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null | volksfreund1848 | Sans titre | Grevenmacher, 5. August. Vorgestern ge- gen 5 Uhr Nachmittags, wollte der Schiffer F. Rci- land von Kreitzweiler, Vater einer zahlreiche armen Familie, in einem Schiffe nach Trier fahren um dort einige Sons für seine unglücklich Familie zu verdienen. Etwas unterhalb Grevenmacher fiel er über Bord, und konnte trotz aller Anstrengungen seiner Kameraden nicht gerettet werden. In der Nähe arbeitete auf dem Felde Herr Aug. Keiffer von Grevenmacher, der, als er gewahrte, daß die vereinten Anstrengungen der Schiffer ohne Erfolg blieben, sich mit Gefahr seines Lebens in seinen Kleidern in die Fluten stürtzte, and endlich, nach ungefähr 10 Minuten der Aufopferung, den, leider 'schon Tobten, herausbrachte. — Ehre dem Braven, Mitleid dem Unglücklichen. Die Rédaction des „Volksfreund" ist erbötig inilde Beiträge für die unglückliche zahlreiche Familie entgegenzunehmen und zu befördern. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL49 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Politische Aebersicht. | Politische Aebersicht. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL48 | SECTION | null | null |
null | volksfreund1848 | Publicité 1 Page 4 | Anzeigen. . niu<»uiy u<. Versteigern il g. Am Samstag, 12. August, gegen 10 Uhr Morgens, werden die Erben Hcnkcs, Schwirtz, Ncincsch und Schleichen von Oberwampach, ihre daselbst gelegene Mahlmühle mit einem Gang, nebst daranstoßenden Wiesen und Felder, öffentlich auf mehrere Terminen Borg versteigern lassen. Wils den 5. August 1818. (76) Der Notar, Richard. Alle Donnerstage, bei günstigem Wetter HARMONIE [70] bei I. P. Stiff, im Pfaffenthal. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL107 | ADVERTISEMENT | null | null |
null | volksfreund1848 | Quelques idées sur l’enseignement supérieur et moyen dans le Grand-Duché. | Quelques idées sur l’enseignement supérieur et moyen dans le Grand-Duché. Le mémorial législatif n. 57 nous apporte enfin la nouvelle loi sur l'enseignement supérieur et moyen. Cetteloi, votée par la chambre, élaborée par une commission, revue et corrigée par une autre commission nommée par l'ancien gouvernement , est-elle de nature à inspirer toute confiance aux personnes qui ont a cœur le développement de l'instruction dans le Grand-Duché? n'est-elle pas trop dépendante des règlements à faire , pour que l'on ne puisse craindre de la voir mutiler au point de ne plus y retrouver l'idée primitive qui a guidé le législateur dans son ¦travail? enfin est-elle ou n'est-elle pas à la hauteur des exigences de l'époque? Loindenousdevouloiruouspermettre de critiquer ar- ticlepar article cet actelégislatif, avant que l'avenir ne soit venu relever les erreurs qu'il renferme; nous ne pouvons cependanlpas nous empêcher denous demander, pourquoi le législateur a songé à la création des cours supérieurs, où l'on prépare les jeunes gens a recevoir le grade de candidat en sciences physiques et mathématiques, et pour quelle classe de la société ce cours a de la valeur? Les jeunes -gens qui se destinent aux travaux publics n'ont pas besoin du grade de candidat en sciences, pour entrer dans l'administration des ponts et chaussées. Ils fréquenteront les cours de l'école industrielle pour se préparer à l'examen de conducteur, au lieu de perdre leur tems à l'étude du grec et du latin. Les élèves qui se vouent à l'état militaire , à l'industrie, au commerce, à l'agriculture, suivront les cours de l'école industrielle; ceux qui embrassent l'état de prêtre, d'avocat, de notaire, de professeur de langues, termineront leurs études à l'athénée, sans s'inquiéter des branches qu'on demande au candidat en sciences. Restent donc les élèves qui se destinent à l'enseignement des sciences dans le Luxembourg, et ceux qui étudient la médecine. Or, combien d'élèves peuvent raisonnablement se présenter pour l'enseignement des sciences dans le pays? Si en moyenne tous les dix ans un seul trouve de l'emploi dans nos gymnases et dans nos écoles industrielles, nous ne devons pas nous attendre à en voir dix chaque année sur les bancs de nos cours universitaires pour se préparer à la candidature. Et d'ailleurs, qu'est-ce que cette candidature en sciences, si ce n'est un parchemin auquel l'on attache quelqu'importance depuis Steinfort jusqu'à Wasserbillig, et depuis Frisange jusqu'à Weis- wampach? Passez la frontière et votre parchemin qui vous a coûté fis. 50 n'a plus de cours. Pour ce qui regarde les élèves en médecine dont 2 ou 3 se présenteront dans le courant d'un lustre, l'on aurait mieux fait, ce nous semble, de leur permettre de prendre leurs grades à une université étrangère que de les forcer à venir prendre leurs diplômes à Luxembourg. Leurs études d'ailleurs n'en auraient rien souffert, et le pays aurait fait des économies. A l'article 5 de la loi, l'on étale pompeusement le programme des cours des établissements publics de l'Etat. Celui de l'athénée n'a pas été sensiblement modifié; celui de l'école industrielle au contraire a reçu un développement tel, que ce n'est pas sans quelque crainte que nous verrons l'administration à l'œuvre, lorsqu'il s'agira de mettre le nouveau plan en exécution. Il est bien vrai, que sans manquer au programme, l'on pourra réduire tous les cours à leur plus simple expression, et que le professeur chargé du cours de mécanique p. e. pourra faire perdre à ses élèves une année entière, en leur enseignant la construction de la plus simple machine à vapeur.IIest bien vrai encore, qu'au lieu de créer un cours de chimie appliquée, l'on pourra se borner à donner aux élèves quelques notions incomplètes, superficielles et par conséquent inutiles ou pernicieuses de cette science, et que cependant le programme sera rempli. Cette manière d'agir serait la ruine de l'instruction industrielle, et nous avons assez de confiance dans le gouvernement nouveau, pour croire , qu'il aura le courage de faire exécuter franchement le programme prescrit par la loi et qu'il ne se laissera pas induire en erreur par des considérations d'économie mal entendue. II est de toute nécessité, si l'on veut éviter l'arbitraire si nuisible à la marche des études , de faire élaborer par des hommes spéciaux, les règlements ultérieurs qui indiqueront à chaque branche sa part dans l'enseignement général. Sans cette mesure notre école industrielle retombera inévitablement dans l'ancien ordre de choses; et ce qui pendant un moment nous a paru une réalité, ne sera qu'une chimère d'autant plus pernicieuse, qu'elle détruira l'avenir d'une multitude de jeunes gens qui viendront à l'école demander de bonne foi l'enseignement promis par la nouvelle loi. Ce que nous redoutons surtout , c'est que la nouvelle école ne sera pas assez pratique , et qu'au lieu d'une école industrielle, l'on ne songe à la création d'un Real-Gymnasium, institution absurde pour notre pays. Nous aurions voulu voir l'établissement partagé en deux grandes divisions. Dans la première, l'on aurait enseigné les matières nécessaires à l'éducation des jeunes élèves qui se destinent au petit commerce , à l'agriculture, à la petite industrie, à la partie forestière , à l'administration de la douane et à tous les emplois publics et privés où l'homme peut se passer de ces vastes connaissances nécessaires à ceux qui se vouent à des carrières plus scientifiques. Dans cette première division dont les études n'auraient eu qu'une durée de trois ans, l'enseignement n'eût été qu'une suite de celui qu'on donne à l'école primaire ; c'eût été une école primaire-supérieure , telle qu'il en existe en Allemagne dans toutes les villes de quelqu'e importance, et dontl'expérience a sanctionné les heureux résultats. C'est surtout une institution de ce genre qu'il nous faut, si nous ne voulons pas avoir à déplorer éternellement le manque de connaissances théoriques et pratiques chez les personnes de la campagne , qui sont appelées par leurs compatriotes à présider à la commune ; si nous ne voulons pas voir dans la classe ouvrière se perpétueiTignorancedont elle ne se relèvera pas sitôt, pareequ'on la néglige. C'est dans cette division que nous formerions le douanier, le garde forestier , le piqueur cantonal, le sécrétaire de commune , le contre-maître de fabrique etc. etc. etc. Dans la division supérieure de l'école au contraire, l'enseignement serait plus étendu et plus scientifique. L'extension donnée aux cours permettrait aux élèves d'avoir des notions plus exactes des sciences d'application, telles que la chimie et la physique appliquées, la mécanique appliquée, la levée des plans, la géométrie descriptive avec ses applications. Le chef des travaux chimiques s'appliquerait particulièrement à faire saisir aux élèves les parties de la science, à l'aide desquelles les industries existantes pourraient être améliorées; il leur ferait comprendre l'avantage qui pourrait résulter pour le pays de la création d'autres industries. Le professeur de mécanique appliquée accompagnerait les élèves dans les usines des environs. 11 leur expliquerait l'usage des machines', leur effet et la manière de les déposer le plus convenablement. Et si le gouvernement pouvait se résoudre à créer à l'école même un de ces petits ateliers de construction, comme il en existe à côté d'autres institutions du même genre, alors les élèves de l'une et de l'autre division se formeraient au maniement des outils, en même tems qu'ils apprendraient à calculer l'effet des machines. Organisée de cette manière l'école aurait de l'avenir , et les élèves qui en sortiraient trouveraient l'oca- sion de se placer , selon leurs capacités , soit dans l'industrie privée, soit dans l'administration de la douane , soit dans celle des ponts-et-chaussécs ou même dans le contingent fédéral. L'agriculture surtout, cette source de toute richesse , y gagnerait énormément, et le gouvernement lui-même ne serait plus obsédé par la multitude des demandes que de toute part on lui adresse pour solliciter des emplois de l'Etat. Mais hélas! a-t-on vraiment la ferme volonté d'organiser l'école industrielle, cette institution que le vœu de la nation réclame depuis dix ans? Ne vou- dra-t-on remettre les choses sur l'ancien pied , et subordonner plus encore qu'ils ne l'étaient jusqu'à ce jour les cours du nouvel établissement à ceux du gymnase ? Dans deux mois nous pourrons répondre à ces questions et l'avenir nous dira, si nos appréhensions sont fondées , ou si réellement l'on songe à l'éducation professionnelle et industrielle de la jeunesse luxembourgeoise. C Communiqué .) Für bie Rédaction : F. Schômann. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL50 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | Am Donnerstage, 10. August, um 3 Uhr Nach^ mittags, wird die feierliche Preisvertheilung für diê Schüler des Athenäums im großen Saale desselben stattfinden. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL45 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | T Unsere alte Negierung hat, wie es heißt, nicht den geeigneten Gebrauch von der Erfahrung gemacht, die sie aus den Contingents-Unruhen hätte schöpfen können, wenn sie in denselben einen Anlaß hätte nehmen wollen, Aehnlichem nicht nur vorzubeugen, sondern auch das ganze Land gegen bedaucrnswerthe Ereigniße für immer zu sichern. Unzeitige Ernennungen verdienstloser Fremden zu Offizieren und Beförderung derselben auf Kosten der Einheimischen waren bekanntlich Veranlassung zu Vorfällen, die wir keineswegs rechtfertigen wollen. Im Contingente gibt es aber mehrere verdienst- volle junge Luxemburger, die einem Offiiziers-Era- men wohl gewachsen sind, und befremden mußte es daher einen Jeden, den Rcgierungs-Rath Hrn. S i- mons in der Sitzung der Landständcn ihr Verdienst schmälern zu hören, indem er vorgab, es seien bei den letz- ten Ernennungen mehrere Luxemburger zu Offiziere befördert worden, die ja daö erforderliche Eramen noch nicht bestanden hätten. Allerdings haben sie dieses noch nicht; aber weß- halb? — Wir haben die Uebrzeugung, daß die be- sörderdertcn Luxemburger ein strenges Examen kei- neswegs zu fürchten hatten. Mit der zu jeder Ernennung erforderlichen Na- turalisation kam man nothwendigex Weise von dem Mißgriff zurück, Fremde zu befördern : Man beför- dert jetzt Naturalisirte. Was ist aber für das Fortkommen der bei den Corps stehenden Einheimischen geschehen? Nichts. Aus dem Contingente sollen neuerdings, nebst den aus der Gendarmerie, Viele zur Beförderung zuOffizie- ren vorgeschlagenen sein, und welche? Alle diejenigen junge Leute, welche die öfters besprochene Petition unterschrieben haben, werden zurückgesetzt, trotzdem, daß die Allerhöchst bewilligte Amnestie die begange- nen Jrrthümer, die wir hier weder zu tadeln noch zu billigen haben, ausgelöscht hat. Hingegen sind, wie man sagt, drei Naturalisirte, die erwähnte Peti- tion aus dem Grunde nicht unterschrieben haben, weil sie ihre Entfernung bezweckte (und heute macht man ihnen ein Verdienst daraus) zur Beförderung vor- geschlagen sein. Junge Luxemburger, die schon Jahrelang mit Aufopferung, Thätigkeit u. Geschick- lichkeit bei der Militär-Behörde anerkannte Dienste leisten, werden übergangen, trotzdem, daß man ih- nen keine ausrührische (?) Petitions-Unterschrift nach- weisen kann. Diese Vorschläge mögen wir auch einem Eontin- gents-Commandantcn zu verdanken haben, der, da er im Begriffe war, auszuscheiden, sich im Interesse des Landes und unserer Jugend hätte enthalten kön- nen, eine Vervollständigung des Cadres hervorzurufen, die den alten Krebsschaden an sich trägt. Was ist so fär die Luxemburger, was für die Aufrechthaltung der Ordnung im Contingente, was ist für das Land gewonnen? Für die Luxemburger: Früher beförderte man Fremde jetzt Naturalisirte mit Hintenansetzung der Einheimischen. Für das Contingent und für das Land? Die Antwort mag sich ein Jeder aus den früh- ern Ereignißen schöpfen. Vielleicht bringt ber neue General⸗Administrateur für bie Angelegenheiten des Krieges auch eine neue Anschauung dieser Verhältniße mit. Caveant consules ne quid respublica detrimenti capiat! | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL44 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | Das Verordnungs- und Verwaltungsblatt bringt v. 4. d. l. M. ein Rundschreiben des Regierungs- Collegiums an die H. Beamten der verschiedenen Dienst- zweige der Regierung des Großherzogthums Luxem- bürg. Wegen Mangels an Raum müssen wir dieses wichtige Aktenstück, welches die constitutionnelle» Grundsätze der Regierungs-Mitglieder enthält auf unsere nächste Nummer verschieben. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL47 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | Die öffentlichen Prüfungen in der Normalschule sind auf den Mitwock, Freitag und Samstag, 9., 11. und 12. August von 8 — bis 12, und von 3 bis 5 Uhr festgesetzt, und werden in nachstehender Ordnung abgehalten werden: Mitwoch: Religion, Pädagogik, Rechnen. Freitag: Deutsche Sprache, Buchhaltung u. Linear- zeichnen, Allgemeine Geschichte u. Landes- geschichte. Samstag : Französische Sprache, Geographie, Natur- Geschichte u. Naturlehre. — Zum Schluß: Gesang. Die feierliche Preisvertheilung findet am Sonn- tag, 13. Aug., um 4 Uhr Nachmittags, im großen Saale des Athenäums statt. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL46 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Der Volksfreund (1848) 1848-08-09_01 | Der Volksfreund. Freiheit, Gesetzlichkeit, öffentliche Ordnung. Abonnements-Preis : 5 FrS. vierteljährig in der Haupt- stadt, 5 FrS. 50 CtS. für die übrigen Ortschaften deö Großherzogthums.» Anzeigen werden mit 20 CtmS. »er Zeile berechnet. Der VolKssrcund erscheint Mittwochs, F » ei t «t i i und Sonnt a g s. Bestellungen und Zuschriften werden franco -erbeten. Druck ». Verlag v. Franz Schömann. M 'il* Mittwoch, 9. August 1 ms. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr | ISSUE | null | null |
null | volksfreund1848 | Grossherzogthum Luxemburg. | Grossherzogthum Luxemburg. Luxemburg, 7. August. Der gestrige Tag konnte für uns ein großer und folgenreicher werden. Wer da weiß, welche Unkenntniß des eigentlich dcut- scheu Wesens bei uns noch herrscht, wie die unselige Kabinetspolitik uns Deutschland entfremdet hat, dem mußte ein Tag, wie der 6. August, ein höchst will- kommencr sein. An diesemTage wenn je konnte es unserm Volke zum Bewußtsein gebracht werden, daß eine neue Aere begonnen, daß wir nicht mehr eine fremde Besatzung, sondern unsere deutschen Brüder in unserer Hauptstadt beherrbergen. An diesem Tage, wenn je konnte unserm Volke gezeigt werden, daß die neue deutsche Zukunft nicht blos Lasten, wie Beitrag zur deutschen Flotte, zur deut- scheu Reichsarmce, zu den Kosten der neuen dcut- schen Centralverwaltung u. s. w., sondern auch Vor- thcile, materielle und moralische, in ihrem Schooße berge, daß wir von nun an nicht schon 2 Meilen von hier die Grenze und das Ausland zu schen ha- den, sondern unser einiges großes deutsches Vater- land. Leider hat der 6. August uns von dem Allen nichts, auch gar nichts gebracht. Obgleich unsere Festung eine Bundesfestung ist, also wir wenn ir- gend Jemand, unmittelbar unter dem deutschen Reichs- verweser stehen müssen, so war die Feier, die zu dessen Anerkennung Statt fand, wenn man das, was Statt hatte, eine Feier nennen kann, doch nur eine rein militärische, daher in den Augen un- seres Volkes auch eine rein preußische, der man übrigens das Befohlene allzu deutlich ansah und die daher in den bürgerlichen Kreisen spurlos vor- übergehen mußte. Es fand zwar die vielfach besprochene Parade zur Begrüßung des Erzherzogö-Reichsverweftrs statt, aber es war keine einzige Civilbchördc zu dieser Feierlichkeit eingeladen, obgleich diese Aufmerksam- keit z. B. bei den Paraden, die am Geburtstag des Königs von Preußen Statt haben, nie vernachlas- sigt wird. Die Parade selbst ward auch nicht an dem Orte, der in der Regel zu solchen Feierlichkeiten bestimmt ist, Glacis, oder dem schönen Wilhelmsplatz, abge- nommen, sondern auf dem Kasernenhof zunr heil. Geist genannt, einem abgelegenen und engen Raum. So war die ganze Feierlichkeit den Augen der Bür- ger gewissermaßen entzogen, sie fand, fast möchte ich sagen, heimlich Statt. Die Luxemburger erfuhren erst durch Kanonendonner, daß Etwas vorgehe und da in einer Festung Kanonendonner gerade nichts Seltenes ist, so konnte dieser auch weder die Auf- merksamkeit, noch das Jnterresse der Bürger auf sich ziehen. Die Truppen waren übrigens, schon des beschränk- ten Raumes wegen, in ziemlich geringer Stärke auf- gestellt und ohne das bei sonstigen Paraden übliche Gepäck. Nach einem bekannt gewordenen Befehle vom 5. sollte ein zweimaliges Hoch gebracht werden und zwar das erste auf den König von Preußen, das andere auf den Erzherzog Johann. Kurz vor der Parade wurde dieses jedoch geändert und ein nur einmaliges Hoch beschlossen. Um 11 Uhr er- schien der Commandant unserer Bundesfestung, Sr. Ercellcnz der Generallieutenant von Wulfen auf dem Platze und redete die unter präsentirtem Ge- wehre stehenden Truppen mit ^nachstehenden Worten an: „Wir begrüßen den Erzherzog Johann, „als Freund unseres Königs und als „Neichsverweser des einigen Deutschlands „mit einem dreimaligen Hurrah! Hundert ein Kanonenschüsse und der Ruf der Bataillone antworteten. Hierauf folgte der Vorbei- marsch und die Feierlichkeit war beendet, total be- endet. Wir sprechen gegen Niemanden einen Tadel aus; wir wissen, daß diese und gerade diese Feier des 6. August vielleicht in einer hohen Politik oder in son- stigcn Gefühlen, die zu tadeln wir uns nicht be- rcchtigt halten, ihren Grund hat. Aber wir Lurem- burgcr wollen auch nicht mehr getadelt sein, wenn das einige Deutschland, von dem man uns so viel geredet und versprochen, von uns mit einem gewis- sen Unglauben und daher auch nicht mit der Be- gcisterung aufgenommen wird, deren wir sonst wohl fähig wären. Wenn irgendwo, so müßte in der deutschen Bundes- und Grenzfestung das einige Deutschland von der deutschen Bundeöbesatzung mit Feier und Begeisterung proklamirt sein. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL41 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Frankreich. | Frankreich. Paris, 3. August. In der heutigen Sitzung der National - Versammlung verlas Hr. Bauchart den Bericht der mit der Special-Untersuchung der Ereigniße, welche die Vorgänge des 15. Mai und der 4 Junitage herbeiführten, beauftragten Commis- sion. Dieses Document, welches sehr lang ist und dessen Verlesen bei 4 Stunden dauerte, ist in drei Theile getheilt. Der erste Theil enthält die Thatsachen welche vor dem 15. Niai vorfielen; der zweite, die Begebenheiten des 15. Mai, und die darauf gefolg- ten Facta; der dritte endlich, den Thatbestand der blutigen Junitage. Der erste Theil brachte ziemlich starke Beschuldigungen gegen die HH. L. Blanc und Eaussjdière , und minder starke gegen H. Ledru-Rol- lin vor. Diese Beschuldigungen vergrößern sich in dein zweiten Theile, was die HH. Caussidière unv L. Blanc betrifft. Es erfolgt aus den während der Untersuchung gesammelten Documcnten, daß Letzterer sich am 15. Mai auf daS Stadthaus begeben, und der Versammlung beigewohnt habe, worin die Liste der provis. Regierungs - Mitglieder besprochen und festgestellt wurde. Dieser Theil des Berichtes wurde der Gegenstand heftiger Verneinungen von Seiten des H. L. Blanc; mehrere Mitglieder, und besonders H. David d'Angers gaben zu wiederholten Malen dem Berichterstatter, Hl Bauchard, heftigere Verweise, als sie der Parlamentarische Anstand gestattet. In der Kammer herrschte eine außerordentliche Ausrc- regung. In dem dritten Theile des Berichtes, bezeichnet die Untersuchung den Einfluß, welchen der Name des H. Causivièrc auf die Insurgenten übte. Nach der Aussage verschiedener Zeugen nahm dieser Ab- geordnete einen wichtigen Antheil an den Begeben- heilen, und es sollen Zusammenkünfte Stattgefunden haben zwischen ihm unv den meist compromittirten Insurgenten.' Als Hr. Caussidièrc diese Anklage hörte, 'protestirte er dagegen von seinem Platze aus, mit den Worten: „ES ist falsch." Hr. L. Blanc ist angeklagt, hauptsächlich Schuld daran zu sein, daß die Arbeiter der Werkstatt von Clichy sich an dem Kampfe bethciligte». Den HH. L. Blanc und Caussidière schließt der Bericht gewissermaßen auch den Abg. Proudhon an. Als Hr. Proudhon die aufrührerftchcn Worte, die er gesprochen haben soll, anführen hörte, rief er aus, indem er heftig auf seinen Pult schlug: „Die Zeugen haben nicht die Wahrheit gesagt; es ist^eine Verläumdung!" worauf der Präsident ihn zur Ord- nUn§)as^orWrn des Berichtes wurde zweimal un- -erbrochen; während der doppelten Suspension der Sitzung entstanden lebhafte Unterhaltungen in dem Halb-Zirkel der Kammer. Man befragte sich über vie Folgen dieses Berichtes, welcher so starke Be- schuldigungen gegen die ausgezeichnetsten Männer unter den 'Republikanern von Ehedem anhäuft. Um halb 5 Uhr hatte Hr. Bauchart das Verlesen geen- digt. Die Nationalversammlung beschloß den Druck des Berichtes und aller dazu gehörigen Actcnstücke. Hr. Ledru-Nollin bestieg alsdann die Tribüne wegen einer persönlichen Bemerkung. Er forderte, daß die Discussion des Berichtes auf einen sehr nahen Tag anberaumt werde; beiläufig betheuerte er auf sein Ehrenwort, daß über keine Thatsache, deren er be- schuldigt worden, er auch nur vernommen worden sei; er sei überhaupt nur ein einziges Mal verhört worden. Hierauf ging er zu den Thatsachen über, die die Anklagen gegen ihn bilden sollen, und wivcr- legte sie mit einer Wärme und Bitterkeit des Aus- druckes, welche auf ein tief gekränktes Herz schließen lassen. Am Schlüsse erklärte er der Commission Aktenstücke übergeben zu haben, welche sie nicht an- geführt, und von denen sie keinen Gebrauch gemacht habe. Der Bericht, sagte er, ist kein Gerechtigkeit- sondern e>n Partei-Werk. Nach einer von Hrn. Marraft gegebenen Berichtigung der Stunde, in wel- cher Hr. Lcdru-Rollin am 16. April den Befehl ge- geben, Rappell zu schlagen, bestieg Hr. Louis Blanc die Rednerbühne, und protestirte aus allen Kräften gegen den Bericht, welcher nicht nur gegen einen Einzelnen, sondern gegen die ganze Revolution den Prozeß beginne. Es ist unmöglich, sagte er, es wäre höchst ungerecht mich über Ackte verantwortlich zu machen, denen ich gänzlich fremd geblieben bin. (Lärm) Ich habe Abscheu vor dem geflossenen Blute, und ich nehme keinen Anstand zu behaupten, daß nicht ein Tropfen des so unglücklich vergossenen Blu- tes über mich kommen werde. — Indem ich eine gründlichere Discussion erwarte, erkläre ich, daß man ¦mich nur durch eine abscheuliche Ungerechtigkeit ver- urtheilen kann. (Ausrufen.) Ihm folgte Hr. Caussidière, welcher ebenfalls inmitten der heftigen Aufregung Seitens der Ver- sammlung persönliche Erklärungen gab und in der- selben Weise, wie die Hrn. Ledru-Rollin und Louis Blanc Protest einlegte. Die Discussion dieses Berichtes, welche später festgesetzt werden wird, verspricht eine der stürmisch- sten Sitzungen, welche die Nationalversammlung ge- habt hat. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL63 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Deutschland. | Deutschland. Frankfurt, 3. August. Die übergroße An- zahl von Urlaubsgesuchen veranlaßt die National- Versammlung, da bis jetzt gegen 117 Mitgliedern der Urlaub schon ertheilt worden ist, das Bureau mit Prüfung dieser Gesuche zu beauftragen. — Die Commission für die Hecker'sche Angelegenheiten erstattet Bericht. Es waren 12 Petitionen eingegangen auö Frankfurt, Constanz, Marburg, dem Odenwalde u. a. O., welche Einberufung Heckers in die Na- tionalversammlung verlangen. Der Bericht betrach- tet den Aufstand in Baden nicht nur für einen An- griff gegen die constitutionelle Monarchie in Ba- den, sondern für einen Angriff gegen ganz Deutsch- land. Hecker habe gerade in dem Augenblicke zu den Waffen gegriffen, wo die freie Entwicklung des deutschen Volkes bereits begonnen und dessen Rechte auf gesetzlichem Wege zur Wirklichkeit zu kommen Aussicht hatten. Es ist diese hochverrätherische Em- pörung daher um so mehr zu verurthcilen. Der Ausschuß trägt daher darauf an: die Wahl Heckcrs für ungültig zu erklären und eine neue Wahl zu veranstalten ; da er überhaupt nicht wählbar gewesen war, nachdem er Hochverath gegen die Nation und respective gegen die Nationalversammlung begangen hatte. Der Präsident zeigte hierauf an, daß Vene- dey den Antrag gcstelli habe: Die Nationalversamm- lung möge dem Reichsministeriuni auferlegen, da- hin zu wirken, daß, nachdem der östrcichischcn Was- fenehre Genügen geleistet ' sei, sobald als möglich ein Friedenschluß bewerkstelligt werde. Eine In- terpellation gleichen Sinnes, welche gestern cinge- reicht worden war, hatte der Präsident dem Reichs- minister zugestellt, welcher sich bereit erklärt hatte, in den nächsten Tagen Aufklärungen zu crtheilen, worauf die Nationalvcrsaninilung sich zufrieden stellte und zur Tagesordnung überging. Die Verhandlungen über die Grundrechte gehen auf §. 7 über. Derselbe lautet : „Die Freiheit der Person ist unverletzlich. Niemand darf seinem ge- setzlichen Richter entzogen werden. Ausnahmsgcrichte sollen nicht stattfinden. Die Verhaftung einer Person soll - außer im Fall der Ergreifung auf frischer That — nur geschehen in Kraft eines richterlichen, mit Gründen versehenen Befehls. Dieser Befehl muß im Augenblick der Verhaftung oder spätestens innerhalb der nächsten 24 Stunden dem Verhafteten vorgewiesen werden." — Zu diesem §. wurden einige 20 Anträge und 4 Minderheitserachten gestellt, Welche Abschaffung der Todesstrasc, der körperlichen Züchtigung und der Verhaftung wegen Schulden verlangen, und serner Freilassung eines Angeschul- digten gegen Stellung einer Caution, mit Ausnahme der eines peinlichen Verbrechens Beschuldigten. (Tr. Ztg. Frankfurt, 2. August. Gegen den in diesem Blatte mitgetheilten Antrag von Gritzner, Blum, Schöffler, Zitz, Flottwell und Genossen auf Aufhebung des Cölibats der katholischen Geistlichkeit hat eine große Anzahl katholischer Abgeordneten, sowohl Geistliche als Laien, die nachstehende Verwahrung der Nationalversammlung überreicht: „Verwahrung. Die Unterzeichneten fühlen ssch verpflichtet, auf den von einer Anzahl Mitglie- der unterstützten Antrag des Abg. G ritzner, die Aufhebung des Cölibats der katholischen Geistlichkeit be- treffend, Folgendes ungesäumt zu erklären : 1) Wir er- blicken in diesem Antrage einen der Nationalversamm- lung angesonnenen Eingriff in die inneren Verhältnisse und das gcsammte Leben der katholischen Kirche, einen Eingriff, dessen nothwendige Wirkung sein würde, die' Versammlung in Conflict mit der katho- lischcn Kirche zu verwickeln und statt der, der Ratio- nalvcrsammlung zur Ausgabe gesetzten Einigung Deutschlands eine neue Spaltung hervorzurufen. 2) Wir betrachten daher diesen Antrag nicht nur als einen die Kompetenz der Versammlung über- schreitenden, sondern wir erkennen auch in demselben einen Unheil drohenden Versuch, die Versammlung von ihrer Aufgabe ab- und auf eine Bahn hinzulenken, auf welcher ihr die Vollendung ihres Wer- kes unmöglich werden würde. 3) Wir finden in der Motivirung des Antrags eine schwere, gegen die sittliche Ehre eines ganzen Standes erhobene Be- schuldigung, vie wir mit Entrüstung zurückweisen. 4) Wir sind überzeugt, daß die Annahme dieses An- träges zur Folge haben würde, konfessionelle Zwietracht zu erregen u. das Vertrauen des katholischen- Volkes auf die Absichten und Beschlüsse der Ratio- nalvcrsammlung tief zu erschüttern; mit der Verant- wortung für diese Folgen belasten wir die Urheber und Unterstützer des Antrags. — Die „Oberpostamtszcitung" weift in einem länge- ren Artikel, den sie dcr Ergündung der Ursachen der Opposition gegen den Rcichskriegsminister und sei- ncn bekannten Befehl widmet, auf das Verfahren des Fcftungscommandantcn von Mainz, des preußi- scken GenerallieutcnanS v. H ü s c r hin, der schon beim Antritt des Amts eines Reichsverwcsers durch Se. kais. Hoheit den Erzherzog Johann am k2. Juli ganz dasjenige gcthan, was nach andern preußischen Stimmen für den 6. August nun auf einmal un- thunlich sein sott. Er ließ die Gesammtgarnison zur großen Parade ausrücken, verkündete ibr durch einen Tagesbefehl das denkwürdige Ereigniß, ließ dann dem Reichsverweser ein dreimaliges Lebehoch aus- bringen und 101 Kanonenschüsse dazu abfeuern. Auch war er es, der preußische General, der die Mainzer städtische Behörde aufforderte, sich dieser Feier durch das Geläute aller Glocken anzuschließen. (Tr. Ztg.) Frankfurt, 1. August. Aus zuverlässiger Quelle kann ich Ihnen mittheilen, in welcher Weise die von dem Reichs-Kriegsminister in der Reichs- Versammlung gestern gemachte Mittheilung, den Krieg in Schleswig-Holstein betreffend, tatsächlich werwirklicht werden. Zu den Rcichs-Truppcn in SchlcS- wig - Holstein lassen auf Anordnung des Reichs- Ministeriums stoßen, O e st r e i ch : 4 Regimenter Infanterie in 2 Brigaden, eine Division bildend: 8 Escadronen Cavallerie, 1 Brigade bildend, mehrere Ra- keten-Batterieen, fammt entsprechendem Geschütz ; B a i- ern: 4 Regimenter Infanterie, 1 Division bildend, 8 Escadronen Cavallerie nebst entsprechendem Ge- schütz; Würtemberg: 1 Brigade Infanterie von 2 Regimentern, 4 Escadronen Cavallerie nebst Ge- schütz; Baden: ebenso wie Würtemberg; Hessen- Darmstadt: 1 Regiment Infanterie; Nassau: 1 Regiment Infanterie, zu diesem das Infanterie- Baraillon der freien Stadt Frankfurt und ein wei- mar'sches Truppencorps, eine Brigade bildend. Die hiesige Garnison wird durch 1 Bataillon des kurhes- fischen Garde-Regiments und eine Abtheilung Hu- saren ersetzt, und sollen dieselben schon nächsten Diens- tag hier einrücken. Unser Linien-Bataillon steht marschfertig. Auch nach Baden werden wieder kur- hessische Truppen-Abtheilungen verlegt. (Wescr-Ztg.) — Gestern Abend gegen 9 Uhr traf der Erzher- zog Rcicdsverwcser in Begleitung seiner Frau Ge- mahlin und seines Sohnes in' unserer Stadt ein, freudig und herzlich begrüßt von den Bewohnern Sachsenhauscns und Frankfurt, die schon um 5 Uhr in den Hauptstraßen in lebhafter Bewegung waren, um der Gemahlin des Erzherzogs einen freundlichen „Willkomm" zu bereiten. Weiß gekleidete Mädchen, geziertmit Kränzen und Blumen, empfingen undbegrüß- tcn die FrauBaronin v. Brandhof sowohl in Sachsen- hausen, als auch an ihrem Absteigquartier, dem „Russi- scheu Hofe" auf der Zeil; die Schutzwachcn, welche dort wie hier Spaliere gebildet hatten, sorgten für Er- Haltung der Ordnung, und unter dem' Lebebochruf der Bevölkerung fuhren sie durch die Haupsträßen unserer Stadt, ' deren Häuser überall die deutschen Farben schmückten. (Frkf. Journal.) Frankfurt, 4. August. Uber die Anträge auf Abschaffung der Todesstrafe, der körperlichen Züch- tigung u. 's. w. sprachen in der heutigen 55. Sitz- ung der verfassunggebenden Reichsversâmmlung noch mehrere Abgeordnete. Bei der Abstimmung wurde §. 7 in folgender Fassung angenommen: „Die Freiheit der Person ist unverletzlich. Niemand darf seinem gesetzlichen Richter entzogen werden. Aus- nahms-Gerichte sollen nie Statt finden. Die Ver- Haftung einer Person soll — außer im Falle der Ergreifung auf frischer That — nur geschehen in Kraft eines richterlichen, mit Gründen versehenen BcsehleS. Dieser Befehl muß im Augenblicke der Verhaftung oder spätestens innerhalb der nächsten 24 Stunden dem Verhafteten zugestellt wergcn." Ferner wurden folgende Zusätze angenommen: „Die Policeibehörde muß jeden, den sie in Verwahrung genommen, im Laufe des folgenden Tages entweder freilassen od. der richterlichen Behörde übergeben. Jeder Angeschuldigte soll gegen Stellung einer von Gerichte zu bestimmenden Caution oder Bürgschaft ver Haft entlassen werden, sosern nicht dringende Anzeigen eines schweren peinlichen Ver- brechens gegen denselben vorliegen. Für unbefugt verfügte oder wiederrechtlich 'verlängerte Gefangenschaft sind die Schulvtragcnden oder wöchigen Falls der Staat dem Verhafteten zur Entschädigung verpflich- tct." Die Todesstrafe ist (mit 288 gegen 146 Stim- mcn) abgeschafft, eben so die körperliche Züchtigung, Brandmarkung und Prangcrstrafe. (Frkf Journl) Frankfurt, 4. August, 6 Uhr Abends. Die Bildung des Ministeriums ist in diesem Augenblicke endlich 'zu Stande gekommen und zwar in folgender Art : Fürst Lciningen, Minister der auswärtigen Ange- legcnheiten. Mevissen, Unter- Staatssecretär; v. Beckrath, Finanzminister; Mathy, Unter- Staatssekretär ; Duckwitz, Minister des Handels; v. Schmerling, Minister des Innern, Basscrmann, Unter-StaatS- Secretär; v. Peucker, Kriegsminister; Heckscher, Justitzminister. Wien, 31. Juli. Nachdem Se. kais. Hoheit der Erzherzog Johann, seiner unabweiölillwn Pflicht als deutscher Reichsverweser folgend, Wi verlassen hat, um seinen bleibenden Aufenthalt in FrankfNrt zu nehmen, hat er zugleich sein Amt als Stellver- treter Sr. Maj. für vollbracht erklärt. Um nun- mehr die fortwährende Verbindung mit dem consti- tutionellcn Monarch™ zur Ausübung der Regicrungs- Geschäfte zu unterhalten, hat der Minister-Rath be- schlössen, den Minister des Ackerbaues, des Handels und der Gewerbe nach Innsbruck zu schicken. (Wien. Ztg.) Berlin, 2. August. In Folge der zu Frank- furt a. M. unterm 11. April d. I. bcschlosicnen Aufnahme von Ost- und Westpreußen in den deut- schen Bund ist laut einer kriegsministeriellen Ver- fügung am 19. Juli c. das preußische Bundescon tingcnt von 79,884 auf95,703 Mann erhöht wordcnund besteht demnach dasselbe aus 3,674 Mann Jäger, 68,810 Mann Infanterie, 13,682 Mann Cavallerie, 7590 Mann Artillerie, 957 Mann Pioniere und 190 Feldgeschützen. So der kricgsministerielle Erlaß ! Wir dagegen fragen, ob nicht jetzt, da factisch der alte mitternächtliche Bundestag ausgehört und eine neue Macht an der Spitze unseres gesammtcn deut- scbcn Landes steht, die ganze preußische Armee, so weit sie deutsch ist, zum deutschen Bundesheere ge- hört?! (Tr. Ztg. Breslau, 1. August. Ich kann Ihnen je-$ über die schweidnitzcr Vorfälle nähere Mittheilunz machen, wie mir dieselbe von einem Augenzeugen geworden ist. Dein schon lange unbeliebten Com- Mandanten du Rossay wurde gestern Abend, weil er der Bürgerwehr untersagte, sich auf das Signal der Trommel zu versammeln, eine Katzenmusick gebracht auch einige Fenster eingeworfen. In Folge dessen wurde Sturm geläutet, das bis jetzt übliche Signal der Versammlung der Bürgerwchr, gleichzeitig von Seiten des Militärs Generalmarsch getchlagen. Die Bürgerwehr versammelte sich, und die letzten Musikanten begannen sich zu verlaufen; der Com- mandant wies die Bürgerwchr an, sofort nach Hause zu gehen, da er ihrer nicht bedürfe; sie blieben, weil sie mit Recht behaupteten, zur Ausrcchthaltung der Ordnung vorzugsweise bestimmt zu sein. Sie stan- den ruhig in Reih und Glied ohne Munition, wcl- che sie gar nicht besitzen. Da rückte das Militär im Sturmschritte an und gab zwei Salven, ohne daß irgenv eine Aufforderung er- gangen wäre. Roch glaubte man, es sei blind geschossen, bis man beim Scheine des Wetterleuchtens (Venn es war dunkel) die Leichen erblickte. Da lief sofort Alles aus einander. Sechs von der Bürger- wehr blieben auf dem Platze, 14 sind verwundet, viele davon tödlich. Außerdem sind mehrere aus dem Volke, worunder eine hochschwangere Frau, getödtct und verwundet. In viele Häuser sind die Kugeln gedrungen. Dann wurden die Zugbrücken aufgezogen, Artillerie aufgefahren, als ob der Feind in der Stadt sei. Diese gewaltsamen, kaum zu er- klärenden Maßregeln hat man einer erbärmlichen Katzenmusik wegen für nöthig erachtet! Eine Dcpu- tation ist von Schweidnitz hieher, eine andere nach Berlin abgegangen. Hier herrscht die größte Auf- regung; der demokratische Verein hat ebenfalls eine Deputation nach Schweidnitz gesandt. Wie sich das Einzelne dieses beklagenswerthen Ereignisses auch herausstellen möge, so viel ist gewiß, daß auf eine unverantwortliche Weise ein roher Mißbrauch militärischer Amtsgewalt vorliegt, und es bleibt daher zu hoffen, daß hier eine eben so strenge Sentenz, wie in der Zeughaus-Angelegcnheit, gefällt werde. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL62 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Wer soll Herr der Schule sein? | Wer soll Herr der Schule sein? Diese Frage hat bei der Neugestaltung der Ver- Hältnisse in unseren Tagen große Wichtigkeit erlangt und verschiedenartige Beantwortung gefunden. Ihre Lösung ist, das muß Jeder auch bei der oberfläch- lichsten Beachtung zugeben, von der größten Wichtig- keit, so lange überhaupt das Wort: die Basis der Volkswohlsahrt ist der Volksunterricht, noch einige Bedeutung hat. So lange die Trennung der Kirche vom Staate, nicht vollständig eingetreten, so lange stand die Volksschule zwischen Staat und Kirche und mußte beide als Herren anerkennen; dazu trat denn noch vielfach die bürgerliche Gemeinde mit ihren Ansprüchen hinzu. Dieses Verhältniß hat nunmehr ausgehört, nachdem die Trennung der Kirche vom Staate ausgesprochen und die bürgerlichen Gemeinden einer freien Gestattung entgegensehen. Die Frage: Wer soll Herr der Schule sein? mußte nun mit Nothwendigkeit gestellt werden. Der Eifer, den die Beantwortung dieser Frage hervorgerufen, die Thä- tigkeit, die man zu Gunsten dieser oder jener Lösung entwickelt, legen in erfreulicher Weise Zeugniß dafür ab, daß man in der Volksschule eine der wichtigsten Institute für die Bildung anerkennt. Wenden wir nun unsere Aufmerksamkeit zunächst auf die Ansprüche der Kirche, als derjenigen Macht, welche das Recht Schulherr zu sein für sich mit besonderm Nach- drucke geltend zu machen sucht. Zuvörderst jedoch müssen wir uns hier entschieden gegen eine Unter- richtssreihcit, wie sie im benachbarten Belgien besteht und wie sie hier und dort auch in Deutschland gc- fordert wird, erklären, da wir niemals zugeben können, daß Unterricht und Erziehung ein Gewerbe und somit den Händen der Spéculation übergeben werde, indem dadurch die sittliche Grundlage des Unterrichts, ja die ganze theucre Errungenschaft der Pädagogik in Frage gestellt wird. Dazu seine Einwilligung geben, heißt erklären, daß man auch niclt die entfernteste Anschauung von dem Wesen einer Nationalerziehung, von dem Wesen eines erziehenden Unterrichts überhaupt besitzt. — Die Trennung der Kirche von der Schule ist in Deutschland besonders von Seiten der Schule laut und immer lauter gefordert worden. Tie Kirche hat demgc- genüber stets, wenn sie ihr Recht auf die Schule gel- tend zu machen suchte, die Schule unter dem Bilde einer Tochter aufgefaßt und behauptet, man dürfe der Mutter die Tochter nicht rauben, nicht natürliche Bande zerreißen. Aber wird denn diese Tochter nie- mals mündig? Und wenn sie noch nicht mündig wäre, wer trüge alsdann die Schuld, die Mutter oder die Tochter? Oder soll sie vielleicht niemals mündig werden? Die Volksschule wird zwar nie die Wohlthaten, welche ihr von der Kirche geworden, vergessen, und sie zu würdigen wissen; sie wird aber auch nicht vergessen, daß aus ihr erst da etwas gc- worden, als der Staat anfing die Tochter der Kir- che zu freien. Was hat das so vielfach vcrdäch- tigte Emancipations-Geschrci der Volksschule her- vorgerufen? und woher kommt es, daß es nicht vrr- stummt ist, sondern sich stets vernehmbarer gemacht, daß die Lehrer mit wenigen Ausnahmen nach der Trennung von der Kirche sich sehnen? Dieter Unbc- haglichkeit muß doch wohl ein Mißverhältniß zu Grunde liegen. Dieses Mißvcrhältniß nun wurde vielfach dadurch erzeugt, daß die Volksschule der neueren Zeit nicht mehr die voir früher war, daß die Geistlichkeit, die zumeist mit der Beaufsichtigung der Volksschule beaustragt war, einerseits eine hin- reichende Einsicht in die methodische Behandlung der einzelnen Discipline» nicht besaß, anderseits eS auch Vielen an der Liebe zur Volksschule fehlte, kurz, daß mit der Aufsicht in der Regel die Einsicht nicht ver- bunden war. Die Volksschule war in ihrer Ent- Wickelung fortgeschritten und hatte sich gekräftigt; die Geistlichen waren dagegen in ihrer Kenntniß von der Volksschule stehen geblieben. Konnte nun einerseits aus diesem Verhältniß der Volksschule kein Segen erwachsen, so mußte anderseits dies Vcr- hältniß sich zu einem vollständig unbehaglichen um- gestalten. Der Grund dieses Mißverhältnisses wurde von Seiten der Kirche nicht erkannt oder mit Ab- ficht geleugnet und verkannt, das Emancipations- Geschrei für Hochmuth, das Drängen auf Trennung von der Kirche für Unchristlichkeit ausgegeben. Ist das aber Hochmuth, wenn die Volksschule fordert, daß sie von Männern beaufsichtigt werde, die mit der nöthigen Einsicht auch die nöthige Liebe verbinden? Und ist das Unchristlichkeit, wenn die Volks- schule deßhalb die Trennung von der Kirche ver- langt? Wahrlich nicht. Die Volksschule will somit nicht von der Kirche, wohl aber von der Geistlich- keit emancipirt sein. Giebt es eine gerechtere For- derung als diese? Wird die Schule dadurch dem religiösen und kirchlichen Leben entfremdet, wenn der Geistliche nicht mehr geborener Schulhcrr ist, wi ,s die Kirche gerne glauben machen möchte Gewiß? nicht. Sind die Lehrer etwa Heiden oder haben et- wa die Geistlichen das Christenthum in Pacht? War es nun schon ein arger Mißgriff, die Geistlichen zu geborenen Schulausseher zu machen, so wissen wir gar nicht, mit welchen Worten wir es bezeichnen sollen, daß man inunserm Lande daö Wesen der Volks- schule so weit verkannt hat, daß man Männer jeglichen Standes, Richter, Advokaten u. so. w., zu Schulinspec- toren gemacht, d. h. sich an der Volksschule versündigen, d. h. dieselbe höhnen, d. h. noch mehr, d. h. Verrath an derselben üben. — Indem wir nun einerseits anerkennen, daß die Volksschule nicht blos eine gründliche Einsicht in die einzelnen Discipline» und in die Behandlung derselben verlangt, sondern auch ganze, volle Hingebung, eine sich selbst opfernde Liebe, daß sie also ihren ganzen Mann fordert, Müs- sm wir anderseits auch anerkennen, daß die Beauf- sschtigung über dieselbe nur von Männern des Faches ausgeübt werden kann und nehmen daher für die Volksschule als eines selbstständigen Organismus ei- ne freie Gestaltung aus und durch sich selbst in An- spruch. Wird die Kirche Schulherr, so können wir uns ferner der Befürchtung nicht erwehren, daß die Schulen fort und fort zur Niederlage des confessio- nellen Unterschiedes, zur Pflanzstätte des confessio- nellen Hasses, d. h. gerade das Gegentheil dessen würden, was sie sein sollen, nämlich Pflanzstätten der Bildung, in der die Liebe zu allen Menschen die schönste Blüthe ist. — Die Kirche kann nicht Schulherr sein. — Würden die Schulen den einzel- nen freien Gemeinden übergeben, diese also zu Her- ren der Schule gemacht, so könnten wir es alsbald erleben, daß einzelne Gemeinde aus freilich übel an- gebrachter Sparsamkeit und aus irgend sonstigen Rücksichten entweder gar keine Schule oder doch nur sehr kümmerliche Schulen unterhielten, die Kinder ein- zelner Gemeinden somit in Rohheit und Unwissenheit aufwachsen würden. Durch daö Belassen eines Theils der menschlichen Gesellschaft in Rohheit und Unwissenheit wird aber die ganze Gesellschaft gefähr- det. Die bürgerlichen Gemeinden zu Herren der Schule machen, hieße zur Zeit noch zugeben, daß die Quellen des Verbrechens in unserer Mitte flößen. — Somit bleibt uns nur der Staat. Im moder- nen Staate regiert der Volkswille. Was das Volk will, will der Staat und umgekehrt. Abnorme Ver- Hältnisse gehören nicht hierher. Der Staat nun muß die Bildung wollen, also auch die Schulen. Müs- sen wir nun im Interesse jedes einzelnen Staats- bürgers unentgeldlichen Unterricht fordern, so kann der Staat nur denselben gewähren; denn nur er kann die Unterschiede zwischen arni und reich der einzelnen Personen, so wie ganzer Gemeinden ausgleichen, nur durch ihn kann ein nationales Erziehungs- und Un- terrichtswesen hervorgerufen werden, damit durch das- selbe das ganze Volk erstarke und die großen Mo- mente im menschlichen Leben auch ein starkes Ge- schlecht verbreitet finden. Man hat gegenüber dem Staate als Schulherr geltend zu machen gesucht, daß der moderne Staat keine Religion habe, wie könne er Schulherr sein? Ist der Staat nicht das Volk? So lange dieses also Religion hat, so lange überhaupt die religiös sittliche Bildung ein integr'- render Theil der Bildung überhaupt ausmacht, so lange wird auch der moderne Staat Religion haben. Eine Confession hat er freilich nicht und darf er auch nicht haben; aber eben darum finden wir ihn zum Schulherrn besonders geeignet. Wir sind zwar kein Freund von Consessionö-Schulen, weil wir uns die religiös-sittliche Bildung, von der die Volksschule durchdrungen sein muß, sehr wohl ohne alle confes- schnelle Färbung denken können und weil wir mit Sehnsucht jener Zeit entgegensehen, wo die so viel- fach im Munde geführte Humanität einmal Wahr- heit werde; aber indem wir den Staat zum Schul- Herrn machen, geben wir doch unmöglich dem Ge- danken Raum, daß der Staat in Hinsicht der Schule keine confessionelle Unterschiede mehr anerkenne! Es kann in dieser Hinsicht kein Besorgniß entstehen, denn wir verlangen, daß im modernen Staate sich Alles frei entwickelen und seiner Natur nach gestalten könne. Dies verlangen wir daher auch von dm Unterrichts- anstalten und fordern zunächst im Allgemeinen, daß der Unterricht auf allen Stufen seine Wirksamkeit von der Mitwirkung und Beaufsichtigung von Mit- gliedern anderer Stände befreit und die Beaufsich- tigung nur von Männern des Faches und des Ver- trauens geübt werde, und dann in Hinsicht der Vols- schule, daß die Gemeinden sich ihre Lehrer selbst frei wählen, wie sich die Lehrer jene Männer des Faches und Vertrauens wählen, daß der Lehrerstand sich überhaupt für mündig erkläre, die Entwickelung des Unterrichts und der Erziehung in seine Hand nehme, daß der Staat somit nur den äußeren Organismus besorge, durch Steuer die Kosten für den Unterricht beschaffe, die Lehrer bezahle, für die Ausbildung der selben Sorge trage und Niemanden zum Unterrichte zulasse, der nicht durch bestandene Prüfung seine Befähigung nachgewiesen. — | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL43 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | z“ Echternach, 6. August. Heute Morgen um halb zwölf Ubr stellte fich unsere sämmtliche Garnison - ctwa 50 Mann stark - auf den Hofplatz der Kaserne auf. Dort wurde ibr einArmee⸗Befehl von dem hiesigen Bataillons⸗Commandanten vorgelesen. Dieser Befebl ist litteral derselbe als der der preußischen Armee. Nach Ablesung brachte die sämmtliche Garnison dem Reichsverweser ein dreifach donnerndes Hurrah, und defilirte nachher in sehr schöner Ordnung. Heute tragen fürs erstemal die Soldaten die schwarz⸗roth⸗goldene Kokarde auf ihrer Kopfbedeckung. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-09T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94pvz12hr/articles/DTL42 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Deutsche Nationalversammlung. | Deutsche Nationalversammlung. Frankfurt, 27. Oct. In der heutigen Sitzung wurden die Verhandlungen über 8. 2 und 3 des Verfassungsentwurfes fortgesetzt. Riehl aus Wien kam auf die Nothwcndigkcit des Untergangs des deutschen Elementes, bei einer Realunion, zurück, da der compacte Theil der deutschen Bevölkerung nur 4 bis 5 Millionen bildet. Mapfeld aus Wien trat gegen den Antrag Gagerns auf und er- klärte, daß er sich in seinem Wahlbezirke nicht mehr sehen lassen dürfe, wenn er für derartige Anträge stimme. Wurm erörterte in einer gründlichen und alle Verhältnisse Oestrichs umfassenden, klaren Rede die Lage des Kaiscrthums. Er bemerkte, daß er aus die bedeutende Rede Gagerns die östreichische Frage mit seinen Freunden nochmals besprochen habe und zu dem Schlüsse gekommen sei, §. 2 und 3 unverändert anzunehmen. (Beifall des linke» Centrums.) Die Debatten wurden geschlossen und Vi- «Präsident Ricsscr ergriff zum Schlüsse als Be- richterstatter das Wort. Der Ausschuß hält die Aus- führung der 8§. 2 und 3 nicht für unmöglich, was mehre östreichische Abgeordneten glauben, und wenn er selbst von einem factischcn Jrrthum ausgegangen wäre, so würde er doch nicht zögern, aufdiesem Be- schlusse zu beharren, indem das Ausscheiden eines großen Gliedes aus der deutschen Familie von so großer Wichtigkeit ist, um nicht das Aeußerste zu versuchen. Auf den Antrag Röslcrs von Oels wurde die Bcrathung über 8. 4 verschoben und so- glcick) zur Abstimmung geschritten. Berg er ver- langte namentliche Abstimmung über alle Anträge, was auck) unterstützt wurde. Gagcrn zog seinen An- trag zurück, weil er einsehe, daß er nicht angenom- mcn werde. Es entstand sodann ein langweiliger, verwirrter Streit über die Frage, ob nach Annahme der §8. 2 und 3 auch noch weitere Zusätze und Ver- bcsserungsanträge zur Abstimmung kommen sollten oder nicht. Da die Abstimmung zweifelhaft war, so sollte durch Stimmzettel abgestimmt werden, da aber deren nicht genug vorhanden waren, so wurde die Frage noch einmal wiederholt und endlich an- genommen. 8. 2 wurde durch namentliche Abstim- mnng mit 340 Stimmen gegen 76 angenommen. Von den rheinpreußischcn Abgeordneten stimmten alle für den Antrag mit Ausnahme von Mylius und Schölten. Clemens stimmte nicht. 8. 2 lautet: „Kein Theil des deutschen Reichs darf mit nicht deutschen Ländern zu einem Staate vereinigt werden." Das Minderheitserachten von Mühlfeld, Dcd- mold, Lassaulr und Rotenhan, welches nur ein völ- kerrechtliches Bündniß mit Ocstrcich will, wurde durch namentliche Abstimmung mit 375 gegen 38 Stim- men verworfen. Em Zusatz von Kaiser aus Wien, daß die Verhältnisse Oestreichs der definitiven An- ordnung vorbehalten bleiben, wurde durch nament- liche Abstimmung mit 318 Stimmen gegen 104 verworfen. Blömer, Clemens, Mplius und Schol- ten stimmten allein sür den Zusatz. Berger zog seinen Antrag auf namentliche Ab- stimmung über 8. 3 zurück und diese wurde durch Stimmzettel bewerkstelligt. 8. 3 wurde mit 416 ge- gen 90 Stimmen angenommen. Er lautet: „Hat ein deutsches Land mit einem nichtdeutschen Lande dasselbeOberhaupt, so ist das Verhältniß zwischen beiden Ländern nach den Grundsätzen der reinen Personalunion zu ordnen." Die Ultramontanen und Gagern gaben am Schlusse der Sitzung 4 Erklärungen zu Protocoll, worin sie gegen die 8§. 2 und 3 protestircn. Vom 30. — In die Nationalversammlung sind die Abgeordneten Wichner und Werner aus Ober- kirch eingetreten, lieber die Wahl des Letzteren und ein Ansuchen der badischen Regierung, die Geneh- migung zur Verhaftung desselben zu ertheilen, er- stattet Plathner Namens des Legttimaüonsaus- schusses Bericht. Die Nichtigkeit der Wahl konnte nicht bestritten werden. In Betreff der Verhaftung trägt der Ausschuß darauf an, diese Frage an eine Commission zu verweisen; was sofort angenommen wurde. Es wurde hierauf eine Petition an Schaum- burg-Lippe, welche gegen Verschmelzung der kleinen Staaten mit großen protcstirt, zu den Acten gelegt. Eine Interpellation Zimmermanns (a. Spandau,) die Junigefangcnen in Paris betreffend, wird aus die nächste Tagesordnung geseht werden. Der An-- trag des Ausschusses lautet auf Tagesordnung. Joseph (aus Sachsen) richtet folgende Interpellation an das Neichsministerium : Hat das Ministerium Kenntniß davon, daß unsere Wiener Studenten von kaiserlichen Soldaten gehängt worden sind? Weiß es, daß die in Folge des Aufftandes vom 18. Sept. Verhasteten auf der Hauptwache dahicr und bei ihrer Ankunft in Mainz von Ofsizieren und Soldaten gemißhandclt worden sind ? Und hat es deshalb eine Untersuchung eingeleitet? Ter Abgeordnete von Tesche» stellt nie Frage an das Ministerium : ob die Com- missäre berichtet hätten, daß Windischgrätz au der Spitze eines volksmeuchlcrischen Heeres nach Wien gezogen sei, es in Belagerungszustand erklärt und daß der Reichstag diese Maßregel für ungesetzlich erklärt habe? und wenn dies nicht geschehen sei, was es gethan habe, um dem Reichstag die Kraft zu verschaffen, dem Fürsten Windischgrätz die Spitze zu bieten? Nauwerk fragt, welche Schritte die Reichs- Commissäre gethan hätten, um ihrem Austrage Ge- nüge zu thun und welchen Erfolg dies gehabt habe? Förster (a. Hünfeld) fragt den Minister Schmerling, warum er das Programm über die auswärtige Politik, das er in der 45. Sitzung versprochen, noch nicht vorgelegt habe und ob er auch ein Programm über den ganzen Geschaftskreis des Reichsministe- riums vorlegen werde? Bcselcr stellt in Betreff der Einquartirungen die 'Interpellation, ob es nicht m'ög- lich sei, statt papierner BonS baare Vergütung zu leisten? Rank Ca. Oestreich) fragt das Ministerium, ob die Reichscommissäre über die Erfolge ihrer Ten- dung etwas gemeldet hätten und ob es der Central- Gewalt gelungen sei mit der östr. Regierung sich unmittelbar in Verbindung zu setzen, km den Bürgerkrieg zu vermitteln. Justizminister Mohl erwidert auf mehrere dieser Interpellationen, daß von einer Mißhandlung der am 18. September Verhafteten ihm nichts zu Ohren gekommen sei. Das Ministerium habe in Betreff der angeblichen Grausamkeit gegen Wie- ner Studenten am 23. Oct. die östrcichische Re- gierung aufgefordert, die Sache zu untersuchen und die THAer zu bestrafen, bis jetzt aber keine Antwort erhalten. Schmerling beantwortet einige an ihn gerich- tete Interpellationen. Er erklärt, daß er kaum im Stande sei, ein Programm über den ganzen Ge- schäftskreis des Ministeriums vorzulegen, er wisse nicht, was darunter zu verstehen sei. (Gelächter auf der Linken.) Das Ministerium habe ein Programm über die auswärtige Politik begonnen, sei aber, wegen der veränderten Verhältnisse, davon zurückgekommen. Die Nationalversammlung möge sich über die Wirk- samkcit des Ministeriums beruhigen, denn es sei von der Centralgewalt doch schon manches Erfreu- liche und für daS Vaterland Gedeihliche geleistet worden. In Schleswig besonders ist durch Einsetzung einer volsthümlichen Regierung Alles zur Zufrieden- hcit des Volkes erledigt. Von den Rcichscommissärcn sind mehrere Depeschen eingetroffen, die letzte vom 24. Octobcr aus Ollmütz, wohin sich dieselben be- geben haben, weil eine Vermittlung nur von da aus- gehen konnte, von wo die gewaltsamen Angriffe auf Wien eingeleitet wurden. Die Reichscommissäre ha- ben den Fürsten Windischgrätz aufgefordert, keine Waffengewalt an «wenden, bis weitere Schritte ge- than seien, aber noch keine Antwort erhalten. Wenn auch das Ministerium die anarchischen Bestrebungen sehnlichst zu hemmen wünscht, so wird es doch die gesetzliche Freiheit nie beschränken. Zimmermann erklärt die Auskunft des Mini- steriums für ungenügend und beantragt, daß es so- fort seine Ansichten über die Grundsätze der aus- wärtigen Politik vorzulegen habe. Nauwerk beantragt, daß das Neichsministerium den Befehl erlasse, den Belagerungszustand Wiens aufzuheben, die kaiserl. Truppen von Wien zu entfernen, daß es ferner Truppen ausbiete und zur Befreiung Wiens einschreite, damit dem Reichstage Ansehen verschafft und die gesetzliche Freiheit geschützt werde. Die Commis- sion '.solle mit Ausführung dieser Befehle beauftragt werden. Rank stellt den Antrag: In Erwägung, daß der Wiener Reichstag die einzig gesetzliche Be- Hörde und das Eindringen Jcllachich'S ein ungesetzliches ist, sollen die kais. Truppen aus der klinge- bung Wiens entfernt und dem Reichstage Truppen zur Verfügung gestellt werden. Da diese Anträge nicht für dringlich erklärt wurden, so verlangt Nau- werk, daß der Ausschuß bis Morgen Bericht erstatte, was aber auch verworfen wurde. Man ging hierauf zur Tagesordnung über. 8. 4 der Verfassung wurde nach kurzer Verhandlung mit einem Zusätze Rappards angenommen. Linde sprach gegen den Paragraph , Röster und Niese für denselben, Vogt uuv Schüler a. I. für das Minder- hcits rächten. 8. 4 lautet nun also : „Das Staatsoberhaupt eines deutschen Landes, welches mit einem nichlreutschen Lande in dem Verhältnisse der Personalunion steht, muß entweder in seinem deutschen Lande residiren, oder es muß in demselben eine Regentschaft auf verfassungs- mäßigem Wege niedergesetzt werden , zu welcher nur Deutsche berufen werden können/' Das Minderheitserachten : „DaS Staatsoberhaupt eines deutschen Landes, welches mit einem nicht- deutschen Lande durch Personalunion verbunden ist, darf nichtdeutsche Truppen in seine dcuschcn Länder nicht verlegen , außer in Veranlassung von Reichs- kriegen auf Anordnung der Rcichsgcwalt," wurde mit 187 gegen 180 verworfen. Ein Zusatz von Rösler a. O., daß deutsche Truppen auch nicht in nichtdeutsche Länder verlegt werden dürsten, wurde mit 224 gegen 138 Stimmen verworfen. §. 5 wurde ohne Discussion angenommen. Er lautet : „Abgesehen von deu bereits bestehenden Ver- bindungcn deutscher und nichtdcutscher Länder soll kein Staatsoberhaupt eines nichtdeutschen Landes zugleich zur Regierung eines deutschen Landes ge- langen , noch darf ein in Deutschland regierender Fürst, ohne seine deutsche Regierung abzutreten, eine fremde Krone annehmen." Mehrere Antrage auf Mediatisirung kleiner Für- sten wurden an den Verfassungsausschuß zurückge- wiesen. Die Discussion über 8. 0, der von der Selbstständigkeit der Einzelstaaten handelt, wurde ge- nehmigt und wird morgen stattfinden. Vom 31. Die verfassunggebende Reichsversamm- lung hat in ihrer heutigen 106. Sitzung folgende 88. des Verfassungsentwurfs angenommen: Abschnitt I. (Das Reich.) Artikel III. 8. 6. Die einzelnen deutschen Staaten behalten ihre Sclbststän- digkeil, soweit dieselbe nicht durch die Reichsverfassung beschränkt ist; sie haben alle staatlichen Hoheiten und Rechte, soweit diese nicht der Reichsgewalt ausdrück- lich übertragen sind. Abschnitt II. (Die Reichsgewalt.) Art. I. 8. 7. Die Rcichsgcwalt übt dem Auslande gegenüber die völkerrechtliche Vertretung Deutschlands und der ein- zclnen deutschen Staaten ausschließlich aus. Die Reichögcwalt stellt Gesandte und Eonsuln an. Sie führt den diplomatischen Verkehr, schließt die Bünd- nisse und Verträge mit dem Auslande, namentlich auch die Handels- und Schifffahrtsverträge, sowie die Auslieferungsverträge ab. Sie ordnet alle Völker- rechtlichen Maßregeln an. 8. 8. Die einzelnen deutschen Regierungen haben nicht das Recht, ständige Gesandte zu empfangen oder solche zu halten. 8. 9. Die einzelnen deutschen Regierungen sind befugt, Verträge mit anderen deutschen Regierungen abzuschließen. Ihre Befugnis; zu Verträgen m,t nicht- deutschen Regierungen beschränkt sich auf Gegenstände des Privatrechts, des nachbarlichen Verkehrs und der Polizei. 8. 10. Alle nicht rein privatrechtlichen Verträge, welche eine deutsche Regierung mit einer anderen deutschen oder nichtdeutschen Regierung abschließt, sind der Rcichsgcwalt zur Kenntnisnahme und , insofern das Reichsintcresse dabei betheiligt ist, zur Bestätigung vorzulegen. | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL81 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Frankreich. | Frankreich. F. Schömann. Paris, 29. Oct. - Man versichert, daß Hr. Ledru⸗Rollin als Candidat zur Präsidentschaft von der rothen und socialen Republik vorgeschlagen wird. In diesem Augenblick ist er in Begriff seinen WahlFeldzug anzutreten; er wird Frankreich durchreisen und von Stadt zu Stadt, von Banket zu Banket seine Candidatur einweihen. - Heute hat der General Cavaignac eine Revüe über die in Paris garnisonirenden 25 Bataillone Mobil⸗Garde abgehalten. Vom 30. - In der heutigen Sitzung hat die N.⸗V, die Debatte über den Büdgets⸗Entwurf für 1848 begonnen. - Hr. Goudschaur und Duclere wurden zu Mitgliedern der Ueberwachungs⸗Commission der Amortisirungs⸗Casse ernannt. Für die Redaction: | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL61 | ARTICLE | Schömann, F. | null |
null | volksfreund1848 | Deutschland. | Deutschland. | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL60 | SECTION | null | null |
null | volksfreund1848 | Preussische National-Versammlung. | Preussische National-Versammlung. Berlin, 27. Oct. Ein schleuniger Antrag ver- schiedcner Abgeordneten geht dahin: die Versamm- lung wolle beschließen: „daß der Bericht der Com- Mission für Justiz- und Gesetzgebung wegen Auf- Hebung der 88. 161—166 des allgemeinen Land- rechts, betreffend die Erregung von Mißvergnügen gegen die Regierung ?c. unmittelbar nach den Ge- setzvorlagcn wegen Abschaffung verschiedener Lasten und Abgaben und in Betreff der Wcinmoststeuer zur Bcrathung uird Beschlußnahme gezogen werde." Der Antrag wird genehmigt; nur die Rechte wider- spricht ihm, weil diese für das Gesetz wegen Be- schränkung des Versammlungsrechts den Vorrang verlangt. Sie bleibt indessen in der Minorität. Vi an geht zur Tagesordnung über und zwar zur Fortsetzung der Bcrathung über das Gesetz we- gen unentgeltlicher Aufhebung verschiedener Lasten und Abgaben und namentlich zur pos. 11 des 8. 1, welche lautet, wie folgt: „Ohne Entschädigung von Seiten des Verpflichteten werden ausgehoben: der Fleisch- oder Blutzchnt, das heißt die Berechtigung, von dem gcsammten in einer Wirthschaft geborenen oder aufgezogen Vieh oder von einzelnen Gattungen desselben gewöhnlich das zehnte, bisweilen auch dar nach einem anderen Zahlcnverhâltniß bestimmte Stück in Natur, oder an dcstcn Statt ein Geldbetrag zu fordern, desgleichen der Bienenzehnt." Zu eines hohen Wichtigkeit wird diese Gesetzesstclle erhoben durch ein von Seilen der Linken durch ein von Wal- deck gestelltes Amendement, also lautend: „LhneEnt schädigung von Seiten der Verpflichteten werden auf- gehoben: Zehnten jeder Art. In Ansehung der Zehnten, welche zur fircn Einnahme eines Pfarrgeist- lichen oder einer Kirchenfabrik gehören, bleibt die Bcstinunnng über Entschädigung derselben einem be- sondern Gesetze vorbehalten, cS wird jedoch bis zur Emanirung des gedachten Gesetzes, der vorbcnannte Zehnten fortcntrichtct." Dieser Antrag wird nach einer lebhaften Debatte verworfen. Außer Radowitz nennt man nun sogar auch noch Bodelschwingh und Vincke als neue Minister und schließt daraus, der Hof müsse „gute Nachrichten" aus Wien haben. Vom 28. Die Sitzung beginnt mrt der Prast- dentenwahl. v. Unruh siegt mit 175 (gegen Phi- lipps mit 170) Stimmen. Bei der hierauf statt- findenden Ersatzwahl für den Vicepräsidcntcn wurde der Abg. Waldeck mit 177 Stimmen gewählt, v. Auerswald erhielt 174. Stimmen. Nach Erledigung einiger unbedeutender Geschäfte geht man zu: folgenden Verhandlungen über. Aus dem linken Centrum ist ein schleuniger Antrag her- vorgegangen, dcS Inhalts: die Versammlung möge beschließen: „den Kricgsminister aufzufordern, der Versammlung schlcunigt genaue und specielle Mit- theilungen über die Stärke der gegenwärtig in der Provinz Brandenburg im Allgemeinen, und der Stadt Berlin insbesondere vorhandenen Truppen, über die Gattung derselben und die von ihnen bezogenen Can- tonements zu machen." Dieser Antrag ist dahin motivirt, daß die bedeutende Truppenmacht, welche seit längerer Zeit in der Provinz Brandenburg und namentlich in der Nähe der Hauptstadt conccntrirt ist, beim Volke in einem höhern Grave Unruhe und Besorgnis errege, um so mehr, als über die Stärke der betreffenden Truppcntheilc Bestimmtes nicht be- kannt sei. Der Ministerpräsident glaubt, daß die Forderung einer ganz spcciellcn Auskunst über die Stellung der Militärmacht in der Provinz Bran- denburg nicht parlamentarisch sei, daß er aber gleich- Wölfl in 3 Tagen die möglichste Auskunft geben werde. Hierauf kommt zum Vortrag ein Bericht der PetitionS-Commission über die Eingabe des Guts- besitzers Güntber zu Langcnbielau in Schlesien, be- treffend die Niederschlagung einer wieder diesen ein- geleiteten Untersuchung wegen Tumults und Dienst- vergehen mehrerer Beamten. Wir thcilen diesen Bericht vollständig mit, weil er ein grauscnerregendcs Bilv altpreußischer , brutaler Polizei-Justiz darstellt, weil er beweist, daß auch noch nach der Revolution Gräucl stattfinden können, wie sie unter der Polizei- Justiz Bodclschwingh-Uhden nicht selten waren, wenn sie auch vermittels des schmacbvollen Instituts der Lcnsur nicht zur öffentlichen Kenntniß gelangten. Der Bericht der PetitionS-Commission lautet wörtlich: „Eduard Guenther, Gutsbesitzer zu Langen- bielau, trägt in einer Petition an die National- Versammlung vom 25. Juli 1848 vor, daß der Polizeiverwcsec Meyer und die Gerichtsschulzen Hentschel und Weiß zu Langcnbielau sich mehr- facher Ueberschreitungm der Amtsbcfugnisse u. Bru- talitäten schuldig gemacht hatten. Aus diesen Grün- den habe er, veranlaßt durch die Einwohner von Langcnbielau, zur Zeit dcr llrwahlen sich mit einer Deputation von etwa acht Personen, denen, wie die- ses bei solchen Gelegenheiten zu geschehen pflege, sich noch andere angeschlossen, zu Meper begeben und denselben ersucht, seine' Versetzung zu beantragen; ebenso den Gutsherrn Grasen Sandrctzky, die Gcnchtsschulzcn H en tschel und W e i st zu entlassen. Ungeachtet diese Handlungen mit der größten Ruhe vollzogen worden, seien dieselben als Tumult qua- lificirt und er als Urheber zur Criminal- Unter- suchung gezogen worden. Gcsuchsteller bittet um Niederschlagung dieser Untersuchung. Als That- fachen, welche jene Acte gegen die Beamten her- vorgerufen, thcilt Guenther unter andern mit; Der Polizei-VerwcserMevcr, welcher sein Amt mit der Drohung angetreten, daß die Bewohner ron Langcnbielau vor seinem Schatten zittern sollten, erhielt eine angeschaffte Prügel m aschine den ganzen Tag hindurch in voller Thätigkeit. Alle Leute, welche aus Roth gebettelt hatten, wurden, wie es in der Eingabe heißt, halb todt geprügelt, mit dem Rathe entlasseu, Stricke zu kaufen und sich aufzuhängen. Einem alten ehemaligen Unterofficier von den Husaren, mit Namen Bleicher, welcher die FeldZüge von 1813 mitgemacht, ließ Mayer förmlich zu Tode hauen, weil dessen Kin- der in Folge der Armuth des Vaters gebettelt hatten. Die Gerichtsschulzen Hentschel und Weiß ließen eS geschehen, daß bei dem zu Langen- bielau herrschenden Typhus die Leichen armer Leute fünf Tage unter heißem Zicgeldache lagen, was die Gemeingefährlichkcit der Krankheit in hohem Grade gesteigert hat. Arme Kranke, während einer Woche 25 in ein und demselben Hause, ließ Weiß, der ganz in der Nähe wohnte, mehrere Tage ohne Hülse, so daß die Unglück- lichen, den brennenden Durst zu löschen, ihren eigeneu Urin getrunken haben. Die Petition schließt mit der Bestätigung der vollen Wahrheit der vorgetragenen Thassachen durch dieNamensunterschrift von 390 Ein- wohnern von Langcnbielau. Die Commission hat bei der Berathung dieser Eingabe erwogen, daß über den Antrag auf Niederschlagung der Un- lersuchung als ein Eingriff in ein gerichtliches Verfahren zur Tagesordnung überzugehen sei, daß aber die gegen den Polizeiverweser Meyer und die Gerichtsschulzen Hentschel und Weiß be- kündeten Thatsachen von so strafbarer und cmpö« r ender Bedeutung seien, daß eine Untersuchung derselben ohne Verzug herbeizuführen sei. Die Commission hat daher unter Bezugnahme auf das Gesetz über das Strafverfahren gegen Beamte vom 29. März 1844 mit Stimmeneinheit sich da- hin entschieden, die Eingabe als dringend vor allen andern zur Verhandlung zu bringen, und zu be- antragen, die Versammlung möge beschließen, die Petition an den Hrn. Minister des Innern abzu- geben, um sofort eine Untersuchung gegen die Be- schuldigten zu veranlassen und über das Resultat der Versammlung Vortrag zu erstatten." Die Nationalversammlung tritt fast einstimmig dem Antrage der PetitionS-Commission bei und es wird nun an Hrn. Eichmann sein, die beamteten Menschenschinder zu verfolgen und für sie die Stricke zu kaufen, welche sie den halb zu Tode geprügelten Armen angerathen haben, wenn nämlich die 39g Einwohner von Langenbielau wahr behalten, was sie bereits außcramtlich durch ihre Namcnsunterschrift bezeugt haben. Wenn die Nationalversammlung sonst gar nichts für das Volk erränge — um dieser Einen Schandthat willen schon wäre ihr Dasein zu preisen; ohne sie, ohne die Revolution, ohne Preß- frciheit und ohne Petitionsrecht , unter der Polizei- Justiz von Bodelschwingh-Uhden würde das Blut der Gemordeten vergeblich um Gerechtigkeit geschrieen haben. Die Zeit aber, welche die Nationalverfamm- lung auf dringende Anträge und Interpellationen zum Zwecke der Enthüllung von Schandthatcn ruch- loser Beamten in den Provinzen aufwendet, ist wahr- Iich nicht vergebens. Temme und Liesiecki wollen das Staatöministe- rium interpellier»: , welche Schritte es gcthan habe, um die Sanction des Jagdgesetzes hcrbcizu- führen. ES wird aber durch die Majorität (178 gegen 163) und von den Männern der „noblen Passion" und der „Rücksichten" für Ihre Ercellcnzen diese Interpellation für nicht dringlich, d. h. für nicht zulässig erklärt, und man geht über zu dem ersten Bericht der Petitionscommission über einen kleinen Theil der 12,000 Petitionen. Die Petitionen werden meistens an die betreffenden Mimst« verwiesen, oder man geht davon znr Tagesordnung über, d. h. sie bleiben unberücksichtigt (Schluß der Sitzung 2 Uhr.) Berlin, 28. Oct. Alle Nachrichten, welche von Potsdam aus über die Stellung des Hofes zuWen Beschlüssen der Nationalversammlung hieher gelangen, stimmen darin übcrein , daß eine unparteiische Auf- fassung der Verhältnisse immer mehr an Raum ver- licrt und statt dessen eine zunehmende Leidenschast- lichkeit Platz greift. So lange es sich noch um ein- zelne Zugeständnisse handelte, verhielt man sich in den obersten Sphären ziemlich indifferent, und die Auf- fassung des Sachverhältnisses wurde wesentlich durch die Darstellung der Minister bedingt; seitdem aber die Berathung der Verfassung begonnen hat und es sich um die zukünftige Stellung und Berechtigung der Krone handelt, seitdem scheint man am Hofe aus das Entschiedenste Partei ergriffen zu haben , und zwar nicht zu Gunsten der Kammer-Beschlüsse. Seit cintger Zeit soll wieder dieselbe Hof-Partei, die schon vor dem 18. März in so bcklagenswerther Weise Einfluß übte, in erhöhtem Grade thätig sein und eine durchaus falsche Anschauung der Verhältnisse von ihr verbreitet werden. Es wird außerdem her- vorgehoben, daß auch die Minister ihren Einfluß nicht immer im Sinne einer klugen Vermittclung geltend machen, und wie sehr auch der Minister-Präsident v. Pfuel mit großer Offenheit alle falschen Anschau- ungen zu verscheuchen bemüht ist und zu einem klu- gen Nachgeben räth, so sollen doch leider zwei seiner College» fast durchweg von ihrer bürcaukratifchcn Auffassung der Verhältnisse so völlig befangen sein, daß sie wohl eine blinde Erfüllung des Willens des Monarchen, nicht aber die genügende Berücksichtigung der durch die Volksvertreter ausgesprochenen Wünsche des Landes mit ihren Pflichten vereinbar halten. Diese Lage der Dinge, die auft die Dauer kein Ge« heimniß bleiben konnte, wirkt nothwendig störend auf das Verhältniß der verschiedenen Gewalten im Staate zurück. (Deutsche Ref.) Aus Wien reichen unsere, wenngleich nicht di- reden, Rachrichten bis zum 27. Oct. Mittags. Da- nach war eine Entscheidung noch immer nicht erfolgt. — Neber die Lage Wiens am 24. Oct. Abends bemerkt die „Ailg. Oesterr. Ztg." : Unsere Bcvbl- kerung bewahrt trotz der bereits bekannt gewordene« harten, widerrechtlichen und ungesetzlichen Bcdingun- gen, welche durch Windischgrätz der Stadt Wien zur Unterwerfung vorgeschrieben wurden, ihre alte beson- neue und würdige Haltung. Von unserer Seite wird in allen Vorstädten an den Vertheidigungs-Maßregeln mit riesenhafter Anstrengung und Ausdauer gearbeitet. Alles, was Hände hat, Weiber, Kinder, Greise sind emsig, um der lieb gewonnenen Freiheit einen, wenn auch noch anscheinend geringfügigen, Dienst zu leisten, Während dieses in der Stadt geschieht, ist aber auch unser Feind nicht müssig. Geschütz und Pulverwägen werden bei Nußdorf über die Donau geschifft. Das Militär scheint sich vor der Nußdorfer, Währinger, Mazleinsdorfer und Favoriten -Linie concentriren zu wollen, um nach Ablauf von den 43 Stunden auf mehreren Punkten zugleich die Stadt angreifen zu können. — Die Lage Wiens in Bezug auf die Verpfle- gung gestaltet sich immer schwieriger. Milch gehört bereits zü den gesuchtesten Artikeln. Es hält schwer, ein schlechtes Glas Milch gegen theure Bezahlung zu erhaschen, und nur Protection vermag sie zu verschaffen. Wir glaubten , die Zeit der Protection sei vorüber, nun herrscht sie bei den Milchständen. Nicht lange, und es dürfte mit dem Fleische nicht anders ergehen. Mit Mehl und Brod ist es noch leidlich. Die Schmalz- und Eierpreise sind schon bedeutend aufgeschlagen. In den Vorstädten, welche mit ihrem Wasserbedarf auf die städtische Wasser- leitung angewiesen sind, macht sich die Besorgniß einer Wassernoth geltend, da durch die gestrigen Conflicte zwischen der mobilen Garde und dem k. k. Miiitär nächst der nußdorfer Linie die Wasscrlei- tungs- Maschine in Nußdorf Beschädigungen er- litten habe soll (J. d. Oesterr. L.) | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL82 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | Echternach, den 30. October 1848. 99 Gemeinde⸗Wahlen von Echternach. Von 293 Wählern waren 211 anwesend; absolute Majorität 106. - Die Stimmen vertheilten sich wie folgt: Nach Ballotage: DieS Ergebniß kann überhaupt ein befriedigendes genannt werden. Dem Geiste der Zeit gemäß sind die verschiedenen Stände der Gesellschaft in einem richtigen; Verhältnisse vertreten und vorzüglick) gerne haben wir solche Männer wählen gesehen, die in häufiger Berührung, im täglichen Umgange mit dem zahlreichen Handwerkerstande unserer Stadt leben und gewiß keine Gelegenheit werden vorüber gehen lassen ihre Mitbürger über den Gang der Verwal- hing in Gemeinde-Sachen aufzuklären, um so mehr als darüber unter den Uneingeweihten die irrigsten Begriffe vorherrschen; die politische Bildung wird unendlich dabei gewinnen. | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL45 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | (D. W) Diekirch, 31. Oct. Die Gemeinde⸗Wahlen hiesiger Stadt haben gestern (30.) in der Fruchthalle stattgefunden. Es waren 223 Wähler zugegen, 15 Mitglieder waren zu wählen. Beim ersten Scrutinium gingen mit absoluter Majorität (112 Stimmen) aus der Urne hervor, (die mit“ bezeichneten gehörten auch zum früheren Gemeinderath) HH.: 1. kJuttel, Handelsmann, mit 211 St. 2. Merten, Franz, Eigenth., 184 St. 3. Ulrich, Advokat, 180 St. 4. “Tschiderer, Kaufmann, 161 St. 5. fSchrantz, P., Metzger, 161 St. 6. Franqois, Advokat. 155 St. 7. Neuman, Gerichtsvollzieher, 142 St. 8. Didier, Notar, 135 St. 9. 1WLolff⸗Schwartz, Handelsmann 131 St. 10. Hamen, M., Eigenthümer, 128 St. Aus der hierauf stattfindenden Ballotage zwischen den HH.: Heck. Friedensrichter, mit 111. Laeis, P., Eigenthümer, mit 106. Suschensfy, Geometer mit 105. Schmtt, Sohn, Gerichtsvollzieher mit 105. Valerius, Gerber, mit 104. Reding, Sohn, Handelsmann mit 90. Simon, Conr., Eigenthümer mit 96. Drüssel, Sohn, Bierbrauer, mit 85. Krombach, Thierarzt, mit 74, und Scholtus, P., Gastwirth, mit 72 St. gingen, nachdem Hr. Suschensfy die Kandidatur abgelehnt, als Sieger hervor die HH.: 11. Drüssel, mit 128. 12. Simon, mit 94. 13. wHeck, mit 90. 14. Schmit, mit 90. 15. Reding, mit 90 Stimmen. | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL44 | ARTICLE | W., D. | null |
null | volksfreund1848 | Image | ")5 Lcfort, Mathias 208 1 Grpchiitg, Bierbrauer 194 f Brimcper, Apotbefer 179 KeifferWtmpach, Farkr 175 Ztmincr, P., ©crber 175 Slraolfcp, A., ©drntied 152 Grazer, Karl, ffihth 130 33ccfer, Johantt, Handelsmatin. ... 119 Kieffl, I'., Ztrnmcnnanit 106 | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL99 | IMAGE | null | null |
null | volksfreund1848 | Image | Dtedelin.q, M., Kiifer 43 Mliller, Fr., Gastwtrch 38 ©djflfsner, M., ©chlosser 35 Mullraborf, A., Schnueb 34 Mostert, Vol., Bvicfcr 26 Weiwcrtz, Anton., Backer 24 | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL100 | IMAGE | null | null |
null | volksfreund1848 | Publicité 1 Page 4 | Anzeige. Unterzeichneter beehrt sich zur öffentlichen Kenntniß zu bringen, daß er in Auftrag Bildhauer-Arbeiten aller Art über- nimmt; so wir Grab- und Taufstcinc, Architektur-Arbcitcn aller Art, sowohl in feinstem Haustein als in Schiefer. Sowohl durch die Aechtheit seiner Arbeit als durch die Schnelligkeit der Bedienung hofft er sich das Zutrauen der geehrten Gönner zu erwerben. I. B. Diederich. Bildhauer im Rollingcrgrund (Gem. Eich.) (Nachzufragen bei seinem Vater Nikolas Diederich, Stein- Haucr-Meister.) (129) | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL111 | ADVERTISEMENT | null | null |
null | volksfreund1848 | Politische Uebersicht. | Politische Uebersicht. | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL47 | SECTION | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | Echternach, le 30. octobre 1848. "Les élections communales, qui viennent d'avoir lieu, prouvent qu'on n'a pas à craindre les agitations politiques, quand même il n'y aurait plus de cens; les électeurs à 5 frs. ont fait prévaloir, avec un ordre admirable, le principe libéral, et en même temps démocratique; le parti obscurantiste, convaincu de sa faiblesse dans le bureau d'Echternach, par l'essai malheureux lors des élections pour les Etats, s'est abstenu d'intriguer, sauf quelques rares exceptions individuelles. MDie mit bezeichneten sind Mitglieder des altenGemeinderathes. | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL46 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Der Volksfreund (1848) 1848-11-03_01 | Der Volksfreund. Zrd»ilnemtnt»-Prei». 4 Sri. »icrleljädrig In dir D âdl, 4 Fr«. 80 15t«. für dir übiiqrn Ortschaften de« Giebbeiioglbam«. chlniclg«,, werden mit 'iO iimé. »er Zeile berechnet. Per Vaiktfreu«» «efchtinl Mrltwe ch«. g reit««» und Sonntag«. vefteUungen und Zuschriften werde» fr« nie erdete». Freiheit, Gesetzlichkeit, öffentliche Ordnung. Druck r. Franz Schümann in Luxemburg. M 9S. Freitag, 3. November [a] | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs | ISSUE | null | null |
null | volksfreund1848 | Grossherzogthum Luxemburg. Amtliches. | Grossherzogthum Luxemburg. Amtliches. (Mem.) Luremburg, den 28. Oct. 1848. Das Wahlcollegium des Cantons Clerf ist für Samstag, den 11. November d. J., um zehn Uhr Vormittags, zusammenberufen, um einen Abgeordneten für die Kammer an die Stelle des ausgetretenen Hrn. Eduard Thilges zu wählen. | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL41 | ARTICLE | Mem. | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | Luxemburg, 31. Oct. — Der 11. Mai, der 29. September und der 31. Oktober des Jahres 1848 ! Weiche verhängnißvolle Tage für Luxemburg! Sieggekrönt für die Liberalen, niederdonnernd für die Klerikalen! Drei bedeutungsvolle Wahlen: für Frankfurt, für die Stände-Kammer, für den Gemcinderath. Und drei vollständige Siege auf Seiten der freigesinnten Partei, drei Haupt-Nieder- lagen auf Seiten der Jesuiten. Im letzten Kampfe ging nun für diese Alles vcr- lorcn: Anhänger, Mannschaft und Gepäck, und ist obendrein ihr Reich bedroht. Wohlgerüstct standen sich die Kämpfenden entgegen, schwankend war der Sieg, aber die Verfechter der gerechten Sache schlu- gen ihre Feinde aufs Haupt, denn Gott war mit ihnen, weil doch in dieser Zeit der liebe Herrgott mit aller Gewalt in die politischen Angelegenheiten der Menschenkinder hcruntergczwungen wird. Nun singet: „do profundis" ihr , die ihr euch die Gotterwählten glaubt! Und die Andern, die ihr so oft verdammt habet, sie antworten euck), „in excelsis. Steckt die Schwerter ein. und verlasset auf immer den Kampsplatz! Zieht euch in eure heilige Finster- nisi zurück, und verbeißet euren Kummer! Denket über die oben angeführten drei Tage nach; und wenn ihr vermögct in der Finsternis; klar zu schauen, dann müsset ihr selbst folgenden klaren, obwohl für euck) so traurigen Schluß folgern: Also die Lurcm- burger lassen sich doch nicht mit der Nase führen. Also sie lassen sich weder durch unsere Versprechungen verleiten, noch durch unsere Drohungen schrecken! Also die Luremburger denken und handeln frei! Also sie sehen ein, daß die Religion doch nicht gefährdet ist, wenn auck) die Deputirten und die Gemeinde- Räthe keine Finsterlinge sind! Also sie wollen mit der Vernunft und der Zeit vorwärts, und nicht mit uns rückwärts! Also unsere ^Gewalt, unser Reich, unser Einfluß, unsere Pradfl und Herrlichkeit hat ein Ende in Luxemburg! Also wir sind Null in Luxem- bürg ! Also rcquiescamus in pace ! Amen! ruft ganz Luxemburg, Amen in Ewigkeit! Es muß wirklich jeden wohlgesinnten Luremburger freuen, zu sehen, wie einhellig der verständigere Theil unserer Stadtbevölkerung gestern und heute bei den Wahlen gestimmhhat. Mit wahrer Uneigcn- nützigkeit setzten die Wähler die früher beschlossene Candidatcnliste durch. Und wie erfreuliä) ist auch das Resultat. Es sind Männer gewählt worden, deren Gesinnung und Bestreben jeder Luremburger ennt, die alle das Vertrauen ihrer Mitbürger be- fsitzen und durchaus die Bedürfnisse und Wünsche der Stadt kennen. Mit voller Zuversicht kann man ihrer Verwaltung entgegensehen. Der Wunsch einer großen Zahl von Bürgern wäre es nun noch, so weit Schreiber dieses die Meinungen darüber sammeln konnte, wenn Herr Heldenstein zum Bürgermeister ernannt würde. — Er stand an der Spitze der Stadt-Verwaltung seit den März-Ereignissen, also in einer vielbewegtcn Zeit, und jeder unpartheiische Bürger muß ancr- kennen, daß er sich des allgemeinen Vertrauens würdig gemacht hat. | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL43 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sitzung der Kammer vom 25. Oktober. (Vormittags.) | Sitzung der Kammer vom 25. Oktober. (Vormittags.) Abwesend sind, ohne Urlaub: die Hrn. Dams, Pondroin und Thilges ; mit Urlaub : die Hrn. Gras, Krack, Greisch und Schlink. Die Hrn. Generalverwalter sind alle anwesend. Hr. Generalverwalter der Justiz tritt vor die Rednertribüne und verliest einen Gesetzentwurf, bc- treffend die Uebertragung einer Summe von 4000 Gulden für unsere Frankfurter Deputaten. An der Tagesordnung ist die Discussion des Naturalisationsgesetzes. Der 1. Art. dieses Gesetzentwurfs enthielt zwei 88. ; die Centralsection strich den zweiten. Nach dieser von der Negierung und der Kammer angenommenen Veränderung lautet der Art. 1.: „Die Naturalisation „verleiht dem Fremden alle Civil- und politischen „Rechte, die der geborne Luremburger genießt." Art. 2. : „ Die Naturalisation wird nur Groß- „jährigen ertheilt, und nur solchen, die wenigstens „fünf Jahre ihren Wohnsitz im Großherzogthum „hatten." Die Centralsection schlug vor, diesem Artikel fol- genden Zusatz zu geben: „Dieselbe Gunst wird den „großjährigen Kindern der wegen geleisteter Dienste „naturalisirten Fremden erwiesen." Hr. v. Tornaco: Das Naturalisationsgesetz muß auf breiten, liberalen Grundsätzen beruhen, um die internationalen Beziehungen zu erleichtern. Die Ccn- tralsection setzt dem betreffenden Artikel der Verfassung Grenzen, wodurch in gewissen Fällen nachtheilige Fol- gen entstehen können. Eine Person z. B., die dem Lande eminente Dienste geleistet hätte nach weniger als fünf Jähren ihres Hierseins, könnte nach dieser Beschränkung nicht naturalisirt werden , obschon sie es im höchsten Grade verdient hätte. Ich trage deshalb darauf an, den Artikel so zu rcdigiren, daß in dringenden Fällen kein Aufenthalt von fünf Iah- rcn nöthig ist für zu naturalisirente Personen. Hr. Simons fragt, wie der Aufenthalt von 5 Jahren gemeint sei. Muß der zu Naturalisircnve 5 Jahre hintereinander im Lande gewohnt haben, vier ist es hinreichend , wenn er während einer längeren Reihe von Jahren , und nach Unterbrechungen , zu- sammen 5 Jahre darin gewohnt hat? Ich halte es nöthig, dies mit Bestimmtheit im Gesetz auszudrücken. Hr. Toutsch reicht einen Zusatzartikel folgenden Inhalts ein : „der Aufenthalt von 5 Jahren ist nicht „erforderlich für diejenigen , welche auf dem Lurem- „burger Gebiete geboren sind, oder das einmal ge- „habte Bürgerrecht verloren haben , oder für die „Fremden , die dem Staate große Dienste geleistet „haben oder dazu berufen werden , oder endl'ch für „die Fremden, die nützliche Talente, Erfindungen oder „eine Industrie ins Land bringen." Die Hrn. Eyschen und Jurion sprechen gegen die Beschränkung des Gesetzes und unterstützen den Antrag des Hrn. Toutsch, welcher zur Abstimmung komnit und angenommen wird. Folgender von der Regirrung gestellte Vorschlag wird auch angenommen : „Dieselbe Gunst wird den großjährigen Kindern „der naturalisirten Fremden erwiesen." Art. 3. Um zur Naturalisation angenommen zu werden, ist erfordert : 1. Ein vom Bittsteller oder dessen besonders und authentisch dazu Bevollmächtigten unterschriebenes Gesuch ; 2. Ein Geburtsschein; 3. Ein Certificat, enthaltend die Angabt der dem Staate zu zahlenden Steuern; 4. Ein anderes, enthaltend die Dauer des Auf- enthalteö ; 5. Ein Sittlichkeitsattcst. Der letzte 8. ist ein Zusatz der Centralsection. Hr. Gen.-Verw.-Präs. legt kein großes Gewicht auf dieses Attest, weil sie alle nach derselben abgcdrosche- nen Formel geschmiedet sind. Statt dessen verlangt er einen vom Bürgermeister redigirtcn Bericht über die Person des Bittstellers. Angenommen. Der letz- tere 8. in folgender Fassung : Ein vom Bürgermeister des letzten Aufenthaltsortes gegebenes Führungsattest. Art. 4. „In Ermangelung eines besondern Ge- „suches kann die Naturalisation auch von der Re- „gierung vorgeschlagen werden." Dieser Art. wurde ohne Bemerkung angenommen. Art. 5. „Jedes Naturalisationsgesuch, so wie „jeder Vorschlag der Regierung über denselben Ge- „gcnstand, wird der Kammer vorgetragen, und von „dieser einem Ausschuß überwiesen, der ihr die Ana- „lyse des Gesuchs und der dazu gehörenden Anlagen „vorlegt." Der Gesetzentwurf hat noch einen zweiten 8. zu diesem Ariikel , welcher Veranlassung gibt zu einer Debatte zwischen den Hrn. de la Fontaine, Eyschen, Simons, Ulrich, Jonas, Hardt, Toutsch, N. Metz und Jurion, in welcher es sich darum handelt, ob eine Discussion statthaben soll oder nicht über die Annahme eines Gesuches; ob eine öffentliche Dis- cussion bei einer solchen Berathung nicht unpassend sei :c. Während diesen Für- und Widersprachen werden dem Bureau verschiedene Anträge überreicht von den Hrn. Toutsch, Ulrich, Hemmer, Mülle? und Richard und von ihren Urhebern entwickelt. Diese Anträge werben der Centralsection zur Untersuchung überwiesen, um in der Nachmitiagösitzung desselben Tages Bericht darüber zu erstatten. Hr. Präs. theilt der Kammer einen Brief des Hrn. Thilges mit, in welchem dieser seine Demission als Depuiirter gibt. Die Kammer setzt den dem Hrn. Thilges zu erlheilendcn Empfangact seiner De- Mission aus. Die Sitzung wird ausgehoben bis Nachmittag Vj5 Uhr. | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL42 | SECTION | null | null |
null | volksfreund1848 | Nachmittagssitzung vom 25. Oct. | Nachmittagssitzung vom 25. Oct. Abwesend mit Urlaub: die Hrn. GraS und Greisch; ohne Urlaub: Hr. DamS. Das Protokoll der Sitzung wird verlesen und nach einer von Hrn. v. Blochausen gemachten Be- richtigung angenommen. An der Tagesordnung ist die Fortsetzung der Discussion des Naturalisationsgesetzes. Hr. Lefort, Berichterstatter der Centralsection, verliest den Bericht des in dieser Section gefaßten Beschlusses über die den Art. 5 betreffenden Anträge. In dieser Berathung wurde folgende Abfassung des Art. 5 vorgeschlagen: „Jedes Naturalisationsgesuch, so wie jeder Vor- „schlag der Regierung über denselben Gegenstand, „wird der Kammer vorgelegt, und, bei zuerkannter „Berücksichtigung, allen Sektionen überwiesen. Nach „mitgetheiltem Bericht der Centralsection entscheidet „die Kammer nach einer Discussion, wenn solche „nöthig erachtet wird, und dies nötigenfalls bei „geschlossenen Thüren , ob sie das Naturalisations- „Gesuch oder den Vorschlag annimmt oder nicht." Hr. Gen.-Verw.-Präs.: Die Regierung schließt sich diesem Vorschlag an. Der so redigirte Artikel wird abgestimmt und an- genommen. Der Art. 6 des Entwurfs wurde von der Cen- tralsection ausgestrichen, und dies von der Kammer gutgeheißen. Art. 6 (7). Hr. Müller reicht folgendes Amende- ment zu diesem Artikel ein: „Das Gesetz, welches die Naturalisation ertheilt, bestimmt, wenn dieselbe nicht Unentgeltlich gegeben ist, die als Einregistrirungs- gebühren zu zahlende Summe im Verhältniß von 50 bis 400 Frs. Bei der Discussion dieses Artikels handelt es sich über die Frage, ob die Kammer, die Regierung oder der König die zu entrichtende Sumnie zu bestimmen habe. Hr. N. Metz erkennt der Kam- mer dieses Recht zu, Hr. Simons der Regierung und die Centralsection dem König. Hr. Richard übergibt dem Büreau ein Amende- ment, welches nicht hinreichend unterstützt wird. Hr. Pescatore: Ich bin sehr erstaunt über die große Sorgfalt, die ich hier bemerke für die zu ver- langenden Naturalisationen. Ich will die Fremden nicht ausschließen, ich will ihre Aufnahme unter uns aber auch nicht erleichtern. Wir haben übelwollende Fremde im Lande, welche Unruhe ausstreuen. Hr. v. Tornaco sagt: die Naturalisation muß freisinnig sein. Das gebe ich zu für diejenigen , welche dem Lande große Dienste leisten , Künste Wissenschaften oder Industrie darin verbreiten. Die Frage über die zu zahlenden Franken ist eine unnütze. Glauben Sie etwa, daß fremde Gewerbsleute die Naturali- sation verlangen werden? Es werden sich Kapita- listen hier niederlasser, wenn sie glauben gute Ge- schäste zu machen; sie brauchen keine Naturalisation. Wer aber wird sie verlangen? Leute ohne Eristenz- mittel, welche Anstellungen verlangen. Die Leute von großen Fähigkeilen gehen in große Länder. Die Gelbsrage scheint mir also ganz unnütz zusein. Et- was fürchte ich, das Sie für unser Land machen werden : Sie werden ein zu freisinniges Gesetz machen; die Interessen müssen in den Händen der Lurembur- ger bleiben. Hr. Ulrich: Die Entschädigung muß von denen verlangt werden, welche durch die Naturalisation ihren eigenen Nutze« bei uns suchen ; die aber, welche uns Wohlthatcn bringen, müssen davon befreit sein, sollte es sogar auf Kosten des Schatzes geschehen müssen. Wenn die Kammer eine halbe Sitzung zur Bestim- mung der zu zahlenden Summe verwendet, so ist schon so viel verzehrt, als die Entschädigung einbringt. Ich trage deshalb an, der Regierung die Bestimmung der Entschädigung zu überlassen. Hr. Ulrich übergibt dem Büreau ein Amendement, welches nicht hinreichend unterstützt wird. Das Amendement des Hrn. Müller wird angenommen und bestimmt, den Art.6 (7) des Entwurfs zu ersetzen. (Forts. folgt.) | Der Volksfreund (1848) | 1848-11-03T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/94x04x7cs/articles/DTL53 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | Luxemburg, 9. Januar. Die Kammer hat, wie wir hören, die Prinzipienfrage vorläufig erledigt. Nach zweitägiger Debatte hat sie die Ansicht der Centralsection verworfen und auf den Antrag Richard beschlossen, daß die durch besonvcre Gesetze fcstgesteP- ten Gehälter für diesmal wenigstens nicht bei Ge- legenheit der Budgctberathungen, sondern nur durch besondere Gesetze vermindert werden können. | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL49 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Politische Uebersicht. | Politische Uebersicht. | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL48 | SECTION | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | D. N. Wir finden uns zu der Erklärung veranlaßt, daß bei dem vom „Volksfreund“ gebrachten Artikel über die jüngsten Wahlen zu Capellen und Diekirch weder Hr. Simons noch Hr. Jurion, weder direkt noch indireci betheiligt waren; daß diese Herren von diesem Artikel nicht früher als das übrige Publikum Kennt⸗ niß haben konnten. | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL50 | ARTICLE | N., D. | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | Luxemburg, 7. Januar. Wie wir vernehmen hat Herr Willmar seine Entlassung als deutscher Rcichstags-Abgcordnetcr gegeben. Herr Boch ist an seine Stelle bereits abgereist. | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL45 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Italien. | Italien. Rom, 27. Dez. In der gestrigen Sitzung hat das Ministerium der Kammer den Gesetz-Entwurf über die constituirende Versammlung der römischen Staaten vorgelegt. Dieses Gesetz konnte nicht de- battirt werden, da die Mitglieder der Kammer nicht in gehöriger Zahl anwesenv waren. — Das Ministe- rium hat die Kammer aufgelöst und wird unmittel- bar die Constituante zusammenberufeii. Nach allem Vermuthen werden nächstens die Feind- seligkeiten wieder beginnen, und zwar soll diesmal der Ansang von östreichischcr Seite gemacht werden. Die Verbindungen sind überall durch die östreichischen Truppen abgeschnitten. | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL67 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Richterstand. | Richterstand. In der merkwürdigen und bewegten Sitzung der deutschen Nationalversammlung vom 4. l. M. drückte sich der Redner Heinrich Simon folgendermaßen aus: „Die Unabhängigkeit der Gerichte ist das köst- „lichste Palladium eines Volkes, welches fest stehen «muß, wenn alles Andere in Trümmer fällt." In unserm luremburger Lande hat man andere Grundsätze. Der Richtcrstand soll heruntergesetzt, ge- schmälert und seine Unabhängigkeit untergraben werden durch die Abschncidung dessen LcbcnSqurllcn. Um die Steuern der Wohlhabenden, Mehrbelegten um einige Centimen zu vermindern, ohne dadurch dem Prole- tarier zu Hülfe zu kommen, sollen die Gehälter der Richter, welche hier schon weniger belohnt sind, wie in andern Ländern, vermindert werden! Erworbene Rechte bei uns sind Chimären. Darf aber ein Ge- setzgeber contractmäßige, gemäß der Constitution und frühem Gesetzen festgestellte, angenommene Gehälter, mit welchen der Richter in sein Amt getreten ist, durch ein Budget schmälern? Kann man auf gerechtem I Wege vieliährig geleistete Dienste herabsetzen? Wenn durch die Constitution und die frühern Gesetze der Richter unabsetzbar erklärt worden ist; wenn also ihm mit seinem Amt, welches er unter der Beeingniß des festgesetzten Gehaltes angenommen hat, die lînwirer- ruflichkeit zugesichert worden ist, wie kann also recht- mäßig der Gesetzgebers nachher dessen Rang und Gehalt schmälern? Muß der Gesetzgeber nicht Rück- ficht nehmen auf diese konstitutionelle Versicherung und moralisch auf die Opfer, welche der Richter durch seine vorläufigen, kostspieligen Studien bringe» mußte? Man vergleiche die Ersorderniß seiner Kenntnisse mit jener eines Verwalters, der niit gesundem Menschen- verstände und mit der Beihülfe geschickter Commis sich herauszuziehen vermag. Haben nicht die Gerichts-Räthe über Ehre, Leben, Freiheit und Vermögen der Bürger zu sprechen? Kann also ein Staatsmann ungestraft den Richte,- stand heruntersetzen, um das auf eine indirecte Art zu bewirken, was auf offenem Wege nicht geschehen kann. Will man übrigens bei ihrem Entstehen schon die Constitution verletzen und die von ihr festgesetzten Formen verachten ? P . . . . ! Die Rédaction kann nicht umhin, sich mit den hier geäußerten Ansichten ganz einverstanden zu er- klären- Es ist ein gefährlicher Weg, wenn eine ge- setzgebende Kammer es sich herausnimmt, die Ge- hälter der Richter bei Gelegenheit des Budgets herabzujetzcn. Wir gehören nun einmal zu denen, welche weder an die Allweisheit, noch an die Allge- rechtigkcit i-gend einer Kammer in der Welt, geschweige denn der unsrigen, glauben. So eine Kamme, ma- jorität hat auf diesem Wege dann immer das Mittel in Händen, mißliebige Richter zu bestrafen, gefügige und gefällige zu belohnen. Will man durchaus herabsetzen, so sollte man wenigstens ein besonderes Gesetz machen. Ter König könnte es alsdann noch immer verwerfen. Dagegen bei Gelegenheit des Budgets die Gehälter derRich- ter herabsetzen, würde man, wenn es nicht die Kam- mer wäre, die so was thäte, hinterlistig nennen. Denn das Budget im Ganzen zu verwerfen, ist von Seiten des Königs kaum thunlich. Der Volkssrennd hat es schon oft genug bewiesen welcher Nutzen dem Lande durch dieses „die Gehälter abzwacken" entsteht; die Steuerzettel des nächsten Jahres werden beweisen, daß der Volksfreund Recht hatte. Ter Mittelstand wird trotz der Ersparnisse, mit denen der „Courrier-, d. h. Hr. Norbert Metz, Finanzminister, das Land beglückt, eben so viel als bisher zu zahlen haben. Dagegen wird dieser Mittelstand weniger, viel weniger einnehmen , eben weil die Beamten ihre Gehälter stimmt nnd sonders im Lande verzehrten , keiner oder doch kaum einer Etwas erübrigte oder außer Landes verausgabte. Müssen die Beamten sich ungebührlich einschränken, so treffen die nächsten Folgen davon die Arbeiter, Handwerker und kleinen Gewerbe. *) Die Kammer, die gemäß Art. 108 der Constitution das Budget zu votiren hat, ist nicht allein Gesetzgeber. Das Gesetz besteht aus dem zusammentreffenden Willen der Kammer und des Königs; die Kammer, welche allein das Gesetz nicht machen kann, kann dasselbe auch nicht eigen- mächtig ändern, wozu man denn doch kommen muß, wenn man die Allmacht der Kammer anerkennt. Die könig- lichen Beschlüsse, welche die Gehälter bestimmen und in der Zeit erlassen wurden, wo der König allein gesetzgebende Ge- walt hatte, sind auch als Gesetz zu betrachten, woran die Kammer eben so gut als jeder Andere gehalten ist. (D. R.) | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL44 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Frankreich. | Frankreich. Paris, 4. Januar. Heute ist Herr Jerome Bonaparte als Gouverneur der Invaliden installât worden. Der Vice-Admiral Cecille ist zum Gesandten beim englischen Hose ernannt. — Von allen Departementen gehen der R.-V. Adressen zu, um die- selbe aufzufordern, nach dem Votum deö Wahlgesetzes auseinanderzugehen. Vom 5. Der Präsident wird nächstens eine Reise in die Haupt-Departemente machen. — Hr. de Fallour hat zwei Commissionen zur Revision der Gesetze über den Primär- und Mittlern Unterricht ernannt. Vom 6. Nach mehreren Gerüchten soll eine neue Ministerkrisis bevorstehen und diesmal der Präsident der Republik die neuen Minister aus der Linken der N.-V. wählen. — In den Balignolles und zu Bercy sind bedeutende Unruhen bei Gelegenheit der Erhebung des Wcinrechts ausgebrochen, die Ruhe konnte nur nach Einschreiten der bewaffneten Macht wiederherge- stellt werden. | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL66 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | Le dernier numéro du „Courrier0 traite, dans son article de fond, des discussions qui ont eu lieu dans la chambre au sujet de l'élection de Mr. Picard : c'est une des pièces les plus curieuses qui nous aient jamais passe sous les yeux. Le „Courrier" qui, depuis quelque teins, s'est montré au public sous les déguisements les plus divers, se montre à nu cette fois-ci. Sans conviction et sans opinion politique, les hommes du Courrier savent embrasser tous les partis, savent défendre toutes les causes. Un appui leur échappe, et on les voit aussitôt à la recherche d'un autre. Les amis politiques dont ils faisaient parade, il y a quelques mois, les abandonnent aujourd'hui, et les couleurs libérales qu'ils étalaient, tant qu'ils parlaient seuls, commencent à s'obscurcir et tournent définitivement au noir. Ce n'est pas tout. Jamais patriotisme n'a été plus grand que celui des hommes du Courrier. A les entendre, ils sont les seuls vrais Luxembourgeois; mais le naturel revient quelquefois à se montrer, quoi qu'ils fassent, et la Belgique reste constamment la patrie d'affection de l'un, et l'Allemagne force aujourd'hui l'autre à porter deux cocardes à son chapeau. C'est ainsi que l'avant-dernier numéro du Courrier rapporte avec ostentation les paroles du président de la chambre luxembourgeoise, prononcées dans la question du sel que nous tirons de la Belgique. De même, la qualité de Belge de Mr. Picard paraît, au lieu d'avoir été un obstacle, avoir été plutôt un motif du vote que le président de la chambre a émis en sa faveur. Lp président de la chambre qui sait faire flèche "de tout bois et qui ne manque jamais d'avoir deux cordes à son arc, n'a pas laissé échapper une si belle occasion que celle que présentait l'élection Picard, de montrer son affection pour tout ce qui est belge et de prouver que ce n'était pas pure hypocrisie, lorsque derrière la St. Vierge il porta un flambeau à la procession du mois de mai dernier. Toutefois, ce qui nous étonne beaucoup plus que la versatilité des hommes du Courrier, c'est l'ignorance vraie ou simulée dont l'article du ave au sujet de la question de droit, agitée fors de la discussion de l'élection Picard. Le Courrier commence par nous dire que le Sr. Picard fit à Arion, dans les formes voulues, la déclaration nécessaire pour devenir citoyen belge. Et néanmoins, le Courrier, dans sa logique, sait en conclure que ce même Mr. Picard réunissait encore les qualités requises pour être député à la chambre du Grand-Duché. Est-ce la raison, est-ce l'esprit de parti qui sache tirer de pareilles conséquences? Dans l'intérêt de Mr. Picard, le Courrier s'empresse d'ajouter que malgré la déclaration faite au gouvernement provincial à Arion, d'avoir transféré son domicile en Belgique, à St. Léger, le Sr. Picard n'y alla jamais et continua de demeurer à Scptfoutaincs. C'est ici le cas de dire que „mieux vaut un ennemi qu'un imprudent ami,® car le Courrier fait commettre une imprudence à Mr. Picard en ce que, indirectement, il le fait ou bien mentir à la Belgique ou bien tromper le Grand-Duché. Le Courrier prétend que par la déclaration du 30 décembre dernier, Mr. Picard a pu récupérer sa qualité de Luxembourgeois grand-ducal. Les rédacteurs du Courrier ont cependant coopéré à la loi nouvelle concernant la naturalisation. Jurisconsultes , ils auraient dû savoir que les dispositions de l'article transitoire de cette loi ne sont nullement applicables à Mr. Picard qui, après avoir perdu sa qualité de Luxembourgeois par son propre fait, ne peut la récupérer qu'en se faisant naturaliser. Le Courrier nous dit que quelque chose de plus sensible que le droit a fait repousser de la chambre Mr. Picard. Cela ressemble fort à une injure faite à la majorité de la chambre, pour l'honneur de laquelle M. le président a montré, à différentes reprises, tant de susceptibilité. Le Courrier ne croit donc pas avec nous que le premier devoir de la législature est do respecter le droit? Dans l'élection d'un étranger à la chambre, le Courrier voit une naturalisation défait. Pour nous, nous pensions jusqu'à présent que tout acte de natu- ralisatîon devait émaner de la chambre et du roi, et non pas des électeurs d'un canton. Le Courrier pense que la crainte de voir entrer des étrangers dans la chambre; est chimérique ; cependant le vote de M. le président, en faveur d'un étranger, aurait pu réaliser cette chimère, et la voix de ce même étranger aurait pu, dans une circonstance donnée, faire la majorité. Le Courrier fait allusion à la position de M. Jurion au conseil provincial à Arion ; cependant, il ne peut ignorer la différence qui existe entre les droits de M. Jurion et ceux de M. Picard; M. Jurion a exposé ses droits au sein de la chambre, et aucune voix ne s est élevée pour les contester. Le Courrier parle de la non-admission de Mr. de Tornaco au même conseil provincial qui, dans son omnipotence, aurait refusé de reconnaître des droits incontestables. Parce que ce conseil aurait été injuste envers M. de Tornaco, uu député luxembourgeois pourrait-il l'être envers son pays ? Si, comme le Courrier le prétend, nous avons peut- être en oc moment 25 conseillers communaux dans le pays qui ne sont pas Luxembourgeois, est-ce une raison pour admettre des étrangers à la chambre? Et s'il est vrai qu'il s'y en trouve, ils sont à nos yeux des usurpateurs qui, en hommes d'honneur, devraient se retirer, se faire naturaliser et se soumettre à une réélection, qui leur prouverait peut-être qu'ils ne sont pas aussi indispensables au pays qu'ils veulent le faire accroire. Le Courrier compare la position de M. Picard â celle de MM. Berger, Ch. Metz et de Puydt, représentant à la chambre belge les districts qui, lors de la reprise de possession en 1839, ont cessé d'appartenir à la Belgique. Est-ce à dire que, pour cette raison, ces Messieurs ont cessé d'être Belges? La lo. de faveur les protégeait. Nous passons sous silence l'analogie que le Courrier trouve entre M. Picard, le Belge, et Louis Bonaparte, le Genevois. A défaut d'autres arguments, le Courrier s'étaie de ce rapprochement, qui doit consoler M. Picard de sa déconfiture. Le Courrier dit enfin qu'en M. Picard il y avait plus ¦qu'un Belge, qu'il y av ait encore en lui un catholique, et que c'est là le motif de sa non-admission à la chambre. A ce sujet, nous demanderons au Courrier, s'il a la prétention de nous faire croire que M. Mutter, prêtre catholique, est moins catholique que M. Picard, auquel il a refusé sa voix? Nous demanderons encore au Courrier si Mr. le président de la chambre, pour avoir donné la sienne à M. Picard, veut se taire passer pour être plus catholique que le même Mr. Muller, et tous les autres membres qui avec celui-ci ont formé la majorité? Ne dirait-on pas que M. le président de la chambre, à la vue d'un nuage noir, s'est empressé de prendre son parapluie ? Finalement, le Courrier pense qu'il y avait assez pour valider l'élection de M. Picard, mais que sa cause était perdu, dès qu'il se présentait, porté sur les ép aides de MM. Eyschen et Jonas. Nous devons convenir que, les épaules de MM. Eyschen et Jonas formant un plan incliné, M. Picard se trouvait évidemment sur un terrain glissant. Nous terminons en nous demandant, dans quelle position le Roi se serait trouvé, si M. Picard avait été admis à la chambre, en violation de 1 article 53 de la constitution! | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL47 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | (Luits.) Après Mr. Jonas, Mr. Eyschen a soutenu l'admission de Mr. Picard à la chambre. Mr. Eyschen n'a pas clé plus heureux dans ses arguments que Mr. Jonas, et nous devons le dire, il a été moins adroit; car comme il connaissait le faiblej des droits que revendiquait Mr. Picard, il n'est entré ni dans la discussion des faits ni dans la question de droit. Il a tout simplement avancé que, quoique Mr. Picard ait fait sa déclamation de vouloir rester Belge, il a pourtant prouvé, par l'exécution qu'il a donnée à sa déclaration, qu'il a voulu rester Luxembourgeois, c'est-à-dire, qu'il a continué à résider dans le Grand-Duché et qu'il y a exercé ses droits politiques et son influence; que lui- même, Mr. Eyschen, comme inspecteur des écoles, peut lui servir de témoin et qu'il connaît à Mr. Picard une grande inlluence dans la commune de Septfontaines. Tout homme de bon sens doit convenir que Mr. Eyschen a rendu un bien mauvais service à Mr. Picard; car, si on le prend au mot, la conséquence dans les actes de Mr. Picard doit en soulfrir terriblement, et on pourrait même qualifier sa conduite par des termes que nous ne voulons pas prononcer, mais que nous laissons deviner. Le troisième orateur qui a soutenu la cause de Mr. Picard était Mr. André. Celui-ci, bien qu'il eût une cause commune à défendre avec ses deux confrères, était plus adroit qu'eux; il a placé la question sur un autre terrain, et en passant en quelque sorte condamnation sur la question principale, il a soutenu que Mr. Picard, ayant fait sa déclaration conformément à notre loi transitoire sur les naturalisations, était aujourd'hui Luxembourgeois, et que malgré le texte de l'art. 55 de la constitution, il n'était pas nécessaire de réunir au moment de l'élection les conditions requises pour être nommé député, parce que ces conditions n'étaient exigées qu'au moment de la vérification des pouvoirs. Nous regrettons que cet orateur se soit laissé aller à supposer que Mr. Jurion n'a pris la parole que pour rendre un service d'ami à Mr. Simons. Nous regrettons de plus que dans ce raisonnement il soit tombé dans des erreurs extrêmement graves; car nous n'admettons pas qu'il ait agi exclusivement par esprit de parti. Comment! la constitution ordonnerait qu'on doit réunir certaines conditions pour être élu, et nous devrions admettre, d'après l'avis de cet orateur, que la constitution a voulu seulement badiner; qu'elle n'a pas sérieusement prescrit ces conditions et qu'elle a employé des termes impératifs, pour qu'un chacun puisse les interpréter à sa guise! Certes, si de pareilles manières de voir étaient goûtées dans la chambre, il y aurait lieu de désespérer du salut public. Pour rester conséquent avec ces manières de voir, et d'après les exemples choisis par l'orateur, p- ex. que celui qui n'aurait pas encore eu 25 ans au moment de l'élection, devrait être reçu député s'il avait 25 ans au moment de la vérifi- cation de ses pouvoirs, on devrait admettre tous ceux qui réunissent réellement toutes les conditions requises pour être nommés, d'autres qui ne réunissent pas ces conditions momentannément, mais qui auraient eu le lems de les réunir; qu'au surplus les électeurs devraient faire des tours d'essai, et que s'il ne plaisait pas à la personne élue de faire sa déclaration ex post, ils devraient se réunir de nouveau pour nommer un autre député. Il y a plus, la validité de l'élection dépendrait de la fixation du jour pour la vérification des pouvoirs; car, si les pouvoirs se vérifient p. ex. aujourd'hui, que l'élu n'a que 24 ans et 361 jours, l'élection serait nulle, et si la vérification se faisait demain, l'élection serait valide. Evidemment, des conséquences pareilles auxquelles conduirait nécessairement le système défendu par M. André, prouvent de la manière la plus absolue la fausseté du système, abstraction faite de noire soutènement que Mr. Picard ne peut acquérir aucun droit politique chez nous par la déclaration qu'il a faite le 31 décembre dernier. L'admission de Mr. Picard à la chambre a été combattue par MM. Hardt, Jurion et Richard. Ces honorables membres de la chambre ont prouvé à l'évidence que l'élection était nulle, et surtout M. Jurion a victorieusement réfuté les arguments des partisans de M. Picard, après avoir dignement repoussé les insinuations auxquelles Mr. Eyschen s'est laissé aller en parlant de la position personnelle de M. Jurion, et après avoir prouvé à l'évidence, qu'entre sa position personnelle et celle de M. Picard, comme Luxembourgeois, il n'y avait aucune analogie. Si nous envisageons la conduite de M. Picard et celle des défenseurs de sa cause, un sentiment douloureux s'empare de nous. M, Picard se laisse porter sur la liste des électeurs, tandis qu'il savait qu'il avait fait sa déclaration de vouloir rester Belge. Il s'est fait nommer député, et d savait que la qualité de Luxembourgeois qu'il n'avait pas, était la première de toutes les conditions requises pour être député. Ses défenseurs veulent imposer au pays un législateur qui n'est pas seulement sujet du pays. Il y a de quoi désespérer du salut public si l'on voit des choses pareilles, et si l'on croit que l'esprit de parti a engagé les partisans de M. Picard à faire ce qu'ils ont fait, plutôt que d'être poussés par la conviction ou par l'erreur. On est porté à croire que d'un côté des droits politiques ont été escroqués et que de l'autre les membres de la chambre n'out pas eu honte de venir invoquer la turpitude de leur protégé pour lui procurer accès à la chambre. Si nous examinons les discours de ceux qui ont parlé pour M. Picard, nous sommes portés à croire que la logique de certain député qui porte toujours le mot de logique à la bouche, et qui, si nous ne nous trompons pas, a été professeur de logique, est terriblement en danger. Nous avons dû entendre que la chambre est liée par les procès-verbaux des élections, quoique la constitution nous apprenne que la chambre a le droit d'enquête. Nous ne demandons pas seulement à ceux qui ont voté pour M. Picard, mais nous demandons au pays entier si la constitution que nous nous sommes donnée doit être respectée, oui ou non ? Nous demandons aussi, s'il convient que nous appelions à notre chambre des commis d'industriels étrangers qui peuvent avoir un intérêt contraire à notre industrie nationale, quoique ces commis réunissent les conditions requises pour être nommé député. Nous nous demandons enfin s'il convient que nous appelions à la chambre des sujets belges, tandis que nous savons que tôt ou tard notre chambre sera appelée à se prononcer sur des intérêts qui peuvent ne pas être les mêmes pour la Belgique et le Grand -Duché, et que souvent la différence d'une seule voix fait la loi. Nous faisons remarquer que M. le président de la chambre a voté pour l'admission de Mr. Picard. Nous ne voulons pas critiquer ce vote, parce qu'il est permis à chacun d'avoir ses opinions; mais nous avons été frappés d'étonnement lorsque M. Ch. Metz a voté pour l'admission, tandis que M. Aug. Metz a voté contre cette admission et que M. l'administrateur-général, N. Metz, s'est tû. 11 nous semblait que ces Messieurs voulaient un peu trop ménager tout le monde et se réserver les coudées franches, pour pouvoir prouver, au besoin, à tous les partis qu'ils ont été de leur bord. Nous nous sommes mêmes rappelés que M. Ch. Metz sait que Mr. le comte d'Ansembourg veut se faire naturaliser chez nous et que ce dernier veut se réserver une place ouverte par son régisseur Mr. Picard. Nous sommes enfin portés à croire que M. le président de la chambre est d'avis que la chambre n'est pas appelée à décider des questions de droit, mais qu'elle agit tout simplement comme jury; que tous les membres ne sont pas censés connaître la loi, malgré le principe que personne n'est censé ignorer la loi, ce principe étant lui- même une loi. Mais à quoi bon dans ce système faire des lois, si le législateur ne doit pas les respecter aussi long-tems qu'il ne les a pas révoquées; car, en principe, le législateur ne doit pas être juge; et, si, par exception, il l'est, comme dans les vérifications des pouvoirs, nous en concluons que dans ce cas il est tenu aux obligations du juge, c'est-à-dire, d'obéir à la loi. Si la décision de la chambre avait donné lieu à l'examen des nullités de formes indiquée dans le rapport de la commission de vérification, nous nous serions fait un devoir d'examiner le fondement des nullités invoquées ; mais cela n'étant pas, nous nous en dispensons. Nous faisons seulement remarquer que nous sommes d'avis que toutes les fois que la constitution s'exprime négativement ou dans des termes impératifs, nous pensons que l'omission des formes qu'elle prescrit, entraîne la nullité de l'acte contraire à ces prescriptions, et que, dans ce cas, la nullité ne doit pas être prononcée; que seulement dans tout autre cas les circonstances bien appréciées doivent faire juger do la nullité» | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL46 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Der Volksfreund (1848) 1849-01-10_01 | Der Volksfreund H.bonntMtnts-Prei». y$rt. plerteljäbn'g.m der Houvt- stapt, 5 grs. 8t) Cts. für die übrigen Ortschaften des Großherzogthums. Anzeigen werden mit 20 CtmS. per Zeile berechnet. Der vslksfreund l.'^heitu Mittwochs, Frei jag S und G o n n t a g t. B«stellungen"und Zuschritte« »werden fra"NjîvW. erbten. Freiheit, Gesetzlichkeit, öffentliche Ordnung. Druck ». Franz Schömann i« Luremburg. M /J Mittwoch, 10. Januar 1849. | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr | ISSUE | null | null |
null | volksfreund1848 | Grossherzogthum Luxemburg. | Grossherzogthum Luxemburg. Luxemburg, den 6. Januar 1849. Heute war der Bericht der Central-Sektion über das Ausgabe-Budget der General-Administration des Auswärtigen, der Justiz u. der Culte an der Tages- ordnung. Die General-Administratoren sollen 0000 ffr. Gehalt beziehen, der Conseils-Präsident nur 100 Fr. Reisegelder, aber auch 2000 Fr. Repräsenta- t i on s ¦¦ Kosten erhalten, damit die Landstände manch- mal .recht gut auf das Wohl des Volkes bei ihm essen und trinken .können. Aber freuet Euch, Ihr Steuerpflichtigen, ein großes Glück steht Euch bevor: Man wird die Zahl der 3 Büreaudiener bei der Regierung reducirenü! Dieser Bericht enthielt unter andern schönen Sachen auch die Aus- Hebung des Seminars und die Abschaffung seiner Professoren ! ! Der Vorschlag wurde von der Central- Sektion einstimmig angenommen, was darüber in den andern Sektionen verhandelt wurde — stand nicht in dem Berichte, weshalb Herr Jonas letzteren selbst angriff und dessen Vervollständigung beantragte. Dieser Antrag vcranlaßte eine Discussion, die über eine Stunde dauerte. Ich glaube wohl, daß in den parlamentarischen Annale» ein ähnlicher Jncidenzfall sich nicht vorfindet; nichtsdestoweniger hatte das ge- strichene'Seminarium die Gcmüther so in Bewegung gesetzt, daß man sich zuletzt nicht mehr in einer Stände- kammer, sondern anderswo glaubte. Persönlich- keilen kamen vor; der Redner sprach zu seinem Gegner, man interpellirte und einer unterbrach den andern; zuletzt wußte man nicht mehr, wer die Functionen des Präsidenten zu verrichten hatte. Nach einer Stunde Geschwätz, in welchem die Worte démenti, arrogant, jeune homme u. s. w. sich hören ließen, wurde die Sache als erledigt erklärt und man ging zur Tages- ordnung über, an welcher die allgemeine Discussion über das Ausgabc-Budget der General- Verwaltung des Innern war. Die Rede des Herrn Jurion, der zuerst das Wort ergriff, resumirt sich ungefähr in Folgendes : Das Budget bildete den Hauptgegenstand des Angriffs der früheren Negierung bei der Vcr- trauensfrage; Hr. Norbert Metz selbst war der stärkste Gegner derselben. Jede neue Negierung muß ihren Antritt mit einem politischen oder administrativen Glaubensbekenntniß beginnen, was die jetzige nicht bestimmt genug dargelegt hat. Dadurch, daß sie der Kammer kein neues Budget vorlegte, hat ste sich in einen annomalen Zustand gegenüber derselben versetzt, in welchem sie nicht verbleiben kann. Als die Re- gierung erklärte , wegen Kürze der Zeit kein neues Budget vorschlagen zu können, stellte sie die Alter- native: — Das alte vorbehaltlich der Prüfung bei- zubehalten, oder die Bewilligung provisorischer Kre- dite. Von der Regierung, und nicht von der Kam- mer mußte in diesem Falle die Initiative ausgehen, sonst verliert das konstitutionelle Prinzip von der Verantwortlichkeit der Minister seine Anwendungs- kraft. Die Kammer möge sich entscheiden, wie sie wolle, auf ihr allein ruht jetzt der Tadel, oder das Verdienst und die Verantworlichkcit; die Regierung als Vertreterin der Prärogative des Souveräns, ist durch ihr passives Verhalten außer ihre Eristenz ge- treten. Die Rechtsfrage , ob cS den Parlamenten zustehe, über alte im Budget ausgeworfenen Summen einseitig Veränderungen zu treffen , sei noch nicht entschieden; die Ständckammer aber, indem sie Be- träge herabsetze, die in Folge früherer organischer Gesetze für bestimmte Zwecke angewiesen worden waren, verletze diese Gesetze, sie hebe dieselben gewissermaßen auf, oder mache ihre Ausführung unmöglich. Ein Jeder wird die Wahrheit dieser Entwicklung fühlen. Eine Regierung, die ohne System austritt und die ganze Verantwortlichkeit von sich abwälzt, um sie der Kammer aufzubürden, ist schon in repu- blikanischen Staaten eine Anomalie, wie vielmehr in constitutionell-monarchischen? Kein einziges der in der Verfassung versprochenen Gesetze, die meistens sehr dringend sind , ist vorgelegt. Die Berathung dieser Gesetze wäre aber ein unstreitig nützlicheres Werk, als das Abzwackungssystem, wie es Jemand treffend genannt hat, gegen die Beamten, für welches Niemand Dank weiß, und wobei die Debatte dem Lande fast eben so viel kosten wird , als man den Beamten vom Nothdürftigen abbricht. | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL41 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | An Herren: e... L....b..g..! | An Herren: e... L....b..g..! F. Schömann. Wir sind zur Aufnahme von I. It. geneigt, nur ist strenge Censur unter gegebenen lim ständen leider unvermeidlich. Wären diese nicht zu ändern? Strengste Discrétion ist uns Ehrenpflicht. Nicht Alle, nur Einen Für die Redaction | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL51 | ARTICLE | Schömann, F. | null |
null | volksfreund1848 | Publicité 1 Page 4 | M «zeigen. Tabac en feuilles à vendre. En vertu d'une ordonnance de Monsieur le président du tribunal do commerce du 8 du courant, 11 sera procédé samedi, 13 janvier prochain, à trois heures de l'après-midi, au local do l'entrepôt en cotte ville, à la vente publique d'un boucaut de tabac en feuilles. Dosant 641 1Z2 liilg, Luxembourg, le 9 janv. 1849. (178) ETTINGER, fils, huissier. N a ch r i ch t. Wegen Auswanderung nach Amerika aus freier Hand zw verkaufen bis zum löten des laufen oen Monats, ein zu Issel- dingen gelegenes, dem Nicolas Possing zugehöriges Bauern- Gut, bestehend aus 70 Morgen Landereien, Wiesen, Garten „nd Herten, mit geräumigem Wohnhause, Scheune uno Stallungen. Für den Preis unv die Bedingungen wende man sich an den unterzeichneten Notar. Ilse loi «gen, den 4. Januar 1849. (175) Hippert, Notar. Harmonielehre ncbst Anweisung zur Composition in 20 Lcciioncn, zu 20 Franken für eine Person, bei mehreren à Person 15 Fr., wofür noch jede einzeln Zwilchen 2 ssursus- Stunden eine, also Summa 10, Nepetitions-stunden, gratis erhält, ertheilt Mandel, (176) Musikmeister. | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL140 | ADVERTISEMENT | null | null |
null | volksfreund1848 | Ludwig Napoleon Bonaparte. (Fortsetzung.) | Ludwig Napoleon Bonaparte. (Fortsetzung.) Die Proklamation des Prinzen an das franzö- fische Volk lautete: „Franzosen! Die Asche des Kaisers wird neu- geboren nach Frankreich zurückkehren. Die Manen des großen Mannes sollen nicht durch unreine und heuchlerische Ehrerbietung besudelt werden. Ruhm und Freiheit müssen frei stehen neben dem Sarge von Napoleon, während die Verräther an ihrem Lande verschwunden sind. Obwohl aus meiner Hei- math verbannt, würde ich nicht klagen, wäie ich der einzige Leidende; aber Frankreichs Ehre und Ruhm find mit mir verbannt, und, Franzosen, sie sollen mit mir zurückkehren. An diesem Tage, wie vor drei Jahren, komme ich, um mich der Sache des Volkes zu weihen. Obwohl der Zufall mich in Straßburg scheitern ließ, so bewies die Jury im Elsaß, daß ich mich doch nicht betrogen hatte. Was haben Eure jetzigen Beherrscher gcthan, um Eure Liebe zu verdie- ncn? Sie versprachen Euch Frieden, und sie ericg- tcn den Bürgerkrieg und den verderblichen Krieg in Asrica. Sic versprachen Euch eine Abgaben-Ver- Minderung, und dennoch genügt alles Gold, das Ihr besitzt, nicht zur Sättigung ihrer Habgier. Sie ver- sprachen Euch eine geradsinnige Regierung, und sie regieren bloß durch Bestechung. Sie versprachen Euch Freiheit, und sie beschützen nichts als Privilegien und Mißbräuche. Kurz, sie versprachen gewissenhafte Vertheidigung unserer Ehre, unserer Rechte und un- serer Interessen; aber sie haben unsere Ehre verkauft, unsere Rechte Preis gegeben und unsere Interessen verrathen. Es ist Zeit, daß so viele Unbilden ihr Ende finden, es ist Zeit, sie zur Rechenschaft zu ziehen über alles, was sie diesem Frankreich zugefügt haben, das im Jahre 1830 so groß, so hochherzig, so ein- stimmig war. Ackerbauer! sie haben Euch während einer Zeit des Friedens mit schwereren Abgaben be- lastet, als Napoleon während einer Zeit des Krieges erhob. Fabrikanten und Kaufleute! Eure Interessen sind den Forderungen der Ausländer hingeopfert, sie verwenden das Geld zur Bestechung, das der Kaiser dazu brauchte. Eure Bestrebungen zu ermuthigen und Euch zu bereichern. Endlich Ihr alle, Ihr arbeiten- den und armen Klassen, die in Frankreich die Be- wahrer jeder edeln Gesinnung sind, erinnert Euch, daß aus Euch Napoleon seine Lieutenants, seine Marschälle, seine Minister, seine Fürsten, seine Freunde wählte. Unterstützt mich durch Euren Beistand und zeigt der Welt, daß weder Ihr, noch ich ausgeartet sind. Ich hegte, gleich Euch, die Hoffnung, daß wir ohne Revolution den schlimmen Einfluß der Gewalt hemmen könnten; aber diese Hoffnung ist jetzt dahin. Während zehn Jahren haben zehn Ministerwechsel Statt gehabt — sollte aber das Cabinet auch noch zehn Mal geändert werden, so würden dennoch die Leiten und das Elend des Landes unverändert sein. Wenn ein Mann die Ehre hat, an der Spitze eines solchen Volkes^ wie die Franzosen, zu stehen, so gibt es nur ein unfehlbares Mittel, große Handlungen zu vollbringen, und dieses besteht darin, daß man denIWillen hat. In Frankreich ist gegenwärtig nur Unordnung und Gcwaltthat auf der einen, und Zu- gcllosigkcit auf der anderen Seite. Mein Wunsch geht dahin, Ordnung und Freiheit herzustellen. Ich wünsche mich mit allen, die im Lande hervorragen, ohne Ausnahme zu umgeben und dadurch, daß ich bloß auf den Willen und die Interessen der großen Masse des Volkes fuße, ein Gebäude zu errichten, das nie erschüttert werden kann. Ich wü sschc Frank- reich aufrichtige Bündnisse, dauerhaften Frieden zn geben und eö nicht in alle Gefahren eines »llge- meinen Krieges hineinzuschleudertt. Franzosen ! Ich sehe in der Ferne eine glänzende Zukunft für unser Land. Ich fühle, daß ich den Schatten dcS Kai- fers hinter mir habe, der mich vorwärts zu gehen drängt, und ich werde nicht Halt machen, bis ich den Degen von Austerlitz wieder aufnehmen kann, bis ich die Adler wieder auf unsere Fahne gesetzt und dem Volke seine Rechte wieder zurückgegeben habe. Es lebe Frankreich." Herr Thiers also war vom Prinzen Napoleon damals schon zu einem wichtigen Posten auserlesen! Wie sehr aber der Präsident des Minifter-Conseils in jener Zeit von der Idee entfernt war, sich den Napoleonircn anzuschließen, mag folgender Artikel res „Constitutionnel" vom 7. August 1840, über das Unternehmen von Boulogne beweisen: „Das tolle Unternehmen des Prinzen Ludwig Bonaparte kann nicht zu streng bezeichnet werden. Dieser junge Mann, der so viel Lärm von dem Na- mcn macht, den er trägt, hat sehr wenig Gefühl von den Pflichten, welche dieser Name auflegt. Napoleon hat nichts Lächerliches gcthan; Napoleon hat nie die Emigration nachgeäfft. Adel verpflichtet, sagte man ehemals: verpflichten die Ueberlieferungen Napoleons, sein heiliger Cultus des Vaterlandes nicht seine Fa- mille? Der Sohn der Königin Hortense war un- sinnig zu Straßburg gewesen; jetzt ist er verhaßt. Ueber seine Prätcnden- Monomanie zuckte man die Schultern; jetzt wird sie alle rechtlichen Herzen cnt- rüsten. In dem Augenblick, wo sich das Land in der schwierigsten Lage befindet, will er uns mit sei- nen Tollheiten in die Quere kommen. Berathen oder nicht in seiner Narrheit, cr verdient keine Eni- schuldigung. Was will uns dieser junge Mann, und was ist er uns? Das französische Volk umgibt mit seiner Achtung und Liebe das Andenken seines Kaisers, heißt dies, daß Alles, was sich Bonaparte nennt, das Recht hat, die Ruhe Frankreichs stören zu können? Herr Ludwig hat sich in den Kopf ge- fetzt, er habe ein Recht auf die Krone. Aufdiesen An- spruch hin, den 33 Millionen Franzosen sich eben so gut anmaßen könnten wie er, rafft er einige Miß- vergnügte zusammen und kommt, Frankreich selbst anzugreifen. Er hält sich für einen Helden, und er ist nur zum Erbarmen lächerlich ; er nennt sich einen Patrioten, und er dient, freilich nur auf eine elende Weise, der Sache der Todfeinde des Landes. In allem diesem liegt nicht einmal Muth. In unseren Zeiten, wo die Menschlichkeit mit so lauter Stimme spricht, gibt es wenig Lebensgefahren für den Prä- tendenten. Die Politik hat ihre alten, schrecklichen Waffen abgelegt. Gott verhüte, daß wir uns darüber beklagen! Allein wenn die Milde unserer öffentlichen Sitten Achtung der Personen befiehlt, so muß die öffentliche Meinung wenigstens alle strafbaren Hand- hingen brandmarken, und ihre strengen Urtheile müssen deren Rückkehr verhüten. Frankreich hat sich eine Dynastie gegeben, es will sie behalten, weil diese Dynastie ihm alle Bürgschaften der Freiheit, der Ordnung, der Stabilität darbietet, die es sich durch feine Revolution hat sichern wollen. Es will diese Dynastie in der Gegenwart und in der Zukunft, und Niemandem ist es, weder im Innern noch auswärts, gegeben, daS umzustürzen, was Frankreich errichtet hat. Die Dynastie Napoleons hat mit ihm gccn- dct, sein Ruhm gehört ganz Frankreich an. Er vcr- dunkell den Juli-Thron' nicht, der sich durch die Huldigungen, die er diesem großen Antenken leistete, ge- ehrt und gekräftigt hat. Was die Familie Napoleons betrifft, so hatte Frankreich u. die Juli-Revolution ein Unrecht gegen sie. Man mußte ihrer Verbannung ein Ziel setzen. Aber der Prinz Ludwig bat es übernom- inen, dieses Unrecht zu verwischen. Man darf keine Bürger ächten — aber Prätendenten, wie lächerlich sie auch seien, müssen vom Boren des Vaterlandes aus- geschlossen werden." (Schluß flgt.) | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL43 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Deutschland. | Deutschland. Frankfurt, 4. Januar. Die heutige Sitzung der deutschen Nationalversammlung beschäftigte sich, wie bereits gemeldet, mit der Angelegenheit über die Auflösung der Berliner Nationalversammlung und die Octrvyirung einer Verfassung. Es waren einmal wieder diverse Taufende von Gulrcn verloren: Nachdem verschiedene Redner aufgetreten und niedrere Anträge verworfen, kam man auf den glücklichen Einfall „vre ganze Sache auf sich beruhen zu lassen", der mit einer Ungeheuern Majorität zum deutschen Central-Beschluss erhoben wurde. Mir kommt die ganze Geschichte nachgerade vor wie mein Freund Jobs, der sich an einem schönen Tag vor- nahm, sich nichts mehr vorzunehmen, weil er es doch nie ausführte. | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL65 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sitzung der Kammer vom 6. Januar 1849. | Sitzung der Kammer vom 6. Januar 1849. Vorsitz des Hrn. v. Tornaco. Abwesend waren: Der Hr. Präsident und die Hrn. Andre, Heldenstein, Krack und Dictus. Das Protokoll der vorigen Sitzung wird vcr- lesen und angenommen. Ein Schriftführer verliest vier Bittschriften, die den betreffenden Verwaltungen und Ausschüssen über, wiesen werden. Hr. Toutsch: Der von der Kammer ernannte Ausschuß zur Prüfung des vom Hrn. Advokaten I. P. Salentiny eingereichten Gesuches, worin dieser die Erlaubniß nachsucht, am Gerichtshofe zu Diekirch das Amt eines Anwalts und, vorkommenden Falles, das eines Richters ausüben zu dürfen, hat die An- nähme dieser Bitte entschieden. Nach dieser Mittheilung beschließt auch die Kam- mer die Annahme des Gesuches von Hrn. Salentiny. Hr. Gras tritt an die Rednertribüne und verliest den Bericht der Centralsection über das Ausgaben- Budget der General-Verwaltung der auswärtigen Angelegenheiten, der Justiz med der Culte. Hr. Jonas verlangt das Wort und bemerkt, daß der eben verlesene Bericht nicht gemäß der Bcstim- mung des Art. 52 der Geschäftsordnung bearbeitet sei, und beantragt, denselben zu vervollständigen durch die Aufnahme der Berathschlagungen der verschiedenen Sectionen, indem dieser Bericht der Centralsection die Meinung der einzelnen Sectionen nicht erwähne und ein unvollständiges Bild aller Berathungen sei. Hr. Spanier: Die Abschaffung des Seminars ist gar nicht besprochen worden in der Section, zu welcher ich gehöre. H». Eyschen: Der Bericht, dm ich jetzt gehört bade, thut keine Meldung von einigen Punkten, die besprochen wurden. Es ist ncthwenrig, daß der Bericht Alles enthalte, was in den Sektionen berathen wurde. Hr. GraS: Ter Bericht enthält Alles, was die anwesenden Mitglieder der verschiedenen Sectionen der Centralsection darüber mittheilten. Hr. Jurion : Die Bemerkung des ehrcnwcrthen Hrn. Jonas ist von großer Wichtigkeit. Ist der Bericht unvollständig, wie Hr. Jonas sagt, so können die in den Sectionen geäußcrren Meinungen, die nicht darin aufgenommen sind, bei der Discussion wieder vorgebracht werden. Ganz vollständig ist kein Bericht; denn wenn sie jede individuelle Meinung enthalten sollten , so müßten sie meistens einen allzuzeitver- schwenderischen Umfang erhalten. Hr. Eyschen.- Bon den in der vierten Section geäußcrtcn Meinungen enthält der Bericht fast nichts. Ich glaube übrigens auch, daß die nicht aufgenom- menen Meinungen bei der Discussion wieder vorgc- bracht werden. Hr. Gcn.-Verw. der Finanzen : Weder der Kam- mrr noch der Regierung kann es gleichgültig sein, ob der Bericht die in allen Sectionen geäußerten Meinungen enthalte. Zwischen einem alle Mei- nungcn enthaltenden Berichte und einem andern, der keine enthält, ist ein Mittelpunkt, den wir herstellen müssen. Der Bericht, den Hr. Jonas über die Er- ncnnung der Bürgermeister ausarbeitete, war nicht vollständiger, als der des Hrn. Gras. Der von Hrn. Jonas angeführte Grundsatz ist nicht leicht an- zunehmen, weshalb wir einen Mittelweg einschlagen müssen. Hr. Jonas : Ich habe nichts verlangt, als die Anwendung der Bestimmungen des Art. 52 der Geschäftsordnung. Der Bericht über das Ausgaben- Budget der Generalverwaltung des Innern kann als Beweis dienen, daß die Meinungen der verschiedenen Sectionen in solchen Schriftstücken aufgenommen werden können , eben so wie in meinem Berichte über die Gemeindeverfassung, und Hr. N. Metz hat eine Unwahrheit gesagt, indem er denselben als unvoll- ständig erklärt hat. Hr. Präs. verliest einen Antrag des Hrn. Müller, ungefähr folgenden Inhalts : Indem die Protokolle der verschiedenen Sectionen noch vorhanden sind, kön- nen neben den von der Centralsection genehmigten Summen auch die der andern Sectionen angeführt werden; die ausgesagten Meinungen können weg- bleiben, weil dies zu weit führen würde. Hr. Richard: Wenn, wie ich vernommen, das Protokoll einer Section bei Hrn. Eyschen lag, so konnte Hr. Gras dasselbe nicht zur Ausarbeitung seines Berichtes benutzen. Ucber das Seminarium, sagt Hr. Stifft, der in der Section gegenwärtig war, wo eine Berathung darüber soll stattgehabt haben, sei nichts gesagt worden, und am andern Tage habe sich doch eine Summe ohne Erklärung bei diesem Artikel gefunden. Hr. Eischen: Ich begreife nicht wie Hr. Richard sagen kann die authentischen Schriftstücke seien nicht mitgetheilt worden, indem dieselben doch in die See- tioncn niedergelegt wurden. Wenn Hrn. Gras Stücke fehlen, so ist es an ihm dieselben von den Sectionen zu verlangen. Ten Vorschlag des Hrn. Müller nehme ich an, wenn Hr. Gras seinem Berichte die von den Sectionen angenommenen Summen bei- fügen will. Hr. Gen.-Verw. der Finanzen: Dem Hrn. Jo- nas habe ich die Bemerkung zu machen, daß, wenn man so jung an den Staatsgcschäftcn betheiligt wird wie er, man nicht so leicht Aeltere Lügen strafen soll (on ne donne pas si facilement un démenti). Hr. Gras: Um der Discussion ein Ende zu machen schließe ich mich der Meinung des rhrcnw. Hrn. Eischcn an. Die Summen der Sectionen werde ich in meinem Berichte anführen, wenn man mir dieselben mittheilt. Hr. Müller: Ich verpflichte mich Hrn. Gras alle Schriftstücke zu verschaffen, die er zu seinem Berichte nöthig hat. Hr. Gras: Ich verlange daß die zu erhaltenden Aufschlüsse aus der wahren Quelle kommen. Die Kammer beschließt den Druck des vervoll- ständigtcn Berichtes und Hr. Präs. erklärt diesen Zwischenfall als erledigt. Die allgemeine Discussion des Ausgabcn-Bud- gets für die Generalverwaltung der inneren Ange- legenheiten wird eröffnet. (Forts. folgt.) | Der Volksfreund (1848) | 1849-01-10T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9535fshfr/articles/DTL42 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Des Eichbaumes Testament. | Des Eichbaumes Testament. N. G. So geht es denn mit mir zu End' Und heute muß ich sterben ! Ich will, dies sei mein Testament, Und dieses sei'n die Erben! Mein Geist kehr' hin , woher er kam , Weh dem, der mir das Leben nahm! Die dürren Biälter sei'n dem Wind, Die Wurzel, die mich nährte — Ich war im Alter noch ihr Kind — Sie bleib' der Mutter Erde; Mir thut es für den Wandrer leid, Daß ihn mein Schatten nicht mehr freu't. Die Zweige für die Armen sind, Den Rachbarn, meine Gäste, Der Gerber nehme sich die Rind', Der Kohlemann die Reste : Doch Kohlen bring' er nicht zum Schmied, Der Acpl' und Sägen macht damit ! Dem Zimmermann gehört das .Holz, Die schönste meiner Gaben, Er sei damit nicht wenig stolz! ES soll davon nichts haben Der Wagner, der den Stiel gemacht Zum Beile, das mich umgebracht ! Der Zimmrer zeige sich nicht karg, Dem Tischler, seinem Vetter! Er geb' ihm , und zu einem Sarg Roch extra cin'ge Bretter : Der werde bald dem Mann gemacht. Der heute mich hat umgebracht. Ich such' und find' für Einen nichts Und war doch stets mein Erster. Du stehst betrübten Angesichts Und seusst, mein aller Förster, Vollstrecker meines Testaments : Du denkst wohl gar des eignen End's ! (Forts, folgt.) | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL59 | ARTICLE | G., N. | null |
null | vaterland1869 | Dramatische Briefe. (Schluss.) | Dramatische Briefe. (Schluss.) W. P. Die Aufgabe, welche wir uns in unfern „Dramatischen Briefen" ge- stellt hatten, würden wir mit unserm letzten Brief als beendigt angeschen haben, wenn wir es nicht für nothwendig erachtet hätten, auch ein Wort über die Rechte und Pflichten des Publikums, dem Theater gegenüber, zu sagen. Vor Allem hat das Publikum das Recht im Theater nicht gelangweilt, nicht gesägt, zu werden. Dieses Recht ist die Basis aller andern; die gehen unmittel- bar aus demselben hervor. Langweilt uns das Theater durch schleckte, geistlose Stücke und ebenso schlechtes und geistloses Spiel, dann haben wir das Recht, unser Mißfallen ans der Stelle, sei es nun durch Pfeifen, sei cS durch Zischen, laut werden zu lassen. Dasselbe Recht haben wir zu applaudiren mit Hand und Mund, wenn uns die Leistungen des Dichters und der darstellenden Künstler b»- geistert und unterhält. Doch da« für die Theaterdirektion empfindlichste Recht des Publikums ist das, — daheim zu bleiben, wenn dieselbe ihrer schönen, aber auch eben so schweren Aufgabe nicht gewachsen ist, und nicht das Rechte leistet. In einem Wort, das Publikum hat das Recht, für sein Geld amüsirt zu werden, so wie es das Amüsement versteht, nicht schlechter ¦ — aber auch nicht besser. Weder zuviel noch zuwenig heißt es hier. lVon onines ckelectat omnia. Die Ansprüche des Publikums steigen oder sinken, je nach der Volksklasse, woraus dasselbe besteht. Den Kindern, sowie den einfachen Landleutcn, ist schon das Puppentheater mit seinem Hanswurst oder Polichinell gut genug, ja, sie unterhalten sich sogar besser dabei, als die gebildeteren und vornehmeren Klassen in ihren prachtvollsten und glänzendsten Opern. Dem wirklich gebildeten Manne, dem Kenner, dem Kritiker gegenüber, hat das Theater ganz andere Verpflichtungen, als dem gewöhnlichen und gemeinen Manne gegenüber. Das Urtheil des Kenners allein ist maßgebend; nach diesem klrtheil allein hat sich das Theaior zu richten. Eine Bühne, die er sich zur Aufgabe macht, den Ansprüchen des wirklichen Kenners, der höheren Kritik, zu genügen, strebt nach der größtmöglichsten Vollkommenheit. Wo dieses Bestreben von der Mehrheit des Publikums anerkannt und unterstützt wird, da muß das Theater sich, wenn auch nicht mit einem Mal, so doch allmählich zu der angestrebten Höhe emporringen. Wo ihm dagegen diese wesentliche Stütze fehlt, da sinkt eS, und verfällt der Laune, der Mode der Zeit. Wo daher Bildung unter dem Publikum bis tief herab in die untern Schichten herrscht (was leider fast nirgeus der Fall ist), da wird auch jedesmal das Theater dabei gewinnen, und das sein, was es sein soll, ein Tempel der Musen, der Kunst. Die Bildung, und somit das Verständniß des hohen Zweckes des Theaters, den größern- Massen zu vermitteln, ist Sache des Kritikers. Der Beruf desselben ist ein sehr ernster und wichtiger, ja, sagen wir, ein heiliger. Rur die heiße Liebe zur Kunst, nur die tiefinnige klare, lichtvolle Anschauung und Erkenntniß derselben, befähigen zu denselben. Ein unberufener, seichter, parteiischer, uneigennütziger Kritiker ist der größte Feind, den die Kunst auf Erden kennt. Wer die Feder des Kritikers führt, muß sich klar bewußt sein, daß dieselbe dem Zauber- schwerte gleicht, welches tobtet und lebendig macht, je nachdem es von würdiger oder unwürdiger Hand geführt wird. Der Kritiker muß über der Kunst alle» vergessen, nur nicht die Kunst selbst. Er darf keine Rücksicht, keine Schonung, keine Nachgiebigkeit, weder Sympathie noch Antipathie, in dem Momente, wo er als Kritiker auftritt, kennen. Ohne Ansehen der Personen wie der Umstände muß er klar und wahr sein wie — die Wahrheit selbst. So nur verdient er, daß ihm das Publikum ein gläubiges, willigvertrauendes Ohr leihe, und sich nach seiner Lehre richte; so nur darf er die Erkenntniß, aus welcher die wahre Bildung entspringt, unbehindert verbreiten, so weit sein Ansehen, sein Wirkungskreis reicht; nur so ist sein treues Wirken scgenreich für das größere Publikum, für die Massen, denen er nicht allein das Evangelium verkündet, sondern auch das selbe zur Wahrheit macht. Die Pflichten des Publikums, sobald es, Dank der eben beschriebenen wirk- lichen Kritik, zur Erkenniniß und zum Verständniß deö innern Wesens und des hohen, wohltätigen Zweckes des Theaters gekommen, ist verpflichtetdasselbe auf alle nur mögliche Weise zu unterstützen, um es eben dadurch zu befähigen, diesen seinen schönen und löblichen Zweck zu erreichen. Es darf dazu nicht gleich seine Ansprüche an dasselbe zu hoch stellen; es muß den. Umständen, allen materiellen Schwierigkeiten, der UnVollkommenheit alles irdisch Wesenden, Rechnung tragen, und nur da tadelnd auftreten, wo man darauf ausgeht, die Bühne der Tendenz, heiße dieselbe wie sie wolle, wenn sie nicht innig mit der wirklichen Aufgabe des Theaters übereinstimmt, zugängig zu machen und unterzuordnen. Es ist die Pflicht des Publikums, das Theater wider die Finsterlinge und alle seine geheimen und offenen Feinde in Schutz zu nehmen, denen das Licht, welches von der Bühne hernieder in die tieferen Volksschichten strahlt, wehe thut au ihren blöden, nur an die Fiysterniß gewöhnten Augen. Desgleichen aber ist es auch die Pflicht des Publikums, laut und offen sich wider das Theater zu erklären, überall, wo es, statt der heilige, erhabene Tempel der Kunst zu sein, in eine Schule der Sinnlichkeit, oder gar der Unsittlichkeir auszuarten droht. Daß dieses ganz und gar nicht außer dem Bereiche der Mop lichkeit liegt, das weiß der verehrte Leser ebensowohl, als wir selbst. Diese» geschieht fast stets und überall da, wo stch unberufene zum Opfer in den heiligen Tempel der Kunst drängen, und mit profaner dreister Hand das Gewand des Priesters dieser hohen Göttin über ihre eigene Harlckinsjacke auzulegen wagen Solche hohlen, seichten, aufgeblasenen Eind-inglinge sind der Mehlthau für dit köstlichen Pflanzen und Blüthen, welche das Theater hervordringen, und durch welche es zum herrlichen, duftreichen Eden werden soll. Hier soll das Publikum, von der Kritik angefeuert, der Heiland sein, der da die Verkäufer uud die Käufei mit scharfer Geißel aus dem Heiligthum verjagt. Soll aber ein Volk, eine Nation, mit ganzem Herzen und mit ganzer Seelt an seinem Theater hängen und dasselbe mit allen ihr zu Gebot stehenden Mitteln unterstützen, dann muß dasselbe unbedingt ein volksthllmliches, nationales Theatei sein, wo die großen und wichtigen Interessen de« Vaterlandes vor allen in Be- tracht gezogen und gehegt uud gepflegt werden müssen. Was wollte z. B. dei vernünftige Mann, der da ein warmer Vaterlandsfreund ist, wohl dazu sagen, wenn man auf dem Theater seines Landes nur eine fremde, dem gemeiner Manne, den Massen, unverständliche Sprache sprechen, nur ausländische Stückt geben, ausländische Sitten, oder auch Unsitten, darstellen, nur ausländische Kiinst ler sich produziren, kurz ganz und in Allem nur das Ausland berücksichtigen und vorschieben wollte ? Lächerlich! abgeschmackt! unerhört! würde der Verständigt ausrufen müssen, und so rufen wir mil ihm. Das Theater soll eine Bildungs- anstatt sein für das Volk im Allgemeinen, nicht blos ein Frendentempel für vit Bevorzugten bei demselben. Ferner soll es eine Zufluchtsstätte sein für die vaterländische Muse, wo dieselbe Schutz und Ermunterung finde, wo dem strebenden Genie freundlich die Hand, nichts blos zum frostigen Gruß und Willkomm, son- dern auch und vor Allem zur kräftigen Stütze gereicht werde. Dazu wird erfor- dort, daß dem Theater Männer von Herz und Geist, wahre, echte Vaterlands- freunde, nicht aber eitle, aufgeblasene unbärtige Jungen und Gelbschnäbel, dit von jeher gewöhnt sind, sich allenthalben vorzudrängen und den — falschen Ton anzngeben, vorstehen und dasselbe mit eben so umsichtiger und unparthciischer, als fester kräftiger Hand leiten. Gebe Gott, daß dieses stets bei unserm Theater der Fall sei und bleibe, und vaß dasselbe immer besser seine schöne Bestimmung erkennen und derselben cntgegenstrebcn möge ! W. P W. P.. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL45 | ARTICLE | P., W. | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | »Périssent nos noms , pourvu que la bonne cause ne périsse pasa hieß es bei den alten echten Republikanern. Dieses Wort hat eine Tiefe, vor der dem gewöhnlichen Menschen schwindelt und grauset. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL67 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Der Eichbaum. Fortsetzung. | Der Eichbaum. Fortsetzung. Kommt des Weges ein Bauer nicht achtend des schneidenden Frostes, Ihm zur Seite der Sohn; du solltest sie kennen, die Beiden; Haben unzähligemal schon hinaufgeschaut und bedenklich Deinen gefurchtsten Stamm umarmt und gemessen mit Augmaß. Jetzt schon lehnen am Fuße das mördrische Beil und die Säge, Hängt auch im nahen Gebüsch, in reinlichem Tllchel, ein Imbiß, Und sorgsältig versteckt in dem trockenen Laube der Bierkrug — Endlich liegen auch schon die Ueberröcke bei Seiten — Eichbaum, schließe daraus auf lieblos absichtliche Herkunft! Einmal noch blicket der Bauer zu dir in die Höh'; indessen der Sohn prüft Sorglich die Schärfe der Zähne; dann reicht er dem Bater ein Ende, So als ging es schon gleich an ein eiliges Sägen; doch dieser Schiebt das Gebot'ne zurück und beschaut das strebsame Buschwerk Prüfend im Kreise herum, dann spricht er: dorthin soll er fallen! Eichbaum, rinnt dir nicht ein schauriger Frost durch die Glieder? Eichbaum, hörst du es nur? damit ist dein Urtheil gesprochen ! Also zum Fallen bestimmt und die Lcichenstätte bezeichnet. Sich, jetzt langet der Bauer den Stahl hervor au« der Tasche, Wetzet damit behutsam das srischgeschliffene Mordbeil, Und weil eben das eine, den Stahl, schon in Händen, da zieht er Auch noch den Zunder und Stein. Er hatte zu Haus schon erwogen. Daß bei Wetter und Wind dies sicherer sei als das Zündholz; Darum währt es nicht lang und es glühet die irdene Pfeife; Weithin wogen die Wolken getragen von wirbelndem Windstrom. Sorgsam hat dann inzwischen der Sohn am Fuße des Stammes Jegliches Moos entfernt, damit der verborgene Staub nicht Schaden bringe dem Beil und der Säge; dann kniet der Bater Endlich nieder ins Gras und beginnt die mördrische Handlung. Ueberallher wicderhallen die gellenden Schläge des Beiles; Die nachbarlichen Bäume, die Felsen am Saume des Waldes Zollen dadurch ihr Mitleid dem Schmerz des kamradlicheu Eichbaums. Aufgeschreckt und verdutzt wie noch niemals, erheben sich plötzlich, AuS den heimischen Zweigen die furchtsamen Schaaren der Vöglein; Rathlos fliegen sie auf und davon und wissen wohin nicht; Meinen, sie müßten da bleiben, wo lange sie sicher gewesen — Doch es hallen noch immer die Unheil kündenden Schläge. Eichbaum, wie dauert mich dein! in der Fülle der Kraft so gewaltsam Einzelnen Streichen erliegen, ja warhrlich, das ist zum Verzweifeln! Schon ist die Wunde bedenklich, und groß, wie zur Klage geöflner. Klafft sie am Fuße des Stammes, da wechselt der Bauer das Werkzeug. Ihm gegenüber kniet, die Säge darbietend dem Vater, Der ungeduldige Sohn , und jener ergreifet ein Heft dann ; Steckt die hindernde Pfeife gedankenlos in die Tasche; Bringt die Säg' in die Tiefe des fertigen Kcrbes, Rückt noch einmal zurück um möglichst bequem zu sitzen, Räuspert und nun geht's los : es schwirret die Säge so eilig, Schwirret so à lange daher, dahin; schon hat sie sich handbreit Eingewühlt in den Schnitt, da springt der Bauer auf einmal Ans, als war er gebißen; mit beiden Händen versucht er Meister zu werden des Feuers, das qualmend sich kündet im Kleide, Wo in der Tasche die Pfeife, die breunende, lustig gezündet. Kaum nur mit Hilfe des Sohnes erstickt er* die werdende Flamme. Glücklich und froh, daß die Wunden des Arztes nicht brauchen zur Heilung, Daß die Nadel der Hausfrau und einige Lappen genügen, Eilt er sogleich bciseit und empfiehlt sich dem labenden Bierkrug, Reicht ihn dann auch dem Sohne, der treulich ihm Beistand geleistet; Auch in's TUchclcin langt er, vom abgeschnittenen Brode Theilt er die Halbscheid redlich; dann schneidet vom Speck er die Schwarte, Trirt an den Baum und wischt von der Stirne noch einmal den Angstschweiß, Nimmt behutsam die Säg' aus dem Schnitt, in dem sie geblieben. Und mit der Schwarte bestreicht er auf beiden Wangen das Slahlblatt. So, jetzt geht es schon besser und eiliger schwirret die Säge, Tiefer dringt sie und tiefer. Indessen der Jüngling ein Lied singt : | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL44 | SECTION | null | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Wer seinen guten Leumund mehr liebt, als die Wahrheit und die Gerech- tiakeit, der schweige der schwarzen Bande gegenüber. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL66 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Gedankenblitze. Fortsetzung. | Gedankenblitze. Fortsetzung. Scheuest dn die Kröten und sonstige« Ungeziefer, störe nicht im Sumpfe. Fürchtest du den Schmutz, rühre nicht an's „Wort", oder seine Meister und Kreaturen. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL47 | SECTION | null | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Sogar die gedrückte Miene, der hoffnungslose Ausdruck im Blick, das vor der Zeit gebleichte Haar ihrer Opfer weiß diese satanische Clique in's Lächerliche zu ziehen, oder sogar dem Opfer als neues Verbrechen auszulegen. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL69 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Mein Golgatha. | Mein Golgatha. J.-P. Pastoret. Am Kreuz hängt meine Liebe, Verblutend hängt sie d'. Ich schaue schmerz zerissen Mein reiches Golgatha. Ein Golgatha der Leiden Bist dn mir, süße Braut; Ach! hält ich nie in's Auge, In's Antlitz dir geschaut : Ich ständ' nicht schmerzzerissen Ju meinem Leide da Zu schauen nassen Auges Mein reiches Golgatha. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL46 | ARTICLE | Pastoret, J.-P. | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Die schwarze Bande verhöhnt den Redlichen seiner Schwäche und Dürftig- lcit wegen, nachdem sie selbst ihm vorher sein bestes Herzblut abgezapft und ihm jedes Mittel zum Fortkommen geraubt, jeden Weg nach oben verramml hat. So mag Satan die armen Seelen höhnen, die er zu Grunde gerichtet hat, und die er nun voll Wohltust martert. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL68 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Die Drilter Æustritt. Vorigen (ohne den Kammerdieder). Amalie (die Hand fest auf's Herz drückend). | Drilter Æustritt. Die Vorigen (ohne den Kammerdieder). Amalie (die Hand fest auf's Herz drückend). Ha! Lconore ! wie's so stürmisch schlägt, Die's Herz! wie's feurig ihm entgegenflammt, Dem theuren Manne, den du mir willst rauben! Nein! dieses Herz soll Niemand Dir entfremden, Du edler Freund! selbst Gott vermag es nicht — Auch will Er's nicht, Er ist ja selbst die Liebe. Du hast dem heißgeliebten greisen Vater DaS Leben und das einz'ge Kind gerettet : Und dieses Kind, es sollte das vergessen?! Es sollte Dir nicht ewig dankbar sein?! — Leonore. Bekehre ihn : und ewig ist er dein : Daun segnet gern der Vater deine Wahl, Die beil'ge Kirche billigt euren Bund, Und Tugend — ja! dann ist die Liebe Tugend, Die mächtig so dein ganzes Sein beherrscht; Dann liegt der Fluch des Vaters und der Kirche Nicht schwer auf euch und eurem sünd'gen Bunde; Dann schleicht der liebevolle, biedre Greis Nicht gramgcbeugt dem nahen Grabe zu, Der Stunde fluchend, wo er Vater ward. Amalie (tiefbewegt). Halt' ein! halt ein! ich will ihn ja bekehren! — O, Gott der Güte! gib dazu mir Kraft! Verleihe mir die Sprache der Apostel, Die Fcuerzungcn deines heil'gen Geistes! Erleuchte, lenke des Geliebten Herz! Laß ihn dem Worte reiner Liebe glauben! Wenn nicht, o Gott! so schenke mir die Gnade, Und laß mich hier zu seinen Füßen sterben. Leonore. Er kömmt, Amalie!. . . Ich entferne mich. (5.) | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL41 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Die Kebtissin. Bürgerliches Trauerspiel in 5 Auszügen. Zweiter Austritt. Ein Kammerdiener. Die Vorigen. Kammerdiener (zu Amalien). | Die Kebtissin. Bürgerliches Trauerspiel in 5 Auszügen. Zweiter Austritt. Ein Kammerdiener. Die Vorigen. Kammerdiener (zu Amalien). Der Herr von Walter harrt im Vorsaal draußen: Beliebt es Ihnen, gnäd’ges Fräulein, daß, Wie er es wünscht, ich ihn zu Ihnen führe? Amalie (hocherröthend, schnell). Der Herr von Walter, sagt Ihr? - O gewiß! Geht schnell und bittet ihn hereinzutreten! (Kammerdiener ab.) | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL40 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Dem „neutralen Pulcinell” zur Antwort. | Dem „neutralen Pulcinell” zur Antwort. Die Redaction. Bewundernd, muß das „Vaterland" gestehen, Du bist ein großer, hochbegabter Mann. Dir klebt in unserm Aug' kein Mackcl an, Da wir den Balken nicht, nur Splitter, sehen. So „Pulcinell" magst du dich ruhig blähen , Und deines reichen Witzes baß dich freu'n ; Doch dürft' es, guter Freund, ein Anders sein, Wenn wir den Balken, nicht nur Splitter, sähen. Wir bitten dich, sei freundlich uns gesinnt. Und laß uns nicht für unsre Schwächen biißen. Sieh demuthsvoll uns hier zn deinen Fiiße» t Du bist ein Niese, wir, ein schwaches Kind. Du tödtest und belebst durch deine Witze. Ach ! lasse Gnade hier für Recht ergeh'n! Laß dich erweichen, höre unser Fleh'n! Vernich!' uns nicht durch deine Flammenblitzc ! | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL43 | ARTICLE | Redaction, Die Redaction | null |
null | vaterland1869 | Wierter Ænstritt. Amalie. Bald darauf Otto. Amalie (in höchster Seelenangst. Mit flehenden Blicken zum Himmel) | Wierter Ænstritt. Amalie. Bald darauf Otto. Amalie (in höchster Seelenangst. Mit flehenden Blicken zum Himmel) (Forts. folgt.) Die Stunde, die entscheidende, sie naht! Hör', Allerbarmer! hör' mein heißes Flehen! Nur diesen Edlen, Einz'gen schenke mir Und nimm dafür die ganze weite Erde, Wo, außer ihm, ich nichts von Dir erbitte! — O, Vater! bin ich doch auch Deine Tochter, Und freu'st Du Dich ja auch bei meinem Glücke. So stehe denn, Allgüt'ger! steh' mir bei! Laß mich sein Heil von Deiner Huld erflehen! Gib uns, mein Gott! dem hoffnungslosen Grame, Dem namenlosen Schmerze doch nicht preis: Und groß, wie meine Wonne, sei mein Dank. Otto (welcher, gleich nachdem Leonore abgegangen, linier die Thüre getreten, schnell voreilend, und sich vor Amalien auf ein Knie niederlassend, feurig). ' Amalie ! Engel! Theure, Heißgeliebte! Für mich, o Gott! für mich sind die Gebete, Die hier so rührend Du zum Himmel sendest?! Wer gibt mir Kraft, die Seligkeit zu tragen, Die schauervvll mein ganzes Sein durchzieht? Mir ist's, als weil' ich in der Sel'gen Nähe, Und lausch' entzückt den Wonnemelodien, Dem Harfenspiel der Engel vor dem Throne Des Allerheiligsten. — Amalie, Theure ! Wie lohn' ich würdig solche reine Liebe? Sie macht schon hier die Erde mir zum Himmel. Ein Erdenleben, ach! ist viel zu kurz, Dir. süße Freundin! würdig zu vergelten. Amalie (Otto zum Aufstehen bewegend). C, lieber Freund , mich lohnen tausendfach Die süßen Laute Deiner cig'nen Liebe. Doch wolltest Du aus übergroßer Güte Dem armen Mädchen, das so treu Dich liebt, Für ihre Liebe fcrn're Gunst erweisen. So flehte ich aus tiefbewegtem Herzen : (Mit flöhender Stimme.) Mein Otto! mein Geliebter! laß dich rühren! Komm, opfre mir den Stolz des edlen Herzens! Du bist ja stärker als das arme Mädchen. Erbarme Dich der Sckwacken, lieber Freund! Entsage Deinem Glauben, Deiner Kirche! Denn sieh, mein Gott ist ja der Deine auch. Und bist Du nicht derselbe biedre Mann In meinem Glauben und in meiner Kirche, Wie Du es stets gewesen in der Deinen? Kannst Du nicht hier, wie dort, das Gute wirken. Dem Bruder helfen, Noth und Elend lindern, Den Durst'gen tränken und den Nackten kleiden? - O! bringe mich dem Wahn doch nicht zum Opfer! Was kann der Tadel ein'ger wen'gen Menschen 'Für einen Mann, wie Du, wohl Bitt'reö haben ? Im eig'nen Herzen wohnet Dir der Richter, ' Aus ihn nur höre, ihm allein gehorche! — Dtto (tiefbewegt). Halt ein, Amaue ! th eures , theures Kind! Fleh' weiter nicht: denn sieh, Du brichst mein Herz! Ach! wäre das, was Du von mir verlangst, Unmöglich nicht, längst wär' Dir's schon gewährt. Du weißt wohl nimmer, was Du von mir forderst. Dein edles Herz verlangte sonst es nicht. Denn sieh, Geliebte! auf der weiten Erde Hätt' schlechter nie ein Mensch, als ich, gehandelt. Wenn treulos ich und ohne Ueberzeugung Den Glauben meiner Väter wollt' verläugnen. Ich könnt's vielleicht, den Gram Dir zu ersparen : Doch dann, Amalie! dürfte Deine Hand Der Preis nicht sein: denn, Mädchcit, nimmer würdig Wär' ich des Kleinod's, wenn ich's anders thâte. Sieh , kannst Du wollen, daß undankbar ich Und selbstsuchtsvoll das Glück der alten Eltern Und ihre Ruh' zernichte, ihre grauen Haare Noch weißer bleiche dnrch den herben Grym? Willst Du, daß ich die Stütze ihnen raube, An welcher sie zum nahen Grabe wanken? Und alles dieses blos, um Deiner Liebe, Und Deiner Hand unwürdig mich zu machen? Amalie. So willst Du, Harter! ewig mir entsagen? Dfto. Entsagen! nein, bei Gott! das will ich nicht. Dem Leben könnt' ich freudig schon entsagen, Doch Dir, Geliebte, nein, das kann ich nicht. Amalie. Du aibst dennoch mich der Verzweiflung preis. Dtto. Nein , Theurc! nein, verzweifeln sollst Du nicht! Laß mich allein den Kelch der Leiden trinken. Von Dir entweiche jeder leise Kummer! Amalie (kummervoll). Ach, Otto! warum täuschest Du Dich selbst? Wo gäb's für mich ein qualenvollcr's Loos, Als das Bewußtsein, daß Du, Guter, leidest? Sieh, lieber Freund! entsagen könnt' ich Dir, Wenn dieses Opfer Dir nur Glück erkaufte. Der einz'ge, große, selige Gedanke, Daß Di» zufrieden, wöge alle Qualen Der herben, bittcrn Trennung für mich auf. Doch, Otto! auch Dein Herz zerreißt die Trennung, Und zehnfach schmerzlich ist sie so für mich. O! Hab' Erbarmen! Otto! habe Mitleid? Brich nicht zugleich zwei liebevolle Herzen! Das meine brächt' ich willig schon zum Opfer : Doch, ach! Geliebter! auch das Deine bricht! — Otto (mit schmerzvoller Bewegung). Nein, länger hielt noch keine Tugend aus! — Weh', Mädchen! weh' ! Du hast mich überredet; Doch werthlos ist der Preis, den Du errungen. (Fast außer sich auf- und abgehend). Haha! Du wähnst 'nen Mann an mir zu finden! Du täuschest Dich — ich bin nicht, was ich schien. 'Nichts bin ich, nichts — nur eine feige Memme, Die Ehr' und Pflicht verhöhnt und ihr Gewissen Im Taumel würgt; die Eltern und den Himmel, Wie Judas einst den Meister, falsch verräth, Und für den Sold, den doch der Gottverräther Den Priestern reuig trug, sich Freuden kauft. — So fahr' denn hin, du, holde, heil'ge Scham! Fahr' Ehre hin, du frommst dem Feigling nicht! Aus meiner Brust entweiche gar die Reue! Nichts darf ich fühlen, nichts, als meine Liebe! Denn Mädchen, Du sollst nicht das Opfer sein! Wenn Du nur glücklich bist, was liegt an mir? | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL42 | ARTICLE | folgt, Forts | null |
null | vaterland1869 | Frohsinn. An Chr.......y. | Frohsinn. An Chr.......y. M. R. Wohl dem, wem zur Geburt ein Licht aufsteigt. Das ihm aus heitrem Himmel niederglänzt ; Wem sich von Jugend auf der Frohsinn zeigt. Der ihm die Stirn mit Immergrün begränzt, — Mit Epheu, der das Auge stets erfreut Und lebensfroh den Frost des Winters nicht. Auch nicht des Sommers Glut noch Hagel scheut. Und der dem Sturme trotzt, der Eichen bricht. Wenn mich hcrschwankendes Gewölk erschreckt, Wenn jede Lebensfreude vor mir schwand, Wenn jedes Licht der Hoffnung mir verdeckt, In eigner Brust ich keinen Trost mehr fand: Dann lehrt' mich, lachen, Freund, dein heitrer Mutb Erfreu'n mich wieder an dem Sternenheer Und an der Morgen- und der Abcndgluth. Auch schön gewundnen Hügeln ringsumher, Erfreu'n mich an dem prächtgen Schneegefild, Das glänzend unterm blauen Dome liegt, Auch au dem Lenz, der meiner Jugend Bild Und an dem Wald, der sich in Liedern wiegt. s | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL48 | ARTICLE | R. | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Ein Blatt, das einen Menschen, wie jenes Ungeheuer von Marnach, in Schutz nimmt und es dein Arme der Gerechtigkeit entreißt, auf daß es unter andern Himmelsstrichen seine scheußlichen, höllischen Verbrechen fortsetze — • daS hat dadurch jedes Recht verloren, über den moralischen Werth oder Unwerlh abzusprechen. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL70 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Eine Macht, die sich auf die Feigheit un? die Schlechtigkeit der Menschen zu gründen sucht, ist von Ewigkeit her zur Ohnmacht verdammt. In Sümpfen und Morästen errichtet man kein dauerndes Monument. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL72 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Fürchte nichts so sehr, als das Beifalllächeln gewisser Menschen: es tödtet moralisch. Fürchte nichts weniger, als ihr geiferndes Rasen: so tödtet in ihrer blinden Wuth die Schlange sich mit ihrem eigenen Gift. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL71 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Die Verachtung tritt nur da zu Tage, wo die Niedrigkeit und Schlcchtig- ligkeit sich in der Larve der Tugend zu zeigen wagt, und deren Verdienste in Anspruch nimmt. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL78 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Das Bewußtsein allein, daß der Mensch hienieden nicht Selbstzweck, son- dern nur als Mittel einem höhern, ewigen, allgemeinen, heiligen Zwecke unter- geordnet ist und dient, vermag den Redlichen im Kampfe wider die Finslerniß und ibre Träger zu stärken und aufrecht zu erhalten. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL77 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Wo Unsinn und Blödsinn als Glaubensartikel gelebrt werden, gibt es nur schlaue Schurken und betrogene Gimpel. (Fortsetzung folgt.) | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL79 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Das Vaterland (1869) 1870-06-19_01 | Das Vaterland. Erscheint jeden Sonnabend bei -fr. Ressort, Louvigny-Straße, Nr. 18. Preis pro Quartal: Für Luxemburg. « 1 30 Für das Land. . , 1 60 Für das Ausland mit dem üblichen Postzuschlage. Wochenblatt für Luxemburgische National -Literatur. Nr. 3 Sonntag, den 19. Juni 1879. 2'°' Jahrgang. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343 | ISSUE | null | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Etwas Scheußlicheres ist nicht denkbar, als die Fratze Mephisto'?, wenn sie unter der Kaputze, oder auL der Soutane hcrvorqrinset. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL74 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Der Redliche sieht stets nur auf Pas, was gesagt oder geschrieben wird, und nimmt keine Notiz von der Person. Der Schurke dagegen läßt die Sache bei Seite und spritzt seinen Geifer auf den Autor. Er will um jeden Preis verwun- den, Rache haben, und sollleer selbst dadurch verliere», und stch als giftiges Reptil qnalifizircn. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL73 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Wenn es keine Hehler gäbe, so gäbe es keine Diebe: ohne Helfershelfer sind die Schurken ohnmächtig. Oie Hehler und Helfeshelfer der schwarzen Bande sind die Lasterhaften, die Feigen, die Ehrsüchtigen und die Habgierigen, wozu aller- ding« auch noch die Gimpel zu rechnen sind. Die Zahl ist Legion, und da wo die Massen den Ausschlag geben, ist die schwarze Bande allmächtig. | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL76 | ARTICLE | null | null |
null | vaterland1869 | Sans titre | Eine Clique, die so schamlos der Wahrheit und Gerechtigkeit in'S Antlitz schlägt und speit, wie gewisse Leute bei uns, muß mit namenloser Verachtung das Publikum betrachten, vor dem sie so dreist und öffentlich aufzutreten wagt. Wie unendlich schlimm, wenn das Publikum diese Verachtung wirklich verdient, indem sie den Schimpf stillschweigend hinnimmt! | Das Vaterland (1869) | 1870-06-19T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/9564t2343/articles/DTL75 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Deutschland. Deutsche Nationalversammlung. | Deutschland. Deutsche Nationalversammlung. Frankfurt, 12. Febr. Die Tagesordnung führte auf die Berachung bei Grundrechte. §. 43, fcte Gemeindeverfassung betreffend. Er lautet: „Jede deutsche Gemeinde hat als Grundrecht ihrer Ver- fassung: ». Die Wahl ihrer Vorsteher und Vertre- ter, b. die selbstständige Verwaltung ihrer Gemein- deangelcgcnheiten mit Einschluß der Ortspolizei, c. die Veröffentlichung ihres Gemeindehaushalts, d. Oeffcntlichkeit der Verhandlungen so weit die Rück- sichten aus besondere Verhaltnisse es gestatten, e. allgemeine Bürgerwehr. Die Ordnung der Bürgerwehr und ihr Verhältniß zur allgemeinen Wehrpflicht wird ein Reichsgcsetz bestimmen." Das Recht, eine Bürgerwehr gründen zu dürfen, wurde verwmfen, und nur die übrigen Theile des Ausschußantrages angenommen. — §. 44 wurde unverändert angenommen: „Jedes Grundstück muß einem Gemeinde- verband angehören. Besä)ränkungen wegen Waldungen und Wüsteneien sind der Landcsgesetzgebung vorbe- halten." Ein Antrag von Waitz, Hergenhahn u. G. daß jeder Deutsche Mitglied einer Gemeinde sein müsse, wurde verworfen und die Sitzung hierauf geschlossen. Morgen Berachung über das Recht der Volksvertretung. Der Ministerpräsident Gagcrn hat, wie verlautet, an alle Regierungen, welche ihre Zustimmung zu der Wahl des Königs von Preußen zum deutschen Kaiser ertheilt haben, ein Danstagungsschreiben er- lassen, ohne Vermissen des Neichsverwe- sers. Dieser soll darüber sehr erstaunt und ungc- halten gewesen sein, als er es erfuhr. Andere Fälle der Art sollen ebenfalls vorliegen» so daß man in höheren Kreisen einen Ministerwechsel nicht für un- möglich halt. Vom 13. Die Theilnahme an den VerHand- lungcn der Nationalversammlung ist selbst unter den Mitgliedern so lebhaft geworden, daß heute um halb 10 Uhr die Paulskirche noch völlig leer war und die Sitzung statt um 9 Uhr erst gegen 19 Uhr eröffnet werde» konnte. Pattai intcrpellirte den Ausschuß für das Verhältniß der Einzelstaaten zur Centralewalt wegen Vorlage des Berichts über die sächsische Frage, welchen der Ausschuß seit drei Monaten schuldig ist. Es wurde hierauf sogleich zur Tagesordnung, Berathung über s. 5 u. folg., welche von der Volfsvertretung der Einzelstaaten handeln, übergegangen. Minister Mohl ergriff zuerst das Wort in der allgemeinen Discussion und vertheidigte mit wenigen Worten seinen Verbesserungsantrag, daß keine directe noch indirecte Steuer ohne periodische Verwilligung der Volksvertreter erhoben werden dürfe. Linde beantragte in einem ausführlichen Vortrage, der aber so wenig Aufmerksamkeit erregte, daß man des großen Geräusches wegen wenig davon vernehmen konnte, einige Beschränkungen der Gewalt der Volksvertretung. Nau werk trat mit Entschiedenheit gegen das absolute Veto auf und vertheidigte seinen gemäßigten, ja fast zu gemäßigten Antrag, wie er sagte, dahin gehend: Wenn die Volksvertretung eines Einzelstaates die Abänderung der Regierungsfornfür nothwendig erklärt, so beschließt darüber eine sofort neu zu wählende Volksvertretung. Zu ihrem Abänderungsbeschlusse bedarf es 1) der Anwesenheit von wenigstens zwei Drittel der Mitglieder, 2) zweier Abstimmungen, zwischen welchen ein Zeitraum von 8 Tagen liegen muß, 3) einer Mehrheit von zweiDrittel der Stimmen, 4) der Zustimmung der Landesr8wkungen. Der Abänderungsbeschluß erhält jedoch Gesetzeskraft, wenn er von derselben Voltsvertretung nach Jahresfrist erneuert wird. Nauwerk wies auf die glücklichen Folgen hin, welche democratische Institutionen und namentlich die Ahschaffuna dec aksn luten Veto hervorgebracht haben. Um nicht von der Schweiz und von Amerika zu sprechen, so wolle er nur Anhalt anführen, von dem man auch nicht das Mindeste höre, wenn er nicht manchmal eine Jnter- pellation deshalb an das Rcichöministerium richte. (Heiterkeit.) In Anhalt herrsche eine so verzweifelte Ruhe und Ordnung, daß es fast nicht mehr zum Aushalten sei. (Beifall der Linken.) Man sage zwar, Deutschland wolle die Monardsse, ei glaube ab« vielmehr, daß die Monarchie Deutschland' haben wolle. (Gelächter und Beifall der Linken u. Gallerie.) In England und Frankreich habe man die Folgen des absoluten Veto gesehen, England habe seinen Karl I., Frankreich seinen Ludwig XVI. bluten sehen und auch Deutschland würde seine Fürsten bluten sehen, wenn das absolute Veto eingeführt würde. (Lebhafter Beifall.) Nachdem hierauf Rödinger und Linde noch für einige Abänderungen gesprochen hatten, wurde die Discussion geschlossen und die §§. 45 und 49 nach der ^aqung des Ausschusses angenommen: §. 4ö. „Jeder deutsche Staat muß line Verfassung mit Volksvertretung haben." §. 46. „Die Volksvertretung hat eine entscheidende Stimme bei der Ge- setzgebung und der Besteuerung und hat das Recht der Initiative in der Gesetzgebung. Berlin, 11. Febr. Sicherem Vernehmen nach betrachtet unser Ministerium die Grundrechte des deut- scheu Volkes als integrirenden Thcil der unvollen« deten Reichs Verfassung und deshalb als einstweilen noch ungültig, bis die Vereinbarung die Grund- sätze in die Einzelverfassungen hinübergeführt haben werde. Vom 12. Die hiesigen Wahlen zur ersien Kammer sind ganz so entschieden im Sinne der Reaetion ausgefalen als zu erwarten fiand und als auch im uhngen Tbeile des Staates wünschenswerth wäre. re wurden bier gewäblt im ersten Wahlbezirt 3 Wabimünne eühne, Beneser des Fignzinisteriums, mit 69 Stimmen; Dannenberger, abribesper, mit 65 Sntiunen; ven Grtesseim, Oberstlieutenant, mit 65 Stimmen. Einzeine Sltimen selen auf Camphausen, Strotha, Dahlmnann, adenberg u. A. - Jm zweiten Wahibesrt i Wablmänner Camphausen, Staaisminiser, mi Stwme ggen 1 sr Jenae; v. Grlesßein berslientenant, mit 3e Einmen gegen 1zslroo, s8 Der doppelt gewählte Hr. d. Griesheim, der sch auch noch mit einer Wahi zurweiten namer Cin Bomst an Stele des Hmn. v. vincke schmeielt, bat seinen Wählern erklart, er wenhe in e⸗ fem Falle für die zweite Kammer annehmen. Falls er aber in die erste eintrete, so werde" er es seinen Wählern überlassen zu bestimmen, für welchen Wahl- bezirk er hier annehmen soll. Als Candidate» für die jedenfalls nöthig werdende Nachwahl werden Dahlmann und Beckerath bezeichnet. | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL59 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Italien. | Italien. Die „Constituente Jtaliana" von Florenz vom 4. berichtet, daß einem Priester, der am 2. in Pisa gegen die Liberalen gepredigt und dem schönen Ge- schlecht gerachen hatte, den Ehemännern, welche nicht Papisten wären, alle Zärtlichkeit zu versagen , an demselben Abend ein Theil seines Hauses in die Luft gesprengt wurde. — Nach dem „Nazionale" von Florenz hatte am 3. in Siena abermals eine antirepublikanische Demonstration stattgefunden. „Es lebe Leopold II. ! Nieder mit den Constituirenden! Nieder mit de» Republikanern! riefen die Ruhestörer, meistens Eisenbahnarbeiter und Leute aus den niederen Ständen. Tie Nationalgarde trieb sie auseinander. Der „Pensiero Italiens" vom 8. berichtet, daß einem in Genua verbreiteten Gerücht zufolge der König von Neapel erdolcht worden war. Dieses wahrscheinlich unbegründete Gerücht wurde durch das Nichteintreffcn des Postdampsschiffes, welches schon Tages zuvor aus Neapel erwartet wurde, un- terstützt. Die franz. „Patrie" bringt folgende Nachricht: Wir glauben zu wissen, daß heute hier die Nach- rieht wonach in Nom am 8. d. M., 2 Ahr Nachmittags, die Republik proclamirt worden ist. Am selben Tage wurde die Eni- setzung des Papstes ausgesprochen. | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL61 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Frankreich. | Frankreich. Paris, 10. Febr. In einigen Tagen wird ein finanzielles Etablissement ins Leben treten, welches in der Handelswelt einiges Aufsehen erregt und vielleicht in der ökonomisch-socialen Ubergangsperiode, in welcher wir uns befinden, Epoche machen dürfte. Wir meinen die „Volksbank" von Proudhon. DaS Statut dieser jedenfalls höchst originellen und scharf- sinnig durchdachten Finanzanstal't ist ausführlich in dem bekannten Organe des genannten Repräfentan- ten im „Peuple", mitgetheilt und wird bereits von allen Journalen erwähnt, beleuchtet, kritisirt, belä- chelt, bewundert, getadelt oder anerkannt. Wir können hier nur die wesentlichen Bestimmungen dieses um- fassenden Instituts kurz andeuten. In Folge der großen Stagnation, welche nach der Februarrevolu- tion im Verkehr eingetreten, da die Capitalien sich vom Markte zurückgezogen haben und die Produc- tion sowohl, wie der Austausch der Produkte auf eine sehr empfindliche Weise gehemmt worden ist, hat sid) bekanntlich das Bedürfniß nach einem neuen Bankinstitut zur Belebung des Handels und der Arbeit, zur Hebung des Crédits durch Schöpfung neuer Tauschmittel längst eingestellt. Die National- bank, welche nach dem Februar geschaffen wurde, hat dieses Bedürfniß eben so wenig befriedigt, als die bestehende Bank von Frankreich. Sie hat nur das Discontiren erleichtert und bekümmerte sich weiter nicht um den Verkehr u. die Produktion, noch vermehrte sie überhaupt das cirkulirende Medium, da sie kein neues Papiergeld emittirte. Die Schöpfung eines solchen Geldes durch den Staat stieß, wie Sie wissen, auf unübersteigliche Hindernisse. Als in der Kammer die Rede davon war, machte ich Sie auf dieselben aufmersam; sie bestanden haupsächlich an dem Mangel a« Zutrauen zn der Solvabilité des Staates. Proudhon sagt nun: Verzichten wir auf jede staatliche Unterstützung, der selbst der Unterstütz- ung allzusehr bedarf. Gründen wir eine Privatbank, welche sich weder auf das edle Metall, das in den Händen der großen Capitaliste» ist und sich seine Dienste mit Wucherzinsen bezahlen läßt, noch auf die durch den Staat garantirten Immobilien stützt, sondern welche ganz einfach das Mißverhältniß zwischen dem circulirenden und dem in der Produktion en- gagirten oder brachliegenden und verborgenen Capi- tale vollständig ausgleicht durch Schöpfung eines Papiergeldes, welches sich stützt, ja, welches eine unmittelbare Anweisung ist auf die dem Handel übergebenen Produkte! Das Formular eines solchen Bankbillets lautet: „Nach Sicht zahlen Sie dem Inhaber, gegen diese Anweisung, in Waarcn, Pro- ducten oder Leistungen ihrer Industrie, die Summe von 5 Franken , Werth empfangen auf der Volks- bank." Unterschrieben ist diese Anweisung von Geranten und Controlleur der Bank. Adressirt ist sie ,,a» alle Theilnehmer an der Volksbank." Die Bil- lets sind, wie Sie sehen, von so kleinem Betrage, daß jeder Arbeiter, jeder Producent und Consument sich an der Bank betheiligen kann, sei es nun dadurch, daß er den entsprechenden Betrag in baarem Gelde bei der Bank deponirt, und ein für alle Mal Actionär, d. h., Betheiligter am Profit wird, unv seine Dividenden ausgezahlt bekommt, oder auch dadurch, daß er einfach die Erklärung abgibt, beitreten, d. h. die Bankbillets in Zahlung annehmen zu wollen, und in Folge dessen auf die Liste derer gestellt wird, bei welchen alle Beitretenden und Aktionäre ihre Waaren und Consumtionsbedürfnisse kausen, oder auch ihre Arbeiten sich bestellen. Es versteht sich, daß mit dieser Bank große Jndustriehallen verbunden sind, in welche die Empfänger von Billets gegen Waaren diese letztern liefern, unv daß für den Waarenverkchr so wie für die Arbeitsanweisungen e in eigenetz „Syndicat" installirt ist. Ferner versteht es sich von selbst, daß der Erfolg dieser Bank zunächst davon aohängt, daß eine große Masse von Producenten aller Art sich an derselben durch einfachen Beitritt oder durch Actien betheiligen. Findet aber die Bank solchen allgemeinen Anklang, ja, bethelligen sich zunächst auch nur sämmtliche ArbeiterAssociationen hier und in der Provinz an derselben, woran schon nicht mehr zu zweifeln ist, dann ist die Eristenz der „Volksbank“ so ziemlich gesichert. Die Dienste, welche sie im Laufe der Zeit der Production und dem Austausch der Produkte leisten kann und die in dem Maße sich vergrößern, als die Zahl der Theilnehmer steigt, sind in der That unberechenbar. Wenn sie auch nicht, wie Proudhon bei der Veröffentlichung des notariellen Actes, welcher die „Volksbank ereirt, erklärt hat, das letzte Wort des Socialismus ist, so liefert sie doch jedenfalls einen nicht genug anzuerkennenden Beitrag zur Lösung des socialen Problems. Uebermorgen wird das Institut ins Leben treten; alle juristischen Schwierigkeiten sind überwunden. Wir wollen sehen, inwiefern es ihren Geranten P. J. Proudhon und Compagnie gelingt, auch alle bconomischen Schwierigkeiten zu überwinden. (.⸗P.⸗A.⸗Z.) - Wir werden später wieder darauf zurückkommen. Vom 14. Die N.⸗V. hat heute den ganzen Vorschlag Lanjuinai’s (S. Nr. 18) angenommen. Ungeachtet einer glänzenden Vertheidigung von Seiten Proudhon’s hat die N.⸗V. die gerichtliche Verfolgung desselben, wegen eines von ihm unterschriebenen Artikels im „Peuple“ über die Stellung des H. Bonaparte zur N.⸗V., genehmigt. | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL60 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Die Gehalte der andern Mitglieder des Obergerichtshofes werden angenommen wie folgt: | Die Gehalte der andern Mitglieder des Oberge-richtshofes werden angenommen wie folgt: | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL115 | TABLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Für die beiden Bezirks-Gerichte von Luxemburg und Diekirch wurden dieselben Gehalte angenommen: | Für die beiden Bezirks-Gerichte von Luxemburg und Diekirch wurden dieselben Gehalte angenommen: | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL117 | TABLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Image | „ „ GreffterS. 1,900 „ „ „ Eomnug'Grefsiers .... 1,300 » . timi ircritu, Smmij . j ff; ©fireattfosteit ft b. Praft Lurb. 300 gr. 1 bito ©taatsamvalt 280 „ £)ief. 1200 „ gllr 1 Eommtsb. Iftzteren 876 gr. 72 E. \ gtir Hcttzung u. Isicht ces fcief. ©erichtshofts 200 gr. , 33licherfltiffluf 200 „ , ©eftflle der Arcbtven 200 „ | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL154 | IMAGE | null | null |
null | volksfreund1848 | Miscellen. Ab ungue lernecm. Folgendes ist im „Luremb. Wort" zu lesen: Deutsches Reich. | Miscellen. Ab ungue lernecm. Folgendes ist im „Luremb. Wort" zu lesen: Deutsches Reich. Gangler. „Luxemburg, 9. Febr. Der Volkssreund glaubt, „unsere neuliche Andeutung über daS Benehmen gewisser subalterner Beamten und Schreiber solle eine „Insinuation sein. Sic soll jedenfalls mehr als eine „Insinuation fein. Eine Regierung kann es nicht „dulden, wenn Beamte, die ihr Brod der Re- „giernng verdanken, die sie zu jeder Zeit „ihres, Dienstes entlassen kann, Complotte „gegen sie schmieden, und ihr Verlegenheit zu bcrei- „ten streben. Wir nehmen Akt von diesen Worten. Nach dem heiligen, frommen und gerechten Wort steht es also fest : I) Daß die Beamte ihr Brod nicht durch saure Arbeit verdienen, sondern es der Negierung ver- danken. 2j Daß die Regierung sie jeder Zeit ihres Dienstes entlasscu kann, wenn sie nicht willfährig sind. Das „Complotte schmieecn unv Verlegenheiten bereiten" möge dem heiligen Worte geschenkt werden. Wir wissen, daß unserm gegenwärtigen General- Administrator der Finanzen diese Theorie sehr will- kommen ist und es ihm sehr ärgerlich ist, daß seine College» nicht auf dieselbe eingehen. Die Verfassimg, welche jedem Freiheit ver Presse und der Mcinungs- Aeußerung garantirt: nun, ball, bah! vous plaisantez! Wir rathen dem Herrn General-Administrator der Finanzen, das gegenwärtige Ministerium zu stürzen, ein neues mit dm Männern des Wortes zu bilden, dann wird seine Theorie Praxis werden! Doch nein! Auch dann nicht. Denn dann kommen Schreiber und subalterne Beamte des Wortes daran, und die sind natürlich unabsehbar. Nun wir wissen wahrlich nicht, wie man eS anfangen solle, um die Theorie des Wortes zur Praxis zu machen! Vielleicht ist das Wort so erbarmungsvoll , unö darüber zu belehren. Dasselbe Wort hat auch eine eigene Taktik, immer Recht zu behalten. Käme sie nicht zu oft vor, so hätten wir schon darauf aufmerksam gemacht. Da sie aber die regelmäßige dieses wahrheitsliebenden Wortes ist, so genügt es, in einem Bei- spiel unser» Lesern eine Anschauung derselben zu geben. So sagt eS unter derselben Rubrik: „Der Volksfreund sucht auch die Behauptung zu wider- „legen, daß der vielbesprochene Wunsch der 28 nur ei» „Wunsch von 28 Gliedern der Kammer, nicht ein Wunsch „der Kammer als solcher sei. Die Widerlegung macht dem „Scharfsinne des Vvikssrcundes Ehre." Das ist Alles. Wir sind widerlegt. Nicht wahr , das Wort sucht Einsicht und Erkcnntniß zu verbreiten? Es kämpft mit Gründen! Unsere Leser mögen ja nicht glauben, daß diese Art Polemik eine Ausnahme sei. ES ist die Regel, und darum schweigen wir gewöhnlich. Diese Art von Polemik hat aber ihre sehr ernste und trau- rige Seite. Sic zeigt, was man will: wo möglich Dumpfheit, Gedankenlosigkeit verbreiten. Einen Gedanken wird man sich hüten, seinen Lesern zu bieten, denn das könnte zum Nach- denken und dann zur Selbstbefrciung des Volkes führen. Das dumme Volk und noch mehr das verdumpste war von jeher die beste Heerde, sowohl fur religiöse als für politische Jesuiten. So lang« man unser Volk aus diese Weise zu behandeln fortfährt, hört unsere und die Pflicht eines jeden Patrioten nicht auf, Wache zu halten, dem Volke gesunde Geistesnahrnng z» bieten, es zum Denken und Nachdenken anzuregen, denn nur ein denkendes Volk kann ein freies uns glückliches weiden. In der Sihung tes Gemcindc-Naths zu Luxem- bürg vom 9. d. M„ ist die Bemerkung gemacht worden, zwei Abtrittsfegcr haben im vorigen Jahre dahier ihr Leben eingebüßt, weil rie vorgeschriebenen Maßregeln nicht beobachtet worden sind. Diese Er« wähnung ist dahin zu berichtigen, daß nur einer dieser zwei Männer gestorben ist, und die Statt- Polizei, wie es aus dem darüber aufgenommenen Protokoll zu ersehen ist, auch nicht die entfernteste Schuld an diesem Unglück hat, indem der Unter- nehmcr zu der Reinigung des Abtrittes, in welchem der Vorfall sich ereignet hat, hat schreiten lassen, ohne der Polizei die vorgeschriebene Anzeige davon gemacht zu haben; Letzlere konnte daher eine Opera- tion nicht überwachen, von der sie nichts gewußt hat. Luxemburg, den 16. Februar 1849. Der flw I n ei- E nm mittele | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL45 | ARTICLE | Gangler | null |
null | volksfreund1848 | Politische Uebersicht. | Politische Uebersicht. | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL44 | SECTION | null | null |
null | volksfreund1848 | Leise Anfrage. | Leise Anfrage. Kein Honorabler. Ist es wahr, daß auf einem gewisten Zweckessen vom 15. dieses, der honorable Herr X. dem sehr honorable» Herrn I. zu einem unparlamentarischen Kuß eingeladen hat? U. A. W. G. | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL47 | ARTICLE | Honorabler, Kein | null |
null | volksfreund1848 | Berichtigung. | Berichtigung. Fr. Schömann Den auswärtigen Abonnenten des Volksfreundes hiermit die Anzeige, daß ich seit der Verschmelzung des Grenzboten mit dem Volksfreunde vurchaus nicht mit dem Einkassiren der Abonnements⸗ und Insertionsgebüthren zu thun habe, indem es reine Sache der Redaction des Volksfreundes ist; daher alle Correspondenzen und Gelder „an die Redaction ves Volksfreundes, Pastorsstraße (Nösershaus), in Luxemburg“ zu adressiren sind. Luxemburg, den 18. Februar 1849. | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL46 | ARTICLE | Schömann | null |
null | volksfreund1848 | Grossherzogthum Luxemburg. | Grossherzogthum Luxemburg. | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL41 | SECTION | null | null |
null | volksfreund1848 | Image | President u. @cn.=@taatg*AmvaIt 5,500 gr, 23tce-Prasident 4000 , Rfithe, jctem 3,500 „ ©cncral-Slbvofat 3000 „ ©reffter ......... 2,500 „ Commte-Greffter 1,400 » | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL150 | IMAGE | null | null |
null | volksfreund1848 | Image | ffiice-prasicent .... 3,500 granfen Rathe, jedem .... 3,400 „ ©eiieral-Advofat . . . 3,200 ©refftcr 2,500 Eommts-Greffter . . . 1,400 , | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL151 | IMAGE | null | null |
null | volksfreund1848 | LES ISCARIOTES LUXEMBOURGEOIS DU „COURRIER.' | LES ISCARIOTES LUXEMBOURGEOIS DU „COURRIER.' De la Sure. Les hommes qui, en mars dernier, préferaient la liberté à l'ordre, qui, en mai, parlaient tant de la classe ouvrière, qui, en juin, redevenaient les défenseurs de l'ordre quand même, qui, en juillet, redevenaient courtisans, qui ont quitté leurs amis, qui ont tant de fois renié leurs doctrines, qui, en un mot, sont des instruments propres à tout, de ces instruments qui plient et ne rompent jamais, qui se courbent jusqu'à joindre les deux bouts et qui se redressent comme une flèche, tant ils sont souples, ont employé des moyens guizotins pour engager la Chambre à se séparer. Les motifs de cette insistance ne sont un secret pour personne; toutefois ce serait témérité que de vouloir devancer aujourd'hui la lumière qui doit bientôt éclairer cette grande fantasmagorie; mais dites-moi surtout, si, aussi longtems que vous verrez ces iscariotes au timon des affaires, vous ne croirez pas toujours entendre sonner le glas funèbre de la liberté et de l'ordre. II nous en coûtait de juger ces hommes sur un passé peu brillant, car il y a toujours quelque chose de penible à scruter des souvenirs effacés pour y puiser des élémens d'analyse et d'induction. Ces hommes ambitieux exploitent habilement quelques idées généreuses; mais au fond, ce qu'ils veulent, c'est la domination pour leur faction, l'esclavage pour leurs adversaires. Celui qui a brigué un portefeuille depuis 1842, ne trou\e-t-il d'autre moyen pour garder son portefeuille et tous les avantages y attachés que de s'accoler misérablement aux ennemis politiques qui ont ridiculisé sa vie? Leur secrète pensée est de perpétuer le statu quo; ils espèrent que des semaines, des mois, des années peut-être s'écouleront avant qu'il soit permis de traiter avec calme et dévouement les grands intérêts matériels du pays; mais qu'importe! n'est-ce pas là leur but et leur espoir? N'est-ce pas ainsi qu'ils aspirent à restaurer ce que le tems a détruit, à lasser la patience des Etats, à les reconduire haletants et désolés vers un régime et des institutions qui nous ont laissé pour souvenir les traces de l'égoïsme et de la cupidité? Vouloir ajourner une Chambre qui n'a rien fait depuis 5 mois que de rectifier un budget, c'est donner une preuve irrécusable de leur inimitié de nos institutions et pour leur impuissance et incapacité pour gouverner. Que les Etats jugent le passé des acteurs et qu'ils ne se laissent pas éblouir par leurs déguisements, c'est là le vœu sincère de tout bon patriote luxembourgeois. | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL43 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Image | tseyait fees Prastceiiten 3,400 gr. . Staatsamcaltes .... 3,400 » » * Wce-Prajtfcenten .... 3000 „ «, Jnstructioitsnchtcrs . . . 2,900 „ * jtdcn Rtchters 2,600 „ « fcfis Substitute 2,200 „ | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL153 | IMAGE | null | null |
null | volksfreund1848 | Die deutsche Frage bet uns! | Die deutsche Frage bet uns! Wir haben von Anfang an der deutschen Sache das Wort geredet. Wir sind unserer Ueberzeugung bis heute nicht untreu geworden; nur mußten wir leider unsere Hoffnungen bedeutend herabstimmen, als wir das Frankfurter Parlament den rechten Augen- blick zum Handeln verpassen sahen, als wir sahen, daß es die ihm gestellte Aufgabe nicht entschieden und muthl'g zu lösen verstand und endlich, als wir sahen, daß es sich aus einem deutschen National- Parlament in eine preußische, östreichische, bayerische, ja sogar in ein katholische und protestantische Fraktion aufzulösen im Begriffe stand. Was wir von Frankfurt von Anfang an erwar- tetcn, war eine starke Centralgewalt, stark aber nur, weil sie sich auf die wirkliche Volksfreiheit, im Ge- gensatz zu allen dynastischen und aristokratischen Ge- lüften, stützte, weil sie sich von dem Bolksgciste ge- tragen und gehalten fühlte. Nur von einer solchen Centralgewalt konnten wir für die Kleinen wirklichen Schutz erwarten, nur in ihr konnten wir eine Garantie für unsere freie innere Entwicklung suchen. Unsere seit 1815 gemachten traurigen Erfahrungen müssen uns belehren, was unserer erwartet, wenn unsere Hoffnungen wieder zu Schanden werden. Wir haben immer die Zeche für Andere bezahlen müssen, offne selbst weiteren Gewinn davon zu haben, weil immer Fürsten und Cabinette über uns ent- schieden, und fürstliche Cabinette sind bekanntlich taub für die Stimme eines kleinen Volksstammes, welcher ja von ihnen überhaupt nur als Scheidemünze be- trachtet wird , um ihre großen Rechnungen auSzu- gleichen. Nur von einer starken und demokratischen Centralregiernng, die kein anderes Interesse als das des Volkes haben kann, die sich nur auf das Volk stützt , nur von ihr können wir erwarten , daß wir uns selbst, unserer freien inneren Entwickelung frei und ungehindert leben können. Leider, das National-Parlament verstand es nicht, seine Aufgabe entschieden und schnell zu lösen. ES, die Schöpfung des Nationalwillens, ja der National- begeisterung, wagte nicht, den großen Herren, deren Macht es doch nothwcndig brechen mußte und die damals vom Volke wirklich verlassen dastanden, im rechten Momente die Spitze zu bieten und Gehorsam von ihnen zu fordern. ' Heute handelt es sich kaum mehr vom deutschen Volke. Die Cabinette berathen und intriguiren ganz wie weihand 1^15 . wer dem deutschen Volke am meisten das Spiel zu verderben weiß, und ihre besoldeten und unbesoldeten Helfershelfer suchen den Gesichtspunkt überall zu trüben , weil im Trüben gut fischen ist. Tie rheinische Bolkshalle z. B. , und nach ihr das Luxemburger Wort und wahrscheinlich alle Blätter dieser Farbe jubeln ob der östreichische» Note im Gegensah zu der preußischen, obgleich beide, östreichische wie preußische, eine wahre Calamität für das deutsche Volk und für die Volksfreiheit sind. Ihr Jubel hat einfach darin seinen Grund, daß der preußische Kbnig Protestant, der östreichische Kaiser aber Katholik und, was noch mehr sagen will, von Metternich und seinen Liguoriancrn, will sagen Jesuiten, erzogen ist. Was liegt aber, wenn man es mit der Volks- freiheit ehrlich meint, an der Confession des Herrschers? Die katholischen Belgier haben den Protestanten Leo- pold, die protestantischen Sachsen einen katholischen König, und noch nie haben Andere als herrschsüchtige Zeloten über dieses Vcrhältniß geklagt. Ja, nicht bloS wer es mit der Politik, sondern auch wer es mit der Religion ehrlich meint und diese nicht zum Mittel der Herrschsucht zu mißbrauchen den Willen hat, der fragt nichts nach der Religion des Herrschers. Denn dieser will für seine Confession nicht«, als was er der Confession eines jeden Mitbrudcrs zu ge- währen bereit ist : Achtung und Freiheit, und er sucht die Garantie dafür in vernünftigen Gesetzen, aber nicht in der persönlichen Gesinnung des Herrschers. Wer es nicht vermag, dem protestantischen Fürsten eben so willig zu gehorchen, als dem katholischen, dem hat der Protestant und jeder für das Prinzip wahrer Freiheit Kämpfende alle Ursache zu mißtrauen und umgekehrt; denn ein solcher birgt immer Hinter- gcvankcn; er will immer, und wäre das auch nur auf dem Wege der Intrigue zu erreichen möglich, Vortheile für sich und seine Gesinnungsgenossen, die zum Nachiheile und zur Unterdrückung der Andern ausschlagen müssen. Verfolgen wir die Geschichte beider Noten , so weit fie an den Tag gekommen, so wird es klar wer- den, warum wir uns von Beiden abwenden, und was uns im gegenwärtigen Augenblick, so lange es noch Zeit ist, die Politik dringend zu thun gebietet. Als Oestreich sich stark genug fühlte, dem deutschen Nationalparlamcnte in der Tödtung Blum's den Handschuh hinzuwerfen, da klopfte es in Potsdam an , um mit Preußen gemeinschaftlich die deutsche Volksstimme in Preußen zum Schweigen zu bringen. Da der alte Bundestag sich aber zu schwach gezeigt hatte, zu sehr im Mai vor der Volköstimme sich beugte, als daß denselben unverändert wieder herzu- stellen räthlich gewesen wäre, so sollte die Sache ein- fach unter den sechs Königen und dem Kaiser abge- macht werden. Die kleiner» Fürsten würde man schon mit höhcrn Civillisten befriedigt haben — denn Geld regiert heute auch in den Cabinetten — und die kleinen Völkern Nun, da die großen nichts gelten, so müssen diese es sich schon zur Ehre rechnen, auch nichts zu gelten. Preußen, das seinen Wrangel, wie Oestreich sei- nen Windischgrätz, das seinen Mantcuffel, wie Ocst- reich seinen Schmerlig hat, würde auf diesen Vor- schlag auch unbedingt eingegangen sein, hätte er nicht noch einen prcußenfeindlichen Hintergedanken zu sehr verrathen. Kurhessen, das die preußische Monarchie in zwei Hälften theilt und diesen Staat daher in einer ewigen Schwäche erhält, sollte nicht Preußen, sondern Hannover zufallen. Es war klar, daß Oest- reich, welches von jeher die preußische Größe nicht gerne sah, sie auch jetzt nicht auskommen lassen wollte. Preußen antwortete mit seiner Note. Was eut- hält diese? Trotz aller schönen Phrasen will sie von Bolköfreiheit , von Volkssouveränität nichts wissen. Preußens König ist ein absoluter Herrscher, und das will er auch Deutschland gegenüber bleiben. Nur aus Allerhöchster Gnade , aus Allerhöchster Zustim- mung — nicht des Preußischen Volkes, dieses hat ja seine Vertreter im Parlament, sondern — der preußi- schen Krone darf und kann die Centralrcgierung WS Leben treten und sie darf nur so viel Macht haben, als die Inhaber der Kronen ihr zuzugestehen für gut finden. Zu diesem Ende sollen die Inhaber der Kronen ihre Bevollmächtigen nach Frankfurt schicken. Aber nicht alle 38 , sondern nur die Großen ; die kleinen Staaten sollen sich gemeinschaftlich vertrete» lassen. Merkwürdig ist, wie wir Luxemburger bei diesem Projekt wegkommen. Wir sind eben gar nicht er- wähnt. Ganz wie im Zollverein, wo wir auch nur ein Theil der Rheinprovinz sind, sollen wir wahrscheinlich auch nur als et» Theii der preußischen Rheinprovinz gelten. Oestreich, ras sich weder Deutschland unterordnen, noch von Deutschland trennen, noch den preußischen Einfluß gelten lassen will, antwortete auf die preußische Note. Es protestirte dagegen, aus dem neu zu schaffenden engern Bundesstaate ausgeschlossen zu blei- bei, ; es protestât aber auch dagegen , in denselben einzutreten. Es will überhaupt keine Centraigewalt, sondern ohne in Deutschland aufzugehen, soll Deutsch- land doch in Oestreich aufgehen, d. h. wie seit 1815 u. wie unter dem Reichsminister Herrn von Schmerling östrcichischen Zwecken geopfert werden. Die östreichische Politik ist allerdings darin ehrlicher, als die preußische, daß sie eine wirklich östreichische ist. Deutschland soll nicht dem Kasterhause, sondern dem Staaten- compter Oestreich geopfert werden. Die preußische dagegen ist eben nur die Politik der HoHenzollern und nur in der persönlichen Ansicht der Königs begründet. Preußen hat nur deutsche Interessen, und wären nicht die absolutistischen Gelüste des Hofes und der Ka- marilla mit dem Anhängsel der hohen Militär- und Beamtenaristokratie, so würde Preußen auf der Bahn der Freiheit vorangehen und Deutschland ihm von selbst zufallen. Dieser Zwiespalt zwischen Oestreich u. Preußen kommt uns zu gut. So lange er anhält, laufen wir wenigstens für unsere Eristenz keine Gefahr. Aber wir dürfen nicht zu viel auf ihn bauen, wir müssen handeln, so lange es Zeit ist, wollen wir nicht eines frühen Morgens als ein Theil der Regierungsbezirke Trier und Aachen erwachen. Wir haben durch unsere Schuld keine Sympathien in Frankfurt. Bleibt dieser Zustand wie jetzt, so ist zu fürchten, daß man es dort als einen Gewinn für die deutsche Sache ansehen wird, uns Preußen zu incorporiren, weil in der That wir, obgleich wir es nicht sind, als zweifelhafter Gesinnung für die deutsche Sache gelten müssen. Wir traten mit unnützen Re- serven auf; das Land weiß, wem es diese dankt. Kein Gesetz der Ccntralgewalt, nicht einmal die Grund- rechte sind bei uns proklamirt. In der Erfüllung unserer Bunvespflichten haben wir mehr Saumselig- keit, als mindestens klug war, bewiesen. Das Alles spricht in Frankfurt gegen uns. Es gilt, diesen Eindruck zu verwischen, und zum Glück sind die Stände noch versammelt, um das Vaterland von einer drohenden Gefahr zu retten. Wenn unsere Stände wo möglich einstimmig er- klärten, daß Luxemburg der deutschen Sache ergeben ist, daß es sich derCentralgewalt aufrichtig anschließt, aber auch nur dieser; daß es aber im Voraus gegen jede In- corporation oder Beschränkung unserer Unabhängigkeit zuGunsten eines andern deutschen Staates feierlichst protestât, daß, was wir an Selbstständigkeit auf- geben, der deutschen Ccntralgewalt, und nur dieser, zu Gute kommen dürfe, dann sind wir überzeugt, daß eine solche Erklärung, der die That: Verkündigung der Grundrechte und Anderes, auf dem Fuße folgen müßte, in Frankfurt nicht ungehört bleiben wird.' Wir wünschen, daß wir uns täuschen, aber wir sehen Gefahr, sehr große Gefahr für unsere Unab- hängigkeit, in jedem andern Handeln und auch in jedem Zögern. Rericulum in mors. Eines der wichtigsten Anliegen von Echternach, dieses Hauptortes des Großhcrzogthnms nach Luxem- bürg, ist in der Sitzung unserer Kammer vom 16. Dieses entschieden worden, und zwar, durch die Be- mtthungen der Herren Hardt und Lefort, zu Gunsten der Stadt, welche sie als Abgeordnete in die Kam- mer gesendet. Es handelte sich um die Gestattung von Zwölf, je monatlichen Jahrmärkten. Hr. Lefort und Hr. Hardt hatten die Nothwendigkeit eingesehen, falls Echternach im Laufe dieses JahreS noch einigen Vortheil aus seinen Märkten ziehen wollte, solches in der Kammer vor ihrem nahe bevorstehenden Aus- einandergeheu geschehen müsse. Herr Lefort rief der Kammer eine frühere Vitt- schrift der Einwohner von Echternach ins Gedächtniß zurück. Hr. Hardt entwickelte die Gründe, welche auS der besondern Lage von Echternach entspringen, und die Verhältnisse der Stadl zu dem angrenzenden preußischen Gebiete, welche ganz dazu geeignet sind, einer ausländischen Bevölkerung einen binnenländischen Markt zu schaffen und auf diese Weise nicht nur einer Ortschaft, sondern dem ganzen Großherzogthume Vortheile zuzuführen. Auf eine erläuternde Anfrage des Herrn Lefort wurde die Regierung von der Kammer aufgefordert, die Feststellung der zwölf Echtcrnacher Jahrmärkte sich angelegen sein zu lassen. Herr Generalverwalter Ulrich hat seine Bereit- Willigkeit in dieser Angelegenheit ausgesprochen und wird hoffentlich in Bälde die geeigneten Maßregeln treffen. "Diekirch, 15. Febr. Was bei den Kammer- Verhandlungen über das Militär-Büdget außer der durch die Centralsection in ihrem Rapport eingetra» gcnen, und durchaus unrichtigen Tabelle der Gchalt- sätze der Offiziere benachbarter Länder am meisten befremden muß, ist, die Kosten eines Bataillons- Adjutanten auf 2700 Fr. gesteigert zu sehen. Bis jetzt war dieses Gehalt 1100 Gulden, aber mit der Verbindlichkeit der Selbstbeschaffung eines Dienstpfcrdes mit dessen Harnaschirung, so daß der Bcthciligte nach Abzug der hierdurch verursachten Ausgaben etwa 2100 Fr. persönlich erübrigte; nach dem votirteu Büdget kann dieser Betrag' nun mit 600 Fr. erhöht werden; d. h. mit einer Summe, welche der, die man an den vier ObcrlieutenantS und au noch zwei Hauptleutc zu ersparen wünscht, beinahe ausgleicht. Da die Stelle eines Adjutanten schon immereine sehr erwünschte war, und das daran verbundene Gehalt allen erwünschten Anforderungen entsprach, so liegt die Ursache nicht vor, warum ohne beding- ende Nothwendigkeit die sonst eingeführten Erspar- nisse unfruchtbar gemacht werden, und warum der bei andern Stellen eintretender Abzug einer einzigen Charge zufließen soll: einer Charge, welche, während sie durch das Entziehen eines Dienstpfcrdes ihren größten praktischen Nutzen verliert, auf der andern Seite mit einer Hauptmannsstelle gleich gestellt, ohne daß eine gleiche Verantwortlichkeit daran verbunden wird. | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL42 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Marktpreise vom 17. Februar 1849. | Marktpreise vom 17. Februar 1849. F. Schümann. Waizen 13 Fr. 50. C., 14 Fr., 14 Fr. 50 C. den Hectoliter. - Mischelfr. 11 Fr. 50 C., 12 Fr, 12 Fr. 50 C., 13 Fr., 13 Fr. 50C. - Roggen 10 Fr. 50 C., 1 Fr. - Gerste 8 Fr. 50 C. - Hafer 4 Fr., 4 Fr. 50C., 4 Fr. 70 C. - Butter 80, 85, 90 C. das Pfund. Für die Redaction: | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL49 | ARTICLE | Schümann., F. | null |
null | volksfreund1848 | Leise Anfrage. | Leise Anfrage. P. Wann werden unsere löblichen Edilen, welchen wie bekannt die Gesundtheil der Stadtbewohner so sehr am Herzen liegt, wie vor Alters und wie es in alten Städten gebräuchlich ist, dafür sorgen, daß das Reinigen der Abtritte nicht vor 1t Uhr Abends an- fange? — Warum hat das Reinigen in den Bür- gcrhäusern der Unterstädte Grund und Psaffenthal nicht zugleich stattgefunden mit dem der Festungs- Behälter, da doch jetzt die Luft kälter ist als im Mo- nat März, bis zu welchem das Reinigen derselben hinausgeschoben werden muß? - | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL48 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Image | ObergerichtShof. BczirkS-Tribunale. Prasidcnt . . 4000 FrS. Prasioent. 3,200 Frs. Vice-Prasi. 3,400 „ VieccPrajt. 2,900 , Rathe. . . . 3,200 „ Jttstntct.-R. 2,800 „ ©en.-Aitw. 4000 # Rtchter . . 2,000 „ ©eti.»2lM>. 3000 „ Staats-Anw. 3,200 „ ©rcffier. . . 2,500 „ Subfttut. 2,200 „ Com.-Gref. 1,300 , ©refftcr . . 1,800 , 6om.*©rcft 1,200 „ 2tcr fcito 800 „ grietnchr. 1,200 Frs. ©refsins 700 Frs. | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL149 | IMAGE | null | null |
null | volksfreund1848 | Der Volksfreund (1848) 1849-02-18_01 | Der Volksfreund. Ab«i,ncment«-Prri», S F?s. vierteljährig in btr Aabt, S Fr». 8V für die ûdri^e» Ortschaften des Großbèrjvatbum». Anzeigen werden mit 30 Ctw4. her ZtSe berechnet. K«r 9alk*f*tuM Hfjüxt rultf« «rtb S.Htttaii«. und Zuschrlskn »Ulm f««nn MdHcu. 8 ntf du- im Freiheit, Gesetzlichkeit, öffentliche Ordnung. Druck # Franj Schöm«n« m Lnxei໫. M 21 Sonntag, 18. Februar im | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh | ISSUE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sitzung der Kammer vom 18. Januar 1849 (Nachmittags). | Sitzung der Kammer vom 18. Januar 1849 (Nachmittags). Abwesend waren, mit Urlaub: die Hrn. Brassel, Collart, Pondrom und Spanier; ohne Urlaub: die Hrn. Fischer, Peckels und Tibesart. Die Hrn. Generalverwalter waren anwesend. Das Protokoll der vorigen Sitzung wird verlesen u. angenommen nach einigen Berichtigungen des Hrn. Eyschen und Richard. Hr. Schriftführer Lefort: Bon Hrn. Adamcs, Provikar des GroßherzogthumS wurden dem Vüreau Vorstellungen eingereicht gegen die von der Central- section gemachten Vorschläge über das Budget der auswärtigen Angelegenheiten, der Justiz und der Culte, betreffend die geistlichen Angelegenheiten, das Seini- nar und die Gehalte der Geistlichen. Auf Verlangen der Kammer liest Hr. Lefort diese Zuschrift ganz vor, und beschließt dieselbe aufö Vüreau zu deponiren damit je.es Mitglied sie nachsehen könne. Hr. Präsident bemerkt, die Ccntralsection habe nur einen Wunsch geäußert; Niemand könne ihr die- ses Recht streitig machen, so wie auch sie die Rechte von Niemand beeinträchtigte; übrigens seien die Aus- drücke der Vorstellung wenig gemessen und wenig schicklich. Hr. Jonas glaubt die Vorstellung des Herrn Adamcs sei auf eine gerechte Weise motivirt durch den Satz des Berichtes der Ccntralsection, der das Gehalt des Provikars betrifft. An der Tagesordnung ist die Fortsetzung der Dis- kussion über das Ausgabcn-Budget der Justiz zc. | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL52 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Obergerichtshof. Art. 1. Gehalt des Präsidenten. | Obergerichtshof. Art. 1. Gehalt des Präsidenten. Hr. Willmar bemerkt, daß nicht nur über den Betrag der Gehalte ein Unterschied bestehe zwischen dem Vorschlage der Regierung und dem der Cen- tralsection, sondern daß elftere die Gehalte nur für das Jahr 1849 verändern will, während letztere die- selben auf unbestimmte Zeit zu ermäßigen scheint. Hr. Ulrich fordert die Kammer auf, sich über die Dauer der Ermäßigungen zu erklären. Hr. Eyschen schlägt vor, die Ermäßigungen nur fürs Jahr 184S anzunehmen, bis die Regierung den revidirten Entwurf über das Justizgcsctz vorgelegt hat. Hr. Ulrich: Wir werten diesen Gesetzentwurf aus- arbeiten, und ihn in der nächsten Sitzung vorlegen. Hr. Krack übergiebt dem Büreau einen Antrag, in dem er folgende Gehalte für die Justizbeamten Der Antrag wird nicht unterstützt, mithin als nicht eingegangen betrachtet. Hr. Ulrich schlägt vor, dem Präsidenten und dem Gcncral-Staats-Anwalt jedem ein Gehalt von 6909 Franken zu geben, weil diese zwei Beamten die Pfei- 1er einer Verwaltung sind, die fest stehen bleibt, wenn auch alle anderen zusammenstoßen. Hr. Ritter stellt folgenden Autrag: Der Unterzeichnete schlägt vor, die Gehalte des Obergerichtshofes folgendermaßen festzustellen. gez. Ritter. Hr. Jurion: Dieser Antrag schlägt für die zwei ersten Magistrale genau vor, was, ohne Aufwand zu machen, zu ihrem standesgemäßen Unterhalte nöthig ist. Dem ersten Magistrate müssen Sie jedenfalls einen Gehalt bewilligen, der ihm wenigstens erlaubt, zu leben wie ein Kaufmann. — Wir wollen dem Sohne des geringsten Bürgers die Möglichkeit er- öffnen, durch seine Talente, seinen Fleiß und seine Rechtschaffcnheit einst die Würde einer Magistrats- pcrson zu bekleiden; wie soll er aber dann seinem Stande gemäß leben können, wenn kein hinreichen- der Gehalt mit seinem Amte verbunden ist. Der Generalstaatsanwalt ist der erste Magistrat der Po- lizei; setzen Sie ihn der Gefahr nicht aus, erröthcn zu müssen, wenn er von einem benachbarten Amts- genossen besucht wird. Hr. Epschen sagt, das Gehalt des Präsidenten und das des GcneralstaatsanwaltcS dürfen nicht ge- ringer sein, als das eines Generalverwaltcrs. Die Regierung hat für den Präsidenten 5,900 Fr. vorgeschlagen, und die Centralsection 5000 Fr.; die Kammer bewilligt ihm 5,500 Fr. Dasselbe Gehalt wird dem Generalstaatsanwalt bewilligt. In Betreff letzteren Amtes wurde ein Vorschlag gemacht dasselbe abzuschaffen; dieser Vorschlag wurde nicht angenommen. Die Bureau kosten dieses Gerichtshofes wur- den angenommen wie folgt: Für den Präs., Drucksachen mit einbegriffen 400 Fr. „ „ Gencralstaatsanwalt .... 280 Für einen Commis des letzteren . . 8(37 Fr. 72 C. Für Hcitzung u. Licht der beiden Gerichtshöfen 1400 Fr. Für Büchcrankauf ?c. dito 400 » Der Section III. wird ein 5. Art. zugefügt unter folgender Fassung: „Entschädigung für zwei GerichtSdiener, die am Obergcrichtshofe während dessen Sitzungen thätig sind." Die Kammer nimmt für diese Beamten 507 Fr. 94 Ctms. an. Die Sitzung wird aufgehoben. | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL53 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Publicité 1 Page 4 | Anzeige n. Bedeutende Möbel, und Weinversteigernng zu Luxemburg. Die Erben der Dame Wittwc Clemens, Zeitlebens Nent- nenn zu Luxemburg, werden am Montage, den 26. deö laufenden Monats Februar und am folgenden Tage, gegen 9 Uhr des Morgens und 2 Uhr des Nachmittags, alle die durch selbe Himer- lasscncn Möbel, bestehend in Tischen, Commode», Schränken, Stühlen, Oefen, Bettstellen, Spiegeln, Matratzen, kleinen und großen Kopslisicn, Federbetten, Leinwand, Küchciigcräth und Silberzeug, gegen gleich baare Bezahlung, und am Mittwoch, den 23. desselben Monats gegen 2 Uhr des Nack mittags, folgende Weine, wie: 14 Fuder Wormcldingcr, Pispoitcr und Millinger von 1842 und 1846, 2 Fässer Bordeaux von 4846, und ungefähr 1299 Flaschen alten rothcn und weißen Wein, ans Borg, bei, Meistbietenden zuschlage» lassen. Die Versteigerung wird zu Lnrembnrg, in dem Stcrbrhanse der gesagten Dame Clemens, Philippsstraße, statthaben. Luxemburg, den 16. Februar 1849. (296) I. Fnnck, Notar. V l X I E DE €5$ aie I La vente des livres provenant de la bibliothèque de feu Monsieur le conseiller Tillinrd, ainsi que des vins de la sue- cession de feu Madame Tilliard est fixée aux 22, 23 et 24 février 1849, chaque jour à deux heures de relevée. Elle aura lieu en la maison Tilliard, rue du Nord, No. 296. Luxembourg, le 19 février 1849. (297) J. FUNCiï, notaire. AnS freier Hand zn verkaufen. Alle Utensilien zur Bierfabrikation: Kochkessel, Möschpumpe, kupferner Senkbodcn, Trockenofen, gußeiserne Röhren u. s. w. Man beliebe sich an Herrn Fonck-Krcmer, Eisciihäiidler zu Luxemburg, zu wenden. (293) Die Ziehung der mit Genehmigung des Militär-Gouvcrnc- mcnts von den Damen , der Garnison für wohlthätige Zwecke veranstalteten Lotterie wird am 4. k. M., Abends 6 Uhr, im Saale des Militär-Casino, die öffentliche Ausstellung der Ar- betten und Gaben in demselben Locale an den Tagen vom 26. d. M. bis incl. den 3. f. M , Vormittags von 19' bis 12 Uhr, und Nachmittags von 3 bis 5 Uhr, stattfinde«. Indem das unterzeichnete Comité dieß hierdurch zur öffentlichen Kenntlich bringt, kann es nicht umhin, den städtischen Damen für ihre schätzenswerthcn und schonen Beiträge zur Lotterie seinen besten Dank auszudrücken. Luxemburg, den 17. Februar 1849. (299) VerwaitungS-Eomite des Lotterie-Fonds. Gesellschaft znm Schatze der Auswanderer nach Nord-Amerika, unter Per speziellen Aufsicht der französischen Negierung. Die Abfahrten für dieses Jähr beginnen am 15. Februar Von da ab regelmäßig viermal monatlich. Die Auswanderer müssen wenigstens 13 Tage vor jedesmaliger Abfahrt eingeschrieben sein. Bei ihrer Ankunft am Bestimmungsorte werden sie von Agenten der Gesellschaft i» Empfang genommen, die ihnen in Allem Rath und Hülfe leisten. Haupt-Agcntur für das Großhcrzogthum Luxemburg: Direction i» Schulz â Se elh off, Havre und Antwerpen Luxemburg, Kohlengasse. Alpha — — — Beta. Crepéerten bond Lolo — Bibi. Petrusbach, 18 février 1849. (208) | Der Volksfreund (1848) | 1849-02-18T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/956j8kxdh/articles/DTL142 | ADVERTISEMENT | null | null |
null | volksfreund1848 | Wahlgesetz. Kapitel III. Von den Wahlcollegien. (Fortsetzung). | Wahlgesetz. Kapitel III. Von den Wahlcollegien. (Fortsetzung). Jede Vertheilung oder Aufweisung von belcidi- genden oder anonymen Schriften oder Drucksachen, Schmähschriften oder Spottbilvern, im Locale, wo die Wahl vor sich geht, ist bei einer Gelrbuße von 50 bis 500 Franken verboten. Den Präsidenten liegt es ob, die nöthigen Maß- regeln zu ergreifen um die Ordnung und die Ruhe an den Zugängen zu den Sektionen und zum Gebäude, in welchem die Wahl geschieht, zu sichern. Gegenwärtiger Artikel und die Artikel 27, 23, .31, 33, 36 und 41 sind an der Thüre des Saales in großen Buchstaben anzuheften. Art. 26. Niemand kann zuni Stimmen zuge- zasscn werden, wenn er nicht in die im Saale an- geschlagene und dem Präsidenten ttbergebene Liste eingeschrieben ist. Doch ist das Bureau verbunden, den Einspruch aller derjenigen zuzulassen, welche mit einer Entschä- digung der zuständigen Behörde erscheinen, wonach sie zum Wahlcollegium gehören, oder Andere nicht gehören. Jeder Wähler, welcher Mitglied des Bureaus ist, stimmt in der Section, wo er seinen Sitz hat. Art. 27. Der Aufruf der Wähler geschieht, in- dem bei der ersten Abstimmung mit den zunächst liegenden, und bei der zweiten mit den entlegensten Gemeinden angefangen wird. Jeder Wähler übergibt, sobald er aufgerissen ist, seinen geschriebenen und verschlossenen Wahlzettel dem Präsidenten. Dieser legt denselben in eine Kiste, welche mit zwei Schlössern versehen ist, deren Schills- sel, einer dem Präsidenten, und der andere dem Äl- testen der Scrutatoren einzuhändigen ist. Art. 23. Der Tisch, an welchem der Präsident und die Scrutatoren sitzen, muß so gestellt sein, daß während des Stimmenzählens die Wähler um den- selben herumgehen oder wenigstens hinzutreten können. Art. 29. Der Namen jedes Stimmgebers ist in zwei Listen eingeschrieben, von denen die eine durch die Scrutatoren, die andere durch den Sekretär ge- führt wird. Art. 30. Hierauf werden zum zweitenmal die Wähler aufgerufen, welche nicht gegenwärtig waren. Nach Beendigung dieses Geschäftes wird das Stimmengeben für geschlossen erklärt. Art. 31. Bor dem Eröffnen der Stimmzettel wird die Zahl derselben geprüft. Hierauf nimmt einer der Scrutatoren jeden Stimmzettel, einen nach dem andern, entfaltet ihn, und übergibt ihn dem Präsi- denlen, welcher ihn laut vorliest 'und ihn einem an- dern Scrutator übergibt. Das Ergebniß jeder Wahl ist sofort zu verösscnt- lichen. Art. 32. In den in mehre Sectionen getheilten Collégien geschieht das Eröffnen der Stimmzettel in jeder Section. Das Ergebniß desselben wird durch das Büreau festgesetzt und unterzeichnet. Dasselbe wird sofort durch die Mitglieder des Büreaus jeder Section dein Hauptbüreau über- bracht, welches in Gegenwart oer Versammlung die allgemeine Zählung der Stimmen vornimmt. Art. 33. Die Stimmzettel, in welchen der Stimm- gebende sich zu erkennen gibt, sind nichtig, ebenso diejeni en, welche nicht niit der Hand auf weißes Papier geschrieben sind. Art. 34. Die nichtigen Stimmzettel werden bei Feststellung der Anzahl der Stimmgeber nicht mit- gezählt. Art. 35. Gültig sind die Stimmzettel, welche mehr oder weniger Namen, als vorgeschrieben, enthalten. Die letzten über die vorgeschriebene Zahl hinaus- gehenden Namen zählen nicht. Art. 36. Nichtig sind alle Stimmen, welche keine hinreichende Bezeichnung enthalten. Hierüber cnt- scheidet das Büreau wie in allen andern Fällen, vorbehaltlich dcs Einspruchs. Art. 37. Niemand ist bei der ersten Abstimmung als gnvählt anzusehen, wenn er nicht mehr als die Hälfte der Stimmen hat. Art. 38. Wenn alle im Canton zu wählenden Abgeordneten nicht beim ersten Male gewählt sind, so fertigt das Büreau eine Liste derjenigen Perso- neu an, welche die meisten Stimmen erhalten haben. Diese Liste enthält zweimal so viele Namen, als noch Abgeordnete zu wählen sind. Nur diesen Candidate» können die Stimmen ge- geben werden. Die Wahl geschieht nach Stimmenmehrheit. Bei Gleichheit der Stimmen erhält der Aelteste den Vorzug. (Frts. flgt.) | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-20T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/957zpm9hx/articles/DTL49 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Amtliches. | Amtliches. Durch Königl. Großherzogl. Beschluß vom 12. Aug. 1848 sollen die gegenwärtig im Staatsdienste befindlichen öffentlichen 'Beamten den bereits von ihnen geleisteten Civ durch den Schwur ergänzen, der Verfassung Folge zu leisten. Die Eröffnung der Jagd im Großherzogthum ist auf den 1. September dieses Jahres festgesetzt. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-20T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/957zpm9hx/articles/DTL48 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Politiche Uebersicht. | Politiche Uebersicht. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-20T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/957zpm9hx/articles/DTL45 | SECTION | null | null |
null | volksfreund1848 | Deutschland. | Deutschland. Berlin, 13. Aug. Man hat in den democratt- schen Clubs beschlossen, zur Unterstützung der poli- tischen Gefangenen und deren Familien eine Steuer von einem halben Sgr. für den Monat auszuschreiben. Es wird demnächst an alle Democratcn Deutsch- lands der Aufruf ergehen, ebensoviel beizusteuern und man hofft, so wenigstens 36,666 Thlr. alljähr- lich zur Unterstützung der Gefangenen zu erlangen. - Das Ministerium soll keineswegs gesonnen sein, die es betreffenden, am 9. d. in der Schweis- nitzer unglückseligen Saä)c gefaßten Beschlüsse der Nationalversammlung ausführen zu wollen. — Nach einer Mittheilung der „Aach. Zeitung" soll der Kriegsminister Herr von Schrcckenstcin in Folge des nachträglich der Kammer überreichten, dissentirenden Votums entschlossen sein, zwar das nach dem Stein'- schen Antrage beschlossene Circular an das Militär zu erlassen, jedoch mit Hinweglassung des von Schulze beantragten Zusatzes. „Wir mögen die Wahrheit dieses Gerüchtes noch nicht glauben", sagt der Berichterstatter, „müssen aber, wenn es begrün- dct sein sollte, aus diesem gewagten Schritte Schlim- meres prophezeien. Es stehen sich hier zwei Mächte, der König und die Kammer gegenüber, um sich, wie man es nennt, über die Verfassung zu verein- baren; bis sie es gethan, werden beide jedenfalls ein Veto gegeneinander auszuüben haben. Der Kön- ig kann daher gegen die Ausführung des hier be- sprochcncn Beschlusses der Kammer sein Veto ein- legen und tiejelbe dadurch verhindern , thut er dies aber nicht, so bleibt nichts Anderes übrig, als den Beschluß' der Mehrheit, und sei es auch in diesem Falle blos eine Mehrheit von einer Stimme. aus das Genaueste auszuführen; ein bloßes passives Jgnoriren dieses Beschlugcs ist eine Unmöglichkeit, ja noch mehr, ist geradezu ein revolutionärer Schritt, denn es heißt das, völlig den Rechtsboden verlassen. — Das in der Sitzung am 11. eingereichte dis- sentirende Votum in Betreff des Schulze'schcn Amen- dements für den Erlaß des Kriegs Ministers lautet: „Hohe Nationalversammlung! Die unterzeichneten Abgeordneten der preußischen Nationalversammlung fühlen sich gedrungen, gegen das heute in Folge der Schweidnitz« Angelegenheit mit 186 gegen 179 be- schlossene Amendement, durch welches den Offizieren, die ihre politische Ueberzeugung mit der eingetretenen neuen Ordnung der Dinge nicht in lieber einstim- mung bringen können, durch das Kriegsministerium zur Ehrenpflicht gemacht werden soll, sich vom Dien- ste zurückzuziehen, folgende Erkärung als Separat- Votum niederzulegen, weil eine namentliche Abstim- mung nicht stattgefunden hat und ihre abweichende Meinung deshalb dem Lande nicht bekannt gewor- den ist: wir halten jenen Beschluß für unzulässig, wir erblicken darin den beleidigenden Versuch zu einem Zwange der Gewissen durch die Organe der Regierung, den Anfang einer politischen Inquisition, wogegen wir im Namen der Frei- heit selbst Verwahrung einlegen müssen. Berlin, den 9. August 1848". Diese Erklärung zählt 136 Unterschriften. Vom 14. Dem Vernehmen nach wird seitens der Majorität morgen ein Protest gegen dieses Votum der Dissentirenden zur Vorlesung kommen und wol- len auch etwa 36 Mitglieder der Rechten bei diesem Protest sich bethriligen. In einigen Abtheilungen der Nationalversamm- lung ist der Antrag aus Abschaffung des Zcitungs- stcmpels durchgegangen. Berlin, 15. Aug. Die von der Nationalver- sammlung abgeordnete Commission zur UntcrsuäMng der unglückseligen schweidnitzer Vorfälle ist heute an Ort und Stelle abgegangen. Die Wilitär-Verwal- tungs- und Gerichtsbehörden sind von den betreff- enden Ministerien angewiesen worden, der Commission jeden gewünschten Vorschub zu leisten, Zeugen vernehmen und jede Nachforschung bewirken zu las- scn. Die gerichtlid)e Untersuchung, auf welche jene Commission durchaus keinen Einfluß üben will und kann, hat ihren ungestörten Fortgang. Wien, 12. August. Radetzky soll an das Mi- nisterium die Anfrage gestellt haben, ob die italieni- sche Angelegenheit mit der Feder oder mit den Waffen zum Schlüsse gebracht werden solle. — So eben verkünden die Kanonenschüsse die Ankunft des Kaisers. —Das Ministerium hat den Antrag gestellt, daß der Reichstag es ermächtige Schulden zu machen, neue Schulden, um die Zinsen der alten zu zahlen — was, beiläufig gesagt, 8,462,860 Fl. für die nächsten 3 Monate erfordert und „für die Ehre der östrcichischcn Waffen," Krieg in Italien zu führen. — Die „Allg. Ocstr. Ztg." spricht bei dieser Gelegenheit sehr streng von der Civilliste. Die Kosten des Hosstaates im Jahre 1847, 5,266,660 Gulden, seien die größten in Europa, ungleich grö- ßer als die Civilliste in England. — In Düsseldorf find am 14. d. stürmische Austritte vorgefallen. Gegen 9 Uhr Abends hatten sich gegen hundert oder mehr Soldaten von allen Waffengattungen auf dem Markte aufgestellt, wo- selbst sie das Preußenlicd sangen. Es war natürlich, daß sich bald eine Mcnschenmasse um die aufgereg- ten Soldaten sammelte; doch verhielten sich die Bür- ger ernst und ruhig. Als das Militär die Bürger nicht durch diese Art Provocation zu Feindseligkeiten reizen konnte, begann es die Säbel zu ziehen, zog in Masse um den Markt, wobei die blanken Säbel von vielen auf dem Straßcnpflaster geschliffen wur- den , und drängte die Bürger vor sich her und aus- einander. Bei diesen Demonstrationen blieb es aber nicht, sondern mehrere Soldaten begannen jetzt mit den Säbeln auf die Bürger zu schlagen, wobei ein Knabe am Beine verwundet wurde. Nun erschien eine Bürgerwehrpatrouille und versuchte die Unruhe zu beschwichtigen; das Gedränge ward immer grö- ßer; schon eilten die Bürger, um Waffen zu holen; es fiel ein Schuß an der Marktecke, von wem, weiß man nicht. Der Schuß traf einen Musketier vom 13. Regiment, welcher niederfiel und gleich nachher starb. Nun wurde Generalmarsch geschlagen von der Bürgerwehr, von Seiten des Militärs ebenfalls; die Aufregung wuchs immer mehr; die Bürger- compagniccn eilten zahlreich auf ihre Sanimelplätze; von da zogen sie in starken Patrouillen durch die Straßen; das Militär setzte sich häufig zur Wehr; es fielen noch in der Bcrgcrstraße ein und in der Bolkcrstraße zwei Schüsse, jedoch ohne Schaden zu thun. Der Chef der Bürgerwehr war unermüd- lich; sein Eifer und seine Umsicht verdienen alle An- crkennung. Gegen 11 Uhr hatte das Militär die Straßen verlassen, und die Ruhe wurde nicht wei- ter gestört. Köln. Ueber den weiteren Verlaus der Festlich- ketten in Köln am 15. berichtet die Köln. Ztg. wie folgt: Nach dem Zuge in den Dom, woran alle öffentlichen Behörden und Mitglieder der Dombau- Vereine, so wie die eingetroffenen Abgeordneten Theil- nahmen, begab man sich nach dem Gürzenich zum -großen Festesse», Bis fast ein Uhr hatte die Kirchen- seiet gewährt. In der ganzen Stadt waltete Freude, denn es sollten sich Alle des großen Ereignisses freuen. Unter die Armen der Stadt wurden 36 Ohm Wein, und auf jede Flasche ein pfundiges Wurstbrod verteilt : auch das Bürger-Hospital erhielt zwei Ohm, und eine Ohm das Waisenhaus. Außerdem wurden in der städtischen Speise-Anstalt 5666 Portionen Fleisch- brühe und Fleisch verthcilt; selbst die Gefangenen wurden besser, denn gewöhnlich, gespeis't. Punkt ein Uhr wurde der Saal des Gürzenich geöffnet, und bald waren die sechs Reihen der Tische, welche von der für die hohen Gäste bewahrten Tri- bune im westlichen Ende des Saales in sechs Rhei- hen durch den ganzen Saal liefen, besetzt. An den Tafeln der fürstlichen Gäste befanden sich 240 Personen, der Vereins- Genossen und anderen Theil- nchmer waren gegen V00. Der Saal selbst war zwar einfach, aber in großartiger Weise ausgestattet und überreich mit Gasflammen erleuchtet. Im Hintergründe der Tribune prangte die von Hilgcrs 'in Faselten gemachte Inschrift: „Ein einziges Deutschland". Rechts „Eintracht" und links „Ausdauer". Als der König und sein edler Ehrengast in den Saal traten, wurden sie mit einem dreifachen Hoch begrüßt: lustig wirbelten die Pauken, schmetterten die Trompeten nnd jauchzend wurde mit den Telle- ttüchern geschwenkt. Auf der linken Seite der Tribune war der Ehrensitz der hohen Gäste, so daß sie den ganzen Saal überschauen konnten. In der Mitte des Tisches saß unser König zur Linken des Erzherzogs; auf derselben Seite saß unser ehemaliger hochverehr- ter Gouverneur, Prinz Wilhelm; dann Prinz Karl und Prinz Friedrich, und an der andern Seite der päpstliche Nmtcius, unser Herr Erzbischof und der Präsident der Reichöversammlung, Hr. v. Gagern, so wie der Präsident des Reichsministerrathes, Fürst Leiningen. Vor den hohen Gästen stand ein fast 3 Fuß hoher silberner Pocal, ein wahres Kunstwerk der Silbcrschmiede- Kunst, denn um den Becher läuft schön und frei getrieben die Alcrander-Schlacht am Gramms nach Le Brun; auf eben solche Weise ist der Deckel und der Fuß reich geziert. Historisch merkwürdig ist der Becher, welcher jetzt Eigenthum des hiesigen Goldschmiedes Schwann, dadurch, daß Franz!. (Stephan) bei seiner Krönung als deutscher Kaiser im Jahre 1745 aus demselben getrnnkcn. Und jetzt wurde er dem Erzherzoge geboten, seinem Enkel, unter welchem des deutschen Reiches Herrlich- keit wieder in ihrem alten Glänze neu gekräftigt er- stehen soll. Unter ungeheurem Jubel trugen die musikalischen Vereine Lieder vor. Als sich der Jubel endlich gelegt, trat unser Kö- nig, ein Glas Rheinwein in der Hand, an das Vlumen-Geländcr und brachtc'ungefähr mit folgenden Worten dem Erzherzog Reichöverweser einen Toast: „Mein Toast gilt einem deutschen Manne, einem meiner bewährten treuen Freunde, dem Manne ihres Vertrauens, der auch Meine Lie- be, Mein vollstes Vertrauen besitzt. Er gebe uns einige und freie Völker, er gebe uns ein- ige und freie Fürsten — dem Erzherzog Jo- Hann, dem Reichsvcrwcser'!" Und bis zur Neige leerte der König unter einem 'unbeschreiblichen Jubel sein Glas und machte dann die Nagelprobe nach deutscher Sitte. Bald darauf -erhob sich der Erzherzog auch mit seinem Glase und sprach mit fester Stimme: „Dem Fürsten, der eben meine Gesundheit ausgebracht, dem Könige von Preußen I Gott erhalte ihn noch lange, und unsere Eintracht und Ausdauer stehe so fest, wie Kölns Dom!" Mit eben solcher Herzlichkeit, mit eben solchem Jubelsturme wurde auch dieser Toast, nach welchem sich die beiden Fürsten umarmten und küßten, von den Anwesenden erwiedert. Es wurden noch mehrere Toaste ausgebracht auf die deutsche Einheit, und die Nationalversammlungen, die alle mit gleichem Jubel ausgenommen wurden. Der Erzherzog Johann und der König erhoben sich nach diesen Toasten und verließen mit ihrem Gefolge den Saal, um sich nach Brühl zu begeben wo Abends ein großes Festwahl Statt fand. Gegen 9 Uhr Abends nahm die Beleuchtung ihren Anfang. Bis in die abgelegensten Stadtheilc waren alle Häu- ser erleuchtet, und viele außerordentlich Pracht- und geschmackvoll. In den Straßen wogte die fröhliche Menge bis spät nach Mitternacht, u. eben so lange war noch das regste Leben auf der Rheinbrücke. Von betdcn Seiten kreuzten sich Raketen über dem ruhigen Strome, knatterten Feuertöpfe lustig in die Lüfte od. strahlten Feuer-Sonnen an den glänzend erleuchteten Gasthöfen der Rheinseite. Gegen 11 Uhr stieg der Riesenbau des Domes plötzlich aus der Nacht in rother Feuergluth prangend über der weiten Stadt, so daß man auch die feinsten Gliederungen, die Laubvcrzierungen am ganzen Baue unterscheiden konnte. Es kann keinen überaschendcren Anblick ge- bcn, als den des also erleuchteten Domes. Ein wichtiger Schluß des so wichtigen Festtages, wie Köln wohl noch keinen in seinen Mauern gefeiert hat. Se. Kaiftlk. Hoheit der Erzherzog Reichsverweser hat sich heute früh von Brühl nach Bonn begeben und dort das Dampfschiff zur Rückkcbr nach Frank- furt bestiegen. Se. Maj. der König passirte gegen neun Uhr unsere Stadt und fuhr mit einem Ertra- zuge zunächst nach Elberfeld. Die Mitglieder der Rcichs-Versammlung sind heute Morgen um sechs Uhr fast sämmtlich mit einem besondern Dampsbote nach Frankfurt abgereist, da schon morgen ihre Tätigkeit wieder beginnt. Wiesbaden, 15. Aug. So eben erfahren wir aus zuverlässiger Quelle, daß bei unserm Ministe- rium eine Verfügung des Reichskriegsministcrs ein- gelausen ist, wonach in Folge des neuesten Be- schlusses der Nationalversammlung unser Militär- stand bis auf 2 pCt. der Bevölkerung vermehrt werden soll. Unsere Truppenzahl wird sich auf diese Weise auf 9000 Mann steigern. Die Truppenver- mchrung soll schleunigst ausgeführt werden und wo möglich in 4 Wochen vollzogen sein. Wie das aus- zuführen ist bei unserer leeren Staatskasse, wissen wir nicht. (Fr. I.) Hamburg, 12. Aug. Die bis jetzt für eine deutsche Kriegsmarine ausgerüsteten Schiffe bestehen aus 3 Dampfschiffen, 2 Segelschiffen (wovon eines „Deutschland" von 32 Kanonen) und einem neu er- bauten Kanonenboote. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-20T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/957zpm9hx/articles/DTL56 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Sans titre | Herr Rédacteur! Der „Courrier" bringt in seiner heutigen Nr. einen Brief von Echternach aus datirt, dessen In- halt sich auf die aus den 21. d. festgesetzte Zusam- mcnberufung einer Commission von Professoren, um die Maßregeln zur Ausführung des höheren und mittleren Üntcrrichisgesetzes vorzubereiten, beziehet', und welcher zugleich gegen die Regierung die An- klage schleudert, sie habe zweien Professoren von Ech- ternach, Mitglieder dieser Commission, nicht erlaubt, sich vor dem 25. d. nach Luxemburg zu begeben, unter dem Vorwande, jene Professoren müßten der Preisvcrthcilnng des Progymnasiums beiwohnen; die Regierung verfolge demnach den Zweck, auf diese Weise dies Progymnasiuin zu unterdrücken. Das Wort für Wahrheit hatte schon diese An- klage erhoben, und dabei gewisse Anmerkungen in der gewohnten und dieses Blattes würdigen Weise gemacht. Es muß aber jedem Ehrenmann daran liegen, daß die Wahrheit nicht immer geopfert werde, und darum ersuche ich Sic, gefälligst folgende, meiner Ansicht nach berichtigende Aufschlüsse in Ihr geschah- tes Blatt aufnehmen zu wollen. Das Unterrichtsgesetz wurde am 23. Juli ver- öffentlicht, und soll im Monat Octobcr in Kraft tre- ten. Dieses Gesetz aber enthält nur allgemeine Bc- stimmungen, und fordert daher die Feststellung und Ausarbeitung mehrerer Reglements, die alle ihre Wichtigkeit haben. Der General-Verwalter des Innern hat in die- fett Umständen einen Beschluß erlassen, dessen aus- gedehnte und freisinnige Bestimmungen das ganze Lehrerkollegium im höchsten Grade befriedigt haben. Anstatt, wie ehedem, eine Commission zu berufen, deren Mitglieder er selbst ernannt haben würde, ver- langte er, daß alle Professoren einer jeden dieser drei Anstalten über alle Aussührungsmaßregcln gehört würden ; er beauftragte sie, ihre Bemerkungen und Ansichten über den Unterricht, und sogar ihre Wün- sche hinsichtlich ihrer persönlichen Lage in Hefte nie- verzuschreiben, und endlich Abgeordnete zu erwählen, welche einen Central-Ausschuß bilden, und sich am 21. d. zu Luxemburg versammeln sollten. Indessen müssen die beiden Abgeordneten Echter- nachs noch den öffentlichen Prüfungen und der Preis- pertheilung am 24., wie gewöhnlich, beiwohnen und werden daher erst am 25. an der Central-Confercnz Theil nehmen können, und darin sucht man den »Grund zu einer Anklage zu finden, als wolle die Mgierung das Progymnasium unterdrücken! Wenn die Regierung dies gewollt, so hätte sie gewiß nicht der Unterrichtsmaßregel solche Ausdehnung gegeben; sie hätte nicht das Gutachten aller Pro- fessoren des Landes in Anspruch genommen, noch in den Central-Ausschuß Mitglieder des Echternach« Lehrercollcgiums beuiscn. Die Conferenzen werden nothwendiger Weise lange dauern, und sich größten« theils mit Fragen beschäftigen, welche dem Echter- nacher Institut fremd sind; man muß daher auf eine gehässige Weise voreingenommen sein, um da- raus die böswilligen und vernunftwidrigen Folge- rangen zu ziehen, welche den Gegenstand der beiden Echternacher CorrcSpondenzen ausmachen. Noch muß ich die Unrichtigkeit eines FactumS hervor- heben, von welchem in dem Briefe des „Cour- rier" die Rede ist; es ist falsch, daß der nicht ver- bindliche Unterricht der alten Sprachen im Progym- nasium von Echternach durch die Stände in den Gesetzentwurf eingerückt worden; im Gegcnthcil weiß ich gewiß, daß die Regierung, in Folge einer Be- rathung von drei Professoren, welche im verflossenen Juli zu Luxemburg Statt diese Course dem Art. 7 des Gesetzes hinzugefügt hat. Luxemburg, 16. August 1848. Ein Mitglied des Lehrerkollegiums von Luxemburg. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-20T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/957zpm9hx/articles/DTL44 | ARTICLE | null | null |
null | volksfreund1848 | Italien | Italien In Turin wollte man am 11. d. die Nachricht erhalten haben, Nadetzky sei durch Melden ersetzt worden, der jetzt den Oberbefehl über die östreichi- schen Heere in Italien übernehme. Nadetzky habe vorher noch eine in drei Tagen zu zahlende Eon- tributivn von 80 Millionen Lire für die Lombardei ausgeschrieben. Nach der „Wiener Zeitung ist Na- dctzky im buchstäblichen Sinne des Wortes als Ret- ter der Stadt in Mailand eingerückt. Nachdem die Piemontesen abgezogen, war die Stadt sechs Stun- den ohne Schutzbchörden ihrem Schicksale überlas- sen. Der neue Podesta Bossi hatte keine Kraft, um die gegen die Nobili aufgerechten Massen des Volkes im Zaume zu halten. Ein allgemeines Plündern und Blutbad der Nobili und der reicheren Einwoh- ner wäre unfehlbar erfolgt, wenn der Marschall nicht erschienen wäre. Abends wurde die Entwaff- nung des Pöbels angeordnet, und Ruhe kehrte in die ängstlichen Gemüther zurück. Von Calabrien bis Como ertönt jeßt nur ein Schrei des Unwillens und der Verachtung gegen den König, der nach den er- littenen Niederlagen nur noch den Rest seiner Armee zu retten sucht. — Auf den durch einen Parlamcn- tär überbrachten Befehl des Königs Karl Albert ist Peschiera von den Piemontesen geräumt. — Aus Wien erhalten wir die Nachricht, eine französische Flotte von 16 Segeln sei im adriatischcn Meere er- schienen und Melden habe sich in Folge einer Note Abercrombie's aus Bologna zurückgezogen. Das Reserve Chor der Oestreicher unter Gene- ral Weiden zog am 6. in Modena ein. Am 7. besetzten 2500 Mann Bologna wurden aber von den Einwohnern wieder verjagt und begannen die Stadt zu beschießen. Ein kühner Aussall der Einwohner die von den Landleutcn unteruützt wurden, zwang sie ihre feste Stellung aufzugeben und sich zurückzuzie- hen. Die französischen und englischen Minister ha- bcn gegen dies Bombardement protèstirt. Die Bo- lognesen haben nach allen Seiten hin Courricre ab- geschickt um Hülfe zu verlangen. In Rom hat bei der Nachricht des Einfalls der Oestreicher der Kriegs- minister die Nationalgarde und alle in der Haupt- stadt cantonnircnden Linicn-Regimenter zu den Waf- fen gerufen, um zur Vertheidigung nach der Kato- lika auszurücken. | Der Volksfreund (1848) | 1848-08-20T00:00:00 | newspaper | https://persist.lu/ark:70795/957zpm9hx/articles/DTL58 | ARTICLE | null | null |