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Code civil, art. 375-4
Code civil
Dans les cas spécifiés aux 1°, 2°, 4° et 5° de l'article précédent, le juge peut charger, soit une personne qualifiée, soit un service d'observation, d'éducation ou de rééducation en milieu ouvert d'apporter aide et conseil à la personne ou au service à qui l'enfant a été confié ainsi qu'à la famille et de suivre le développement de l'enfant. Dans le cas mentionné au 3° de l'article 375-3 , le juge peut, à titre exceptionnel et sur réquisitions écrites du ministère public, lorsque la situation et l'intérêt de l'enfant le justifient, charger un service du secteur public de la protection judiciaire de la jeunesse d'apporter aide et conseil au service auquel l'enfant est confié et d'exercer le suivi prévu au premier alinéa du présent article. Dans tous les cas, le juge peut assortir la remise de l'enfant des mêmes modalités que sous l'article 375-2 , troisième alinéa. Il peut aussi décider qu'il lui sera rendu compte périodiquement de la situation de l'enfant.
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375-4
LEGIARTI000041473294
LEGIARTI000006426802
AUTONOME
VIGUEUR
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Article
<p>Dans les cas spécifiés aux 1°, 2°, 4° et 5° de l'article précédent, le juge peut charger, soit une personne qualifiée, soit un service d'observation, d'éducation ou de rééducation en milieu ouvert d'apporter aide et conseil à la personne ou au service à qui l'enfant a été confié ainsi qu'à la famille et de suivre le développement de l'enfant. </p><p>Dans le cas mentionné au 3° de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426791&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 375-3 (V)'>375-3</a>, le juge peut, à titre exceptionnel et sur réquisitions écrites du ministère public, lorsque la situation et l'intérêt de l'enfant le justifient, charger un service du secteur public de la protection judiciaire de la jeunesse d'apporter aide et conseil au service auquel l'enfant est confié et d'exercer le suivi prévu au premier alinéa du présent article. </p><p>Dans tous les cas, le juge peut assortir la remise de l'enfant des mêmes modalités que sous l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426841&dateTexte=&categorieLien=cid'>375-2</a>, troisième alinéa. Il peut aussi décider qu'il lui sera rendu compte périodiquement de la situation de l'enfant.</p>
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LEGIARTI000006426804
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Section 2 : De l'assistance éducative
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 2 : De l'assistance éducative
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Code civil, art. 375-4-1
Code civil
Lorsque le juge des enfants ordonne une mesure d'assistance éducative en application des articles 375-2 à 375-4 , il peut proposer aux parents une mesure de médiation familiale, sauf si des violences sur l'autre parent ou sur l'enfant sont alléguées par l'un des parents ou sauf emprise manifeste de l'un des parents sur l'autre parent, et, après avoir recueilli leur accord, désigner un médiateur familial pour y procéder, dans des conditions définies par décret en Conseil d'Etat. Dans le cas où le juge propose une mesure de médiation familiale en application du premier alinéa du présent article, il informe également les parents des mesures dont ils peuvent bénéficier au titre des articles L. 222-2 à L. 222-4-2 et L. 222-5-3 du code de l'action sociale et des familles .
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375-4-1
LEGIARTI000045134852
LEGIARTI000045134852
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Article
<p>Lorsque le juge des enfants ordonne une mesure d'assistance éducative en application des articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426841&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 375-2 (V)'>375-2 à 375-4</a>, il peut proposer aux parents une mesure de médiation familiale, sauf si des violences sur l'autre parent ou sur l'enfant sont alléguées par l'un des parents ou sauf emprise manifeste de l'un des parents sur l'autre parent, et, après avoir recueilli leur accord, désigner un médiateur familial pour y procéder, dans des conditions définies par décret en Conseil d'Etat. <br/><br/>Dans le cas où le juge propose une mesure de médiation familiale en application du premier alinéa du présent article, il informe également les parents des mesures dont ils peuvent bénéficier au titre des articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIARTI000006796794&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de l'action sociale et des familles - art. L222-2 (V)'>L. 222-2 à L. 222-4-2 et L. 222-5-3 du code de l'action sociale et des familles</a>.</p>
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IG-20231128
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LEGIARTI000045134852
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Section 2 : De l'assistance éducative
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 2 : De l'assistance éducative
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Code civil, art. 375-5
Code civil
A titre provisoire mais à charge d'appel, le juge peut, pendant l'instance, soit ordonner la remise provisoire du mineur à un centre d'accueil ou d'observation, soit prendre l'une des mesures prévues aux articles 375-3 et 375-4 . En cas d'urgence, le procureur de la République du lieu où le mineur a été trouvé a le même pouvoir, à charge de saisir dans les huit jours le juge compétent, qui maintiendra, modifiera ou rapportera la mesure. Si la situation de l'enfant le permet, le procureur de la République fixe la nature et la fréquence du droit de correspondance, de visite et d'hébergement des parents, sauf à les réserver si l'intérêt de l'enfant l'exige. Lorsqu'un service de l'aide sociale à l'enfance signale la situation d'un mineur privé temporairement ou définitivement de la protection de sa famille, selon le cas, le procureur de la République ou le juge des enfants demande au ministère de la justice de lui communiquer, pour chaque département, les informations permettant l'orientation du mineur concerné. Le procureur de la République ou le juge des enfants prend sa décision en stricte considération de l'intérêt de l'enfant, qu'il apprécie notamment à partir des éléments ainsi transmis pour garantir des modalités d'accueil adaptées. En cas d'urgence, dès lors qu'il existe des éléments sérieux laissant supposer que l'enfant s'apprête à quitter le territoire national dans des conditions qui le mettraient en danger et que l'un des détenteurs au moins de l'autorité parentale ne prend pas de mesure pour l'en protéger, le procureur de la République du lieu où demeure le mineur peut, par décision motivée, interdire la sortie du territoire de l'enfant. Il saisit dans les huit jours le juge compétent pour qu'il maintienne la mesure dans les conditions prévues au dernier alinéa de l'article 375-7 ou qu'il en prononce la mainlevée. La décision du procureur de la République fixe la durée de cette interdiction, qui ne peut excéder deux mois. Cette interdiction de sortie du territoire est inscrite au fichier des personnes recherchées.
1,465,084,800,000
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375-5
LEGIARTI000032655173
LEGIARTI000006426853
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
46,848
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Article
<p>A titre provisoire mais à charge d'appel, le juge peut, pendant l'instance, soit ordonner la remise provisoire du mineur à un centre d'accueil ou d'observation, soit prendre l'une des mesures prévues aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426791&dateTexte=&categorieLien=cid'>375-3 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426802&dateTexte=&categorieLien=cid'>375-4</a>. </p><p></p><p>En cas d'urgence, le procureur de la République du lieu où le mineur a été trouvé a le même pouvoir, à charge de saisir dans les huit jours le juge compétent, qui maintiendra, modifiera ou rapportera la mesure. Si la situation de l'enfant le permet, le procureur de la République fixe la nature et la fréquence du droit de correspondance, de visite et d'hébergement des parents, sauf à les réserver si l'intérêt de l'enfant l'exige. </p><p></p><p>Lorsqu'un service de l'aide sociale à l'enfance signale la situation d'un mineur privé temporairement ou définitivement de la protection de sa famille, selon le cas, le procureur de la République ou le juge des enfants demande au ministère de la justice de lui communiquer, pour chaque département, les informations permettant l'orientation du mineur concerné. </p><p></p><p>Le procureur de la République ou le juge des enfants prend sa décision en stricte considération de l'intérêt de l'enfant, qu'il apprécie notamment à partir des éléments ainsi transmis pour garantir des modalités d'accueil adaptées. </p><p></p><p>En cas d'urgence, dès lors qu'il existe des éléments sérieux laissant supposer que l'enfant s'apprête à quitter le territoire national dans des conditions qui le mettraient en danger et que l'un des détenteurs au moins de l'autorité parentale ne prend pas de mesure pour l'en protéger, le procureur de la République du lieu où demeure le mineur peut, par décision motivée, interdire la sortie du territoire de l'enfant. Il saisit dans les huit jours le juge compétent pour qu'il maintienne la mesure dans les conditions prévues au dernier alinéa de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426824&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 375-7 (V)'>375-7</a> ou qu'il en prononce la mainlevée. La décision du procureur de la République fixe la durée de cette interdiction, qui ne peut excéder deux mois. Cette interdiction de sortie du territoire est inscrite au fichier des personnes recherchées.</p><p></p>
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LEGIARTI000032207701
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LEGI
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LEGISCTA000006150091
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Section 2 : De l'assistance éducative
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LEGISCTA000006150091
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 2 : De l'assistance éducative
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Code civil, art. 375-6
Code civil
Les décisions prises en matière d'assistance éducative peuvent être, à tout moment, modifiées ou rapportées par le juge qui les a rendues soit d'office, soit à la requête des père et mère conjointement, ou de l'un d'eux, de la personne ou du service à qui l'enfant a été confié ou du tuteur, du mineur lui-même ou du ministère public.
554,083,200,000
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375-6
LEGIARTI000006426814
LEGIARTI000006426813
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
54,656
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Article
<p></p> Les décisions prises en matière d'assistance éducative peuvent être, à tout moment, modifiées ou rapportées par le juge qui les a rendues soit d'office, soit à la requête des père et mère conjointement, ou de l'un d'eux, de la personne ou du service à qui l'enfant a été confié ou du tuteur, du mineur lui-même ou du ministère public.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006426813
IG-20231129
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LEGIARTI000006426814
LEGI
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LEGISCTA000006150091
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Section 2 : De l'assistance éducative
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LEGISCTA000006150091
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 2 : De l'assistance éducative
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Code civil, art. 375-7
Code civil
Les père et mère de l'enfant bénéficiant d'une mesure d'assistance éducative continuent à exercer tous les attributs de l'autorité parentale qui ne sont pas inconciliables avec cette mesure. Ils ne peuvent, pendant la durée de cette mesure, émanciper l'enfant sans autorisation du juge des enfants. Sans préjudice de l'article 373-4 et des dispositions particulières autorisant un tiers à accomplir un acte non usuel sans l'accord des détenteurs de l'autorité parentale, le juge des enfants peut exceptionnellement, dans tous les cas où l'intérêt de l'enfant le justifie, autoriser la personne, le service ou l'établissement à qui est confié l'enfant à exercer un ou plusieurs actes déterminés relevant de l'autorité parentale en cas de refus abusif ou injustifié ou en cas de négligence des détenteurs de l'autorité parentale ou lorsque ceux-ci sont poursuivis ou condamnés, même non définitivement, pour des crimes ou délits commis sur la personne de l'enfant, à charge pour le demandeur de rapporter la preuve de la nécessité de cette mesure. Le lieu d'accueil de l'enfant doit être recherché dans l'intérêt de celui-ci et afin de faciliter l'exercice du droit de visite et d'hébergement par le ou les parents et le maintien de ses liens avec ses frères et sœurs. L'enfant est accueilli avec ses frères et sœurs en application de l'article 371-5 , sauf si son intérêt commande une autre solution. S'il a été nécessaire de confier l'enfant à une personne ou un établissement, ses parents conservent un droit de correspondance ainsi qu'un droit de visite et d'hébergement. Le juge en fixe les modalités et peut, si l'intérêt de l'enfant l'exige, décider que l'exercice de ces droits, ou de l'un d'eux, est provisoirement suspendu. Il peut également, par décision spécialement motivée, imposer que le droit de visite du ou des parents ne peut être exercé qu'en présence d'un tiers qu'il désigne lorsque l'enfant est confié à une personne ou qui est désigné par l'établissement ou le service à qui l'enfant est confié. Lorsque le juge des enfants ordonne que le droit de visite du ou des parents de l'enfant confié dans le cas prévu au 2° de l'article 375-3 s'exerce en présence d'un tiers, il peut charger le service de l'aide sociale à l'enfance ou le service chargé de la mesure mentionnée à l'article 375-2 d'accompagner l'exercice de ce droit de visite. Les modalités d'organisation de la visite en présence d'un tiers sont précisées par décret en Conseil d'Etat. Si la situation de l'enfant le permet, le juge fixe la nature et la fréquence des droits de visite et d'hébergement et peut décider que leurs conditions d'exercice sont déterminées conjointement entre les titulaires de l'autorité parentale et la personne, le service ou l'établissement à qui l'enfant est confié, dans un document qui lui est alors transmis. Il est saisi en cas de désaccord. Le juge peut décider des modalités de l'accueil de l'enfant en considération de l'intérêt de celui-ci. Si l'intérêt de l'enfant le nécessite ou en cas de danger, le juge décide de l'anonymat du lieu d'accueil. Lorsqu'il fait application de l'article 1183 du code de procédure civile, des articles 375-2,375-3 ou 375-5 du présent code, le juge peut également ordonner l'interdiction de sortie du territoire de l'enfant. La décision fixe la durée de cette interdiction qui ne saurait excéder deux ans. Cette interdiction de sortie du territoire est inscrite au fichier des personnes recherchées par le procureur de la République.
1,644,364,800,000
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375-7
LEGIARTI000045136610
LEGIARTI000006426824
AUTONOME
VIGUEUR
7.0
62,464
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null
Article
<p>Les père et mère de l'enfant bénéficiant d'une mesure d'assistance éducative continuent à exercer tous les attributs de l'autorité parentale qui ne sont pas inconciliables avec cette mesure. Ils ne peuvent, pendant la durée de cette mesure, émanciper l'enfant sans autorisation du juge des enfants. </p><p>Sans préjudice de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426605&dateTexte=&categorieLien=cid'>373-4 </a>et des dispositions particulières autorisant un tiers à accomplir un acte non usuel sans l'accord des détenteurs de l'autorité parentale, le juge des enfants peut exceptionnellement, dans tous les cas où l'intérêt de l'enfant le justifie, autoriser la personne, le service ou l'établissement à qui est confié l'enfant à exercer un ou plusieurs actes déterminés relevant de l'autorité parentale en cas de refus abusif ou injustifié ou en cas de négligence des détenteurs de l'autorité parentale ou lorsque ceux-ci sont poursuivis ou condamnés, même non définitivement, pour des crimes ou délits commis sur la personne de l'enfant, à charge pour le demandeur de rapporter la preuve de la nécessité de cette mesure. </p><p>Le lieu d'accueil de l'enfant doit être recherché dans l'intérêt de celui-ci et afin de faciliter l'exercice du droit de visite et d'hébergement par le ou les parents et le maintien de ses liens avec ses frères et sœurs. L'enfant est accueilli avec ses frères et sœurs en application de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426476&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 371-5 (V)'>371-5</a>, sauf si son intérêt commande une autre solution. </p><p>S'il a été nécessaire de confier l'enfant à une personne ou un établissement, ses parents conservent un droit de correspondance ainsi qu'un droit de visite et d'hébergement. Le juge en fixe les modalités et peut, si l'intérêt de l'enfant l'exige, décider que l'exercice de ces droits, ou de l'un d'eux, est provisoirement suspendu. Il peut également, par décision spécialement motivée, imposer que le droit de visite du ou des parents ne peut être exercé qu'en présence d'un tiers qu'il désigne lorsque l'enfant est confié à une personne ou qui est désigné par l'établissement ou le service à qui l'enfant est confié. Lorsque le juge des enfants ordonne que le droit de visite du ou des parents de l'enfant confié dans le cas prévu au 2° de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426791&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 375-3 (V)'>375-3 </a>s'exerce en présence d'un tiers, il peut charger le service de l'aide sociale à l'enfance ou le service chargé de la mesure mentionnée à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426841&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 375-2 (V)'>375-2</a> d'accompagner l'exercice de ce droit de visite. Les modalités d'organisation de la visite en présence d'un tiers sont précisées par décret en Conseil d'Etat. </p><p>Si la situation de l'enfant le permet, le juge fixe la nature et la fréquence des droits de visite et d'hébergement et peut décider que leurs conditions d'exercice sont déterminées conjointement entre les titulaires de l'autorité parentale et la personne, le service ou l'établissement à qui l'enfant est confié, dans un document qui lui est alors transmis. Il est saisi en cas de désaccord. </p><p>Le juge peut décider des modalités de l'accueil de l'enfant en considération de l'intérêt de celui-ci. Si l'intérêt de l'enfant le nécessite ou en cas de danger, le juge décide de l'anonymat du lieu d'accueil. </p><p>Lorsqu'il fait application de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070716&idArticle=LEGIARTI000006412153&dateTexte=&categorieLien=cid'>1183 </a>du code de procédure civile, des articles 375-2,375-3 ou 375-5 du présent code, le juge peut également ordonner l'interdiction de sortie du territoire de l'enfant. La décision fixe la durée de cette interdiction qui ne saurait excéder deux ans. Cette interdiction de sortie du territoire est inscrite au fichier des personnes recherchées par le procureur de la République.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000032655163
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LEGISCTA000006150091
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Section 2 : De l'assistance éducative
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 2 : De l'assistance éducative
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Code civil, art. 375-8
Code civil
Les frais d'entretien et d'éducation de l'enfant qui a fait l'objet d'une mesure d'assistance éducative continuent d'incomber à ses père et mère ainsi qu'aux ascendants auxquels des aliments peuvent être réclamés, sauf la faculté pour le juge de les en décharger en tout ou en partie.
31,536,000,000
32,472,144,000,000
375-8
LEGIARTI000006426862
LEGIARTI000006426862
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
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null
Article
<p></p> Les frais d'entretien et d'éducation de l'enfant qui a fait l'objet d'une mesure d'assistance éducative continuent d'incomber à ses père et mère ainsi qu'aux ascendants auxquels des aliments peuvent être réclamés, sauf la faculté pour le juge de les en décharger en tout ou en partie.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006150091
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Section 2 : De l'assistance éducative
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LEGISCTA000006150091
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 2 : De l'assistance éducative
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Code civil, art. 375-9
Code civil
La décision confiant le mineur, sur le fondement du 5° de l'article 375-3 , à un établissement recevant des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux, est ordonnée après avis médical circonstancié d'un médecin extérieur à l'établissement, pour une durée ne pouvant excéder quinze jours. La mesure peut être renouvelée, après avis médical conforme d'un psychiatre de l'établissement d'accueil, pour une durée d'un mois renouvelable.
1,173,139,200,000
32,472,144,000,000
375-9
LEGIARTI000006426871
LEGIARTI000006426870
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VIGUEUR
2.0
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null
Article
<p></p>La décision confiant le mineur, sur le fondement du 5° de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426791&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 375-3 (V)'>375-3</a>, à un établissement recevant des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux, est ordonnée après avis médical circonstancié d'un médecin extérieur à l'établissement, pour une durée ne pouvant excéder quinze jours. <p></p><p></p>La mesure peut être renouvelée, après avis médical conforme d'un psychiatre de l'établissement d'accueil, pour une durée d'un mois renouvelable.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006426870
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006426871
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150091
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false
Section 2 : De l'assistance éducative
null
null
LEGISCTA000006150091
null
null
null
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 2 : De l'assistance éducative
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Code civil, art. 375-9-1
Code civil
Lorsque les prestations familiales ou le revenu de solidarité active servi aux personnes isolées mentionnées à l'article L. 262-9 du code de l'action sociale et des familles ne sont pas employés pour les besoins liés au logement, à l'entretien, à la santé et à l'éducation des enfants et qu'une des prestations d'aide à domicile prévue à l'article L. 222-3 du code de l'action sociale et des familles n'apparaît pas suffisante, le juge des enfants peut ordonner qu'ils soient, en tout ou partie, versés à une personne physique ou morale qualifiée, dite " délégué aux prestations familiales ". Ce délégué prend toutes décisions, en s'efforçant de recueillir l'adhésion des bénéficiaires des prestations familiales ou de l'allocation mentionnée au premier alinéa et de répondre aux besoins liés à l'entretien, à la santé et à l'éducation des enfants ; il exerce auprès de la famille une action éducative visant à rétablir les conditions d'une gestion autonome des prestations. La liste des personnes habilitées à saisir le juge aux fins d'ordonner cette mesure d'aide est fixée par décret. La décision fixe la durée de la mesure. Celle-ci ne peut excéder deux ans. Elle peut être renouvelée par décision motivée.
1,644,364,800,000
32,472,144,000,000
375-9-1
LEGIARTI000045136686
LEGIARTI000006426895
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
42,949
null
null
null
Article
<p>Lorsque les prestations familiales ou le revenu de solidarité active servi aux personnes isolées mentionnées à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIARTI000006797188&dateTexte=&categorieLien=cid'>L. 262-9 du code de l'action sociale et des familles </a>ne sont pas employés pour les besoins liés au logement, à l'entretien, à la santé et à l'éducation des enfants et qu'une des prestations d'aide à domicile prévue à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIARTI000006796795&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de l'action sociale et des familles - art. L222-3 (V)'>L. 222-3 du code de l'action sociale et des familles</a> n'apparaît pas suffisante, le juge des enfants peut ordonner qu'ils soient, en tout ou partie, versés à une personne physique ou morale qualifiée, dite " délégué aux prestations familiales ". </p><p>Ce délégué prend toutes décisions, en s'efforçant de recueillir l'adhésion des bénéficiaires des prestations familiales ou de l'allocation mentionnée au premier alinéa et de répondre aux besoins liés à l'entretien, à la santé et à l'éducation des enfants ; il exerce auprès de la famille une action éducative visant à rétablir les conditions d'une gestion autonome des prestations. </p><p>La liste des personnes habilitées à saisir le juge aux fins d'ordonner cette mesure d'aide est fixée par décret. </p><p>La décision fixe la durée de la mesure. Celle-ci ne peut excéder deux ans. Elle peut être renouvelée par décision motivée.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019869449
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000045136686
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006150092
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Section 2-1 : Mesure judiciaire d'aide à la gestion du budget familial
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LEGISCTA000006150092
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 2-1 : Mesure judiciaire d'aide à la gestion du budget familial
null
Code civil, art. 375-9-2
Code civil
Le maire ou son représentant au sein du conseil pour les droits et devoirs des familles peut saisir le juge des enfants, conjointement avec l'organisme débiteur des prestations familiales, pour lui signaler, en application de l'article 375-9-1 , les difficultés d'une famille. Lorsque le maire a désigné un coordonnateur en application de l'article L. 121-6-2 du code de l'action sociale et des familles, il l'indique, après accord de l'autorité dont relève ce professionnel, au juge des enfants. Ce dernier peut désigner le coordonnateur pour exercer la fonction de délégué aux prestations familiales. L'exercice de la fonction de délégué aux prestations familiales par le coordonnateur obéit aux règles posées par l'article L. 474-3 et les premier et deuxième alinéas de l'article L. 474-5 du code de l'action sociale et des familles ainsi que par l'article 375-9-1 du présent code.
1,173,225,600,000
32,472,144,000,000
375-9-2
LEGIARTI000006426881
LEGIARTI000006426881
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,073,763,298
null
null
null
Article
<p></p>Le maire ou son représentant au sein du conseil pour les droits et devoirs des familles peut saisir le juge des enfants, conjointement avec l'organisme débiteur des prestations familiales, pour lui signaler, en application de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426895&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 375-9-1 (V)'>375-9-1</a>, les difficultés d'une famille. Lorsque le maire a désigné un coordonnateur en application de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIARTI000006796499&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de l'action sociale et des familles - art. L121-6-2 (V)'>l'article L. 121-6-2 </a>du code de l'action sociale et des familles, il l'indique, après accord de l'autorité dont relève ce professionnel, au juge des enfants. Ce dernier peut désigner le coordonnateur pour exercer la fonction de délégué aux prestations familiales. <p></p><p></p>L'exercice de la fonction de délégué aux prestations familiales par le coordonnateur obéit aux règles posées par l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIARTI000006798105&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de l'action sociale et des familles - art. L474-3 (VD)'>L. 474-3 </a>et les premier et deuxième alinéas de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIARTI000006798107&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de l'action sociale et des familles - art. L474-5 (VD)'>L. 474-5 </a>du code de l'action sociale et des familles ainsi que par <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426895&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 375-9-1 (V)'>l'article 375-9-1 </a>du présent code.<p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000006426881
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150092
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Section 2-1 : Mesure judiciaire d'aide à la gestion du budget familial
null
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LEGISCTA000006150092
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 2-1 : Mesure judiciaire d'aide à la gestion du budget familial
null
Code civil, art. 376
Code civil
Aucune renonciation, aucune cession portant sur l'autorité parentale, ne peut avoir d'effet, si ce n'est en vertu d'un jugement dans les cas déterminés ci-dessous.
31,536,000,000
32,472,144,000,000
376
LEGIARTI000006426915
LEGIARTI000006426915
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
6,135
null
null
null
Article
<p></p> Aucune renonciation, aucune cession portant sur l'autorité parentale, ne peut avoir d'effet, si ce n'est en vertu d'un jugement dans les cas déterminés ci-dessous.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000006426915
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006150093
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Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale
null
null
LEGISCTA000006150093
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale
null
Code civil, art. 376-1
Code civil
Un juge aux affaires familiales peut, quand il est appelé à statuer sur les modalités de l'exercice de l'autorité parentale ou sur l'éducation d'un enfant mineur ou quand il décide de confier l'enfant à un tiers, avoir égard aux pactes que les père et mère ont pu librement conclure entre eux à ce sujet, à moins que l'un d'eux ne justifie de motifs graves qui l'autoriseraient à révoquer son consentement.
760,060,800,000
32,472,144,000,000
376-1
LEGIARTI000006426942
LEGIARTI000006426940
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
12,270
null
null
null
Article
<p></p> Un juge aux affaires familiales peut, quand il est appelé à statuer sur les modalités de l'exercice de l'autorité parentale ou sur l'éducation d'un enfant mineur ou quand il décide de confier l'enfant à un tiers, avoir égard aux pactes que les père et mère ont pu librement conclure entre eux à ce sujet, à moins que l'un d'eux ne justifie de motifs graves qui l'autoriseraient à révoquer son consentement.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006426941
IG-20231129
null
LEGIARTI000006426942
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006150093
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Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale
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LEGISCTA000006150093
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale
null
Code civil, art. 377
Code civil
Les père et mère, ensemble ou séparément, peuvent, lorsque les circonstances l'exigent, saisir le juge en vue de voir déléguer tout ou partie de l'exercice de leur autorité parentale à un tiers, membre de la famille, proche digne de confiance, établissement agréé pour le recueil des enfants ou service départemental de l'aide sociale à l'enfance. Le particulier, l'établissement ou le service départemental de l'aide sociale à l'enfance qui a recueilli l'enfant ou un membre de la famille peut également saisir le juge aux fins de se faire déléguer totalement ou partiellement l'exercice de l'autorité parentale : 1° En cas de désintérêt manifeste des parents ; 2° Si les parents sont dans l'impossibilité d'exercer tout ou partie de l'autorité parentale ; 3° Si un parent est poursuivi par le procureur de la République, mis en examen par le juge d'instruction ou condamné, même non définitivement, pour un crime commis sur la personne de l'autre parent ayant entraîné la mort de celui-ci ; 4° Si un parent est poursuivi par le procureur de la République, mis en examen par le juge d'instruction ou condamné, même non définitivement, pour un crime ou une agression sexuelle incestueuse commis sur son enfant alors qu'il est le seul titulaire de l'exercice de l'autorité parentale. Dans les cas prévus aux 3° et 4°, le juge peut également être saisi par le ministère public, avec l'accord du tiers candidat à la délégation totale ou partielle de l'exercice de l'autorité parentale, à l'effet de statuer sur ladite délégation. Le cas échéant, le ministère public est informé par transmission de la copie du dossier par le juge des enfants ou par avis de ce dernier. Lorsque la diffusion de l'image de l'enfant par ses parents porte gravement atteinte à la dignité ou à l'intégrité morale de celui-ci, le particulier, l'établissement ou le service départemental de l'aide sociale à l'enfance qui a recueilli l'enfant ou un membre de la famille peut également saisir le juge aux fins de se faire déléguer l'exercice du droit à l'image de l'enfant. Dans tous les cas visés au présent article, les deux parents doivent être appelés à l'instance. Lorsque l'enfant concerné fait l'objet d'une mesure d'assistance éducative, la délégation ne peut intervenir qu'après avis du juge des enfants.
1,710,892,800,000
32,472,144,000,000
377
LEGIARTI000049294110
LEGIARTI000006426956
AUTONOME
VIGUEUR
8.0
18,405
null
null
null
Article
<p>Les père et mère, ensemble ou séparément, peuvent, lorsque les circonstances l'exigent, saisir le juge en vue de voir déléguer tout ou partie de l'exercice de leur autorité parentale à un tiers, membre de la famille, proche digne de confiance, établissement agréé pour le recueil des enfants ou service départemental de l'aide sociale à l'enfance.</p><p>Le particulier, l'établissement ou le service départemental de l'aide sociale à l'enfance qui a recueilli l'enfant ou un membre de la famille peut également saisir le juge aux fins de se faire déléguer totalement ou partiellement l'exercice de l'autorité parentale :</p><p>1° En cas de désintérêt manifeste des parents ;</p><p>2° Si les parents sont dans l'impossibilité d'exercer tout ou partie de l'autorité parentale ;</p><p>3° Si un parent est poursuivi par le procureur de la République, mis en examen par le juge d'instruction ou condamné, même non définitivement, pour un crime commis sur la personne de l'autre parent ayant entraîné la mort de celui-ci ;</p><p>4° Si un parent est poursuivi par le procureur de la République, mis en examen par le juge d'instruction ou condamné, même non définitivement, pour un crime ou une agression sexuelle incestueuse commis sur son enfant alors qu'il est le seul titulaire de l'exercice de l'autorité parentale.</p><p>Dans les cas prévus aux 3° et 4°, le juge peut également être saisi par le ministère public, avec l'accord du tiers candidat à la délégation totale ou partielle de l'exercice de l'autorité parentale, à l'effet de statuer sur ladite délégation. Le cas échéant, le ministère public est informé par transmission de la copie du dossier par le juge des enfants ou par avis de ce dernier.</p><p>Lorsque la diffusion de l'image de l'enfant par ses parents porte gravement atteinte à la dignité ou à l'intégrité morale de celui-ci, le particulier, l'établissement ou le service départemental de l'aide sociale à l'enfance qui a recueilli l'enfant ou un membre de la famille peut également saisir le juge aux fins de se faire déléguer l'exercice du droit à l'image de l'enfant.</p><p>Dans tous les cas visés au présent article, les deux parents doivent être appelés à l'instance. Lorsque l'enfant concerné fait l'objet d'une mesure d'assistance éducative, la délégation ne peut intervenir qu'après avis du juge des enfants.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000049164439
MD-20240319_200212_383_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000049294110
LEGI
32,472,144,000,000
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null
LEGISCTA000006150093
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Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale
null
null
LEGISCTA000006150093
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale
null
Code civil, art. 377-1
Code civil
La délégation, totale ou partielle, de l'autorité parentale résultera du jugement rendu par le juge aux affaires familiales. Toutefois, le jugement de délégation peut prévoir, pour les besoins d'éducation de l'enfant, que les père et mère, ou l'un d'eux, partageront tout ou partie de l'exercice de l'autorité parentale avec le tiers délégataire. Le partage nécessite l'accord du ou des parents en tant qu'ils exercent l'autorité parentale. La présomption de l'article 372-2 est applicable à l'égard des actes accomplis par le ou les délégants et le délégataire. Le juge peut être saisi des difficultés que l'exercice partagé de l'autorité parentale pourrait générer par les parents, l'un d'eux, le délégataire ou le ministère public. Il statue conformément aux dispositions de l'article 373-2-11 .
1,015,286,400,000
32,472,144,000,000
377-1
LEGIARTI000006426976
LEGIARTI000006426974
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
24,540
null
null
null
Article
<p></p>La délégation, totale ou partielle, de l'autorité parentale résultera du jugement rendu par le juge aux affaires familiales. <p></p><p></p>Toutefois, le jugement de délégation peut prévoir, pour les besoins d'éducation de l'enfant, que les père et mère, ou l'un d'eux, partageront tout ou partie de l'exercice de l'autorité parentale avec le tiers délégataire. Le partage nécessite l'accord du ou des parents en tant qu'ils exercent l'autorité parentale. La présomption de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426534&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 372-2 (V)'>372-2 </a>est applicable à l'égard des actes accomplis par le ou les délégants et le délégataire. <p></p><p></p>Le juge peut être saisi des difficultés que l'exercice partagé de l'autorité parentale pourrait générer par les parents, l'un d'eux, le délégataire ou le ministère public. Il statue conformément aux dispositions de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426768&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 373-2-11 (V)'>373-2-11</a>.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006426975
MD-20240129_194701_436_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006426976
LEGI
32,472,144,000,000
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null
LEGISCTA000006150093
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Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale
null
null
LEGISCTA000006150093
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale
null
Code civil, art. 377-2
Code civil
La délégation pourra, dans tous les cas, prendre fin ou être transférée par un nouveau jugement, s'il est justifié de circonstances nouvelles. Dans le cas où la restitution de l'enfant est accordée aux père et mère, le juge aux affaires familiales met à leur charge, s'ils ne sont indigents, le remboursement de tout ou partie des frais d'entretien.
1,015,286,400,000
32,472,144,000,000
377-2
LEGIARTI000006426979
LEGIARTI000006426977
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
30,675
null
null
null
Article
<p></p> La délégation pourra, dans tous les cas, prendre fin ou être transférée par un nouveau jugement, s'il est justifié de circonstances nouvelles.<p></p><p></p> Dans le cas où la restitution de l'enfant est accordée aux père et mère, le juge aux affaires familiales met à leur charge, s'ils ne sont indigents, le remboursement de tout ou partie des frais d'entretien.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006426978
IG-20231129
null
LEGIARTI000006426979
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150093
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Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale
null
null
LEGISCTA000006150093
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale
null
Code civil, art. 377-3
Code civil
Le droit de consentir à l'adoption du mineur n'est jamais délégué.
31,536,000,000
32,472,144,000,000
377-3
LEGIARTI000006426926
LEGIARTI000006426926
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
36,810
null
null
null
Article
<p></p> Le droit de consentir à l'adoption du mineur n'est jamais délégué.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000006426926
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150093
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false
Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale
null
null
LEGISCTA000006150093
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale
null
Code civil, art. 378
Code civil
En cas de condamnation d'un parent comme auteur, coauteur ou complice d'un crime ou d'une agression sexuelle incestueuse commis sur la personne de son enfant ou d'un crime commis sur la personne de l'autre parent, la juridiction pénale ordonne le retrait total de l'autorité parentale, sauf décision contraire spécialement motivée. Si elle ne décide pas le retrait total de l'autorité parentale, la juridiction ordonne le retrait partiel de l'autorité parentale ou le retrait de l'exercice de l'autorité parentale, sauf décision contraire spécialement motivée. En cas de condamnation d'un parent comme auteur, coauteur ou complice d'un délit commis sur la personne de son enfant, autre qu'une agression sexuelle incestueuse, la juridiction pénale se prononce sur le retrait total ou partiel de l'autorité parentale ou sur le retrait de l'exercice de cette autorité. En cas de condamnation d'un parent comme auteur, coauteur ou complice d'un délit commis sur la personne de l'autre parent ou comme coauteur ou complice d'un crime ou d'un délit commis par son enfant, la juridiction pénale peut ordonner le retrait total ou partiel de l'autorité parentale ou le retrait de l'exercice de cette autorité. Le retrait est applicable aux ascendants autres que les père et mère pour la part d'autorité parentale qui peut leur revenir sur leurs descendants.
1,710,892,800,000
32,472,144,000,000
378
LEGIARTI000049294106
LEGIARTI000006426993
AUTONOME
VIGUEUR
6.0
42,949
null
null
null
Article
<p>En cas de condamnation d'un parent comme auteur, coauteur ou complice d'un crime ou d'une agression sexuelle incestueuse commis sur la personne de son enfant ou d'un crime commis sur la personne de l'autre parent, la juridiction pénale ordonne le retrait total de l'autorité parentale, sauf décision contraire spécialement motivée. Si elle ne décide pas le retrait total de l'autorité parentale, la juridiction ordonne le retrait partiel de l'autorité parentale ou le retrait de l'exercice de l'autorité parentale, sauf décision contraire spécialement motivée.</p><p>En cas de condamnation d'un parent comme auteur, coauteur ou complice d'un délit commis sur la personne de son enfant, autre qu'une agression sexuelle incestueuse, la juridiction pénale se prononce sur le retrait total ou partiel de l'autorité parentale ou sur le retrait de l'exercice de cette autorité.</p><p>En cas de condamnation d'un parent comme auteur, coauteur ou complice d'un délit commis sur la personne de l'autre parent ou comme coauteur ou complice d'un crime ou d'un délit commis par son enfant, la juridiction pénale peut ordonner le retrait total ou partiel de l'autorité parentale ou le retrait de l'exercice de cette autorité.</p><p>Le retrait est applicable aux ascendants autres que les père et mère pour la part d'autorité parentale qui peut leur revenir sur leurs descendants.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000042193452
MD-20240720_184101_074_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000049294106
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000039778186
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Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
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LEGISCTA000006150527
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
null
Code civil, art. 378-1
Code civil
Peuvent se voir retirer totalement l'autorité parentale, en dehors de toute condamnation pénale, les père et mère qui, soit par de mauvais traitements, soit par une consommation habituelle et excessive de boissons alcooliques ou un usage de stupéfiants, soit par une inconduite notoire ou des comportements délictueux, notamment lorsque l'enfant est témoin de pressions ou de violences, à caractère physique ou psychologique, exercées par l'un des parents sur la personne de l'autre, soit par un défaut de soins ou un manque de direction, mettent manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de l'enfant. Peuvent pareillement se voir retirer totalement l'autorité parentale, quand une mesure d'assistance éducative avait été prise à l'égard de l'enfant, les père et mère qui, pendant plus de deux ans, se sont volontairement abstenus d'exercer les droits et de remplir les devoirs que leur laissait l'article 375-7 . L'action en retrait total de l'autorité parentale est portée devant le tribunal judiciaire, soit par le ministère public, soit par un membre de la famille ou le tuteur de l'enfant, soit par le service départemental de l'aide sociale à l'enfance auquel l'enfant est confié.
1,577,836,800,000
32,472,144,000,000
378-1
LEGIARTI000039367649
LEGIARTI000006427007
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
4.0
85,898
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null
null
Article
<p>Peuvent se voir retirer totalement l'autorité parentale, en dehors de toute condamnation pénale, les père et mère qui, soit par de mauvais traitements, soit par une consommation habituelle et excessive de boissons alcooliques ou un usage de stupéfiants, soit par une inconduite notoire ou des comportements délictueux, notamment lorsque l'enfant est témoin de pressions ou de violences, à caractère physique ou psychologique, exercées par l'un des parents sur la personne de l'autre, soit par un défaut de soins ou un manque de direction, mettent manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de l'enfant.</p><p>Peuvent pareillement se voir retirer totalement l'autorité parentale, quand une mesure d'assistance éducative avait été prise à l'égard de l'enfant, les père et mère qui, pendant plus de deux ans, se sont volontairement abstenus d'exercer les droits et de remplir les devoirs que leur laissait l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426824&dateTexte=&categorieLien=cid'>375-7</a>.</p><p>L'action en retrait total de l'autorité parentale est portée devant le tribunal judiciaire, soit par le ministère public, soit par un membre de la famille ou le tuteur de l'enfant, soit par le service départemental de l'aide sociale à l'enfance auquel l'enfant est confié.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000032207470
MD-20240720_184101_074_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000039367649
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000039778186
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Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
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LEGISCTA000006150527
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
<p>Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.</p>
null
Code civil, art. 378-2
Code civil
L'exercice de l'autorité parentale et les droits de visite et d'hébergement du parent poursuivi par le ministère public ou mis en examen par le juge d'instruction soit pour un crime commis sur la personne de l'autre parent, soit pour une agression sexuelle incestueuse ou pour un crime commis sur la personne de son enfant sont suspendus de plein droit jusqu'à la décision du juge aux affaires familiales, le cas échéant saisi par le parent poursuivi, jusqu'à la décision de non-lieu du juge d'instruction ou jusqu'à la décision de la juridiction pénale.
1,710,892,800,000
32,472,144,000,000
378-2
LEGIARTI000049294102
LEGIARTI000039775058
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
107,372
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null
null
Article
<p>L'exercice de l'autorité parentale et les droits de visite et d'hébergement du parent poursuivi par le ministère public ou mis en examen par le juge d'instruction soit pour un crime commis sur la personne de l'autre parent, soit pour une agression sexuelle incestueuse ou pour un crime commis sur la personne de son enfant sont suspendus de plein droit jusqu'à la décision du juge aux affaires familiales, le cas échéant saisi par le parent poursuivi, jusqu'à la décision de non-lieu du juge d'instruction ou jusqu'à la décision de la juridiction pénale. </p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000039775058
MD-20240720_184101_074_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000049294102
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000039778186
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Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
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LEGISCTA000006150527
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
null
Code civil, art. 379
Code civil
Le retrait total de l'autorité parentale prononcé en vertu des articles 378 et 378-1 porte de plein droit sur tous les attributs, tant patrimoniaux que personnels, se rattachant à l'autorité parentale ; à défaut d'autre détermination, il s'étend à tous les enfants mineurs déjà nés au moment du jugement. Il emporte, pour l'enfant, dispense de l'obligation alimentaire, par dérogation aux articles 205 à 207 , sauf disposition contraire dans le jugement de retrait.
1,577,664,000,000
32,472,144,000,000
379
LEGIARTI000039778170
LEGIARTI000006427013
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
128,847
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null
Article
<p>Le retrait total de l'autorité parentale prononcé en vertu des articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000039778182&dateTexte=&categorieLien=id' title='Code civil - art. 378 (M)'>378 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006427007&dateTexte=&categorieLien=cid'>378-1</a> porte de plein droit sur tous les attributs, tant patrimoniaux que personnels, se rattachant à l'autorité parentale ; à défaut d'autre détermination, il s'étend à tous les enfants mineurs déjà nés au moment du jugement. </p><p>Il emporte, pour l'enfant, dispense de l'obligation alimentaire, par dérogation aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006422659&dateTexte=&categorieLien=cid'>205 </a>à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006422675&dateTexte=&categorieLien=cid'>207</a>, sauf disposition contraire dans le jugement de retrait.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427014
MD-20240319_200216_104_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000039778170
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000039778186
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Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
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LEGISCTA000006150527
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null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
null
Code civil, art. 379-1
Code civil
Le jugement peut, au lieu du retrait total, se borner à prononcer un retrait partiel de l'autorité parentale, limité aux attributs qu'il spécifie, ou un retrait de l'exercice de l'autorité parentale. Il peut aussi décider que le retrait total ou partiel de l'autorité parentale n'aura d'effet qu'à l'égard de certains des enfants déjà nés.
1,577,664,000,000
32,472,144,000,000
379-1
LEGIARTI000039778163
LEGIARTI000006427025
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
171,796
null
null
null
Article
<p>Le jugement peut, au lieu du retrait total, se borner à prononcer un retrait partiel de l'autorité parentale, limité aux attributs qu'il spécifie, ou un retrait de l'exercice de l'autorité parentale. Il peut aussi décider que le retrait total ou partiel de l'autorité parentale n'aura d'effet qu'à l'égard de certains des enfants déjà nés.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427026
MD-20240513_190428_893_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000039778163
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000039778186
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Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
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LEGISCTA000006150527
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null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
null
Code civil, art. 380
Code civil
En prononçant le retrait total ou partiel de l'autorité parentale ou de l'exercice de l'autorité parentale, la juridiction saisie devra, si l'autre parent est décédé ou s'il a perdu l'exercice de l'autorité parentale, soit désigner un tiers auquel l'enfant sera provisoirement confié à charge pour lui de requérir l'organisation de la tutelle, soit confier l'enfant au service départemental de l'aide sociale à l'enfance. Elle pourra prendre les mêmes mesures lorsque l'autorité parentale est dévolue à l'un des parents par l'effet du retrait total de l'autorité parentale ou de l'exercice de l'autorité parentale prononcé contre l'autre.
1,710,892,800,000
32,472,144,000,000
380
LEGIARTI000049294114
LEGIARTI000006427037
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
214,745
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null
null
Article
<p>En prononçant le retrait total ou partiel de l'autorité parentale ou de l'exercice de l'autorité parentale, la juridiction saisie devra, si l'autre parent est décédé ou s'il a perdu l'exercice de l'autorité parentale, soit désigner un tiers auquel l'enfant sera provisoirement confié à charge pour lui de requérir l'organisation de la tutelle, soit confier l'enfant au service départemental de l'aide sociale à l'enfance.</p><p>Elle pourra prendre les mêmes mesures lorsque l'autorité parentale est dévolue à l'un des parents par l'effet du retrait total de l'autorité parentale ou de l'exercice de l'autorité parentale prononcé contre l'autre.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000039778157
MD-20240319_200212_383_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000049294114
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000039778186
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Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
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LEGISCTA000006150527
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null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
null
Code civil, art. 380-1
Code civil
En prononçant le retrait total de l'autorité parentale, la juridiction saisie peut statuer sur le changement de nom de l'enfant, sous réserve du consentement personnel de ce dernier s'il est âgé de plus de treize ans.
1,656,633,600,000
32,472,144,000,000
380-1
LEGIARTI000045289259
LEGIARTI000045289249
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 5 de la loi n° 2022-301 du 2 mars 2022, ces dispositions entrent en vigueur le 1er juillet 2022.
1.0
236,219
null
null
null
Article
<p>En prononçant le retrait total de l'autorité parentale, la juridiction saisie peut statuer sur le changement de nom de l'enfant, sous réserve du consentement personnel de ce dernier s'il est âgé de plus de treize ans.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231128
null
LEGIARTI000045289259
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000039778186
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Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
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LEGISCTA000006150527
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null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
<p>Conformément à l'article 5 de la loi n° 2022-301 du 2 mars 2022, ces dispositions entrent en vigueur le 1er juillet 2022.</p>
null
Code civil, art. 381
Code civil
I. - Les père et mère qui ont fait l'objet d'un retrait total ou partiel de l'autorité parentale pour l'une des causes prévues aux articles 378 et 378-1 pourront, par requête, obtenir du tribunal judiciaire, en justifiant de circonstances nouvelles, que leur soient restitués, en tout ou partie, les droits dont ils avaient été privés. La demande en restitution ne pourra être formée qu'un an au plus tôt après que le jugement prononçant le retrait total ou partiel de l'autorité parentale est devenu irrévocable ; en cas de rejet, elle ne pourra être renouvelée qu'après une nouvelle période d'un an. Aucune demande ne sera recevable lorsque, avant le dépôt de la requête, l'enfant aura été placé en vue de l'adoption. Si la restitution est accordée, le ministère public requerra, le cas échéant, des mesures d'assistance éducative. II. - Lorsque le jugement a prononcé un retrait de l'exercice de l'autorité parentale et des droits de visite et d'hébergement pour l'une des causes prévues à l'article 378, aucune demande au titre de l'article 373-2-13 ne peut être formée moins de six mois après que ce jugement est devenu irrévocable.
1,710,892,800,000
32,472,144,000,000
381
LEGIARTI000049294120
LEGIARTI000006427049
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
257,694
null
null
null
Article
<p>I. - Les père et mère qui ont fait l'objet d'un retrait total ou partiel de l'autorité parentale pour l'une des causes prévues aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006426993&dateTexte=&categorieLien=cid'>378 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006427007&dateTexte=&categorieLien=cid'>378-1</a> pourront, par requête, obtenir du tribunal judiciaire, en justifiant de circonstances nouvelles, que leur soient restitués, en tout ou partie, les droits dont ils avaient été privés.</p><p>La demande en restitution ne pourra être formée qu'un an au plus tôt après que le jugement prononçant le retrait total ou partiel de l'autorité parentale est devenu irrévocable ; en cas de rejet, elle ne pourra être renouvelée qu'après une nouvelle période d'un an. Aucune demande ne sera recevable lorsque, avant le dépôt de la requête, l'enfant aura été placé en vue de l'adoption.</p><p>Si la restitution est accordée, le ministère public requerra, le cas échéant, des mesures d'assistance éducative.</p><p>II. - Lorsque le jugement a prononcé un retrait de l'exercice de l'autorité parentale et des droits de visite et d'hébergement pour l'une des causes prévues à l'article 378, aucune demande au titre de l'article 373-2-13 ne peut être formée moins de six mois après que ce jugement est devenu irrévocable. </p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000039367139
MD-20240319_200212_383_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000049294120
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000039778186
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Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
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LEGISCTA000006150527
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null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale et du retrait de l'exercice de l'autorité parentale
null
Code civil, art. 381-1
Code civil
Un enfant est considéré comme délaissé lorsque ses parents n'ont pas entretenu avec lui les relations nécessaires à son éducation ou à son développement pendant l'année qui précède l'introduction de la requête, sans que ces derniers en aient été empêchés par quelque cause que ce soit.
1,458,086,400,000
32,472,144,000,000
381-1
LEGIARTI000032206532
LEGIARTI000032206529
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>Un enfant est considéré comme délaissé lorsque ses parents n'ont pas entretenu avec lui les relations nécessaires à son éducation ou à son développement pendant l'année qui précède l'introduction de la requête, sans que ces derniers en aient été empêchés par quelque cause que ce soit. </p>
32,472,144,000,000
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MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000032206532
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000032206519
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Section 5 : De la déclaration judiciaire de délaissement parental
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LEGISCTA000032206510
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 5 : De la déclaration judiciaire de délaissement parental
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Code civil, art. 381-2
Code civil
Le tribunal judiciaire déclare délaissé l'enfant recueilli par une personne, un établissement ou un service départemental de l'aide sociale à l'enfance qui se trouve dans la situation mentionnée à l'article 381-1 pendant l'année qui précède l'introduction de la demande en déclaration judiciaire de délaissement parental. La demande en déclaration de délaissement parental est obligatoirement transmise, à l'expiration du délai d'un an prévu à l'article 381-1, par la personne, l'établissement ou le service départemental de l'aide sociale à l'enfance qui a recueilli l'enfant, après que des mesures appropriées de soutien aux parents leur ont été proposées. La demande peut également être présentée par le ministère public agissant d'office ou, le cas échéant, sur proposition du juge des enfants. La simple rétractation du consentement à l'adoption, la demande de nouvelles ou l'intention exprimée mais non suivie d'effet de reprendre l'enfant ne constituent pas un acte suffisant pour rejeter de plein droit une demande en déclaration de délaissement parental et n'interrompent pas le délai mentionné au premier alinéa du présent article. Le délaissement parental n'est pas déclaré si, au cours du délai mentionné au premier alinéa, un membre de la famille a demandé à assumer la charge de l'enfant et si cette demande est jugée conforme à l'intérêt de ce dernier. Le délaissement parental peut être déclaré à l'endroit des deux parents ou d'un seul. Lorsqu'il déclare l'enfant délaissé, le tribunal délègue par la même décision l'autorité parentale sur l'enfant à la personne, à l'établissement ou au service départemental de l'aide sociale à l'enfance qui a recueilli l'enfant ou à qui ce dernier a été confié. La tierce opposition n'est recevable qu'en cas de dol, de fraude ou d'erreur sur l'identité de l'enfant.
1,577,836,800,000
32,472,144,000,000
381-2
LEGIARTI000039367627
LEGIARTI000032206539
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
2.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
<p>Le tribunal judiciaire déclare délaissé l'enfant recueilli par une personne, un établissement ou un service départemental de l'aide sociale à l'enfance qui se trouve dans la situation mentionnée à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000032206529&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 381-1 (V)'>381-1</a> pendant l'année qui précède l'introduction de la demande en déclaration judiciaire de délaissement parental. La demande en déclaration de délaissement parental est obligatoirement transmise, à l'expiration du délai d'un an prévu à l'article 381-1, par la personne, l'établissement ou le service départemental de l'aide sociale à l'enfance qui a recueilli l'enfant, après que des mesures appropriées de soutien aux parents leur ont été proposées. La demande peut également être présentée par le ministère public agissant d'office ou, le cas échéant, sur proposition du juge des enfants. </p><p>La simple rétractation du consentement à l'adoption, la demande de nouvelles ou l'intention exprimée mais non suivie d'effet de reprendre l'enfant ne constituent pas un acte suffisant pour rejeter de plein droit une demande en déclaration de délaissement parental et n'interrompent pas le délai mentionné au premier alinéa du présent article. </p><p>Le délaissement parental n'est pas déclaré si, au cours du délai mentionné au premier alinéa, un membre de la famille a demandé à assumer la charge de l'enfant et si cette demande est jugée conforme à l'intérêt de ce dernier. </p><p>Le délaissement parental peut être déclaré à l'endroit des deux parents ou d'un seul. </p><p>Lorsqu'il déclare l'enfant délaissé, le tribunal délègue par la même décision l'autorité parentale sur l'enfant à la personne, à l'établissement ou au service départemental de l'aide sociale à l'enfance qui a recueilli l'enfant ou à qui ce dernier a été confié. </p><p>La tierce opposition n'est recevable qu'en cas de dol, de fraude ou d'erreur sur l'identité de l'enfant.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000032206560
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000039367627
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000032206519
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Section 5 : De la déclaration judiciaire de délaissement parental
null
null
LEGISCTA000032206510
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant &gt; Section 5 : De la déclaration judiciaire de délaissement parental
<p>Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.</p>
null
Code civil, art. 382
Code civil
L'administration légale appartient aux parents. Si l'autorité parentale est exercée en commun par les deux parents, chacun d'entre eux est administrateur légal. Dans les autres cas, l'administration légale appartient à celui des parents qui exerce l'autorité parentale.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
382
LEGIARTI000031345310
LEGIARTI000006427067
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
2.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
L'administration légale appartient aux parents. Si l'autorité parentale est exercée en commun par les deux parents, chacun d'entre eux est administrateur légal. Dans les autres cas, l'administration légale appartient à celui des parents qui exerce l'autorité parentale.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427067
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031345310
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000031322869
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Section 1 : De l'administration légale
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null
LEGISCTA000031322686
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 1 : De l'administration légale
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code civil, art. 382-1
Code civil
Lorsque l'administration légale est exercée en commun par les deux parents, chacun d'eux est réputé, à l'égard des tiers, avoir reçu de l'autre le pouvoir de faire seul les actes d'administration portant sur les biens du mineur. La liste des actes qui sont regardés comme des actes d'administration est définie dans les conditions de l'article 496 .
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
382-1
LEGIARTI000031322882
LEGIARTI000031322696
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
<p>Lorsque l'administration légale est exercée en commun par les deux parents, chacun d'eux est réputé, à l'égard des tiers, avoir reçu de l'autre le pouvoir de faire seul les actes d'administration portant sur les biens du mineur.</p><p>La liste des actes qui sont regardés comme des actes d'administration est définie dans les conditions de l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006428218&dateTexte=&categorieLien=cid'>496</a>.</p><p></p>
32,472,144,000,000
null
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031322882
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031322869
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Section 1 : De l'administration légale
null
null
LEGISCTA000031322686
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 1 : De l'administration légale
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code civil, art. 383
Code civil
Lorsque les intérêts de l'administrateur légal unique ou, selon le cas, des deux administrateurs légaux sont en opposition avec ceux du mineur, ces derniers demandent la nomination d'un administrateur ad hoc par le juge des tutelles. A défaut de diligence des administrateurs légaux, le juge peut procéder à cette nomination à la demande du ministère public, du mineur lui-même ou d'office. Lorsque les intérêts d'un des deux administrateurs légaux sont en opposition avec ceux du mineur, le juge des tutelles peut autoriser l'autre administrateur légal à représenter l'enfant pour un ou plusieurs actes déterminés.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
383
LEGIARTI000031345307
LEGIARTI000006427076
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
3.0
1,879,048,191
null
null
null
Article
<p>Lorsque les intérêts de l'administrateur légal unique ou, selon le cas, des deux administrateurs légaux sont en opposition avec ceux du mineur, ces derniers demandent la nomination d'un administrateur ad hoc par le juge des tutelles. A défaut de diligence des administrateurs légaux, le juge peut procéder à cette nomination à la demande du ministère public, du mineur lui-même ou d'office.</p><p></p><p></p><p> Lorsque les intérêts d'un des deux administrateurs légaux sont en opposition avec ceux du mineur, le juge des tutelles peut autoriser l'autre administrateur légal à représenter l'enfant pour un ou plusieurs actes déterminés.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427077
IG-20231129
null
LEGIARTI000031345307
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031322869
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Section 1 : De l'administration légale
null
null
LEGISCTA000031322686
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 1 : De l'administration légale
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p><p></p><p></p>
null
Code civil, art. 384
Code civil
Ne sont pas soumis à l'administration légale les biens donnés ou légués au mineur sous la condition qu'ils soient administrés par un tiers. Le tiers administrateur a les pouvoirs qui lui sont conférés par la donation, le testament ou, à défaut, ceux d'un administrateur légal. Lorsque le tiers administrateur refuse cette fonction ou se trouve dans une des situations prévues aux articles 395 et 396 , le juge des tutelles désigne un administrateur ad hoc pour le remplacer.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
384
LEGIARTI000031345303
LEGIARTI000006427086
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
2.0
2,013,265,919
null
null
null
Article
<p>Ne sont pas soumis à l'administration légale les biens donnés ou légués au mineur sous la condition qu'ils soient administrés par un tiers. </p><p></p><p>Le tiers administrateur a les pouvoirs qui lui sont conférés par la donation, le testament ou, à défaut, ceux d'un administrateur légal. </p><p></p><p>Lorsque le tiers administrateur refuse cette fonction ou se trouve dans une des situations prévues aux articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000031345374&dateTexte=&categorieLien=id' title='Code civil - art. 395 (V)'>395 et 396</a>, le juge des tutelles désigne un administrateur ad hoc pour le remplacer.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427086
IG-20231129
null
LEGIARTI000031345303
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031322869
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Section 1 : De l'administration légale
null
null
LEGISCTA000031322686
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 1 : De l'administration légale
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code civil, art. 385
Code civil
L'administrateur légal est tenu d'apporter dans la gestion des biens du mineur des soins prudents, diligents et avisés, dans le seul intérêt du mineur.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
385
LEGIARTI000031345300
LEGIARTI000006427097
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
2.0
2,080,374,783
null
null
null
Article
L'administrateur légal est tenu d'apporter dans la gestion des biens du mineur des soins prudents, diligents et avisés, dans le seul intérêt du mineur.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427097
IG-20231129
null
LEGIARTI000031345300
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031322869
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Section 1 : De l'administration légale
null
null
LEGISCTA000031322686
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 1 : De l'administration légale
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code civil, art. 386
Code civil
L'administrateur légal est responsable de tout dommage résultant d'une faute quelconque qu'il commet dans la gestion des biens du mineur. Si l'administration légale est exercée en commun, les deux parents sont responsables solidairement. L'Etat est responsable des dommages susceptibles d'être occasionnés par le juge des tutelles et le directeur des services de greffe judiciaires du tribunal judiciaire dans l'exercice de leurs fonctions en matière d'administration légale, dans les conditions prévues à l'article 412 . L'action en responsabilité se prescrit par cinq ans à compter de la majorité de l'intéressé ou de son émancipation.
1,577,836,800,000
32,472,144,000,000
386
LEGIARTI000039368139
LEGIARTI000006427106
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
4.0
2,113,929,215
null
null
null
Article
<p>L'administrateur légal est responsable de tout dommage résultant d'une faute quelconque qu'il commet dans la gestion des biens du mineur.</p><p>Si l'administration légale est exercée en commun, les deux parents sont responsables solidairement.</p><p>L'Etat est responsable des dommages susceptibles d'être occasionnés par le juge des tutelles et le directeur des services de greffe judiciaires du tribunal judiciaire dans l'exercice de leurs fonctions en matière d'administration légale, dans les conditions prévues à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006427395&dateTexte=&categorieLien=cid'>412</a>.</p><p>L'action en responsabilité se prescrit par cinq ans à compter de la majorité de l'intéressé ou de son émancipation.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000033459281
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000039368139
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031322869
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Section 1 : De l'administration légale
null
null
LEGISCTA000031322686
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 1 : De l'administration légale
<p>Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.</p>
null
Code civil, art. 386-1
Code civil
La jouissance légale est attachée à l'administration légale : elle appartient soit aux parents en commun, soit à celui d'entre eux qui a la charge de l'administration.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
386-1
LEGIARTI000031322918
LEGIARTI000031322804
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>La jouissance légale est attachée à l'administration légale : elle appartient soit aux parents en commun, soit à celui d'entre eux qui a la charge de l'administration.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000031322918
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031322912
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Section 2 : De la jouissance légale
null
null
LEGISCTA000031322802
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 2 : De la jouissance légale
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code civil, art. 386-2
Code civil
Le droit de jouissance cesse : 1° Dès que l'enfant a seize ans accomplis ou même plus tôt quand il contracte mariage ; 2° Par les causes qui mettent fin à l'autorité parentale ou par celles qui mettent fin à l'administration légale ; 3° Par les causes qui emportent l'extinction de tout usufruit.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
386-2
LEGIARTI000031322923
LEGIARTI000031322806
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
<p>Le droit de jouissance cesse :</p><p>1° Dès que l'enfant a seize ans accomplis ou même plus tôt quand il contracte mariage ;</p><p>2° Par les causes qui mettent fin à l'autorité parentale ou par celles qui mettent fin à l'administration légale ;</p><p>3° Par les causes qui emportent l'extinction de tout usufruit.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000031322923
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031322912
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Section 2 : De la jouissance légale
null
null
LEGISCTA000031322802
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 2 : De la jouissance légale
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code civil, art. 386-3
Code civil
Les charges de cette jouissance sont : 1° Celles auxquelles sont tenus les usufruitiers ; 2° La nourriture, l'entretien et l'éducation de l'enfant, selon sa fortune ; 3° Les dettes grevant la succession recueillie par l'enfant en tant qu'elles auraient dû être acquittées sur les revenus.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
386-3
LEGIARTI000031322929
LEGIARTI000031322808
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
1,879,048,191
null
null
null
Article
<p>Les charges de cette jouissance sont :</p><p>1° Celles auxquelles sont tenus les usufruitiers ;</p><p>2° La nourriture, l'entretien et l'éducation de l'enfant, selon sa fortune ;</p><p>3° Les dettes grevant la succession recueillie par l'enfant en tant qu'elles auraient dû être acquittées sur les revenus.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000031322929
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031322912
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false
Section 2 : De la jouissance légale
null
null
LEGISCTA000031322802
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 2 : De la jouissance légale
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code civil, art. 386-4
Code civil
La jouissance légale ne s'étend pas aux biens : 1° Que l'enfant peut acquérir par son travail ; 2° Qui lui sont donnés ou légués sous la condition expresse que les parents n'en jouiront pas ; 3° Qu'il reçoit au titre de l'indemnisation d'un préjudice extrapatrimonial dont il a été victime.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
386-4
LEGIARTI000031322935
LEGIARTI000031322810
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
2,013,265,919
null
null
null
Article
<p>La jouissance légale ne s'étend pas aux biens :</p><p>1° Que l'enfant peut acquérir par son travail ;</p><p>2° Qui lui sont donnés ou légués sous la condition expresse que les parents n'en jouiront pas ;</p><p>3° Qu'il reçoit au titre de l'indemnisation d'un préjudice extrapatrimonial dont il a été victime.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000031322935
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031322912
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false
Section 2 : De la jouissance légale
null
null
LEGISCTA000031322802
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 2 : De la jouissance légale
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code civil, art. 387
Code civil
En cas de désaccord entre les administrateurs légaux, le juge des tutelles est saisi aux fins d'autorisation de l'acte.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
387
LEGIARTI000031345293
LEGIARTI000006427116
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
2.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
En cas de désaccord entre les administrateurs légaux, le juge des tutelles est saisi aux fins d'autorisation de l'acte.
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427116
MD-20240318_201235_499_BDJQUOT
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LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031322937
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Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
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LEGISCTA000031322812
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p><p></p><p></p>
null
Code civil, art. 387-1
Code civil
L'administrateur légal ne peut, sans l'autorisation préalable du juge des tutelles : 1° Vendre de gré à gré un immeuble ou un fonds de commerce appartenant au mineur ; 2° Apporter en société un immeuble ou un fonds de commerce appartenant au mineur ; 3° Contracter un emprunt au nom du mineur ; 4° Renoncer pour le mineur à un droit, transiger ou compromettre en son nom ; 5° Accepter purement et simplement une succession revenant au mineur ; 6° Acheter les biens du mineur, les prendre à bail ; pour la conclusion de l'acte, l'administrateur légal est réputé être en opposition d'intérêts avec le mineur ; 7° Constituer gratuitement une sûreté au nom du mineur pour garantir la dette d'un tiers ; 8° Procéder à la réalisation d'un acte portant sur des valeurs mobilières ou instruments financiers au sens de l' article L. 211-1 du code monétaire et financier , si celui-ci engage le patrimoine du mineur pour le présent ou l'avenir par une modification importante de son contenu, une dépréciation significative de sa valeur en capital ou une altération durable des prérogatives du mineur. L'autorisation détermine les conditions de l'acte et, s'il y a lieu, le prix ou la mise à prix pour lequel l'acte est passé.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
387-1
LEGIARTI000031322948
LEGIARTI000031322848
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
<p>L'administrateur légal ne peut, sans l'autorisation préalable du juge des tutelles :</p><p>1° Vendre de gré à gré un immeuble ou un fonds de commerce appartenant au mineur ;</p><p>2° Apporter en société un immeuble ou un fonds de commerce appartenant au mineur ;</p><p>3° Contracter un emprunt au nom du mineur ;</p><p>4° Renoncer pour le mineur à un droit, transiger ou compromettre en son nom ;</p><p>5° Accepter purement et simplement une succession revenant au mineur ;</p><p>6° Acheter les biens du mineur, les prendre à bail ; pour la conclusion de l'acte, l'administrateur légal est réputé être en opposition d'intérêts avec le mineur ;</p><p>7° Constituer gratuitement une sûreté au nom du mineur pour garantir la dette d'un tiers ;</p><p>8° Procéder à la réalisation d'un acte portant sur des valeurs mobilières ou instruments financiers au sens de l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072026&idArticle=LEGIARTI000006646457&dateTexte=&categorieLien=cid'>article L. 211-1 du code monétaire et financier</a>, si celui-ci engage le patrimoine du mineur pour le présent ou l'avenir par une modification importante de son contenu, une dépréciation significative de sa valeur en capital ou une altération durable des prérogatives du mineur.</p><p>L'autorisation détermine les conditions de l'acte et, s'il y a lieu, le prix ou la mise à prix pour lequel l'acte est passé.</p>
32,472,144,000,000
null
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031322948
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031322937
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Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
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LEGISCTA000031322812
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code civil, art. 387-2
Code civil
L'administrateur légal ne peut, même avec une autorisation : 1° Aliéner gratuitement les biens ou les droits du mineur ; 2° Acquérir d'un tiers un droit ou une créance contre le mineur ; 3° Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur ; 4° Transférer dans un patrimoine fiduciaire les biens ou les droits du mineur.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
387-2
LEGIARTI000031322952
LEGIARTI000031322850
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
1,879,048,191
null
null
null
Article
<p>L'administrateur légal ne peut, même avec une autorisation :</p><p>1° Aliéner gratuitement les biens ou les droits du mineur ;</p><p>2° Acquérir d'un tiers un droit ou une créance contre le mineur ;</p><p>3° Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur ;</p><p>4° Transférer dans un patrimoine fiduciaire les biens ou les droits du mineur.</p>
32,472,144,000,000
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MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031322952
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031322937
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Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
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LEGISCTA000031322812
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p><br clear='none'/>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p><p></p><p></p>
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Code civil, art. 387-3
Code civil
A l'occasion du contrôle des actes mentionnés à l'article 387-1 , le juge peut, s'il l'estime indispensable à la sauvegarde des intérêts du mineur, en considération de la composition ou de la valeur du patrimoine, de l'âge du mineur ou de sa situation familiale, décider qu'un acte ou une série d'actes de disposition seront soumis à son autorisation préalable. Le juge est saisi aux mêmes fins par les parents ou l'un d'eux, le ministère public ou tout tiers ayant connaissance d'actes ou omissions qui compromettent manifestement et substantiellement les intérêts patrimoniaux du mineur ou d'une situation de nature à porter un préjudice grave à ceux-ci. Les tiers qui ont informé le juge de la situation ne sont pas garants de la gestion des biens du mineur faite par l'administrateur légal.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
387-3
LEGIARTI000031322956
LEGIARTI000031322852
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
2,013,265,919
null
null
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Article
<p>A l'occasion du contrôle des actes mentionnés à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000031322848&dateTexte=&categorieLien=cid'>387-1</a>, le juge peut, s'il l'estime indispensable à la sauvegarde des intérêts du mineur, en considération de la composition ou de la valeur du patrimoine, de l'âge du mineur ou de sa situation familiale, décider qu'un acte ou une série d'actes de disposition seront soumis à son autorisation préalable.</p><p>Le juge est saisi aux mêmes fins par les parents ou l'un d'eux, le ministère public ou tout tiers ayant connaissance d'actes ou omissions qui compromettent manifestement et substantiellement les intérêts patrimoniaux du mineur ou d'une situation de nature à porter un préjudice grave à ceux-ci.</p><p>Les tiers qui ont informé le juge de la situation ne sont pas garants de la gestion des biens du mineur faite par l'administrateur légal.</p>
32,472,144,000,000
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MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031322956
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031322937
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Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
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LEGISCTA000031322812
null
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null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
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Code civil, art. 387-4
Code civil
A l'occasion du contrôle qu'il exerce en application des articles 387-1 et 387-3 , le juge peut demander à l'administrateur légal qu'un inventaire du patrimoine du mineur lui soit transmis ainsi que, chaque année, un inventaire actualisé. Une copie de l'inventaire est remise au mineur âgé de seize ans révolus.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
387-4
LEGIARTI000031322960
LEGIARTI000031322854
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
2,080,374,783
null
null
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Article
<p>A l'occasion du contrôle qu'il exerce en application des articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000031322848&dateTexte=&categorieLien=cid'>387-1 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000031322852&dateTexte=&categorieLien=cid'>387-3</a>, le juge peut demander à l'administrateur légal qu'un inventaire du patrimoine du mineur lui soit transmis ainsi que, chaque année, un inventaire actualisé.</p><p>Une copie de l'inventaire est remise au mineur âgé de seize ans révolus.</p>
32,472,144,000,000
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MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031322960
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031322937
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Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
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LEGISCTA000031322812
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code civil, art. 387-5
Code civil
A l'occasion du contrôle mentionné à l'article précédent, le juge peut demander à l'administrateur légal de soumettre au directeur des services de greffe judiciaires du tribunal judiciaire un compte de gestion annuel, accompagné des pièces justificatives, en vue de sa vérification. Lorsque des comptes ont été demandés, l'administrateur légal doit remettre au directeur des services de greffe judiciaires, à la fin de sa mission, un compte définitif des opérations intervenues depuis l'établissement du dernier compte annuel. Le directeur des services de greffe judiciaires peut être assisté dans sa mission de contrôle des comptes dans les conditions fixées par le code de procédure civile. Il peut aussi solliciter des établissements auprès desquels des comptes sont ouverts au nom du mineur un relevé annuel de ceux-ci sans que puisse lui être opposé le secret professionnel ou le secret bancaire. S'il refuse d'approuver le compte, le directeur des services de greffe judiciaires dresse un rapport des difficultés rencontrées, qu'il transmet au juge. Celui-ci statue sur la conformité du compte. Si l'importance et la composition du patrimoine du mineur le justifient, le juge peut décider que la mission de vérification et d'approbation sera exercée, aux frais du mineur et selon les modalités qu'il fixe, par un technicien. Une copie des comptes de gestion est remise au mineur âgé de seize ans révolus. L'action en reddition de comptes, en revendication ou en paiement se prescrit par cinq ans à compter de la majorité de l'intéressé.
1,577,836,800,000
32,472,144,000,000
387-5
LEGIARTI000039368118
LEGIARTI000031322856
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
3.0
2,113,929,215
null
null
null
Article
<p>A l'occasion du contrôle mentionné à l'article précédent, le juge peut demander à l'administrateur légal de soumettre au directeur des services de greffe judiciaires du tribunal judiciaire un compte de gestion annuel, accompagné des pièces justificatives, en vue de sa vérification.</p><p>Lorsque des comptes ont été demandés, l'administrateur légal doit remettre au directeur des services de greffe judiciaires, à la fin de sa mission, un compte définitif des opérations intervenues depuis l'établissement du dernier compte annuel.</p><p>Le directeur des services de greffe judiciaires peut être assisté dans sa mission de contrôle des comptes dans les conditions fixées par le code de procédure civile. Il peut aussi solliciter des établissements auprès desquels des comptes sont ouverts au nom du mineur un relevé annuel de ceux-ci sans que puisse lui être opposé le secret professionnel ou le secret bancaire.</p><p>S'il refuse d'approuver le compte, le directeur des services de greffe judiciaires dresse un rapport des difficultés rencontrées, qu'il transmet au juge. Celui-ci statue sur la conformité du compte.</p><p>Si l'importance et la composition du patrimoine du mineur le justifient, le juge peut décider que la mission de vérification et d'approbation sera exercée, aux frais du mineur et selon les modalités qu'il fixe, par un technicien.</p><p>Une copie des comptes de gestion est remise au mineur âgé de seize ans révolus.</p><p>L'action en reddition de comptes, en revendication ou en paiement se prescrit par cinq ans à compter de la majorité de l'intéressé.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000033459279
IG-20231129
null
LEGIARTI000039368118
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000031322937
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Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
null
null
LEGISCTA000031322812
null
null
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
<p>Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.</p>
null
Code civil, art. 387-6
Code civil
L'administrateur légal est tenu de déférer aux convocations du juge des tutelles et du procureur de la République et de leur communiquer toute information qu'ils requièrent. Le juge peut prononcer contre lui des injonctions et le condamner à l'amende civile prévue par le code de procédure civile s'il n'a pas déféré.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
387-6
LEGIARTI000031322982
LEGIARTI000031322858
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
2,130,706,431
null
null
null
Article
<p>L'administrateur légal est tenu de déférer aux convocations du juge des tutelles et du procureur de la République et de leur communiquer toute information qu'ils requièrent.</p><p>Le juge peut prononcer contre lui des injonctions et le condamner à l'amende civile prévue par le code de procédure civile s'il n'a pas déféré.</p>
32,472,144,000,000
null
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031322982
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031322937
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Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
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LEGISCTA000031322812
null
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null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre IX : De l'autorité parentale &gt; Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant &gt; Section 3 : De l'intervention du juge des tutelles
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p>
null
Code civil, art. 388
Code civil
Le mineur est l'individu de l'un ou l'autre sexe qui n'a point encore l'âge de dix-huit ans accomplis. Les examens radiologiques osseux aux fins de détermination de l'âge, en l'absence de documents d'identité valables et lorsque l'âge allégué n'est pas vraisemblable, ne peuvent être réalisés que sur décision de l'autorité judiciaire et après recueil de l'accord de l'intéressé. Les conclusions de ces examens, qui doivent préciser la marge d'erreur, ne peuvent à elles seules permettre de déterminer si l'intéressé est mineur. Le doute profite à l'intéressé. En cas de doute sur la minorité de l'intéressé, il ne peut être procédé à une évaluation de son âge à partir d'un examen du développement pubertaire des caractères sexuels primaires et secondaires.
1,458,086,400,000
32,472,144,000,000
388
LEGIARTI000032207650
LEGIARTI000006427141
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
42,949
null
null
null
Article
<p>Le mineur est l'individu de l'un ou l'autre sexe qui n'a point encore l'âge de dix-huit ans accomplis.</p><p>Les examens radiologiques osseux aux fins de détermination de l'âge, en l'absence de documents d'identité valables et lorsque l'âge allégué n'est pas vraisemblable, ne peuvent être réalisés que sur décision de l'autorité judiciaire et après recueil de l'accord de l'intéressé.</p><p>Les conclusions de ces examens, qui doivent préciser la marge d'erreur, ne peuvent à elles seules permettre de déterminer si l'intéressé est mineur. Le doute profite à l'intéressé.</p><p>En cas de doute sur la minorité de l'intéressé, il ne peut être procédé à une évaluation de son âge à partir d'un examen du développement pubertaire des caractères sexuels primaires et secondaires.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427142
MD-20231226_195657_415_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000032207650
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345343
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Chapitre Ier : De la minorité
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LEGISCTA000006136228
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité, de la tutelle et de l'émancipation &gt; Chapitre Ier : De la minorité
null
Code civil, art. 388-1
Code civil
Dans toute procédure le concernant, le mineur capable de discernement peut, sans préjudice des dispositions prévoyant son intervention ou son consentement, être entendu par le juge ou, lorsque son intérêt le commande, par la personne désignée par le juge à cet effet. Cette audition est de droit lorsque le mineur en fait la demande. Lorsque le mineur refuse d'être entendu, le juge apprécie le bien-fondé de ce refus. Il peut être entendu seul, avec un avocat ou une personne de son choix. Si ce choix n'apparaît pas conforme à l'intérêt du mineur, le juge peut procéder à la désignation d'une autre personne. L'audition du mineur ne lui confère pas la qualité de partie à la procédure. Le juge s'assure que le mineur a été informé de son droit à être entendu et à être assisté par un avocat.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
388-1
LEGIARTI000006427150
LEGIARTI000006427148
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
85,898
null
null
null
Article
<p></p> Dans toute procédure le concernant, le mineur capable de discernement peut, sans préjudice des dispositions prévoyant son intervention ou son consentement, être entendu par le juge ou, lorsque son intérêt le commande, par la personne désignée par le juge à cet effet.<p></p><p></p> Cette audition est de droit lorsque le mineur en fait la demande. Lorsque le mineur refuse d'être entendu, le juge apprécie le bien-fondé de ce refus. Il peut être entendu seul, avec un avocat ou une personne de son choix. Si ce choix n'apparaît pas conforme à l'intérêt du mineur, le juge peut procéder à la désignation d'une autre personne.<p></p><p></p> L'audition du mineur ne lui confère pas la qualité de partie à la procédure.<p></p><p></p> Le juge s'assure que le mineur a été informé de son droit à être entendu et à être assisté par un avocat.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427149
MD-20240411_192215_527_BDJQUOT
null
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LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345343
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Chapitre Ier : De la minorité
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LEGISCTA000006136228
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Chapitre Ier : De la minorité
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Code civil, art. 388-1-1
Code civil
L'administrateur légal représente le mineur dans tous les actes de la vie civile, sauf les cas dans lesquels la loi ou l'usage autorise les mineurs à agir eux-mêmes.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
388-1-1
LEGIARTI000031323522
LEGIARTI000031323504
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Toutefois il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
107,372
null
null
null
Article
<div align='left'>L'administrateur légal représente le mineur dans tous les actes de la vie civile, sauf les cas dans lesquels la loi ou l'usage autorise les mineurs à agir eux-mêmes. </div>
32,472,144,000,000
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MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031323522
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345343
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Chapitre Ier : De la minorité
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LEGISCTA000006136228
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité, de la tutelle et de l'émancipation &gt; Chapitre Ier : De la minorité
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Toutefois il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p><p></p>
null
Code civil, art. 388-1-2
Code civil
Un mineur âgé de seize ans révolus peut être autorisé, par son ou ses administrateurs légaux, à accomplir seul les actes d'administration nécessaires à la création et à la gestion d'une entreprise individuelle à responsabilité limitée ou d'une société unipersonnelle. Les actes de disposition ne peuvent être effectués que par son ou ses administrateurs légaux. L'autorisation mentionnée au premier alinéa revêt la forme d'un acte sous seing privé ou d'un acte notarié et comporte la liste des actes d'administration pouvant être accomplis par le mineur.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
388-1-2
LEGIARTI000031323524
LEGIARTI000031323506
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Toutefois il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
118,109
null
null
null
Article
<p>Un mineur âgé de seize ans révolus peut être autorisé, par son ou ses administrateurs légaux, à accomplir seul les actes d'administration nécessaires à la création et à la gestion d'une entreprise individuelle à responsabilité limitée ou d'une société unipersonnelle. Les actes de disposition ne peuvent être effectués que par son ou ses administrateurs légaux.</p><p>L'autorisation mentionnée au premier alinéa revêt la forme d'un acte sous seing privé ou d'un acte notarié et comporte la liste des actes d'administration pouvant être accomplis par le mineur.</p>
32,472,144,000,000
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MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031323524
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345343
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Chapitre Ier : De la minorité
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LEGISCTA000006136228
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité, de la tutelle et de l'émancipation &gt; Chapitre Ier : De la minorité
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Toutefois il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p><p></p><p></p>
null
Code civil, art. 388-2
Code civil
Lorsque, dans une procédure, les intérêts d'un mineur apparaissent en opposition avec ceux de ses représentants légaux, le juge des tutelles dans les conditions prévues à l'article 383 ou, à défaut, le juge saisi de l'instance lui désigne un administrateur ad hoc chargé de le représenter. Dans le cadre d'une procédure d'assistance éducative, l'administrateur ad hoc désigné en application du premier alinéa du présent article doit être indépendant de la personne morale ou physique à laquelle le mineur est confié, le cas échéant.
1,458,086,400,000
32,472,144,000,000
388-2
LEGIARTI000032207589
LEGIARTI000006427160
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
128,847
null
null
null
Article
<p>Lorsque, dans une procédure, les intérêts d'un mineur apparaissent en opposition avec ceux de ses représentants légaux, le juge des tutelles dans les conditions prévues à l'article <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006427076&dateTexte=&categorieLien=cid'>383</a> ou, à défaut, le juge saisi de l'instance lui désigne un administrateur ad hoc chargé de le représenter.</p><p>Dans le cadre d'une procédure d'assistance éducative, l'administrateur ad hoc désigné en application du premier alinéa du présent article doit être indépendant de la personne morale ou physique à laquelle le mineur est confié, le cas échéant. </p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000031345467
MD-20240411_192215_527_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000032207589
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345343
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Chapitre Ier : De la minorité
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LEGISCTA000006136228
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité, de la tutelle et de l'émancipation &gt; Chapitre Ier : De la minorité
<p></p><p></p>
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Code civil, art. 390
Code civil
La tutelle s'ouvre lorsque le père et la mère sont tous deux décédés ou se trouvent privés de l'exercice de l'autorité parentale. Elle s'ouvre, aussi, à l'égard d'un enfant dont la filiation n'est pas légalement établie. Il n'est pas dérogé aux lois particulières qui régissent le service de l'aide sociale à l'enfance.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
390
LEGIARTI000031345425
LEGIARTI000006427231
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
42,949
null
null
null
Article
<p>La tutelle s'ouvre lorsque le père et la mère sont tous deux décédés ou se trouvent privés de l'exercice de l'autorité parentale.</p><p></p><p>Elle s'ouvre, aussi, à l'égard d'un enfant dont la filiation n'est pas légalement établie.</p><p></p><p>Il n'est pas dérogé aux lois particulières qui régissent le service de l'aide sociale à l'enfance.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000020123539
IG-20231129
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LEGIARTI000031345425
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000031345340
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Section 1 : Des cas d'ouverture et de fin de la tutelle
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LEGISCTA000006165751
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation
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Code civil, art. 391
Code civil
En cas d'administration légale, le juge des tutelles peut, à tout moment et pour cause grave, soit d'office, soit à la requête de parents ou alliés ou du ministère public, décider d'ouvrir la tutelle après avoir entendu ou appelé, sauf urgence, l'administrateur légal. Celui-ci ne peut faire aucun acte de disposition à partir de la demande et jusqu'au jugement définitif sauf en cas d'urgence. Si la tutelle est ouverte, le juge des tutelles convoque le conseil de famille, qui peut soit nommer comme tuteur l'administrateur légal, soit désigner un autre tuteur.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
391
LEGIARTI000031345440
LEGIARTI000006427274
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
3.0
85,898
null
null
null
Article
<p>En cas d'administration légale, le juge des tutelles peut, à tout moment et pour cause grave, soit d'office, soit à la requête de parents ou alliés ou du ministère public, décider d'ouvrir la tutelle après avoir entendu ou appelé, sauf urgence, l'administrateur légal. Celui-ci ne peut faire aucun acte de disposition à partir de la demande et jusqu'au jugement définitif sauf en cas d'urgence.</p><p></p><p></p><p> Si la tutelle est ouverte, le juge des tutelles convoque le conseil de famille, qui peut soit nommer comme tuteur l'administrateur légal, soit désigner un autre tuteur. </p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427275
IG-20231129
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LEGIARTI000031345440
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345340
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Section 1 : Des cas d'ouverture et de fin de la tutelle
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LEGISCTA000006165751
null
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité, de la tutelle et de l'émancipation &gt; Chapitre II : De la tutelle &gt; Section 1 : Des cas d'ouverture et de fin de la tutelle
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p><p></p>
null
Code civil, art. 392
Code civil
Si un enfant vient à être reconnu par l'un de ses deux parents après l'ouverture de la tutelle, le juge des tutelles pourra, à la requête de ce parent, décider de substituer à la tutelle l'administration légale.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
392
LEGIARTI000031345433
LEGIARTI000006427280
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
4.0
128,847
null
null
null
Article
<p>Si un enfant vient à être reconnu par l'un de ses deux parents après l'ouverture de la tutelle, le juge des tutelles pourra, à la requête de ce parent, décider de substituer à la tutelle l'administration légale.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427282
IG-20231129
null
LEGIARTI000031345433
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345340
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Section 1 : Des cas d'ouverture et de fin de la tutelle
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LEGISCTA000006165751
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité, de la tutelle et de l'émancipation &gt; Chapitre II : De la tutelle &gt; Section 1 : Des cas d'ouverture et de fin de la tutelle
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p><p></p>
null
Code civil, art. 393
Code civil
Sans préjudice des dispositions de l'article 392 , la tutelle prend fin à l'émancipation du mineur ou à sa majorité. Elle prend également fin en cas de jugement de mainlevée passé en force de chose jugée ou en cas de décès de l'intéressé.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
393
LEGIARTI000031345428
LEGIARTI000006427295
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
171,796
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null
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Article
<p></p>Sans préjudice des dispositions de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000031345433&dateTexte=&categorieLien=id' title='Code civil - art. 392 (VD)'>l'article 392</a>, la tutelle prend fin à l'émancipation du mineur ou à sa majorité. Elle prend également fin en cas de jugement de mainlevée passé en force de chose jugée ou en cas de décès de l'intéressé.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427296
IG-20231129
null
LEGIARTI000031345428
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345340
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Section 1 : Des cas d'ouverture et de fin de la tutelle
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LEGISCTA000006165751
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation
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Code civil, art. 394
Code civil
La tutelle, protection due à l'enfant, est une charge publique. Elle est un devoir des familles et de la collectivité publique.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
394
LEGIARTI000031345380
LEGIARTI000006427305
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> La tutelle, protection due à l'enfant, est une charge publique. Elle est un devoir des familles et de la collectivité publique.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427306
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031345380
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345423
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Paragraphe 1 : Des charges tutélaires
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LEGISCTA000006181860
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 1 : Des charges tutélaires
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Code civil, art. 395
Code civil
Ne peuvent exercer les différentes charges de la tutelle : 1° Les mineurs non émancipés, sauf s'ils sont le père ou la mère du mineur en tutelle ; 2° Les majeurs qui bénéficient d'une mesure de protection juridique prévue par le présent code ; 3° Les personnes à qui l'autorité parentale a été retirée ; 4° Les personnes à qui l'exercice des charges tutélaires a été interdit en application de l'article 131-26 du code pénal.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
395
LEGIARTI000031345374
LEGIARTI000006427314
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
85,898
null
null
null
Article
<p></p>Ne peuvent exercer les différentes charges de la tutelle : <p></p><p></p>1° Les mineurs non émancipés, sauf s'ils sont le père ou la mère du mineur en tutelle ; <p></p><p></p>2° Les majeurs qui bénéficient d'une mesure de protection juridique prévue par le présent code ; <p></p><p></p>3° Les personnes à qui l'autorité parentale a été retirée ; <p></p><p></p>4° Les personnes à qui l'exercice des charges tutélaires a été interdit en application de <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000006417290&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article 131-26</a> du code pénal.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427315
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031345374
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345423
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Paragraphe 1 : Des charges tutélaires
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LEGISCTA000006181860
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 1 : Des charges tutélaires
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Code civil, art. 396
Code civil
Toute charge tutélaire peut être retirée en raison de l'inaptitude, de la négligence, de l'inconduite ou de la fraude de celui à qui elle a été confiée. Il en est de même lorsqu'un litige ou une contradiction d'intérêts empêche le titulaire de la charge de l'exercer dans l'intérêt du mineur. Il peut être procédé au remplacement de toute personne à qui une charge tutélaire a été confiée en cas de changement important dans sa situation.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
396
LEGIARTI000031345371
LEGIARTI000006427323
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
128,847
null
null
null
Article
<p></p> Toute charge tutélaire peut être retirée en raison de l'inaptitude, de la négligence, de l'inconduite ou de la fraude de celui à qui elle a été confiée. Il en est de même lorsqu'un litige ou une contradiction d'intérêts empêche le titulaire de la charge de l'exercer dans l'intérêt du mineur.<p></p><p></p> Il peut être procédé au remplacement de toute personne à qui une charge tutélaire a été confiée en cas de changement important dans sa situation.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427324
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031345371
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345423
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Paragraphe 1 : Des charges tutélaires
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LEGISCTA000006181860
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 1 : Des charges tutélaires
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Code civil, art. 397
Code civil
Le conseil de famille statue sur les empêchements, les retraits et les remplacements qui intéressent le tuteur et le subrogé tuteur. Le juge des tutelles statue sur ceux qui intéressent les autres membres du conseil de famille. Une charge tutélaire ne peut être retirée, par celui qui l'a confiée, qu'après que son titulaire a été entendu ou appelé. Le juge peut, s'il estime qu'il y a urgence, prescrire des mesures provisoires dans l'intérêt du mineur.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
397
LEGIARTI000031345383
LEGIARTI000006427360
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
1,073,806,247
null
null
null
Article
<p></p> Le conseil de famille statue sur les empêchements, les retraits et les remplacements qui intéressent le tuteur et le subrogé tuteur.<p></p><p></p> Le juge des tutelles statue sur ceux qui intéressent les autres membres du conseil de famille.<p></p><p></p> Une charge tutélaire ne peut être retirée, par celui qui l'a confiée, qu'après que son titulaire a été entendu ou appelé.<p></p><p></p> Le juge peut, s'il estime qu'il y a urgence, prescrire des mesures provisoires dans l'intérêt du mineur.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427361
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031345383
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345423
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Paragraphe 1 : Des charges tutélaires
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LEGISCTA000006181860
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null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 1 : Des charges tutélaires
null
Code civil, art. 398
Code civil
Même en présence d'un tuteur testamentaire et sauf vacance, la tutelle est organisée avec un conseil de famille.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
398
LEGIARTI000031345400
LEGIARTI000006427362
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
357,913,941
null
null
null
Article
<p></p> Même en présence d'un tuteur testamentaire et sauf vacance, la tutelle est organisée avec un conseil de famille.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427363
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031345400
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345421
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Paragraphe 2 : Du conseil de famille
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LEGISCTA000006181861
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 2 : Du conseil de famille
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Code civil, art. 399
Code civil
Le juge des tutelles désigne les membres du conseil de famille pour la durée de la tutelle. Le conseil de famille est composé d'au moins quatre membres, y compris le tuteur et le subrogé tuteur, mais non le juge. Peuvent être membres du conseil de famille les parents et alliés des père et mère du mineur ainsi que toute personne, résidant en France ou à l'étranger, qui manifeste un intérêt pour lui. Les membres du conseil de famille sont choisis en considération de l'intérêt du mineur et en fonction de leur aptitude, des relations habituelles qu'ils entretenaient avec le père ou la mère de celui-ci, des liens affectifs qu'ils ont avec lui ainsi que de la disponibilité qu'ils présentent. Le juge doit éviter, dans la mesure du possible, de laisser l'une des deux branches, paternelle ou maternelle, sans représentation.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
399
LEGIARTI000031345397
LEGIARTI000006427529
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
715,827,882
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null
null
Article
<p></p> Le juge des tutelles désigne les membres du conseil de famille pour la durée de la tutelle.<p></p><p></p> Le conseil de famille est composé d'au moins quatre membres, y compris le tuteur et le subrogé tuteur, mais non le juge.<p></p><p></p> Peuvent être membres du conseil de famille les parents et alliés des père et mère du mineur ainsi que toute personne, résidant en France ou à l'étranger, qui manifeste un intérêt pour lui.<p></p><p></p> Les membres du conseil de famille sont choisis en considération de l'intérêt du mineur et en fonction de leur aptitude, des relations habituelles qu'ils entretenaient avec le père ou la mère de celui-ci, des liens affectifs qu'ils ont avec lui ainsi que de la disponibilité qu'ils présentent.<p></p><p></p> Le juge doit éviter, dans la mesure du possible, de laisser l'une des deux branches, paternelle ou maternelle, sans représentation.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427530
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031345397
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345421
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Paragraphe 2 : Du conseil de famille
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LEGISCTA000006181861
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 2 : Du conseil de famille
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Code civil, art. 400
Code civil
Le conseil de famille est présidé par le juge des tutelles. Ses délibérations sont adoptées par vote de ses membres. Toutefois, le tuteur ou le subrogé tuteur, dans le cas où il remplace le tuteur, ne vote pas. En cas de partage des voix, celle du juge est prépondérante.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
400
LEGIARTI000031345394
LEGIARTI000006427531
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p></p> Le conseil de famille est présidé par le juge des tutelles. Ses délibérations sont adoptées par vote de ses membres.<p></p><p></p> Toutefois, le tuteur ou le subrogé tuteur, dans le cas où il remplace le tuteur, ne vote pas.<p></p><p></p> En cas de partage des voix, celle du juge est prépondérante.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427532
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031345394
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345421
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Paragraphe 2 : Du conseil de famille
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LEGISCTA000006181861
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 2 : Du conseil de famille
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Code civil, art. 401
Code civil
Le conseil de famille règle les conditions générales de l'entretien et de l'éducation du mineur en ayant égard à la volonté que les père et mère avaient pu exprimer. Il apprécie les indemnités qui peuvent être allouées au tuteur. Il prend les décisions et donne au tuteur les autorisations nécessaires pour la gestion des biens du mineur conformément aux dispositions du titre XII. Le conseil de famille autorise le mineur âgé de seize ans révolus à accomplir seul les actes d'administration nécessaires pour les besoins de la création et de la gestion d'une entreprise individuelle à responsabilité limitée ou d'une société unipersonnelle. L'autorisation visée à l'alinéa précédent revêt la forme d'un acte sous seing privé ou d'un acte notarié et comporte la liste des actes d'administration pouvant être accomplis par le mineur.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
401
LEGIARTI000031345386
LEGIARTI000006427364
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
1,431,655,764
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Article
<p></p><p>Le conseil de famille règle les conditions générales de l'entretien et de l'éducation du mineur en ayant égard à la volonté que les père et mère avaient pu exprimer. </p><p></p><p></p><p>Il apprécie les indemnités qui peuvent être allouées au tuteur. </p><p></p><p></p><p>Il prend les décisions et donne au tuteur les autorisations nécessaires pour la gestion des biens du mineur conformément aux dispositions du titre XII. </p><p>Le conseil de famille autorise le mineur âgé de seize ans révolus à accomplir seul les actes d'administration nécessaires pour les besoins de la création et de la gestion d'une entreprise individuelle à responsabilité limitée ou d'une société unipersonnelle. </p><p>L'autorisation visée à l'alinéa précédent revêt la forme d'un acte sous seing privé ou d'un acte notarié et comporte la liste des actes d'administration pouvant être accomplis par le mineur.</p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000025559992
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031345386
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345421
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Paragraphe 2 : Du conseil de famille
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LEGISCTA000006181861
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 2 : Du conseil de famille
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Code civil, art. 402
Code civil
Les délibérations du conseil de famille sont nulles lorsqu'elles ont été surprises par dol ou fraude ou que des formalités substantielles ont été omises. La nullité est couverte par une nouvelle délibération valant confirmation selon l'article 1182 . L'action en nullité peut être exercée par le tuteur, le subrogé tuteur, les autres membres du conseil de famille et le procureur de la République dans les deux années de la délibération ainsi que par le mineur devenu majeur ou émancipé dans les deux années de sa majorité ou de son émancipation. La prescription ne court pas s'il y a eu dol ou fraude tant que le fait qui en est à l'origine n'est pas découvert. Les actes accomplis en vertu d'une délibération annulée sont annulables de la même manière. Le délai court toutefois de l'acte et non de la délibération.
1,475,280,000,000
32,472,144,000,000
402
LEGIARTI000032042593
LEGIARTI000006427533
AUTONOME
VIGUEUR
4.0
1,789,569,705
null
null
null
Article
<p>Les délibérations du conseil de famille sont nulles lorsqu'elles ont été surprises par dol ou fraude ou que des formalités substantielles ont été omises. </p><p>La nullité est couverte par une nouvelle délibération valant confirmation selon <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006436623&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 1182 (VT)'>l'article 1182</a>. </p><p>L'action en nullité peut être exercée par le tuteur, le subrogé tuteur, les autres membres du conseil de famille et le procureur de la République dans les deux années de la délibération ainsi que par le mineur devenu majeur ou émancipé dans les deux années de sa majorité ou de son émancipation. La prescription ne court pas s'il y a eu dol ou fraude tant que le fait qui en est à l'origine n'est pas découvert. </p><p>Les actes accomplis en vertu d'une délibération annulée sont annulables de la même manière. Le délai court toutefois de l'acte et non de la délibération.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000031345389
IG-20231129
null
LEGIARTI000032042593
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345421
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Paragraphe 2 : Du conseil de famille
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LEGISCTA000006181861
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité, de la tutelle et de l'émancipation &gt; Chapitre II : De la tutelle &gt; Section 2 : De l'organisation et du fonctionnement de la tutelle &gt; Paragraphe 2 : Du conseil de famille
null
Code civil, art. 403
Code civil
Le droit individuel de choisir un tuteur, qu'il soit ou non parent du mineur, n'appartient qu'au dernier vivant des père et mère s'il a conservé, au jour de son décès, l'exercice de l'autorité parentale. Cette désignation ne peut être faite que dans la forme d'un testament ou d'une déclaration spéciale devant notaire. Elle s'impose au conseil de famille à moins que l'intérêt du mineur commande de l'écarter. Le tuteur désigné par le père ou la mère n'est pas tenu d'accepter la tutelle.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
403
LEGIARTI000031345368
LEGIARTI000006427367
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
306,783,378
null
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Article
<p></p> Le droit individuel de choisir un tuteur, qu'il soit ou non parent du mineur, n'appartient qu'au dernier vivant des père et mère s'il a conservé, au jour de son décès, l'exercice de l'autorité parentale.<p></p><p></p> Cette désignation ne peut être faite que dans la forme d'un testament ou d'une déclaration spéciale devant notaire.<p></p><p></p> Elle s'impose au conseil de famille à moins que l'intérêt du mineur commande de l'écarter.<p></p><p></p> Le tuteur désigné par le père ou la mère n'est pas tenu d'accepter la tutelle.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427368
IG-20231129
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LEGIARTI000031345368
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345419
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Paragraphe 3 : Du tuteur
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LEGISCTA000006181863
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 3 : Du tuteur
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Code civil, art. 404
Code civil
S'il n'y a pas de tuteur testamentaire ou si celui qui a été désigné en cette qualité vient à cesser ses fonctions, le conseil de famille désigne un tuteur au mineur.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
404
LEGIARTI000031345365
LEGIARTI000006427375
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
613,566,756
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null
null
Article
<p></p> S'il n'y a pas de tuteur testamentaire ou si celui qui a été désigné en cette qualité vient à cesser ses fonctions, le conseil de famille désigne un tuteur au mineur.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427376
IG-20231129
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LEGIARTI000031345365
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345419
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Paragraphe 3 : Du tuteur
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LEGISCTA000006181863
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 3 : Du tuteur
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Code civil, art. 405
Code civil
Le conseil de famille peut, en considération de la situation du mineur, des aptitudes des intéressés et de la consistance du patrimoine à administrer, désigner plusieurs tuteurs pour exercer en commun la mesure de protection. Chaque tuteur est réputé, à l'égard des tiers, avoir reçu des autres le pouvoir de faire seul les actes pour lesquels un tuteur n'aurait besoin d'aucune autorisation. Le conseil de famille peut décider que l'exercice de la tutelle sera divisé entre un tuteur chargé de la personne du mineur et un tuteur chargé de la gestion de ses biens ou que la gestion de certains biens particuliers sera confiée à un tuteur adjoint. A moins qu'il en ait été autrement décidé par le conseil de famille, les tuteurs désignés en application du deuxième alinéa sont indépendants et ne sont pas responsables l'un envers l'autre. Ils s'informent toutefois des décisions qu'ils prennent.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
405
LEGIARTI000031345362
LEGIARTI000006427384
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
920,350,134
null
null
null
Article
<p></p> Le conseil de famille peut, en considération de la situation du mineur, des aptitudes des intéressés et de la consistance du patrimoine à administrer, désigner plusieurs tuteurs pour exercer en commun la mesure de protection. Chaque tuteur est réputé, à l'égard des tiers, avoir reçu des autres le pouvoir de faire seul les actes pour lesquels un tuteur n'aurait besoin d'aucune autorisation.<p></p><p></p> Le conseil de famille peut décider que l'exercice de la tutelle sera divisé entre un tuteur chargé de la personne du mineur et un tuteur chargé de la gestion de ses biens ou que la gestion de certains biens particuliers sera confiée à un tuteur adjoint.<p></p><p></p> A moins qu'il en ait été autrement décidé par le conseil de famille, les tuteurs désignés en application du deuxième alinéa sont indépendants et ne sont pas responsables l'un envers l'autre. Ils s'informent toutefois des décisions qu'ils prennent.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427385
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345419
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Paragraphe 3 : Du tuteur
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LEGISCTA000006181863
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 3 : Du tuteur
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Code civil, art. 406
Code civil
Le tuteur est désigné pour la durée de la tutelle.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
406
LEGIARTI000031345359
LEGIARTI000006427387
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
1,227,133,512
null
null
null
Article
<p></p> Le tuteur est désigné pour la durée de la tutelle.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427388
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031345359
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345419
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Paragraphe 3 : Du tuteur
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LEGISCTA000006181863
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 3 : Du tuteur
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Code civil, art. 407
Code civil
La tutelle est une charge personnelle. Elle ne se transmet pas aux héritiers du tuteur.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
407
LEGIARTI000031345356
LEGIARTI000006427389
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
1,533,916,890
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Article
<p></p> La tutelle est une charge personnelle.<p></p><p></p> Elle ne se transmet pas aux héritiers du tuteur.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427390
IG-20231129
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LEGIARTI000031345356
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345419
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Paragraphe 3 : Du tuteur
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LEGISCTA000006181863
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 3 : Du tuteur
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Code civil, art. 408
Code civil
Le tuteur prend soin de la personne du mineur et le représente dans tous les actes de la vie civile, sauf les cas dans lesquels la loi ou l'usage autorise le mineur à agir lui-même. Il représente le mineur en justice. Toutefois, il ne peut agir, en demande ou en défense, pour faire valoir les droits extrapatrimoniaux qu'après autorisation ou sur injonction du conseil de famille. Celui-ci peut également enjoindre au tuteur de se désister de l'instance ou de l'action, ou de transiger. Le tuteur gère les biens du mineur et rend compte de sa gestion conformément aux dispositions du titre XII. Le tuteur, après autorisation du conseil de famille, effectue les actes de disposition nécessaires pour les besoins de la création et de la gestion d'une entreprise individuelle à responsabilité limitée ou d'une société unipersonnelle.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
408
LEGIARTI000031345351
LEGIARTI000006427391
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
1,840,700,268
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null
Article
<p> Le tuteur prend soin de la personne du mineur et le représente dans tous les actes de la vie civile, sauf les cas dans lesquels la loi ou l'usage autorise le mineur à agir lui-même.</p><p></p><p> Il représente le mineur en justice. Toutefois, il ne peut agir, en demande ou en défense, pour faire valoir les droits extrapatrimoniaux qu'après autorisation ou sur injonction du conseil de famille. Celui-ci peut également enjoindre au tuteur de se désister de l'instance ou de l'action, ou de transiger.</p><p></p><p> Le tuteur gère les biens du mineur et rend compte de sa gestion conformément aux dispositions du titre XII.</p><p></p><p>Le tuteur, après autorisation du conseil de famille, effectue les actes de disposition nécessaires pour les besoins de la création et de la gestion d'une entreprise individuelle à responsabilité limitée ou d'une société unipersonnelle. </p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000022357512
MD-20240318_201235_499_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031345351
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345419
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Paragraphe 3 : Du tuteur
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LEGISCTA000006181863
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 3 : Du tuteur
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Code civil, art. 408-1
Code civil
Les biens ou droits d'un mineur ne peuvent être transférés dans un patrimoine fiduciaire.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
408-1
LEGIARTI000031345354
LEGIARTI000019288294
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
1,994,091,957
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Article
Les biens ou droits d'un mineur ne peuvent être transférés dans un patrimoine fiduciaire.
32,472,144,000,000
LEGIARTI000019288905
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000031345354
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345419
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Paragraphe 3 : Du tuteur
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LEGISCTA000006181863
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 3 : Du tuteur
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Code civil, art. 409
Code civil
La tutelle comporte un subrogé tuteur nommé par le conseil de famille parmi ses membres. Si le tuteur est parent ou allié du mineur dans une branche, le subrogé tuteur est choisi, dans la mesure du possible, dans l'autre branche. La charge du subrogé tuteur cesse à la même date que celle du tuteur.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
409
LEGIARTI000031345406
LEGIARTI000006427393
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
715,827,882
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null
Article
<p></p> La tutelle comporte un subrogé tuteur nommé par le conseil de famille parmi ses membres.<p></p><p></p> Si le tuteur est parent ou allié du mineur dans une branche, le subrogé tuteur est choisi, dans la mesure du possible, dans l'autre branche.<p></p><p></p> La charge du subrogé tuteur cesse à la même date que celle du tuteur.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427394
IG-20231129
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LEGIARTI000031345406
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345417
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Paragraphe 4 : Du subrogé tuteur
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LEGISCTA000006181864
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 4 : Du subrogé tuteur
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Code civil, art. 410
Code civil
Le subrogé tuteur surveille l'exercice de la mission tutélaire et représente le mineur lorsque les intérêts de celui-ci sont en opposition avec ceux du tuteur. Le subrogé tuteur est informé et consulté avant tout acte important accompli par le tuteur. A peine d'engager sa responsabilité à l'égard du mineur, il surveille les actes passés par le tuteur en cette qualité et informe sans délai le juge des tutelles s'il constate des fautes dans l'exercice de la mission tutélaire. Il ne remplace pas de plein droit le tuteur en cas de cessation des fonctions de celui-ci ; mais il est tenu, sous la même responsabilité, de provoquer la nomination d'un nouveau tuteur.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
410
LEGIARTI000031345403
LEGIARTI000006427537
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
1,431,655,764
null
null
null
Article
<p></p> Le subrogé tuteur surveille l'exercice de la mission tutélaire et représente le mineur lorsque les intérêts de celui-ci sont en opposition avec ceux du tuteur.<p></p><p></p> Le subrogé tuteur est informé et consulté avant tout acte important accompli par le tuteur.<p></p><p></p> A peine d'engager sa responsabilité à l'égard du mineur, il surveille les actes passés par le tuteur en cette qualité et informe sans délai le juge des tutelles s'il constate des fautes dans l'exercice de la mission tutélaire.<p></p><p></p> Il ne remplace pas de plein droit le tuteur en cas de cessation des fonctions de celui-ci ; mais il est tenu, sous la même responsabilité, de provoquer la nomination d'un nouveau tuteur.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427539
IG-20231129
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LEGIARTI000031345403
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345417
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Paragraphe 4 : Du subrogé tuteur
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LEGISCTA000006181864
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 4 : Du subrogé tuteur
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Code civil, art. 411
Code civil
La tutelle est déclarée vacante s'il est impossible de mettre en place une tutelle avec un conseil de famille ou d'admettre l'enfant à la qualité de pupille de l'Etat. Dans ce cas, le juge des tutelles la défère à la collectivité publique compétente en matière d'aide sociale à l'enfance. La tutelle ne comporte alors ni conseil de famille ni subrogé tuteur. La tutelle est levée dès que l'enfant peut être admis à la qualité de pupille de l'Etat.
1,645,574,400,000
32,472,144,000,000
411
LEGIARTI000045205231
LEGIARTI000006427552
AUTONOME
VIGUEUR
5.0
1,073,741,823
null
null
null
Article
<p>La tutelle est déclarée vacante s'il est impossible de mettre en place une tutelle avec un conseil de famille ou d'admettre l'enfant à la qualité de pupille de l'Etat. Dans ce cas, le juge des tutelles la défère à la collectivité publique compétente en matière d'aide sociale à l'enfance. La tutelle ne comporte alors ni conseil de famille ni subrogé tuteur.<br/><br/> La tutelle est levée dès que l'enfant peut être admis à la qualité de pupille de l'Etat.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000031345409
MD-20240129_194701_436_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000045205231
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000031345413
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Paragraphe 5 : De la vacance de la tutelle
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LEGISCTA000006181874
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité, de la tutelle et de l'émancipation &gt; Chapitre II : De la tutelle &gt; Section 2 : De l'organisation et du fonctionnement de la tutelle &gt; Paragraphe 5 : De la vacance de la tutelle
null
Code civil, art. 411-1
Code civil
Le juge des tutelles et le procureur de la République exercent une surveillance générale des tutelles de leur ressort. Les tuteurs et autres organes tutélaires sont tenus de déférer à leur convocation et de leur communiquer toute information qu'ils requièrent. Le juge peut prononcer contre eux des injonctions et condamner à l'amende civile prévue par le code de procédure civile ceux qui n'y ont pas déféré.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
411-1
LEGIARTI000031323593
LEGIARTI000031323590
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
1.0
1,610,612,735
null
null
null
Article
<p>Le juge des tutelles et le procureur de la République exercent une surveillance générale des tutelles de leur ressort.</p><p>Les tuteurs et autres organes tutélaires sont tenus de déférer à leur convocation et de leur communiquer toute information qu'ils requièrent.</p><p>Le juge peut prononcer contre eux des injonctions et condamner à l'amende civile prévue par le code de procédure civile ceux qui n'y ont pas déféré.</p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000031323593
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031345413
false
false
Paragraphe 5 : De la vacance de la tutelle
null
null
LEGISCTA000006181874
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité, de la tutelle et de l'émancipation &gt; Chapitre II : De la tutelle &gt; Section 2 : De l'organisation et du fonctionnement de la tutelle &gt; Paragraphe 5 : De la vacance de la tutelle
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p><p></p>
null
Code civil, art. 412
Code civil
Tous les organes de la tutelle sont responsables du dommage résultant d'une faute quelconque qu'ils commettent dans l'exercice de leur fonction. Lorsque la faute à l'origine du dommage a été commise dans l'organisation et le fonctionnement de la tutelle par le juge des tutelles, le directeur des services de greffe judiciaires du tribunal judiciaire ou le greffier, l'action en responsabilité est dirigée contre l'Etat qui dispose d'une action récursoire.
1,577,836,800,000
32,472,144,000,000
412
LEGIARTI000039368090
LEGIARTI000006427395
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
5.0
715,827,882
null
null
null
Article
<p>Tous les organes de la tutelle sont responsables du dommage résultant d'une faute quelconque qu'ils commettent dans l'exercice de leur fonction.</p><p>Lorsque la faute à l'origine du dommage a été commise dans l'organisation et le fonctionnement de la tutelle par le juge des tutelles, le directeur des services de greffe judiciaires du tribunal judiciaire ou le greffier, l'action en responsabilité est dirigée contre l'Etat qui dispose d'une action récursoire.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000033459275
IG-20231129
null
LEGIARTI000039368090
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031345415
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false
Paragraphe 6 : De la responsabilité
null
null
LEGISCTA000006181865
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité, de la tutelle et de l'émancipation &gt; Chapitre II : De la tutelle &gt; Section 2 : De l'organisation et du fonctionnement de la tutelle &gt; Paragraphe 6 : De la responsabilité
<p>Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.</p>
null
Code civil, art. 413
Code civil
L'action en responsabilité se prescrit par cinq ans à compter de la majorité de l'intéressé, alors même que la gestion aurait continué au-delà, ou de la fin de la mesure si elle cesse avant.
1,445,040,000,000
32,472,144,000,000
413
LEGIARTI000031345348
LEGIARTI000006427397
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
1,431,655,764
null
null
null
Article
<p></p> L'action en responsabilité se prescrit par cinq ans à compter de la majorité de l'intéressé, alors même que la gestion aurait continué au-delà, ou de la fin de la mesure si elle cesse avant.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427398
IG-20231129
null
LEGIARTI000031345348
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031345415
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false
Paragraphe 6 : De la responsabilité
null
null
LEGISCTA000006181865
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Paragraphe 6 : De la responsabilité
null
Code civil, art. 413-1
Code civil
Le mineur est émancipé de plein droit par le mariage.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
413-1
LEGIARTI000006427895
LEGIARTI000006427895
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> Le mineur est émancipé de plein droit par le mariage.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000006427895
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031345336
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Chapitre III : De l'émancipation
null
null
LEGISCTA000006136229
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Chapitre II : De l'émancipation
null
Code civil, art. 413-2
Code civil
Le mineur, même non marié, pourra être émancipé lorsqu'il aura atteint l'âge de seize ans révolus. Après audition du mineur, cette émancipation sera prononcée, s'il y a de justes motifs, par le juge des tutelles, à la demande des père et mère ou de l'un d'eux. Lorsque la demande sera présentée par un seul des parents, le juge décidera, après avoir entendu l'autre, à moins que ce dernier soit dans l'impossibilité de manifester sa volonté.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
413-2
LEGIARTI000006427901
LEGIARTI000006427901
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
85,898
null
null
null
Article
<p></p> Le mineur, même non marié, pourra être émancipé lorsqu'il aura atteint l'âge de seize ans révolus.<p></p><p></p> Après audition du mineur, cette émancipation sera prononcée, s'il y a de justes motifs, par le juge des tutelles, à la demande des père et mère ou de l'un d'eux.<p></p><p></p> Lorsque la demande sera présentée par un seul des parents, le juge décidera, après avoir entendu l'autre, à moins que ce dernier soit dans l'impossibilité de manifester sa volonté.<p></p>
32,472,144,000,000
null
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006427901
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031345336
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Chapitre III : De l'émancipation
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null
LEGISCTA000006136229
null
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null
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null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Chapitre II : De l'émancipation
null
Code civil, art. 413-3
Code civil
Le mineur resté sans père ni mère pourra de la même manière être émancipé à la demande du conseil de famille.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
413-3
LEGIARTI000006427908
LEGIARTI000006427908
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
128,847
null
null
null
Article
<p></p> Le mineur resté sans père ni mère pourra de la même manière être émancipé à la demande du conseil de famille.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006427908
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031345336
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Chapitre III : De l'émancipation
null
null
LEGISCTA000006136229
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Chapitre II : De l'émancipation
null
Code civil, art. 413-4
Code civil
Lorsque, dans le cas de l'article précédent, aucune diligence n'ayant été faite par le tuteur, un membre du conseil de famille estimera que le mineur est capable d'être émancipé, il pourra requérir le juge des tutelles de convoquer le conseil pour délibérer à ce sujet. Le mineur lui-même pourra demander cette convocation.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
413-4
LEGIARTI000006427909
LEGIARTI000006427909
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
171,796
null
null
null
Article
<p></p> Lorsque, dans le cas de l'article précédent, aucune diligence n'ayant été faite par le tuteur, un membre du conseil de famille estimera que le mineur est capable d'être émancipé, il pourra requérir le juge des tutelles de convoquer le conseil pour délibérer à ce sujet. Le mineur lui-même pourra demander cette convocation.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000006427909
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031345336
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false
Chapitre III : De l'émancipation
null
null
LEGISCTA000006136229
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Chapitre II : De l'émancipation
null
Code civil, art. 413-5
Code civil
Le compte de l'administration, le cas échéant, ou de la tutelle est rendu au mineur émancipé dans les conditions prévues respectivement par les articles 387-5 et 514 .
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
413-5
LEGIARTI000031345476
LEGIARTI000006427916
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016. Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.
2.0
214,745
null
null
null
Article
Le compte de l'administration, le cas échéant, ou de la tutelle est rendu au mineur émancipé dans les conditions prévues respectivement par les articles <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000031322856&dateTexte=&categorieLien=cid'>387-5 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006428422&dateTexte=&categorieLien=cid'>514</a>.
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427916
IG-20231129
null
LEGIARTI000031345476
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031345336
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false
Chapitre III : De l'émancipation
null
null
LEGISCTA000006136229
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité, de la tutelle et de l'émancipation &gt; Chapitre III : De l'émancipation
<p>Conformément à l'article 17 de l'ordonnance n° 2015-1288 du 15 octobre 2015, le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2016.</p><p>Il est applicable aux administrations légales en cours au jour de son entrée en vigueur.</p><p></p>
null
Code civil, art. 413-6
Code civil
Le mineur émancipé est capable, comme un majeur, de tous les actes de la vie civile. Il doit néanmoins, pour se marier ou se donner en adoption, observer les mêmes règles que s'il n'était point émancipé.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
413-6
LEGIARTI000006427926
LEGIARTI000006427926
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
257,694
null
null
null
Article
<p></p> Le mineur émancipé est capable, comme un majeur, de tous les actes de la vie civile.<p></p><p></p> Il doit néanmoins, pour se marier ou se donner en adoption, observer les mêmes règles que s'il n'était point émancipé.<p></p>
32,472,144,000,000
null
MD-20240318_201235_499_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006427926
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031345336
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Chapitre III : De l'émancipation
null
null
LEGISCTA000006136229
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Chapitre II : De l'émancipation
null
Code civil, art. 413-7
Code civil
Le mineur émancipé cesse d'être sous l'autorité de ses père et mère. Ceux-ci ne sont pas responsables de plein droit, en leur seule qualité de père ou de mère, du dommage qu'il pourra causer à autrui postérieurement à son émancipation.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
413-7
LEGIARTI000006427937
LEGIARTI000006427937
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
300,643
null
null
null
Article
<p></p> Le mineur émancipé cesse d'être sous l'autorité de ses père et mère.<p></p><p></p> Ceux-ci ne sont pas responsables de plein droit, en leur seule qualité de père ou de mère, du dommage qu'il pourra causer à autrui postérieurement à son émancipation.<p></p>
32,472,144,000,000
null
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006427937
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031345336
false
false
Chapitre III : De l'émancipation
null
null
LEGISCTA000006136229
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité et de l'émancipation &gt; Chapitre II : De l'émancipation
null
Code civil, art. 413-8
Code civil
Le mineur émancipé peut être commerçant sur autorisation du juge des tutelles au moment de la décision d'émancipation et du président du tribunal judiciaire s'il formule cette demande après avoir été émancipé.
1,577,836,800,000
32,472,144,000,000
413-8
LEGIARTI000039367527
LEGIARTI000006427946
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
3.0
343,592
null
null
null
Article
<p>Le mineur émancipé peut être commerçant sur autorisation du juge des tutelles au moment de la décision d'émancipation et du président du tribunal judiciaire s'il formule cette demande après avoir été émancipé.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000022357510
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000039367527
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000031345336
false
false
Chapitre III : De l'émancipation
null
null
LEGISCTA000006136229
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre X : De la minorité, de la tutelle et de l'émancipation &gt; Chapitre III : De l'émancipation
<p>Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.</p>
null
Code civil, art. 414
Code civil
La majorité est fixée à dix-huit ans accomplis ; à cet âge, chacun est capable d'exercer les droits dont il a la jouissance.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
414
LEGIARTI000006427400
LEGIARTI000006427399
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> La majorité est fixée à dix-huit ans accomplis ; à cet âge, chacun est capable d'exercer les droits dont il a la jouissance.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427399
MD-20240409_194240_750_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006427400
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006136230
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false
Chapitre Ier : Des dispositions générales
null
null
LEGISCTA000006136230
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales
null
Code civil, art. 414-1
Code civil
Pour faire un acte valable, il faut être sain d'esprit. C'est à ceux qui agissent en nullité pour cette cause de prouver l'existence d'un trouble mental au moment de l'acte.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
414-1
LEGIARTI000006427977
LEGIARTI000006427977
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> Pour faire un acte valable, il faut être sain d'esprit. C'est à ceux qui agissent en nullité pour cette cause de prouver l'existence d'un trouble mental au moment de l'acte.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000006427977
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150109
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false
Section 1 : Des dispositions indépendantes des mesures de protection
null
null
LEGISCTA000006150109
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 1 : Des dispositions indépendantes des mesures de protection
null
Code civil, art. 414-2
Code civil
De son vivant, l'action en nullité n'appartient qu'à l'intéressé. Après sa mort, les actes faits par lui, autres que la donation entre vifs et le testament, ne peuvent être attaqués par ses héritiers, pour insanité d'esprit, que dans les cas suivants : 1° Si l'acte porte en lui-même la preuve d'un trouble mental ; 2° S'il a été fait alors que l'intéressé était placé sous sauvegarde de justice ; 3° Si une action a été introduite avant son décès aux fins d'ouverture d'une curatelle ou d'une tutelle ou aux fins d'habilitation familiale ou si effet a été donné au mandat de protection future. L'action en nullité s'éteint par le délai de cinq ans prévu à l'article 2224 .
1,475,280,000,000
32,472,144,000,000
414-2
LEGIARTI000032042614
LEGIARTI000006427987
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
85,898
null
null
null
Article
<p>De son vivant, l'action en nullité n'appartient qu'à l'intéressé. </p><p>Après sa mort, les actes faits par lui, autres que la donation entre vifs et le testament, ne peuvent être attaqués par ses héritiers, pour insanité d'esprit, que dans les cas suivants : </p><p>1° Si l'acte porte en lui-même la preuve d'un trouble mental ; </p><p>2° S'il a été fait alors que l'intéressé était placé sous sauvegarde de justice ; </p><p>3° Si une action a été introduite avant son décès aux fins d'ouverture d'une curatelle ou d'une tutelle ou aux fins d'habilitation familiale ou si effet a été donné au mandat de protection future. </p><p>L'action en nullité s'éteint par le délai de cinq ans prévu à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006447327&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code civil - art. 2224 (V)'>l'article 2224</a>.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000031345520
IG-20231129
null
LEGIARTI000032042614
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150109
false
false
Section 1 : Des dispositions indépendantes des mesures de protection
null
null
LEGISCTA000006150109
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 1 : Des dispositions indépendantes des mesures de protection
null
Code civil, art. 414-3
Code civil
Celui qui a causé un dommage à autrui alors qu'il était sous l'empire d'un trouble mental n'en est pas moins obligé à réparation.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
414-3
LEGIARTI000006427995
LEGIARTI000006427995
AUTONOME
VIGUEUR
1.0
128,847
null
null
null
Article
<p></p> Celui qui a causé un dommage à autrui alors qu'il était sous l'empire d'un trouble mental n'en est pas moins obligé à réparation.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
null
IG-20231129
null
LEGIARTI000006427995
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150109
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Section 1 : Des dispositions indépendantes des mesures de protection
null
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LEGISCTA000006150109
null
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 1 : Des dispositions indépendantes des mesures de protection
null
Code civil, art. 415
Code civil
Les personnes majeures reçoivent la protection de leur personne et de leurs biens que leur état ou leur situation rend nécessaire selon les modalités prévues au présent titre. Cette protection est instaurée et assurée dans le respect des libertés individuelles, des droits fondamentaux et de la dignité de la personne. Elle a pour finalité l'intérêt de la personne protégée. Elle favorise, dans la mesure du possible, l'autonomie de celle-ci. Elle est un devoir des familles et de la collectivité publique.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
415
LEGIARTI000006427566
LEGIARTI000006427564
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> Les personnes majeures reçoivent la protection de leur personne et de leurs biens que leur état ou leur situation rend nécessaire selon les modalités prévues au présent titre.<p></p><p></p> Cette protection est instaurée et assurée dans le respect des libertés individuelles, des droits fondamentaux et de la dignité de la personne.<p></p><p></p> Elle a pour finalité l'intérêt de la personne protégée. Elle favorise, dans la mesure du possible, l'autonomie de celle-ci.<p></p><p></p> Elle est un devoir des familles et de la collectivité publique.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427565
MD-20240409_194240_750_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006427566
LEGI
32,472,144,000,000
null
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LEGISCTA000006150530
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Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
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LEGISCTA000006150530
null
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null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
Code civil, art. 416
Code civil
Le juge des tutelles et le procureur de la République exercent une surveillance générale des mesures de protection dans leur ressort. Ils peuvent visiter ou faire visiter les personnes protégées et celles qui font l'objet d'une demande de protection, quelle que soit la mesure prononcée ou sollicitée. Les personnes chargées de la protection sont tenues de déférer à leur convocation et de leur communiquer toute information qu'ils requièrent.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
416
LEGIARTI000006427402
LEGIARTI000006427401
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
85,898
null
null
null
Article
<p></p> Le juge des tutelles et le procureur de la République exercent une surveillance générale des mesures de protection dans leur ressort.<p></p><p></p> Ils peuvent visiter ou faire visiter les personnes protégées et celles qui font l'objet d'une demande de protection, quelle que soit la mesure prononcée ou sollicitée.<p></p><p></p> Les personnes chargées de la protection sont tenues de déférer à leur convocation et de leur communiquer toute information qu'ils requièrent.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427401
IG-20231129
null
LEGIARTI000006427402
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150530
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Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
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LEGISCTA000006150530
null
null
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
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Code civil, art. 417
Code civil
Le juge des tutelles peut prononcer des injonctions contre les personnes chargées de la protection et condamner à l'amende civile prévue par le code de procédure civile celles qui n'y ont pas déféré. Il peut les dessaisir de leur mission en cas de manquement caractérisé dans l'exercice de celle-ci, après les avoir entendues ou appelées. Il peut, dans les mêmes conditions, demander au procureur de la République de solliciter la radiation d'un mandataire judiciaire à la protection des majeurs de la liste prévue à l' article L. 471-2 du code de l'action sociale et des familles .
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
417
LEGIARTI000006427404
LEGIARTI000006427403
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
128,847
null
null
null
Article
<p></p> Le juge des tutelles peut prononcer des injonctions contre les personnes chargées de la protection et condamner à l'amende civile prévue par le code de procédure civile celles qui n'y ont pas déféré.<p></p><p></p> Il peut les dessaisir de leur mission en cas de manquement caractérisé dans l'exercice de celle-ci, après les avoir entendues ou appelées.<p></p><p></p> Il peut, dans les mêmes conditions, demander au procureur de la République de solliciter la radiation d'un mandataire judiciaire à la protection des majeurs de la liste prévue à l'<a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIARTI000006798076&dateTexte=&categorieLien=cid' title='Code de l'action sociale et des familles - art. L471-2 (V)'>article L. 471-2 du code de l'action sociale et des familles</a>.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427403
IG-20231129
null
LEGIARTI000006427404
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150530
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Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
null
LEGISCTA000006150530
null
null
null
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
Code civil, art. 418
Code civil
Sans préjudice de l'application des règles de la gestion d'affaires, le décès de la personne protégée met fin à la mission de la personne chargée de la protection.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
418
LEGIARTI000006427408
LEGIARTI000006427407
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
171,796
null
null
null
Article
<p></p> Sans préjudice de l'application des règles de la gestion d'affaires, le décès de la personne protégée met fin à la mission de la personne chargée de la protection.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427407
IG-20231129
null
LEGIARTI000006427408
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150530
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Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
null
LEGISCTA000006150530
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null
null
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
Code civil, art. 419
Code civil
Les personnes autres que le mandataire judiciaire à la protection des majeurs exercent à titre gratuit les mesures judiciaires de protection. Toutefois, le juge des tutelles ou le conseil de famille s'il a été constitué peut autoriser, selon l'importance des biens gérés ou la difficulté d'exercer la mesure, le versement d'une indemnité à la personne chargée de la protection. Il en fixe le montant. Cette indemnité est à la charge de la personne protégée. Si la mesure judiciaire de protection est exercée par un mandataire judiciaire à la protection des majeurs, son financement est à la charge totale ou partielle de la personne protégée en fonction de ses ressources et selon les modalités prévues par le code de l'action sociale et des familles. Lorsque le financement de la mesure ne peut être intégralement assuré par la personne protégée, il est pris en charge par la collectivité publique, selon des modalités de calcul communes à tous les mandataires judiciaires à la protection des majeurs et tenant compte des conditions de mise en oeuvre de la mesure, quelles que soient les sources de financement. Ces modalités sont fixées par décret. A titre exceptionnel, le juge ou le conseil de famille s'il a été constitué peut, après avoir recueilli l'avis du procureur de la République, allouer au mandataire judiciaire à la protection des majeurs, pour l'accomplissement d'un acte ou d'une série d'actes requis par la mesure de protection et impliquant des diligences particulièrement longues ou complexes, une indemnité en complément des sommes perçues au titre des deux alinéas précédents lorsqu'elles s'avèrent manifestement insuffisantes. Cette indemnité est à la charge de la personne protégée. Le mandat de protection future s'exerce à titre gratuit sauf stipulations contraires.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
419
LEGIARTI000006427410
LEGIARTI000006427409
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
214,745
null
null
null
Article
<p></p> Les personnes autres que le mandataire judiciaire à la protection des majeurs exercent à titre gratuit les mesures judiciaires de protection. Toutefois, le juge des tutelles ou le conseil de famille s'il a été constitué peut autoriser, selon l'importance des biens gérés ou la difficulté d'exercer la mesure, le versement d'une indemnité à la personne chargée de la protection. Il en fixe le montant. Cette indemnité est à la charge de la personne protégée.<p></p><p></p> Si la mesure judiciaire de protection est exercée par un mandataire judiciaire à la protection des majeurs, son financement est à la charge totale ou partielle de la personne protégée en fonction de ses ressources et selon les modalités prévues par le code de l'action sociale et des familles.<p></p><p></p> Lorsque le financement de la mesure ne peut être intégralement assuré par la personne protégée, il est pris en charge par la collectivité publique, selon des modalités de calcul communes à tous les mandataires judiciaires à la protection des majeurs et tenant compte des conditions de mise en oeuvre de la mesure, quelles que soient les sources de financement. Ces modalités sont fixées par décret.<p></p><p></p> A titre exceptionnel, le juge ou le conseil de famille s'il a été constitué peut, après avoir recueilli l'avis du procureur de la République, allouer au mandataire judiciaire à la protection des majeurs, pour l'accomplissement d'un acte ou d'une série d'actes requis par la mesure de protection et impliquant des diligences particulièrement longues ou complexes, une indemnité en complément des sommes perçues au titre des deux alinéas précédents lorsqu'elles s'avèrent manifestement insuffisantes. Cette indemnité est à la charge de la personne protégée.<p></p><p></p> Le mandat de protection future s'exerce à titre gratuit sauf stipulations contraires.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427409
IG-20231129
null
LEGIARTI000006427410
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150530
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Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
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LEGISCTA000006150530
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null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
Code civil, art. 420
Code civil
Sous réserve des aides ou subventions accordées par les collectivités publiques aux personnes morales pour leur fonctionnement général, les mandataires judiciaires à la protection des majeurs ne peuvent, à quelque titre et sous quelque forme que ce soit, percevoir aucune autre somme ou bénéficier d'aucun avantage financier en relation directe ou indirecte avec les missions dont ils ont la charge. Ils ne peuvent délivrer un mandat de recherche des héritiers de la personne protégée qu'après autorisation du juge des tutelles.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
420
LEGIARTI000006427412
LEGIARTI000006427411
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
257,694
null
null
null
Article
<p></p> Sous réserve des aides ou subventions accordées par les collectivités publiques aux personnes morales pour leur fonctionnement général, les mandataires judiciaires à la protection des majeurs ne peuvent, à quelque titre et sous quelque forme que ce soit, percevoir aucune autre somme ou bénéficier d'aucun avantage financier en relation directe ou indirecte avec les missions dont ils ont la charge.<p></p><p></p> Ils ne peuvent délivrer un mandat de recherche des héritiers de la personne protégée qu'après autorisation du juge des tutelles.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427411
IG-20231129
null
LEGIARTI000006427412
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150530
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Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
null
LEGISCTA000006150530
null
null
null
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
Code civil, art. 421
Code civil
Tous les organes de la mesure de protection judiciaire sont responsables du dommage résultant d'une faute quelconque qu'ils commettent dans l'exercice de leur fonction. Toutefois, sauf cas de curatelle renforcée, le curateur et le subrogé curateur n'engagent leur responsabilité, du fait des actes accomplis avec leur assistance, qu'en cas de dol ou de faute lourde.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
421
LEGIARTI000006427416
LEGIARTI000006427415
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
300,643
null
null
null
Article
<p></p> Tous les organes de la mesure de protection judiciaire sont responsables du dommage résultant d'une faute quelconque qu'ils commettent dans l'exercice de leur fonction. Toutefois, sauf cas de curatelle renforcée, le curateur et le subrogé curateur n'engagent leur responsabilité, du fait des actes accomplis avec leur assistance, qu'en cas de dol ou de faute lourde.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427415
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006427416
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150530
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false
Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
null
LEGISCTA000006150530
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
Code civil, art. 422
Code civil
Lorsque la faute à l'origine du dommage a été commise dans l'organisation et le fonctionnement de la mesure de protection par le juge des tutelles, le directeur des services de greffe judiciaires du tribunal judiciaire ou le greffier, l'action en responsabilité diligentée par la personne protégée ou ayant été protégée ou par ses héritiers est dirigée contre l'Etat qui dispose d'une action récursoire. Lorsque la faute à l'origine du dommage a été commise par le mandataire judiciaire à la protection des majeurs, l'action en responsabilité peut être dirigée contre celui-ci ou contre l'Etat qui dispose d'une action récursoire.
1,577,836,800,000
32,472,144,000,000
422
LEGIARTI000039367766
LEGIARTI000006427569
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
4.0
343,592
null
null
null
Article
<p>Lorsque la faute à l'origine du dommage a été commise dans l'organisation et le fonctionnement de la mesure de protection par le juge des tutelles, le directeur des services de greffe judiciaires du tribunal judiciaire ou le greffier, l'action en responsabilité diligentée par la personne protégée ou ayant été protégée ou par ses héritiers est dirigée contre l'Etat qui dispose d'une action récursoire.</p><p>Lorsque la faute à l'origine du dommage a été commise par le mandataire judiciaire à la protection des majeurs, l'action en responsabilité peut être dirigée contre celui-ci ou contre l'Etat qui dispose d'une action récursoire.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000033459272
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000039367766
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150530
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false
Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
null
LEGISCTA000006150530
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
<p>Conformément à l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.</p>
null
Code civil, art. 423
Code civil
L'action en responsabilité se prescrit par cinq ans à compter de la fin de la mesure de protection alors même que la gestion aurait continué au-delà. Toutefois, lorsque la curatelle a cessé par l'ouverture d'une mesure de tutelle, le délai ne court qu'à compter de l'expiration de cette dernière.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
423
LEGIARTI000006427426
LEGIARTI000006427425
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
386,541
null
null
null
Article
<p></p> L'action en responsabilité se prescrit par cinq ans à compter de la fin de la mesure de protection alors même que la gestion aurait continué au-delà. Toutefois, lorsque la curatelle a cessé par l'ouverture d'une mesure de tutelle, le délai ne court qu'à compter de l'expiration de cette dernière.<p></p><p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427425
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
null
index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000006427426
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150530
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Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
null
LEGISCTA000006150530
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
Code civil, art. 424
Code civil
Le mandataire de protection future engage sa responsabilité pour l'exercice de son mandat dans les conditions prévues à l'article 1992 . La personne habilitée en application des dispositions de la section 6 du chapitre II du présent titre engage sa responsabilité à l'égard de la personne représentée pour l'exercice de l'habilitation qui lui est conférée, dans les mêmes conditions.
1,451,606,400,000
32,472,144,000,000
424
LEGIARTI000031345524
LEGIARTI000006427432
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
429,490
null
null
null
Article
<p>Le mandataire de protection future engage sa responsabilité pour l'exercice de son mandat dans les conditions prévues à <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006445285&dateTexte=&categorieLien=cid'>l'article 1992</a>.</p><p></p><p>La personne habilitée en application des dispositions de la section 6 du chapitre II du présent titre engage sa responsabilité à l'égard de la personne représentée pour l'exercice de l'habilitation qui lui est conférée, dans les mêmes conditions. </p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427433
IG-20231129
null
LEGIARTI000031345524
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150530
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Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
null
LEGISCTA000006150530
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre Ier : Des dispositions générales &gt; Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés
null
Code civil, art. 425
Code civil
Toute personne dans l'impossibilité de pourvoir seule à ses intérêts en raison d'une altération, médicalement constatée, soit de ses facultés mentales, soit de ses facultés corporelles de nature à empêcher l'expression de sa volonté peut bénéficier d'une mesure de protection juridique prévue au présent chapitre. S'il n'en est disposé autrement, la mesure est destinée à la protection tant de la personne que des intérêts patrimoniaux de celle-ci. Elle peut toutefois être limitée expressément à l'une de ces deux missions.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
425
LEGIARTI000006427435
LEGIARTI000006427434
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
42,949
null
null
null
Article
<p></p> Toute personne dans l'impossibilité de pourvoir seule à ses intérêts en raison d'une altération, médicalement constatée, soit de ses facultés mentales, soit de ses facultés corporelles de nature à empêcher l'expression de sa volonté peut bénéficier d'une mesure de protection juridique prévue au présent chapitre.<p></p><p></p> S'il n'en est disposé autrement, la mesure est destinée à la protection tant de la personne que des intérêts patrimoniaux de celle-ci. Elle peut toutefois être limitée expressément à l'une de ces deux missions.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427434
IG-20231129
null
LEGIARTI000006427435
LEGI
32,472,144,000,000
null
null
LEGISCTA000006150531
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false
Section 1 : Des dispositions générales
null
null
LEGISCTA000006150531
null
null
null
null
null
Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre II : Des mesures de protection juridique des majeurs &gt; Section 1 : Des dispositions générales
null
Code civil, art. 426
Code civil
Le logement de la personne protégée et les meubles dont il est garni, qu'il s'agisse d'une résidence principale ou secondaire, sont conservés à la disposition de celle-ci aussi longtemps qu'il est possible. Le pouvoir d'administrer les biens mentionnés au premier alinéa ne permet que des conventions de jouissance précaire qui cessent, malgré toutes dispositions ou stipulations contraires, dès le retour de la personne protégée dans son logement. S'il devient nécessaire ou s'il est de l'intérêt de la personne protégée qu'il soit disposé des droits relatifs à son logement ou à son mobilier par l'aliénation, la résiliation ou la conclusion d'un bail, l'acte est autorisé par le juge ou par le conseil de famille s'il a été constitué, sans préjudice des formalités que peut requérir la nature des biens. Si l'acte a pour finalité l'accueil de l'intéressé dans un établissement, l'avis préalable d'un médecin, n'exerçant pas une fonction ou n'occupant pas un emploi dans cet établissement, est requis. Dans tous les cas, les souvenirs, les objets à caractère personnel, ceux indispensables aux personnes handicapées ou destinés aux soins des personnes malades sont gardés à la disposition de l'intéressé, le cas échéant par les soins de l'établissement dans lequel celui-ci est hébergé.
1,424,217,600,000
32,472,144,000,000
426
LEGIARTI000030253928
LEGIARTI000006427436
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
85,898
null
null
null
Article
<p>Le logement de la personne protégée et les meubles dont il est garni, qu'il s'agisse d'une résidence principale ou secondaire, sont conservés à la disposition de celle-ci aussi longtemps qu'il est possible. </p><p></p><p>Le pouvoir d'administrer les biens mentionnés au premier alinéa ne permet que des conventions de jouissance précaire qui cessent, malgré toutes dispositions ou stipulations contraires, dès le retour de la personne protégée dans son logement. </p><p></p><p>S'il devient nécessaire ou s'il est de l'intérêt de la personne protégée qu'il soit disposé des droits relatifs à son logement ou à son mobilier par l'aliénation, la résiliation ou la conclusion d'un bail, l'acte est autorisé par le juge ou par le conseil de famille s'il a été constitué, sans préjudice des formalités que peut requérir la nature des biens. Si l'acte a pour finalité l'accueil de l'intéressé dans un établissement, l'avis préalable d'un médecin, n'exerçant pas une fonction ou n'occupant pas un emploi dans cet établissement, est requis. Dans tous les cas, les souvenirs, les objets à caractère personnel, ceux indispensables aux personnes handicapées ou destinés aux soins des personnes malades sont gardés à la disposition de l'intéressé, le cas échéant par les soins de l'établissement dans lequel celui-ci est hébergé.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427437
IG-20231128
null
LEGIARTI000030253928
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006150531
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Section 1 : Des dispositions générales
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LEGISCTA000006150531
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre II : Des mesures de protection juridique des majeurs &gt; Section 1 : Des dispositions générales
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Code civil, art. 427
Code civil
La personne chargée de la mesure de protection ne peut pas procéder à la clôture des comptes ou livrets ouverts, avant le prononcé de la mesure, au nom de la personne protégée. Elle ne peut pas non plus procéder à l'ouverture d'un autre compte ou livret auprès d'un nouvel établissement habilité à recevoir des fonds du public. Le juge des tutelles ou le conseil de famille s'il a été constitué peut toutefois l'y autoriser si l'intérêt de la personne protégée le commande. Un compte est ouvert au nom de la personne protégée auprès de la Caisse des dépôts et consignations par la personne chargée de la protection si le juge ou le conseil de famille s'il a été constitué l'estime nécessaire. Lorsque la personne protégée n'est titulaire d'aucun compte ou livret, la personne chargée de la mesure de protection lui en ouvre un. Les opérations bancaires d'encaissement, de paiement et de gestion patrimoniale effectuées au nom et pour le compte de la personne protégée sont réalisées exclusivement au moyen des comptes ouverts au nom de celle-ci. Les fruits, produits et plus-values générés par les fonds et les valeurs appartenant à la personne protégée lui reviennent exclusivement. Si la personne protégée a fait l'objet d'une interdiction d'émettre des chèques, la personne chargée de la mesure de protection peut néanmoins, avec l'autorisation du juge ou du conseil de famille s'il a été constitué, faire fonctionner sous sa signature les comptes dont la personne protégée est titulaire et disposer de tous les moyens de paiement habituels.
1,577,836,800,000
32,472,144,000,000
427
LEGIARTI000038358320
LEGIARTI000006427450
AUTONOME
VIGUEUR
Conformément aux dispositions du III de l'article 109 de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019, les dispositions de l'article 427 telles qu'elles résultent du b du 3° du I de l'article 9 entrent en vigueur le 1er janvier 2020.
4.0
1,073,784,772
null
null
null
Article
<p>La personne chargée de la mesure de protection ne peut pas procéder à la clôture des comptes ou livrets ouverts, avant le prononcé de la mesure, au nom de la personne protégée. Elle ne peut pas non plus procéder à l'ouverture d'un autre compte ou livret auprès d'un nouvel établissement habilité à recevoir des fonds du public.</p><p>Le juge des tutelles ou le conseil de famille s'il a été constitué peut toutefois l'y autoriser si l'intérêt de la personne protégée le commande.</p><p>Un compte est ouvert au nom de la personne protégée auprès de la Caisse des dépôts et consignations par la personne chargée de la protection si le juge ou le conseil de famille s'il a été constitué l'estime nécessaire.</p><p>Lorsque la personne protégée n'est titulaire d'aucun compte ou livret, la personne chargée de la mesure de protection lui en ouvre un.</p><p>Les opérations bancaires d'encaissement, de paiement et de gestion patrimoniale effectuées au nom et pour le compte de la personne protégée sont réalisées exclusivement au moyen des comptes ouverts au nom de celle-ci.</p><p>Les fruits, produits et plus-values générés par les fonds et les valeurs appartenant à la personne protégée lui reviennent exclusivement.</p><p>Si la personne protégée a fait l'objet d'une interdiction d'émettre des chèques, la personne chargée de la mesure de protection peut néanmoins, avec l'autorisation du juge ou du conseil de famille s'il a été constitué, faire fonctionner sous sa signature les comptes dont la personne protégée est titulaire et disposer de tous les moyens de paiement habituels.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000038310455
IG-20231129
null
LEGIARTI000038358320
LEGI
32,472,144,000,000
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Section 1 : Des dispositions générales
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LEGISCTA000006150531
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre II : Des mesures de protection juridique des majeurs &gt; Section 1 : Des dispositions générales
<p>Conformément aux dispositions du III de l'article 109 de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019, les dispositions de l'article 427 telles qu'elles résultent du b du 3° du I de l'article 9 entrent en vigueur le 1er janvier 2020. </p>
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Code civil, art. 428
Code civil
La mesure de protection judiciaire ne peut être ordonnée par le juge qu'en cas de nécessité et lorsqu'il ne peut être suffisamment pourvu aux intérêts de la personne par la mise en œuvre du mandat de protection future conclu par l'intéressé, par l'application des règles du droit commun de la représentation, de celles relatives aux droits et devoirs respectifs des époux et des règles des régimes matrimoniaux, en particulier celles prévues aux articles 217 , 219 , 1426 et 1429 ou, par une autre mesure de protection moins contraignante. La mesure est proportionnée et individualisée en fonction du degré d'altération des facultés personnelles de l'intéressé.
1,553,472,000,000
32,472,144,000,000
428
LEGIARTI000038311088
LEGIARTI000006427461
AUTONOME
VIGUEUR
3.0
42,949
null
null
null
Article
<p>La mesure de protection judiciaire ne peut être ordonnée par le juge qu'en cas de nécessité et lorsqu'il ne peut être suffisamment pourvu aux intérêts de la personne par la mise en œuvre du mandat de protection future conclu par l'intéressé, par l'application des règles du droit commun de la représentation, de celles relatives aux droits et devoirs respectifs des époux et des règles des régimes matrimoniaux, en particulier celles prévues aux <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006422786&dateTexte=&categorieLien=cid'>articles 217</a>, <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006422804&dateTexte=&categorieLien=cid'>219</a>, <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006439596&dateTexte=&categorieLien=cid'>1426 </a>et <a href='/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006439688&dateTexte=&categorieLien=cid'>1429</a> ou, par une autre mesure de protection moins contraignante.</p><p>La mesure est proportionnée et individualisée en fonction du degré d'altération des facultés personnelles de l'intéressé.</p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427462
MD-20231204_195554_292_BDJQUOT
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index_DATA_ARTICLE_LEGIARTI000038311088
LEGI
32,472,144,000,000
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LEGISCTA000006150110
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Section 2 : Des dispositions communes aux mesures judiciaires
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LEGISCTA000006150110
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre II : Des mesures de protection juridique des majeurs &gt; Section 2 : Des dispositions communes aux mesures judiciaires
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Code civil, art. 429
Code civil
La mesure de protection judiciaire peut être ouverte pour un mineur émancipé comme pour un majeur. Pour un mineur non émancipé, la demande peut être introduite et jugée dans la dernière année de sa minorité. La mesure de protection judiciaire ne prend toutefois effet que du jour de sa majorité.
1,230,768,000,000
32,472,144,000,000
429
LEGIARTI000006427469
LEGIARTI000006427468
AUTONOME
VIGUEUR
2.0
85,898
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Article
<p></p> La mesure de protection judiciaire peut être ouverte pour un mineur émancipé comme pour un majeur.<p></p><p></p> Pour un mineur non émancipé, la demande peut être introduite et jugée dans la dernière année de sa minorité. La mesure de protection judiciaire ne prend toutefois effet que du jour de sa majorité.<p></p>
32,472,144,000,000
LEGIARTI000006427468
IG-20231129
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LEGIARTI000006427469
LEGI
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Section 2 : Des dispositions communes aux mesures judiciaires
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Livre Ier : Des personnes &gt; Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi &gt; Chapitre II : Des mesures de protection juridique des majeurs &gt; Section 2 : Des dispositions communes aux mesures judiciaires
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