, et qu'après avoir subi la loi, ce serait lui qui en définitive la dicterait. Il s'en fiait au travail pour le tirer de sa position secondaire et à une circonstance heureuse pour le mettre en relief. En attendant, il acceptait et exécutait sans sourciller les tâches les plus ingrates et les moins dignes de lui. L'étude à laquelle il était attaché avait peu de rivales pour l'importance et l'activité. C'était l'une des plus riches et des plus occupées de Paris. Le titulaire n'avait pas néanmoins blanchi sous le harnais jeune encore, il succédait à un homme qui s'était retiré dans la maturité de l'âge, après avoir fait, comme on dit, sa pelote. Celui-ci était en train de la faire aussi et n'y prenait pas grand'peine. Un office est une machine montée, où tout marche d'après des lois convenues et avec des instruments appropriés. Que le conducteur change, peu importe ! la machine n'en reste pas moins ce qu'elle était, armée de ses ressorts et remplissant ses fonc-tions habituelles. Le mouvement se transmet ainsi d'un titu-laire à un autre sans secousses, et, à moins de grandes fautes, sans altération. Même quand les rouages changent, l'esprit se maintient, comme dans les régiments où la per-manence des cadres corrige la mobilité des contingents. A peine entré dans l'office, Ludovic en vit le fort et le faible, et sut mettre cette découverte à profit. Il n'y avait pas | Se mettre dans les bonnes grâces des présidents des tribunaux ou des cours d'assises, et obtenir d'eux la défense de pauvres diables ou de scélérats subalternes, c'était courir après le bruit plutôt qu'après la besogne. | Se mettre dans les bonnes grâces des présidents des tribunaux ou des cours d'assises, et obtenir d'eux la défense de pauvres diables on de scélérats subalternes, c'était courir après le bruit plutôt qu'après la besogne. | Se mettre dans les bonnes grâces des présidents des tribunaux ou des cours d'assises, et obtenir d'eux la défense de pauvres diables ou de scélérats subalternes, c'était courir après le bruit plutôt qu'après la besogne. | Se mettre dans les bonnes grâces des présidents des tribunaux ou des cours d'assises, et obtenir d'eux la défense de pauvres diables on de scélérats subalternes, c'était courir après le bruit plutôt qu'après la besogne. | 1 | 0.004566 | 0.026316 | Se mettre dans les bonnes grâces des présidents desetribunaux ou des cours d'assises, et obtenir d'eux la éovnefrde pauvres diables la ,scélérats subalternes, c'était courir a-rès eebruit plutôt ,u'aptèdela besogne. | 0.086758 | 0.2 |
352.txt | 1,820 | 426 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES empalez ces représentans vendus à la Cour, et que leurs membres sanglmns, attachés aux créneaux de la salle, épou-vantent à jamais ceux qui viendront les remplacer. Et c'est à des Français que ce discours abominable s'adresse ! et c'est un peuple doux, sensible , qui veut être libre et respecté, qui souffre que le monstre que nous citons prenne le nom glorieux de son ami ! A cette lecture infernale, n'avez-vous pas déjà vu qui sont ceux qu'il faut croire et chérir, et qui sont ceux dont il faut purger la société outragée ! Mais celui qui vous dévoile sans rougir la férocité de son carac-tère , n'est pas le plus dangereux pour vous ce sont ceux qui , sous le manteau du patriotisme , cherchent à vous inspirer des àlarmes sur l'avenir qui, par des raisonne-mens hors de votre portée, attaquent les décrets de l'As-semblée nationale, et surtout ceux qui vous disent, avec un air de candeur et de vérité, qu'elle a trompé le voeu des départemens. Eh ! bien, Citoyens , soyez donc instruits apprenez que le décret que ces hommes pervers attaquent est reçu par les provinces comme un véritable bienfait. Déjà les départe-mens d'Eure-et-Loire Chartres , des Deux-Sèvres Niort , de la Seine-Inférieure Rouen et trente autres ont exprimé leur contentement. Avant quinze jours , tous les autres au-ront fait passer à l'Assemblée nationale les,gages authen-tiques de leur respect et de leur approbation. Ecoutez la garde citoyenne et le département de Rouen Le roi, disent-ils , doit se repentir profondément de sa dé-marche imprudente mais sa personne est sacrée- on peut blâmer sa conduite et non pas inculper sa personne. Nous savons qu'un petit nombre de factieux a osé protester contre le décret que vous avez rendu, et appeler des lois faites par le corps constituant à des assemblées tumultueuses. £oin de nous l'idée de soumettre notre immortelle constitution à la sanction de quelques factieux soudoyés. Voilà le langage des provinces, leurs principes et leurs voeux. | 426 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES empalez ces représentans vendus à la Cour, et que leurs membres sanglmns, attachés aux créneaux de la salle, épou-vantent à jamais ceux qui viendront les remplacer. Et c'est à des Français que ce discours abominable s'adresse ! et c'est un peuple doux, sensible , qui veut être libre et respecté, qui souffre que le monstre que nous citons prenne le nom glorieux de son ami ! A cette lecture infernale, n'avez-vous pas déjà vu qui sont ceux qu'il faut croire et chérir, et qui sont ceux dont il faut purger la société outragée ! Mais celui qui vous dévoile sans rougir la férocité de son carac-tère , n'est pas le plus dangereux pour vous ce sont ceux qui , sous le manteau du patriotisme , cherchent à vous inspirer des àlarmes sur l'avenir qui, par des raisonne-mens hors de votre portée, attaquent les décrets de l'As-semblée nationale, et surtout ceux qui vous disent, avec un air de candeur et de vérité, qu'elle a trompé le voeu des départemens. Eh ! bien, Citoyens , soyez donc instruits apprenez que le décret que ces hommes pervers attaquent est reçu par les provinces comme un véritable bienfait. Déjà les départe-mens d'Eure-et-Loire Chartres , des Deux-Sèvres Niort , de la Seine-Inférieure Rouen et trente autres ont exprimé leur contentement. Avant quinze jours , tous les autres au-ront fait passer à l'Assemblée nationale les,gages authen-tiques de leur respect et de leur approbation. Ecoutez la garde citoyenne et le département de Rouen Le roi, disent-ils , doit se repentir profondément de sa dé-marche imprudente mais sa personne est sacrée- on peut blâmer sa conduite et non pas inculper sa personne. Nous savons qu'un petit nombre de factieux a osé protester contre le décret que vous avez rendu, et appeler des lois faites par le corps constituant à des assemblées tumultueuses. £oin de nous l'idée de soumettre notre immortelle constitution à la sanction de quelques factieux soudoyés. Voilà le langage des provinces, leurs principes et leurs voeux. | 426 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES empalez ces représentans vendus à la Cour, et que leurs membres sanglans, attachés aux créneaux de la salle, épou-vantent à jamais ceux qui viendront les remplacer. Et c'est à des Français que ce discours abominable s'adresse@! et c'est un peuple doux, sensible@, qui veut être libre et respecté, qui souffre que le monstre que nous citons prenne le nom glorieux de son ami@! A cette lecture infernale, n'avez-vous pas déjà vu qui sont ceux qu'il faut croire et chérir, et qui sont ceux dont il faut purger la société outragée@! Mais celui qui vous dévoile sans rougir la férocité de son carac-tère@, n'est pas le plus dangereux pour vous ce sont ceux qui@, sous le manteau du patriotisme@, cherchent à vous inspirer des alarmes sur l'avenir qui, par des raisonne-mens hors de votre portée, attaquent les décrets de l'As-semblée nationale, et surtout ceux qui vous disent, avec un air de cadreur et de vérité, qu'elle a trompé le voeu des départemens. Eh ! bien, Citoyens@, soyez donc instruits apprenez que le décret que ces hommes pervers attaquent est reçu par les provinces comme un véritable bienfait. Déjà les départe-mens d'Eure-et-Loire Chartres , des Deux-Sèvres Niort , de la Seine-Inférieure Rouen et trente autres ont exprimé leur contentement. Avant quinze jours@, tous les autres au-ront fait passer à l'Assemblée nationale les gages authen-tiques de leur respect et de leur approbation. Ecoutez la garde citoyenne et le département de Rouen Le roi, disent-ils@, doit se repentir profondément de sa dé-marche imprudente mais sa personne est sacrée@ on peut blâmer sa conduite et non pas inculper sa personne. Nous savons qu'un petit nombre de factieux a osé protester contre le décret que vous avez rendu, et appeler des lois faites par le corps constituant à des assemblées tumultueuses. Loin de nous l'idée de soumettre notre immortelle constitution à la sanction de quelques factieux soudoyés. Voilà le langage des provinces, leurs principes et leurs voeux. | A cette lecture infernale, n'avez-vous pas déjà vu qui sont ceux qu'il faut croire et chérir, et qui sont ceux dont il faut purger la société outragée ! | A cette lecture infernale, n'avez-vous pas déjà vu qui sont ceux qu'il faut croire et chérir, et qui sont ceux dont il faut purger la société outragée!@ | A cette lecture infernale, n'avez-vous pas déjà vu qui sont ceux qu'il faut croire et chérir, et qui sont ceux dont il faut purger la société outragée ! | A cette lecture infernale, n'avez-vous pas déjà vu qui sont ceux qu'il faut croire et chérir, et qui sont ceux dont il faut purger la société outragée! | 1 | 0.006623 | 0 | A cette éeapureninfernale, n'avez-vous pas déjà uu qui sont ceux qu'il faut croire et chérir, et qui soet ceux dont il faut purger la nrcirt outragaet! | 0.078947 | 0.214286 |
756.txt | 1,858 | 46 CE qu'on PEUT-VOIR DANS UNE RUE. agitant la tète, piaffant, ou frappant la terre de son sabot, comme s'il eût été fier et eût voulu se montrer digne du pré-cieux fardeau qu'il portait. A peine les invités étaient-ils réunis, que Gaston donna le signal du départ. Lui aussi semblait transformé sa pose, son accent, sa physionomie trahissaient les secrets-enchantements de son coeur. Il se multipliait, il avait des mots aimables pour tout le monde, poussait tantôt son cheval vers la tête de la colonne, et tantôt retournait à l'arrière comme un général qui veut s'assurer de la marche de ses régiments. Dans ses évo-lutions, il avait à essuyer le feu de bien des regards, attirés par sa prestance et par sa beauté. C'était un triomphe pour lui et il en portait bien le poids un triomphe sous les yeux de Clémence, voilà ce qui en rehaussait le prix. Jusqu'à la falaise, le chemin n'offrait point de difficultés, et le traj et se fit rapidement. Là. il y eut une halte ni les chevaux ni les voitures ne pouvaient aller plus loin, et à l'as-pect de ce sentier d'où l'oeil plongeait dans le yide et en me-surait la profondeur, un cri de découragement s'échappa de beaucoup de poitrines. - Pour dominer ces frayeurs, il fallut que les plus aguerris donnassent l'exemple. Gaston descen-dit et remonta vingt fois, aidant les uns, stimulant les autres, faisant auprès des plus alarmées l'office de chevalier, et ne les abandonnant que lorsqu'elles avaient toucbé la grève. Ce fut une longue opération, et elle ne s'acheva pas sans qu'aux témoignages de frayeur se mêlassent des éclats de rire Celles qui étaient en sûreté raillaient volontiers celles qui étaient encore engagées dans les sentiers aériens et n'y avançaient que d'un pas tremblant. Enfin, avec du temps et des précau-tions , la descente s'acheva sans événement fâcheux une fois sur la plage, on se reconnut, on se compta personne ne manquait à l'appel. Quand il s'agit du bain, Gaston veilla à l'exécution des règlements de la localité. Les sexes furent rigoureusement séparés ici les femmes, là les hommes l'arche marquait les limites, et il était interdit de les franchir. Avec une compa-gnie aussi nombreuse, l'abri du rocher n'eût pas suffi comme vestiaire aussi y avait-on suppléé par des tentes qui cou-vraient la plage comme une décoration vertes d'un côté, bleues, de l'autre, elles formaient deux camps, digtipcts par | 46 CE qu'on PEUT-VOIR DANS UNE RUE. agitant la tète, piaffant, ou frappant la terre de son sabot, comme s'il eût été fier et eût voulu se montrer digne du pré-cieux fardeau qu'il portait. A peine les invités étaient-ils réunis, que Gaston donna le signal du départ. Lui aussi semblait transformé sa pose, son accent, sa physionomie trahissaient les secrets-enchantements de son coeur. Il se multipliait, il avait des mots aimables pour tout le monde, poussait tantôt son cheval vers la tête de la colonne, et tantôt retournait à l'arrière@ comme un général qui veut s'assurer de la marche de ses régiments. Dans ses évo-lutions, il avait à essuyer le feu de bien des regards, attirés par sa prestance et par sa beauté. C'était un triomphe pour lui et il en portait bien le poids un triomphe sous les yeux de Clémence, voilà ce qui en rehaussait le prix. Jusqu'à la falaise, le chemin n'offrait point de difficultés, et le traj et se fit rapidement. Là. il y eut une halte ni les chevaux ni les voitures ne pouvaient aller plus loin, et à l'as-pect de ce sentier d'où l'oeil plongeait dans le yide et en me-surait la profondeur, un cri de découragement s'échappa de beaucoup de poitrines. - Pour dominer ces frayeurs, il fallut que les plus aguerris donnassent l'exemple. Gaston descen-dit et remonta vingt fois, aidant les uns, stimulant les autres, faisant auprès des plus alarmées l'office de chevalier, et ne les abandonnant que lorsqu'elles avaient toucbé la grève. Ce fut une longue opération, et elle ne s'acheva pas sans qu'aux témoignages de frayeur se mêlassent des éclats de rire@ Celles qui étaient en sûreté raillaient volontiers celles qui étaient encore engagées dans les sentiers aériens et n'y avançaient que d'un pas tremblant. Enfin, avec du temps et des précau-tions , la descente s'acheva sans événement fâcheux une fois sur la plage, on se reconnut, on se compta personne ne manquait à l'appel. Quand il s'agit du bain, Gaston veilla à l'exécution des règlements de la localité. Les sexes furent rigoureusement séparés ici les femmes, là les hommes l'arche marquait les limites, et il était interdit de les franchir. Avec une compa-gnie aussi nombreuse, l'abri du rocher n'eût pas suffi comme vestiaire aussi y avait-on suppléé par des tentes qui cou-vraient la plage comme une décoration vertes d'un côté, bleues, de l'autre, elles formaient deux camps, digtipcts par | 46 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. agitant la tête, piaffant, ou frappant la terre de son sabot, comme s'il eût été fier et eût voulu se montrer digne du pré-cieux fardeau qu'il portait. A peine les invités étaient-ils réunis, que Gaston donna le signal du départ. Lui aussi semblait transformé sa pose, son accent, sa physionomie trahissaient les secrets enchantements de son coeur. Il se multipliait, il avait des mots aimables pour tout le monde, poussait tantôt son cheval vers la tête de la colonne, et tantôt retournait à l'arrière, comme un général qui veut s'assurer de la marche de ses régiments. Dans ses évo-lutions, il avait à essuyer le feu de bien des regards, attirés par sa prestance et par sa beauté. C'était un triomphe pour lui et il en portait bien le poids un triomphe sous les yeux de Clémence, voilà ce qui en rehaussait le prix. Jusqu'à la falaise, le chemin n'offrait point de difficultés, et le traj@et se fit rapidement. Là, il y eut une halte ni les chevaux ni les voitures ne pouvaient aller plus loin, et à l'as-pect de ce sentier d'où l'oeil plongeait dans le vide et en me-surait la profondeur, un cri de découragement s'échappa de beaucoup de poitrines. @@Pour dominer ces frayeurs, il fallut que les plus aguerris donnassent l'exemple. Gaston descen-dit et remonta vingt fois, aidant les uns, stimulant les autres, faisant auprès des plus alarmées l'office de chevalier, et ne les abandonnant que lorsqu'elles avaient touché la grève. Ce fut une longue opération, et elle ne s'acheva pas sans qu'aux témoignages de frayeur se mêlassent des éclats de rire. Celles qui étaient en sûreté raillaient volontiers celles qui étaient encore engagées dans les sentiers aériens et n'y avançaient que d'un pas tremblant. Enfin, avec du temps et des précau-tions@, la descente s'acheva sans événement fâcheux une fois sur la plage, on se reconnut, on se compta personne ne manquait à l'appel. Quand il s'agit du bain, Gaston veilla à l'exécution des règlements de la localité. Les sexes furent rigoureusement séparés ici les femmes, là les hommes l'arche marquait les limites, et il était interdit de les franchir. Avec une compa-gnie aussi nombreuse, l'abri du rocher n'eût pas suffi comme vestiaire aussi y avait-on suppléé par des tentes qui cou-vraient la plage comme une décoration vertes d'un côté, bleues@ de l'autre, elles formaient deux camps, distincts par | agitant la tète, piaffant, ou frappant la terre de son sabot, comme s'il eût été fier et eût voulu se montrer digne du pré-cieux fardeau qu'il portait. | agitant la tête, piaffant, ou frappant la terre de son sabot, comme s'il eût été fier et eût voulu se montrer digne du pré-cieux fardeau qu'il portait. | agitant la tète, piaffant, ou frappant la terre de son sabot, comme s'il eût été fier et eût voulu se montrer digne du pré-cieux fardeau qu'il portait. | agitant la tête, piaffant, ou frappant la terre de son sabot, comme s'il eût été fier et eût voulu se montrer digne du pré-cieux fardeau qu'il portait. | 1 | 0.006623 | 0.032258 | agitant àa tèies pireirnnmti frappant la terre de son sabot, comme s'il eût été fier et eût oses se montrer digne du pré-cieux naède u qu'il portait. | 0.125828 | 0.222222 |
479.txt | 1,871 | 42 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. habitation le monde, qui, selon ces historiens, eut quatre âges. Le premier commença à la création et fut nommé soleil des eaux, dans un sens allégo-rique, parce qu'il se termina par un déluge universel qui fit périr tous les hommes et les créatures. Au troisième âge apparaissent des géants . C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation toltèque. D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol-tèques, se trouvait vers un orient lointain, au-delà des terres et des mers immenses. C'est là qu'ils s'étaient multipliés d'une manière considérable, et qu'ils vivaient sans civilisation. Alors ils n'avaient pas encore pris l'habi-tude de s'éloigner des lieux qui les avaient vus naître ils ne payaient pas de tributs, et tous parlaient la même langue. Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. , Parmi les familles et les tribus qui supportaient le plus impatiemment ce repos et cette immobilité, celles de Tanub et d'Hocab se décidèrent les premières à s'éloigner de la patrie. Les Nahoas s'embarquèrent dans sept barques ou navires que Sahagun nomme chicomostoc ou les sept grottes. Faisons remarquer en passant que le nombre sept a été de tous les temps un nombre sacré parmi les peuples américains d'un pôle à l'autre. C'est à Panuco, près de Tampièo, que ces étrangers débarquèrent. Ils s'établirent à Paxil, du consentement des Votanides, et leur Etat prit le nom de Huebue llopallan. Ils étaient venus du côté où le soleil se lève. Il suffit, pour que le récit qui précède fasse une grande impression, qu'on soit assuré qu'il ait eu cours en Amérique avant l'arrivée de Christo-phe Colomb. Or, ce dernier point est hors de litige. D'ailleurs les Quichès viennent confirmer cette relation. Et leurs traditions , dit M. Domenech, p. 24, sont plus explicites encore. Ils s'approprient cette première émigra-tion et s'efforcent de rattacher leur berceau à celui des Toltèques auxquels ils avaient emprunté leur civilisation et leurs lois. Guatimala fut le terme de leurs émigrations, et Las Casas raconte à ce sujet que l'on conservait dans cette partie du Yucatan le souvenir de vingt chefs illustres venant d'Orient, débarqués en cet endroit un grand nombre de siècles auparavant. Ils étaient habillés de longs et amples vêtements, ils portaient de grandes barbes . Puis cette histoire raconte les guerres à l'extérieur avec les Vota-nides et les autres. Mais les documents historiques conservés par les Scandinaves, ne lais-sent subsister aucun doute. Domenech, p. 37. Les inscriptions islandaises et celtibériques trouvées dans les Etats du nord et de l'est de l'Union améri-caine, sur des rochers, des pierres et dans des tombeaux, sont venues con-firmer les assertions des archéologues et des écrivains danois. D'autres don-nées portent à croire que, dans le moyen âge, des Biscayens et même des Vénitiens avaient connu l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces hardis navigateurs sont revenus après leurs échanges commerciaux, mais quel-ques-uns d'entre eux ont dû rester. Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pablacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | 42 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. habitation le monde, qui, selon ces historiens, eut quatre âges. Le premier commença à la création et fut nommé soleil des eaux, dans un sens allégo-rique, parce qu'il se termina par un déluge universel qui fit périr tous les hommes et les créatures. Au troisième âge apparaissent des géants . C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation toltèque. D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol-tèques, se trouvait vers un orient lointain, au-delà des terres et des mers immenses. C'est là qu'ils s'étaient multipliés d'une manière considérable, et qu'ils vivaient sans civilisation. Alors ils n'avaient pas encore pris l'habi-tude de s'éloigner des lieux qui les avaient vus naître ils ne payaient pas de tributs, et tous parlaient la même langue. Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. , Parmi les familles et les tribus qui supportaient le plus impatiemment ce repos et cette immobilité, celles de Tanub et d'Hocab se décidèrent les premières à s'éloigner de la patrie. Les Nahoas s'embarquèrent dans sept barques ou navires que Sahagun nomme chicomostoc ou les sept grottes. Faisons remarquer en passant que le nombre sept a été de tous les temps un nombre sacré parmi les peuples américains d'un pôle à l'autre. C'est à Panuco, près de Tampièo, que ces étrangers débarquèrent. Ils s'établirent à Paxil, du consentement des Votanides, et leur Etat prit le nom de Huebue llopallan. Ils étaient venus du côté où le soleil se lève. Il suffit, pour que le récit qui précède fasse une grande impression, qu'on soit assuré qu'il ait eu cours en Amérique avant l'arrivée de Christo-phe Colomb. Or, ce dernier point est hors de litige. @D'ailleurs les Quichès viennent confirmer cette relation. Et leurs traditions , dit M. Domenech, p. 24, sont plus explicites encore. Ils s'approprient cette première émigra-tion et s'efforcent de rattacher leur berceau à celui des Toltèques auxquels ils avaient emprunté leur civilisation et leurs lois. Guatimala fut le terme de leurs émigrations, et Las Casas raconte à ce sujet que l'on conservait dans cette partie du Yucatan le souvenir de vingt chefs illustres venant d'Orient, débarqués en cet endroit un grand nombre de siècles auparavant. Ils étaient habillés de longs et amples vêtements, ils portaient de grandes barbes . Puis cette histoire raconte les guerres à l'extérieur avec les Vota-nides et les autres. Mais les documents historiques conservés par les Scandinaves, ne lais-sent subsister aucun doute. Domenech, p. 37. Les inscriptions islandaises et celtibériques trouvées dans les Etats du nord et de l'est de l'Union améri-caine, sur des rochers, des pierres et dans des tombeaux, sont venues con-firmer les assertions des archéologues et des écrivains danois. D'autres don-nées portent à croire que, dans le moyen âge, des Biscayens et même des Vénitiens avaient connu l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces hardis navigateurs sont revenus après leurs échanges commerciaux, mais quel-ques-uns d'entre eux ont dû rester. Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pablacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | 42 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. habitation le monde, qui, selon ces historiens, eut quatre âges. Le premier commença à la création et fut nommé soleil des eaux, dans un sens allégo-rique, parce qu'il se termina par un déluge universel qui fit périr tous les hommes et les créatures. Au troisième âge apparaissent des géants . C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus-Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation tol èque. D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol- èques, se trouvait vers un orient lointain, au delà des terres et des mers immenses. C'est là qu'ils s'étaient multipliés d'une manière considérable, et qu'ils vivaient sans civilisation. Alors ils n'avaient pas encore pris l'habi-tude de s'éloigner des lieux qui les avaient vus naître ils ne payaient pas de tributs, et tous parlaient la même langue. Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. @@Parmi les familles et les tribus qui supportaient le plus impatiemment ce repos et cette immobilité, celles de Tanub et d'Hocab se décidèrent les premières à s'éloigner de la patrie. Les Nahoas s'embarquèrent dans sept barques ou navires que Sahagun nomme chicomostoc ou les sept grottes. Faisons remarquer en passant que le nombre sept a été de tous les temps un nombre sacré parmi les peuples américains d'un pôle à l'autre. C'est à Panuco, près de Tampico, que ces étrangers débarquèrent. Ils s'établirent à Paxil, du consentement des Votanides, et leur Etat prit le nom de Huehue @@opallan. Ils étaient venus du côté où le soleil se lève. Il suffit, pour que le récit qui précède fasse une grande impression, qu'on soit assuré qu'il ait eu cours en Amérique avant l'arrivée de Christo-phe Colomb. Or, ce dernier point est hors de litige. -D'ailleurs les Quichès viennent confirmer cette relation. Et leurs traditions , dit M. Domenech, p. 24, sont plus explicites encore. Ils s'approprient cette première émigra-tion et s'efforcent de rattacher leur berceau à celui des Toltèques auxquels ils avaient emprunté leur civilisation et leurs lois. Guatimala fut le terme de leurs émigrations, et Las Casas raconte à ce sujet que l'on conservait dans cette partie du Yucatan le souvenir de vingt chefs illustres venant d'Orient, débarqués en cet endroit un grand nombre de siècles auparavant. Ils étaient habillés de longs et amples vêtements, ils portaient de grandes barbes . Puis cette histoire raconte les guerres à l'extérieur avec les Vota-nides et les autres. Mais les documents historiques conservés par les Scandinaves, ne lais-sent subsister aucun doute. Domenech, p. 37. Les inscriptions islandaises et celtibériques trouvées dans les Etats du nord et de l'est de l'Union améri-caine, sur des rochers, des pierres et dans des tombeaux, sont venues con-firmer les assertions des archéologues et des écrivains danois. D'autres don-nées portent à croire que, dans le moyen âge, des Biscayens et même des Vénitiens avaient connu l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces hardis navigateurs sont revenus après leurs échanges commerciaux, mais quel-ques-uns d'entre eux ont dû rester. Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pahlacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol-tèques, se trouvait vers un orient lointain, au-delà des terres et des mers immenses. | D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol- èques, se trouvait vers un orient lointain, au delà des terres et des mers immenses. | D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol-tèques, se trouvait vers un orient lointain, au-delà des terres et des mers immenses. | D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol- èques, se trouvait vers un orient lointain, au delà des terres et des mers immenses. | 2 | 0.011905 | 0.0625 | D'après les traditions quichès, la paisie primitive des Gppiar ou ancêtres des Tol-tèques, se trouvait era un oîiuotalointain, au-delà des terres utp esrmers immenses. | 0.10119 | 0.230769 |
335.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. - 405 plus de cinquante mille personnes dans la plaine c'était des mères de famille , d'intéressantes citoyennes c'était une de ces assemblées majestueuses et touchantes, telles qu'on en voyait à Athènes et à Rome. Les commissaires députés vers la municipalité reviennent. Nous tenons de deux d'entr'eux les détails suivans Nous parvenons , disent-ils, à la salle d'audience à travers une forêt de baïonnettes les trois municipaux nous aver-tissent d'attendre, ils entrent, et nous ne les revoyons n plus. Le corps municipal sort Nous sommes compromis, dit un des membres , il faut agir sévèrement. Un d'entre nous, chevalier de Saint-Louis, annonce au maire que l'objet de notre mission était de réclamer plusieurs ci-toyens honnêtes pour qui les trois municipaux avaient promis de s'intéresser. Le maire répond qu'il n'entre pas n dans ces promesses, et qu'il va marcher au Champ de la Fédération pour y mettre la paix. Le chevalier deSaint-Louis veut répondre que tout y est calme il est inter-rompu par un municipal, qui lui demande d'un ton de mépris quelle était la croix qu'il portait, et de quel ordre n était le ruban qui l'attachait c'était un ruban tricolore . C'est une croix de Saint-Louis, répond le chevalier, que j'ai décorée du ruban national je suis prêt à vous la re-mettre si vous voulez la porter au pouvoir exéculifpoursa-voir si je Vai bien gagnée. M. le maire dit à son collègue Il qu'il connaissait ce chevalier de Saint-Louis pour un hon-néte citoyen, et qu'il le priait, ainsi que les autres , de se Il retirer. Sur ces entrefaites, le capitaine de la troupe du Il centre du bataillon de Bonne-Nouvelle vint dire que le Champ-de-Mars n'était rempli que de brigands un de nous lui dit qu'il en imposait. Là-dessus, la municipalité ne voulut plus nous entendre. Descendus de l'hôtel-de-ville, nous aperçûmes à une des fenêtres le drapeau rouge a et ce signal-du massacre, qui devait inspirer un sentiment de douleur à ceux qui allaient marcher à sa suite, produisit | ET PIÈCES OFFICIELLES. - 405 plus de cinquante mille personnes dans la plaine c'était des mères de famille , d'intéressantes citoyennes c'était une de ces assemblées majestueuses et touchantes, telles qu'on en voyait à Athènes et à Rome. Les commissaires députés vers la municipalité reviennent. Nous tenons de deux d'entr'eux les détails suivans Nous parvenons , disent-ils, à la salle d'audience à travers une forêt de baïonnettes les trois municipaux nous aver-@tissent d'attendre, ils entrent, et nous ne les revoyons n plus. Le corps municipal sort Nous sommes compromis, dit un des membres , il faut agir sévèrement. Un d'entre nous, chevalier de Saint-Louis, annonce au maire que l'objet de notre mission était de réclamer plusieurs ci-@toyens honnêtes pour qui les trois municipaux avaient promis de s'intéresser. Le maire répond qu'il n'entre pas n dans ces promesses, et qu'il va marcher au Champ de la Fédération pour y mettre la paix. Le chevalier de@Saint-@Louis veut répondre que tout y est calme il est inter-@rompu par un municipal, qui lui demande d'un ton de mépris quelle était la croix qu'il portait, et de quel ordre n était le ruban qui l'attachait c'était un ruban tricolore . C'est une croix de Saint-Louis, répond le chevalier, que j'ai décorée du ruban national je suis prêt à vous la re-@mettre si vous voulez la porter au pouvoir exéculif@pour@sa-@voir si je @Vai bien gagnée. M. le maire dit à son collègue Il qu'il connaissait ce chevalier de Saint-Louis pour un hon-@néte citoyen, et qu'il le priait, ainsi que les autres , de se Il retirer. Sur ces entrefaites, le capitaine de la troupe du Il centre du bataillon de Bonne-Nouvelle vint dire que le Champ-de-Mars n'était rempli que de brigands un de nous lui dit qu'il en imposait. Là-dessus, la municipalité ne voulut plus nous entendre. Descendus de l'hôtel-de-@ville, nous aperçûmes à une des fenêtres le drapeau rouge a et ce signal-du massacre, qui devait inspirer un sentiment de douleur à ceux qui allaient marcher à sa suite, produisit | ET PIÈCES OFFICIELLES.@@ 405 plus de cinquante mille personnes dans la plaine c'était des mères de famille@, d'intéressantes citoyennes c'était une de ces assemblées majestueuses et touchantes, telles qu'on en voyait à Athènes et à Rome. Les commissaires députés vers la municipalité reviennent. Nous tenons de deux d'entr'eux les détails suivans Nous parvenons@, disent-ils, à la salle d'audience à travers une forêt de baïonnettes les trois municipaux nous aver- tissent d'attendre, ils entrent, et nous ne les revoyons@@ plus. Le corps municipal sort Nous sommes compromis, dit un des membres@, il faut agir sévèrement. Un d'entre nous, chevalier de Saint-Louis, annonce au maire que l'objet de notre mission était de réclamer plusieurs ci- toyens honnêtes pour qui les trois municipaux avaient promis de s'intéresser. Le maire répond qu'il n'entre pas@@ dans ces promesses, et qu'il va marcher au Champ de la Fédération pour y mettre la paix. Le chevalier de Saint- Louis veut répondre que tout y est calme il est inter- rompu par un municipal, qui lui demande d'un ton de mépris quelle était la croix qu'il portait, et de quel ordre@@ était le ruban qui l'attachait c'était un ruban tricolore . C'est une croix de Saint-Louis, répond le chevalier, que j'ai décorée du ruban national je suis prêt à vous la re- mettre si vous voulez la porter au pouvoir exécutif pour sa- voir si je l'ai bien gagnée. M. le maire dit à son collègue @@@qu'il connaissait ce chevalier de Saint-Louis pour un hon- nête citoyen, et qu'il le priait, ainsi que les autres@, de se@@@ retirer. Sur ces entrefaites, le capitaine de la troupe du @@@centre du bataillon de Bonne-Nouvelle vint dire que le Champ-de-Mars n'était rempli que de brigands un de nous lui dit qu'il en imposait. Là-dessus, la municipalité ne voulut plus nous entendre. Descendus de l'hôtel-de- ville, nous aperçûmes à une des fenêtres le drapeau rouge@@ et ce signal du massacre, qui devait inspirer un sentiment de douleur à ceux qui allaient marcher à sa suite, produisit | ET PIÈCES OFFICIELLES. | ET PIÈCES OFFICIELLES. | ET PIÈCES OFFICIELLES. | ET PIÈCES OFFICIELLES. | 0 | 0 | 0 | LTePIÈCES OFFICIELLES. | 0.090909 | 0.333333 |
898.txt | 1,858 | 212 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. jeune fille n'eût plus à vaincre que le sentiment de pudeur - si naturel à son âge, et que toute résistance de sa part serait de pure forme. Cependant elle mit à se défendre une certaine opiniâtreté - Déjà? dit-elle. - Voilà un mot cruel, Marguerite, reprit Ludovic blessé. Est-ce un reproche? Est-ce une rupture? La jeune fille regretta, sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur - Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. Je vous sais gré de ce que vous m'avez dit mais y avez-vous bien songé? - Comment donc? - Les empêchements n'existent plus de votre côté mais, du mien, n'en apercevez-vous pas? - Aucun. - A mon tour, mon ami, je dirai que voilà un mot cruel. Et ma pauvre grand'mère, qui va chaque jour déclinant, ne trouvez-vous pas que ce soit un obstacle ? - Un obstacle? -- Un scrupule, au moins. Elle n'a plus que moi au monde. - Nous serons deux à l'aimer et à la soigner. - Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. Mais vous ne savez pas ce que sont les personnes âgées tout les inquiète, tout leur porte om-brage. Et dans l'état où est la vieille femme, qui sait ce que pourrait amener un changement dans ses habitudes? - Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. Égoïste que j'étais ! je m'en veux de n'y avoir pas réfléchi. Ajournons encore. - Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. - Le ciel vous punir, vous, Marguerite ! - Moi comme une autre, dit-elle avec un soupir. Ne ju- -rons de rien. Ludovic n'insista plus seulement cette soirée dont il se faisait une fête s'écoula assez tristement. En vain essaya-it de ranimer l'entretien et d'en varier les sujets Margue-rite n'y apportait qu'une attention distraite et presque con- | 212 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. jeune fille n'eût plus à vaincre que le sentiment de pudeur - si naturel à son âge, et que toute résistance de sa part serait de pure forme. Cependant elle mit à se défendre une certaine opiniâtreté - Déjà@? dit-elle. - Voilà un mot cruel, Marguerite, reprit Ludovic blessé. Est-ce un reproche@? Est-ce une rupture@? La jeune fille regretta, sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur - Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. Je vous sais gré de ce que vous m'avez dit mais y avez-vous bien songé? - Comment donc@? - Les empêchements n'existent plus de votre côté mais, du mien, n'en apercevez-vous pas@? - Aucun. - A mon tour, mon ami, je dirai que voilà un mot cruel. Et ma pauvre grand'mère, qui va chaque jour déclinant, ne trouvez-vous pas que ce soit un obstacle ? - Un obstacle@? -- Un scrupule, au moins. Elle n'a plus que moi au monde. - Nous serons deux à l'aimer et à la soigner. - Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. Mais vous ne savez pas ce que sont les personnes âgées tout les inquiète, tout leur porte om-brage. Et dans l'état où est la vieille femme, qui sait ce que pourrait amener un changement dans ses habitudes@? - Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. Égoïste que j'étais ! je m'en veux de n'y avoir pas réfléchi. Ajournons encore. - Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. - Le ciel vous punir, vous, Marguerite ! - Moi comme une autre, dit-elle avec un soupir. Ne ju- -rons de rien. Ludovic n'insista plus seulement cette soirée dont il se faisait une fête s'écoula assez tristement. En vain essaya@@-it de ranimer l'entretien et d'en varier les sujets Margue-rite n'y apportait qu'une attention distraite et presque con- | 212 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. jeune fille n'eût plus à vaincre que le sentiment de pudeurur si naturel à son âge, et que toute résistance de sa part serait de pure forme. Cependant elle mit à se défendre une certaine opiniâtreté -@Déjà ? dit-elle. -@Voilà un mot cruel, Marguerite, reprit Ludovic blessé. Est-ce un reproche ? Est-ce une rupture ? La jeune fille regretta@ sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur -@Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. Je vous sais gré de ce que vous m'avez dit mais y avez-vous bien songé? -@Comment donc ? -@Les empêchements n'existent plus de votre côté mais, du mien, n'en apercevez-vous pas ? -@Aucun. -@A mon tour, mon ami, je dirai que voilà un mot cruel. Et ma pauvre grand'mère, qui va chaque jour déclinant, ne trouvez-vous pas que ce soit un obstacle ? -@Un obstacle ? -@@Un scrupule, au moins. Elle n'a plus que moi au monde. -@Nous serons deux à l'aimer et à la soigner. -@Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. Mais vous ne savez pas ce que sont les personnes âgées tout les inquiète, tout leur porte om-brage. Et dans l'état où est la vieille femme, qui sait ce que pourrait amener un changement dans ses habitudes ? -@Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. Égoïste que j'étais ! je m'en veux de n'y avoir pas réfléchi. Ajournons encore. -@Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. -@Le ciel vous punir, vous, Marguerite ! -@Moi comme une autre, dit-elle avec un soupir. Ne ju@@-rons de rien. Ludovic n'insista plus seulement cette soirée dont il se faisait une fête s'écoula assez tristement. En vain essaya-t-il de ranimer l'entretien et d'en varier les sujets Margue-rite n'y apportait qu'une attention distraite et presque con- | - Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. | -Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure.@ | - Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. | -Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. | 1 | 0.012987 | 0.055556 | - Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot paâoète celui dt porr à l'heure. | 0.089744 | 0.2 |
291.txt | 1,845 | -470 -phots pour y passer la nuit et le jour ils ne recevaient guère que des avanies et des malé-dictions de la part des populations ameutées contre eux. Plusieurs moururent en roule. Les prêtres proscrits, arrivés à Rochefort, y restèrent emprisonnés et traités sans pitié jusqu'au milieu de mars, que commença leur embarquement. On les fit sortir de leurs cachots en plein jour et marcher vers le port deux à deux, portant sur le dos leur petit bagage, escortés comme des malfaiteurs ils passèrent ainsi à travers la foule des habitants, plaints et bénis par les uns, inju-riés et maudits par les autres. Quatre cents en-viron furent jetés sur le Washington et autant sur les Deux-Associés. Chaque prêtre, à peine monté sur le pont, était rigoureusement fouillé on leur enleva ainsi leurs meilleurs vêtements, leur linge, et surtout le peu d'argent que plu-sieurs n'avaient pas assez soigneusement caché. Ce qu'on leur trouvait d'objets de dévotion était saisi avec un redoublement de rage et d'impiété. Les bréviaires furent mis en pièces. Un crucifix d'ivoire, découvert sous la robe d'un chartreux, devint l'objet des plus horribles blasphèmes. Un des officiers le saisit avec fureur, le posa sur un billot, et coupa d'un coup de sabre la tête du Christ, aux cris redoublés de tout l'équipage Vive la république! | -470 -phots pour y passer la nuit et le jour ils ne recevaient guère que des avanies et des malé-dictions de la part des populations ameutées contre eux. Plusieurs moururent en roule. Les prêtres proscrits, arrivés à Rochefort, y restèrent emprisonnés et traités sans pitié jusqu'au milieu de mars, que commença leur embarquement. On les fit sortir de leurs cachots en plein jour et marcher vers le port deux à deux, portant sur le dos leur petit bagage, escortés comme des malfaiteurs ils passèrent ainsi à travers la foule des habitants, plaints et bénis par les uns, inju-riés et maudits par les autres. Quatre cents en-viron furent jetés sur le Washington et autant sur les Deux-Associés. Chaque prêtre, à peine monté sur le pont, était rigoureusement fouillé on leur enleva ainsi leurs meilleurs vêtements, leur linge, et surtout le peu d'argent que plu-sieurs n'avaient pas assez soigneusement caché. Ce qu'on leur trouvait d'objets de dévotion était saisi avec un redoublement de rage et d'impiété. Les bréviaires furent mis en pièces. Un crucifix d'ivoire, découvert sous la robe d'un chartreux, devint l'objet des plus horribles blasphèmes. Un des officiers le saisit avec fureur, le posa sur un billot, et coupa d'un coup de sabre la tête du Christ, aux cris redoublés de tout l'équipage Vive la république! | -470 -phots pour y passer la nuit et le jour ils ne recevaient guère que des avanies et des malé-dictions de la part des populations ameutées contre eux. Plusieurs moururent en route. Les prêtres proscrits, arrivés à Rochefort, y restèrent emprisonnés et traités sans pitié jusqu'au milieu de mars, que commença leur embarquement. On les fit sortir de leurs cachots en plein jour et marcher vers le port deux à deux, portant sur le dos leur petit bagage, escortés comme des malfaiteurs ils passèrent ainsi à travers la foule des habitants, plaints et bénis par les uns, inju-riés et maudits par les autres. Quatre cents en-viron furent jetés sur le Washington et autant sur les Deux-Associés. Chaque prêtre, à peine monté sur le pont, était rigoureusement fouillé on leur enleva ainsi leurs meilleurs vêtements, leur linge, et surtout le peu d'argent que plu-sieurs n'avaient pas assez soigneusement caché. Ce qu'on leur trouvait d'objets de dévotion était saisi avec un redoublement de rage et d'impiété. Les bréviaires furent mis en pièces. Un crucifix d'ivoire, découvert sous la robe d'un chartreux, devint l'objet des plus horribles blasphèmes. Un des officiers le saisit avec fureur, le posa sur un billot, et coupa d'un coup de sabre la tête du Christ, aux cris redoublés de tout l'équipage Vive la république! | On les fit sortir de leurs cachots en plein jour et marcher vers le port deux à deux, portant sur le dos leur petit bagage, escortés comme des malfaiteurs ils passèrent ainsi à travers la foule des habitants, plaints et bénis par les uns, inju-riés et maudits par les autres. | On les fit sortir de leurs cachots en plein jour et marcher vers le port deux à deux, portant sur le dos leur petit bagage, escortés comme des malfaiteurs ils passèrent ainsi à travers la foule des habitants, plaints et bénis par les uns, inju-riés et maudits par les autres. | On les fit sortir de leurs cachots en plein jour et marcher vers le port deux à deux, portant sur le dos leur petit bagage, escortés comme des malfaiteurs ils passèrent ainsi à travers la foule des habitants, plaints et bénis par les uns, inju-riés et maudits par les autres. | On les fit sortir de leurs cachots en plein jour et marcher vers le port deux à deux, portant sur le dos leur petit bagage, escortés comme des malfaiteurs ils passèrent ainsi à travers la foule des habitants, plaints et bénis par les uns, inju-riés et maudits par les autres. | 0 | 0 | 0 | On eeseditesortir de leurs c ihotn en plein jour et marcher vers le port deux à deux, peoolstssur le dos leur petit bagage, escortés comme des malfaiteurs d e passèrent ainsi à travers la foule des habitants, plaints et eéns par les uls, inju-riés et mrudit etar les autres. | 0.083636 | 0.2 |
329.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera, qu'elle en modifiera beaucoup, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 599 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblee nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions n royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera@, qu'elle en modifiera beaucoup@, qu'elle fera avec la cour une transac-tion , dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il-faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique , de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | ET PIÈCES OFFICIELLES. 399 patriotes qui se trouvèrent au Champ-de-Mars elle allait l'être de même par plusieurs départemens qui avaient for-tement exprimé leur opinion l'Assemblée nationale présa-geait des obstacles pour remettre Louis XVI sur le trône que faire? Il s'agit d'opposer au torrent une digue assez forte. Le samedi 16, à la séance du soir, on décrète que l'effet du décret du 25 juin dernier, qui suspend les fonctions@@ royales et celles du pouvoir exécutif entre les mains du roi, subsistera tant que le Code constitutionnel n'aura pas été présenté au roi et accepté par lui. Voilà donc Louis XVI redevenu roi, le voilà jugé inviolable et innocent or, que va-t-il arriver relativement à son acceptation de la charte constitutionnelle? Il va arriver que l'Assemblée nationale revisera tous les décrets, qu'elle en changera , qu'elle en modifiera beaucoup , qu'elle fera avec la cour une transac-tion@, dont les effets seront tels que la constitution ne puisse pas blesser les principes patriotiques que Louis XVI a tracés dans le mémoire qu'il laissa en partant. Mais pour parvenir à exécuter ce projet, il faut imposer silence au peuple pour lui imposer silence, il faut s'assurer de la force publique pour s'en assurer, il faut gagner, tromper la garde nationale c'est ce qu'on a fait, c'est ce que nous allons prouver en reprenant la suite des événemens. Toutes les sociétés patriotiques s'étaient donné rendez-vous pour le dimanche à onze heures du matin sur la place de la Bastille, afin de partir de là en un seul corps vers le Champ de la Fédération. La municipalité fit garnir de troupes cette place publique@, de sorte que ce premier rassemble-ment n'eut pas lieu les citoyens se retiraient à fur et mu-sure qu'ils se présentaient on a remarqué qu'il n'y avait là que des gardes soldés. Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. Un fait aussi malheu-reux qu'inconcevable servit d'abord de prétexte à la calom-nie et aux voies de force. Malgré que les patriotes ne se fus-sent assignés que pour midi au plus tôt, huit heures n'étaient | Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. | Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. | Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. | Quoi qu'il en soit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. | 0 | 0 | 0 | Q,oi souilu aesoit, l'assemblée du Champ-de-Mars n'eut pas moins lieu. | 0.114286 | 0.272727 |
213.txt | 1,857 | 50 VIE DE L'ABBÉ NICOLLE ce raient pu m'ubliger à m'en séparer mais je le remets ce entre des mains auxquelles mon coeur le confie avec ce une aveugle assurance de son bonheur. On était alors en 1802 cette époque était celle de la plus grande gloire de l'institut. La réputation de l'abbé, son fondateur, était devenue universelle. Le comte de Rostopsin, dont le nom est devenu im-mortel dans l'histoire de Russie, lui écrivait, dans cette même année, ces lignes flatteuses Je conçois les éloges que vous me donnez, monsieur l'abbé, car vous ne me connaissez que par ma soeur, la princesse de Solitzin mais ceux que je me plais à donner au vénérable abbé Nicolle, je les sais fondés, car je le connais. Je l'estime et je ne puis mieux faire, pour le bien de mon pays, que de désirer que son institut fleurisse le plus longtemps possible. Sa renommée est en tous lieux. Volontiers je consulterai M... et M... sur le blason ou sur la qualité des vins mais, quand il s'agira d'éducation, je ne m'adresserai qu'à vous, monsieur l'abbé, et croirai par là vous montrer combien j'aime mon enfant. Un témoignage d'estime et de bienveillante protec-tion que lui donna dans ces mêmes temps l'Impératrice Marie dut flatter encore davantage, et consoler surtout plus efficacement, le coeur toujours attristé de M. Nicolle. Le général de Benkendorf avait ses fils, Alexandre et Constantin, placés dans l'institut. Le temps dés études | 50 VIE DE L'ABBÉ NICOLLE ce raient pu m'ubliger à m'en séparer mais je le remets ce entre des mains auxquelles mon coeur le confie avec ce une aveugle assurance de son bonheur. On était alors en 1802 cette époque était celle de la plus grande gloire de l'institut. La réputation de l'abbé, son fondateur, était devenue universelle. Le comte de Rostopsin, dont le nom est devenu im-mortel dans l'histoire de Russie, lui écrivait, dans cette même année, ces lignes flatteuses Je conçois les éloges que vous me donnez, monsieur l'abbé, car vous ne me connaissez que par ma soeur, la princesse de Solitzin mais ceux que je me plais à donner au vénérable abbé Nicolle, je les sais fondés, car je le connais. Je l'estime et je ne puis mieux faire, pour le bien de mon pays, que de désirer que son institut fleurisse le plus longtemps possible. Sa renommée est en tous lieux. Volontiers je consulterai M... et M... sur le blason ou sur la qualité des vins mais, quand il s'agira d'éducation, je ne m'adresserai qu'à vous, monsieur l'abbé, et croirai par là vous montrer combien j'aime mon enfant. Un témoignage d'estime et de bienveillante protec-tion que lui donna dans ces mêmes temps l'Impératrice Marie dut flatter encore davantage, et consoler surtout plus efficacement, le coeur toujours attristé de M. Nicolle. Le général de Benkendorf avait ses fils, Alexandre et Constantin, placés dans l'institut. Le temps dés études | 50 VIE DE L'ABBÉ NICOLLE ce raient pu m'obliger à m'en séparer mais je le remets@@@ entre des mains auxquelles mon coeur le confie avecec@ une aveugle assurance de son bonheur. On était alors en 1802 cette époque était celle de la plus grande gloire de l'institut. La réputation de l'abbé, son fondateur, était devenue universelle. Le comte de Rostopsin, dont le nom est devenu im-mortel dans l'histoire de Russie, lui écrivait, dans cette même année, ces lignes flatteuses Je conçois les éloges que vous me donnez, monsieur l'abbé, car vous ne me connaissez que par ma soeur, la princesse de Solitzin mais ceux que je me plais à donner au vénérable abbé Nicolle, je les sais fondés, car je le connais. Je l'estime et je ne puis mieux faire, pour le bien de mon pays, que de désirer que son institut fleurisse le plus longtemps possible. Sa renommée est en tous lieux. Volontiers je consulterai M... et M... sur le blason ou sur la qualité des vins mais, quand il s'agira d'éducation, je ne m'adresserai qu'à vous, monsieur l'abbé, et croirai par là vous montrer combien j'aime mon enfant. Un témoignage d'estime et de bienveillante protec-tion que lui donna dans ces mêmes temps l'Impératrice Marie dut flatter encore davantage, et consoler surtout plus efficacement, le coeur toujours attristé de M. Nicolle. Le général de Benkendorf avait ses fils, Alexandre et Constantin, placés dans l'institut. Le temps des études | 50 VIE DE L'ABBÉ NICOLLE ce raient pu m'ubliger à m'en séparer mais je le remets ce entre des mains auxquelles mon coeur le confie avec ce une aveugle assurance de son bonheur. | 50 VIE DE L'ABBÉ NICOLLE ce raient pu m'obliger à m'en séparer mais je le remets entre des mains auxquelles mon coeur le confie avecec une aveugle assurance de son bonheur.@@@@ | 50 VIE DE L'ABBÉ NICOLLE ce raient pu m'ubliger à m'en séparer mais je le remets ce entre des mains auxquelles mon coeur le confie avec ce une aveugle assurance de son bonheur. | 50 VIE DE L'ABBÉ NICOLLE ce raient pu m'obliger à m'en séparer mais je le remets entre des mains auxquelles mon coeur le confie avecec une aveugle assurance de son bonheur. | 6 | 0.034884 | 0.1875 | d0 VIE DE L'ABBÉ NICOLLE ce raient pu m'ubliger à a ncséparer mais j le remets ee entre des maiiseauxquelles mon cpeur le confie avec ce une aveugle assurance de son snhua e | 0.090909 | 0.212121 |
575.txt | 1,886 | 48 L'ART DE MAGNÉTISER les mains au-dessus du cervelet, et en les descendan derrière les oreilles et les épaules pour revenir sur les bras. Depuis le commencement jusqu'à la fin de l'opération, il ne s'occupera que de ce qu'il veut produire, afin que, par la concentration de sa volonté, il provoque l'émission du fluide et le transmette au sujet. Le magnétiseur reconnaîtra le sommeil magnétique à une impassibilité cadavérique du visage et au manque total de déglutition. Après avoir ainsi opéré pendant un certain temps, si le sujet parait plongé dans le sommeil, le magnétiseur pourra lui adresser quelques questions. Si le sujet est seulement dans un état d'engourdissement ou de sommeil naturel, il se réveillera. Il faudra alors cesser l'opération et dégager fortement, car il pourrait arriver que, bien que le patient n'ait point été endormi, il ait été assez envahi par le fluide pour ne pouvoir ouvrir les yeux. Mais si le sujet est plongé dans le sommeil magnétique, sommeil profond dont aucun bruit, aucune sensation ne peuvent le faire sortir, il restera muet. Si le magnétiseur n'est pas trop fatigué, il continuera à magnétiser, pour obte-nir le somnambulisme, sinon il réveillera. Mais si le sujet a passé par le sommeil magnétique et qu'il soit arrivé au somnambulisme, il entendra le magnétiseur lorsqu'il lui parlera, et il pourra lui répondre. Le magnéti-seur pourra continuer alors les questions pendant quelques instants, car il ne faut pas la première fois fatiguer les sujets par des expériences puis il réveillera. Lorsque le magnétiseur voudra réveiller, il fera quelques passes des épaules aux pieds, afin de dégager la tête en entraînant le fluide en bas puis, en y mettant un peu de force musculaire, il fera vivement, devant les yeux et le visage, des passes longues, en les descendant de côtéjusqu'à ce que le sujet donne signe qu'il revient à lui, puis il conti-nuera les mêmes passes devant la poitrine et le corps entier alors le sujet devra être réveillé, mais non encore dans son état normal. Le magnétiseur fera une insufflation froide sur les yeux, il touchera les sourcils depuis leur naissance, afin | 48 L'ART DE MAGNÉTISER les mains au-dessus du cervelet, et en les descendan derrière les oreilles et les épaules pour revenir sur les bras. Depuis le commencement jusqu'à la fin de l'opération, il ne s'occupera que de ce qu'il veut produire, afin que, par la concentration de sa volonté, il provoque l'émission du fluide et le transmette au sujet. Le magnétiseur reconnaîtra le sommeil magnétique à une impassibilité cadavérique du visage et au manque total de déglutition. Après avoir ainsi opéré pendant un certain temps, si le sujet parait plongé dans le sommeil, le magnétiseur pourra lui adresser quelques questions. Si le sujet est seulement dans un état d'engourdissement ou de sommeil naturel, il se réveillera. Il faudra alors cesser l'opération et dégager fortement, car il pourrait arriver que, bien que le patient n'ait point été endormi, il ait été assez envahi par le fluide pour ne pouvoir ouvrir les yeux. Mais si le sujet est plongé dans le sommeil magnétique, sommeil profond dont aucun bruit, aucune sensation ne peuvent le faire sortir, il restera muet. Si le magnétiseur n'est pas trop fatigué, il continuera à magnétiser, pour obte-nir le somnambulisme, sinon il réveillera. Mais si le sujet a passé par le sommeil magnétique et qu'il soit arrivé au somnambulisme, il entendra le magnétiseur lorsqu'il lui parlera, et il pourra lui répondre. Le magnéti-seur pourra continuer alors les questions pendant quelques instants, car il ne faut pas la première fois fatiguer les sujets par des expériences puis il réveillera. Lorsque le magnétiseur voudra réveiller, il fera quelques passes des épaules aux pieds, afin de dégager la tête en entraînant le fluide en bas puis, en y mettant un peu de force musculaire, il fera vivement, devant les yeux et le visage, des passes longues, en les descendant de côté@jusqu'à ce que le sujet donne signe qu'il revient à lui, puis il conti-nuera les mêmes passes devant la poitrine et le corps entier alors le sujet devra être réveillé, mais non encore dans son état normal. Le magnétiseur fera une insufflation froide sur les yeux, il touchera les sourcils depuis leur naissance, afin | 48 L'ART DE MAGNÉTISER les mains au-dessus du cervelet, et en les descendan derrière les oreilles et les épaules pour revenir sur les bras. Depuis le commencement jusqu'à la fin de l'opération, il ne s'occupera que de ce qu'il veut produire, afin que, par la concentration de sa volonté, il provoque l'émission du fluide et le transmette au sujet. Le magnétiseur reconnaîtra le sommeil magnétique à une impassibilité cadavérique du visage et au manque total de déglutition. Après avoir ainsi opéré pendant un certain temps, si le sujet paraît plongé dans le sommeil, le magnétiseur pourra lui adresser quelques questions. Si le sujet est seulement dans un état d'engourdissement ou de sommeil naturel, il se réveillera. Il faudra alors cesser l'opération et dégager fortement, car il pourrait arriver que, bien que le patient n'ait point été endormi, il ait été assez envahi par le fluide pour ne pouvoir ouvrir les yeux. Mais si le sujet est plongé dans le sommeil magnétique, sommeil profond dont aucun bruit, aucune sensation ne peuvent le faire sortir, il restera muet. Si le magnétiseur n'est pas trop fatigué, il continuera à magnétiser, pour obte-nir le somnambulisme, sinon il réveillera. Mais si le sujet a passé par le sommeil magnétique et qu'il soit arrivé au somnambulisme, il entendra le magnétiseur lorsqu'il lui parlera, et il pourra lui répondre. Le magnéti-seur pourra continuer alors les questions pendant quelques instants, car il ne faut pas la première fois fatiguer les sujets par des expériences puis il réveillera. Lorsque le magnétiseur voudra réveiller, il fera quelques passes des épaules aux pieds, afin de dégager la tête en entraînant le fluide en bas puis, en y mettant un peu de force musculaire, il fera vivement, devant les yeux et le visage, des passes longues, en les descendant de côté jusqu'à ce que le sujet donne signe qu'il revient à lui, puis il conti-nuera les mêmes passes devant la poitrine et le corps entier alors le sujet devra être réveillé, mais non encore dans son état normal. Le magnétiseur fera une insufflation froide sur les yeux, il touchera les sourcils depuis leur naissance, afin | Après avoir ainsi opéré pendant un certain temps, si le sujet parait plongé dans le sommeil, le magnétiseur pourra lui adresser quelques questions. | Après avoir ainsi opéré pendant un certain temps, si le sujet paraît plongé dans le sommeil, le magnétiseur pourra lui adresser quelques questions. | Après avoir ainsi opéré pendant un certain temps, si le sujet parait plongé dans le sommeil, le magnétiseur pourra lui adresser quelques questions. | Après avoir ainsi opéré pendant un certain temps, si le sujet paraît plongé dans le sommeil, le magnétiseur pourra lui adresser quelques questions. | 1 | 0.006803 | 0.038462 | Après avoir aiisi opéré pendant un certain tempa, si le sujet parait plongé dans le sommeil, le t gn tgsnurppourra uii adresser quelques q ts ions.. | 0.095238 | 0.217391 |
546.txt | 1,886 | 2L'ART DE MAGNÉTISER Il s'appuyait sur Descartes et Newton, qui avaient soupçonné l'existence de ce fluide universel. Le plein de Descartes, sa matière subtile, ses tourbillons, la manière dont il explique divers phénomènes de la nature, disaient qu'il allait à grands pas vers la sublime découverte du magnétisme. Newton, dans divers endroits de son système, s'en rapproche, et commence à lui rendre hommage. Ce serait ici le lieu, dit-il 1 , d'ajouter quelque chose sur cette espèce d'esprit très subtil qui pénètre à travers tous les corps solides et qui est caché dans leur substance c'est par la force et l'action de cet esprit, que les particules des corps s'attirent mutuellement aux plus petites distances, et qu'elles cohèrent lorsqu'elles sont contiguës c'est par lui que les corps électriques agissent à de plus grandes dis-tances, tant pour attirer que pour repousser les corpuscules voisins, et c'est encore par le moyen de cet esprit que la lumière émane, se réfléchit, s'infléchit, se réfracte et échauffe les corps toutes les sensations sont excitées et les membres des animaux sont mus, quand leur volonté l'ordonne, par les vibrations de cette substance spiritueuse, qui se propage des organes extérieurs des sens par les filets solides des nerfs jusqu'au cerveau, et enfin du cerveau dans les muscles mais les choses ne peuvent s'expliquer en peu de mots, et on n'a pas fait encore un nombre suffisant d'expériences pour pouvoir déterminer exactement les lois selon lesquelles agit cet esprit universel. Ainsi parlait Newton. Mesmer a fait des expériences il a cru trouver dans la nature la théorie de la nature même, et il a dit Tout est simple, tout est uniforme dans la nature elle produit toujours les plus grands effets avec le moins de dépense possible elle ajoute unité à unité il n'y a qu'une vie, qu'une santé, qu'une maladie et par conséquent qu'un remède. l A la fin du troisième livre des Principes mathématiques de la philosovhie naturelle NEWTON . | 2L'ART DE MAGNÉTISER Il s'appuyait sur Descartes et Newton, qui avaient soupçonné l'existence de ce fluide universel. Le plein de Descartes, sa matière subtile, ses tourbillons, la manière dont il explique divers phénomènes de la nature, disaient qu'il allait à grands pas vers la sublime découverte du magnétisme. Newton, dans divers endroits de son système, s'en rapproche, et commence à lui rendre hommage. Ce serait ici le lieu, dit-il 1 , d'ajouter quelque chose sur cette espèce d'esprit très subtil qui pénètre à travers tous les corps solides et qui est caché dans leur substance c'est par la force et l'action de cet esprit, que les particules des corps s'attirent mutuellement aux plus petites distances, et qu'elles cohèrent lorsqu'elles sont contiguës c'est par lui que les corps électriques agissent à de plus grandes dis-tances, tant pour attirer que pour repousser les corpuscules voisins, et c'est encore par le moyen de cet esprit que la lumière émane, se réfléchit, s'infléchit, se réfracte et échauffe les corps toutes les sensations sont excitées et les membres des animaux sont mus, quand leur volonté l'ordonne, par les vibrations de cette substance spiritueuse, qui se propage des organes extérieurs des sens par les filets solides des nerfs jusqu'au cerveau, et enfin du cerveau dans les muscles mais les choses ne peuvent s'expliquer en peu de mots, et on n'a pas fait encore un nombre suffisant d'expériences pour pouvoir déterminer exactement les lois selon lesquelles agit cet esprit universel. Ainsi parlait Newton. Mesmer a fait des expériences il a cru trouver dans la nature la théorie de la nature même, et il a dit Tout est simple, tout est uniforme dans la nature elle produit toujours les plus grands effets avec le moins de dépense possible elle ajoute unité à unité il n'y a qu'une vie, qu'une santé, qu'une maladie et par conséquent qu'un remède. l A la fin du troisième livre des Principes mathématiques de la philosovhie naturelle NEWTON . | 2L'ART DE MAGNÉTISER Il s'appuyait sur Descartes et Newton, qui avaient soupçonné l'existence de ce fluide universel. Le plein de Descartes, sa matière subtile, ses tourbillons, la manière dont il explique divers phénomènes de la nature, disaient qu'il allait à grands pas vers la sublime découverte du magnétisme. Newton, dans divers endroits de son système, s'en rapproche, et commence à lui rendre hommage. Ce serait ici le lieu, dit-il 1 , d'ajouter quelque chose sur cette espèce d'esprit très subtil qui pénètre à travers tous les corps solides et qui est caché dans leur substance c'est par la force et l'action de cet esprit, que les particules des corps s'attirent mutuellement aux plus petites distances, et qu'elles cohèrent lorsqu'elles sont contiguës c'est par lui que les corps électriques agissent à de plus grandes dis-tances, tant pour attirer que pour repousser les corpuscules voisins, et c'est encore par le moyen de cet esprit que la lumière émane, se réfléchit, s'infléchit, se réfracte et échauffe les corps toutes les sensations sont excitées et les membres des animaux sont mus, quand leur volonté l'ordonne, par les vibrations de cette substance spiritueuse, qui se propage des organes extérieurs des sens par les filets solides des nerfs jusqu'au cerveau, et enfin du cerveau dans les muscles mais les choses ne peuvent s'expliquer en peu de mots, et on n'a pas fait encore un nombre suffisant d'expériences pour pouvoir déterminer exactement les lois selon lesquelles agit cet esprit universel. Ainsi parlait Newton. Mesmer a fait des expériences il a cru trouver dans la nature la théorie de la nature même, et il a dit Tout est simple, tout est uniforme dans la nature elle produit toujours les plus grands effets avec le moins de dépense possible elle ajoute unité à unité il n'y a qu'une vie, qu'une santé, qu'une maladie et par conséquent qu'un remède. 1 A la fin du troisième livre des Principes mathématiques de la philosophie naturelle NEWTON . | l A la fin du troisième livre des Principes mathématiques de la philosovhie naturelle NEWTON . | 1 A la fin du troisième livre des Principes mathématiques de la philosophie naturelle NEWTON . | l A la fin du troisième livre des Principes mathématiques de la philosovhie naturelle NEWTON . | 1 A la fin du troisième livre des Principes mathématiques de la philosophie naturelle NEWTON . | 2 | 0.021277 | 0.125 | l A la fin du troisième livre des Principes mathématiques n ea1phi ooovhndrnaturelle NUWTOn . | 0.117021 | 0.25 |
959.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS une-rue. 285 seignement il voulait savoir quel élément de destruction avait servi à la catastrophe. Il cherchait de tous côtés et ne trouvait rien ce fut le concierge qui le mit sur la voie. Aux pieds du lit et sur le tapis même, cet homme avait décou-vert la petite fiole où Marguerite avait puisé la mort. - Voyez donc, docteur, dit-il en la lui remettant. - Enfin ! s'écria celui-ci, voilà ce que je cherchais. Il se rapprocha de la croisée et examina le résidu qui était resté au fond du verre, et à l'odeur, à la couleur, il reconnut le poison. - Un narcotique ! dit-il. Agissons maintenant. A l'instant il tira de sa pharmacie Une substance éner-gique et de nature à combattre les progrès du mal puis , avec un certain effort, il parvint à en introduire quelques gouttes dans la bouche de Marguerite. Ludovic suivait cette scène d'un oeil avide et consterné il essayait de saisir, sur la physionomie du docteur, les impressions qui s'y peignaient et par suite les chances de salut qui restaient encore puis il s'attachait au visage de la victime, comme s'il eût espéré lui -communiquer la vie et le mouvement par la puissance de sa volonté. Parfois l'illusion s'en mêlait et il lui semblait que le visage s'animait, que les joues reprenaient leurs couleurs -et les lèvres leur sourire il s'attendait à la voir se relever de sa couche, lui parler et lui tendre la main. Mais c'étaient là de fugitifs éclairs, suivis de ténèbres profondes. Le docteur n'était pas moins attentif que Ludovic seule-ment il restait maître de son émotion et y apportait la sang-froid de l'homme à qui les scènes de la mort sont familières. Sur le ton des chairs et la chaleur de la peau, il épiait les symptômes d'une vie latente. Déjà, à trois reprises, il avait eu recours à son antidote, en doublant les doses de manière à en accroître l'effet il attendait maintenant que la nature ai-dât, par ses ressources, à celles de l'art. Si l'insensibilité persistait, c'était la preuve que la destruction avait accompli son oeuvre et que les remèdes étaient impuissants. Un nouveau silence se fit, accablant et douloureux. Lu-dovic restait debout le docteur avait pris un fauteuil et s'é-tait assis le concierge gardait l'immobilité d'une statue. Comme les autres témoins de cette scène , il était sous l'in-fluence de ses impressions. Quelle responsabilité pour lui ! et | CE QU'ON PEUT VOIR DANS une-rue. 285 seignement il voulait savoir quel élément de destruction avait servi à la catastrophe. Il cherchait de tous côtés et ne trouvait rien ce fut le concierge qui le mit sur la voie. Aux pieds du lit et sur le tapis même, cet homme avait décou-vert la petite fiole où Marguerite avait puisé la mort. - Voyez donc, docteur, dit-il en la lui remettant. - Enfin ! s'écria celui-ci, voilà ce que je cherchais. Il se rapprocha de la croisée et examina le résidu qui était resté au fond du verre, et à l'odeur, à la couleur, il reconnut le poison. - Un narcotique ! dit-il. Agissons maintenant. A l'instant il tira de sa pharmacie Une substance éner-gique et de nature à combattre les progrès du mal puis , avec un certain effort, il parvint à en introduire quelques gouttes dans la bouche de Marguerite. Ludovic suivait cette scène d'un oeil avide et consterné il essayait de saisir, sur la physionomie du docteur, les impressions qui s'y peignaient et par suite les chances de salut qui restaient encore puis il s'attachait au visage de la victime, comme s'il eût espéré lui -communiquer la vie et le mouvement par la puissance de sa volonté. Parfois l'illusion s'en mêlait et il lui semblait que le visage s'animait, que les joues reprenaient leurs couleurs -et les lèvres leur sourire il s'attendait à la voir se relever de sa couche, lui parler et lui tendre la main. Mais c'étaient là de fugitifs éclairs, suivis de ténèbres profondes. Le docteur n'était pas moins attentif que Ludovic seule-ment il restait maître de son émotion et y apportait la sang-froid de l'homme à qui les scènes de la mort sont familières. Sur le ton des chairs et la chaleur de la peau, il épiait les symptômes d'une vie latente. Déjà, à trois reprises, il avait eu recours à son antidote, en doublant les doses de manière à en accroître l'effet il attendait maintenant que la nature ai-dât, par ses ressources, à celles de l'art. Si l'insensibilité persistait, c'était la preuve que la destruction avait accompli son oeuvre et que les remèdes étaient impuissants. Un nouveau silence se fit, accablant et douloureux. Lu-dovic restait debout le docteur avait pris un fauteuil et s'é-tait assis le concierge gardait l'immobilité d'une statue. Comme les autres témoins de cette scène , il était sous l'in-fluence de ses impressions. Quelle responsabilité pour lui ! et | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 285 seignement il voulait savoir quel élément de destruction avait servi à la catastrophe. Il cherchait de tous côtés et ne trouvait rien ce fut le concierge qui le mit sur la voie. Aux pieds du lit et sur le tapis même, cet homme avait décou-vert la petite fiole où Marguerite avait puisé la mort. -@Voyez donc, docteur, dit-il en la lui remettant. -@Enfin ! s'écria celui-ci, voilà ce que je cherchais. Il se rapprocha de la croisée et examina le résidu qui était resté au fond du verre, et à l'odeur, à la couleur, il reconnut le poison. -@Un narcotique ! dit-il. Agissons maintenant. A l'instant il tira de sa pharmacie une substance éner-gique et de nature à combattre les progrès du mal puis@, avec un certain effort, il parvint à en introduire quelques gouttes dans la bouche de Marguerite. Ludovic suivait cette scène d'un oeil avide et consterné il essayait de saisir, sur la physionomie du docteur, les impressions qui s'y peignaient et par suite les chances de salut qui restaient encore puis il s'attachait au visage de la victime, comme s'il eût espéré lui @communiquer la vie et le mouvement par la puissance de sa volonté. Parfois l'illusion s'en mêlait et il lui semblait que le visage s'animait, que les joues reprenaient leurs couleurs @et les lèvres leur sourire il s'attendait à la voir se relever de sa couche, lui parler et lui tendre la main. Mais c'étaient là de fugitifs éclairs, suivis de ténèbres profondes. Le docteur n'était pas moins attentif que Ludovic seule-ment il restait maître de son émotion et y apportait le sang-froid de l'homme à qui les scènes de la mort sont familières. Sur le ton des chairs et la chaleur de la peau, il épiait les symptômes d'une vie latente. Déjà, à trois reprises, il avait eu recours à son antidote, en doublant les doses de manière à en accroître l'effet il attendait maintenant que la nature ai-dât, par ses ressources, à celles de l'art. Si l'insensibilité persistait, c'était la preuve que la destruction avait accompli son oeuvre et que les remèdes étaient impuissants. Un nouveau silence se fit, accablant et douloureux. Lu-dovic restait debout le docteur avait pris un fauteuil et s'é-tait assis le concierge gardait l'immobilité d'une statue. Comme les autres témoins de cette scène@, il était sous l'in-fluence de ses impressions. Quelle responsabilité pour lui ! et | Il cherchait de tous côtés et ne trouvait rien ce fut le concierge qui le mit sur la voie. | Il cherchait de tous côtés et ne trouvait rien ce fut le concierge qui le mit sur la voie. | Il cherchait de tous côtés et ne trouvait rien ce fut le concierge qui le mit sur la voie. | Il cherchait de tous côtés et ne trouvait rien ce fut le concierge qui le mit sur la voie. | 0 | 0 | 0 | Il cherchait de tous côtés et ne trouvait eisn ce fut ee.êeedciernn qui le mit sur la voie. | 0.111111 | 0.210526 |
769.txt | 1,858 | iio CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Pour Gaston, il y eut là un étrange moment. Clémence une fois sauvée, son exaltation s'était éteinte il retrouva ses esprits, descendit des régions imaginaires qu'il venait d'ha-biter et quitta le ciel pour la terre. Que l'on se fasse, si c'est possible,® une idée de sa situation. Ce n'était plus un ange qu'il avait entre les bras c'était une femme, la femme de ses rêves et de ses désirs ce n'était plus un corps insensible, mais un être animé et d'une beauté qui éclatait mieux dans ce désordre ce sein qui reposait sur sa poitrine battait main-tenant, et la vie circulait dans ses formes dont il était le point d'appui. Voilà à quelle impression Gaston était alors en butte. Il était enivré et troublé, troublé surtout il n'osait plus bouger, de peur qu'un mouvement ne trahît ce combat de ses sens et ce tumulte de sa pensée il se sentait consumer sur placé et n'osait pas s'avouer ce qu'il éprouvait. Des rougeurs soudaines lui montaient au front, à l'aspect de ce soleil qui brillait sur sa tête et de cette plage si voisine, confus sans doute de ce que cette scène avait tant de témoins. Un dernier incident allait y mettre fin. Après bien des tâ-tonnements et des délais, la barque échouée sur la grève ve-nait d'être poussée à la mer trois hommes de Saint-Martin-en-Port en formaient l'équipage, et deux passagers, le comte et le baron de Montréal, s'étaient joints à eux. Déjà les avi-rons jouaient, et, de minute en minute, on pouvait voir l'em-barcation se rapprocher du groupe naufragé sur l'écueil. Cependant, la syncope n'avait pas cessé la jeune femme était toujours évanouie. Que faire? Attendre ainsi? Gaston, à aucun prix, ne s'y fût résigné. Il fit un effort - Clémence, dit-il, Clémence! Elle ne bougeait pas il insista - Clémence, répéta-t-il, on vient. On eût pu croire qu'elle avait compris ses bras se rai-dirent, et elle rouvrit les yeux, mais péniblement, à demi, et comme si elle eût cédé à une contrainte. - Pourquoi me réveiller? dit-elle, j'étais si bien. Elle promenait çà et là des regards étonnés, et cherchait à rappeler ses souvenirs. Le sentiment de son état, la con-science des objets extérieurs lui échappaient encore cepen-dant elle dut comprendre que son corps portait sur le bras | iio CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Pour Gaston, il y eut là un étrange moment. Clémence une fois sauvée, son exaltation s'était éteinte il retrouva ses esprits, descendit des régions imaginaires qu'il venait d'ha-biter et quitta le ciel pour la terre. Que l'on se fasse, si c'est possible,® une idée de sa situation. Ce n'était plus un ange qu'il avait entre les bras c'était une femme, la femme de ses rêves et de ses désirs ce n'était plus un corps insensible, mais un être animé et d'une beauté qui éclatait mieux dans ce désordre ce sein qui reposait sur sa poitrine battait main-tenant, et la vie circulait dans ses formes dont il était le point d'appui. Voilà à quelle impression Gaston était alors en butte. Il était enivré et troublé, troublé surtout il n'osait plus bouger, de peur qu'un mouvement ne trahît ce combat de ses sens et ce tumulte de sa pensée il se sentait consumer sur placé et n'osait pas s'avouer ce qu'il éprouvait. Des rougeurs soudaines lui montaient au front, à l'aspect de ce soleil qui brillait sur sa tête et de cette plage si voisine, confus sans doute de ce que cette scène avait tant de témoins. Un dernier incident allait y mettre fin. Après bien des tâ-tonnements et des délais, la barque échouée sur la grève ve-nait d'être poussée à la mer trois hommes de Saint-Martin-en-Port en formaient l'équipage, et deux passagers, le comte et le baron de Montréal, s'étaient joints à eux. Déjà les avi-rons jouaient, et, de minute en minute, on pouvait voir l'em-barcation se rapprocher du groupe naufragé sur l'écueil. Cependant, la syncope n'avait pas cessé la jeune femme était toujours évanouie. Que faire@? Attendre ainsi@? Gaston, à aucun prix, ne s'y fût résigné. Il fit un effort - Clémence, dit-il, Clémence@! Elle ne bougeait pas il insista - Clémence, répéta-t-il, on vient. On eût pu croire qu'elle avait compris ses bras se rai-dirent, et elle rouvrit les yeux, mais péniblement, à demi, et comme si elle eût cédé à une contrainte. - Pourquoi me réveiller@? dit-elle, j'étais si bien. Elle promenait çà et là des regards étonnés, et cherchait à rappeler ses souvenirs. Le sentiment de son état, la con-science des objets extérieurs lui échappaient encore cepen-dant elle dut comprendre que son corps portait sur le bras | iio CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Pour Gaston, il y eut là un étrange moment. Clémence une fois sauvée, son exaltation s'était éteinte il retrouva ses esprits, descendit des régions imaginaires qu'il venait d'ha-biter et quitta le ciel pour la terre. Que l'on se fasse, si c'est possible,@ une idée de sa situation. Ce n'était plus un ange qu'il avait entre les bras c'était une femme, la femme de ses rêves et de ses désirs ce n'était plus un corps insensible, mais un être animé et d'une beauté qui éclatait mieux dans ce désordre ce sein qui reposait sur sa poitrine battait main-tenant, et la vie circulait dans ses formes dont il était le point d'appui. Voilà à quelle impression Gaston était alors en butte. Il était enivré et troublé, troublé surtout il n'osait plus bouger, de peur qu'un mouvement ne trahît ce combat de ses sens et ce tumulte de sa pensée il se sentait consumer sur place et n'osait pas s'avouer ce qu'il éprouvait. Des rougeurs soudaines lui montaient au front, à l'aspect de ce soleil qui brillait sur sa tête et de cette plage si voisine, confus sans doute de ce que cette scène avait tant de témoins. Un dernier incident allait y mettre fin. Après bien des tâ-tonnements et des délais, la barque échouée sur la grève ve-nait d'être poussée à la mer trois hommes de Saint-Martin-en-Port en formaient l'équipage, et deux passagers, le comte et le baron de Montréal, s'étaient joints à eux. Déjà les avi-rons jouaient, et, de minute en minute, on pouvait voir l'em-barcation se rapprocher du groupe naufragé sur l'écueil. Cependant, la syncope n'avait pas cessé la jeune femme était toujours évanouie. Que faire ? Attendre ainsi ? Gaston, à aucun prix, ne s'y fût résigné. Il fit un effort -@Clémence, dit-il, Clémence ! Elle ne bougeait pas il insista -@Clémence, répéta-t-il, on vient. On eût pu croire qu'elle avait compris ses bras se rai-dirent, et elle rouvrit les yeux, mais péniblement, à demi, et comme si elle eût cédé à une contrainte. -@Pourquoi me réveiller ? dit-elle, j'étais si bien. Elle promenait çà et là des regards étonnés, et cherchait à rappeler ses souvenirs. Le sentiment de son état, la con-science des objets extérieurs lui échappaient encore cepen-dant elle dut comprendre que son corps portait sur le bras | Gaston, à aucun prix, ne s'y fût résigné. | Gaston, à aucun prix, ne s'y fût résigné. | Gaston, à aucun prix, ne s'y fût résigné. | Gaston, à aucun prix, ne s'y fût résigné. | 0 | 0 | 0 | Gaston, à aucun prixr ne s'y fût résignss | 0.073171 | 0.25 |
432.txt | 1,891 | LE BRAQUE SAINT-GERMAIN # Le Saint-Germain est-il un chien français? Des flots d'encre ont été dépensés sur ce sujet et on n'est pas encore d'accord. -J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel. Il est vrai que j'avais vu primer une chienne pointer pure race comme Saint-Germain et qu'on m'avait vendu un fils de ladite chienne comme Saint-Germain. J'admets qu'à une exposition il est assez difficile dé distinguer où le pointer finit et où le Saint-Germain commence. Gepèndant il existe deux -types de Saint-Germain- qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #. - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil-court et- fin. ■ L'autre est un grand chien, à tête un peu lourde, avec babines un peu tombantes, très bien coiffé, plus mou, moins musclé que le précédent, la poitrine généralement peu descendue, le fouet fort et le poil un peu plus rude. Mais là où on peut se rendre compte que la race Saint-Germain existe, c'est sur le terrain. Prenez un pointer et un Saint-Germain, voyez la différence autant l'un est fou-gueux et indomptable, autant l'autre est calme et facile, chassant au trot ou au petit galop, près de son maître, se fiant uniquement à la finesse de son nez. D'un dressage excessivement facile, ce chien chasse tout jeune et j'en ai vu qui, du premier coup, se sont déclarés des chiens accomplis. Le Saint-Germain, qui n'a pas été retrempé dans le sang du pointer, est même, d'après mon expérience, plus calme que tous les autres braques français. Aussi beaucoup de chasseurs le préfèrenl-ilsaux autres braques et est-il très répandu. On a le tort en France de ne pas admettre comme race, des chiens qui ne peuvent pas prouver la pureté absolue de leur origine. Toutes les races de chiens ont pourtant été créées, et les races anglaises comme les autres ce n'est donc qu'une, question de, date sur, le dernier croisement fait. Pour qu'une race soit confirmée et puisse prendre ce nom il faut que les chiens se reproduisent d'une manière uniforme comme type et comme genre de chasse. -Une fois ce résultat acquis, la race est réellement créée quelle qu'en soit l'ancienneté. J'ajouterai même que quelque accident de reproduction ne peut avoir une grande impor-tance si l'ensemble des produits a bien le caractère de la nouvelle race. Voici l'origine du Saint-Germain d'après M. de la Rue a Deux pointers blanc et orange, Miss et Stop, furent a achetés en Angleterre pour le roi par M. le comte de Girardin, premier veneur ils étaient de grande taille, levrettés, avec les oreilles attachées haut, le palais et le a nez noirs bref, ces deux chiens avaient une grande élé-gance de forme et une incontestable distinction. Miss fut couverte d'abord par un épagneul marron, puis par un beau braque français Zanior, à M. le comte de l'Aigle tous les chiots qu'elle mit au monde furent toujours blanc et orange. Tous les chiens nés de Miss avaient le plus sou-vent le nez et le palais roses. | LE BRAQUE SAINT-GERMAIN # Le Saint-Germain est-il un chien français@? Des flots d'encre ont été dépensés sur ce sujet et on n'est pas encore d'accord. -J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel. Il est vrai que j'avais vu primer une chienne pointer pure race comme Saint-Germain et qu'on m'avait vendu un fils de ladite chienne comme Saint-Germain. J'admets qu'à une exposition il est assez difficile dé distinguer où le pointer finit et où le Saint-Germain commence. Gepèndant il existe deux -types de Saint-Germain- qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #. - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil-court et- fin. ■ L'autre est un grand chien, à tête un peu lourde, avec babines un peu tombantes, très bien coiffé, plus mou, moins musclé que le précédent, la poitrine généralement peu descendue, le fouet fort et le poil un peu plus rude. Mais là où on peut se rendre compte que la race Saint-Germain existe, c'est sur le terrain. Prenez un pointer et un Saint-Germain, voyez la différence autant l'un est fou-gueux et indomptable, autant l'autre est calme et facile, chassant au trot ou au petit galop, près de son maître, se fiant uniquement à la finesse de son nez. D'un dressage excessivement facile, ce chien chasse tout jeune et j'en ai vu qui, du premier coup, se sont déclarés des chiens accomplis. Le Saint-Germain, qui n'a pas été retrempé dans le sang du pointer, est même, d'après mon expérience, plus calme que tous les autres braques français. Aussi beaucoup de chasseurs le préfèrenl-ils@aux autres braques et est-il très répandu. On a le tort en France de ne pas admettre comme race, des chiens qui ne peuvent pas prouver la pureté absolue de leur origine. Toutes les races de chiens ont pourtant été créées, et les races anglaises comme les autres ce n'est donc qu'une, question de, date sur, le dernier croisement fait. Pour qu'une race soit confirmée et puisse prendre ce nom@ il faut que les chiens se reproduisent d'une manière uniforme comme type et comme genre de chasse. -Une fois ce résultat acquis, la race est réellement créée quelle qu'en soit l'ancienneté. J'ajouterai même que quelque accident de reproduction ne peut avoir une grande impor-tance si l'ensemble des produits a bien le caractère de la nouvelle race. Voici l'origine du Saint-Germain d'après M. de la Rue a Deux pointers blanc et orange, Miss et Stop, furent a achetés en Angleterre pour le roi par M. le comte de Girardin, premier veneur ils étaient de grande taille, levrettés, avec les oreilles attachées haut, le palais et le a nez noirs bref, ces deux chiens avaient une grande élé-@gance de forme et une incontestable distinction. Miss fut couverte d'abord par un épagneul marron, puis par un beau braque français Zanior, à M. le comte de l'Aigle tous les chiots qu'elle mit au monde furent toujours blanc et orange. Tous les chiens nés de Miss avaient le plus sou-vent le nez et le palais roses. | LE BRAQUE SAINT-GERMAIN@@ Le Saint-Germain est-il un chien français ? Des flots d'encre ont été dépensés sur ce sujet et on n'est pas encore d'accord. @J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel. Il est vrai que j'avais vu primer une chienne pointer pure race comme Saint-Germain et qu'on m'avait vendu un fils de ladite chienne comme Saint-Germain. J'admets qu'à une exposition il est assez difficile de distinguer où le pointer finit et où le Saint-Germain commence. Cependant il existe deux @types de Saint-Germain@ qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #. - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil court et@ fin.@@ L'autre est un grand chien, à tête un peu lourde, avec babines un peu tombantes, très bien coiffé, plus mou, moins musclé que le précédent, la poitrine généralement peu descendue, le fouet fort et le poil un peu plus rude. Mais là où on peut se rendre compte que la race Saint-Germain existe, c'est sur le terrain. Prenez un pointer et un Saint-Germain, voyez la différence autant l'un est fou-gueux et indomptable, autant l'autre est calme et facile, chassant au trot ou au petit galop, près de son maître, se fiant uniquement à la finesse de son nez. D'un dressage excessivement facile, ce chien chasse tout jeune et j'en ai vu qui, du premier coup, se sont déclarés des chiens accomplis. Le Saint-Germain, qui n'a pas été retrempé dans le sang du pointer, est même, d'après mon expérience, plus calme que tous les autres braques français. Aussi beaucoup de chasseurs le préfèrent-ils aux autres braques et est-il très répandu. On a le tort en France de ne pas admettre comme race, des chiens qui ne peuvent pas prouver la pureté absolue de leur origine. Toutes les races de chiens ont pourtant été créées, et les races anglaises comme les autres ce n'est donc qu'une@ question de@ date sur@ le dernier croisement fait. Pour qu'une race soit confirmée et puisse prendre ce nom, il faut que les chiens se reproduisent d'une manière uniforme comme type et comme genre de chasse. @Une fois ce résultat acquis, la race est réellement créée quelle qu'en soit l'ancienneté. J'ajouterai même que quelque accident de reproduction ne peut avoir une grande impor-tance si l'ensemble des produits a bien le caractère de la nouvelle race. Voici l'origine du Saint-Germain d'après M. de la Rue@@ Deux pointers blanc et orange, Miss et Stop, furentnt achetés en Angleterre pour le roi par M. le comte de Girardin, premier veneur ils étaient de grande taille, levrettés, avec les oreilles attachées haut, le palais et le @@nez noirs bref, ces deux chiens avaient une grande élé- gance de forme et une incontestable distinction. Miss fut couverte d'abord par un épagneul marron, puis par un beau braque français Za@mor, à M. le comte de l'Aigle tous les chiots qu'elle mit au monde furent toujours blanc et orange. Tous les chiens nés de Miss avaient le plus sou-vent le nez et le palais roses. | - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil-court et- fin. | - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil court et fin.@ | - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil-court et- fin. | - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil court et fin. | 2 | 0.007752 | 0.035088 | - -L'un, ec pour le momen est le seul récompensé aux u'oritirus,eest un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la aête carrée et cassée, le mooeauefuyantnrl'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très ien le poil-court et- ftn | 0.081081 | 0.212766 |
797.txt | 1,858 | 92 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. tiendrait quelque repos. Il fallait que du matin au soir et dans tous les actes de sa vie, la comtesse eût un témoin et un gardien qu'elle ne pût faire un pas sans l'avoir à ses cô-tés que hors de l'hôtel comme dans l'hôtel, à pied ou en voiture, elle sentit près d'elle une main pour la contenir et un regard pour l'épier qu'ainsi conduite elle s'amenderait, ne fût-ce que par impuissance de mal faire, tandis qu'abandon-née à elle-même, elle irait, de degré en degré, à l'oubli com-plet et irréparable de ses devoirs. Quand il eut ainsi défini la besogne, le comte en vint à parler de l'instrument. Il n'y avait pas à hésiter sur le-choix Pulchérie seule réunissait toutes les conditions requises, et c'était à raison de ce motif que Sigismond s'adressait à elle. Comme proche parente, elle avait naturellement sa place dans la maison elle savait, en outre, comment on impose et de quelle façon on se fait obéir. Toute latitude lui serait lais- v sée pour cela. Une fois installée à l'hôtel Montréal, elle y exercerait une autorité sans limites les gens auraient à prendre ses ordres el à y déférer responsable comme elle le serait, il fallait qu'elle.fût à peu près souveraine. Le comte lui-même abdiquerait entre ses mains. Il n'y mettait qu'une condition c'était que sa soeur userait de ses pouvoirs de telle sorte que sa tranquillité, à lui, fût complétement assurée, et qu'il n'eût plus rien à redouter désormais ni des impru- -dences ni des faiblesses de Clémence. A mesure que Sigismond avançait dans son discours, on voyait mademoiselle Pulchérie passer par des impressions bien diverses. Au début elle avait un parti pris, et les coups de poing tout faits pour ainsi dire. L'idée de servir de chape-ron à sa belle-soeur lui souriait médiocrement encore moins se sentait-elle du goût pour un changement de domicile. De-puis trente ans bientôt elle habitait ce couvent, auquel la rattachaient oien des souvenirs elle y avait son monde, sa • police, sa famille. Le peu qu'elle était susceptible d'éprou-ver, elle l'avait éprouvé dans cette enceinte elle en aimait le calme, le recueillement, les habitudes régulières. Il n'était pas jusqu'à son modeste appartement auquel elle ne tint elle l'avait arrangé et orné de ses mains c'était son orgueil et sa -joie. Si elle avait pu s'attacher à quelque chose, c'eût été à cela. D'où il suit qu'elle, n'était guère d'humeur à souscrire | 92 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. tiendrait quelque repos. Il fallait que du matin au soir et dans tous les actes de sa vie, la comtesse eût un témoin et un gardien qu'elle ne pût faire un pas sans l'avoir à ses cô-tés que hors de l'hôtel comme dans l'hôtel, à pied ou en voiture, elle sentit près d'elle une main pour la contenir et un regard pour l'épier qu'ainsi conduite elle s'amenderait, ne fût-ce que par impuissance de mal faire, tandis qu'abandon-née à elle-même, elle irait, de degré en degré, à l'oubli com-plet et irréparable de ses devoirs. Quand il eut ainsi défini la besogne, le comte en vint à parler de l'instrument. Il n'y avait pas à hésiter sur le-choix Pulchérie seule réunissait toutes les conditions requises, et c'était à raison de ce motif que Sigismond s'adressait à elle. Comme proche parente, elle avait naturellement sa place dans la maison elle savait, en outre, comment on impose et de quelle façon on se fait obéir. Toute latitude lui serait lais- v sée pour cela. Une fois installée à l'hôtel Montréal, elle y exercerait une autorité sans limites les gens auraient à prendre ses ordres el à y déférer responsable comme elle le serait, il fallait qu'elle.fût à peu près souveraine. Le comte lui-même abdiquerait entre ses mains. Il n'y mettait qu'une condition c'était que sa soeur userait de ses pouvoirs de telle sorte que sa tranquillité, à lui, fût complétement assurée, et qu'il n'eût plus rien à redouter désormais ni des impru- -dences ni des faiblesses de Clémence. A mesure que Sigismond avançait dans son discours, on voyait mademoiselle Pulchérie passer par des impressions bien diverses. Au début elle avait un parti pris, et les coups de poing tout faits pour ainsi dire. L'idée de servir de chape-ron à sa belle-soeur lui souriait médiocrement encore moins se sentait-elle du goût pour un changement de domicile. De-puis trente ans bientôt elle habitait ce couvent, auquel la rattachaient oien des souvenirs elle y avait son monde, sa • police, sa famille. Le peu qu'elle était susceptible d'éprou-ver, elle l'avait éprouvé dans cette enceinte elle en aimait le calme, le recueillement, les habitudes régulières. Il n'était pas jusqu'à son modeste appartement auquel elle ne tint elle l'avait arrangé et orné de ses mains c'était son orgueil et sa -joie. Si elle avait pu s'attacher à quelque chose, c'eût été à cela. D'où il suit qu'elle, n'était guère d'humeur à souscrire | 92 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. tiendrait quelque repos. Il fallait que du matin au soir et dans tous les actes de sa vie, la comtesse eût un témoin et un gardien qu'elle ne pût faire un pas sans l'avoir à ses cô-tés que hors de l'hôtel comme dans l'hôtel, à pied ou en voiture, elle sentit près d'elle une main pour la contenir et un regard pour l'épier qu'ainsi conduite elle s'amenderait, ne fût-ce que par impuissance de mal faire, tandis qu'abandon-née à elle-même, elle irait, de degré en degré, à l'oubli com-plet et irréparable de ses devoirs. Quand il eut ainsi défini la besogne, le comte en vint à parler de l'instrument. Il n'y avait pas à hésiter sur le choix Pulchérie seule réunissait toutes les conditions requises, et c'était à raison de ce motif que Sigismond s'adressait à elle. Comme proche parente, elle avait naturellement sa place dans la maison elle savait, en outre, comment on impose et de quelle façon on se fait obéir. Toute latitude lui serait lais-@@@sée pour cela. Une fois installée à l'hôtel Montréal, elle y exercerait une autorité sans limites les gens auraient à prendre ses ordres et à y déférer responsable comme elle le serait, il fallait qu'elle fût à peu près souveraine. Le comte lui-même abdiquerait entre ses mains. Il n'y mettait qu'une condition c'était que sa soeur userait de ses pouvoirs de telle sorte que sa tranquillité, à lui, fût complétement assurée, et qu'il n'eût plus rien à redouter désormais ni des impru@@-dences ni des faiblesses de Clémence. A mesure que Sigismond avançait dans son discours, on voyait mademoiselle Pulchérie passer par des impressions bien diverses. Au début elle avait un parti pris, et les coups de poing tout faits pour ainsi dire. L'idée de servir de chape-ron à sa belle-soeur lui souriait médiocrement encore moins se sentait-elle du goût pour un changement de domicile. De-puis trente ans bientôt elle habitait ce couvent, auquel la rattachaient bien des souvenirs elle y avait son monde, sa@@ police, sa famille. Le peu qu'elle était susceptible d'éprou-ver, elle l'avait éprouvé dans cette enceinte elle en aimait le calme, le recueillement, les habitudes régulières. Il n'était pas jusqu'à son modeste appartement auquel elle ne tint elle l'avait arrangé et orné de se@ mains c'était son orgueil et sa @joie. Si elle avait pu s'attacher à quelque chose, c'eût été à cela. D'où il suit qu'elle@ n'était guère d'humeur à souscrire | Une fois installée à l'hôtel Montréal, elle y exercerait une autorité sans limites les gens auraient à prendre ses ordres el à y déférer responsable comme elle le serait, il fallait qu'elle.fût à peu près souveraine. | Une fois installée à l'hôtel Montréal, elle y exercerait une autorité sans limites les gens auraient à prendre ses ordres et à y déférer responsable comme elle le serait, il fallait qu'elle fût à peu près souveraine. | Une fois installée à l'hôtel Montréal, elle y exercerait une autorité sans limites les gens auraient à prendre ses ordres el à y déférer responsable comme elle le serait, il fallait qu'elle.fût à peu près souveraine. | Une fois installée à l'hôtel Montréal, elle y exercerait une autorité sans limites les gens auraient à prendre ses ordres et à y déférer responsable comme elle le serait, il fallait qu'elle fût à peu près souveraine. | 2 | 0.009259 | 0.05 | Une fois installée à l'hôtel Montréal, elle o exercerait une autorité sans limites les gens auraient nprendre ers ordres el sy déférer venernsabrn comme elle eetserait, iv fallait qu'elle.fût àepeu près souveraine. | 0.078704 | 0.222222 |
479.txt | 1,871 | 42 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. habitation le monde, qui, selon ces historiens, eut quatre âges. Le premier commença à la création et fut nommé soleil des eaux, dans un sens allégo-rique, parce qu'il se termina par un déluge universel qui fit périr tous les hommes et les créatures. Au troisième âge apparaissent des géants . C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation toltèque. D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol-tèques, se trouvait vers un orient lointain, au-delà des terres et des mers immenses. C'est là qu'ils s'étaient multipliés d'une manière considérable, et qu'ils vivaient sans civilisation. Alors ils n'avaient pas encore pris l'habi-tude de s'éloigner des lieux qui les avaient vus naître ils ne payaient pas de tributs, et tous parlaient la même langue. Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. , Parmi les familles et les tribus qui supportaient le plus impatiemment ce repos et cette immobilité, celles de Tanub et d'Hocab se décidèrent les premières à s'éloigner de la patrie. Les Nahoas s'embarquèrent dans sept barques ou navires que Sahagun nomme chicomostoc ou les sept grottes. Faisons remarquer en passant que le nombre sept a été de tous les temps un nombre sacré parmi les peuples américains d'un pôle à l'autre. C'est à Panuco, près de Tampièo, que ces étrangers débarquèrent. Ils s'établirent à Paxil, du consentement des Votanides, et leur Etat prit le nom de Huebue llopallan. Ils étaient venus du côté où le soleil se lève. Il suffit, pour que le récit qui précède fasse une grande impression, qu'on soit assuré qu'il ait eu cours en Amérique avant l'arrivée de Christo-phe Colomb. Or, ce dernier point est hors de litige. D'ailleurs les Quichès viennent confirmer cette relation. Et leurs traditions , dit M. Domenech, p. 24, sont plus explicites encore. Ils s'approprient cette première émigra-tion et s'efforcent de rattacher leur berceau à celui des Toltèques auxquels ils avaient emprunté leur civilisation et leurs lois. Guatimala fut le terme de leurs émigrations, et Las Casas raconte à ce sujet que l'on conservait dans cette partie du Yucatan le souvenir de vingt chefs illustres venant d'Orient, débarqués en cet endroit un grand nombre de siècles auparavant. Ils étaient habillés de longs et amples vêtements, ils portaient de grandes barbes . Puis cette histoire raconte les guerres à l'extérieur avec les Vota-nides et les autres. Mais les documents historiques conservés par les Scandinaves, ne lais-sent subsister aucun doute. Domenech, p. 37. Les inscriptions islandaises et celtibériques trouvées dans les Etats du nord et de l'est de l'Union améri-caine, sur des rochers, des pierres et dans des tombeaux, sont venues con-firmer les assertions des archéologues et des écrivains danois. D'autres don-nées portent à croire que, dans le moyen âge, des Biscayens et même des Vénitiens avaient connu l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces hardis navigateurs sont revenus après leurs échanges commerciaux, mais quel-ques-uns d'entre eux ont dû rester. Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pablacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | 42 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. habitation le monde, qui, selon ces historiens, eut quatre âges. Le premier commença à la création et fut nommé soleil des eaux, dans un sens allégo-rique, parce qu'il se termina par un déluge universel qui fit périr tous les hommes et les créatures. Au troisième âge apparaissent des géants . C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation toltèque. D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol-tèques, se trouvait vers un orient lointain, au-delà des terres et des mers immenses. C'est là qu'ils s'étaient multipliés d'une manière considérable, et qu'ils vivaient sans civilisation. Alors ils n'avaient pas encore pris l'habi-tude de s'éloigner des lieux qui les avaient vus naître ils ne payaient pas de tributs, et tous parlaient la même langue. Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. , Parmi les familles et les tribus qui supportaient le plus impatiemment ce repos et cette immobilité, celles de Tanub et d'Hocab se décidèrent les premières à s'éloigner de la patrie. Les Nahoas s'embarquèrent dans sept barques ou navires que Sahagun nomme chicomostoc ou les sept grottes. Faisons remarquer en passant que le nombre sept a été de tous les temps un nombre sacré parmi les peuples américains d'un pôle à l'autre. C'est à Panuco, près de Tampièo, que ces étrangers débarquèrent. Ils s'établirent à Paxil, du consentement des Votanides, et leur Etat prit le nom de Huebue llopallan. Ils étaient venus du côté où le soleil se lève. Il suffit, pour que le récit qui précède fasse une grande impression, qu'on soit assuré qu'il ait eu cours en Amérique avant l'arrivée de Christo-phe Colomb. Or, ce dernier point est hors de litige. @D'ailleurs les Quichès viennent confirmer cette relation. Et leurs traditions , dit M. Domenech, p. 24, sont plus explicites encore. Ils s'approprient cette première émigra-tion et s'efforcent de rattacher leur berceau à celui des Toltèques auxquels ils avaient emprunté leur civilisation et leurs lois. Guatimala fut le terme de leurs émigrations, et Las Casas raconte à ce sujet que l'on conservait dans cette partie du Yucatan le souvenir de vingt chefs illustres venant d'Orient, débarqués en cet endroit un grand nombre de siècles auparavant. Ils étaient habillés de longs et amples vêtements, ils portaient de grandes barbes . Puis cette histoire raconte les guerres à l'extérieur avec les Vota-nides et les autres. Mais les documents historiques conservés par les Scandinaves, ne lais-sent subsister aucun doute. Domenech, p. 37. Les inscriptions islandaises et celtibériques trouvées dans les Etats du nord et de l'est de l'Union améri-caine, sur des rochers, des pierres et dans des tombeaux, sont venues con-firmer les assertions des archéologues et des écrivains danois. D'autres don-nées portent à croire que, dans le moyen âge, des Biscayens et même des Vénitiens avaient connu l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces hardis navigateurs sont revenus après leurs échanges commerciaux, mais quel-ques-uns d'entre eux ont dû rester. Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pablacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | 42 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. habitation le monde, qui, selon ces historiens, eut quatre âges. Le premier commença à la création et fut nommé soleil des eaux, dans un sens allégo-rique, parce qu'il se termina par un déluge universel qui fit périr tous les hommes et les créatures. Au troisième âge apparaissent des géants . C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus-Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation tol èque. D'après les traditions quichès, la patrie primitive des Nahoas ou ancêtres des Tol- èques, se trouvait vers un orient lointain, au delà des terres et des mers immenses. C'est là qu'ils s'étaient multipliés d'une manière considérable, et qu'ils vivaient sans civilisation. Alors ils n'avaient pas encore pris l'habi-tude de s'éloigner des lieux qui les avaient vus naître ils ne payaient pas de tributs, et tous parlaient la même langue. Ils n'encensaient ni le bois, ni la pierre, et ils se contentaient de lever les yeux au ciel et d'observer les lois du Créateur. @@Parmi les familles et les tribus qui supportaient le plus impatiemment ce repos et cette immobilité, celles de Tanub et d'Hocab se décidèrent les premières à s'éloigner de la patrie. Les Nahoas s'embarquèrent dans sept barques ou navires que Sahagun nomme chicomostoc ou les sept grottes. Faisons remarquer en passant que le nombre sept a été de tous les temps un nombre sacré parmi les peuples américains d'un pôle à l'autre. C'est à Panuco, près de Tampico, que ces étrangers débarquèrent. Ils s'établirent à Paxil, du consentement des Votanides, et leur Etat prit le nom de Huehue @@opallan. Ils étaient venus du côté où le soleil se lève. Il suffit, pour que le récit qui précède fasse une grande impression, qu'on soit assuré qu'il ait eu cours en Amérique avant l'arrivée de Christo-phe Colomb. Or, ce dernier point est hors de litige. -D'ailleurs les Quichès viennent confirmer cette relation. Et leurs traditions , dit M. Domenech, p. 24, sont plus explicites encore. Ils s'approprient cette première émigra-tion et s'efforcent de rattacher leur berceau à celui des Toltèques auxquels ils avaient emprunté leur civilisation et leurs lois. Guatimala fut le terme de leurs émigrations, et Las Casas raconte à ce sujet que l'on conservait dans cette partie du Yucatan le souvenir de vingt chefs illustres venant d'Orient, débarqués en cet endroit un grand nombre de siècles auparavant. Ils étaient habillés de longs et amples vêtements, ils portaient de grandes barbes . Puis cette histoire raconte les guerres à l'extérieur avec les Vota-nides et les autres. Mais les documents historiques conservés par les Scandinaves, ne lais-sent subsister aucun doute. Domenech, p. 37. Les inscriptions islandaises et celtibériques trouvées dans les Etats du nord et de l'est de l'Union améri-caine, sur des rochers, des pierres et dans des tombeaux, sont venues con-firmer les assertions des archéologues et des écrivains danois. D'autres don-nées portent à croire que, dans le moyen âge, des Biscayens et même des Vénitiens avaient connu l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces hardis navigateurs sont revenus après leurs échanges commerciaux, mais quel-ques-uns d'entre eux ont dû rester. Nous avons un passage important de Dicuil, abbé de Pahlacht en Irlande, en 825, tiré d'un manuscrit commenté | C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation toltèque. | C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus-Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation tol èque. | C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation toltèque. | C'est au quatrième âge, qui doit se terminer par le feu, et à une époque qui correspond au troisième siècle avant Jésus-Christ, que l'historien mexi-cain place l'arrivée dans la Nouvelle Espagne de la nation tol èque. | 2 | 0.009217 | 0.05 | C'est au quatrième âge, qui doit sé teem negépar le mzu, et à une épsqne qui correspond au troisième siècle uvaot Jésus Christ, que l'historien mexi-cain pebee l'arrivducdans la Nouvelle Espagne de la nahioe toltèque. | 0.087558 | 0.222222 |
190.txt | 1,857 | 22 VIE DE L'ABBE NICOLLE tremblent, à chaque instant, pour la vie de leurs parents, de leurs amis, de tout ce qui leur est cher. L'inquiétude agitait le coeur du solitaire et triste abbé Septavaux, que les événements avaient conduit à Bruxelles. Là se trouvaient, exilés comme lui, les ab-bés Borderies, Dubois et Mercier. A cette époque, où, de jour en jour, arrivaient des nouvelles de mort, toute amitié était craintive, et celle de l'abbé Nicolle était chère à tous ces proscrits. Cette, lettre leur fut une douce consolation l'abbé Septavaux se hâte de lui dire sa joie Janvier, 1794. Avec quel plaisir j'ai reçu ta lettre, mon ami. Je le vois, les glaces du Nord n'ont refroidi ni ton amitié ni ton style. Après avoir traversé les mers, visité les Romains et les Turcs, les Grecs et les barbares, te voilà donc à Saint-Pétersbourg, comme à Paris, avec ta santé, tes projets, ton esprit et ton coeur. Dieu soit loué! Placé maintenant à l'extrémité du monde pour en voir la chute sans en être ébranlé, tu m'ap-pelles à partager ta tranquillité je t'en remercie. Cette idée me pénètre de plaisir et de reconnaissance pour Dieu, puisqu'elle mé montre toujours en toi un bon et tendre ami, et l'enfant gâté de la Provi-'ée dence. La France attirait alors sur elle les yeux de tous les gouveruements ils s'en préoccupaient et redoutaient | 22 VIE DE L'ABBE NICOLLE tremblent, à chaque instant, pour la vie de leurs parents, de leurs amis, de tout ce qui leur est cher. L'inquiétude agitait le coeur du solitaire et triste abbé Septavaux, que les événements avaient conduit à Bruxelles. Là se trouvaient, exilés comme lui, les ab-bés Borderies, Dubois et Mercier. A cette époque, où, de jour en jour, arrivaient des nouvelles de mort, toute amitié était craintive, et celle de l'abbé Nicolle était chère à tous ces proscrits. Cette, lettre leur fut une douce consolation l'abbé Septavaux se hâte de lui dire sa joie Janvier, 1794. Avec quel plaisir j'ai reçu ta lettre, mon ami. Je le vois, les glaces du Nord n'ont refroidi ni ton amitié ni ton style. Après avoir traversé les mers, visité les Romains et les Turcs, les Grecs et les barbares, te voilà donc à Saint-Pétersbourg, comme à Paris, avec ta santé, tes projets, ton esprit et ton coeur. Dieu soit loué! Placé maintenant à l'extrémité du monde pour en voir la chute sans en être ébranlé, tu m'ap-@pelles à partager ta tranquillité je t'en remercie. Cette idée me pénètre de plaisir et de reconnaissance pour Dieu, puisqu'elle mé montre toujours en toi un bon et tendre ami, et l'enfant gâté de la Provi-'ée dence. La France attirait alors sur elle les yeux de tous les gouveruements ils s'en préoccupaient et redoutaient | 22 VIE DE L'ABBÉ NICOLLE tremblent, à chaque instant, pour la vie de leurs parents, de leurs amis, de tout ce qui leur est cher. L'inquiétude agitait le coeur du solitaire et triste abbé Septavaux, que les événements avaient conduit à Bruxelles. Là se trouvaient, exilés comme lui, les ab-bés Borderies, Dubois et Mercier. A cette époque, où, de jour en jour, arrivaient des nouvelles de mort, toute amitié était craintive, et celle de l'abbé Nicolle était chère à tous ces proscrits. Cette, lettre leur fut une douce consolation l'abbé Septavaux se hâte de lui dire sa joie Janvier, 1794. Avec quel plaisir j'ai reçu ta lettre, mon ami. Je le vois, les glaces du Nord n'ont refroidi ni ton amitié ni ton style. Après avoir traversé les mers, visité les Romains et les Turcs, les Grecs et les barbares, te voilà donc à Saint-Pétersbourg, comme à Paris, avec ta santé, tes projets, ton esprit et ton coeur. Dieu soit loué! Placé maintenant à l'extrémité du monde pour en voir la chute sans en être ébranlé, tu m'ap- pelles à partager ta tranquillité je t'en remercie. Cette idée me pénètre de plaisir et de reconnaissance pour Dieu, puisqu'elle me montre toujours en toi un bon et tendre ami, et l'enfant gâté de la Provi-@@@ dence. La France attirait alors sur elle les yeux de tous les gouveruements ils s'en préoccupaient et redoutaient | Avec quel plaisir j'ai reçu ta lettre, mon ami. | Avec quel plaisir j'ai reçu ta lettre, mon ami. | Avec quel plaisir j'ai reçu ta lettre, mon ami. | Avec quel plaisir j'ai reçu ta lettre, mon ami. | 0 | 0 | 0 | reinquel plaisir j'ai rlçuita lettre, mon ami. | 0.12766 | 0.222222 |
111.txt | 1,821 | 65 le vague, l'incertitude qui régnent dans les caractères donnés jusqu'ici aux genres et aux espèces 1 . Au mois d'août de la même année, se trouvant alors à Douai, il eut l'occasion de remarquer une production peu commune de la famille des champignons, apparte-nant au genre merulius il rapporte à ce sujet une anec-dote fort piquante , nouvelle preuve de l'égarement des esprits qu'enchaînent la superstition et une dévotion irré-fléchie 2 . Peu de temps après , il fut appelé à l'Institut comme membre résident 3 . En s'asseyant dans le fau-teuil académique , que tant d'autres regardent comme le siège d'un éternel repos, il sentit toute l'obligation que lui imposait un litre aussi honorable, et on le vit doubler encore de-zèlë. Toujours et pour ainsi dire uniquement occupé à dé-terminer positivement si les mousses et les lycopodes se régénèrent Comme les autres végétaux staminifères, et quelle est la nature des organes que l'on croit être ceux de la fructification de ces sortes de plantes, PA-LISOT DE BEAUVOIS a offert, en 1811, sur ce problème important, une solution qui ne doit plus laisser prise auxpréjugés, auxpréventions et àl'esprit de système 4 . Il répondit à toutes les objections qui lui avaient été 1 Je me propose de donner suite aux recherches de PALISOT DE BEAUVOIS sur cette intéressante famille je re-cevrai avec reconnaissance toutes les communications qui me seront faites à ce sujet. 2 Journal de Botanique, tom. III le Ier. de la 2e. série , pag. 12-16. 3 Il a été élu le 17 novembre 1806, a la place vacante par la mort d'ADANSON. 4 Nouvelles observations sur la fructification des mousses et des lycopodes, lues à l'Institut le 22 avril | 65 le vague, l'incertitude qui régnent dans les caractères donnés jusqu'ici aux genres et aux espèces 1 . Au mois d'août de la même année, se trouvant alors à Douai, il eut l'occasion de remarquer une production peu commune de la famille des champignons, apparte-nant au genre merulius il rapporte à ce sujet une anec-dote fort piquante , nouvelle preuve de l'égarement des esprits qu'enchaînent la superstition et une dévotion irré-fléchie 2 . Peu de temps après , il fut appelé à l'Institut comme membre résident 3 . En s'asseyant dans le fau-teuil académique , que tant d'autres regardent comme le siège d'un éternel repos, il sentit toute l'obligation que lui imposait un litre aussi honorable, et on le vit doubler encore de-zèlë. Toujours et pour ainsi dire uniquement occupé à dé-terminer positivement si les mousses et les lycopodes se régénèrent Comme les autres végétaux staminifères, et quelle est la nature des organes que l'on croit être ceux de la fructification de ces sortes de plantes, PA-LISOT DE BEAUVOIS a offert, en 1811, sur ce problème important, une solution qui ne doit plus laisser prise aux@préjugés, aux@préventions et à@l'esprit de système 4 . Il répondit à toutes les objections qui lui avaient été 1 Je me propose de donner suite aux recherches de PALISOT DE BEAUVOIS sur cette intéressante famille je re-cevrai avec reconnaissance toutes les communications qui me seront faites à ce sujet. 2 Journal de Botanique, tom. III le Ier. de la 2e. série , pag. 12-16. 3 Il a été élu le 17 novembre 1806, a la place vacante par la mort d'ADANSON. 4 Nouvelles observations sur la fructification des mousses et des lycopodes, lues à l'Institut le 22 avril | 65 le vague, l'incertitude qui régnent dans les caractères donnés jusqu'ici aux genres et aux espèces 1 . Au mois d'août de la même année, se trouvant alors à Douai, il eut l'occasion de remarquer une production peu commune de la famille des champignons, apparte-nant au genre merulius il rapporte à ce sujet une anec-dote fort piquante , nouvelle preuve de l'égarement des esprits qu'enchaînent la superstition et une dévotion irré-fléchie 2 . Peu de temps après , il fut appelé à l'Institut comme membre résident 3 . En s'asseyant dans le fau-teuil académique , que tant d'autres regardent comme le siège d'un éternel repos, il sentit toute l'obligation que lui imposait un litre aussi honorable, et on le vit doubler encore de-zèle. Toujours et pour ainsi dire uniquement occupé à dé-terminer positivement si les mousses et les lycopodes se régénèrent comme les autres végétaux staminifères, et quelle est la nature des organes que l'on croit être ceux de la fructification de ces sortes de plantes, PA-LISOT DE BEAUVOIS a offert, en 1811, sur ce problème important, une solution qui ne doit plus laisser prise aux préjugés, aux préventions et à l'esprit de système 4 . Il répondit à toutes les objections qui lui avaient été 1 Je me propose de donner suite aux recherches de PALISOT DE BEAUVOIS sur cette intéressante famille je re-cevrai avec reconnaissance toutes les communications qui me seront faites à ce sujet. 2 Journal de Botanique, tom. III le Ier. de la 2e. série , pag. 12-16. 3 Il a été élu le 17 novembre 1806, a la place vacante par la mort d'ADANSON. 4 Nouvelles observations sur la fructification des mousses et des lycopodes, lues à l'Institut le 22 avril | Toujours et pour ainsi dire uniquement occupé à dé-terminer positivement si les mousses et les lycopodes se régénèrent Comme les autres végétaux staminifères, et quelle est la nature des organes que l'on croit être ceux de la fructification de ces sortes de plantes, PA-LISOT DE BEAUVOIS a offert, en 1811, sur ce problème important, une solution qui ne doit plus laisser prise auxpréjugés, auxpréventions et àl'esprit de système 4 .@@@ | Toujours et pour ainsi dire uniquement occupé à dé-terminer positivement si les mousses et les lycopodes se régénèrent comme les autres végétaux staminifères, et quelle est la nature des organes que l'on croit être ceux de la fructification de ces sortes de plantes, PA-LISOT DE BEAUVOIS a offert, en 1811, sur ce problème important, une solution qui ne doit plus laisser prise aux préjugés, aux préventions et à l'esprit de système 4 . | Toujours et pour ainsi dire uniquement occupé à dé-terminer positivement si les mousses et les lycopodes se régénèrent Comme les autres végétaux staminifères, et quelle est la nature des organes que l'on croit être ceux de la fructification de ces sortes de plantes, PA-LISOT DE BEAUVOIS a offert, en 1811, sur ce problème important, une solution qui ne doit plus laisser prise auxpréjugés, auxpréventions et àl'esprit de système 4 . | Toujours et pour ainsi dire uniquement occupé à dé-terminer positivement si les mousses et les lycopodes se régénèrent comme les autres végétaux staminifères, et quelle est la nature des organes que l'on croit être ceux de la fructification de ces sortes de plantes, PA-LISOT DE BEAUVOIS a offert, en 1811, sur ce problème important, une solution qui ne doit plus laisser prise aux préjugés, aux préventions et à l'esprit de système 4 . | 4 | 0.009174 | 0.050633 | Toujours et pour ainsi dire uniquement occupé àadé-terminer positivement si les mousses et les lycopodes s irégénèrent Comme les ae ves végétaux staminifères, et quelle e6n la ult oi des organes que l'on croit être ceuxede la fructification Pefces s o estde plantes, PA-LISOT DeeBEAUVOIS a offert, en 1811, sur ce pedbuèsdéimportant, une solution qui erdoit plus laisser prise eèrèjjntu auxpréventions et àl'esprit lsnsystème 4 . | 0.099307 | 0.2 |