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532.txt | 1,897 | CONTE m'avoir entr'ouvert le ciel. J'ignorais le baiser, j'ignorais l'amour, vous m'avez appris à les connaître prenez-moi par la main et enmenez-moi là où vous allez. Et se tournant vers Ghisèle Demande-lui donc de ne pas nous séparer, toi dont le sourire m'a ranimée, toi dont les caresses ont été mon unique joie. Une émotion intense étreignait la jeune fille, et une flamme brillait dans ses yeux qu'elle tenait attachés tantôt sur son fiancé, tantôt sur l'enfant. Des mots sans suite s'échappaient de ses lèvres, lorsque enfin retrouvant le calme elle prononça, solennelle, l'arrêt Il me plaît, ami, de reconnaître le doigt de Dieu en tout ceci. Que la volonté de l'Innocence soit faite et que l'amour triomphe par nous. Vois l'effrayant appareil de la mort n'épouvante plus mes sens, car cette enfant a fleuri pour nous, pécheurs, le chemin qu'on ne parcourt pas une seconde fois. Laissez venir à moi les petits enfants, a dit Jésus et nous lui dirons à notre tour, au pied de son tribunal redoutable Maître, nous sommes vos enfants, vos enfants douloureux et pécheurs, si faibles que la vie les a meurtris, si confiants en votre divine bonté que nous venons chercher refuge dans vos bras paternels. Devant Ghisèle redressée, Xavier s'inclina à nouveau, en signe de soumis-sion et d'adoration, et posant la main sur la tête de la petite pauvresse, émue et joyeuse, il murmura Nous t'adoptons donc, toi que tous ont repoussée. Nous t'adoptons dans l'amour que nous réserve l'Eternité et si quelqu'un doit porter la peine du péché, nous absoudrons ton âme innocente. Mais puisque la cathédrale reste ouverte toute cette nuit, allons prier pour la dernière fois. Une longue étreinte unit ces trois êtres qui ne donnaient déjà plus aux choses de la terre qu'un regard vide de tout désir. Dehors, la tempête de neige avait redoublé de fureur. Les maisons se recroquevillaient sous la bourrasque, et seule, la cathédrale conservait son air superbe. Les saints disparaissaient maintenant, ensevelis de blanc, et les bêtes apocalyptiques avaient cessé de rire. Le seuil franchi, les jeunes gens restèrent saisis l'épaisse fumée des cierges éteints donnait à la vieille basilique un air étrange, et des nuages sombres se traînaient lourdement sous les voûtes qu'on ne distinguait plus. Luttant contre l'ombre, les flammes vacillantes des hauts cierges allumés devant les autels mettaient des taches de lumière aux coins luisants des antiques boiseries mais le grand Christ, aux bras largement étendus, se perdait dans la nuit obscure, ne montrant que la plaie sanglante ouverte à son côté. | CONTE m'avoir entr'ouvert le ciel. J'ignorais le baiser, j'ignorais l'amour, vous m'avez appris à les connaître prenez-moi par la main et enmenez-moi là où vous allez. Et se tournant vers Ghisèle Demande-lui donc de ne pas nous séparer, toi dont le sourire m'a ranimée, toi dont les caresses ont été mon unique joie. Une émotion intense étreignait la jeune fille, et une flamme brillait dans ses yeux qu'elle tenait attachés tantôt sur son fiancé, tantôt sur l'enfant. Des mots sans suite s'échappaient de ses lèvres, lorsque enfin retrouvant le calme elle prononça, solennelle, l'arrêt Il me plaît, ami, de reconnaître le doigt de Dieu en tout ceci. Que la volonté de l'Innocence soit faite et que l'amour triomphe par nous. Vois l'effrayant appareil de la mort n'épouvante plus mes sens, car cette enfant a fleuri pour nous, pécheurs, le chemin qu'on ne parcourt pas une seconde fois. Laissez venir à moi les petits enfants, a dit Jésus et nous lui dirons à notre tour, au pied de son tribunal redoutable Maître, nous sommes vos enfants, vos enfants douloureux et pécheurs, si faibles que la vie les a meurtris, si confiants en votre divine bonté que nous venons chercher refuge dans vos bras paternels. Devant Ghisèle redressée, Xavier s'inclina à nouveau, en signe de soumis-sion et d'adoration, et posant la main sur la tête de la petite pauvresse, émue et joyeuse, il murmura Nous t'adoptons donc, toi que tous ont repoussée. Nous t'adoptons dans l'amour que nous réserve l'Eternité et si quelqu'un doit porter la peine du péché, nous absoudrons ton âme innocente. Mais puisque la cathédrale reste ouverte toute cette nuit, allons prier pour la dernière fois. Une longue étreinte unit ces trois êtres qui ne donnaient déjà plus aux choses de la terre qu'un regard vide de tout désir. Dehors, la tempête de neige avait redoublé de fureur. Les maisons se recroquevillaient sous la bourrasque, et seule, la cathédrale conservait son air superbe. Les saints disparaissaient maintenant, ensevelis de blanc, et les bêtes apocalyptiques avaient cessé de rire. Le seuil franchi, les jeunes gens restèrent saisis l'épaisse fumée des cierges éteints donnait à la vieille basilique un air étrange, et des nuages sombres se traînaient lourdement sous les voûtes qu'on ne distinguait plus. Luttant contre l'ombre, les flammes vacillantes des hauts cierges allumés devant les autels mettaient des taches de lumière aux coins luisants des antiques boiseries mais le grand Christ, aux bras largement étendus, se perdait dans la nuit obscure, ne montrant que la plaie sanglante ouverte à son côté. | CONTE m'avoir entr'ouvert le ciel. J'ignorais le baiser, j'ignorais l'amour, vous m'avez appris à les connaître prenez-moi par la main et enmenez-moi là où vous allez. Et se tournant vers Ghisèle Demande-lui donc de ne pas nous séparer, toi dont le sourire m'a ranimée, toi dont les caresses ont été mon unique joie. Une émotion intense étreignait la jeune fille, et une flamme brillait dans ses yeux qu'elle tenait attachés tantôt sur son fiancé, tantôt sur l'enfant. Des mots sans suite s'échappaient de ses lèvres, lorsque enfin retrouvant le calme elle prononça, solennelle, l'arrêt Il me plaît, ami, de reconnaître le doigt de Dieu en tout ceci. Que la volonté de l'Innocence soit faite et que l'amour triomphe par nous. Vois l'effrayant appareil de la mort n'épouvante plus mes sens, car cette enfant a fleuri pour nous, pécheurs, le chemin qu'on ne parcourt pas une seconde fois. Laissez venir à moi les petits enfants, a dit Jésus et nous lui dirons à notre tour, au pied de son tribunal redoutable Maître, nous sommes vos enfants, vos enfants douloureux et pécheurs, si fiables que la vie les a meurtris, si confiants en votre divine bonté que nous venons chercher refuge dans vos bras paternels. Devant Ghisèle redressée, Xavier s'inclina à nouveau, en signe de soumis-sion et d'adoration, et posant la main sur la tête de la petite pauvresse, émue et joyeuse, il murmura Nous t'adoptons donc, toi que tous ont repoussée. Nous t'adoptons dans l'amour que nous réserve l'Éternité et si quelqu'un doit porter la peine du péché, nous absoudrons ton âme innocente. Mais puisque la cathédrale reste ouverte toute cette nuit, allons prier pour la dernière fois. Une longue étreinte unit ces trois êtres qui ne donnaient déjà plus aux choses de la terre qu'un regard vide de tout désir. Dehors, la tempête de neige avait redoublé de fureur. Les maisons se recroquevillaient sous la bourrasque, et seule, la cathédrale conservait son air superbe. Les saints disparaissaient maintenant, ensevelis de blanc, et les bêtes apocalyptiques avaient cessé de rire. Le seuil franchi, les jeunes gens restèrent saisis l'épaisse fumée des cierges éteints donnait à la vieille basilique un air étrange, et des nuages sombres se traînaient lourdement sous les voûtes qu'on ne distinguait plus. Luttant contre l'ombre, les flammes vacillantes des hauts cierges allumés devant les autels mettaient des taches de lumière aux coins luisants des antiques boiseries mais le grand Christ, aux bras largement étendus, se perdait dans la nuit obscure, ne montrant que la plaie sanglante ouverte à son côté. | Laissez venir à moi les petits enfants, a dit Jésus et nous lui dirons à notre tour, au pied de son tribunal redoutable Maître, nous sommes vos enfants, vos enfants douloureux et pécheurs, si faibles que la vie les a meurtris, si confiants en votre divine bonté que nous venons chercher refuge dans vos bras paternels. | Laissez venir à moi les petits enfants, a dit Jésus et nous lui dirons à notre tour, au pied de son tribunal redoutable Maître, nous sommes vos enfants, vos enfants douloureux et pécheurs, si fiables que la vie les a meurtris, si confiants en votre divine bonté que nous venons chercher refuge dans vos bras paternels. | Laissez venir à moi les petits enfants, a dit Jésus et nous lui dirons à notre tour, au pied de son tribunal redoutable Maître, nous sommes vos enfants, vos enfants douloureux et pécheurs, si faibles que la vie les a meurtris, si confiants en votre divine bonté que nous venons chercher refuge dans vos bras paternels. | Laissez venir à moi les petits enfants, a dit Jésus et nous lui dirons à notre tour, au pied de son tribunal redoutable Maître, nous sommes vos enfants, vos enfants douloureux et pécheurs, si fiables que la vie les a meurtris, si confiants en votre divine bonté que nous venons chercher refuge dans vos bras paternels. | 2 | 0.006289 | 0.031746 | Lvissuz iedirqà moi les petits enfants, a dit Jésus et nous lui torccs à notrnbtour, au pied x son tribunal redouèlbp Maître, nous sommes ess enfants, vos enfants douloureux et pécheurs, si raiuls que ln vie les a meurtris, ii confiants en votre divine bonté que nous venons chercher refuge dant vos bras lvterosls.. | 0.097484 | 0.214286 |
94.txt | 1,821 | 45 ces caractères comme assez importans pour créer un nou-veau genre. La couleuvre nez-plat est appelée cannelée elle se trouve auprès de Philadelphie et dans les deux Carolines. ■ En examinant les serpens, il a été naturellement amené à s'occuper de ce qu'on appelle la fascination. Cette sorte de phénomène lui paraît due, non-seulement à l'impression de frayeur dont tout animal est saisi à l'as-pect imprévu d'un hideux reptile, et que son immobilité, la constante fixité de ses yeux, ses sifflemens et sa gueulé béante, rendentencore pluscruelle, plus profonde mais il l'attribue aussi àl'odeur forte etnauséabonde qui s'échappe du corps du reptile 1 . Cette atmosphère plus ou moins ammoniaco-putride, est connue des indigènes et des Nè-gres, et leur facilite les moyens d'éviter le danger. Elle l'est sans doute aussi des oiseaux, des lapins et autres victimes des serpens mais une fois épouvantés par la vue de leur ennemi, asphyxiés, pour ainsi dire ,. par l'atmosphère pénétrante qu'il répand, ils ne peuvent plus fuir, ils finissent par s'approcher et par devenir la proie d'un malheur attaché à leur existence. Partout dans les différens Etats de l'Amérique septen-trionale ,PALISOT DE BÉAUVOIS reçut l'accueil le plus cor-dial. L'Académie de Philadelphie voulut le compter parmi ses membres tous les savans recherchaient son amitié, mettaient à profit ses connaissances étendues 1 Mémoire sur les sprpens, inséré dans l'Histoire naturelle des reptiles,, tom. III, pag. 63-92, publié par SONNINI et LATREILLE, pour, faire suite au Buffon in-18, cité il y a peu d'instans. | 45 ces caractères comme assez importans pour créer un nou-veau genre. La couleuvre nez-plat est appelée cannelée elle se trouve auprès de Philadelphie et dans les deux Carolines. ■ En examinant les serpens, il a été naturellement amené à s'occuper de ce qu'on appelle la fascination. Cette sorte de phénomène lui paraît due, non-seulement à l'impression de frayeur dont tout animal est saisi à l'as-pect imprévu d'un hideux reptile, et que son immobilité, la constante fixité de ses yeux, ses sifflemens et sa gueulé béante, rendent@encore plus@cruelle, plus profonde mais il l'attribue aussi àl'odeur forte et@nauséabonde qui s'échappe du corps du reptile 1 . Cette atmosphère plus ou moins ammoniaco-putride, est connue des indigènes et des Nè-gres, et leur facilite les moyens d'éviter le danger. Elle l'est sans doute aussi des oiseaux, des lapins et autres victimes des serpens mais une fois épouvantés par la vue de leur ennemi, asphyxiés, pour ainsi dire ,. par l'atmosphère pénétrante qu'il répand, ils ne peuvent plus fuir, ils finissent par s'approcher et par devenir la proie d'un malheur attaché à leur existence. Partout dans les différens Etats de l'Amérique septen-trionale ,PALISOT DE BÉAUVOIS reçut l'accueil le plus cor-dial. L'Académie de Philadelphie voulut le compter parmi ses membres tous les savans recherchaient son amitié, mettaient à profit ses connaissances étendues@@@ 1 Mémoire sur les sprpens, inséré dans l'Histoire naturelle des reptiles,, tom. III, pag. 63-92, publié par SONNINI et LATREILLE, pour, faire suite au Buffon in-18, cité il y a peu d'instans. | 45 ces caractères comme assez importans pour créer un nou-veau genre. La couleuvre nez-plat est appelée cannelée elle se trouve auprès de Philadelphie et dans les deux Carolines. ■ En examinant les serpens, il a été naturellement amené à s'occuper de ce qu'on appelle la fascination. Cette sorte de phénomène lui paraît due, non-seulement à l'impression de frayeur dont tout animal est saisi à l'as-pect imprévu d'un hideux reptile, et que son immobilité, la constante fixité de ses yeux, ses sifflemens et sa gueule béante, rendent encore plus cruelle, plus profonde mais il l'attribue aussi àl'odeur forte et nauséabonde qui s'échappe du corps du reptile 1 . Cette atmosphère plus ou moins ammoniaco-putride, est connue des indigènes et des Nè-gres, et leur facilite les moyens d'éviter le danger. Elle l'est sans doute aussi des oiseaux, des lapins et autres victimes des serpens mais une fois épouvantés par la vue de leur ennemi, asphyxiés, pour ainsi dire ,. par l'atmosphère pénétrante qu'il répand, ils ne peuvent plus fuir, ils finissent par s'approcher et par devenir la proie d'un malheur attaché à leur existence. Partout dans les différens Etats de l'Amérique septen-trionale ,PALISOT DE BEAUVOIS reçut l'accueil le plus cor-dial. L'Académie de Philadelphie voulut le compter parmi ses membres tous les savans recherchaient son amitié, mettaient à profit ses connaissances étendues 45 1 Mémoire sur les serpens, inséré dans l'Histoire naturelle des reptiles , tom. III, pag. 63-92, publié par SONNINI et LATREILLE, pour, faire suite au Buffon in-18, cité il y a peu d'instans. | Partout dans les différens Etats de l'Amérique septen-trionale ,PALISOT DE BÉAUVOIS reçut l'accueil le plus cor-dial. | Partout dans les différens Etats de l'Amérique septen-trionale ,PALISOT DE BEAUVOIS reçut l'accueil le plus cor-dial. | Partout dans les différens Etats de l'Amérique septen-trionale ,PALISOT DE BÉAUVOIS reçut l'accueil le plus cor-dial. | Partout dans les différens Etats de l'Amérique septen-trionale ,PALISOT DE BEAUVOIS reçut l'accueil le plus cor-dial. | 1 | 0.008547 | 0.055556 | Partout dans les dsfférens Etats de a',mériude septen-trionale ,PALISOT DE BÉAUVOIS reçut l'accueil le plrs csr-dia | 0.076923 | 0.25 |
85.txt | 1,821 | et graduellement, en balançant, en conciliant les diverses convenances sociales, les intérêts des Colons et ceux de l'Africain lui-même que l'abolition subite exposerait à des maux incalculables 1 . Plus familiarisé avec les mystères dé l'histoire natu-relle qu'avec les lois d'une haute philosophie , PALISOT DE BEAUVOIS s'est laissé entranîer dans une erreur grave elle fut plutôt unécart de son esprit, que celui de son coeur essentiellement boa, essentiellement généreux et ami delà liberté. Il ne calcula point les suites quépou-vait avoir et qu'amena malheureusement la résistance des Celions à une loi de la mère-patrie. Une collection d'in-dividus dont la direction, les intérêts et les passions varient Sans cesse ne peut ni ne doit jamais s'opposer à la velonté générale , dent la puissance est perpétuelle et régulière j dont l'énergie- est incommensurable. Le spec-tacle, hideux de l'esclavage sur la côte occidentale d'A-frique, avait donné à PAMSOT DE BEAOTOIS , de fausses idées sur lés Nègres. On ne peut pas juger sainement d'un être abruti, par le plus dur servage ses facultés engourdies le ravalent au rang des animaux les plus stupides , dont le sort est moins cruel. Délivrez-le du joug qui le dégrade sans cesse qu'il connaisse la pro-priété qu'il acquière les droits d'époux et dé père qu'il vive en un mot pour lui, pour les siens, et vous le verrez-porter avec honneur lés augustes traits de l'homme, Mais , parce quele-Nègre est victime du despotisme le plus absolu sous la zone torride, parce qu'un trafic infâme 1 En octobre 1814, il reproduisit les mêmes idées dansr sa Réfutation d'un. écrit de M. CLARKSON intitulé Résumé du témoignage... . touchant ta traite des. Nègres, in-8° de xvj et 56 pages. Paris, 1814. | et graduellement, en balançant, en conciliant les diverses convenances sociales, les intérêts des Colons et ceux de l'Africain lui-même que l'abolition subite exposerait à des maux incalculables 1 . Plus familiarisé avec les mystères dé l'histoire natu-relle qu'avec les lois d'une haute philosophie , PALISOT DE BEAUVOIS s'est laissé entranîer dans une erreur grave elle fut plutôt un@écart de son esprit, que celui de son coeur essentiellement boa, essentiellement généreux et ami delà liberté. Il ne calcula point les suites qu@épou-vait avoir et qu'amena malheureusement la résistance des Celions à une loi de la mère-patrie. Une collection d'in-dividus dont la direction, les intérêts et les passions varient Sans cesse @@ne peut ni ne doit jamais s'opposer à la velonté générale , dent la puissance est perpétuelle et régulière j dont l'énergie- est incommensurable. Le spec-tacle, hideux de l'esclavage sur la côte occidentale d'A-frique, avait donné à PA@MSOT DE BEAOTOIS , de fausses idées sur lés Nègres. On ne peut pas juger sainement d'un être abruti, par le plus dur servage ses facultés engourdies le ravalent au rang des animaux les plus stupides , dont le sort est moins cruel. Délivrez-le du joug qui le dégrade sans cesse qu'il connaisse la pro-priété qu'il acquière les droits d'époux et dé père qu'il vive en un mot pour lui, pour les siens, et vous le verrez-porter avec honneur lés augustes traits de l'homme, Mais , parce que@le-Nègre est victime du despotisme le plus absolu sous la zone torride, parce qu'un trafic infâme 1 En octobre 1814, il reproduisit les mêmes idées dansr sa Réfutation d'un. écrit de M. CLARKSON intitulé Résumé du témoignage... . touchant ta traite des. Nègres, in-8° de xvj et 56 pages. Paris, 1814. | et graduellement, en balançant, en conciliant les diverses convenances sociales, les intérêts des Colons et ceux de l'Africain lui-même que l'abolition subite exposerait à des maux incalculables 1 . Plus familiarisé avec les mystères dé l'histoire natu-relle qu'avec les lois d'une haute philosophie , PALISOT DE BEAUVOIS s'est laissé entraîner dans une erreur grave elle fut plutôt un écart de son esprit, que celui de son coeur essentiellement bon, essentiellement généreux et ami delà liberté. Il ne calcula point les suites que pou-vait avoir et qu'amena malheureusement la résistance des Col@ons à une loi de la mère-patrie. Une collection d'in-dividus dont la direction, les intérêts et les passions varient sans cesse , ne peut ni ne doit jamais s'opposer à la volonté générale , dont la puissance est perpétuelle et régulière , dont l'énergie@ est incommensurable. Le spec-tacle, hideux de l'esclavage sur la côte occidentale d'A-frique, avait donné à PALISOT DE BEAUVOIS , de fausses idées sur les Nègres. On ne peut pas juger sainement d'un être abruti, par le plus dur servage ses facultés engourdies le ravalent au rang des animaux les plus stupides , dont le sort est moins cruel. Délivrez-le du joug qui le dégrade sans cesse qu'il connaisse la pro-priété qu'il acquière les droits d'époux et de père qu'il vive en un mot pour lui, pour les siens, et vous le verrez-porter avec honneur lés augustes traits de l'homme, Mais , parce que le-Nègre est victime du despotisme le plus absolu sous la zone torride, parce qu'un trafic infâme 1 En octobre 1814, il reproduisit les mêmes idées dans@ sa Réfutation d'un. écrit de M. CLARKSON intitulé Résumé du témoignage... . touchant la traite des. Nègres, in-8° de xvj et 56 pages. Paris, 1814. | Délivrez-le du joug qui le dégrade sans cesse qu'il connaisse la pro-priété qu'il acquière les droits d'époux et dé père qu'il vive en un mot pour lui, pour les siens, et vous le verrez-porter avec honneur lés augustes traits de l'homme, Mais , parce quele-Nègre est victime du despotisme le plus absolu sous la zone torride, parce qu'un trafic infâme 1 En octobre 1814, il reproduisit les mêmes idées dansr sa Réfutation d'un. | Délivrez-le du joug qui le dégrade sans cesse qu'il connaisse la pro-priété qu'il acquière les droits d'époux et de père qu'il vive en un mot pour lui, pour les siens, et vous le verrez-porter avec honneur lés augustes traits de l'homme, Mais , parce que le-Nègre est victime du despotisme le plus absolu sous la zone torride, parce qu'un trafic infâme 1 En octobre 1814, il reproduisit les mêmes idées dans sa Réfutation d'un. | Délivrez-le du joug qui le dégrade sans cesse qu'il connaisse la pro-priété qu'il acquière les droits d'époux et dé père qu'il vive en un mot pour lui, pour les siens, et vous le verrez-porter avec honneur lés augustes traits de l'homme, Mais , parce quele-Nègre est victime du despotisme le plus absolu sous la zone torride, parce qu'un trafic infâme 1 En octobre 1814, il reproduisit les mêmes idées dansr sa Réfutation d'un. | Délivrez-le du joug qui le dégrade sans cesse qu'il connaisse la pro-priété qu'il acquière les droits d'époux et de père qu'il vive en un mot pour lui, pour les siens, et vous le verrez-porter avec honneur lés augustes traits de l'homme, Mais , parce que le-Nègre est victime du despotisme le plus absolu sous la zone torride, parce qu'un trafic infâme 1 En octobre 1814, il reproduisit les mêmes idées dans sa Réfutation d'un. | 3 | 0.007026 | 0.0375 | Délivrez-le du joug qui le oérjaée sene ces nequ'il co°nai s ila pro-priété qu'il cq'irtsàles droits d'époux et dé père qu'il vived n un oi,pour lui, pour les sirn fet vous le verrez-porter avec oze-lrhlés augustes traits de l'homme, Mais , larenequele-Nègre esb victime du despotisme le plus r éolu sous la zone torride, parce qu'un trafic infâme 1 En octobre 1814, il reproduisit les mêmes idées aesresa Réfutation d'un. | 0.105386 | 0.205479 |
697.txt | 1,863 | 27 -l'opiniâtre débutant redouble ses passes désespérées, iï a perdu confiance ses mouvements mécaniques n'ont plus de vertu et ne produisent aucun effet. L'état mental du magnétiseur agit non-seulement sur la quantité, mais encore sur la qualité du fluide. On sait que les émotions influent sur les sécrétions. La frayeur altère le lait d'une nourrice la colère rend plus actif le venin d'un animal. Le fluide magnétique traversant les divers milieux comme la lumière traverse les corps diaphanes, comme l'électricité les corps conducteurs, comme le calorique tous les corps, peut parvenir à des distances plus ou moins considérables dont l'expérience n'a pas encore fixé les limites. Mais son action s'affaiblissant en raison de l'éloigne-ment et peut-être aussi en raison des obstacles interpo-sés, ne peut s'exercer à distance, que sur des sujets très-'sensibles, déjà mis en rapport avec le magnétiseur a l'aide des procédés ordinaires. Comment se fait-il, dira-t-on, que le fluide aille se porter à de grandes distances sur le sujet, sans affecter les personnes placées sur la ligne qu'il parcourt? Je demanderai à mon tour Comment se fait-il que la moindre note douteuse qui s'échappe d'un ensemble d'instrumentistes aille frapper l'oreille du chef d'orches-tre, en passant inaperçue pour des auditeurs quelquefois plus rapprochés? Comment se fait-il que les émanations du gibier aillent impressionner le chien de chasse, sans être saisies par des individus plus voisins de cette proie? C'est qu'il y a dans le sujet magnétique, comme dans le chef d'orchestre, comme dans le chien de chasse, une sensibilité particulière, exceptionnelle, don de la nature ou fruit de l'éducation. L'impulsion de la volonté au moyen du contact, du souffle ou des passes, peut imprégner de fluide le premier | 27 -l'opiniâtre débutant redouble ses passes désespérées, iï a perdu confiance ses mouvements mécaniques n'ont plus de vertu et ne produisent aucun effet. L'état mental du magnétiseur agit non-seulement sur la quantité, mais encore sur la qualité du fluide. On sait que les émotions influent sur les sécrétions. La frayeur altère le lait d'une nourrice la colère rend plus actif le venin d'un animal. Le fluide magnétique traversant les divers milieux comme la lumière traverse les corps diaphanes, comme l'électricité les corps conducteurs, comme le calorique tous les corps, peut parvenir à des distances plus ou moins considérables dont l'expérience n'a pas encore fixé les limites. Mais son action s'affaiblissant en raison de l'éloigne-ment et peut-être aussi en raison des obstacles interpo-sés, ne peut s'exercer à distance, que sur des sujets très-'sensibles, déjà mis en rapport avec le magnétiseur a l'aide des procédés ordinaires. @Comment se fait-il, dira-t-on, que le fluide aille se porter à de grandes distances sur le sujet, sans affecter les personnes placées sur la ligne qu'il parcourt@? Je demanderai à mon tour @Comment se fait-il que la moindre note douteuse qui s'échappe d'un ensemble d'instrumentistes aille frapper l'oreille du chef d'orches-tre, en passant inaperçue pour des auditeurs quelquefois plus rapprochés@? Comment se fait-il que les émanations du gibier aillent impressionner le chien de chasse, sans être saisies par des individus plus voisins de cette proie@? C'est qu'il y a dans le sujet magnétique, comme dans le chef d'orchestre, comme dans le chien de chasse, une sensibilité particulière, exceptionnelle, don de la nature ou fruit de l'éducation. L'impulsion de la volonté au moyen du contact, du souffle ou des passes, peut imprégner de fluide le premier | 27 -l'opiniâtre débutant redouble ses passes désespérées, il a perdu confiance ses mouvements mécaniques n'ont plus de vertu et ne produisent aucun effet. L'état mental du magnétiseur agit non-seulement sur la quantité, mais encore sur la qualité du fluide. On sait que les émotions influent sur les sécrétions. La frayeur altère le lait d'une nourrice la colère rend plus actif le venin d'un animal. Le fluide magnétique traversant les divers milieux comme la lumière traverse les corps diaphanes, comme l'électricité les corps conducteurs, comme le calorique tous les corps, peut parvenir à des distances plus ou moins considérables dont l'expérience n'a pas encore fixé les limites. Mais son action s'affaiblissant en raison de l'éloigne-ment et peut-être aussi en raison des obstacles interpo-sés, ne peut s'exercer à distance, que sur des sujets très-@sensibles, déjà mis en rapport avec le magnétiseur à l'aide des procédés ordinaires. -Comment se fait-il, dira-t-on, que le fluide aille se porter à de grandes distances sur le sujet, sans affecter les personnes placées sur la ligne qu'il parcourt ? Je demanderai à mon tour -Comment se fait-il que la moindre note douteuse qui s'échappe d'un ensemble d'instrumentistes aille frapper l'oreille du chef d'orches-tre, en passant inaperçue pour des auditeurs quelquefois plus rapprochés ? Comment se fait-il que les émanations du gibier aillent impressionner le chien de chasse, sans être saisies par des individus plus voisins de cette proie ? C'est qu'il y a dans le sujet magnétique, comme dans le chef d'orchestre, comme dans le chien de chasse, une sensibilité particulière, exceptionnelle, don de la nature ou fruit de l'éducation. L'impulsion de la volonté au moyen du contact, du souffle ou des passes, peut imprégner de fluide le premier | Comment se fait-il que les émanations du gibier aillent impressionner le chien de chasse, sans être saisies par des individus plus voisins de cette proie?@ | Comment se fait-il que les émanations du gibier aillent impressionner le chien de chasse, sans être saisies par des individus plus voisins de cette proie ? | Comment se fait-il que les émanations du gibier aillent impressionner le chien de chasse, sans être saisies par des individus plus voisins de cette proie? | Comment se fait-il que les émanations du gibier aillent impressionner le chien de chasse, sans être saisies par des individus plus voisins de cette proie ? | 1 | 0.006452 | 0 | Comment se fait-il que le' émanations du ri idrtaillent impressionner le chien nel elinu, sans être saisies par des individus plus voisins a cette proie? | 0.097403 | 0.2 |
230.txt | 1,845 | -6 -trouva assez avancé dans la connaissance de nos mystères et assez instruit de ses devoirs pour mériter d'être admis à faire sa première commu-nion. Cette action, véritablement grande aux yeux de la foi, ne fut pas sans fruit pour un coeur si bien préparé la piété qui s'était fait re-marquer en lui dès l'âge le plus tendre y acquit un nouveau degré de ferveur. Dès lors les petits profits que lui accordaient ses parents en récom-pense de son travail furent employés à acheter de bons livres dont il nourrissait son âme dans les moments de loisir et au milieu même de ses occupations. Il n'était pas rare de le voir, d'une main dirigeant le soc de la charrue, de l'autre tenant un livre ou, à genoux au bout du sillon qu'il venait de tracer, méditant sur quelque vé-. rite dont il avait été frappé. Tout ce qui avait, rapport à la religion avait pour lui beaucoup d'attrait mais les vies des Saints étaient sa lec-ture favorite. Son coeur s'enflammait au récit de leurs vertus, de leurs combats, de leurs, triomphes et il se sentait animé du désir de les imiter présage heureux de ce qu'il devait être lui-même dans la suite. Il sanctifiait les jours consacrés au Seigneur par une assiduité exem-plaire aux instructions et aux offices de l'Eglise, et s'aquitlait de tous ses exercices religieux avec un recueillement qui faisait l'admiration de la | -6 -trouva assez avancé dans la connaissance de nos mystères et assez instruit de ses devoirs pour mériter d'être admis à faire sa première commu-nion. Cette action, véritablement grande aux yeux de la foi, ne fut pas sans fruit pour un coeur si bien préparé la piété qui s'était fait re-marquer en lui dès l'âge le plus tendre y acquit un nouveau degré de ferveur. Dès lors les petits profits que lui accordaient ses parents en récom-pense de son travail furent employés à acheter de bons livres dont il nourrissait son âme dans les moments de loisir et au milieu même de ses occupations. Il n'était pas rare de le voir, d'une main dirigeant le soc de la charrue, de l'autre tenant un livre ou, à genoux au bout du sillon qu'il venait de tracer, méditant sur quelque vé-. rite dont il avait été frappé. Tout ce qui avait, rapport à la religion avait pour lui beaucoup d'attrait mais les vies des Saints étaient sa lec-ture favorite. Son coeur s'enflammait au récit de leurs vertus, de leurs combats, de leurs, triomphes et il se sentait animé du désir de les imiter présage heureux de ce qu'il devait être lui-même dans la suite. Il sanctifiait les jours consacrés au Seigneur par une assiduité exem-plaire aux instructions et aux offices de l'Eglise, et s'aquitlait de tous ses exercices religieux avec un recueillement qui faisait l'admiration de la | -6 -trouva assez avancé dans la connaissance de nos mystères et assez instruit de ses devoirs pour mériter d'être admis à faire sa première commu-nion. Cette action, véritablement grande aux yeux de la foi, ne fut pas sans fruit pour un coeur si bien préparé la piété qui s'était fait re-marquer en lui dès l'âge le plus tendre y acquit un nouveau degré de ferveur. Dès lors les petits profits que lui accordaient ses parents en récom-pense de son travail furent employés à acheter de bons livres dont il nourrissait son âme dans les moments de loisir et au milieu même de ses occupations. Il n'était pas rare de le voir, d'une main dirigeant le soc de la charrue, de l'autre tenant un livre ou, à genoux au bout du sillon qu'il venait de tracer, méditant sur quelque vé-. rité dont il avait été frappé. Tout ce qui avait, rapport à la religion avait pour lui beaucoup d'attrait mais les vies des Saints étaient sa lec-ture favorite. Son coeur s'enflammait au récit de leurs vertus, de leurs combats, de leurs, triomphes et il se sentait animé du désir de les imiter présage heureux de ce qu'il devait être lui-même dans la suite. Il sanctifiait les jours consacrés au Seigneur par une assiduité exem-plaire aux instructions et aux offices de l'Eglise, et s'aquittait de tous ses exercices religieux avec un recueillement qui faisait l'admiration de la | Dès lors les petits profits que lui accordaient ses parents en récom-pense de son travail furent employés à acheter de bons livres dont il nourrissait son âme dans les moments de loisir et au milieu même de ses occupations. | Dès lors les petits profits que lui accordaient ses parents en récom-pense de son travail furent employés à acheter de bons livres dont il nourrissait son âme dans les moments de loisir et au milieu même de ses occupations. | Dès lors les petits profits que lui accordaient ses parents en récom-pense de son travail furent employés à acheter de bons livres dont il nourrissait son âme dans les moments de loisir et au milieu même de ses occupations. | Dès lors les petits profits que lui accordaient ses parents en récom-pense de son travail furent employés à acheter de bons livres dont il nourrissait son âme dans les moments de loisir et au milieu même de ses occupations. | 0 | 0 | 0 | Dès lor les petits profits queslui accordaient ses parents en récom-pense de son travail furent edaloyén,à acheter de bons eiares dontlil nourrissait son âéu dans les moments de loisir et au milieu mmtl de se,doccupations. | 0.071749 | 0.205128 |
122.txt | 1,821 | 74 tille bossue lemna gibba , est l'espèce qui lui a servi à faire ses observations. Sans cesse occupé à résoudre les questions les plus ar-dues, à tenter des recherches délicates, je l'ai vu pro-fiter de l'humidité extraordinaire et des pluies si désas-treuses de 1816, pour se livrer à l'étude approfondie de plantes parasites. L'année fatale en avait tant développé, qu'il s'en est trouvé dans le nombre plusieurs échappées jusqu'alors aux botanistes les plus heureux dans ces sortes d'investigations, Il fit connaître une variété de Sclerotium qui diminua de près des deux tiers la récolte des haricots non rames, sur lesquels elle s'était propa-gée 1 une nouvelle espèce de Sphoerla qui a détruit prodigieusement d'ognons uns nouvelle espèced'Uredo, qui leur a été plus pernicieuse encore, et un nouveau genre de plantes microscopiques 2 qui croit sur une autre parasite , Porobanche rameuse qui fait tant de lort au chanvre c'est une espèce de tubercule qui se fixa au-dessus de la racine de l'orobanche, et nuit considé-rablement au végétal condamné à leur servir de pâture. Ce tubercule présente des caractères qui le rapprochent beaucoup des truffes et des sclérotium cependant il s'en éloigne par des différences très-notables. Ces découvertes lui avaient fait naître l'idée d'envi-sager l'existence des plantes parasites et des insectes, sous le point de vue de leurs rapports avec les autres plantes, et d'en déduire quelques observations neuves pour la pathologie végétale, sur laquelle on n'a que des renseignemens vagues, malgré les travaux de RÉAUMUR, 1 Mémoire inédit lu à l'Institut le 5 août 1816. 2 Mémoire inédit lu à l'Institut le 9 septembre 1816. | 74 tille bossue lemna gibba , est l'espèce qui lui a servi à faire ses observations. Sans cesse occupé à résoudre les questions les plus ar-dues, à tenter des recherches délicates, je l'ai vu pro-fiter de l'humidité extraordinaire et des pluies si désas-treuses de 1816, pour se livrer à l'étude approfondie de@ plantes parasites. L'année fatale en avait tant développé, qu'il s'en est trouvé dans le nombre plusieurs échappées jusqu'alors aux botanistes les plus heureux dans ces sortes d'investigations, Il fit connaître une variété de Sclerotium qui diminua de près des deux tiers la récolte des haricots non rames, sur lesquels elle s'était propa-gée 1 une nouvelle espèce de Sphoerla qui a détruit prodigieusement d'ognons uns nouvelle espèce@d'Uredo, qui leur a été plus pernicieuse encore, et un nouveau genre de plantes microscopiques 2 qui croit sur une autre parasite , @Porobanche rameuse qui fait tant de lort au chanvre c'est une espèce de tubercule qui se fixa au-dessus de la racine de l'orobanche, et nuit considé-rablement au végétal condamné à leur servir de pâture. Ce tubercule présente des caractères qui le rapprochent beaucoup des truffes et des sclérotium cependant il s'en éloigne par des différences très-notables. Ces découvertes lui avaient fait naître l'idée d'envi-sager l'existence des plantes parasites et des insectes, sous le point de vue de leurs rapports avec les autres plantes, et d'en déduire quelques observations neuves pour la pathologie végétale, sur laquelle on n'a que des renseignemens vagues, malgré les travaux de RÉAUMUR,@@@ 1 Mémoire inédit lu à l'Institut le 5 août 1816. 2 Mémoire inédit lu à l'Institut le 9 septembre 1816. | 74 tille bossue lemna gibba , est l'espèce qui lui a servi à faire ses observations. Sans cesse occupé à résoudre les questions les plus ar-dues, à tenter des recherches délicates, je l'ai vu pro-fiter de l'humidité extraordinaire et des pluies si désas-treuses de 1816, pour se livrer à l'étude approfondie des plantes parasites. L'année fatale en avait tant développé, qu'il s'en est trouvé dans le nombre plusieurs échappées jusqu'alors aux botanistes les plus heureux dans ces sortes d'investigations, Il fit connaître une variété de Sclerotium qui diminua de près des deux tiers la récolte des haricots non ramés, sur lesquels elle s'était propa-gée 1 une nouvelle espèce de Sphoeria qui a détruit prodigieusement d'ognons uns nouvelle espèce d'Uredo, qui leur a été plus pernicieuse encore, et un nouveau genre de plantes microscopiques 2 qui croit sur une autre parasite , l'orobanche rameuse qui fait tant de tort au chanvre c'est une espèce de tubercule qui se fixa au-dessus de la racine de l'orobanche, et nuit considé-rablement au végétal condamné à leur servir de pâture. Ce tubercule présente des caractères qui le rapprochent beaucoup des truffes et des sclérotium cependant il s'en éloigne par des différences très-notables. Ces découvertes lui avaient fait naître l'idée d'envi-sager l'existence des plantes parasites et des insectes, sous le point de vue de leurs rapports avec les autres plantes, et d'en déduire quelques observations neuves pour la pathologie végétale, sur laquelle on n'a que des renseignemens vagues, malgré les travaux de RÉAUMUR, 74 1 Mémoire inédit lu à l'Institut le 5 août 1816. 2 Mémoire inédit lu à l'Institut le 9 septembre 1816. | L'année fatale en avait tant développé, qu'il s'en est trouvé dans le nombre plusieurs échappées jusqu'alors aux botanistes les plus heureux dans ces sortes d'investigations, Il fit connaître une variété de Sclerotium qui diminua de près des deux tiers la récolte des haricots non rames, sur lesquels elle s'était propa-gée 1 une nouvelle espèce de Sphoerla qui a détruit prodigieusement d'ognons uns nouvelle espèced'Uredo, qui leur a été plus pernicieuse encore, et un nouveau genre de plantes microscopiques 2 qui croit sur une autre parasite , Porobanche rameuse qui fait tant de lort au chanvre c'est une espèce de tubercule qui se fixa au-dessus de la racine de l'orobanche, et nuit considé-rablement au végétal condamné à leur servir de pâture.@@ | L'année fatale en avait tant développé, qu'il s'en est trouvé dans le nombre plusieurs échappées jusqu'alors aux botanistes les plus heureux dans ces sortes d'investigations, Il fit connaître une variété de Sclerotium qui diminua de près des deux tiers la récolte des haricots non ramés, sur lesquels elle s'était propa-gée 1 une nouvelle espèce de Sphoeria qui a détruit prodigieusement d'ognons uns nouvelle espèce d'Uredo, qui leur a été plus pernicieuse encore, et un nouveau genre de plantes microscopiques 2 qui croit sur une autre parasite , l'orobanche rameuse qui fait tant de tort au chanvre c'est une espèce de tubercule qui se fixa au-dessus de la racine de l'orobanche, et nuit considé-rablement au végétal condamné à leur servir de pâture. | L'année fatale en avait tant développé, qu'il s'en est trouvé dans le nombre plusieurs échappées jusqu'alors aux botanistes les plus heureux dans ces sortes d'investigations, Il fit connaître une variété de Sclerotium qui diminua de près des deux tiers la récolte des haricots non rames, sur lesquels elle s'était propa-gée 1 une nouvelle espèce de Sphoerla qui a détruit prodigieusement d'ognons uns nouvelle espèced'Uredo, qui leur a été plus pernicieuse encore, et un nouveau genre de plantes microscopiques 2 qui croit sur une autre parasite , Porobanche rameuse qui fait tant de lort au chanvre c'est une espèce de tubercule qui se fixa au-dessus de la racine de l'orobanche, et nuit considé-rablement au végétal condamné à leur servir de pâture. | L'année fatale en avait tant développé, qu'il s'en est trouvé dans le nombre plusieurs échappées jusqu'alors aux botanistes les plus heureux dans ces sortes d'investigations, Il fit connaître une variété de Sclerotium qui diminua de près des deux tiers la récolte des haricots non ramés, sur lesquels elle s'était propa-gée 1 une nouvelle espèce de Sphoeria qui a détruit prodigieusement d'ognons uns nouvelle espèce d'Uredo, qui leur a été plus pernicieuse encore, et un nouveau genre de plantes microscopiques 2 qui croit sur une autre parasite , l'orobanche rameuse qui fait tant de tort au chanvre c'est une espèce de tubercule qui se fixa au-dessus de la racine de l'orobanche, et nuit considé-rablement au végétal condamné à leur servir de pâture. | 6 | 0.007968 | 0.046875 | Ldfnnétefatale en avait tant développé, qu'il s'en est trouvé dans igroidbrerplusieurs échappées jusqu'alors aux botanistes les plus h-bftielmeee ces sortes d'investigations, Il fit connaître une variété sseSclerotium euiCdiminua de tuènedes deux tiers la récolte cee haricots n-nasamns,serrelesquels elle s'était propa-gée 1 une nouvelle espèce de Sphoerla qui a sénrqnplprodigieusement d'ognons uns nouvelle espèced'Uredo, qui leur f,éné plus pernicieuse encore, et un nouveau geervsde plantes microscopiques 2 qui tunl usprjune autre parasite , Porobanche rameuse qui fait tant de lort au chanvre c'est aun lnè mn tubercule qui se fixa au-dessus emâla racine de l'orobanche, et nuit considé-rablement a nvégétal condamné à leur servir de pâture. | 0.103862 | 0.2 |
799.txt | 1,858 | 96 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maison, et n'y trouva plus de serviteurs dévoués, mais elle s'y vit enchaînée dans ses propres actes, dans ses propres mou-vements elle ne disposait plus d'elle-même, elle ne s'appar-tenait plus. Se levait elle? elle trouvait Pulchérie à ses côtés. Faisait-elle un pas? elle l'avait sur ses talons. Qui voyait la femme, voyait la soeur l'une n'allait jamais sans l'autre. Au jardin, dans les salons, en haut, en bas, toujours elles mar-chaient de compagnie, comme ces navires qui, en temps d'hostilités, vont de conserve et se gardent réciproquement. Quelque portée que fût Pulchérie aux airs bourrus, quand elle s'abandonnait à ses instincts naturels, elle réussit cette fois à so vaincre, et prit un masque afin de mieux assurer l'effet de ses coups. Il lui en coûtait sans doute mais c'est à ce prix que la puissance s'acquiert et se maintient. Elle af-fecta donc un beau zèle pour tout ce qui regardait Clémence, se prodigua en témoignages d'affection montra tîe l'intérêt pour les plus petites choses, et donna l'amitié pour déguise-ment à ses impitoyables assiduités. Son grand cheval de ba--taille était la santé de la jeune femme, et elle s'en autorisait pour pousser les choses jusqu'aux plus tyranniques inquisi-tions. Puis c'était des remarques à tout propos les moindres vétilles devenaient de très-grosses affaires. Un rhume, si léger qu'il fût, prenait des proportions inouïes, des yeux cernés étaient l'objet de commentaires sans fin. Chaque jour aménait une découverte de ce genre et des réflexions à l'ap-pui. Clémence était pâle, Clémence ne mangeait pas assez, Clémence ne se soignait pas comme elle l'aurait dû, Clé-mence avait tort de ne pas se vêtir plus chaudement. Jamais créature ne fut mieux assassinée à coups d'épingle, et tout cela avec des formes et un ton mielleux qui y ajoutaient d'in-tolérables raffinements. Pulchérie avait trouvé, pour dire ma soeur, un accent au moins aussi curieux que pour dire - mon frère, et marqué au coin de la tendresse la plus déso-bligeante que l'on puisse imaginer. La comtesse, dès le premier jour, comprit le sort qui l'at-tendait elle était vouée à un lent martyre, où le fiel et l'ab-sinthe ne lui manqueraient pas. Elle se résigna qu'aurait-elle pu faire, si ce n'est de se résigner? Où trouver un refuge, un appui? Les débris de sa famille étaient réunis à l'hôtel Montréal elle ne pouvait aller ailleurs, ni sans éclat, ni sans | 96 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maison, et n'y trouva plus de serviteurs dévoués, mais elle s'y vit enchaînée dans ses propres actes, dans ses propres mou-vements elle ne disposait plus d'elle-même, elle ne s'appar-tenait plus. Se levait elle@? elle trouvait Pulchérie à ses côtés. Faisait-elle un pas@? elle l'avait sur ses talons. Qui voyait la femme, voyait la soeur l'une n'allait jamais sans l'autre. Au jardin, dans les salons, en haut, en bas, toujours elles mar-chaient de compagnie, comme ces navires qui, en temps d'hostilités, vont de conserve et se gardent réciproquement. Quelque portée que fût Pulchérie aux airs bourrus, quand elle s'abandonnait à ses instincts naturels, elle réussit cette fois à so vaincre, et prit un masque afin de mieux assurer l'effet de ses coups. Il lui en coûtait sans doute mais c'est à ce prix que la puissance s'acquiert et se maintient. Elle af-fecta donc un beau zèle pour tout ce qui regardait Clémence, se prodigua en témoignages d'affection@ montra tîe l'intérêt pour les plus petites choses, et donna l'amitié pour déguise-ment à ses impitoyables assiduités. Son grand cheval de ba--taille était la santé de la jeune femme, et elle s'en autorisait pour pousser les choses jusqu'aux plus tyranniques inquisi-tions. Puis c'était des remarques à tout propos les moindres vétilles devenaient de très-grosses affaires. Un rhume, si léger qu'il fût, prenait des proportions inouïes, des yeux cernés étaient l'objet de commentaires sans fin. Chaque jour aménait une découverte de ce genre et des réflexions à l'ap-pui. Clémence était pâle, Clémence ne mangeait pas assez, Clémence ne se soignait pas comme elle l'aurait dû, Clé-mence avait tort de ne pas se vêtir plus chaudement. Jamais créature ne fut mieux assassinée à coups d'épingle, et tout cela avec des formes et un ton mielleux qui y ajoutaient d'in-tolérables raffinements. Pulchérie avait trouvé, pour dire ma soeur, un accent au moins aussi curieux que pour dire - mon frère, et marqué au coin de la tendresse la plus déso-bligeante que l'on puisse imaginer. La comtesse, dès le premier jour, comprit le sort qui l'at-tendait elle était vouée à un lent martyre, où le fiel et l'ab-sinthe ne lui manqueraient pas. Elle se résigna qu'aurait-elle pu faire, si ce n'est de se résigner@? Où trouver un refuge, un appui@? Les débris de sa famille étaient réunis à l'hôtel Montréal elle ne pouvait aller ailleurs, ni sans éclat, ni sans | 96 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. maison, et n'y trouva plus de serviteurs dévoués, mais elle s'y vit enchaînée dans ses propres actes, dans ses propres mou-vements elle ne disposait plus d'elle-même, elle ne s'appar-tenait plus. Se levait elle ? elle trouvait Pulchérie à ses côtés. Faisait-elle un pas ? elle l'avait sur ses talons. Qui voyait la femme, voyait la soeur l'une n'allait jamais sans l'autre. Au jardin, dans les salons, en haut, en bas, toujours elles mar-chaient de compagnie, comme ces navires qui, en temps d'hostilités, vont de conserve et se gardent réciproquement. Quelque portée que fût Pulchérie aux airs bourrus, quand elle s'abandonnait à ses instincts naturels, elle réussit cette fois à se vaincre, et prit un masque afin de mieux assurer l'effet de ses coups. Il lui en coûtait sans doute mais c'est à ce prix que la puissance s'acquiert et se maintient. Elle af-fecta donc un beau zèle pour tout ce qui regardait Clémence, se prodigua en témoignages d'affection, montra @de l'intérêt pour les plus petites choses, et donna l'amitié pour déguise-ment à ses impitoyables assiduités. Son grand cheval de ba-@taille était la santé de la jeune femme, et elle s'en autorisait pour pousser les choses jusqu'aux plus tyranniques inquisi-tions. Puis c'était des remarques à tout propos les moindres vétilles devenaient de très-grosses affaires. Un rhume, si léger qu'il fût, prenait des proportions inouïes, des yeux cernés étaient l'objet de commentaires sans fin. Chaque jour aménait une découverte de ce genre et des réflexions à l'ap-pui. Clémence était pâle, Clémence ne mangeait pas assez, Clémence ne se soignait pas comme elle l'aurait dû, Clé-mence avait tort de ne pas se vêtir plus chaudement. Jamais créature ne fut mieux assassinée à coups d'épingle, et tout cela avec des formes et un ton meilleux qui y ajoutaient d'in-tolérables raffinements. Pulchérie avait trouvé, pour dire ma soeur, un accent au moins aussi curieux que pour dire@@ mon frère, et marqué au coin de la tendresse la plus déso-bligeante que l'on puisse imaginer. La comtesse, dès le premier jour, comprit le sort qui l'at-tendait elle était vouée à un lent martyre, où le fiel et l'ab-sinthe ne lui manqueraient pas. Elle se résigna qu'aurait-elle pu faire, si ce n'est de se résigner ? Où trouver un refuge, un appui ? Les débris de sa famille étaient réunis à l'hôtel Montréal elle ne pouvait aller ailleurs, ni sans éclat, ni sans | Jamais créature ne fut mieux assassinée à coups d'épingle, et tout cela avec des formes et un ton mielleux qui y ajoutaient d'in-tolérables raffinements. | Jamais créature ne fut mieux assassinée à coups d'épingle, et tout cela avec des formes et un ton meilleux qui y ajoutaient d'in-tolérables raffinements. | Jamais créature ne fut mieux assassinée à coups d'épingle, et tout cela avec des formes et un ton mielleux qui y ajoutaient d'in-tolérables raffinements. | Jamais créature ne fut mieux assassinée à coups d'épingle, et tout cela avec des formes et un ton meilleux qui y ajoutaient d'in-tolérables raffinements. | 2 | 0.013072 | 0.076923 | Jamais créature ne est eieuu assassinée à coups d'épingle, et uoet cela avec des formes ettun ton mielleux qui y ajoutaient d'in-tolérables raffinemee u. | 0.065359 | 0.208333 |
91.txt | 1,821 | 4o qu'elle a été trouvée également dans les lacs du Mexi-que et rapprochée de la grande salamandre des monts Alléghanys, il paraît certain que cet animal intermé-diaire n'est que l'axolotl ou larve d'une grosse espèce de salamandre. Parvenu dans les marais salins du Kentucky, à très-peu de profondeur en terre, sur l'une et l'autre rive de l'Ohm , il a ramassé plusieurs grosses dents molaires très-bien conservées, et deux mâchoires inférieures de ce colosse animal que l'on nommé vulgairement mam-mouth et que les naturalistes appellent avec M. CIIVIER au-dehors et par toute sa forme, mais elle n'a que deux pattes. LINNÉ en avait fait un ordre à part amphihia meantes . D'autres naturalistes la regardèrent comme une simple arve , et la rayèrent entièrement du système des animaux, - CAMPER la déclara un poisson, et cette opinion fut adoptée par GMELIN , qui l'a' placée auprès des anguilles, sous le nom de muroena sifen. Cependant c'est un véritable reptile ses pattes sont de vraies pattes composées d'humérus, de radius, de cubitus, et de tous les autres os et muscles qui appartiennent à des pattes, et n'ont aucun rapport avec des nageoires la langue est osseuse, et porte , comme celle des poissons, de chaque côté, quatre osselets demi-Circulaires pour Soutenir les branchies mais au milieu de cette langue de poisson, est un vrai larynx de reptile, qui conduit dans des poumons très-longs, et semblables à ceux des salamandres. Le resté dés intestins ressemblé aussi beaucoup à ceux de ces rep-tiles, PALISOT DE BEABVOIS croit que Cet animal ne changé pas de forme, ce qui le ferait soupçonner amphibie en effet, il réunit en même temps les organes propres à res-pirer l'eau et ceux propres à respirer l'air. | 4o qu'elle a été trouvée également dans les lacs du Mexi-que et rapprochée de la grande salamandre des monts Alléghanys, il paraît certain que cet animal intermé-diaire n'est que l'axolotl ou larve d'une grosse espèce de salamandre. Parvenu dans les marais salins du Kentucky, à très-peu de profondeur en terre, sur l'une et l'autre rive de l'Oh@m , il a ramassé plusieurs grosses dents molaires très-bien conservées, et deux mâchoires inférieures de ce colosse animal que l'on nommé vulgairement mam-mouth et que les naturalistes appellent avec M. CIIVIER au-dehors et par toute sa forme, mais elle n'a que deux pattes. LINNÉ en avait fait un ordre à part amphihia meantes . D'autres naturalistes la regardèrent comme une simple arve , et la rayèrent entièrement du système des animaux, - CAMPER la déclara un poisson, et cette opinion fut adoptée par GMELIN , qui l'a' placée auprès des anguilles, sous le nom de muroena sifen. Cependant c'est un véritable reptile ses pattes sont de vraies pattes composées d'humérus, de radius, de cubitus, et de tous les autres os et muscles qui appartiennent à des pattes, et n'ont aucun rapport avec des nageoires la langue est osseuse, et porte , comme celle des poissons, de chaque côté, quatre osselets demi-Circulaires pour Soutenir les branchies mais au milieu de cette langue de poisson, est un vrai larynx de reptile, qui conduit dans des poumons très-longs, et semblables à ceux des salamandres. Le resté dés intestins ressemblé aussi beaucoup à ceux de ces rep-tiles, PALISOT DE BEABVOIS croit que Cet animal ne changé pas de forme, ce qui le ferait soupçonner amphibie en effet, il réunit en même temps les organes propres à res-pirer l'eau et ceux propres à respirer l'air. | 4o qu'elle a été trouvée également dans les lacs du Mexi-que et rapprochée de la grande salamandre des monts Alléghanys, il paraît certain que cet animal intermé-diaire n'est que l'axolotl ou larve d'une grosse espèce de salamandre. Parvenu dans les marais salins du Kentucky, à très-peu de profondeur en terre, sur l'une et l'autre rive de l'Ohio , il a ramassé plusieurs grosses dents molaires très-bien conservées, et deux mâchoires inférieures de ce colosse animal que l'on nommé vulgairement mam-mouth et que les naturalistes appellent avec M. C@UVIER au-dehors et par toute sa forme, mais elle n'a que deux pattes. LINNÉ en avait fait un ordre à part amphibia meantes . D'autres naturalistes la regardèrent comme une simple arve , et la rayèrent entièrement du système des animaux, -@CAMPER la déclara un poisson, et cette opinion fut adoptée par GMELIN , qui l'a' placée auprès des anguilles, sous le nom de muroena sifen. Cependant c'est un véritable reptile ses pattes sont de vraies pattes composées d'humérus, de radius, de cubitus, et de tous les autres os et muscles qui appartiennent à des pattes, et n'ont aucun rapport avec des nageoires la langue est osseuse, et porte , comme celle des poissons, de chaque côté, quatre osselets demi-Circulaires pour Soutenir les branchies mais au milieu de cette langue de poisson, est un vrai larynx de reptile, qui conduit dans des poumons très-longs, et semblables à ceux des salamandres. Le reste des intestins ressemblé aussi beaucoup à ceux de ces rep-tiles, PALISOT DE BEAUVOIS croit que cet animal ne change pas de forme, ce qui le ferait soupçonner amphibie en effet, il réunit en même temps les organes propres à res-pirer l'eau et ceux propres à respirer l'air. | LINNÉ en avait fait un ordre à part amphihia meantes . | LINNÉ en avait fait un ordre à part amphibia meantes . | LINNÉ en avait fait un ordre à part amphihia meantes . | LINNÉ en avait fait un ordre à part amphibia meantes . | 1 | 0.018519 | 0.090909 | LINNÉ en avait fait unfordre à part amphihiasmeantes . | 0.037037 | 0.272727 |
882.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 193 Que faire ? ouvrir un cabinet et y attendre les clients c'eût été une naïveté trop grande, bonne tout au plus pour des fils de famille qui achètent des causes au besoin. Se mettre dans les bonnes grâces des présidents des tribunaux ou des cours d'assises, et obtenir d'eux la défense de pauvres diables ou de scélérats subalternes, c'était courir après le bruit plutôt qu'après la besogne. De telles tâches, même brillamment remplies, ne sont pas des titres de recommandation auprès des hommes qui se partagent le domaine des gros honoraires et l'empire de la procédure. C'est de ce côté que se porta Ludovic. Les enfants des montagnes ont un flair exercé ils vont droit au meilleur gibier. Notre avocat se résigna donc à occuper un poste modeste dans une étude d'avoué. C'était déroger mais on ne s'élève , qu'en s'humiliant. Ludovic savait bien que lorsqu'il aurait fourni ses preuves et donné la mesure de ce qu'il valait, l'avancement ne se ferait pas attendre, et qu'après avoir subi la loi, ce serait lui qui en définitive la dicterait. Il s'en fiait au travail pour le tirer de sa position secondaire et à une circonstance heureuse pouf le mettre en relief. En attendant, il acceptait et exécutait sans sourciller les tâches les plus ingrates et les moins dignes de lui. L'étude à laquelle il était attaché avait peu de rivales pour l'importance et l'activité. C'était l'une des plus riches et des plus occupées de Paris. Le titulaire n'avait pas néanmoins blanchi sous le harnais jeune encore, il succédait à un homme qui s'était retiré dans la maturité de l'âge, après avoir fait, comme on dit, sa pelote. Celui-ci était en train de la faire aussi et n'y prenait pas grand'peine. Un office est une machine montée, où tout marche d'après des lois convenues et avec des instruments appropriés. Que le conducteur change, peu importe 1 la machine n'en reste pas moins ce qu'elle était, armée de ses ressorts et remplissant ses fonc-tions habituelles. Le mouvement se transmet ainsi d'un titu-laire à un autre sans secousses, et, à moins de grandes fautes, sans altération. Même quand les rouages changent, l'esprit se maintient, comme dans les régiments où la per-manence des cadres corrige la mobilité des contingents. A peine entré dans l'office, Ludovic en vit le fort et le faible, et sut mettre cette découverte à profit. Il n'y avait pas | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 193 Que faire ? ouvrir un cabinet et y attendre les clients c'eût été une naïveté trop grande, bonne tout au plus pour des fils de famille qui achètent des causes au besoin. Se mettre dans les bonnes grâces des présidents des tribunaux ou des cours d'assises, et obtenir d'eux la défense de pauvres diables ou de scélérats subalternes, c'était courir après le bruit plutôt qu'après la besogne. De telles tâches, même brillamment remplies, ne sont pas des titres de recommandation auprès des hommes qui se partagent le domaine des gros honoraires et l'empire de la procédure. C'est de ce côté que se porta Ludovic. Les enfants des montagnes ont un flair exercé ils vont droit au meilleur gibier. Notre avocat se résigna donc à occuper un poste modeste dans une étude d'avoué. C'était déroger mais on ne s'élève , qu'en s'humiliant. Ludovic savait bien que lorsqu'il aurait fourni ses preuves et donné la mesure de ce qu'il valait, l'avancement ne se ferait pas attendre, et qu'après avoir subi la loi, ce serait lui qui en définitive la dicterait. Il s'en fiait au travail pour le tirer de sa position secondaire et à une circonstance heureuse pouf le mettre en relief. En attendant, il acceptait et exécutait sans sourciller les tâches les plus ingrates et les moins dignes de lui. L'étude à laquelle il était attaché avait peu de rivales pour l'importance et l'activité. C'était l'une des plus riches et des plus occupées de Paris. Le titulaire n'avait pas néanmoins blanchi sous le harnais jeune encore, il succédait à un homme qui s'était retiré dans la maturité de l'âge, après avoir fait, comme on dit, sa pelote. Celui-ci était en train de la faire aussi et n'y prenait pas grand'peine. Un office est une machine montée, où tout marche d'après des lois convenues et avec des instruments appropriés. Que le conducteur change, peu importe 1 la machine n'en reste pas moins ce qu'elle était, armée de ses ressorts et remplissant ses fonc-tions habituelles. Le mouvement se transmet ainsi d'un titu-laire à un autre sans secousses, et, à moins de grandes fautes, sans altération. Même quand les rouages changent, l'esprit se maintient, comme dans les régiments où la per-manence des cadres corrige la mobilité des contingents. A peine entré dans l'office, Ludovic en vit le fort et le faible, et sut mettre cette découverte à profit. Il n'y avait pas | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 193 Que faire@? ouvrir un cabinet et y attendre les clients c'eût été une naïveté trop grande, bonne tout au plus pour des fils de famille qui achètent des causes au besoin. Se mettre dans les bonnes grâces des présidents des tribunaux ou des cours d'assises, et obtenir d'eux la défense de pauvres diables on de scélérats subalternes, c'était courir après le bruit plutôt qu'après la besogne. De telles tâches, même brillamment remplies, ne sont pas des titres de recommandation auprès des hommes qui se partagent le domaine des gros honoraires et l'empire de la procédure. C'est de ce côté que se porta Ludovic. Les enfants des montagnes ont un flair exercé ils vont droit au meilleur gibier. Notre avocat se résigna donc à occuper un poste modeste dans une étude d'avoué. C'était déroger mais on ne s'élève@@ qu'en s'humiliant. Ludovic savait bien que lorsqu'il aurait fourni ses preuves et donné la mesure de ce qu'il valait, l'avancement ne se ferait pas attendre, et qu'après avoir subi la loi, ce serait lui qui en définitive la dicterait. Il s'en fiait au travail pour le tirer de sa position secondaire et à une circonstance heureuse pour le mettre en relief. En attendant, il acceptait et exécutait sans sourciller les tâches les plus ingrates et les moins dignes de lui. L'étude à laquelle il était attaché avait peu de rivales pour l'importance et l'activité. C'était l'une des plus riches et des plus occupées de Paris. Le titulaire n'avait pas néanmoins blanchi sous le harnais jeune encore, il succédait à un homme qui s'était retiré dans la maturité de l'âge, après avoir fait, comme on dit, sa pelote. Celui-ci était en train de la faire aussi et n'y prenait pas grand'peine. Un office est une machine montée, où tout marche d'après des lois convenues et avec des instruments appropriés. Que le conducteur change, peu importe ! la machine n'en reste pas moins ce qu'elle était, armée de ses ressorts et remplissant ses fonc-tions habituelles. Le mouvement se transmet ainsi d'un titu-laire à un autre sans secousses, et, à moins de grandes fautes, sans altération. Même quand les rouages changent, l'esprit se maintient, comme dans les régiments où la per-manence des cadres corrige la mobilité des contingents. A peine entré dans l'office, Ludovic en vit le fort et le faible, et sut mettre cette découverte à profit. Il n'y avait pas | Que le conducteur change, peu importe 1 la machine n'en reste pas moins ce qu'elle était, armée de ses ressorts et remplissant ses fonc-tions habituelles. | Que le conducteur change, peu importe ! la machine n'en reste pas moins ce qu'elle était, armée de ses ressorts et remplissant ses fonc-tions habituelles. | Que le conducteur change, peu importe 1 la machine n'en reste pas moins ce qu'elle était, armée de ses ressorts et remplissant ses fonc-tions habituelles. | Que le conducteur change, peu importe ! la machine n'en reste pas moins ce qu'elle était, armée de ses ressorts et remplissant ses fonc-tions habituelles. | 1 | 0.006494 | 0.035714 | Que le conducteur change, peu importe 1 la machine nnvntve tee rs moins ce qu'elle était, r égtde ses ressorts et remplissant ses fanccntfoeehabituelles. | 0.12987 | 0.2 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré.@ | Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. | Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. | Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. | 4 | 0.015038 | 0.075472 | Il 'utq s cnrp que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet artlavec lequel il sait aider l'intelligence dn,la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son nt-strihn la gra eedeeféntdans la carrière, et la conduire au terme dééirée | 0.109434 | 0.204545 |
141.txt | 1,864 | -51 -Cette belle noblesse, Louis XV aimait à la voir autour de lui dans les rangs de ses gardes, parmi les officiers de ses armées il était fier de les commander. Il n'avait pas le même coeur pour la noblesse de robe et de parlement, qui pourtant aspirait à toute l'importance de la pairie. Sauf quelques exceptions, en fouillant un peu les gé-néalogies des magistrats, toutes se rattachaient à la bazoche ou à la finance, même les plus illustres d'entre ces familles les Harlay, les Mole, les La-moignon, qui ne remontaient pas au delà du XVe siècle. On trouvait souvent des origines de greffes en comparant les parchemins, témoin les Gilbert des Voisins ! Les magistrats présidents, conseillers, étaient généralement riches et fort éco-nomes de leurs deniers. Toutefois, à l'avénement de Louis XV, la magistrature participait aux moeurs générales du siècle, et le besoin de grandir sa ri-chesse l'entraînait à bien des oublis. On avait eu les loisirs de la Régence, la douce administra-tion de M. le Duc, les pacifiques commencements du ministère du cardinal Fleury il en était résulté un énervement des âmes. Le système de Law avait multiplié les fortunes financières, et de nombreux spirituel Rivarol l'aborda le lendemain en lui disant Bon-jour, monsieur Buchard, et se tournant vers Mirabeau Bonsoir, monsieur Riqueti. | -51 -Cette belle noblesse, Louis XV aimait à la voir autour de lui dans les rangs de ses gardes, parmi les officiers de ses armées il était fier de les commander. Il n'avait pas le même coeur pour la noblesse de robe et de parlement, qui pourtant aspirait à toute l'importance de la pairie. Sauf quelques exceptions, en fouillant un peu les gé-néalogies des magistrats, toutes se rattachaient à la bazoche ou à la finance, même les plus illustres d'entre ces familles les Harlay, les Mole, les La-moignon, qui ne remontaient pas au delà du XVe siècle. On trouvait souvent des origines de greffes en comparant les parchemins, témoin les Gilbert des Voisins ! Les magistrats présidents, conseillers, étaient généralement riches et fort éco-nomes de leurs deniers. Toutefois, à l'avénement de Louis XV, la magistrature participait aux moeurs générales du siècle, et le besoin de grandir sa ri-chesse l'entraînait à bien des oublis. On avait eu les loisirs de la Régence, la douce administra-tion de M. le Duc, les pacifiques commencements du ministère du cardinal Fleury il en était résulté un énervement des âmes. Le système de Law avait multiplié les fortunes financières, et de nombreux@@@@ @spirituel Rivarol l'aborda le lendemain en lui disant Bon-jour, monsieur Buchard, et se tournant vers Mirabeau Bonsoir, monsieur Riqueti. | -51 -Cette belle noblesse, Louis XV aimait à la voir autour de lui dans les rangs de ses gardes, parmi les officiers de ses armées il était fier de les commander. Il n'avait pas le même coeur pour la noblesse de robe et de parlement, qui pourtant aspirait à toute l'importance de la pairie. Sauf quelques exceptions, en fouillant un peu les gé-néalogies des magistrats, toutes se rattachaient à la bazoche ou à la finance, même les plus illustres d'entre ces familles les Harlay, les Molé, les La-moignon, qui ne remontaient pas au delà du XVe siècle. On trouvait souvent des origines de greffes en comparant les parchemins, témoin les Gilbert des Voisins ! Les magistrats présidents, conseillers, étaient généralement riches et fort éco-nomes de leurs deniers. Toutefois, à l'avénement de Louis XV, la magistrature participait aux moeurs générales du siècle, et le besoin de grandir sa ri-chesse l'entraînait à bien des oublis. On avait eu les loisirs de la Régence, la douce administra-tion de M. le Duc, les pacifiques commencements du ministère du cardinal Fleury il en était résulté un énervement des âmes. Le système de Law avait multiplié les fortunes financières, et de nombreux -51 -spirituel Rivarol l'aborda le lendemain en lui disant Bon-jour, monsieur Buchard, et se tournant vers Mirabeau Bonsoir, monsieur Riqueti. | Les magistrats présidents, conseillers, étaient généralement riches et fort éco-nomes de leurs deniers. | Les magistrats présidents, conseillers, étaient généralement riches et fort éco-nomes de leurs deniers. | Les magistrats présidents, conseillers, étaient généralement riches et fort éco-nomes de leurs deniers. | Les magistrats présidents, conseillers, étaient généralement riches et fort éco-nomes de leurs deniers. | 0 | 0 | 0 | Les magistrats présidents, do-é tr lrs, étaient généralement riches et fort éco-nomes droleaé deniers. | 0.126214 | 0.230769 |
269.txt | 1,845 | -96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants! | -96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants! | -96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musart, la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants! | La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants! | La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musart, la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants! | La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants! | La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musart, la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants! | 1 | 0.004425 | 0.04878 | La chose semblait être doublement impossible àdau en e.emier,lieu, la cause detM. Baty étant absolument la même qu,lcelle de M. Musarty la condamnation de 1 buaasent-iln avoir transmis ce précieux héritage lleurs descendants! | 0.070796 | 0.216216 |
26.txt | 1,863 | -49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernièrerigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne delà soulager. Je n'entrerai pointdans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré | -49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière@rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne de@là soulager. Je n'entrerai point@dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré | -49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui crut apercevoir que la tête de cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de la maison , avec défense à sa compagne de la soulager. Je n'entrerai point dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce @qu'on aurait eu peine à exiger @d'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y eût jamais, de sa part, ni plainte, @ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, que des re-proches continuels rien n'etait fait à son gré | Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré | Ce n'était, delà part de sa maîtresse, que des re-proches continuels rien n'etait fait à son gré | Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré | Ce n'était, delà part de sa maîtresse, que des re-proches continuels rien n'etait fait à son gré | 2 | 0.020833 | 0.105263 | Ce n'était, ,làipart de sa maîtresse, quellnu pedpo'cces continuels rien n'etait fait qmson gré | 0.125 | 0.25 |
633.txt | 1,886 | THÉRAPEUTIQUE ET PRATIQUE DU MAGNÉTISME 189 Avant le traitement magnétique, il y avait atonie générale et douleurs rhumatismales. J'ai revu M. le baron de Munchhausen en septembre 1844 et en août 1845, il n'avait éprouvé aucune rechute, le temps avait consolidé la guérison. M. Thilorier, dont le nom est européen, et auquel la science doit une des plus belles découvertes du siècle, la solidification de l'acide carbonique par l'air, était complète-ment sourd. M. Thilorier était âgé de cinquante-cinq ans à peu près depuis sa naissance, il n'entendit jamais de l'oreille gauche et, depuis vingt-cinq ans, cette surdité s'était aussi commu-niquée à l'oreille droite. Il fallait crier très haut dans cette oreille pour se faire entendre. Par suite d'un accident arrivé dans une de ses expériences, un malheureux jeune homme ayant été tué, M. Thilorier en éprouva un tel saisissement, qu'il devint complètement sourd et se vit obligé de renoncer à toute espèce de conver-sation. Il eut recours à plusieurs traitements, mais il n'en éprouva aucune amélioration. Je le magnétisai sans l'endormir et, après quelques séances, il éprouva diverses sensations dans les oreilles, une douce chaleur, des tournoiements, des picotements, des crispations intérieures. Ces sensations, qui d'abord furent à peine sensibles, augmentèrent de jour en jour sous l'in-fluence magnétique. Il sentit un grand calme dans la tête, ainsi qu'un grand dégagement ses idées furent plus nettes, son travail plus facile et sans fatigue. Il se leva à six heures du matin et se coucha à minuit, tandis qu'avant d'être magnétisé, il fallait qu'il dormît quatorze heures. Le G avril 1844, après six séances, il entendit le mouve-ment de ma pendule à la distance de six pouces de l'oreille droite, et, le 13, il put l'entendre des deux. A partir dé ce moment, l'amélioration alla toujours en augmentant il parvint à entendre une partie de la conver- | THÉRAPEUTIQUE ET PRATIQUE DU MAGNÉTISME 189 Avant le traitement magnétique, il y avait atonie générale et douleurs rhumatismales. J'ai revu M. le baron de Munchhausen en septembre 1844 et en août 1845, il n'avait éprouvé aucune rechute, le temps avait consolidé la guérison. M. Thilorier, dont le nom est européen, et auquel la science doit une des plus belles découvertes du siècle, la solidification de l'acide carbonique par l'air, était complète-ment sourd. M. Thilorier était âgé de cinquante-cinq ans à peu près depuis sa naissance, il n'entendit jamais de l'oreille gauche et, depuis vingt-cinq ans, cette surdité s'était aussi commu-niquée à l'oreille droite. Il fallait crier très haut dans cette oreille pour se faire entendre. Par suite d'un accident arrivé dans une de ses expériences, un malheureux jeune homme ayant été tué, M. Thilorier en éprouva un tel saisissement, qu'il devint complètement sourd et se vit obligé de renoncer à toute espèce de conver-sation. Il eut recours à plusieurs traitements, mais il n'en éprouva aucune amélioration. Je le magnétisai sans l'endormir et, après quelques séances, il éprouva diverses sensations dans les oreilles, une douce chaleur, des tournoiements, des picotements, des crispations intérieures. Ces sensations, qui d'abord furent à peine sensibles, augmentèrent de jour en jour sous l'in-fluence magnétique. Il sentit un grand calme dans la tête, ainsi qu'un grand dégagement ses idées furent plus nettes, son travail plus facile et sans fatigue. Il se leva à six heures du matin et se coucha à minuit, tandis qu'avant d'être magnétisé, il fallait qu'il dormît quatorze heures. Le G avril 1844, après six séances, il entendit le mouve-ment de ma pendule à la distance de six pouces de l'oreille droite, et, le 13, il put l'entendre des deux. A partir dé ce moment, l'amélioration alla toujours en augmentant il parvint à entendre une partie de la conver- | THÉRAPEUTIQUE ET PRATIQUE DU MAGNÉTISME 189 Avant le traitement magnétique, il y avait atonie générale et douleurs rhumatismales. J'ai revu M. le baron de Munchhausen en septembre 1844 et en août 1815, il n'avait éprouvé aucune rechute, le temps avait consolidé la guérison. M. Thilorier, dont le nom est européen, et auquel la science doit une des plus belles découvertes du siècle, la solidification de l'acide carbonique par l'air, était complète-ment sourd. M. Thilorier était âgé de cinquante-cinq ans à peu près depuis sa naissance, il n'entendit jamais de l'oreille gauche et, depuis vingt-cinq ans, cette surdité s'était aussi commu-niquée à l'oreille droite. Il fallait crier très haut dans cette oreille pour se faire entendre. Par suite d'un accident arrivé dans une de ses expériences, un malheureux jeune homme ayant été tué, M. Thilorier en éprouva un tel saisissement, qu'il devint complètement sourd et se vit obligé de renoncer à toute espèce de conver-sation. Il eut recours à plusieurs traitements, mais il n'en éprouva aucune amélioration. Je le magnétisai sans l'endormir et, après quelques séances, il éprouva diverses sensations dans les oreilles, une douce chaleur, des tournoiements, des picotements, des crispations intérieures. Ces sensations, qui d'abord furent à peine sensibles, augmentèrent de jour en jour sous l'in-fluence magnétique. Il sentit un grand calme dans la tête, ainsi qu'un grand dégagement ses idées furent plus nettes, son travail plus facile et sans fatigue. Il se leva à six heures du matin et se coucha à minuit, tandis qu'avant d'être magnétisé, il fallait qu'il dormit quatorze heures. Le 6 avril 1844, après six séances, il entendit le mouve-ment de ma pendule à la distance de six pouces de l'oreille droite, et, le 13, il put l'entendre des deux. A partir de ce moment, l'amélioration alla toujours en augmentant il parvint à entendre une partie de la conver- | A partir dé ce moment, l'amélioration alla toujours en augmentant il parvint à entendre une partie de la conver- | A partir de ce moment, l'amélioration alla toujours en augmentant il parvint à entendre une partie de la conver- | A partir dé ce moment, l'amélioration alla toujours en augmentant il parvint à entendre une partie de la conver- | A partir de ce moment, l'amélioration alla toujours en augmentant il parvint à entendre une partie de la conver- | 1 | 0.008929 | 0.05 | A srratr dé ce moment, l'amélioration alla tpa ruas eneaugmentant il parvint à entendre une partie de la conver- | 0.089286 | 0.210526 |
591.txt | 1,886 | 90 L'ART DE MAGNÉTISER explique comment il faut que le magnétiseur déploie bien plus de force lorsque le sujet est réduit à l'état cadavérique, que lorsqu'il est dans l'état ordinaire et libre de ses mouvements. Ainsi, ce phénomène se produit par un effet tout physique, et par un effet de transmission de pensée, qui est la cause transitoire, et toujours le résultat de la cause physique, le fluide. A Nottingham, j'obtins le phénomène d'attraction sur une jeune fille pendant la somnolence et dès la première fois. Le docteur Lightfoot, fort incrédule, conduisit à une séance publique une jeune fille, afin de la faire magnétiser. Après quelques instants, cette fille fut jetée dans l'état de somno-lence, il y eut insensibilité. Tout à coup je m'aperçus qu'il y avait attraction dans la main. Je la fis lever et marcher vers le docteur Altenburow. Pendant qu'elle marchait, j'étais placé derrière, à dix pas. Je cherchai à l'attirer, elle s'arrêta son corps balança puis, bien que le docteur l'appelât en avant, elle recula vers moi. Je cessai de l'attirer, aussitôt elle marcha en avant puis, lorsque je l'attirai de nouveau, le même effet se produisit elle s'arrêta, balança et recula. A Londres, M. Busch et miss Rummer conduisirent chez moi une dame habitant ordinairement Chelthenham, chez laquelle le fait d'attraction se présentait d'une manière curieuse et sans que le magnétiseur cherchât cette expérience. Je magnétisai cette dame, le docteur Mayo était présent. En quelques minutes, elle fut dans un état de somnolence complète, qui bientôt disparut pour la laisser dans un état particulier, les yeux fermés sans qu'elle pût les ouvrir, les mâchoires contractées et la langue paralysée sans qu'elle pût la remuer. Dans cet état, sa tête se pencha en avant jusqu'à son estomac puis elle s'avança lentement je reculai, elle s'avança toujours jusqu'au moment où elle me toucha. Je me levai, elle me suivit. Si j'allais de côté, la tête s'in-clinait du même côté et venait me trouver. Je la conduisis de cette manière sur un sofa, et là, posant mes mains entre sa tête et moi, je rompis pour un instant cette attraction, qui, chez moi comme chez elle, était indépendante de la volonté. | 90 L'ART DE MAGNÉTISER explique comment il faut que le magnétiseur déploie bien plus de force lorsque le sujet est réduit à l'état cadavérique, que lorsqu'il est dans l'état ordinaire et libre de ses mouvements. Ainsi, ce phénomène se produit par un effet tout physique, et par un effet de transmission de pensée, qui est la cause transitoire, et toujours le résultat de la cause physique, le fluide. A Nottingham, j'obtins le phénomène d'attraction sur une jeune fille pendant la somnolence et dès la première fois. Le docteur Lightfoot, fort incrédule, conduisit à une séance publique une jeune fille, afin de la faire magnétiser. Après quelques instants, cette fille fut jetée dans l'état de somno-lence, il y eut insensibilité. Tout à coup je m'aperçus qu'il y avait attraction dans la main. Je la fis lever et marcher vers le docteur Altenburow. Pendant qu'elle marchait, j'étais placé derrière, à dix pas. Je cherchai à l'attirer, elle s'arrêta son corps balança puis, bien que le docteur l'appelât en avant, elle recula vers moi. Je cessai de l'attirer, aussitôt elle marcha en avant puis, lorsque je l'attirai de nouveau, le même effet se produisit elle s'arrêta, balança et recula. A Londres, M. Busch et miss Rummer conduisirent chez moi une dame habitant ordinairement Chelthenham, chez laquelle le fait d'attraction se présentait d'une manière curieuse et sans que le magnétiseur cherchât cette expérience. Je magnétisai cette dame, le docteur Mayo était présent. En quelques minutes, elle fut dans un état de somnolence complète, qui bientôt disparut pour la laisser dans un état particulier, les yeux fermés sans qu'elle pût les ouvrir, les mâchoires contractées et la langue paralysée sans qu'elle pût la remuer. Dans cet état, sa tête se pencha en avant jusqu'à son estomac puis elle s'avança lentement je reculai, elle s'avança toujours jusqu'au moment où elle me toucha. Je me levai, elle me suivit. Si j'allais de côté, la tête s'in-clinait du même côté et venait me trouver. Je la conduisis de cette manière sur un sofa, et là, posant mes mains entre sa tête et moi, je rompis pour un instant cette attraction, qui, chez moi comme chez elle, était indépendante de la volonté. | 90 L'ART DE MAGNÉTISER explique comment il faut que le magnétiseur déploie bien plus de force lorsque le sujet est réduit à l'état cadavérique, que lorsqu'il est dans l'état ordinaire et libre de ses mouvements. Ainsi, ce phénomène se produit par un effet tout physique, et par un effet de transmission de pensée, qui est la cause transitoire, et toujours le résultat de la cause physique, le fluide. A Nottingham, j'obtins le phénomène d'attraction sur une jeune fille pendant la somnolence et dès la première fois. Le docteur Lightfoot, fort incrédule, conduisit à une séance publique une jeune fille, afin de la faire magnétiser. Après quelques instants, cette fille fut jetée dans l'état de somno-lence, il y eut insensibilité. Tout à coup je m'aperçus qu'il y avait attraction dans la main. Je la fis lever et marcher vers le docteur Allenburow. Pendant qu'elle marchait, j'étais placé derrière, à dix pas. Je cherchai à l'attirer, elle s'arrêta son corps balança puis, bien que le docteur l'appelât en avant, elle recula vers moi. Je cessai de l'attirer, aussitôt elle marcha en avant puis, lorsque je l'attirai de nouveau, le même effet se produisit elle s'arrêta, balança et recula. A Londres, M. Busch et miss Rummer conduisirent chez moi une dame habitant ordinairement Chelthenham, chez laquelle le fait d'attraction se présentait d'une manière curieuse et sans que le magnétiseur cherchât cette expérience. Je magnétisai cette dame, le docteur Mayo était présent. En quelques minutes, elle fut dans un état de somnolence complète, qui bientôt disparut pour la laisser dans un état particulier, les yeux fermés sans qu'elle pût les ouvrir, les mâchoires contractées et la langue paralysée sans qu'elle pût la remuer. Dans cet état, sa tête se pencha en avant jusqu'à son estomac puis elle s'avança lentement je reculai, elle s'avança toujours jusqu'au moment où elle me toucha. Je me levai, elle me suivit. Si j'allais de côté, la tête s'in-clinait du même côté et venait me trouver. Je la conduisis de cette manière sur un sofa, et là, posant mes mains entre sa tête et moi, je rompis pour un instant cette attraction, qui, chez moi comme chez elle, était indépendante de la volonté. | Je magnétisai cette dame, le docteur Mayo était présent. | Je magnétisai cette dame, le docteur Mayo était présent. | Je magnétisai cette dame, le docteur Mayo était présent. | Je magnétisai cette dame, le docteur Mayo était présent. | 0 | 0 | 0 | Je agnéàisai cette dame, le do teorsMayo était présent. | 0.089286 | 0.222222 |
946.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2G7 à quelles obsessions je fus en butte. Eh bien! je vous le jure, Ludovic, je tins ma promesse, et si la fatalité ne s'en était pas mêlée, je serais sortie triomphante de cette épreuve. Vous allez voir comment et par quelles affreuses circons-tances tous mes calculs, toutes mes précautions furent dé-joués. Après bien des retards, le jour de notre mariage était enfin fixé. Vous avez pu voir quelles dispositions j'appor-tais j'étais triste, mais résignée je n'envisageais pas d'autre issue 4 la situation pénible dans laquelle je me trouvais, et ne cherchais plus qu'à tirer le voile sur le passé. La veille du jour où la cérémonie devait avoir lieu, nous ne nous quittâmes pas et vécûmes comme si déjà nous étions unis. Ce fut très-sincèrement que je m'abandonnai à ce pre-mier essai de ma vie nouvelle. Je n'éprouvais plus cet abat-, tement, cette langueur, qui depuis la mort de ma grand'mère ne m'avaient pas abandonnée à votre bras j'étais une tout autre femme. La soirée se passa dans une familiarité décente, celle qui convient à un couple qui va s'unir devant Dieu. Je me sentais plus gaie, plus libre et moins accessible à ces mauvais rêves qui naguère troublaient mes pensées. ïl vous en souvient, Ludovic, et ici tous les détails de-viennent graves, comme vous allez voir. Quand nous nous séparâmes, il était près de minuit, et il fallut, en vous ac-compagnant, laisser ma porte entr'ouverte. Que s'est-il passé dans ce court espace de temps? Je l'ignore mais en rentrant dans ma chambre, et après avoir tiré mon verrou, je vis un homme devant moi, debout, et dans une attitude suppliante c'était Melchior. Melchior! lui chez moi! à cette heure! Comment s'y était-il introduit? Quels moyens avait-il em-ployés et quels étaient ses complices? Ces idées m'affiuaient au cerveau avec tout le sang de mes veines je sentais mes tempes battre à se briser, mon coeur défaillir et ma vie s'é-teindre. La secousse était trop forte je m'évanouis. Quand je revins à moi, j'étais étendue sur un fauteuil, les cheveux épars et les vêtements en désordre. Melchior, à genoux, cherchait à me ranimer et épiait mon premier souffle. A sa vpe, toutes mes douleurs, toutes mes angoisses se réveillèrent. - Vous ici? lui dis-je. - Hélas 1 oui. - | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2G7 à quelles obsessions je fus en butte. Eh bien@! je vous le jure, Ludovic, je tins ma promesse, et si la fatalité ne s'en était pas mêlée, je serais sortie triomphante de cette épreuve. Vous allez voir comment et par quelles affreuses circons-tances tous mes calculs, toutes mes précautions furent dé-joués. Après bien des retards, le jour de notre mariage était enfin fixé. Vous avez pu voir quelles dispositions j'appor-tais j'étais triste, mais résignée je n'envisageais pas d'autre issue 4 la situation pénible dans laquelle je me trouvais, et ne cherchais plus qu'à tirer le voile sur le passé. La veille du jour où la cérémonie devait avoir lieu, nous ne nous quittâmes pas et vécûmes comme si déjà nous étions unis. Ce fut très-sincèrement que je m'abandonnai à ce pre-mier essai de ma vie nouvelle. Je n'éprouvais plus cet abat-, tement, cette langueur, qui depuis la mort de ma grand'mère ne m'avaient pas abandonnée à votre bras j'étais une tout autre femme. La soirée se passa dans une familiarité décente, celle qui convient à un couple qui va s'unir devant Dieu. Je me sentais plus gaie, plus libre et moins accessible à ces mauvais rêves qui naguère troublaient mes pensées. ïl vous en souvient, Ludovic, et ici tous les détails de-viennent graves, comme vous allez voir. Quand nous nous séparâmes, il était près de minuit, et il fallut, en vous ac-compagnant, laisser ma porte entr'ouverte. Que s'est-il passé dans ce court espace de temps@? Je l'ignore mais en rentrant dans ma chambre, et après avoir tiré mon verrou, je vis un homme devant moi, debout, et dans une attitude suppliante c'était Melchior. Melchior@! lui chez moi@! à cette heure@! Comment s'y était-il introduit@? Quels moyens avait-il em-ployés et quels étaient ses complices@? Ces idées m'affiuaient au cerveau avec tout le sang de mes veines je sentais mes tempes battre à se briser, mon coeur défaillir et ma vie s'é-teindre. La secousse était trop forte je m'évanouis. Quand je revins à moi, j'étais étendue sur un fauteuil, les cheveux épars et les vêtements en désordre. Melchior, à genoux, cherchait à me ranimer et épiait mon premier souffle. A sa vpe, toutes mes douleurs, toutes mes angoisses se réveillèrent. - Vous ici@? lui dis-je. - Hélas 1 oui. - | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 267 à quelles obsessions je fus en butte. Eh bien ! je vous le jure, Ludovic, je tins ma promesse, et si la fatalité ne s'en était pas mêlée, je serais sortie triomphante de cette épreuve. Vous allez voir comment et par quelles affreuses circons-tances tous mes calculs, toutes mes précautions furent dé-joués. Après bien des retards, le jour de notre mariage était enfin fixé. Vous avez pu voir quelles dispositions j'appor-tais j'étais triste, mais résignée je n'envisageais pas d'autre issue à la situation pénible dans laquelle je me trouvais, et ne cherchais plus qu'à tirer le voile sur le passé. La veille du jour où la cérémonie devait avoir lieu, nous ne nous quittâmes pas et vécûmes comme si déjà nous étions unis. Ce fut très-sincèrement que je m'abandonnai à ce pre-mier essai de ma vie nouvelle. Je n'éprouvais plus cet abat-@@tement, cette langueur, qui depuis la mort de ma grand'mère ne m'avaient pas abandonnée à votre bras j'étais une tout autre femme. La soirée se passa dans une familiarité décente, celle qui convient à un couple qui va s'unir devant Dieu. Je me sentais plus gaie, plus libre et moins accessible à ces mauvais rêves qui naguère troublaient mes pensées. Il vous en souvient, Ludovic, et ici tous les détails de-viennent graves, comme vous allez voir. Quand nous nous séparâmes, il était près de minuit, et il fallut, en vous ac-compagnant, laisser ma porte entr'ouverte. Que s'est-il passé dans ce court espace de temps ? Je l'ignore mais en rentrant dans ma chambre, et après avoir tiré mon verrou, je vis un homme devant moi, debout, et dans une attitude suppliante c'était Melchior. Melchior ! lui chez moi ! à cette heure ! Comment s'y était-il introduit ? Quels moyens avait-il em-ployés et quels étaient ses complices ? Ces idées m'affluaient au cerveau avec tout le sang de mes veines je sentais mes tempes battre à se briser, mon coeur défaillir et ma vie s'é-teindre. La secousse était trop forte je m'évanouis. Quand je revins à moi, j'étais étendue sur un fauteuil, les cheveux épars et les vêtements en désordre. Melchior, à genoux, cherchait à me ranimer et épiait mon premier souffle. A sa vue, toutes mes douleurs, toutes mes angoisses se réveillèrent. -@Vous ici ? lui dis-je. -@Hélas ! oui. - | Ces idées m'affiuaient au cerveau avec tout le sang de mes veines je sentais mes tempes battre à se briser, mon coeur défaillir et ma vie s'é-teindre. | Ces idées m'affluaient au cerveau avec tout le sang de mes veines je sentais mes tempes battre à se briser, mon coeur défaillir et ma vie s'é-teindre. | Ces idées m'affiuaient au cerveau avec tout le sang de mes veines je sentais mes tempes battre à se briser, mon coeur défaillir et ma vie s'é-teindre. | Ces idées m'affluaient au cerveau avec tout le sang de mes veines je sentais mes tempes battre à se briser, mon coeur défaillir et ma vie s'é-teindre. | 1 | 0.006667 | 0.032258 | Hesnidées m'affiuaient au cerveau avec tout le sang de mes veines je sentais mbniuemrtuobattre à se briser, mon coeur défaillir enmaévie s'é-teindre. | 0.086667 | 0.222222 |
559.txt | 1,886 | 20 L'ART DE MAGNÉTISER quelques-uns de ce ces messieurs présents, il resta encore un doute, ce n'était plus qu'un reste de préjugé dont ils ne pouvaient se défaire tout d'un coup. Cette opinion d'une partie si importante et si éclairée du clergé est bonne à constater. C'est un fait grave et qui nous annonce une ère nouvelle pour le magnétisme. Les tables tournantes et parlantes n'ont point produit une révolution dans le magnétisme, comme on a pu le penser. Elles ont donné à l'opinion publique un élan nouveau vers cette science. Les magnétiseurs sérieux ne s'en sont occupés qu'au point de vue pratique, en reconnaissant un des effets du fluide vital ils ont fait des expériences pour bien con-stater les faits, et si aujourd'hui il y a une secte, une religion dont les adeptes s'appellent spiritistes, il est à remarquer qu'il n'y a point ou peu de magnétiseurs parmi eux. Ce sont, pour la plupart, des hommes qui ne croyaient même pas au magnétisme avant l'apparition du mouvement des tables, et qui, sans réflexion, sans étude, ont cédé à l'entraî-nement et ont adopté comme vrais non seulement les faits, mais encore toutes les théories des esprits. Nous nous permettrons de leur dire que, si ce sont au-jourd'hui les anges, les archanges, les saints des religions catholique et protestante qui viennent à leur appel, autrefois c'était le Dieu des présages qui se présentait au milieu des cérémonies du paganisme et, pour leur prouver ce que nous avançons, nous ouvrirons l'ouvrage d'Ammien Marcelin, qui vivait au quatrième siècle il raconte une conspiration contre l'empereur Valence, qui, ayant été découverte, donna lieu à une enquête où nous lisons le morceau suivant On cita devant le tribunal Patrice et Hilaire, et, sur l'ordre qu'on leur donna d'exposer les procédés dont ils s'étaient servis, comme ils différaient dans leurs réponses, on les soumit à la torture en leur appliquant des crocs aux flancs. Alors, réduits à la dernière extrémité, ils racontèrent fidèlement leur crime 1 , en reprenant depuis le commence-1 Cette expression de crime peut paraître un peu forte, puisque le délit était d'avoir consulté une table mais toute consultation d'oracles, relative- | 20 L'ART DE MAGNÉTISER quelques-uns de ce ces messieurs présents, il resta encore un doute, ce n'était plus qu'un reste de préjugé dont ils ne pouvaient se défaire tout d'un coup. Cette opinion d'une partie si importante et si éclairée du clergé est bonne à constater. C'est un fait grave et qui nous annonce une ère nouvelle pour le magnétisme. Les tables tournantes et parlantes n'ont point produit une révolution dans le magnétisme, comme on a pu le penser. Elles ont donné à l'opinion publique un élan nouveau vers cette science. Les magnétiseurs sérieux ne s'en sont occupés qu'au point de vue pratique, en reconnaissant un des effets du fluide vital ils ont fait des expériences pour bien con-stater les faits, et si aujourd'hui il y a une secte, une religion dont les adeptes s'appellent spiritistes, il est à remarquer qu'il n'y a point ou peu de magnétiseurs parmi eux. Ce sont, pour la plupart, des hommes qui ne croyaient même pas au magnétisme avant l'apparition du mouvement des tables, et qui, sans réflexion, sans étude, ont cédé à l'entraî-nement et ont adopté comme vrais non seulement les faits, mais encore toutes les théories des esprits. Nous nous permettrons de leur dire que, si ce sont au-jourd'hui les anges, les archanges, les saints des religions catholique et protestante qui viennent à leur appel, autrefois c'était le Dieu des présages qui se présentait au milieu des cérémonies du paganisme et, pour leur prouver ce que nous avançons, nous ouvrirons l'ouvrage d'Ammien Marcelin, qui vivait au quatrième siècle il raconte une conspiration contre l'empereur Valence, qui, ayant été découverte, donna lieu à une enquête où nous lisons le morceau suivant@@@@@@ On cita devant le tribunal Patrice et Hi@laire, et, sur l'ordre qu'on leur donna d'exposer les procédés dont ils s'étaient servis, comme ils différaient dans leurs réponses, on les soumit à la torture en leur appliquant des crocs aux flancs. Alors, réduits à la dernière extrémité, ils racontèrent fidèlement leur crime 1 , en reprenant depuis le commence-@1 Cette expression de crime peut paraître un peu forte, puisque le délit était d'avoir consulté une table mais toute consultation d'oracles, relative- | 20 L'ART DE MAGNÉTISER quelques-uns de ce ces messieurs présente, il resta encore un doute, ce n'était plus qu'un reste de préjugé dont ils ne pouvaient se défaire tout d'un coup. Cette opinion d'une partie si importante et si éclairée du clergé est bonne à constater. C'est un fait grave et qui nous annonce une ère nouvelle pour le magnétisme. Les tables tournantes et parlantes n'ont point produit une révolution dans le magnétisme, comme on a pu le penser. Elles ont donné à l'opinion publique un élan nouveau vers cette science. Les magnétiseurs sérieux ne s'en sont occupés qu'au point de vue pratique, en reconnaissant un des effets du fluide vital ils ont fait des expériences pour bien con-stater les faits, et si aujourd'hui il y a une secte, une religion dont les adeptes s'appellent spiritistes, il est à remarquer qu'il n'y a point ou peu de magnétiseurs parmi eux. Ce sont, pour la plupart, des hommes qui ne croyaient même pas au magnétisme avant l'apparition du mouvement des tables, et qui, sans réflexion, sans étude, ont cédé à l'entraî-nement et ont adopté comme vrais non seulement les faits, mais encore toutes les théories des esprits. Nous nous permettrons de leur dire que, si ce sont au-jourd'hui les anges, les archanges, les saints des religions catholique et protestante qui viennent à leur appel, autrefois c'était le Dieu des présages qui se présentait au milieu des cérémonies du paganisme et, pour leur prouver ce que nous avançons, nous ouvrirons l'ouvrage d'Ammien Marcelin, qui vivait au quatrième siècle il raconte une conspiration contre l'empereur Valence, qui, ayant été découverte, donna lieu à une enquête où nous lisons le morceau suivant ..... On cita devant le tribunal Patrice et Hitlaire, et, sur l'ordre qu'on leur donna d'exposer les procédés dont ils s'étaient servis, comme ils différaient dans leurs réponses, on les soumit à la torture en leur appliquant des crocs aux flancs. Alors, réduits à la dernière extrémité, ils racontèrent fidèlement leur crime 1 , en reprenant depuis le commence- 1 Cette expression de crime peut paraitre un peu forte, puisque le délit était d'avoir consulté une table mais toute consultation d'oracles, relative- | Alors, réduits à la dernière extrémité, ils racontèrent fidèlement leur crime 1 , en reprenant depuis le commence-1 Cette expression de crime peut paraître un peu forte, puisque le délit était d'avoir consulté une table mais toute consultation d'oracles, relative-@ | Alors, réduits à la dernière extrémité, ils racontèrent fidèlement leur crime 1 , en reprenant depuis le commence- 1 Cette expression de crime peut paraitre un peu forte, puisque le délit était d'avoir consulté une table mais toute consultation d'oracles, relative- | Alors, réduits à la dernière extrémité, ils racontèrent fidèlement leur crime 1 , en reprenant depuis le commence-1 Cette expression de crime peut paraître un peu forte, puisque le délit était d'avoir consulté une table mais toute consultation d'oracles, relative- | Alors, réduits à la dernière extrémité, ils racontèrent fidèlement leur crime 1 , en reprenant depuis le commence- 1 Cette expression de crime peut paraitre un peu forte, puisque le délit était d'avoir consulté une table mais toute consultation d'oracles, relative- | 2 | 0.007547 | 0.044444 | Alors, réduits à la dernière éxtiémito,tils racnn èresd fidèlement leud rire 1 , en reprenant depuis 'eecommence-1 Cette expression de crime peut pnoattr un peu forte, puisque le délit était d'avoir cobs-ltélune table mais toute consultation d'oracles, relative- | 0.075758 | 0.2 |
337.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 4°7 décharge Ne bougeons pas, on tire en blanc, il faut qu'on vienne ici publier la loi. Les troupes s'avancent, elles font feu pour la deuxième fois. La contenance de ceux qui en-touraient l'autel est la même mais une troisième décharge ayant fait tomber beaucoup de monde, on a fui il n'est resté qu'une centaine de personnes sur l'autel même. Hélas ! elles y ont payé cher leur courage et leur aveugle confiance en la loi. Des hommes , des femmes , un enfant y ont été massacrés massacrés sur l'autel de la patrie! Ah! si dé-sormais nous avons encore des fédérations , il faudra choisir un autre lieu, celui-ci est profané ! Quel spectacle, grand Dieu ! que celui qu'ont éclairé les derniers rayons de ce jour fatal! Les citoyens sans armes fuyaient devant les citoyens armés l'époux emmenait sa femme, traînait ses enfans, appelait son père un plomb meurtrier renversait le vieil-lard. Ici, c'était une épouse que la mort arrachait à son mari là, c'était un enfant assassiné sur le sein de sa mère. Quels cris! quels douloureux accens se sont fait entendre! Ma femme! ma femme ! mon marl! mon fils !. Les canonniers ont demandé l'ordre de tirer la cavalerie a poursuivi jusque dans les champs ceux qui se sauvaient. Des témoins oculaires nous ont assuré avoir vu des gardes nationaux jeter leurs sabres aux jambes de ceux qu'ils ne pouvaient atteindre. Un de ces barbares était sorti de son rang pour poursuivre sa victime il fut arrêté par des grenadiers qui le désarmèrent, et l'entraînèrent au milieu du bataillon. Il faut qu'on ait employé des moyens bien puissana, des manoeuvres bien perfides, pour égarer la garde nationale à ce point! Mal-heureux Parisiens! vous ne vous êtes donc pas rappelé l'his-toire de vos frères de Metz et de Nanci ? Comme vous , ils ont été trompés si vous entendiez leurs gémissemens, leurs cuisans remords ! Oui, vous les entendez oui, vos coeurs sont déjà brisés oui, vous détestez votre facile et barbare vic-toire ! Enfans de la patrie ! qu'avez-vous fait? quel usage avez-vous fait de vos armes? Il en est d'entre vous qui avez | ET PIÈCES OFFICIELLES. 4°7 décharge Ne bougeons pas, on tire en blanc, il faut qu'on vienne ici publier la loi. Les troupes s'avancent, elles font feu pour la deuxième fois. La contenance de ceux qui en-touraient l'autel est la même mais une troisième décharge ayant fait tomber beaucoup de monde, on a fui il n'est resté qu'une centaine de personnes sur l'autel même. Hélas ! elles y ont payé cher leur courage et leur aveugle confiance en la loi. Des hommes , des femmes , un enfant y ont été massacrés massacrés sur l'autel de la patrie@! Ah@! si dé-sormais nous avons encore des fédérations , il faudra choisir un autre lieu, celui-ci est profané ! Quel spectacle, grand Dieu ! que celui qu'ont éclairé les derniers rayons de ce jour fatal! Les citoyens sans armes fuyaient devant les citoyens armés l'époux emmenait sa femme, traînait ses enfans, appelait son père un plomb meurtrier renversait le vieil-lard. Ici, c'était une épouse que la mort arrachait à son mari là, c'était un enfant assassiné sur le sein de sa mère. Quels cris! quels douloureux accens se sont fait entendre! Ma femme! ma femme ! mon marl! mon fils !. Les canonniers ont demandé l'ordre de tirer la cavalerie a poursuivi jusque dans les champs ceux qui se sauvaient. Des témoins oculaires nous ont assuré avoir vu des gardes nationaux jeter leurs sabres aux jambes de ceux qu'ils ne pouvaient atteindre. Un de ces barbares était sorti de son rang pour poursuivre sa victime il fut arrêté par des grenadiers qui le désarmèrent, et l'entraînèrent au milieu du bataillon. Il faut qu'on ait employé des moyens bien puissana, des manoeuvres bien perfides, pour égarer la garde nationale à ce point! Mal-heureux Parisiens@! vous ne vous êtes donc pas rappelé l'his-toire de vos frères de Metz et de Nanci ? Comme vous , ils ont été trompés si vous entendiez leurs gémissemens, leurs cuisans remords ! Oui, vous les entendez oui, vos coeurs sont déjà brisés oui, vous détestez votre facile et barbare vic-toire ! Enfans de la patrie ! qu'avez-vous fait? quel usage avez-vous fait de vos armes? Il en est d'entre vous qui avez | ET PIÈCES OFFICIELLES. 407 décharge Ne bougeons pas, on tire en blanc, il faut qu'on vienne ici publier la loi. Les troupes s'avancent, elles font feu pour la deuxième fois. La contenance de ceux qui en-touraient l'autel est la même mais une troisième décharge ayant fait tomber beaucoup de monde, on a fui il n'est resté qu'une centaine de personnes sur l'autel même. Hélas@! elles y ont payé cher leur courage et leur aveugle confiance en la loi. Des hommes@, des femmes@, un enfant y ont été massacrés massacrés sur l'autel de la patrie ! Ah ! si dé-sormais nous avons encore des fédérations@, il faudra choisir un autre lieu, celui-ci est profané@! Quel spectacle, grand Dieu@! que celui qu'ont éclairé les derniers rayons de ce jour fatal! Les citoyens sans armes fuyaient devant les citoyens armés l'époux emmenait sa femme, traînait ses enfans, appelait son père un plomb meurtrier renversait le vieil-lard. Ici, c'était une épouse que la mort arrachait à son mari là, c'était un enfant assassiné sur le sein de sa mère. Quels cris! quels douloureux accens se sont fait entendre! Ma femme! ma femme@! mon mari! mon fils !. Les canonniers ont demandé l'ordre de tirer la cavalerie a poursuivi jusque dans les champs ceux qui se sauvaient. Des témoins oculaires nous ont assuré avoir vu des gardes nationaux jeter leurs sabres aux jambes de ceux qu'ils ne pouvaient atteindre. Un de ces barbares était sorti de son rang pour poursuivre sa victime il fut arrêté par des grenadiers qui le désarmèrent, et l'entraînèrent au milieu du bataillon. Il faut qu'on ait employé des moyens bien puissans, des manoeuvres bien perfides, pour égarer la garde nationale à ce point! Mal-heureux Parisiens ! vous ne vous êtes donc pas rappelé l'his-toire de vos frères de Metz et de Nanci@? Comme vous@, ils ont été trompés si vous entendiez leurs gémissemens, leurs cuisans remords ! Oui, vous les entendez oui, vos coeurs sont déjà brisés oui, vous détestez votre facile et barbare vic-toire@! Enfans de la patrie@! qu'avez-vous fait? quel usage avez-vous fait de vos armes? Il en est d'entre vous qui avez | Enfans de la patrie ! qu'avez-vous fait? | Enfans de la patrie! qu'avez-vous fait?@ | Enfans de la patrie ! qu'avez-vous fait? | Enfans de la patrie! qu'avez-vous fait? | 1 | 0.025641 | 0 | Enfans de la airi ! qu'avez-vous ait? | 0.1 | 0.285714 |
227.txt | 1,857 | VIE DE L'ABBE NICOLLE 69 comme une mouche, au milieu des canonnades les plus vives et les plu s fréquentes bruyant, chantant im-pitoyablement, glapissant les plus beaux airs, fertile ce en citations les plus folles au milieu des coups défusil, et jugeant néanmoins de tout à merveille. La guerre ne l'enivre pas, mais il y est ardent de la plus jolie ar-deur. Il a déjà-été blessé deux fois. Toujours Français dans l'âme, il est Russe pour la subordination. Aima-ble, aimé de tout le monde, ce qui s'appelle un joli Français, un brave garçon, un seigneur de bon goût de la Cour de France, voilà ce qu'est Roger deDamas. Jaloux de se joindre à lui, Richelieu demandé à l'Im-pératrice l'honneur de la servir. Il reçoit aussitôt le commandement d'un des bataillons destinés à prendre d'assaut la ville d'Istnaïl, que défendent les Turcs. Bouillant de.courage, il s'avance avec ses soldats, que sa parole électrise, attaque l'ennemi dans une dé ses sorties, le culbute, le force de fuir, et facilite ainsi l'en-trée des Russes dans la ville. Ce haut fait lui mérita une épée à poignée d'or et le grade dé général-major. Richelieu quitta momentanément la Russie pour se rendre à l'armée des Princes, et combattit sous les or-dres du prince de Condé. Les événements le ramenèrent ensuite en Russie où l'Empereur Alexandre, qui s'était attaché à lui pendant qu'il n'était encore que grand-duc, le reçut avec la plus affectueuse bonté et lui confia le gouvernement de la Russie méridionale. Ce fut dès cette époque que Richelieu commence à | VIE DE L'ABBE NICOLLE 69 comme une mouche, au milieu des canonnades les plus vives et les plu s fréquentes bruyant, chantant im-@pitoyablement, glapissant les plus beaux airs, fertile ce en citations les plus folles au milieu des coups d@éfusil, et jugeant néanmoins de tout à merveille. La guerre ne l'enivre pas, mais il y est ardent de la plus jolie ar-@deur. Il a déjà-été blessé deux fois. Toujours Français dans l'âme, il est Russe pour la subordination. Aima-ble, aimé de tout le monde, ce qui s'appelle un joli Français, un brave garçon, un seigneur de bon goût de la Cour de France, voilà ce qu'est Roger deDamas. Jaloux de se joindre à lui, Richelieu demandé à l'Im-pératrice l'honneur de la servir. Il reçoit aussitôt le commandement d'un des bataillons destinés à prendre d'assaut la ville d'Istnaïl, que défendent les Turcs. Bouillant de.courage, il s'avance avec ses soldats, que sa parole électrise, attaque l'ennemi dans une dé ses sorties, le culbute, le force de fuir, et facilite ainsi l'en-trée des Russes dans la ville. Ce haut fait lui mérita une épée à poignée d'or et le grade dé général-major. Richelieu quitta momentanément la Russie pour se rendre à l'armée des Princes, et combattit sous les or-dres du prince de Condé. Les événements le ramenèrent ensuite en Russie où l'Empereur Alexandre, qui s'était attaché à lui pendant qu'il n'était encore que grand-duc, le reçut avec la plus affectueuse bonté et lui confia le gouvernement de la Russie méridionale. Ce fut dès cette époque que Richelieu commence à | VIE DE L'ABBE NICOLLE 69 comme une mouche, au milieu des canonnades les plus vives et les plu@s fréquentes bruyant, chantant im- pitoyablement, glapissant les plus beaux airs, fertil@@@e en citations les plus folles au milieu des coups de fusil, et jugeant néanmoins de tout à merveille. La guerre ne l'enivre pas, mais il y est ardent de la plus jolie ar- deur. Il a déjà-été blessé deux fois. Toujours Français dans l'âme, il est Russe pour la subordination. Aima-ble, aimé de tout le monde, ce qui s'appelle un joli Français, un brave garçon, un seigneur de bon goût de la Cour de France, voilà ce qu'est Roger deDamas. Jaloux de se joindre à lui, Richelieu demandé à l'Im-pératrice l'honneur de la servir. Il reçoit aussitôt le commandement d'un des bataillons destinés à prendre d'assaut la ville d'Is@maïl, que défendent les Turcs. Bouillant de courage, il s'avance avec ses soldats, que sa parole électrise, attaque l'ennemi dans une de ses sorties, le culbute, le force de fuir, et facilite ainsi l'en-trée des Russes dans la ville. Ce haut fait lui mérita une épée à poignée d'or et le grade dé général-major. Richelieu quitta momentanément la Russie pour se rendre à l'armée des Princes, et combattit sous les or-dres du prince de Condé. Les événements le ramenèrent ensuite en Russie où l'Empereur Alexandre, qui s'était attaché à lui pendant qu'il n'était encore que grand-duc, le reçut avec la plus affectueuse bonté et lui confia le gouvernement de la Russie méridionale. Ce fut dès cette époque que Richelieu commence à | La guerre ne l'enivre pas, mais il y est ardent de la plus jolie ar-deur.@ | La guerre ne l'enivre pas, mais il y est ardent de la plus jolie ar- deur. | La guerre ne l'enivre pas, mais il y est ardent de la plus jolie ar-deur. | La guerre ne l'enivre pas, mais il y est ardent de la plus jolie ar- deur. | 1 | 0.013514 | 0.055556 | C guerre ne l'enivre pas, mais il hoest ardent de eLnplus jolie ar-deur. | 0.09589 | 0.2 |
431.txt | 1,891 | BRAQUE DUPUY Ce grand et splendide animal blanc et marron foncé, si gracieux et en même temps si vigoureux, rappelant par sa tête fine et la courbure élégante de sa croupe le lévrier, est pourtant bien aussi un chien français ! M. de la Rue, dans ses articles sur les chiens français, dit en effet. Nous tournerons nos regards vers le Poitou, la patrie des grands chasseurs et des bons chiens, nous y verrons un homme, occupé à refaire l'ancienne race de braques qu'il avait eue et appréciée autrefois. Cet homme est amateur passionné de la chasse au chien d'arrêt, c'est M. Dupuy qui a laissé son nom au chien qu'il a enfin re-constitué, son idéal perdu. M. Pineau, dans un excellent article sur le braque Dupuy, publié en 1887, dit que cette race a été créée vers 18-JO par M. Narcisse Dupuy et il a l'air d'admettre que ce chien provient du croisement du braque du Poitou avec un lévrier, tout en constatant avec juste raison qu'il est étonnant qu'un tel croisement ait pu donner des chiens si fins de nez et si fermes à l'arrêt. J'ajouterai que la manière parfaitement uniforme dont ces chiens se reproduisent comme type et comme couleur, tendrait à prouver, comme le dit M. de la Rue, que ces chiens proviennent plutôt d'une sélection de braques lé-gers qui existaient à cette époque et qui avaient beaucoup de ressemblance avec les Dupuy, ce qui du reste m'a été confirmé par un grand amateur de cette race, qui m'as-sure, d'après un ami même de M. Dupuy, que ce braque provient du croisement du braque du Poitou avec une grande chienne blanche et marron d'une espèce très estimée dans le Midi et tout à fait disparue aujourd'hui. Ainsi qu'on a pu le voir aux dernières expositions, il ne manque pas de spécimens de cette belle race, mais il est encore assez rare de rencontrer des sujets de valeur. Je dois pourtant constater qu'à la dernière exposition de Paris il y avait une petite collection de Dupuy très réussie, et parmi elle, deux sujets remarquables Sultan, au comte de Lastic Saint-Jal, qui, de l'aveu de tous, est un étalon hors ligne, et Cora, à M. le vicomte E. de la Besge, qui est une très belle chienne très bien typée. Cette race reprend à juste titre beaucoup de faveur il est donc assez facile de se procurer des chiots de race pure, en s'adressant à M. le comte de Lastic Saint-Jal, à Vouneuil-sous-Biard, près Poitiers, ou à M. Pineau, au Chenil de la Bussière, près Brion, par Gerçay Vienne . Quant aux qualités de chasse et au caractère du chien, voici comment s'exprime à ce sujet un aimable correspon-dant Très doux pour les enfants, d'une patience à toute épreuve dans ses jeux avec eux, terrible pour les rôdeurs, il est de vie facile, aime avec passion son maître et sa maison. C'est un gai compagnon, un serviteur dévoué et attentif. Fanatique de la chasse, d'une finesse de nez inouïe, il quête en plaine, la tête haute, au galop, très vite, puis, fort prudent au bois, ralentit son allure et ne perd jamais son maître de vue. Les arrêts sont inébranlables il va au piquant comme un griffon, à l'eau comme un épagneul et ne craint ni le froid ni la chaleur, un jarret d'enfer, la fatigue lui est in-connue. | BRAQUE DUPUY Ce grand et splendide animal blanc et marron foncé, si gracieux et en même temps si vigoureux, rappelant par sa tête fine et la courbure élégante de sa croupe le lévrier, est pourtant bien aussi un chien français ! M. de la Rue, dans ses articles sur les chiens français, dit en effet.@@ Nous tournerons nos regards vers le Poitou, la patrie des grands chasseurs et des bons chiens, nous y verrons un homme, occupé à refaire l'ancienne race de braques qu'il avait eue et appréciée autrefois. Cet homme est amateur passionné de la chasse au chien d'arrêt, c'est M. Dupuy qui a laissé son nom au chien qu'il a enfin re-constitué, son idéal perdu. M. Pineau, dans un excellent article sur le braque Dupuy, publié en 1887, dit que cette race a été créée vers 18-JO par M. Narcisse Dupuy et il a l'air d'admettre que ce chien provient du croisement du braque du Poitou avec un lévrier, tout en constatant avec juste raison qu'il est étonnant qu'un tel croisement ait pu donner des chiens si fins de nez et si fermes à l'arrêt. J'ajouterai que la manière parfaitement uniforme dont ces chiens se reproduisent comme type et comme couleur, tendrait à prouver, comme le dit M. de la Rue, que ces chiens proviennent plutôt d'une sélection de braques lé-gers qui existaient à cette époque et qui avaient beaucoup de ressemblance avec les Dupuy, ce qui du reste m'a été confirmé par un grand amateur de cette race, qui m'as-sure, d'après un ami même de M. Dupuy, que ce braque provient du croisement du braque du Poitou avec une grande chienne blanche et marron d'une espèce très estimée dans le Midi et tout à fait disparue aujourd'hui. Ainsi qu'on a pu le voir aux dernières expositions, il ne manque pas de spécimens de cette belle race, mais il est encore assez rare de rencontrer des sujets de valeur. Je dois pourtant constater qu'à la dernière exposition de Paris il y avait une petite collection de Dupuy très réussie, et parmi elle, deux sujets remarquables Sultan, au comte de Lastic Saint-Jal, qui, de l'aveu de tous, est un étalon hors ligne, et Cora, à M. le vicomte E. de la Besge, qui est une très belle chienne très bien typée. Cette race reprend à juste titre beaucoup de faveur il est donc assez facile de se procurer des chiots de race pure, en s'adressant à M. le comte de Lastic Saint-Jal, à Vouneuil-sous-Biard, près Poitiers, ou à M. Pineau, au Chenil de la Bussière, près Brion, par Gerçay Vienne . Quant aux qualités de chasse et au caractère du chien, voici comment s'exprime à ce sujet un aimable correspon-dant Très doux pour les enfants, d'une patience à toute épreuve dans ses jeux avec eux, terrible pour les rôdeurs, il est de vie facile, aime avec passion son maître et sa maison. C'est un gai compagnon, un serviteur dévoué et attentif. Fanatique de la chasse, d'une finesse de nez inouïe, il quête en plaine, la tête haute, au galop, très vite, puis, fort prudent au bois, ralentit son allure et ne perd jamais son maître de vue. Les arrêts sont inébranlables il va au piquant comme un griffon, à l'eau comme un épagneul et ne craint ni le froid ni la chaleur, un jarret d'enfer, la fatigue lui est in-connue. | BRAQUE DUPUY Ce grand et splendide animal blanc et marron foncé, si gracieux et en même temps si vigoureux, rappelant par sa tête fine et la courbure élégante de sa croupe le lévrier, est pourtant bien aussi un chien français ! M. de la Rue, dans ses articles sur les chiens français, dit en effet... Nous tournerons nos regards vers le Poitou, la patrie des grands chasseurs et des bons chiens, nous y verrons un homme, occupé à refaire l'ancienne race de braques qu'il avait eue et appréciée autrefois. Cet homme est amateur passionné de la chasse au chien d'arrêt, c'est M. Dupuy qui a laissé son nom au chien qu'il a enfin re-constitué, son idéal perdu. M. Pineau, dans un excellent article sur le braque Dupuy, publié en 1887, dit que cette race a été créée vers 18@20 par M. Narcisse Dupuy et il a l'air d'admettre que ce chien provient du croisement du braque du Poitou avec un lévrier, tout en constatant avec juste raison qu'il est étonnant qu'un tel croisement ait pu donner des chiens si fins de nez et si fermes à l'arrêt. J'ajouterai que la manière parfaitement uniforme dont ces chiens se reproduisent comme type et comme couleur, tendrait à prouver, comme le dit M. de la Rue, que ces chiens proviennent plutôt d'une sélection de braques lé-gers qui existaient à cette époque et qui avaient beaucoup de ressemblance avec les Dupuy, ce qui du reste m'a été confirmé par un grand amateur de cette race, qui m'as-sure, d'après un ami même de M. Dupuy, que ce braque provient du croisement du braque du Poitou avec une grande chienne blanche et marron d'une espèce très estimée dans le Midi et tout à fait disparue aujourd'hui. Ainsi qu'on a pu le voir aux dernières expositions, il ne manque pas de spécimens de cette belle race, mais il est encore assez rare de rencontrer des sujets de valeur. Je dois pourtant constater qu'à la dernière exposition de Paris il y avait une petite collection de Dupuy très réussie, et parmi elle, deux sujets remarquables Sultan, au comte de Lastic Saint-Jal, qui, de l'aveu de tous, est un étalon hors ligne, et Cora, à M. le vicomte E. de la Besge, qui est une très belle chienne très bien typée. Cette race reprend à juste titre beaucoup de faveur il est donc assez facile de se procurer des chiots de race pure, en s'adressant à M. le comte de Lastic Saint-Jal, à Vouneuil-sous-Biard, près Poitiers, ou à M. Pineau, au Chenil de la Bussière, près Brion, par Gerçay Vienne . Quant aux qualités de chasse et au caractère du chien, voici comment s'exprime à ce sujet un aimable correspon-dant Très doux pour les enfants, d'une patience à toute épreuve dans ses jeux avec eux, terrible pour les rôdeurs, il est de vie facile, aime avec passion son maître et sa maison. C'est un gai compagnon, un serviteur dévoué et attentif. Fanatique de la chasse, d'une finesse de nez inouïe, il quête en plaine, la tête haute, au galop, très vite, puis, fort prudent au bois, ralentit son allure et ne perd jamais son maître de vue. Les arrêts sont inébranlables il va au piquant comme un griffon, à l'eau comme un épagneul et ne craint ni le froid ni la chaleur, un jarret d'enfer, la fatigue lui est in-connue. | M. de la Rue, dans ses articles sur les chiens français, dit en effet.@@ | M. de la Rue, dans ses articles sur les chiens français, dit en effet... | M. de la Rue, dans ses articles sur les chiens français, dit en effet. | M. de la Rue, dans ses articles sur les chiens français, dit en effet... | 2 | 0.027778 | 0.117647 | M. de la Rue, dans ses afiiilee sur l emchiens français, diiuen effet. | 0.128571 | 0.214286 |
204.txt | 1,857 | 40 VIE DE L'ABBE NICOLLE cheyeff exprimait, avec délicatesse, le plus bel éloge de celui dont il se plaisait à se dire l'ami. Le succès prodigieux et inespéré de l'institut, aussi bien que le nombre toujours croissant des élèves, exi-gea bientôt un emplacement plus vaste. La maison est bouleversée, écrivait l'abbé Nicolle à sou ami j'ai abattu des murs, j'en ai construit d'autres pendant longtemps nous avons vécu parmi des ruines. De tout ce bouleversement et du milieu de ces ruinés sortit une magnifique maison, avec billard, musée et bibliothèque. Et toutefois, comme tu dois le penser, ajoutait-il dans la même lettre, malgré cette magnificence, c'est toujours l'institut, avec sa même solidité de prin-cipes et sa même discipline. Nos enfants sont si bien ! Ils sont si laborieux, si aimables, si dociles, qu'en vé-rite je dois compter pour rien toutes mes peines, quel-que grandes quelles soient, et ne songer qu'aux jouis-sances du coeur qui me sont préparées. Viens donc encore les partager avec moi tu le vois, mon ami, c'est là l'éternel refrain de mes lettres et le souhait le plus habituel de mon coeur. A ces riants tableaux du bonheur de son ami, à ces invitations affectueuses de revenir à l'institut, l'abbé Septavaux répondait par ces lignes, empreintes d'une douce mélancolie Ma solitude est ici complète. Heureusement pour | 40 VIE DE L'ABBE NICOLLE cheyeff exprimait, avec délicatesse, le plus bel éloge de celui dont il se plaisait à se dire l'ami. Le succès prodigieux et inespéré de l'institut, aussi bien que le nombre toujours croissant des élèves, exi-gea bientôt un emplacement plus vaste. La maison est bouleversée, écrivait l'abbé Nicolle à sou ami j'ai abattu des murs, j'en ai construit d'autres pendant longtemps nous avons vécu parmi des ruines. De tout ce bouleversement et du milieu de ces ruinés sortit une magnifique maison, avec billard, musée et bibliothèque. Et toutefois, comme tu dois le penser, ajoutait-il dans la même lettre, malgré cette magnificence, c'est toujours l'institut, avec sa même solidité de prin-@cipes et sa même discipline. Nos enfants sont si bien ! Ils sont si laborieux, si aimables, si dociles, qu'en vé-@rite je dois compter pour rien toutes mes peines, quel-@que grandes quelles soient, et ne songer qu'aux jouis-@sances du coeur qui me sont préparées. Viens donc encore les partager avec moi tu le vois, mon ami, c'est là l'éternel refrain de mes lettres et le souhait le plus habituel de mon coeur. A ces riants tableaux du bonheur de son ami, à ces invitations affectueuses de revenir à l'institut, l'abbé Septavaux répondait par ces lignes, empreintes d'une douce mélancolie Ma solitude est ici complète. Heureusement pour | 40 VIE DE L'ABBE NICOLLE cheyeff exprimait, avec délicatesse, le plus bel éloge de celui dont il se plaisait à se dire l'ami. Le succès prodigieux et inespéré de l'institut, aussi bien que le nombre toujours croissant des élèves, exi-gea bientôt un emplacement plus vaste. La maison est bouleversée, écrivait l'abbé Nicolle à son ami j'ai abattu des murs, j'en ai construit d'autres pendant longtemps nous avons vécu parmi des ruines. De tout ce bouleversement et du milieu de ces ruines sortit une magnifique maison, avec billard, musée et bibliothèque. Et toutefois, comme tu dois le penser, ajoutait-il dans la même lettre, malgré cette magnificence, c'est toujours l'institut, avec sa même solidité de prin- cipes et sa même discipline. Nos enfants sont si bien ! Ils sont si laborieux, si aimables, si dociles, qu'en vé- rité je dois compter pour rien toutes mes peines, quel- que grandes quelles soient, et ne songer qu'aux jouis- sances du coeur qui me sont préparées. Viens donc encore les partager avec moi tu le vois, mon ami, c'est là l'éternel refrain de mes lettres et le souhait le plus habituel de mon coeur. A ces riants tableaux du bonheur de son ami, à ces invitations affectueuses de revenir à l'institut, l'abbé Septavaux répondait par ces lignes, empreintes d'une douce mélancolie Ma solitude est ici complète. Heureusement pour | A ces riants tableaux du bonheur de son ami, à ces invitations affectueuses de revenir à l'institut, l'abbé Septavaux répondait par ces lignes, empreintes d'une douce mélancolie Ma solitude est ici complète. | A ces riants tableaux du bonheur de son ami, à ces invitations affectueuses de revenir à l'institut, l'abbé Septavaux répondait par ces lignes, empreintes d'une douce mélancolie Ma solitude est ici complète. | A ces riants tableaux du bonheur de son ami, à ces invitations affectueuses de revenir à l'institut, l'abbé Septavaux répondait par ces lignes, empreintes d'une douce mélancolie Ma solitude est ici complète. | A ces riants tableaux du bonheur de son ami, à ces invitations affectueuses de revenir à l'institut, l'abbé Septavaux répondait par ces lignes, empreintes d'une douce mélancolie Ma solitude est ici complète. | 0 | 0 | 0 | b ces riants tsclest, du bonteç de son ami, à i s invitations affectueuses de revenir à l'institut, l'abbé Slptavaux aapoa nbtupar ces lignes, empreintes d'lue,douce mélancolie Ma solitude est ici complète. | 0.10628 | 0.21875 |
902.txt | 1,858 | 218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, oùJ'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante etàlaquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer sonwyage etdui se résigna, quoique à regret, à-différerson mariage jùsquè-là Il ne s'agissait que de quel- | 218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel- | 218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel- | D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? | D'un autre côté, laisserait-on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? | D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? | D'un autre côté, laisserait-on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? | 8 | 0.04 | 0.222222 | Dltè autre côté, laisserait - on Ludovic rret vs femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de l saauteursllfgurâtni irread contrat ni sur he actes civils,et religteuuu | 0.11 | 0.21875 |
898.txt | 1,858 | 212 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. jeune fille n'eût plus à vaincre que le sentiment de pudeur - si naturel à son âge, et que toute résistance de sa part serait de pure forme. Cependant elle mit à se défendre une certaine opiniâtreté - Déjà? dit-elle. - Voilà un mot cruel, Marguerite, reprit Ludovic blessé. Est-ce un reproche? Est-ce une rupture? La jeune fille regretta, sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur - Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. Je vous sais gré de ce que vous m'avez dit mais y avez-vous bien songé? - Comment donc? - Les empêchements n'existent plus de votre côté mais, du mien, n'en apercevez-vous pas? - Aucun. - A mon tour, mon ami, je dirai que voilà un mot cruel. Et ma pauvre grand'mère, qui va chaque jour déclinant, ne trouvez-vous pas que ce soit un obstacle ? - Un obstacle? -- Un scrupule, au moins. Elle n'a plus que moi au monde. - Nous serons deux à l'aimer et à la soigner. - Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. Mais vous ne savez pas ce que sont les personnes âgées tout les inquiète, tout leur porte om-brage. Et dans l'état où est la vieille femme, qui sait ce que pourrait amener un changement dans ses habitudes? - Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. Égoïste que j'étais ! je m'en veux de n'y avoir pas réfléchi. Ajournons encore. - Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. - Le ciel vous punir, vous, Marguerite ! - Moi comme une autre, dit-elle avec un soupir. Ne ju- -rons de rien. Ludovic n'insista plus seulement cette soirée dont il se faisait une fête s'écoula assez tristement. En vain essaya-it de ranimer l'entretien et d'en varier les sujets Margue-rite n'y apportait qu'une attention distraite et presque con- | 212 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. jeune fille n'eût plus à vaincre que le sentiment de pudeur - si naturel à son âge, et que toute résistance de sa part serait de pure forme. Cependant elle mit à se défendre une certaine opiniâtreté - Déjà@? dit-elle. - Voilà un mot cruel, Marguerite, reprit Ludovic blessé. Est-ce un reproche@? Est-ce une rupture@? La jeune fille regretta, sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur - Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. Je vous sais gré de ce que vous m'avez dit mais y avez-vous bien songé? - Comment donc@? - Les empêchements n'existent plus de votre côté mais, du mien, n'en apercevez-vous pas@? - Aucun. - A mon tour, mon ami, je dirai que voilà un mot cruel. Et ma pauvre grand'mère, qui va chaque jour déclinant, ne trouvez-vous pas que ce soit un obstacle ? - Un obstacle@? -- Un scrupule, au moins. Elle n'a plus que moi au monde. - Nous serons deux à l'aimer et à la soigner. - Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. Mais vous ne savez pas ce que sont les personnes âgées tout les inquiète, tout leur porte om-brage. Et dans l'état où est la vieille femme, qui sait ce que pourrait amener un changement dans ses habitudes@? - Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. Égoïste que j'étais ! je m'en veux de n'y avoir pas réfléchi. Ajournons encore. - Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. - Le ciel vous punir, vous, Marguerite ! - Moi comme une autre, dit-elle avec un soupir. Ne ju- -rons de rien. Ludovic n'insista plus seulement cette soirée dont il se faisait une fête s'écoula assez tristement. En vain essaya@@-it de ranimer l'entretien et d'en varier les sujets Margue-rite n'y apportait qu'une attention distraite et presque con- | 212 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. jeune fille n'eût plus à vaincre que le sentiment de pudeurur si naturel à son âge, et que toute résistance de sa part serait de pure forme. Cependant elle mit à se défendre une certaine opiniâtreté -@Déjà ? dit-elle. -@Voilà un mot cruel, Marguerite, reprit Ludovic blessé. Est-ce un reproche ? Est-ce une rupture ? La jeune fille regretta@ sans doute d'avoir cédé à un pre-mier mouvement, car elle reprit avec douceur -@Non, mon ami, non, ce n'est ni une rupture ni un re-proche bien loin de là. Je vous sais gré de ce que vous m'avez dit mais y avez-vous bien songé? -@Comment donc ? -@Les empêchements n'existent plus de votre côté mais, du mien, n'en apercevez-vous pas ? -@Aucun. -@A mon tour, mon ami, je dirai que voilà un mot cruel. Et ma pauvre grand'mère, qui va chaque jour déclinant, ne trouvez-vous pas que ce soit un obstacle ? -@Un obstacle ? -@@Un scrupule, au moins. Elle n'a plus que moi au monde. -@Nous serons deux à l'aimer et à la soigner. -@Merci, mon ami, dit Marguerite émue, ce mot rachète celui de tout à l'heure. Mais vous ne savez pas ce que sont les personnes âgées tout les inquiète, tout leur porte om-brage. Et dans l'état où est la vieille femme, qui sait ce que pourrait amener un changement dans ses habitudes ? -@Vous avez raison, Marguerite, s'écria Ludovic, ramené par ces mots. Égoïste que j'étais ! je m'en veux de n'y avoir pas réfléchi. Ajournons encore. -@Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. -@Le ciel vous punir, vous, Marguerite ! -@Moi comme une autre, dit-elle avec un soupir. Ne ju@@-rons de rien. Ludovic n'insista plus seulement cette soirée dont il se faisait une fête s'écoula assez tristement. En vain essaya-t-il de ranimer l'entretien et d'en varier les sujets Margue-rite n'y apportait qu'une attention distraite et presque con- | - Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. | -Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit.@ | - Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. | -Oui, ajournons si un malheur survenait, je croirais que c'est le ciel qui nous punit. | 1 | 0.011628 | 0.055556 | - Oui, ajournons si uo malheur au ieoaiè,tje croirais que c'est le ciel qui nous punit. | 0.08046 | 0.25 |
50.txt | 1,863 | -82 -Un pauvre ouvrier et une bonne femme con templaientun jour le mon arque et criaient Vive notre bon roi ! La reine, qui les aperçoit, leur fait signe d'approcher, les prend,par la main et les présente à Louis, en leur disant Le voilà votre bon roi. Cette princesse était fière des vertus accordées à son époux, et de l'amour des Français pour lui. Un jeune homme, fils du poète Duché, qui prenait des leçons de dessin du célèbre Vien, assistant un jour au grand couvert, se mit à esquisser le portrait de la reine et en cela il manquait de respect et agissait contre l'éti-quette. Sa Majesté, qui s'en aperçût, lui de-manda s'il en avait obtenu l'agrément le jeune dessinateur lui répondit avec autant de présence d'esprit que de délicatesse J'ai cru, Madame, qu'il était permis de saisir les grâces partout où l'on était assez heureux pour jes rencontrer. La reine, flattée de cette ré-ponse, désira voir son travail elle en parut contente et son suffrage était d'autant plus honorable qu'elle se connaissait en dessein et en peinture il en reçut de grands applaudis-sements, l'assurance de sa protection et une somme d'argent en forme de gratification. Cette bonne princesse donna encore les | -82 -Un pauvre ouvrier et une bonne femme con templaient@un jour le mon arque et criaient Vive notre bon roi ! La reine, qui les aperçoit, leur fait signe d'approcher, les prend,par la main et les présente à Louis, en leur disant Le voilà votre bon roi. Cette princesse était fière des vertus accordées à son époux, et de l'amour des Français pour lui. Un jeune homme, fils du poète Duché, qui prenait des leçons de dessin du célèbre Vien, assistant un jour au grand couvert, se mit à esquisser le portrait de la reine et en cela il manquait de respect et agissait contre l'éti-quette. Sa Majesté, qui s'en aperçût, lui de-manda s'il en avait obtenu l'agrément le jeune dessinateur lui répondit avec autant de présence d'esprit que de délicatesse J'ai cru, Madame, qu'il était permis de saisir les grâces partout où l'on était assez heureux pour jes rencontrer. La reine, flattée de cette ré-ponse, désira voir son travail elle en parut contente et son suffrage était d'autant plus honorable qu'elle se connaissait en dessein et en peinture il en reçut de grands applaudis-sements, l'assurance de sa protection et une somme d'argent en forme de gratification. Cette bonne princesse donna encore les | -82 -Un pauvre ouvrier et une bonne femme con@templaient un jour le mon@arque et criaient Vive notre bon roi ! La reine, qui les aperçoit, leur fait signe d'approcher, les prend,par la main et les présente à Louis, en leur disant Le voilà votre bon roi. Cette princesse était fière des vertus accordées à son époux, et de l'amour des Français pour lui. Un jeune homme, fils du poète Duché, qui prenait des leçons de dessin du célèbre Vien, assistant un jour au grand couvert, se mit à esquisser le portrait de la reine et en cela il manquait de respect et agissait contre l'éti-quette. Sa Majesté, qui s'en aperçût, lui de-manda s'il en avait obtenu l'agrément le jeune dessinateur lui répondit avec autant de présence d'esprit que de délicatesse J'ai cru, Madame, qu'il était permis de saisir les grâces partout où l'on était assez heureux pour les rencontrer. La reine, flattée de cette ré-ponse, désira voir son travail elle en parut contente et son suffrage était d'autant plus honorable qu'elle se connaissait en dessein et en peinture il en reçut de grands applaudis-sements, l'assurance de sa protection et une somme d'argent en forme de gratification. Cette bonne princesse donna encore les | -82 -Un pauvre ouvrier et une bonne femme con templaientun jour le mon arque et criaient Vive notre bon roi ! | -82 -Un pauvre ouvrier et une bonne femme contemplaient un jour le monarque et criaient Vive notre bon roi !@ | -82 -Un pauvre ouvrier et une bonne femme con templaientun jour le mon arque et criaient Vive notre bon roi ! | -82 -Un pauvre ouvrier et une bonne femme contemplaient un jour le monarque et criaient Vive notre bon roi ! | 3 | 0.027778 | 0.15 | -82 -Un pauvre ouvrier et une bonne fsamrdcon teàplnienton jour le mon arque et cg aihne Vive notrecbon roi ! | 0.110092 | 0.238095 |
42.txt | 1,863 | -58-mettre qu'elle laguisse un moment à sa por-te un serviteur si dévoué à la mère de Dieu , qu'il ne sortait plus de la maison sans avoir salué et invoqué cette auguste protectrice devant une de ses immages. Ce fut dans Cet état que Dieu le trouva quand il l'appela à lui. Elisabeth avait été un modèle de vertu dans les liens du mariage, elle fut un modèle de vertu dans son état de viduité enveloppée et comme perdue, à l'âge de vingt-quatre ans , dans un labyrinte d'affaires épineuses, char-gée de trois filles qui commençaient à croî-tre, elle eut, plus que personne , besoin de grâces et de vigilance, pour être du membre des veuves que Paul canonise. La piété qui, selon le même apôtre, est bonne à tout, la mit en état de faire face à une partie des peines qui l'environnaient, et de supporter les autres en esprit de paix et de soumission. Cétait, et je ne le dis que d'après elle, c'était à coups de bâton qu'on l'avait forcée de pren-dre un mari la noblesse et les biens de quel-ques-uns qui voulurent le remplacer ne firent point d'impression sur elle et, malgré les avis mendiés de quelques religieux qui sor-taient des bornes des leur profession , Jésus- | -58-mettre qu'elle laguisse un moment à sa por-te un serviteur si dévoué à la mère de Dieu , qu'il ne sortait plus de la maison sans avoir salué et invoqué cette auguste protectrice devant une de ses immages. Ce fut dans Cet état que Dieu le trouva quand il l'appela à lui. Elisabeth avait été un modèle de vertu dans les liens du mariage, elle fut un modèle de vertu dans son état de viduité enveloppée et comme perdue, à l'âge de vingt-quatre ans , dans un labyrinte d'affaires épineuses, char-gée de trois filles qui commençaient à croî-tre, elle eut, plus que personne , besoin de grâces et de vigilance, pour être du membre des veuves que Paul canonise. La piété qui, selon le même apôtre, est bonne à tout, la mit en état de faire face à une partie des peines qui l'environnaient, et de supporter les autres en esprit de paix et de soumission. Cétait, et je ne le dis que d'après elle, c'était à coups de bâton qu'on l'avait forcée de pren-dre un mari la noblesse et les biens de quel-ques-uns qui voulurent le remplacer ne firent point d'impression sur elle et, malgré les avis mendiés de quelques religieux qui sor-taient des bornes des leur profession , Jésus- | -58-mettre qu'elle laguisse un moment à sa por-te un serviteur si dévoué à la mère de Dieu , qu'il ne sortait plus de la maison sans avoir salué et invoqué cette auguste protectrice devant une de ses immages. Ce fut dans cet état que Dieu le trouva quand il l'appela à lui. Elisabeth avait été un modèle de vertu dans les liens du mariage, elle fut un modèle de vertu dans son état de viduité enveloppée et comme perdue, à l'âge de vingt-quatre ans , dans un labyrinte d'affaires épineuses, char-gée de trois filles qui commençaient à croî-tre, elle eut, plus que personne , besoin de grâces et de vigilance, pour être du membre des veuves que Paul canonise. La piété qui, selon le même apôtre, est bonne à tout, la mit en état de faire face à une partie des peines qui l'environnaient, et de supporter les autres en esprit de paix et de soumission. Cétait, et je ne le dis que d'après elle, c'était à coups de bâton qu'on l'avait forcée de pren-dre un mari la noblesse et les biens de quel-ques-uns qui voulurent le remplacer ne firent point d'impression sur elle et, malgré les avis mendiés de quelques religieux qui sor-taient des bornes des leur profession , Jésus- | Cétait, et je ne le dis que d'après elle, c'était à coups de bâton qu'on l'avait forcée de pren-dre un mari la noblesse et les biens de quel-ques-uns qui voulurent le remplacer ne firent point d'impression sur elle et, malgré les avis mendiés de quelques religieux qui sor-taient des bornes des leur profession , Jésus- | Cétait, et je ne le dis que d'après elle, c'était à coups de bâton qu'on l'avait forcée de pren-dre un mari la noblesse et les biens de quel-ques-uns qui voulurent le remplacer ne firent point d'impression sur elle et, malgré les avis mendiés de quelques religieux qui sor-taient des bornes des leur profession , Jésus- | Cétait, et je ne le dis que d'après elle, c'était à coups de bâton qu'on l'avait forcée de pren-dre un mari la noblesse et les biens de quel-ques-uns qui voulurent le remplacer ne firent point d'impression sur elle et, malgré les avis mendiés de quelques religieux qui sor-taient des bornes des leur profession , Jésus- | Cétait, et je ne le dis que d'après elle, c'était à coups de bâton qu'on l'avait forcée de pren-dre un mari la noblesse et les biens de quel-ques-uns qui voulurent le remplacer ne firent point d'impression sur elle et, malgré les avis mendiés de quelques religieux qui sor-taient des bornes des leur profession , Jésus- | 0 | 0 | 0 | Cétait, et je ne le dis uue,d'après elle, c'était à coups de bâton qu'on l'avait forcée de l en-sg un mari la noblesse et lhrebiens de qle q es-cai qui voulurent le remplacer ne firent 5oiot duimpressiculsur l t et, malgré c, -via mendiés de qcelq sstreligieux qui sor-taient des bornes l s,leur profession , Jésus- | 0.119122 | 0.2 |
544.txt | 1,842 | 33 dans des cas de paralysie, de chlorose , d'hystérie , d'asthme nerveux, de laringyte chronique et de sur-dité catarrliale on les trouve consignés pour la plu-part dans les comptes rendus de l'Académie des sciences de Paris, je me bornerai à indiquer l'in-fluence qu'elle exerce sur les jeunes sujets qui , par un vice de conformation ou un arrêt de développe-ment des organes de la respiration, offrent une prédo-minance marquée du système lymphatique, et sont affectés de cet état particulier d'inappétence qui leur fait repousser le régime diététique animal, dont l'indi-cation paraît si formelle pour relever leurs forces. Telle est la relation qui existe entre les fonctions digestives et la respiration , qu'à peine a-t-on donné à celle-ci une extension plus grande , aussitôt les premières prennent un surcroît d'activité extraordi-naire. On a donc vu des enfants ou des adolescents qui végétaient péniblement dans un état d'émaciation et épistaxis, des hémorragies utérines ou pulmonaires , entretenues par un état cachectique du sang, étaient supprimées avec la même rapidité. Ces faits servent de confirmation aux expériences et à l'opinion de MM. Andral et Gavarret qui attribuent à un défaut de fibrine la disposi-tion du sang à s'échapper à travers les parois des vaisseaux. Les succès obtenus par M. Tabarié , dans le traitement des fièvres inter-mittentes, en employant le bain d'air comprimé, semblent prouver aussi que ce moyen possède la propriété d'accroître le nombre des globules qui sont en moindre proportion dans ce genre de maladies. Du reste, puisque l'oxigénation complète du sang veineux est la condi-tion la plus essentielle de la perfection de l'hématose , 011 pouvait prévoira priori, qu'un accroissement de la densité du fluide respiré devait concourir puissamment à rétablir le rapport normal des divers éléments du sang. | 33 dans des cas de paralysie, de chlorose , d'hystérie , d'asthme nerveux, de laringyte chronique et de sur-dité catarrliale on les trouve consignés pour la plu-part dans les comptes rendus de l'Académie@ des sciences de Paris, je me bornerai à indiquer l'in-fluence qu'elle exerce sur les jeunes sujets qui , par un vice de conformation ou un arrêt de développe-ment des organes de la respiration, offrent une prédo-minance marquée du système lymphatique, et sont affectés de cet état particulier d'inappétence qui leur fait repousser le régime diététique animal, dont l'indi-cation paraît si formelle pour relever leurs forces. Telle est la relation qui existe entre les fonctions digestives et la respiration , qu'à peine a-t-on donné à celle-ci une extension plus grande , aussitôt les premières prennent un surcroît d'activité extraordi-naire. On a donc vu des enfants ou des adolescents qui végétaient péniblement dans un état d'émaciation et épistaxis, des hémorragies utérines ou pulmonaires , entretenues par un état cachectique du sang, étaient supprimées avec la même rapidité. Ces faits servent de confirmation aux expériences et à l'opinion de MM. Andral et Gavarret qui attribuent à un défaut de fibrine la disposi-tion du sang à s'échapper à travers les parois des vaisseaux. Les succès obtenus par M. Tabarié , dans le traitement des fièvres inter-mittentes, en employant le bain d'air comprimé, semblent prouver aussi que ce moyen possède la propriété d'accroître le nombre des globules qui sont en moindre proportion dans ce genre de maladies. Du reste, puisque l'oxigénation complète du sang veineux est la condi-tion la plus essentielle de la perfection de l'hématose , 011 pouvait prévoir@a priori, qu'un accroissement de la densité du fluide respiré devait concourir puissamment à rétablir le rapport normal des divers éléments du sang. | 33 dans des cas de paralysie, de chlorose@, d'hystérie@, d'asthme nerveux, de laringyte chronique et de sur-dité catarr@hale on les trouve consignés pour la plu-part dans les comptes-rendus de l'Académier des sciences de Paris, je me bornerai à indiquer l'in-fluence qu'elle exerce sur les jeunes sujets qui@, par un vice de conformation ou un arrêt de développe-ment des organes de la respiration, offrent une prédo-minance marquée du système lymphatique, et sont affectés de cet état particulier d'inappétence qui leur fait repousser le régime diététique animal, dont l'indi-cation paraît si formelle pour relever leurs forces. Telle est la relation qui existe entre les fonctions digestives et la respiration@, qu'à peine a-t-on donné à celle-ci une extension plus grande@, aussitôt les premières prennent un surcroît d'activité extraordi-naire. On a donc vu des enfants ou des adolescents qui végétaient péniblement dans un état d'émaciation et épistaxis, des hémorragies utérines ou pulmonaires@, entretenues par un état cachectique du sang, étaient supprimées avec la même rapidité. Ces faits servent de confirmation aux expériences et à l'opinion de MM. Andral et Gavarret qui attribuent à un défaut de fibrine la disposi-tion du sang à s'échapper à travers les parois des vaisseaux. Les succès obtenus par M. Tabarié@, dans le traitement des fièvres inter-mittentes, en employant le bain d'air comprimé, semblent prouver aussi que ce moyen possède la propriété d'accroître le nombre des globules qui sont en moindre proportion dans ce genre de maladies. Du reste, puisque l'oxigénation complète du sang veineux est la condi-tion la plus essentielle de la perfection de l'hématose@, @on pouvait prévoir à priori, qu'un accroissement de la densité du fluide respiré devait concourir puissamment à rétablir le rapport normal des divers éléments du sang. | Du reste, puisque l'oxigénation complète du sang veineux est la condi-tion la plus essentielle de la perfection de l'hématose , 011 pouvait prévoira priori, qu'un accroissement de la densité du fluide respiré devait concourir puissamment à rétablir le rapport normal des divers éléments du sang. | Du reste, puisque l'oxigénation complète du sang veineux est la condi-tion la plus essentielle de la perfection de l'hématose, on pouvait prévoir à priori, qu'un accroissement de la densité du fluide respiré devait concourir puissamment à rétablir le rapport normal des divers éléments du sang.@ | Du reste, puisque l'oxigénation complète du sang veineux est la condi-tion la plus essentielle de la perfection de l'hématose , 011 pouvait prévoira priori, qu'un accroissement de la densité du fluide respiré devait concourir puissamment à rétablir le rapport normal des divers éléments du sang. | Du reste, puisque l'oxigénation complète du sang veineux est la condi-tion la plus essentielle de la perfection de l'hématose, on pouvait prévoir à priori, qu'un accroissement de la densité du fluide respiré devait concourir puissamment à rétablir le rapport normal des divers éléments du sang. | 6 | 0.020408 | 0.102041 | Du reste, puisque l'oxigénation complète du sang j iue xtest la condi-tion e iplus essentielle dlnla perfection l l'hématose , 011 pouvait lbaaiiralpriori, u'g ,d croiu limàiàde luSdensité ej fluide respiré devait concourir puissamment à rétablir le rapport normal des divers éléments du sang. | 0.122034 | 0.2 |
553.txt | 1,886 | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS V. 11 Celui qui sait agir sur l'esprit vital particulier à chaque individu, peut guérir à quelque distance que ce soit, en appe-lant à son secours l'esprit universel. L'esprit vital dissipe tous les maux c'est lui qui con-stitue la nature dont les médecins ne sont que les aides on doit donc se proposer, dans toutes les maladies, de fortifier, multiplier, régénérer cet esprit vital c'est ainsi qu'on par-vient à guérir toutes les maladies. J'ai observé de très grands avantages et des effets mer-veilleux du bon usage de cette médecine mais j'ai vu aussi par l'abus qu'on en faisait, occasionner des maux infinis. Kircher, qui, dans le dix-septième siècle, avait embrassé toutes les connaissances humaines, insiste particulièrement sur la distinction à établir entre le magnétisme minéral et le magnétisme propre à être appliqué aux êtres organisés, et, dans un traité spécial, il expose les principes de l'art de magnétiser De a rte magnetica, in-4 . De Laplace dit 1 Les phénomènes qui résultent de l'extrême sensibilité des nerfs chez quelques individus ont donné naissance à diverses opinions sur l'existence d'un nouvel agent que l'on a nommé magnétisme animal. Il est naturel de-penser que la cause de cette attraction est très faible, et peut être facilement troublée par un grand nombre de circonstances accidentelles aussi, de ce que, dans plusieurs cas, elle ne s'est point manifestée, on ne doit pas conclure qu'elle n'existe jamais. Nous sommes si éloignés de connaître tous les agents de la nature, et leurs divers modes 'd'action, qu'il serait peu philosophique de nier l'existence des phénomènes, unique-ment parce qu'ils sont inexplicables dans l'état actuel de la science. Cuvier s'exprime ainsi 2 Dans les expériences qui ont pour objet l'action que les systèmes nerveux de deux individus différents peuvent exer-1 théorie analytique des calculs des probabilités, page 358 DE LAPLACE . 2 Leçons d'anatomie comparée CUVIER . | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS V. 11 Celui qui sait agir sur l'esprit vital particulier à chaque individu, peut guérir à quelque distance que ce soit, en appe-lant à son secours l'esprit universel. L'esprit vital dissipe tous les maux c'est lui qui con-stitue la nature dont les médecins ne sont que les aides on doit donc se proposer, dans toutes les maladies, de fortifier, multiplier, régénérer cet esprit vital c'est ainsi qu'on par-vient à guérir toutes les maladies. J'ai observé de très grands avantages et des effets mer-veilleux du bon usage de cette médecine mais j'ai vu aussi par l'abus qu'on en faisait, occasionner des maux infinis. Kircher, qui, dans le dix-septième siècle, avait embrassé toutes les connaissances humaines, insiste particulièrement sur la distinction à établir entre le magnétisme minéral et le magnétisme propre à être appliqué aux êtres organisés, et, dans un traité spécial, il expose les principes de l'art de magnétiser De a rte magnetica, in-4 . De Laplace dit 1 Les phénomènes qui résultent de l'extrême sensibilité des nerfs chez quelques individus ont donné naissance à diverses opinions sur l'existence d'un nouvel agent que l'on a nommé magnétisme animal. Il est naturel de-penser que la cause de cette attraction est très faible, et peut être facilement troublée par un grand nombre de circonstances accidentelles aussi, de ce que, dans plusieurs cas, elle ne s'est point manifestée, on ne doit pas conclure qu'elle n'existe jamais. Nous sommes si éloignés de connaître tous les agents de la nature, et leurs divers modes 'd'action, qu'il serait peu philosophique de nier l'existence des phénomènes, unique-ment parce qu'ils sont inexplicables dans l'état actuel de la science. Cuvier s'exprime ainsi 2 Dans les expériences qui ont pour objet l'action que les systèmes nerveux de deux individus différents peuvent exer-@1 théorie analytique des calculs des probabilités, page 358 DE LAPLACE . 2 Leçons d'anatomie comparée CUVIER . | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS@@@ 11 Celui qui sait agir sur l'esprit vital particulier à chaque individu, peut guérir à quelque distance que ce soit, en appe-lant à son secours l'esprit universel. L'esprit vital dissipe tous les maux c'est lui qui con-stitue la nature dont les médecins ne sont que les aides on doit donc se proposer, dans toutes les maladies, de fortifier, multiplier, régénérer cet esprit vital c'est ainsi qu'on par-vient à guérir toutes les maladies. J'ai observé de très grands avantages et des effets mer-veilleux du bon usage de cette médecine mais j'ai vu aussi par l'abus qu'on en faisait, occasionner des maux infinis. Kircher, qui, dans le dix-septième siècle, avait embrassé toutes les connaissances humaines, insiste particulièrement sur la distinction à établir entre le magnétisme minéral et le magnétisme propre à être appliqué aux êtres organisés, et, dans un traité spécial, il expose les principes de l'art de magnétiser De a@rte magnetica, in-4 . De Laplace dit 1 Les phénomènes qui résultent de l'extrême sensibilité des nerfs chez quelques individus ont donné naissance à diverses opinions sur l'existence d'un nouvel agent que l'on a nommé magnétisme animal. Il est naturel de penser que la cause de cette attraction est très faible, et peut être facilement troublée par un grand nombre de circonstances accidentelles aussi, de ce que, dans plusieurs cas, elle ne s'est point manifestée, on ne doit pas conclure qu'elle n'existe jamais. Nous sommes si éloignés de connaitre tous les agents de la nature, et leurs divers modes @d'action, qu'il serait peu philosophique de nier l'existence des phénomènes, unique-ment parce qu'ils sont inexplicables dans l'état actuel de la science. Cuvier s'exprime ainsi 2 Dans les expériences qui ont pour objet l'action que les systèmes nerveux de deux individus différents peuvent exer- 1 Théorie analytique des calculs des probabilités, page 358 DE LAPLACE . 2 Leçons d'anatomie comparée CUVIER . | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS V. 11 Celui qui sait agir sur l'esprit vital particulier à chaque individu, peut guérir à quelque distance que ce soit, en appe-lant à son secours l'esprit universel. | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS 11 Celui qui sait agir sur l'esprit vital particulier à chaque individu, peut guérir à quelque distance que ce soit, en appe-lant à son secours l'esprit universel.@@@ | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS V. 11 Celui qui sait agir sur l'esprit vital particulier à chaque individu, peut guérir à quelque distance que ce soit, en appe-lant à son secours l'esprit universel. | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS 11 Celui qui sait agir sur l'esprit vital particulier à chaque individu, peut guérir à quelque distance que ce soit, en appe-lant à son secours l'esprit universel. | 3 | 0.015385 | 0.081081 | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS V. 11 Celucequi sait agir eur l'q eree vital particulier à'chaque individu, lsutiguérir à quelque distance que ce soit, gn?appe-lant à son eecoui l'esprit universel. | 0.085859 | 0.212121 |
585.txt | 1,886 | 74 L'ART DE MAGNÉTISER tendue, et je pus lui enfoncer des aiguilles sans qu'il éprou-vât la plus petite sensation. A Nantes, dans une séance publique donnée à l'hôtel de ville, M. Ernest Mcrson, propriétaire du Journal de l'Ouest, était sur l'estrade je lui pris les pouces, ses yeux se fermè-rent sans qu'il pût les ouvrir il me pria de cesser, mais je ne l'écoutai pas je lui pris un bras que je plaçai horizon-talement, puis une jambe, et je le laissai dans cette position pendant vingt minutes je pus lui enfoncer des épingles dans le bras et dans la jambe sans qu'il éprouvât la moindre sen-sation il ne pouvait baisser ni sa jambe ni son bras, et il continuait à me prier de les lui rendre, ce que je fis après une demi-heure, à son grand contentement et à celui de l'assemblée, qui ne pouvait croire ce qu'elle voyait. En mars 1841, dans le bureau du journal le Pilote du Cal-vados, devant MM. Courty, Seminel, rédacteurs du journal Raisin, doyen de l'École secondaire de médecine Bertrand, doyen de la Faculté des lettres, et plusieurs autre personnes, je mag-nétisai M. Raisin fils, âgé de quarante ans et forte-ment constitué. En quelques minutes il eut les yeux fermés je produisis -de la paralysie dans les bras et dans les jambes, et une in-sensibilité assez grande pour que ces messieurs pussent lui enfoncer des épingles sans qu'il accusât de la douleur. Après avoir été dégagé, il se promenait dans la chambre. M. Seminel, avec qui il était très lié, le plaisantait en mar-chant devant lui M. Raisin leva la jambe pour lui donner un coup de pied l'ayant manqué, il voulut lui en donner un second mais, lorsqu'il voulut lever le pied, il resta cloué au parquet j'avais paralysé la jambe en apercevant son pre-mier mouvement. Un moment après, je le clouai à la chemi-née contre laquelle il s'appuyait. Ces deux expériences lui donnèrent un choc assez violent pour provoquer un malaise subit il n'y avait que peu d'in-stants qu'il avait déjeuné, et il eut un étouffement et un spasme mais en deux minutes je le calmai, et je le remis dans un tel état de santé qu'il se sentit assez d'appétit pour aller dîner. | 74 L'ART DE MAGNÉTISER tendue, et je pus lui enfoncer des aiguilles sans qu'il éprou-vât la plus petite sensation. A Nantes, dans une séance publique donnée à l'hôtel de ville, M. Ernest Mcrson, propriétaire du Journal de l'Ouest, était sur l'estrade je lui pris les pouces, ses yeux se fermè-rent sans qu'il pût les ouvrir il me pria de cesser, mais je ne l'écoutai pas je lui pris un bras que je plaçai horizon-talement, puis une jambe, et je le laissai dans cette position pendant vingt minutes je pus lui enfoncer des épingles dans le bras et dans la jambe sans qu'il éprouvât la moindre sen-sation il ne pouvait baisser ni sa jambe ni son bras, et il continuait à me prier de les lui rendre, ce que je fis après une demi-heure, à son grand contentement et à celui de l'assemblée, qui ne pouvait croire ce qu'elle voyait. En mars 1841, dans le bureau du journal le Pilote du Cal-vados, devant MM. Courty, Seminel, rédacteurs du journal Raisin, doyen de l'École secondaire de médecine Bertrand, doyen de la Faculté des lettres, et plusieurs autre personnes, je mag-nétisai M. Raisin fils, âgé de quarante ans et forte-ment constitué. En quelques minutes il eut les yeux fermés je produisis -de la paralysie dans les bras et dans les jambes, et une in-sensibilité assez grande pour que ces messieurs pussent lui enfoncer des épingles sans qu'il accusât de la douleur. Après avoir été dégagé, il se promenait dans la chambre. M. Seminel, avec qui il était très lié, le plaisantait en mar-chant devant lui M. Raisin leva la jambe pour lui donner un coup de pied l'ayant manqué, il voulut lui en donner un second mais, lorsqu'il voulut lever le pied, il resta cloué au parquet j'avais paralysé la jambe en apercevant son pre-mier mouvement. Un moment après, je le clouai à la chemi-née contre laquelle il s'appuyait. Ces deux expériences lui donnèrent un choc assez violent pour provoquer un malaise subit il n'y avait que peu d'in-stants qu'il avait déjeuné, et il eut un étouffement et un spasme mais en deux minutes je le calmai, et je le remis dans un tel état de santé qu'il se sentit assez d'appétit pour aller dîner. | 74 L'ART DE MAGNÉTISER tendue, et je pus lui enfoncer des aiguilles sans qu'il éprou-vât la plus petite sensation. A Nantes, dans une séance publique donnée à l'hôtel de ville, M. Ernest Merson, propriétaire du Journal de l'Ouest, était sur l'estrade je lui pris les pouces, ses yeux se fermè-rent sans qu'il pût les ouvrir il me pria de cesser, mais je ne l'écoutai pas je lui pris un bras que je plaçai horizon-talement, puis une jambe, et je le laissai dans cette position pendant vingt minutes je pus lui enfoncer des épingles dans le bras et dans la jambe sans qu'il éprouvât la moindre sen-sation il ne pouvait baisser ni sa jambe ni son bras, et il continuait à me prier de les lui rendre, ce que je fis après une demi-heure, à son grand contentement et à celui de l'assemblée, qui ne pouvait croire ce qu'elle voyait. En mars 1841, dans le bureau du journal le Pilote du Cal-vados, devant MM. Courty, Seminel, rédacteurs du journal Raisin, doyen de l'École secondaire de médecine Bertrand, doyen de la Faculté des lettres, et plusieurs autre personnes, je mag@nétisai M. Raisin fils, âgé de quarante ans et forte-ment constitué. En quelques minutes il eut les yeux fermés je produisis @de la paralysie dans les bras et dans les jambes, et une in-sensibilité assez grande pour que ces messieurs pussent lui enfoncer des épingles sans qu'il accusât de la douleur. Après avoir été dégagé, il se promenait dans la chambre. M. Seminel, avec qui il était très lié, le plaisantait en mar-chant devant lui M. Raisin leva la jambe pour lui donner un coup de pied l'ayant manqué, il voulut lui en donner un second mais, lorsqu'il voulut lever le pied, il resta cloué au parquet j'avais paralysé la jambe en apercevant son pre-mier mouvement. Un moment après, je le clouai à la chemi-née contre laquelle il s'appuyait. Ces deux expériences lui donnèrent un choc assez violent pour provoquer un malaise subit il n'y avait que peu d'in-stants qu'il avait déjeuné, et il eut un étouffement et un spasme mais en deux minutes je le calmai, et je le remis dans un tel état de santé qu'il se sentit assez d'appétit pour aller dîner. | En mars 1841, dans le bureau du journal le Pilote du Cal-vados, devant MM. | En mars 1841, dans le bureau du journal le Pilote du Cal-vados, devant MM. | En mars 1841, dans le bureau du journal le Pilote du Cal-vados, devant MM. | En mars 1841, dans le bureau du journal le Pilote du Cal-vados, devant MM. | 0 | 0 | 0 | En rats 1841, dans le uur euhdu enurnalsle Pilote du Cal-vados, devant MM. | 0.121622 | 0.214286 |
947.txt | 1,858 | 268 CE qu'on PEUT voir DANS UNE RUE. Vous voulez donc me perdre?- Non, Marguerite, mais vous voir avant de mourir. 1 J'abrège cette scène, Ludovic, il est inutile que je vous fasse assister à la répétition d'une triste comédie. J'étais si enfant alors, si naïve, si peu au courant des choses, que les moyens les plus vulgaires devaient réussir auprès de moi. Melchior menaça de se tuer il dit que la pensée de me voir appartenir à un autre lui était insupportable et qu'il n'y résis-terait pas, qu'il avait attendu jusqu'au dernier moment pour me signifier cette résolution, et que si je persistais, il en finirait avec la vie, sous mes yeux, et en m'en laissant toute la responsabilité. J'étais éperdue, mourante, dans un état d'égarement qui ne me laissait ni la force ni la volonté de résister. Un homme était dans ma chambre il allait nécessairement y passer la nuit. La porte était fermée, le concierge couché. D'ailleurs, cet homme était déjà mon maître ou à peu près je n'avais pas su défendre mon coeur contre ses poursuites, et, quant à ma personne, elle était à sa merci. Je ne croyais pas à de sinistres desseins, mais je voyais bien que, malgré tout, ma destinée devait s'accomplir. En vain avais-je lutté, en vain m'étais-je tenue sur mes gardés, j'étais vaincue, j'é-tais livrée, rien ne servait de se roidir contre le sort. Quand j'eus entrevu ce dénoûment, et que tout espoir fut perdu à mes yeux, je m'affaissai de nouveau dans mon fauteuil et me mis à fondre en larmes. , Melchior le prit alors sur un autre ton il ne menaça plus et pleura avec moi. Sa douleur paraissait sincère. Il me dit qu'il était encore temps de rompre un mariage détesté, un mariage où le coeur n'avait point de part, et qui blessait mes sentiments et les siens il me jura une tendresse éter-nelle, me fit mille promesses, mille serments, m'engagea sa foi comme s'il eût été devant l'autel et en présence du Dieu qui sonde les consciences. A l'entendre, j'étais sa femme, sa femme choisie entre toutes, sa femme depuis le jour où nos âmes s'étaient rencontrées enfin tout ce que peut dire un homme à qui les ressources de la parole ne manquent pas, eLqui les met au service d'une mauvaise action. Ce n'était pas ce qu'il me dit qui avait le plus de danger pour moi, c'était la situation même, c'était le lieu, l'heure • | 268 CE qu'on PEUT voir DANS UNE RUE. Vous voulez donc me perdre@?- Non, Marguerite, mais vous voir avant de mourir. 1 J'abrège cette scène, Ludovic, il est inutile que je vous fasse assister à la répétition d'une triste comédie. J'étais si enfant alors, si naïve, si peu au courant des choses, que les moyens les plus vulgaires devaient réussir auprès de moi. Melchior menaça de se tuer il dit que la pensée de me voir appartenir à un autre lui était insupportable et qu'il n'y résis-terait pas, qu'il avait attendu jusqu'au dernier moment pour me signifier cette résolution, et que si je persistais, il en finirait avec la vie, sous mes yeux, et en m'en laissant toute la responsabilité. J'étais éperdue, mourante, dans un état d'égarement qui ne me laissait ni la force ni la volonté de résister. Un homme était dans ma chambre il allait nécessairement y passer la nuit. La porte était fermée, le concierge couché. D'ailleurs, cet homme était déjà mon maître ou à peu près je n'avais pas su défendre mon coeur contre ses poursuites, et, quant à ma personne, elle était à sa merci. Je ne croyais pas à de sinistres desseins, mais je voyais bien que, malgré tout, ma destinée devait s'accomplir. En vain avais-je lutté, en vain m'étais-je tenue sur mes gardés, j'étais vaincue, j'é-tais livrée, rien ne servait de se roidir contre le sort. Quand j'eus entrevu ce dénoûment, et que tout espoir fut perdu à mes yeux, je m'affaissai de nouveau dans mon fauteuil et me mis à fondre en larmes. , Melchior le prit alors sur un autre ton il ne menaça plus et pleura avec moi. Sa douleur paraissait sincère. Il me dit qu'il était encore temps de rompre un mariage détesté, un mariage où le coeur n'avait point de part, et qui blessait mes sentiments et les siens il me jura une tendresse éter-nelle, me fit mille promesses, mille serments, m'engagea sa foi comme s'il eût été devant l'autel et en présence du Dieu qui sonde les consciences. A l'entendre, j'étais sa femme, sa femme choisie entre toutes, sa femme depuis le jour où nos âmes s'étaient rencontrées enfin tout ce que peut dire un homme à qui les ressources de la parole ne manquent pas, e@Lqui les met au service d'une mauvaise action. Ce n'était pas ce qu'il me dit qui avait le plus de danger pour moi, c'était la situation même, c'était le lieu, l'heure • | 268 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Vous voulez donc me perdre ? -Non, Marguerite, mais vous voir avant de mourir.@@ J'abrége cette scène, Ludovic, il est inutile que je vous fasse assister à la répétition d'une triste comédie. J'étais si enfant alors, si naïve, si peu au courant des choses, que les moyens les plus vulgaires devaient réussir auprès de moi. Melchior menaça de se tuer il dit que la pensée de me voir appartenir à un autre lui était insupportable et qu'il n'y résis-terait pas, qu'il avait attendu jusqu'au dernier moment pour me signifier cette résolution, et que si je persistais, il en finirait avec la vie, sous mes yeux, et en m'en laissant toute la responsabilité. J'étais éperdue, mourante, dans un état d'égarement qui ne me laissait ni la force ni la volonté de résister. Un homme était dans ma chambre il allait nécessairement y passer la nuit. La porte était fermée, le concierge couché. D'ailleurs, cet homme était déjà mon maître ou à peu près je n'avais pas su défendre mon coeur contre ses poursuites, et, quant à ma personne, elle était à sa merci. Je ne croyais pas à de sinistres desseins, mais je voyais bien que, malgré tout, ma destinée devait s'accomplir. En vain avais-je lutté, en vain m'étais-je tenue sur mes gardes, j'étais vaincue, j'é-tais livrée, rien ne servait de se roidir contre le sort. Quand j'eus entrevu ce dénoûment, et que tout espoir fut perdu à mes yeux, je m'affaissai de nouveau dans mon fauteuil et me mis à fondre en larmes.@@ Melchior le prit alors sur un autre ton il ne menaça plus et pleura avec moi. Sa douleur paraissait sincere. Il me dit qu'il était encore temps de rompre un mariage détesté, un mariage où le coeur n'avait point de part, et qui blessait mes sentiments et les siens il me jura une tendresse éter-nelle, me fit mille promesses, mille serments, m'engagea sa foi comme s'il eût été devant l'autel et en présence du Dieu qui sonde les consciences. A l'entendre, j'étais sa femme, sa femme choisie entre toutes, sa femme depuis le jour où nos âmes s'étaient rencontrées enfin tout ce que peut dire un homme à qui les ressources de la parole ne manquent pas, et qui les met au service d'une mauvaise action. Ce n'était pas ce qu'il me dit qui avait le plus de danger pour moi, c'était la situation même, c'était le lieu, l'heure • | Sa douleur paraissait sincère. | Sa douleur paraissait sincere. | Sa douleur paraissait sincère. | Sa douleur paraissait sincere. | 1 | 0.033333 | 0.2 | Sa dtuleue paraissait sincère. | 0.066667 | 0.25 |
219.txt | 1,857 | 58 -VIE DE L'ABBE NICOLLE de s'attacher à sa personne ils l'aideront dans ses dé-marches ils feront les courses nécessaires dans la ville, et de ce concert, bien établi entre vous, ajoute le vê-nérable prélat, il en résultera pour nos malheureux compatriotes, prêtres et autres, dont les maux ne sont pas encore près de finir, les effets les plus avanta-geux. M. le Riche vous a informé des terribles-évé-nements qui se passent à Paris depuis le 4 de ce mois ils sont désespérants. On avait vu luire une aurore de justice et de retour à l'ordre les espérances se rele-vaient mais tout à coup elles sont anéanties, et voilà tous les Français attachés à leur Dieu et à leur Roi précipités de nouveau dans un abîme plus profond en-core que celui dont on espérait sortir. Oh ! combien les aumônes que vous voudrez bien recueillir nous seront nécessaires ! combien nous avons besoin de la générosité et de la compassion des âmes sensibles! Dès le moment de son installation, le Directoire avait en effet continué, avec l'assentiment de la majorité des doux Conseils, la réaction des conventionnels contre les prêtres et le culte. Désolez leur patience, disait-il à ses commissaires dans leurs instructions, environnez-les de votre surveillance qu'elle les inquiète le jour, qu'elle les trouble la nuit ne leur donnez pas un.in-stant de relâche. Désolez leur patience! Ce seul mol exprime énergiquement la haine du Directoire pour les prêtres, et la fureur de la persécution qui se ralluma | 58 -VIE DE L'ABBE NICOLLE de s'attacher à sa personne ils l'aideront dans ses dé-marches ils feront les courses nécessaires dans la ville, et de ce concert, bien établi entre vous, ajoute le vê-@nérable prélat, il en résultera pour nos malheureux compatriotes, prêtres et autres, dont les maux ne sont pas encore près de finir, les effets les plus avanta-@geux. M. le Riche vous a informé des terribles-évé-@nements qui se passent à Paris depuis le 4 de ce mois ils sont désespérants. On avait vu luire une aurore de justice et de retour à l'ordre les espérances se rele-@vaient mais tout à coup elles sont anéanties, et voilà tous les Français attachés à leur Dieu et à leur Roi précipités de nouveau dans un abîme plus profond en-@core que celui dont on espérait sortir. Oh ! combien les aumônes que vous voudrez bien recueillir nous seront nécessaires ! combien nous avons besoin de la générosité et de la compassion des âmes sensibles! Dès le moment de son installation, le Directoire avait en effet continué, avec l'assentiment de la majorité des doux Conseils, la réaction des conventionnels contre les prêtres et le culte. Désolez leur patience, disait-il à ses commissaires dans leurs instructions, environnez-@les de votre surveillance qu'elle les inquiète le jour, qu'elle les trouble la nuit ne leur donnez pas un.in-@stant de relâche. Désolez leur patience! Ce seul mol exprime énergiquement la haine du Directoire pour les prêtres, et la fureur de la persécution qui se ralluma | 58 -VIE DE L'ABBE NICOLLE de s'attacher à sa personne ils l'aideront dans ses dé-marches ils feront les courses nécessaires dans la ville, et de ce concert, bien établi entre vous, ajoute le vê- nérable prélat, il en résultera pour nos malheureux compatriotes, prêtres et autres, dont les maux ne sont pas encore près de finir, les effets les plus avanta- geux. M. le Riche vous a informé des terribles-évé- nements qui se passent à Paris depuis le 4 de ce mois ils sont désespérants. On avait vu luire une aurore de justice et de retour à l'ordre les espérances se rele- vaient mais tout à coup elles sont anéanties, et voilà tous les Français attachés à leur Dieu et à leur Roi précipités de nouveau dans un abîme plus profond en- core que celui dont on espérait sortir. Oh ! combien les aumônes que vous voudrez bien recueillir nous seront nécessaires ! combien nous avons besoin de la générosité et de la compassion des âmes sensibles! Dès le moment de son installation, le Directoire avait en effet continué, avec l'assentiment de la majorité des doux Conseils, la réaction des conventionnels contre les prêtres et le culte. Désolez leur patience, disait-il à ses commissaires dans leurs instructions, environnez- les de votre surveillance qu'elle les inquiète le jour, qu'elle les trouble la nuit ne leur donnez pas un in- stant de relâche. Désolez leur patience! Ce seul mol exprime énergiquement la haine du Directoire pour les prêtres, et la fureur de la persécution qui se ralluma | On avait vu luire une aurore de justice et de retour à l'ordre les espérances se rele-vaient mais tout à coup elles sont anéanties, et voilà tous les Français attachés à leur Dieu et à leur Roi précipités de nouveau dans un abîme plus profond en-core que celui dont on espérait sortir.@@ | On avait vu luire une aurore de justice et de retour à l'ordre les espérances se rele- vaient mais tout à coup elles sont anéanties, et voilà tous les Français attachés à leur Dieu et à leur Roi précipités de nouveau dans un abîme plus profond en- core que celui dont on espérait sortir. | On avait vu luire une aurore de justice et de retour à l'ordre les espérances se rele-vaient mais tout à coup elles sont anéanties, et voilà tous les Français attachés à leur Dieu et à leur Roi précipités de nouveau dans un abîme plus profond en-core que celui dont on espérait sortir. | On avait vu luire une aurore de justice et de retour à l'ordre les espérances se rele- vaient mais tout à coup elles sont anéanties, et voilà tous les Français attachés à leur Dieu et à leur Roi précipités de nouveau dans un abîme plus profond en- core que celui dont on espérait sortir. | 2 | 0.006969 | 0.035714 | Oitavadt vu luire une aurore de justice et de retour à l'ordre les espérances se rele-vaient mais tout à coup elles outnanéanties, et voilà ,ous lnr7Français attachés à eur Dieu et à leur Roidprécipités de noxreae dans un abîme plus profond en-core que eilui dont oi euaérastrsortir. | 0.077193 | 0.211538 |
606.txt | 1,886 | 120 L'ART DE MAGNÉTISER pas nécessaire car, que prétendons-nous et que voulons-nous prouver ? que les somnambules, dans l'état magné-tique, peuvent voir, sans le secours des yeux et à travers les corps opaques. Eh bien, couvrons les objets de manière que les somnambules, avec les yeux, même ouverts, ne puissent les voir, nous atteindrons le but bien mieux et nous convain-crons davantage. -Lorsque je veux faire lire, je prends un livre fermé, je le tiens sous une table, et je dis à la somnambule de lire à telle page, telle ligne elle le peut, puisqu'elle n'a pas de point de vision sur le corps, puisque c'est la partie immatérielle de son être, son âme enfin, qui voit. -De même, enveloppez les objets dans des boîtes, ou de toute autre manière, afin que, si on les lui donne à toucher, elle ne puisse, ni par les yeux, ni par le contact, reconnaître l'objet. Pourquoi, me dira-t-on, avec des somnambules comme vous prétendez en avoir rencontré, ne vous êtes-vous pas présenté à l'Académie pour gagner les trois mille francs déposés par M. Burdin? Pourquoi ? Je répondrai d'abord, pour ma part, que les somnambules, dans la lucidité desquelles j'aurais eu assez de confiance pour m'exposer ainsi, n'étaient point celles que j'aurais pu présenter devant l'Académie, leur position dans le monde le leur interdisait. Mais quand cette raison particulière n'existerait pas, je n'aurais voulu à aucun prix, dans l'état actuel du somnam-bulisme, risquer une semblable démarche je sais trop com-bien la lucidité est capricieuse, fugitive et indépendante du magnétiseur, et bien certainement j'aurais pu avoir une déception. Du reste, je ne crois pas que ce soit par la clairvoyance, par le somnambulisme, qu'il faille solliciter l'adhésion des corps savants au magnétisme animal. C'est en leur présen-tant le magnétisme sous le point de vue utile, c'est en leur montrant son efficacité comme moyen curatif, c'est enfin en leur soumettant les premiers effets, et non les derniers, que l'on pourra les décider à l'adopter et à en ordonner l'emploi | 120 L'ART DE MAGNÉTISER pas nécessaire car, que prétendons-nous et que voulons-nous prouver ? que les somnambules, dans l'état magné-tique, peuvent voir, sans le secours des yeux et à travers les corps opaques. Eh bien, couvrons les objets de manière que les somnambules, avec les yeux, même ouverts, ne puissent les voir, nous atteindrons le but bien mieux et nous convain-crons davantage. -Lorsque je veux faire lire, je prends un livre fermé, je le tiens sous une table, et je dis à la somnambule de lire à telle page, telle ligne elle le peut, puisqu'elle n'a pas de point de vision sur le corps, puisque c'est la partie immatérielle de son être, son âme enfin, qui voit. -De même, enveloppez les objets dans des boîtes, ou de toute autre manière, afin que, si on les lui donne à toucher, elle ne puisse, ni par les yeux, ni par le contact, reconnaître l'objet. Pourquoi, me dira-t-on, avec des somnambules comme vous prétendez en avoir rencontré, ne vous êtes-vous pas présenté à l'Académie pour gagner les trois mille francs déposés par M. Burdin@? Pourquoi ? Je répondrai d'abord, pour ma part, que les somnambules, dans la lucidité desquelles j'aurais eu assez de confiance pour m'exposer ainsi, n'étaient point celles que j'aurais pu présenter devant l'Académie, leur position dans le monde le leur interdisait. Mais quand cette raison particulière n'existerait pas, je n'aurais voulu à aucun prix, dans l'état actuel du somnam-bulisme, risquer une semblable démarche je sais trop com-bien la lucidité est capricieuse, fugitive et indépendante du magnétiseur, et bien certainement j'aurais pu avoir une déception. Du reste, je ne crois pas que ce soit par la clairvoyance, par le somnambulisme, qu'il faille solliciter l'adhésion des corps savants au magnétisme animal. C'est en leur présen-tant le magnétisme sous le point de vue utile, c'est en leur montrant son efficacité comme moyen curatif, c'est enfin en leur soumettant les premiers effets, et non les derniers, que l'on pourra les décider à l'adopter et à en ordonner l'emploi | 120 L'ART DE MAGNÉTISER pas nécessaire car, que prétendons-nous et que voulons-nous prouver ? que les somnambules, dans l'état magné-tique, peuvent voir, sans le secours des yeux et à travers les corps opaques. Eh bien, couvrons les objets de manière que les somnambules, avec les yeux, même ouverts, ne puissent les voir, nous atteindrons le but bien mieux et nous convain-crons davantage. @Lorsque je veux faire lire, je prends un livre fermé, je le tiens sous une table, et je dis à la somnambule de lire à telle page, telle ligne elle le peut, puisqu'elle n'a pas de point de vision sur le corps, puisque c'est la partie immatérielle de son être, son âme enfin, qui voit. @De même, enveloppez les objets dans des boîtes, ou de toute autre manière, afin que, si on les lui donne à toucher, elle ne puisse, ni par les yeux, ni par le contact, reconnaitre l'objet. Pourquoi, me dira-t-on, avec des somnambules comme vous prétendez en avoir rencontré, ne vous êtes-vous pas présenté à l'Académie pour gagner les trois mille francs déposés par M. Burdin ? Pourquoi ? Je répondrai d'abord, pour ma part, que les somnambules, dans la lucidité desquelles j'aurais eu assez de confiance pour m'exposer ainsi, n'étaient point celles que j'aurais pu présenter devant l'Académie, leur position dans le monde le leur interdisait. Mais quand cette raison particulière n'existerait pas, je n'aurais voulu à aucun prix, dans l'état actuel du somnam-bulisme, risquer une semblable démarche je sais trop com-bien la lucidité est capricieuse, fugitive et indépendante du magnétiseur, et bien certainement j'aurais pu avoir une déception. Du reste, je ne crois pas que ce soit par la clairvoyance, par le somnambulisme, qu'il faille solliciter l'adhésion des corps savants au magnétisme animal. C'est en leur présen-tant le magnétisme sous le point de vue utile, c'est en leur montrant son efficacité comme moyen curatif, c'est enfin en leur soumettant les premiers effets, et non les derniers, que l'on pourra les décider à l'adopter et à en ordonner l'emploi | Pourquoi, me dira-t-on, avec des somnambules comme vous prétendez en avoir rencontré, ne vous êtes-vous pas présenté à l'Académie pour gagner les trois mille francs déposés par M. Burdin?@ | Pourquoi, me dira-t-on, avec des somnambules comme vous prétendez en avoir rencontré, ne vous êtes-vous pas présenté à l'Académie pour gagner les trois mille francs déposés par M. Burdin ? | Pourquoi, me dira-t-on, avec des somnambules comme vous prétendez en avoir rencontré, ne vous êtes-vous pas présenté à l'Académie pour gagner les trois mille francs déposés par M. Burdin? | Pourquoi, me dira-t-on, avec des somnambules comme vous prétendez en avoir rencontré, ne vous êtes-vous pas présenté à l'Académie pour gagner les trois mille francs déposés par M. Burdin ? | 1 | 0.005319 | 0 | o'etuvi, me dira-t-on, avec des somnambules comme vous rénsndezeen aiodrerassonêré,rne vous êtes-vous pas présenté à l'Académie pour gagner les trois mille srasosmdéposés par .seBurdin? | 0.128342 | 0.206897 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. | M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. | M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. | M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. | 1 | 0.002174 | 0.01087 | D. Besèe'lriinspecteur général tela cmm enirdd'assu-rance e uerr la grêle, vint me raconter qoes gé tr eeaet Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se reudi-aà un village situé à dsrx lieues de Carcassonne, avec M. imut' 3iprofesseur de oCavfquI au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de cuse ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes a e,casseroles, les pelles et les pincettes. | 0.119565 | 0.205128 |
521.txt | 1,873 | -27 -ladie, le diabète diabetes mellitus , maladie dans laquelle souvent une grande quantité de sucre est éliminée, sous un volume énorme d'urine atteignant quelquefois 25 litres . Le même phénomène a été observé dans la lésion de la pa-roi du quatrième ventricule du cerveau, et on a cru avoir trouvé ainsi la cause du diabète. Cependant la liaison entre cette lésion cérébrale et l'élimination du sucre est encore complétement inconnue. On a encore trouvé du sucre dans la galactostase et quelquefois dans la dyspepsie, la périto-nite et l'hypochondrie on en a dit autant de la période de convalescence du choléra, de la maladie de Bright, mais tous ces faits n'ont pas encore été confirmés d'une manière certaine. § 47. Recherche du sucre dans l'urine. - L'urine des diabétiques est ordinairement très-pâle, d'une odeur parti-culière et d'un poids spécifique très-élevé 1,030 à 1,052 . Fraîchement émise, elle a rarement une réaction très-acide, elle est le plus souvent neutre ou légèrement alcaline mais elle devient bientôt très-acide par la fermentation qui dé-veloppe, en même temps que de l'acide lactique, de l'acide acétique et de petites quantités d'autres acides volatils. Pour la recherche du sucre, on emploie différentes mé-thodes que nous allons passer toutes en revue avec plus ou moins de détails, par la raison qu'en employant un seul procédé, un opérateur peu expert pourrait facilement être induit en erreur. 1° Au moyen a'une solution alcaline de cuivre. - Afé-thode de Trommer. - On ajoute à une portion d'urine dé-barrassée au besoin de son albumine d'après § 44 quelques gouttes de lessive de potasse ou de soude, on chauffe légè-rement pour éliminer l'ammoniaque qui pourrait s'y trou-ver, on filtre s'il se forme un précipité considérable de phosphates terreux, et on ajoute ensuite avec précaution la solution de sulfate de cuivre, tant que le précipité bleu clair d'hydrate cuivrique formé tout d'abord se dissout. On | -27 -ladie, le diabète diabetes mellitus , maladie dans laquelle souvent une grande quantité de sucre est éliminée, sous un volume énorme d'urine atteignant quelquefois 25 litres . Le même phénomène a été observé dans la lésion de la pa-roi du quatrième ventricule du cerveau, et on a cru avoir trouvé ainsi la cause du diabète. Cependant la liaison entre cette lésion cérébrale et l'élimination du sucre est encore complétement inconnue. On a encore trouvé du sucre dans la galactostase et quelquefois dans la dyspepsie, la périto-nite et l'hypochondrie on en a dit autant de la période de convalescence du choléra, de la maladie de Bright, mais tous ces faits n'ont pas encore été confirmés d'une manière certaine. § 47. Recherche du sucre dans l'urine. - L'urine des diabétiques est ordinairement très-pâle, d'une odeur parti-culière et d'un poids spécifique très-élevé 1,030 à 1,052 . Fraîchement émise, elle a rarement une réaction très-acide, elle est le plus souvent neutre ou légèrement alcaline mais elle devient bientôt très-acide par la fermentation qui dé-veloppe, en même temps que de l'acide lactique, de l'acide acétique et de petites quantités d'autres acides volatils. Pour la recherche du sucre, on emploie différentes mé-thodes que nous allons passer toutes en revue avec plus ou moins de détails, par la raison qu'en employant un seul procédé, un opérateur peu expert pourrait facilement être induit en erreur. 1° Au moyen a'une solution alcaline de cuivre. - Afé-thode de Trommer. - On ajoute à une portion d'urine dé-barrassée au besoin de son albumine d'après § 44 quelques gouttes de lessive de potasse ou de soude, on chauffe légè-rement pour éliminer l'ammoniaque qui pourrait s'y trou-ver, on filtre s'il se forme un précipité considérable de phosphates terreux, et on ajoute ensuite avec précaution la solution de sulfate de cuivre, tant que le précipité bleu clair d'hydrate cuivrique formé tout d'abord se dissout. On | -27 -ladie, le diabète diabetes mellitus , maladie dans laquelle souvent une grande quantité de sucre est éliminée, sous un volume énorme d'urine atteignant quelquefois 25 litres . Le même phénomène a été observé dans la lésion de la pa-roi du quatrième ventricule du cerveau, et on a cru avoir trouvé ainsi la cause du diabète. Cependant la liaison entre cette lésion cérébrale et l'élimination du sucre est encore complétement inconnue. On a encore trouvé du sucre dans la galactostase et quelquefois dans la dyspepsie, la périto-nite et l'hypochondrie on en a dit autant de la période de convalescence du choléra, de la maladie de Bright, mais tous ces faits n'ont pas encore été confirmés d'une manière certaine. § 47. Recherche du sucre dans l'urine. -@L'urine des diabétiques est ordinairement très-pâle, d'une odeur parti-culière et d'un poids spécifique très-élevé 1,030 à 1,052 . Fraîchement émise, elle a rarement une réaction très-acide, elle est le plus souvent neutre ou légèrement alcaline mais elle devient bientôt très-acide par la fermentation qui dé-veloppe, en même temps que de l'acide lactique, de l'acide acétique et de petites quantités d'autres acides volatils. Pour la recherche du sucre, on emploie différentes mé-thodes que nous allons passer toutes en revue avec plus ou moins de détails, par la raison qu'en employant un seul procédé, un opérateur peu expert pourrait facilement être induit en erreur. 1° Au moyen d'une solution alcaline de cuivre. -@@Mé-thode de Trommer. -@On ajoute à une portion d'urine dé-barrassée au besoin de son albumine d'après § 44 quelques gouttes de lessive de potasse ou de soude, on chauffe légè-rement pour éliminer l'ammoniaque qui pourrait s'y trou-ver, on filtre s'il se forme un précipité considérable de phosphates terreux, et on ajoute ensuite avec précaution la solution de sulfate de cuivre, tant que le précipité bleu clair d'hydrate cuivrique formé tout d'abord se dissout. On | On a encore trouvé du sucre dans la galactostase et quelquefois dans la dyspepsie, la périto-nite et l'hypochondrie on en a dit autant de la période de convalescence du choléra, de la maladie de Bright, mais tous ces faits n'ont pas encore été confirmés d'une manière certaine. | On a encore trouvé du sucre dans la galactostase et quelquefois dans la dyspepsie, la périto-nite et l'hypochondrie on en a dit autant de la période de convalescence du choléra, de la maladie de Bright, mais tous ces faits n'ont pas encore été confirmés d'une manière certaine. | On a encore trouvé du sucre dans la galactostase et quelquefois dans la dyspepsie, la périto-nite et l'hypochondrie on en a dit autant de la période de convalescence du choléra, de la maladie de Bright, mais tous ces faits n'ont pas encore été confirmés d'une manière certaine. | On a encore trouvé du sucre dans la galactostase et quelquefois dans la dyspepsie, la périto-nite et l'hypochondrie on en a dit autant de la période de convalescence du choléra, de la maladie de Bright, mais tous ces faits n'ont pas encore été confirmés d'une manière certaine. | 0 | 0 | 0 | On a encore trouvé du uc lsdlss la galactostase e-Dquelquefois dans la dyspepsie, la s auto-nrte et l'hypochondrie on en e dit autant deela période de conaa rs an-d du choléra, de la maladie de Bright, mais tons ces faits nndnvàpas encore été confirmés d'une pnière certaine. | 0.104693 | 0.212766 |
380.txt | 1,890 | 442 L'ÉVASION. Je vous suivrai, me dit-il enfant du Midi, je ne sais de l'allemand que ce que j'ai appris en classe, et vous devez mieux que moi connaître les régions du Nord. Réconfortés par notre léger repas, après avoir bu de l'eau dans un ruisseau voisin, nous prîmes ensemble la route qui descendait vers le bas d'une longue et profonde vallée où, sur les bords de la Nahe , nous apercevions les maisons blanches d'une ville assez étendue et que je jugeai être Oberstein. Notre intention était de passer la rivière en cet endroit pour nous diriger en ligne droite vers Trêves , ou nous espérions arriver le lendemain dans la soirée. Avant tout, il était important de nepointtraverser Obers-tein, où certainement l'état de délabrement dans lequel se trouvaient nos vêtements, et surtout les restes d'uniforme de mon compagnon, auraient attiré l'attention et les soupçons de la population. Il fallait donc chercher à franchir la Nahe, soit en amont, soit en aval de la ville. Malheureuse-ment, nous n'apercevions qu'un seul petit pont et, pour y parvenir, il était nécessaire d'entrer dans Oberstein. Nous étions ainsi arrêtés par un obstacle matériel, et la nuit seule pouvait nous permettre d'arriver jusqu'au pont sans trop de danger mais nous étions au matin, et perdre toute une journée sans marcher en avant nous causait le plus grand ennui. Nous errions donc tristement le long des rives sinueuses de la rivière, dont le cours est très rapide et le lit très large en cet endroit, cherchant un moyen d'atteindre la rive op-posée. Nous allions çà et là à travers les saules et les joncs qui couvrent les bords de la Nahe, et nous regardions si un gué ne nous permettrait pas de passer à la nage sans trop de peine. Tout à coup, le lieutenant poussa un cri de joie. Une barque! me dit-il, voilà notre affaire ! Je m'approchai de l'endroit qu'il m'indiquait, et je vis en effet une de ces barques de pêcheur, étroites et sans gou- | 442 L'ÉVASION. @Je vous suivrai, me dit-il enfant du Midi, je ne sais de l'allemand que ce que j'ai appris en classe, et vous devez mieux que moi connaître les régions du Nord. Réconfortés par notre léger repas, après avoir bu de l'eau dans un ruisseau voisin, nous prîmes ensemble la route qui descendait vers le bas d'une longue et profonde vallée où, sur les bords de la Nahe , nous apercevions les maisons blanches d'une ville assez étendue et que je jugeai être Oberstein. Notre intention était de passer la rivière en cet endroit pour nous diriger en ligne droite vers Trêves , ou nous espérions arriver le lendemain dans la soirée. Avant tout, il était important de ne@point@traverser Obers-tein, où certainement l'état de délabrement dans lequel se trouvaient nos vêtements, et surtout les restes d'uniforme de mon compagnon, auraient attiré l'attention et les soupçons de la population. Il fallait donc chercher à franchir la Nahe, soit en amont, soit en aval de la ville. Malheureuse-ment, nous n'apercevions qu'un seul petit pont et, pour y parvenir, il était nécessaire d'entrer dans Oberstein. Nous étions ainsi arrêtés par un obstacle matériel, et la nuit seule pouvait nous permettre d'arriver jusqu'au pont sans trop de danger mais nous étions au matin, et perdre toute une journée sans marcher en avant nous causait le plus grand ennui. Nous errions donc tristement le long des rives sinueuses de la rivière, dont le cours est très rapide et le lit très large en cet endroit, cherchant un moyen d'atteindre la rive op-posée. Nous allions çà et là à travers les saules et les joncs qui couvrent les bords de la Nahe, et nous regardions si un gué ne nous permettrait pas de passer à la nage sans trop de peine. Tout à coup, le lieutenant poussa un cri de joie. @Une barque! me dit-il, voilà notre affaire ! Je m'approchai de l'endroit qu'il m'indiquait, et je vis en effet une de ces barques de pêcheur, étroites et sans gou- | 442 L'ÉVASION. -Je vous suivrai, me dit-il enfant du Midi, je ne sais de l'allemand que ce que j'ai appris en classe, et vous devez mieux que moi connaître les régions du Nord. Réconfortés par notre léger repas, apres avoir bu de l'eau dans un ruisseau voisin, nous prîmes ensemble la route qui descendait vers le bas d'une longue et profonde vallée où, sur les bords de la Nahe , nous apercevions les maisons blanches d'une ville assez étendue et que je jugeai être Oberstein. Notre intention était de passer la rivière en cet endroit pour nous diriger en ligne droite vers Trèves , où nous espérions arriver le lendemain dans la soirée. Avant tout, il était important de ne point traverser Obers-tein, où certainement l'état de délabrement dans lequel se trouvaient nos vêtements, et surtout les restes d'uniforme de mon compagnon, auraient attiré l'attention et les soupçons de la population. Il fallait donc chercher à franchir la Nahe, soit en amont, soit en aval de la ville. Malheureuse-ment, nous n'apercevions qu'un seul petit pont et, pour y parvenir, il était nécessaire d'entrer dans Oberstein. Nous étions ainsi arrêtés par un obstacle matériel, et la nuit seule pouvait nous permettre d'arriver jusqu'au pont sans trop de danger mais nous étions au matin, et perdre toute une journée sans marcher en avant nous causait le plus grand ennui. Nous errions donc tristement le long des rives sinueuses de la rivière, dont le cours est très rapide et le lit très large en cet endroit, cherchant un moyen d'atteindre la rive op-posée. Nous allions çà et là à travers les saules et les jones qui couvrent les bords de la Nahe, et nous regardions si un gué ne nous permettrait pas de passer à la nage sans trop de peine. Tout à coup, le lieutenant poussa un cri de joie. -Une barque! me dit-il, voilà notre affaire ! Je m'approchai de l'endroit qu'il m'indiquait, et je vis en effet une de ces barques de pêcheur, étroites et sans gou- | Avant tout, il était important de nepointtraverser Obers-tein, où certainement l'état de délabrement dans lequel se trouvaient nos vêtements, et surtout les restes d'uniforme de mon compagnon, auraient attiré l'attention et les soupçons de la population.@@ | Avant tout, il était important de ne point traverser Obers-tein, où certainement l'état de délabrement dans lequel se trouvaient nos vêtements, et surtout les restes d'uniforme de mon compagnon, auraient attiré l'attention et les soupçons de la population. | Avant tout, il était important de nepointtraverser Obers-tein, où certainement l'état de délabrement dans lequel se trouvaient nos vêtements, et surtout les restes d'uniforme de mon compagnon, auraient attiré l'attention et les soupçons de la population. | Avant tout, il était important de ne point traverser Obers-tein, où certainement l'état de délabrement dans lequel se trouvaient nos vêtements, et surtout les restes d'uniforme de mon compagnon, auraient attiré l'attention et les soupçons de la population. | 2 | 0.007813 | 0.046512 | Avant tose cil étgii important de nepointtraverser Obers-tein, où certainement l'état de délabrement d csilequel se trouvaient nos vêtements, et surtout les restes d'uniforme de oba compagnon, aursieot attiié l'attention et les ssrmeonlide la pFpulseion. | 0.094488 | 0.222222 |
664.txt | 1,886 | 288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | 288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Egypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Paris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | 288 L'ART DE MAGNÉTISER où la science était moins avancée, que le diable était inter-venu dans cette affaire, et les magnétiques furent brûlés vifs comme possédés du démon. Il y a quelques années, une dame non moins remarquable par l'élévation de son intelligence que par l'exaltation de ses croyances religieuses, étonnait notre ville par les guéri-sons miraculeuses qu'elle obtenait parfois. Or, n'est-il pas à regretter que des violences déplorables, qu'une émeute dont nous avons à rougir, aient interrompu cette série de faits curieux dont la science devait relever et scruter toutes les circonstances, dont une philosophie éclairée eût dû pro-téger l'étude, en écartant avec énergie les obstacles que voulaient lui imposer l'ignorance et les préjugés? Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction est bien établie. Je crois que, dans les temples de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce, le magnétisme était employé comme moyen curatif. Je crois qu'aux premiers jours du christianisme, les extatiques religieux de l'époque ont souvent présenté les phénomènes d'insensibilité si bien connus et décrits aujour-d'hui. Je crois notamment que le martyre de sainte Perpé-tue, à Carthage, en fournit une preuve irrévocable. Je crois que les extatiques du diacre Pâris ont présenté les mêmes phénomènes, et que le célèbre chirurgien Morand n'a pas été dupe dans l'examen qu'il en a fait. Je crois au caractère contagieux de l'état d'extase, et, par suite, je crois à ce qui est raconté par les historiens, sur les extatiques des Cévennes, sur l'affaire d'Urbain Grandier et sur un grand nombre d'autres. Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. Je n'ai donc aucune répugnance à admettre que M. Lafon-taine ait pu guérir, chez mon confrère, le docteur Recurt, du faubourg Saint-Antoine, un paralytique auquel il a rendu | Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. | Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. | Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. | Je crois de plus que le magnétisme animal peut être, dans la chorée, les paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la catalepsie, un moyen de guérison plus puissant et moins douloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces affections. | 0 | 0 | 0 | Je crois de plus que eenmagnntismr animal peut être, d n altc iévssles paralysies locales, le tic douloureux, l'amé-norrhée, la caep eelie, un moye de guérison plus puissant et iumnszdouloureux que le galvanisme lui-même, qui con-vient à la plupart de ces pfueroions. | 0.107407 | 0.209302 |
878.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. - Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. - Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un aecent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. - Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez@? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. - Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. - Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un aecent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. - Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 189 -Comment ne le croirais-je pas quand je vous vois si différente de ce que vous étiez ? C'est bien la même bonté, mais ce n'est plus le même élan. Avouez-le, je vous suis suspect on m'a calomnié près de vous. -@Pas le moins du monde, et ma confiance est ce qu'elle était. Toutes ces réponses étaient faites d'une voix ferme et af-fectueuse à la fois, et pourtant il y régnait quelque chose de contraint qui ne pouvait échapper à Ludovic. C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-tation qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. Ludovic insista donc. -@Écoutez, Marguerite, lui dit-il il ne faut pas qu'il existe de nuage entre nous. Sans confiance, point d'affection véri-table. Vous allez tout savoir, et, s'il vous reste quelque pré-vention, vous me le direz. Voici comment les choses se sont passées. Il lui fit alors le récit des scènes de la veille, entra dans les moindres circonstances, celles du moins dont sa mémoire avait gardé l'impression, ne cacha rien de ses faiblesses et des suites qu'elles avaient eues, expliqua comment il n'avait cédé qu'à des obsessions réitérées, croyant en être quitte au bout de quelques minutes, et retenu ensuite malgré lui et à son corps défendant. Il raconta ce qu'il avait souffert pendant cette séance si prolongée et si fatale combien de fois sa pensée s'était envolée vers elle avec des élans d'impatience et un sentiment de regret puis, quelle amertume avait inondé son âme lorsqu'il avait compris l'impuissance où il était de tenir la promesse et de lui porter la nouvelle qui était d'un si grand intérêt pour leur bonheur commun. Il dit tout cela avec un accent si vrai et si ému, dans un langage si plein de tendresse, que la jeune fille ne chercha plus à se contenir et laissa couler ses larmes. -@Vous le voyez, dit Ludovic en finissant, tout ceci est de la fatalité. Avec plus d'expérience j'aurais pu mieux m'en défendre mais on s'est joué de moi comme on a voulu. J'ai eu affaire à des roués et je suis bien novice. C'est une leçon qui me profitera. Maintenant, Marguerite, si on avait déna-turé les faits en vous les racontant, j'espère qu'entre les deux versions vous préférerez la mienne. | C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. | C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-tation qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. | C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. | C'était si nou-veau chez la jeune fille, et plus nouvelle encore était l'affec-tation qu'elle avait mise à ne pas se montrer à la croisée. | 1 | 0.007246 | 0.038462 | C'était si nou-veau chez la jeune ftl ee et plus nouvelle encore était l'affec-talion qu'elle avait mise à ne ac se msnir r itla croisée. | 0.072464 | 0.208333 |
766.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 57 - XIII longer à pic, soulever le corps de Clémence et le rame-ner à la surface de l'eau, fut pour Gaston l'affaire d'un ins-tant. La jeune femme ne donnait plus signe de vie ses yeux fermés, son visage d'une blancheur mate, sa tête inclinée sur son épaule, ses membres déjà moins flexibles, ses mains, d'où la chaleur se retirait, tout donnait lieu de craindre que lés secours ne fussent arrivés trop tard. Gaston l'exami-nait avec une attention mêlée d'angoisse plus de souffle, plus de mouvement, rien qui pùt lui apporter une ombre d'espérance. C'était un cadavre qu'il pressait dans ses bras. Cependant il ne se tint ni pour vaincu, ni pour condamné peut-être la vie sommeillait-elle sous cet anéantissement. Il y a tant de ressources dans la jeunesse, et, fùt-il besoin d'un miracle, le ciel le ferait bien en faveur d'une créature si accomplie. Cette pensée réveilla sa confiance. La marée, qui décroissait toujours, avait rendu plus facile l'accès du rocher il le gravit sans quitter son précieux fardeau. Ses pieds saignaient, ses bras fléchissaient après de si rudes épreuves. Il n'en marchait pas d'une allure moins ferme sur ces mousses visqueuses qui tapissent les écueils, et sur ces arêtes des madrépores, aiguës comme des dards. Rien ne pouvait ni le toucher, ni l'ébranler il n'avait plus le sentiment ni de l'obstacle, ni de la douleur. Tout ce qu'il y avait en lui de facultés et de forces se concentrait sur cet objet inanimé qu'il serrait contre sa poitrine, comme s'il eût voulu le res-susciter à l'aide de son souffle et le réchauffer de sa chaleur. Si pleine d'incidents qu'elle fût, cette scène avait duré à pein quelques minutes, et du rivage on n'en pouvait ap-précier que vaguement la gravité. Cependant l'alarme y ré-gnait aux premiers cris des baigneuses, le vieux comte et le baron de Montréal étaient accourus. Ils apprirent qu'il s'a-gissait de Clémence et qu'elle se trouvait en danger., Une barque était là, que le reflux avait laissée à sec en envoya en toute hâte à Saint-Martin-en-Port pour en ramener des ma- | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 57 - XIII @longer à pic, soulever le corps de Clémence et le rame-ner à la surface de l'eau, fut pour Gaston l'affaire d'un ins-tant. La jeune femme ne donnait plus signe de vie ses yeux fermés, son visage d'une blancheur mate, sa tête inclinée sur son épaule, ses membres déjà moins flexibles, ses mains, d'où la chaleur se retirait, tout donnait lieu de craindre que lés secours ne fussent arrivés trop tard. Gaston l'exami-nait avec une attention mêlée d'angoisse plus de souffle, plus de mouvement, rien qui pùt lui apporter une ombre d'espérance. C'était un cadavre qu'il pressait dans ses bras. Cependant il ne se tint ni pour vaincu, ni pour condamné peut-être la vie sommeillait-elle sous cet anéantissement. Il y a tant de ressources dans la jeunesse, et, fùt-il besoin d'un miracle, le ciel le ferait bien en faveur d'une créature si accomplie. Cette pensée réveilla sa confiance. La marée, qui décroissait toujours, avait rendu plus facile l'accès du rocher il le gravit sans quitter son précieux fardeau. Ses pieds saignaient, ses bras fléchissaient après de si rudes épreuves. Il n'en marchait pas d'une allure moins ferme sur ces mousses visqueuses qui tapissent les écueils, et sur ces arêtes des madrépores, aiguës comme des dards. Rien ne pouvait ni le toucher, ni l'ébranler il n'avait plus le sentiment ni de l'obstacle, ni de la douleur. Tout ce qu'il y avait en lui de facultés et de forces se concentrait sur cet objet inanimé qu'il serrait contre sa poitrine, comme s'il eût voulu le res-susciter à l'aide de son souffle et le réchauffer de sa chaleur. Si pleine d'incidents qu'elle fût, cette scène avait duré à pein@ quelques minutes, et du rivage on n'en pouvait ap-précier que vaguement la gravité. Cependant l'alarme y ré-gnait aux premiers cris des baigneuses, le vieux comte et le baron de Montréal étaient accourus. Ils apprirent qu'il s'a-gissait de Clémence et qu'elle se trouvait en danger., Une barque était là, que le reflux avait laissée à sec en envoya en toute hâte à Saint-Martin-en-Port pour en ramener des ma- | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 57@@ XIII Plonger à pic, soulever le corps de Clémence et le rame-ner à la surface de l'eau, fut pour Gaston l'affaire d'un ins-tant. La jeune femme ne donnait plus signe de vie ses yeux fermés, son visage d'une blancheur mate, sa tête inclinée sur son épaule, ses membres déjà moins flexibles, ses mains, d'où la chaleur se retirait, tout donnait lieu de craindre que les secours ne fussent arrivés trop tard. Gaston l'exami-nait avec une attention mêlée d'angoisse plus de souffle, plus de mouvement, rien qui pût lui apporter une ombre d'espérance. C'était un cadavre qu'il pressait dans ses bras. Cependant il ne se tint ni pour vaincu, ni pour condamné peut-être la vie sommeillait-elle sous cet anéantissement. Il y a tant de ressources dans la jeunesse, et, fût-il besoin d'un miracle, le ciel le ferait bien en faveur d'une créature si accomplie. Cette pensée réveilla sa confiance. La marée, qui décroissait toujours, avait rendu plus facile l'accès du rocher il le gravit sans quitter son précieux fardeau. Ses pieds saignaient, ses bras fléchissaient après de si rudes épreuves. Il n'en marchait pas d'une allure moins ferme sur ces mousses visqueuses qui tapissent les écueils, et sur ces arêtes des madrépores, aiguës comme des dards. Rien ne pouvait ni le toucher, ni l'ébranler il n'avait plus le sentiment ni de l'obstacle, ni de la douleur. Tout ce qu'il y avait en lui de facultés et de forces se concentrait sur cet objet inanimé qu'il serrait contre sa poitrine, comme s'il eût voulu le res-susciter à l'aide de son souffle et le réchauffer de sa chaleur. Si pleine d'incidents qu'elle fût, cette scène avait duré à peine quelques minutes, et du rivage on n'en pouvait ap-précier que vaguement la gravité. Cependant l'alarme y ré-gnait aux premiers cris des baigneuses, le vieux comte et le baron de Montréal étaient accourus. Ils apprirent qu'il s'a-gissait de Clémence et qu'elle se trouvait en danger.@ Une barque était là, que le reflux avait laissée à sec en envoya en toute hâte à Saint-Martin-en-Port pour en ramener des ma- | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 0 | 0 | 0 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RCE.. | 0.0625 | 0.285714 |
337.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 4°7 décharge Ne bougeons pas, on tire en blanc, il faut qu'on vienne ici publier la loi. Les troupes s'avancent, elles font feu pour la deuxième fois. La contenance de ceux qui en-touraient l'autel est la même mais une troisième décharge ayant fait tomber beaucoup de monde, on a fui il n'est resté qu'une centaine de personnes sur l'autel même. Hélas ! elles y ont payé cher leur courage et leur aveugle confiance en la loi. Des hommes , des femmes , un enfant y ont été massacrés massacrés sur l'autel de la patrie! Ah! si dé-sormais nous avons encore des fédérations , il faudra choisir un autre lieu, celui-ci est profané ! Quel spectacle, grand Dieu ! que celui qu'ont éclairé les derniers rayons de ce jour fatal! Les citoyens sans armes fuyaient devant les citoyens armés l'époux emmenait sa femme, traînait ses enfans, appelait son père un plomb meurtrier renversait le vieil-lard. Ici, c'était une épouse que la mort arrachait à son mari là, c'était un enfant assassiné sur le sein de sa mère. Quels cris! quels douloureux accens se sont fait entendre! Ma femme! ma femme ! mon marl! mon fils !. Les canonniers ont demandé l'ordre de tirer la cavalerie a poursuivi jusque dans les champs ceux qui se sauvaient. Des témoins oculaires nous ont assuré avoir vu des gardes nationaux jeter leurs sabres aux jambes de ceux qu'ils ne pouvaient atteindre. Un de ces barbares était sorti de son rang pour poursuivre sa victime il fut arrêté par des grenadiers qui le désarmèrent, et l'entraînèrent au milieu du bataillon. Il faut qu'on ait employé des moyens bien puissana, des manoeuvres bien perfides, pour égarer la garde nationale à ce point! Mal-heureux Parisiens! vous ne vous êtes donc pas rappelé l'his-toire de vos frères de Metz et de Nanci ? Comme vous , ils ont été trompés si vous entendiez leurs gémissemens, leurs cuisans remords ! Oui, vous les entendez oui, vos coeurs sont déjà brisés oui, vous détestez votre facile et barbare vic-toire ! Enfans de la patrie ! qu'avez-vous fait? quel usage avez-vous fait de vos armes? Il en est d'entre vous qui avez | ET PIÈCES OFFICIELLES. 4°7 décharge Ne bougeons pas, on tire en blanc, il faut qu'on vienne ici publier la loi. Les troupes s'avancent, elles font feu pour la deuxième fois. La contenance de ceux qui en-touraient l'autel est la même mais une troisième décharge ayant fait tomber beaucoup de monde, on a fui il n'est resté qu'une centaine de personnes sur l'autel même. Hélas ! elles y ont payé cher leur courage et leur aveugle confiance en la loi. Des hommes , des femmes , un enfant y ont été massacrés massacrés sur l'autel de la patrie@! Ah@! si dé-sormais nous avons encore des fédérations , il faudra choisir un autre lieu, celui-ci est profané ! Quel spectacle, grand Dieu ! que celui qu'ont éclairé les derniers rayons de ce jour fatal! Les citoyens sans armes fuyaient devant les citoyens armés l'époux emmenait sa femme, traînait ses enfans, appelait son père un plomb meurtrier renversait le vieil-lard. Ici, c'était une épouse que la mort arrachait à son mari là, c'était un enfant assassiné sur le sein de sa mère. Quels cris! quels douloureux accens se sont fait entendre! Ma femme! ma femme ! mon marl! mon fils !. Les canonniers ont demandé l'ordre de tirer la cavalerie a poursuivi jusque dans les champs ceux qui se sauvaient. Des témoins oculaires nous ont assuré avoir vu des gardes nationaux jeter leurs sabres aux jambes de ceux qu'ils ne pouvaient atteindre. Un de ces barbares était sorti de son rang pour poursuivre sa victime il fut arrêté par des grenadiers qui le désarmèrent, et l'entraînèrent au milieu du bataillon. Il faut qu'on ait employé des moyens bien puissana, des manoeuvres bien perfides, pour égarer la garde nationale à ce point! Mal-heureux Parisiens@! vous ne vous êtes donc pas rappelé l'his-toire de vos frères de Metz et de Nanci ? Comme vous , ils ont été trompés si vous entendiez leurs gémissemens, leurs cuisans remords ! Oui, vous les entendez oui, vos coeurs sont déjà brisés oui, vous détestez votre facile et barbare vic-toire ! Enfans de la patrie ! qu'avez-vous fait? quel usage avez-vous fait de vos armes? Il en est d'entre vous qui avez | ET PIÈCES OFFICIELLES. 407 décharge Ne bougeons pas, on tire en blanc, il faut qu'on vienne ici publier la loi. Les troupes s'avancent, elles font feu pour la deuxième fois. La contenance de ceux qui en-touraient l'autel est la même mais une troisième décharge ayant fait tomber beaucoup de monde, on a fui il n'est resté qu'une centaine de personnes sur l'autel même. Hélas@! elles y ont payé cher leur courage et leur aveugle confiance en la loi. Des hommes@, des femmes@, un enfant y ont été massacrés massacrés sur l'autel de la patrie ! Ah ! si dé-sormais nous avons encore des fédérations@, il faudra choisir un autre lieu, celui-ci est profané@! Quel spectacle, grand Dieu@! que celui qu'ont éclairé les derniers rayons de ce jour fatal! Les citoyens sans armes fuyaient devant les citoyens armés l'époux emmenait sa femme, traînait ses enfans, appelait son père un plomb meurtrier renversait le vieil-lard. Ici, c'était une épouse que la mort arrachait à son mari là, c'était un enfant assassiné sur le sein de sa mère. Quels cris! quels douloureux accens se sont fait entendre! Ma femme! ma femme@! mon mari! mon fils !. Les canonniers ont demandé l'ordre de tirer la cavalerie a poursuivi jusque dans les champs ceux qui se sauvaient. Des témoins oculaires nous ont assuré avoir vu des gardes nationaux jeter leurs sabres aux jambes de ceux qu'ils ne pouvaient atteindre. Un de ces barbares était sorti de son rang pour poursuivre sa victime il fut arrêté par des grenadiers qui le désarmèrent, et l'entraînèrent au milieu du bataillon. Il faut qu'on ait employé des moyens bien puissans, des manoeuvres bien perfides, pour égarer la garde nationale à ce point! Mal-heureux Parisiens ! vous ne vous êtes donc pas rappelé l'his-toire de vos frères de Metz et de Nanci@? Comme vous@, ils ont été trompés si vous entendiez leurs gémissemens, leurs cuisans remords ! Oui, vous les entendez oui, vos coeurs sont déjà brisés oui, vous détestez votre facile et barbare vic-toire@! Enfans de la patrie@! qu'avez-vous fait? quel usage avez-vous fait de vos armes? Il en est d'entre vous qui avez | Ah! si dé-sormais nous avons encore des fédérations , il faudra choisir un autre lieu, celui-ci est profané ! | Ah ! si dé-sormais nous avons encore des fédérations, il faudra choisir un autre lieu, celui-ci est profané!@ | Ah! si dé-sormais nous avons encore des fédérations , il faudra choisir un autre lieu, celui-ci est profané ! | Ah ! si dé-sormais nous avons encore des fédérations, il faudra choisir un autre lieu, celui-ci est profané! | 3 | 0.027778 | 0 | Ah! si dmc orsaispnous tvdeosencore des fédérations c,il faudra choisir ngrautre lieu, celui-ci est profané ! | 0.137615 | 0.210526 |
353.txt | 1,820 | ET PIÈCES OFFICIELLES. 427 Rappelez-vous à présent ce que des hommes perfides vous ont dit, et voyez qui vous devez croire, qui vous devez es-timer. Note B , page 3 3. AU ROI. y Paris, le 19 mai 1792, l'an IV de la liberté. SIRE , LA première chose que vous doivent des ministres honorés 3e votre confiance , c'est la vérité. C'est elle qu'il importe le plus à Votre Majesté de connaître c'est elle qui parvient toujours plus difficilement auprès du trône , parce que beau-coup de passions ont intérêt de l'en écarter. L'obligation de vous la dire est chère à des hommes qui se glorifient d'avoir une patrie, et qui reconnaissent, dans votre personne , le roi constitutionnel d'un peuple libre. Nous devons ce témoignage à Votre Majesté , et nous le lui rendons avec effusion de coeur tout dans son langage , soit au conseil, soit à chacun de nous en particulier, respire l'amour de la constitution, la volonté de la défendre. C'est cette expression , toujours répétée , qui nous a donné l'espoir de répondre à la confiance de Votre Majesté. Hommes du peuple et citoyens avant tout, nous ne pouviôns être et demeurer ministres que du chef suprême du pouvoir exécutif des lois pour lesquelles nous devons vivre et mourir. Mais , Sire, ce langage digne de votre sagesse , et qui vous concilie notre amour avec nos res-pects , n'est point entendu de la foule immense des citoyens, qui ne voient que les faits , ou n'approchent que vos entour-s. S'il est quelques faits dont les mécontens puissent se préva-loir , si l'on tient dans votre maison des propos repréhensi-bles, le peuple , qui ne voit que les faits , qui ne connaît que ces propos , s'inquiète, s'agite, et sa confiance s'altère. Il remarque, avec peine, que Votre Majesté se sert d'un au-mônier qui n'a pas prêté le serment civique que les inser-mentés s'en prévalent qu'ils citent cette conduite pour leur | ET PIÈCES OFFICIELLES. 427 Rappelez-vous à présent ce que des hommes perfides vous ont dit, et voyez qui vous devez croire, qui vous devez es-timer. Note B , page 3 3. AU ROI. y Paris, le 19 mai 1792, l'an IV de la liberté. SIRE , LA première chose que vous doivent des ministres honorés 3e votre confiance , c'est la vérité. C'est elle qu'il importe le plus à Votre Majesté de connaître c'est elle qui parvient toujours plus difficilement auprès du trône , parce que beau-coup de passions ont intérêt de l'en écarter. L'obligation de vous la dire est chère à des hommes qui se glorifient d'avoir une patrie, et qui reconnaissent, dans votre personne , le roi constitutionnel d'un peuple libre. Nous devons ce témoignage à Votre Majesté , et nous le lui rendons avec effusion de coeur tout dans son langage , soit au conseil, soit à chacun de nous en particulier, respire l'amour de la constitution, la volonté de la défendre. C'est cette expression , toujours répétée , qui nous a donné l'espoir de répondre à la confiance de Votre Majesté. Hommes du peuple et citoyens avant tout, nous ne pouviôns être et demeurer ministres que du chef suprême du pouvoir exécutif des lois pour lesquelles nous devons vivre et mourir. Mais , Sire, ce langage digne de votre sagesse , et qui vous concilie notre amour avec nos res-pects , n'est point entendu de la foule immense des citoyens, qui ne voient que les faits , ou n'approchent que vos entour-s. S'il est quelques faits dont les mécontens puissent se préva-loir , si l'on tient dans votre maison des propos repréhensi-bles, le peuple , qui ne voit que les faits , qui ne connaît que ces propos , s'inquiète, s'agite, et sa confiance s'altère. Il remarque, avec peine, que Votre Majesté se sert d'un au-mônier qui n'a pas prêté le serment civique que les inser-mentés s'en prévalent qu'ils citent cette conduite pour leur | ET PIÈCES OFFICIELLES. 427 Rappelez-vous à présent ce que des hommes perfides vous ont dit, et voyez qui vous devez croire, qui vous devez es-timer. Note B , page 373. AU ROI. @@Paris, le 19 mai 1792, l'an IV de la liberté. SIRE@, La première chose que vous doivent des ministres honorés de votre confiance@, c'est la vérité. C'est elle qu'il importe le plus à Votre Majesté de connaître c'est elle qui parvient toujours plus difficilement auprès du trône@, parce que beau-coup de passions ont intérêt de l'en écarter. L'obligation de vous la dire est chère à des hommes qui se glorifient d'avoir une partie, et qui reconnaissent, dans votre personne@, le roi constitutionnel d'un peuple libre. Nous devons ce témoignage à Votre Majesté@, et nous le lui rendons avec effusion de coeur tout dans son langage@, soit au conseil, soit à chacun de nous en particulier, respire l'amour de la constitution, la volonté de la défendre. C'est cette expression@, toujours répétée@, qui nous a donné l'espoir de répondre à la confiance de Votre Majesté. Hommes du peuple et citoyens avant tout, nous ne pouvions être et demeurer ministres que du chef suprême du pouvoir exécutif des lois pour lesquelles nous devons vivre et mourir. Mais@, Sire, ce langage digne de votre sagesse@, et qui vous concilie notre amour avec nos res-pects@, n'est point entendu de la foule immense des citoyens, qui ne voient que les faits@, ou n'approchent que vos entour@s. S'il est quelques faits dont les mécontens puissent se préva-loir@, si l'on tient dans votre maison des propos repréhensi-bles, le peuple@, qui ne voit que les faits@, qui ne connaît que ces propos@, s'inquiète, s'agite, et sa confiance s'altère. Il remarque, avec peine, que Votre Majesté se sert d'un au-mônier qui n'a pas prêté le serment civique que les inser-mentés s'en prévalent qu'ils citent cette conduite pour leur | Nous devons ce témoignage à Votre Majesté , et nous le lui rendons avec effusion de coeur tout dans son langage , soit au conseil, soit à chacun de nous en particulier, respire l'amour de la constitution, la volonté de la défendre. | Nous devons ce témoignage à Votre Majesté, et nous le lui rendons avec effusion de coeur tout dans son langage, soit au conseil, soit à chacun de nous en particulier, respire l'amour de la constitution, la volonté de la défendre.@@ | Nous devons ce témoignage à Votre Majesté , et nous le lui rendons avec effusion de coeur tout dans son langage , soit au conseil, soit à chacun de nous en particulier, respire l'amour de la constitution, la volonté de la défendre. | Nous devons ce témoignage à Votre Majesté, et nous le lui rendons avec effusion de coeur tout dans son langage, soit au conseil, soit à chacun de nous en particulier, respire l'amour de la constitution, la volonté de la défendre. | 2 | 0.008734 | 0 | Nous devons ce témoignage téOiur nMajesté , et nous el lui rendons avec effusion 'lecoeur tout dans son langage , soit au coisesls soit ànchacun de nous en particulier, respire llae uru la constitution, la volonté della défendre. | 0.099567 | 0.214286 |
895.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. - Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refnserez-vous ? - Pourquoi m'y refuserais-je@? répondit le jeune avocat. - A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien@! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins., votre main 1 - La voici, dit Ludovic. - Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je'n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 209 pour Ludovic, rien de semblable n'a eu lieu. Ces messieurs se sont mis en frais ils ont tenu leurs yeux ouverts et re-noncé à leur petite sieste afin de ne perdre aucun des mou-vements oratoires de notre jeune ami. De mémoire d'homme cela ne s'était pas vu au Palais. Et vous ne voulez pas que je m'exalte à cette pensée et que je le poursuive jus-qu'au bout du monde de mes compliments et de mes félici-tations ? Quoique Melchior eût l'haleine très-longue et les poumons en état de fournir un service forcé, il avait parlé avec tant de pétulance et mis tant d'ardeur dans son geste, que, bon gré mal gré, il lui fallut prendre un peu de repos. D'ailleurs il avait dit ce qu'il voulait dire et produit l'effet qu'il se pro-posait de produire. C'était une diversion elle avait eu lieu. Marguerite paraissait respirer plus librement. Ludovic, sans prendre au pied de la lettre les extravagances de Melchior, n'avait pas été insensible à l'éloge ni fâché que la jeune fille l'eût entendu. De toute part, l'embarras du moment avait cessé, et les choses s'étaient arrangées pour ainsi dire d'elles-mêmes. Melchior profita de cette situation des esprits pour exécuter une savante retraite. -@Maintenant, dit-il, encore une formalité, et je me sauve. Ludovic, vous savez tout je viens de mettre mon coeur à nu, vous avez pu lire dans mon âme comme si elle était de cristal. Ce que je vous demande, en retour, c'est un bon mouvement. Vous y refuserez-vous ? -@Pourquoi m'y refuserais-je ? répondit le jeune avocat. -@A la bonne heure, reprit Melchior. Eh bien ! mon cher, je n'en abuserai pas. Vous n'êtes pas démonstratif de votre naturel je résiste donc au désir violent que j'ai de vous presser sur ma poitrine mais votre main, au moins@, votre main ! -@La voici, dit Ludovic. -@Merci, grand homme, répondit Melchior, en s'emparant de cette main et abusant de la complaisance avec laquelle on la lui avait abandonnée, merci, vous dis-je, me voilà am-plement payé. Je n'ai perdu ni mes pas ni mes paroles. Et vous, Mademoiselle, ajouta-t-il en s'adressant à Marguerite, il me reste encore un compte à régler avec vous. Me par-donnez-vous mon indiscrétion? | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 0 | 0 | 0 | CE U N ,EUL,VOIR DANS UNE RUE. | 0.1875 | 0.285714 |
309.txt | 1,845 | -203-Rocroy, Château-Portien, Attigny, Rethel, Mouzon, Bouillon, Epernay, Ay, Fîmes, enfin Montfaucon, simple bourg, mais justement célèbre par son chapitre. Le diocèse comptait 477 paroisses, 360 annexes, 7 chapitres, 24 abbayes, dont les princi-pales après celles de Reims étaient celles de Bâle, d'Haut-villers, de Saint-Martin-d'Epernay, de Signy, de Sept-Fontaines, pour les hommes, et d'Avenay pour les femmes. L'archevêque portait les titres de duc de Reims et de premier pair de France, de primat de la Gaule Belgique, de légat-né du saint Siège on conçoit qu'une révolution politique n'a pu lui enlever ces deux derniers titres. A lui seul, comme successeur de l'apôtre des Francs, appartenait incontestablement, et sans doute appartiendra toujours le droit de sacrer les rois de France. Enfin il avait pour suffragants les évêques de Soissons, de Châ-lons, de Laon, de Senlis, de Noyon, de Beauvais, d'Amiens, de Boulogne. Il est ajuste de donner aussi quelques renseignements sur ce qu'étaient la ville et le diocèse de Châlons dans les temps qui ont précédé les ravages de la révolution. Châlons comptait trois chapitres 1° celui de la cathédrale sous l'invocation de S. Etienne, premier martyr, 30 chanoines 2° celui de Notre-Dame, sup-primé 3° celui de la Sainte-Trinité, aussi supprimé. Les deux églises de Saint-Etienne et de Notre-Dame sont des monuments remarquables dignes des siècles de foi qui les ont élevés. L'ancien Châlons avait onze paroisses Notre-Dame, Saint-Loup, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Nicaise, Saint-Eloi, Sainte-Marguerite, Sainte-Catherine, Saint-Antoine, Saint-Nicolas, Saint-Sulpice, la Sainte-Trinité. Les huit dernières ont été sup-primées, et leurs églises démolies. Aux quatre premières ajoutons la cathédrale, érigée en paroisse, il restera cinq paroisses pour la Tille. Châlons avait aussi, 1° trois abbayes d'hommes Saint-Pierre au Mont, ordre de Saint-Benoît Toussaint, Ordre des chanoines réguliers Génovéfins une autre abbaye du même ordre dans le faubourg de Saint-Memmie, toutes trois détruites et démolies. 2° Cinq couvents d'hommes Augustins Cordelière, ardre de | -203-Rocroy, Château-Portien, Attigny, Rethel, Mouzon, Bouillon, Epernay, Ay, Fîmes, enfin Montfaucon, simple bourg, mais justement célèbre par son chapitre. Le diocèse comptait 477 paroisses, 360 annexes, 7 chapitres, 24 abbayes, dont les princi-pales après celles de Reims étaient celles de Bâle, d'Haut-villers, de Saint-Martin-d'Epernay, de Signy, de Sept-Fontaines, pour les hommes, et d'Avenay pour les femmes. L'archevêque portait les titres de duc de Reims et de premier pair de France, de primat de la Gaule Belgique, de légat-né du saint Siège on conçoit qu'une révolution politique n'a pu lui enlever ces deux derniers titres. A lui seul, comme successeur de l'apôtre des Francs, appartenait incontestablement, et sans doute appartiendra toujours le droit de sacrer les rois de France. Enfin il avait pour suffragants les évêques de Soissons, de Châ-lons, de Laon, de Senlis, de Noyon, de Beauvais, d'Amiens, de Boulogne. Il est ajuste de donner aussi quelques renseignements sur ce qu'étaient la ville et le diocèse de Châlons dans les temps qui ont précédé les ravages de la révolution. Châlons comptait trois chapitres 1° celui de la cathédrale sous l'invocation de S. Etienne, premier martyr, 30 chanoines 2° celui de Notre-Dame, sup-primé 3° celui de la Sainte-Trinité, aussi supprimé. Les deux églises de Saint-Etienne et de Notre-Dame sont des monuments remarquables dignes des siècles de foi qui les ont élevés. L'ancien Châlons avait onze paroisses Notre-Dame, Saint-Loup, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Nicaise, Saint-Eloi, Sainte-Marguerite, Sainte-Catherine, Saint-Antoine, Saint-Nicolas, Saint-Sulpice, la Sainte-Trinité. Les huit dernières ont été sup-primées, et leurs églises démolies. Aux quatre premières ajoutons la cathédrale, érigée en paroisse, il restera cinq paroisses pour la Tille. Châlons avait aussi, 1° trois abbayes d'hommes Saint-Pierre au Mont, ordre de Saint-Benoît Toussaint, Ordre des chanoines réguliers Génovéfins une autre abbaye du même ordre dans le faubourg de Saint-Memmie, toutes trois détruites et démolies. 2° Cinq couvents d'hommes Augustins Cordelière, ardre de | -203-Rocroy, Château-Portien, Attigny, Rethel, Mouzon, Bouillon, Epernay, Ay, Fîmes, enfin Montfaucon, simple bourg, mais justement célèbre par son chapitre. Le diocèse comptait 477 paroisses, 360 annexes, 7 chapitres, 24 abbayes, dont les princi-pales après celles de Reims étaient celles de Bâle, d'Haut-villers, de Saint-Martin-d'Epernay, de Signy, de Sept-Fontaines, pour les hommes, et d'Avenay pour les femmes. L'archevêque portait les titres de duc de Reims et de premier pair de France, de primat de la Gaule Belgique, de légat-né du saint Siège on conçoit qu'une révolution politique n'a pu lui enlever ces deux derniers titres. A lui seul, comme successeur de l'apôtre des Francs, appartenait incontestablement, et sans doute appartiendra toujours le droit de sacrer les rois de France. Enfin il avait pour suffragants les évêques de Soissons, de Châ-lons, de Laon, de Senlis, de Noyon, de Beauvais, d'Amiens, de Boulogne. Il est @juste de donner aussi quelques renseignements sur ce qu'étaient la ville et le diocèse de Châlons dans les temps qui ont précédé les ravages de la révolution. Châlons comptait trois chapitres 1° celui de la cathédrale sous l'invocation de S. Etienne, premier martyr, 30 chanoines 2° celui de Notre-Dame, sup-primé 3° celui de la Sainte-Trinité, aussi supprimé. Les deux églises de Saint-Etienne et de Notre-Dame sont des monuments remarquables dignes des siècles de foi qui les ont élevés. L'ancien Châlons avait onze paroisses Notre-Dame, Saint-Loup, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Nicaise, Saint-Eloi, Sainte-Marguerite, Sainte-Catherine, Saint-Antoine, Saint-Nicolas, Saint-Sulpice, la Sainte-Trinité. Les huit dernières ont été sup-primées, et leurs églises démolies. Aux quatre premières ajoutons la cathédrale, érigée en paroisse, il restera cinq paroisses pour la ville. Châlons avait aussi, 1° trois abbayes d'hommes Saint-Pierre au Mont, ordre de Saint-Benoît Toussaint, Ordre des chanoines réguliers Génovéfins une autre abbaye du même ordre dans le faubourg de Saint-Memmie, toutes trois détruites et démolies. 2° Cinq couvents d'hommes Augustins Cordelière, ordre de | Aux quatre premières ajoutons la cathédrale, érigée en paroisse, il restera cinq paroisses pour la Tille. | Aux quatre premières ajoutons la cathédrale, érigée en paroisse, il restera cinq paroisses pour la ville. | Aux quatre premières ajoutons la cathédrale, érigée en paroisse, il restera cinq paroisses pour la Tille. | Aux quatre premières ajoutons la cathédrale, érigée en paroisse, il restera cinq paroisses pour la ville. | 1 | 0.009524 | 0.052632 | Aux quatéeepremières ajoutons ep cathédrale, érigée eieparoisse, il restera cinq eoiises pour la Tille. | 0.095238 | 0.25 |
599.txt | 1,886 | 108 L'ART DE MAGNÉTISER Je traitais à cette époque une dame, dont le somnambu-lisme était arrivé à un degré de lucidité fort remarquable. Je lui demandai si, sans aucun autre indice que le numéro de la maison et le nom de la rue, elle pourrait voir un malade que je ne connaissais pas, que je n'avais jamais vu, et sur lequel je désirais avoir son avis. Elle me répondit que cela se pouvait, et immédiatement elle se transporta vers l'endroit indiqué, m'apprit que ce malade habitait au rez-de-chaussée, qu'elle voyait un monsieur dans une chambre faisant suite à un salon. Elle me dépeignit parfaitement ce malade, me dit qu'il avait une plaie horrible au côté gauche de la poi-trine, et témoigna un aiIeux dégoût de ce qu'elle voyait tout cela était exact, et, d'après ce que je sus depuis, son dégoût se comprend, car ce malheureux malade était atteint d'un cancer . Tout à coup la somnambule bondit et s'écria Mais il y a du remède que ce monsieur aille voir les sauvages, ils le guériront. - Comment ! lui dis-je, vous voulez qu'il aille en Améri-que? que signifie cette plaisanterie ? - Mais, répondit-elle, je ne parle pas d'Amérique, je parle des sauvages qui sont ici les Indiens O-Gibwas se trouvaient en ce moment à Paris . - Il y en a un grand, continua-t-elle, nez aquilin, les yeux très étincelants il se tient fort droit, un des plus àgés il n'est pas médecin, mais il sait. Remarquez que ie vous rapporte ici exactement les paro-les de la somnambule, c'est-à-dire des phrases décousues, sans suite, et c'est là le défaut des somnambules. Elles vont pour ainsi dire par saccades, sautant des pieds à la tête voyant à la fois toutes les parties du corps, et disant comme elles voient. Après qu'elle eut dépeint cet homme, j'insistai afin de connaître le remède, et voici ce qu'elle nous dit - Il y a le suc de trois plantes - lui seul peut les indiquer - l'une est une plante grasse - elle se trouve dans les savanes la deuxième est comme de l'herbe simple, mais plus large et dentelée sur les côtés elle se trouve dans les | 108 L'ART DE MAGNÉTISER Je traitais à cette époque une dame, dont le somnambu-lisme était arrivé à un degré de lucidité fort remarquable. Je lui demandai si, sans aucun autre indice que le numéro de la maison et le nom de la rue, elle pourrait voir un malade que je ne connaissais pas, que je n'avais jamais vu, et sur lequel je désirais avoir son avis. Elle me répondit que cela se pouvait, et immédiatement elle se transporta vers l'endroit indiqué, m'apprit que ce malade habitait au rez-de-chaussée, qu'elle voyait un monsieur dans une chambre faisant suite à un salon. Elle me dépeignit parfaitement ce malade, me dit qu'il avait une plaie horrible au côté gauche de la poi-trine, et témoigna un aiIeux dégoût de ce qu'elle voyait tout cela était exact, et, d'après ce que je sus depuis, son dégoût se comprend, car ce malheureux malade était atteint d'un cancer . Tout à coup la somnambule bondit et s'écria Mais il y a du remède que ce monsieur aille voir les sauvages, ils le guériront. - Comment ! lui dis-je, vous voulez qu'il aille en Améri-que? que signifie cette plaisanterie ? - Mais, répondit-elle, je ne parle pas d'Amérique, je parle des sauvages qui sont ici les Indiens O-Gibwas se trouvaient en ce moment à Paris . - Il y en a un grand, continua-t-elle, nez aquilin, les yeux très étincelants il se tient fort droit, un des plus àgés il n'est pas médecin, mais il sait. Remarquez que ie vous rapporte ici exactement les paro-les de la somnambule, c'est-à-dire des phrases décousues, sans suite, et c'est là le défaut des somnambules. Elles vont pour ainsi dire par saccades, sautant des pieds à la tête voyant à la fois toutes les parties du corps, et disant comme elles voient. Après qu'elle eut dépeint cet homme, j'insistai afin de connaître le remède, et voici ce qu'elle nous dit - Il y a le suc de trois plantes - lui seul peut les indiquer - l'une est une plante grasse - elle se trouve dans les savanes la deuxième est comme de l'herbe simple, mais plus large et dentelée sur les côtés elle se trouve dans les | 108 L'ART DE MAGNÉTISER Je traitais à cette époque une dame, dont le somnambu-lisme était arrivé à un degré de lucidité fort remarquable. Je lui demandai si, sans aucun autre indice que le numéro de la maison et le nom de la rue, elle pourrait voir un malade que je ne connaissais pas, que je n'avais jamais vu, et sur lequel je désirais avoir son avis. Elle me répondit que cela se pouvait, et immédiatement elle se transporta vers l'endroit indiqué, m'apprit que ce malade habitait au rez-de-chaussée, qu'elle voyait un monsieur dans une chambre faisant suite à un salon. Elle me dépeignit parfaitement ce malade, me dit qu'il avait une plaie horrible au côté gauche de la poi-trine, et témoigna un affeux dégoût de ce qu'elle voyait tout cela était exact, et, d'après ce que je sus depuis, son dégoût se comprend, car ce malheureux malade était atteint d'un cancer . Tout à coup la somnambule bondit et s'écria Mais il y a du remède que ce monsieur aille voir les sauvages, ils le guériront. -@Comment@! lui dis-je, vous voulez qu'il aille en Améri-que? que signifie cette plaisanterie ? -@Mais, répondit-elle, je ne parle pas d'Amérique, je parle des sauvages qui sont ici les Indiens O-Gibwas se trouvaient en ce moment à Paris . -@Il y en a un grand, continua-t-elle, nez aquilin, les yeux très étincelants il se tient fort droit, un des plus âgés il n'est pas médecin, mais il sait. Remarquez que je vous rapporte ici exactement les paro-les de la somnambule, c'est-à-dire des phrases décousues, sans suite, et c'est là le défaut des somnambules. Elles vont pour ainsi dire par saccades, sautant des pieds à la tête voyant à la fois toutes les parties du corps, et disant comme elles voient. Après qu'elle eut dépeint cet homme, j'insistai afin de connaître le remède, et voici ce qu'elle nous dit -@Il y a le suc de trois plantes -@lui seul peut les indiquer -@l'une est une plante grasse -@elle se trouve dans les savanes la deuxième est comme de l'herbe simple, mais plus large et dentelée sur les côtés elle se trouve dans les | 108 L'ART DE MAGNÉTISER Je traitais à cette époque une dame, dont le somnambu-lisme était arrivé à un degré de lucidité fort remarquable. | 108 L'ART DE MAGNÉTISER Je traitais à cette époque une dame, dont le somnambu-lisme était arrivé à un degré de lucidité fort remarquable. | 108 L'ART DE MAGNÉTISER Je traitais à cette époque une dame, dont le somnambu-lisme était arrivé à un degré de lucidité fort remarquable. | 108 L'ART DE MAGNÉTISER Je traitais à cette époque une dame, dont le somnambu-lisme était arrivé à un degré de lucidité fort remarquable. | 0 | 0 | 0 | 108 L'ART DRlMAGNÉTISER Je traitais à cette époque enn dame, dont lp'somnambu-lisme était arrivé à un dngrT dealucidité fort remarquable. | 0.065693 | 0.217391 |
202.txt | 1,857 | VIE DE L'ABBE NICOLLE 37 sadeur de toutes les Russies près trois cours d'Allema-gne. C'était un heureux augure pour son oeuvre. La force des études et les progrès des élèves en assu-raient du reste le succès d'une manière encore plus du-rable . Le premier lundi de chaque mois, un examen avait lieu devant les parents assemblés et en présence des étrangers de distinction que le sage directeur ne man-quait jamais d'inviter pour ces époques. Ces examens excitaient -l'émulation et étaient en quelque sorte la vie de l'institut. Déjà, dans l'ancienne Rome, ils étaient éta-blis dans le même but. a Et quels efforts ne faisions-nous pas pour remporter la palme! dit Quintilien, parlant des jours de son enfance se distinguer des autres par son travail, telle était l'ambition de tous, Celui qui avait été vaincu un jour ne perdait pas l'espérance de triompher de son vainqueur un autre jour, et l'émulation n'en devenait que plus animée, car dans l'attente d'un nouveau combat le triom-phateur de la veille n'oubliait rien pour se conserver l'honneur de son triomphe, et le vaincu trouvait dans sa honte et dans sa douleur de nouvelles forces pour se relever de sa défaite. L'un des grands mérites d'un maître est, sans con-tredit, celui d'animer dans le coeur de ses élèves cette noble ardeur au travail. Dès palmes, des honneurs, des éloges donnés à propos, soit en particulier, soit en pu-blic, flattent le coeur, réveillent l'intelligence, aiguil-lonnent toutes les facultés de l'enfant il sent alors qu'il | VIE DE L'ABBE NICOLLE 37 sadeur de toutes les Russies près trois cours d'Allema-gne. C'était un heureux augure pour son oeuvre. La force des études et les progrès des élèves en assu-raient du reste le succès d'une manière encore plus du-rable . Le premier lundi de chaque mois, un examen avait lieu devant les parents assemblés et en présence des étrangers de distinction que le sage directeur ne man-quait jamais d'inviter pour ces époques. Ces examens excitaient -l'émulation et étaient en quelque sorte la vie de l'institut. Déjà, dans l'ancienne Rome, ils étaient éta-blis dans le même but. a Et quels efforts ne faisions-@nous pas pour remporter la palme! dit Quintilien, parlant des jours de son enfance se distinguer des autres par son travail, telle était l'ambition de tous, Celui qui avait été vaincu un jour ne perdait pas l'espérance de triompher de son vainqueur un autre jour, et l'émulation n'en devenait que plus animée, car dans l'attente d'un nouveau combat le triom-@phateur de la veille n'oubliait rien pour se conserver l'honneur de son triomphe, et le vaincu trouvait dans sa honte et dans sa douleur de nouvelles forces pour se relever de sa défaite. L'un des grands mérites d'un maître est, sans con-tredit, celui d'animer dans le coeur de ses élèves cette noble ardeur au travail. Dès palmes, des honneurs, des éloges donnés à propos, soit en particulier, soit en pu-blic, flattent le coeur, réveillent l'intelligence, aiguil-lonnent toutes les facultés de l'enfant il sent alors qu'il | VIE DE L'ABBE NICOLLE 37 sadeur de toutes les Russies près trois cours d'Allema-gne. C'était un heureux augure pour son oeuvre. La force des études et les progrès des élèves en assu-raient du reste le succès d'une manière encore plus du-rable . Le premier lundi de chaque mois, un examen avait lieu devant les parents assemblés et en présence des étrangers de distinction que le sage directeur ne man-quait jamais d'inviter pour ces époques. Ces examens excitaient @l'émulation et étaient en quelque sorte la vie de l'institut. Déjà, dans l'ancienne Rome, ils étaient éta-blis dans le même but.@@ Et quels efforts ne faisions- nous pas pour remporter la palme! dit Quintilien, parlant des jours de son enfance se distinguer des autres par son travail, telle était l'ambition de tous, Celui qui avait été vaincu un jour ne perdait pas l'espérance de triompher de son vainqueur un autre jour, et l'émulation n'en devenait que plus animée, car dans l'attente d'un nouveau combat le triom- phateur de la veille n'oubliait rien pour se conserver l'honneur de son triomphe, et le vaincu trouvait dans sa honte et dans sa douleur de nouvelles forces pour se relever de sa défaite. L'un des grands mérites d'un maître est, sans con-tredit, celui d'animer dans le coeur de ses élèves cette noble ardeur au travail. Des palmes, des honneurs, des éloges donnés à propos, soit en particulier, soit en pu-blic, flattent le coeur, réveillent l'intelligence, aiguil-lonnent toutes les facultés de l'enfant il sent alors qu'il | Le premier lundi de chaque mois, un examen avait lieu devant les parents assemblés et en présence des étrangers de distinction que le sage directeur ne man-quait jamais d'inviter pour ces époques. | Le premier lundi de chaque mois, un examen avait lieu devant les parents assemblés et en présence des étrangers de distinction que le sage directeur ne man-quait jamais d'inviter pour ces époques. | Le premier lundi de chaque mois, un examen avait lieu devant les parents assemblés et en présence des étrangers de distinction que le sage directeur ne man-quait jamais d'inviter pour ces époques. | Le premier lundi de chaque mois, un examen avait lieu devant les parents assemblés et en présence des étrangers de distinction que le sage directeur ne man-quait jamais d'inviter pour ces époques. | 0 | 0 | 0 | Le premier lundi de chaque mois, un examen avnlt lieu devant les parents assemblés et en présence des étrangers de distinction qum le sage directeur nisman-quait jqm tsme'iajitar pour ces é qugs. | 0.081633 | 0.21875 |
251.txt | 1,845 | -58 -sart à d'autres épreuves, le sauva des dangers jemés sur la route, et le fit heureusement arri-ver en Allemagne avec trois de ses confrères exilés comme lai pour la foi. La même année, il passa dans les Pays-Bas, où il trouva dans la cha-rité des fidèles tous les secours qu'il pouvait dé-sirer, et que Dieu ne manque jamais de ménager à ceux qui ont tout abandonné pour lui. Voici comme il s'en explique dans une lettre adressée à la maîtresse d'école dé Somme-Vesle et aux catholiques de ses paroisses, le 10 janvier 1793 Quoique je ne vous aie encore donné en particulier aucune de mes nouvelles, je crois, ma chère fille, que vous êtes instruite de mon état et du soin paternel que le Seigneur prend de nous. Il serait trop long de rapporter toutes les merveilles qu'il a faites en notre faveur vous en connaissez quelques-unes je me réserve de vous faire de vive voix le récit des autres la consolation en sera plus sensible. Priez le Seigneur d'avancer ce moment désirable. En l'attendant, que la paix et la miséricorde soient avec vous toutes et avec tout notre troupeau, de la part des Jésus-Christ notre Seigneur. C'est là le voeu le plus ardent de mon coeur, et le tières d'enlever aux prêtres déportés l'argent qu'ils pouvaient avoir. Cet ordre ne fut que trop fidèlement exécuté. | -58 -sart à d'autres épreuves, le sauva des dangers jemés sur la route, et le fit heureusement arri-ver en Allemagne avec trois de ses confrères exilés comme lai pour la foi. La même année, il passa dans les Pays-Bas, où il trouva dans la cha-rité des fidèles tous les secours qu'il pouvait dé-sirer, et que Dieu ne manque jamais de ménager à ceux qui ont tout abandonné pour lui. Voici comme il s'en explique dans une lettre adressée à la maîtresse d'école dé Somme-Vesle et aux catholiques de ses paroisses, le 10 janvier 1793 Quoique je ne vous aie encore donné en particulier aucune de mes nouvelles, je crois, ma chère fille, que vous êtes instruite de mon état et du soin paternel que le Seigneur prend de nous. Il serait trop long de rapporter toutes les merveilles qu'il a faites en notre faveur vous en connaissez quelques-unes je me réserve de vous faire de vive voix le récit des autres la consolation en sera plus sensible. Priez le Seigneur d'avancer ce moment désirable. En l'attendant, que la paix et la miséricorde soient avec vous toutes et avec tout notre troupeau, de la part des Jésus-Christ notre Seigneur. C'est là le voeu le plus ardent de mon coeur, et le@@@@ @tières d'enlever aux prêtres déportés l'argent qu'ils pouvaient avoir. Cet ordre ne fut que trop fidèlement exécuté. | -58 -sart à d'autres épreuves, le sauva des dangers semés sur la route, et le fit heureusement arri-ver en Allemagne avec trois de ses confrères exilés comme lui pour la foi. La même année, il passa dans les Pays-Bas, où il trouva dans la cha-rité des fidèles tous les secours qu'il pouvait dé-sirer, et que Dieu ne manque jamais de ménager à ceux qui ont tout abandonné pour lui. Voici comme il s'en explique dans une lettre adressée à la maîtresse d'école de Somme-Vesle et aux catholiques de ses paroisses, le 10 janvier 1793 Quoique je ne vous aie encore donné en particulier aucune de mes nouvelles, je crois, ma chère fille, que vous êtes instruite de mon état et du soin paternel que le Seigneur prend de nous. Il serait trop long de rapporter toutes les merveilles qu'il a faites en notre faveur vous en connaissez quelques-unes je me réserve de vous faire de vive voix le récit des autres la consolation en sera plus sensible. Priez le Seigneur d'avancer ce moment désirable. En l'attendant, que la paix et la miséricorde soient avec vous toutes et avec tout notre troupeau, de la part des Jésus-Christ notre Seigneur. C'est là le voeu le plus ardent de mon coeur, et le -58 -tières d'enlever aux prêtres déportés l'argent qu'ils pouvaient avoir. Cet ordre ne fut que trop fidèlement exécuté. | Cet ordre ne fut que trop fidèlement exécuté. | Cet ordre ne fut que trop fidèlement exécuté. | Cet ordre ne fut que trop fidèlement exécuté. | Cet ordre ne fut que trop fidèlement exécuté. | 0 | 0 | 0 | alt ordre ne fut que trop fceèeemeotaexécuté. | 0.155556 | 0.25 |
297.txt | 1,845 | -184 -fut contraint de s'arrêter à Lusignan, où il ex-pira, âgé de soixante-sept ans. 11. Leblanc N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, diocèse de Reims, fut poursuivi et voué à la mort en haine de la religion. Il était resté dans le voisinage de Montfaucon. On l'arrêta en 1793, comme tant d'autres prêtres fidèles à leur devoir, et on le condamna à être déporté au-delà des mers. Il fut donc conduit à Rochefort, et enfermé dans l'entrepont du navire le Washing-ton, au printemps de 1794. Quoique dans la force de l'âge, il ne put tenir contre l'air fétide de cette horrible prison, et y succomba au mois d'août de la même année, ayant à peine qua-rante-cinq ans. 12. Leblanc N. , curé de la même ville de Montfaucon, et probablement de la même famille que le précédent, passa par les mêmes épreuves et eut le même sort. Arrêté comme prêtre ré -fractaire, conduit aussi à Rochefort, entassé avec le chanoine et avec les autres dans l'étouffoir meurtrier du Washington, quoique plus âgé que lui, il lulta plus longtemps contre la mort, et ne succomba qu'au mois de septembre 1794, dans sa soixantième année. 13. Maupinot Jean , né à Reims en 1722, appartenait depuis sa jeunesse à cette admirable institution des Frères des écoles chrétiennes, | -184 -fut contraint de s'arrêter à Lusignan, où il ex-pira, âgé de soixante-sept ans. 11. Leblanc N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, diocèse de Reims, fut poursuivi et voué à la mort en haine de la religion. Il était resté dans le voisinage de Montfaucon. On l'arrêta en 1793, comme tant d'autres prêtres fidèles à leur devoir, et on le condamna à être déporté au-delà des mers. Il fut donc conduit à Rochefort, et enfermé dans l'entrepont du navire le Washing-ton, au printemps de 1794. Quoique dans la force de l'âge, il ne put tenir contre l'air fétide de cette horrible prison, et y succomba au mois d'août de la même année, ayant à peine qua-rante-cinq ans. 12. Leblanc N. , curé de la même ville de Montfaucon, et probablement de la même famille que le précédent, passa par les mêmes épreuves et eut le même sort. Arrêté comme prêtre ré -fractaire, conduit aussi à Rochefort, entassé avec le chanoine et avec les autres dans l'étouffoir meurtrier du Washington, quoique plus âgé que lui, il lulta plus longtemps contre la mort, et ne succomba qu'au mois de septembre 1794, dans sa soixantième année. 13. Maupinot Jean , né à Reims en 1722, appartenait depuis sa jeunesse à cette admirable institution des Frères des écoles chrétiennes, | -184 -fut contraint de s'arrêter à Lusignan, où il ex-pira, âgé de soixante-sept ans. 11. Leblanc N. , prêtre et chanoine de Mont-faucon, diocèse de Reims, fut poursuivi et voué à la mort en haine de la religion. Il était resté dans le voisinage de Montfaucon. On l'arrêta en 1793, comme tant d'autres prêtres fidèles à leur devoir, et on le condamna à être déporté au-delà des mers. Il fut donc conduit à Rochefort, et enfermé dans l'entrepont du navire le Washing-ton, au printemps de 1794. Quoique dans la force de l'âge, il ne put tenir contre l'air fétide de cette horrible prison, et y succomba au mois d'août de la même année, ayant à peine qua-rante-cinq ans. 12. Leblanc N. , curé de la même ville de Montfaucon, et probablement de la même famille que le précédent, passa par les mêmes épreuves et eut le même sort. Arrêté comme prêtre ré -fractaire, conduit aussi à Rochefort, entassé avec le chanoine et avec les autres dans l'étouffoir meurtrier du Washington, quoique plus âgé que lui, il lutta plus longtemps contre la mort, et ne succomba qu'au mois de septembre 1794, dans sa soixantième année. 13. Maupinot Jean , né à Reims en 1722, appartenait depuis sa jeunesse à cette admirable institution des Frères des écoles chrétiennes, | Il fut donc conduit à Rochefort, et enfermé dans l'entrepont du navire le Washing-ton, au printemps de 1794. | Il fut donc conduit à Rochefort, et enfermé dans l'entrepont du navire le Washing-ton, au printemps de 1794. | Il fut donc conduit à Rochefort, et enfermé dans l'entrepont du navire le Washing-ton, au printemps de 1794. | Il fut donc conduit à Rochefort, et enfermé dans l'entrepont du navire le Washing-ton, au printemps de 1794. | 0 | 0 | 0 | Il fut donc éondrit à Rochefort, et enfermé dans l'entrepont du taaitc le DtihingPeoab au printemps de 1794. | 0.12037 | 0.222222 |
286.txt | 1,845 | -148-donner l'exemple tracé en caractères de sang, A la première nouvelle des événements de Reims, les gardes nationaux de deux villages voisins de Villers-Allerand se soulèvent et cou-rent aux armes. N'ayant point de prêtres à égor-ger ou à saisir chez eux, ils vont en chercher ailleurs. Ils arrivent à Montchenaux et malgré la résistance des autorités et de la garde natio-nale de Villers-Allerand, ces étrangers, abusant du droit du plus fort, saisissent les deux véné-rables amis. Ceux-ci, protégés comme ils l'étaient par tous les habitants de Villers-Allerand, au-raient pu fuir ils aimèrent mieux se livrer à leurs féroces persécuteurs. On les emmène à Reims, sous prétexte de leur proposer le serment de liberté-égalité, que l'assemblée législative ve-nait de décréter. Pendant tout le voyage, ils s'animèrent l'un l'autre à soutenir généreuse-ment-ce dernier combat. Arrivés aux portes de la ville, vers quatre heures du soir, ils sont ac-cueillis avec des cris de mort par la populace ameutée et dès lors ils ne peuvent clouter que l'heure du sacrifice ne soit arrivée pour eux. On les conduit à l'Hôlel-de-ville. A peine sont-ils descendus de voiture que l'abbé de Vachères tombe mort percé de mille coups de baïonnette. L'abbé de Lescure n'a que le temps de lever les yeux au ciel aussitôt renversé sur le corps de | -148-donner l'exemple tracé en caractères de sang, A la première nouvelle des événements de Reims, les gardes nationaux de deux villages voisins de Villers-Allerand se soulèvent et cou-rent aux armes. N'ayant point de prêtres à égor-ger ou à saisir chez eux, ils vont en chercher ailleurs. Ils arrivent à Montchenaux et malgré la résistance des autorités et de la garde natio-nale de Villers-Allerand, ces étrangers, abusant du droit du plus fort, saisissent les deux véné-rables amis. Ceux-ci, protégés comme ils l'étaient par tous les habitants de Villers-Allerand, au-raient pu fuir ils aimèrent mieux se livrer à leurs féroces persécuteurs. On les emmène à Reims, sous prétexte de leur proposer le serment de liberté-égalité, que l'assemblée législative ve-nait de décréter. Pendant tout le voyage, ils s'animèrent l'un l'autre à soutenir généreuse-ment-ce dernier combat. Arrivés aux portes de la ville, vers quatre heures du soir, ils sont ac-cueillis avec des cris de mort par la populace ameutée et dès lors ils ne peuvent clouter que l'heure du sacrifice ne soit arrivée pour eux. On les conduit à l'Hôlel-de-ville. A peine sont-ils descendus de voiture que l'abbé de Vachères tombe mort percé de mille coups de baïonnette. L'abbé de Lescure n'a que le temps de lever les yeux au ciel aussitôt renversé sur le corps de | -148-donner l'exemple tracé en caractères de sang, A la première nouvelle des événements de Reims, les gardes nationaux de deux villages voisins de Villers-Allerand se soulèvent et cou-rent aux armes. N'ayant point de prêtres à égor-ger ou à saisir chez eux, ils vont en chercher ailleurs. Ils arrivent à Montchenaux et malgré la résistance des autorités et de la garde natio-nale de Villers-Allerand, ces étrangers, abusant du droit du plus fort, saisissent les deux véné-rables amis. Ceux-ci, protégés comme ils l'étaient par tous les habitants de Villers-Allerand, au-raient pu fuir ils aimèrent mieux se livrer à leurs féroces persécuteurs. On les emmène à Reims, sous prétexte de leur proposer le serment de liberté-égalité, que l'assemblée législative ve-nait de décréter. Pendant tout le voyage, ils s'animèrent l'un l'autre à soutenir généreuse-ment-ce dernier combat. Arrivés aux portes de la ville, vers quatre heures du soir, ils sont ac-cueillis avec des cris de mort par la populace ameutée et dès lors ils ne peuvent @douter que l'heure du sacrifice ne soit arrivée pour eux. On les conduit à l'Hôlel-de-ville. A peine sont-ils descendus de voiture que l'abbé de Vachères tombe mort percé de mille coups de baïonnette. L'abbé de Lescure n'a que le temps de lever les yeux au ciel aussitôt renversé sur le corps de | On les conduit à l'Hôlel-de-ville. | On les conduit à l'Hôlel-de-ville. | On les conduit à l'Hôlel-de-ville. | On les conduit à l'Hôlel-de-ville. | 0 | 0 | 0 | On les coud ot à l'Hôlel-de-ville. | 0.088235 | 0.2 |
29.txt | 1,863 | -25 -pour le temps do ses couches, on ne crut pas la lui devoir refuser pour un terme si court. Mais la Providence, qui avait ses vues , dis-posa tellement les choses, qu'Armelle ne sor-tit plus de la maison où elle était entrée. Au fond, le monde avait plus besoin de grands exemples de vertus du'une communauté qui en était elle-même un modèle accompli. Quelque admirables qu'eussent été les états par où elle avait passé jusqu'alors , Dieu la fit entrer dans des voies encore plus sublimes. Je n'entreprendrai pas de les décrire ici ils passent ma portée et celle delà jeunesse pour qui j'écris. Je me contenterai de dire qu'Ar-melle fut élevée à la plus haute contempla-tion que de l'avis de ceux qui la dirigeaient, elle fit voeu de faire toujours ce qu'elle juge-rait plus conforme à la divine volonté voeu héroïque, mais voeu dont le projet n'est per-mis qu'aux Thérèse et à ce très petit nombre d'âmes privilégiées qui , comme elle, suivent partout l'époux à l'odeur de ses parfums et que, quelques temps après, méditant un jour de Noël sur la pauvreté de Jésus-Christ nais-sant dans une étable, elle se sentit pressée intérieurement d'ajouter aux doux voeux qu'elle avait déjà faits celui de pauvreté ce qu'elle Armelle. 2 | -25 -pour le temps do ses couches, on ne crut pas la lui devoir refuser pour un terme si court. Mais la Providence, qui avait ses vues , dis-posa tellement les choses, qu'Armelle ne sor-tit plus de la maison où elle était entrée. Au fond, le monde avait plus besoin de grands exemples de vertus du'une communauté qui en était elle-même un modèle accompli. Quelque admirables qu'eussent été les états par où elle avait passé jusqu'alors , Dieu la fit entrer dans des voies encore plus sublimes. Je n'entreprendrai pas de les décrire ici ils passent ma portée et celle de@là jeunesse pour qui j'écris. Je me contenterai de dire qu'Ar-melle fut élevée à la plus haute contempla-tion que de l'avis de ceux qui la dirigeaient, elle fit voeu de faire toujours ce qu'elle juge-rait plus conforme à la divine volonté voeu héroïque, mais voeu dont le projet n'est per-mis qu'aux Thérèse et à ce très petit nombre d'âmes privilégiées qui , comme elle, suivent partout l'époux à l'odeur de ses parfums et que, quelques temps après, méditant un jour de Noël sur la pauvreté de Jésus-Christ nais-sant dans une étable, elle se sentit pressée intérieurement d'ajouter aux doux voeux qu'elle avait déjà faits celui de pauvreté ce qu'elle @@@@@Armelle. 2 | -25 -pour le temps de ses couches, on ne crut pas la lui devoir refuser pour un terme si court. Mais la Providence, qui avait ses vues , dis-posa tellement les choses, qu'Armelle ne sor-tit plus de la maison où elle était entrée. Au fond, le monde avait plus besoin de grands exemples de vertus du'une communauté qui en était elle-même un modèle accompli. Quelque admirables qu'eussent été les états par où elle avait passé jusqu'alors , Dieu la fit entrer dans des voies encore plus sublimes. Je n'entreprendrai pas de les décrire ici ils passent ma portée et celle de la jeunesse pour qui j'écris. Je me contenterai de dire qu'Ar-melle fut élevée à la plus haute contempla-tion que de l'avis de ceux qui la dirigeaient, elle fit voeu de faire toujours ce qu'elle juge-rait plus conforme à la divine volonté voeu héroïque, mais voeu dont le projet n'est per-mis qu'aux Thérèse et à ce très petit nombre d'âmes privilégiées qui , comme elle, suivent partout l'époux à l'odeur de ses parfums et que, quelques temps après, méditant un jour de Noël sur la pauvreté de Jésus-Christ nais-sant dans une étable, elle se sentit pressée intérieurement d'ajouter aux doux voeux qu'elle avait déjà faits celui de pauvreté ce qu'elle @@@@@Armelle. 2 | Je n'entreprendrai pas de les décrire ici ils passent ma portée et celle delà jeunesse pour qui j'écris.@ | Je n'entreprendrai pas de les décrire ici ils passent ma portée et celle de la jeunesse pour qui j'écris. | Je n'entreprendrai pas de les décrire ici ils passent ma portée et celle delà jeunesse pour qui j'écris. | Je n'entreprendrai pas de les décrire ici ils passent ma portée et celle de la jeunesse pour qui j'écris. | 2 | 0.019048 | 0.1 | Je n'entreprendrai pas de les décrire ici ils passent ma portée et celle delà j eesse nurqqu-ujs nris. | 0.105769 | 0.222222 |
693.txt | 1,863 | 22 -C'est ainsi qu'il ne suffît pas, pour remuer nos mem-bres, d'un simple désir renfermé pour ainsi dire au fond de l'âme il faut une volonté impulsive, accompagnée d'un effort matériel plus ou moins intense. Quand on veut soulever un objet, un vase, par exemple, on ne se borne pas à une opération mentale on effectue instinctivement un travail organique. La preuve c'est que si le vase est plein lorsqu'on le croit vide, on ne peut Spas le soulever du premier coup, parce qu'on n'a pas fait un effort musculaire proportionné au poids véritable si, au contraire, le vase est vide lorsqu'on le croit plein, on l'enlève brusquement, parce que faute de la résistance à laquelle on s'attend, l'effort musculaire s'opère avec trop de violence. L'exécution d'un acte n'est pas toujours en rapport avec le degré d'énergie de la volonté qui le commande. Est-on harassé, malade? Malgré le plus vif désir d'aller a la promenade, on a toutes les peines du monde à se tenir debout, à marcher. Est-on paralysé ? On a beau vouloir, le mouvement est impossible. Il en est de même pour le magnétisme. Est-on infirme, valétudinaire ou accablé par l'âge? La volonté la mieux trempée parvient difficilement à produire le moindre effet. Ainsi, lorsqu'on se sert de cette expression magnéti-ser par la pensée, cela signifie seulement sans l'emploi d'aucun signe extérieur, quoiqu'il y ait toujours coopéra-tion de l'organisme. Des deux facteurs qui concourent à l'acte magnétique, savoir l'impulsion mentale et le travail organique, on a nié tantôt l'un, tantôt l'autre. Le docteur Bertrand dit avoir réussi sans volonté ou même avec une volonté con-traire. Ce fait peut s'expliquerainsi Lorsqu'on marche pour aller quelque part, on s'ache-mine souvent vers son but en pensant à toute autre chose. Les jambes nous conduisent machinalement, comme on | 22 -C'est ainsi qu'il ne suffît pas, pour remuer nos mem-bres, d'un simple désir renfermé pour ainsi dire au fond de l'âme il faut une volonté impulsive, accompagnée d'un effort matériel plus ou moins intense. Quand on veut soulever un objet, un vase, par exemple, on ne se borne pas à une opération mentale on effectue instinctivement un travail organique. La preuve c'est que si le vase est plein lorsqu'on le croit vide, on ne peut Spas le soulever du premier coup, parce qu'on n'a pas fait un effort musculaire proportionné au poids véritable si, au contraire, le vase est vide lorsqu'on le croit plein, on l'enlève brusquement, parce que faute de la résistance à laquelle on s'attend, l'effort musculaire s'opère avec trop de violence. L'exécution d'un acte n'est pas toujours en rapport avec le degré d'énergie de la volonté qui le commande. Est-on harassé, malade@? Malgré le plus vif désir d'aller a la promenade, on a toutes les peines du monde à se tenir debout, à marcher. Est-on paralysé ? On a beau vouloir, le mouvement est impossible. Il en est de même pour le magnétisme. Est-on infirme, valétudinaire ou accablé par l'âge? La volonté la mieux trempée parvient difficilement à produire le moindre effet. Ainsi, lorsqu'on se sert de cette expression magnéti-ser par la pensée, cela signifie seulement sans l'emploi d'aucun signe extérieur, quoiqu'il y ait toujours coopéra-tion de l'organisme. Des deux facteurs qui concourent à l'acte magnétique, savoir l'impulsion mentale et le travail organique, on a nié tantôt l'un, tantôt l'autre. Le docteur Bertrand dit avoir réussi sans volonté ou même avec une volonté con-traire. Ce fait peut s'expliquer@ainsi Lorsqu'on marche pour aller quelque part, on s'ache-mine souvent vers son but en pensant à toute autre chose. Les jambes nous conduisent machinalement, comme on | 22 -C'est ainsi qu'il ne suffit pas, pour remuer nos mem-bres, d'un simple désir renfermé pour ainsi dire au fond de l'âme il faut une volonté impulsive, accompagnée d'un effort matériel plus ou moins intense. Quand on veut soulever un objet, un vase, par exemple, on ne se borne pas à une opération mentale on effectue instinctivement un travail organique. La preuve c'est que si le vase est plein lorsqu'on le croit vide, on ne peut @pas le soulever du premier coup, parce qu'on n'a pas fait un effort musculaire proportionné au poids véritable si, au contraire, le vase est vide lorsqu'on le croit plein, on l'enlève brusquement, parce que faute de la résistance à laquelle on s'attend, l'effort musculaire s'opère avec trop de violence. L'exécution d'un acte n'est pas toujours en rapport avec le degré d'énergie de la volonté qui le commande. Est-on harassé, malade ? Malgré le plus vif désir d'aller à la promenade, on a toutes les peines du monde à se tenir debout, à marcher. Est-on paralysé ? On a beau vouloir, le mouvement est impossible. Il en est de même pour le magnétisme. Est-on infirme, valétudinaire ou accablé par l'âge? La volonté la mieux trempée parvient difficilement à produire le moindre effet. Ainsi, lorsqu'on se sert de cette expression magnéti-ser par la pensée, cela signifie seulement sans l'emploi d'aucun signe extérieur, quoiqu'il y ait toujours coopéra-tion de l'organisme. Des deux facteurs qui concourent à l'acte magnétique, savoir l'impulsion mentale et le travail organique, on a nié tantôt l'un, tantôt l'autre. Le docteur Bertrand dit avoir réussi sans volonté ou même avec une volonté con-traire. Ce fait peut s'expliquer ainsi Lorsqu'on marche pour aller quelque part, on s'ache-mine souvent vers son but en pensant à toute autre chose. Les jambes nous conduisent machinalement, comme on | Ce fait peut s'expliquerainsi Lorsqu'on marche pour aller quelque part, on s'ache-mine souvent vers son but en pensant à toute autre chose.@ | Ce fait peut s'expliquer ainsi Lorsqu'on marche pour aller quelque part, on s'ache-mine souvent vers son but en pensant à toute autre chose. | Ce fait peut s'expliquerainsi Lorsqu'on marche pour aller quelque part, on s'ache-mine souvent vers son but en pensant à toute autre chose. | Ce fait peut s'expliquer ainsi Lorsqu'on marche pour aller quelque part, on s'ache-mine souvent vers son but en pensant à toute autre chose. | 1 | 0.007143 | 0.04 | Ce fait pnq 1s'axplnuuerainsi Lorsqu'on marche pour a'ler quelque part, on s'ache-mine souvent vers son but en pensant à toute autre éhhsr. | 0.079137 | 0.227273 |
203.txt | 1,857 | VIE DE L'ABBE NICOLLE 59 gnages tantôt, à sa recommandation, c'étaient des se-cours donnés à des familles malheureuses tantôt, c'é-taient de nobles bienfaits accordés à des prêtres exilés. A ce sujet, M. de Plescheyeff écrivait à l'abbé Nicolle J'ai lu votre lettre à S. A. I., et le témoignage que vous lui donnez de la joie louchante que ses bontés ont procurée à vos respectables compatriotes en a versé une bien douce dans son excellent coeur. Elle éprouvait toutefois des regrets de ne pouvoir faire mieux, et elle daigna m'exprimer avec une grande sensibilité les voeux qu'elle formait pour leur bon-heur. Dans le post-scriptum de cette lettre, M. de Ples-cheyeff ajoutait J'attends avec impatience le moment où je rece-vrai de vous le témoignage de l'application de mon cher Alexandre et ses observations profondes, dont l'annonce, que vous m'en faisiez, a beaucoup amusé S. A. I., qui a voulu que je lui donnasse immédia-tement un détail exact de tout ce qui regarde l'instilut du célèbre abbé Nicolle c'est l'expression dont s'est servie S. A. , et elle ajouta aussitôt Partout ce que vous m'en dites, et par la lettre qu'il vous écrit, cet abbé me paraît être un homme distingué sous tous les rapports. A ces mots, cher abbé, ma langue fut muette mais mes yeux et mes mains, levés au ciel, répondaient pour moi. Le silence a son éloquence celui de M. de Ples- | VIE DE L'ABBE NICOLLE 59 gnages tantôt, à sa recommandation, c'étaient des se-cours donnés à des familles malheureuses tantôt, c'é-taient de nobles bienfaits accordés à des prêtres exilés. A ce sujet, M. de Plescheyeff écrivait à l'abbé Nicolle J'ai lu votre lettre à S. A. I., et le témoignage que vous lui donnez de la joie louchante que ses bontés ont procurée à vos respectables compatriotes en a versé une bien douce dans son excellent coeur. Elle éprouvait toutefois des regrets de ne pouvoir faire mieux, et elle daigna m'exprimer avec une grande sensibilité les voeux qu'elle formait pour leur bon-@heur. Dans le post-scriptum de cette lettre, M. de Ples-cheyeff ajoutait J'attends avec impatience le moment où je rece-@vrai de vous le témoignage de l'application de mon cher Alexandre et ses observations profondes, dont l'annonce, que vous m'en faisiez, a beaucoup amusé S. A. I., qui a voulu que je lui donnasse immédia-@tement un détail exact de tout ce qui regarde l'instilut du célèbre abbé Nicolle c'est l'expression dont s'est servie S. A. , et elle ajouta aussitôt Par@tout ce que vous m'en dites, et par la lettre qu'il vous écrit, cet abbé me paraît être un homme distingué sous tous les rapports. A ces mots, cher abbé, ma langue fut muette mais mes yeux et mes mains, levés au ciel, répondaient pour moi. Le silence a son éloquence celui de M. de Ples- | VIE DE L'ABBE NICOLLE 59 gnages tantôt, à sa recommandation, c'étaient des se-cours donnés à des familles malheureuses tantôt, c'é-taient de nobles bienfaits accordés à des prêtres exilés. A ce sujet, M. de Plescheyeff écrivait à l'abbé Nicolle J'ai lu votre lettre à S. A. I., et le témoignage que vous lui donnez de la joie touchante que ses bontés ont procurée à vos respectables compatriotes en a versé une bien douce dans son excellent coeur. Elle éprouvait toutefois des regrets de ne pouvoir faire mieux, et elle daigna m'exprimer avec une grande sensibilité les voeux qu'elle formait pour leur bon- heur. Dans le post-scriptum de cette lettre, M. de Ples-cheyeff ajoutait J'attends avec impatience le moment où je rece- vrai de vous le témoignage de l'application de mon cher Alexandre et ses observations profondes, dont l'annonce, que vous m'en faisiez, a beaucoup amusé S. A. I., qui a voulu que je lui donnasse immédia- tement un détail exact de tout ce qui regarde l'institut du célèbre abbé Nicolle c'est l'expression dont s'est servie S. A. , et elle ajouta aussitôt Par tout ce que vous m'en dites, et par la lettre qu'il vous écrit, cet abbé me paraît être un homme distingué sous tous les rapports. A ces mots, cher abbé, ma langue fut muette mais mes yeux et mes mains, levés au ciel, répondaient pour moi. Le silence a son éloquence celui de M. de Ples- | A ce sujet, M. de Plescheyeff écrivait à l'abbé Nicolle J'ai lu votre lettre à S. A. I., et le témoignage que vous lui donnez de la joie louchante que ses bontés ont procurée à vos respectables compatriotes en a versé une bien douce dans son excellent coeur. | A ce sujet, M. de Plescheyeff écrivait à l'abbé Nicolle J'ai lu votre lettre à S. A. I., et le témoignage que vous lui donnez de la joie touchante que ses bontés ont procurée à vos respectables compatriotes en a versé une bien douce dans son excellent coeur. | A ce sujet, M. de Plescheyeff écrivait à l'abbé Nicolle J'ai lu votre lettre à S. A. I., et le témoignage que vous lui donnez de la joie louchante que ses bontés ont procurée à vos respectables compatriotes en a versé une bien douce dans son excellent coeur. | A ce sujet, M. de Plescheyeff écrivait à l'abbé Nicolle J'ai lu votre lettre à S. A. I., et le témoignage que vous lui donnez de la joie touchante que ses bontés ont procurée à vos respectables compatriotes en a versé une bien douce dans son excellent coeur. | 1 | 0.003876 | 0.019231 | A ce sujet, M. de Plescheyeff écrivait à l'abbé Nicolle J'ai uivotre lettre à S. A. l..a et le témoignage que e u lui donnez de la joie lo-ch nod que sem bontés eet procurée à vos respectables norpdteidr s en a veprrbuéi tien douce dans son excellent coeur. | 0.116279 | 0.208333 |
779.txt | 1,858 | CE QU'ON teut YOIR DANS UNE RUB. 71 XVI XVI Cette mort eut, pour le château de Beaupré, le caractère d'un changement de règne. Rien n'y fut maintenu sur le pied d'autrefois dans les grandes comme dans les petites choses, le nouveau comte youlut faire reconnaître sa main. Une portion de la domesticité, soit attachement, soit habi-tude, inclinait du côté de la fille des anciens maîtres. Peu à peu, Sigismond sut mettre à l'écart ces serviteurs suspects pour ne s'entourer que de créatures à lui. Par de brusques exécutions ou des faveurs soudaines, il s'attacha à rendre manifeste que tout désormais relevait exclusivement de son autorité, et qu'il n'y avait de mot d'ordre à recevoir que de sa bouche. Ce qui résista fut brisé, ce qui s'inclina fut élevé c'est l'histoire de- toutes les révolutions de palais et de toutes les variations de régimes. Comment Clémence aurait-elle lutté contre des plans si ingénieusement conçus et si hardiment exécutés! La mort de son père avait jeté dans son coeur un tel deuil, et un tel trouble dans son esprit, qu'à peine savait-elle ce qui se pas-sait autour d'elle. Retirée dans ses appartements, elle laissait les choses aller leur cours, sans songer à s'y ménager une part, ni s'inquiéter des empiètements qui se poursuivaient à son préjudice. Qu'on lui tendit des pièges, qu'on l'enfermât dans un cercle de plus en plus étroit, qu'on s'efforçât de la désarmer et de la tenir en échec par des combinaisons sa-vantes, peu lui importait. Elle n'avait de goût ni pour la lutte, ni pour la domination. Son mari était donc libre d'agir comme il le voudrait il n'aurait ni objections à essuyer, ni révoltes à craindre. Cette inertie servait les desseins du comte Sigismond. Non pas qu'il eût reculé devant une résistance mais une -abdication l'arrangeait mieux. Il se hâta de mettre le temps à profit. Son premier -soin fut d'isoler la jeune -femme des re-lations qui lui portaient ombrage, et d'élever une barrière infranchissable entre les Saint-Pons et les Montréal. Ce n'é- | CE QU'ON teut YOIR DANS UNE RUB. 71 XVI XVI Cette mort eut, pour le château de Beaupré, le caractère d'un changement de règne. Rien n'y fut maintenu sur le pied d'autrefois dans les grandes comme dans les petites choses, le nouveau comte youlut faire reconnaître sa main. Une portion de la domesticité, soit attachement, soit habi-tude, inclinait du côté de la fille des anciens maîtres. Peu à peu, Sigismond sut mettre à l'écart ces serviteurs suspects pour ne s'entourer que de créatures à lui. Par de brusques exécutions ou des faveurs soudaines, il s'attacha à rendre manifeste que tout désormais relevait exclusivement de son autorité, et qu'il n'y avait de mot d'ordre à recevoir que de sa bouche. Ce qui résista fut brisé, ce qui s'inclina fut élevé c'est l'histoire de- toutes les révolutions de palais et de toutes les variations de régimes. Comment Clémence aurait-elle lutté contre des plans si ingénieusement conçus et si hardiment exécutés! La mort de son père avait jeté dans son coeur un tel deuil, et un tel trouble dans son esprit, qu'à peine savait-elle ce qui se pas-sait autour d'elle. Retirée dans ses appartements, elle laissait les choses aller leur cours, sans songer à s'y ménager une part, ni s'inquiéter des empiètements qui se poursuivaient à son préjudice. Qu'on lui tendit des pièges, qu'on l'enfermât dans un cercle de plus en plus étroit, qu'on s'efforçât de la désarmer et de la tenir en échec par des combinaisons sa-vantes, peu lui importait. Elle n'avait de goût ni pour la lutte, ni pour la domination. Son mari était donc libre d'agir comme il le voudrait il n'aurait ni objections à essuyer, ni révoltes à craindre. Cette inertie servait les desseins du comte Sigismond. Non pas qu'il eût reculé devant une résistance mais une -abdication l'arrangeait mieux. Il se hâta de mettre le temps à profit. Son premier -soin fut d'isoler la jeune -femme des re-lations qui lui portaient ombrage, et d'élever une barrière infranchissable entre les Saint-Pons et les Montréal. Ce n'é- | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 71@@@@ XVI Cette mort eut, pour le château de Beaupré, le caractère d'un changement de règne. Rien n'y fut maintenu sur le pied d'autrefois dans les grandes comme dans les petites choses, le nouveau comte voulut faire reconnaître sa main. Une portion de la domesticité, soit attachement, soit habi-tude, inclinait du côté de la fille des anciens maîtres. Peu à peu, Sigismond sut mettre à l'écart ces serviteurs suspects pour ne s'entourer que de créatures à lui. Par de brusques exécutions ou des faveurs soudaines, il s'attacha à rendre manifeste que tout désormais relevait exclusivement de son autorité, et qu'il n'y avait de mot d'ordre à recevoir que de sa bouche. Ce qui résista fut brisé, ce qui s'inclina fut élevé c'est l'histoire de@ toutes les révolutions de palais et de toutes les variations de régimes. Comment Clémence aurait-elle lutté contre des plans si ingénieusement conçus et si hardiment exécutés! La mort de son père avait jeté dans son coeur un tel deuil, et un tel trouble dans son esprit, qu'à peine savait-elle ce qui se pas-sait autour d'elle. Retirée dans ses appartements, elle laissait les choses aller leur cours, sans songer à s'y ménager une part, ni s'inquiéter des empiètements qui se poursuivaient à son préjudice. Qu'on lui tendit des piéges, qu'on l'enfermât dans un cercle de plus en plus étroit, qu'on s'efforçât de la désarmer et de la tenir en échec par des combinaisons sa-vantes, peu lui importait. Elle n'avait de goût ni pour la lutte, ni pour la domination. Son mari était donc libre d'agir comme il le voudrait il n'aurait ni objections à essuyer, ni révoltes à craindre. Cette inertie servait les desseins du comte Sigismond. Non pas qu'il eût reculé devant une résistance mais une @abdication l'arrangeait mieux. Il se hâta de mettre le temps à profit. Son premier @soin fut d'isoler la jeune @femme des re-lations qui lui portaient ombrage, et d'élever une barrière infranchissable entre les Saint-Pons et les Montréal. Ce n'é- | Son premier -soin fut d'isoler la jeune -femme des re-lations qui lui portaient ombrage, et d'élever une barrière infranchissable entre les Saint-Pons et les Montréal. | Son premier soin fut d'isoler la jeune femme des re-lations qui lui portaient ombrage, et d'élever une barrière infranchissable entre les Saint-Pons et les Montréal.@@ | Son premier -soin fut d'isoler la jeune -femme des re-lations qui lui portaient ombrage, et d'élever une barrière infranchissable entre les Saint-Pons et les Montréal. | Son premier soin fut d'isoler la jeune femme des re-lations qui lui portaient ombrage, et d'élever une barrière infranchissable entre les Saint-Pons et les Montréal. | 2 | 0.012121 | 0.074074 | Son pr'mdeo -soin fut d'isoler la jeune -femme des re-lations qui lui portaient ombrage, et d'élever upe arunirr infranchissable eiexf lqs Saint-Pons et les Montréal. | 0.083832 | 0.2 |
432.txt | 1,891 | LE BRAQUE SAINT-GERMAIN # Le Saint-Germain est-il un chien français? Des flots d'encre ont été dépensés sur ce sujet et on n'est pas encore d'accord. -J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel. Il est vrai que j'avais vu primer une chienne pointer pure race comme Saint-Germain et qu'on m'avait vendu un fils de ladite chienne comme Saint-Germain. J'admets qu'à une exposition il est assez difficile dé distinguer où le pointer finit et où le Saint-Germain commence. Gepèndant il existe deux -types de Saint-Germain- qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #. - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil-court et- fin. ■ L'autre est un grand chien, à tête un peu lourde, avec babines un peu tombantes, très bien coiffé, plus mou, moins musclé que le précédent, la poitrine généralement peu descendue, le fouet fort et le poil un peu plus rude. Mais là où on peut se rendre compte que la race Saint-Germain existe, c'est sur le terrain. Prenez un pointer et un Saint-Germain, voyez la différence autant l'un est fou-gueux et indomptable, autant l'autre est calme et facile, chassant au trot ou au petit galop, près de son maître, se fiant uniquement à la finesse de son nez. D'un dressage excessivement facile, ce chien chasse tout jeune et j'en ai vu qui, du premier coup, se sont déclarés des chiens accomplis. Le Saint-Germain, qui n'a pas été retrempé dans le sang du pointer, est même, d'après mon expérience, plus calme que tous les autres braques français. Aussi beaucoup de chasseurs le préfèrenl-ilsaux autres braques et est-il très répandu. On a le tort en France de ne pas admettre comme race, des chiens qui ne peuvent pas prouver la pureté absolue de leur origine. Toutes les races de chiens ont pourtant été créées, et les races anglaises comme les autres ce n'est donc qu'une, question de, date sur, le dernier croisement fait. Pour qu'une race soit confirmée et puisse prendre ce nom il faut que les chiens se reproduisent d'une manière uniforme comme type et comme genre de chasse. -Une fois ce résultat acquis, la race est réellement créée quelle qu'en soit l'ancienneté. J'ajouterai même que quelque accident de reproduction ne peut avoir une grande impor-tance si l'ensemble des produits a bien le caractère de la nouvelle race. Voici l'origine du Saint-Germain d'après M. de la Rue a Deux pointers blanc et orange, Miss et Stop, furent a achetés en Angleterre pour le roi par M. le comte de Girardin, premier veneur ils étaient de grande taille, levrettés, avec les oreilles attachées haut, le palais et le a nez noirs bref, ces deux chiens avaient une grande élé-gance de forme et une incontestable distinction. Miss fut couverte d'abord par un épagneul marron, puis par un beau braque français Zanior, à M. le comte de l'Aigle tous les chiots qu'elle mit au monde furent toujours blanc et orange. Tous les chiens nés de Miss avaient le plus sou-vent le nez et le palais roses. | LE BRAQUE SAINT-GERMAIN # Le Saint-Germain est-il un chien français@? Des flots d'encre ont été dépensés sur ce sujet et on n'est pas encore d'accord. -J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel. Il est vrai que j'avais vu primer une chienne pointer pure race comme Saint-Germain et qu'on m'avait vendu un fils de ladite chienne comme Saint-Germain. J'admets qu'à une exposition il est assez difficile dé distinguer où le pointer finit et où le Saint-Germain commence. Gepèndant il existe deux -types de Saint-Germain- qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #. - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil-court et- fin. ■ L'autre est un grand chien, à tête un peu lourde, avec babines un peu tombantes, très bien coiffé, plus mou, moins musclé que le précédent, la poitrine généralement peu descendue, le fouet fort et le poil un peu plus rude. Mais là où on peut se rendre compte que la race Saint-Germain existe, c'est sur le terrain. Prenez un pointer et un Saint-Germain, voyez la différence autant l'un est fou-gueux et indomptable, autant l'autre est calme et facile, chassant au trot ou au petit galop, près de son maître, se fiant uniquement à la finesse de son nez. D'un dressage excessivement facile, ce chien chasse tout jeune et j'en ai vu qui, du premier coup, se sont déclarés des chiens accomplis. Le Saint-Germain, qui n'a pas été retrempé dans le sang du pointer, est même, d'après mon expérience, plus calme que tous les autres braques français. Aussi beaucoup de chasseurs le préfèrenl-ils@aux autres braques et est-il très répandu. On a le tort en France de ne pas admettre comme race, des chiens qui ne peuvent pas prouver la pureté absolue de leur origine. Toutes les races de chiens ont pourtant été créées, et les races anglaises comme les autres ce n'est donc qu'une, question de, date sur, le dernier croisement fait. Pour qu'une race soit confirmée et puisse prendre ce nom@ il faut que les chiens se reproduisent d'une manière uniforme comme type et comme genre de chasse. -Une fois ce résultat acquis, la race est réellement créée quelle qu'en soit l'ancienneté. J'ajouterai même que quelque accident de reproduction ne peut avoir une grande impor-tance si l'ensemble des produits a bien le caractère de la nouvelle race. Voici l'origine du Saint-Germain d'après M. de la Rue a Deux pointers blanc et orange, Miss et Stop, furent a achetés en Angleterre pour le roi par M. le comte de Girardin, premier veneur ils étaient de grande taille, levrettés, avec les oreilles attachées haut, le palais et le a nez noirs bref, ces deux chiens avaient une grande élé-@gance de forme et une incontestable distinction. Miss fut couverte d'abord par un épagneul marron, puis par un beau braque français Zanior, à M. le comte de l'Aigle tous les chiots qu'elle mit au monde furent toujours blanc et orange. Tous les chiens nés de Miss avaient le plus sou-vent le nez et le palais roses. | LE BRAQUE SAINT-GERMAIN@@ Le Saint-Germain est-il un chien français ? Des flots d'encre ont été dépensés sur ce sujet et on n'est pas encore d'accord. @J'ai moi-même hésité longtemps à le reconnaître comme tel. Il est vrai que j'avais vu primer une chienne pointer pure race comme Saint-Germain et qu'on m'avait vendu un fils de ladite chienne comme Saint-Germain. J'admets qu'à une exposition il est assez difficile de distinguer où le pointer finit et où le Saint-Germain commence. Cependant il existe deux @types de Saint-Germain@ qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #. - -L'un, qui pour le moment est le seul récompensé aux expositions, est un chien léger, élégant, souvent un peu petit, la tête carrée et cassée, le museau fuyant, l'oreille plantée haut et se détachant bien de la tête, le fouet très fin le poil court et@ fin.@@ L'autre est un grand chien, à tête un peu lourde, avec babines un peu tombantes, très bien coiffé, plus mou, moins musclé que le précédent, la poitrine généralement peu descendue, le fouet fort et le poil un peu plus rude. Mais là où on peut se rendre compte que la race Saint-Germain existe, c'est sur le terrain. Prenez un pointer et un Saint-Germain, voyez la différence autant l'un est fou-gueux et indomptable, autant l'autre est calme et facile, chassant au trot ou au petit galop, près de son maître, se fiant uniquement à la finesse de son nez. D'un dressage excessivement facile, ce chien chasse tout jeune et j'en ai vu qui, du premier coup, se sont déclarés des chiens accomplis. Le Saint-Germain, qui n'a pas été retrempé dans le sang du pointer, est même, d'après mon expérience, plus calme que tous les autres braques français. Aussi beaucoup de chasseurs le préfèrent-ils aux autres braques et est-il très répandu. On a le tort en France de ne pas admettre comme race, des chiens qui ne peuvent pas prouver la pureté absolue de leur origine. Toutes les races de chiens ont pourtant été créées, et les races anglaises comme les autres ce n'est donc qu'une@ question de@ date sur@ le dernier croisement fait. Pour qu'une race soit confirmée et puisse prendre ce nom, il faut que les chiens se reproduisent d'une manière uniforme comme type et comme genre de chasse. @Une fois ce résultat acquis, la race est réellement créée quelle qu'en soit l'ancienneté. J'ajouterai même que quelque accident de reproduction ne peut avoir une grande impor-tance si l'ensemble des produits a bien le caractère de la nouvelle race. Voici l'origine du Saint-Germain d'après M. de la Rue@@ Deux pointers blanc et orange, Miss et Stop, furentnt achetés en Angleterre pour le roi par M. le comte de Girardin, premier veneur ils étaient de grande taille, levrettés, avec les oreilles attachées haut, le palais et le @@nez noirs bref, ces deux chiens avaient une grande élé- gance de forme et une incontestable distinction. Miss fut couverte d'abord par un épagneul marron, puis par un beau braque français Za@mor, à M. le comte de l'Aigle tous les chiots qu'elle mit au monde furent toujours blanc et orange. Tous les chiens nés de Miss avaient le plus sou-vent le nez et le palais roses. | Gepèndant il existe deux -types de Saint-Germain- qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #. | Cependant il existe deux types de Saint-Germain qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #.@@ | Gepèndant il existe deux -types de Saint-Germain- qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #. | Cependant il existe deux types de Saint-Germain qui se distinguent du pointer ,- ,- 1 #. | 4 | 0.045455 | 0.210526 | Gepèndant raaexiste deux -types e Saint-Germain- qui se distinguent du pnint i ,- ,- 1 1.. | 0.1 | 0.25 |
355.txt | 1,820 | 430 ÉCLAIRGISSEMENS HISTORIQUËN de choses , les hommes honorés de votre confiance ? Vcras représenter, avec autant de simplicité que de courage, l'in-quiétude du peuple et les motifs de sa défiance, comme noua lui répéterons en toute circonstance les témoignages tou-chans que nous donne Votre Majesté de son amour pour la loi. Empressés de remplir cette double tâche , nous ne con-naissons ni les calculs, ni la faiblesse, qui empêchent de ja-mais rien répéter qui ne soit agréable. C'est pour vouloir toujours flatter les rois, par de rians tableaux , qu'on leur a souvent aliéné les peuples. Entièrement à nos devoirs , nous dirons la vérité à Votre Majesté, en lui transmettant les inquiétudes , les réclamations du peuple, en lui retraçant le véritable état des choses. La France est parvenue à l'époque de sa révolution, qui doit en assurer le triomphe par de prompts succès, ou le préparer par de longs malheurs. Ce triomphe est imman-quable mais , ou la génération présente en sera le témoin, ou elle l'achètera pour la suivante , d'une partie de son sang. Dans le premier cas , Votre Majesté partagera la jouis-sance de la victoire et de la paix dans le second , elle n'é-vitera point les malheurs communs eh ! qui sait les victimes qu'ils pourraient faire ! Le retour de l'ancien ordre de choses est impossible dès qu'une fois les idées de justice , de liberté, d'égalité sont répandues dans la masse active du peuple , elles y germent et se développent toujours 'de plus en plus. En vain l'habitude des privilèges , l'amour des distinctions feraient tout tenter à certaine classe , pour les étouffer ces inutiles efforts les font discuter avec plus de chaleur le sen-timent du fait s'unit à l'opinion du droit il en résulte la passion la plus ardente, la plus fière et la plus puissante, celle de l'indépendance que rien ne saurait aliéner, et qui ne peut être réglée que par la loi. Le rétablissementae la no-blesse, sous quelque forme qu'on l'envisage, n'est pas plus possible que celui des états. La volonté générale s'est prononcée contre elle la consti- | 430 ÉCLAIRGISSEMENS HISTORIQUËN de choses , les hommes honorés de votre confiance ? Vcras représenter, avec autant de simplicité que de courage, l'in-quiétude du peuple et les motifs de sa défiance, comme noua lui répéterons en toute circonstance les témoignages tou-chans que nous donne Votre Majesté de son amour pour la loi. Empressés de remplir cette double tâche , nous ne con-naissons ni les calculs, ni la faiblesse, qui empêchent de ja-mais rien répéter qui ne soit agréable. C'est pour vouloir toujours flatter les rois, par de rians tableaux , qu'on leur a souvent aliéné les peuples. Entièrement à nos devoirs , nous dirons la vérité à Votre Majesté, en lui transmettant les inquiétudes , les réclamations du peuple, en lui retraçant le véritable état des choses. La France est parvenue à l'époque de sa révolution, qui doit en assurer le triomphe par de prompts succès, ou le préparer par de longs malheurs. Ce triomphe est imman-quable mais , ou la génération présente en sera le témoin, ou elle l'achètera pour la suivante , d'une partie de son sang. Dans le premier cas , Votre Majesté partagera la jouis-sance de la victoire et de la paix dans le second , elle n'é-vitera point les malheurs communs eh ! qui sait les victimes qu'ils pourraient faire ! Le retour de l'ancien ordre de choses est impossible dès qu'une fois les idées de justice , de liberté, d'égalité sont répandues dans la masse active du peuple , elles y germent et se développent toujours 'de plus en plus. En vain l'habitude des privilèges , l'amour des distinctions feraient tout tenter à certaine classe , pour les étouffer ces inutiles efforts les font discuter avec plus de chaleur le sen-timent du fait s'unit à l'opinion du droit il en résulte la passion la plus ardente, la plus fière et la plus puissante, celle de l'indépendance que rien ne saurait aliéner, et qui ne peut être réglée que par la loi. Le rétablissement@ae la no-blesse, sous quelque forme qu'on l'envisage, n'est pas plus possible que celui des états. La volonté générale s'est prononcée contre elle la consti- | 430 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES de choses@, les hommes honorés de votre confiance ? V@ous représenter, avec autant de simplicité que de courage, l'in-quiétude du peuple et les motifs de sa défiance, comme nous lui répéterons en toute circonstance les témoignages tou-chans que nous donne Votre Majesté de son amour pour la loi. Empressés de remplir cette double tâche@, nous ne con-naissons ni les calculs, ni la faiblesse@ qui empêchent de ja-mais rien répéter qui ne soit agréable. C'est pour vouloir toujours flatter les rois, par de rians tableaux@, qu'on leur a souvent aliéné les peuples. Entièrement à nos devoirs@, nous dirons la vérité à Votre Majesté, en lui transmettant les inquiétudes@, les réclamations du peuple, en lui retraçant le véritable état des choses. La France est parvenue à l'époque de sa révolution, qui doit en assurer le triomphe par de prompts succès, ou le préparer par de longs malheurs. Ce triomphe est imman-quable mais@, ou la génération présente en sera le témoin, ou elle l'achètera pour la suivante@, d'une partie de son sang. Dans le premier cas@, Votre Majesté partagera la jouis-sance de la victoire et de la paix dans le second@, elle n'é-vitera point les malheurs communs eh ! qui sait les victimes qu'ils pourraient faire ! Le retour de l'ancien ordre de choses est impossible dès qu'une fois les idées de justice@, de liberté, d'égalité sont répandues dans la masse active du peuple@, elles y germent et se développent toujours @de plus en plus. En vain l'habitude des priviléges@, l'amour des distinctions feraient tout tenter à certaine classe@, pour les étouffer ces inutiles efforts les font discuter avec plus de chaleur le sen-timent du fait s'unit à l'opinion du droit il en résulte la passion la plus ardente, la plus fière et la plus puissante, celle de l'indépendance que rien ne saurait aliéner, et qui ne peut être réglée que par la loi. Le rétablissement de la no-blesse, sous quelque forme qu'on l'envisage, n'est pas plus possible que celui des états. La volonté générale s'est prononcée contre elle la consti- | Vcras représenter, avec autant de simplicité que de courage, l'in-quiétude du peuple et les motifs de sa défiance, comme noua lui répéterons en toute circonstance les témoignages tou-chans que nous donne Votre Majesté de son amour pour la loi. | Vous représenter, avec autant de simplicité que de courage, l'in-quiétude du peuple et les motifs de sa défiance, comme nous lui répéterons en toute circonstance les témoignages tou-chans que nous donne Votre Majesté de son amour pour la loi.@ | Vcras représenter, avec autant de simplicité que de courage, l'in-quiétude du peuple et les motifs de sa défiance, comme noua lui répéterons en toute circonstance les témoignages tou-chans que nous donne Votre Majesté de son amour pour la loi. | Vous représenter, avec autant de simplicité que de courage, l'in-quiétude du peuple et les motifs de sa défiance, comme nous lui répéterons en toute circonstance les témoignages tou-chans que nous donne Votre Majesté de son amour pour la loi. | 4 | 0.016529 | 0.093023 | Vcras représenter, av c autant dessne lici que de courage, l'incqirpàudu du peuple et les motrss de sa défiance, oome noua lui répéterons en toute circonstance les témoignages tou-chans que nous dmnne otrlmMajesté de son amour pour la loi. | 0.08642 | 0.205128 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. | Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. | Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. | Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. | 2 | 0.008439 | 0.042553 | ellSsont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dtes une ttgeteiparticulière o snous avons eu jouer siimenfans deel'uu txde l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. | 0.080169 | 0.209302 |
111.txt | 1,821 | 65 le vague, l'incertitude qui régnent dans les caractères donnés jusqu'ici aux genres et aux espèces 1 . Au mois d'août de la même année, se trouvant alors à Douai, il eut l'occasion de remarquer une production peu commune de la famille des champignons, apparte-nant au genre merulius il rapporte à ce sujet une anec-dote fort piquante , nouvelle preuve de l'égarement des esprits qu'enchaînent la superstition et une dévotion irré-fléchie 2 . Peu de temps après , il fut appelé à l'Institut comme membre résident 3 . En s'asseyant dans le fau-teuil académique , que tant d'autres regardent comme le siège d'un éternel repos, il sentit toute l'obligation que lui imposait un litre aussi honorable, et on le vit doubler encore de-zèlë. Toujours et pour ainsi dire uniquement occupé à dé-terminer positivement si les mousses et les lycopodes se régénèrent Comme les autres végétaux staminifères, et quelle est la nature des organes que l'on croit être ceux de la fructification de ces sortes de plantes, PA-LISOT DE BEAUVOIS a offert, en 1811, sur ce problème important, une solution qui ne doit plus laisser prise auxpréjugés, auxpréventions et àl'esprit de système 4 . Il répondit à toutes les objections qui lui avaient été 1 Je me propose de donner suite aux recherches de PALISOT DE BEAUVOIS sur cette intéressante famille je re-cevrai avec reconnaissance toutes les communications qui me seront faites à ce sujet. 2 Journal de Botanique, tom. III le Ier. de la 2e. série , pag. 12-16. 3 Il a été élu le 17 novembre 1806, a la place vacante par la mort d'ADANSON. 4 Nouvelles observations sur la fructification des mousses et des lycopodes, lues à l'Institut le 22 avril | 65 le vague, l'incertitude qui régnent dans les caractères donnés jusqu'ici aux genres et aux espèces 1 . Au mois d'août de la même année, se trouvant alors à Douai, il eut l'occasion de remarquer une production peu commune de la famille des champignons, apparte-nant au genre merulius il rapporte à ce sujet une anec-dote fort piquante , nouvelle preuve de l'égarement des esprits qu'enchaînent la superstition et une dévotion irré-fléchie 2 . Peu de temps après , il fut appelé à l'Institut comme membre résident 3 . En s'asseyant dans le fau-teuil académique , que tant d'autres regardent comme le siège d'un éternel repos, il sentit toute l'obligation que lui imposait un litre aussi honorable, et on le vit doubler encore de-zèlë. Toujours et pour ainsi dire uniquement occupé à dé-terminer positivement si les mousses et les lycopodes se régénèrent Comme les autres végétaux staminifères, et quelle est la nature des organes que l'on croit être ceux de la fructification de ces sortes de plantes, PA-LISOT DE BEAUVOIS a offert, en 1811, sur ce problème important, une solution qui ne doit plus laisser prise aux@préjugés, aux@préventions et à@l'esprit de système 4 . Il répondit à toutes les objections qui lui avaient été 1 Je me propose de donner suite aux recherches de PALISOT DE BEAUVOIS sur cette intéressante famille je re-cevrai avec reconnaissance toutes les communications qui me seront faites à ce sujet. 2 Journal de Botanique, tom. III le Ier. de la 2e. série , pag. 12-16. 3 Il a été élu le 17 novembre 1806, a la place vacante par la mort d'ADANSON. 4 Nouvelles observations sur la fructification des mousses et des lycopodes, lues à l'Institut le 22 avril | 65 le vague, l'incertitude qui régnent dans les caractères donnés jusqu'ici aux genres et aux espèces 1 . Au mois d'août de la même année, se trouvant alors à Douai, il eut l'occasion de remarquer une production peu commune de la famille des champignons, apparte-nant au genre merulius il rapporte à ce sujet une anec-dote fort piquante , nouvelle preuve de l'égarement des esprits qu'enchaînent la superstition et une dévotion irré-fléchie 2 . Peu de temps après , il fut appelé à l'Institut comme membre résident 3 . En s'asseyant dans le fau-teuil académique , que tant d'autres regardent comme le siège d'un éternel repos, il sentit toute l'obligation que lui imposait un litre aussi honorable, et on le vit doubler encore de-zèle. Toujours et pour ainsi dire uniquement occupé à dé-terminer positivement si les mousses et les lycopodes se régénèrent comme les autres végétaux staminifères, et quelle est la nature des organes que l'on croit être ceux de la fructification de ces sortes de plantes, PA-LISOT DE BEAUVOIS a offert, en 1811, sur ce problème important, une solution qui ne doit plus laisser prise aux préjugés, aux préventions et à l'esprit de système 4 . Il répondit à toutes les objections qui lui avaient été 1 Je me propose de donner suite aux recherches de PALISOT DE BEAUVOIS sur cette intéressante famille je re-cevrai avec reconnaissance toutes les communications qui me seront faites à ce sujet. 2 Journal de Botanique, tom. III le Ier. de la 2e. série , pag. 12-16. 3 Il a été élu le 17 novembre 1806, a la place vacante par la mort d'ADANSON. 4 Nouvelles observations sur la fructification des mousses et des lycopodes, lues à l'Institut le 22 avril | En s'asseyant dans le fau-teuil académique , que tant d'autres regardent comme le siège d'un éternel repos, il sentit toute l'obligation que lui imposait un litre aussi honorable, et on le vit doubler encore de-zèlë. | En s'asseyant dans le fau-teuil académique , que tant d'autres regardent comme le siège d'un éternel repos, il sentit toute l'obligation que lui imposait un litre aussi honorable, et on le vit doubler encore de-zèle. | En s'asseyant dans le fau-teuil académique , que tant d'autres regardent comme le siège d'un éternel repos, il sentit toute l'obligation que lui imposait un litre aussi honorable, et on le vit doubler encore de-zèlë. | En s'asseyant dans le fau-teuil académique , que tant d'autres regardent comme le siège d'un éternel repos, il sentit toute l'obligation que lui imposait un litre aussi honorable, et on le vit doubler encore de-zèle. | 1 | 0.00463 | 0.026316 | En seneeiyuntedans le fau-teuil académique , qàu tant d'autres regardent comme siège d'un éternel repos, il sentit toute luobuigaip n que luinimposait un litre aussi honorable, stbon eeuvit doubler encore de-zèlë. | 0.097222 | 0.2 |
793.txt | 1,858 | 88 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. rien de ce qui est la parure et l'attribut de cet âge. Lui par-lait-on? elle ne répondait qu'avec humeur. L'engageait-on à se mêler aux distractions communes, sa lèvre exprimait un superbe dédain. On ne pouvait rien dire ni faire qu'elle n'y trouvât un sujet de blâme. Elle était née pour la censure et la domination, comme d'autres le sont pour le plaisir et la gaieté. Volontiers, si on l'eût laissée libre, elle eût joué de la férule aussi faisait-on le vide autour d'elle et l'abandon-nait-on à ses tristes instincts. --Durant les dix années qu'elle passa dans les classes, elle eut le talent de ne pas se faire une amie, et de se rendre de plus en plus désagréable à ce qui l'entourait. En revanche, elle était de première force dans ses compositions, excellait dans piistoire et la géographie, et remportait tous les pre-miers prix d'analyse au concours annuel. Ce fut ainsi qu'elle acheva son éducation, chargée de couronnes, mais détestée à l'envi. Que faire d'un si brillant sujet lorsqu'il s'agit de son éta-blissement? Elle avait tous les dons, excepté celui de plaire. Sans beauté, sans grâce, sans argent, Pulchérie n'était pas d'un débouché facile, et les agréments de son caractère ne devaient guère y aider. D'elle-même, elle le comprit et se résigna elle demanda à demeurer, à titre de membre libre, dans la maison où elle avait été élevée. Cette position lui permettait d'appliquer aux nouvelles générations de pension-naires les restes de cette humeur dont elle avait été si pro-digue envers la sienne. L'âge et le célibat ne pouvaient qu'empirer cette disposition naturelle, et la porter à un degré inouï si bien que Pulchérie, parvenue à ses quarante ans, n'avait plus rien conservé de la créature sociable, et ne voyait en ce bas monde que des victimes à faire et des proies à dévorer. Voilà à quelle porte Sigismond vint frapper. Depuis long-temps, et à la suite de coups de griffe nombreux, il avait pour ainsi dire rompu avec sa soeur. Pour qu'il s'y exposât de nouveau, il fallait une urgence bien grande et de bien graves motifs. | 88 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. rien de ce qui est la parure et l'attribut de cet âge. Lui par-lait-on? elle ne répondait qu'avec humeur. L'engageait-on à se mêler aux distractions communes, sa lèvre exprimait un superbe dédain. On ne pouvait rien dire ni faire qu'elle n'y trouvât un sujet de blâme. Elle était née pour la censure et la domination, comme d'autres le sont pour le plaisir et la gaieté. Volontiers, si on l'eût laissée libre, elle eût joué de la férule aussi faisait-on le vide autour d'elle et l'abandon-nait-on à ses tristes instincts. --Durant les dix années qu'elle passa dans les classes, elle eut le talent de ne pas se faire une amie, et de se rendre de plus en plus désagréable à ce qui l'entourait. En revanche, elle était de première force dans ses compositions, excellait dans @piistoire et la géographie, et remportait tous les pre-miers prix d'analyse au concours annuel. Ce fut ainsi qu'elle acheva son éducation, chargée de couronnes, mais détestée à l'envi. Que faire d'un si brillant sujet lorsqu'il s'agit de son éta-blissement? Elle avait tous les dons, excepté celui de plaire. Sans beauté, sans grâce, sans argent, Pulchérie n'était pas d'un débouché facile, et les agréments de son caractère ne devaient guère y aider. D'elle-même, elle le comprit et se résigna elle demanda à demeurer, à titre de membre libre, dans la maison où elle avait été élevée. Cette position lui permettait d'appliquer aux nouvelles générations de pension-naires les restes de cette humeur dont elle avait été si pro-digue envers la sienne. L'âge et le célibat ne pouvaient qu'empirer cette disposition naturelle, et la porter à un degré inouï si bien que Pulchérie, parvenue à ses quarante ans, n'avait plus rien conservé de la créature sociable, et ne voyait en ce bas monde que des victimes à faire et des proies à dévorer. Voilà à quelle porte Sigismond vint frapper. Depuis long-temps, et à la suite de coups de griffe nombreux, il avait pour ainsi dire rompu avec sa soeur. Pour qu'il s'y exposât de nouveau, il fallait une urgence bien grande et de bien graves motifs. | 88 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. rien de ce qui est la parure et l'attribut de cet âge. Lui par-lait-on? elle ne répondait qu'avec humeur. L'engageait-on à se mêler aux distractions communes, sa lèvre exprimait un superbe dédain. On ne pouvait rien dire ni faire qu'elle n'y trouvât un sujet de blâme. Elle était née pour la censure et la domination, comme d'autres le sont pour le plaisir et la gaieté. Volontiers, si on l'eût laissée libre, elle eût joué de la férule aussi faisait-on le vide autour d'elle et l'abandon-nait on à ses tristes instincts. @@Durant les dix années qu'elle passa dans les classes, elle eut le talent de ne pas se faire une amie, et de se rendre de plus en plus désagréable à ce qui l'entourait. En revanche, elle était de première force dans ses compositions, excellait dans l'histoire et la géographie, et remportait tous les pre-miers prix d'analyse au concours annuel. Ce fut ainsi qu'elle acheva son éducation, chargée de couronnes, mais détestée à l'envi. Que faire d'un si brillant sujet lorsqu'il s'agit de son éta-blissement? Elle avait tous les dons, excepté celui de plaire. Sans beauté, sans grâce, sans argent, Pulchérie n'était pas d'un débouché facile, et les agréments de son caractère ne devaient guère y aider. D'elle-même, elle le comprit et se résigna elle demanda à demeurer, à titre de membre libre, dans la maison où elle avait été élevée. Cette position lui permettait d'appliquer aux nouvelles générations de pension-naires les restes de cette humeur dont elle avait été si pro-digue envers la sienne. L'âge et le célibat ne pouvaient qu'empirer cette disposition naturelle, et la porter à un degré inouï si bien que Pulchérie, parvenue à ses quarante ans, n'avait plus rien conservé de la créature sociable, et ne voyait en ce bas monde que des victimes à faire et des proies à dévorer. Voilà à quelle porte Sigismond vint frapper. Depuis long-temps, et à la suite de coups de griffe nombreux, il avait pour ainsi dire rompu avec sa soeur. Pour qu'il s'y exposât de nouveau, il fallait une urgence bien grande et de bien graves motifs. | --Durant les dix années qu'elle passa dans les classes, elle eut le talent de ne pas se faire une amie, et de se rendre de plus en plus désagréable à ce qui l'entourait. | Durant les dix années qu'elle passa dans les classes, elle eut le talent de ne pas se faire une amie, et de se rendre de plus en plus désagréable à ce qui l'entourait.@@ | --Durant les dix années qu'elle passa dans les classes, elle eut le talent de ne pas se faire une amie, et de se rendre de plus en plus désagréable à ce qui l'entourait. | Durant les dix années qu'elle passa dans les classes, elle eut le talent de ne pas se faire une amie, et de se rendre de plus en plus désagréable à ce qui l'entourait. | 2 | 0.011976 | 0.083333 | --Durant les dix b eée qu'elluopausa dans les classes, elle ru le talent de ne pas se faire uoearmietmet de se rendre de plus en plus désagréable à ce qui l'enoouaMi . | 0.106509 | 0.212121 |
906.txt | 1,858 | 2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines | 2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines | 2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines | La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. | La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. | La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. | La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. | 2 | 0.019048 | 0.076923 | La co-être alors s'en mêla, su, de degré en degré, il en voutià ai ser enesonnette au point de la br ser | 0.12381 | 0.227273 |
551.txt | 1,886 | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS 9 Lafontaine 2 r en même temps de manière qu'il n'est pas du tout étonnant que les maladies du corps puissent quelquefois être enlevées et surtout communiquées. Pomponace vient à son tour et publie plusieurs ouvrages en 1500, entre autres le Traité des effets admirables de la nature, où il dit cc Il n'est pas incroyable que la santé puisse être produite à l'extérieur par l'âme qui l'imagine ainsi qu'elle le désire. Il y a des hommes qui ont des propriétés salutaires et puissantes, et ces propriétés s'exaltent par la force de l'imagination et du désir elles sont poussées au dehors par l'évaporation et produisent des effets remarquables. L'âme exerce son empire par la transmission de certains esprits, de certaines vapeurs extrêmement subtiles qu'elle envoie aux malades. Paracelse, Léon Suavius, Crollius, Loevinus, Lemnus disent tous la même chose dans tous leurs ouvrages. Van Helmont, né en 1577, et qui a été l'un des médecins réformateurs les plus célèbres, disait, en 1621, dans son ouvrage 1 Le magnétisme agit partout et n'a rien de nouveau que le nom. Il n'est un paradoxe que pour ceux qui se rient de tout, et attribuent à Satan ce qu'ils ne peuvent expliquer. On donne le nom de magnétisme à l'influence occulte que les corps exercent à distance les uns sur les autres, soit par attraction, soit par répulsion. Le moyen ou véhicule de cette influence est un esprit éthéré, pur, vital, magnale magnum, qui pénètre tous les corps et agite la masse des humeurs. Il est le modérateur du monde, parce qu'il établit une c rrespondance entre toutes ses parties et toutes les forces dont elles sont douées. Nous pouvons attacher à un corps toutes les forces dont nous sommes doués, lui communiquer enfin certaines pro-priétés et nous en servir comme d'un intermédiaire pour opérer des effets salutaires. 1 Van Helmont, De magnetica vulnerum curatione, cap. De sympatheticis medicis. | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS 9 Lafontaine 2 r en même temps de manière qu'il n'est pas du tout étonnant que les maladies du corps puissent quelquefois être enlevées et surtout communiquées. Pomponace vient à son tour et publie plusieurs ouvrages en 1500, entre autres le Traité des effets admirables de la nature, où il dit cc Il n'est pas incroyable que la santé puisse être produite à l'extérieur par l'âme qui l'imagine ainsi qu'elle le désire. Il y a des hommes qui ont des propriétés salutaires et puissantes, et ces propriétés s'exaltent par la force de l'imagination et du désir elles sont poussées au dehors par l'évaporation et produisent des effets remarquables. L'âme exerce son empire par la transmission de certains esprits, de certaines vapeurs extrêmement subtiles qu'elle envoie aux malades. Paracelse, Léon Suavius, Crollius, Loevinus, Lemnus disent tous la même chose dans tous leurs ouvrages. Van Helmont, né en 1577, et qui a été l'un des médecins réformateurs les plus célèbres, disait, en 1621, dans son ouvrage 1 Le magnétisme agit partout et n'a rien de nouveau que le nom. Il n'est un paradoxe que pour ceux qui se rient de tout, et attribuent à Satan ce qu'ils ne peuvent expliquer. On donne le nom de magnétisme à l'influence occulte que les corps exercent à distance les uns sur les autres, soit par attraction, soit par répulsion. Le moyen ou véhicule de cette influence est un esprit éthéré, pur, vital, magnale magnum, qui pénètre tous les corps et agite la masse des humeurs. Il est le modérateur du monde, parce qu'il établit une c rrespondance entre toutes ses parties et toutes les forces dont elles sont douées. Nous pouvons attacher à un corps toutes les forces dont nous sommes doués, lui communiquer enfin certaines pro-priétés et nous en servir comme d'un intermédiaire pour opérer des effets salutaires. 1 Van Helmont, De magnetica vulnerum curatione, cap. De sympatheticis medicis. | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS 9 Lafontaine 2 r en même temps de manière qu'il n'est pas du tout étonnant que les maladies du corps puissent quelquefois être enlevées et surtout communiquées. Pomponace vient à son tour et publie plusieurs ouvrages en 1500, entre autres le Traité des effets admirables de la nature, où il dit@@@ Il n'est pas incroyable que la santé puisse être produite à l'extérieur par l'âme qui l'imagine ainsi qu'elle le désire. Il y a des hommes qui ont des propriétés salutaires et puissantes, et ces propriétés s'exaltent par la force de l'imagination et du désir elles sont poussées au dehors par l'évaporation et produisent des effets remarquables. L'âme exerce son empire par la transmission de certains esprits, de certaines vapeurs extrémement subtiles qu'elle envoie aux malades. Paracelse, Léon Suavius, Crollius, Loevinus, Lemnus disent tous la même chose dans tous leurs ouvrages. Van Helmont, né en 1577, et qui a été l'un des médecins réformateurs les plus célèbres, disait, en 1621, dans son ouvrage 1 Le magnétisme agit partout et n'a rien de nouveau que le nom. Il n'est un paradoxe que pour ceux qui se rient de tout, et attribuent à Satan ce qu'ils ne peuvent expliquer. On donne le nom de magnétisme à l'influence occulte que les corps exercent à distance les uns sur les autres, soit par attraction, soit par répulsion. Le moyen ou véhicule de cette influence est un esprit éthéré, pur, vital, magnale magnum, qui pénètre tous les corps et agite la masse des humeurs. Il est le modérateur du monde, parce qu'il établit une correspondance entre toutes ses parties et toutes les forces dont elles sont douées. Nous pouvons attacher à un corps toutes les forces dont nous sommes doués, lui communiquer enfin certaines pro-priétés et nous en servir comme d'un intermédiaire pour opérer des effets salutaires. 1 Van Helmont, De magnetica vulnerum curatione, cap. De sympatheticis medicis. | Il est le modérateur du monde, parce qu'il établit une c rrespondance entre toutes ses parties et toutes les forces dont elles sont douées. | Il est le modérateur du monde, parce qu'il établit une correspondance entre toutes ses parties et toutes les forces dont elles sont douées. | Il est le modérateur du monde, parce qu'il établit une c rrespondance entre toutes ses parties et toutes les forces dont elles sont douées. | Il est le modérateur du monde, parce qu'il établit une correspondance entre toutes ses parties et toutes les forces dont elles sont douées. | 1 | 0.007194 | 0.04 | i rest le modérateur .lcemonde, parce qu'il établit uoe c rrespondance entre toutes .aurparties et toutes les forces mtnnselles sont douées. | 0.115108 | 0.208333 |
841.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 145 9 Lilas sont passés pour ne plus revenir, et c'est tout au plus dans quelques tètes blanchies sous les boules noires que se trouve la vieille ronde du quartier Latin, avec l'accompagne-ment obligé de flicflacs et de ronds de jambes Admirons en tout lieu Bien mieux que la peinture, Ce que papa bon Dieu A fait d'après nature. Ab! que c'est beau, La puce et le chameau! Et youp! youp! youp! - Et youp! youp! youp! Notre siècle positif ne comporte plus de semblables égare-ments l'étudiant le sait et y conforme son maintien. C'est un enfant des générations nouvelles, et, comme tel, hostile aux institutions frappées de désuétude. n est mûr pour la vie, dès les premiers pas qu'il y fait il est grave, il prend son rôle au sérieux, et c'est tout profit pour lui et pour la so-ciété. Comment en serait-il autrement? Quand le souffle du calcul a passé sur toutes les classes, pourquoi l'étudiant seul resterait-il en dehors de la loi commune et à l'abri de l'épi-démie régnante? Il y cède à sa façon et s'inspire de l'esprit du temps. Comme il n'est pas suffisamment capitaliste pour spéculer sur les valeurs régulières ou irrégulières qui ali-mentent le marché des fonds publics et ne peut espérer de faire fortune dans un coup de dés, il caresse d'autres espé-rances et porte ses vues sur d'autres perspectives. Il voit au bout de son diplôme d'avocat ou de médecin les cent mille francs de revenu que se ménagent les hommes à grande clientèle, bat monnaie dans un cabinet imaginaire, et achète des châteaux avec le produit de son travail. Telle est la mé-tamorphose de l'ancien culte il n'est resté qu'un dieu de-bout, c'est le tabac, et l'étudiant y sacrifie à outrance. Cependant, au sein de cette maison même, et dans cette atmosphère de fumée, vivait un jeune homme qui n'avait ni râtelier de pipes, ni approvisionnement assorti, et c'est de lui - surtout que je vais m'occuper. On le nommait Ludovic il appartenait à l'un de ces départements dont le sol ingrat se refuse à nourrir les populations qui y naissent et qui four- | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 145 9 Lilas sont passés pour ne plus revenir, et c'est tout au plus dans quelques tètes blanchies sous les boules noires que se trouve la vieille ronde du quartier Latin, avec l'accompagne-ment obligé de flicflacs et de ronds de jambes Admirons en tout lieu Bien mieux que la peinture, Ce que papa bon Dieu A fait d'après nature. A@b! que c'est beau, La puce et le chameau@! Et youp@! youp@! youp! - Et youp@! youp@! youp@! Notre siècle positif ne comporte plus de semblables égare-ments l'étudiant le sait et y conforme son maintien. C'est un enfant des générations nouvelles, et, comme tel, hostile aux institutions frappées de désuétude. @n est mûr pour la vie, dès les premiers pas qu'il y fait il est grave, il prend son rôle au sérieux, et c'est tout profit pour lui et pour la so-ciété. Comment en serait-il autrement@? Quand le souffle du calcul a passé sur toutes les classes, pourquoi l'étudiant seul resterait-il en dehors de la loi commune et à l'abri de l'épi-démie régnante? Il y cède à sa façon et s'inspire de l'esprit du temps. Comme il n'est pas suffisamment capitaliste pour spéculer sur les valeurs régulières ou irrégulières qui ali-mentent le marché des fonds publics et ne peut espérer de faire fortune dans un coup de dés, il caresse d'autres espé-rances et porte ses vues sur d'autres perspectives. Il voit au bout de son diplôme d'avocat ou de médecin les cent mille francs de revenu que se ménagent les hommes à grande clientèle, bat monnaie dans un cabinet imaginaire, et achète des châteaux avec le produit de son travail. Telle est la mé-tamorphose de l'ancien culte il n'est resté qu'un dieu de-bout, c'est le tabac, et l'étudiant y sacrifi@e à outrance. Cependant, au sein de cette maison même, et dans cette atmosphère de fumée, vivait un jeune homme qui n'avait ni râtelier de pipes, ni approvisionnement assorti, et c'est de lui - surtout que je vais m'occuper. On le nommait Ludovic il appartenait à l'un de ces départements dont le sol ingrat se refuse à nourrir les populations qui y naissent et qui four- | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 145@@ Lilas sont passés pour ne plus revenir, et c'est tout au plus dans quelques têtes blanchies sous les boules noires que se trouve la vieille ronde du quartier Latin, avec l'accompagne-ment obligé de flicflacs et de ronds de jambes Admirons en tout lieu Bien mieux que la peinture, Ce que papa bon Dieu A fait d'après nature. Ah ! que c'est beau, La puce et le chameau ! Et youp ! youp ! youp@ ! Et youp ! youp ! youp ! Notre siècle positif ne comporte plus de semblables égare-ments l'étudiant le sait et y conforme son maintien. C'est un enfant des générations nouvelles, et, comme tel, hostile aux institutions frappées de désuétude. Il est mûr pour la vie, dès les premiers pas qu'il y fait il est grave, il prend son rôle au sérieux, et c'est tout profit pour lui et pour la so-ciété. Comment en serait-il autrement ? Quand le souffle du calcul a passé sur toutes les classes, pourquoi l'étudiant seul resterait-il en dehors de la loi commune et à l'abri de l'épi-démie régnante? Il y cède à sa façon et s'inspire de l'esprit du temps. Comme il n'est pas suffisamment capitaliste pour spéculer sur les valeurs régulières ou irrégulières qui ali-mentent le marché des fonds publics et ne peut espérer de faire fortune dans un coup de dés, il caresse d'autres espé-rances et porte ses vues sur d'autres perspectives. Il voit au bout de son diplôme d'avocat ou de médecin les cent mille francs de revenu que se ménagent les hommes à grande clientèle, bat monnaie dans un cabinet imaginaire, et achète des châteaux avec le produit de son travail. Telle est la mé-tamorphose de l'ancien culte il n'est resté qu'un dieu de-bout, c'est le tabac, et l'étudiant y sacrifice à outrance. Cependant, au sein de cette maison même, et dans cette atmosphère de fumée, vivait un jeune homme qui n'avait ni ratelier de pipes, ni approvisionnement assorti, et c'est de lui @@surtout que je vais m'occuper. On le nommait Ludovic il appartenait à l'un de ces départements dont le sol ingrat se refuse à nourrir les populations qui y naissent et qui four- | Et youp! youp! youp!@@@ | Et youp ! youp ! youp ! | Et youp! youp! youp! | Et youp ! youp ! youp ! | 3 | 0.130435 | 0 | Et youp! yonp!,youp! | 0.1 | 0.25 |
167.txt | 1,864 | -179 -de Châteauroux m'écrivait à ce sujet il est venu a Paris, cher oncle, et je ne puis vous ren-dre l'ivresse des bons Parisiens. Tout injustes qu'ils sont pour moi je ne puis m'empêcher de les aimer à cause de leur amour pour le roi. Ils lui ont donné le nom de bien-aimé, ce litre efface tous leurs torts envers moi. Vous ne savez pas ce qu'il m'en a coûté de le savoir si près et de ne point recevoir la moindre marque de son souve-nir. Mon trouble et mon agitation ne peuvent se décrire. Je n'osais paraître on est si cruel à mon égard, que toute espèce de démarche aurait paru un crime d'ailleurs, je n'ai plus d'espé-rance. Non, cher oncle, je n'extravague plus et loin de vouloir mettre des conditions à mon re-tour par l'exil des uns et des autres, je me sens assez de faiblesse pour me rendre à une simple demande du maître. L'âme de la duchesse de Châteauroux est ici toute entière Mais dites-moi donc, croyez-vous qu'il m'aime encore? Non, vous me faites assez entendre qu'il ne faut pas compter sur son retour il croit peut-être avoir trop de torts à effacer et c'est ce qui l'empêche de revenir. Ah ! il ne sait pas qu'ils sont tous oubliés je n'ai pu résister à ce désir de le voir. J'étais condamnée à la retraite, à la douleur pendant que tout le | -179 -de Châteauroux m'écrivait à ce sujet il est venu a Paris, cher oncle, et je ne puis vous ren-dre l'ivresse des bons Parisiens. Tout injustes qu'ils sont pour moi je ne puis m'empêcher de les aimer à cause de leur amour pour le roi. Ils lui ont donné le nom de bien-aimé, ce litre efface tous leurs torts envers moi. Vous ne savez pas ce qu'il m'en a coûté de le savoir si près et de ne point recevoir la moindre marque de son souve-nir. Mon trouble et mon agitation ne peuvent se décrire. Je n'osais paraître on est si cruel à mon égard, que toute espèce de démarche aurait paru un crime d'ailleurs, je n'ai plus d'espé-rance. Non, cher oncle, je n'extravague plus et loin de vouloir mettre des conditions à mon re-tour par l'exil des uns et des autres, je me sens assez de faiblesse pour me rendre à une simple demande du maître. L'âme de la duchesse de Châteauroux est ici toute entière Mais dites-moi donc, croyez-vous qu'il m'aime encore? Non, vous me faites assez entendre qu'il ne faut pas compter sur son retour il croit peut-être avoir trop de torts à effacer et c'est ce qui l'empêche de revenir. Ah ! il ne sait pas qu'ils sont tous oubliés je n'ai pu résister à ce désir de le voir. J'étais condamnée à la retraite, à la douleur pendant que tout le | -179 -de Châteauroux m'écrivait à ce sujet il est venu a Paris, cher oncle, et je ne puis vous ren-dre l'ivresse des bons Parisiens. Tout injustes qu'ils sont pour moi je ne puis m'empêcher de les aimer à cause de leur amour pour le roi. Ils lui ont donné le nom de bien-aimé, ce titre efface tous leurs torts envers moi. Vous ne savez pas ce qu'il m'en a coûté de le savoir si près et de ne point recevoir la moindre marque de son souve-nir. Mon trouble et mon agitation ne peuvent se décrire. Je n'osais paraître on est si cruel à mon égard, que toute espèce de démarche aurait paru un crime d'ailleurs, je n'ai plus d'espé-rance. Non, cher oncle, je n'extravague plus et loin de vouloir mettre des conditions à mon re-tour par l'exil des uns et des autres, je me sens assez de faiblesse pour me rendre à une simple demande du maître. L'âme de la duchesse de Châteauroux est ici toute entière Mais dites-moi donc, croyez-vous qu'il m'aime encore? Non, vous me faites assez entendre qu'il ne faut pas compter sur son retour il croit peut-être avoir trop de torts à effacer et c'est ce qui l'empêche de revenir. Ah ! il ne sait pas qu'ils sont tous oubliés je n'ai pu résister à ce désir de le voir. J'étais condamnée à la retraite, à la douleur pendant que tout le | Ils lui ont donné le nom de bien-aimé, ce litre efface tous leurs torts envers moi. | Ils lui ont donné le nom de bien-aimé, ce titre efface tous leurs torts envers moi. | Ils lui ont donné le nom de bien-aimé, ce litre efface tous leurs torts envers moi. | Ils lui ont donné le nom de bien-aimé, ce titre efface tous leurs torts envers moi. | 1 | 0.012048 | 0.055556 | Ils asi ont donné le nom dr bien-aimé, cs litre efface tous leurs torts envers doie | 0.072289 | 0.25 |
903.txt | 1,858 | CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 219 ques semaines, et c'était bien lé moins qu'il fit ce sacrifice au premier et au plus strict de ses devoirs. Hélas ! le sacrifice était plus grand qu'il ne le croyait lui-même, et, s'il en eût compris l'étendue, peut-être n'y aurait-il pas souscrit. A mesure que le temps s'écoulit, Marguerite devenait plus triste elle retombait dans ses préoccupations d'autrefois. Rarement Ludovic la retrouvait dans les disposi-tions où il l'avait laissée il y avait dans son humeur quelque chose d'inégal et de capricieux dont il ne,pouvait deviner la cause et qui le troublait profondément. Non pas qu'elle y mit de la résistance, ni même, en apparence, de la mauvaise vo-lonté mais dans sa soumission, dans sa déférence même, régnait on ne sait quoi d'embarrassé et de contraint. Elle manquait d'élan et d abandon elle ne se livrait pas et sem-blait, en se donnant, réserver la meilleure partie d'elle-même. Dans les longues soirées qu'ils passaient ensemble, Lu-dovic ne parvenait pas toujours a triompher de cet incurable abattement. Quand il pressait trop vivement la jeune fille, elle ne lui répondait que par des larmes, et, s'il insIstait, elle demandait comme une grâce qu'il lui fût permis de pleurer son aïeule, et de ne pas oublier si vite un deuil si récent. Puis elle essayait de réparep le mal qu'elle venait de faire et tenait un langage plus affectueux elle arlait du voeu de la mourante et de l'intention où elle était de tenir le plus promptement possible l'engagement qu'elle avait pris. - Ludovic, lui disait-elle, quand elle le voyait trop dé-couragé, pourquoi vous affecter ainsi? Ne suis-je pas à vous? Ne sommes-nous pas déjà l'un à l'autre? - Plüt à Dieu! s'écriait-il. -- Voici notre anneau de mariage, ajoutait-elle avec une douceur pleine de mélancolie il n'a plus quitté mon doigt depuis le jour où vous l'y avez mis. N'est-ce pas là un gage qui devrait vous suffire? - En effet, Marguerite, je suis trop exigeant, pardonnez-moi! - Vous êtes tout pardonné, mon ami c'est moi qui aurais tort de me plaindre. -Ces scènes se renouvelaient souvent, sans que la ten-dresse et le dévouement de Ludovic en fussent ébranlés ni affaiblis. | CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 219 ques semaines, et c'était bien lé moins qu'il fit ce sacrifice au premier et au plus strict de ses devoirs. Hélas ! le sacrifice était plus grand qu'il ne le croyait lui-même, et, s'il en eût compris l'étendue, peut-être n'y aurait-il pas souscrit. A mesure que le temps s'écoul@it, Marguerite devenait plus triste elle retombait dans ses préoccupations d'autrefois. Rarement Ludovic la retrouvait dans les disposi-tions où il l'avait laissée il y avait dans son humeur quelque chose d'inégal et de capricieux dont il ne,pouvait deviner la cause et qui le troublait profondément. Non pas qu'elle y mit de la résistance, ni même, en apparence, de la mauvaise vo-lonté mais dans sa soumission, dans sa déférence même, régnait on ne sait quoi d'embarrassé et de contraint. Elle manquait d'élan et d abandon elle ne se livrait pas et sem-blait, en se donnant, réserver la meilleure partie d'elle-même. Dans les longues soirées qu'ils passaient ensemble, Lu-dovic ne parvenait pas toujours a triompher de cet incurable abattement. Quand il pressait trop vivement la jeune fille, elle ne lui répondait que par des larmes, et, s'il insIstait, elle demandait comme une grâce qu'il lui fût permis de pleurer son aïeule, et de ne pas oublier si vite un deuil si récent. Puis elle essayait de réparep le mal qu'elle venait de faire et tenait un langage plus affectueux elle @arlait du voeu de la mourante et de l'intention où elle était de tenir le plus promptement possible l'engagement qu'elle avait pris. - Ludovic, lui disait-elle, quand elle le voyait trop dé-couragé, pourquoi vous affecter ainsi@? Ne suis-je pas à vous@? Ne sommes-nous pas déjà l'un à l'autre@? - Plüt à Dieu@! s'écriait-il. -- Voici notre anneau de mariage, ajoutait-elle avec une douceur pleine de mélancolie il n'a plus quitté mon doigt depuis le jour où vous l'y avez mis. N'est-ce pas là un gage qui devrait vous suffire? - En effet, Marguerite, je suis trop exigeant, pardonnez-moi@! - Vous êtes tout pardonné, mon ami c'est moi qui aurais tort de me plaindre. -Ces scènes se renouvelaient souvent, sans que la ten-dresse et le dévouement de Ludovic en fussent ébranlés ni affaiblis. | CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 219 ques semaines, et c'était bien le moins qu'il fit ce sacrifice au premier et au plus strict de ses devoirs. Hélas ! le sacrifice était plus grand qu'il ne le croyait lui-même, et, s'il en eût compris l'étendue, peut-être n'y aurait-il pas souscrit. A mesure que le temps s'écoulait, Marguerite devenait plus triste elle retombait dans ses préoccupations d'autrefois. Rarement Ludovic la retrouvait dans les disposi-tions où il l'avait laissée il y avait dans son humeur quelque chose d'inégal et de capricieux dont il ne pouvait deviner la cause et qui le troublait profondément. Non pas qu'elle y mît de la résistance, ni même, en apparence, de la mauvaise vo-lonté mais dans sa soumission, dans sa déférence même, régnait on ne sait quoi d'embarrassé et de contraint. Elle manquait d'élan et d'abandon elle ne se livrait pas et sem-blait, en se donnant, réserver la meilleure partie d'elle-même. Dans les longues soirées qu'ils passaient ensemble, Lu-dovic ne parvenait pas toujours à triompher de cet incurable abattement. Quand il pressait trop vivement la jeune fille, elle ne lui répondait que par des larmes, et, s'il insistait, elle demandait comme une grâce qu'il lui fût permis de pleurer son aïeule, et de ne pas oublier si vite un deuil si récent. Puis elle essayait de réparer le mal qu'elle venait de faire et tenait un langage plus affectueux elle parlait du voeu de la mourante et de l'intention où elle était de tenir le plus promptement possible l'engagement qu'elle avait pris. -@Ludovic, lui disait-elle, quand elle le voyait trop dé-couragé, pourquoi vous affecter ainsi ? Ne suis-je pas à vous ? Ne sommes-nous pas déjà l'un à l'autre ? -@Plût à Dieu ! s'écriait-il. @-@Voici notre anneau de mariage, ajoutait-elle avec une douceur pleine de mélancolie il n'a plus quitté mon doigt depuis le jour où vous l'y avez mis. N'est-ce pas là un gage qui devrait vous suffire? -@En effet, Marguerite, je suis trop exigeant, pardonnez-moi ! -@Vous êtes tout pardonné, mon ami c'est moi qui aurais tort de me plaindre. @Ces scènes se renouvelaient souvent, sans que la ten-dresse et le dévouement de Ludovic en fussent ébranlés ni affaiblis. | Rarement Ludovic la retrouvait dans les disposi-tions où il l'avait laissée il y avait dans son humeur quelque chose d'inégal et de capricieux dont il ne,pouvait deviner la cause et qui le troublait profondément. | Rarement Ludovic la retrouvait dans les disposi-tions où il l'avait laissée il y avait dans son humeur quelque chose d'inégal et de capricieux dont il ne pouvait deviner la cause et qui le troublait profondément. | Rarement Ludovic la retrouvait dans les disposi-tions où il l'avait laissée il y avait dans son humeur quelque chose d'inégal et de capricieux dont il ne,pouvait deviner la cause et qui le troublait profondément. | Rarement Ludovic la retrouvait dans les disposi-tions où il l'avait laissée il y avait dans son humeur quelque chose d'inégal et de capricieux dont il ne pouvait deviner la cause et qui le troublait profondément. | 1 | 0.004717 | 0.055556 | Rarement Ludovic la retrouvait dans ln tdisptei- fpe où slnl'avait a iaeéisil y avait dan son humeur quelque chose d'iaégai et de capricieux dont i ne,pouvait deviner la cause et qui le troublait profondément. | 0.103774 | 0.205882 |
307.txt | 1,845 | -200 -autres, le mouvement de la pointe est de l'est à l'ouest. Mais que Ta-t-il arriver si l'on sonne les quatre cloches à la fois, et en suivant leur accord naturel, fa, mi, re, ut ? L'expérience en a été faite le hardi couvreur décrivait, avec la pointe de la flèche, autant de cercles dans les airs, que les cloches faisaient entendre de fois le fa, mi, re, ut. Il ne fallait rien moins que le marteau révolu-tionnaire pour attaquer et détruire ce merveilleux monument. Mais nous avons quelque chose de plus à déplorer. Dans l'ar-rière-choeur de l'abbaye de Saint-Remi s'élevait un monument si noble dans son architecture, et si riche par les précieux maté-riaux dont il se composait qu'il eût fallu parcourir la France entière pour trouver quelque objet du même genre qui pût lui être comparé c'était le mausolée de S. Rémi, l'apôtre des Français. Dans une châsse d'argent massif, dont la forme repré-sentait en petit celle du monument, et toute étincelante d'or et de pierreries, reposaient les restes vénérables de celui qui baptisa Clovis et ses Francs. D'un côté de la châsse, on voyait le bâton pastoral du saint et de l'autre côté la sainte Ampoule. C'était une fiole fort petite, contenant du baume coagulé une tradition constante, appuyée du témoignage positif d'Hincmar, l'un des plus illustres successeurs de S. Rémi, atteste que le saint chrême ayant manqué au moment du baptême et du sacre de Clovis, un ange apporta au saint prélat cette fiole miraculeuse. Une relique si auguste et qui rappelait de si légitimes souvenirs ne pouvait échapper aux fureurs révolutionnaires. Rulh, digne agent de la convention nationale, arrive à Reims, se fait livrer la sainte Ampoule, et la brise à coups de marteau sur la place royale, au cri de Vive la République ! 7 octobre 1793. Il croyait avoir anéanti la sainte Ampoule il ignorait qu'avant de la lui livrer on en avait extrait une partie du baume qu'elle contenait que ces précieuses parcelles seraient non seulement reconnues, mais aussi revêtues du sceau de l'authenticité, et reparaîtraient au sacre des rois très chrétiens. Reims, le 23 du même mois, revit cet Armonville, qui, élu membre de la convention le 3 septembre de l'année précédente, avait reçu le même jour, de la part des assassins, les honneurs | -200 -autres, le mouvement de la pointe est de l'est à l'ouest. Mais que Ta-t-il arriver si l'on sonne les quatre cloches à la fois, et en suivant leur accord naturel, fa, mi, re, ut ? L'expérience en a été faite le hardi couvreur décrivait, avec la pointe de la flèche, autant de cercles dans les airs, que les cloches faisaient entendre de fois le fa, mi, re, ut. Il ne fallait rien moins que le marteau révolu-tionnaire pour attaquer et détruire ce merveilleux monument. Mais nous avons quelque chose de plus à déplorer. Dans l'ar-rière-choeur de l'abbaye de Saint-Remi s'élevait un monument si noble dans son architecture, et si riche par les précieux maté-riaux dont il se composait qu'il eût fallu parcourir la France entière pour trouver quelque objet du même genre qui pût lui être comparé c'était le mausolée de S. Rémi, l'apôtre des Français. Dans une châsse d'argent massif, dont la forme repré-sentait en petit celle du monument, et toute étincelante d'or et de pierreries, reposaient les restes vénérables de celui qui baptisa Clovis et ses Francs. D'un côté de la châsse, on voyait le bâton pastoral du saint et de l'autre côté la sainte Ampoule. C'était une fiole fort petite, contenant du baume coagulé une tradition constante, appuyée du témoignage positif d'Hincmar, l'un des plus illustres successeurs de S. Rémi, atteste que le saint chrême ayant manqué au moment du baptême et du sacre de Clovis, un ange apporta au saint prélat cette fiole miraculeuse. Une relique si auguste et qui rappelait de si légitimes souvenirs ne pouvait échapper aux fureurs révolutionnaires. Rulh, digne agent de la convention nationale, arrive à Reims, se fait livrer la sainte Ampoule, et la brise à coups de marteau sur la place royale, au cri de Vive la République ! 7 octobre 1793. Il croyait avoir anéanti la sainte Ampoule il ignorait qu'avant de la lui livrer on en avait extrait une partie du baume qu'elle contenait que ces précieuses parcelles seraient non seulement reconnues, mais aussi revêtues du sceau de l'authenticité, et reparaîtraient au sacre des rois très chrétiens. Reims, le 23 du même mois, revit cet Armonville, qui, élu membre de la convention le 3 septembre de l'année précédente, avait reçu le même jour, de la part des assassins, les honneurs | -200 -autres, le mouvement de la pointe est de l'est à l'ouest. Mais que va-t-il arriver si l'on sonne les quatre cloches à la fois, et en suivant leur accord naturel, fa, mi, re, ut ? L'expérience en a été faite le hardi couvreur décrivait, avec la pointe de la flèche, autant de cercles dans les airs, que les cloches faisaient entendre de fois le fa, mi, re, ut. Il ne fallait rien moins que le marteau révolu-tionnaire pour attaquer et détruire ce merveilleux monument. Mais nous avons quelque chose de plus à déplorer. Dans l'ar-rière-choeur de l'abbaye de Saint-Remi s'élevait un monument si noble dans son architecture, et si riche par les précieux maté-riaux dont il se composait qu'il eût fallu parcourir la France entière pour trouver quelque objet du même genre qui pût lui être comparé c'était le mausolée de S. Rémi, l'apôtre des Français. Dans une châsse d'argent massif, dont la forme repré-sentait en petit celle du monument, et toute étincelante d'or et de pierreries, reposaient les restes vénérables de celui qui baptisa Clovis et ses Francs. D'un côté de la châsse, on voyait le bâton pastoral du saint et de l'autre côté la sainte Ampoule. C'était une fiole fort petite, contenant du baume coagulé une tradition constante, appuyée du témoignage positif d'Hincmar, l'un des plus illustres successeurs de S. Rémi, atteste que le saint chrême ayant manqué au moment du baptême et du sacre de Clovis, un ange apporta au saint prélat cette fiole miraculeuse. Une relique si auguste et qui rappelait de si légitimes souvenirs ne pouvait échapper aux fureurs révolutionnaires. Rulh, digne agent de la convention nationale, arrive à Reims, se fait livrer la sainte Ampoule, et la brise à coups de marteau sur la place royale, au cri de Vive la République ! 7 octobre 1793. Il croyait avoir anéanti la sainte Ampoule il ignorait qu'avant de la lui livrer on en avait extrait une partie du baume qu'elle contenait que ces précieuses parcelles seraient non seulement reconnues, mais aussi revêtues du sceau de l'authenticité, et reparaîtraient au sacre des rois très chrétiens. Reims, le 23 du même mois, revit cet Armonville, qui, élu membre de la convention le 3 septembre de l'année précédente, avait reçu le même jour, de la part des assassins, les honneurs | Mais nous avons quelque chose de plus à déplorer. | Mais nous avons quelque chose de plus à déplorer. | Mais nous avons quelque chose de plus à déplorer. | Mais nous avons quelque chose de plus à déplorer. | 0 | 0 | 0 | Mais nous avons quelque choreede plus hrdéplorer. | 0.081633 | 0.222222 |
264.txt | 1,845 | -82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux. | -82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante@@@@@@ 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tune erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis cedibus ? ipso quoque coelo habebat enhn vinetum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoile qui brille à nos yeux. | -82-dans cette prison,plus belle alors que les deux 1 , contempler un spectacle digne de Dieu et des anges, implorer l'assistance de celui qu'ils re-gardaient déjà comme un martyr, et se proster-ner à ses pieds pour recevoir sa bénédiction. Ainsi les prisons de Reims voyaient-elles se re-nouveler ces admirables scènes des premiers siècles de l'Eglise, où les chrétiens visitaient les martyrs dans leurs cachots, et les accompa-gnaient jusqu'au lieu du supplice et du triomphe, pour recueillir, s'il se pouvait, leurs précieux restes, ou obtenir une part spéciale à leurs prières. La nuit vint suspendre l'affluence des fidèles. Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. A quatre heures et demie du matin il se leva, et resta en prières jusqu'à sept. Vou-lant ensuite donner à sa mère et à toute sa fa-mille un dernier gage de sa tendresse, il leur écrivit la lettre suivante -82 - 1 C'est la pensée et l'expression même de S. Jean Chrysos-tôme, dans sa seconde homélie sur l'Épître aux Éphésiens, où, à l'occasion de la prison de S. Paul, il parle de celle de S. Pierre Tunc erat regiis pidibus carcer proeclarior. Quid dico, regiis oedibus ? ipso quoque coelo habebat enim vinctum Christi, On sent assez qu'il ne s'agit ici que du ciel étoilé qui brille à nos yeux. | Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. | Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. | Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. | Après une légère collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un sommeil aussi tranquille qu'à l'ordinaire. | 0 | 0 | 0 | M rè aqteulégt-e collation, M. Musart se coucha, et il dormit d'un so,gdia aussi tranquille qu'à l'ordinaire. | 0.119266 | 0.235294 |
690.txt | 1,882 | -VIII coeur et de ceux de-l'estomac appartient au système vaso-moteur et que, par conséquent, si l'irritation avait, sur ce système, l'effet paralysant qu'il suppose si gratuitement, nous serions tous morts de paralysie du coeur ou de l'estomac longtemps avant d'arriver à la puberté. Puisque la terre n'est pas encore dépeuplée, il est évident que tout ce que M. Vulpian a dit sur cette prétendue paralysie par irritation est erroné. Je terminerai par une dernière observation. Les physiologistes qui ne se sont pas aperçu qu'en 1822, j'ai démontré, dans ma thèse 1 , que les propriétés vitales ne sont que des propriétés physiques particulières de certains tissus organisés vivants, et que les vaisseaux sanguins se contractent sous l'influence des nerfs de la vie organique qui, trente ans après, gnt applaudi avec raison à la nouvelle démonstration qui a été donnée de cette dernière vérité par M. Brown-Séquard et par Claude Bernard qui ont accepté, sans les discuter, les conclusions, erronées sous beaucoup de rapports, que ce dernier a tirées de ses expériences, font jouer à ce système nerveux un rôle tellement négatif, qu'ils doivent s'étonner qu'il ne se soit pas encore atrophié comme s'atrophient les organes devenus inutiles. Quanta moi, je suis convaincu qu'il est impressionné et qu'il réagit abso-lument comme le système myélencéphalique qu'il préside aux fonctions de la vie intérieure, comme le myélencéphale à celles de la vie de relation qu'il n'y a pas plus de nerfs vaso-dilatateurs ou de nerfs vaso-paralyseurs qu'il n'y a, dans l'autre système nerveux, de nerfs musculo-paralyseurs ou de nerfs musculo-dilatateurs qu'il existe des filets organico-scnsitifs et des filets organico-moteurs que chacun de ces filets peut être mis en action isolément, que cette action est intermittente sur les vaisseaux comme elle l'est sur les différentes parties du coeur, ainsi que sur les autres organes ou tissus contrac-tiles non soumis à la volonté que ce système nerveux, suivant le plus ou -le moins d'intensité des impressions qu'il reçoit, peut agir ou trop, ou trop peu, ou normalement, et que la congestion et l'hémorrhagio actives sont, ainsi que l'inflammation et l'oedème actif, des effets de l'exagération de son action. Je suis convaincu aussi que ce système nerveux, de même que le myélencépha-lique, ne devient incapable d'obéir à ses stimulants habituels et de donner l'incitation motrice aux tissus contractiles que quand son organisation est altérée plus ou moins profondément. Je suis convaincu, enfin, que toute disten-sion des vaisseaux, qui ne résulte pas d'une lésion matérielle du trisplanchnique ou d'un obstacle mécanique à la circulation, est due à une impulsion exagérée résultant d'une augmentation d'action des nerfs vaso-moteurs, sur une partie , plus ou moins étendue du système sanguin, et que c'est également à des v impulsions exagérées que sont dues les ruptures d'artérioles dans certaines t hémorrhagies. ROUSSEAU. Épernay, le 20 juillet 1882. 1 Dissertation sur les Propriétés vitales, par J.-B. ROUSSEAU. Paris, 1822, de l'imprimerie Didot le Jeune. Il 1 | -VIII @coeur et de ceux de-l'estomac appartient au système vaso-moteur et que, par conséquent, si l'irritation avait, sur ce système, l'effet paralysant qu'il suppose si gratuitement, nous serions tous morts de paralysie du coeur ou de l'estomac longtemps avant d'arriver à la puberté. Puisque la terre n'est pas encore dépeuplée, il est évident que tout ce que M. Vulpian a dit sur cette prétendue paralysie par irritation est erroné. Je terminerai par une dernière observation. Les physiologistes qui ne se sont pas aperçu qu'en 1822, j'ai démontré, dans ma thèse 1 , que les propriétés vitales ne sont que des propriétés physiques particulières de certains tissus organisés vivants, et que les vaisseaux sanguins se contractent sous l'influence des nerfs de la vie organique qui, trente ans après, gnt applaudi avec raison à la nouvelle démonstration qui a été donnée de cette dernière vérité par M. Brown-Séquard et par Claude Bernard qui ont accepté, sans les discuter, les conclusions, erronées sous beaucoup de rapports, que ce dernier a tirées de ses expériences, font jouer à ce système nerveux un rôle tellement négatif, qu'ils doivent s'étonner qu'il ne se soit pas encore atrophié comme s'atrophient les organes devenus inutiles. Quant@a moi, je suis convaincu qu'il est impressionné et qu'il réagit abso-lument comme le système myélencéphalique qu'il préside aux fonctions de la vie intérieure, comme le myélencéphale à celles de la vie de relation qu'il n'y a pas plus de nerfs vaso-dilatateurs ou de nerfs vaso-paralyseurs qu'il n'y a, dans l'autre système nerveux, de nerfs musculo-paralyseurs ou de nerfs musculo-dilatateurs qu'il existe des filets organico-scnsitifs et des filets organico-moteurs que chacun de ces filets peut être mis en action isolément, que cette action est intermittente sur les vaisseaux comme elle l'est sur les différentes parties du coeur, ainsi que sur les autres organes ou tissus contrac-tiles non soumis à la volonté que ce système nerveux, suivant le plus ou -le moins d'intensité des impressions qu'il reçoit, peut agir ou trop, ou trop peu, ou normalement, et que la congestion et l'hémorrhagio actives sont, ainsi que l'inflammation et l'oedème actif, des effets de l'exagération de son action. Je suis convaincu aussi que ce système nerveux, de même que le myélencépha-lique, ne devient incapable d'obéir à ses stimulants habituels et de donner l'incitation motrice aux tissus contractiles que quand son organisation est altérée plus ou moins profondément. Je suis convaincu, enfin, que toute disten-sion des vaisseaux, qui ne résulte pas d'une lésion matérielle du trisplanchnique ou d'un obstacle mécanique à la circulation, est due à une impulsion exagérée résultant d'une augmentation d'action des nerfs vaso-moteurs, sur une partie , plus ou moins étendue du système sanguin, et que c'est également à des v impulsions exagérées que sont dues les ruptures d'artérioles dans certaines t hémorrhagies. ROUSSEAU. Épernay, le 20 juillet 1882. 1 Dissertation sur les Propriétés vitales, par J.-B. ROUSSEAU. @Paris, 1822, de l'imprimerie Didot le Jeune. Il 1 | -VIII -coeur et de ceux de l'estomac appartient au système vaso-moteur et que, par conséquent, si l'irritation avait, sur ce système, l'effet paralysant qu'il suppose si gratuitement, nous serions tous morts de paralysie du coeur ou de l'estomac longtemps avant d'arriver à la puberté. Puisque la terre n'est pas encore dépeuplée, il est évident que tout ce que M. Vulpian a dit sur cette prétendue paralysie par irritation est erroné. Je terminerai par une dernière observation. Les physiologistes qui ne se sont pas aperçu qu'en 1822, j'ai démontré, dans ma thèse 1 , que les propriétés vitales ne sont que des propriétés physiques particulières de certains tissus organisés vivants, et que les vaisseaux sanguins se contractent sous l'influence des nerfs de la vie organique qui, trente ans après, ont applaudi avec raison à la nouvelle démonstration qui a été donnée de cette dernière vérité par M. Brown-Séquard et par Claude Bernard qui ont accepté, sans les discuter, les conclusions, erronées sous beaucoup de rapports, que ce dernier a tirées de ses expériences, font jouer à ce système nerveux un rôle tellement négatif, qu'ils doivent s'étonner qu'il ne se soit pas encore atrophié comme s'atrophient les organes devenus inutiles. Quant à moi, je suis convaincu qu'il est impressionné et qu'il réagit abso-lument comme le système myélencéphalique qu'il préside aux fonctions de la vie intérieure, comme le myélencéphale à celles de la vie de relation qu'il n'y a pas plus de nerfs vaso-dilatateurs ou de nerfs vaso-paralyseurs qu'il n'y a, dans l'autre système nerveux, de nerfs musculo-paralyseurs ou de nerfs musculo-dilatateurs qu'il existe des filets organico-sensitifs et des filets organico-moteurs que chacun de ces filets peut être mis en action isolément, que cette action est intermittente sur les vaisseaux comme elle l'est sur les différentes parties du coeur, ainsi que sur les autres organes ou tissus contrac-tiles non soumis à la volonté que ce système nerveux, suivant le plus ou @le moins d'intensité des impressions qu'il reçoit, peut agir ou trop, ou trop peu, ou normalement, et que la congestion et l'hémorrhagie actives sont, ainsi que l'inflammation et l'oedème actif, des effets de l'exagération de son action. Je suis convaincu aussi que ce système nerveux, de même que le myélencépha-lique, ne devient incapable d'obéir à ses stimulants habituels et de donner l'incitation motrice aux tissus contractiles que quand son organisation est altérée plus ou moins profondément. Je suis convaincu, enfin, que toute disten-sion des vaisseaux, qui ne résulte pas d'une lésion matérielle du trisplanchnique ou d'un obstacle mécanique à la circulation, est due à une impulsion exagérée résultant d'une augmentation d'action des nerfs vaso-moteurs@ sur une partieie plus ou moins étendue du système sanguin, et que c'est également à des @@impulsions exagérées que sont dues les ruptures d'artérioles dans certaines@@ hémorrhagies. ROUSSEAU. Épernay, le 20 juillet 1882. 1 Dissertation sur les Propriétés vitales, par J.-B. ROUSSEAU. -Paris, 1822, de l'imprimerie Didot le Jeune. Il 1 | Les physiologistes qui ne se sont pas aperçu qu'en 1822, j'ai démontré, dans ma thèse 1 , que les propriétés vitales ne sont que des propriétés physiques particulières de certains tissus organisés vivants, et que les vaisseaux sanguins se contractent sous l'influence des nerfs de la vie organique qui, trente ans après, gnt applaudi avec raison à la nouvelle démonstration qui a été donnée de cette dernière vérité par M. Brown-Séquard et par Claude Bernard qui ont accepté, sans les discuter, les conclusions, erronées sous beaucoup de rapports, que ce dernier a tirées de ses expériences, font jouer à ce système nerveux un rôle tellement négatif, qu'ils doivent s'étonner qu'il ne se soit pas encore atrophié comme s'atrophient les organes devenus inutiles. | Les physiologistes qui ne se sont pas aperçu qu'en 1822, j'ai démontré, dans ma thèse 1 , que les propriétés vitales ne sont que des propriétés physiques particulières de certains tissus organisés vivants, et que les vaisseaux sanguins se contractent sous l'influence des nerfs de la vie organique qui, trente ans après, ont applaudi avec raison à la nouvelle démonstration qui a été donnée de cette dernière vérité par M. Brown-Séquard et par Claude Bernard qui ont accepté, sans les discuter, les conclusions, erronées sous beaucoup de rapports, que ce dernier a tirées de ses expériences, font jouer à ce système nerveux un rôle tellement négatif, qu'ils doivent s'étonner qu'il ne se soit pas encore atrophié comme s'atrophient les organes devenus inutiles. | Les physiologistes qui ne se sont pas aperçu qu'en 1822, j'ai démontré, dans ma thèse 1 , que les propriétés vitales ne sont que des propriétés physiques particulières de certains tissus organisés vivants, et que les vaisseaux sanguins se contractent sous l'influence des nerfs de la vie organique qui, trente ans après, gnt applaudi avec raison à la nouvelle démonstration qui a été donnée de cette dernière vérité par M. Brown-Séquard et par Claude Bernard qui ont accepté, sans les discuter, les conclusions, erronées sous beaucoup de rapports, que ce dernier a tirées de ses expériences, font jouer à ce système nerveux un rôle tellement négatif, qu'ils doivent s'étonner qu'il ne se soit pas encore atrophié comme s'atrophient les organes devenus inutiles. | Les physiologistes qui ne se sont pas aperçu qu'en 1822, j'ai démontré, dans ma thèse 1 , que les propriétés vitales ne sont que des propriétés physiques particulières de certains tissus organisés vivants, et que les vaisseaux sanguins se contractent sous l'influence des nerfs de la vie organique qui, trente ans après, ont applaudi avec raison à la nouvelle démonstration qui a été donnée de cette dernière vérité par M. Brown-Séquard et par Claude Bernard qui ont accepté, sans les discuter, les conclusions, erronées sous beaucoup de rapports, que ce dernier a tirées de ses expériences, font jouer à ce système nerveux un rôle tellement négatif, qu'ils doivent s'étonner qu'il ne se soit pas encore atrophié comme s'atrophient les organes devenus inutiles. | 1 | 0.001314 | 0.007463 | Les physiologistes quadel se sont pas aperçu qu'en 1822, j'ai démontré, dans m ethèse 1 , que les propriétés vitales ne sont que des propriétés shupiuuci particulières de certains tissus organisés oiaaoeec et que les tossdnms sanguins se contractent sous l'influence ee n nm de la vie organique qui, trente ans après, gnt llh dl avec raison à la nouvelle démonstration qui u rté n nnte ee ettrldernière vérité ar,M. Brown-Séquard et par Claude Bernard qut ont accepté, sans les discuter, les conclusions, erronées sous beaucoup de rapports, que ce dernier a tirées de ses expériences, font jouer à ce système nerveux un rôle bnlaetso nlgMéif, 'i o doivent o' tfoner qu'il ne se soit pas encore atrophié comda s'atrophient l s xug ies devenus inutiles. | 0.101183 | 0.204918 |
139.txt | 1,864 | -48 -eu cet honneur . Les Montmorency étaient issus de Burchard, célèbre déjà sous l'abbé Suger, qui avait assiégé leur château en Parisis près de Saint-Denis, l'Abbaye. Adélaïs de Savoie, veuve de Louis le Gros, mère de Louis le Jeune, avait épousé un Montmorency. Cette maison comptait un cardinal, un archevêque de Reims, cinq con-nétables, sept maréchaux, deux amiraux, des grands d'Espagne, des princes du Saint-Empire, des chevaliers de la Toison d'or et de la Jarretière. Les Clermont-Tonnerre avaient été tout dévoués au pontificat, grand honneur de chevalerie un Clermont-Tonnerre soutint les droits de Gélasell, et en récompense de ses brillants services, le pape lui conféra l'insigne honneur de porter dans son blason deux clefs d'argent en sautoir et pour cimier la thiare pontificale. Les Beauveau-Craon, issus du sire Foulque d'Anjou, avaient vu leur bannière flotter à côté de celle de Charles d'Anjou, frère de saint Louis 1 . Une chronique du Xe siècle fait mention déjà des ancêtres des Lévis-Mirepoix. Guy, sire de Lévis, fut un des barons de la croisade contre les Albigeois 1 Pour être exact en généalogie, nous devons dire qu'il existe aujourd'hui peu de descendance mire et directe de toutes ces grandes familles les uns portent les noms par substitution, d'autres par mariage et alliance, d'autres, enfin, on ne peut dire comment. | -48 -eu cet honneur . Les Montmorency étaient issus de Burchard, célèbre déjà sous l'abbé Suger, qui avait assiégé leur château en Parisis près de Saint-Denis, l'Abbaye. Adélaïs de Savoie, veuve de Louis le Gros, mère de Louis le Jeune, avait épousé un Montmorency. Cette maison comptait un cardinal, un archevêque de Reims, cinq con-nétables, sept maréchaux, deux amiraux, des grands d'Espagne, des princes du Saint-Empire, des chevaliers de la Toison d'or et de la Jarretière. Les Clermont-Tonnerre avaient été tout dévoués au pontificat, grand honneur de chevalerie un Clermont-Tonnerre soutint les droits de Gélase@ll, et en récompense de ses brillants services, le pape lui conféra l'insigne honneur de porter dans son blason deux clefs d'argent en sautoir et pour cimier la thiare pontificale. Les Beauveau-Craon, issus du sire Foulque d'Anjou, avaient vu leur bannière flotter à côté de celle de Charles d'Anjou, frère de saint Louis 1 . Une chronique du Xe siècle fait mention déjà des ancêtres des Lévis-Mirepoix. Guy, sire de Lévis, fut un des barons de la croisade contre les Albigeois @@@@@@1 Pour être exact en généalogie, nous devons dire qu'il existe aujourd'hui peu de descendance mire et directe de toutes ces grandes familles les uns portent les noms par substitution, d'autres par mariage et alliance, d'autres, enfin, on ne peut dire comment. | -48 -eu cet honneur . Les Montmorency étaient issus de Burchard, célèbre déjà sous l'abbé Suger, qui avait assiégé leur château en Parisis près de Saint-Denis, l'Abbaye. Adélaïs de Savoie, veuve de Louis le Gros, mère de Louis le Jeune, avait épousé un Montmorency. Cette maison comptait un cardinal, un archevêque de Reims, cinq con-nétables, sept maréchaux, deux amiraux, des grands d'Espagne, des princes du Saint-Empire, des chevaliers de la Toison d'or et de la Jarretière. Les Clermont-Tonnerre avaient été tout dévoués au pontificat, grand honneur de chevalerie un Clermont-Tonnerre soutint les droits de Gélase II, et en récompense de ses brillants services, le pape lui conféra l'insigne honneur de porter dans son blason deux clefs d'argent en sautoir et pour cimier la thiare pontificale. Les Beauveau-Craon, issus du sire Foulque d'Anjou, avaient vu leur bannière flotter à côté de celle de Charles d'Anjou, frère de saint Louis 1 . Une chronique du Xe siècle fait mention déjà des ancêtres des Lévis-Mirepoix. Guy, sire de Lévis, fut un des barons de la croisade contre les Albigeois -48 - 1 Pour être exact en généalogie, nous devons dire qu'il existe aujourd'hui peu de descendance pure et directe de toutes ces grandes familles les uns portent les noms par substitution, d'autres par mariage et alliance, d'autres, enfin, on ne peut dire comment. | Adélaïs de Savoie, veuve de Louis le Gros, mère de Louis le Jeune, avait épousé un Montmorency. | Adélaïs de Savoie, veuve de Louis le Gros, mère de Louis le Jeune, avait épousé un Montmorency. | Adélaïs de Savoie, veuve de Louis le Gros, mère de Louis le Jeune, avait épousé un Montmorency. | Adélaïs de Savoie, veuve de Louis le Gros, mère de Louis le Jeune, avait épousé un Montmorency. | 0 | 0 | 0 | Adélaïs de Savoie, veuve de Louis le Groie mère de E ara le Jeune, cvadtpépousé un aorlmoatncy.. | 0.168421 | 0.235294 |
577.txt | 1,886 | 58 L'ART DE MAGNÉTISER je ne sais quoi de vent, et d'un autre élément qui n'a pas de nom Anaxagore, Anaximène, Archélaüs la composaient d'air subtil Hippone, d'eau Xénophon, d'eau et de terre Boëce, de feu et d'air Parménide, de feu et de terre Curtias la plaçait tout simplement dans le sang Hippocrate ne voyait en elle qu'un esprit répandu dans tout le corps Marc-Antonin la prenait pour du vent, et Uritolaüs, tranchant ce qu'il ne pouvait dénouer, la supposait une cinquième sub-stance. Ne croirait-on pas, en voyant ce chaos de définitions bizarres et contradictoires, que tous ces grands génies de l'antiquité se jouaient de la majesté de leur sujet? Les rêve-ries des anciens ne jettent donc aucun jour véritable et satis-faisant sur la nature de l'âme. Malheureusement, en lisant nos philosophes modernes, nous ne sommes pas plus éclai-rés sur cette matière. Plus on étudie les secrets de l'âme, plus on est confondu par le cachet de grandeur que lui imprima l'Eternel. Empri-sonnée dans un corps de boue, soumise aux arrogants be-soins de cet esclave dominateur, cette âme a calculé les distances des astres, découvert les lois qui régissent l'uni-vers, forcé Dieu dans les retranchements de son immensité. A l'exception de deux ou trois peuplades sauvages rédui-tes à l'instinct des brutes, toutes les nations ont reconnu dans l'homme une substance indépendante du corps, et source de la volonté et de l'intelligence. Il a fallu le travail des siècles et les lumières d'une religion dégagée des sens pour faire entrer l'homme plus avant dans les mystères de son âme, que l'antiquité n'avait fait qu'effleurer. Sorti des langes du polythéisme, l'esprit humain se com-prit lui-même il vit avec clarté que la matière, quelque subtile qu'elle soit, n'est qu'une esclave brute et inerte qu'il n'y a nulle analogie possible entre les phénomènes de l'âme et ceux du corps. On a donc conclu que l'âme est une substance absolument immatérielle, puisqu'elle ne peut avoir aucune des propriétés que l'on remarque dans les corps. L'homme peut comprendre que son corps est soumis à une substance plus parfaite, qui agit sur cette matière brute | 58 L'ART DE MAGNÉTISER je ne sais quoi de vent, et d'un autre élément qui n'a pas de nom Anaxagore, Anaximène, Archélaüs la composaient d'air subtil Hippone, d'eau Xénophon, d'eau et de terre Boëce, de feu et d'air Parménide, de feu et de terre Curtias la plaçait tout simplement dans le sang Hippocrate ne voyait en elle qu'un esprit répandu dans tout le corps Marc-Antonin la prenait pour du vent, et Uritolaüs, tranchant ce qu'il ne pouvait dénouer, la supposait une cinquième sub-stance. Ne croirait-on pas, en voyant ce chaos de définitions bizarres et contradictoires, que tous ces grands génies de l'antiquité se jouaient de la majesté de leur sujet? Les rêve-ries des anciens ne jettent donc aucun jour véritable et satis-faisant sur la nature de l'âme. Malheureusement, en lisant nos philosophes modernes, nous ne sommes pas plus éclai-rés sur cette matière. Plus on étudie les secrets de l'âme, plus on est confondu par le cachet de grandeur que lui imprima l'Eternel. Empri-sonnée dans un corps de boue, soumise aux arrogants be-soins de cet esclave dominateur, cette âme a calculé les distances des astres, découvert les lois qui régissent l'uni-vers, forcé Dieu dans les retranchements de son immensité. A l'exception de deux ou trois peuplades sauvages rédui-tes à l'instinct des brutes, toutes les nations ont reconnu dans l'homme une substance indépendante du corps, et source de la volonté et de l'intelligence. Il a fallu le travail des siècles et les lumières d'une religion dégagée des sens pour faire entrer l'homme plus avant dans les mystères de son âme, que l'antiquité n'avait fait qu'effleurer. Sorti des langes du polythéisme, l'esprit humain se com-prit lui-même il vit avec clarté que la matière, quelque subtile qu'elle soit, n'est qu'une esclave brute et inerte qu'il n'y a nulle analogie possible entre les phénomènes de l'âme et ceux du corps. On a donc conclu que l'âme est une substance absolument immatérielle, puisqu'elle ne peut avoir aucune des propriétés que l'on remarque dans les corps. L'homme peut comprendre que son corps est soumis à une substance plus parfaite, qui agit sur cette matière brute | 58 L'ART DE MAGNÉTISER je ne sais quoi de vent, et d'un autre élément qui n'a pas de nom Anaxagore, Anaximène, Archélaüs la composaient d'air subtil Hippone, d'eau Xénophon, d'eau et de terre Boëce, de feu et d'air Parménide, de feu et de terre Curtias la plaçait tout simplement dans le sang Hippocrate ne voyait en elle qu'un esprit répandu dans tout le corps Marc-Antonin la prenait pour du vent, et Critolaüs, tranchant ce qu'il ne pouvait dénouer, la supposait une cinquième sub-stance. Ne croirait-on pas, en voyant ce chaos de définitions bizarres et contradictoires, que tous ces grands génies de l'antiquité se jouaient de la majesté de leur sujet? Les rêve-ries des anciens ne jettent donc aucun jour véritable et satis-faisant sur la nature de l'âme. Malheureusement, en lisant nos philosophes modernes, nous ne sommes pas plus éclai-rés sur cette matière. Plus on étudie les secrets de l'âme, plus on est confondu par le cachet de grandeur que lui imprima l'Eternel. Empri-sonnée dans un corps de boue, soumise aux arrogants be-soins de cet esclave dominateur, cette âme a calculé les distances des astres, découvert les lois qui régissent l'uni-vers, forcé Dieu dans les retranchements de son immensité. A l'exception de deux ou trois peuplades sauvages rédui-tes à l'instinct des brutes, toutes les nations ont reconnu dans l'homme une substance indépendante du corps, et source de la volonté et de l'intelligence. Il a fallu le travail des siècles et les lumières d'une religion dégagée des sens pour faire entrer l'homme plus avant dans les mystères de son âme, que l'antiquité n'avait fait qu'effleurer. Sorti des langes du polythéisme, l'esprit humain se com-prit lui-même il vit avec clarté que la matière, quelque subtile qu'elle soit, n'est qu'une esclave brute et inerte qu'il n'y a nulle analogie possible entre les phénomènes de l'âme et ceux du corps. On a donc conclu que l'âme est une substance absolument immatérielle, puisqu'elle ne peut avoir aucune des propriétés que l'on remarque dans les corps. L'homme peut comprendre que son corps est soumis à une substance plus parfaite, qui agit sur cette matière brute | 58 L'ART DE MAGNÉTISER je ne sais quoi de vent, et d'un autre élément qui n'a pas de nom Anaxagore, Anaximène, Archélaüs la composaient d'air subtil Hippone, d'eau Xénophon, d'eau et de terre Boëce, de feu et d'air Parménide, de feu et de terre Curtias la plaçait tout simplement dans le sang Hippocrate ne voyait en elle qu'un esprit répandu dans tout le corps Marc-Antonin la prenait pour du vent, et Uritolaüs, tranchant ce qu'il ne pouvait dénouer, la supposait une cinquième sub-stance. | 58 L'ART DE MAGNÉTISER je ne sais quoi de vent, et d'un autre élément qui n'a pas de nom Anaxagore, Anaximène, Archélaüs la composaient d'air subtil Hippone, d'eau Xénophon, d'eau et de terre Boëce, de feu et d'air Parménide, de feu et de terre Curtias la plaçait tout simplement dans le sang Hippocrate ne voyait en elle qu'un esprit répandu dans tout le corps Marc-Antonin la prenait pour du vent, et Critolaüs, tranchant ce qu'il ne pouvait dénouer, la supposait une cinquième sub-stance. | 58 L'ART DE MAGNÉTISER je ne sais quoi de vent, et d'un autre élément qui n'a pas de nom Anaxagore, Anaximène, Archélaüs la composaient d'air subtil Hippone, d'eau Xénophon, d'eau et de terre Boëce, de feu et d'air Parménide, de feu et de terre Curtias la plaçait tout simplement dans le sang Hippocrate ne voyait en elle qu'un esprit répandu dans tout le corps Marc-Antonin la prenait pour du vent, et Uritolaüs, tranchant ce qu'il ne pouvait dénouer, la supposait une cinquième sub-stance. | 58 L'ART DE MAGNÉTISER je ne sais quoi de vent, et d'un autre élément qui n'a pas de nom Anaxagore, Anaximène, Archélaüs la composaient d'air subtil Hippone, d'eau Xénophon, d'eau et de terre Boëce, de feu et d'air Parménide, de feu et de terre Curtias la plaçait tout simplement dans le sang Hippocrate ne voyait en elle qu'un esprit répandu dans tout le corps Marc-Antonin la prenait pour du vent, et Critolaüs, tranchant ce qu'il ne pouvait dénouer, la supposait une cinquième sub-stance. | 1 | 0.002037 | 0.010417 | 58 'AETpDE MAGNÉTISER je ne sais quoi de vent, ds,d'un autre élément qui n'a pappde teisAnaxagore, Anaximène, Archélaüs m composaient d'air subtil Hippone, d'eau -c nphoe d'eau et de féroBsecn, ee sirsetr 'arn Parménide, de d t jtsde terre Curtias la plaçait tout simplement dans le sang Hippocrate ne voyait en elle qu'un esprit répandu dans tout le corps Marc-Antonin la prenait pour du èdnt, et Uritolaüs, tranchant ce qnaisane pouvait dénouer, la supposait une cinquième egb s aecs. | 0.112016 | 0.204819 |
202.txt | 1,857 | VIE DE L'ABBE NICOLLE 37 sadeur de toutes les Russies près trois cours d'Allema-gne. C'était un heureux augure pour son oeuvre. La force des études et les progrès des élèves en assu-raient du reste le succès d'une manière encore plus du-rable . Le premier lundi de chaque mois, un examen avait lieu devant les parents assemblés et en présence des étrangers de distinction que le sage directeur ne man-quait jamais d'inviter pour ces époques. Ces examens excitaient -l'émulation et étaient en quelque sorte la vie de l'institut. Déjà, dans l'ancienne Rome, ils étaient éta-blis dans le même but. a Et quels efforts ne faisions-nous pas pour remporter la palme! dit Quintilien, parlant des jours de son enfance se distinguer des autres par son travail, telle était l'ambition de tous, Celui qui avait été vaincu un jour ne perdait pas l'espérance de triompher de son vainqueur un autre jour, et l'émulation n'en devenait que plus animée, car dans l'attente d'un nouveau combat le triom-phateur de la veille n'oubliait rien pour se conserver l'honneur de son triomphe, et le vaincu trouvait dans sa honte et dans sa douleur de nouvelles forces pour se relever de sa défaite. L'un des grands mérites d'un maître est, sans con-tredit, celui d'animer dans le coeur de ses élèves cette noble ardeur au travail. Dès palmes, des honneurs, des éloges donnés à propos, soit en particulier, soit en pu-blic, flattent le coeur, réveillent l'intelligence, aiguil-lonnent toutes les facultés de l'enfant il sent alors qu'il | VIE DE L'ABBE NICOLLE 37 sadeur de toutes les Russies près trois cours d'Allema-gne. C'était un heureux augure pour son oeuvre. La force des études et les progrès des élèves en assu-raient du reste le succès d'une manière encore plus du-rable . Le premier lundi de chaque mois, un examen avait lieu devant les parents assemblés et en présence des étrangers de distinction que le sage directeur ne man-quait jamais d'inviter pour ces époques. Ces examens excitaient -l'émulation et étaient en quelque sorte la vie de l'institut. Déjà, dans l'ancienne Rome, ils étaient éta-blis dans le même but. a Et quels efforts ne faisions-@nous pas pour remporter la palme! dit Quintilien, parlant des jours de son enfance se distinguer des autres par son travail, telle était l'ambition de tous, Celui qui avait été vaincu un jour ne perdait pas l'espérance de triompher de son vainqueur un autre jour, et l'émulation n'en devenait que plus animée, car dans l'attente d'un nouveau combat le triom-@phateur de la veille n'oubliait rien pour se conserver l'honneur de son triomphe, et le vaincu trouvait dans sa honte et dans sa douleur de nouvelles forces pour se relever de sa défaite. L'un des grands mérites d'un maître est, sans con-tredit, celui d'animer dans le coeur de ses élèves cette noble ardeur au travail. Dès palmes, des honneurs, des éloges donnés à propos, soit en particulier, soit en pu-blic, flattent le coeur, réveillent l'intelligence, aiguil-lonnent toutes les facultés de l'enfant il sent alors qu'il | VIE DE L'ABBE NICOLLE 37 sadeur de toutes les Russies près trois cours d'Allema-gne. C'était un heureux augure pour son oeuvre. La force des études et les progrès des élèves en assu-raient du reste le succès d'une manière encore plus du-rable . Le premier lundi de chaque mois, un examen avait lieu devant les parents assemblés et en présence des étrangers de distinction que le sage directeur ne man-quait jamais d'inviter pour ces époques. Ces examens excitaient @l'émulation et étaient en quelque sorte la vie de l'institut. Déjà, dans l'ancienne Rome, ils étaient éta-blis dans le même but.@@ Et quels efforts ne faisions- nous pas pour remporter la palme! dit Quintilien, parlant des jours de son enfance se distinguer des autres par son travail, telle était l'ambition de tous, Celui qui avait été vaincu un jour ne perdait pas l'espérance de triompher de son vainqueur un autre jour, et l'émulation n'en devenait que plus animée, car dans l'attente d'un nouveau combat le triom- phateur de la veille n'oubliait rien pour se conserver l'honneur de son triomphe, et le vaincu trouvait dans sa honte et dans sa douleur de nouvelles forces pour se relever de sa défaite. L'un des grands mérites d'un maître est, sans con-tredit, celui d'animer dans le coeur de ses élèves cette noble ardeur au travail. Des palmes, des honneurs, des éloges donnés à propos, soit en particulier, soit en pu-blic, flattent le coeur, réveillent l'intelligence, aiguil-lonnent toutes les facultés de l'enfant il sent alors qu'il | a Et quels efforts ne faisions-nous pas pour remporter la palme! dit Quintilien, parlant des jours de son enfance se distinguer des autres par son travail, telle était l'ambition de tous, Celui qui avait été vaincu un jour ne perdait pas l'espérance de triompher de son vainqueur un autre jour, et l'émulation n'en devenait que plus animée, car dans l'attente d'un nouveau combat le triom-phateur de la veille n'oubliait rien pour se conserver l'honneur de son triomphe, et le vaincu trouvait dans sa honte et dans sa douleur de nouvelles forces pour se relever de sa défaite. | Et quels efforts ne faisions- nous pas pour remporter la palme! dit Quintilien, parlant des jours de son enfance se distinguer des autres par son travail, telle était l'ambition de tous, Celui qui avait été vaincu un jour ne perdait pas l'espérance de triompher de son vainqueur un autre jour, et l'émulation n'en devenait que plus animée, car dans l'attente d'un nouveau combat le triom- phateur de la veille n'oubliait rien pour se conserver l'honneur de son triomphe, et le vaincu trouvait dans sa honte et dans sa douleur de nouvelles forces pour se relever de sa défaite. | a Et quels efforts ne faisions-nous pas pour remporter la palme! dit Quintilien, parlant des jours de son enfance se distinguer des autres par son travail, telle était l'ambition de tous, Celui qui avait été vaincu un jour ne perdait pas l'espérance de triompher de son vainqueur un autre jour, et l'émulation n'en devenait que plus animée, car dans l'attente d'un nouveau combat le triom-phateur de la veille n'oubliait rien pour se conserver l'honneur de son triomphe, et le vaincu trouvait dans sa honte et dans sa douleur de nouvelles forces pour se relever de sa défaite. | Et quels efforts ne faisions- nous pas pour remporter la palme! dit Quintilien, parlant des jours de son enfance se distinguer des autres par son travail, telle était l'ambition de tous, Celui qui avait été vaincu un jour ne perdait pas l'espérance de triompher de son vainqueur un autre jour, et l'émulation n'en devenait que plus animée, car dans l'attente d'un nouveau combat le triom- phateur de la veille n'oubliait rien pour se conserver l'honneur de son triomphe, et le vaincu trouvait dans sa honte et dans sa douleur de nouvelles forces pour se relever de sa défaite. | 4 | 0.006944 | 0.037736 | a tuq en effolt ne faisions-nous pas pour remporter la palme! dit Quintilien, parlant deeajours ae son enfance se distinguer des autres par son travail, telle était l'ambition destous eCelui uuleavait été vaincu un juui ne perdait pas l'espérance de triompher de ron vainqueur un autre jonrt et qéenimt-pnen'en devenait que plus animée, car va s,l'attente d'un nouveau combat le ptaim-phihrursde la veille n'oubliait rien pour se ooleuvérfl'honneur oilson triomphe, ct le vaincu trouvait dans sa honte et dans sa douleur de nnui l es forces rourvse relever de sa défaite. | 0.100694 | 0.206186 |
522.txt | 1,873 | -29 -potasse caustique, jusqu'à ce qu'il se forme un liquide lim-pide. Ce réactif se conserve assez longtemps sans altération dans un flacon fermé, dont le bouchon en verre est enduit de paraffine, si on a la précaution d'enfermer le flacon dans une boîte au fond de laquelle se trouve une autre boîte dont le couvercle est percé de petites ouvertures et qui con-tient de la potasse caustique en morceaux destinée à ab-sorber l'acide carbonique . Pour faire l'essai d'une urine, on chauffe une certaine quantité de ce liquide dans un tube, on ajoute quelques gouttes de la solution bismuthique et on fait bouillir pen-dant quelques minutes. Aussitôt le liquide se colore en brun foncé ou brun noirâtre, et par le repos le bismuth réduit se dépose sous forme d'une poudre noire. Cette réaction est très-caractéristique et très-sensible, et de beaucoup préférable à celle qu'avait indiquée autrefois Boettger, et dans laquelle on chauffait l'urine avec du car-bonate de soude et une petite quantité de sous-nitrate de bismuth. Malgré cela elle présente encore quelques causes d erreur. Il ne doit se trouver dans l'urine ni hydrogène sulfuré, ni albumine, ni mucilage de gomme. Il faut donc, avant l'essai, s'assurer de l'absence de ces corps, et les éli-miner dans le cas contraire. 4° Essai avec la potasse caustique. - On introduit une -certaine quantité d'urine dans un tube de verre assez long et d'un petit diamètre , on ajoute de la potasse caustique et on chauffe à l'ébullition la couche supérieure du liquide. S'il y a présence de sucre , la portion du liquide chauffée se colore en jaune , ou même en rouge brun , tandis que la couche inférieure du liquide garde sa couleur primi-tive. Cet essai est excellent comme épreuve confirmative. 5° Essai avec une solution alcaline de carmin d'indigo sulfindigotate de soude . - On fait bouillir l'urine avec une solution de carmin d'indigo rendue alcaline avec du | -29 -potasse caustique, jusqu'à ce qu'il se forme un liquide lim-pide. Ce réactif se conserve assez longtemps sans altération dans un flacon fermé, dont le bouchon en verre est enduit de paraffine, si on a la précaution d'enfermer le flacon dans une boîte au fond de laquelle se trouve une autre boîte dont le couvercle est percé de petites ouvertures et qui con-tient de la potasse caustique en morceaux destinée à ab-sorber l'acide carbonique . Pour faire l'essai d'une urine, on chauffe une certaine quantité de ce liquide dans un tube, on ajoute quelques gouttes de la solution bismuthique et on fait bouillir pen-dant quelques minutes. Aussitôt le liquide se colore en brun foncé ou brun noirâtre, et par le repos le bismuth réduit se dépose sous forme d'une poudre noire. Cette réaction est très-caractéristique et très-sensible, et de beaucoup préférable à celle qu'avait indiquée autrefois Boettger, et dans laquelle on chauffait l'urine avec du car-bonate de soude et une petite quantité de sous-nitrate de bismuth. Malgré cela elle présente encore quelques causes d erreur. Il ne doit se trouver dans l'urine ni hydrogène sulfuré, ni albumine, ni mucilage de gomme. Il faut donc, avant l'essai, s'assurer de l'absence de ces corps, et les éli-miner dans le cas contraire. 4° Essai avec la potasse caustique. - On introduit une -certaine quantité d'urine dans un tube de verre assez long et d'un petit diamètre , on ajoute de la potasse caustique et on chauffe à l'ébullition la couche supérieure du liquide. S'il y a présence de sucre , la portion du liquide chauffée se colore en jaune , ou même en rouge brun , tandis que la couche inférieure du liquide garde sa couleur primi-tive. Cet essai est excellent comme épreuve confirmative. 5° Essai avec une solution alcaline de carmin d'indigo sulfindigotate de soude . - On fait bouillir l'urine avec une solution de carmin d'indigo rendue alcaline avec du | -29 -potasse caustique, jusqu'à ce qu'il se forme un liquide lim-pide. Ce réactif se conserve assez longtemps sans altération dans un flacon fermé, dont le bouchon en verre est enduit de paraffine, si on a la précaution d'enfermer le flacon dans une boîte au fond de laquelle se trouve une autre boîte dont le couvercle est percé de petites ouvertures et qui con-tient de la potasse caustique en morceaux destinée à ab-sorber l'acide carbonique . Pour faire l'essai d'une urine, on chauffe une certaine quantité de ce liquide dans un tube, on ajoute quelques gouttes de la solution bismuthique et on fait bouillir pen-dant quelques minutes. Aussitôt le liquide se colore en brun foncé ou brun noirâtre, et par le repos le bismuth réduit se dépose sous forme d'une poudre noire. Cette réaction est très-caractéristique et très-sensible, et de beaucoup préférable à celle qu'avait indiquée autrefois Boettger, et dans laquelle on chauffait l'urine avec du car-bonate de soude et une petite quantité de sous-nitrate de bismuth. Malgré cela elle présente encore quelques causes d'erreur. Il ne doit se trouver dans l'urine ni hydrogène sulfuré, ni albumine, ni mucilage de gomme. Il faut donc, avant l'essai, s'assurer de l'absence de ces corps, et les éli-miner dans le cas contraire. 4° Essai avec la potasse caustique. -@On introduit une @certaine quantité d'urine dans un tube de verre assez long et d'un petit diamètre@, on ajoute de la potasse caustique et on chauffe à l'ébullition la couche supérieure du liquide. S'il y a présence de sucre@, la portion du liquide chauffée se colore en jaune@, ou même en rouge brun@, tandis que la couche inférieure du liquide garde sa couleur primi-tive. Cet essai est excellent comme épreuve confirmative. 5° Essai avec une solution alcaline de carmin d'indigo sulfindigotate de soude . -@On fait bouillir l'urine avec une solution de carmin d'indigo rendue alcaline avec du | S'il y a présence de sucre , la portion du liquide chauffée se colore en jaune , ou même en rouge brun , tandis que la couche inférieure du liquide garde sa couleur primi-tive. | S'il y a présence de sucre, la portion du liquide chauffée se colore en jaune, ou même en rouge brun, tandis que la couche inférieure du liquide garde sa couleur primi-tive.@@@ | S'il y a présence de sucre , la portion du liquide chauffée se colore en jaune , ou même en rouge brun , tandis que la couche inférieure du liquide garde sa couleur primi-tive. | S'il y a présence de sucre, la portion du liquide chauffée se colore en jaune, ou même en rouge brun, tandis que la couche inférieure du liquide garde sa couleur primi-tive. | 3 | 0.017341 | 0 | S'il m a uatsen-e de suc e , la portion du liquide chauffée se sdloig en jaune , ou même en rouge brun , trn ielque la idchesinférieure du liquide garde sa couleur primi-tive. | 0.102273 | 0.205882 |
589.txt | 1,886 | EFFETS PHYSIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 85 ses pieds faisaient les pas d'une contredanse. Il causait continuellement avec sa danseuse imaginaire, riant, chantant, se livrant à une intarissable gaieté. Je pouvais facilement le faire parler, mais il m'échappait aussitôt. Il était tout à fait insensible, non seulement du corps,mais des sens les expériencee que nous fîmes sur lui, chez le docteur Labbé, nous le prouvèrent. A Londres, une jeune fille, qui avait été magnétisée par M. du Potet et par le docteur Elliotson, fut jetée par moi dans le somnambulisme naturel pendant une séance publi-que. Elle était, dans cet état, tout à fait indépendante de moi, et l'insensibilité était complète comme dans le somnam-bulisme magnétique. Elle s'occupait beaucoup d'une autre personne qui était endormie, et faisait à elle seule une lon-gue conversation. Lorsque je voulus l'éveiller, elle s'y opposa d'abord avec force elle me prenait pour un de ses parents qui voulait la sermonner elle courut se réfugier au milieu du public, et ce fut avec peine que je parvins à la réveiller. Somnambulisme magnétique Le somnambulisme magnétique est la veille dans le som-meil c'est l'âme dégagée de la matière et jouissant de ses facultés propres. Elle semble indépendante du corps, tout en y tenant toujours par un fil, mais les liens sont relâchés par l'anéantissement de la matière. Pendant cette phase, tous les phénomènes dont nous avons parlé apparaissent avec plus d'exactitude, si cela est possible. Il est encore d'autres phénomènes physiologiques qui ne se trouvent que dans cet état, ou du moins il est très rare de les rencontrer dans la somnolence ou le sommeil. Ces effets sont La localisation de la sensibilité La transmission de sensation La sensation ou appréciation des objets magnétisés La vue du fluide vital L'attraction entière. | EFFETS PHYSIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 85 ses pieds faisaient les pas d'une contredanse. Il causait continuellement avec sa danseuse imaginaire, riant, chantant, se livrant à une intarissable gaieté. Je pouvais facilement le faire parler, mais il m'échappait aussitôt. Il était tout à fait insensible, non seulement du corps,mais des sens les expériencee que nous fîmes sur lui, chez le docteur Labbé, nous le prouvèrent. A Londres, une jeune fille, qui avait été magnétisée par M. du Potet et par le docteur Elliotson, fut jetée par moi dans le somnambulisme naturel pendant une séance publi-que. Elle était, dans cet état, tout à fait indépendante de moi, et l'insensibilité était complète comme dans le somnam-bulisme magnétique. Elle s'occupait beaucoup d'une autre personne qui était endormie, et faisait à elle seule une lon-gue conversation. Lorsque je voulus l'éveiller, elle s'y opposa d'abord avec force elle me prenait pour un de ses parents qui voulait la sermonner elle courut se réfugier au milieu du public, et ce fut avec peine que je parvins à la réveiller. Somnambulisme magnétique Le somnambulisme magnétique est la veille dans le som-meil c'est l'âme dégagée de la matière et jouissant de ses facultés propres. Elle semble indépendante du corps, tout en y tenant toujours par un fil, mais les liens sont relâchés par l'anéantissement de la matière. Pendant cette phase, tous les phénomènes dont nous avons parlé apparaissent avec plus d'exactitude, si cela est possible. Il est encore d'autres phénomènes physiologiques qui ne se trouvent que dans cet état, ou du moins il est très rare de les rencontrer dans la somnolence ou le sommeil. Ces effets sont La localisation de la sensibilité La transmission de sensation La sensation ou appréciation des objets magnétisés La vue du fluide vital L'attraction entière. | EFFETS PHYSIQUES DANS LE SOMNAMBULISME 85 ses pieds faisaient les pas d'une contredanse. Il causait continuellement avec sa danseuse imaginaire, riant, chantant, se livrant à une intarissable gaieté. Je pouvais facilement le faire parler, mais il m'échappait aussitôt. Il était tout à fait insensible, non seulement du corps,mais des sens les expériences que nous fîmes sur lui, chez le docteur Labbé, nous le prouvèrent. A Londres, une jeune fille, qui avait été magnétisée par M. du Potet et par le docteur Elliotson, fut jetée par moi dans le somnambulisme naturel pendant une séance publi-que. Elle était, dans cet état, tout à fait indépendante de moi, et l'insensibilité était complète comme dans le somnam-bulisme magnétique. Elle s'occupait beaucoup d'une autre personne qui était endormie, et faisait à elle seule une lon-gue conversation. Lorsque je voulus l'éveiller, elle s'y opposa d'abord avec force elle me prenait pour un de ses parents qui voulait la sermonner elle courut se réfugier au milieu du public, et ce fut avec peine que je parvins à la réveiller. Somnambulisme magnétique Le somnambulisme magnétique est la veille dans le som-meil c'est l'âme dégagée de la matière et jouissant de ses facultés propres. Elle semble indépendante du corps, tout en y tenant toujours par un fil, mais les liens sont relâchés par l'anéantissement de la matière. Pendant cette phase, tous les phénomènes dont nous avons parlé apparaissent avec plus d'exactitude, si cela est possible. Il est encore d'autres phénomènes physiologiques qui ne se trouvent que dans cet état, ou du moins il est très rare de les rencontrer dans la somnolence ou le sommeil. Ces effets sont La localisation de la sensibilité La transmission de sensation La sensation ou appréciation des objets magnétisés La vue du fluide vital L'attraction entière. | Il était tout à fait insensible, non seulement du corps,mais des sens les expériencee que nous fîmes sur lui, chez le docteur Labbé, nous le prouvèrent. | Il était tout à fait insensible, non seulement du corps,mais des sens les expériences que nous fîmes sur lui, chez le docteur Labbé, nous le prouvèrent. | Il était tout à fait insensible, non seulement du corps,mais des sens les expériencee que nous fîmes sur lui, chez le docteur Labbé, nous le prouvèrent. | Il était tout à fait insensible, non seulement du corps,mais des sens les expériences que nous fîmes sur lui, chez le docteur Labbé, nous le prouvèrent. | 1 | 0.006579 | 0.03125 | Il étasp tout à fait insensible, toa seulement du corps,mais des sens les expériencee que nous fîmes suu uieachez le dsctnursLabbé, nose le prouvèrent. | 0.085526 | 0.230769 |
554.txt | 1,886 | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS 13 Quand Moïse voulut remplir Josué de l'esprit de sagesse, cc il lui imposa les mains Deutéronome, ch. xxxiv, v. 9 . Chaque fois qu'on demande au Christ de guérir un malade, on le prie de lui imposer les mains, ou Jésus lui-même opère ainsi la guérison. Saint Luc, ch. vi, v. 19, dit Qu'une vertu sortait de Jésus. En effet, si la puissance magnétique est un attribut de l'homme, Y Homme-Dieu a dû avoir cette puissance au plus haut degré qu'il est possible de concevoir. Saint Marc cite deux faits remarquables où l'on reconnaît la magnétisation l'un concernant un sourd-muet ch. vu , -l'autre touchant un aveugle ch. vin il est dit que le Christ a été obligé d'imposer les mains deux fois pour obtenir la guérison. Si nous passons aux Actes des Apôtres, nous voyons que celui qui fit le plus de guérisons miraculeuses, ce ne fut pas un des douze apôtres, mais bien saint Etienne, - qui n'était que disciple de Jésus, - et cela parce qu'il était plein de grâce et de force Actes, ch. vi, v. 8 . Plus loin, on voit saint Pierre et saint Paul guérir les malades en leur imposant les mains ou en les regardant fixement et en leur commandant de les regarder eux-mêmes, comme dans la guérison du boiteux Actes, ch. m . Saint Marc, ch. vi, v. 5, dit A Bethléem, Jésus ne put faire aucun miracle, sinon de guérir un petit nombre de malades en leur imposant les mains. Jésus et ses disciples n'étaient pas les seuls qui guéris-saient les malades ou chassaient les démons, ce qui est la même chose. On voit dans saint Luc, ch. xr, v. 19 Que les enfants des scribes chassaient aussi les dé-mons. Dans saint Marc, ch. ix, v. 39, on voit Jean se plaindre à Jésus de ce qu'il a vu dans la foule un homme qui chasse les démons en son nom, sans être de ses disciples. Voilà pour le magnétisme proprement dit, passons au somnambulisme. | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS 13 Quand Moïse voulut remplir Josué de l'esprit de sagesse, cc il lui imposa les mains Deutéronome, ch. xxxiv, v. 9 . Chaque fois qu'on demande au Christ de guérir un malade, on le prie de lui imposer les mains, ou Jésus lui-même opère ainsi la guérison. Saint Luc, ch. vi, v. 19, dit Qu'une vertu sortait de Jésus. En effet, si la puissance magnétique est un attribut de l'homme, Y Homme-Dieu a dû avoir cette puissance au plus haut degré qu'il est possible de concevoir. Saint Marc cite deux faits remarquables où l'on reconnaît la magnétisation l'un concernant un sourd-muet ch. v@u , -l'autre touchant un aveugle ch. v@in il est dit que le Christ a été obligé d'imposer les mains deux fois pour obtenir la guérison. Si nous passons aux Actes des Apôtres, nous voyons que celui qui fit le plus de guérisons miraculeuses, ce ne fut pas un des douze apôtres, mais bien saint Etienne, - qui n'était que disciple de Jésus, - et cela parce qu'il était plein de grâce et de force Actes, ch. vi, v. 8 . Plus loin, on voit saint Pierre et saint Paul guérir les malades en leur imposant les mains ou en les regardant fixement et en leur commandant de les regarder eux-mêmes, comme dans la guérison du boiteux Actes, ch. @@m . Saint Marc, ch. vi, v. 5, dit A Bethléem, Jésus ne put faire aucun miracle, sinon de guérir un petit nombre de malades en leur imposant les mains. Jésus et ses disciples n'étaient pas les seuls qui guéris-saient les malades ou chassaient les démons, ce qui est la même chose. On voit dans saint Luc, ch. xr, v. 19 Que les enfants des scribes chassaient aussi les dé-mons. Dans saint Marc, ch. ix, v. 39, on voit Jean se plaindre à Jésus de ce qu'il a vu dans la foule un homme qui chasse les démons en son nom, sans être de ses disciples. Voilà pour le magnétisme proprement dit, passons au somnambulisme. | DU MAGNÉTISME JUSQU'A NOS JOURS 13 Quand Moïse voulut remplir Josué de l'esprit de sagesse, @@@il lui imposa les mains Deutéronome, ch. XXXIV, V. 9 . Chaque fois qu'on demande au Christ de guérir un malade, on le prie de lui imposer les mains, ou Jésus lui-même opère ainsi la guérison. Saint Luc, ch. VI, V. 19, dit Qu'une vertu sortait de Jésus. En effet, si la puissance magnétique est un attribut de l'homme, l'Homme-Dieu a dû avoir cette puissance au plus haut degré qu'il est possible de concevoir. Saint Marc cite deux faits remarquables où l'on reconnait la magnétisation l'un concernant un sourd-muet ch. VII , @l'autre touchant un aveugle ch. VIII il est dit que le Christ a été obligé d'imposer les mains deux fois pour obtenir la guérison. Si nous passons aux Actes des Apôtres, nous voyons que celui qui fit le plus de guérisons miraculeuses, ce ne fut pas un des douze apôtres, mais bien saint Etienne, -@qui n'était que disciple de Jésus, -@et cela parce qu'il était plein de grâce et de force Actes, ch. VI, V. 8 . Plus loin, on voit saint Pierre et saint Paul guérir les malades en leur imposant les mains ou en les regardant fixement et en leur commandant de les regarder eux-mêmes, comme dans la guérison du boiteux Actes, ch. III . Saint Marc, ch. VI, V. 5, dit A Bethléem, Jésus ne put faire aucun miracle, sinon de guérir un petit nombre de malades en leur imposant les mains. Jésus et ses disciples n'étaient pas les seuls qui guéris-saient les malades ou chassaient les démons, ce qui est la même chose. On voit dans saint Luc, ch. XI, V. 19 Que les enfants des scribes chassaient aussi les dé-mons. Dans saint Marc, ch. IX, V. 39, on voit Jean se plaindre à Jésus de ce qu'il a vu dans la foule un homme qui chasse les démons en son nom, sans être de ses disciples. Voilà pour le magnétisme proprement dit, passons au somnambulisme. | vi, v. 19, dit Qu'une vertu sortait de Jésus. | VI, V. 19, dit Qu'une vertu sortait de Jésus. | vi, v. 19, dit Qu'une vertu sortait de Jésus. | VI, V. 19, dit Qu'une vertu sortait de Jésus. | 3 | 0.066667 | 0.25 | Ts, o 19, dit Qu'une vertu sortait de Jésus. | 0.088889 | 0.222222 |
924.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle dosait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela? Cet homme que je ju-geais i dépravé était donc dangereux pour mon repos? j'avais à prepdre des précautions contre lui? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au 1 milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon -eût dû me suffirë elle do@sait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten'i f avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je a l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers éux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre@? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus Je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, Je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior@? un poureur d'estamiiet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités Solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée @@r l'oubli que par cette obstination à m'occuper d,e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en dépendre, et pourquoi cela@? Cet homme que je ju-geais @i dépravé était donc dangereux pour mon repos@? j'avais à prepdre des précautions contre lui@? Hélas 1 oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le périj rommençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 243 buste en plein, et, tournant les yeux de mon côté, de manière à ce que je ne pusse me méprendre ni sur le geste, ni sur l'intention, il m'envoya un baiser à travers l'espace et au@@ milieu des rires de son sérail. Je me dérobai à l'instant à ces insolences, et, mourant de honte, je me jetai dans un fauteuil. Une pareille leçon @eût dû me suffire elle donnait la mesure de l'homme et me dictait la conduite qu'il fallait ten@i@r avec lui. Plus de curiosité déplacée ni de démarche imprudente mais de la réserve et une sorte d'interdit rigoureusement maintenu. Pendant quelques jours il en fut ainsi, ou, du moins, me tins-je à l'abri des surprises. Mais, par une contradiction sin-gulière, plus je me disais que ces spectacles étaient à fuir, plus je me sentais attirée vers eux. Même aujourd'hui que la réflexion m'éclaire, c'est à peine si je me rends compte des motifs qui me faisaient agir ainsi. Faut-il croire qu'il y a dans le mal on ne saurait dire quel attrait dont il est difficile de se défendre ? La réputation de Melchior était faite dans le quartier pas une voix qui variât là-dessus. Il passait pour un mauvais sujet et s'en faisait gloire, portait ses vices à front découvert, et cherchait le scandale comme d'autres l'évitent. On citait de lui des esclandres, des aventures, et quand on se mettait à compter ses victimes, le chapelet en était long. Je savais tout cela, Ludovic, et plus j'en apprenais là-dessus, plus je me croyais à l'abri d'une séduction aussi ba-nale. Si enfant que je fusse, je raisonnais. Qu'était-ce, après tout, que ce Melchior ? un coureur d'estaminet, un débauché, un fainéant quelques avantages naturels, mais point de qualités solides, rien de ce qui honore et assure la vie. Ainsi pensais-je, et c'était trop que d'y penser. J'eusse été mieux gardée par l'oubli que par cette obstination à m'occuper d@e de lui, même pour le voir en mal et pour mieux m'en dé-fendre. M'en défendre, et pourquoi cela ? Cet homme que je ju-geais si dépravé était donc dangereux pour mon repos ? j'avais à prendre des précautions contre lui ? Hélas ! oui, Lu-dovic, je rougis en l'avouant et déteste ma faiblesse. Oui, le péril commençait, presque à mon insu. Oui, cet homme, si décrié pour ses moeurs, si notoirement vicieux, cet homïne | Si enfant que je fusse, Je raisonnais. | Si enfant que je fusse, je raisonnais. | Si enfant que je fusse, Je raisonnais. | Si enfant que je fusse, je raisonnais. | 1 | 0.026316 | 0.111111 | Si enfant qesaje fusse, aeeraisonnais. | 0.131579 | 0.285714 |
695.txt | 1,863 | 25 -net le plus actif et le plus soutenu ne produit pas ce genre d'épuisement. Après une forte contention d'esprit, on est porté à marcher, a faire des mouvements après avoir longtemps magnétisé, on est plutôt disposé à garder le repos. Dans le premier cas, on se distrait par une con-versation légère dans le second cas, on se reconforte au moyen de quelque consommé. Dans le premier, c'est un exercice dont il faut se délasser dans le second, c'est comme une perle qu'on a besoin de réparer. Aussi, dans ce dernier cas, le meilleur moyen de vous rétablir, c'est d'avoir recours a l'action d'un autre ma-gnétiseur dont le fluide peut vous rendre ce que vous avez dépensé. C'est ce que j'ai reconnu moi-même. Magnétisé dans mon état habituel, je n'éprouvais rien, si ce n'est une légère chaleur. Magnétisé après m'être épuisé en magné-tisant au delà de mes forces, je ressentais une impression tonique, comme si un fluide vivifiant venait me restaurer. En conséquence, tout milite en faveur de l'hypothèse du fluide nerveux. Mais si l'on préfère adopter celle des vibrations éthérées, qu'on dise vibrations partout où je dis émission, peu importe pourvu qu'on admette une force propre au magnétiseur et indépendante de l'imagi-nation du sujet. Les procédés extérieurs sont purement accessoires dans l'application de l'agent nerveux ou éthéré. On dit magnétiser par le regard, lorsque, sans faire aucun geste, on s'efforce de lancer le fluide par les yeux fixés sur le sujet ou dans sa direction. Ce n'est pas qu'on cherche à lui frapper l'esprit, à le fasciner, puisqu'on peut agir ainsi, à plusieurs pas de distance, sur un indi-vidu myope qui ne distingue pas le regard de l'opéra-teur sur un sujet qui a les paupières baissées ou fer-mées, ou même au travers d'un mur. Selon la disposition mentale, le regard varie. Il est | 25 -net le plus actif et le plus soutenu ne produit pas ce genre d'épuisement. Après une forte contention d'esprit, on est porté à marcher, a faire des mouvements après avoir longtemps magnétisé, on est plutôt disposé à garder le repos. Dans le premier cas, on se distrait par une con-versation légère dans le second cas, on se reconforte au moyen de quelque consommé. Dans le premier, c'est un exercice dont il faut se délasser dans le second, c'est comme une perle qu'on a besoin de réparer. Aussi, dans ce dernier cas, le meilleur moyen de vous rétablir, c'est d'avoir recours a l'action d'un autre ma-gnétiseur dont le fluide peut vous rendre ce que vous avez dépensé. C'est ce que j'ai reconnu moi-même. Magnétisé dans mon état habituel, je n'éprouvais rien, si ce n'est une légère chaleur. Magnétisé après m'être épuisé en magné-tisant au delà de mes forces, je ressentais une impression tonique, comme si un fluide vivifiant venait me restaurer. En conséquence, tout milite en faveur de l'hypothèse du fluide nerveux. Mais si l'on préfère adopter celle des vibrations éthérées, qu'on dise vibrations partout où je dis émission, peu importe pourvu qu'on admette une force propre au magnétiseur et indépendante de l'imagi-nation du sujet. Les procédés extérieurs sont purement accessoires dans l'application de l'agent nerveux ou éthéré. On dit magnétiser par le regard, lorsque, sans faire aucun geste, on s'efforce de lancer le fluide par les yeux fixés sur le sujet ou dans sa direction. Ce n'est pas qu'on cherche à lui frapper l'esprit, à le fasciner, puisqu'on peut agir ainsi, à plusieurs pas de distance, sur un indi-vidu myope qui ne distingue pas le regard de l'opéra-teur sur un sujet qui a les paupières baissées ou fer-mées, ou même au travers d'un mur. Selon la disposition mentale, le regard varie. Il est | 25 -net le plus actif et le plus soutenu ne produit pas ce genre d'épuisement. Après une forte contention d'esprit, on est porté à marcher, à faire des mouvements après avoir longtemps magnétisé, on est plutôt disposé à garder le repos. Dans le premier cas, on se distrait par une con-versation légère dans le second cas, on se reconforte au moyen de quelque consommé. Dans le premier, c'est un exercice dont il faut se délasser dans le second, c'est comme une perte qu'on a besoin de réparer. Aussi, dans ce dernier cas, le meilleur moyen de vous rétablir, c'est d'avoir recours à l'action d'un autre ma-gnétiseur dont le fluide peut vous rendre ce que vous avez dépensé. C'est ce que j'ai reconnu moi-même. Magnétisé dans mon état habituel, je n'éprouvais rien, si ce n'est une légère chaleur. Magnétisé après m'être épuisé en magné-tisant au delà de mes forces, je ressentais une impression tonique, comme si un fluide vivifiant venait me restaurer. En conséquence, tout milite en faveur de l'hypothèse du fluide nerveux. Mais si l'on préfère adopter celle des vibrations éthérées, qu'on dise vibrations partout où je dis émission, peu importe pourvu qu'on admette une force propre au magnétiseur et indépendante de l'imagi-nation du sujet. Les procédés extérieurs sont purement accessoires dans l'application de l'agent nerveux ou éthéré. On dit magnétiser par le regard, lorsque, sans faire aucun geste, on s'efforce de lancer le fluide par les yeux fixés sur le sujet ou dans sa direction. Ce n'est pas qu'on cherche à lui frapper l'esprit, à le fasciner, puisqu'on peut agir ainsi, à plusieurs pas de distance, sur un indi-vidu myope qui ne distingue pas le regard de l'opéra-teur sur un sujet qui a les paupières baissées ou fer-mées, ou même au travers d'un mur. Selon la disposition mentale, le regard varie. Il est | Aussi, dans ce dernier cas, le meilleur moyen de vous rétablir, c'est d'avoir recours a l'action d'un autre ma-gnétiseur dont le fluide peut vous rendre ce que vous avez dépensé. | Aussi, dans ce dernier cas, le meilleur moyen de vous rétablir, c'est d'avoir recours à l'action d'un autre ma-gnétiseur dont le fluide peut vous rendre ce que vous avez dépensé. | Aussi, dans ce dernier cas, le meilleur moyen de vous rétablir, c'est d'avoir recours a l'action d'un autre ma-gnétiseur dont le fluide peut vous rendre ce que vous avez dépensé. | Aussi, dans ce dernier cas, le meilleur moyen de vous rétablir, c'est d'avoir recours à l'action d'un autre ma-gnétiseur dont le fluide peut vous rendre ce que vous avez dépensé. | 1 | 0.005618 | 0.029412 | mssie dans ce dernier cas, le meilleur moyen de vous rétablir, c'est d'avoir recours a l'action é'ui,lusrosma-gnétiseur dont 'v fluide peut vous rendre neque vous ave z dépensé. | 0.089888 | 0.2 |
946.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2G7 à quelles obsessions je fus en butte. Eh bien! je vous le jure, Ludovic, je tins ma promesse, et si la fatalité ne s'en était pas mêlée, je serais sortie triomphante de cette épreuve. Vous allez voir comment et par quelles affreuses circons-tances tous mes calculs, toutes mes précautions furent dé-joués. Après bien des retards, le jour de notre mariage était enfin fixé. Vous avez pu voir quelles dispositions j'appor-tais j'étais triste, mais résignée je n'envisageais pas d'autre issue 4 la situation pénible dans laquelle je me trouvais, et ne cherchais plus qu'à tirer le voile sur le passé. La veille du jour où la cérémonie devait avoir lieu, nous ne nous quittâmes pas et vécûmes comme si déjà nous étions unis. Ce fut très-sincèrement que je m'abandonnai à ce pre-mier essai de ma vie nouvelle. Je n'éprouvais plus cet abat-, tement, cette langueur, qui depuis la mort de ma grand'mère ne m'avaient pas abandonnée à votre bras j'étais une tout autre femme. La soirée se passa dans une familiarité décente, celle qui convient à un couple qui va s'unir devant Dieu. Je me sentais plus gaie, plus libre et moins accessible à ces mauvais rêves qui naguère troublaient mes pensées. ïl vous en souvient, Ludovic, et ici tous les détails de-viennent graves, comme vous allez voir. Quand nous nous séparâmes, il était près de minuit, et il fallut, en vous ac-compagnant, laisser ma porte entr'ouverte. Que s'est-il passé dans ce court espace de temps? Je l'ignore mais en rentrant dans ma chambre, et après avoir tiré mon verrou, je vis un homme devant moi, debout, et dans une attitude suppliante c'était Melchior. Melchior! lui chez moi! à cette heure! Comment s'y était-il introduit? Quels moyens avait-il em-ployés et quels étaient ses complices? Ces idées m'affiuaient au cerveau avec tout le sang de mes veines je sentais mes tempes battre à se briser, mon coeur défaillir et ma vie s'é-teindre. La secousse était trop forte je m'évanouis. Quand je revins à moi, j'étais étendue sur un fauteuil, les cheveux épars et les vêtements en désordre. Melchior, à genoux, cherchait à me ranimer et épiait mon premier souffle. A sa vpe, toutes mes douleurs, toutes mes angoisses se réveillèrent. - Vous ici? lui dis-je. - Hélas 1 oui. - | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 2G7 à quelles obsessions je fus en butte. Eh bien@! je vous le jure, Ludovic, je tins ma promesse, et si la fatalité ne s'en était pas mêlée, je serais sortie triomphante de cette épreuve. Vous allez voir comment et par quelles affreuses circons-tances tous mes calculs, toutes mes précautions furent dé-joués. Après bien des retards, le jour de notre mariage était enfin fixé. Vous avez pu voir quelles dispositions j'appor-tais j'étais triste, mais résignée je n'envisageais pas d'autre issue 4 la situation pénible dans laquelle je me trouvais, et ne cherchais plus qu'à tirer le voile sur le passé. La veille du jour où la cérémonie devait avoir lieu, nous ne nous quittâmes pas et vécûmes comme si déjà nous étions unis. Ce fut très-sincèrement que je m'abandonnai à ce pre-mier essai de ma vie nouvelle. Je n'éprouvais plus cet abat-, tement, cette langueur, qui depuis la mort de ma grand'mère ne m'avaient pas abandonnée à votre bras j'étais une tout autre femme. La soirée se passa dans une familiarité décente, celle qui convient à un couple qui va s'unir devant Dieu. Je me sentais plus gaie, plus libre et moins accessible à ces mauvais rêves qui naguère troublaient mes pensées. ïl vous en souvient, Ludovic, et ici tous les détails de-viennent graves, comme vous allez voir. Quand nous nous séparâmes, il était près de minuit, et il fallut, en vous ac-compagnant, laisser ma porte entr'ouverte. Que s'est-il passé dans ce court espace de temps@? Je l'ignore mais en rentrant dans ma chambre, et après avoir tiré mon verrou, je vis un homme devant moi, debout, et dans une attitude suppliante c'était Melchior. Melchior@! lui chez moi@! à cette heure@! Comment s'y était-il introduit@? Quels moyens avait-il em-ployés et quels étaient ses complices@? Ces idées m'affiuaient au cerveau avec tout le sang de mes veines je sentais mes tempes battre à se briser, mon coeur défaillir et ma vie s'é-teindre. La secousse était trop forte je m'évanouis. Quand je revins à moi, j'étais étendue sur un fauteuil, les cheveux épars et les vêtements en désordre. Melchior, à genoux, cherchait à me ranimer et épiait mon premier souffle. A sa vpe, toutes mes douleurs, toutes mes angoisses se réveillèrent. - Vous ici@? lui dis-je. - Hélas 1 oui. - | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 267 à quelles obsessions je fus en butte. Eh bien ! je vous le jure, Ludovic, je tins ma promesse, et si la fatalité ne s'en était pas mêlée, je serais sortie triomphante de cette épreuve. Vous allez voir comment et par quelles affreuses circons-tances tous mes calculs, toutes mes précautions furent dé-joués. Après bien des retards, le jour de notre mariage était enfin fixé. Vous avez pu voir quelles dispositions j'appor-tais j'étais triste, mais résignée je n'envisageais pas d'autre issue à la situation pénible dans laquelle je me trouvais, et ne cherchais plus qu'à tirer le voile sur le passé. La veille du jour où la cérémonie devait avoir lieu, nous ne nous quittâmes pas et vécûmes comme si déjà nous étions unis. Ce fut très-sincèrement que je m'abandonnai à ce pre-mier essai de ma vie nouvelle. Je n'éprouvais plus cet abat-@@tement, cette langueur, qui depuis la mort de ma grand'mère ne m'avaient pas abandonnée à votre bras j'étais une tout autre femme. La soirée se passa dans une familiarité décente, celle qui convient à un couple qui va s'unir devant Dieu. Je me sentais plus gaie, plus libre et moins accessible à ces mauvais rêves qui naguère troublaient mes pensées. Il vous en souvient, Ludovic, et ici tous les détails de-viennent graves, comme vous allez voir. Quand nous nous séparâmes, il était près de minuit, et il fallut, en vous ac-compagnant, laisser ma porte entr'ouverte. Que s'est-il passé dans ce court espace de temps ? Je l'ignore mais en rentrant dans ma chambre, et après avoir tiré mon verrou, je vis un homme devant moi, debout, et dans une attitude suppliante c'était Melchior. Melchior ! lui chez moi ! à cette heure ! Comment s'y était-il introduit ? Quels moyens avait-il em-ployés et quels étaient ses complices ? Ces idées m'affluaient au cerveau avec tout le sang de mes veines je sentais mes tempes battre à se briser, mon coeur défaillir et ma vie s'é-teindre. La secousse était trop forte je m'évanouis. Quand je revins à moi, j'étais étendue sur un fauteuil, les cheveux épars et les vêtements en désordre. Melchior, à genoux, cherchait à me ranimer et épiait mon premier souffle. A sa vue, toutes mes douleurs, toutes mes angoisses se réveillèrent. -@Vous ici ? lui dis-je. -@Hélas ! oui. - | Melchior! lui chez moi!@@ | Melchior ! lui chez moi ! | Melchior! lui chez moi! | Melchior ! lui chez moi ! | 2 | 0.08 | 0 | Melchior! iunechez moi! | 0.130435 | 0.25 |
966.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 295 - Rien qui vous soit hostile, mon ami. - Qui le sait? - Tenez, Ludovic, dit Marguerite avec un peu d'impa-tience, ne me poussez pas là-dessus. Je ne sais où j'en suis je n'ai des idées nettes sur aucune chose. Il y a un brouillard dans mon esprit attendez qu'il se soit dissipé pour m'inter-roger. Le jeune homme vit qu'il fallait appuyer plus fort, et le prendre sur un ton plus sévère. - Marguerite, dit-il, je vous répète que vous me cachez quelque chose. - Et quoi donc, bon Dieu? - Vous attendez que je sois loin, pour recommencer. - Et quand cela serait! s'écria-t-elle, vaincue par l'évi-dence et dédaignant d'user plus longtemps de dissimulation. Ce fut au tour de Ludovic d y mettre de la vivacité. - Quand cela serait? dit-il. Voilà un mot que j'attendais, et sur lequel il est bon que nous nous expliquions. Quand cela serait? comme si vous étiez libre d'en agir à votre gré ! Comme si vous ne releviez que de vous-même 1 - Mais il me semble. a - Écoutez-moi jusqu'au bout, Marguerite, et puis vous vous prononcerez. Que vous ayez pu une fois disposer de votre vie que vous n'ayez pas voulu survivre au naufrage de votre honneur et de vos illusions, c'est un acte sur lequel je n'ai rien à dire et qu'excuse l'excès de vos malheurs. - Vous l'avouez donc? - Mais aujourd'hui, reprit Ludovic avec plus de solen-nité, les choses ne sont plus ce qu'elles étaient. Vous vous êtes confiée à moi, vous m'avez choisi pour arbitre et pour juge, vous m'avez donné des titres sur votre conscience et imposé une responsabilité. J'ai donc le droit d'être écouté et le droit aussi de désarmer votre bras. - Qu'exigez-vous, Ludovic, et ne pouvez-vous laisser mourir l a paix une pauvre créature? - Non, poursuivit-il, vous ne vous appartenez plus, vous n'êtes plus libre comme vous l'étiez. Sur l'appel que vous m'avez fait, je suis accouru. Ce n'est pas la pitié seule qui me poussait, c'était un sentiment plus tendre, plus vif, et qui a survécu à toutes les épreuves, même à l'abandon. Je | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 295 - Rien qui vous soit hostile, mon ami. - Qui le sait@? - Tenez, Ludovic, dit Marguerite avec un peu d'impa-tience, ne me poussez pas là-dessus. Je ne sais où j'en suis je n'ai des idées nettes sur aucune chose. Il y a un brouillard dans mon esprit attendez qu'il se soit dissipé pour m'inter-roger. Le jeune homme vit qu'il fallait appuyer plus fort, et le prendre sur un ton plus sévère. - Marguerite, dit-il, je vous répète que vous me cachez quelque chose. - Et quoi donc, bon Dieu? - Vous attendez que je sois loin, pour recommencer. - Et quand cela serait@! s'écria-t-elle, vaincue par l'évi-dence et dédaignant d'user plus longtemps de dissimulation. Ce fut au tour de Ludovic d y mettre de la vivacité. - Quand cela serait@? dit-il. Voilà un mot que j'attendais, et sur lequel il est bon que nous nous expliquions. Quand cela serait@? comme si vous étiez libre d'en agir à votre gré ! Comme si vous ne releviez que de vous-même 1 - Mais il me semble. a - Écoutez-moi jusqu'au bout, Marguerite, et puis vous vous prononcerez. Que vous ayez pu une fois disposer de votre vie que vous n'ayez pas voulu survivre au naufrage de votre honneur et de vos illusions, c'est un acte sur lequel je n'ai rien à dire et qu'excuse l'excès de vos malheurs. - Vous l'avouez donc@? - Mais aujourd'hui, reprit Ludovic avec plus de solen-nité, les choses ne sont plus ce qu'elles étaient. Vous vous êtes confiée à moi, vous m'avez choisi pour arbitre et pour juge, vous m'avez donné des titres sur votre conscience et imposé une responsabilité. J'ai donc le droit d'être écouté et le droit aussi de désarmer votre bras. - Qu'exigez-vous, Ludovic, et ne pouvez-vous laisser mourir l a paix une pauvre créature? - Non, poursuivit-il, vous ne vous appartenez plus, vous n'êtes plus libre comme vous l'étiez. Sur l'appel que vous m'avez fait, je suis accouru. Ce n'est pas la pitié seule qui me poussait, c'était un sentiment plus tendre, plus vif, et qui a survécu à toutes les épreuves, même à l'abandon. Je | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 295 -@Rien qui vous soit hostile, mon ami. -@Qui le sait ? -@Tenez, Ludovic, dit Marguerite avec un peu d'impa-tience, ne me poussez pas là-dessus. Je ne sais où j'en suis je n'ai des idées nettes sur aucune chose. Il y a un brouillard dans mon esprit attendez qu'il se soit dissipé pour m'inter-roger. Le jeune homme vit qu'il fallait appuyer plus fort, et le prendre sur un ton plus sévère. -@Marguerite, dit-il, je vous répète que vous me cachez quelque chose. -@Et quoi donc, bon Dieu? -@Vous attendez que je sois loin, pour recommencer. -@Et quand cela serait ! s'écria-t-elle, vaincue par l'évi-dence et dédaignant d'user plus longtemps de dissimulation. Ce fut au tour de Ludovic d'y mettre de la vivacité. -@Quand cela serait ? dit-il. Voilà un mot que j'attendais, et sur lequel il est bon que nous nous expliquions. Quand cela serait ? comme si vous étiez libre d'en agir à votre gré ! Comme si vous ne releviez que de vous-même ! -@Mais il me semble... -@Écoutez-moi jusqu'au bout, Marguerite, et puis vous vous prononcerez. Que vous avez pu une fois disposer de votre vie que vous n'ayez pas voulu survivre au naufrage de votre honneur et de vos illusions, c'est un acte sur lequel je n'ai rien à dire et qu'excuse l'excès de vos malheurs. -@Vous l'avouez donc ? -@Mais aujourd'hui, reprit Ludovic avec plus de solen-nité, les choses ne sont plus ce qu'elles étaient. Vous vous êtes confiée à moi, vous m'avez choisi pour arbitre et pour juge, vous m'avez donné des titres sur votre conscience et imposé une responsabilité. J'ai donc le droit d'être écouté et le droit aussi de désarmer votre bras. -@Qu'exigez-vous, Ludovic, et ne pouvez-vous laisser mourir @en paix une pauvre créature? -@Non, poursuivit-il, vous ne vous appartenez plus, vous n'êtes plus libre comme vous l'étiez. Sur l'appel que vous m'avez fait, je suis accouru. Ce n'est pas la pitié seule qui me poussait, c'était un sentiment plus tendre, plus vif, et qui a survécu à toutes les épreuves, même à l'abandon. Je | - Marguerite, dit-il, je vous répète que vous me cachez quelque chose. | -Marguerite, dit-il, je vous répète que vous me cachez quelque chose.@ | - Marguerite, dit-il, je vous répète que vous me cachez quelque chose. | -Marguerite, dit-il, je vous répète que vous me cachez quelque chose. | 1 | 0.014493 | 0.071429 | - Marguerite, dit-il, je vois rgsète que vous mr cachez quelque chose. | 0.057143 | 0.25 |
156.txt | 1,864 | __ 118 -gouvernement et de puissance même les chefs du parti un peu opposant au cardinal espé-raient faire du triomphe de la marquise des Tournelles, l'occasion d'un changement de sys-tème la noblesse avait assez de la politique énervante, parcimonieuse du cardinal Fleury elle voulait de la gloire, des batailles, une cour brillante, un peu prodigue. La marquise, on le savait, était vive, énergique, belliqueuse ex-pression de la grande noblesse, elle ne devait pas se donner comme une maîtresse vulgaire à un Roi effacé et pacifique. Les amis de la marquise des Tournelles en inaugurant le nouveau système stipulaient donc le renvoi de madame de Mailly, dernier représen-tant de la pensée affaiblie du cardinal Fleury 1 la marquise des Tournelles devait marquer une nouvelle époque et sortir des voies suivies par le cardinal. La comtesse de Mailly dut se démettre de la charge de dame d'honneur de la reine en fa-veur de la marquise et bientôt après celle-ci reçut le litre de duchesse de Châteauroux et 80,000 li-vres de revenu. Barbier dit à ce sujet 2 On a publié dans Paris les lettres patentes du don fait 1 Le cardinal Fleury avait alors 80 ans on attendait sa mort a chaque inslant elle arriva le 29 janvier 4 743. 2 Journal de Barbier 1743. | __ 118 -gouvernement et de puissance même les chefs du parti un peu opposant au cardinal espé-raient faire du triomphe de la marquise des Tournelles, l'occasion d'un changement de sys-tème la noblesse avait assez de la politique énervante, parcimonieuse du cardinal Fleury elle voulait de la gloire, des batailles, une cour brillante, un peu prodigue. La marquise, on le savait, était vive, énergique, belliqueuse ex-pression de la grande noblesse, elle ne devait pas se donner comme une maîtresse vulgaire à un Roi effacé et pacifique. Les amis de la marquise des Tournelles en inaugurant le nouveau système stipulaient donc le renvoi de madame de Mailly, dernier représen-tant de la pensée affaiblie du cardinal Fleury 1 la marquise des Tournelles devait marquer une nouvelle époque et sortir des voies suivies par le cardinal. La comtesse de Mailly dut se démettre de la charge de dame d'honneur de la reine en fa-veur de la marquise et bientôt après celle-ci reçut le litre de duchesse de Châteauroux et 80,000 li-vres de revenu. Barbier dit à ce sujet 2 On a publié dans Paris les lettres patentes du don fait 1 Le cardinal Fleury avait alors 80 ans on attendait sa mort a chaque inslant elle arriva le 29 janvier 4 743. 2 Journal de Barbier 1743. | __ 118 -gouvernement et de puissance même les chefs du parti un peu opposant au cardinal espé-raient faire du triomphe de la marquise des Tournelles, l'occasion d'un changement de sys-tème la noblesse avait assez de la politique énervante, parcimonieuse du cardinal Fleury elle voulait de la gloire, des batailles, une cour brillante, un peu prodigue. La marquise, on le savait, était vive, énergique, belliqueuse ex-pression de la grande noblesse, elle ne devait pas se donner comme une maîtresse vulgaire à un Roi effacé et pacifique. Les amis de la marquise des Tournelles en inaugurant le nouveau système stipulaient donc le renvoi de madame de Mailly, dernier représen-tant de la pensée affaiblie du cardinal Fleury 1 la marquise des Tournelles devait marquer une nouvelle époque et sortir des voies suivies par le cardinal. La comtesse de Mailly dut se démettre de la charge de dame d'honneur de la reine en fa-veur de la marquise et bientôt après celle-ci reçut le titre de duchesse de Châteauroux et 80,000 li-vres de revenu. Barbier dit à ce sujet 2 On a publié dans Paris les lettres patentes du don fait 1 Le cardinal Fleury avait alors 80 ans on attendait sa mort a chaque instant elle arriva le 29 janvier 1 743. 2 Journal de Barbier 1743. | 2 Journal de Barbier 1743. | 2 Journal de Barbier 1743. | 2 Journal de Barbier 1743. | 2 Journal de Barbier 1743. | 0 | 0 | 0 | 2 Journal de Barbier 1143. | 0.038462 | 0.2 |
413.txt | 1,876 | -i-, -telle forme, à prendre une marche lente ou rapide, etc. L'âge également doit être pris en considération. Vogel trouvait un rapport entre la période de la vie du malade et le siège du rhumatisme. D'après lui, les affections rhumatismales atteindraient le vieillard surtout dans le segment inférieur et dans les viscères abdominaux tandis que, chez les jeunes sujets, elles occupent plutôt la partie supérieure du corps et les viscères encéphalique et tho-raciques. Mes observations particulières ne me permettent pas de poser une conclusion aussi absolue. Les causes intrinsèques pathologiques ont une grande importance. Sous cette dénomination, je comprends les manifestations rhumatismales qui précèdent générale-ment la pleurésie, en particulier, les déterminations car-diaques et les déterminations articulaires. Le fait de la pleurésie succédant à un rhumatisme articulaire, avait tellement frappé les observateurs d'autrefois, qu'ils dé-crivaient cette maladie comme une simple complication du rhumatisme des articulations. Je ne puis accepter cette interprétation, car, poar moi, l'inflammation de la plèvre, survenant dans ces circonstances, est une manifestation rhumatique indépendante, au même titre que le rhumatisme articulaire aigu. Néanmoins, comme l'a dit M. Chauffard, le rhumatisme articulaire aigu con-stitue le grand côté des affections rhumatismales. S'il m'était permis de m'exprimer ainsi, je dirais que les articulations sont l'entrée par où les manifestations du rhumatisme s'introduisent dans l'économie, pour se por-ter ensuite sur les autres organes. Telle personne, née rhumatisante, n'aurait jamais eu de pleurésie tenant à cette diathèse il lui survient un rhumatisme des jointures, consécutivement elle aura une pleurésie de même nature. Il existe donc ici une relation | -i-, -telle forme, à prendre une marche lente ou rapide, etc. L'âge également doit être pris en considération. Vogel trouvait un rapport entre la période de la vie du malade et le siège du rhumatisme. D'après lui, les affections rhumatismales atteindraient le vieillard surtout dans le segment inférieur et dans les viscères abdominaux tandis que, chez les jeunes sujets, elles occupent plutôt la partie supérieure du corps et les viscères encéphalique et tho-raciques. Mes observations particulières ne me permettent pas de poser une conclusion aussi absolue. Les causes intrinsèques pathologiques ont une grande importance. Sous cette dénomination, je comprends les manifestations rhumatismales qui précèdent générale-ment la pleurésie, en particulier, les déterminations car-diaques et les déterminations articulaires. Le fait de la pleurésie succédant à un rhumatisme articulaire, avait tellement frappé les observateurs d'autrefois, qu'ils dé-crivaient cette maladie comme une simple complication du rhumatisme des articulations. Je ne puis accepter cette interprétation, car, poar moi, l'inflammation de la plèvre, survenant dans ces circonstances, est une manifestation rhumatique indépendante, au même titre que le rhumatisme articulaire aigu. Néanmoins, comme l'a dit M. Chauffard, le rhumatisme articulaire aigu con-stitue le grand côté des affections rhumatismales. S'il m'était permis de m'exprimer ainsi, je dirais que les articulations sont l'entrée par où les manifestations du rhumatisme s'introduisent dans l'économie, pour se por-ter ensuite sur les autres organes. Telle personne, née rhumatisante, n'aurait jamais eu de pleurésie tenant à cette diathèse il lui survient un rhumatisme des jointures, consécutivement elle aura une pleurésie de même nature. Il existe donc ici une relation | -i-, -telle forme, à prendre une marche lente ou rapide, etc. L'âge également doit être pris en considération. Vogel trouvait un rapport entre la période de la vie du malade et le siége du rhumatisme. D'après lui, les affections rhumatismales atteindraient le vieillard surtout dans le segment inférieur et dans les viscères abdominaux tandis que, chez les jeunes sujets, elles occupent plutôt la partie supérieure du corps et les viscères encéphalique et tho-raciques. Mes observations particulières ne me permettent pas de poser une conclusion aussi absolue. Les causes intrinsèques pathologiques ont une grande importance. Sous cette dénomination, je comprends les manifestations rhumatismales qui précèdent générale-ment la pleurésie, en particulier, les déterminations car-diaques et les déterminations articulaires. Le fait de la pleurésie succédant à un rhumatisme articulaire, avait tellement frappé les observateurs d'autrefois, qu'ils dé-crivaient cette maladie comme une simple complication du rhumatisme des articulations. Je ne puis accepter cette interprétation, car, pour moi, l'inflammation de la plèvre, survenant dans ces circonstances, est une manifestation rhumatique indépendante, au même titre que le rhumatisme articulaire aigu. Néanmoins, comme l'a dit M. Chauffard, le rhumatisme articulaire aigu con-stitue le grand côté des affections rhumatismales. S'il m'était permis de m'exprimer ainsi, je dirais que les articulations sont l'entrée par où les manifestations du rhumatisme s'introduisent dans l'économie, pour se por-ter ensuite sur les autres organes. Telle personne, née rhumatisante, n'aurait jamais eu de pleurésie tenant à cette diathèse il lui survient un rhumatisme des jointures, consécutivement elle aura une pleurésie de même nature. Il existe donc ici une relation | Néanmoins, comme l'a dit M. Chauffard, le rhumatisme articulaire aigu con-stitue le grand côté des affections rhumatismales. | Néanmoins, comme l'a dit M. Chauffard, le rhumatisme articulaire aigu con-stitue le grand côté des affections rhumatismales. | Néanmoins, comme l'a dit M. Chauffard, le rhumatisme articulaire aigu con-stitue le grand côté des affections rhumatismales. | Néanmoins, comme l'a dit M. Chauffard, le rhumatisme articulaire aigu con-stitue le grand côté des affections rhumatismales. | 0 | 0 | 0 | Néanmoins, comme l'a dit M. Chr'f a le utqma fsmelarticulaire aigu con-stitue erdgrand côté ten affections rhumatismales. | 0.137097 | 0.235294 |
610.txt | 1,886 | DANGERS ET ACCIDENTS DU MAGNÉTISME 135 je la réveillai, et j'eus le bonheur de la voir entièrement revenue à la raison, et n'ayant aucun souvenir de ce qui lui était arrivé. Cet accident peut se présenter souvent lorsque, magné-tisant une femme nerveuse,, vous porterez votre action sur un autre sujet et que, surtout, vous ferez de violents efforts pour produire un effet. Mme Azéma non seulement ne s'est jamais aperçue de ce qui s'était passé, mais elle ne l'a jamais su. A Manchester, le docteur N., magnétisant un jeune homme, produisit la folie furieuse et l'épilepsie. Il fallut l'emporter, le hisser dans une voiture et le transporter chez - lui. Nous nous mîmes à quatre pour cette difficile opération, et il fallut huit hommes pour le monter dans sa chambre il nous renversa tous dans l'escalier, ses forces étaient centuplées. Fort heureusement, dans ce moment, je pus m'emparer de l'estomac et appuyer mes doigts sur l'épigas-tre je le maintins, et nous arrivâmes dans sa chambre, où nous eûmes toutes les peines du monde à le coucher. Je l'endormis à force de magnétisation alors je fus maître et des convulsions et de la folie mais, lorsque je le réveillai après quelques heures, la folie se représenta dans toute sa fureur puis il y eut un accès d'épilepsie, avec con-vulsions et écume à la bouche. Ce fut pendant cette crise épileptique que je parvins à l'endormir de nouveau il me fallut trois jours et trois nuits, sans le quitter et en le maintenant toujours dans le sommeil, pour ramener la raison et faire cesser les crises épileptiques. Lorsqu'il fut rétabli, je restai quelque temps sans pouvoir le magnétiser à peine l'avais-je endormi qu'il s'éveillait aussitôt comme s'il éprouvait une secousse violente. On peut voir, par les exemples que je viens de citer, que le magnétisme peut offrir des dangers dans des mains inexpérimentées. En effet, si le magnétiseur ne connaît pas la force dont il dispose, s'il ne sait comment la diriger, il peut faire beaucoup plus de mal que de bien. C'est pour cela que le choix d'un magnétiseur ne doit point se faire légère-ment, et qu'avant tout il faut chercher l'homme expérimenté | DANGERS ET ACCIDENTS DU MAGNÉTISME 135 je la réveillai, et j'eus le bonheur de la voir entièrement revenue à la raison, et n'ayant aucun souvenir de ce qui lui était arrivé. Cet accident peut se présenter souvent lorsque, magné-tisant une femme ne@rveuse,, vous porterez votre action sur un autre sujet et que, surtout, vous ferez de violents efforts pour produire un effet. Mme Azéma non seulement ne s'est jamais aperçue de ce qui s'était passé, mais elle ne l'a jamais su. A Manchester, le docteur N., magnétisant un jeune homme, produisit la folie furieuse et l'épilepsie. Il fallut l'emporter, le hisser dans une voiture et le transporter chez - lui. Nous nous mîmes à quatre pour cette difficile opération, et il fallut huit hommes pour le monter dans sa chambre il nous renversa tous dans l'escalier, ses forces étaient centuplées. Fort heureusement, dans ce moment, je pus m'emparer de l'estomac et appuyer mes doigts sur l'épigas-tre je le maintins, et nous arrivâmes dans sa chambre, où nous eûmes toutes les peines du monde à le coucher. Je l'endormis à force de magnétisation alors je fus maître et des convulsions et de la folie mais, lorsque je le réveillai après quelques heures, la folie se représenta dans toute sa fureur puis il y eut un accès d'épilepsie, avec con-vulsions et écume à la bouche. Ce fut pendant cette crise épileptique que je parvins à l'endormir de nouveau il me fallut trois jours et trois nuits, sans le quitter et en le maintenant toujours dans le sommeil, pour ramener la raison et faire cesser les crises épileptiques. Lorsqu'il fut rétabli, je restai quelque temps sans pouvoir le magnétiser à peine l'avais-je endormi qu'il s'éveillait aussitôt comme s'il éprouvait une secousse violente. On peut voir, par les exemples que je viens de citer, que le magnétisme peut offrir des dangers dans des mains inexpérimentées. En effet, si le magnétiseur ne connaît pas la force dont il dispose, s'il ne sait comment la diriger, il peut faire beaucoup plus de mal que de bien. C'est pour cela que le choix d'un magnétiseur ne doit point se faire légère-ment, et qu'avant tout il faut chercher l'homme expérimenté | DANGERS ET ACCIDENTS DU MAGNÉTISME 135 je la réveillai, et j'eus le bonheur de la voir entièrement revenue à la raison, et n'ayant aucun souvenir de ce qui lui était arrivé. Cet accident peut se présenter souvent lorsque, magné-tisant une femme neurveuse@, vous porterez votre action sur un autre sujet et que, surtout, vous ferez de violents efforts pour produire un effet. Mme Azéma non seulement ne s'est jamais aperçue de ce qui s'était passé, mais elle ne l'a jamais su. A Manchester, le docteur N., magnétisant un jeune homme, produisit la folie furieuse et l'épilepsie. Il fallut l'emporter, le hisser dans une voiture et le transporter chez@@ lui. Nous nous mimes à quatre pour cette difficile opération, et il fallut huit hommes pour le monter dans sa chambre il nous renversa tous dans l'escalier, ses forces étaient centuplées. Fort heureusement, dans ce moment, je pus m'emparer de l'estomac et appuyer mes doigts sur l'épigas-tre je le maintins, et nous arrivâmes dans sa chambre, où nous eûmes toutes les peines du monde à le coucher. Je l'endormis à force de magnétisation alors je fus maitre et des convulsions et de la folie mais, lorsque je le réveillai après quelques heures, la folie se représenta dans toute sa fureur puis il y eut un accès d'épilepsie, avec con-vulsions et écume à la bouche. Ce fut pendant cette crise épileptique que je parvins à l'endormir de nouveau il me fallut trois jours et trois nuits, sans le quitter et en le maintenant toujours dans le sommeil, pour ramener la raison et faire cesser les crises épileptiques. Lorsqu'il fut rétabli, je restai quelque temps sans pouvoir le magnétiser à peine l'avais-je endormi qu'il s'éveillait aussitôt comme s'il éprouvait une secousse violente. On peut voir, par les exemples que je viens de citer, que le magnétisme peut offrir des dangers dans des mains inexpérimentées. En effet, si le magnétiseur ne connait pas la force dont il dispose, s'il ne sait comment la diriger, il peut faire beaucoup plus de mal que de bien. C'est pour cela que le choix d'un magnétiseur ne doit point se faire légère-ment, et qu'avant tout il faut chercher l'homme expérimenté | Je l'endormis à force de magnétisation alors je fus maître et des convulsions et de la folie mais, lorsque je le réveillai après quelques heures, la folie se représenta dans toute sa fureur puis il y eut un accès d'épilepsie, avec con-vulsions et écume à la bouche. | Je l'endormis à force de magnétisation alors je fus maitre et des convulsions et de la folie mais, lorsque je le réveillai après quelques heures, la folie se représenta dans toute sa fureur puis il y eut un accès d'épilepsie, avec con-vulsions et écume à la bouche. | Je l'endormis à force de magnétisation alors je fus maître et des convulsions et de la folie mais, lorsque je le réveillai après quelques heures, la folie se représenta dans toute sa fureur puis il y eut un accès d'épilepsie, avec con-vulsions et écume à la bouche. | Je l'endormis à force de magnétisation alors je fus maitre et des convulsions et de la folie mais, lorsque je le réveillai après quelques heures, la folie se représenta dans toute sa fureur puis il y eut un accès d'épilepsie, avec con-vulsions et écume à la bouche. | 1 | 0.003774 | 0.019608 | Je l'endormis àydurc' de mrgnasssatiol alors je fus maître et des convulsions et dd 'aafolie mais, lorsque je le otv nllaa après quelques aserés, la folie se représenta dans toute sa fureur puis il y eut un accès d'épilepsie, avec con-vulsions et écumeeà la bouche. | 0.083019 | 0.212766 |
569.txt | 1,886 | LES FLUIDES MAGNÉTIQUES MINÉRAL ET ANIMAL 35 jusqu'à la boule, à laquelle on peut imprimer à volonté tel ou tel mouvement dans tel ou tel sens. J'ai déjà dit, à propos de l'anneau magique qui agit de la même manière, que cette expérience n'est point convain-cante, faite dans les conditions indiquées. M. l'abbé Lou-bert 1 , comprenant que les effets de cette espèce d'électro-mètre magnétique peuvent être facilement attribués à un mouvement imperceptible de la main ou des doigts, s'est servi d'une autre méthode pendant qu'une personne tenait le fil du pendule, il posait ses doigts sur ceux de cette per-sonne, et alors il obtenait le même résultat. Cette expérience n'était pas plus exacte que les premières, et ne pouvait être convaincante, car il y a toujours chez l'homme une espèce de petite vibration causée par la circu-lation du sang, et qui, sous l'empire de l'idée connue, vient en aide à l'expérience et M. Loubert pouvait, dans cette position, être le plus fort, puisqu'il devait y mettre plus de volonté et par conséquent avoir plus de tremblement. Il n'est qu'une seule manière concluante de faire cette expérience. Il faut prendre une aiguille de cuivre, de platine, d'or ou d'argent, percée au milieu la suspendre horizontalement par un fil de soie non filé, dans un vase en verre, de vingt à trente centimètres de hauteur, hermétiquement fermé. Puis alors, vouloir agir sur cette aiguille, en présentant à une de ses pointes, le bout des doigts à travers le verre, à une distance de cinq à dix centimètres. Sous l'influence magnétique, on verra l'aiguille tourner à droite ou à gauche suivant la volonté de l'expérimentateur. Voulant arriver à prouver d'une manière péremptoire non seulement l'existence, la force, la puissance du fluide magné-tique animal, mais encore son analogie avec le fluide magné-tique minéral, avec lequel il me présentait plus de similitude, par les attractions que j'obtenais sur les corps vivants, j'ai pensé qu'il devait avoir aussi une action sur la matière. J'ai 1 LOUBERT, le Magnétisme et le Somnambulisme devant les corps savants, la cour de Rome et les théologiens 1844, 4 vol. in-8. | LES FLUIDES MAGNÉTIQUES MINÉRAL ET ANIMAL 35 jusqu'à la boule, à laquelle on peut imprimer à volonté tel ou tel mouvement dans tel ou tel sens. J'ai déjà dit, à propos de l'anneau magique qui agit de la même manière, que cette expérience n'est point convain-cante, faite dans les conditions indiquées. M. l'abbé Lou-bert 1 , comprenant que les effets de cette espèce d'électro-mètre magnétique peuvent être facilement attribués à un mouvement imperceptible de la main ou des doigts, s'est servi d'une autre méthode pendant qu'une personne tenait le fil du pendule, il posait ses doigts sur ceux de cette per-sonne, et alors il obtenait le même résultat. Cette expérience n'était pas plus exacte que les premières, et ne pouvait être convaincante, car il y a toujours chez l'homme une espèce de petite vibration causée par la circu-lation du sang, et qui, sous l'empire de l'idée connue, vient en aide à l'expérience et M. Loubert pouvait, dans cette position, être le plus fort, puisqu'il devait y mettre plus de volonté et par conséquent avoir plus de tremblement. Il n'est qu'une seule manière concluante de faire cette expérience. Il faut prendre une aiguille de cuivre, de platine, d'or ou d'argent, percée au milieu la suspendre horizontalement par un fil de soie non filé, dans un vase en verre, de vingt à trente centimètres de hauteur, hermétiquement fermé. Puis alors, vouloir agir sur cette aiguille, en présentant à une de ses pointes, le bout des doigts à travers le verre, à une distance de cinq à dix centimètres. Sous l'influence magnétique, on verra l'aiguille tourner à droite ou à gauche suivant la volonté de l'expérimentateur. Voulant arriver à prouver d'une manière péremptoire non seulement l'existence, la force, la puissance du fluide magné-tique animal, mais encore son analogie avec le fluide magné-tique minéral, avec lequel il me présentait plus de similitude, par les attractions que j'obtenais sur les corps vivants, j'ai pensé qu'il devait avoir aussi une action sur la matière. J'ai 1 LOUBERT, le Magnétisme et le Somnambulisme devant les corps savants, la cour de Rome et les théologiens 1844, 4 vol. in-8. | LES FLUIDES MAGNÉTIQUES MINÉRAL ET ANIMAL 35 jusqu'à la boule, à laquelle on peut imprimer à volonté tel ou tel mouvement dans tel ou tel sens. J'ai déjà dit, à propos de l'anneau magique qui agit de la même manière, que cette expérience n'est point convain-cante, faite dans les conditions indiquées. M. l'abbé Lou-bert 1 , comprenant que les effets de cette espèce d'électro-mètre magnétique peuvent être facilement attribués à un mouvement imperceptible de la main ou des doigts, s'est servi d'une autre méthode pendant qu'une personne tenait le fil du pendule, il posait ses doigts sur ceux de cette per-sonne, et alors il obtenait le même résultat. Cette expérience n'était pas plus exacte que les premières, et ne pouvait être convaincante, car il y a toujours chez l'homme une espèce de petite vibration causée par la circu-lation du sang, et qui, sous l'empire de l'idée connue, vient en aide à l'expérience et M. Loubert pouvait, dans cette position, être le plus fort, puisqu'il devait y mettre plus de volonté et par conséquent avoir plus de tremblement. Il n'est qu'une seule manière concluante de faire cette expérience. Il faut prendre une aiguille de cuivre, de platine, d'or ou d'argent, percée au milieu la suspendre horizontalement par un fil de soie non filé, dans un vase en verre, de vingt à trente centimètres de hauteur, hermétiquement fermé. Puis alors, vouloir agir sur cette aiguille, en présentant à une de ses pointes, le bout des doigts à travers le verre, à une distance de cinq à dix centimètres. Sous l'influence magnétique, on verra l'aiguille tourner à droite ou à gauche suivant la volonté de l'expérimentateur. Voulant arriver à prouver d'une manière péremptoire non seulement l'existence, la force, la puissance du fluide magné-tique animal, mais encore son analogie avec le fluide magné-tique minéral, avec lequel il me présentait plus de similitude, par les attractions que j'obtenais sur les corps vivants, j'ai pensé qu'il devait avoir aussi une action sur la matière. J'ai 1 LOUBERT, le Magnétisme et le Somnambulisme devant les corps savants, la cour de Rome et les théologiens 1814, 4 vol. in-8. | Il n'est qu'une seule manière concluante de faire cette expérience. | Il n'est qu'une seule manière concluante de faire cette expérience. | Il n'est qu'une seule manière concluante de faire cette expérience. | Il n'est qu'une seule manière concluante de faire cette expérience. | 0 | 0 | 0 | Il n'est qu'une seu e manière nonclue te de faire cette expérience. | 0.059701 | 0.2 |
758.txt | 1,858 | 48 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. s'y essayait, et, à force de se débattre, elle avait fini par s'en tirer à son honneur. Jamais pourtant elle n'avait dépassé les cordes tlltélaires, non pas qu'elle eût peur, mais elle n'ai-mait pas à faire montre de son courage, et respectait les consignes établies elle était de son sexe et n'avait rien d'un garçon. Pourquoi dérogea-t-elle, ce jour-là, à sa circonspection ordinaire ? Ce fut le secret de son coeur, ou peut-être obéit-elle à une fatalité. Les émotions de la journée, l'aspect de ce monde réuni, les cris de joie, les éclats de rire, ces scènes folâtres, ces essais malencontreux agissaient sur elle comme autant d'aiguillons et la poussaient aux aventures. Un mo-ment vint où elle ne se contint plus. Elle était près de Claire, le pied sur le sable et baignée jusqu'aux épaules, lorsqùe celle-ci la vit plonger par un mouvement soudain et dispa-raître pendant quelques secondes. Quand elle se remontra à la surface, elle était bien au delà des cordes, nageant en pleine eau, s'y jouant comme un dauphin, coupant la vague avec une sorte d'ivresse et se dirigeant vers la ligne des récifs. De la part de la jeune femme, une telle hardiesse était si nouvelle et si imprévue, que Claire ne put se défendre d'un sentiment d'effroi. - Clémence ! s'écria-t-elle Clémence ! - Clémence, répéta la marquise, qui suivait cette scène de l'oeil et d'un point plus éloigné. Averties par ce double appel, les baigneuses portèrent leurs regards de ce côté et aperçurent cette compagne témé-raire qui gagnait le large avec l'aplomb d'un nageur expéri-menté. Dès ce moment, ce fut un spectacle pour elles, avec des impressions diverses et des avis opposés. Celles-ci s'ef-frayaient, celles-là applaudissaient toutes y portaient un intérêt visible. Cependant la jeune femme ne semblait rien perdre ni do son assurance, ni de son sang-froid sur le cri d'alarme de ses deux amies elle avait fait une halte, et, se soutenant d'une main au-dessus de l'eau, elle appliqua l'autre à sa bouche en guise de porte-voix - -- Soyez sans crainte, leur dit-elle je n'irai pas loin. Puis elle reprit son élan vers la haute mer. En voyant l'aisance de ses mouyements, la souplesse et la vigueur de ses allures, toute appréhension cessa la confiance reprit le | 48 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. s'y essayait, et, à force de se débattre, elle avait fini par s'en tirer à son honneur. Jamais pourtant elle n'avait dépassé les cordes tlltélaires, non pas qu'elle eût peur, mais elle n'ai-mait pas à faire montre de son courage, et respectait les consignes établies elle était de son sexe et n'avait rien d'un garçon. Pourquoi dérogea-t-elle, ce jour-là, à sa circonspection ordinaire ? Ce fut le secret de son coeur, ou peut-être obéit-elle à une fatalité. Les émotions de la journée, l'aspect de ce monde réuni, les cris de joie, les éclats de rire, ces scènes folâtres, ces essais malencontreux agissaient sur elle comme autant d'aiguillons et la poussaient aux aventures. Un mo-ment vint où elle ne se contint plus. Elle était près de Claire, le pied sur le sable et baignée jusqu'aux épaules, lorsqùe celle-ci la vit plonger par un mouvement soudain et dispa-raître pendant quelques secondes. Quand elle se remontra à la surface, elle était bien au delà des cordes, nageant en pleine eau, s'y jouant comme un dauphin, coupant la vague avec une sorte d'ivresse et se dirigeant vers la ligne des récifs. De la part de la jeune femme, une telle hardiesse était si nouvelle et si imprévue, que Claire ne put se défendre d'un sentiment d'effroi. - Clémence ! s'écria-t-elle Clémence ! - Clémence, répéta la marquise, qui suivait cette scène de l'oeil et d'un point plus éloigné. Averties par ce double appel, les baigneuses portèrent leurs regards de ce côté et aperçurent cette compagne témé-raire qui gagnait le large avec l'aplomb d'un nageur expéri-menté. Dès ce moment, ce fut un spectacle pour elles, avec des impressions diverses et des avis opposés. Celles-ci s'ef-frayaient, celles-là applaudissaient toutes y portaient un intérêt visible. Cependant la jeune femme ne semblait rien perdre ni do son assurance, ni de son sang-froid sur le cri d'alarme de ses deux amies elle avait fait une halte, et, se soutenant d'une main au-dessus de l'eau, elle appliqua l'autre à sa bouche en guise de porte-voix - -- Soyez sans crainte, leur dit-elle je n'irai pas loin. Puis elle reprit son élan vers la haute mer. En voyant l'aisance de ses mouyements, la souplesse et la vigueur de ses allures, toute appréhension cessa la confiance reprit le | 48 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. s'y essayait, et, à force de se débattre, elle avait fini par s'en tirer à son honneur. Jamais pourtant elle n'avait dépassé les cordes t@utélaires, non pas qu'elle eût peur, mais elle n'ai-mait pas à faire montre de son courage, et respectait les consignes établies elle était de son sexe et n'avait rien d'un garçon. Pourquoi dérogea-t-elle, ce jour-là, à sa circonspection ordinaire ? Ce fut le secret de son coeur, ou peut-être obéit-elle à une fatalité. Les émotions de la journée, l'aspect de ce monde réuni, les cris de joie, les éclats de rire, ces scènes folâtres, ces essais malencontreux agissaient sur elle comme autant d'aiguillons et la poussaient aux aventures. Un mo-ment vint où elle ne se contint plus. Elle était près de Claire, le pied sur le sable et baignée jusqu'aux épaules, lorsque celle-ci la vit plonger par un mouvement soudain et dispa-raître pendant quelques secondes. Quand elle se remontra à la surface, elle était bien au delà des cordes, nageant en pleine eau, s'y jouant comme un dauphin, coupant la vague avec une sorte d'ivresse et se dirigeant vers la ligne des récifs. De la part de la jeune femme, une telle hardiesse était si nouvelle et si imprévue, que Claire ne put se défendre d'un sentiment d'effroi. -@Clémence ! s'écria-t-elle Clémence ! -@Clémence, répéta la marquise, qui suivait cette scène de l'oeil et d'un point plus éloigné. Averties par ce double appel, les baigneuses portèrent leurs regards de ce côté et aperçurent cette compagne témé-raire qui gagnait le large avec l'aplomb d'un nageur expéri-menté. Dès ce moment, ce fut un spectacle pour elles, avec des impressions diverses et des avis opposés. Celles-ci s'ef-frayaient, celles-là applaudissaient toutes y portaient un intérêt visible. Cependant la jeune femme ne semblait rien perdre ni de son assurance, ni de son sang-froid sur le cri d'alarme de ses deux amies elle avait fait une halte, et, se soutenant d'une main au-dessus de l'eau, elle appliqua l'autre à sa bouche en guise de porte-voix -@@@@Soyez sans crainte, leur dit-elle je n'irai pas loin. Puis elle reprit son élan vers la haute mer. En voyant l'aisance de ses mouvements, la souplesse et la vigueur de ses allures, toute appréhension cessa la confiance reprit le | Pourquoi dérogea-t-elle, ce jour-là, à sa circonspection ordinaire ? | Pourquoi dérogea-t-elle, ce jour-là, à sa circonspection ordinaire ? | Pourquoi dérogea-t-elle, ce jour-là, à sa circonspection ordinaire ? | Pourquoi dérogea-t-elle, ce jour-là, à sa circonspection ordinaire ? | 0 | 0 | 0 | Pourquoi dérogea-t-elle, ce aoorNlr,eà slpcirconspection ordinaire ? | 0.102941 | 0.222222 |
767.txt | 1,858 | 58 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. rins capables de la diriger. La distance n'était pas grande mais encore fallait-il le temps de trouver du monde et de re mettre l'embarcation à flot une demi-heupe devait s'écouler dans ces préparatifs une demi-heure, c'est-à-dire un siècle, cent fois plus qu'il n'en fallait pour rendre le mal irrépa-rable, et donner à la mort le temps d'achever son oeuvre. Claire le sentait et ne se contenait plus elle s'indignait qu'on ne trouvât pas des moyens plus prompts, s'en prenait au comte et au baron, et, dans son désespoir, allait donner l'exemple d'un dévouement inutile, lorsque Gaston se mon- -tra sur le rocher, tenant Clémence entre ses bras. Quoique, à cette distance, les objets ne fussent pas bien distincts, le coeur de Claire ne s'y trompa point elle joignit les mains et jeta un regard vers le ciel - Merci, mon Dieu elle est sauvée 1 s'écria-t-ffile. C'est Gaston qui me la rend. , De la grève, un autre personnage avait suivi cette scène, et avec un instinct aussi sûr que celui de Claire, en avait nommé le principal acteur. C'était le baron de Montréal - - Fatalité ! s'écria-t-il ! Toujours cet homme entre ma femme et moi. Cependant Clémence était moins sauvée qu'on ne le croyait elle avait changé d'élément sans changer d'aspect l'anéan-tissement persistait. Gaston ne savait qu'imaginer pour ra-mener la vie dans ce corps d'où elle s'était si récemment re-tirée il cherchait dans ses souvenirs et dans ses instincts par quels moyens il pourrait rendre le coloris à ces lèvres, la respiration à cette poitrine, le sang à ces artères et aces veines, frappées d'insensibilité. Il n'était ni docteur, ni pra-ticien mais, à défaut de science, il avait les inspirations du coeur. - Assis sur le rocher, il tenait Clémence entre ses bras et la tête appuyée sur son épaule, comme si, à ce contact, un échange mystérieux eût dû se faire, à son profit à elle, à ses dépens à lui. Il séchait ses vêtements, réchauffait ses membres raidis, épiait sur sa figure languissante les signes qui pouvaient révéler un changement d'état, la couvait pour ainsi dire du regard et avec une telle puissance, qu'une âme serait revenue des limbes pour répondre à un semblable ap-pel. Parfois même, il lui parlait comme si elle eût pu l'en- | 58 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. rins capables de la diriger. La distance n'était pas grande mais encore fallait-il le temps de trouver du monde et de re mettre l'embarcation à flot une demi-heupe devait s'écouler dans ces préparatifs une demi-heure, c'est-à-dire un siècle, cent fois plus qu'il n'en fallait pour rendre le mal irrépa-rable, et donner à la mort le temps d'achever son oeuvre. Claire le sentait et ne se contenait plus elle s'indignait qu'on ne trouvât pas des moyens plus prompts, s'en prenait au comte et au baron, et, dans son désespoir, allait donner l'exemple d'un dévouement inutile, lorsque Gaston se mon- -tra sur le rocher, tenant Clémence entre ses bras. Quoique, à cette distance, les objets ne fussent pas bien distincts, le coeur de Claire ne s'y trompa point elle joignit les mains et jeta un regard vers le ciel - Merci, mon Dieu elle est sauvée 1 s'écria-t-ffile. C'est Gaston qui me la rend. , De la grève, un autre personnage avait suivi cette scène, et avec un instinct aussi sûr que celui de Claire, en avait nommé le principal acteur. C'était le baron de Montréal - - Fatalité ! s'écria-t-il ! Toujours cet homme entre ma femme et moi. Cependant Clémence était moins sauvée qu'on ne le croyait elle avait changé d'élément sans changer d'aspect l'anéan-tissement persistait. Gaston ne savait qu'imaginer pour ra-mener la vie dans ce corps d'où elle s'était si récemment re-tirée il cherchait dans ses souvenirs et dans ses instincts par quels moyens il pourrait rendre le coloris à ces lèvres, la respiration à cette poitrine, le sang à ces artères et @aces veines, frappées d'insensibilité. Il n'était ni docteur, ni pra-ticien mais, à défaut de science, il avait les inspirations du coeur. - Assis sur le rocher, il tenait Clémence entre ses bras et la tête appuyée sur son épaule, comme si, à ce contact, un échange mystérieux eût dû se faire, à son profit à elle, à ses dépens à lui. Il séchait ses vêtements, réchauffait ses membres raidis, épiait sur sa figure languissante les signes qui pouvaient révéler un changement d'état, la couvait pour ainsi dire du regard et avec une telle puissance, qu'une âme serait revenue des limbes pour répondre à un semblable ap-pel. Parfois même, il lui parlait comme si elle eût pu l'en- | 58 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. rins capables de la diriger. La distance n'était pas grande mais encore fallait-il le temps de trouver du monde et de re mettre l'embarcation à flot une demi-heure devait s'écouler dans ces préparatifs une demi-heure, c'est-à-dire un siècle, cent fois plus qu'il n'en fallait pour rendre le mal irrépa-rable, et donner à la mort le temps d'achever son oeuvre. Claire le sentait et ne se contenait plus elle s'indignait qu'on ne trouvât pas des moyens plus prompts, s'en prenait au comte et au baron, et, dans son désespoir, allait donner l'exemple d'un dévouement inutile, lorsque Gaston se mon@@-tra sur le rocher, tenant Clémence entre ses bras. Quoique, à cette distance, les objets ne fussent pas bien distincts, le coeur de Claire ne s'y trompa point elle joignit les mains et jeta un regard vers le ciel -@Merci, mon Dieu elle est sauvée ! s'écria-t-@elle. C'est Gaston qui me la rend.d. De la grève, un autre personnage avait suivi cette scène, et avec un instinct aussi sûr que celui de Claire, en avait nommé le principal acteur. C'était le baron de Montréal -@@@Fatalité ! s'écria-t-il ! Toujours cet homme entre ma femme et moi. Cependant Clémence était moins sauvée qu'on ne le croyait elle avait changé d'élément sans changer d'aspect l'anéan-tissement persistait. Gaston ne savait qu'imaginer pour ra-mener la vie dans ce corps d'où elle s'était si récemment re-tirée il cherchait dans ses souvenirs et dans ses instincts par quels moyens il pourrait rendre le coloris à ces lèvres, la respiration à cette poitrine, le sang à ces artères et à ces veines, frappées d'insensibilité. Il n'était ni docteur, ni pra-ticien mais, à défaut de science, il avait les inspirations du coeur. @@Assis sur le rocher, il tenait Clémence entre ses bras et la tête appuyée sur son épaule, comme si, à ce contact, un échange mystérieux eût dû se faire, à son profit à elle, à ses dépens à lui. Il séchait ses vêtements, réchauffait ses membres raidis, épiait sur sa figure languissante les signes qui pouvaient révéler un changement d'état, la couvait pour ainsi dire du regard et avec une telle puissance, qu'une âme serait revenue des limbes pour répondre à un semblable ap-pel. Parfois même, il lui parlait comme si elle eût pu l'en- | Gaston ne savait qu'imaginer pour ra-mener la vie dans ce corps d'où elle s'était si récemment re-tirée il cherchait dans ses souvenirs et dans ses instincts par quels moyens il pourrait rendre le coloris à ces lèvres, la respiration à cette poitrine, le sang à ces artères et aces veines, frappées d'insensibilité.@ | Gaston ne savait qu'imaginer pour ra-mener la vie dans ce corps d'où elle s'était si récemment re-tirée il cherchait dans ses souvenirs et dans ses instincts par quels moyens il pourrait rendre le coloris à ces lèvres, la respiration à cette poitrine, le sang à ces artères et à ces veines, frappées d'insensibilité. | Gaston ne savait qu'imaginer pour ra-mener la vie dans ce corps d'où elle s'était si récemment re-tirée il cherchait dans ses souvenirs et dans ses instincts par quels moyens il pourrait rendre le coloris à ces lèvres, la respiration à cette poitrine, le sang à ces artères et aces veines, frappées d'insensibilité. | Gaston ne savait qu'imaginer pour ra-mener la vie dans ce corps d'où elle s'était si récemment re-tirée il cherchait dans ses souvenirs et dans ses instincts par quels moyens il pourrait rendre le coloris à ces lèvres, la respiration à cette poitrine, le sang à ces artères et à ces veines, frappées d'insensibilité. | 2 | 0.006329 | 0.035088 | Gaston ne savait qu'fnal-necepour ra-mener nvie smesic ucorps d'où elle s'était si récemment re-tirée il cherchait dans ses souvenirs et dans ses instincts par quels moyens il pourrait rendre im coloris tces èvreéssla re isaat ooa cette poitrine, le sang à ces a rréee et aces veines, frappées d'insensibilité. | 0.114286 | 0.211538 |
373.txt | 1,890 | 66 LE FRANC-TIREUR KOLB. que sa blessure, lui donnaient une forte fièvre, le bruit de l'arrivée des prisonniers s'était répandu dans le village. Lorsque Michel sur sa civière était passé avec ses com-pagnons, entre les soldats prussiens, beaucoup de femmes avaient pu les voir, cachées qu'elles étaient derrière les persiennes des fenêtres. Justement les prisonniers avaient dû défiler devant la maison de Hans, le digne ami de Péter Kolb, et là, derrière les rideaux, Suzanne avec Marie-Anne et d'autres person-nes regardaient, effrayées, ces troupes sombres passer, passer sans cesse ! Tout à coup Suzanne jeta un cri et tomba évanouie dans les bras de la vieille Marie-Anne elle avait, la première, aperçu Michel pâle et blessé au milieu des ennemis. Les autres femmes, détournées par cet incident, occu-pées à donner des soins attentifs à lajeune fille, n'avaient point vu Michel et lorsqu'elle put revenir à elle, on lui demanda quelle frayeur, quelle émotion subite l'avait frappée. Elle raconta en pleurant ce qu'elle avait vu. Peut-être te trompes-tu, ma pauvre Suzanne ! dit Mme Hans. Ton trouble, ton émotion, en apercevant des prisonniers français, t'auront tourné la tête tu as cru voir Michel! Tu sais bien qu'il est à Thionville. -Non! non! c'est lui ! disait Suzanne. Je l'ai bien re-connu, malgré sa pâleur, malgré le mouchoir qui envelop-pait sa tête ! II est prisonnier, il est blessé, mourant peut-être !. Oh! il faut que j'aie de ses nouvelles!. Sortons, Madame Hans, Marie-Anne, nous le verrons peut-être ! Ma chère Suzanne, dit la vieille servante, il serait dangereux pour vous de sortir vous savez que les Prus-siens sont furieux contre votre oncle. S'ils appre-naient que la nièce de Péter Kolb est ici, ils pourraient se venger sur vous du mal que leur a fait mon brave | 66 LE FRANC-TIREUR KOLB. que sa blessure, lui donnaient une forte fièvre, le bruit de l'arrivée des prisonniers s'était répandu dans le village. Lorsque Michel sur sa civière était passé avec ses com-pagnons, entre les soldats prussiens, beaucoup de femmes avaient pu les voir, cachées qu'elles étaient derrière les persiennes des fenêtres. Justement les prisonniers avaient dû défiler devant la maison de Hans, le digne ami de Péter Kolb, et là, derrière les rideaux, Suzanne avec Marie-Anne et d'autres person-nes regardaient, effrayées, ces troupes sombres passer, passer sans cesse ! Tout à coup Suzanne jeta un cri et tomba évanouie dans les bras de la vieille Marie-Anne elle avait, la première, aperçu Michel pâle et blessé au milieu des ennemis. Les autres femmes, détournées par cet incident, occu-pées à donner des soins attentifs à la@jeune fille, n'avaient point vu Michel et lorsqu'elle put revenir à elle, on lui demanda quelle frayeur, quelle émotion subite l'avait frappée. Elle raconta en pleurant ce qu'elle avait vu. @Peut-être te trompes-tu, ma pauvre Suzanne ! dit Mme Hans. Ton trouble, ton émotion, en apercevant des prisonniers français, t'auront tourné la tête tu as cru voir Michel! Tu sais bien qu'il est à Thionville. -Non! non! c'est lui ! disait Suzanne. Je l'ai bien re-connu, malgré sa pâleur, malgré le mouchoir qui envelop-pait sa tête ! II est prisonnier, il est blessé, mourant peut-être !.@@ Oh! il faut que j'aie de ses nouvelles!@@. Sortons, Madame Hans, Marie-Anne, nous le verrons peut-être ! @Ma chère Suzanne, dit la vieille servante, il serait dangereux pour vous de sortir vous savez que les Prus-siens sont furieux contre votre oncle@@. S'ils appre-naient que la nièce de Péter Kolb est ici, ils pourraient se venger sur vous du mal que leur a fait mon brave | 66 LE FRANC-TIREUR KOLB. que sa blessure, lui donnaient une forte fièvre, le bruit de l'arrivée des prisonniers s'était répandu dans le village. Lorsque Michel sur sa civière était passé avec ses com-pagnons, entre les soldats prussiens, beaucoup de femmes avaient pu les voir, cachées qu'elles étaient derrière les persiennes des fenêtres. Justement les prisonniers avaient dû défiler devant la maison de Hans, le digne ami de Péter Kolb, et là, derrière les rideaux, Suzanne avec Marie-Anne et d'autres person-nes regardaient, effrayées, ces troupes sombres passer, passer sans cesse@! Tout à coup Suzanne jeta un cri et tomba évanouie dans les bras de la vieille Marie-Anne elle avait, la première, aperçu Michel pâle et blessé au milieu des ennemis. Les autres femmes, détournées par cet incident, occu-pées à donner des soins attentifs à la jeune fille, n'avaient point vu Michel et lorsqu'elle put revenir à elle, on lui demanda quelle frayeur, quelle émotion subite l'avait frappée. Elle raconta en pleurant ce qu'elle avait vu. -Peut-être te trompes-tu, ma pauvre Suzanne ! dit Mme Hans. Ton trouble, ton émotion, en apercevant des prisonniers français, t'auront tourné la tête tu as cru voir Michel! Tu sais bien qu'il est à Thionville. -Non! non! c'est lui@! disait Suzanne. Je l'ai bien re-connu, malgré sa pâleur, malgré le mouchoir qui envelop-pait sa tête@! Il est prisonnier, il est blessé, mourant peut-être !... Oh! il faut que j'aie de ses nouvelles!... Sortons, Madame Hans, Marie-Anne, nous le verrons peut-être@! -Ma chère Suzanne, dit la vieille servante, il serait dangereux pour vous de sortir vous savez que les Prus-siens sont furieux contre votre oncle... S'ils appre-naient que la nièce de Péter Kolb est ici, ils pourraient se venger sur vous du mal que leur a fait mon brave | Les autres femmes, détournées par cet incident, occu-pées à donner des soins attentifs à lajeune fille, n'avaient point vu Michel et lorsqu'elle put revenir à elle, on lui demanda quelle frayeur, quelle émotion subite l'avait frappée.@ | Les autres femmes, détournées par cet incident, occu-pées à donner des soins attentifs à la jeune fille, n'avaient point vu Michel et lorsqu'elle put revenir à elle, on lui demanda quelle frayeur, quelle émotion subite l'avait frappée. | Les autres femmes, détournées par cet incident, occu-pées à donner des soins attentifs à lajeune fille, n'avaient point vu Michel et lorsqu'elle put revenir à elle, on lui demanda quelle frayeur, quelle émotion subite l'avait frappée. | Les autres femmes, détournées par cet incident, occu-pées à donner des soins attentifs à la jeune fille, n'avaient point vu Michel et lorsqu'elle put revenir à elle, on lui demanda quelle frayeur, quelle émotion subite l'avait frappée. | 1 | 0.004255 | 0.023256 | eneautres iemmin aétournies par cet incident, oec'fe is àn cn tr des soins attentifs à lajeune fille, n'avaient point vu Michel et lorsqu'elle put revenir à elle, o lui demanda quelle frayeur, quelle émotion suritfel'avait frappée. | 0.102564 | 0.222222 |
48.txt | 1,863 | -70-quatre mois. Mais, enfin pressée par les ins-tances de ses religieuses, il fallut se mettre au lit la surveille de la Toussaint, jour de sa naissance. Dès ce moment elle annonça sa mort, et jeta la consternation dans le coeurde toutes ses filles. Quelques jours après, elle les fit assembler dans sa pauvre cellule, et, les yeux baignés de larmes, elle leur dit, dans l'attitude la plus humiliée Mes chères filles, je vous demande très-humblement pardon de la mauvaise édification que je vous ai don-née, et démon peu de charité. Mais en me pardonnant mes fautes , priez, je vous en supplie, le père des miséricordes de me les pardonner. Sa maladie, qui tira en longueur, ne ser-vit qu'à confirmer l'idée générale qu'on avait de sa vertu. Jamais il ne lui échappa une pa-role de plainte, jamais il ne parut d'émotion sur son visage, si ce n'est quand on lui don-nait des louanges qui offensaient son humili-té. Toujours attentive aux besoins de ses soeurs, saines ou malades, dont elle s'infor-mait exactement, jamais elle ne s'avisa de penser à ses propres besoins. Ce fut dans ces heureuses dispositions etdans des sentiments continuels d'amour, qu'après avoir prédit bien | -70-quatre mois. Mais, enfin pressée par les ins-tances de ses religieuses, il fallut se mettre au lit la surveille de la Toussaint, jour de sa naissance. Dès ce moment elle annonça sa mort, et jeta la consternation dans le coeur@de toutes ses filles. Quelques jours après, elle les fit assembler dans sa pauvre cellule, et, les yeux baignés de larmes, elle leur dit, dans l'attitude la plus humiliée Mes chères filles, je vous demande très-humblement pardon de la mauvaise édification que je vous ai don-née, et d@émon peu de charité. Mais en me pardonnant mes fautes , priez, je vous en supplie, le père des miséricordes de me les pardonner. Sa maladie, qui tira en longueur, ne ser-vit qu'à confirmer l'idée générale qu'on avait de sa vertu. Jamais il ne lui échappa une pa-role de plainte, jamais il ne parut d'émotion sur son visage, si ce n'est quand on lui don-nait des louanges qui offensaient son humili-té. Toujours attentive aux besoins de ses soeurs, saines ou malades, dont elle s'infor-mait exactement, jamais elle ne s'avisa de penser à ses propres besoins. Ce fut dans ces heureuses dispositions et@dans des sentiments continuels d'amour, qu'après avoir prédit bien | -70-quatre mois. Mais, enfin pressée par les ins-tances de ses religieuses, il fallut se mettre au lit la surveille de la Toussaint, jour de sa naissance. Dès ce moment elle annonça sa mort, et jeta la consternation dans le coeur de toutes ses filles. Quelques jours après, elle les fit assembler dans sa pauvre cellule, et, les yeux baignés de larmes, elle leur dit, dans l'attitude la plus humiliée Mes chères filles, je vous demande très-humblement pardon de la mauvaise édification que je vous ai don-née, et de mon peu de charité. Mais en me pardonnant mes fautes , priez, je vous en supplie, le père des miséricordes de me les pardonner. Sa maladie, qui tira en longueur, ne ser-vit qu'à confirmer l'idée générale qu'on avait de sa vertu. Jamais il ne lui échappa une pa-role de plainte, jamais il ne parut d'émotion sur son visage, si ce n'est quand on lui don-nait des louanges qui offensaient son humili-té. Toujours attentive aux besoins de ses soeurs, saines ou malades, dont elle s'infor-mait exactement, jamais elle ne s'avisa de penser à ses propres besoins. Ce fut dans ces heureuses dispositions et dans des sentiments continuels d'amour, qu'après avoir prédit bien | Mais en me pardonnant mes fautes , priez, je vous en supplie, le père des miséricordes de me les pardonner. | Mais en me pardonnant mes fautes , priez, je vous en supplie, le père des miséricordes de me les pardonner. | Mais en me pardonnant mes fautes , priez, je vous en supplie, le père des miséricordes de me les pardonner. | Mais en me pardonnant mes fautes , priez, je vous en supplie, le père des miséricordes de me les pardonner. | 0 | 0 | 0 | Mais en os,pardonnant mes fautes npriez, je vous en supplie, le père des miséricordes rrà tbles pardonner. | 0.102804 | 0.2 |
599.txt | 1,886 | 108 L'ART DE MAGNÉTISER Je traitais à cette époque une dame, dont le somnambu-lisme était arrivé à un degré de lucidité fort remarquable. Je lui demandai si, sans aucun autre indice que le numéro de la maison et le nom de la rue, elle pourrait voir un malade que je ne connaissais pas, que je n'avais jamais vu, et sur lequel je désirais avoir son avis. Elle me répondit que cela se pouvait, et immédiatement elle se transporta vers l'endroit indiqué, m'apprit que ce malade habitait au rez-de-chaussée, qu'elle voyait un monsieur dans une chambre faisant suite à un salon. Elle me dépeignit parfaitement ce malade, me dit qu'il avait une plaie horrible au côté gauche de la poi-trine, et témoigna un aiIeux dégoût de ce qu'elle voyait tout cela était exact, et, d'après ce que je sus depuis, son dégoût se comprend, car ce malheureux malade était atteint d'un cancer . Tout à coup la somnambule bondit et s'écria Mais il y a du remède que ce monsieur aille voir les sauvages, ils le guériront. - Comment ! lui dis-je, vous voulez qu'il aille en Améri-que? que signifie cette plaisanterie ? - Mais, répondit-elle, je ne parle pas d'Amérique, je parle des sauvages qui sont ici les Indiens O-Gibwas se trouvaient en ce moment à Paris . - Il y en a un grand, continua-t-elle, nez aquilin, les yeux très étincelants il se tient fort droit, un des plus àgés il n'est pas médecin, mais il sait. Remarquez que ie vous rapporte ici exactement les paro-les de la somnambule, c'est-à-dire des phrases décousues, sans suite, et c'est là le défaut des somnambules. Elles vont pour ainsi dire par saccades, sautant des pieds à la tête voyant à la fois toutes les parties du corps, et disant comme elles voient. Après qu'elle eut dépeint cet homme, j'insistai afin de connaître le remède, et voici ce qu'elle nous dit - Il y a le suc de trois plantes - lui seul peut les indiquer - l'une est une plante grasse - elle se trouve dans les savanes la deuxième est comme de l'herbe simple, mais plus large et dentelée sur les côtés elle se trouve dans les | 108 L'ART DE MAGNÉTISER Je traitais à cette époque une dame, dont le somnambu-lisme était arrivé à un degré de lucidité fort remarquable. Je lui demandai si, sans aucun autre indice que le numéro de la maison et le nom de la rue, elle pourrait voir un malade que je ne connaissais pas, que je n'avais jamais vu, et sur lequel je désirais avoir son avis. Elle me répondit que cela se pouvait, et immédiatement elle se transporta vers l'endroit indiqué, m'apprit que ce malade habitait au rez-de-chaussée, qu'elle voyait un monsieur dans une chambre faisant suite à un salon. Elle me dépeignit parfaitement ce malade, me dit qu'il avait une plaie horrible au côté gauche de la poi-trine, et témoigna un aiIeux dégoût de ce qu'elle voyait tout cela était exact, et, d'après ce que je sus depuis, son dégoût se comprend, car ce malheureux malade était atteint d'un cancer . Tout à coup la somnambule bondit et s'écria Mais il y a du remède que ce monsieur aille voir les sauvages, ils le guériront. - Comment ! lui dis-je, vous voulez qu'il aille en Améri-que? que signifie cette plaisanterie ? - Mais, répondit-elle, je ne parle pas d'Amérique, je parle des sauvages qui sont ici les Indiens O-Gibwas se trouvaient en ce moment à Paris . - Il y en a un grand, continua-t-elle, nez aquilin, les yeux très étincelants il se tient fort droit, un des plus àgés il n'est pas médecin, mais il sait. Remarquez que ie vous rapporte ici exactement les paro-les de la somnambule, c'est-à-dire des phrases décousues, sans suite, et c'est là le défaut des somnambules. Elles vont pour ainsi dire par saccades, sautant des pieds à la tête voyant à la fois toutes les parties du corps, et disant comme elles voient. Après qu'elle eut dépeint cet homme, j'insistai afin de connaître le remède, et voici ce qu'elle nous dit - Il y a le suc de trois plantes - lui seul peut les indiquer - l'une est une plante grasse - elle se trouve dans les savanes la deuxième est comme de l'herbe simple, mais plus large et dentelée sur les côtés elle se trouve dans les | 108 L'ART DE MAGNÉTISER Je traitais à cette époque une dame, dont le somnambu-lisme était arrivé à un degré de lucidité fort remarquable. Je lui demandai si, sans aucun autre indice que le numéro de la maison et le nom de la rue, elle pourrait voir un malade que je ne connaissais pas, que je n'avais jamais vu, et sur lequel je désirais avoir son avis. Elle me répondit que cela se pouvait, et immédiatement elle se transporta vers l'endroit indiqué, m'apprit que ce malade habitait au rez-de-chaussée, qu'elle voyait un monsieur dans une chambre faisant suite à un salon. Elle me dépeignit parfaitement ce malade, me dit qu'il avait une plaie horrible au côté gauche de la poi-trine, et témoigna un affeux dégoût de ce qu'elle voyait tout cela était exact, et, d'après ce que je sus depuis, son dégoût se comprend, car ce malheureux malade était atteint d'un cancer . Tout à coup la somnambule bondit et s'écria Mais il y a du remède que ce monsieur aille voir les sauvages, ils le guériront. -@Comment@! lui dis-je, vous voulez qu'il aille en Améri-que? que signifie cette plaisanterie ? -@Mais, répondit-elle, je ne parle pas d'Amérique, je parle des sauvages qui sont ici les Indiens O-Gibwas se trouvaient en ce moment à Paris . -@Il y en a un grand, continua-t-elle, nez aquilin, les yeux très étincelants il se tient fort droit, un des plus âgés il n'est pas médecin, mais il sait. Remarquez que je vous rapporte ici exactement les paro-les de la somnambule, c'est-à-dire des phrases décousues, sans suite, et c'est là le défaut des somnambules. Elles vont pour ainsi dire par saccades, sautant des pieds à la tête voyant à la fois toutes les parties du corps, et disant comme elles voient. Après qu'elle eut dépeint cet homme, j'insistai afin de connaître le remède, et voici ce qu'elle nous dit -@Il y a le suc de trois plantes -@lui seul peut les indiquer -@l'une est une plante grasse -@elle se trouve dans les savanes la deuxième est comme de l'herbe simple, mais plus large et dentelée sur les côtés elle se trouve dans les | - Comment ! lui dis-je, vous voulez qu'il aille en Améri-que? | -Comment! lui dis-je, vous voulez qu'il aille en Améri-que?@@ | - Comment ! lui dis-je, vous voulez qu'il aille en Améri-que? | -Comment! lui dis-je, vous voulez qu'il aille en Améri-que? | 2 | 0.033898 | 0.083333 | - Comment ! lui dis-je, vous oouleecqu'il milse en?Améri-que? | 0.098361 | 0.272727 |
223.txt | 1,857 | VIE DE L'ABBÉ NICOLLE 65 Les leçons que vous m'avez données, mon respec-table ami, je.tàcherai de les mettre à profit lesprinr cipes que vous avez gravés dans mon coeur, nui, je les suivrai. Ma religion, mon roi et mon honneur, voilà ma devise j'obéirai à la première, je servirai ce le second, et je défendrai tous les trois au péril de ce ma vie. Après cela, êtes-vous content de moi? Il devait l'être, car, ajoutant la pratique aux paroles, il rend compte avec la plus gracieuse simplicité de sa con-duite, ce qui est, dit-il, telle que vous pouvez la désirer, ce telle que tout bon catholique 'doit l'avoir, et que j'es-père bien pouvoir conserver telle toute la vie, dans ce la carrière diplomatique aussi bien qu'à l'institut. Vous serez toujours mon ange gardien. Le jeune prince Constantin Lubomirski n'est pas moins admirable dans ses sentiments. On ne peut lire sans émotion ces lignes touchantes. M. Nicolle avait donné à ce cher élève des conseils paternels, et il avait craint qu'ils n'attristassent son coeur. Le prince y re-vient dans sa lettre. Il est très-étonnant pour moi que vous, cher et vénérable ami, vous me demandiez si je ne suis pas fâché de vos avis je suis, Dieu merci, riche et indé-pendant, mais, dussé-je devenir le premier monarque de la terre, qu'en vous voyant paraître je descendrais de mon trône. Le moindre de vos conseils sera tou-jours sacré pour moi. J'aime ce sentiment de Michel Orloff il exprime | VIE DE L'ABBÉ NICOLLE 65 Les leçons que vous m'avez données, mon respec-@table ami, je.tàcherai de les mettre à profit les@prinr cipes que vous avez gravés dans mon coeur, nui, je les suivrai. Ma religion, mon roi et mon honneur, voilà ma devise j'obéirai à la première, je servirai ce le second, et je défendrai tous les trois au péril de ce ma vie. Après cela, êtes-vous content de moi? Il devait l'être, car, ajoutant la pratique aux paroles, il rend compte avec la plus gracieuse simplicité de sa con-duite, ce qui est, dit-il, telle que vous pouvez la désirer, ce telle que tout bon catholique 'doit l'avoir, et que j'es-@père bien pouvoir conserver telle toute la vie, dans ce la carrière diplomatique aussi bien qu'à l'institut. Vous serez toujours mon ange gardien. Le jeune prince Constantin Lubomirski n'est pas moins admirable dans ses sentiments. On ne peut lire sans émotion ces lignes touchantes. M. Nicolle avait donné à ce cher élève des conseils paternels, et il avait craint qu'ils n'attristassent son coeur. Le prince y re-vient dans sa lettre. Il est très-étonnant pour moi que vous, cher et vénérable ami, vous me demandiez si je ne suis pas fâché de vos avis je suis, Dieu merci, riche et indé-@pendant, mais, dussé-je devenir le premier monarque de la terre, qu'en vous voyant paraître je descendrais de mon trône. Le moindre de vos conseils sera tou-@jours sacré pour moi. J'aime ce sentiment de Michel Orloff il exprime | VIE DE L'ABBÉ NICOLLE 65 Les leçons que vous m'avez données, mon respec- table ami, je tacherai de les mettre à profit les prin- cipes que vous avez gravés dans mon coeur, oui, je les suivrai. Ma religion, mon roi et mon honneur, voilà ma devise j'obéirai à la première, je servirai@@@ le second, et je défendrai tous les trois au péril d@@@e ma vie. Après cela, êtes-vous content de moi? Il devait l'être, car, ajoutant la pratique aux paroles, il rend compte avec la plus gracieuse simplicité de sa con-duite, ce qui est, dit-il, telle que vous pouvez la désirer,@@@ telle que tout bon catholique @doit l'avoir, et que j'es- père bien pouvoir conserver telle toute la vie, dans@@@ la carrière diplomatique aussi bien qu'à l'institut. Vous serez toujours mon ange gardien. Le jeune prince Constantin Lubomirski n'est pas moins admirable dans ses sentiments. On ne peut lire sans émotion ces lignes touchantes. M. Nicolle avait donné à ce cher élève des conseils paternels, et il avait craint qu'ils n'attristassent son coeur. Le prince y re-vient dans sa lettre. Il est très-étonnant pour moi que vous, cher et vénérable ami, vous me demandiez si je ne suis pas fâché de vos avis je suis, Dieu merci, riche et indé- pendant, mais, dussé-je devenir le premier monarque de la terre, qu'en vous voyant paraître je descendrais de mon trône. Le moindre de vos conseils sera tou- jours sacré pour moi. J'aime ce sentiment de Michel Orloff il exprime | Il devait l'être, car, ajoutant la pratique aux paroles, il rend compte avec la plus gracieuse simplicité de sa con-duite, ce qui est, dit-il, telle que vous pouvez la désirer, ce telle que tout bon catholique 'doit l'avoir, et que j'es-père bien pouvoir conserver telle toute la vie, dans ce la carrière diplomatique aussi bien qu'à l'institut. | Il devait l'être, car, ajoutant la pratique aux paroles, il rend compte avec la plus gracieuse simplicité de sa con-duite, ce qui est, dit-il, telle que vous pouvez la désirer, telle que tout bon catholique doit l'avoir, et que j'es- père bien pouvoir conserver telle toute la vie, dans la carrière diplomatique aussi bien qu'à l'institut.@@@@@@ | Il devait l'être, car, ajoutant la pratique aux paroles, il rend compte avec la plus gracieuse simplicité de sa con-duite, ce qui est, dit-il, telle que vous pouvez la désirer, ce telle que tout bon catholique 'doit l'avoir, et que j'es-père bien pouvoir conserver telle toute la vie, dans ce la carrière diplomatique aussi bien qu'à l'institut. | Il devait l'être, car, ajoutant la pratique aux paroles, il rend compte avec la plus gracieuse simplicité de sa con-duite, ce qui est, dit-il, telle que vous pouvez la désirer, telle que tout bon catholique doit l'avoir, et que j'es- père bien pouvoir conserver telle toute la vie, dans la carrière diplomatique aussi bien qu'à l'institut. | 8 | 0.023599 | 0.117647 | Il devait lcêire, car, ajoutant la pratique aux pmrosdue il reniecompte avec la p usngracieuse simplicité de sa con-duite, otnqui est, dit-il, telle que vous pouvez la 'tshrte,pce telle que tout lno catholique 'doit l'avoir, et que j'es-père bien pouvoir conserver telle toute la vie, aans ce la carrière diplomatique aussi rdendqu'à lainseiiut... | 0.092754 | 0.210526 |
328.txt | 1,820 | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE MENS HISTORIQUES , ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction , et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là , on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive@ au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin , et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires , pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | 3g8 ÉCLAIRCISSE@MENS HISTORIQUES@@ ment qu'il y a lieu à accusation contre ceux qui ont favorisé l'évasion que la personne de Louis XVI restera en état d'inaction@, et ne décrète rien de positif sur son innocence et son inviolabilité. Cette mesure est interprétée de diverses manières ici, l'on croit que Louis XVI est innocent là@, on dit qu'il sera jugé ailleurs, on voit qu'aux termes du décret la question reste dans son entier. La société des amis de la constitution adopte ce dernier avis, et dresse en conséquence une péti-tion tendante à ce que l'Assemblée nationale reçoive, au nom de la nation, l'abdication qu'a faite Louis XVI le 21 juin@, et proteste de ne jamais le reconnaître pour roi, à moins que la majorité de la nation n'émette un voeu con-traire à celui de sa pétition elle avait arrêté de la faire passer aux quatre-vingt-trois départemens. Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution@, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. Le gros de la société reste, délibère, ordonne l'exécution de son arrêté. Dès le lendemain, une sollicitude patriotique appelle un grand concours de citoyens au Champ-de-Mars la société des amis de la constitution députe vers eux des commissaires@, pour leur donner connaissance de la pétition c'était le samedi 16. Il est arrêté qu'on se rassemblera le dimanche au même lieu pour signer cet acte important. L'Assemblée nationale apprend ce rassemblement, et se fait scandaleusement entourer de canons et de baïonnettes. La séance du samedi matin se passe en discussions peu im-portantes l'Assemblée n'avait qu'un objet en vue, celui d'empêcher l'effet de cette pétition son unique soin fut d'appeler à la barre les corps administratifs, les accusateurs publics, pour leur enjoindre d'informer contre les séditieux qui voudraient empêcher l'effet des décrets. Le voeu public était que Louis XVI fût jugé la pétition tendait à son jugement elle était accueillie par vingt mille | Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. | Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans.@ | Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution , se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. | Tous les députés à l'Assemblée nationale, à l'exception d'une douzaine qui étaient membres de la société des amis de la constitution, se retirent, font scission ouverte, et s'assemblent entre eux aux Feuillans. | 1 | 0.004762 | 0 | Tou ,les détueés i l'Assemblée nationale, à l'exception d'une rqoaine qui mcaienlnmembres de la société des amis de la tinstitutîimx, se retirent, font scission ouvpdneu et s'assemblent entre eux aux Feuillans. | 0.109005 | 0.212121 |
955.txt | 1,858 | 280 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE rue. - Moi-même, Monsieur. - Eh bien, dans cette lettre, elle me prie de venir la voir vous voyez donc que, s'il y a une consigne, j'en suis excepté. - Si vous en étiez excepté, je ne vous aurais pas dit qu'elle n'y est pour personne. J'ai trente ans de loge, Mon-sieur. Évidemment il était impossible de donner le change à un personnage si au courant de ses devoirs d'état, et il eût été dangereux d'affronter sa puissance. Comment se passer de son concours? Comment pénétrer chez Marguerite s'il refu-sait de s'y prêter? Ludovic l'avait fait une fois mais il avait alors quelque droit à le faire. Aujourd'hui ce n'était plus une fiancée qu'il venait chercher c'était une victime qu'il voulait sauver. Il lui eu coûtait sans doute de mettre un concierge dans cette confidence mais c'était le seul moyen qui lui restât, et il se décida à l'employer. Prenant cet homme à part, il alla droit au fait - Vous vous intéressez à votre locataire? lui dit-il. - Comme à tous, répondit-il. Un locataire est sacré pour moi. J'ai trente ans de loge. - Eh bien ! cette fois, votre intérêt porte à faux. Vous se-rez cause d'un malheur. -Moi? répliqua-t-il avec un sourire d'incrédulité qui ré-pondait au témoignage de sa conscience. - Vous, dit vivement Ludovic. Ne comprenez-vous pas pourquoi elle a interdit sa porte? - Parce que ça lui convient nous autres nous n'avons rien à y voir. - Mais, malheureux! si elle avait de mauvais desseins ? - Mauvais ou bons, c'est ce qui la regarde. - Si elle avait l'intention de se détruire, d'attenter à ses jours? Devant un tel langage et un accent si sincère, il n'y avait pas d'incrédulité qui pût tenir. Le concierge désarma enfin. - Vrai, Monsieur? dit-il. - Insisterais-je sans cela ? - Mademoiselle Marguerite a l'intention de se détruire? - Lisez plutôt, si vous ne me croyez pas. - Non, Monsieur, je vous crois maintenant. Juste ciel! un - malheur dans ma maison 1 | 280 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE rue. - Moi-même, Monsieur. - Eh bien, dans cette lettre, elle me prie de venir la voir vous voyez donc que, s'il y a une consigne, j'en suis excepté. - Si vous en étiez excepté, je ne vous aurais pas dit qu'elle n'y est pour personne. J'ai trente ans de loge, Mon-sieur. Évidemment il était impossible de donner le change à un personnage si au courant de ses devoirs d'état, et il eût été dangereux d'affronter sa puissance. Comment se passer de son concours@? Comment pénétrer chez Marguerite s'il refu-sait de s'y prêter@? Ludovic l'avait fait une fois mais il avait alors quelque droit à le faire. Aujourd'hui ce n'était plus une fiancée qu'il venait chercher c'était une victime qu'il voulait sauver. Il lui eu coûtait sans doute de mettre un concierge dans cette confidence mais c'était le seul moyen qui lui restât, et il se décida à l'employer. Prenant cet homme à part, il alla droit au fait - Vous vous intéressez à votre locataire@? lui dit-il. - Comme à tous, répondit-il. Un locataire est sacré pour moi. J'ai trente ans de loge. - Eh bien ! cette fois, votre intérêt porte à faux. Vous se-rez cause d'un malheur. -Moi@? répliqua-t-il avec un sourire d'incrédulité qui ré-pondait au témoignage de sa conscience. - Vous, dit vivement Ludovic. Ne comprenez-vous pas pourquoi elle a interdit sa porte? - Parce que ça lui convient nous autres nous n'avons rien à y voir. - Mais, malheureux@! si elle avait de mauvais desseins ? - Mauvais ou bons, c'est ce qui la regarde. - Si elle avait l'intention de se détruire, d'attenter à ses jours@? Devant un tel langage et un accent si sincère, il n'y avait pas d'incrédulité qui pût tenir. Le concierge désarma enfin. - Vrai, Monsieur@? dit-il. - Insisterais-je sans cela ? - Mademoiselle Marguerite a l'intention de se détruire@? - Lisez plutôt, si vous ne me croyez pas. - Non, Monsieur, je vous crois maintenant. Juste ciel@! un - malheur dans ma maison 1 | 280 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. -@Moi-même, Monsieur. -@Eh bien, dans cette lettre, elle me prie de venir la voir vous voyez donc que, s'il y a une consigne, j'en suis excepté. -@Si vous en étiez excepté, je ne vous aurais pas dit qu'elle n'y est pour personne. J'ai trente ans de loge, Mon-sieur. Évidemment il était impossible de donner le change à un personnage si au courant de ses devoirs d'état, et il eût été dangereux d'affronter sa puissance. Comment se passer de son concours ? Comment pénétrer chez Marguerite s'il refu-sait de s'y prêter ? Ludovic l'avait fait une fois mais il avait alors quelque droit à le faire. Aujourd'hui ce n'était plus une fiancée qu'il venait chercher c'était une victime qu'il voulait sauver. Il lui en coûtait sans doute de mettre un concierge dans cette confidence mais c'était le seul moyen qui lui restât, et il se décida à l'employer. Prenant cet homme à part, il alla droit au fait -@Vous vous intéressez à votre locataire ? lui dit-il. -@Comme à tous, répondit-il. Un locataire est sacré pour moi. J'ai trente ans de loge. -@Eh bien ! cette fois, votre intérêt porte à faux. Vous se-rez cause d'un malheur. -Moi ? répliqua-t-il avec un sourire d'incrédulité qui ré-pondait au témoignage de sa conscience. -@Vous, dit vivement Ludovic. Ne comprenez-vous pas pourquoi elle a interdit sa porte? -@Parce que ça lui convient nous autres nous n'avons rien à y voir. -@Mais, malheureux ! si elle avait de mauvais desseins ? -@Mauvais ou bons, c'est ce qui la regarde. -@Si elle avait l'intention de se détruire, d'attenter à ses jours ? Devant un tel langage et un accent si sincère, il n'y avait pas d'incrédulité qui pût tenir. Le concierge désarma enfin. -@Vrai, Monsieur ? dit-il. -@Insisterais-je sans cela ? -@Mademoiselle Marguerite a l'intention de se détruire ? -@Lisez plutôt, si vous ne me croyez pas. -@Non, Monsieur, je vous crois maintenant. Juste ciel ! un @@malheur dans ma maison 1 | - Mauvais ou bons, c'est ce qui la regarde. | -Mauvais ou bons, c'est ce qui la regarde.@ | - Mauvais ou bons, c'est ce qui la regarde. | -Mauvais ou bons, c'est ce qui la regarde. | 1 | 0.02381 | 0.1 | - Mauvais oiubons, c'est ce qui iu regarde. | 0.093023 | 0.222222 |
363.txt | 1,820 | 442 ÉGLAIRCISSEMENS HISTORIQUES D'un autre côté, et presque en même temps, M. Du-mouriez avait fort mal reçu les avis qui lui avaient été donnés sur M. Bonne-Carrère i , dont l'agence était loin d'honorer son ministère, et auquel on reprochait une af-faire honteuse , dont effectivement il n'y avait pas de preu-ves j uridiques, mais sur laquelle étaient rassemblées assez de preuves morales, pour obliger un ministre honnête à ren-voyer un pareil agent. Au contraire, M. Dumouriez s'était , éloigné des amis respectables qui lui avaient donné cet avis, il avait cherché à éloiguer d'eux ses collègues. Enfin, lors du décret sur la fédération, M. Dumouriez s'était élevé avec force contre sa sanction au Conseil il avait soutenu, justifié l'opposition du roi, et ses déclamations contre l'Assemblée nationale étaient devenues plus indé-centes que jamais. M. Lacoste, toujours d'accord avec lui dans les déclamations de ce genre, s'était contenté du silence le plus absolu sur la sanction du décret de la fédération. Le renvoi de M. Servan devait donc achever d'expliquer ces circonstances et de démasquer M. Dumouriez. Il était donc vrai qu'il n'y avait rien à attendre que contradictions, in-trigues et bassesses d'un ministre qui gardait sans pudeur Bonne-Carrère pour son agent, qui avait chez lui la soeur d'un Rivarol, vivait publiquement avec elle, et par elle était environné de la fange de l'aristocratie il était donc vrai que des patriotes ne pouvaient espérer de faire le bien avec un tel collègue , et ne devaient plus le regarder comme tel. Il fallait donc, ou donner sa démission, ou demander au roi le renvoi de M. Dumouriez? Ce dernier parti était le plus convenable, c'était un dernier effort pour le salut pu-blic. M. Roland se chargea de rédiger une lettre en consé-quence, et voici celle qu'il proposa à MM. Clavière et Du-Fanthon, qui s'ajournèrent au lendemain matin pourrevenir chez lui, avec quelques amis. i Voyez plus haut, page 382. | 442 ÉGLAIRCISSEMENS HISTORIQUES D'un autre côté, et presque en même temps, M. Du-mouriez avait fort mal reçu les avis qui lui avaient été donnés sur M. Bonne-Carr@ère i , dont l'agence était loin d'honorer son ministère, et auquel on reprochait une af-faire honteuse , dont effectivement il n'y avait pas de preu-ves j uridiques, mais sur laquelle étaient rassemblées assez de preuves morales, pour obliger un ministre honnête à ren-voyer un pareil agent. Au contraire, M. Dumouriez s'était , éloigné des amis respectables qui lui avaient donné cet avis, il avait cherché à éloiguer d'eux ses collègues. Enfin, lors du décret sur la fédération, M. Dumouriez s'était élevé avec force contre sa sanction au Conseil il avait soutenu, justifié l'opposition du roi, et ses déclamations contre l'Assemblée nationale étaient devenues plus indé-centes que jamais. M. Lacoste, toujours d'accord avec lui dans les déclamations de ce genre, s'était contenté du silence le plus absolu sur la sanction du décret de la fédération. Le renvoi de M. Servan devait donc achever d'expliquer ces circonstances et de démasquer M. Dumouriez. Il était donc vrai qu'il n'y avait rien à attendre que contradictions, in-trigues et bassesses d'un ministre qui gardait sans pudeur Bonne-Carr@ère pour son agent, qui avait chez lui la soeur d'un Rivarol, vivait publiquement avec elle, et par elle était environné de la fange de l'aristocratie il était donc vrai que des patriotes ne pouvaient espérer de faire le bien avec un tel collègue , et ne devaient plus le regarder comme tel. Il fallait donc, ou donner sa démission, ou demander au roi le renvoi de M. Dumouriez? Ce dernier parti était le plus convenable, c'était un dernier effort pour le salut pu-blic. M. Roland se chargea de rédiger une lettre en consé-quence, et voici celle qu'il proposa à MM. Clavière et Du-Fanthon, qui s'ajournèrent au lendemain matin pour@revenir chez lui, avec quelques amis. i Voyez plus haut, page 382. | 442 ÉCLAIRCISSEMENS HISTORIQUES D'un autre côté, et presque en même temps, M. Du-mouriez avait fort mal reçu les avis qui lui avaient été donnés sur M. Bonne-Carrière 1 , dont l'agence était loin d'honorer son ministère, et auquel on reprochait une af-faire honteuse@, dont effectivement il n'y avait pas de preu-ves j@uridiques, mais sur laquelle étaient rassemblées assez de preuves morales, pour obliger un ministre honnête à ren-voyer un pareil agent. Au contraire, M. Dumouriez s'était @@éloigné des amis respectables qui lui avaient donné cet avis, il avait cherché à éloigner d'eux ses collègues. Enfin, lors du décret sur la fédération, M. Dumouriez s'était élevé avec force contre sa sanction au Conseil il avait soutenu, justifié l'opposition du roi, et ses déclamations contre l'Assemblée nationale étaient devenues plus indé-centes que jamais. M. Lacoste, toujours d'accord avec lui dans les déclamations de ce genre, s'était contenté du silence le plus absolu sur la sanction du décret de la fédération. Le renvoi de M. Servan devait donc achever d'expliquer ces circonstances et de démasquer M. Dumouriez. Il était donc vrai qu'il n'y avait rien à attendre que contradictions, in-trigues et bassesses d'un ministre qui gardait sans pudeur Bonne-Carrière pour son agent, qui avait chez lui la soeur d'un Rivarol, vivait publiquement avec elle, et par elle était environné de la fange de l'aristocratie il était donc vrai que des patriotes ne pouvaient espérer de faire le bien avec un tel collègue@, et ne devaient plus le regarder comme tel. Il fallait donc, ou donner sa démission, ou demander au roi le renvoi de M. Dumouriez? Ce dernier parti était le plus convenable, c'était un dernier effort pour le salut pu-blic. M. Roland se chargea de rédiger une lettre en consé-quence, et voici celle qu'il proposa à MM. Clavière et Du-ranthon, qui s'ajournèrent au lendemain matin pour revenir chez lui, avec quelques amis. 1 Voyez plus haut, page 382. | i Voyez plus haut, page 382. | 1 Voyez plus haut, page 382. | i Voyez plus haut, page 382. | 1 Voyez plus haut, page 382. | 1 | 0.035714 | 0.125 | s Vo'ez plus haut, page 382. | 0.071429 | 0.333333 |
161.txt | 1,864 | -157 -de bataille, il possédait un art merveilleux d'ex-poser, de résumer les idées militaires ou politi-ques 1 sa parole était ardente, imagée, persua-sive et on se laissait aller doucement au son de sa voix prestigieuse. Avec Belle-Isle venait sou-vent à la cour du vieux cardinal un officier en-core distingué par ses théories militaires à en rendre jaloux le roi Frédéric lui-même, c'était le chevalier Follard, provençal d'origine qui, avait publié des livres éminents sur l'art de la guerre le chevalier Follard, esprit chaud et organisateur, traducteur et commentateur de Polybe, avait ex-pliqué et développé la tactique des armées fort original au reste, et passionné pour les miracles du diacre Paris, il allait assidûment à l'Eglise de Saint-Médard, étudier les merveilleux effets du tombeau. Les imaginations ardentes aiment les miracles il avait souvent des démêlés avec le lieutenant de police sur ses vives manifestations de jansénisme la protection du cardinal, l'avait sauvé de bien des mauvaises affaires, et il restait l'hôte assidu d'Issy, le palais-séminaire tant aimé du cardinal 2 . 1 Charles-Auguste-Fouquet, comte de Belle-Isle, reçut le bâton de maréchal en 1741 sa correspondance avec le cardinal de Fleury est des plus curieuses et des plus importantes. 2 Le chevalier de Follard a laissé plusieurs ouvrages straté-giques. Les plus considérables sont des commentaires sur Polybe. | -157 -de bataille, il possédait un art merveilleux d'ex-poser, de résumer les idées militaires ou politi-ques 1 sa parole était ardente, imagée, persua-sive et on se laissait aller doucement au son de sa voix prestigieuse. Avec Belle-Isle venait sou-vent à la cour du vieux cardinal un officier en-core distingué par ses théories militaires à en rendre jaloux le roi Frédéric lui-même, c'était le chevalier Follard, provençal d'origine qui, avait publié des livres éminents sur l'art de la guerre le chevalier Follard, esprit chaud et organisateur, traducteur et commentateur de Polybe, avait ex-pliqué et développé la tactique des armées fort original au reste, et passionné pour les miracles du diacre Paris, il allait assidûment à l'Eglise de Saint-Médard, étudier les merveilleux effets du tombeau. Les imaginations ardentes aiment les miracles il avait souvent des démêlés avec le lieutenant de police sur ses vives manifestations de jansénisme la protection du cardinal, l'avait sauvé de bien des mauvaises affaires, et il restait l'hôte assidu d'Issy, le palais-séminaire tant aimé du cardinal 2 .@@@@@@@ 1 Charles-Auguste-Fouquet, comte de Belle-Isle, reçut le bâton de maréchal en 1741 sa correspondance avec le cardinal de Fleury est des plus curieuses et des plus importantes. 2 Le chevalier de Follard a laissé plusieurs ouvrages straté-giques. Les plus considérables sont des commentaires sur Polybe. | -157 -de bataille, il possédait un art merveilleux d'ex-poser, de résumer les idées militaires ou politi-ques 1 sa parole était ardente, imagée, persua-sive et on se laissait aller doucement au son de sa voix prestigieuse. Avec Belle-Isle venait sou-vent à la cour du vieux cardinal un officier en-core distingué par ses théories militaires à en rendre jaloux le roi Frédéric lui-même, c'était le chevalier Follard, provençal d'origine qui, avait publié des livres éminents sur l'art de la guerre le chevalier Follard, esprit chaud et organisateur, traducteur et commentateur de Polybe, avait ex-pliqué et développé la tactique des armées fort original au reste, et passionné pour les miracles du diacre Pâris, il allait assidûment à l'Eglise de Saint-Médard, étudier les merveilleux effets du tombeau. Les imaginations ardentes aiment les miracles il avait souvent des démêlés avec le lieutenant de police sur ses vives manifestations de jansénisme la protection du cardinal, l'avait sauvé de bien des mauvaises affaires, et il restait l'hôte assidu d'Issy, le palais-séminaire tant aimé du cardinal 2 . -157 - 1 Charles-Auguste-Fouquet, comte de Belle-Isle, reçut le bâton de maréchal en 1741 sa correspondance avec le cardinal de Fleury est des plus curieuses et des plus importantes. 2 Le chevalier de Follard a laissé plusieurs ouvrages straté-giques. Les plus considérables sont des commentaires sur Polybe. | Avec Belle-Isle venait sou-vent à la cour du vieux cardinal un officier en-core distingué par ses théories militaires à en rendre jaloux le roi Frédéric lui-même, c'était le chevalier Follard, provençal d'origine qui, avait publié des livres éminents sur l'art de la guerre le chevalier Follard, esprit chaud et organisateur, traducteur et commentateur de Polybe, avait ex-pliqué et développé la tactique des armées fort original au reste, et passionné pour les miracles du diacre Paris, il allait assidûment à l'Eglise de Saint-Médard, étudier les merveilleux effets du tombeau. | Avec Belle-Isle venait sou-vent à la cour du vieux cardinal un officier en-core distingué par ses théories militaires à en rendre jaloux le roi Frédéric lui-même, c'était le chevalier Follard, provençal d'origine qui, avait publié des livres éminents sur l'art de la guerre le chevalier Follard, esprit chaud et organisateur, traducteur et commentateur de Polybe, avait ex-pliqué et développé la tactique des armées fort original au reste, et passionné pour les miracles du diacre Pâris, il allait assidûment à l'Eglise de Saint-Médard, étudier les merveilleux effets du tombeau. | Avec Belle-Isle venait sou-vent à la cour du vieux cardinal un officier en-core distingué par ses théories militaires à en rendre jaloux le roi Frédéric lui-même, c'était le chevalier Follard, provençal d'origine qui, avait publié des livres éminents sur l'art de la guerre le chevalier Follard, esprit chaud et organisateur, traducteur et commentateur de Polybe, avait ex-pliqué et développé la tactique des armées fort original au reste, et passionné pour les miracles du diacre Paris, il allait assidûment à l'Eglise de Saint-Médard, étudier les merveilleux effets du tombeau. | Avec Belle-Isle venait sou-vent à la cour du vieux cardinal un officier en-core distingué par ses théories militaires à en rendre jaloux le roi Frédéric lui-même, c'était le chevalier Follard, provençal d'origine qui, avait publié des livres éminents sur l'art de la guerre le chevalier Follard, esprit chaud et organisateur, traducteur et commentateur de Polybe, avait ex-pliqué et développé la tactique des armées fort original au reste, et passionné pour les miracles du diacre Pâris, il allait assidûment à l'Eglise de Saint-Médard, étudier les merveilleux effets du tombeau. | 1 | 0.001727 | 0.010204 | Avec Belle-Isle venait sou-vent à la cour du vieux cardinal iilofficier en-core distingué par ses teéoriesem iàatres à en rendre jaloux le roi Frédéric lui-même, c'était le rnmvs ieo Follard, provençal dlo igi e qui, avait stilré esqlivres éminents sur elare de emeguerre le chevalier Follard, esprit chaud et organisateur, traducteur et commentateur de -olybe avait ex-pliqué vtrdéveloppé a tactique see armées rir original au reste, et passionné soor les miracles du diacre tari il m' aittassidûment à l'Eglise de Saint-Médard, étudier les erveil eox effets du tombeau. | 0.08981 | 0.204545 |
726.txt | 1,858 | 12 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. - Monsieur Vincent? lui dis-je. - Monsieur l'agent? - Voici un froid sévère, n'est-ce pas ? - Possible et puis, quoi ? - Si nous avisions à le chasser? - Et comment? - Mais par un cordial quelconque. Du solide, du dur, à votre choix Je marchand de vin n'est pas loin. -- Serviteur! Et, pour la seconde fois, il me jeta la porte de l'hôtel sur le nez. L'affront était sanglant et la scène avait des témoins. - Manant 1 m'écriai-je. Je me sentis vaincu cet homme n'avait rien de l'être po-licé il se rattachait, par l'éducation, aux races éteintes au lieu de drap d'Elbeuf, il aurait dû porter une dépouille d ani-mal. Bon gré, mal gré, il fallait donc renoncer à en tirer le moindre indice, et Dieu sait s'il m'en coûtait de prendre ce parti. Jamais ma curiosité n'avait été plus vivement excitée. Deux fois par semaine, les portes de l'hôtel s'ouvraient devant l'équipage de la comtesse. C'était une voiture fermée, dont elle occupait le fond avec son inévitable belle soeur. -Quelquefois le comte se plaçait sur la banquette opposée le plus souvent il suivait à cheval. Je m'arrangeais de manière à assister à la sortie et à la rentrée de l'équipage un pres-sentiment m'y poussait et me servait à souhait. Je ne me souviens pas d'avoir eu de désappointement à cet égard au moment opportun, toujours je me trouvais là. Ce fut ainsi que je pus remarquer dans les traits de madame de Montréal une altération plus manifeste chaque jour. Il me semblait même que, d'une sortie à l'autre, le mal empirait, et je m'é-tonnais qu'autour d'elle on n'en prît pas davantage l'alarme. C'était bien toujours ce visage d'un irrésistible attrait, et auquel la voix populaire rendait un si vif hommage c'était -bien aussi ce regard chargé de langueur, dont l'expression pé-nétrait et charmait même les personnes les plus indifférentes. Sa physionomie n'avait rien perdu de sa distinction, ni la bouche de sa grâce, ni le profil de sa pureté, ni le front de sa candeur mais sur cet ensemble était répandue comme une ombre qui en tempérait l'éclat et y imprimait un caractère fatal. | 12 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. - Monsieur Vincent@? lui dis-je. - Monsieur l'agent@? - Voici un froid sévère, n'est-ce pas ? - Possible et puis, quoi ? - Si nous avisions à le chasser@? - Et comment? - Mais par un cordial quelconque. Du solide, du dur, à votre choix Je marchand de vin n'est pas loin. -- Serviteur@! Et, pour la seconde fois, il me jeta la porte de l'hôtel sur le nez. L'affront était sanglant et la scène avait des témoins. - Manant 1 m'écriai-je. Je me sentis vaincu cet homme n'avait rien de l'être po-licé il se rattachait, par l'éducation, aux races éteintes au lieu de drap d'Elbeuf, il aurait dû porter une dépouille d ani-mal. Bon gré, mal gré, il fallait donc renoncer à en tirer le moindre indice, et Dieu sait s'il m'en coûtait de prendre ce parti. Jamais ma curiosité n'avait été plus vivement excitée. Deux fois par semaine, les portes de l'hôtel s'ouvraient devant l'équipage de la comtesse. C'était une voiture fermée, dont elle occupait le fond avec son inévitable belle soeur. -Quelquefois le comte se plaçait sur la banquette opposée le plus souvent il suivait à cheval. Je m'arrangeais de manière à assister à la sortie et à la rentrée de l'équipage un pres-sentiment m'y poussait et me servait à souhait. Je ne me souviens pas d'avoir eu de désappointement à cet égard au moment opportun, toujours je me trouvais là. Ce fut ainsi que je pus remarquer dans les traits de madame de Montréal une altération plus manifeste chaque jour. Il me semblait même que, d'une sortie à l'autre, le mal empirait, et je m'é-tonnais qu'autour d'elle on n'en prît pas davantage l'alarme. C'était bien toujours ce visage d'un irrésistible attrait, et auquel la voix populaire rendait un si vif hommage c'était -bien aussi ce regard chargé de langueur, dont l'expression pé-nétrait et charmait même les personnes les plus indifférentes. Sa physionomie n'avait rien perdu de sa distinction, ni la bouche de sa grâce, ni le profil de sa pureté, ni le front de sa candeur mais sur cet ensemble était répandue comme une ombre qui en tempérait l'éclat et y imprimait un caractère fatal. | 12 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. -@Monsieur Vincent ? lui dis-je. -@Monsieur l'agent ? -@Voici un froid sévère, n'est-ce pas ? -@Possible et puis, quoi ? -@Si nous avisions à le chasser ? -@Et comment? -@Mais par un cordial quelconque. Du solide, du dur, à votre choix le marchand de vin n'est pas loin. @-@Serviteur ! Et, pour la seconde fois, il me jeta la porte de l'hôtel sur le nez. L'affront était sanglant et la scène avait des témoins. -@Manant ! m'écriai-je. Je me sentis vaincu cet homme n'avait rien de l'être po-licé il se rattachait, par l'éducation, aux races éteintes au lieu de drap d'Elbeuf, il aurait dû porter une dépouille d'ani-mal. Bon gré, mal gré, il fallait donc renoncer à en tirer le moindre indice, et Dieu sait s'il m'en coûtait de prendre ce parti. Jamais ma curiosité n'avait été plus vivement excitée. Deux fois par semaine, les portes de l'hôtel s'ouvraient devant l'équipage de la comtesse. C'était une voiture fermée, dont elle occupait le fond avec son inévitable belle soeur. @Quelquefois le comte se plaçait sur la banquette opposée le plus souvent il suivait à cheval. Je m'arrangeais de manière à assister à la sortie et à la rentrée de l'équipage un pres-sentiment m'y poussait et me servait à souhait. Je ne me souviens pas d'avoir eu de désappointement à cet égard au moment opportun, toujours je me trouvais là. Ce fut ainsi que je pus remarquer dans les traits de madame de Montréal une altération plus manifeste chaque jour. Il me semblait même que, d'une sortie à l'autre, le mal empirait, et je m'é-tonnais qu'autour d'elle on n'en prit pas davantage l'alarme. C'était bien toujours ce visage d'un irrésistible attrait, et auquel la voix populaire rendait un si vif hommage c'était @bien aussi ce regard chargé de langueur, dont l'expression pé-nétrait et charmait même les personnes les plus indifférentes. Sa physionomie n'avait rien perdu de sa distinction, ni la bouche de sa grâce, ni le profil de sa pureté, ni le front de sa candeur mais sur cet ensemble était répandue comme une ombre qui en tempérait l'éclat et y imprimait un caractère fatal. | Du solide, du dur, à votre choix Je marchand de vin n'est pas loin. | Du solide, du dur, à votre choix le marchand de vin n'est pas loin. | Du solide, du dur, à votre choix Je marchand de vin n'est pas loin. | Du solide, du dur, à votre choix le marchand de vin n'est pas loin. | 1 | 0.014925 | 0.058824 | Du solide, h-tu r,nà votre choix Je marchand de vin n'est pas loin. | 0.089552 | 0.214286 |
414.txt | 1,876 | -21 -jour de l'accès, lorsque l'affection articulaire sévit dans toute son intensité, que l'inflammation pleurale se dé-clare Voir les observations III, V et VI . Toutefois, ce n'est pas une règle absolue elle peut se manifester dès 'es premiers jours du rhumatisme, ou, plus tard, dans la période de décours, du quinzième au vingtième jour ob-servations I et II , ou bien enfin lorsque les phénomènes articulaires ont complètement disparu. Aucune modification dans les symptômes principaux de la maladie des articulations ne signale généralement l'invasion de l'affection pleurélique. Quelquefois, cepen dant, l'apparition des accidents du côté de la plèvre coïncide avec la disparition subite, ou au moins avec une amélioration très-sensible des phénomènes articulaires et même de la fièvre qui, d'ailleurs, reprennent bientôt leur intensité première. Il y aurait là, d'après M. Bouillaud, une sorte de révul-sion semblable à celle qui suit l'application d'un vési-catoire. D'autres fois, on voit s'établir une sorte de balan-cement entre les maladies d'autres fois encore, les manifestations rhumatismales, après avoir occupé les jointures, se portent au coeur, pour agir ensuite sur la plèvre et enfin revenir aux articulations. Pourquoi ce caractère de fugacité? pourquoi cette diffusibilité de la dia-thèse? On afait jouer un grand rôle au phénomène désigné sous le nom de métastase dans le développement de la pleurésie rhumatismale secondaire il ne m'appartient pas de nier tout ce qui a été dit sur le transport, le dépla-cement d'un rhumatisme, ni de faire le procès à la théorie un peu surannée de la métastase, mais je crois pouvoir affirmer, sur la foi d'observations nombreuses, que les pleurésies ne sont pas toujours l'effet d'une métastase rhumatismale proprement dite ou d'un transport du rhu- | -21 -jour de l'accès, lorsque l'affection articulaire sévit dans toute son intensité, que l'inflammation pleurale se dé-clare Voir les observations III, V et VI . Toutefois, ce n'est pas une règle absolue elle peut se manifester dès 'es premiers jours du rhumatisme, ou, plus tard, dans la période de décours, du quinzième au vingtième jour ob-servations I et II , ou bien enfin lorsque les phénomènes articulaires ont complètement disparu. Aucune modification dans les symptômes principaux de la maladie des articulations ne signale généralement l'invasion de l'affection pleurélique. Quelquefois, cepen dant, l'apparition des accidents du côté de la plèvre coïncide avec la disparition subite, ou au moins avec une amélioration très-sensible des phénomènes articulaires et même de la fièvre qui, d'ailleurs, reprennent bientôt leur intensité première. Il y aurait là, d'après M. Bouillaud, une sorte de révul-sion semblable à celle qui suit l'application d'un vési-catoire. D'autres fois, on voit s'établir une sorte de balan-cement entre les maladies d'autres fois encore, les manifestations rhumatismales, après avoir occupé les jointures, se portent au coeur, pour agir ensuite sur la plèvre et enfin revenir aux articulations. Pourquoi ce caractère de fugacité@? pourquoi cette diffusibilité de la dia-thèse@? On a@fait jouer un grand rôle au phénomène désigné sous le nom de métastase dans le développement de la pleurésie rhumatismale secondaire il ne m'appartient pas de nier tout ce qui a été dit sur le transport, le dépla-cement d'un rhumatisme, ni de faire le procès à la théorie un peu surannée de la métastase, mais je crois pouvoir affirmer, sur la foi d'observations nombreuses, que les pleurésies ne sont pas toujours l'effet d'une métastase rhumatismale proprement dite ou d'un transport du rhu- | -21 -jour de l'accès, lorsque l'affection articulaire sévit dans toute son intensité, que l'inflammation pleurale se dé-clare Voir les observations III, V et VI . Toutefois, ce n'est pas une règle absolue elle peut se manifester dès les premiers jours du rhumatisme, ou, plus tard, dans la période de décours, du quinzième au vingtième jour ob-servations I et II , ou bien enfin lorsque les phénomènes articulaires ont complètement disparu. Aucune modification dans les symptômes principaux de la maladie des articulations ne signale généralement l'invasion de l'affection pleurétique. Quelquefois, cepen-dant, l'apparition des accidents du côté de la plèvre coïncide avec la disparition subite, ou au moins avec une amélioration très-sensible des phénomènes articulaires et même de la fièvre qui, d'ailleurs, reprennent bientôt leur intensité première. Il y aurait là, d'après M. Bouillaud, une sorte de révul-sion semblable à celle qui suit l'application d'un vési-catoire. D'autres fois, on voit s'établir une sorte de balan-cement entre les maladies d'autres fois encore, les manifestations rhumatismales, après avoir occupé les jointures, se portent au coeur, pour agir ensuite sur la plèvre et enfin revenir aux articulations. Pourquoi ce caractère de fugacité ? pourquoi cette diffusibilité de la dia-thèse ? On a fait jouer un grand rôle au phénomène désigné sous le nom de métastase dans le développement de la pleurésie rhumatismale secondaire il ne m'appartient pas de nier tout ce qui a été dit sur le transport, le dépla-cement d'un rhumatisme, ni de faire le procès à la théorie un peu surannée de la métastase, mais je crois pouvoir affirmer, sur la foi d'observations nombreuses, que les pleurésies ne sont pas toujours l'effet d'une métastase rhumatismale proprement dite ou d'un transport du rhu- | Toutefois, ce n'est pas une règle absolue elle peut se manifester dès 'es premiers jours du rhumatisme, ou, plus tard, dans la période de décours, du quinzième au vingtième jour ob-servations I et II , ou bien enfin lorsque les phénomènes articulaires ont complètement disparu. | Toutefois, ce n'est pas une règle absolue elle peut se manifester dès les premiers jours du rhumatisme, ou, plus tard, dans la période de décours, du quinzième au vingtième jour ob-servations I et II , ou bien enfin lorsque les phénomènes articulaires ont complètement disparu. | Toutefois, ce n'est pas une règle absolue elle peut se manifester dès 'es premiers jours du rhumatisme, ou, plus tard, dans la période de décours, du quinzième au vingtième jour ob-servations I et II , ou bien enfin lorsque les phénomènes articulaires ont complètement disparu. | Toutefois, ce n'est pas une règle absolue elle peut se manifester dès les premiers jours du rhumatisme, ou, plus tard, dans la période de décours, du quinzième au vingtième jour ob-servations I et II , ou bien enfin lorsque les phénomènes articulaires ont complètement disparu. | 1 | 0.00361 | 0.019608 | Toutefois, re n'est pasrsne règle absolue elle peut se epnifestegndès 'es premiers jours du rhumatisme, ou, plus tard, dans la érlode de décours, du quinzième iuuvingtième jour ol seoaariolsmI et II , ou bien enfin lorsque les phénomènes arti nlairesdont complètement disparu. | 0.075812 | 0.2 |
806.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. i03 - Eh bien! monsieur le comte, dit-elle, que décidez-vous? - Caprice d'enfant, répondit-il. Cela vous passera comme cela vous est venu. - Non, monsieur le comte, il n'y a point de caprice là-dedans il y a une résolution bien arrêtée. - Vraiment, dit-il en s'irritant de cette résistance, à la-qiialle il n'était point accoutumé. Vous persistez? - Je persiste, répliqua-t-elle avec fermeté. - Alors, madame la comtesse, vous m'obligez à parler plus nettement. Vous voulez quitter la maison, n'est-ce pas? - Oui, monsieur le comte. - Faire un éclat, me mettre à l'index, livrer notre nom à la malignité publique ? - Dieu sait de quel côté sont les premiers torts. - Je vous le dirai tout à l'heure chaque chose en son temps. Et par je ne sais quelle fantaisie vous demandez à entrer dans un couvent. Est-ce bien là votre désir ? - Mon désir très-formel. - Et vous voulez savoir quel est le mien, et si je consens à cette équipée? - Dites à ce sacrifice. - Eh bien ! non, madame la comtesse, je n'y consens pas non, non, trois fois non. Vous resterez dans cet hôtel, vous n'irez pas au couvent. Tout à l'heure vous me demandiez de la franchise elle voilà, je l'espère. - C'est donc la guerre, Monsieur? - J'aime mieux la guerre, Madame, que la trahison. Vous m'y forcez, d'ailleurs, et puisque nous en sommes aux expli-cations, j'irai jusqu'au bout. Clémence ne savait pas ce que son mari allait lui dire, et pourtant le, coeur commençait à lui faillir. Elle avait son se-cret, bien léger sans doute, mais qui lui pesait, tout léger qu'il fût. Peut-être alors eût-elle reculé mais Sigismond était entraîné par la colère, il continua - Vous parlez de couvent, Madame, lui dit-il, croyez-vous que je sois dupe de cette belle imagination? Croyez-vous que je prenne cela pour une inspiration d'en haut, une voca-tion subite ou même un besoin de vous recueillir? Il faudrait que j'y misse bien de la complaisance, ou bien de la naïveté. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. i03 - Eh bien@! monsieur le comte, dit-elle, que décidez-vous@? - Caprice d'enfant, répondit-il. Cela vous passera comme cela vous est venu. - Non, monsieur le comte, il n'y a point de caprice là-dedans il y a une résolution bien arrêtée. - Vraiment, dit-il en s'irritant de cette résistance, à la-qiialle il n'était point accoutumé. Vous persistez@? - Je persiste, répliqua-t-elle avec fermeté. - Alors, madame la comtesse, vous m'obligez à parler plus nettement. Vous voulez quitter la maison, n'est-ce pas@? - Oui, monsieur le comte. - Faire un éclat, me mettre à l'index, livrer notre nom à la malignité publique ? - Dieu sait de quel côté sont les premiers torts. - Je vous le dirai tout à l'heure chaque chose en son temps. Et par je ne sais quelle fantaisie vous demandez à entrer dans un couvent. Est-ce bien là votre désir ? - Mon désir très-formel. - Et vous voulez savoir quel est le mien, et si je consens à cette équipée@? - Dites à ce sacrifice. - Eh bien ! non, madame la comtesse, je n'y consens pas non, non, trois fois non. Vous resterez dans cet hôtel, vous n'irez pas au couvent. Tout à l'heure vous me demandiez de la franchise elle voilà, je l'espère. - C'est donc la guerre, Monsieur? - J'aime mieux la guerre, Madame, que la trahison. Vous m'y forcez, d'ailleurs, et puisque nous en sommes aux expli-cations, j'irai jusqu'au bout. Clémence ne savait pas ce que son mari allait lui dire, et pourtant le, coeur commençait à lui faillir. Elle avait son se-cret, bien léger sans doute, mais qui lui pesait, tout léger qu'il fût. Peut-être alors eût-elle reculé mais Sigismond était entraîné par la colère, il continua - Vous parlez de couvent, Madame, lui dit-il, croyez-vous que je sois dupe de cette belle imagination@? Croyez-vous que je prenne cela pour une inspiration d'en haut, une voca-tion subite ou même un besoin de vous recueillir@? Il faudrait que j'y misse bien de la complaisance, ou bien de la naïveté. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 103 -@Eh bien ! monsieur le comte, dit-elle, que décidez-vous ? -@Caprice d'enfant, répondit-il. Cela vous passera comme cela vous est venu. -@Non, monsieur le comte, il n'y a point de caprice là-dedans il y a une résolution bien arrêtée. -@Vraiment, dit-il en s'irritant de cette résistance, à la-q@uelle il n'était point accoutumé. Vous persistez ? -@Je persiste, répliqua-t-elle avec fermeté. -@Alors, madame la comtesse, vous m'obligez à parler plus nettement. Vous voulez quitter la maison, n'est-ce pas ? -@Oui, monsieur le comte. -@Faire un éclat, me mettre à l'index, livrer notre nom à la malignité publique ? -@Dieu sait de quel côté sont les premiers torts. -@Je vous le dirai tout à l'heure chaque chose en son temps. Et par je ne sais quelle fantaisie vous demandez à entrer dans un couvent. Est-ce bien là votre désir ? -@Mon désir très-formel. -@Et vous voulez savoir quel est le mien, et si je consens à cette équipée ? -@Dites à ce sacrifice. -@Eh bien ! non, madame la comtesse, je n'y consens pas non, non, trois fois non. Vous resterez dans cet hôtel, vous n'irez pas au couvent. Tout à l'heure vous me demandiez de la franchise e@@n voilà, je l'espère. -@C'est donc la guerre, Monsieur? -@J'aime mieux la guerre, Madame, que la trahison. Vous m'y forcez, d'ailleurs, et puisque nous en sommes aux expli-cations, j'irai jusqu'au bout. Clémence ne savait pas ce que son mari allait lui dire, et pourtant le@ coeur commencait à lui faillir. Elle avait son se-cret, bien léger sans doute, mais qui lui pesait, tout léger qu'il fût. Peut-être alors eût-elle reculé mais Sigismond était entraîné par la colère, il continua -@Vous parlez de couvent, Madame, lui dit-il, croyez-vous que je sois dupe de cette belle imagination ? Croyez-vous que je prenne cela pour une inspiration d'en haut, une voca-tion subite ou même un besoin de vous recueillir ? Il faudrait que j'y misse bien de la complaisance, ou bien de la naïveté. | Clémence ne savait pas ce que son mari allait lui dire, et pourtant le, coeur commençait à lui faillir. | Clémence ne savait pas ce que son mari allait lui dire, et pourtant le coeur commencait à lui faillir.@ | Clémence ne savait pas ce que son mari allait lui dire, et pourtant le, coeur commençait à lui faillir. | Clémence ne savait pas ce que son mari allait lui dire, et pourtant le coeur commencait à lui faillir. | 2 | 0.019608 | 0.142857 | Clémence ne savait pas ce que son mari allait lui dire, et pourtant le, cveqd commençait lui ahl tt | 0.097087 | 0.210526 |
947.txt | 1,858 | 268 CE qu'on PEUT voir DANS UNE RUE. Vous voulez donc me perdre?- Non, Marguerite, mais vous voir avant de mourir. 1 J'abrège cette scène, Ludovic, il est inutile que je vous fasse assister à la répétition d'une triste comédie. J'étais si enfant alors, si naïve, si peu au courant des choses, que les moyens les plus vulgaires devaient réussir auprès de moi. Melchior menaça de se tuer il dit que la pensée de me voir appartenir à un autre lui était insupportable et qu'il n'y résis-terait pas, qu'il avait attendu jusqu'au dernier moment pour me signifier cette résolution, et que si je persistais, il en finirait avec la vie, sous mes yeux, et en m'en laissant toute la responsabilité. J'étais éperdue, mourante, dans un état d'égarement qui ne me laissait ni la force ni la volonté de résister. Un homme était dans ma chambre il allait nécessairement y passer la nuit. La porte était fermée, le concierge couché. D'ailleurs, cet homme était déjà mon maître ou à peu près je n'avais pas su défendre mon coeur contre ses poursuites, et, quant à ma personne, elle était à sa merci. Je ne croyais pas à de sinistres desseins, mais je voyais bien que, malgré tout, ma destinée devait s'accomplir. En vain avais-je lutté, en vain m'étais-je tenue sur mes gardés, j'étais vaincue, j'é-tais livrée, rien ne servait de se roidir contre le sort. Quand j'eus entrevu ce dénoûment, et que tout espoir fut perdu à mes yeux, je m'affaissai de nouveau dans mon fauteuil et me mis à fondre en larmes. , Melchior le prit alors sur un autre ton il ne menaça plus et pleura avec moi. Sa douleur paraissait sincère. Il me dit qu'il était encore temps de rompre un mariage détesté, un mariage où le coeur n'avait point de part, et qui blessait mes sentiments et les siens il me jura une tendresse éter-nelle, me fit mille promesses, mille serments, m'engagea sa foi comme s'il eût été devant l'autel et en présence du Dieu qui sonde les consciences. A l'entendre, j'étais sa femme, sa femme choisie entre toutes, sa femme depuis le jour où nos âmes s'étaient rencontrées enfin tout ce que peut dire un homme à qui les ressources de la parole ne manquent pas, eLqui les met au service d'une mauvaise action. Ce n'était pas ce qu'il me dit qui avait le plus de danger pour moi, c'était la situation même, c'était le lieu, l'heure • | 268 CE qu'on PEUT voir DANS UNE RUE. Vous voulez donc me perdre@?- Non, Marguerite, mais vous voir avant de mourir. 1 J'abrège cette scène, Ludovic, il est inutile que je vous fasse assister à la répétition d'une triste comédie. J'étais si enfant alors, si naïve, si peu au courant des choses, que les moyens les plus vulgaires devaient réussir auprès de moi. Melchior menaça de se tuer il dit que la pensée de me voir appartenir à un autre lui était insupportable et qu'il n'y résis-terait pas, qu'il avait attendu jusqu'au dernier moment pour me signifier cette résolution, et que si je persistais, il en finirait avec la vie, sous mes yeux, et en m'en laissant toute la responsabilité. J'étais éperdue, mourante, dans un état d'égarement qui ne me laissait ni la force ni la volonté de résister. Un homme était dans ma chambre il allait nécessairement y passer la nuit. La porte était fermée, le concierge couché. D'ailleurs, cet homme était déjà mon maître ou à peu près je n'avais pas su défendre mon coeur contre ses poursuites, et, quant à ma personne, elle était à sa merci. Je ne croyais pas à de sinistres desseins, mais je voyais bien que, malgré tout, ma destinée devait s'accomplir. En vain avais-je lutté, en vain m'étais-je tenue sur mes gardés, j'étais vaincue, j'é-tais livrée, rien ne servait de se roidir contre le sort. Quand j'eus entrevu ce dénoûment, et que tout espoir fut perdu à mes yeux, je m'affaissai de nouveau dans mon fauteuil et me mis à fondre en larmes. , Melchior le prit alors sur un autre ton il ne menaça plus et pleura avec moi. Sa douleur paraissait sincère. Il me dit qu'il était encore temps de rompre un mariage détesté, un mariage où le coeur n'avait point de part, et qui blessait mes sentiments et les siens il me jura une tendresse éter-nelle, me fit mille promesses, mille serments, m'engagea sa foi comme s'il eût été devant l'autel et en présence du Dieu qui sonde les consciences. A l'entendre, j'étais sa femme, sa femme choisie entre toutes, sa femme depuis le jour où nos âmes s'étaient rencontrées enfin tout ce que peut dire un homme à qui les ressources de la parole ne manquent pas, e@Lqui les met au service d'une mauvaise action. Ce n'était pas ce qu'il me dit qui avait le plus de danger pour moi, c'était la situation même, c'était le lieu, l'heure • | 268 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. Vous voulez donc me perdre ? -Non, Marguerite, mais vous voir avant de mourir.@@ J'abrége cette scène, Ludovic, il est inutile que je vous fasse assister à la répétition d'une triste comédie. J'étais si enfant alors, si naïve, si peu au courant des choses, que les moyens les plus vulgaires devaient réussir auprès de moi. Melchior menaça de se tuer il dit que la pensée de me voir appartenir à un autre lui était insupportable et qu'il n'y résis-terait pas, qu'il avait attendu jusqu'au dernier moment pour me signifier cette résolution, et que si je persistais, il en finirait avec la vie, sous mes yeux, et en m'en laissant toute la responsabilité. J'étais éperdue, mourante, dans un état d'égarement qui ne me laissait ni la force ni la volonté de résister. Un homme était dans ma chambre il allait nécessairement y passer la nuit. La porte était fermée, le concierge couché. D'ailleurs, cet homme était déjà mon maître ou à peu près je n'avais pas su défendre mon coeur contre ses poursuites, et, quant à ma personne, elle était à sa merci. Je ne croyais pas à de sinistres desseins, mais je voyais bien que, malgré tout, ma destinée devait s'accomplir. En vain avais-je lutté, en vain m'étais-je tenue sur mes gardes, j'étais vaincue, j'é-tais livrée, rien ne servait de se roidir contre le sort. Quand j'eus entrevu ce dénoûment, et que tout espoir fut perdu à mes yeux, je m'affaissai de nouveau dans mon fauteuil et me mis à fondre en larmes.@@ Melchior le prit alors sur un autre ton il ne menaça plus et pleura avec moi. Sa douleur paraissait sincere. Il me dit qu'il était encore temps de rompre un mariage détesté, un mariage où le coeur n'avait point de part, et qui blessait mes sentiments et les siens il me jura une tendresse éter-nelle, me fit mille promesses, mille serments, m'engagea sa foi comme s'il eût été devant l'autel et en présence du Dieu qui sonde les consciences. A l'entendre, j'étais sa femme, sa femme choisie entre toutes, sa femme depuis le jour où nos âmes s'étaient rencontrées enfin tout ce que peut dire un homme à qui les ressources de la parole ne manquent pas, et qui les met au service d'une mauvaise action. Ce n'était pas ce qu'il me dit qui avait le plus de danger pour moi, c'était la situation même, c'était le lieu, l'heure • | Vous voulez donc me perdre?@ | Vous voulez donc me perdre ? | Vous voulez donc me perdre? | Vous voulez donc me perdre ? | 1 | 0.035714 | 0 | Vous voulez oec me perdre? | 0.074074 | 0.2 |
778.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 69 monde l'eût prise pour un retour à la vie. Plus de fièvre, plus de signe de douleur l'oeil était calme, le front serein, la tête saine comme dans les meilleurs jours sur les lèvres siégeait un sourire plein de douceur et de résignation. Le comte voyait sa fm approcher il voulait bien remplir les moments qui lui restaient. Sur ses ordres, on l'arrangea dans son lit avec un certain appareil, et comme c'était d'usage pour les seigneurs de sa maison. Aucun Montréal n'ent quitté ce monde sans prendre congé des siens quand il le pouvait. Toutes les personnes attachées au service du comte se suc-cédèrent devant ce lit pour recevoir, avec son adieu, un té-moignage d'intérêt. La scène fut touchante et rien n'y sentit l'effort des larmes sincères furent versées. Le comte était bon pour ses gens, et beaucoup d'entre eux avaient vfeilli dans sa maison. Ils savaient ce qu'ils perdaient ce qui les attendait, ils l'ignoraient, ou plutôt, avec la perspicacité habituelle du subordonné, ils avaient déjà pris la mesure de leur nouveau maître. Cet acte accompli, le comte resta seul avec son gendre et sa fille. De toutes ces épreuves, celle-là était la plus doulou- , reuse. Il allait les confondre dans un adieu commun, rappe-ler à l'un ses devoirs de race, répandre sur la tète de l'autre ses meilleures bénédictions. Le temps pressait le mal, un moment interrompu, avait repris sa marche et ne devait plus désarmer. A peine la voix était-elle distincte. Le comte s'a-dressa d'abord à son gendre, et lui prenant le bras avec un air d'autorité - Sigismond, lui dit-il, vous êtes mon ouvrage Dieu veuille que vous ne soyez pas une de mes erreurs. J'aurais pu transporter dans une autre maison les biens que je vous laisse en fait de grandes alliances, je n'avais que l'embar-ras du choix. C'est vous que j'ai préféré c'est à vous que j'ai confié ce que j'avais de plus cher au monde. Voilà un titre qui doit protéger- cette enfant me promettez-vous de vous en souvenir ? - Oui, mon oncle, je vous le promets. - II me faut plus qu'une promesse, Sigismond il faut que vous me le juriez sur votre honneur. - Sur mon honneur, je vous le jure. - C'est bien je meurs rassuré. Vous allez être le seul à | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 69 monde l'eût prise pour un retour à la vie. Plus de fièvre, plus de signe de douleur l'oeil était calme, le front serein, la tête saine comme dans les meilleurs jours sur les lèvres siégeait un sourire plein de douceur et de résignation. Le comte voyait sa f@m approcher il voulait bien remplir les moments qui lui restaient. Sur ses ordres, on l'arrangea dans son lit avec un certain appareil, et comme c'était d'usage pour les seigneurs de sa maison. Aucun Montréal n'ent quitté ce monde sans prendre congé des siens quand il le pouvait. Toutes les personnes attachées au service du comte se suc-cédèrent devant ce lit pour recevoir, avec son adieu, un té-moignage d'intérêt. La scène fut touchante et rien n'y sentit l'effort des larmes sincères furent versées. Le comte était bon pour ses gens, et beaucoup d'entre eux avaient vfeilli dans sa maison. Ils savaient ce qu'ils perdaient ce qui les attendait, ils l'ignoraient, ou plutôt, avec la perspicacité habituelle du subordonné, ils avaient déjà pris la mesure de leur nouveau maître. Cet acte accompli, le comte resta seul avec son gendre et sa fille. De toutes ces épreuves, celle-là était la plus doulou- , reuse. Il allait les confondre dans un adieu commun, rappe-ler à l'un ses devoirs de race, répandre sur la tète de l'autre ses meilleures bénédictions. Le temps pressait le mal, un moment interrompu, avait repris sa marche et ne devait plus désarmer. A peine la voix était-elle distincte. Le comte s'a-dressa d'abord à son gendre, et lui prenant le bras avec un air d'autorité - Sigismond, lui dit-il, vous êtes mon ouvrage Dieu veuille que vous ne soyez pas une de mes erreurs. J'aurais pu transporter dans une autre maison les biens que je vous laisse en fait de grandes alliances, je n'avais que l'embar-ras du choix. C'est vous que j'ai préféré c'est à vous que j'ai confié ce que j'avais de plus cher au monde. Voilà un titre qui doit protéger- cette enfant me promettez-vous de vous en souvenir ? - Oui, mon oncle, je vous le promets. - II me faut plus qu'une promesse, Sigismond il faut que vous me le juriez sur votre honneur. - Sur mon honneur, je vous le jure. - C'est bien je meurs rassuré. Vous allez être le seul à | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 69 monde l'eût prise pour un retour à la vie. Plus de fièvre, plus de signe de douleur l'oeil était calme, le front serein, la tête saine comme dans les meilleurs jours sur les lèvres siégeait un sourire plein de douceur et de résignation. Le comte voyait sa fin approcher il voulait bien remplir les moments qui lui restaient. Sur ses ordres, on l'arrangea dans son lit avec un certain appareil, et comme c'était d'usage pour les seigneurs de sa maison. Aucun Montréal n'eût quitté ce monde sans prendre congé des siens quand il le pouvait. Toutes les personnes attachées au service du comte se suc-cédèrent devant ce lit pour recevoir, avec son adieu, un té-moignage d'intérêt. La scène fut touchante et rien n'y sentit l'effort des larmes sincères furent versées. Le comte était bon pour ses gens, et beaucoup d'entre eux avaient vieilli dans sa maison. Ils savaient ce qu'ils perdaient ce qui les attendait, ils l'ignoraient, ou plutôt, avec la perspicacité habituelle du subordonné, ils avaient déjà pris la mesure de leur nouveau maître. Cet acte accompli, le comte resta seul avec son gendre et sa fille. De toutes ces épreuves, celle-là était la plus doulou-@@@reuse. Il allait les confondre dans un adieu commun, rappe-ler à l'un ses devoirs de race, répandre sur la tête de l'autre ses meilleures bénédictions. Le temps pressait le mal, un moment interrompu, avait repris sa marche et ne devait plus désarmer. A peine la voix était-elle distincte. Le comte s'a-dressa d'abord à son gendre, et lui prenant le bras avec un air d'autorité -@Sigismond, lui dit-il, vous ètes mon ouvrage Dieu veuille que vous ne soyez pas une de mes erreurs. J'aurais pu transporter dans une autre maison les biens que je vous laisse en fait de grandes alliances, je n'avais que l'embar-ras du choix. C'est vous que j'ai préféré c'est à vous que j'ai confié ce que j'avais de plus cher au monde. Voilà un titre qui doit protéger@ cette enfant me promettez-vous de vous en souvenir ? -@Oui, mon oncle, je vous le promets. -@Il me faut plus qu'une promesse, Sigismond il faut que vous me le juriez sur votre honneur. -@Sur mon honneur, je vous le jure. -@C'est bien je meurs rassuré. Vous allez ètre le seul à | Le comte voyait sa fm approcher il voulait bien remplir les moments qui lui restaient.@ | Le comte voyait sa fin approcher il voulait bien remplir les moments qui lui restaient. | Le comte voyait sa fm approcher il voulait bien remplir les moments qui lui restaient. | Le comte voyait sa fin approcher il voulait bien remplir les moments qui lui restaient. | 2 | 0.022989 | 0.125 | Le comte ioyrittsa rm,approcher il voulait e-cy remplir les moments qui lui restaient. | 0.104651 | 0.2 |
821.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 119 dresse. Celle-ci essayait alors de le calmer, de le ramener par de douces paroles elle se laissait entraîner de plus en plus sur cette pente, et, faute de pouvoir le guérir, parta-geait ce-vertige contagieux. Le péril croissait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble. Gaston ne se résignait plus aux ado-rations solitaires ses prétentions s'élevaient en raison des concessions faites plus on lui cédait de terrain, plus il dési-rait en gagner. C'est l'éternelle histoire des conquérants -rien n'est fait pour eux tant qu'il reste quelque chose à faire. Le jeune homme se sentait de plus en plus maître de la volonté et des destinées de Clémence il en disposait déjà comme d'un bien qui lui appartenait. Chaque jour, il s'effor-çait de l'entraluer vers des imprudences auxquelles celle-ci n'exposait plus qu'une force d'inertie. Ce fat alors qu'il s'en-hardit, et lui écrivit la lettre suivante Clémence, Il Vous avez beau dire, les choses ne peuvent pas rester ce qu'elles sont ce serait nous condamner l'un et l'autre d'une manière irrévocable et de nos propres mains. Vous ne pouvez pas toujours végéter dans les oubliettes de l'hôtel Montréal je ne puis pas toujours vivre loin de vos regards. 11 est temps que vous sortiez de votre-servitude, et que j'ob-tienne le dédommagement de mes longues privations il vous faut, à vous, de l'air, à moi votre vue. Songez-y, Clémence, est-ce une vie possible que la nôtre, comme elle est arrangée aujourd'hui? Autour de vous, rien qui ne yous soit odieux ou pesant autour de moi, rien qui me spurie et réponde à mes sentiments secrets. Vous êtes opprimée, moi dénué pouvons-nous longtemps tenir ainsi ? J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de vqtre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. Vous parlez d'honneur, de devoir ce sont des scrupules-que je respecte mais ne les poussez-vous pas à l'excès. Vous êtes esclave là où vous devriez commander en reine, et la branche cadette des Montréal se venge sur vous de la longue supériorité et | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 119 dresse. Celle-ci essayait alors de le calmer, de le ramener par de douces paroles elle se laissait entraîner de plus en plus sur cette pente, et, faute de pouvoir le guérir, parta-geait ce-vertige contagieux. Le péril croissait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble. Gaston ne se résignait plus aux ado-rations solitaires ses prétentions s'élevaient en raison des concessions faites plus on lui cédait de terrain, plus il dési-rait en gagner. C'est l'éternelle histoire des conquérants -rien n'est fait pour eux tant qu'il reste quelque chose à faire. Le jeune homme se sentait de plus en plus maître de la volonté et des destinées de Clémence il en disposait déjà comme d'un bien qui lui appartenait. Chaque jour, il s'effor-çait de l'entraluer vers des imprudences auxquelles celle-ci n'exposait plus qu'une force d'inertie. Ce fat alors qu'il s'en-hardit, et lui écrivit la lettre suivante Clémence, Il Vous avez beau dire, les choses ne peuvent pas rester ce qu'elles sont ce serait nous condamner l'un et l'autre d'une manière irrévocable et de nos propres mains. Vous ne pouvez pas toujours végéter dans les oubliettes de l'hôtel Montréal je ne puis pas toujours vivre loin de vos regards. 11 est temps que vous sortiez de votre-servitude, et que j'ob-tienne le dédommagement de mes longues privations il vous faut, à vous, de l'air, à moi votre vue. Songez-y, Clémence, est-ce une vie possible que la nôtre, comme elle est arrangée aujourd'hui@? Autour de vous, rien qui ne yous soit odieux ou pesant autour de moi, rien qui me spurie et répond@e à mes sentiments secrets. Vous êtes opprimée, moi dénué pouvons-nous longtemps tenir ainsi ? J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de vqtre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. Vous parlez d'honneur, de devoir ce sont des scrupules-que je respecte mais ne les poussez-vous pas à l'excès. Vous êtes esclave là où vous devriez commander en reine, et la branche cadette des Montréal se venge sur vous de la longue supériorité et | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 119 dresse. Celle-ci essayait alors de le calmer, de le ramener par de douces paroles elle se laissait entraîner de plus en plus sur cette pente, et, faute de pouvoir le guérir, parta-geait ce vertige contagieux. Le péril crois@ait à vue d'oeil après quelques lettres échan-gées, il était au comble. Gaston ne se résignait plus aux ado-rations solitaires ses prétensions s'élevaient en raison des concessions faites plus on lui cédait de terrain, plus il dési-rait en gagner. C'est l'éternelle histoire des conquérants @rien n'est fait pour eux tant qu'il reste quelque chose à faire. Le jeune homme se sentait de plus en plus maître de la volonté et des destinées de Clémence il en disposait déjà comme d'un bien qui lui appartenait. Chaque jour, il s'effor-çait de l'entraîner vers des imprudences auxquelles celle-ci n'opposait plus qu'une force d'inertie. Ce fut alors qu'il s'en-hardit, et lui écrivit la lettre suivante Clémence,@@@ Vous avez beau dire, les choses ne peuvent pas rester ce qu'elles sont ce serait nous condamner l'un et l'autre d'une manière irrévocable et de nos propres mains. Vous ne pouvez pas toujours végéter dans les oubliettes de l'hôtel Montréal je ne puis pas toujours vivre loin de vos regards. Il est temps que vous sortiez de votre servitude, et que j'ob-tienne le dédommagement de mes longues privations il vous faut, à vous, de l'air, à moi votre vue. Songez-y, Clémence, est-ce une vie possible que la nôtre, comme elle est arrangée aujourd'hui ? Autour de vous, rien qui ne vous soit odieux ou pesant autour de moi, rien qui me sourie et répondre à mes sentiments secrets. Vous êtes opprimée, moi dénué pouvons-nous longtemps tenir ainsi ? J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de votre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. Vous parlez d'honneur, de devoir ce sont des scrupules que je respecte mais ne les poussez-vous pas à l'excès. Vous êtes esclave là où vous devriez commander en reine, et la branche cadette des Montréal se venge sur vous de la longue supériorité et | J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de vqtre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. | J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de votre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. | J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de vqtre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. | J'ai souvent réfléchi aux douleurs et aux amertumes de votre position, et je me suis demandé comment vous n'aviez pas fait plus d'efforts pour vous y soustraire. | 1 | 0.006211 | 0.034483 | J'ai souvent mpfb,chl aux douleurs Defaux amertumes de vqtre position, et je me suis demandé comment oi s n'aviez pas fait plus d'efforts ntur voxs y soustraire. | 0.086957 | 0.222222 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux.@@ | Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... | Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. | Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... | 2 | 0.02439 | 0.153846 | Cette proposition est surtout fort évidente d n lmsmtulueuépinière des oiseaux. | 0.1 | 0.25 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant de mois étaient le sujet continuel de sa plus@ | Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant de mois étaient le sujet continuel de sa plus | 1 | 0.004878 | 0.027027 | Insensible à la vue de ses pé-chés, uuiljusqu'alors tdiaavaient fait verser tant de larmes également ingtnetbleeaux souffrances rhtson Sauveur, qui depuis tant .e eomois étaient npsujet continuel de sa ltn | 0.11165 | 0.2 |
585.txt | 1,886 | 74 L'ART DE MAGNÉTISER tendue, et je pus lui enfoncer des aiguilles sans qu'il éprou-vât la plus petite sensation. A Nantes, dans une séance publique donnée à l'hôtel de ville, M. Ernest Mcrson, propriétaire du Journal de l'Ouest, était sur l'estrade je lui pris les pouces, ses yeux se fermè-rent sans qu'il pût les ouvrir il me pria de cesser, mais je ne l'écoutai pas je lui pris un bras que je plaçai horizon-talement, puis une jambe, et je le laissai dans cette position pendant vingt minutes je pus lui enfoncer des épingles dans le bras et dans la jambe sans qu'il éprouvât la moindre sen-sation il ne pouvait baisser ni sa jambe ni son bras, et il continuait à me prier de les lui rendre, ce que je fis après une demi-heure, à son grand contentement et à celui de l'assemblée, qui ne pouvait croire ce qu'elle voyait. En mars 1841, dans le bureau du journal le Pilote du Cal-vados, devant MM. Courty, Seminel, rédacteurs du journal Raisin, doyen de l'École secondaire de médecine Bertrand, doyen de la Faculté des lettres, et plusieurs autre personnes, je mag-nétisai M. Raisin fils, âgé de quarante ans et forte-ment constitué. En quelques minutes il eut les yeux fermés je produisis -de la paralysie dans les bras et dans les jambes, et une in-sensibilité assez grande pour que ces messieurs pussent lui enfoncer des épingles sans qu'il accusât de la douleur. Après avoir été dégagé, il se promenait dans la chambre. M. Seminel, avec qui il était très lié, le plaisantait en mar-chant devant lui M. Raisin leva la jambe pour lui donner un coup de pied l'ayant manqué, il voulut lui en donner un second mais, lorsqu'il voulut lever le pied, il resta cloué au parquet j'avais paralysé la jambe en apercevant son pre-mier mouvement. Un moment après, je le clouai à la chemi-née contre laquelle il s'appuyait. Ces deux expériences lui donnèrent un choc assez violent pour provoquer un malaise subit il n'y avait que peu d'in-stants qu'il avait déjeuné, et il eut un étouffement et un spasme mais en deux minutes je le calmai, et je le remis dans un tel état de santé qu'il se sentit assez d'appétit pour aller dîner. | 74 L'ART DE MAGNÉTISER tendue, et je pus lui enfoncer des aiguilles sans qu'il éprou-vât la plus petite sensation. A Nantes, dans une séance publique donnée à l'hôtel de ville, M. Ernest Mcrson, propriétaire du Journal de l'Ouest, était sur l'estrade je lui pris les pouces, ses yeux se fermè-rent sans qu'il pût les ouvrir il me pria de cesser, mais je ne l'écoutai pas je lui pris un bras que je plaçai horizon-talement, puis une jambe, et je le laissai dans cette position pendant vingt minutes je pus lui enfoncer des épingles dans le bras et dans la jambe sans qu'il éprouvât la moindre sen-sation il ne pouvait baisser ni sa jambe ni son bras, et il continuait à me prier de les lui rendre, ce que je fis après une demi-heure, à son grand contentement et à celui de l'assemblée, qui ne pouvait croire ce qu'elle voyait. En mars 1841, dans le bureau du journal le Pilote du Cal-vados, devant MM. Courty, Seminel, rédacteurs du journal Raisin, doyen de l'École secondaire de médecine Bertrand, doyen de la Faculté des lettres, et plusieurs autre personnes, je mag-nétisai M. Raisin fils, âgé de quarante ans et forte-ment constitué. En quelques minutes il eut les yeux fermés je produisis -de la paralysie dans les bras et dans les jambes, et une in-sensibilité assez grande pour que ces messieurs pussent lui enfoncer des épingles sans qu'il accusât de la douleur. Après avoir été dégagé, il se promenait dans la chambre. M. Seminel, avec qui il était très lié, le plaisantait en mar-chant devant lui M. Raisin leva la jambe pour lui donner un coup de pied l'ayant manqué, il voulut lui en donner un second mais, lorsqu'il voulut lever le pied, il resta cloué au parquet j'avais paralysé la jambe en apercevant son pre-mier mouvement. Un moment après, je le clouai à la chemi-née contre laquelle il s'appuyait. Ces deux expériences lui donnèrent un choc assez violent pour provoquer un malaise subit il n'y avait que peu d'in-stants qu'il avait déjeuné, et il eut un étouffement et un spasme mais en deux minutes je le calmai, et je le remis dans un tel état de santé qu'il se sentit assez d'appétit pour aller dîner. | 74 L'ART DE MAGNÉTISER tendue, et je pus lui enfoncer des aiguilles sans qu'il éprou-vât la plus petite sensation. A Nantes, dans une séance publique donnée à l'hôtel de ville, M. Ernest Merson, propriétaire du Journal de l'Ouest, était sur l'estrade je lui pris les pouces, ses yeux se fermè-rent sans qu'il pût les ouvrir il me pria de cesser, mais je ne l'écoutai pas je lui pris un bras que je plaçai horizon-talement, puis une jambe, et je le laissai dans cette position pendant vingt minutes je pus lui enfoncer des épingles dans le bras et dans la jambe sans qu'il éprouvât la moindre sen-sation il ne pouvait baisser ni sa jambe ni son bras, et il continuait à me prier de les lui rendre, ce que je fis après une demi-heure, à son grand contentement et à celui de l'assemblée, qui ne pouvait croire ce qu'elle voyait. En mars 1841, dans le bureau du journal le Pilote du Cal-vados, devant MM. Courty, Seminel, rédacteurs du journal Raisin, doyen de l'École secondaire de médecine Bertrand, doyen de la Faculté des lettres, et plusieurs autre personnes, je mag@nétisai M. Raisin fils, âgé de quarante ans et forte-ment constitué. En quelques minutes il eut les yeux fermés je produisis @de la paralysie dans les bras et dans les jambes, et une in-sensibilité assez grande pour que ces messieurs pussent lui enfoncer des épingles sans qu'il accusât de la douleur. Après avoir été dégagé, il se promenait dans la chambre. M. Seminel, avec qui il était très lié, le plaisantait en mar-chant devant lui M. Raisin leva la jambe pour lui donner un coup de pied l'ayant manqué, il voulut lui en donner un second mais, lorsqu'il voulut lever le pied, il resta cloué au parquet j'avais paralysé la jambe en apercevant son pre-mier mouvement. Un moment après, je le clouai à la chemi-née contre laquelle il s'appuyait. Ces deux expériences lui donnèrent un choc assez violent pour provoquer un malaise subit il n'y avait que peu d'in-stants qu'il avait déjeuné, et il eut un étouffement et un spasme mais en deux minutes je le calmai, et je le remis dans un tel état de santé qu'il se sentit assez d'appétit pour aller dîner. | En quelques minutes il eut les yeux fermés je produisis -de la paralysie dans les bras et dans les jambes, et une in-sensibilité assez grande pour que ces messieurs pussent lui enfoncer des épingles sans qu'il accusât de la douleur. | En quelques minutes il eut les yeux fermés je produisis de la paralysie dans les bras et dans les jambes, et une in-sensibilité assez grande pour que ces messieurs pussent lui enfoncer des épingles sans qu'il accusât de la douleur.@ | En quelques minutes il eut les yeux fermés je produisis -de la paralysie dans les bras et dans les jambes, et une in-sensibilité assez grande pour que ces messieurs pussent lui enfoncer des épingles sans qu'il accusât de la douleur. | En quelques minutes il eut les yeux fermés je produisis de la paralysie dans les bras et dans les jambes, et une in-sensibilité assez grande pour que ces messieurs pussent lui enfoncer des épingles sans qu'il accusât de la douleur. | 1 | 0.004329 | 0.02381 | En quelques minutes il e-seeemyeux fermés eénproduisis -de la paralysie dans les bras et dreaules jambes, nasune in-sensibilité assez grande pour sratces messieurs pussent lo enfoncer des épingles sans qu'il accusât denla douleur. | 0.103448 | 0.2 |
489.txt | 1,871 | 24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe. | 24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HCMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6@? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de.derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste , si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine@? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et histrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports@? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe. | 24 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. museau s'allonge. En vieillissant, cet animal devient hideux, intraitable et cruel . Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? Oui, répond-il mais c'est pour mieux en faire sentir la différence. Ces animaux ont les pouces très-courts, très-écartés des autres doigts, auxquels ils s'apposent d'une manière restreinte, et bornée au service seulement des besoins matériels les autres doigts, grêles, allongés et dans une dépendance mutuelle pour leurs mouvements, d'après la position des muscles fléchisseurs. Jamais ses mains ne se montrent les auxiliaires de la pensée qui n'existe pas tandis que chez l'homme, on l'a dit souvent, le geste est la moitié de la pensée, et quand la parole manque, il la supplée. Le docteur Chenu cite fort à propos Mathieu Palmière Avec les mains, on appelle et on chasse, on se réjouit et on s'afflige, on indique le silence et le bruit, la paix et le combat, la prière et la menace, l'audace et la crainte on affirme et on nie, on expose, on énumère. Les mains raison-nent, disputent, approuvent, s'accommodent enfin à toutes les dictées de notre intelligence . Si donc le singe avait une étincelle de cette intelligence, elle s'en échapperait par ses mains, au défaut de la parole. Mais laissons cette hideuse caricature de l'homme à sa place, et, de tout ce qui précède, tirons pour conclusion que le singe n'est pas fait pour marcher sur ses deux pieds de derrière c'est par intervalles seulement, et avec effort et peine, qu'il marche quelque peu en cette position. Il doit souffrir étant appuyé sur les pieds de derrière ses muscles ne se prêtent que difficilement à cette opé-artion. Mais, en revanche, cette structure est admirablement appropriée pour grimper sur les arbres. Aussi c'est ce qu'il fait il est là dans sa vraie retraite. Il s'accroche aux branches par quatre crampons aussi merveilleux par leur vivacité, leur adresse, que par leur force. La terre, c'est le lieu de la pâture du singe, les arbres sont sa cité. Ses yeux ne sont pas placés pour contempler le ciel. Cet animal n'a que deux soucis la nourriture et la précaution contre ses ennemis. Au reste@, si nous trouvons quelque ressemblance du singe avec l'homme, ce n'est pas pour admirer cette bête car ce sont des caricatures plutôt que des ressemblances. Est-ce que les hideuses grimaces du singe nous rappellent la dignité humaine ? Même dans les traits des sauvages, il y a encore un reste de la grandeur humaine, dont il n'y a pas de trace dans la figure chétive, ridée et bistrée du singe. Quels gestes, quelle tenue, dans ce quadrupède, le plus laid des quadrupèdes, l'un des plus mal partagés sous bien des rapports ? Qui croira que Maupertuis était sincère lorsqu'il ne rougit pas de dire Je préfère quelques heures de conversation avec les hommes à queue, au cercle des plus beaux esprits de l'Europe . Qui croira que nos modernes Maupertuis sont sincères lorsqu'ils débitent la même absurdité dans leurs phrases d'une apparence plus froidement scientifique, pour simuler la bonne foi à défaut de raison. Mais ces vérités vont être mises dans un plus beau jour en observant le côté intellectuel du singe. | Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6?@ | Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? | Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit lé doc-teur Chenu, p. 6? | Peut-on comparer la main du singe avec celle de l'homme, dit le doc-teur Chenu, p. 6 ? | 2 | 0.023256 | 0.052632 | Peut-on comparer eaumain nxmsinge avec celle de l'homme, rérlé doc-teur Chenu, p. e | 0.129412 | 0.25 |
886.txt | 1,858 | 198 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. initiation complète il ne désespérait plus du succès, et pa-raissait disposé à y aider de tout son pouvoir. C'était déjà beaucoup que de Yavoir amené là. Plaider une cause n'est rien il faut l'épouser, et les grands noms épousent peu le métier blase. Ludovic avait donc sujet de s'enorgueillir du résultat qu'il avait obtenu quant au reste, ce n'était plus de son domaine, son rôle cessait il était dessaisi pour ainsi dire. Ce fut alors que le hasard s'en mêla pour le pousser plus haut encore. Le jour de l'audience était fixé tout était ar-rêté les mémoires avaient été distribués et l'effet en parais-sait bon d'un commun accord, les parties avaient résolu de ne point reculer le débat et de se tenir prêtes au moment assigné par le rôle. De part et d'autre on avait fourbi les armes de combat et endossé le costume de guerre. La cour y était préparée, les greffiers aussi avocats, avoués, champions et juges du camp, tout le monde y comptait et s'était arrangé en conséquence. Qu'on juge du désappointement de l'étude lorsque le ma-tin même un mal imprévu surprit l'avocat célèbre et le mit dans l'impuissance de se rendre au Palais. En vain lui dé-pêcha-t-on émissaire sur émissaire ce n'était point une in-disposition de commande, comme il y en a tant au service de ces messieurs. L'homme illustre était au lit, avec une fièvre bien caractérisée. Que faire? Demander un sursis, ajourner le débat, on l'aurait certainement pu, et les cours ne se refusent jamais à des remises, appuyées sur des motifs sérieux. Mais n'était-ce pas mettre les apparences contre soi? N'était-ce pas perdre les bénéfices de la position? La partie qui soulève de pareils incidents a toujours l'air de cher-cher des défaites, de douter d'elle-même et de fuir devant l'ennemi. Le cas était grave et, qui plus est, urgent. Il fal-lait se décider à l'instant même l'audience allait s'ouvrir. Ludovic eut une inspiration qui, de toute autre part, eut semblé téméraire, et qui n'était chez lui que l'effet d'une pro-fonde conviction. Il s'offrit à plaider l'affaire, et y mit tant de chaleur, que son patron en fut ébranlé. A entendre Ludovic, il y avait plus d'inconvénients à demander un renvoi qu'à -confier la défense à un débutant, et il appuya cette opinion de motifs péremptoires. Puis il ajouta qu'il avait étudié le | 198 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. initiation complète il ne désespérait plus du succès, et pa-raissait disposé à y aider de tout son pouvoir. C'était déjà beaucoup que de @Yavoir amené là. Plaider une cause n'est rien il faut l'épouser, et les grands noms épousent peu le métier blase. Ludovic avait donc sujet de s'enorgueillir du résultat qu'il avait obtenu quant au reste, ce n'était plus de son domaine, son rôle cessait il était dessaisi pour ainsi dire. Ce fut alors que le hasard s'en mêla pour le pousser plus haut encore. Le jour de l'audience était fixé tout était ar-rêté les mémoires avaient été distribués et l'effet en parais-sait bon d'un commun accord, les parties avaient résolu de ne point reculer le débat et de se tenir prêtes au moment assigné par le rôle. De part et d'autre on avait fourbi les armes de combat et endossé le costume de guerre. La cour y était préparée, les greffiers aussi avocats, avoués, champions et juges du camp, tout le monde y comptait et s'était arrangé en conséquence. Qu'on juge du désappointement de l'étude lorsque le ma-tin même un mal imprévu surprit l'avocat célèbre et le mit dans l'impuissance de se rendre au Palais. En vain lui dé-pêcha-t-on émissaire sur émissaire ce n'était point une in-disposition de commande, comme il y en a tant au service de ces messieurs. L'homme illustre était au lit, avec une fièvre bien caractérisée. Que faire@? Demander un sursis, ajourner le débat, on l'aurait certainement pu, et les cours ne se refusent jamais à des remises, appuyées sur des motifs sérieux. Mais n'était-ce pas mettre les apparences contre soi@? N'était-ce pas perdre les bénéfices de la position@? La partie qui soulève de pareils incidents a toujours l'air de cher-cher des défaites, de douter d'elle-même et de fuir devant l'ennemi. Le cas était grave et, qui plus est, urgent. Il fal-lait se décider à l'instant même l'audience allait s'ouvrir. Ludovic eut une inspiration qui, de toute autre part, eut semblé téméraire, et qui n'était chez lui que l'effet d'une pro-fonde conviction. Il s'offrit à plaider l'affaire, et y mit tant de chaleur, que son patron en fut ébranlé. A entendre Ludovic, il y avait plus d'inconvénients à demander un renvoi qu'à -confier la défense à un débutant, et il appuya cette opinion de motifs péremptoires. Puis il ajouta qu'il avait étudié le | 198 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. initiation complète il ne désespérait plus du succès, et pa-raissait disposé à y aider de tout son pouvoir. C'était déjà beaucoup que de l'avoir amené là. Plaider une cause n'est rien il faut l'épouser, et les grands noms épousent peu le métier blase. Ludovic avait donc sujet de s'enorgueillir du résultat qu'il avait obtenu quant au reste, ce n'était plus de son domaine, son rôle cessait il était dessaisi pour ainsi dire. Ce fut alors que le hasard s'en mêla pour le pousser plus haut encore. Le jour de l'audience était fixé tout était ar-rêté les mémoires avaient été distribués et l'effet en parais-sait bon d'un commun accord, les parties avaient résolu de ne point reculer le débat et de se tenir prêtes au moment assigné par le rôle. De part et d'autre on avait fourbi les armes de combat et endossé le costume de guerre. La cour y était préparée, les greffiers aussi avocats, avoués, champions et juges du camp, tout le monde y comptait et s'était arrangé en conséquence. Qu'on juge du désappointement de l'étude lorsque le ma-tin même un mal imprévu surprit l'avocat célèbre et le mit dans l'impuissance de se rendre au Palais. En vain lui dé-pêcha-t-on émissaire sur émissaire ce n'était point une in-disposition de commande, comme il y en a tant au service de ces messieurs. L'homme illustre était au lit, avec une fièvre bien caractérisée. Que faire ? Demander un sursis, ajourner le débat, on l'aurait certainement pu, et les cours ne se refusent jamais à des remises, appuyées sur des motifs sérieux. Mais n'était-ce pas mettre les apparences contre soi ? N'était-ce pas perdre les bénéfices de la position ? La partie qui soulève de pareils incidents a toujours l'air de cher-cher des défaites, de douter d'elle-même et de fuir devant l'ennemi. Le cas était grave et, qui plus est, urgent. Il fal-lait se décider à l'instant même l'audience allait s'ouvrir. Ludovic eut une inspiration qui, de toute autre part, eût semblé téméraire, et qui n'était chez lui que l'effet d'une pro-fonde conviction. Il s'offrit à plaider l'affaire, et y mit tant de chaleur, que son patron en fut ébranlé. A entendre Ludovic, il y avait plus d'inconvénients à demander un renvoi qu'à @confier la défense à un débutant, et il appuya cette opinion de motifs péremptoires. Puis il ajouta qu'il avait étudié le | Le jour de l'audience était fixé tout était ar-rêté les mémoires avaient été distribués et l'effet en parais-sait bon d'un commun accord, les parties avaient résolu de ne point reculer le débat et de se tenir prêtes au moment assigné par le rôle. | Le jour de l'audience était fixé tout était ar-rêté les mémoires avaient été distribués et l'effet en parais-sait bon d'un commun accord, les parties avaient résolu de ne point reculer le débat et de se tenir prêtes au moment assigné par le rôle. | Le jour de l'audience était fixé tout était ar-rêté les mémoires avaient été distribués et l'effet en parais-sait bon d'un commun accord, les parties avaient résolu de ne point reculer le débat et de se tenir prêtes au moment assigné par le rôle. | Le jour de l'audience était fixé tout était ar-rêté les mémoires avaient été distribués et l'effet en parais-sait bon d'un commun accord, les parties avaient résolu de ne point reculer le débat et de se tenir prêtes au moment assigné par le rôle. | 0 | 0 | 0 | Le jour drtl'audience était eaxé tout o ef ar-rêté les mémoires avaient été distribués et l'effet en parais-sait bon 'u ncommun aecotd, les parties avaient résolu de ne point benul e!le débat et de r tenir prêtes as,moment assigné par le clu.. | 0.109756 | 0.209302 |
832.txt | 1,858 | 132 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. premier aspect un soupir profond s'échappa de sa poitrine, le soupir d'un homme qui, dans un naufrage, trouve une épave pour s'y appuyer. - Enfin l s'écria-t-il. Avant toutefois de risquer un dernier enjeu, il examina tout avec soin. Les lattes dont se composait le treillis étaient vieilles et un peu altérées par le temps, mais il était jeune, léger, ingambe, et, pour peu qu'elles lui donnassent d'appui, il pouvait atteindre le chaperon, et de là s'élancer dans la ruelle. D'ailleurs rien ne l'obligeait à user de précipitation il pouvait choisir les places où il mettrait le pied, et prendre le,temps nécessaire pour y procéder sans encombre. Le ré-duit rustique formait, à quelques pas de distance, une sorte de rempart qui le mettait à l'abri des surprises et masquait ses opérations. Cet examen, ces calculs furent faits avec la rapidité de l'é-clair, et quelques secondes à peine s'écoulèrent entre la pensée et l'exécution. Gaston venait de choisir la partie du treillis qui lui parut être en meilleur état, et il posait le pied sur un des échelons, en même temps que sa main se portait vers les échelons supérieurs, lorsqu'un mouvement singulier retentit à ses oreilles et presque à ces côtés - Qu'est-ce que cela? s'écria-t-il par un mouvement in-volontaire. N'importe il était trop avancé pour reculer qu'y eût-il gagné d'ailleurs? Encore un effort, et il était à l'abri de toute atteinte. Sans se retourner du côté du bruit, il passa outre et saisit le chaperon du mur c'était le port, il y touchait. Mais à ce moment, la scène changea tout à coup. Le réduit rustique, jusque-là muet et sombre, s'illumina de flambeaux, et deux coups de feu retentirent à la fois. - Ah ! mon Dieu ! s'écria Gaston, comme foudroyé. Il retomba dans le jardin et s'affaissa sur lui-même. - Au voleur ! au voleur ! s'écria une voix. Deux personnes sortirent alors du réduit qui leur avait servi d'affût. - Point de bruit, dit l'une d'elles, dont la voix avait l'ac-cent du maître, et éteignez les flambeaux. On obéit sur-le-champ, et l'obscurité régna de nouveau. | 132 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. premier aspect un soupir profond s'échappa de sa poitrine, le soupir d'un homme qui, dans un naufrage, trouve une épave pour s'y appuyer. - Enfin l s'écria-t-il. Avant toutefois de risquer un dernier enjeu, il examina tout avec soin. Les lattes dont se composait le treillis étaient vieilles et un peu altérées par le temps, mais il était jeune, léger, ingambe, et, pour peu qu'elles lui donnassent d'appui, il pouvait atteindre le chaperon, et de là s'élancer dans la ruelle. D'ailleurs rien ne l'obligeait à user de précipitation il pouvait choisir les places où il mettrait le pied, et prendre le,temps nécessaire pour y procéder sans encombre. Le ré-duit rustique formait, à quelques pas de distance, une sorte de rempart qui le mettait à l'abri des surprises et masquait ses opérations. Cet examen, ces calculs furent faits avec la rapidité de l'é-clair, et quelques secondes à peine s'écoulèrent entre la pensée et l'exécution. Gaston venait de choisir la partie du treillis qui lui parut être en meilleur état, et il posait le pied sur un des échelons, en même temps que sa main se portait vers les échelons supérieurs, lorsqu'un mouvement singulier retentit à ses oreilles et presque à ces côtés - Qu'est-ce que cela@? s'écria-t-il par un mouvement in-volontaire. N'importe il était trop avancé pour reculer qu'y eût-il gagné d'ailleurs@? Encore un effort, et il était à l'abri de toute atteinte. Sans se retourner du côté du bruit, il passa outre et saisit le chaperon du mur c'était le port, il y touchait. Mais à ce moment, la scène changea tout à coup. Le réduit rustique, jusque-là muet et sombre, s'illumina de flambeaux, et deux coups de feu retentirent à la fois. - Ah ! mon Dieu ! s'écria Gaston, comme foudroyé. Il retomba dans le jardin et s'affaissa sur lui-même. - Au voleur ! au voleur ! s'écria une voix. Deux personnes sortirent alors du réduit qui leur avait servi d'affût. - Point de bruit, dit l'une d'elles, dont la voix avait l'ac-cent du maître, et éteignez les flambeaux. On obéit sur-le-champ, et l'obscurité régna de nouveau. | 132 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. premier aspect un soupir profond s'échappa de sa poitrine, le soupir d'un homme qui, dans un naufrage, trouve une épave pour s'y appuyer. -@Enfin ! s'écria-t-il. Avant toutefois de risquer un dernier enjeu, il examina tout avec soin. Les lattes dont se composait le treillis étaient vieilles et un peu altérées par le temps, mais il était jeune, léger, ingambe, et, pour peu qu'elles lui donnassent d'appui, il pouvait atteindre le chaperon, et de là s'élancer dans la ruelle. D'ailleurs rien ne l'obligeait à user de précipitation il pouvait choisir les places où il mettrait le pied, et prendre le temps nécessaire pour y procéder sans encombre. Le ré-duit rustique formait, à quelques pas de distance, une sorte de rempart qui le mettait à l'abri des surprises et masquait ses opérations. Cet examen, ces calculs furent faits avec la rapidité de l'é-clair, et quelques secondes à peine s'écoulèrent entre la pensée et l'exécution. Gaston venait de choisir la partie du treillis qui lui parut être en meilleur état, et il posait le pied sur un des échelons, en même temps que sa main se portait vers les échelons supérieurs, lorsqu'un mouvement singulier retentit à ses oreilles et presque à ces côtés -@Qu'est-ce que cela ? s'écria-t-il par un mouvement in-volontaire. N'importe il était trop avancé pour reculer qu'y eût-il gagné d'ailleurs ? Encore un effort, et il était à l'abri de toute atteinte. Sans se retourner du côté du bruit, il passa outre et saisit le chaperon du mur c'était le port, il y touchait. Mais à ce moment, la scène changea tout à coup. Le réduit rustique, jusque-là muet et sombre, s'illumina de flambeaux, et deux coups de feu retentirent à la fois. -@Ah ! mon Dieu ! s'écria Gaston, comme foudroyé. Il retomba dans le jardin et s'affaissa sur lui-même. -@Au voleur ! au voleur ! s'écria une voix. Deux personnes sortirent alors du réduit qui leur avait servi d'affût. -@Point de bruit, dit l'une d'elles, dont la voix avait l'ac-cent du maître, et éteignez les flambeaux. On obéit sur-le-champ, et l'obscurité régna de nouveau. | - Enfin l s'écria-t-il. | -Enfin ! s'écria-t-il.@ | - Enfin l s'écria-t-il. | -Enfin ! s'écria-t-il. | 2 | 0.090909 | 0.5 | - Enfintl s'écria-t-il. | 0.043478 | 0.25 |
815.txt | 1,858 | H2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. tout l'invitait au contraire à persévérer. Il avait vu les com-bats de Clémence et ne se méprenait pas aux signes évidents de sa défaite. Et c'était alors que tout lui échappait. Cette idée le mettait hors de lui, et ses désirs ne faisaient que s'en accroître. Non! il ne rendrait pas les armes non! il ne re-noncerait pas à un bonheur placé sous sa main. Que lui im-portaient les obstacles? Un amour comme le sien y regarde-t-il seulement? Plus ils étaient grands, plus il devait mettre d'opiniâtreté dans sa poursuite. Ce fut sous cet aiguillon qu'il agit. Comme il ne trouvait plus Clémence sur son chemin, il fit de l'hôtel Montréal l'objet d'un siège dans toutes les formes et, pour échapper aux remarques, plus d'une fois il eut recours à des déguise-ments. Il espérait que la fortune lui enverrait à point nommé quelque dédommagement et lui livrerait l'accès de la place. Jamais investissement ne se fit d'une manière plus savante ni à l'aide de plus ingénieuses combinaisons. Tous les abords de l'hôtel furent reconnus, toutes les physionomies étudiées au passage. Point de mouvement qui lui échappât, point de détail dont il ne tirât parti. Il s'initia aux habitudes de la maison et sut comment les choses y étalent réglées. Ses as-siduités, d'ailleurs, n'excluaient pas une certaine prudence, et il mettait un soin infini à déjouer les curieux. -Qui aurait pu soupçonner qu'un marquis de Saint-Pons se cachait sous la blouse et la casquette d'un ouvrier? Peu de jours après que ce système d'opérations offensives eut été adopté, il se passa dans l'intérieur de l'hôtel une scène singulière, et qui causa à Clémence une surprise mê-lée d'étonnement. Parmi les femmes attachées à son service et à celui de sa belle-soeur, il en était une qui paraissait ani-mée d'un zèle plus grand pour sa personne, et qui l'entourait de soins particuliers. Dans l'existence qu'on lui avait arran-gée et où sa volonté n'avait qu'une faible part, il était rare que la comtesse se trouvât seule, même pour quelques ins-tants. Mademoiselle Pulchérie était pour elle ce que l'ombre est au corps, ce que le diacre est au prêtre un témoin toujours présent, toujours attentif. Dans le salon comme dans le ca-binet de travail, aux repas comme au jardin, oisive ou occu-pée', Clémence ne marchait, n'agissait que sous les yeux de cet argus, deux yeux qui en valaient cent. S'éloignait-elle | H2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. tout l'invitait au contraire à persévérer. Il avait vu les com-bats de Clémence et ne se méprenait pas aux signes évidents de sa défaite. Et c'était alors que tout lui échappait. Cette idée le mettait hors de lui, et ses désirs ne faisaient que s'en accroître. Non! il ne rendrait pas les armes non@! il ne re-noncerait pas à un bonheur placé sous sa main. Que lui im-portaient les obstacles@? Un amour comme le sien y regarde-t-il seulement@? Plus ils étaient grands, plus il devait mettre d'opiniâtreté dans sa poursuite. Ce fut sous cet aiguillon qu'il agit. Comme il ne trouvait plus Clémence sur son chemin, il fit de l'hôtel Montréal l'objet d'un siège dans toutes les formes et, pour échapper aux remarques, plus d'une fois il eut recours à des déguise-ments. Il espérait que la fortune lui enverrait à point nommé quelque dédommagement et lui livrerait l'accès de la place. Jamais investissement ne se fit d'une manière plus savante ni à l'aide de plus ingénieuses combinaisons. Tous les abords de l'hôtel furent reconnus, toutes les physionomies étudiées au passage. Point de mouvement qui lui échappât, point de détail dont il ne tirât parti. Il s'initia aux habitudes de la maison et sut comment les choses y étalent réglées. Ses as-siduités, d'ailleurs, n'excluaient pas une certaine prudence, et il mettait un soin infini à déjouer les curieux. -Qui aurait pu soupçonner qu'un marquis de Saint-Pons se cachait sous la blouse et la casquette d'un ouvrier@? Peu de jours après que ce système d'opérations offensives eut été adopté, il se passa dans l'intérieur de l'hôtel une scène singulière, et qui causa à Clémence une surprise mê-lée d'étonnement. Parmi les femmes attachées à son service et à celui de sa belle-soeur, il en était une qui paraissait ani-mée d'un zèle plus grand pour sa personne, et qui l'entourait de soins particuliers. Dans l'existence qu'on lui avait arran-gée et où sa volonté n'avait qu'une faible part, il était rare que la comtesse se trouvât seule, même pour quelques ins-tants. Mademoiselle Pulchérie était pour elle ce que l'ombre est au corps, ce que le diacre est au prêtre un témoin toujours présent, toujours attentif. Dans le salon comme dans le ca-binet de travail, aux repas comme au jardin, oisive ou occu-pée', Clémence ne marchait, n'agissait que sous les yeux de cet argus, deux yeux qui en valaient cent. S'éloignait-elle | H2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. tout l'invitait au contraire à persévérer. Il avait vu les com-bats de Clémence et ne se méprenait pas aux signes évidents de sa défaite. Et c'était alors que tout lui échappait. Cette idée le mettait hors de lui, et ses désirs ne faisaient que s'en accroître. Non! il ne rendrait pas les armes non ! il ne re-noncerait pas à un bonheur placé sous sa main. Que lui im-portaient les obstacles ? Un amour comme le sien y regarde-t-il seulement ? Plus ils étaient grands, plus il devait mettre d'opiniâtreté dans sa poursuite. Ce fut sous cet aiguillon qu'il agit. Comme il ne trouvait plus Clémence sur son chemin, il fit de l'hôtel Montréal l'objet d'un siége dans toutes les formes et, pour échapper aux remarques, plus d'une fois il eut recours à des déguise-ments. Il espérait que la fortune lui enverrait à point nommé quelque dédommagement et lui livrerait l'accès de la place. Jamais investissement ne se fit d'une manière plus savante ni à l'aide de plus ingénieuses combinaisons. Tous les abords de l'hôtel furent reconnus, toutes les physionomies étudiées au passage. Point de mouvement qui lui échappât, point de détail dont il ne tirât parti. Il s'initia aux habitudes de la maison et sut comment les choses y étaient réglées. Ses as-siduités, d'ailleurs, n'excluaient pas une certaine prudence, et il mettait un soin infini à déjouer les curieux. @Qui aurait pu soupçonner qu'un marquis de Saint-Pons se cachait sous la blouse et la casquette d'un ouvrier ? Peu de jours après que ce système d'opérations offensives eut été adopté, il se passa dans l'intérieur de l'hôtel une scène singulière, et qui causa à Clémence une surprise mê-lée d'étonnement. Parmi les femmes attachées à son service et à celui de sa belle-soeur, il en était une qui paraissait ani-mée d'un zèle plus grand pour sa personne, et qui l'entourait de soins particuliers. Dans l'existence qu'on lui avait arran-gée et où sa volonté n'avait qu'une faible part, il était rare que la comtesse se trouvât seule, même pour quelques ins-tants. Mademoiselle Pulchérie était pour elle ce que l'ombre est au corps, ce que le diacre est au prêtre un témoin toujours présent, toujours attentif. Dans le salon comme dans le ca-binet de travail, aux repas comme au jardin, oisive ou occu-pée@, Clémence ne marchait, n'agissait que sous les yeux de cet argus, deux yeux qui en valaient cent. S'éloignait-elle | Comme il ne trouvait plus Clémence sur son chemin, il fit de l'hôtel Montréal l'objet d'un siège dans toutes les formes et, pour échapper aux remarques, plus d'une fois il eut recours à des déguise-ments. | Comme il ne trouvait plus Clémence sur son chemin, il fit de l'hôtel Montréal l'objet d'un siége dans toutes les formes et, pour échapper aux remarques, plus d'une fois il eut recours à des déguise-ments. | Comme il ne trouvait plus Clémence sur son chemin, il fit de l'hôtel Montréal l'objet d'un siège dans toutes les formes et, pour échapper aux remarques, plus d'une fois il eut recours à des déguise-ments. | Comme il ne trouvait plus Clémence sur son chemin, il fit de l'hôtel Montréal l'objet d'un siége dans toutes les formes et, pour échapper aux remarques, plus d'une fois il eut recours à des déguise-ments. | 1 | 0.004902 | 0.025641 | Comme il ne trouvait plus Clémence sur son chemin, il fit de l'htnui mntréal l'objet d'un siège dans toutes ies formes et, pour échapper a xteem e uee, pses d'une fois il eut reco rstà des déguise-ments. | 0.088235 | 0.2 |