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volksfreund1848
Sans titre
Vor einigen Tagen inspicirte der Kriegsminister N. Metz beide Bataillone unseres Contingents. In Diekirck) soll derselbe seine Zufriedenheit über das Erercircn des 2ten Bataillons ausgedrückt haben. Das Offiziercorps wurde dann in einer, von Herrn Metz befohlenen Vorstellung, von demselben ermahnt, das Möglichste anzuwenden, um diedurch die Ereignisse des vorigen Jahres verlorene Gunst Seiner Majestät baldigst wieder zu gewinnen — ! —
Der Volksfreund (1848)
1849-05-02T00:00:00
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volksfreund1848
Sans titre
*) L'honorable correspondant nous permettra de rectifier ici son assertion, et de prendre la défense de la poste luxembourgeoise. Nous savons pertinemment que l'employé de la poste, chargé du service des abonnements aux journaux, a pris plusieurs abonnements au„Peuple", en accompagnant sa demande du prix de l'abonnement. Nous no comprenons pas comment la poste a pu répondre que le „Peuple" a fait faillite, puisqu'elle reçoit et distribue journellement plusieurs exemplaires. Mais ce qui est certain, c'est que la poste française met le plus d'entraves possibles à ce courageux défenseur de la démocratie, ce dont co journal s'est plaint à différentes reprises. N. de la lied.)
Der Volksfreund (1848)
1849-05-02T00:00:00
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volksfreund1848
LA SITUATION ACTUELLE DU PAYS.
LA SITUATION ACTUELLE DU PAYS. Le serment que le Roi Grand-Duc, Guillaume III, vient de prêter à la Constitution assure au pays son avenir constitutionnel. Les circonstances fâcheuses qui ont précédé ce serment et dont le récit retentit encore dans le pays, sont connues, niais les causes qui ont amené ces circonstances ne sont pas encore connues tout aussi bien. Comme il est de l'intérêt du pays de les connaître à fond, nous essayerons de les rechercher, de les signaler et d'en faire une juste appréciation. Les explications réciproques entre la couronne, nos représentants et les hommes du pouvoir, explications déjà révélées par la presse, nous serviront de point de départ. Nous examinerons d'abord successivement les causes qui, d'après l'aveu du „Courrier", ont indisposé le nouveau Roi contre le Luxembourg, ensuite toutes les autres causes que le „Courrier" n'avoue pas et qui sont aussi moins répandues, mais qui, d'après des rapports puisés à très bonne source, ont pu contribuer beaucoup plus à former l'opinion du Roi que les causes avouées et publiquement connues. Le „Courrier" nous apprend que d'anciens officiers de notre contingent, qui ont quitté le service du Grand-Duché, nous ont cruellement desservis auprès de la personne du Roi, et que c'est aux méchantes insinuations de ces hommes que nous devons le désaccord qui a existé entre le pays et le nouveau Roi Grand-Duc. Nous sommes portés à croire qu'effectivement certaines personnes désappointées et haineuses, après avoir dû quitter le pays, où il ont laissé de fort tristes souvenirs, ont profité du premier moment favorable pour placer les Luxembourgeois dans une fausse lumière aux yeux de notre nouveau souverain. Nous admettons môme que ces personnes, pour avoir exercé une lâche vengeance envers nous, ont été en partie la cause des difficultés que nos députations ont rencontrées à La Haye; mais, comme nous l'avons annoncé, nous nous réservons d'examiner par la suite si d'autres causes préexistantes à l'époque de notre Constitution, n'ont pas aussi contribué un peu à nous aliéner, pour un moment, nous l'espérons, l'affection du Roi. Le „Courrier" nous apprend encore indirectement que l'esprit hollandais, en général, est défavorable aux Luxembourgeois, parce que depuis que le Grand-Duché est devenu un Etat constitutionnel à part et séparé, la Hollande, qui aurait voulu le traiter en province ou colonie, ne trouve plus moyen d'en tirer profit. Nous admettons é- galement que dans la circonstance le „Courrier" a deviné juste, mais nous n'en croyons pas moins que le roi après qu'il a prêté le serment à notre Constitution, respectera cette Constitution et fera tout ce qu'il trouvera conforme à nos intérêts, dès qu'il aura gagné la conviction que le pays le secondera dans la tâche dont il s'est chargé. La sagesse, la bonté du cœur et la franchise qui le caractérisent nous en fournissent garantie suffis- santé. Nous espérons donc que les difficultés que nos députations et nos hommes d'Etat ont rencontrées à La Haye ne tourneront pas contre les intérêts du pays et que, toutes choses bien éclaircies, il sera prouvé que la faute n'en vient pas de lui , mais de ceux qui l'ontmené. On peut exiger des gouvernants, des hommes politiques comme de tous les hommes bien pensants de la nation, et surtout dans un petit pays comme le Grand-Duché, qu'ils connaissent mieux les rapports intérieurs et l'intérêt moral et matériel du pays que le souverain, surtout si ce souverain n est qu'au commencement de son règne. Nous ne sommes pas de ceux qui pensent que jusqu'ici le Grand- Duché a été organisé et gouverné selon le vœu ;de la grande majorité des hommes sensés et bien intentionnés, et nous espérons que, mieux éclairés par une éduticaon politique, ces hommes sortiront une bonne fois de leur indifférence pour les affaires publiques, les intérêts généraux, et qu'il auront le courage de leur devoir, celui de revendiquer et de faire valoir leurs droits, en même tems qu'ils imprimeront au gouvernement du pays la marche qu'il lui faut. Nous le demandons, le pays n'étant pas encore parvenu à se connaître lui-même, comment exiger que le roi, éloigné de nous, le connaisse mieux. Le roi ne peut juger le pays que par les personnes qui, jusqu'à présent, l'ont gouverné ou représenté. Ces personnes, il les a jugées sans doute, par leurs faits et antécédents et d'après la connaissance personnelle qu'il peut avoird'elles. Nous examinerons si le pays a toujours été représenté auprès du roi tel qu'il devait l'être et si le roi a eu lieu d'être content de cette représentation, et sur qui en doivent retomber les conséquences; si la couronne a peut-être été trompée elle-même; si la véritable situation du pays ne lui avait pas été exposée, et si des intérêts personnels et des ambitions déplacées avaient absorbé l'intérêt de la nation. (La suite au prochain numéro .)
Der Volksfreund (1848)
1849-05-02T00:00:00
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volksfreund1848
Frankreich.
Frankreich. Paris, 24. April. Ich habe Ihnen in meinem letzten Briefe angezeigt, mit welcher Brutalität die Polizei die Soldaten verhinderte, die für sie anbe- räumte Wahlversammlung zu besuchen. Der Kampf war auf diese Weise angeboten, das Volk schlug ihn aus : nous no voulons pas encore, rief es den auf- gestellten Soldaten zu; diese erwiderte: nos armes sont au peuple I Gestern Abend war ich Zeuge einer ähnlichen Brutalität: im Saale Montesquieu sollte eine Wahlversammlung staNfinden. Schon um 8 Uhr war der Raum des großen Lokales zum Erdrücken voll. Aber siehe da, vor dem Büreau des Comite's hatte sich ein Polizei- Commissär mit seinem Adju- tanten installirt. Der Präsident fragte ihn, mit wel- chem Rechte er es wagen dürfte, in eine Versamm- lung des Volkes einzudringen. Der Polizeimann gab die banale Phrase zum Besten: Auf höheren Befehl und gestützt aus das Gesetz von 1790 u. auf meine Bajonette. Der Präsident Madicr de Monjcau wies nach, wie wenig das angeführte Gesetz ihn berechtige, in der Wahlversammlung des souveränen Volkes zu erscheinen und erklärte ihm, daß er nicht geduldet werden könnte. Darauf entfernte sich der Polizist. Aber in einer Viertelstunde erschien er in Begleitung einer ganzen Bande von Häschern und drang mit Gewalt in die Versammlung. Ich sage Ihnen, so etwas muß man mit erleben; diese infame, nieder- trächtige Verachtung des Volkes, diese freche Heraus- forderung, dieser Fußtritt, und dann die Pflicht, auf den Befehl des Präsidenten, für jetzt noch in Frie- den heim zu gehen. O, es ist zum Rasendwerden. Und doch wenn man bedenkt, daß von der Entschci- dung des nächsten Kampfes das Schicksal der Welt abhängt, daß sich in nächsten Kampfe zwei Welten umfassen und auf Tod und Leben um den Sieg ringen werden, dann ist es klar, daß die Männer, aus deren Wink die lang zurückgehaltenen Mächte losbrechen werden, wohl erwägen müssen, wann der rechte Augenblick gekommen sei. Die Versammlung ging auf die Aufforderung des Vorsitzenden unter rem tausendstimmigen Ruf: „Es lebe die democra- tisch-sociale Republik!" friedlich auseinander. Vom 27. Seit einigen Tagen herrscht wieder eine große Aufregung in Paris. Die hartnäckigen Versuche der Regierung, ihre PolizeüAgcntcn mit ofsiiciellem Charakter den Wahlversammlungen auf- zudrängen, haben unter den Arbeitern eine große Er- bitterung hervorgerufen, die an einigen Punkten so- gar zu Tätlichkeiten geführt hat. Das Volk glaubt sich in seinem Recht, indem es sich auf den Artikel 8 der Verfassung beruft, wonach die Staatsbürger „das Recht haben, sich friedlich und ohne Waffen z« versammeln." Auch nimmt das Gesetz vom 28. Juli 1848 über die Clubs, welches der Regierung das Recht giebt, dieselben durch einen Commissär überwachen zu lassen, die vorbereitenden Wahlver- sammlungen von dieser Bestimmung ausdrücklich aus. Die Regierung beruft sich ihrerseits auf ein Gesetz von 1790, das aber erstens offenbar viel älter ist, als das Gesetz über die Clubs, und dessen Autori- tät ferner von Hrn. Odilon Barrot selbst bei Ge- legcnheit der Wahlbankette bestritten wurde. Gestern Abend fanden wieder zahlreiche Zusammenrottungen an der Porte St. Denis statt und man hörte mehr als einen der Vorübergehenden sagen: „Das ist grade wie im Juni!" Cavallerie-Patrouillen circulirten un- ausgesetzt, um die Passage auf dem Boulevard frei zu halten. Die Schutzmänner von Paris, die das Volk wie früher mit dem Namen der verhaßten: „Stadt-Sergeanten" belegt, säuberten von Zeit zu Zeit im Sturmschritt diè Trottoirs. Die Truppen wurden stets mit dem Ruf: „Es lebe die Republik! Es lebe die Linie!" empfangen.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-02T00:00:00
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https://persist.lu/ark:70795/9p5kz9d3s/articles/DTL69
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volksfreund1848
Sans titre
Nous prions le Courrier de vouloir commencer par réfuter notre article sur l'administration forestière, avant de nous adresser des demandes que, jusque-là, nous ne considérerons que comme des faux-fuyants.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-02T00:00:00
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https://persist.lu/ark:70795/9p5kz9d3s/articles/DTL46
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volksfreund1848
Deutschland.
Deutschland. Deutsche Nationalversammlung. Frankfurt, 26. April. Ter in der heutigen Sitzung der verfassunggebenden Nationalversammlung gefaßte Beschluß lautet vollständig: 1) Die Neichsversammlung erklärt, in Ueberein- stimmung mit ihrer nach Berlin gesandten Depu- tation, daß die Annahme der durch die Verfassung- gebende Neichsversammlung dem König von Preußen übertragenen Würde deö Neichsobcrhaupteö die An- crkennung der Reichsvcrfassung voraussetze. 2) Sie beschließt: Die Regierungen, welche die Anerkennung der verkündeten Rcichöverfassung noch nicht erklärt haben: a) sind aufzufordern, die Anerkennung der Neichsverfassung, der Wahl des Oberhauptes und des Wahlgesetzes nunmehr auszusprechen; b) dieselben Regierungen sind zu veranlassen, sich aller Anordnungen zu enthalten, durch welche dem Volke die verfassungsmäßigen und gesetzlichen Mittel, sei- nen Willen kund zu geben, in diesem entscheidenden Augenblicke geschmälert oder entzogen würden ; ins- besondere von ihrem Rechte, die Ständevcrsamm- lungen zu vertagen oder aufzulösen, keinen Ge- brauch zu machen, welcher die Kundgebung des Volkswillcns verhindert, — vielmehr dieselben in Thâtigkeit zu setzen oder zu belassen, bis die Reichs- Verfassung zur Anerkennung gebracht sein wird. 3) Sie beschließt , die provisorische Centralgewalt im Interesse der allgemeinen Sicherheit und Wohl- fahrt Deutschlands zu ersuchen , die vorstehenden Beschlüsse in Vollzug zu setzen, und erwartet bis zum 3. Mai die Vorlage des Reichsministeriums übe, den Erfolg. 4) Der erwählte Ausschuß bleibt bestehen, um je nach der Lage der Dinge weitere Maßnahmen vorzubereiten und der Reichsversamm- lung vorzuschlagen." Gegen diesen Beschluß der Versammlung stimmte größtenteils die rechte und die äußerste linke Seite. Frankfurt, 26. April, v. Bcckerath ist gestern aus Berlin zurückgekehrt, und wohl nicht mit Be- friedigung: König und Regierung wollen nichts von der Verfassung, nichts vom Kaiser mehr hören! v. Radowitz soll, wie es heißt, von Berlin nach Olmütz gereist sein. Schmerlings frühere Acußcrung: die Qctroyirung fei reif, wird bald in Erfüllung gehen! Die Mitglieder der Linken, welche den Worten der Majorität Glauben und Vertrauen schenkte», machten am Schlüsse der heutigen Sitzung ihrer inneren Ent- rüstung Lust : Vogt, Löwe von Calbe, Fröbel, Simon riefen der Majorität laut zu: »Ihr habt uns getäuscht und betrogen! Ihr habt Euer Wort gebrochen!" u.s. w. — Wieder werden künftigen Sonntag zahlreiche Volks- Versammlungen gehalten im Odenwald, in Rhein- bayern unv Baden. — Von den specifisch blauweißen und ultramontanen bayerischen Abgeordneten haben nur drei die Verfassung unterschrieben. Wie die „Franks. Ztg." aus guter Quelle ver- nommcn haben will, ist von Preußen an sämmtliche deutsche Regierungen der Antrag gestellt worden, un- verzüglich Bevollmächtigte zu einem Congresse nach Gotha zu schicken, um die Verfassungösrage zu einer endgültigen Lösung zu bringen. Vom 27. Der König von Würtemberg hat, wie wir aus guter Quelle wissen, gleich nach seiner Ein- willigung zu der Verfassung einen Courrier hierher an den russischen Gesandten geschickt und demselben gemeldet: „Nur die Macht der Verhältnisse u. Ereig- nisse habe ihn (den König) zu diesem Schritte ge- zwungenll!" Die Frankfurter Zeitung enthält, folgende Aufforderung an die Abgeordneten. Das Baterland ist in Gefahr! Die preußischen Kammern sind ausgelost! Bei Kreuznach werden Truppen znsam- mengezogen; zum Oktroyiren sind Trnp- pen nöthig. Der vormärzliche Despo- tismus will den letzten Schlag führen. Frankfurt muß und wird endlich handeln! Kein Abgeordneter darf sich jetzt ent- fernen, jeder Abwesende möge sofort zurückkehren! Die Volksversammlungen in der Nm- gegend mögen sich nicht wundern, wenn unter diesen Umständen die Abgg. zu erscheinen verhindert sein sollten. Frankfurt, 27. April 1849. Kavcaux. Vojçt. liöive. Helmer. Äauwerck. Eiseiistuck. Breese. (Itmsseu. Helly. IteiUci*. ScluiLe aus Weilburg. Vom 28. Eine gestern hier von Berlin einge- troffcne telegraphiscke Depesche meldet uns, daß die preußischen Kammern aufgelöst worden seien. Der Grund zu diesem neuen auffallenden Schritte soll das Verlangen oder die gefaßten Be- schlüsse der zweiten Kammer in Betreff der Aushebung des Belagerungszustandes sein. Auch in Hannover ist das Gleiche geschehen wie in Berlin. Die zweite Kammer der Stände- Versammlung ist, kraft einer Proclamation des Königs, welche von sämmtliche» Ministern unter- zeichnet, aufgclös't und die Verfügung wegen Be- rufung eines neuen Landtags vorbehalten. Das Verhalten der deutschen Nationalversammlung sowohl als der hannöver'schen Stände wird in der Procla- mation getadelt und besonders als Grund der Auf- lösung die Beschlüsse der vor kurzem versammelten 59 Abgeordneten angeführt, nach welchen die Re- gierüng ersucht werden sollte, sich mit der deutschen Neichsverfassung wie mit der Kaiserwahl einverstanden erklären. — In Bayern sollen die Truppen den Befehl erhalten haben, an die östreichische Grenze vorzurücken, um sogleich im Falle der Noth gegen die Ungarn operircn zu können. — Man spricht von der Zu- sammcnziehung eines preußischen Heeres bei Kreuz- nach und Koblenz, welches Frankfurt bei einer Ver- fassungsoctroyirung im Auge behalten soll! Auch nach der Festung Main; sollen schon prcuß. Truppen auf dem Marsche sein. Die Nachricht, daß die Ungarn nur noch vier Stunden vor Wien stehen, soll durch Staffelte an eine hohe Hand dahier ange- langt sein. — Die Reichscommissäre Basser mann und Maty sind als Commissäre der Reichsgewalt, elfterer nach Berlin, letzterer nach München bestimmt. Berlin, 26. April. In Folge der Auflösung der zweiten und der Vertagung der ersten Kammer fan- den gestern Abend auf dem Döhnhosplatz , wo das Sitzungslokal der zweiten Kammer ist, Zusammen- rottungen statt. Einschreiten wollende Offiziere wurden insultin, und nun machte das Militär von der Schuß- waffe Gebrauch, wodurch bei zwölf Personen, wor- unter einige Frauen, das Leben verloren. Auch Bar- rikadcnbauten wurden in den angrenzenden Straßen versucht, jedoch bald wieder aufgegeben. Breslau, 23. April. Gestern Abend traf die Meldung hier ein, daß in Krakau's Umgegend ein Aufstand ausgebrochen sei. Gegen 3000 Polen haben sich in einen Wald bei Chrzanow ge- flüchtet und leisten den Truppen, die sie zur Recru- tirung zwingen wollen, hartnäckig Widerstand. Die Erhebung soll sich bereits weiter nach Galizien ver- breitet haben, und es heißt, die dortige Behörde be- absichtige eine Gegenerhebung der ergebenen Bauern gegen die polnischen Edelleute wieder hervorzurufen. München, 26. April. Gestern noch wurde die „Erklärung der bayerischen Regierung in der deutschen Verfassungsfrage" in vielen Tausenden Exemplaren gratis vertheilt. Schon die Stelle, die der deutschen Nationalversammlung geradezu das Recht abspricht, „ohne Zustimmung der Einzelregierungen die Verfassung feststellen zu können," hat den größten Un- willen erregt. Die Negierung hat sich bitter getäuscht. Wien, 20. April. Aus Pesth wird unterm 17. April geschrieben: „Die Husaren liefern den k. k. Truppen fast täglich Vorpostengefechte; auch gestern wurden die östreichischen Truppen beim Abkochen von den Husaren angegriffen; es entspann sich eine Ka- nonade und nachdem die Raketenbatterien ihr Feuer begonnen hatten, jagten die Araber der Pußta wieder wie der Sturm davon. — Wahrscheinlich dürfte bald wieder ein neuer Angriff auf einen von den k. k. Truppen schwach besetzten Punkt erfolgen. Man muß gestehen, die polnischen Führer des ungarischen Heeres verstehen das Ueberall- und Nirgcndssein vortrefflich. Während die östrcichische Armee bei Pesth wie ange- nagelt steht, ergießen jene sich in Strömen durch's Land, ermüden und schwächen die k. k. Truppen und erscheinen da, wo sie am wenigsten erwartet werden." Vom 22. Aller Gemüther hat sich eine unbe- schreibliche Spannung bemächtigt, seit sich die Nach- richt verbreitete, daß die Magyaren vor Neutra stehen. Heute dauern die Besorgnisse fort, nachdem man über die Bewegungen, welche die Armeecorps des Banus und General Schlick am 10. und 20. von Pesth aus machten, noch keine Berichte hat. Briefen aus Jassy vom 10., von der sieben- bürgischen Grenze vom 16. April zufolge, war beim russischen Consulat in Jassy durch Estafette die Nachricht aus Bucharest angelangt: daß Bem mit seinem Armeecorps plötzlich in die Walachei eingefallen und die an derGrenze aufgestell- ten russischen Truppen bis weit hinterRim- nik Waltsche (3V2 Posten von der siebenbürgischen Grenze) zurückgeschlagen habe. Die Bestätigung muß erwartet werden. (A. Z.) Vom 23. Aus Ungarn sind seit gestern die verschiedensten Gerüchten im Umlauf. Man wußte, daß Couriere angelangt seien, die nicht erfreuliche Nachrichten mitbrachten. Am meisten Glauben fand die, daß F.-M.-L. Wohlgemuth, der großen Ueber- macht weichend, sich veranlaßt sah, seinen Standpunkt fünf Meilen rückwärts zu verlegen und daß Pesth, den Magyaren offen gelassen, von selben besetzt worden sei. Aus Preßburg geflüchtete Familien wollen wissen, daß die Magyaren bereits in Szered, 4 Meilen von Preßburg, stehen. 2000 Mann kaiserliche Truppen kamen in letzterer Stadt in sehr mißlichen Umstän- den an und wurden die Verwundeten sofort im Kloster der Barmherzigen untergebracht. 5 Uhr. Couriere sind angekommen, welche so- wohl die Niederlage Wohlgemuth's, als auch die Räumung Pest h 's bestätigen. Zahlreiche Fa- Milien schicken sich bereits an, aus Furcht vor etwaigen Unruhen, die Stadt zu verlassen. Wien ist heute fieberhaft aufgeregt, wird sich jedoch, so Gott will, ruhig verhalten. Vom 23. Die Insurgenten vollführten einen Handstreich zu Gunsten KomornS. Indem sie ihre Vorhut von Neutra bis Szered vorschoben , rückte Gdrgei mit 20,000 Mann und 50 Kanonen von Jpolyschag und Lewa plötzlich in Eilmärschen gegen Neuhäusel vor, defilirte in der Nacht zwischen den beiden Corps der Generale Csorich (bei Zsellesz) und Wohlgemuth (bei Neuhäusel), überfiel den letztern, der nur 7000 Mann hatte und — das Gefecht der Uebermacht gegenüber nicht annehmend — seinen Rückzug fast ohne Verlust bewerkstelligte, näherte sich der Komorner Festung (20. April), deren Besatzung über die Waagbrücke einen Ausfall machte und sich mit Görgci in Verbindung setzte, der nun zweihun- dert Ochsen in die Festung warf, mehrere Bataillone mit frischen Truppen vertauschte und seinerseits, wie man sagt, mit bedeutenden Pulvervorräthen in der Festung seine Munitionswagen belud. Darauf ging er mit derselben Eile, wie er gekommen, nach Lewa und Neutra zurück, ja er hatte nach den letzten Be- richten schon den Weg nach Oberungarn eingeschlagen, ob von Neutra über Großtopoltschan, oder von Lewa über die Bergstädte, ist nicht bestimmt. Das Haupt- résultat dieses Handstreiches, welcher durch den Mangel an Spionen der kaiserlichen Armee nicht wenig be- fördert wurde, beschränkt sich auf die der Festung Komorn gebrachte Hülfe, durch welche die Uebergabe der kaum einnehmbaren Festung auf unbestimmte Zeit hinausgerückt ist.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-02T00:00:00
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volksfreund1848
Der Volksfreund (1848) 1849-05-02_01
Der Volksfreund. Abonnements-Pr«!». 5 Fr«. vierteljährig in der Hvupt- Pokt, 5 Fr«. 80 dt«, für die übrigen Ortschaften de« Großherjvgthum«. Anzeigen werden mit 20 ttlm«. »er Zeile berechnet. ptt Volk»fre«nd erscheint Mittwoch«, Freitag« und Sonntag«. Bestellungen und Zuschriften «erden srane» erbeten. Bureau: Pastor» Gaffe, im Röser'schen Hause. Freiheit, Gesetzlichkeit, öffentliche Ordnung. Druck ». Franz Schömann in Luxemburg. M 52» Mittwoch, 2. Mai 18419
Der Volksfreund (1848)
1849-05-02T00:00:00
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volksfreund1848
Grossherzogthum Luxemburg.
Grossherzogthum Luxemburg. Wegen Mangels an Raum geben wir die Fort- setzung der deutschen Neichswfassung erst im nächsten Blatte.
Der Volksfreund (1848)
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volksfreund1848
Politische Uebersicht.
Politische Uebersicht.
Der Volksfreund (1848)
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volksfreund1848
Sans titre
Das Gerücht geht, daß unter dem Clerus des Landes die Meinung verbreitet sei, die Regierung habe sich im Haag dahin ausgesprochen, es stehe der Rückkehr des Bischofs Laurent jetzt nichts mehr ent- gegen. Dieses ist falsch, und es wäre zu wünschen, daß das Publikum in dieser Beziehung beruhigt würde. Natürlich wollen die Jesuiten auf die Weise das Land auf die Rückkehr Laurents vorbereiten. Wäre es nicht gut, die Regierung laut anzufragen, ob sie sich wie oben ausgesprochen? Bezweifelt muß das werden, denn die Regierung muß die Stimmung, in dieser Hinsicht wenigstens, kennen, um die Ruhe, die wir jetzt genießen, nicht neuerdings zu gefährden. (Eingesandt.)
Der Volksfreund (1848)
1849-05-02T00:00:00
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volksfreund1848
Sans titre
Die Stellung >es Courrier in dieser Zeit der drohenden Krisis ist leicht zu begreifen und er rede stch nicht cin,zdaß er irgend einen Besonnenen serner täuschen könne. Er, das ministerielle Organ, dessen Eigenthiimer Minister ist, und zwar Minister à tout prix, hat, wie man es nennen will, die undankbare oder auch die dankbare Aufgabe, den Minister um jeden Preis am Ruder zu erhalten. Der Minister läuft aber Gefahr, bei einer neuen Kammcrwahl eine minder gefügige Kammer zu er- halten, als die jetzige, folglich muß der Courrier auch die Kammer um jeden Preis erhalten. Ferner, die Kammer könnte in diesem Augenblicke sich doch ver- letzt fühlen und minder gefügig sein ; sie könnte fragen : Waren wir nicht im höchsten Grade dienstbereit? Haben wir Euch nicht eine Adresse votirt, gerade wie Ihr sie gewünscht? Haben wir nicht dem König ge- sagt, er solle ja keinen Ministerwechsel bewirken; denn l'heureux accord qui existe entre le gouvernement et la Chambre? Haben wir ihm nicht gesagt, alle unsere Wünsche sind erfüll«; denn das Land hatte nie einen andern Wunsch, als den Besitzer des Courrier im Ministerium zu sehen? Haben wir das nicht selbst ohne Debatte gesagt? Und doch gebt Ihr zu, daß wir, Eure treuen Freunde, vor dem Lande blamirt werden! Laßt diese so gehorsame und so gefügige Adresse ungelesen an uns zurückgehen! Also hüte man sich, die Kammer jetzt zusammenzurufen. Der Präsident hat zwar die Macht, die Kammer zu berufen , denn die außerordentliche Session ist gar nicht geschlossen; man wird sich aber davor hüten, ehe die Deputaten gehörig bearbeitet sind. Bei einer so schwierigen Aufgabe, das Unver- einbare zu vereinbaren; Minister eines Königs zu bleiben, der offenbar nichts davon hören wollte, daß zwischen der Kammer und dem gegenwärtigen Mi- nisterium eine so glückliche Ucbercinstimniung herrsche!; Minister einer Kammer gegenüber zu bleiben, die nian beleidigt hat; Minister einer Kammer gegen- Uber zu bleiben, die man für all ihre Nachsicht und Gefügigkeit mit schmählichem Undank überhäuft hat: Wer wird sich da wundern, daß der Courrier immer den Blick von der Hauptsache abzuleiten sucht! In der Mittwochsnummer war der Sündenbock der Major Winkel; in der Sonnabendsnummer ist es schon der Volksfrcund, der alles Unheil anstiftet. Natürlich, der Volksfreund sagt dem Lande ehrlich die Wahrheit, und die ehrliche Wahrheit ist einer solchen Aufgabe sehr hinderlich; denn nur die List kann sie lösen. In der Sonnabcndsnummer des Courrier, da wird der Volksfrcund verdächtigt, er wolle zu den Verwickelungen , die von Außen her drohen , auch noch die innere Verwirrung hinzufügen. Sticht wahr, der Volksfreund ist an Allem Schuld! Der Volks- freund hat es zu vertreten, daß Minister und Kammer- deputation im Haag allen eonstitutionellen Grund- sätzen zuwider hantelten! Ein großes Unglück, ruft der Courrier ferner, für das Land, wenn es, nicht auf dem besten Fuße mit seinem Souverän, nicht einmal in die Männer, die es verwalten, Ver- trauen haben könnte und in die Kammer, die es s ch ü tz cn soll. Hoffentlich wird die Kammer und das Land diese Insinuation zu würdigen, in ihrem wahren Werthe zu schätzen wissen. Ter Courrier hat mit dieser In- sinuation sich unwillkürlich verrathen; er hat seinen innersten Gedanken aufgedeckt und wir gestehen: Läßt das Land Männer, die solche Grundsätze — die frei- lich mit denen, die sie vor einem Jahre gepredigt, ganz im Widerspruch stehen — predigen, noch serner mit seinen Geschicken walten, so werden wir unS in Trauer einhüllen, aber schweigen. Denn das Land verdient es alsdann, von solchen Männern verwaltet zu werden, bis die Erfahrung, bis die Thaten, die solchen Grundsätzen entspringen müssen, dasselbe aus seiner Lethargie und Gleichgültigkeit aufrütteln. Mal avec son souverain — wir müssen die eigenen Worte des Courrier zitircn, damit Niemand glaube, wir unterstellten Etwas, was er nicht gesagt — il ne pourrait même avoir confiance dans les hommes qui l'administrent. Wie ! Leben wir in der Republik? Will der Courrier König und Ministerium trennen und den König statt des Ministeriums verantwortlich machen? Wer ist verantwortlich, wenn von der Krone Thaten ausgehen, die dem Lande nicht gefallen? Wir denken, das Ministerium und sonst Niemand ! Das Land, predigt dagegen der Courrier, kann mal avec son souverain sein und doch Vertrauen haben in die Männer , die als Rathgeber der Krone vor dieser stehen und für Alles verantwortlich sind!! Wer pre- digt da die Revolution? Wer, die Mißachtung unserer Verfassung und unseres ganzen eonstitutionellen Ge- bäudeo? Ter Courrier oder der Volksfreund? Freilich, so viel steht fest : Ter König wollte nichts hören von dein heureux accord qui existe entre le gouvernement et la Chambre, und doch will der Besitzer des Courrier Minister bleiben — (man sagt sich, schon im August v. I. seien dafür Demarschen gemacht worden und man will behaupten, daß die ganze Opposition gegen die alte Regierung Seitens dieses MantuS nur aus rancune entstanden sei, daß diese ihn nicht als College» begrüßen wollte ; die Deputaten, die damals im Haag waren, müssen wissen, ob sich das so verhält) — folglich bleibt nur übrig, die Lehre zu predigen, das Land könne schlecht mit dem Souverän stehen und doch Vertrauen haben in die Männer, die es im Namen des Souveräns verwalten ! Nach unserer Verfassung kann aber das Land nur mit dem verantwortlichen Ministerium schlecht oder gut stehen, niemals aber mit dem Inhaber der Krone; denn dieser kann gar nichts thun, für das er nicht einen gegenzeichnenden Minister findet; und wenn das Land sich durch den Courrier von diesem eonstitutionellen Boden ablenken läßt, so ist die Ver- fassung gebrochen, die Anarchie und Revolution da. Wer hat aber von der Kammer gesprochen? Ob wir noch Vertrauen in die Kammer haben können, das wird erst davon abhängen , ob sie in diesem kritischen Augenblick es mit der Verantwortlichkeit der Minister ernst nimmt. Bis dahin halten wir unser Urtheil zurück. Aber der Courrier hat auch die Auf- gäbe, das Ministerium vor dieser gekränkten Kammer zu halten, denn bei neuen Wahlen könnte es dem Herrn Minister -Redakteur schlimm gehen: folglich muß er insinuiren, wir hätten gesagt, das Land könne in die Kammer qui doit le protéger kein Ver- trauen haben. Wir sind die Prediger der Unordnung, sagt der Courrier, denn wir haben bei der Unordnung Alles zu gewinnen, laut que l'ordre régnera, ces grands citoyens ont si peu à espérer. Der Courrier hat unsere Namen der Welt oft genug mitgetheilt; wir fragen daher, was diese vom Courrier bezeichneten Männer bei der Unordnung zu gewinnen haben? Wie sieht aber diese Phrase in dem Munde des- jenigen aus, der noch vor einem Jahre gerufen : je prélëre la liberté à l'ordre J und heute unsere eon- stitutionellen Rechte preisgibt? Freilich damals war bei der Unordnung zu gewinnen, wie der Erfolg ge- zeigt. Predigen wir die Unordnung, die wir verlangen, unsere Verfassung solle ausrecht erhalten werden? Unsere Kammer solle es mit der Verantwortlichkeit der Minister ernst nehmen? Das Gesetz, die Ver- fassung ganz und über Alles?! Oder sind nicht Jene die Prediger der Unordnung, die Verfassung, Ver- antwortlichkeit der Minister, Unverantworlichkeit der Krone, Alles Preis geben, um ein mit Mühe erober- tes Ministerporteseuille auch noch ferner zu behalten? Freilich von dem famosen: l'ordre règne à Varsovie sind wir kein Freund. Wir predigen Achtung vor dem Gesetze und abermals Achtung vor dem Gesetze, ohne Rücksicht ob dabei für einen Einzelnen Gewinn oder Verlust daraus entstehe. Der Conflickt ist da; Ihr habt die Adresse der Kammer zurückgewiesen; Ihr habt also gesagt: l'heureux accord entrela Chambre et le gouvernement n'existe plus. Ihr habt auch das Ansehen der Kammer im Lande erschüttert; denn welche Achtung soll das Land vor seinen Vertretern haben, wenn deren Ansprache an die Krone unge- lesen bei Seite gelegt wird? Uns ist Beides nöthig; die Achtung des Landes vor der Krone und die vor der Kammer. Ohne einen Minifterwechsel oder Auf- lösung der Kammer ist nicht aus diesem Conflickt zu kommen. Bleibt das Ministerium und die gegen- wattige Kammer dennoch; wem ist dann dieUnord- nnng, die Mißstimmung deS Landes gegen eines seiner beiden Gewalten, die Krone und die Kammer, oder gar gegen Beide zuzuschreiben? Uns, die wir keine Macht in Händen haben, oder Euch in deren Hände die Macht liegt, die Kammer aufzulösen oder abzutreten, und so die wahre Ordnung, die Achtung vor Verfassung, Gesetz und den großen Staatsin- stitutionen zu retten? Wir müssen es eompetenten Männern überlassen, zu beurtheilen, ob die Kammeradresse blos eine Adresse «le convenance war, wie der Courrier jetzt sagt. Eine bloße Schicklichkeitöadresse verlangte die Minorität der Kammer. Ihr aber habt mehr ver- langt und erhalten. Ihr seid dem König beim. An- tritt seiner Regierung mit einem Vertrauensvotum der Kammer gegen das gegenwärtige Ministerium entgegengetreten; Ihr habt dem Inhaber der Krone, leicht einzusehen weshalb, gesagt, die Kammer will kein anderes Ministerium, und die Kammer will ein Concordat, und die Kammer will den Antrag zu Ettelbrück, der damals durchfiel, aufrecht erhalten wissen: die Adresse kann heute nicht zur Bedeu- tungslosigkeit herabgedrückt werden, nachdem so heftige Worte gefallen waren und darüber mit Ernst debattirt worden, ob eine bedeutungslose oder eine bedeutsame Adresse erlassen werden sollte, und letztere Ansicht siegte. Die Confessionen des Courrier sind merkwürdig: le gouvernement, sagt er, déclina toute réponse écrite; und doch hat das Gouvernement weise und klug gehandelt!! Die Regierung verweigert eine geschriebene Antwort, weil sie keine Verantwortlichkeit tragen will, und doch ist sie eine verfassungsmäßige, verantwortliche Regierung!! Constitutionnellement le roi avait ce droit, sagt der Courrier im Orakelton, nämlich : das Recht, eine Adresse der Kammer nicht anzunehmen!! Und das ist derselbe Courrier, der die Souveränität des Vol- kes vor einem Jahre tagtäglich im Munde führte!! Man bemerke wohl: Die Krone hat nicht gesagt, man solle ihr die Adresse schriftlich zustellen, statt persönlich zu überreichen ein Recht, was Niemand der Krone absprechen wird — sondern die An- nähme der Adresse ißt überhaupt ver- weigert. Die Adresse ist für die Krone gar nicht vorhanden! Und dabei soll noch eine Kammer be- stehen können! Dem geringsten Staatsbürger kann der König die Annahme einer Bittschrift nicht ver- weigern, und der Vertreterinn des Landes, der Kam- mer, wird das Recht ohne weiters abgesprochen, zum Könige zu reden!! Und gesetzt, die Krone hätte die- ses Recht, so kann sie es doch nur durch das ver- antwortliche Ministerium ausüben. Also für das Ministerium ist eine Kammeradresie nicht vorhanden, und doch will es mit dieser so herabgewürdigten Kammer das Land regieren? Ist das möglich? Wer will die Wahrheit entstellen? Wir oder der Courrier? Wer will das Land aus der unheilvollen Lage, in die es gebracht ist, wo es entweder auf die Achtung vor der Negierung oder auf die vor der Kammer verzichten muß, herausbringen? Wir oder der Courrier? Nicht darauf kommt es an, ob es beim Empfang der Deputation mehr oder minder höflich zuging — obgleich unser Bericht ganz der Wahrheit getreu ist und dieser Empfang gewaltig von dem im August absticht, wo Staatswagen die Deputation abholten, die Wachen unters Gewehr traten, die Trommeln gerührt wurden :c. — sondern darauf, daß unsere Kammer eine Adresse erläßt, die mehr als eine Schicklichkeits- adresse, die von großer politischer Be- dentung war, und das verantwortliche Ministerium diese Adresse nngelesen ab« weist. Ist dabei noch Achtung vor dieser Kammer, wenn das Ministerium nicht abtritt, möglich? Das ist die einzige Frage, die den Patrioten zu beschäf- tigcn hat.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-02T00:00:00
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Marktpreise vom 12. Mai 1849.
Marktpreise vom 12. Mai 1849. F. Schömann. Waizen 14 Fr. 50C. bis 15 Fr. d.Hect. - Mischelf. 12 Fr. 50. C., 13 Fr., 13 Fr. 50., 14 Fr. - Roggen 41 Fr. 50 C. - Gerste 9 Fr., 9 Fr. 50C. - Hafer g Fr. 75 C., 5 Fr., 5 Fr. 50 C. - Butter80, 85, 90 C. das Pfund. Für die Redaction:
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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Schömann, F.
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Wegen Mangels an Raum müssen wir den Civilstand auf' die nächste Nr. verschieben.
Der Volksfreund (1848)
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Anzeige». Oeffentliche Versteigerung eines zu Luxemburg gelegenen Hanses. _ Am Dienstag, den 15. des 1. M. Mai, um 3 Uhr Nach- mittags, wird auf Anstehe« der Wittwe Schreiner und ihrer Mitcrben von hier, zufolge eines durch das Bezirksgericht von Luremburg am 2t). Juli 1847 gesprochenen Unheils, und nach dem Gcfeye vom 12. Juni 1816, zur öffentliche» Versteigerung eines geräumigen dreistöckigen, zu Luxemburg, in der Fleischer- straße Nr. 348, zwischen dem Eigcnthume dir Herren Baasen und Berel eße gelegenen, vorne auf die Straße und hinten auf Herrn Ferdinand Peöcatore stoßenden Hauses mit Hintergebäude, welches sich durch seine vvrtheilhaste Lage zu jedem Ge- schäfte eignet, geschritten werden. Die Kaufbedingttngcn kann man bei dem unterzeichneten Notar erfahren. Die Versteigerung findet in dem Audienzsaale des hiesigen FriedcnSgcrichtS statt. Luremburg, den 1. Mai 1849. (296) Mothe. Am Freitag , den 18. laufendcis Atonals um 10 Uhr de» Morgens, werben 270 Eichenstämme im 10. LooS im Grüncn- wald auf Borg versteigert werden. Junglinstcr, de» 10. Mai 1849. (307) Klein, Notar. Vente d'un Billiard. Un superbe billiard, aussi bon que neuf, extrêmement bien conditionné, est à vendre avec tous ses accessoires. Ce billiard provient du Cercle de Luxembourg. Les amateurs sont priés de s'adresser à Mr. FEVDER, WilU. (284) Der unterzeichnete bcabsiichtigt wegen Bèohnungs-Vcrändc- uing auszuverkaufen, und findet man daher von heute ab alle Sorten von Glas -und Porzcllan-Waarcn zu äußerst bil- ligcn Preisen bei ihm. Luxemburg, de» 28. April 1849. N. A. Korn, (292) Großstraßc. On demande à emprunter 4000 francs sur bonne hypothèque d'une bonne maison, située dans la ville de Luxembourg', propre à tout genre de commerce, et contenant des écuries pour 12 chevaux. Cette maison est à louer, et le prêteur polirait, s'il le désire, entrer en jouissance lui-même et de suite. S'adresser à Monsieur P01RIEZ, pensionné, à Eich. (294) Eine große Quantität Hafer und Korn-Stroh ist zu ver- kaufen bei Herrn Theodor Spcicr, Schcnkwirth in Hcopcringcn. (303) In der Louvignvstraßc Nr. 440 ist ein ganzes Unterhaus, das sich für jedes Geschäft eignet, so wie zwei Zimmer im 2. Stockwerk zu vermielhr». Zu erfragen bei .Hrn. Heilbrun, in der Theresiengasse. Auch ebenfalls ein ganzes Unterhaus im Brei» tenwcg, in dem sogenannten Junkcu-HauS mit Boutique, wcl- chcS sich zu jedem Geschäft eignet. (305) Moussirender Mai-Wein in Champagner- Flaschen. Ausgezeichnete Erfrischung. Neues Fabrikat. Niederlage bei Schulz «fc Seeth off. Gesellschaft zum Schutze k** Auswanderer unter Aussicht der sran- Regierung« Die Abfahrten nach den verschiedenen Häfen von Nord-Amerika so wie nach Calisornieu haben für dieses Jahr feit dem Monat Februar begonnen und dauern regelmäßig fort. Die durch uns beförderten Auswanderer werde» mit Adressen an Agenten der Gesellschaft in Nord-Amerika versehen und er- halten von denselben bei ihrer Landung unentgeltlich Rath und Der Weg wird binnen 24—30 Tagen auf guten Dreimastern gemacht. Näheres bei den Haupt-Agenten für das Großherzogthum Schulz «fc Scelhoff, Luxemburg, im März 1849. Kohlengassc.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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Bericht der nach dem Haag gesendeten Deputation des Gemeinderathes. (Schluss.)
Bericht der nach dem Haag gesendeten Deputation des Gemeinderathes. (Schluss.) Die Deputation hatte sich zurückgezogen und war schon auf dem Wege nach Hause, als ihr Präsident in den Pallast zu- rückgerufen wurde. In den Saal der dienstihuenden Adjutanten eingeführt, empfing er von einem derselben, Seitens Ihrer Maj., die Insigne» des Großkreuzes des Luxemburger Orden der eiche- nen Krone. Das Patent, welches ihm den andern Morgen zugestellt worden, bezeichnet ihn als ehemaliger Gouverneur und als Mitglied des Gemeinderathes von Luxemburg. Denselben Tag Abends empfingen Ihre Maj., die regierende Königin, die Deputation in Ihren Gemächern, wo die Deputaten durch Ihren Kammerherrn eingeführt wurden. Ihre Maj. hörten mir Güte das Berksen einer Adresse an und beantworteten dieselbe aufs leuiseligste.^Sie unterhielten Sich freundlichst mit jedem der Depuiirie», bald französisch, bald deutsch, und sprachen mit vielem Gefühl von den Ursachen, welche die schleunige Abreise desjenigen der Mitglieder der Deputation vcranlaßten, welcher die Ehre nicht hatte, Ihr sich vorzustellen. Des andern Morgens, den 10. April, wurde die Deputation zugelassen, ihre Huldigungen Sr. König!. Hoheit, dem Prinzen Friedrich der Niederlande darzubringen. Der Empfang, welcher ihr ward, war der, welche» dieser ausgezeichnete und gute Prinz gewohnt ist, den Luxemburgern zu Theil werden zu lassen, die er gern in seiner Nähe sieht. Die Deputation hat sich des andern Tages, den II. April aufgelöst, nachdem sie den Hrn. Secrctär Paquet gebeten hatte, bei passender Gelegenheit, ihre Entschuldigungen bei Ihrer Maj.' die Königin Wittwe, und bei Sr. Königlichen Hoheit, jdem Prinzen Heinrich vorbringen zu wollen, von welchen sie bis dahin noch keine Antwort erhalten hatte. Es war damals im Haag bekannt, daß Ihre Maj., die Königin Wittwe, keine Bcilcidsandienzcn gebe, und das Gerücht war allgemein ver- breitet, daß der Prinz Heinrich sofort nach London abreise. Dieser eventuelle vorausgesehene Fall traf nur bcijdiesem Priu- zen ein. Was Ihre Maj., die Königin Wittwe betrifft, so ließ sie den 13. April antworten, daß, obgleich sehr erkenntlich für die Bitte der Deputation des Luxemburger Gemeinderathes, habe Sic Sich entschließen müssen keine Condolcnzaudicnzcn zu ' er- theilen.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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volksfreund1848
Herr Redacteur!
Herr Redacteur! Von der Our. Ter «Courrier" vom 5. l. Mtö. begnügt sich nicht allein die Aufrage von der Our, die Sie durch ihr geschätztes Blatt am ver- flossencn Freitage veröffentlicht haben, nach seiner gewohnter Art, aus der Ursache anzugreifen, weil er einen seiner politischen Anbeter darin bezeichnet glaubt, sondern er benutzt auch diese Gelegenheit, um die Rédaction dcS Volksfreundes mit seinen be- kannten verbrauchten Lieblings- Epitheten zu ccnsu- rircn. Tie betheiligten Eigenthümer der Stadt Wanden' welche die Sache etwas näher betrifft, als den „Cour- ricr", begnügen sich mit der Angabe folgender Facta zu erwiedern! Die neuangebaute Straße von Diekirch nach Viandcn hat eine Länge von etwas mehr als zwei Stunden. Der würdige Friedensrichter des Cantons von Diekirch hat als Expert auf dieser ganzen Strecke aus gütlichem Wege die Güter zum Anbauen der Straße für die Regierung angekauft. Von Vianden aus bis zur preußischen Grenze bleibt noch eine Strecke WegeS von 15 Minuten zu bauen, und zur Abschätzung der Güter, durch welche die Straße auf dieser kurzen Strecke führt, ernennt man nicht mehr den früheren Experten, während doch die Er- fahrung gelehrt hat, daß sowohl die Regierung als die bcthciligtcn Eigenthümer mit der Verfahrungö- weise dieses Experten zufrieden waren. Die Ohnmacht des neuernannlen Experten, sich in der Güte mit den bctheiligten Eigentümern zu verständigen, liegt offen am Tage. Ein Theil dieser Eigenthümer ist sehr zufrieden, vielleicht mehr als zufrieden , weil man ihni den doppelten Werth der Güter anerkennen will, der an- dcre Theit ist natürlich unzufrieden, weil man ihm nicht einmal den durch öffentliche Käufe bewiesenen Werth für die Güter zuschätzen will. In dieser Lage der Sache kann man nur mit Achselzucken die Zeilen des „Eourrier" lesen, worin er sagt: Es ist zu bedauern, daß man nicht immer Rücksicht genug nimmt aus die Persönlichkeit der Er- perlen. Zu einem guten Experten sind drei Haupt- ersordernisse nolhwenbig: Einfluß (influence), Thä- tigkeit (activité), Einsicht (intelligence). Die Persönlichkeit des neuernannten Experten tst nicht angegriffen, aber die erforderliche Lokalkenntniß ist ihm absolut bestritten , der Beweis davon liegt vor Augen. Was die drei übrigen Requisite des „Courrier" anbelangt (Einfluß, Thätigkeit und Einsicht) so sind wir innigst überzeugt , daß der frühere Expert sie in einem wenigstens so hohen Grabe besitzt, wie der neu Ernannte. Was aber besondcs den Einfluß auf seine Mit- bürger anbelangt, so müssen wir dem Herrn Frie- dcnsrichter Heck davon eine viel größere Dosis zu- gestehen, als dem Herrn Gerichtsvollzieher Neu- man, besonders ist dieses auf die Stadt Vianden anwendbar. Die Zukunft und die Erfahrung werden einen Jeden lehren, zu welcher Seite das Recht und der verdiente Einfluß sind. Im Namen der betheiligten Eigenthümer.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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volksfreund1848
Neueste Nachrichten.
Neueste Nachrichten. Luxemburg, 12. Mai. Morgen früh, um 6 Uhr, marschirt ein Bataillon des hier garniso- nirenden preuß. 39. Jnf.-Reg. von hiernach Kreuz- nach. Das andere Bataillon desselben Regiments hat Befehl sich ebenfalls zum Abmärsche bereitzu- halten. — Neuesten Nachrichten zufolge ist Breslau nach einem kurzen Barrikadenkämpfe wobei mehrere Offiziere und Soldaten fielen, in Belagerungszu- stand erklärt. Auch Düsseldorff ist in Aufstand, beim Abgang der Post schlug man sich an den Barrika- den. — In Frankfurt ist der Antrag Vogt u. Si- mon, welcher das Einrücken der Preußen in Sach- sen mißbilligt und der Bewegung in der Pfalz den Schutz der Nationalversammlung verheißt, mit einer Majorität von einigen vierzig Stimmen angenommen und eine Deputation an den Neichsverweser gewählt worden, damit dieser sofort ein neues Ministerium bilde und sich über seine Stellung zu diesem Beschluß ausspreche.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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volksfreund1848
Politische Uebersicht.
Politische Uebersicht.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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volksfreund1848
Der Volksfreund (1848) 1849-05-13_01
Der Volksfreund Äbonncments-P»i«. 5 FrS. vierteljährig in der H^upt« stadt, 5 FrS. 8V CtS. für die übrigen Ortschaften des GroßherzogthumS. Anzeigen werden mit 20 tttotl« per Zeile berechnet. per Volksfreund «rkcheint Mittwochs, Freitags und Sonntags. Bestellungen und Zuschriften werden franco erbeten. Bureau: Pastor- Gasse, im Röser'schen Hause. Freiheit, Gesetzlichkeit, öffentliche Ordnung. Druck v. Franz Schömann in Luxemburg. M S7. Sonntag» 13. Mai 1^9
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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volksfreund1848
Grossherzogthum Luxemburg. Amtliches.
Grossherzogthum Luxemburg. Amtliches. Das Memorial 52 enthält 1. eine Bekanntmachung betreffend die ehrenvolle Entlassung des Hrn. Simonis als ersten Ergänzungsrichters beim Friedensgericht zu Luxemburg, und seine Einsetzung durch den Hrn. P. C. Würth. 2. Einen königlichen Beschluß, welcher dem Hrn. Guillaume vom 1. Januar 1849 an, ehrenvolle Entlassung von seinem Amte als Steuer⸗Inspector mit der Befugniß ertheilt, seine Ansprüche auf einen Ruhegehalt geltend zu machen. 3. Einen königlichen Beschluß, welcher dem Hrn. von Wydenbruck vom 1. Mai d. J. an ehrenvolle Entlassung von seinem Amte als Direktor der direkten Steuern und der Accisen mit der Befugniß bewilligt, seine Ansprüche auf einen Ruhegehalt geltend zu machen. 4. Eine Bekanntmachung vom 1. Mai 1849, an die Behörden und an das Publikum, daß der Herr Mazuir, erster Commis der Direction der Steuern und der Accisen zu Luxemburg, mit der einstweiligen Versehung der Direction beauftragt ist. Das Memorial Nr. 53 bringt das Protokoll der Eiesleistung seiner Majestät Wilhelms l1., Konigs der Niederlande, Prinzen von Oranien⸗Nassau, Großherzogs von Luremburg, e., e., 20., auf die Verfassung des Großherzogthums Luxemburg. Im Jahre 1849, am Mittwoch, den 18. April, um 11 Uhr Morgens, hat Seine Majestät der König Großherzog im Palast des Nordeinde die Mitglieder der Deputation empfangen, welche von der Kammer in ihrer Sitzung vom 30. März 1849, in Gemäßheit des Artikels 5 der Verfassung gewählt war, um den durch diesen Artikel vorgeschriebenen Eid abzunehmen, nämlich: Die Herren Carl Metz, Präsident, Baron de Tornaco, Andre, Collart, Greisch, Hemmer, Lefort, August Metz, Müller. Bei Seiner Majestät befanden sich der Herr Willmar, einstweiliger General⸗ Administrator der auswärtigen Angelegenheiten, der Justiz und der Culte, Präsident des Regierungs⸗Conseils des Großherzogthums Luremburg; der Hr. Major Merkes van Gendt, und der Herr Boellaard, der erstere Aidede⸗camp, und der letztere Ordonnanz⸗Offizier Seiner Majestät. Bei der Deputation befanden sich der Herr Ulrich, General⸗Administrator des Innern des Großherzogth. Luremburg, und der Herr Deny, Greffier der Kammer der Abgeordneten, die Verfassungs⸗Urkunde tragend. Der Hr. Präsident der Deputation wendete sich an den König mit folgenden Worten; „Sire! Die Luxemburgische Kammer hat uns zu Ihnen abgeordnet, um Ew. Majestät den Eid abzunehmen, welchen der Großherzog von Luremburg bei Thronbesteigung auf die Verfassnng leisten soll. Wenn Ew. Majestät geneigt ist, diesen Eid zu leisten, so werde ich die Ehre haben, die Bestimmungen der Verfassung vorzulesen.“ Nachdem der König sich zum Zeichen der Beistimmung verneigt hatte, las der Hr. Präsident den Art. 5 der Verfassung vor, welcher also lantet: (Folgt der Artikel.) Nachdem der Hr. Präsident Seiner Majestät die Verfassungs-Urkunde vorgelegt, hat Seine Majestät die folgenden Worte gesprochen : „Ich schwöre es." Der Herr Präsivent hat hierauf wieder das Wort genommen, und, zum König Großherzog gewendet, Demselben gesagt: „Sire I Im Namen des Großherzogthums „Luxemburgs nehmen wir den Eid an, welchen „Ew. Majestät so eben auf die Verfassung ge- „leistet hat." Worauf die Deputation sich von Seiner Maje- stät verabschiedet hat. So geschehen und doppelt ausgefertigt im Haag, in dem Jahre, m dem Monat, und an dem Tage, welche oben bezeichnet sind. Gezeichnet: der Präsident, C. Metz, Baron Vic- tor de Tornaco, C. T. Andre, Collart, H. Greisch, Hemmer, A. Lefort, A. Metz, Fr. Müller, Will- mar, einstweiligen General-Administrator, Präsident des Conseils, Ulrich, General-Administrator des Innern, L. Deny, Greffier der Kammer. Dasselbe Memorial enthält folgenden Königlich- Großherzoglichen Beschluß, vom 3. Mai 1849. Art. 1. Die gegenwärtig im Staatsdienste be- findlichcn Beamten sollen den schon vorher von ihnen geleisteten Eid durch den Schwur der Treue dem König Großherzog in Bezug auf Unsre Person ver- vollständigen. Art. 4. Die Truppen Unsers Luxemburgischen Contingents haben den besagten Eid in der durch die bestehenden Reglements bestimmten Weise abzu- leisten.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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volksfreund1848
Frankreich.
Frankreich. Paris, 8. Mai. So eben erfahren wir aus besonderer Quelle, daß die Regierung heute Morgen in alle Frühe, in Folge eines nach dem bekannten Votum der Nationalversammlung noch in der Stacht abgehaltenen Mmisterrathes, zwei Stabsoffiziere an den General Oudinot abgesandt hat, mit der Er- klarung: daß die Regierung Nichts an den früher erlheilten Jnstructonen ändere. — Zu gleicher Zeit hat der Ministcrrath beschlossen, die nöthigen Truppcnvcrstärkungen zur Verfügung des Generals Oudinot zu stellen, um sich ungesäumt Roms bemächtigen zu können. —Ferner ist ein Flügel- Adjutant des Kriegsministers nach Lyon abgegangen, um dem Marschall Bugcaud confidentielle Instructionen zu überbringen, für den Fall daß die italieni- scheu Angelegenheiten eine ernstere Wendung nehmen sollten. Der päpstliche Nuntius hatte in der Zwischen- zeit der beiden gestrigen Kammersitzungcn eine Un- terredung niit dem Minister des Acußern Drouin de I'Huys, in welcker er demselben sehr wichtige, den- selben Tag erhaltene Depeschen aus Gaeta mittheilte.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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volksfreund1848
Deutschland. Deutsche Nationalversammlung.
Deutschland. Deutsche Nationalversammlung. Frankfurt, 8. Mai Zu Beginn der heutigen Sitzung wollte Um schieden in Betreff der Pfalz das Ncichsministcriuin interpelliren; da dasselbe in- dessen nicht anwesend war, so verlangt er, daß das- selbe aufgefordert werde, zu erscheinen. — Das Rcichs- ministerium hat nähmlich die Bewegung in der Pfalz eine anarchische genannt, und die Linke hat ein ofsi- cielles Actcnstück in den Händen, daß die Truppen, welche nach Rheinbayern geschickt worden sind und bald bis auf 20,000 Mann sich belaufen, auf Be- fehl des Rcichsministcriums gesandt worden sind, „um die Anarchie niederzuhalten!" Tie Majoriät wollte ihren Liebling Verraih spinnen lassen, so lange er wollte und erklärte diese Interpellation, sowie eine zweite wegen der sächsischen Verhältnisse für nicht dringlich! Während über die letzere ab- gestimmt wurde, erscholl der Ruf: „Auf!" von der Linken; die Gallerie wiederhallte von dem Donnerruf: „Auf!" Darüber erboßt, hob der Vicepräsident Dr. Bauer die Sitzung auf. Mit großer Entrüstung er- hob sich hieraus die linke Seite. Schmidt von Lö- wenbcrg erklärte, daß die Linke die Sitzung allein fortsetzen würde. Schneider von Wien erklärte vom Platze aus die Rechte für Vcrräthcr. — End- lich bestieg der Präsident Simson die Tribüne und gab, nachdem mit Mühe die Ruhe hergestellt war, die Erklärung: „Daß, nachdem die nächste Sitzung auf Donnerstag durch Herrn Vicepräsident Bauer anberaumt war, ein von 110 Mitgliedern dieses Hau- ses eingereichter Antrag eine außerordentliche Sitzung heute um 12 Uhr Mittags verlangt; dem Verlangen muß ich nachgeben, und indem ich zu der Anzeige das kürzeste Mittel wähle, ersuche ich Sie, heute Mit- tag um 12 Uhr in der Paulskirche sich einzufinden." — Hierauf ging die Versammlung ruhig auseinander. Nach Wiedereröffnung der Sitzung um 12^ Uhr wurden sieben Interpellationen: fünf wegen dcr Trup- Penmärsche nach Rheinbayern, zwei wegen der sächs- ischen Verhältnisse, angezeigt. Jetzt gestand die Na- ttonalversammlung endlich die Dringlichkeit zu. Außer Schober fragte namentlich S cht öffcl, warum ge- rade Truppen solcher deutschen Staaten, welche die Reichsversassung nicht anerkannt haben, nach der Pfalz geschickt worden sind, warum sie, ehe sie das Gebiet betreten, die Gewehre scharf laden mußten; ist von dem bayerischen Bevollmächtigten gegen die Abfindung des Reichscommissars Eifin'stuck protcstirt worden? und weiß der Reichsminister überhaupt etwas von diesem Reichscommissar? — Eine ähnliche Jnterpel- lotion war die von Würth, der insbesondere noch den Vervacht aussprach, daß alle diese Maßregeln vom ReichsMinisterium ausgegangen seien. Eine In- terpcllation von Werner fragte, ob das Neichsmi- nisterium den Sachsen gegen die Preußen bewaffnete Hülfe zugestehen wolle. — Gagern entschuldigte sich daß er nicht heute Morgen in der Sitzung gewesen sei, in Beziehung der Bewegungen in verschiedenen Theiicn Deutschlands zur Ausführung der Verfassung des deutschen Reichs habe er zu erklären, daß er spätestens übermorgen, vielleicht aber schon morgen eine Vorlage des Reichsministeriums mittheilcn werde, welche sich auf alle die Angelegenheiicu entscheidend beziehe, allein vorher hätte man im Ministerium selbst einig zu werden. — Peuckcr beantwortete die In- terpcllation Schobers und Schlüssels dahin : sowohl nach der alten Bundesverfassung, als der m neu Neichsverfassung stehe es den Eiuzelrcgierungcn zu über ihre Truppen zu verfügen, so lange diese nicht für das Reich in Anspruch genommen werden. Das Ncichsministcrium habe den Rcichscommissar Eisen- stuck dahin geschickt und ihm die Verfügung über die bewaffnete Macht gegeben, damit er die Beschlüsse des Landvertheidigungsausschusscs aufhebe. Der Commandant der Festung Landau habe außerdem einen Offizier hieher gesandt mit der Meldung, daß die Festung in Gefahr sei und daraufhin habe das Reichsministerium die badischcn Truppen in Mannheim nach Landau beordert, um die anarchische Erheb- ung niederzuhalten. Deshalb müsse auch die Festung Landau in Kriegszustand erklärt werden, um den anarchischen Zuständen Muhelfcn. — Ein Antrag der äußersten Linken auf Versetzung des Kriegsmi- nisteriums in Allklagezustand wurde nicht für dringend erklärt, hingegen ein Antrag Simon's und Vogt's angenommen, der dahin ging, die Heu- tige Sitzung zu schließen und morgen um 10 Uhr folgenden Antrag zum Beschluß zu erheben: daß das Reichsministerium den legalen Erhebungen in Sachsen und Rheinbapern, welche durch den Beschluß der Neichsverfassung hervorgerufen, tatsächlichen Schutz angedcihcn lasse, und die Sitzung wurde geschlossen. Frankfurt, 8. Mai. Einer Privaicorrcspondcnz aus D r e s d e il zufolge sind die Preußen daselbst eingerückt, aber von Seiten des heldenmüthig kämpfenden Volkes hart mitgenommen worden. Es sollen 300 Mann Preußen (nach einem andern Schrei- ben sächsische Schützen) in die Luft gesprengt worden sein, nachdem sie eine Barricade erstiegen, welche un- terminirt worden und in dem Augenblick gesprengt ward, als die feindlichen Truppen über sie hinweg zum Siege zu schreiten wähnten. Vom 9. Ter Herr Ncichsministerpräsident von Gagcrn gibt in der heutigen Sitzung Mitthcilungcn über Sachsen und die Pfalz. Er ersucht die Ver- sammlung, den heutigen Gegenstand der Tagesord- nung auf 24 Stunden zu vertagen, da das Ministe- rinnt sein Programm zur Durchführung der Ver- fassuug gestern Abend an Se. kaiserl. Hoheit den Neichsverweser überreicht, und derselbe um 24 Stun- den Bedenkzeit gebeten habe. In den der Paulskirche zunächst gelegenen Straßen sind Truppcnabtheilungcn aufgestellt. Ein Anschlag der Linken an der Ein- gangsthüre zu den Galerien ermahnt die Zuhörer, die Ruhe während der Sitzung nicht zu stören. Frankfurt, 10. Mai. Seit gestern Morgen haben wir durchaus keine neueren Nachrichten weder aus Dresden noch aus Leipzig. Was man durch Reisende erfuhr, ist, daß die Sache der die Dresdener Altstadt Verteidigenden nicht gut stehe und daß dieselben die Absicht haben sollen, sich in das Frcibcrger Gebirge, wo das ganze Landvolk, Bergleute jc. sich für die Verfassung erhoben haben, zurückzuziehen. — In der heutigen Sitzung der Reichsversamm- lung verlas der Vorsitzende eine Zuschrift des intcri- mistischen Neichsministerpräsidentcn , worin derselbx meldet, daß das dem Erz herz oge Neichsverweser vorgelegte Program m von demselben nicht angenommen worden und in Folge dessen das Ministerium seine Entlassung eingereicht habe, welche Se. k. Hoheit ange- nom m en. Ein Antrag des Abg. Wizard, das Programm dem Hause vorzulegen und darüber zu bcrathen, wurde, da das Resultat der Abstimmung über die Dringlichkeit zweifelhaft war, von dem An- tragstcllcr zurückgenommen. — Herr C. Simson ans Königsberg wurde mit 330 gegen 8 Stimmen wieder zum Vorsitzenden der verfassunggebenden deut- schen Reichsversammlung gewählt. Zum ersten Vor- sitzenden-SteUvertreter wurde Abg. Reh aus Darm- stadt mit 177 gegen 137 Stimmen gewählt. Berlin, 6. Mai. Der Grund, warum der Durchmarsch der Russen durch Oberschicsien nicht erfolgte, ist in der Politik des Cabinets zu St. James zu suchen. Tie Rolle, die Rußland in dem dstreichlsch-ungarischen Wirren bereits zu spielen an- gefangen hat und auch in der deutschen Frage zu spielen die beste Lust zeigte, konnte der Aufmerksam- keit des englischen Cabinets nicht entgehen. Eine so weite Einmischung Seitens Rußlands konnte die englische Politik nicht billigen. Die Macht Rußlands, der Erschöpfung Oestreichs gegenüber, bedrohte die staatlichen Verhältnisse eines Thcils Europas. Man kannte die Ansprüche, die Rußland gern auf die Donaufürsteuthümer geltend machen würde, sobald sich eine passende Gelegenheit dazu zeigte. Der tür- tische Geschäftsträger hatte schon vor einiger Zeit den Höfen zu Paris und London ein Memoirüber- reicht, in dem auf die Intentionen Rußlands hingewiesen wurde. Das englische Gouvernement sah sich jetzt im Einverstänvniß mit der französischen Ne- gierung zu einer Note veranlaßt, die den Erfolg ge- habt, den weiteren Einmarsch der Truppen (und so auch durch schießen) nach Ungarn zu verhindern. Dieselbe Note spricht sich, wie versichert wird, auch ziemlich deutlich über die Politik, die England in der deutschen Frage befolgen wird, aus; England erklärt unumwunden, daß es eine directe Einmischung Rußlands in die deutsche» Angelegenheiten ebenso- wenig dulden werde, als es selbst direct in die deutsche Entwicklung eingreifen werde. (Fr. I.) Berlin, 7. Mai. Hier wurde erzählt, das zweite Bataillon Preußen sei bis Burgsdorf gekommen, habe dort aber die Schienen aufgerissen und Alles von Bewaffneten erfüllt gefunden, welche die Wagons umdrängten und die darin eingeschlossenen Soldaten, welche sich natürlich nicht gut verkheidigen konnten, zu massacriren drohten, wenn sie ausstie- gen. Der Zug sollte nun zurück, aber schon waren die Schienen auch hinter ihm ausgerissen. Das Ba- taillon war also fest gebannt, bis es versprochen hatte, nicht vorzurücken. Es soll nach Berlin ge- meldet haben, ohne Cavallerie und Artillerie könne man nichts machen. Es sollen demnach die Küras- sicre aus Brandenburg und die Husaren aus Weißen- fels und Merseburg in Sachsen einrücken. Der Zug, welcher sonst direct von Dresden, jetzt nur vonRö- deiau oder Jütcrbogk in der Nacht kommt , wurde mit noch größerer Spannung von vielen Menschen erwartet. Aber der Bahnhof wurde geräumt, Nie- mand wurde zugelassen. Die Prinzen kamen an und endlich sah man viele Verwundete, welche mit dem Zuge aus Sachsen angekommen waren, in das Milftärlazareth bringen. Es sind nun hier folgende sehr günstige Nachrichten verbreitet. Ein Bataillon Preußen sollte in Dresden angekommen und die säch- fischen Soldaten treulos zu ihnen übergegangen sein. Darauf hätte das Volk mit den Freischaaren ein furchtbares Feuer auf sie eröffnet und besonders die Preußen wären fast ganz vernichtet. Thcilwcise be- stätigtcn sich diese Nachrichten. Die Straßenschlacht war von ungewöhnlicher Heftigkeit, das alte Theater und der Zwinger standen in Flammen, man hörte den Kanonendonner weithin. Jedenfalls haben die Truppen große Verluste erlitten. — Der Zuzug war von allen Seiten eingetroffen, besonders auch Frei- burger Bergknappen, welche sich aber damit beschäf- tigtcn, das Schloß zu unterminiren. Der untere Theil des Zeughauses ist im Besitz des Volkes und die Waffen , Geschütze je. sind herausgenommen. Aus dem alten Theater hatte man ebenfalls 3 Kanonen bekommen. Am Sonntag Abend dauerte der Kampf in gleicher Heftigkeit fort. — Dem bewaffneten Zu- zug hatten sich Männer aus allen Volksclassen an- geschlossen, theilweise mit vielem Geld versehen. So war ein Vater mit seinen zwei Söhnen da. — Ucbrigens muß ein Theil des preuß. Militärs schon aus dem Wege nach Dresden einen bedeutenden Kampf überstanden haben, denn es kamen in der Nacht viele Todte und verwundete mit der Eisenbahn hier an. Köln, 3. Mai. In Folge der ergange- nen Einladung zu einer Versammlung rheini- scher Gemeittde-Verordueten traten die hier anwesenden Abgeordneten — wohl 500 an der Zahl — heute Morgen um halb 10 Uhr zur Berathung zusammen. Hr. Compes eröffnete die Sitzung. Nach- dem man sich mit verschiedenen Formfragen beschäf- tigt, wurden durch Zuruf die Herren Zell von Trier zum ersten und Werner von Koblenz zum zweiten Vorsitzenden gewählt. Gleich im Beginn der eigent- lichen Verhandlungen erklärte auf den Autrag eines Mitgliedes die Versammlung fast einmüthig, daß sie das von der königl. Regierung zu Köln erlassene Ver- bot als dem in der preußischen Verfassung zuge- sicherten freien Versammlungsrechte widersprechend er- achte, und gab dem Beschlüsse des Kölner Gemein- deralhs vom 2. Mai in Bezug auf jenes Verbot ibre vollste Zustimmung. Von vielen Seiten erfolg- ton nun Anträge der verschiedensten Art. Nach dem Entwürfe eines dazu designirten Ausschusses faßte die Versammlung endlich folgende Beschlüsse: „Da die preußische Regierung die zweite Kam- mer, nachdem dieselbe sich für unbedingte Annahme der deutschen Verfassung vom 28. März d. I. aus- gesprochen hatte, aufgelöst und dadurch das Volk seiner Vertretung und Stimme in dem gegenwärtigen entscheidenden Augenblicke beraubt hat, sind die un- terzeichnctcn Verordneten der Städte und Gemeinden der Rheinprovinz zusammengetreten, um zu berathen, was dem Vaterlande Noch thue. „Die Versammlung hat unter dem Vorsitze der Stadtverordneten Zell von Trier und Werner von Koblenz und in Assistenz der Protokollführer, der Stadtverordneten Boecker von Köln und Bloom I. von Dün eldvrf, beschlossen, wie folgt: 1. Sie erklärt, daß sie die Verfassung des deut- schen Reiches, wie solche am 23. März d. I. von der Neichsversammlung verkündet worden, als endgültiges Gesetz anerkennt und bei dem von der preußischen Regierung ^erhobenen Eon- fliete auf der Seite der deutschen Reichsver- sammlung steht. 2. Die Versammlung fordert das gesammte Volk der Rheinlande, und namentlich alle Waffen- fähige Männer, auf, durch Collectiverklärungen in kleineren und größeren Kreisen seine Ver- pflichtung und seinen unverbrüchlichen Willen, an der deutschen Reichsverfassung festzuhalten und den Anordnungen der Neichsversammlung Folge zu leisten, auszusprechen. 3. Die Versammlung fordert die deutsche Reichs- Versammlung aus, nunmehr schleunigst kräftigere Anordnungen zu treffen, um dem Widerstande des Volkes in den einzelnen deutschen Staaten und namentlich auch in der Rheinprovinz jene Einheit und Stärke zu geben, die allein im Stande ist, die wohlorganisirte Gegenrevolution zu Schanden zu machen. 4. Sie fordert die Reichsgewalt auf, die Reichs- truppen baldmöglichst auf die Verfassung zu beeidigen und eine Zusammenziehung derselben anzuordnen. 5. Die Unterzeichneten verpflichten sieb, der Neichsverfassung durch alle ihnen zu Gebote stehen- den Mittel in dem Bereiche ihrer Gemeinden Geltung zu verschaffen. 6. Die Versammlung erachtet die Entlassung des Ministeriums Brandenburg - Manteuffel und die Einberufung der Kammern ohne Abände- rung des bestehenden Wahlmodus für unbe- dingt nothwendig. 7. Sie erblickt insbesondere in der jungst erfolgten Hkilweisen Einberufung der Landwehr eine un- riöthige, den mnern Frieden in hohem Grade gefährdende Maßregel und erwartet deren so- Dortige Zurüâahme. 8. X ie Unterzeichneten sprechen schließlich ihre lieber- zeugung dahin aus, daß bei Nichtbeachtung des Inhaltes dieser Erklärung dem Vaterlanoe die größten Gefallen drohen, durch die selbst der Bestand Preußens in seiner gegenwärtigen Zu- sammensetzuna aefährdet werden kann. Beschlossen am 8. Mai 1849 zu Köln. (Folgen die Unterschriften.) In Folge der vorstehenden Beschlüsse hat der hier anwesende Öberpräsident der Nheinprovinz, Hr. Eichmann, sofort eine Bekanntmachung erlassen, worin er gegen den amtlichen Charakter dieser Beschlüsse pro- testirt und mit Gewaltmaßregeln droht. (Freilich Revolutionen und Staatsstreiche sind Privilegien, vie nur einem Ministerium Branden- burg-Manteuffel erlaubt sind.) Krakau, 7. Mai. Die heutige „Gazeta Kra- kowska" berichtet : .Vorgestern früh zeigte das Ein- guartirunas-Comite den hiesigen Einwohnern an, daß an diesem Tage ein russisches Truppen-Corps, 17,000 Mann Infanterie, 1200 Mann Cavallerie und 2000 Troß- und Artillerie-Pferde, in Krakau einrücken werde. Um 4 Uhr Nachmittags erschienen die ersten Abtheilungen der russischen Avantgaidr vor den Mauern unserer Stadt. Es war Cavallerie, 1000 Ulanen und 300 Linien-Kosaken ; sie wurden in den Vorstädten einquartirt, etwas später langten 2000 Mann Infanterie an; östreichische Musik em- pfing sie und ging ihnen bis zum Florians-Thor voran; als sie durch dieses eingerückt waren, spielte die russische Musik einen Krakowiak. Der Infanterie folgte schweres Geschütz, 12 Vierundzwanzigpfünder, nebst Munitionswagen. Die Artillerie wurde von einem östreichischen Artillerie-General an den Fuß des Schloßberges geführt, wo sie sich auf dem ge- räumigen Platz neben der Bernhardinerkirche auf- stellte. Jeder Bürger erhielt 6 russische Soldaten ins Quartier und einen oder ein paar Offiziere. Gestern, Sonntags, um 4 Uhr Nachmittags setzten sich die drei Bataillone, voran die Kvsakcn 'imd Ulanen, von hier über Podgorze wieder in Marsch, um in Galizien einzurücken. Ihr nächster Rastort wird Jsdebnik sein. Kaum hatte dieses Regiment, das Krementschucksche, die Stadt Krakau verlassen, so zogen wieder 10,000 neue russische Truppen mit 24 Stück schweren Geschützes und 800 Mann Rei- terei hier ein. Heute früh marschirte von diesen ein ganzes Infanterie-Regiment und eine Cavallerie- Escadron nach Galizien ab, die übrigen Truppen sollten noch bis morgen bleiben; es traf jedoch Plötz- lich heute Mittags ein Befehl ein, in Folge dessen noch zwei Bataillone eiligst nach Galizien aufbrachen. Am Sonnabend hatten wir hier die beiden russischen Generale Popoff und Saß. Das ganze Corps soll der General Rüdiger kommandiren. Ein Theil rus- fische Besatzung ist in hiesiger Stadt geblieben, das Schloß und dre Wachen sind aber von östreichischen Truppen besetzt." Dresden-Neustadt, S.Mai. 10 Uhr Abends. Neun Stunden dauert der erbitterte Kampf; allein die Hauptpositioneu sind noch behauptet. Der Ka- nonendonner hat unausgesetzt angehalten; zuletzt hat man mit Zwölspfündern geschossen. Zuzug Bewaff- neter aus Bautzen und Bischoföwerda ist oberhalb, andere aus der meißner Gegend sind unterhalb der Stadt über die Elbe gegangen und in der Altstadt angekommen. Um 7 Uhr rückte das Füsilier-Bataillon des Regiments Alerander, von Berlin kommend, hier ein. 3)as Bataillon wurde aus dem Palaisplatze bewirthet. Diese Nacht soll das erste Grenadier-Ba- taillon anlangen. Das dritte Bataillon und die Ar- tillerie-Brigadc werden später eintreffen. Von 10 Uhr bis Morgens 3 Uhr ist Waffenstillstand geschlossen, da beide Theile gleich sehr der Ruhe bedürfen. Den 6. Mai, S Uhr früh. Vor einer halben Stunde hat das Sturmläuten und der Kanonendonner wieder begonnen. Das Kleingewehrfeuer über die Elbe hinüber und herüber hat die ganze Nackt gedauert. Die Bildergallerie soll nicht unbedeutend gelitten haben, indem in den Sälen derselben Mili- tcir postirt ist, was von der Moritzstraße aus dem Hotel de Sare nnd aus Stadt Rom beschossen wurde. Das Grenadier-Bataillon vom Regiment Alerander ist noch nicht eingetroffen. Die Eisenbahn soll an mehreren Orten zerstört sein. 7 Uhr. Die Infanterien, die Ariel- lerie rücken in Massen zum Angriff aus. Das Füsilier- Bataillon Preußen steht auf dem neustädter Markte als Reserve ausmarschirt. Ein dicker Qualm steigt in diesem Augenblick empor ; das alte Opernhaus am Zwinger brennt. — 9 Uhr. Zwei Stunden dauert die Kanonade schon; das Feuer scheint nieder zu sein. Uber den Stand des Kampfes erfährt man nichts Zuverläs- siges. — 11 Uhr. Die Preußen sind jetzt oberhalb dèr Brücke »'auf der fliegenden Fähre, die man von Pillnitz Herbeigeschaft hat, über die Elbe gesetzt. Die Artillerie hat sich vom Zwingerwall zurückgezogen. Dagegen wird von der Terrasse aus seit einer Stünde aus Zwölpfündern auf die Start gefeuert; Schuß auf Schuß folgt. Der Kampf dauert fort, und das Militär muß jeden Fuß breit erkämpfen. Die Ka- nonade ist furchtbar. Man schießt durch das Georgen- thor in die Schloßgaffe hinauf. Man transportirt Gefangene und Verwundete vorbei. Gegen halb 3 Uhr sind drei Offiziere sehr schwer verwundet worden. Auch mehrere Preußen sind bereits verwundet. — Abends 10. Uhr. Das Kampfgetöse und der Kanonendonner schweigt, man scheint wieder Waffen- stillstand geschlossen zu haben. Das Militär hat nicht unbedeutende Verluste gehabt, was die Zahl der ge- tödtcten und verwundeten Offiziere ergiebt. Den 7. Mai. Früh 5 % Uhr. Um 4'^ Uhr hat die Kanonade wieder begonnen und ist bis vor wenig Minuten ohne Unterbrechung fortgeführt worden. Jetzt schweigt das Feuer. Es finden Truppenbe- wegungen, nach der meißner Straße zu, statt. iNan bringt 'wieder verwundete Soldaten. Dresden, 7. Mai, 12 Uhr Mittags. Das erste Bataillon des Kaiser Alexander-Regiments ist durch Zerstörung der Eisenbahn in der Gegend von Riesa aufgehalten worden und erst heuts Morgen ein- gerückt. Von 9l/2 Uhr an hat es an à Gefechte theilgenommcn. Der heftigste Kampf fàum das Hotel de Sare und das Hotel de Romeos bem, Neumarkte am Eingänge der Moritzstraße statt. Beide wurden mit Artillerie beschossen und hierauf das erstere von einer preußischen Füsilier-Compagnie, das zweite von einer sächsischen erstürmt. Alle Verthei- diger in denselben sind geblieben. Durch ein uu- glückliches Mißverständnis ist auch der Prinz von Schwarzburg-Rudolfstadt, Kaiserlicher Oberst, welcher sich Krankheitshalber in Dreödeu aufhielt, dabei ums Leben gekommen. Auf dem Neumarkt ist Lieutenant von Liebeherr vom Regiment Alerander geblieben. Im übrigen ist der Verlust der Truppen nur gering. Vom 8. Mai. (Telegraphische Depesche.) Das Füsilier-Bataillon des 24. Regiments, welches ge- stern Abends 6Vj Uhr von Berlin mit der Eisen- bahn abgegangen war, ist heute Morgen S Uhr ohne Aufenthalt hier eingetroffen. — Die neuesten uns so eben zugekommenen Nachrichten bestätigen , daß der Kampf siegreich fort- gesetzt wurde. Der Widerstand der Aufständischen war zwar .sehr härtnäckig, namentlich von den Häusern aus, in welchen zum guten Theile die Zwischen- mauern durchbrochen waren., so daß die Ausrührer, von den Truppen gedrängt, den Rückzug antreten konnten, indeß drangen die letzteren doch bis zum Altmarkt vvr. Unter dm Gefangenen befindet fich auch der Kommandant der revolütionäircn Kommu- nal-Garde, Oberst-Licutenant Heinze, welcher in seiner Wohnung ergriffen und sofort vor den Kriegs- Minister gebracht wurde, von welchem er beim Ab- gang dieser Nachrichten verhört wurde.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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Und was sollen wir thun?
Und was sollen wir thun? Soll unsere Kamnier einberufen werden um die deutschen Grundrechte anzuerkennen? Albernes Possen- spiel! Dazu können wir nichts, nichts, nichts! Entweder octroyiren die Fürsten oder das Volk. In beiden Fällen wird unsere active oder passive Rolle das Resultat nicht um ein Strichlein ändern, und unser berüchtigter Artikel 1 bleibt todter Buchstabe Sollte vielleicht die Vermittlung zwischen Volk und Fürsten den Kammeraussprüchen der Einzelstaaten überlassen bleiben; da dann, dann müssen wir auch anerkennen oder gleich dem Zaunkönig gegen jcd andere Gewalt einen fcierlich-lächerlichen Protest ein- legen. Allein, allerorten des Landes erheben sich Stim- men: Deutschland ist nicht unser Heil; Deutschland ist das Grab unseres materiellen WohleS! Die Frage findet in der öffentlichen Meinung, und vom bloßen Standpunkte der Gegenwart aus, häufigen, vielfachen Anklang. Auch wir wissen es; auch wir gestehen es : Frank- reich und Belgien sind die Märkte für die Produkte unseres Ackerbaues. Allein, fragt man sich zweifelnd, wird Frankreich mit dem winzigen, isolirten Luxem- bürg einen Handelsvertrag schließen? wird Frank- reich uns zu Gefallen der sich entwickelnden Vieh- zucht in den Nachbar-Departcmentcn den schützenden Zoll abschassen? Im Tollhaus wäre rs erlaubt sich so was einfallen zu lassen. Frankreich will'S nicht und kann'S nicht wollen. Und Belgien, wird es unserm Getreide seine Gi enze öffnen? Ja wohl, wenn wir ihm vafür seine In- dustn'e-Produkte abkaufen und unsere keimenden In- dustricen zum Opfer bringen, und bloß allein auf die wenigst einträgliche von allen verlegen, auf den Ackerbau. Um den Preis unserer industriellen Zukunft kann's Belgien wollen, aber nicht wir. Was bleibt uns also, wenn nicht eine chinesische Mauer? Nichts als der engste, innigste Anschluß an Deutsch- land, an'ö politische und an's commercielle Deutsch- land, das als Großmacht mit gleichen Interessen wie wir, uns eher einem andern großen Staate gegen- über Vortheile zu verschaffen wissen wird, weil sie auch die seinigen sein werden, als wenn wir, die Möglichkeit angenommen, — uns isolirten. Diese Möglichkeit besteht aber politisch nicht, so lange Luxemburgs Wälle da sind; materiell, ist die Absonderung unser Tod. — Also mit und für Deutschland; — unter dem Schutze der Grundrechte allein können wir Sicher- heit, Freiheit und innere Selbstständigkeit genießen.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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Ungarn und Oestreich.
Ungarn und Oestreich. Von der Sauer. Im März vor einem Jahre war aufgestanden die Wiener Bevölkerung, und hatte die Kette des Despotismus zerrissen. Die Kanonen versagten den Inhabern der Saatsgewalt den Ge- horsam; die Gewehre weigerten sich, das tödtcnde Blei in die Brust der Bürger zu schleudern : ein Ge- fühl umschlang das ganze Volk: Italiener, Czechcn, Polen, Ungarn, — sie Alle, die man nach cinan- der gegen 'die Bürger führte, stürzten ihnen in dix Arme und theilten mit ihnen die Seligkeit der Er- lösung, des Austausches der Empfindung brüderlicher Liebe' und die Freude über den gemeinsamenSicg. Zum erstenmal Male Hatten sich die Nationen des Kaiserreichs als Geschwister erkannt und in cinem höhercn menschlichen Interesse den wahren Mit- tclpunkt dauernder Bereinigung gefunden. Als Sym- bol dieser Vereinigung und als Spitze der errungenen Freiheit anerkannten sie aber, jede erlittene Unbild an ihnen begangen, vergessend, hochherzig ihr altes Kai- serhaus H ab s bürg. In diesen großen Tagen ging der Geist der Zeit zum letzten Male an der Dynastie vorüber, welche 6 Jahrhunderte lang die Krone trug. Habs- bürg hat ihn nicht begriffen und nicht beschworen. Das vergeltende Verhängniß — so scheint es — war stärker, als die Gnade des Schicksals. Jenes ver- hüllte den Abgrund, damit das Opfer ihm nicht entrinne. Ja, die Gnade war groß. Volle Macht hatten die im Reiche vereinigten Völker damals — und auch das Recht —, die Dynastie, ob des Bruchs feierlich eingegangener Verpflichungcn u. Versprcch- ungen, vor ihr Forum zu ziehen, Rechenschaft zu.sor- dern von ihrem Haushalte und sie anzuklagen wegen, der langjährigen scheußlichen Unterdrückung, mit der Metternich, in ihrem Namen, die Treue und An- hänglichkcit der Völker vergolten hatte. Doch diese folgen nur dem Deckmantel der Großmuth. Das Volk zerbrach das Werkzeug; aber es schonte der kaum zurechnungsfähigen Hand. Es richtete den Galgen auf vor Metternichöhause; doch den constitutioncllen Kaiser zog es jubelnd durch die Straßen, die noch vom Blute der ersten Märtyrer seiner Freiheit ge- färbt waren. »Völker, die sich selbst befreit, finden ihren gefährlichsten Feind in der Großmuth," sagt Machiavel, und Machiavel ist der »Mund der Ge- schichte." Wie hat nun das östreichische Cabinet jene Groß- muth gelohnt? Die Welt weiß es; jedes Zeitungs- blatt seit einem Jahre verkündet's und erinnert uns an Dantons schreckliches Wort: »Mit der Hölle ist kein Auskommen !" Sssenn dies Wort jetzt im Staate Oestrcich in Millionen Herzen widerhallt, die sonst nur von Liebe erwärmt waren für das angestammte Fürstenhaus, wenn es ein Echo findet da, wo ehe- dem nur die Treue und die Hingebung einander die Häiwe reichten : — wer Hat'S verschuldet? „Wer Blut säet, wird Blut ärnvtcii." Denkt dann, ihr Säcleutc, in der Stunde, wo Gott die Urne umkehrt, Richter als Angeklagte vor seinen Assisen stehen und die Volksrache ihr Recht begehrt. — (Forts, folgt.)
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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Was thun?
Was thun? *** Im Hinblicke auf das Ausland war die Stellung des Großherzogthums noch nie eine wich- tigere, eine Inhalts schwerere; seine Verhältnisse aus- wärtiger Politik sind in ein Stadium getreten, wo die Lösung jeden Augenblik mit uns oder ohne uns erfolgen kann. In näherer Beziehung zum Innern steht uns die holländische Politik, der reactionäre Einfluß einer Ca- marilla im Haag : Luxemburg soll, wo möglich, dem Colonie- oder besser dem Aussaugungssystcme gemäß behandelt werden, und zu einem solchen Systeme muß der Absolutismus freies Spiel haben. Er ist in vollem Anzüge von allen Seiten her. Wir gehen, wahrscheinlich schon eine Folge da- von, in unserer innern Staatseinrichtung einer Cri- sis entgegen, die sowohl in Berlin, als in Frankfurt oder Wien ihre Lösung finden kann. Gelingt der preußische Staatsstreich, der^in 'sei- nem Gefolge andere Staatsstreiche in Hannover, Sachsen, Würtemberg, Bayern, Baden u. s. w. nach sich zieht, so ist auf unbestimmte Zeit die Sache ab- gcthan. Fahre wohl dann konstitutionelles Regime; Selbstverwaltung, Sparsystem fahret wohl : der abgebrochene Ableitungscanal aus unserer Staatskasse nach Hol- land wird wieder hergestellt, und in der That, den Erben möcht's willkommen sein. Was kann uns davor bewahren? Was kann uns davor retten? Der ungarische Säbel, auf den so manche hoffen? Er wird sich unter den Mauern Wiens einen Friedensschluß erkämpfen, aber den chaotisch wild ge- schlungenen Knoten in Deutschland wird er nicht lösen. Deutschlands Wirren müssen Ungarns Zwecken besser entsprechen : im Rücken mit ihren eigenen An- gelegenheiten beschäftigte Fürsten werden den Ma- gyaren freiem Spielraum lassen gegen den Feind aus Osten, der den Riß im Panslavismus stopfen möchte, nicht um Oestreichs, sondern um seinetwillen. Wird Frankfurt uns retten; kann es mit Deutsch- land uns noch retten vor dem Particular- wie vor dem Universal-Absolutismus, der über die Völker hereinzubrechen droht? Das Recht von Gottcsgnaden tritt in Preußen, Hannover und Sachsen bereits dem Volksrechte dm Kopf in den Staub. Von den Mächtigern ist das Signal gegeben; die Schwächern unter den Fürsten folgen nach. Im Volke aber wenden sich die Reactionärsten der Demokratie wieder zu, erwachend aus dem Traume der Täuschung. Im Norden Deutschlands kommt die Revolution die Anarchie von oben; im Süden ist sie, vielleicht in diesem Augenblicke, racheblutig ausgebrochen, und wer vermöchte es dem Volke verargen? Wer mor- dete und mordet in Berlin und Wien? Die Frankfurter Versammlung, lange ohnmäch- tig wie ihre Central-Ohnmacht, ist auf dem Wege sich zu ermannen und — gesprengt zu werden. Sie wird aber ihren bisherigen Sitz verlassen; sie bedarf eines Heeres, und dies findet sie kampfbereit für die Verfassung in Würtemberg, bald auch in Bayern und Baden. Dort muß sie, dort wird sie ihren Sitz wählen ; von dort aus die Heere widerspenstiger Für- sten des Eides entbinden, und beim geringsten Was- fenschutze wird sich eine Provinz nach der andern er- heben, sich anschließen an das einheitliche Ganze. Soll ein Ganzes entstehen, so müssen Deutschlands Scherben zermalmt werden.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-13T00:00:00
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Palermo. Nach neuem ziemlich zuverlässigen Berichten sind die Neapolitaner keineswegs schon" in Palermo eingerückt; daö Volk habe sich neuerdings erhoben und die Truppen zurückgeworfen. 2000 Engländersollen, angeblich um die englischen Interessen zu schützen, in der Nähe der Stadt' gelandet sein. Luxemburg, 24. Mai. Von zuverlässiger Seite wird uns berichtet, der König-Großherzog 'habe die beiden Staatsprocuratoren von Luxemburg und Die- kirch nach dem Haag berufen, um von ihnen einen vollständigen Bericht über die vorjährigen, im Eon- tingente vorgefallenen Unruhen zu erhalten. Laute Anfrage. Ist es wahr, wie die Tr. Zeitung vom 23. Mai berichtet, daß bei der Wirthshaus-Prügelei in Klau- sen ein Offizier der hiesigen Garnison, der um Ord- nung zu stiften mit einer Patrouille herbeigerufen war, gerufen habe : „Haut und stecht die Kerls alle nieder"? daß serner die Patrouille, die doch dem Offizier gehorchen mußte, auch in die nächsten, ganz unbetheiligten Häuser eindrang und dort ihren Van- dalismus fortsetzte? Zur Ehre des betreffenden Offiziers wäre uns eine Widerlegung sehr erwünscht. In jetziger Zeit scheinen uns Kaltblütigkeit, Ruhe und Besonnenheit die ersten Requisiten eines Offi- ziers, soll nicht aus den kleinsten und unbedeutendsten Reibereien unsägliches Elend entstehen. Die von den hiesigen Damen veranstaltete Loterie zu Gunsten der Arnien hat einen Reinertrag von 3635 Fr. 45 C. ergeben. Dank den hochherzigen Damen Luxemburgs! Was will gegen dieses schöne Resultat die Ge- gendemonstration des Wortes für Wahrheit sagen? Verletzung des Art. 114 der Constitution. Woher kommt es, daß Beamten von der Verwal- tung des Minister-Präsidentcn dem König undnicht der Verfassung, auf welche sie noch nicht verei- det sind, den Eid der Treue zu schwören aufgefor- dert worden sind? Dringende Ditte. Wir bitten Alle, welche unS sowohl für laufendes als für frühere Quartale noch Guthaben schulden, uns solche per Post einzusenden. Wenn die Herren Abonnenten und Ans« traggeber bedenken, welche ungeheure Ausgaben eine Zeitung veranlaßt, fo werden fie diese unsere Bitte nicht über- hören. Marktpreise vom 23. Mai 1849. Waizen 14 Fr. 50 E., 15 Fr., der Hect. — Mischelfrucht 13 Fr., 13 Fr. 50. C., 14 Fr., 14 Fr. 50. C. — Roggen 11 Fr. 50 C. — Gerste 9 bis 10 F. - Hafer 4 Fr. 75 C., 5 Fr., — Butter 65, 70, 75 C. das Pfund. Für die Rédaction: F. Schümann. Anzeige». Holz-Vërsteigcrungi . Am Dienstag, den 29. laufenden Monats zehn Uhr, werden in dem .Walde Beischert, bei Jtzig Bäumè, Stangen, Lohholz, Reiser und Stöcke versteigert werden. (318) Samstag, den 26. Mai, fahren zwei leere Kul- sà £?". hwr nach Trier. Zu erfrage» bei dClZ. prn. Rodewald. (316) ,2ch l"hfC mich, die Verlegung meiner Wohnung von der Chlmaystraßc nach der Nordstraße in der Nähe des Gerichts- Hofes Nr. 2)0, dem geehrten Publikum hiermit anzuzeigen. Luremburg, den 18. Mai 1849. (312) I. M. Renmann. Wundarzt und Dortor der Arznei- und Entbindungskunde. Samstag, den 26. Mai, Morgens um 9 Uhr, MMT)» wir ein schönes Zugpferd, (Zwcibrücker Ra^e) welches auch zum Reiten geeignet ist, aus offen!» lichein Markte freiwillig gegen baare Zahlung versteigert. _ (çTg) Bekanntmachung. Ein Bürgermeister ist in Belagerungszustand erklärt. Nähcrc Auskunft ertheilt die Versicherungsgesellschaft acaen Fixfeuer in Grcwcnmacher. (319) Ein Abonnent.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-25T00:00:00
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volksfreund1848
Italien.
Italien. Bologna, 12 Mai. Die Stadt widersteht mit Erfolg, obgleich alle Thore von den Ocstreichern be- schössen werden. Die Schweizer und die regulären Truppen schlagen sich schlecht, dagegen thut die Bürger- wehr und das Volk Wunder.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-25T00:00:00
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volksfreund1848
Frankreich.
Frankreich. Paris, 20. Mai. Das Ministerium und der Präsident der Republik scheinen die schwierige Lage anzuerkennen, in welche die Regierung durch das Resul- tat der Wahlcn versetzt wird. — Man liest heute Morgen im „Moniteur", daß ein Décret v o n gestern Abend noch der Brigade-Gencral Perrot, bisher Chef des Generalstabs der Nationalgarde von Paris, zu deren interimistischem Befehlshaber ernannt ist. General Changarnier behält aber das Ober-Commando der Linientruppen im Seine-Departement. Einen fer- nern Beweis, wie tief die Wahlen die Stimmung im Elisse National umgeändert haben, liegt in folgendem Artikel der von Louis Bonapartc persönlich inspirirten „Patrie", welcher auch ganz das Gepräge des Styls des Präsidenten an sich trägt: „Wir können es uns nicht verbergen, unser Sieg ist weniger vollständig, als wir es zu hoffen berechtigt waren. Die Socia- listen werden zwar nur eine Minorität in der Ver- sammlung bilden, allein sie sind wenigstens in der Versammlung bedeutend rcpräscntirt. Hierin liegt für die ganze Gesellschaft eine ernste Lehre. Aber was ist zu thun? Sollen die Männer der Ordnung sich die Arme kreuzen und hohnlachend die Achseln zucken wie die alte conservative Partei that, wenn man ihnen davon sprach, ren Capacitäten das Wahlrecht zuzustehen. Neinl Würde die gemäßigte im Jahr 1849 abermals so handeln, so würde sie eben so wenig die Gesellschaft vom Untergang retten können, als dies mit der Monarchie gelangend mit Hülfe des all- gemeinen Stimmrechtes würden wir viel- leicht in drei Jahren dem Triumpfe der so- cialischen Majorität beiwohnen. Es bleibt uns also nichts übrig, als dem Beispiele Englands zu folgen und wirklicheReformen den chimärischen ent- gegen zu setzen. Nur so können wir einer socialistischcn Umwälzung entgehen. Vom 20. Aus sicherer Quelle kann ich Ihnen Mltthetlen, daß sich das Ministerium zurück- zieht. Auf die beharrliche Weigerung Lamorciere's, das Kriegs-Portefcuille anzunehmen, hatDufaure, der mit der Bildung des neuen Ministeriums beauftragt ist, dasselbe dem General Bedeau anbieten lassen, was letzterer auch angenommen haben soll. Tocqueville wird ebenfalls in das Ministerium treten, das eine Ii- berale Richtung einschlagen u. namentlich die ganz- liehe llnentgeltliäflkeit des öffentlzchen Unterrichts einführen wird.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-25T00:00:00
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volksfreund1848
Deutsche Nationalversammlung.
Deutsche Nationalversammlung. Frankfurt. EFortsetzung der Sitzung vom 19.) 6. Sollten der in Nr. 5 und 6 der Beschlüsse vom 4. Mai vorgesehenen Uebertragung der Oberhauptswürde auf den Monarchen des größten oder einem der nächstgrößten Staaten Deutschlands nicht zu beseitigende Hindernisse im Wege stehen, so führt der gewählte Neichsstatthalter sein Amt auch nach dem Zusammentritt des Reichstages sort; es hat sodann letzterer wegen Ausführung des 8 69 der Verfassung die nöthigen Bestimmungen zu treffen. 7. Mit dem Vollzug des Beschlusses, wodurch das Verfassungswerk für Deutschland in Ausführung gebracht wird, hört gemäß dem Gesetze vom 28. Juni 1848 §. 15 die Thätigkeit der provisorischen Centralgewalt auf, und es gehen deren Befug- nisse in dem erweiterten Umfange, wie solches der Abschnitt über „die Reichsgewalt" bestimmt, auf den Neichsstatthalter über. Sodann wurde folgender Antrag von Reden angenommen : 1. Zu erklären, daß sie (die Nationalversammlung) jedem Angriffe gegen die verfassungsmäßigen Ne- gierungen der Staaten, welche die Neichsvcrfas- sung anerkannt haben, ihrerseits entgegentreten wird. 2. Die verfassungsgetreuen Regierungen auszufor- dern, sofort in Übereinstimmung mit der Central- leitung durch planmäßiges Zusammenwirken die zur Durchführung der Verfassung und Aufrecht- Haltung der gesetzlichen Ordnung erforderlichen Maßregeln zu treffen. Auch der Antrag Uhlands wurde noch ange- nommcn : „Der Neichsverweser hat nicht das Recht, die Centralgewalt eigenmächtig einem Andern zu übertragen." Vom 21. Nachdem das Büreau sich erst durch Zählung der Mitglieder überzeugt hat, daß die be- schlußfähige Anzahl vorhanden sei, wird die Sitzung um halb 11 Uhr mit Verlesung des Protokolls er- öffnet. Vom 19. Mai bis heute sind 30 Adressen für Anerkennung der Neichsverfassung eingelaufen. Der Präsident des Ministerraths übersendet das vom sächsischen Bevollmächtigten ihm zugestellte Schreiben wegeiss Abberufung der sächsischen Abgeordneten: Eisenstuck verliest hierauf eine Erklärung einer Anzahl sächsischer Mitglieder: „In Erwägung, daß die Mitglieder der consti- tuirenden Nationalversammlung nur vom deutschen Volke gewählt und bevollmächtigt sind, das deutsche Verfassungswerk zu beschließen und vollkommen zu Stande zu bringen, daß demnach, da unbestreitbar nur der Vollmachtgeber das Recht hat, die ertheilte Vollmacht zurückzuziehen, jede Abberufung durch eine deutsche Einzelregierung eine rechtlich völlig unbegrün- dete und unstatthafte Handlung ist, erklären die un- terzeichneten sächsischen Abgeordneten, daß sie sich we- der für berechtigt noch verpflichtet halten, der am 19. d. M. durch den Bevollmächtigten der k. sächs. Re- gierung an sie ergangenen Aufforderung, die Ratio- nalversammlung alsbald zu verlassen, Folge zu leisten, u. daß sie demnach auf diese Aufforderung hin ihren Sitz in der constituirenden Nationalversammlung nicht verlassen werden. Eisenstuck, Biedermann, v. Dieskau, Mammen, Günther, Schaffrath, Scharre, Roßmäßler. Der Erklärung schließen sich an: Hall- bauer, Langbein und Heisterbergk." (Bravo!) Der Präsident zeigt den Austritt von10Mit- gliedern an. Eine Anzahl anderer Mitglieder (64 worunter Gagern) motiviren ihren Austritt durch folgende Erklärung: „Die Unterzeichneten legen ihr Mandat als Ab- geordnete zur verfassunggebenden deutschen Reichs- Versammlung mit dem heutigen Tage gemeinsam nieder; sie halten sich aber verpflichtet, vor ihren Wäh- lern und der ganzen Nation deshalb Rechenschaft zu geben. Mit dem Beschlüsse vom 23. März d. I. war das Verfassungswerk von Seiten der Reichsver- sammlung vollendet. Die Unterzeichneten sind über- zeugt, daß diese Verfassung der einzige unter den gegebenen Verhältnissen zu erreichende Ausdruck einer friedlichen Lösung und einer Versöhnung der In- teressen und Rechte der verschiedenen deutschen Stämme, Staaten und Dynastien war; daß in Ermangelung eines von den Regierungen vorgelegten Verfassungs- entwurfes und bei der unüberwindlichen Schwierig- keit, die vielen unter sich widerstreitenden Interessen zu einer Vereinbarung zu bewegen, die constituirende Nationalversammlung eine schiedsrichterliche Stellung zwischen Regierung und Völkern einzunehmen be- rufen war, und daß keine andere Macht ersetzen kann, was im Bewußtsein der deutschen Nation' als der freie Ausdruck ihrer Selbstbestimmung bereits ge- wurzelt hat. Nach der Berufung der mächtigsten deutschen Krone an die Spitze des neuen Bundes- staats. nach der darauf folgenden Anerkennung von 29 Regierungen und der wachsenden Zustimmung der großen Mehrzahl der gesetzlichen Organe in den üb- gen deutschen Staaten war nur das Eintreten des erwählten Rcichsoberhauptes zu erwarten, um die Durchführung der Reichsverfassung auf einem glück- lichen und friedlichen Wege zu sichern. Von dieser Ueberzeugung geleitet, haben die Unterzeichneten bis- her zu allen Beschlüssen mitgewirkt, welche die An- erkennung der Neichsverfassung in jedem Einzel- staate durch die landesverfassungsmäßigen Mittel und durch die Macht der öffentlichen Meinung herbeiführen konnten; zuletzt auch zu dem Beschlüsse vom 4. Mai, welcher das Ausschreiben der Wah- len zum ersten ordentlichen Reichstage einleitet. Zu ihrem tiefen Schmerze haben sich die Ereignisse anders gestaltet, und die Hoffnungen des deutschen Volkes drohen so nahe der Erfüllung zu scheitern. Im Angesichte der höchsten Gefahren des Vaterlan- des haben auf der einen Seite vier deutsche Kronen, worunter die preußische, selbst den durch die Reichs- Verfassung gebotenen Ausdruck der Vermittlung zwi- sehen den widerstreitenden, das Jahrhundert be- wegenden Prinzipien abgelehnt; auf der andern Seite erhebt sich außerhalb der Neichsverfassung und gegen einen ihrer wesentlichsten Thcile, die Ober- Hauptsfrage, eine gewaltthätige Bewegung, selbst in solchen Ländern , welche die Verfassung bereits aner- kannt haben. Von beiden Seiten wird die Gewalt der Waffen angerufen, während die provisorische Centralgewalt eine Wirksamkeit behufs Durchführung der Neichsverfassung für außerhalb ihrer Befügnisse und Pflichten liegend erklärt. Endlich ist seit dem 10. Mai von einer neuen Mehrheit in der Versammlung eine Reihe von Beschlüssen gefaßt worden, welche theils unausführbar sind, theils derjenigen Richtung gänzlich widerstreben, welche von der frll- Heren Mehrheit, zu welcher die Unterzeichneten ge- hörten, verfolgt worden ist. In dieser Lage der Dinge hat die Reichöversammlung nur die Wahl entweder unter Beseitigung der bisherigen Central- gewalt das letzte gemeinsame und gesetzliche Band zwischen allen deutschen Regierungen und Völkern zu zerreißen und einen Bürgerkrieg zu verbreiten, dessen Beginn schon die Grundlagen aller gescllschaft- lichen Ordnung erschüttert hat, oder auf die weitere Durchführung der Neichsverfassung durch gesetzgebende Thätigkeit von ihrer Seite und unter Mitwirkung der provisorischen Centralgewalt Verzicht zu leisten. Die Unterzeichneten haben unter diesen beiden Uebeln das letztere für das Vaterland als das geringere betrachtet; sie haben die Ueberzeugung gewonnen, daß die Reichsversammlung in ihrer gegenwärtigen Lage und Zusammensetzung, wobei ganze Land- schaften nicht mehr vertreten sind, dem deutschen Volke keine ersprießlichen Dienste mehr zu leisten vermag, und wie sie bisher in allen wesentlichen Stücken treu zusammengestanden, so haben sie sich auch zu diesem letzten gemeinsamen Beschlüsse, dem des Austritts aus der Versammlung, vereinigt. Nachdem sie durch alle gesetzlichen Mittel den Ein- tritt der reichsverfassungsmäßigen Gewalten vorbe- reitet haben, übergeben sie das Verfassungswcrk für jetzt den gesetzlichen Organen der Einzelstaaten und der selbstthätigen Fortbildung der Nation. — Abendsitzung. Die vorgenommene Zählung ergibt 189 anwesende Mitglieder. Der Reichsver- weser theilt dem Präsidenten mit, daß der großh. Hess. Generallicutenant Fürst August von Wittgenstein auf sein dringendes Ansuchen das Kriegsministerium angenommen hat. Fallati beantragt, daß die Versammlung sich bis zum 20. Juni vertage und das Büreau mit dem Auftrage zurücklasse, die Mitglieder in dringenden Fällen zusammenzuberufen. Es scheint mit den Examen, die das Kriegs- und Finanz- Ministerium vorzunehmen hat, eine eigene Bewandniß zu habe»! während man auf der einen Seite nur halb cxa- minirt, unterschlägt man das Examen auf der andern, auch gegen den Willen der Begünstigten. Weder Gesetz, noch Verfassung wird beobachtet. Wird unsere Kammer solchem BüreaucratiSmus und Nepotismus ein Ende machen î Ter Beschluß , wonach 100 Mitglieder in außerordentlichen Fällen eine außerordentliche Sitzung beantragen können , wird suspendirt lPsui ! Pfui Z links). Ter Antrag ist von 50 Mitgliedern unter- stiitzt. Nach einer hcftigenZDebatte, in welcher Wesen- donk den Gegenantrag stellt, daß die Nationalver- sammlung jede Vertagung auf mehr als 3 Tage für unzulässig erkläre, wird der Fallatische Antrag als nicht dringlich erklärt, und an den 30er-Aus- schuß verwiesen. Dagegen wird dem Antrag von Goltz und 51 Anderen, daß die Nationalvcrsamm- lung bei Anwesenheit von 100 Mitgliedern beschluß- fähig sei, die Dringlichkeit zuerkannt. Bei nament- licher Abstimmung wird dieser Antrag mit 101 gegen 30 Stimmen angenommen. Da aber die Zahl von 150 Abstimmenden nicht erreicht wurde, ist der Be- schloß ungültig. Berlin, 17. Mai. Auch die Neue Preuß. Zei- tung bestätigt heute den bevorstehenden Abschluß der Unterhandlungen zwischen Preußen, Sachsen, Han- nover und Bayern und bringt einen nicht ganz un- beachtet zu lassenden Artikel über „russische Hülfe", wonach wir hoffen dürfen, diese „Waffenbrüder" von 1814 und 15 nächstens, vielleicht in 14 Tagen bis 3 Wochen, auch in Berlin bewillkommcn zu können, um West- und Süddeutschland „pacifiziren" zu helfen. Hr. Stüve hat Berlin verlassen, man will auch hieraus auf die Beendigung der zwischen den vier Königen Deutschlands hier gepflogenen Verhandlungen über die deutsche Verfassung schließen. In der Mitte des nächsten Monats soll eine Zusammenkunft des Kai- fers von Rußland mit dem Kaiser von Oestreich und den Königen von Preußen und Bayern in Töplitz stattfinden. Vom 13. Es heißt, daß in der nächsten Zeit etwa 70 bekannte Dcmocratcn hier in Berlin ver- haftet werden sollen. Man sprach sogar davon, daß sich die verhaftungslustigcn Wünsche der heiligen Her- mandat auch aufdie frühern Abgeordneten Berend s und Jung richten. Münster, 17. Mai. An Stelle der Erfüllung der von den Elberfeldcrn aufgestellten Forderungen als Bedingung ihrer Unterwerfung, ist der Belage- rungszustand über die Kreise Elberfeld, Hagen, Iserlohn und Solingen ausgesprochen worden. Vom 13. Die zur Cernirung Elberfelds be- stimmten zwei Berliner Landwchrbataillone mußten mit Hülfe der Kanonen zu Hamm auf die Waggons geschafft werden, d,asie sich weiter zu marschiren weigerten. Altenburg, 17. Mai. In dem neuesten Stück der Gesetzsammlung wird die in Frankfurt beschlos- sene Verfassung publizirt. Danzig, 16. Mai. Auch unser preußisches Ve- uedig erwacht endlich aus seinem politischen Schlafe. Es circuliren zwei Adressen in der Stadt, die zahl- reiche Unterschriften erhalten. Die eine bittet den König, nicht zuzugeben, daß das Ministerium durch Octroyirung eines neuen Wahlgesetzes das Rechts- bcwußtsein des Volkes abermals auf das Tiefste kränke, die andere bittet um Anerkennung der Reichs- Verfassung. Wir sind überzeugt, daß auch diese Adressen unberücksichtigt bleiben werden, glauben in- dessen doch nicht, daß das Ministerium mittelst §. 105 ein Wahlgesetz geben wird; man wird es näm- lich schlauer machen. Man wird eine deutsche Verfassung sammt Wahlgesetz octroyiren und nach diesem Wahlgesetz muß sich dann auch das Wahlgesetz für die preußische Landesversammlung fügen. Dafür ist im §. III der Verfassung vom 5. Dezbr. gesorgt. Der Weg, den wir Preußen jetzt geschoben weiden, führt dem Russen uns in die Arme, und das Verderben, welches das Mi- nisterium Stadion über Oestreich gebracht hat, wird baldigst auch über uns herbeigeführt sein. Breslau, 16. Mai. Einem verläßlichen Pri- vatschreiben entnehmen wir folgende Nachricht : „Vo- rtgen Freitag (den 11.) früh 10 Uhr wurde Ofen von den Ungarn, mit einem Verlust von 1500 Mann, Todte und Verwundete genommen. — Das Lager bei Preßburg haben die Oestreicher aufgegeben. Wien wird stark verschanzt. (Berl. Z.) Elberfeld, 17. Mai. Unser Aufstand ist wie ein Nebel verschwunden, berichtet die „Köln. Ztg.": Die Bürger und Landwehr haben das Rathhaus und alle Wachtposten besetzt und die Züge sind aus der Stadt entfernt. Man arbeitet überall an Be- seitigung der Barricaden. Diese plötzliche Verände- rung ist den Berichten der von Berlin zurückgekehrten Deputation der Herren 0. Pagenstecher, Land- gerichtö-Präsident Philippi und Simons-Köhlcr zu- zuschreiben. Sie berichteten, der König habe die Reichs-Verfassung, wie sie in der ersten Lesung fest- gestellt worden sei, angenommen; doch bestehe er auf einer Veränderung des Wahlgesetzes und auf Ancr- kennung des absoluten Veto und halte die Bedingung fest, daß die anderen Fürsten Deutschlands die mo- dificirte Reichs-Verfassung freiwillig annehmen. Die letzte Bedingung , so versicherten die Herren De- putirten, sei in Erfüllung gegangen, indem die Könige von Sachsen, Hannover und Bayern sich mit Preußen über die Annahme der Ncichs-Ver- fassung verständigt haben. Jetzt verlor der Aufstand alsbald jeden Stütz- und Haltpunkt im Volke; Bür- gcr- und Landwehr vereinigten sich in der Ueber- zeug , daß kein vernünftiger Grund zur Fortdauer des gegenwärtigen Zustandes mehr vorhanden sei und beschlossen, demselben ein Ende zumachen. Hr. v. Mirbach, der Ober-Commandeur der elberfclder Kriegsmacht entfernte sich allein und ihm folgten bald die Zuzüge und die anderen bewaffneten Corps, welche sich zur Vertheidigung der Stadt gegen die Angriffe des Militärs gebildet hatten. Karlsruhe, 13. Mai. Der Landesausschuß von Baden hat folgende Ansprache erlassen: I. „An das deutsche Volk! Die Revolution braust hin über die Völker Europas. Ein langjäh- riger unerträglicher Druck hat sie aufgeregt zum Kampfe auf Leben und Tod mit ihren Tyrannen. Auch Deutschland nimmt einen seiner Bedeutsam- keit entsprechenden Antheil an den mächtigen Be- wegungen unserer Tage. Die alten Formen stürzen zusammen, keine Macht der Erde wird sie aufrecht erhalten. Das Volk ist zum Bewußtsein seiner ewigen und unveräußerlichen Rechte gelangt und hat in mehreren Gegenden, namentlich in Baden und Rheinbayern bereits durch die That bewiesen, daß es im Stande sei, seine Angelegenheiten selbst zu führen. Zu Offenburg hat das Volk von Baden ausgesprochen, was es von seiner Regierung ver- langt. Die Regierung, welche seine gerechten For- derungen mit Hohn zurückwies, fiel, und alle Stände schaarten sich um den Landesausschuß. Die durch das Verhalten der Minister und ihrer Diener ge- fährdete Ordnung wurde durch das kräftige Zusammen- wirken des Volkes und der Männer seines Vertrauens mit verhältnißmäßig sehr geringen Opfern rasch wie- der hergestellt. Die Bürger Badens, insbesondere diejenigen vom Soldatcnstand , haben ein Recht zu verlangen, daß ihnen die Früchte ihrer Mühen voll- ständig und unvcrkümmert zu Theil werden. Bereits hat der Landcsausschuß eine Reihe von Beschlüssen gefaßt, durch welche sämmtliche in der Landesver- sammlung zu Offenburg aufgestellten Forderungen ihrer Erfüllung so nahe als möglich geführt wurden. Die Bürger Brentano und Peter haben ein neues Ministerium gebildet; die Ständekammer wurde auf- gelöst und die alten Minister abgesetzt, eine versas- I sungsgebende Landesvcrsammlung wird zusammen treten und die Volksbewaffnung auf Staatskosten stattfinden. Ein großer Theil des Volkes steht unter den Waffen zur Vertheidigung seiner Rechte. Die Kerker der politischen Gefangenen sind geöffnet, die politischen Flüchtlinge zurückberufen und die politischen Verfolgungen eingestellt worden. Die Wahl der Offiziere durch das Heer ist zum größten Theil schon vorgenommen worden; wo dieselbe noch nicht ge- troffen werden konnte, ist sie vorbereitet; — die von den sogenannten Kammern in Karlsruhe seit dem 1. Januar l. I. gefaßten Beschlüsse sind, so weit als möglich, für null und nichtig erklärt, die Auf- Hebung der Militärgerichtsbarkeit, die Verschmelzung des stehenden Heres mit der Volkswehr (sobald es die außerordentlichen Verhältnisse des Landes ge- statten),, die uncntgeldliche Aufhebung der Grund- lasten, die unbedingte Unabhängigkeit der Gemein- den, die augenblickliche Einführung der Geschwornen- gerichte, die Abschaffung der alten Verwaltungsbu- reaucratie und Einführung einer freien Verwaltung, die Abschaffung des alten Steucrwesens und die Er- richtung eines großen Landespcnsionöfonds zu Gun- stcn aller arbeitsunfähig gewordenen Bürger ist vor- bereitet worden. Die veralteten Bestimmungen über die Presse werden ersetzt durch ein bündiges Preß- gcsetz, eine Annäherung von Rheinbayern, welche für Baden von hoher Wichtigkeit werden dürfte, ist angebahnt worden. Freiheit, Wohlstand, Bildung für Alle, ist unser Wahlspruch. Der Bund der Völker gegen ihre Tyrannen wird bald schon zur Wahrheit werden. Die Morgenröthe der Freiheit ist über Deutschland aufgegangen. Was vor bald zwei Jahr- tausende eine heilige Stimme in der Wüste lehrte, ist in die Herzen der Völker eingedrungen und wird ins Leben eingeführt werden. Keine Rache, kein Haß gegen unsere Mitmenschen erfüllt uns, die wir durch das Vertrauen des Volkes für den gegenwär- tigcn Augenblick an die Spitze der Bewegung des Landes berufen wurden. Doch werden wir auch Vörden strengsten Maßregeln nicht zurückweichen, wenn das Wohl des Volkes sie erheischen sollte. Von Woche zu Woche werden wir dem Volke .Rechenschaft ablegen über unsere Geschäftsführung. Wir werden zum Volke stehen bis zum letzten Hauche unseres Lebens, und das Volk wird zu uns stehen mit der un üb er- windlichen Kraft seines Willens." Vom 19. Die „Karlsruher Zeitung" gibt heute wieder eine Reihe von wichtigeren Beschlüssen des Landesausschusses : Beschlossen ist zur allmäligcn Ausführung sämmtlicher Offcnburger Beschlüsse:!) Alle reaktionäre Beamte sind für die Zeit der Gefahr un- schädlich zu machen. Die Befriedigung aller Pen- sionsansprüche bleibt der constituircnden Versamm- lung überlassen. 2) Der französischen Regierung und der Schweiz ist die Flucht sämmtlicher Minister, des Großherzogs und der Regierungsantritt des Landes- ausschusses anzuzeigen. (Bereits geschehen.) 3) Die Hinterbliebenen der im Kampfe Fallenden werden aus Staatsmitteln versorgt. 4) Es sind sogleich alle Ge- fängnisse zu untersuchen, od noch irgendwo politische Gefangene sitzen. Alle Beschlagnahmen sind aufzu- heben, alle (aus politische und Preßsachcn bezüglichen Kautionen zurückzugeben. 5) Sämmtliche Grund- lasten sollen unentgeltlich aufgehoben werten. 6) Die Gemeinden werden unbedingt selbständig erklärt. Neue Gemeindcwahlen sind im ganzen Lande anzuordnen. 7) Die Beschlüsse der Kammern seit dem 17. Fe- bruar sind null und nichtig, jedoch mit dem Vorbe- halt, Vorsorge zu treffen, daß dadurch in dem Staats- Haushalt keine Störung entstehe, 8) Diejenigen Be- schlüsse, welche das Ministerium bestätigen will, sind dem Landausschuß vorzulegen. Ueber die weiter in Wirksamkeit getretenen Kammerbeschlüsse behält sich der Landesausschuß seine Anordnungen vor. 0) Preß- gesetz. Einziger Artikel. Die Presse ist frei. Ueber Prcßvergchen entscheiden Geschworne. Sämmt- liche bisherige Gesetze und Verordnungen über die Presse sind aufgehoben. 10) den Subalternbe- amten beider Eisenbahn, denLocomotivführern, Zugfüh- rern, Konducteurcn u. s. w. sind wegen deraußerordent- lichen Anstrengungen angemessene Belohnungen so- gleich zugesichert. Der Bürger Becker von Biel ist zum obersten Befehlshaber der Volköwehr in Baden ernannt. Sicherem Vernehmen zufolge ist in vcrwichener Nacht der hessische Odenwald aufgestanden. Auch in Hessen sollen sich die Soldaten der Bewegung des Volkes anschließen. Wien, 15. Mai. Nach Semlin und Orsowa befördert das hiesige Zollamt keine Kaufmannsgüler mehr, ein deutlicher Beweis, wie schlimm es da un- tcn stehen muß. (N. Od. Z.) Vom 16. Dembinöki steht mit 00,000 Mann zwischen Podolinez, Bortfeld und Eperies. Die Riss- sen konzentriren sich nach Angabe eines verläßlichen Schreibens bei Jordanof, und ?S ist sohin allerdings möglich, daß bei Krosno in Galizien ein entschei- dender Schlag zu erwarten ist, wie der östreichifche Correspondent berichtet. Die Befürchtung, daß der Einfall in Galizien unvermeidlich, dürfte sich in wenigen Tagen bestätigen. Die Russen scheinen durch das Krakauer Gebiet absichtlich mit einigem Auf- sehen gezogen zu sein, um ihre übrigen Bewegungen vor den Blicken der Spione zu verbergen, doch die Magyaren sind in dieser Beziehung wohl unterrichtet, denn halb Galizien ist kossuthisch gesinnt. Die Trag- weite eines siegreichen Gefechtes auf galizischem Bo- den ist gar nicht zu beiechnen; würden die Russen im Norden zurückgedrängt und bestätigte sich das Gerücht von der großen Schlacht am Nothen-Thurm- Paß, von welchem der in Pcsth erscheinende Közleny vom 8. Mai erzählt, daß 8000 Russen geblieben seien — dann wären die Folgen gar nicht zu er- messen. Neben diesen schlimmen Botschaften klingen die vom südlichen Kriegsschauplätze einlangenden Nach- richten eben so unerquicklich. Die Schlappe, welche Puffer bei Tomashevacz erlitten, ist von den nach- theiligsten Folgen begleitet, der Rest seiner Truppen hat sich nur mühevoll an das rechte Ufer gepflüchtet, der größte Theil derselben ist aufgerieben, selbst die Stellung des Stratimirowicz an der Römerschanze ist dadurch gefährdet, und jede Verbindung mit Puch- ner abgeschnitten. Die Sterblichkeit bei der Süd- armee ist. außergewöhnlich; von nicht in der Schlacht gewesenen Bataillons (zu 1300 Köpfen stark) sind kaum mehr 700 nach einem halben Jahre übrig. Raab ist noch in den Händen der Magyaren, auch haben die Russen Tyrnau nicht besetzt. — Die russische Intervention hat die Gemüther in Ungarn noch mehr entflammt und zur Ergreifung der Waffen bei jedem Alter und Stande angespornt. Es ist begreiflich, daß die vielen Polen in Ungarn hiezu mächtig beitragen. Gestern sind viele russische Verwundete nach den hiesigen Spitälern eingebracht worden. München, 17. Mai. Die heutige erste Sitzung der Abgeordneten, welche von 10 bis' 4 Uhr dauerte, war eine stürmische. Das von dem Justizminister v. Kleinschrod verlesene Programm, das verschiedene Gesetzesentwürfe in Ansicht stellt und auch versichert, daß das griechische Anlehen durch den König Lud- wig gedeckt sei, wurde kühl angenommen. Es hält an der Vereinbarung fest; über die deshalb geschehenen Schritte soll eine spccielle Vorlage erfolgen. — Kolb stellt den Antrag: „1. Die Kammer erklärt, daß sie die von der verfassunggebenden Nationalversammlung beschlossene und verkündete Reichöverfassnng als Ge- setz für ganz Deutschland erkennt; die Kammer be- hält sich vor alle gesetzlichen Maßregeln zur Durchfüh- ning der Reichsverfassung in Anwendung zu bringen ; als erstes Mittel wählt sie den Weg einer Adresse an Se. Maj. den König in diesem Sinne. 2. Be- Hufs der Entwerfung einer solchen Adresse ernennt sie sofort eine aus 7 Mitgliedern zu erwählende Com- mision, welche sogleich in Berathung treten und wo möglich heute noch hierüber Bericht zu erstatten hat." — Das Resultat einer langen, zum Theil heftigen und von Ordnungsrufen unterbrochenen Debatte war, daß auf die Weigerung des Vicepräsidenten, Grafen Hegnenberg, den ersten Theil des Kolb'schen Antrags zur Abstimmung zu bringen, dieser unter Verwah- rung der Beschwerde zurückgezogen, der zweite Theil aber die Bildung einer Adressecommission — mit 64 gegen 59 Stimmen angenommen wurde. Hier- über wird nachträglich Namensaufruf von der Rech- ten verlangt, dieser ergibt 71 gegen 58 Stimmen für die Adresse. Vom 13. Die gesammte Landwehr und das Freicorps von Jmmenstadt haben vorgestern in vol- Icm Waffcnschmucke die Reichsverfassung beschworen. Das gestrige Votum der Kammer hat große Be- deutung, und wird der Regierung nachdem heute die Nachricht von der Octroyirnng eingetroffen, kaum etwas anderes als die Auflösung der Kammern übrig lassen. Dresden, 16. Mai. Durch Resolution vom 15, d. Mts. hat das königl. sächsische Staatsministerim die Abberufung der sächsischen Abgeordneten von Frank- surt beschlossen. Der sächsische Bevollmächtigte bei der Centralgewalt ist durch den Telegraphen ange- wiesen worden, die Aufforerung an die sächsischen Abgeordneten zu richten, alsbald die Versammlung zu verlassen. Mannheim, 20. Mai. Tie heute über 10,000 Seelen starke Versammlung hatte einen rein deut- sch en Charakter. Es schwuren alle Männer feierlich, die deuts che Verfassung mit Gut u. Blutzu v ertheidigen. Die Stadt wimmelt mit Fremden. Alles ist vergnügt und guter Dinge. Preß burg, 17. Mai. Reisende bringen die be- stimmte Nachricht, daß sich Ofen auf Gnade und Ungnade ergebcn habe. Die den Ungarn in die Hände gefallene Beute besteht aus der Kriegskasie, 20,000 Gewehren, 10 Batterieen, einem bedeuten- den Pulvervorrathe ic. Die Besatzungs-Mannschaft, ungefähr 3000 Mann, ist nach Komorn gebracht. Nach Raab brachten 8 Schleppschiffe den Ungarn Sukkurs. General Benedek, welcher der Uebermacht des Feindes bekanntlich bei Jablunka und Leutscham weichen mußte, hat einen kühnen Rückzug angetreten und sich mit der Brigade Vogel in Tyrnau verei- nigt, nachdem er einen Marsch von 40— 50 Meilen längs der Karpathenkette zurückgelegt hatte. Alles, was Waffen trägt, steht im Felde, der nahenden Schlacht gewärtig. Kaum war die Communication nach Szerdahely eröffnet , als die Kaufleute hereinströmten und Waaren auflauften. Inzwischen besetzten die Magyaren, die Offensive ergreifend, Szerdahely. Nachrichten von Straß-Sommcrein zufolge, haben die Oestreicher über die Ungarn einen Sieg erfoch- ten, in Folge dessen diese sich bis Komorn zurück- zogen.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-25T00:00:00
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Deutschland.
Deutschland. Frankfurt, 19. Mai. Der preußische Ge- sandte, Oberst Fischer, dringt sehr aus Auflösung der Nationalversammlung von Seiten des Erzherzogs, der sich entschieden weigern soll. Die octroyirte Reichs- Verfassung von Berlin stößt, trotz aller Versicherungen von Bassermann, auf große Hindernisse. — Bayern will seine Stellung als europäische Großmacht be- halten, Gesandte ernennen und sich kein einheitliches Oberhaupt gefallen lassen, während Preußen von Sachsen und Hannover als Netchsstatthalter an die Spitze gestellt werven soll. (Die neuesten Nachrichten aus Berlin stimmen so ziemlich überein mit den vor- stehenden Behauptungeu der Parlaments-Eorrespon- den; unserer Linken. Sie fügen noch den wichtigsten Moment hinzu, daß die octroyirte preußische Berfas- sung in Berlin bereits gedruckt war, um öffentlich publient zu werden, als mit einemmale wiederum Oestreich gegen die Anerkennung jener Verfassung Einsprache machte, welcher Er- klärung sich Bayern anschloß. So wenigstens wird allgemein versichert. Die große Wichtigkeit'dieser Nachricht leuchtet Jedermann wohl von selbst ein.) Die bayerische Regierung wird den Anforderungen der Kammern widerstehen; so lange sie kann, wird sie die Neichsverfassung nicht anerkennen; sie wird sie aber anerkennen, um den Bürgerkrieg zu vermei- den, und alsdann nach der Hegemonie von Süd- Westdeutschland trachten. Eine Proklamation sollssür diesen Fall in München schon entworfen u. gedruckt sein.
Der Volksfreund (1848)
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volksfreund1848
Der Volksfreund (1848) 1849-05-25_01
Der Volksfreund. Freiheit, Gesetzlichkeit, öffentliche Ordnung. 5 FrS. vitrtcljübrig in bt r Hauptstadt, 5 KrS. 80 (£t*. für die übrigen Ortschaften des Großherzogthums. Anzeigen werden mit 20 CtmS. per Zeile berechnet. Der Volksfreund erscheint Mittwochs, Freitag« und Sonntags. Bestellungen und Zuschriften werden franco erbeten. Bureau: Pastor- Gasse, im Siöser'schen Hause. Druck v. Franz Schümann in Luxemburg. M 62, Freitag, 25. Mai isi»
Der Volksfreund (1848)
1849-05-25T00:00:00
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Grossherzogthum Luxemburg. LA QUESTION ALLEMANDE. (Suite.)
Grossherzogthum Luxemburg. LA QUESTION ALLEMANDE. (Suite.) Le „ Courrier", comme nous l'avons vu, a fait une profession de foi à sa guise sur les affaires d'Allemagne, de même que sur la tendance commune de tous les Etats à l'unité de la grande nation allemande, unité rêvée à Francfort, dit-il, unité irréalisable, comme il l'a toujours dit. Il se peut qu'à l'heure qu'il est, il soit revenu de son erreur. Les princes d'abord ne l'ont pas voulue, cette unité; les peuples ensuite l'ont décrétée. Nous verrons sous peu si elle est réalisable. Abstraction faite des contradictions dans lesquelles le „Courrier" est entré, il a traité on ne peut plus cavalièrement les efforts réunis des peuples allemands pour secouer enfin le joug des institutions du moyen âge, briser la politique infernale de ses ennemis, tant intérieurs qu'extérieurs, et faire cesser la grande division qui, jusqu'à ce jour, a fait la faiblesse de l'Allemagne. 11 redoute ses tendances et craint pour l'ordre, lui qui l'année dernière professait que la liberté est préférable à l'ordre. Soutiendrait-il peut-être que l'année dernière, lorsque feu Guillaume II abandonnait aux Luxembourgeois le droit de se faire une Constitution comme ils l'entendaient, la liberté était plus menacée chez nous qu'elle ne l'est en ce moment en Allemagne? La politique du „Courrier" est la même que celle qui a fait la faiblesse de l'Allemagne : sa bannière porte la même inscription: divide etimpera. Espérons que cette politique est à l'agonie, qu'elle a reçu son coup de mort. Comme il est devenu accommodant, le, Courrier": de quelque côté que vienne aujourd'hui la liberté, même cette liberté hypocrite et jésuitique, il l'accepte. Il trouve qu'en Allemagne elle doit venir des rois. Pour la première fois il oublie sa fameuse théorie de l'omnipotence de la Chambre. C'est entre ses propres mains qu'elle se brise, qu'elle se suicide. Dès lors il devient clair qu'il préfère les Constitutions octroyées à celles librement débattues et contractées entre le Peuple et le souverain. Partant de là, il reconnaît aux souverains le droit illimité de dissoudre les Chambres aussi long-tems qu'il n'y en aura qui consentent à servir de vils instrumens. Le „Courrier" ne critiquera donc pas le ministère Brandenbourg-Manteuffel pour avoir rappelé de Francfort les députés prussiens, comme s'ils n'étaient que de simples agents diplomatiques. Il fait semblant d'ignorer que les députés de Francfort ont reçu leur mandat de la nation, et non du Gouvernement, et qu'ils représentent, non pas des Etats particuliers, mais l'Allemagne entière. Par voie de conséquence, le „Courrier" admet aussi que la Constituante allemande n'a fait qu'un projet de Constitution sujet à révision par une as - semblée [législative, et que si celle-ci ne marche pas sous l'inspiration du ministère, elle peut et doit être dissoute dans l'intérêt de l'ordre. 0 „Courrier"] grand „Courrier"! nous nous inclinons devant tes nouveaux principes. Nous aussi n'approuvons pas les tendances anarchiques de certaine minorité dans l'assemblée de Francfort, mais cela ne doit pas empêcher et n'a pas empêché la majorité mieux inspirée de cette assemblée, de voter une bonne Constitution sur les bases de la monarchie constitutionnelle. C'est sur ces bases que repose la loi fondamentale de l'empire allemand, sauf quelques innovations hardies, toutefois de nature à être modifiées plus tard par l'assemblée législative. Mais aucune œuvre humaine n'est guère parfaite à son commencement. Il appartient aux générations de la perfectionner. Cette loi fondamentale, acceptée par beaucoup, aurait pu l'être par tous, et d'abord parle roi de Prusse. L'eût-il acceptée ainsi, l'enthousiasme général avec lequel la nation allemande aurait sanctionné la couronne impériale, eût été indubitablement plus grand que l'anarchie qui a suivi le refus, n'a été sanglante et désastreuse. {La suite prochainement J De la Sûre, le 20 mai 1849. ¦ — Il résulte d'un arrêté de M. l'administrateur-général Ulrich, pris le 7 mai courante année, et publié dans le No. 56 du mémorial, que M. le Docteur François, de Wiltz, vient d'être nommé médecin de ce canton, en remplacement de M. le Docteur Neumann, titulaire démissionnaire, à ce qu'il paraît. Dans le tems, l'opinion publique et les journaux du pays avaient déjà critiqué cette nomination du Docteur Neumann, comme celle de plusieurs autres médecins de canton, comme faites contrairement aux dispositions législatives existantes qui établissent ces fonctions. En effet, l'article 5 de l'ordonnance désorganisatrice du service médical dit en toutes lettres : „La surveillance et la direction du service sanitaire peuvent être confiées, dans chaque canton, „à un médecin de canton. „Les médecins de canton sont choisis par la „Régence du Pays, sur la proposition du collège mé- „dical, qui présentera à cet effet une liste de trois „candidats pour chaque place vacante. II« „doivent être docteurs eu médecine, chirurgie et accouchemcns. „II ne reçoivent aucun traitement du trésor public." Cet article consacre deux dispositions distinctes : la faculté simple de nommer des médecins de canton, et V obligation absolue, lorsqu'on veut en nommer, de les choisir parmi les personnes qui réunissent le titre de Docteur dans les trois branches do l'art de guérir. Avec le premier de ces principes, qui est élastique comme la plupart des ordonnances de cette époque , il semble que le gouvernement eût pu facilement rester dans une parfaite légalité, en ne nommant des médecins de canton que dans ceux où il aurait trouvé des personnes suffisamment graduées, condition absolue, laissant les autres cantons dans leur état ancien: cette manière d'agir aurait, sem- ble— t— il, eu son avantage, en engageant de jeunes praticiens à s'y fixer; mais il n'en a pas été ainsi, puisque, à Wiltz, M. Neumann, docteur en médecine et en accouchcmens et simple chirurgien; à Hosingen (Clervaux), M. Leonard, Docteur en médecine et chirurgien-accoucheur; à Fœtz (Esch s. A.), M. de Wacquant, Docteur en médecine et en chirurgie et simple accoucheur, ont été nommés médecins de canton, tandis que les cantons de Capellen et de Rédange ont obtenu d'être placés chacun sous la surveillance spéciale d'un membre du collège médical. Nouvelle observation : ou les médecins de canton sont utiles et dès lors ils doivent résider dans leur canton, pour pouvoir remplir convenablement leurs fonctions, ou ils ne le sont pas... nous laissons à d'autres le soin de donner une réponse à ce dilemme. Les lignes qui précédent, ont été dictées par lo désir de voirie gouvernement donner des explications catégoriques sur l'obligation qui lui incombe d'exécuter les lois à la lettre. En effet, on lui concédera encore qu'il puisse, au besoin, nommer des médecins de canton non triples docteurs, dans les cantons où les sujets manquent, mais alors ces nominations ne peuvent être que provisoires, c'est- à-dire, qu'elles ne doivent avoir d'effet que jusqu'à ce qu'un homme de l'art, suffisamment gradué, vienne y fixer son domicile. Or, pour le cas présent, c'est-à-dire pour ce qui regarde le canton de Wiltz, il n'y avait pas pénurie de sujets, puisque MM. Seyler et Neuen, qui y résident, sont tous deux porteurs de diplômes de docteur dans les trois branches: il y avait conséquemment de quoi faire un choix, et, certes, chacun de ces deux Messieurs pouvait avec honneur et convenance remplir des fonctions qui n'impliquent pas de devoirs, comme nous le démontre le texte même de l'ordonnance qui organise le service médical. Il est vrai, M. Seyler n'aurait peut-être pas voulu échanger, comme M. Gloner l'a fait, sa place au collège médical contre le titre de médecin de canton; mais alors restait encore M. Neuen, auquel sans doute personne ne voudra dénier ses profondes connaissances. Nous soutenons ici une question do principes; nous n'attaquons pas les talons de Mr. François, qui ne nous est pas connu personnellement, pas plus que Mr. Neuen; mais il n'est pas trois fois docteur, tandis que la loi exige cette condition pour devenir médecin de canton. 11 ne trouvera dès lors pas mauvais que nous stigmatisions une nouvelle bevue de Mr. l'admin.-gén., auquel incombe la surveillance de la médecine et des médecins. — Nous parlerions plus dru, si nous n'avions l'espoir quelque peu fondé de voir sous peu de mois disparaître les médecins de canton avec l'ordonnance qui les a créés, devant une loi médicale plus en harmonie avec les besoins du siècle où nous vivons. Nous terminons en annonçant à M. l'administrateur-général Ulrich que, s'il n'a pas son entier apaisement sur l'illégalité de la nomination de M. François, nous sommes à même de publier des documens plus positifs encore, qui montreront jusqu'où peut aller la camaraderie de certaine ca- marilla: s'il veut éviter ce désagrément, nous lui conseillons de retirer son arrêté du 7 mai, comme d'abus. 5* Die Nummer 40 des Courrier bringt eine Erwiederung auf unsren Artikel über die, das Offizier- eramen betreffenden, Unordnungen, welche durchaus keine Widerlegung des in unsrem Artikel Gesagten enthält, sondern gewissermaßen nur der matte Wie- derschein jener Unordnungen selbst ist. Wir haben in nnsrem Artikel durch Anführung der betreffenden Stellen des Beschlusses vom 25. September 182G Nr. 9 nachgewiesen, inwieweit die praktisch-militärische Ausbildung bei der Classirung der Candidatcn berücksichtigt werden soll, und welche Fächer in dem Eramen vorzunehmen sind. Hierzu gehörte unter andern der Felddienst, und es ist wohl, außer im vorliegenden Falle, noch nie geschehen, daß Infantcrieoffizicre ein Eramen gemacht haben, wobei in dem Felddienst gar nicht geprüft wurde. Vielleicht glaubte der Hr. Generalverwalter, daß derselbe nicht zu Statten kommen würde; der Ver- fasser der Erwiederung sollte aber jedenfalls aus der Praris wissen, daß der Felddienst bei den Offiziers- Prüfungen in den Niederlanden gründlich eraminirt wurde. Wir haben zwar in unsrcm Artikel eine hinläng- liche praktische Ausbildung derer, welche zu dem Era- men berufen worden sind, auch gerne vorausgesetzt, wir haben aber verlangt, daß der Grad derselben bei der Classirung berücksichtigt, und daß in den prak- tischen Fächern nach Maßgabe des königlichen Be- schlusses eraminirt werde; sonst könnte man besser das ganze Eramen sparen, und nur gleich bei Candida- ten, welche einige Jahre dem wisscntschastlichen Un- terrichte beiwohnten, hinlängliche reinwissentschaftliche Kenntnisse ebenfalls vorauszusetzen. Wir wiederholen daber ganz einfach, daß dadurch, daß man den Felddienst gar nicht eraminirt hat, dem königlichen Beschluße entgegengehandelt worden ist, und daß man, insofern dem Beschlüsse des Hrn. Ge- neralverwalters zufolge nach den reinwissentschaftlichen Kenntnissen allein classirt, und nicht auch die prak- tisch-militârische Ausbildung berücksichtigt wird, eine schreiende Ungerechtigkeit begeht.")
Der Volksfreund (1848)
1849-05-25T00:00:00
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Politische Uebersicht.
Politische Uebersicht.
Der Volksfreund (1848)
1849-05-25T00:00:00
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Ucbtigc toirb an bit einjetnen ©taaten Ocrtltcilfc Gin befottbcre? 9lcich?grfch toirb hicritbcr ba? ilicihrrc feftfehen. §. 41- Die 9tcieh?geroalt forgt fiir gleich- gehlt. mahige Slntocnbung ber (PCji) ©cfehc burch SBottjugOoerorbnungen , unb iibcrtoacht bcrcn Durchfiihritng in ben einjclncn ©taaten burch tortbaucrnbe Gontrole. Der 9teich?gctoalt fteht c? zu, bie (nncrhalb mchrercr ^ojtgebiete ftch bctoegenbe Gurfc itn 3ntcrcjfe br? allgrmctnen 23crfehr? JU orbnen. §. 42. Pofbertrage mit aublanbifchcn qjojl- §, 42. Poftocrtrcigc mil aitSlanbifchen Pofl- oertoaltungen biirfen ttnr oon ber 9leich?getoalt oertoaltungcn biirfen nur mil ©enehmigung ber ober mit beren ©enchmigung gefchloffen tocrbcn. 9icich?gcioalt gefchlojfcn tocrben. §. 43. Die 91eich?gctoalt ha' tote 23cfug- gehlt. nift, infofern c? ihr nbthig fcheint, ba? bcittfche Pojhoefcn fiir 9iechnung be? 9tciche? in ©cmcift- heit cine? 9letch?gefehe? ju nbernchmcn, oor- behaltlich btHiger Gntfchabigung. §. 47. Die 91etch?getoalt hat ba? 9lccht, §. 46. Der 9teich?getoaIt ftelit liber ba? 24an(. ba? 23anfioefen unb ba? ttu?gcbrn oon lpa- tocfcn unb ba? 2lu?gcben oon Pahicrgelb bicGr- |)iergelb bnrch bie 9teich?gefehgebung ju rcgcltt. laffung aUgemciner ©cfchc unb bie Dbcraufficht ju. @ie iibcrtoacht bie Slubfuhrung ber bariibcr er- tajfencn 9teich?gefehe.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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Frankfurt: Berlin: §. 29. Die Reich?gewa» hat da? Rechl, fa H. 29. DieWorte: „Die Anlage von Eisen writ sic e? zum Sttnpe be? Reicbe? ode, i»i ^bahncn z» bctvilligeii", fehlcn. Jnirrcssc be? aUgcmcincii VcitchrS fur noil) toenbig erachtet, b if 'llnlagc von Gifcnbafyncn jit betoifligen, otcr felbjl anjulegcn, toenn tcr (iiti- jclftaat, in beffen ©cbictc die .tillage crfolgcn fell, bercn 2lu?fi'chrnng ablchnt. §. 32. Die 9teich?getoalt Hal da? i)tccht, fo 32. Daft aus 9teich?mittein i'anbftrajjen ic. (veil fic e? jum ©(Huge be? 9ictcHc? ober tm 3ntcreffe be? allgcmcincn SSerfeHr? fiir notl;- toenbig erachtet, ju oerfiigen, bah I'anbftrajjen unb Satiate angclegt, gliiffe [eh iff bar gemacht Ober bereit ©chijfbartrit ertoeitcrt Werbe. Die Slitorbmttig ber ba;» crforbcrlichen Stan- Die lanorbnung ber baju erferberlichen loaf- tocrfc erfolgt nach oorgangigem Senehmcit mil ferbaulicheti 2«erfe — (line true ftcht c? mil belt ben betheiligten Ginjclftaatcn burch bie 9teic()?» Sanbjlrajicn?) — erfolgt nad) oorgtiiigtger 25er» geioalt. ftiinbigung mil ben betheiligten cinjelnen ©taaten. Die 2lu?fi'chrung unb Unierhaltung ber nenen Diefen blcibt bie ?lu?fichnmg unb auf 9icich?- Vltilagen gefchieht son Aeiehbtocgen unb auf (often bie Unterhaltung ber neuen Slnlageit fiber- 9tcich?fojicn, toenn cine SSerftcinbigung mil ben tajfen. (iinjelftaaten nieht erjielt toirb. Also fcas Reich giebt das ©fib jebensalls; fann aber nichts madjen, roenn bie Ginzelstaatrn fid) mit tchrn nicht wstembtgen iwllett. Das Reich must ftch ben Ginjelstoaten untcrorbnen. §. 35. Die Grhebuttg unb Sertoaltung bet 3bUe, fo loie ber getneinfchaftltchcn <j)robuftion?- unb SSerbraudjofteucrn, grfchieht uach Ulnorb- §. 35. ®efchiehl unler Dbcmufrtcht ber Reich?- nnng unb unter Cberaufficht ber 9tcid)?gcioalt. gctoalt. SBu? bent Grtragc toirb em befhmmtcr iheii gehlt. nach 9)iafjgabc be? orbentlichen ©ubgct? fi'ir bie 2lu?gabcit be? 9tcicf>? vortocggcnominen, ba?
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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Deutschland.
Deutschland. (N. D. Z.) Frankfurt, 30. Mai. Die preußische Gesandt- schaft versagt seit heute den preußischen Abgeordneten Reisepässe und Legitimationen; von Berlin ist die Weisung hierher ergangen, den Abgeordneten nur einen Zwangspaß zur Rückkehr nach Preußen zu geben. — Privatnachrichten aus Sachsen melden, daß die- jenigen Abgeordneten, welche zugleich Staatsdiener sind und nicht sofort die Nationalversammlung ver- lassen und nach Sachsen zurückkehren, ihres Amtes entsetzt und des Gehaltes von nun an verlustig sein sollen. Vom 31. Seit gestern schlägt man sich im Oden- walde bei Heppenheim. Die badischen bewaffneten Mannschaften sind gestern vom badischen Odenwald her in den hessischen, etwa 3000 Mann und 20 Geschiiye stark , eingebrochen und bis nach Fürth vorgedrungen. Von fort aus haben sie die bei Heppenheim und die Bergstraße entlang unter Peu- ckcr's Oberbefehl ausgestellten Truppen bei Heppen- heim, Bcnshcim und Auerbach angegriffen. Um 3 Uhr Nachmittags begann das Plänkeln; gegen 0 Uhr wurde der Kampf ernstlich. — Abends 6 Uhr. Es wird unS so eben die Milhcilung, daß heute Morgen bei Börstadt im Odcnwalde ein neues Treffen stattgefunden, in welchem die Reichstruppen geschlagen sein sollen. — Von dem Treffen bei Heppenheim sind viele Ver- wundetc und todte Militär in Darmstadt eingebracht worden; letztere zählt man deren 17. Nach der Meldung eines hessischen Offiziers hätten die Badenser bei Heppenheim 52 Todte verloren : doch sei noch nichts durch diesen Kampf entschieden; die Ausständischen gingen in guter Ordnung und mit Muth vor; mit Artillerie seien sie gut versehen. Heppenheim, 30. Mai, Abends 10 Uhr. Heute Mittag 2 Uhr griffen die Insurgenten in zwei Co- lonncn an , wovon die eine von Weinhcim bis nahe vor Heppenheim sich näherte, indessen die zweite durch den Odenwald über Fürth , Schönbcrg und die Berg- straffe vordringen sollte. Bei Heppenheim entspann sich zwischen dem zweiten hessischen Jnfanteriercgi- mente und den Freischaarcn ein heftiges Gefecht von kurzer Dauer, da die letzteren alsbald über Hals uvn Kopf davon liefen. Bei Hemsbach setzten sich jevoch die auf allen Seiten Geworfenen wieder fest, es mußte dieser Ort mit Sturm genommen werden' nachdem er tüchtig mit Granaten beworfen worden war. Hierbei fielen zwei Offiziere hessischer Seits u. hatte man dabei 20 Verwundete , während die Gcg- ncr ihre Blcssirtcn in einer Reihe von Wagen davon schleppten, und viele Tovte zurückließen. Mehrere ba- Vische Dragoner gingen gleich anfangs über, da sie ihre früheren Offiziere in d en Reihen der Hessen als Freiwillige erblickten. Eine größere Ehre, alö die hessischen Soltaten der sechsfachen Uebermacht gege- nüber bewährten, kann keine andere Truppe der Welt ernten. Wären sie nur nicht im Brnderkampf er- worden. (A. d. R.) — Die Insurgenten haben im kaufe des gestri- gen TageS Weinhcim geräumt, obgleich es vorgestern verbarrikadirtund mit Geschütz versehen war; sieh«, beii sich, wie es scheint hinter den Neckar zurückgezogen. Auch die im Odcnwalde vorgedrungene Co- lonnc ist zurückgegangen. Ein Zusammenstoß hat auf der ganzen Linie nirgends stattgefunden. Die Reichsiruppen treffen die zum Vorrücken nöthigen Anstalten und conrentriren sich in großen Massen um Heppenheim. Ein Wagen voll leicht Verwundeter »st nach Offenbach geführt worden; die wenigen schwer Verwundeten blieben in Heppenheim und Darmstabt. Frankfurt, 1. Juli. Gestern am 31. Mai, Morgens 0 Uhr , fand ein zweites Treffen statt, von dessen Ausgang noch nichts bekannt. 5 Wagen voll Verwundete sind gestern vom Kampfplatz wegge- bracht worden , wovon 3 mit den schwer Vcrivundeten nach Darmstadt und die übrigen mit den leicht Ver- wundetcn nach Offcnbach, eine Stunde von hier kamen. Ein Tambour, der sich unter den letzteren befindet, erzählte Folgendes: die Badencr seien bis an die hessische Grenze gerückt und als sie den hcs- fischen und nassauischcn Truppen gegenüber standen, hätten sie die RcichSverfassung leben lassen und die Hessen und Nassauer hätten ebenfalls mit einem Hoch auf die Reichsverfassung geantwortet. Darauf hin hätten die Preußen und Mecklenburger Feuer auf die Hessen und Nassauer gegeben und das hessische Leibrcgimcnt beinahe gänzlich aufgerieben. Die Ba- dener hätten hierauf ihrerseits das Feuer eröffnet und aus 9 Kanonen, sowie mit Flinten und Büchsen die Preußen mit einem solchen Kugelregen über- schüttet, daß es gewesen sei, alö ob es Steine vom Himmel regne. Als die Verwundeten weggeschaft wurden, dauerte der Kampf fort. Die Berghöhen von Heppenheim aufwärts sollen, so weit man sehen konnte , von Bajonetten und Sensen besetzt sein. Im ganzen Odcn»valde wurde Sturm geläutet. Ein ko- comotivführer, der gestern Abend von Darmstadt kain, bestätigte, daß dort sehr viele Verwundete an- gekommen seien und daß unter den Reichstruppen die größte Verwirrung herrsche, da Niemand wisse, wer Freund oder Feind sei, Hessen, Preußen und Mecklenburger schössen gegenseitig auseinander. Nach seiner Erzählung »var der Hergang folgender : Als die Truppen aus die Freischaarcn stießen , verlangten die Mecklenburger, daß die Hessen, als Süddeutsche tveil die ganze Sache doch hauptsächlich sie betreffe, angreifen sollten, diese weigerten sich und ein Theil von ihnen ging zu den Badenern über. Darauf gaben die Mcklenburger Feuer und die Nassauer schlugen sich aus Seite der Hessen, woraufder Kampf zwischen dem Militär allgemein wurde und mit großer Erbitterung fortwüthele. Reisende , welche heute von Darmstadt kommen, haben nichts Neues mitgebracht, als daß von Neuem viele Verwundete dort ange- langt sind. Es sollen namentlich die Batterien der Freischaarcn große Verheerung angerichtet haben, so- wie auch die frisch angelangte Artillerie auS Meck lenburg. Unter den Badenern befindet sich ein Theil der von Becker in der Schweiz organisirten sicilia- nischcn Legion. Dieselbe besteht aus 0000 Mann, wovon jedoch nur 3000 mit 0 Batterien in Baden eingetroffen sind. Diese Legion, errichtet, um die Sache der Freiheit in Sicilien zu unterstützen, ist seit 3 Monaten in den Waffen geübt worden und soll namentlich in der Handhabung der Geschütze sehr gewandt sein. (Tr. Z.) — Nach einem Berichte der »Deutschen Zeitung" soll daö Hvuptcoips der Hessen in dem Treffen bei Heppenheim ungefähr 3-100 Mann stark gewesen sein, während die Baccner bedeutend stärker waren, Mehrmals forderten sie die Hessen vergebens zur Vereinigung auf. Bei Hemsbach setzten sie hart- näckigen Wide» stand entgegen und vertrieben die Hessen aus diesem Dorfe, welches letztere, als es dunkelte, wieder nahmen. General v. Schäfser zog jedoch sämmtliche Truppen mit Beginn der Nacht wieder nach Heppenheim zurück, um seine Kräfte in so ausgedehnter Stellung nicht zu zersplit- tcrn. Die „Deutsche Zeitung" erkennt die Tüchtigkci der hessiscyen Truppen an, bemerkt aber auch zu- gleich, saß sie eS diesmal mit einem anderen Feind zu thun haben , als mit den Freischaarcn der Auf- stände von Hecker und Struve; die militärische Uebung und Disciplin haben unverkennbar den Widerstand der Badencr »vcit hartnäckiger gemacht. Berlin, 30. Mai. Aus guter Quelle wird versichert, daß der Abschluß des Friedens mit Däne- mark bereits in diesen Tagen publicirt »Verden »vird. Aus Preußen voin 23. ging der Allg. Ztg. über den schon gemeldeten Rücktritt Ocstreichs von den Berliner Confercnzcn folgende Mittheilung zu. Ter östr. Bevollmächtigte zog sich nach der ersten Conferenz, die am 17. d. stattgefunden, zurück und erklärte zwei Tage darauf seinen Austritt. Daß Oest- reich keinen Platz in einem Großprcußen «nehmen kann und sicherlich nicht zur Zerstücklung Deutschlands die Hand bieten »vill, ist vernünftigerweise von Nie- niand zu bezweifeln. Vom 1. Juni. Nach einer im heutigen Staats- anzclger erschienenen k. Verordnung haben sich die Urivähler für die zweite Kammer ain 17. Juli d. I. zur Wahl der Wahlmänner zu versammeln, und die Kammern sind auf den 7. August d. I. zusammen berufen. Aber nach dem neuen ok- tro»)rten Wahlgesetz, »velches die Trennung des Volkes in Nullen, Armen, Mittelleule und Reiche gesetzlich sanctionirt. Der neueste „Staatsanzeiger„ (vom 2. Juni) enthält eine zwischen den Regierungen von Preußen, Sachsen und Hannover getroffene Uebereinkunft über die Einführung eines Bundesschiedsgerichts. Königsberg, 20. Mai. In unserer Stadt- vcrordneten-Sitzung vom 25. Mai rief die Auffor- derung des Magistrats, die Genehmigung zu dem Ankaufe von 17 Pferden zur Landwehr zu ertheilen, eine sehr lebhafte Debatte hervor; eine Minorität von 20 Mitgliedern forderte , die Mobilmachung der Landwehr für ungesetzlich zu erklären und den An- kauf der Pferde zu verweigern. Endlich einigte sich die ganze Versammlung gegen nur wenige dissentireirde Stimmen über folgenden Protest : „Die Stadtverord- neten-VersammInng, in Erwägung, daß das Land der gesetzlichen Vertretung durch die ungerechtfertigte Auflösung der ziveitcn Kammer entbehrt, daß nach ihter innigsten Uebcrzeugung der Fall eines aus- brechenden Krieges im Sinne der Landwehr-Ordnung vom 21. November 1815 nach demjenigen, »vas notorisch vorliegt, zur Zeit nicht vorhanden ist, daß vielmehr die Einberufung der Landwehr ganz überflüssig wäre, wenn die unheilvolle Politik des Ministeriums Brandenburg Manteuffcl, vornehmlich in Bezug auf die deutsche Frage, aufgegeben iväre." — Zu der auf dein Ständetag angenommenen Er- klärung sind bereits von vielen Städten , welche hier nicht vertreten waren, Bcitritts-Erklärungen ringe- gangen. Wien, 27. Mai. Die „Presse" schreibt aus Preßburg, 25. Mai. Die Ankunft der russischen Hülfötruppcn, von denen nach unserer Schätzung schon 80,000 Mann auf ungarischem Boden stehen, hat noch keine ersichtliche Aendcrung in der Taktik res Feindes nach sich gezogen. Noch immer weicht er jeder Schlacht aus u. manövrirt mit Scheingefechten, Eine Avantgarde von 0000 Husaren ist in ' Megyer, einem von Szcrdahely 2 Stunden entfernten Doifc, angelangt und hat auf einer Ebene Lager geschlagen, Vom 28. T e l eg r a p h i sch c Nachricht. M a l g-- Hera ist am 27. Mai früh — nach unausgesetztem Bombardement durch den vorhergehenden Tag u. die ganze Nacht — von den vene tianischcn Jnsur- genten verlassen, und von den östreichischen Truppen besetzt »vordcn. (W. Z.) München, 30. Mai. Seit heute Morgen hat sich daS Gerücht verbreitet, daß gestern im Staats-Ministerium der Beschluß gefaßt »vorden sei, gegen jedes eigen- »nächtige militärische Einschreiten Preußens in Süddcutschland, insbesondere in der Pfalz, ohne daß es auf Verlangen der provisorischen Central- gewalt geschehe, mit Entschiedenheit zu pro- testiren, und daß noch gestern Abe»»ds ein Kurier mit diesem Beschlüsse nach Berlin abgegangen sei. Gewiß ist indessen, daß die neuesten Nachrichten aus Berlin über verschiedene offene und geheime Vorha- den und Gelüste der preußischen Politik hier in allen Kreisen der Bevölkerung vielfache Besorgniß erregen »ind den nie ganz erloschenen Haß gegen daö „P r e u- ßcnlhuni" auf's Neue anfachen. Stuttgart, 30. Mai. Wir sind in großer Spannung. Gestern Abend vernahm man hier dcut- lieh eine anhaltende Kanonade von dm Rheingegen- den (Mannheim) her. In Würtcmbcrg selbst haben die Dinge einen Punkt erreicht, der zum Wendepunkt werden muß. Jeden Augenblick erwartet man das Losbrechen der deinocratischen Massen des Volkes, dein, ohne Zweifel, der größte Theil des Heeres zur Seite stehen wird. Wer nicht zun, Hof, zur Aristokratie u Bourgeoisie gehört, hat begriffen, daß Würtem- berg mit Baden u.jRheinbayern Hand in Hand gehen muß, wenn nicht der a 1 1 e Despotismus ganzSüdeutschland wieder unter seine Knute beugen soll. Die Arbeiter bewaffnen sich u. bereits sind für den Fall des Los- brcchens in den nächsten Tagen die Orte bezeichnet, an welchen man sich zu sammeln hat. Darmstadt, 31. Mai. Hier geht das Gerücht, der König von Würtemberg sei entflohen. Direkte Berichte über den Ausgang der Reutlinger Landes- Versammlung sind bei der Unterbrechung alles Ver- kehrö noch nicht eingetroffen. Sämmtliche Pferde von Privatpersonen sind für den Militärdienst reauirirt.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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Z., N. D.
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volksfreund1848
Publicité 1 Page 4
Anzeigen. Beträchtlicher Holz -Verkauf. In Gefolg eines Uebergebotes, und auf Anstehen der Gemeindeverwaltung von Mersch wird Samstag, 9. Juni künftig, gegen 2 Uhr des Nachmittags, eine c? «VÜ', tf0" i. Corden volz, gelegen in dem ordinären pol, schlage der Section Mersch, im Secrétariat gesagter Ge. »icinde, in Niasse zum Wiederverkauf ausgestellt werde». Mersch, den 3. Juni 1819. (335). Snttor, Notar. Etablissement de RAUS THERMAUX »E MOMIOKFF. La troisième saison des bains de MONDORFK est dès » présent ouvert au public. La vertu médicale de« eaux de cet établissement est constatée par les médecins et par l'expérience des nombreuses et belles cures (ju elles ont déjà opérées. Les maladies pour les., »elles ces eaux sont principalement efficaces, sont les affections rhumatismales, les engorgements glandulaires et, en général, toutes les maladies chroniques, l'hypochondne, et surtout, toutes les affections nerveuses chroniques. Cet établissement, qui a été considérablement agrandi et embelli depuis un an, offre aujourd'hui aux visiteurs un séjour aussi agréable que salutaire. Dévastes locaux d'attente et de promenade, vingt camnels de bains, deux cabinets pour toutes espèces de douches, et un grand bassin, qui sont toujours tenus dans létal delà plus grande propreté sont appropriés pour les baigneurs. La tranquillité qui n'a pas cessé de régner dans le Grand- Duché de Luxembourg contribuera à engager cette année les baigneurs à se rendre aux 15AI.VS DE MONDOKFF. lis y trouveront d'ailleurs de commodes et agréables logements une bonne table, et des prix trés-inodérés. Luxembourg, le 26 mai 1849. (334) Alle diejenigen, welche noch Forderungen irgend einer Art a» mich zu haben vermeine», ersuche ich, sich deshalb bis spätestens zum 10. Juni an mich zu wenden. Luxemburg, den 4. Juni 1849. v. Wentzel, Gber/t und Commandeur (339) des 37. Infanterie- Regiments. Unterzeichneter hat die Ehre bekannt zu machen, daß er dem Pcrrn Schulz & Seelhosf in Luxemburg, ein Depot von seiner Klär-tssalerte übergeben hat. Für die Echtheit wird gântirt. Mit einer Flasche zu 12 Sgr. kann ein Stück von 1200 Litres hell gemacht werte». Dieselbe ist ebenfalls bei Apfelweinen, Essig, u. s. w. mit gleichem Erfolg anzuwenden. Mainz, im Mai 1849. (3i7) Joh. Wagner. Jeden Donnerstag (337) hei im Pfaffenthal. Anfrage. Woher kommt es, daß der „Gtouricr"(gazeUe de Luxembourg) statt Sonntag den 3. Juni in Hei- Derscheid abgeliefert zu werden, nicht erschienen ist, da derselbe doch schon an diesem Tage in Clervaur und der „Volksfreund vom 1. Juni präzis am 3. in Hcinerscheid abgegeben worden? Diese Fahr- läßigkeit ist nun schon mehrfach vorgekommen. Heinerscheid, den 3. Juni 1849. (338)
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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§. 12. Eic Stdrfc unb Vcfcbajfcnbcit bca §. 12. ffebtt. iHcitbabccrca rotrb burcp baa ©cfcp iibcr bie 28cbr«crfnjfnng beffimmt. (£oUte cs etwa vont guten 3BiUen ber einjelnett ©taatcn alchangett , roie grosi sic thr Heer haben rooaeti ? Eicicttigctt ©taatcn, melcbc mcnigcr ala Etc 2Bortc: „toctcbc nlabantt untcr bcr utt- 500,000 Siitntobncr baben, stub burtb btc 91cicba- „mittclbarcn Lcftuug ber Rcicbagctoalt flcbcn" gctoalt ju grbjjcnt militariftpen ©anjen, to c I tp e fesilctt. bann untcr bcr unmtttelbarcn Scitung bcr Dtcicbagctoalt ffeben, ju ocrcintgcn obcr jc. §. 13. Eic 9tcicb3gctoalt au^fcpliefjtidj b«t §. 13. Eic SRcicbagctoalt bat in Vctreff bca itt Vctreff bca 5>ccrtocfcna bte ©cfchgcbung unb pctrtocfcna bic attgcmeinc ticfcpgcbuitg. bic Drganifation. §. 14. In ben ssabncnctb ijt bie 93crpfltcp- §. 14. Ecr oon ber SRcicbagctoalt crnanntc tuttg jur Ircuc gegen baa Stcicbaoberbaupt uttb gclbpcrr, ttnb bicjcttigcit ©citcralc. toclcbc oon bie SRcicbcocrfajfuttg an crjlcr ©telle aufju- bt'efcm jum fclbftftanbigcn Sontmanbo cittjclncr nebmen. Sorpa beftimmt tocrbctt, fo toic btc ©ouomteurc, ©ontirtanbaittcn ttub tzppcrn gcffungObeamtcn bcr fRcitbafcffimgctt, Ictflctt bem Rcicbaoorffanbc uno bcr jtcichaocrfaffttng belt Sib brr arctic. §. 17. pr bic groftcrn militarifepen ©an- §. 17. (Pat bctt Iufah :) „Infofcrn bcrcti jen, ju tettctt Jruppctt tncchrcrer ©taatcn bcr- „©rab ttttpt itttterchalb bcr (Srncttttungabcfugnift cinigt fittb, ernennt btc fRcicbagctoalt bie gc» cincr bcr bcthciligtcit fRcgicrungctt licgt." mcinfthaftlichctt Vcfcplababcr. Etc 2Borte: „fo nnc daa ^crfonol bcrpattpt- pr ben ftricg ernennt bie SRcicbagctoalt bie guarticrc", fittb tocggelajscn. contittanbircttbcn ©cttcralc bcr fclbffdnfcigcn Sorpa, fo tote baa "Pcrfoital bcr (sauptquarticrc. §. 21. Sa ffept bcr Slcicbagcmalt ju, bicfc gehlt Jluilaltcn (Pctfcn, ©ectonnen, itcudptfcijiffc tc.) „aua ben aitittcln bca Rciibca ju ocrntcprcn „utto ju crtticitcrn.'' §. 22. Eic Rbgabcn, toclcpc in ben ©ce- §. 22. Eic Sffiorte: „ttnb bcrcn Sabttng," fo ufcrffaatcn oon bctt ©cpiffctt ttnb bcrcn Sabttng toic bcr 3<sia(): „@tc untcrlicgeit bcr ©ettebmt- fur bic Vcttupung bcr ©cbijfabrtaanffaltcn cr- gung bcr Rcicbagctoalt" fcplcn, bobctt tocrbctt, biirfctt bic jur Uittcrbaltung bic- fcr 2tnjlalten itotbtocnbtgcu jtoffen nidpt iibcr- ffctgctt. ©ic unlcrticgcn bcr ©enepmigung bcr Sleicbagcmalt. Wer hat nun tie GontroUe zu ftihren, ob ber Itnterstaat nicht mchr cichebt, als feine Kosten 'i Unb bie \!abung fann er branbfchahcn.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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§. 11. Ecr SJteiibagciDalt ffebt btc gcfantmte §. 11. Jnt Ertcgc, ober in gdllcn notbtt'cit. bctoaffnctc TOacbt Eeutfcblanba jur SBcrfitgimg. bigcr ©icbcrbcttsmafsicgcln, ffcl)t bcr SRcicp-Sgc- matt btc gefammte bctoaffnctc 93tacpt bca Dteicba jur SCcrfiigung.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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§. 24. Etc 9lcicbagctoalt pat baa SRccpt §. 24. Etc Reichagctoalt aflctn pat bic ®c bcr ©cfcfjgclning unb bcr Ebcraufficbt itber btc fepgebung iibcr bctt ©cpifffabrtabctricb imb itber ttt ibrcm fcbijfbarcn Saufemcbrcre ©taaten burcp- bic gloffcrci (alfo nicpt iibcr btc gliiffc fclbft) auf ftrbmcnfccn obcr begrenjenben gliiffc unb ccccn benjenigett gJit|fcn, Jiandlctt uttb ©ecu, toclcpe unb iibcr bic vJiiinbungcn bcr in bicfclbcn. fal- ntcprcrc bcutfcbe ©taatcn tnt fdjtffbarcn obcrfloff- latbcn fflcbciiffiijTc, fo mie ubcr bctt ©dsijffabrta- barctn 3u|lanbc burebffrbnten obcr bcgrcttjctt. ©ic bctricb unb bic glbperci auf bcnfclbcn. iibertuacpt bic iUtafiibrung bcr bariibcr crlajfcttcn Auf to c I cp e ®cifc bic ©cpiffbarfeit bicfcr ©cfcpc. ©tc bat btc Dbcraufftcht iibcr biccbcn- gliiffc crpaltcn obcr oerbeffert tocrbctt foil, be- bcnbcjeicprtctcn ffiajferffraffett uttb iibcr btc DJiiin- ftimmt cin Slictcbagcfc^. bungen bcr in bicfclbcn ftcp crgtcfjcnbcn Rcbcttfliijfc. Eic itbrigen iBafferffraffcn bleibcn bcr giir- S3 ftcpt tl;r ju, tin Jntcrcjfe bca aUgcmcinctt forge bcr Sinjclffaatcn iiberlasicn. Eocp ftcht bcutfcpcn Verfepra etc einjelnett ©taatcn jur gc» ca bcr gtcicpagctoalt ju, tocitnfie caimJntcrcffe bb'tgen Schaltung uttb QScrbefserung bcr ©djijf- bea angcntcttten Vertebra fiir notbtoenbig cr- barfcit fetter SEaffcrffrajjcn uttb glttftmiinbttngcn acptct, aagcmcincBcffitttntungcn iibcr ben ©cpiff- anjubaltcn. Etc a«abl ber fficrbeffcruugamajf- faprabctricb uttb bic glb|]crci auf bcnfclbcn ju rcgcln ttnb bcrcn 2lu«fiibrung ocrblcibt ben cin- crlaffcn, fo nffe cinjeltte gliiffc untcr bcrfclbcn jcliien ©taatcn. (0. 1)., toic grfabrung gelehrt Vorauafchung ben obctt ertodpntcn gentetttfamen bat, bcr Spifanc bcr Sinjelffaaten Ibi't uttb ipor gliijscn glcicbjuffcttctt. offttctt.) Ueber btc vlttfbrtttgung bcr crforbcrlicpett Eic SRcicbagctoalt iff befugt, bic Stttjclffaa- SOitttcI iff ttad) SDiaffgabc bcr rcicpagcfchlicbcn «e- tm ju gepbrigcr Srbaltung bcr ©cpiffbartcit ftimtnungen ju ciitfipcibcu. bicfcr iBaffcrftrajictt anjubaltcn. illllc iibrigen Sliiffc, Pantile ttnb ©ccn bleibcn bcr gtir forge bcr cinjclttcn ©taatcn iiberlaffen. §. 26. Etc pafen- Srabtt- tc. ©cfaiiprcit, §. 26, Etc Worte: „@ie untcrltcgcn bcr®e- toc ld)c an ben gcmcinfcpaftticpen gliiffen tc. cr- „nebmigung ber Slici^agetoalt", fepUn. poben tocrbcn, bitrfen btc jur Uittcrbaltung bcr- artigcr Ulnftaltcn nbtbigctt Jboftctt nicbt itber- ^ ffcigen. ©ic itntcrlicgcn bcr ©cnebmigung bcr | Rcubagctoalt.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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volksfreund1848
Der Volksfreund (1848) 1849-06-06_01
Der Volksfreund. Freiheit, Gesetzlichkeit, öffentliche Ordnung. Äl'onnemtnts-Preis. 5 Ars. virrttliäbrig in dir Haupt- st.idt, à Are. ^l Cts. für die übrigen Ortschaften des GroßherzoptdumS. Anzeigen werden mit 20 tLtmS. per Zeile berechnet. Der VolKsfrcund erscheint Mittwoche, Freitags und Sonntage. Bestellungen und Zuschriften werden lranco erbeten. Bureau? Pastow Gaste, im Nöser'schen Hause. Druck ». Franz Schömann in Luxemburg. M 67. Mittwochs 6. Juni 1649
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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Die Königl.-Preussische, Königl.Hannoverische und Königl.- Sächsische oktroyirte Reichsverfassung,
Die Königl.-Preussische, Königl.Hannoverische und Königl.- Sächsische oktroyirte Reichsverfassung, verglichen : 1) mit der von der deutschen Nationalversammlung in zweit'er Lesung beschlossenen und 2) mit unserer Luxemburger Verfassung. Diesen Vergleich werden unseie Leser nicht für überflüssig halten. Faktisch stehen wir unter dem Schuhe preußischer Kanonen, also unter dem Schuhe der von diesen anerkannten königl.-preuß. u. s. w. oktroyirten deutschen ReickS-Versassung. Rechtlich aber haben wir zwischen beiden Verfassungen zu wählen, oder, wie die Verhältnisse einmal stehen, auch beide vorläufig abzu- weisen und uns mit unserer Luremburger Verfassung zu begnügen. Wenn es sich herausstellt, daß die in Frankfurt beschlossene Verfassung freisinniger ist als die unsrige, die in Berlin oktroyirte aber weit hinter der unsrigcn zurückbleibt, so werden wir, da die preußischen Kanonen und auch unsere jetzigen Staatsmänner, die ja oft genug gesagt, daß sie das zu viel Freiheit hassen, nicht zugeben werden, daß wir uns Frankfurt zuwenden und die Verfassung annehmen, die unser Herr Servais, München und Boch-Buschmann mit unterschrieben, wohl am klügsten thun, bei unserer Luremburger stehen zu bleiben. Wir wollen keine deutsche Einheit auf Kosten der deutschen Freiheit; glauben auch nicht, daß das Berliner Gebärde, welches eigentlich im Geheimen unter dem Schuhe Nußlands steht, Deutschlands Größe nach Außen befestigen und länger, als die famose Schöpfung vom 3. Februar 1847, die Herren-Curie und die Curie der Ritter zc. dauern wird : wozu uns also Illusionen hingeben ? Zwingt Preußen uns, wie einst mit dem Zollverein: nun gut, so muß der Schwächere freilich nach- geben; aber Niemand soll sagen, daß der Schwächere sich nicht das Recht des Protestes vorbehalten. Die Berliner Verfassung ist der Frankfurter abgeschrieben; wir werden also nur die Paragraphen einander gegenüber stellen, wo sie von der Frankfurter ab- weicht und an den betreffenden Stellen auch die §§ der unsrigcn abdrucken. In Frankfurt mag man gedacht haben, daß eine Verfügung über die be- waffnete Macht nur im Falle des Krieges oder nothwcndiger Sicherheitömaßregeln einen Sinn habe. Man mag gehofft haben, daß dem in Zukunft wenigstens so sein wird. Durch welche Organe soll sie dieselbe handhaben ? Uebcrhaupt zeigt das Bisherige hinreichend, daß diese Berliner Schöpfung den einzelnen Regierungen des Bundesstaates gegenüber höchst schwach und ohnmächtig hingestellt ist. Das Folgende wird zeigen, daß sie um so stärker dem Volke und der Volksfreihcit gegenüber dastehet, ganz wie weiland der Bundestag. (Forts, folgt.)
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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Frankreich.
Frankreich. Paris, 30. Mai. — Sitzung der Ratio- nal-Versammlung. — Chavoir interpellirt das Ministerium, warum es den Commandante» der Nationalversammlung, Obersten Cauvin, durch einen andern Offizier ersetzt habe und warum der bisherige Ouästor, General Lcbreton, seine Entlassung einreiche. Letzterer erklärt in vorsichtiger Sprache, daß ihm sein Amt in der letzten Zeit erschwert worden sei. Lacrosse interimistischer Minister des Innern, erklärt daß der Versammlung keine Gefahr drohe. Chavoir besteigt wieder die Tribüne. Die Rechte verlangt unter hestgcm Lärm die Tagesordnung. Die Linke widersetzt sich eben so heftig. Ledru-Rollin verlangt das Wort. Die Rechte läßt ihn nicht sprechen. Der Berg besteht auf der Fortsetzung der Debatte. Die Rechte verläßt ihre Sitze, der Präsident bedeckt sich. Die Sitzung bleibt unterbrochen. Nach einer Viertel- stunde wird dieselbe wieder eröffnet. Der-Alterspräsident nimmt alle Verantwortlichkeit für die Einsetzung eines neuen Commandanten aus sich. Ledru-Rollin sieht in dem Verfahren des Generals Changarnter eine neue Verletzung der Prärogative der souveränen Nationalversammlung. Der Präsident erwidert Ledru- Nollin, daß nicht er und seine Partei, sondern Ledru- Rollin's Freunde es seien, die die Versammlung be- drohten. Ledru-Rollin protestirt gegen die Partei- lichkcit des Präsidenten unv zieht sich zurück, weil der Präsident sich erlaubte, seine Partei in seinem Namen zu beschimpfen nud weil die Tribüne daher nickt mehr frei sei. Odilon-Barrot besteigt die Tri- büne. Ledru-Rollin von seinem Platze: „Der Präsident hat gesagt: ich habe die Versammlung mit meinen Commissären angicifen lassen. Co lange dieser Präsident bleibt, ist es gegen meine Ehre, das Wort wieder zu ergreifen." Mehrere Sccretäre, worunter Feldwebel Commissäre. erklären von der Tribüne, die Tribüne sei verletzt, und hörten auf, Mitglieder des Büreaus unter diesem Präsidenten zu sein. (Ungeheurer Tumult.) Odilon-Barrot sucht zu Worte zu kommen. Der Präsident läßt die nächst- jüngsten Mitglieder zur Ersetzung der abgetretenen Sccretäre aufrufen. Napoleon Bonaparte befinde' sich darunter; er nimmt am Büreau Platz, was den lebhaften Beifall der Rechten veranlaßt. Keratry verliest mit unhörbarer Stimme eine Art Entschul- digung, mit der sich Ledru-Rollin zufriedengestellt erklärt. Letzterer besteigt wieder die Tribüne, zieht sich aber wieder zurück, als man ibm sagt, das alte Büreau sei nicht wieder da. Napoleon Bonaparte will sprechen. Die Montagne läßt ihn nickt zu Worte kommen. Endlich trägt er darauf an, die Versammlung entscheiden zu lassen, ob das alte Büreau bleiben soll. Ledru-Rollin behauptet, daß der Aus- tritt der Sccretäre nur bedingterweise stattgefunden habe und daher durch die Erklärungen des Präsidenten beseitigt sei. Bugeaud spricht für den Antrag Ledru- Rollin's und erinnerte daran, daß die Majoritäten gemäßigter sein müssen, als die Minoritäten. „Ich hoffe noch oft mit Herrn Ledru-Rollin in dieser Sitzung einverstandeu zu sein." Ledrn-Rollin nimmt nach dieser Beendigung des Streites wieder die Chan- garnier'scke Frage auf. »Euer Präsident hat erst am 30. die Anordnungen des Generals Changarniers vom 28. bestätigt. Diese waren also ganz verfass- ungswidrig angeordnet worden. Ich verlange daher eine Untersuchung." Odilon-Barrot: „Die An- stellung des neuen Commandante» ist durch den Präsidenten Keratry am 29. erfolgt. Derselbe war von General Changarnier bezeichnet und der Präsi- dent hat ihn angenommen." (Ahl ah: auf der Linken.) „Ich frage nun, ob darin eine Vcrsassungsverlctzung liegt, daß der Präsident die Wahl des Generals Chan- garnier genehmigt hat?" Die Tagesordnung wird ohne Abstimmung angenommen. — (Schlich der Sitz- ung G/z Uhr.) Vom 3l. Die Politik wird zum Drama. Die Redender Tribüne riechen nach Pulver. Die beiden Seiten der Nationalversammlung fordern sich heraus, betrohen sich, beleidigen sich wie zwei feindliche Lager. Heute veröffenlicht der Verein der Verfassungs- freunde im „National" sein Programm, mit dem er sich thatsächlich auf die Seite der Socialistcn stellt. Er verlangt: Unentgeltlichen und obligatorischen Un- tericht ; professionellen Untericht. Verbesserung der Lage der Schullchrer. Emancipation der Niedern Geistlichkeit. Democratischc Organisation des Credit- und Hypo- thekcnwesenS. Achtung vor dem Versammlungs- und Vereinsrecht. Entwickelung der Arbeiter. Associa- tionrn. Errichtung von Versicherungs-Anstalten für die Arbeiter. Paris, 1. Juni. — Sitzung der National- Versammlung. — In der heutigen Sitzung wurden die Wahlprüfungen fortgesetzt und sodann, obschon dieselben nicht beendet werden konnten, zur Wahl des definitiven Bureau's geschritten. Unter 009 Ab- stimmenden erhielt Herr Dupin der ältere, der Candidat der Gemäßigten, 326, Ledru-Rollin, der Candidat der Bewegungspartei, 182, General Lamoricicre 76 Stimmen, 15 gingen verloren. Du- pin der ältere ist sonach Präsident. Zu Vicepräsi- denten wurden gewählt - Baro che mit 405, Be- deau mit 397, Lasteyrie mit 394, Bon oit mit 392, Sèze mit 377, Tocqueville mit 366 Stimmen unter 597 Votirenden; zu Secretären : Arnaud mit 425, Peupin mit 417, Lacaze mit 407, Chapot mit 394, Heckeren mit 377, Berard mit 370 Stimmen unter 584 Votirenden. Vom I. Juni. — Sitzung der National- Versammlung. — Der Präsident Keratry legt sein Amt nieder und hält eine kurze AbschiedSredc. Tupin nimmt den Präsidentenstuhl ein. „Vergessen wir nicht, daß die Eintracht der großen Staatsge- walten die erste Nothwendigkeit ist.“ (Auf der Linken: „Es gibt nur Eine Gewalt, die Versammlung !“) Der Rest der sehr kurzen Rede ist ohne Bedeutung. Bei dem Schlußruf: „Gott helfe mir! Es lebe die Republik!“ stimmt die ganze Versammlung mit ein. - Die Prüfung der Wahlen dauert fort. Odilon besteigt unter allgemeiner Aufmerksamkeit die Tribüne und verliest die neue Ministerliste: Odilon Barrot, Präsivium und Justiz; Dufaure, Inneres; Toequeville, Aeußeres; Rulhières, Krieg; Fallour, Unterricht; Passv, Finanzen; Traey, Marine; Lanjuinais, Handel; Lacrosse, bffentliche Bauten. Die Namen Rulhières und Fallour erregen großen Unwillen auf der Linken. Odilon Barrot kündigt auf nächstens die rerfassungsnäßige Botschaft des Präsirenten an die Versammlung an. - Die Präfung der Wahlen wird fortgesetzt. Für die Redaction: F. Schomann.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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volksfreund1848
Ungarn.
Ungarn. A gram, 27. Mai. Das aus Siebenbürgen verdrängte, und im Anmärsche nach dem Banat be-- findliche k. Truppeneorps unter dem Befehl Puchners hat wiederum ein trauriges Schicksal getroffen. Die Avantgarde desselben, bestehend aus einigen Bataillons, die bis in der Nähe von Weißkirchen im Banale vorgerückt war, wurde geschlagen und zurückgedrängt, — und heutigen Nachrichten zufolge soll auch dem Gros der Armee bei Vehadia und Orsowa dasselbe Loos widerfahren und dasselbe zersprengt worden sein, so, daß sich die Trümmer desselben abermals in die Walachei zurückflüchten mußten. Die einzige wichtige Nachricht vom Kriegsschau- platze ist die nun von allen Seiten bestätigte Er- stürmung und Einnahme von Ofen. Am 2t. Mai, Morgens 6 Uhr, fiel nach fast 24stündigem, unun- terbrochcnem Sturm und fürchterlichem Gemetzel die Festung in die Hände der Magyaren. Die Besatzung ward gefangen. Ter Commandant Hcntzi starb in den Armen des edlen Görgey. Der Brücken- Commandant sprengte sich selbst in die Luft, jedoch ohne daß ihm das Bandalenwcrk gelungen , die herrliche neue Kettenbrücke zu zerstören. — Die Folgen der Eroberung Ofens sind mehr in moralischer, als in strategischer Beziehung von großem Einflüsse. K a p o l n a , in Ungarn , 22. Mai. Es ist, (sagt ein hiesiger Correspondent der Kölnischen Zeitung) den Unruhstiftern gewaltig der Kamm gewachsen, da sie in Erfahrung gebracht, daß die bis einige Stun- den von Comorn vorgedrungene kaiserliche Armee plötzlich ohne Schwertstreich wieder zurückgegangen und ein Theil der russischen Hülfsmacht in Eilmärschen nach Polen zurückgekehrt ist unv auch ein großer Tb eil der letzteren Siebenbürgen verlassen hat. WaS die Ursache davon ist, weiß man nicht; nur so viel soll feststehen , daß mehr als 30,000 Mann Russen den Kaiserlichen nicht mehr zur Seite stehen. Den neuesten Nachrichten aus Ungarn zufolge er- litten die Oestreicher bei einer Necognoscirung bis gegen Freistadt an der Waag bedeutende Verluste. Die Brigade Perin und die Division Herzinger wurden mit Zurücklassung vieler Gefangenen und Tobten, in die Flucht geschlagen. Ebenso ein Streif- corps des Majors Grobois, welches bis En esse vordrang.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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volksfreund1848
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Frankfurter: Berliner: §. 1. Ea3 bcutfchc SRcid) bcffcl;! au3 tern §. 1. Ea3 bciitfcye SRcicp beffebt aii3 brm ©cbictc bc3 biabcrigeti bcutsibcn SBunbcO. ©cbictc terjenigen ©taaten bra biaberigen bcut- fd>ctt 33unbe3, toelcpc bit SReicbaocrfajfuttg ancr- femtcn. Eic gefffrtutng bcr Vcrbaltniffc bcOpcrjog- Xic geftfehuttg be 3 Scrbalinijfca CtftreicpO thumb ©eplcatotg blcibt scrbchnltcn. ju brm bcutfihcn yirichc blcibt gegenfettiger 9?er- ffdnbigung vcibchaltcn. ¦Dminlsser Unterfchteb ! In Berlin von Sckflesrotg feine Rede mehr ! ©enn nut ©finemarf hat Prcusien tn diesem Augenbltf in fcinnn Namcn unb tm Nainrn Sachfcns unb Hannovcrs, mit Urngehung ber beutfchen Centralgeroalt, fchon gricden gcfchlossen. Das tapfcre ©chteswig, tefscn Xruppen so heltenrnli- thig fur seine Srennung von ©attemarf gefochten , foratnt datei meg , wie Lnrem# burg 1839; eg tvtrb nicht von ©attemarf, aber von sich getiennt, gctheilt. ©as ©lut seiner S&hne, bas ©lut ber iibrtgen beutfchen .fttiegcr istumfonft gefloffen. Was gilt das Volt, roenn bcr treue ©unbesgenofTe , Rustlanb , fpricht? Unb etiie solchc Vcrfassutig, die tn threm 1. § bnveift, bast sic tut AuSlanbe ttzre Frcuntc, tm Innlonbc aber, roie bie folgcnten §§_jeisscn wetben, tnt etgencn Volfc, die Fcince sicht, folltc die Macht unb Grbste Dcut|'chianbs nach 2lujjen begrunben fonncn ? §. 6. Etc SRcicbagctoalt auofchlirflich iibt §. 6. Eic SRcubagcioalt iibt bent 31u3lanbe bent 4ltt3lanbc gcgcttiibcr bte oolfcrrecbtlifbe 23cr- gegenufcer btc oolfcriccblltibr SBcrtrciung bc3 SRcid)3 tretung Ecutffblanba uttb bcr einjelnen bcut» unb bet ctnjclncn beutfeben ©taatcn au3. fcpen ©taatcn nub. §. 7. Etc cinjclttcn beutfepen SRegicruugcn §. 7. Etc einjelnett beutfepett SRcgiermtgcn pabctt niipt baa SRccpt, fldttbtgc ©cfanbte ju hnben ihr SRccpt, ffcinbige ©cfanbte ju cmpfangen, empfangen, oberfolepe ju palten. cter jU zjalten, auf btc 9lcicp3gctoalt itber- trngen. . 2lucp bitrfen bicfclbcn fcttte befonbere Son- siud) tocrbctt bicfclbcn fcittc bcfonbcrc Sonfultt fuln baltcn. batten. Etc vtbfenbung oon SBeoottmacptigtcn an Eic 4lbfcnbung oon SBeooEmacptigten an ben bn« Veiebaobcrbaupt iff ben ctnjclncn Kegic- 9leitba#orjlanb obcr attbere beutsibe Regicruitgcn, rungen ttnbcnommcn. iff ben etnjclncn Dlcgieruttgcn unbcnontmcn. ©cr Unterfchteb tst htcr bios tin theorettfcher. ©ic Frankfurter Vcrfaffunq fleht von bent Prinsipe bcr Volfsfouveranttat aus. ©as Volt verbictet ben Re- gterungen. ©te Berliner von bent beg Vertragcs ber Regierungen unterctttanber. §. 8. 3hrc 23efitgniff ju Jicrtragett mit §. 8. Jbre Vcfugniff u. f. to. besibranft sitp nidttbeutfebett Regicrungctt bcftbrctnFt ficp auf auf ©cgtttffdnbc, toclcbc niibt bet Iuffdnoigfcit ©cgcnffattbc beb ^n'ontrccbtea, bca nacbbatli- bcr Retcbagctoalt jugctoicfcn finb. (pen Vertebra unb bcr ^olijci. ©iefclbe ©emerfung mic zu bent »orgel)enbe» §.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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Politische Uebersicht.
Politische Uebersicht.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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Amtliches. (Memorial N. 59.)
Amtliches. (Memorial N. 59.) b) Durch königl.⸗großh. Beschluß vom 23. Mai 1819, sind die Herren Cuno, Gerichtsschreiber beim Friedensgericht des Cantons Capellen, u. Cognioul, Gerichtsschreiber beim Friedensgericht des Cantons Redingen, in gleicher Eigenschaft einer an die Stelle des andern versetzt, der erstere bei(?) das Friedensgericht des Cantons Redingen, der letztere bei (?) das des Cantons Capellen. e) Durch königl.⸗großh. Beschluß vom 21. Mai 1849, ist dem Hrn. V. J. G. d’Anethan, Lieutenant im 1. Jägerbataillon des Luxemburgischen Contingentes, auf sein Ansuchen, ehrenvolle Entlassung ertheilt worden. Luxemburg, 5. Juni. Aus sicherer Quelle er- fahren wir, daß keiner der zwei dirigircnden Forst- bcamten in Luxemburg an der Taration der Lohe im Wald Baumbüsch Theil genommen hat, und daß deren Werth bloß durch einen Unterförster der Stadtverwaltung direkt angezeigt worden ist. Nous publions ci-après telle quelle une réponse (l'un de nos honorables correspondants à l'article du No. 64, daté de Grevemnacher, le 26 mai 1849. Ayant donné place dans nos colonnes à l'attaque, nous ne pouvons refuser d'admettre la défense; cependant, nous ne saurions nous empêcher de dire combien nous sommes fâchés devoir nos correspondants quitter le terrain des principes pour ne combattre que sur celui des personnalités. Grevemnacher, le f,:r juin 1849. — Le précieux et impitoyable administrateur que la providence, dans les effusions de sa bonté, a naguère préposé aux destinées de notre cité bien heureuse, allait s'évanouir dans un de ces orages parlementaires qui enlèvent parfois les hommes publics de la surface des affaires. Une plume complaisante et dévouée s'empresse de relever un courage défaillant et de raffermir une position ébréchée. Elle s'enfle à cet effet des inspirations de son patron, se bourre d'encens pour la défense, s'imprègne de fiel pour l'attaque et la voilà qu'elle évoque devant le forum du pays certaine affaire qui, malheureusement, n'a que trop long-temps servi d'aliment aux cancans de la ville: Elle s'en va donc crier par-dessus les toits comme quoi plusieurs individus avaient eu l'audacieuse impudence de profiter des troubles de l'année passée pour prendre jour et issue sur la place du marché!! /; comme quoi noire héros administratif a eu le courage de déférer aux tribunaux ces actes de haute incongruité; comme quoi enfin le tribunal de paix, jugeant au possessoire, a condamné les coupables ! Qu'y a-t-il, en effet, de plus incongru et de plus monstrueux que la prétention de ces riverains de vouloir prendre jour et issue sur une place, alors que depuis 9 ans cette place était sans restriction abandonnée à l'usage le plus notoirement public ; alors surtout que plusieurs mois avant que les ouvertures incriminées furent pratiquées, un règlement communal eût, grâce aux suppliques réitérées de la plus grande partie de la population, statué en principe que les riverains auraient le droit de bâtir le long de la place, et qu'il n'y avait plus le moindre inconvénient à leur refuser ce droit" (arrêté du 13 juin 1848); alors enfin qu'il était devenu évident qu'on ntendait subtiliser ce droit en refusant aux riverains toute espèce d'alignement proprovisoire ou définitif?! Quoi de plus incongru et de plus monstrueux que de croire que la place en question gagnerait plus, sous le rapport de l'embellissement, à être bordée de belles façades qu'à conserver l'aspect d'un hideux préau, de croire enfin que la même place n'était pas uniquement destinée à servir d'écurie aux intéressants quadrupèdes de nos foires ou de lieux d'aisance de nos gamins ! Je le demande donc, organe des intérêts de la communauté et de l'ordre public, notre héros ne devait-il pas sans délai proposer à ses collègues l'exécution des décrets de la justice et la répression d'actes coupables au premier chef? Et les autres conseillers n'ont-ils pas forfait à leur mandat, en accueillant avec répugnance une proposition qui no tendait à rien moins qu'à causer la ruine d'un honorable citoyen? Ce citoyen lui- même n'avail-il pas mauvaise grâce de se défendre, auprès de ses collègues du Conseil, contre une pareille proposition et d'élever, dans la chaleur de la discussion, sa voix au diapason des criailleries sauvages et tumultueuses dont notre héros, paraît-il, revendique le monopole?! Voilà le texte qui a mis en verve V alter ego de notre impayable administrateur. Suit une ébouriffante complainte sur le génie incompris et le civisme mal apprécié du patron: „Oh! grand homme, s'écrie la plume complaisante, ne laisse pas refroidir ta noble ardeur au souille d'une opposition ingrate et insensée, méprise les machinations d'un certain parti! »Que la population entière crie et tonne contre toi, qu'elle bafoue ton inviolable majesté, qu'elle persiffle ta haute sagesse sur toutes les gammes de la dérision, n'importe! garde-toi bien de quitter ton poste et de nous affliger do ta retraite! la machine administrative s'arrêterait à l'instant et nous retomberions en plein chaos! „C'est en vain encore que tel intriguant s'a\ ise de critiquer ton administration, do croire que tu n'es pas omnipotent et qu'il existe une autorité supérieure à la tienne — autorité à laquelle il pourrait appeler contre des décisions prises sous ta douce et salutaire influence ! Gendarme infatigable dès le début de ta carrière, continue ton rôle jusqu'au boutîQue tu sois en fonctions ou non, fais entendre les accents de ta voix majestueuse à ces inal-appris, menace-les des foudres du parquet et des grappins de la maréchaussée!" Après la complainte viennent certaines insinuations à l'adresse d'une famille honorable, qui s'abaisserait en y répondant autrement que par le silence du dédain. Le tout se clôt par un dernier mot et un dernier conseil à l'adresse des membres du Conseil communal. Nous aussi nous avons un dernier mot à dire à ces membres! Nous lui dirons: „Sauvegardez les intérêts qui sont sérieusement mis en péril, mais ne revendiquez pas, au prix de la ruine d'un concitoyen, des droits que vos devanciers ont aliénés autant dans l'intérêt de la commune que dans celui de quelques particuliers." Nous aussi, nous avons un conseil à leur donner : „Respectez le droit de critique: gardez-vous do vous laisser donner le change et d'accepter la solidarité d'une vengeance individuelle et d'un ridicule inévitable."
Der Volksfreund (1848)
1849-06-06T00:00:00
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Das Wahlgesetz der preussisch-deutschen Verfassung.
Das Wahlgesetz der preussisch-deutschen Verfassung. Der berühmte Hofrath Kästner in Göttingen recensirte ein Buch folgendermaßen: „Das Buch eut- hält viel Gutes und Neues, nur schade, daß das Gute nicht neu und das Neue nicht gut ist." Diese Necension paßt vollkommen aus die preußisch-deulsche Verfassung. Rur ein Beispiel m Zahlen als Beweis für diese Behauptung; darum in Zahlen, weil sich solche Beweise nicht umstoßen lassen. Das Wahl- gcsctz lautet: Die Wahl ist indirect; 100,000 Seelen bilden einen Wahlbezirk und wählen einen Abgeordneten in bas Volkshauö. Ferner 8. 11. Die Wähler werden behufs der Wahl der Wahlmänner in drei Abthcilungen gctheilt. Jede Abtheiluug wählt % der zu wählenden Wahl- Männer. 8. 16. Die erste Abthcilung besteht aus den- jcnigen Wählern, auf welche die höchsten Steuerbe- träge, bis zum Belaufe eines Drittheils der Ge- sammtstcuer fallen. Die zweite Abtheilung besteht aus denjenigen Wählern, aus welche die nächstnie- drigern Steuerbeträge, bis zur Grenze des zweiten Drittheils, fallen. Die dritte Abthcilung endlich be- steht auö den am niedrigsten besteuerten Wählern, auf welche das letzte Dritthcil fällt. Angenommen, unter den 100,000 Einwohnern eines Wahlbezirks seien nur 12,000 Urwähler. Es ist sehr wohl möglich, sogar höchst wahrscheinlich, daß unter diesen 12,000 Wählern 100 Personen sind, welche zusammen V3 der Steucrsumme des Bezirks bezahlen. Diese 100 Personen wählen Hz der Wahl- Männer. — Es ist ferner eben so gut denkbar, wohl gewiß, daß 000 Uhrwähler das zweite Drittel der Steuersumme bezahlen. — Sie wählen also das zweite Drittel der Wahlmänner. — 100 -s- 000 — 1000 — und 1000 von 12,000 bleibt 11,000. Also 11,000 Urwähler wählen das dritte Drittel der Wahl- Männer. 11,000 Urwähler sind also im Collegium der Wahlmänner nur durch eine Stimme vertreten, während 1000 Urwähler durch zwei Stimmen in demselben repräscntirt sind; oder mit andern Worten : Elf Zwölftel der ganzen Nation hat nur halb so viel Stimmen, als Ein Zwöftel!!! Und wen 'werden diese zwei Stimmen wählen? — Unzweifelhaft einen Mann, wie sie ihn wollen, also einen Wähler aus dem ersten oder zweiten Drittel. Das eigentliche Volk wird demnach in dem Volks- haus gar nie und nimmermehr repräscntirt sein. — Das Geld allein macht also die Gesetze des Staats. Nach der Reichsverfassung ist die Wahl des Abgeordneten eine direkte, ohne Census, und jeoer Unbescholtene kann dabei mitwählen. So ist es in der Ordnung, von Gott und Rechtswegen. — Also weg mit der preußisch-deutschen Verfassung. — Es lebe die Rcichsverfassuna, beschlossen von der Ratio- nalver, ammlung.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-17T00:00:00
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Marktpreise
Marktpreise F. Schömann. vom 16. Juni 1849. Waizen 14 Fr., 14 Fr. 50 C, 14 Fr. 75 C. der Hect. - Mischelf. 12 Fr. 50. C., 13 Fr, 13 Fr. 50 C., 14 Fr. - Noggen 11 Fr. 50 C. - Gerste 9Fr. - Hafer 4 Fr. 50C., 4 Fr. 75C.,5 Fr. - Butter 60, 65, 70,75 C. das Klgr. Für die Redaction:
Der Volksfreund (1848)
1849-06-17T00:00:00
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Schömann, F.
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A n | c i $ c n. Mobttiar- iind Waaren-Verstelgerung zu Luxemburg. Am Donnerstag, den 21. des l. M. Juni, um 9 Uhr Morgens, und an den folgenden Tagen, wenn es nölhig ist, lassen die Gläubiger des Herrn Franz Sepwert, Blcchjchlägcr zu Luxemburg, alle diesem lctzern zugehörigen Mobiliar-Gegenstände, bestehend and verschiedenen Haiisuivbcln, Leinwand, Bettzeug, u. s. w., sowie sämmtliche zum Geschäfte des Herrn Schwert gehörigen Waaren, bestehend ans Lampen von allerlei Art und Form, Koch- und Heizöfen, Laternen und andere blecherne Gegen- stände, Spielzeug, u. s. w. öffentlich und gegen baarcS Geld versteigern. DieVcrsteigerung findet in der Wohnung des Hrn. S e« iv ert, Großstraße Ar. 14. statt. L urcm bürg, den 13. Juni. (349) Mothe, Notar. Orffentlichcr und endlicher Verkauf des Hofes G i ch e l b o u v, gelegen in der Gemeinde Römern, Danton Mersch. Gemäß dem Gesetze vom 12. Juni 1«16, wird am Freitage, 22. Juni künftig, um 2 Uhr Nachmittags, durch die Erben von Jagucs Ries von bein Hofe Eichclboür, der sogenannte Hof bestehend in Acker- und Notland, Wiesen, Gärten, Gebäuden und Gebüsch, von einem Gesanimlflächeninhalt von 64 Hectares, 60 Ares und 40 Eemiares, durch unterschriebenen Notar aus Ort und Stelle dem Meistbietenden definitv zugeschlagen werden. Der provisorische Anstcigcrungsprcis ist von 24,100 Franken. Mersch, den 11 Juni 1849. (350) Suttor, Notar. Oeffentliche Heu- und Grummet- Versteigerung, zu Sasienheim. Am Sonntage, 1. des l. Monat» Juli, gegen die Mittags- stunde, wird zur öffentlichen Versteigerung, des sämmtliche« Heu- und Grummet-WachSthums, in den dem Herrn Johann Nicolas B ur g graff, Professol am Athenäum zu Luxemburg augcliörigcn, in dem Nachlasse des Herrn Dominic Reu ter zeitlebens Ei- acnthümcr und Rentner zu Luxemburg, ererbten, und auf den Bänncn von Sasscnheim, Jolvcr, Niercrkorn, Diffcrding, Nie- dcrkerscheu und Sprintingc» liegenden Wiesen, geschritten werden. Die Versteigerung wird in gemeldetem Sasscnheim, in der Wobnuug des Schenkwirths Peter Schmid, Statt finden. Luxemburg, den 1. Juni 1849. (353) I. Fnnck, Notar. Oeffentliche Versteigerung von Heu und Grummet, zu Steinbrücken. , Am Sonntage, 24- des I. Monats Juni, gegen Mittag, wird zur öffentlichen Versteigerung des säinmillchen Heu- itiiv Gnunmel-Wachstbum in den, dem H. Jvh. Nicolas Bourg- graff, Professor tut Athenäum zu Luxemburg augchörigen, >n dem Nachlasse des Hrn. Dominik Reuter, zeitlebens Eigen- thümer und Rentner i» Luxemburg, ererbten, und auf den Bau- nc» von Steinbrückcu, Vcrgcm, Bcttcmburg und Finnig liegen- den Wiesen, geschritten werden. Die Versteigerung wiro bei Hrn. La cave, Gastwlrth in Steinbrückeii, Stall finden. Luxemburg, den 1. Juni 1849. (352) I. Fnnck, Notar. Jardin FIASlill. Dimanche, le 17, il y aura HARMONIE, comme à l'ordinaire, si le teins le permet. 13514
Der Volksfreund (1848)
1849-06-17T00:00:00
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Das zur preussisch-sächsisch-hannove- risch-deutschen Reichsverfassung oc- troyirte Wahlgesetz.
Das zur preussisch-sächsisch-hannove- risch-deutschen Reichsverfassung oc- troyirte Wahlgesetz. (Schluß.) Dieses Wahlgesetz ist eine Schöpfung des prcu- ßischen Ministeriums. Herr von Manteuffcl ist so verliebt in dieses herrliche Machwerk, daß er sich bc- eilte, mit Verletzung der im November octroyirten Königl.-Prcußischcn Verfassung, es für Preußen von neuem als Gesetz zu octroyircn und schon die nächste Kammer soll nach demselben gewählt werden. Was will man damit? Im günstigsten Falle das, was Frankreich zum Eckel geworden, das, was allein die Februarrevolution hervorgerufen, den Geldadel, die schlimmste, herzloseste, niedrigste aller Aristokratien in Preußen, und wo möglich in ganz Deutsch- land zur Herrschast bringen. Man bedenke: Die erste Kammer in Preußen ist ohnehin schon in den Händen des Geldes. Zu ihr sind nur die reichen Leute Urwähler und nun noch eine aus solchen Wahlen hervorgegangene zweite Kammer! Aber noch tiefer scheint uns der Zweck zu liegen. Der König von Pteußen hat es, als er noch frei reden konnte, als er die konstitutionelle Form noch nicht zu heucheln brauchte, offen ausgesprochen, daß er eine Constitution, welche dem absoluten Herrscher- willen eine Schranke auflegt, gründlich und tief hasset. „Niemals werde ich dulden, daß sich zwischen Mich »und Mein Volk ein Stück Papier dränge." Nun kam die Märzrevolution und mit ihr die Forderung des Volkes nach einem solchen Stück Papier. Es galt, den Haß verbergen und gute Miene machen und eine Nationalversammlung berufen. Als diese eine Constitution machen wollte, da ward sie nach Hause geschickt uud^cine octroyirt, die in ihrem 105. 8. den absoluten Herrschcrwillcn vollkommen zu Ehren bringt, indem der König auch ohne Kammer fortwährend Gesetze octroyircn kann. Aber auch diese Schein- constitution ist noch zu viel Hcmmniß. Die Kammern können sich doch noch beschweren. Es ist unmögllch, daß das preußische Ministerium so bornirt sei, und so wenig die menschliche Natur kenne, um an die ruhige Durchführung seines Wahl- gcsctzcs zu glauben. Es ist unmöglich, daß es nicht wisse, daß dieses Wahlgesetz Haß und Erbitterung im Herzen der wenig Besitzenden gegen die Reichen hervorrufen muß. Anderseits ist das Volk der Re- volution müde. Ruhe und Ordnung ist der sehn- lichste Wunsch eines Zeden; denn bei der bisherigen Unruhe geht Alleö zu Grunde. Der Schluß ist nicht so tief versteckt. Das Volk wird zu Kreuz kriechen Man hat ihm gezeigt, was es durch Constitution gewonnen. Der Zustand vor 1847 ist ein Paradies gegen die Gegenwart. Das Volk wird als eine Gnade um Zerreißung des Stück'6 Papier, das sich zwischen es und seinen angestammten König gedrängt, nachsuchen, und ^>r. Königl. Majestät werden Huld- voll genug sein, die Vergangenheit zu vergessen und wieder absoluter Monarch werden. Deutschland bietet man aber dieses Köntgl.-Preußische Gesetz mit an; ist ja ohnehin Alles nur noch auf ein vergrößertes Preußen berechnet. Hoffentlich werden wir Lurcm- burgcr, trotz des Courrier, der nur Kritik für die Frankfurter Nationalversammlung hatte, von diesem Königl. Preußischen, Hannoverischen :c. Geschenk aber ganz entzückt ist, uns dasselbe für immer verbitten. Preußisch-deutsch wollen wir nicht wer- den. Zum Schlüsse die schlagenden Worte des Frank- furter Journals:
Der Volksfreund (1848)
1849-06-17T00:00:00
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Der Volksfreund (1848) 1849-06-17_01
Der Volksfreund. Äl'onnemtnts-Prcis. 5 FrS. vierteljährig in der Haupt- stadt, b FrS. 80 Cts. für die übrigen Ortschaften des GroßherzogthumS. Anzeigen werden mit 20 Ctm». per Zeile berechnet. Per Volksfreund erscheint Mittwochs, Freitag» und Sonntags. Bestellungen und Zuschriften werden franco erbeten. Bureau: Pastor- Gasse, im Röser'schen Hause. Freiheit. Gesetzlichkeit, öffentliche Ordnung. Druck v. Franz Schömann in Luxemburg. M 72. Sonntag, 17. Juni 1349
Der Volksfreund (1848)
1849-06-17T00:00:00
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volksfreund1848
Grossherzogthum Luxemburg.
Grossherzogthum Luxemburg.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-17T00:00:00
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volksfreund1848
Ungarn.
Ungarn. Fürst Paskiewiez soll, wie einstimmig russische u. östrcichische Berichte melden, den Oberbefehl über beide kaiserl. Armeen übernehmen. Dies hat unter den hohen östrcichischen Offizieren sehr böses Blut ge- macht und man sprach davon, daß der neue Fcldzeug- meister Haynau und der General Schlick für diesen Fall ihre Entlassung einreichen würden. Ueberhaupt ist die Spannung zwischen den östrcichischen u. ruf- siischen Offizieren eine sehr große, und eine besondere entente cordiale dürfte sehr schwer herzustellen sein. In Preßburg haben die Truppenmärsche wie das Standrecht ihren ununterbrochenen Fortgang. Auf einer Anhöhe in der Nähe der Stadt, von wo aus man eine herrliche Aussicht auf die Donau u. die Stadt und den Schloßberg bat, steht der Galgen in Permanenz; denn bis zur Guillotine hat sich die Humanität noch nicht erhoben. Die Pcsther Blätter melden aus Siebenbürgen, daß sich dort Alles unter die magyarische Fahne ein- reihen lasse; in Dees allein stellten sich mehr als 4000 Freiwillige und selbst einige hundert Ezcklcr Mädchen baten den Gouverneur um die Erlaubniß Jägercompagnieen bilden zu dürfen. Und wer die Szcklermädchcn kennt mit ihren wahren Grenadier- gestalten, wird solche Soldaten kaum verlachen können. Von Galizien aus wird gemeldet, daß die Ruf- scn endlich Duclo und Zyrnbroco her eine Bewegung gegen die Grenze gemacht, dieselbe aber noch nicht überschritten haben; Dcmbinski stand ihnen in dieser Route in Bartfeld entgegen. — Ein anderes russisches Corps unter General Saß ruckte von Neumarkt gegen die Karpathen an ; ob es die Grenze schon über- schritten oder nicht, ist noch ungewiß. In Pesth scheint Alles seinen geregelten Gang zu gehen. Der Minister der öffentlichen Arbeiten schreibt in den Zeitungen einen Concours aus für die Uebcrnahme der Post von Seiten Privatunternehmer auf 10 Jahre; die Actionäre der Dampfmühlc hielten Gcneralversamm- lung ; die Schwimmschulcn — auch für Damen — sind wiederhergestellt; die Theater geöffnet, und die Brücke nach Ofen wieder gang- und fahrbar. Tie Pcsther fantasircn schon davon, daß ihre Stadt die Metropole der europäischen Central-Republik werden würde. Am 5. Juni ist Kossuth mit sämmtlichen Ministem in Pesth eingetroffen, woselbst die magyarische Regie- rung ihren Sitz hat. Der Dcbrccziner Reichstag ist bis zum 2. Juli vertagt worden, um welche Zeil er in Pesth wiederzusammen treten wird. Alle Kräfte der Nation werden zu dem Verzwciflungskampfe aufgeboten. Pesth rüstet ein Bataillon aus, das nun das 107. bildet. Alle Schneider, selbst Damenschneider der Stadt müssen für die Armee arbeiten und dürfen bei strenger Strafe keine andere Arbeit annehmen. Der Dcbrccziner Reichstag hat sich in der letzten Zeit mit der Einführung eines neu- cn Steuersystems und mit der Robotablösung bcscbäf- tigt. Die Ofencr Festungswerke werden rasch geschleift und die Palljsaden abgetragen. — Aus Preßburg vernimmt man, daß die Cholera dort be- sonders unter den russischen Truppen grassirt, die k. k. Truppen aber fast ganz verschont.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-17T00:00:00
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volksfreund1848
Deutschland.
Deutschland. Frankfurt, 12. Juni. Mit großer Spannung und blutendem Herzen sieht man dem in diesen Tagen beginnenden Kämpft! zwischen der Rcichsarmee und den Ausständigen in Baden und Rhcinbayern ent- gegen. Wenn sich auch befürchten läßt, daß die erstere in' diesem schweren Kampfe obsiegen werden, so ist doch auch anzunehmen, daß der Sieg kein leichter, sondern ein schwer errungener werden dürfte, da die Anzahl der für die Volkssache Streitenden allein auf dem Terrain zwischen Mannheim und Heidelberg sich gegen 22 bis 24,000 wohlbewaffneter und todcsmuthiger Kämpfer belauft. Die Wichtigkeit und Schwierigkeit der bevorstehenden, im westlichen Theile von Deutsch- land sich entwickelnden Kriegsoperationen geht schon daraus hervor, daß der Oberbefehl über sämmtliche zu diesem Zweck concentrirte Heeresmacht von dem Prinzen von Preußen geleitet werden soll, der, wie bereits gemeldet, hier erwartet wirr und im russischen Hofe sein Absteigquartier nimmt, also mit dem russi- schen Elemente wenigstens in nominelle Beziehung tritt. Andere wollen wissen, daß die Ankunft des Prinzen in Frankfurt einen mehr als blos militäri- schen Zweck habe. Mainz, 11. Juni. Auf Befehl des Ministers Jaup ist bezüglich der auf morgen anberaumten Vcr- sammlung der Wahlmänner zur Wahl eines Abge- ordneten in das deutsche Parlament, an die Stelle von Zitz, heute durch den großh. Polizeicommissär den Wahlmännern angedeutet worden, daß die hessische Regierung, daß sie 'die Stuttgarter Versammlung nicht als rechtsgültig anerkenne, die auf morgen an- gesagte Wahlmännerversammlung als ungesetzlich und durch Art. 101 des Strafgesetzbuchs verboten betrachte ! Folgende auf vorstehendes Verbot bezügliche Er- klärung ist hier veröffentlicht: „Die Unterzeichneten erklären, daß sie durch die polizeiliche Verweisung auf den Art. 101 des Hess. Strafgesetzbuches, also lau- tcnv : „„Wer sich in rechtswidriger Absicht die Aus- Übung eines ihm nicht übertragenen öffentlichen Amtes oder einer ihm nicht zustehenden öffentlichen Berechtigung anmaßt, soll, wenn hierbei kein anderes Verbrechen konkurrirt, mit Gesängnißstrafe oder mit Geldbuße belegt werden,"" sich nicht veranlaßt sehen können, auf ihr von der Nationalversammlung . als Bürgerpflicht anerkanntes Wahlrecht zu^ verzichten; sie werden daher morgen, um 11 Uhr Vormittags, zu dessen Ausübung im Frankfurter Hofe erscheinen. Mainz, 11. Juni 1840. Eh. Lothary. Dr. Strecker. Eh. Scholz. Fr. Müller. Fr. Werner." Vom 12. Die heute stattgefundene Wahl eines Abgeordneten zur deutschen Nationalversammlung hatte folgendes Resultat: von 103 Stimmen erhicltBam- berger 158. Vom 12. Nheinhessen wird mehr und mehr von preußischen Truppen angefüllt und man soll es zu- nächst auf Entsetzung Landau's abgesehen haben. Dennoch versichert die „Deutsche Ztg..", daß noch obschwebende Differenzen zwischen dem Großherzog von Baden und der preußischen Regierung „die einst- weilige NichtVerwendung der preußischen Heeresmacht in Baden veranlaßt haben." — Der Prinz von Preußen ist heute Mittag vor 2 Uhr hier eingetroffen. — Heute ist ein Regierungscommissär nach dem südlichen Theile der Provinz abgegangen, mit dem Auftrage, in den an die bayerische Pfalz grenzenden Cantvnendcn Belagerungszustand zu erklären und das Standrecht zu publiziren. — Abends. Wie wir aus guter Quelle vernehmen, hat heute früh bereits der Kampf im Alsenser Thalc begonnen. Wiesbaden, 12. Juni. Die Deputation der Landesversammlung ist von dem Herzoge sehr gleich- gültig cnipfangcn worden. Man erzählt sich viel darüber, unter Anderem auch Folgendes: Als ein Mitglied nämlich am Schlüsse auf das Mißtrauen zu sprechen kam, welches das Ministerrum Wintzinge- rode im Lande besitzen würde, weshalb die Ernen- nung eines wahrhaft volksthümlichcn Ministeriums unbedingte Nothwcndigkeit sei, soll der Herzog sich also geäußert haben: „Das ist meine Sache; ich werde ein Ministerium ernennen, das die Ruhe und die Ordnung aufrechterhalten und das Interesse des Landes wahren wirdZund werde dasselbe mit allen mir zu Gebote stehenden Mitteln zu schützen wissen; ich empfehle mich, meine Herren!" So hat unser Landesfürst im März 1848, als er schweißtriefend durch die aufgeregte Volksmenge schritt, nicht ge- sprechen ! Freilich, das war ja auch am 4. März 1848!! Vom Neckar, 11. Juni. Vom dem preußisch- deutschen Verfassungsentwurf will hier kein Mensch etwas wissen. Man sieht ihn als die Mäusefalle an, worin man preußischer Seits die süddeutschen Fürsten fangen will ; aber das Volk riecht den „Speck" und wird nicht in die Falle gehen. Berlin, 9. Juni. In der Vossischen Zeitung liest man Folgendes: „Es circnliren hier mehrere Briefe, in welchen preußische Soldaten ihren Ange- hörigen anzeigen, daß sie es nicht hätten über sich gewinnen können, gegen deutsche Brüder in einer deutschen Sache zu kämpfen, und daß sie daher zu den Freischaarcn in der Pfalz übergetreten seien. Es sind uns solcher Briefe zwei zu Gesichte gekommen, einer von einem Soldaten aus Mainz und ein zwei- ter an einen hiesigen Fabrikanten gerichtet, in welchem der Sohn dem Vater anzeigt, daß er noch mit Mch- reren die Gelegenheit wahrgenommen habe, nach der Pfalz zu entkommen." Vom 11. Eine Beilage des preuß. Staatsan- zeigers bringt die versprochene vier Columnen um- fassende Denkschrift zu dem von den Regierungen von Preußen, Sachsen und Hannover vorgelegten Verfassungsentwurf. — Die Rathlosigkeit und Entmuthigung unseres Ministeriums wird- von Tage zu Tage größer, de- richtet man uns aus sehr zuverlässiger Quelle. Alle seine „rettenden Thaten" des letzten Monats sind ins Wasser gefallen und cffectkos vorübergegangen. Die „Drei-Königs-Verfassung" findet nirgends im Volke Anklang. — hat in Sachsen keine Aussicht, von den Kammern gutgeheißen zu werden, — wird von der Presse unseres „weißen Berges" als viel zu revolutionär und liberal verworfen — kurz sie be- friedigt Niemanden vollständig, nicht einmal die hiasige „constitutionelle Zeitung" und die "köln. Zeitung" — diese beiden Windfahnen, die sich nach dem Er- folge drehen — weil ihr eben der Erfolg noch fehlt. Nur ein Erfolg ist dadurch erzielt, — die entschie- dene Abtrennung selbst der Reaktionäre" von Süd- deutschland, wo sich eine östreichisch-bayerische Liga immer mehr geltend macht. Und dieser Erfolg ist wahrlich keiner, dessen unser Cabinet sich fl eut. Denn, wenn es auch im Innersten seines reaktionären Herzens ganz einverstanden damit ist, daß die süddeut- schc republikanische Befriedigung der Herrscher- und Mediatisirungö-Gelüste des „höchsten Willens" — gem gesehen, daß der Ruhm dieser Unterdrückung „meinem herrlichen Kriegöheer", den Helden von Dresden und Iserlohn, zu Thcil werde. Was die inneren Angelegenheiten betrifft, kann sich das Cabi- net schon jetzt nicht verhehlen, daß die überwiegende Majorität der Bevölkerung alle und jede Bethei- ligung an der ruchlosen Comödie von Wahlen nach dem Gesetze vom 30. Mai von sich weisen wird und daß in Folge hievon im Auslande — ngznentlich gegenüber dem Hrn. der Börse, deren man zur Ab- schließung der nicht länger entbehrlichen Anleihe be- darf — die für den 6. August zusammenberusenen Kammern weder politische noch staatsrechtliche ver- kindliche Geltung haben werden. Unter solchen Um- ständen ei scheint es allerdings glaublicher als je, daß das jetzige Cabinet sich zurückziehe und Männern der „Neuen Preußischen Zeitung" — Männern der terreur blanche — Platz machen wird. — Der „Neuen Preußischen Ztg." zufolge ist der Prinz von Preußen durch königl. Ordre vom 5. Juni zum Oberbefehlshaber der beiden am Rhein stehen- den Acmeecorps ernannt worden. — Die Ausführung des octroyirten Wahlgesetzes stößt auf größere Schwierigkeiten als die Regicrungs- kiinstler gedacht haben. Man ist zu dem auffallenden Resultat gekommen, daß z. B. in einem der gegen- wältigen Wahlkreise Zin Pommern [und ebenso in Wcstphalcn eine,^ einzelne Person die ganze erste, die ganze zweite und auch noch die Hälfte der dritten Wahlabtheilung ausmachen. In dem einem Falle ist es nähmlich ein reicher Gutsbesitzer, dessen Güter nicht grundsteuersrei sind, ^ und' der in Folge davon jährlich 1152 Thaler an directewStaatssteuren zahlt, während die sonstigenlEinwohner seines Wahlkreises, deren Mehrzahl eben die Bauren und Taglöhncr seiner Besitzungen bilden, zusammen nur 370 Thlr. an derartigen Steuern entrichten. Im andern Falle ist es ein reicher Fabrikant, der wegen seines aus- gedehnten Geschäflbetricbcs so bedeutende Steuern zahlt, und in dieser Weift gleichfalls für sich allein die beiden ersten Wahlabtheilnngcn für sich bildet. Es läßt sich mit Bestimmtheit voraussehen, daß bei einer erst genauer angefertigten Uebcrsicht sich derartige Fälle noch häufig wiederholen werden. Andererseits sind z. B. auch Fälle zur Anzeige gekommen, wo Leute, die sehr hohe Steuern, 'ja sogar den vorher gemachten Angaben sehr nahe kommende Beträge zahlen, nichts- dcstowenigcr mit der dritten Classe werden stimmen müssen. Da nähmlich für die Thcilnahme an der Wahl der Aufenthaltsort entscheidet, gerade aber viele reiche Personen nicht dort wohnen, wo ihr Grund- besitz oder ihre Fabriken mit einem Worte der Ge- genstand sich befindet, wegen dessen sie hohe Staats- steuern zahlen, so werden sie an ihrem Aufenthalts- orte, wo sie zu den directe» Staatsstcuern gar nicht oder nur sehr gering beitragen, in vielen Fällen mit der dritten Classe wählen müssen, und es dürfte dies namentlich in Berlin mehrfach vorkommen. Koblenz, 10. Juni. Vian darf nur mit offc- nein Auge und Ohr durch die rheinischen Landschaf- ten von Mainz abwärts gehen, um sich zu über- zeugen, wie bitter aufgereizt auch hier die Stimmung wie tief verletzt und außer Halt und Fassung ge- bracht das Rechtsgefühl ist durch das Verleugnen der Frankfurter Versammlung von Seiten der größern deutschen Staaten. Mißtrauen gegen vie also her- beigeführten Zustände und herzliche Unzufriedenheit über den Verlauf ver Dinge herrschtauch in der Prcu- ßen selbst angehörigen Bevölkerung, und gesteigert wird das Unbehagen durch das Darniedcrliegcn aller Gewerbe und Handclsthätigkeitcn. Vom 12. Der Prinz von Preußen und die Prinzen Karl und Albrecht sind heute Morgens mit einem besonder» Dampfboote hier angekommen und sogleich zur Armee an der Nahe abgereist. — Ter Chef des gesammtcn Gciiicwesens und Inspecteur sämmtlicher Festungen, Brese, ist von Berlin hier angekommen. Vom 13. Heute Morgen soll die Nahe-Armce in die Pfalz eingerückt sein. Als sich gestern Abends der Prinz von Preußen von Mainz zurück nach Kreuz- nach begeben wollte, fielen aus einem Gebüsch vor Ingelheim mehrere Schüsse auf denselben. Eine Kugel drang in den Wagen; eine andere tödtete dcn Kutscher des Prinzen. Der Prinz selbst ist unver- letzt geblieben. Aus West prc uß cn, 8. Juni. Unser mobil g.machtes, unvergleichliches Heer kostet jetzt täglich V4 Millionen Thaler. Da die gesetzliche Zusam- menberufung der Kammern in 0 Wochen ungesetz- lich verschoben ist, so ist anzunehmen, daß das Heer bis zum 7. August mit dem Kriege gegen die deut- schen Brüder fertig sein wird ; denn wenn dem nicht so wäre, so würde man die Kammern nicht schon am 7. August eröffnen. Das Heer von Mitte Mai bis 7. August mobilisirt, würde also für 12 Wochen oder 90 Tage bloß 32^ Millonen Thaler kosten! Da kann man doch mit Recht sagen: unser thcures Heer. — Die Vermögenssteuer ist im Anmärsche. — Auch nehmen jetzt die Aufhetzereien im Militär noch ärger überhand. Die Offiziere der Gardelandwchr haben überall Reden an ihre Leute gehalten, worin sie ihnen offen und gerade zu sagen, daß sie nur der Democraten wegen zusammenberufen würden und sie ihnen allein es zu verdanken hätten, wenn sie nun HanS, Hof und Familie verlassen müßten. Ucber- Haupt wären auch nur die Democraten daran schuld, daß Handel und Wandel jetzt ganz stocke. (F. I.) Stuttgart, 10. Juni. Die Turn-Vereine des ganzen Landes hielten heute durch Abgeordnete eine Generalversammlung; sie beschlossen, sich der Re- gentschast und der Neichsversammlung zur Verfügung zu stellen , was durch Abgeordnete an den Präsidenten Löwe und an den Vorsitzenden der Regentschaft, Raveaur, diesen angemeldet wurde. Eine organi- satorische Oberleitung sichert die augenblickliche Mo- bllmachung. Von der Heilbronner Bürgerwehr un- tel schrieben sich über 1000 für die Regentschaft, nur 40 für das Ministerium, und etwa 150 blieben neu- tral. In Reutlingen ists das Gleiche : der Bürger- krieg ist nahe; in den nächsten Tagen stehen euer- gische Schritte der Regentschaft hervor. — Abends. Ich beeile mich , Ihnen anzuzeigen, daß. nachdem sich die Bürgcrwchrco nmandantcn für das Ministerium erklärt, heute Nachmittag eine Ver- sammlung der hiesigen Bürgcrwchr selbst stattfand, in welcher der bei weitem überwiegende Thcil derselben sich entschieden dahinaussprach: daß er mit Gut und Blut für die Nationalversamm- Inn g eintreten werde. Tausende waren zugegen und die aufgelegten Listen bedeckten sich rasch mit Hunderten von Namen. Bis jetzt haben sich auch schon zwanzig Offiziere angeschlossen, viele andere werden folgen. Dieses Auftreten der Bür^erwchr der Hauptstadt ist von unberechenbaren Folgen , weil es für das Land einen Impuls zu gleichen Schritten geben und dem „vaterländischen Verein", so wie dem aristokratischen Thcil der Scharfschützen zeigen muß, daß sie es nicht sind , die die Welt regieren. — Das Hauptquartier des Generals Miller ist hierher ver- legt. Karlsruhe, 9. Juni. Die Abgeordneten Feh- re nbach und Metz sind von der provisorischen Ne- gentschast für Deutschland zu Rcichscommissärcn für Baden ernannt worden und bereits hier eingetroffen. Vom 10. General Microslawskp ist gestern Abends von Paris hier eingetroffen , um den Ober- bcfchl übe, die sämmtlichen Streitkräfte Badens und der Pfalz zu übernehmen. Ausgezeichnete Offiziere verschiedener Waffen begleiten ihn und werden den ihm zu Gebote stehenden Gcneralstab verwehren. Der brave Sigcl wird das Obcrcommando der Ncâararmce behalten. Microslawskp hat hier mehrere vreusiische Offiziere getroffen, die einst in der Schlacht von Mieroslaw gegen ihn gefachten und mit ihren Truppen geschlagen wurden. Sie sprechen voll Vc- wunderung von den kühnen und glänzenden Maneuvrcs ihres Gegners, der mit Senscnträgern und schlecht bewaffneten Lanzenreitem ein wohlbcwaffnetcs, über- legcncs preußisches Corps in die Flucht trieb. Mie- roslawskp findet in unserer Volkserhebung Elemente, die, gehörig geordnet und geleitet, zu den kühnsten Erwartungen berechtigen. Jeder Tag bringt die zahlreichsten Beweise unbegränztcr Hingebung, jede? Tag vermehrt in die Taufende die Reihen unserer Krieger. Vom il. Microslawskp ist, nachdem er das Zeughaus und die Gießereien hier und in der Nähe besichtigt und zur Anfertigung verschiedener militärischer Ap- parate die nöthigen Anweisungen gegeben, gestern nach Heidelberg und Mannheim abgegangen, um sich von dem Zustand der Dinge daselbst, den localen Verhältnissen :c. persönlich zu unterrichten. — Abends V2 6 Uhr. Die constituirende Ver- sammlung von Baden hat soeben ihre erste Sitzung beendigt. In dem mit Blumen und deutschen Fahnen festlich geschmückten Ständehause wurde sie bald nach 4 Uhr vom Alterspräsidenten Pfarrer Schlatter mit einigen passenden Worten eröffnet. Hiernach begab sich eine Deputation nach dem Rathhause, wo die provisorische Regierung verweilte und führte diese durch das von der Bürgcrwchr bis ans Ständehauö gebildete Spalier in die Mitte der Versammlung. Fahnen wehten aus allen Häusern , die Glocken läu- loten und dazwischen krachte das Geschütz. Beim Ein- tritt der Mitglieder der provisorischen Regierung, Brentano an der Spitze, in den Sitzungssaal schallte ihnen ein dreifaches Hoch entgegen. Brentano legte hierauf einen gedrängten Bericht ab über die bekannten Ereignisse des vergangenen Monats und die Thätigkeit des Landesausschusses und der, diesem folgenden provisorischen Regierung. Nachdem er unter lebhaftem Beifall und drei- fächern Hoch geendet, erklärt die Versammlung auf Antrag des Alterspräsidenten der provisorischen Re- gierung ihren Dank durch allgemeines Aufstehen von den Sitzen. Am Schlüsse verlas der Alterspräsident noch die Tagesordnung für die morgende Sitzung, in welcher wenn neben den gebräuchlichen ersten Geschäften Zeit übrig bleibt, die Wahl der provisorischen Regierung vorgenommen werden soll. Der Eindruck dieser ersten Sitzung war ein durchweg befriedigender; die Ab- geordneten sind fast lauter junge Männer, der AI- terspräsidcnt mochte ein mittlerer Vierziger sein. Die Stadt ist in freudiger Bewegung , der Enthusiasmus allgemein; eben jetzt defiliren die Wehrmänncr an der provisorischen Regierung vorüber. Speyer, 11. Juni, Der Ober- Commandant der Pfälzer Volkswehr hat folgendes Aufgebot zum Landsturm erlassen: „Die Preußen, wenn auch nur in geringer Zahl , nahen sich der Grenze, werten aber nicht den Much haben , sie zu überschreiten, wenn das pfälzische Volk zeigt, daß es Mann für Mann entgegentritt. Pfälzer! jetzt kommt die Zeit, wo Ihr bewähren müßt, daß Ihr für die Sache der Freiheit einsteht. Das ganze Land muß von nun an allarmirt sein; das wird die Preußen ab- wehren. Es wird darum der Landsturm aufgeboten, und demgemäß angeordnet : 1) In jedem Orte ist sofort Sturm zu läuten. Das Läuten beginnt den 11. d. MonatS früh 6 Uhr, und gilt das erste Mal als Zeichen, daß das Vaterland in Gefahr ist, und jeder gutgesinnte Bürger auf seinem Posten sein soll. 2) Sofort haben sich die Bewohner jedes Ortes mit den Waffen, die sie besitzen, seien es Gewehre, Sen- scn, Piken, Heu- oder Mistgabeln, Acrten, Dresch- flegeln und dergleichen, zu versehen, sich geordnet zusammenzustellen und ihre Führer zu wählen. 3) Fortwährend ist in allen Gemeinden jede Bewegung, welche die Preußen vornehmen, durch aufgestellte Wächter, auf den Höhen und Thürmen genau zu beobachten, und sobald eine solche erfolgt, durch Sturmläuten und Eilboten weiter zu verbreiten, wo- rauf die Mannschaft jedes Ortes nach Vorschrift 2 sich wieder zu versammeln, auch sich mit Lcbcnsmit- teln auf weniastens zwei Tage zu versehen bat. 4) Des Nachts sind, wenn die Preußen sich bewegen, auf den Bergen Feuersignale zu ntheilen. ES sind daher von allen Gemeinden auf den benachbarten Bergen oder Höhen Holzstöße und Allarnipfähle vor- zubereiten; auch die erforderlichen Leute zur Durch- führung der Signale bereit zu halten. 5) Ferner sind alle Engpässe unverzüglich zu besetzen und in Vcrtheidigungszustand zu erhalten, ohne jedoch den Weg völlig zu sperren, bis der Feind wirklich au- rückt. — Bürger! Wir erwarten, daß diese Verord- nung, deren Ausführung wir kräftigst überwachen lassen werden, allenthalben pünktlich erfüllt wiro; wir erwarten dies von Eucrm Patriotismus. Das Vater- land ist in Gefahr , rettet es ! Kaiserslautern , den 10. Juui 1849. Die provisorische Regierung der Rheinpfalz: P. Fries. Hepp. N. Schmitt. Der Obercommandant der Pfälzer Volköwchr, General Sznayde. Der Chef des Gcneralstabs, Techow." Quaken brück, 3. Juni. Der Entwurf des Wahlgesetzes, den man in Berlin „vereinbart" hat, dürfte schwerlich die Zustimmung der hannoverschen Stände finden. Ganz abgesehen von der Bewegung zu Gunsten der Frankfurter Verfassung wird man die vorgeschlagene Classcneinthcilung nicht gutheißen, weil eine so beschränkende Bestimmung hier noch nie eristirt hat. Sollte Stüve sich entschließen können, ohne Zuziehung unserer Stände die Wahlen für den projectirten Reichstag auszuschreiben, so wird es voraussichtlich zwar wohl zu Minoritätswahlen, wie zur Zeit des früheren Kampfes um das Staats- grundgesctz, nicht aber dazu kommen, daß das Volk in seiner Mehrheit die in Preußen erfundene Manier, eine Verfassung zu legalisiren, gutheißt. Einzelne Bestimmungen des Berliner Entwurfes erregen hier mehr Humor als Unwillen; dahin gehört namentlich die Dreitheilung der Wähler, in Höchstbesteuerte, Mittlere und Nicdrigbesteuerte , sowie die Verlänge- rung der Finanzperiode aus drei Jahre. — Welchen Sinn diese Prolongation hat, ist besonders den Han- noverancrn jetzt sehr klar, denen es selbst bei ein- jährigem Budget schwer wird , das Ministerium da- ran zu erinnern, daß es nicht absolut regieren soll.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-17T00:00:00
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volksfreund1848
Politische Uebersicht.
Politische Uebersicht.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-17T00:00:00
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volksfreund1848
Sans titre
De plus en plus le „Courrier" fait preuve de son antipathie pour l'unité allemande. Rien qu'à le voir prendre pour thèse la situation malheureuse actuelle de l'Allemagne, énumérer une à une les calamités qui affligent cette belle patrie, et puis se poser tromphaleinent la question : Est-ce là l'unité allemande ? — rien qu'à voir cela , disons-nous, nous prouve qu'il en ressent une satisfaction indéfinissable. 11 ne sied pas bien pourtant de se réjouir du malheur d'autrui, et un jour ou l'autre on peut être puni pour avoir déversée autant d'ironie sur le sort malheureux d'une grande et généreuse nation. Le „Courrier" s'est placé du côté de cts hommes qui veulent la liberté pour eux, et la servitude pour les autres. Cette unité de l'Allemagne, tant désirée par les hommes intelligens, dégagés de petits intérêts propres, paraît impossible au „Courrier"; il la trouve irréalisable, et ce parce qu'elle ne pourrait se réaliser, croit-il, qu'au détriment de l'indépendance nationale des différents Etats qui doivent la former. C'est là un argument qui n'en est pas un, il disparaît à la seule lecture de la Constitution allemande. C'est un épouvantail qui ne fait plus peur; il ne fait plus que trahir chez le „Courrier" certaine arrière-pensée qui peut bien flatter l'absolutisme des princes, mais qui est détestable au point de vue de l'intérêt des peuples. En effet, quel est le grand changement porté à l'ancien etat des choses? L'Allemagne entière est représentée plus ou moins par le Peuple allemand lui-même, tandis qu'auparavant, elle était représentée par l'Autriche et la Prusse, les petits Etats n'ayant compté pour rien à la diète de Francfort. Sous ce point de vue, les petits Etats, tout comme les grands, les gou— vernemens tout comme les peuples n'ont qu'à gagner à la nouvelle Constitution. Préférer encore l'ancien état des choses, ce n'est donc pas désirer l'indépendance des chefs des Etats séparés, ce n'est pas non plus vouloir dans la nouvelle confédération l'élément démocratique; c'est se prononcer pour l'absolutisme d'un grand Etat allemand. Préférer la Constitution octroyée par les trois gouvernements à la Constitution de Francfort, c'est vouloir l'anéantissement de la part que le Peuple doit prendre aux affaires de l'Etat, c'est évidemment étendre les pouvoirs que la Prusse exerçait sur l'ancienne confédération, c'est enfin préparer la voie pour dénationaliser tous les petits Etats de l'Allemagne et les incorporer dans la Prusse. Les hommes du „Courrier" sentent tout cela aussi bien que nous, et ils se donnent trop de peine pour le cacher. Le fond de leur politique est connu. Sous le prétexte de faire conserver aux petits Etats, le Grand- Duché en tète, leur indépendance, ils flattent les systèmes contraires a l'unité allemande, et se flattent eux-mêmes d'exercer chez nous un pouvoir qui leur échapperait le jour de l'unité réalisée. Pour qui a un peu de bon sens et de bonne foi, il doit être évident que la Constitution allemande contient le principe d'un gouvernement fédé— i'atif modèle'. Les auteurs de cette Constitution savaient fort bien que les véritables gouvernements fédéra tifs sont les plus forts, ceux qui réunissent à la fois les avantages des grands et des petits Etats, en ce qu'ils présentent la force des uns et l'administration plus facile des autres.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-17T00:00:00
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volksfreund1848
Frankreich.
Frankreich. Paris, 10. Juni. Die heutige „Presse" athmet das Gefühl der tiefsten Entrüstung über die mcuchel- mörderische Rolle, welche Oudinöt Namens der Re- gierung d. h. Louis Napoleon's, Dufaure's und Rulhicre's neuerdings dem unglücklichen Rom gegen- über spielt. Den letzten Nachrichten zu Folge hat sich die französische Occupations - Armcc unterm 3. und 4. Juni nach hartnäckigem Kampfe der Villa Pamphili, der Kirche San Pancrazio, des Schlosses Corsini und der Villa Vallcnti bemächtigt. Von Morgens 10 bis Abends 7 Uhr wurden diese Punkte im unermüdlichen Kampfe gcnonimcn und wieder erobert. Die römischen Truppen haben wiederholte Ausfälle gemacht, und Oudinots Truppen (3 Eom- pagnieenJnfaiucne) gingen naä' einem hefligenGefechte über die Tiber, nachdem etwa 1 000 Römer auf dieser Seite sich zurückgezogen und ihr sFcucr eingestellt hatten. — Vom 12. Die bedeutungsvolle gestrige Sitzung der Nationalversammlung bildet den Hauptgegenstand der leitenden Artikel der heutigen Journale. Das Hauptereigniß der Sitzung war die Kriegserklärung, wclcke Ledru Rollin im Namen seiner' Partei von den Bänken der Montagne herab der Rechten und dem Ministerium zuschleudcrte: „Die Verfassung ist verletzt! wir werden sie durch alle möglichen Mittel vertheidigcn , selbst mit den Waffen in der Hand!" Man erschöpft sich heute in Commcntaren zu dieser Kriegserklärung. Die einen sagen, die Montagne wolle in Masse aus der Nationalversammlung aus- scheiden und sich als Couvent constituiren; die andern wollen wissen, daß sie eine große Manifestation der Nationalgarde von Paris hervorzurufen beabsichtige u. s. f. ' Wir beschränken uns daraus, die von der Montagne herrührenden Acktenstücke mitzutheilen, aus denen wenigstens so viel hervorzugehen scheint, daß sie einen entscheidenden Schlag beabsichtigt. Folgendes ist die Proclamation, die sie heule in ihren Organen veröffentlicht : „An das Volk, an die Nationalgarde, an die Armee. Die Majorität der Nationalversammlung hat verächtlich die Tagesordnung über die italienischen Angelegenheiten angenommen. Durch dieses Votum hat die Majorität ' sich mit einer Politik gebündct, welche die Reichsverfassung verletzt. Wir haben einen Anklageart gegen die Erecutivgewalt niedergelegt. Wir werden denselben morgen vertheidigcn. Wir werden die Mittel erschöpfen, welche die Verfassung in unsere Hände legt. Möge das Volk fortfahren, zu vertrauen. Die Repräsentanten vertrauen ihm." Der betreffende Anklagealt ist folgendermaßen abgefaßt : „Die unterzeichneten Volksvertreter schlagen der Nationalversammlung folgendes Dccrct vor. Sie verlangen die Dringlichkeit und die sofortige Ver- Weisung an die Bureaus : „„Die legislative Ratio- nalversammlung : in Betracht des Paragraphen 5 des Eingangs der Verfassung, welcher lautet : Die französische Republik respectai die fremden Nationalitäten, wie sie der ihrigen Respect zu verschaffen wissen wird; sie unternimmt keinen Eroberungskrieg und wendet ihre Streitkräfte niemals gegen die Freiheit eines fremden Volkes an; in Betracht des Artikels 54, Capitcl 5 der Verfassung, welcher lautet : Ter Präsident wacht über die Bertheidigung des Staates; allein er kann keinen Krieg unternch- nicn ohne Zustimmung der Nationalversammlung; in Betracht des Paragraphen 1 des Artikels 163 der Verfassung, welcher lautet: Der Präsident der Republik, die 'Minister, die Agenten der öffentlichen Autorität sind für die Regicrungshandlungen verant- wortlich; in Betracht, daß das Erpcdilionscorps unter den Befehlen des Generals Oudinot im Wider- sprach mit den beiden Beschlüssen der constituirenden Nationalversammlung vom 17. April und vom 7. Mai gegen die Freiheit des römischen Volkes gerichtet worden ist, daß andererseits der Krieg gegen Rom unternommen worden ist; nicht nur ohne die Zustimmung der Rationalversammlung, sondern sogar im Widerspruch mit ihrem förmlich ausgesprochenen Willen, die römische Republik nicht anzugreifen; in Betracht, daß diese Thatsachen das Verbrechen der Verletzung des vorerwähnten Para- graphen 5 und Artikels 54 constituiren ; — beschließt: Der Bürger Louis Napoleon Bonaparte, Präsident der Republik, und die Bürger Odilon-Barrot, Buffet, Lacrosse, Rulhieres, de Tracy, Drouin de Lhuys und de Fallour , seine Minister, sind angeklagt, die Verfassung verletzt zu haben."" — — Gesetzgebende Versammlung. Sitzung vom 12. Auf der Tagesordnung war der von 122 Mitgliedern des „Berges" eingereichte Antrag den Präsidenten der Republik stimmt de ni Ministerium wegen Verletzung der Verfassung, die ihm nicht gestattet Rom anzu- greifen, in Auklagezustand zu versetzen. — Wie zu erwarten stand ward das Ministerium von der legi- timistisch-royalistischen Majorität freigesprochen. Die Linke bestand darauf, daß die Ordre, welche L. Bo- naparte am 29. Ma>, gerade an dem Tage, wo die neue Kammer und auch das Ministerium 'noch nicht constituai waren, — gegeben, Rom anzugreifen, init- getheilt würde, die Majorität wollte aber nichts hören. Vom 13., 8 Uhr Morgens. Endlich scheint das lange verhaltene Gewitter seinem Ausbruche nahe ge- kommen, endlich scheint die Geduld des Volkes er- schöpft zu sein, die Schmach Frankreichs ihr höchstes Maß erreicht zu haben. Ter scheußliche Verrath, den dieses ehrlose Ministerium an einer so Helden- müthigen Nation vor den Mauern Roms beging, der Titanenkampf, in welchem zwei Republiken sich zu erdrosseln drohten, kurz diese perfide Kosakenpolitik, mit welcher Odillon-Barrot im Auftroge des wahn- witzigen Kaiscr-Candidaten die Démocratie in Europa erdrücken und Frankreich zu einer russisch-preußischen Standrechts-Ordnung zurückführen wollte, hat end- lich das französische' Volk zur letzten That aufge- schreckt. Wir befinden uns bereits mitten in der Revolution: von beiden Seiten werden Vor- bereitungen zum Kampfe getroffen. An den Tuilcrien lagert das Militär in den Straßen; die Kanonen sind bespannt, und ohne Zweifel hat Pascha Chan- garnier bereits den Plan zu einem neuen Juni- Kampfe entworfen. Auf der andern Seite geht die Revolution mit ruhigem gemessenen Schritte' weiter; das Volk -'weiß, daß' es auf dem Boden des Rechtes steht, es fühlt, daß es in diesem Augenblicke seine höchste Pflicht erfüllt. Die Constitution wurde frech verletzt: die Wächter des Gesetzes haben ihre Pflicht vernachlässigt und mit verbrecherischer Hand die Rechte des Volkes vernichtet, sie sind zu Rebellen geworden und diese „Rebellen" muß das souveräne Volk, nach dem Wortlaut der Verfassung (Art. 169) von ihren Aemtcrn entfernen. — Sie kennen den historischen Hergang der heutigen Revolution: Sic haben ge- sehen, mit welcher unbegreiflichen Blindheit die roya- listische Réaction in der Nationalversammlung dem Volke Hohn gesprochen. Wohlan, das Volk Hai schon so oft erklärt, das es den zur Notwendigkeit gewordenen Kampf annehmen werde: Ledru-Rollin hat es feierlich auf der Tribüne ausgesprochen: Vor Gott und den Menschen: die Verfassung ist dreifach verletzt! wir werden sie zu ver- theidigen wissen, selbst mit der Waffe in der Hand!" — Paris, ganz Frankreich wird dieser Erklärung beitreten. Heute um 11 Uhr beginnt der erste Akt der Revolution. Die Nationalgarde sam- mclt sich auf dem Boulevard du Temple — am Chateau d'cau — vor dem Faubourg St. Antoine, um nach der Nationalversammlung zu ziehen. Das Volk beabsichtigt eine friedliche Demonstration — wie im Mai des vorigen Jahres ; aber die Gemüther sind zu sehr erregt: es kann nur aus diesem Anfange ein blutiges Ende werden. Nachmittags 2 Uhr. Gegen 11 Uhr begab ich mich aus die Boulevards, um Zeuge bei der großartigen Demonstration zu sein, welche man be- absichtigte. Eine ungeheuere Volksmenge hatte sich bereits eingefunden. Gegen 6000 Nationalgardisten kamen allmälig zusammen und wurden allenthalben von dem begeisterten Rufe: „Es lebe die Constitu- tion!" empfangen. Gegen halb 2 Uhr setzte sich der Zug in Bewegung. An der Spitze befand sich die Nationalgarve, dann folgte eine unabsehbare Menge Volkes. Von Zeit zu Zeit erscholl der tausendstim- mige Ruf: „Es lebe die Constitution!" „Nieder mit oen Kosaken!" „Es lebe die römische Republik!" Als die Spitze des Zuges auf dem Boulevard des Jta- liens angekommen war, stellte sich ihmein Bataillon der Genödarms mobils entgegen, während im Hin- tergrunde cm Regiment Dragoner heransprengte! Das Volk prallte von diesen verhaßten Municipalgardisten aus der Zeit Louis Philipps zurück. Einige ver- suchten schon auf dem Boulevard des Italiens eine Barricade auszuwerfen , aber es fehlte an Werkzeugen, um das Pflaster aufzubrechen , und die umgestürzten Wagen boten nicht genug Schutz. Zudem hatte das Volk, hatte die Nationalgarde keine Waffen. — Mit dem Rufe der Wuth, der höchsten Entrüstung eilten die Nationalgartistcn nach Hause, um ihre Waffen zu holen. In verschiedenen Straßen sah ich au^ meinem Heimwege den Versuch zu Barricade» machen. 4 Uhr Nachmittags. Paris bietet heute Nach- mittag eine finstere Seite: die Läden werden eiligst geschlossen; Jeder rennt und sucht sich nach Hause zu retten , ehe die Straßen durch Barricaden gesperrt sein möchten. — Eben börte ich, es sei bereits auf dem Boulevard St. Martin zu einem blutigen Zu- sammcnstoße zwischen der Garde nationale und den Bluthunden Louis Philipps, den Gensdarms mobils, gekommen. So steht in diesem Augenblicke die Sache, ein Rückschritt ist nicht möglich; die Ehre des Pariser Volkes, der Nationalgarre, ist verpfändet : wehe ihr, wenn sie diesen Moment vorübergehen läßt, ohne die alte Rechnung auszugleichen! — Sitzung vcm 13. Eine Si ung, die an die Tage des Convents, wenn auch im entgegengesetzten Sinne, erinnert. Die Tcputirtcn sind in 'ihren Häusern zu- sammenberufen worden, da Niemand auf heute eine Sitzung erwartete. Die ganze Linke fehlt, mit Aus- «ahme von 6 bis 7 Mitgliedern. Im Sturmschritt wird der Belagerungszustand über die ganze erste Militärdivision, also 'über Paris und die angrenzen- den 6 Departemente so wie die Bcfugniß ihn über ganz Frankreich zu verhängen, erklärt. Vergebens erinnert ein Dcputirter daran, daß im Juni vorigen Jahres, als der Bruderkamps gräßlich wühlte, Odil'lon Barrot nicht für den Belagerungszustand gewesen, und daß in Paris bis jetzt nichts vorgefallen, was eine solche Maßregel rechtfertige: die Majorität will nichts hören. — Hr. Lagrange rief: Ich proteftire im Name» Gotles und der Menschen gegen den Be- lagerungszustand, ich proteftire gegen jede Verände- rnng an der Constitution, ich proteftire gegen die Prä- sidentschaft auf Lebzeiten. — Ein Dcputirter, Herr Suchet, war vom Maire des 6. Arrondissement ver- haftet worden. Seine Verhaftung wird gutgeheißen, ohne daß man ihm gestattet Aufklärungen zu geben, und obgleich Hr. Cremieur ausruft, daß nach dem vorliegenden Bericht des Maires selbst Hr. Suchet nicht das geringste ungesetzliche begangen habe. Noch 7 andere Deputate, welche der permanente Ausschuß des Berges im Conservatoire des Arts et Métiers gewesen zu sein scheinen, sind verhaftet und ihre Ver- Haftung wird gutgeheißen. Daß das Ministerium keinen einzigen Bericht ab- zustatten hat, mit Ausnabme eines Nichtssagenden von Chargarnier, vertagt sich die Kammer trotz ihrer Permanenzerklärung, bis morgen 10 Uhr. Vom 14. Paris ist wieder ruhig. Die Révolutions- versuch ist gescheitert. Ledrü-Rollin, Boichot, Rattier und andere Mitglieder des Berges sind auf der Flucht. Lieber 800 Verhaftungsbefehle sind bereits ausgegeben.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-17T00:00:00
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volksfreund1848
Marktpreise vom 27. Juni 1849.
Marktpreise vom 27. Juni 1849. F. Schömann. Warzen 14 Fr. 50 C. bis 15 Fr. der Hect. — Mischelf. 13 Fr. bis 14 Fr. 50 C. — Roggen 10 Fr. 50 C. — Gerste 9 Fr. — Hafer 4 Fr. 50 C. bis 5 Fr. — Butter 55 bis 65 C. das halbe Kilogr. Für die Redactiont
Der Volksfreund (1848)
1849-06-29T00:00:00
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Schömann, F.
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volksfreund1848
Sans titre
Alerandria, 19. Juni. Gestern 4 Uhr Nach- mittags hat uns die östi eichische Garnison verlassen. Ein Theil derselben geht nach Valcnza, das bereits von den piemontesischen Truppen geräumt ist.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-29T00:00:00
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volksfreund1848
Der Volksfreund (1848) 1849-06-29_01
Der Volksfreund. Freiheit. Gesetzlichkeit, öffentliche Ordnung. Ädonnemcnts-Preis. b gr«. vicrtlliähiig in dir H.»lpl- ftadt, b gr«. 80 Et«, für die übrigen Ortschaften de» Greßherjegthnm«. Sin, eigen werden mit 20 Elm», «er Zeile berechnet. Per VotKsfrcund «rtchcint Mittwochs. Kreiiag» und Sonntag«. Bestellungen und Zuschriften Werde« ftoiito erbeten. Bür e anr Pastor- Gaffe, im viöftr^schen Hause. Druck v. Franz Schömann in Luremburg. M 77. Freitag, 29. Juni im 9
Der Volksfreund (1848)
1849-06-29T00:00:00
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volksfreund1848
Grossherzogthum Luxemburg. Abschied vom Leser.
Grossherzogthum Luxemburg. Abschied vom Leser. D. N. Mit dem heutigen Blatte nimmt der Volksfreund von seinen Lesern Abschied. Dieser Abschied ist mo- tivirt durch die Zeitverhältnisse. In der That, der Volksfrcund ist entstanden, als Alles der Freiheit zujauchzte; als Jeder in dem schbnen Wahne befangen war, die Zeit der Kämpfe sei nun für das gesittete Europa vorüber; als selbst eine Zeitung, wie die Kölnische, es tagtäglich verkündete, in Frankreich werde nun das Muster eines freien Staates aufgestellt, es werde dort nur noch die einzige Beschäftigung sein, die soziale Leiden zu studiren und sie friedlich zu heilen. In Deutschland, auch dort erwartete man das goldene Zeitalter. Das Volk war vor den Thronen stehen geblieben, als es ihm ein Leichtes war, weil die Februarrevolution alle Kräfte gelähmt hatte, dieselben zu stürzen: werden die Könige nicht dankbar sein und dem Volke das gewähren, was es seit dreißig Jahren gefordert: Freiheit und Einheit? Auch der Volksfreund theilte diese Illusion und wendete sich ihr mit warmem und begeistertem Herzen zu. Auf unfern heimischen Luremburger Boden wollte er jeden Fortschritt verpflanzen, der anderswo angebahnt würde; er wollte das Seinige dazu bei- tragen, daß wir ja nicht hinter unfern Nachbarn zu- lÜckbliebcn. Wie anders sieht es heute aus! Welch ein Jahr liegt hinter uns! In Frankreich hat die Februarre- volution keine einzige von ihren Versprechungen er- füllt. Majorität und Minorität sind gleich strafbar, denn beiden ist die Constitution ein Dorn im Auge und jeder will den Gegner nur unterdrücken, statt sich mit ihm zu versöhnen. In Deutschland, wer wird noch für die Freiheit hoffen, da sie nur noch in Todeszuckungcn liegt ? Blicken wir nur nach Baden. Ein ganzes Volk erhebt sich wie ein Mann. So wenig Wurzel hat die Negierung im Lande, daß selbst keine Minorität sich findet, sie in der Stunde der Gefahr zu vertheidigen. Sie weiß nur die Flucht zu ergreifen und das Land seinem Schicksale zu über- lassen. Aber Baden ist ein kleines Volk und Preußen eine große Macht, — weil es hier viele Worte für die Freiheit gab, aber um so weniger Handlungen, — und Preußen schreibt Baden, und bald auch dem übrigen Deutschland mit Gewalt der Waffen vor, wie es sich im eigenen Hause einzurichten habe. Wir verzweifeln nicht an dem Sieg der gerechten Sache. Wir wissen, daß auf die Réaction früher oder später die Aktion wieder folgt. Wären wir in einem großen Lande, wahrlich wir würden nicht auf- hören, das Recht und die Wahrheit zu vertreten. Aber in unserm kleinen Lande, was soll da noch ein Blatt wie der Volksfreund i Diese Frage legten wir uns vor und darum unser Abschied. Kommen bessere Zeiten, so werden wir nach Kräften der guten Sache uns weihen, heute wäre unsere Tendenz für unser Land nur unzeitgemäß. Möge der Leser uns ein freundliches Andenken bewahren, das ist Alles, was wir wünschen. Das können wir vor Freund und Feind, vor Gott und der Well auf Ehren und Ge- wissen versichern, unsere Absichten waren lauter, unser Zweck ein guter. Wir wollten ohne Rücksicht auf unsere Personen — und diese Rücksichtlosigkeit hatten wir leider oft genug Gelegenheit zu bewähren, — dem Vaterlande nnd jedem Redlichen nur nützen und Niemanden, der es wohl mit dem Vaterlande meinte, schaden.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-29T00:00:00
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N., D.
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volksfreund1848
Ungarn.
Ungarn. Von der ungarischen Grenze, im Juni, wird der „Brcslauer Zeitung" geschrieben : Der all- gemeine Angriff hat endlich begonnen und die k. k. Truppen scheinen allenthalben Terrain gewonnen zu haben, weil die Hauptquartire der Corpö-Comman- danlen nachrücken, allein der Kampf muß heiß anv blutig sein, dies beweisen die vielen Verwundeten, die überall rückwärts in die Spitäler geschleppt werden und der Tag und Nacht anhaltende Kanonendonner, der das Ohr ermüdet. Der Krieg in Ungarn wird schrecklich werden, denn der Fanatismus der Ma- gparen kennt keine Grenze mehr; schauerlich klingen die Berichte östreichischer Dffiziere, die vom Kriegs- schauplatze kommen, über die Kampfweise und die seltene Todesverachtung der Insurgenten. Vom südlichen Kriegsschauplatz lauten noch immer die Nachrichten nicht günstig für die Ungarn. Die Erhebung des Landsturms in den großen Comitaten Baranya und Simoghy ist nicht vollkommen geglückt. Eine kleine Zahl regulärer Truppen unterstützt von Banderial- Husaren, trieb die gegen Fünfkircken herbeieilenden Landstürrnler ohne großen Kamps aus- einander und es scheint, daß die Bevölkerung dieser Comitate nicht die kriegerische Tüchtigkeit und den Grad von Patriotismus besitzt, welcher sich in den innern und den Nordcomitaten offenbart. Dagegen ist auch auf der andern Seite der Drau unter den Croaten und in Agram selbst die Stimmung der Bevölkerung eine höchst drohende für Oestreich. Sämmtliche Blätter stehen in der schärsten Opposition gegen das jetzige Wiener Ministerium und die Erbitterung wird nicht wenig dadurch gesteigert sein, daß am 16. Juni die Druckerei der beiden entschiedensten südslavischen Blätter, des „Vjesinik“ und des „Napredak“ unter militärischer Bewachung geschlossen und die beiden Redacteure derselben Bagbarovich und Medakovich, verhaftet wurden. Es ist unzweifelhaft, daß in Croatien und besonders in Agram ein Umschlag der öffentlichen Meinung zum Theil schon erfolgt ist, und zum Theil noch erfolgen wird, wie solches in Prag und unter den Czechen der Fall war, welche aus den erbittersten Magyarenfeinde eifrige Kossuthianer geworden sind. Vom nbrdlichen Kriegsschauplatze läuft die wichtige amtliche Meldung in, daß die kaiserlichrussische, bei Dukla stationirte Hauptarmee unter Anführung des Fürsten Paskiewiez die ungarische Grenze am 17. und 18. Juni in vier, von den Generalen Busching, Bielobujeff, Rüdiger u. Grabbe geführten Colonnen überschritten. Das Hauptquatier des Fürsten Paskiewicz war am 18. Juni in Bartfeld, also auf ungarischem Boden. Es ist mithin gewiß, daß es im Plane der Ungarn liegt, die Russen auf ungarischem Boden zu bekämpfen. Die russischen Reservecorps unter den Generälen Sacken und Saß, stehen vorläufg in Galizien an der Grenze gegen Ungarn.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-29T00:00:00
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volksfreund1848
Deutschland.
Deutschland. Frankfurt, 19. Juni. Die „Franks. Z." ent- hält eine Aufforderung der großdeutschen Abgeord- neten zur Reichs-Versammlung an das Reichs-Mi- nisterium, unterzeichnet von den vier Repräsentanten Büß, Wekbeker, Hermann, Müller und Wuttke. Sie deduziren aus dem Bundes-Beschlust vom 30. März den Fortbestand der Reichs-Versammlung, abgesehen von der Versammlung in Stuttgart, da weder der Zweck ihrer Berufung erreicht , noch eine rechtliche Auflösung eingetreten sei und durch Beschlüsse und Erklärungen einzelner Regierungen das rechtliche Da- sein der Versammlung eben so wenig beeinträchtigt werden könne, als durch einen ungültigen Verlegungs- Beschluß. Sie ersuchen daher das Reichs-Ministe- rium : „die Erneuerung des bisherigen Reichstages, sowohl mittelst Einberufung aller ursprünglichen oder ersatzweise eingerückten Mitglieder, welche nicht durch ausdrückliche Erklärung oder durch Vetheiligung an den rebellischen Akten der stuttgarter Versammlung ausgeschieden sind, als auch mittelst Anordnung der erforderten Neuwahlen — in kurzer Frist zu veranlassen, im NothsaUe aber eine neue Versammlung für ganz Deutschland zum Zweck der Beendigung ves Verfassnngswerkes einzuberufen. " Sie verbinden damit „eine feierliche Verwahrung gegen jede Beein-- trächtigung des der Nation aus den Zugeständnissen und Verheißungen oes vorigen Jahres erwachsenen Rechts, insbesondere gegen jede Verleugnung der provisorischen Central-Behörden, gegen jeden ein- seifigen Wechsel der für die ganze Dauer des Pro- visoriuniS von der Nation unter Zustimmung und Mitwirkung aller Regierungen gebildeten Vollzugö- gewalt des Reiches , gegen jede Anmaßung rechtlicher Borzüge eines einzelnen Staates auf den alleinigen Grund augenblicklicher thatsächlicher llcbcrmacht, ferner gegen jedes parlamentarische Nachtagen ausgeschie- teuer Mitglieder der Reichs-Versammlung, gegen jede von einzelnen Staaten oder gar von einzelnen Regierungen versuchte Sonderbündelei, und endlich gegen jede das Recht der Nation und ihrer Vertreter kränkende Verfassungs^Octroyirung, möge diese auch in der Zustimmung einer geographisch und politisch octroyirtcn sogenannten Reichs - Versammlung den Schein einer nationalen Entstehung und Begründung erschleichen." Vom 24. Zur Feier des Namensfcstes Sr. k. Höh. des Erzherzog Reichsverwcsers wurde demselben gestern Abend von einem östreichischen Musikcorpö, welches von Mainz eigends dazu beordert wurde, eine mehrstündige große Serenade dargebracht. Die auf heute angesagte große Parade mußte des einge- tretencn Regenwetters wegen unterbleiben. Vom 25. lieber das am 21. d. bei Philippsburg und Waghausel vorgefallene Tressen kam uns gestern Nachmittag ein flüchtiges Schreiben eines unserer Berichterstatter zu, der sich an bemerktem Tage nach dem Kriegsschauplätze verfügt hatte. .Zwischen Wag- Häusel und Philippsburg traf ich (schreibt derselbe) die Badischen in stetem Bordringen begriffen. Gegen 5 Uhr blies die Artillerie zur Ablösung, da ihre Kononcnröhre eine beinahe glühende Hitze erreicht hatten. In der Meinung, daß die in Reserve auf- gestellte Artillerie dieses Signal vernommen, machte sie „Kehrteuch", was die nächst angeschlossenen Ab- «Heilungen für eine Retirade hielten und ebenfalls eine rückgängige Bewegung machten. Die ganze Armee wurde damit fortgerissen, und dies war ihr unheilvollster Augenblick. Die Reserve, die Muni- tivnö- und Proviant-Wagen sah man in eiliger Flucht. Microslawsky stürzte sich den Fliehenden entgegen , trieb sie zurück und stellte dadurch die Schlachtordnung wieder her. — Ich ging schleunigst nach Heidelberg, höi te aber den Kanonendonner vom Schlachtfeld noch bis 9 Uhr Abends. In Heidelberg angekommen , hatte sich bereits auch da ein Plänkler- gcfecht mit einzelnen Hessen angesponnen, die sich jenseits des Neckars am Berge sehen ließen. — In der Umgegend von Eberbach, nächst der würtember- gisch-hejsischen Grenze, war an diesem Tage auch eine bedeutende Anzahl Bayern eingetroffen, und längs der würtembergischcn Gränze war Militär aufgestellt. — Vielleicht wird mir balv Muße, über das ernste Treffen bei Waghäusel am 2 t. d. einen ausführ- lichen Bericht liefern zu können, da ich davon Augen- zeuge war." — - Ein Bewohner unserer Stadt, der gestern Mannheim besucht hat, erzählt uns, daß daselbst eine ungewöhnliche Ruhe herrsche ; Militär sei wenig dort zu bemerken gewesen. Die preußische Garnison, aus 3 Bataillonen Infanterie, einer Abtheilung blauer und einer Abtheilung rother Husaren nebst einiger Artillerie bestehend, sei noch im Laufe des Nachmit- tags in der Richtung von Schwetzingen abmarschirt, in zwei Droschken Trützschler und den Comman- danten der Artillerie von Mannheim, einen Schweizer mit sich führend, die von einer Compagnie escortirt waren. Einige Compagnie» Bayern seien dagegen von der Rheinschanze als Besatzung eingezogen. In Mannheim stehe man dem Kriegsschauplatze so fern wie hier, indem auch dort nur unbestimmte Gerüchte im Umlauf seien. Ueber die mehrtägigen Gefechte bei Waghäusel konnte er nicht mehr in Erfahrung bringen , als wir unfern Lesern mitgetheilt — wider- sprechende Gerüchte. Die wenige badische Infanterie, die sich noch beim Einmarsch der Preußen in Mannheim befand, sei entwaffnet und nach Hause ge- schickt worden. Eben so wäre Niemand belästigt worden, der schon früher seine Waffen abgelegt hatte. Die Behauptung, nicht bewaffnet oder es nur ge- zwungen gewesen zu sein , hätte vor jeder Verfolgung geschützt. Berlin, 23. Juni. Der k. bayerische Staats- minister Dr. v. d. Pfordten ist von Wien hier angekommen. — 4 Uhr Nachmittags. Das Kriegsgericht hält seit heute Morgen 8 Uhr öffentliche Sitzung, um die angeklagten Maigefangenen zu verurtheilen. Der Staatsanwalt hat auf zweijährige Festungsstrafe für den Dr. G e h r k e , ncunmonatliche für Schöncmann, vi-. Waldcck und einige Andere, und sechsmonat- liche für alle übrigen Angeklagten angetragen. In diesem Augenblick hält Referendar Meyen seine Ber- theicigungsrcde. Der Spruch des Kriegsgerichts dürfte erst sehr spät Abends noch erfolgen. Als Staats- anwalt figurirt der Ober-Auditeur Schlitte. Der Gerichtshof scheint sich in das Martialgesctz so hinein gewrangelt zu haben, daß an eine Freisprechung nicht zu denken ist. Vom 22. Im Heerlager der Réaction herrscht die freudigste Stimmung. T en Hecrd der Revolution glaubt man durch das Einrücken der preußischen Armee in Baden u. der Pfalz vernichtet oder wenigstens seinem Ende nahe bevorstehend. Nun glaubt man nicht mehr nöthig zu haben, seinen absolutistischen Gelüsten noch länger Fesseln anzulegen und ist ganz damit zufrie- den, daß die Démocratie sich zu der Wahl bei den bevorstehenden Wahlen zur zweiten Kammer enthal- ten will. Der Kampfplatz bleibt ja dann ungestört im Besitz der Réaction und dieselbe sieht schon im Geiste die glücklichen vormärzlichen Zeiten zurückkehren. Breslau, 19. Juni. Die Cholera hatin vergangener Wochefast 400Personcnhinweggerafft. Der Schrecken, welcher sich des Publicums bemächtigt hat, ist größer, als in der voraufgegangenen Epidemie des vorigen Winters. Auch hat sie ihre Opfer diesmal zahlreich aus den höhern Schichten der Gesellschaft gefordert. Bei der Trostlosigkeit ärztlicher Erfolge in dieser Krankheit macht die neue Heilmethode, welche ein noch junger hiesiger Arzt eingeschlagen und die er in einem Vortrage in der medicinischen Sektion der vater- ländischen Gesellschaft auseinander gesetzt hat, nicht geringes Aufsehen. Er gibt daS salpetersaurc Silber innerlich, behandelt dabei die Haut mit Einreibungen aus einer Mischung von Spirit. sinap. und liquor arnoni caustic. spirituos. zu gleichen Theilen, die durch warme Bäder nötigenfalls unterstützt werden. Die Erfolge dieses Mitels sind sehr glückliche, wir verdanken diese neue Heilmethode Herrn Dr. Levy , von dessen ausgezeichneter Thätigkeit bei der berüch- tigten oberschlesischen Typhus-Epidemie die Zeitungen zur Zeit viel berichteten. Wien, 20. Juni. Aus Jassi wird uns geschrieben, daß der heldenmütige Anführer des romanischen Landsturmes, Janku Hora, nach einem blutigen Treffen Karlsburg von den Ungarn entsetzt und die brave östreichische Besatzung verproviantirt hat. Janku bedroht jetzt Hermannstadt. Vom 21. Die Wiener Zeitung meldet: „Die kaiserliche russische Hauptarmee, unter dem Befehl des Fürsten von Warschau, hat die ungarische Grenze am 17. und 18. l. M. in vier, von den Herren Generalen Busching, Bielogujeff, Rüdiger und Grabbe geführten Haupt-Colonnen überschritten. Das Hauptquartier des Fürsten Feldmarschalls befand sich am 18. zu Bartfeld. Die Reserven, unter dem Commando der Herren Generale Sacken und Saß, stehen vorläufig in Galizien, an^der Grenze gegen Ungarn. München, 21. Juni. Prinz Karl, des Königs Oheim, ist gestern in außerordentlicher Sendung nach Paris abgereist. Der Zweck dieser Mission läßt sich leicht denken. Vom 22. Diesen Morgen ist Prinz LuiPold von Wien hierher zurückgekehrt. Minister v. d. Psord- ten hat Wien vor einigen Tagen ebenfalls verlassen und sich nach Berlin begeben. Altona, 19. Jnni. Die von den Dänen so lang' ersehnte russische Flotte ist nun wirklich erschie- nen. Die bis jetzt darüber eingelaufenen Nachrichten sind folgende : Die „Berling'sche Zeitung" vom 16. sagt: „Eine russische Escadre (?)!,. bestehend aus 1 Fregatte, 2 Corvctten und 1 Brigg, 1 wurde gestern Morgen zwei bis drei Meilen östlich von Falsterbo kreuzend bemerkt." — Weiter heißt es: „Eine rufst- sche Fregatte und 1 Dampfschiff ankerten gestern unter Helmoe und setzten Fahrzeuge an das Land." — Nach einem Anschlage in der Hamburger Börsen- Halle hat das von Ktvnstadt nach Travemünde am 15. abgegangene Dampfschiff „Alerauder" unter Da- goe eine russische Flotte von 10 Segeln gesehen. Altona, 20. Juni. Nach einer Mittheilung aus Schleswig in den „H. W. N " scheint nach dem letzten Rückzug der Preußen aus Aarhuus eine De- markationslinie verabredet worden zu sein, als Gränze für die Bewegungen beider Armeen, und daraus zum Theil die Gefangennchmuag der hessischen Hu- saren erklärt werden zu können, indem die Dänen deren Erscheinen in Nörrc-Snede als Uebcrschreiten dieser Linie betrachten. Hannover, 17. Juni. Acht und dreißig Män- ner, theils aus der ersten Kammer, theils aus der aufgelösten zweiten Kammer und aus der National- Versammlung, haben heute, dem kürzlich erfolgten Aufrufe gemäß, über das Verhältniß unseres Lan! es zu Deutschland und der Reichsverfassung berathen. Ihre Beschlüsse gleichen im Wesentlichen den euer- gischen des ostfriesischen Provinziallgndtages; sie sind: unbedingte Anerkennung der Reichsverfassung, ent- schiedene Verwahrung gegen den Berliner Entwurf und eine Erklärung gegen die Vornahme von Wahlen nach dem Berliner Wahlgesetze. Heppenheim, 20. Juni. Im Heerlager hat die Sache der Reichsverfassung sowohl, als die der Großdeutschen bereits eine Niederlage erlebt. Peu- cker zieht von Weinhcim fort und überläßt die Be- setzung dieses Punktes dem preußischen General v. d. Gröben. Für das Heerlager hat also die Een- tralgewalt auch aufgehört, factisch zu eristiren. Also ein neuer Sieg der preußischen Politik, wenn auch kein großer, doch immer ein nicht zu gering anzu- schlagender. Mannheim, 23. Juni. Die heutige „Mann- heimcr Abendzeitung" veröffentlicht nachstehende Be- richte über das Treffen bei Waghäusel vom 21.: „Bon Heidelberg erhalten wir im Drucke Folgendes: 1. Bericht des Bürgers Roscnblum an Bürger Struve. Das Treffen begann um 6 Uhr in der Räche von Hockenhelm bei Waghäusel. Die Unsrigen waren blos ein Bataillon mit 4 Ge- schützen und mußten anfangs dem stärkeren Feinde weichen; dann kam aber Verstärkung. Waghäusel wurde mit Sturm genommen — die Preußen eine Vz Stunde, bis zum Rhein zurückgeschlagen. In diesem Augenblick, 11 Uhr, sind die Preußen in fortwährend rückgängiger Bewegung. Der Verlust des Feindes ist sehr bedentend. Von unserer Seite zählte ich bis jetzt 10 Verwundete, von denen nur 2 schwer, die andern leicht. Zwei Geschütze spielen unserer Seils gegen den Feind. Hocken heim, 21. Juni 1849. Rosenblum. 2. Zweiter Bericht des Bürgers Rosen- blum an Bürger Struve. Die Preußen, nach- dem sie bis hinter Philipsburg zurückgedrängt waren, sollten dem Plane unseres Obcrgenerals zufolge in den Sümpfen hinter Philippoburg stecken bleiben. Dies gelang nun zwar insofern, als der Feind 5 Kanonen zurücklassen mußte, das Corps und die übrigen Geschütze zogen sich einer in der Nähe von Philippsburg gelegenen Fähre zu, woselbst sie gleich- falls 5 Geschütze ins Wasser warfen. Ein gefangener preußischer Lieutenant erzählte mir selbst, daß es wahrhaft wunderbar sei, wie badischcr Seits sich so wenig Todte und Verwundete vorfänden. Von einer 300 Mann zählenden Compagnie seien bei seiner Gefangennahme nur noch 124 Mann übrig gewesen. Ebenso seien von der Bedienung einer halben Batterie 4 Geschütze nur noch 3 Mann übrig geblieben. Um 3 Uhr sollen die Preußen Philipps- bürg geräumt haben. Schlachtfeld zwischen Reu- lußheim und dem Rheine, am 21. Juni, halb 3 Uhr Nachmittags. — Morgens. Mannheim ist übergeben ohne Kampf!! Hören Sie, wie die Sache zugegangen ist: Als die Nachricht von dem Nheinübergange des Prinzen von Preußen dahier anlangte, schien es dringend nothwendig, eine Heercsabtheilung rhein- aufwärts zu senden, um nicht von 2 Seiten ange- griffen und erdrückt zu werdrn. Mieroslawski zog dcßbalb mit dcni größten Thcil der regulären Truppen und ver jungen kriegslustigen Mannschaft den bei Bruchsal und der Umgegend lagernden Preußen ent- gegen. In der Stadt blieb nur wenig Militär, die bewaffnete Bürgerschaft sollte das Ihrige thun zur Vertheidigung der Stadt gegen die Preußen unter General Gröben, welche den Uebergang über den Neckar bei Ladenburg zu erzwingen suchten, was je- doch bis zum 22. Morgens noch nicht gelungen war. Hm die Zahl der Streiter zu vermehren, war das zweite Aufgebot unter die Waffen gerufen worden. Nur mit Widerstreben ward dieser Befehl befolgt. Nachdem gestern Abend Microslawski ausgezogen war, hieß es plötzlich, die Preußen seien im Anmarsch. Die Nachricht war richtig. Denn General Gröben war, da er die Brücke bei Ladenburg nicht zu er- stürmen vermocht, an einer andern Stelle vermittelst Pontons über den Neckar gesetzt und näherte stch nun eiligst der Stadt. Da wich auch der letzte Muth ; Jedem wurde bange für sein Leben, sein Haus und seine Familie. Es wurde Geucralmarsch geschlagen, Tambours und Trompeter durchzogen die Stadt; die ganze Besatzung stand bald unter den Waffen. Zum Erstaunen Derer, die sich zu schlagen entschlossen waren, die voll Hoffnung sich sehnten, endlich den feindlichen Truppen zu zeigen, was ein sreiheitbe- gcistertcs Heer vermag — setzte der Bürgermeister mit einer Deputation Bürger mit einer weißen Fahne über den Rhein nach Ludwigshafen und bot die Uebergabe an, um Schonung für die Stadt und die „guten Bürger" flehend. Man wies ihn zuerst ab, mit dem Bedeuten, in einer halben Stunde wieder- zukommen. Nach Ablauf dieser Frist wurde dann die Stadt übergeben. Die Bedingungen der Ka- pitulation kenne ich nicht; wahrscheinlich Gnade und Ungnade. Als die Kunde davon in der Stadt er- scholl, als die wenig Tapfern sahen, daß es unmög- lich war, dem allgemeinen Strom der Muthlosigkcit Einhalt zu thun, mußte natürlich Jeder, der nicht Theil nehmen wollte an der Schmach, eiligst auf seine Flucht bedacht sein, um zu dem Heere unter Mie- roslawsky zu stoßen, ehe man durch das Corps des Geneials Peucker, das gleichfalls weiter stromauf- wärts über den Neckar gesetzt war, abgeschnitten würde. Eine bedeutende Schaar mit dem Geschütze zog ab gegen Heidelberg zu. Der größte Thcil aber, (die Mannheimer Bürgerschaft, auch Militär, namentlich Dragoner) blieben in der Stadt, des Einzugs der Preußen gewärtig. Jeder beeilte sich, seine Waffen zu verbergen und sich den möglichsten Anschein zu geben, als sei er am wcnigstmöglichsten compromittirt. Geaen 9 Uhr zogen die ersten Preußen, von dem Gröbcn'schen Corps, welches inzwischen angelangt war in die Stadt. Um halb 11 Uhr brachte die Bürgerschaft eine Fackclmusik, wem weiß ich nicht; vermuthlich dem preußischen General. Andere hatten sich beeilt, die Namen Derjenigen aufzuzeichnen, welche am stärksten compromittirt waren. Heute Morgen in aller Frühe durchzogen deshalb starke Patrouillen die Stadt und holten die Proscribirten aus den Betten. Der Neichstagsdcputirte Trützschler soll unter den Gefangenen sein. — Dies der vollkommen wahrheits- getreue Hergang der Sache. Sie wissen, ich über- treibe nie. (Mainz. Z.) Die Contrercvolution in Mannheim wurde be- sonders dadurch veranlaßt, daß der Civilcommissär Trützschler die Kriegskasse abführen wollte. Als die Nachricht davon sich verbreitet hatte, besetzten sofort mehrere entschlossene Bürger und die wenige in Mann- heim zurückgebliebenen Dragoner das Lokal der Kreis- lasse, worauf mehrere Verhaftungen stattfanden, unter andern die des Adjutanten v. Lindenau, welcher die Kasse mitzunehmen beauftragt gewesen, und des Commissärs Trützschlers. Generalmarsch wurde geschlagen und die unter die Waffen getretenen Bürger fuhren die am Rhein und Neckar stehenden Kanonen ab und öffneten den von Käferthal anrückenden Preu- Ken die Stadt. Göppingen, 21. Juni. Von einer Reise durch Oberschwaben zurückgekehrt, bin ich im Stande Ihnen mitzutheilen, daß im ganzen Lande nur eine Stimme über das Verfahren des Ministeriums Römer gegen die Nationalversammlung ist. Niemand hatte eine solche Handlungsweise erwartet, Niemand war aus diesen Schritt gefaßt und so ist es erklärlich, daß nicht bedeutende Zuzüge nach Stuttgart zum Schutz der bedrängten Abgeordneten kamen. Stockach, 20. Juni. Heure Mittag 12 Uhr trafen die Mitglieder der Neichsregentschaft in fünf Chaisen und unter Begleitung der Mcßkircher Démocrate» hier ein und stiegen im Gasthof zum Adler ab. Alsbald zeigte sich ein reges Leben, für die Bürgerwehr wurde Generalmarsch geschlagen, und Böllerschüsse verkündeten das Dasein der Gäste. Unter dem Hinausläuten aller Glocken und nachdem Vogt an die versammelte Bürgerwehr noch eine Anrede gehalten hatte, reiste die Neichsregentschaft in Begleitung der Bürgerwehr und des Gemeindcraths um 2 Uhr nach Eugen ab. Wie man sagt, geht die Reise nach Donaueschingen, wo die Nationalver- sammlung ebenfalls nach und nach eintreten soll. Dar m statt, 24. Juni. Die hiesige Zeitung beiichtcr : „Die in unserer gestrigen Beilage gegebenen Nachrichten aus dem Badensschcn haben vollkommene Bestätigung gesunden. Die Jnsurwtionstruppen hatten sich auö Heidelberg und Mannheim entfernt, um der preußischen Macht, die so unverhofft über den Rhein gedrungen war und bei Waghäusel Post- tion gefaßt hatte, entgegenzuziehcn. Die Kopflosigkeit der Befehlshaber, sowie die unverläßliche Dis- ciplin spielten hierbei arge Streiche. Es ist notorisch, daß der Rheinübergang der Preußen von Denjenigen, die ihn verhindern sollten und konnten, geradezu ver- schlafen worden ist, jetzt, da der mächtige Feind mitten im Lande jeden Zusammenhang mit dem Süden abschnitt, scheint der Muth Derjenigen, die ihm entgegengehen mußten , eben nicht gewachsen zu sein. Indessen soll der erste Augriff nicht unglücklich gewesen und die preußische Avantgarde gedrückt wor- den fem, als aber das eigentliche Gros der preuß. Armee ins Gefecht kam, war das Resultat so ent- schieden, daß die Aufständischen total geschlagen und nach allen Seiten auseinander gesprengt wurden. Mittlerweile war die gestern gemeldete Besetzung Mannheims durch den linken Flügel Heidelbergs durch das Gros des Gröbenschcn Colps erfolgt, man entspendete von hier aus bedeutende Kräfte zur Be- kämpfung des Feindes, auf der andern Seile war das Pcucker'sche Corps bereits bei Sinsheim vorge- schritten und die aufgelösten Schaaren der bewaff- neten Insurrection gehen daher auf allen Seiten nur dem sicheren Untergang entgegen. Von ver badtschen Bergstraße, 22. Juni. Die basischen Truppen, welche gestern bei Philipps- bürg und Ladenburg angegriffen worden sind, wurden an beiden Orten geschlagen. Bei Philippsburg kämpften nur Preußen; bei Ladenburg Preußen, Hessen und Mecklenburger. — Unsere Bergstraße und der Odenwald sind von Meichstruppen besetzt. Die basischen Truppen, welche wir auf der Flucht ge- sehen, sind entmuthigt. Sie halten ihre Sache für verloren, und begaben sich in Eile durch Heidelberg nach Neckargemünd, Sinsheim u. s. w. , um von dort aus, wie es heißt über Eppingen, Rastatt zu erreiche». Auch .sollen die badischen Dragoner, welchen man sonst Tapferkeit nicht absprechen kann und die Bürgerwehr bei Philippsburg sich nicht sehr eifrig für den Freiheitskampf gezeigt haben. — Waghäusel, wo die bekannte Zuckerfabrik ist, wurde stark be- schössen und ging großenthcils in Feuer auf, der Verlust der basischen und Reichstruppcn wird ver- schieden angegeben. Zuverlässige Berichte fehlen da- rüber ganz. Unter den Todten ist verjünge Sch lös- fel, Sohn des Oberkricgscommissärs Schlöffet im Hauptquartier Heidelberg. — Die Eisenbahn ist von den Reichstruppcn besetzt. Heidelberg, 23. Juni. Im Untcrlande scheint Alles entschieden. Das Gefecht bei Waghäusel, in welchem die Badcner anfangs bedeutende Vortheile errangen, endete mit der allerregcllosesten Flucht. Die Preußen sind bei Philippsburg über den Rhein ge- kommen und waren da in der größten Gefahr, weil der Rückzug über den Rhein ihnen abgeschnitten war, als île bedeutende Verstärkung ihnen plötzlich den entscheidenden Sieg sicherte. Von 3 Uhr Nachmit- tags an wollte am Donnerstag (dem Tage der Schlacht) der Transport Verwundeter nicht enden. Abends halb 8 Uhr folgte das wilde und verwirrte Drängen der Fliehenden. Verwundete Dragoner, Volkswehr, Infanterie, Artillerie , Alles durcheinander gesprengt. Alle Truppen hatten Befehl , sich nach Heidelberg zu retiriren. Gestern (22) gegen Mittag zogen die badischen Truppen nach Sinsheim, um durch den Schwarzwald ins Oberland zu kommen. Nur die höchst entschlossene Schweizcrschaar blieb hier, um den Rückzug der Offenburger zu decken, welche in Ladenburg und Neckarhausen noch gegen die Preußen kämpften , also einen verlorenen Posten ein- nahmen. Als aber Abends halb 8 die Offenburger ihren ganz geordneten Rückzug hierher bewerkstellig- ten, da machten sich auch die Schweizer marschfertig und kurz nach 9 Uhr zogen zuerst die Offenburger und gleich hinter ihnen die Schweizer als Nachhut dem Hauptheere nach. Entschlossenere, muthigere, vcr- wegenere Kämpfer kann es nicht geben, und ich glaube, daß durch diese Nachhut und die Nacht das geschlagene Heer vollkommen gedeckt ist. Mieroslawsky, Oborsky und S iget sind beim Hauptheer. Diese Nacht war also die Stadt ganz von Truppen vcr- lassen. Heute früh um halb 5 Uhr marschirtcn die Preußen hier ruhig ein. Die Stadt ist mithin mit der Angst und, soweit die Leute dies fühlen können, mit dem Gefühle des Bcsiegtseins davongekommen. Vom 24. In unserer Gegend hörte man be- reits seit Samstag Nachmittag Kanonendonner, der namentlich gestern durch Stärke und schnelles Aufci- nanderfolgen der Schüsse auffiel. Die erste Kano- nade rührte von einem Treffen unserer den 23. dieses von Heidelberg abgezogenen Truppenmacht, die auf dem Wege nach Karlsruhe bei Eppingen und Weiler von den Preußen angegriffen wurde. In dickem Treffen , welches ohne entschiedenes Resultat blieb, litten die Preußen durch die Schcizer Legionäre, die sich von Schönau über Ziegelhäuser, nach Heidelberg zurückgezogen hatten, bedeutenden Schaden. Die zweite durch Dauer und Stärke auffallendere Kano- nade kam von Wiesloch , Laugenbrückcn und Bruch- sal her, woselbst sich die verschiedenen badischen Trup- penabtheilungen vereinigt hatten. — Bei Wicsloch griff der Feind unter Anführung ces Prinzen von Preußen an , und nöthigte die Unfern zum Rück- zuge nach Langenbrücken, woselbst der Kampf so hartnäckig wurde, daß die Zahl der Todten und Verwundeten die der größten Schlachten in der Ge- schichte übersteigen soll. Von Langcnbrücken zogen die streitenden Theile gegen Bruchsal hin, welches sich schnell verbarrikadirt hatte und erst nach den furcht- barsten Anstrengungen von den Preußen erstürmt werden konnte. Nähere Details über die bei Laugen- brücken und Bruchsal stattgehabte Schlacht schlen noch; ja es läßt sich sogar mit Bestimmtheit anneh- men, daß der Sieg noch immer nicht entschieden ist.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-29T00:00:00
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volksfreund1848
Politische Uebersicht.
Politische Uebersicht.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-29T00:00:00
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volksfreund1848
Italien.
Italien. Turin, 13. Juni. Man versichert, daß diese Nacht der General Dabormida und der Chevalier Buoncompagm nach Mailand abgegangen sind, um den Friedensschluß mit Ocstreich zn unterzeichnen. Die „Concordia" erhebt sich sehr energisch gegen den Abschluß dieses Friedens, dessen Bedingungen fol- gende sein sollen: 60 Millionen Kriegökosten an Oest- reich; sofortige Räumung der besetzten piemontcsischen Provinzen; provisorische Garnison von Piemontesen in den Herzogtümern Parma und Piaccnza. Vom 19. Die sehr zweifelhafte Nachricht von der Ab- ficht der Ungarn, sich dem avrialischen Meere zu nähern und niit Venedig in Verbindung zu treten, scheint an Bestand zu gewinnen. Die Turiner „Concordia" vom 20. Juni sagt nach einem Brief aus Venedig: Es scheint, daß die östreichischen Truppen die Be- lageru.rg von Venedig ausgeben, um ein Observa- tions Corps am Jsonzo zu bilden, und daß die Operationen der Ungarn an der Drau die ganze Aufmerksamkeit Radetzky's auf sich ziehen. Man spricht sogar von einem Briefe KosiuthS an Manin, den dieser dem Volke von Venedig vorgelesen habe und worin die Veuetiancr zur Ausdauer' ermahnt werden, da die Hülfe der Ungarn nahe sei. Der „Semaphore von Marseille" meldet aus Ci- vita-Vecchia vom 17., 7 Uhr Morgens: Die Bresche ist offen; allein der General will, bevor er zum Sturme schreitet, .sicher sein, daß die Zugänge im Innern ge- säubert worden sind, um so wenig Verluste als möglich zu erleiden. Am 15. haben 7 bis 800 Römer einen Ausfall gemacht, wobei sie mit einer unglaub- lichen Kühnheit und Hartnäckigkeit bis in den Lauf- graben vordrangen. Sie wurden von zwei Com- pagnieen Linieninfanterie empfangen, die ihnen 100 Mann tödteten oder verwundeten.'— Am 14. griffen 1800 bis 2000 Römer den Ponte Molle an; sie führten eine Kanone bei sich. Die Franzosen be- haupteten ihre Stellung und tödteten den Römern 50 bis 60 Mann, zu deren Beerdigung der Anführer einen Waffenstillstand verlangte. Man liest in toskanischen Journalen Folgendes aus Nom: Wir haben 26 Spitäler, die voll von Verwundeten sind. Jedes Haus wird zum Spiral und man macht sich die Verwundeten streitig. 30 junge Leute machten einen Ausfall gegen diè fran- zössschen Vorposten : nur 7 kamen von ihnen zurück, sie waren verwundet. Tie Franzosen haben schalle Wasserleitungen abgeschnitten. Wir erwarten unser Heil von Paris.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-29T00:00:00
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https://persist.lu/ark:70795/9rc52mf4h/articles/DTL54
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volksfreund1848
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A n zeig e tu Definitive Versteigerung des Baues einer Kirche zu Stein sel. t Montag, den 2. Juli 1349, um zwci Uhr Nachmittags, läßt die Gemeindeverwaltung von Steinsel zu Gunsten des Mindest- fordernden, Die zum. Bau ein er Kirche zu Steinsel erfordcr- lichen Arbeiten öffentlich und definitiv versteigern. Die Versteigerung findet zu Steinsel, in dem Secrétariat der Gemeinde, statt. Auch können Liebhaber dort Einsicht der auf die Versteigerung sich beziehenden Plane und Bedingungen erhalten. Luremburg. den 31. Mai 1849. (365) Mothe, Notar. Holz-, Fäschen-u. Stock- Versteigerung. Am Dienstag, den 3. des künftigen Monats Juli, pünktlich 9 Uhr Morgens, wird in dem Grünenwaldc, nächst oben dem Nendorf, Ort genannt «tatcrpad, zur öffentlichen Versteigerung von 4000 Fäschcn und 120 Korden Loh-Holz und am nämlichen Tage gegen 2 Uhr Nachmittags, in dein Walde Scheid, nächst bei Hamm, zur öffentlichen Versteigerung von: 1) 3000 schönen Buchenfäschen; 2) einer großen Quantität Korden Loh-Holz und zu Gebänchlichkeitm brauchbaren Stämmen und 400 Korden Stöcke, auf Borg geschritten werden. Luremburg, den 25. Juni 1349. (364) Ulveling. Wegen Abreise aus freier Hand z u verkaufen. Ein schönes, wohlgebautes und zu allem Geschäft geeignetes Wohnhaus mit 2 großen daran stoßenden und mit viclenObst- bäumcn gepflanzten Gärten, gelegen zu Rörringcn, Gemeinde Beckerich, Kanton Redingen, und an der Hauptstraße von Die- kirch nach Arlon, nebst dem dazu gehörigen neun Morgen fruchtbares Land erster Qualität und 112 Morgen Busch, im Ganzen abgeschätzt zu 5000. Liebhaber wenden sich an Hrn. Barnich, Waldförster zu genanntem Nordingen. (350) ÈÖE0 Nicht ZU übersehen! Nach einem mir zugegangenen Schreiben der bisherigen Redaktion des Volksfreundes und nach mündlicher Erklärung derselben wird der Volksfreund mit Ende dieses Monats zu er- scheinen aufhören. Ein wahrheitsliebendes, unparteiisches, keine Persönlichen Zwecke verfolgendes und freisinniges Organ, scheint mir bei uns zu sehr Bedürfniß, als daß ich nicht Alles aufbieten sollte, ein solches wieder zu gründen. Ich werde daher vom l. Juli an ein Solches auf eigene Rechnung und unter eigener Verantwortlichkeit zu dem bisherigen Preise dès Volks, ennves uno an denselben Tagin, wie dieser erscheinend, herausgeben, und zwar unter dem Titel: Organ zur gesetzlichen Vertheidignng und Fort- bildung unserer Institutionen. Mein Bestreben wird es sein, die Lücke würdig auszufüllen, die durch das Wegfallen dieses Blattes in unserer politischen Literatur zu entstehen droht. Ich habe mich der Mitwirkung tüchtiger Kräfte versichert und werde suchen, immer tüchtigere für dieses Unternehmen zu gewinnen. Ich bitte daher sich rechtzeitig, Auswärtige ans der Post, abonniren zu wolle». Die bisherigen Abonnenten des Volks- freundes werden als Abonnenten des neuen Blattes angesehen, wenn sie nicht die Annahme der zweiten Nummer — da die erste als Probcnummer gelten soll — verweigern, oder, was vorzuziehen wäre, vor dem ersten künftigenJuli kündigen. Abon- neinents und Annoncenbedingunacn bleiben die bisherigen des Volkssrcundcs. F. Scfotemann, Buchdrucker, Louvigny-Slrasze. Zahnärztliche Anzeige. Unterzeichneter zeigt hiermit seine Wiederankunft an hiesigem Platzt an und empfiehlt sich für jede in sein Fach einschlagende Zahnopcralioncn, besonders im Einsetzen künstlicher Zähne, für deren Haltbarkeit garanti« wird. Er bedient sich sowohl der französischen Em ail le nzähnc als auch der engl. Tran s para nlzähnc. Seine Wohnung ist bei Herr» Eisenbach, Groß- straße Nr. 100, in der ersten Etage. (307) Brach, Approbirtcr Zahnarzt für das Großherzogthum Luremburg.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-29T00:00:00
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Sans titre
Grévenmacher, le 24 juin f849. Monsieur le Rédacteur, Un de Vos honorables correspondants a, dans le No. 74 de votre journal, publié, sur l'administration de la justice dans notre canton, quelques réflexions pleines de justesse et frappées au coin du bon sens. Nous nous permettrons d'y ajouter quelques idées, dont l'opportunité ne sera contestée par personne et qui nous ont été suggérées par certains bruits parvenus à nos oreilles ces jours derniers. D'après ces bruits, la question de la nomination à la justice de paix du canton de Grévenmacher, question essentiellement vitale pour nous, serait sur le point d'être vidée. Ce ne serait cependant pointa une nomination, telle que l'ont, dans une pétition franche et spontanée, réclamée la plus grande partie des habitans du chef-lieu, que nous aurions à nous attendre. Ce ne serait point, en un mot, un candidat placé par sa position et ses antécédents au-dessus de toute espèce de prévention locale, et se recommandant par des études et des connaissances spéciales, que l'on investirait des fonctions de juge de paix. Quant à nous, nous avons hâte de le dire, il nous est impossible de croire à ces bruits, quelque respectable que soit la source dont ils émanent. Il nous est impossible de mettre en concordance l'éventualité d'une pareille nomination avec le bon sens, et la droiture politique de l'administration générale de la justice. Il nous est impossible surtout de comprendre qu'après avoir notoirement et en maintes occasions professé le principe, que des hommes spéciaux seuls devraient être chargés de la distribution de la justice dans les cantons, l'on renie ce même principe, alors que l'on est appelé à le mettre en pratique. N'est-elle pas en effet étrange et singulière cette pensée qui consiste à dire qu'il suffit de ne pas être dénué du sens commun et d'avoir, par un effet de l'âge ou de la fortune, plus ou moins d'ascendant sur les justiciables, pour être à la hauteur de l'importante mission de juge de paix. Qui ne sait que des questions de droit épineuses et ardues, qu'un homme spécial, rompu par l'étude à l'interprétation des lois, est seul à même de résoudre, se présentent fréquemment devant la juridiction cantonale? Et, ne doit-on pas admettre que les questions de cette nature se rencontreront dans une proportion plus forte encore, quand, éventualité certaine, la compétence de cette juridiction se trouvera élargie? — Sans doute la législation qui nous régit, ne stipule pas formellement des conditions d'aptitude spéciale; mais cette législation est évidemment surannée et depuis long-temps l'opinion publique, dans notre pays surtout, en a fait justice. Le temps où le juge cantonal n'était en réalité qu'une bonne machine électorale, au service du pouvoir, le temps où l'on octroyait les places de juge de paix à titre de faveur ou de sinécure, absolument comme on a accordé en franco des bureaux de tabac ou de timbre, ce temps, nous l'espérons du moins, est passé sans retour. En dehors des connaissances spéciales, le juge de paix doit, à notre avis, être complètement à l'abri des atteintes de la prévention locale. C'est surtout à propos de la nomination au poste de notre canton que cette garantie ne saurait être assez prise en considération par le gouvernement. Les circonstances ont malheureusement amené dans notre ville des divisions qui se ramifient au loin dans le sein de la population. Des coteries multiples y existent. — Serait-il sage, en présence de ce fait facile à constater, de nommer un homme, pris dans la population même? En supposant en fait l'impartialité la plus incontestable, ne donnerait-on pas carrière à des récriminations et des mécontentements incessants et tels que les engendre d'ordinaire la suspicion de parti ? Il est à notre connaissance que, parmi les candidats qui se sont mis sur les rangs, il s'en trouve qui, aux conditions indispensables que nous avons signalées dans le cours de ces lignes, joignent les sympathies de la magistrature et du parquet. . Nous sommes persuadé que l'opinion publique ratifierait sans réserve un choix ainsi conditionné. Pour terminer, nous disons que, quel que soit le parti auquel le gouvernement s'arrêtera en délinitive, mieux Vaut qu'il laisse à désirer, quant au mérite intrinsèque du titulaire, que sous le rapport de l'indépendance d'esprit et de caractère. Agréez, M. le Rédacteur, etc., etc.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-29T00:00:00
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Frankreich.
Frankreich. Paris, 24. Juni. Gegen die von dem General Changarnier und ministeriellen Blättern gegebenen Darstellungen der Ereignisse vom 13. Juni erheben sich bereits eine Menge Protestationen. Der gestrige „National" enthält ein längeres Schreiben des Ober- sien Guinard, Befehlshabers der Artillerielegion der Nationalgarde von Paris, worin er den Beginn eines Aufstandès, den Bau von Barricaden, das Feuern von Seiten seiner Artilleristen zc. gänzlich in Abreve stellt und über das Verhalten der Montagnards im Conscrvoitoire des Arts et Metiers Folgendes sagt: „Als die Colonncnspitze des 62. Regiments in den Hof des Conservoitoire eindrang, trat Ledru- Rollin zugleich mit mir dem Major, der sie comman- dirte, sofort entgegen. Ich berufe mich aus die Reo- lichkeit des Soldaten, er soll sagen, ob die Haltung Ledru-Rolli is nicht würdig eines Bürgers war, deir 5 Departements mit ihren Stimmen beehrt haben. Dieser ehrenwerthe Représentant, den die jetzigen Machthaber den elenden Verläumdungen ihrer Journale überliefern, zog sich zurück, in der Ueberzeugung, daß alle seine College« ihm vorangegangen waren, und seine Haltung, sowie die der Bürger Rattier und Boichot waren entschlossen und würdevoll. Wenn die politischen Leidenschaften sich gelegt haben werden, so werden einsichtsvolle Leute alle jene prahlerischen Berichte und lächerlichen Deklamationen schon zu be- urtheilen wissen. Wir hätten wohl noch viele andere lügenhafte Behauptungen zu widerlegen; allein wie wir am 24. Februar ' Gottlob! alle Verpflichtungen begriffen haben, welche der Sieg auferlegt, so 'be- greifen wir auch heute diejenigen, 'welche unsere Lage als Besiegst: uns auferlegt. Am 13. Juni haben wir nur ein Ziel gehabt, nämlich uns gegen Feinde zu verthcidigen, die alle Tage bei Tische ,unv in allen ihren Zusammenkünften laut ihrer Haß gegen die Republik und die Verfassung aussprechen. ' Feier- liche Debatten werden sich bald eröffnen und Frank- reich wird zwischen ihnen und uns richten." — Auch der verhastete Oberstlieutenant Pascal von der 11. Legion der Nationalgarde protestirt gegen den Bericht des Generals Changarnier, so weit èr ihn betrifft; wenn ich heute verfolgt werde, sagt Herr Pascal, so ge- schicht dies nicht', weil ich meine Pflichten als Officier versäumt habe, sondern weil ich meine Stimme mit der der zahlreichen Bürger vereinigt habe, um bei vielen Gelegenheiten die Handlungen einer reaktionären Regierung zu tadeln. Vom 25. Die Regierung hat folgende telegra- phische Depesche aus Toulon' erhalten „Civi'ta- Gecchia, 22. Juni. Der Admiral Trehouart an den Marineminister. Der General Oudinot schreibt : Im Laufgraben, 22. Juni, 2 Uhr Morgens. Der Sturm hat gestern Abend um 11 Uhr stattgefunden. Drei Colounen haben die Bresche der Bastione Nr. 6 7 und die sie verbindende Courtine erstiegen. Die Truppen rückten mit Entschlossenheit vor u.' nahmen die Stellungen ohne große Verluste. Bis zu diesem Augenblicke 'hat das fliegende Lazarcth nur 2 Capi- tains und 8 — 10 Mann aufgenommen. Die . Schanzarbeit an der Kehle der beiden Bastione ist bereits weit vorgeschritten und wir werden uns vor Tagesbruch festgesetzt haben. Ucberhaupt geht das Ganze der Operationen auf das befriedige'nste von statten." Das „Evénement" sagt, die Verheerungen in den Druckereien von Prour sind Boule seien viel bedeu- tender gewesen, als man Anfangs glaubte; besonders gelte dies von der Officin Boule's, wo die National- gardisten arg gehaus't und fast Alles zertrümmert hätten. Die Untersuchung werde ergeben, daß der angerichtete Schaven sehr bedeutend sei; bei den mechanischen Pressen habe man sich zwar auf Durch- schneidung der Riemen und einzelne Beschädigungen beschränkt; vier Handpressen aber seien gänzlich z'er- schlagen und sämmtlichc Lettern durch einander ge- worfen worden, so daß sie, weil das Sortiren zuviel kosten würde, durch neue ersetzt werden müßten. Das „Evénement" zählt nun die übrigen Verwüstungen auf, welche in den Offizinen angerichtet wurden, u. behauptet sodann, daß die Nationalgardisten keineswegs ohne Befehl so gehandelt hätten; ein Polizei-Con.missäre sei, als sie in Boule's Drucke, mit dem Zerstörungswerke eingehalten hätten, zu ihnen gekommen und babe gesagt: „Alles muß hier zertrümmert werden." Da- rauf hätten sie in anderen Theilen der Officin ihre Verheerungen fortgesetzt, zu denen sie sich um so mehr berechtigt gewähnt, weil die Behörde den Be- fehl ertheilt hatte, daß daß Feuerscheinen der rothen Journale um jeden Preis verhindert werden soll. Der Minister des Innern, Drifaure, hat an die Präfcctcn ein Rundschreiben erlassen, worin er sie anweist, sämmtlichc Clnbs und öffentlichen Vereine von politischer Tendenz zu untersagen und nöthigen- falls durch Waffengewalt zu verhindern. Bios die vorbereitenden Wahlversammlungen sollen geduldet werden, jedoch auch nur unter der Bedingung, daß sie sich streng auf eine ruhige Discussion 'der' Can- didaten beschränken. Der Minister hofft, daß die zur Rettung der Freiheit selbst der Freiheit auferlegten Opfer nicht lange dauern werden.
Der Volksfreund (1848)
1849-06-29T00:00:00
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Luxemburger Bauernzeitung
1857-08-21T00:00:00
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Luxemburger Bauernzeitung
1857-08-21T00:00:00
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Entwässerung, Bewässerung, und Be pflanzung des Bodens im Verhältniß zu einander.
Entwässerung, Bewässerung, und Be pflanzung des Bodens im Verhältniß zu einander. In der gesummten Natur greifen alle Einrichtungen so eigenthümlich und bestimmt in einander, daß, wenn man bei der Bodencultur auf der einen Seite verändernd in die ursprüngliche Verhältnisse eingreift, man immer wohl überlegen muß, pb das w« der einen Seite ganz bestimmt als eine Verbesserung gelten darf, nicht doch auf der andern Seite auch Nachiheile mit sich führen könne ? Es fragt sich dann weiter, wie diesen rechtzeitig zu begegnen und mit- hin ein sonst drohender Schaden zu verhüten , oder wie statt seiner vielleicht sogar ein neuer Vortheil zu erzielen sein werde? denn in der That sind eben die Einrichtungen in der Natur so beschaffen, daß bei umsichtigen, Verfahren das eine sich gewöhnlich recht wohl mit dem andern vereinigen läßt. So auch bei der vorliegenden Frage. Seitdem bei uns mit der Entwässerung, sowohl im Großen, wie im Kleinen (durch Drainage), immer weiter vorgegangen wird, ist von Seiten der Naturkundigen und der gebildeten Landwirthe darauf hingewiesen worden, daß und warum nur auf der andern Seite auch die Wieder- bcwässerung, namentlich die Berieselung und die Be- Pflanzung trockener Flächen, kahler Sandhügcl, u. s. w. mit Gehölz in gleicher Weise umfassender als bisher werden in Angriff genommen werden müssen. Denn, wie nachthcilig auch hin und wieder eine zu große Feuchtigkeit des Bodens im Kleinen und Einzelnen werden, uud wie vvrtheilhaft es daher sein kann, ihn durch Drainiren von derselben zu befreien, so wird ^ es sich doch füglich darum handeln können, dem im Verhälnissc zu früheren Zeiten ohnehin schon verringerten Vorrath an Bodenfeuchtigkeit im Ganzen jetzt kurzweg noch weiter zu vermindern. Vielmehr würde man in sehr vielen Gegenden wünschen müssen ihn beträchtlich vermehrt zu sehen, dasjenige, worauf es dennoch ankommen wird, muß vielmehr das Bc- streben, jenen Vorrath blos im Einzelnen zun, Be- suche einer besseren Landes- und Bodencultur zweck- mäßiger zu vertheilen, als es dieses bisher war. Wo aber gegenwärtig seine Vertheilung nicht so vvrtheilhaft erscheint, wie sie zu wünschen wäre, da rührt auch dieser Uebelstand nicht sowohl von ursprünglichen Verhältnissen der Natur, als vielmehr von Mistgriffen her, da man, im Widerspruche mit den Einrichtungen der Natur, vor Jahrhunderten oder seit Jahrhunderten bei der Bodcn-Cultur bc- gangen hat, namentlich fällt die Schuld auf jenes theils zu weit gehende, thcils gerade an den un- passendsten Stellen vorgenommenen Entholzcn des Landes zurück, aus dessen Nachthcilc schon vielfach hingewiesen ist.
Luxemburger Bauernzeitung
1857-08-21T00:00:00
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Ueber die reine Brache und über die Mittel dieselbe zu beseitigen. (Schluss.)
Ueber die reine Brache und über die Mittel dieselbe zu beseitigen. (Schluss.) Versuche haben bewiesen, daß ein Boden, der sich weigert seine Alkalien der schärfsten mineralischen S ä u r c zu hinterla , g e z w u n- gen wird dieselbe der fortgesetzten Wir- kung dcö mit Kohlenstoff geschwänzertcn RegenwasserS abzutreten. Die auf diese Weise wahrend der Winterbrache ausgelößtcn Alkalien und Silikate, können durch das lange Anhalten des Regens deklarirt werden. Der Boden aber kann nicht in einem Zustande ge- lassen werden, wo das Wasser stehend wird, denn dies würde dic Zulassung von frischer Luft und neuem Regen unmöglich machen. Haben die Winter- froste und der Regen ihre wohlthätige mechanische und chemische Wirkung ausgeübt, so wird die Acker- krume von Neuem bearbeitet und dadurch frische Fläche der Einwirkungen der Frühlingsluft und Regen ausgesetzt. Es hat dieS eine doppelte Wirkung: Während dieser neue Umbruch die erneuerten und vermehrten Flächen, welche der Luft ausgesetzt sind, desinte- grirt, mischt er die vorhin desintegrirten Theile mit dem frischen Boden und bewirkt so eine zeit- lichc Unterbrechung in der Auflösung der Si- likatc und Alkalien und scheuert sie für die nächste Erndte ein. Das erneuerte Pflügen und Eggen, welche der Frühlings-Bestcllung folgen, haben diesen doppelten Zweck im Auge. Während der Dauer dieser reinen Brache sind andere Zustände eingetreten. 1. Die im Boden enthaltenen tobten organischen Bcstandtheilc sind ohne Wirkung und selbst schädlich geworden: dadurch, daß sie den AthmoSphärilicn ausgesetzt wurden, sind sie in dem Sinne zersetzt und besorg« nisirt worden , daß sie nützlich für dic zukünftige Erndte geworden; 3. Gewisse Arten von Gräser habeu den Boden überwachsen, dieselben haben einen Theil ihrer Nah- v u ii g aus der Lust genommen , und so die amoni a- kalischcn und organischen Beftandtheilc dcö Bodens vermehrt. 3. Die Lust hat also eine gewisse Dosis Nahrung dem während der Brache entstandenen Unkraut zu- geführt , der Boden hat dieselbe aufgenommen und einen Theil des mit ihm in Beruh- rung gekommenen Ammoniaks firirt und für die zukünftige Erndten aufbewahrt. Der Znsatz einer gewissen Quantität Kalk bei einer reinen Brache würde die vorhin angeführten Prozcge nicht allein dadurch beschleunigen, daß er in Folge einer im gegenwärtigen Fall eigenthümlichcn und indirekten Eigenschaft der c austischen Alkalien zur Zersetzung der organischen Beftandtheilc beitragen würde, sondern auch durch eine bestimmte Desinte- grierungs-Macht. Es ist bekannt, daß der Kalk und seine kohlensaueren Verbindungen die Kraft besitzen, selbst bei gewöhnlichen Tempcratur-Zuständen, da alkalinische und alaumhaltige Silikate des Thoncs zu zersetzen und ihre aufldßliche und nützliche Bestand- theile frei zu machen. Nach dieser Erklärung der reinen Brache, bleibt es noch zu sagen, wie dieselbe Wirkungen durch Brach-Erndte nützlicher hervorgebracht wer- den können. Der Boden, bei der durch eine bedingte Umarbeitung Erndtc z. B. von Knollen-Gewächse wird gut zcr- t h c i l t und der Luft ausgesetzt; der zwischen den Reihen der gedrillten Knollen-Gewächse sich befind- liche Raum erlaubt den Boden zu lockern und das Unkraut, während dem die Knollen fort wachsen zu entfernen. Aber diese Vortheile (Lockerung des Bodens durch Jäten, Hacken und Häuften , Aussetzung der Luft) sind nun negativ; und doch sind die Brach- Erndten als positiv nützlich erkannt: Aber, es muß vor allem festgesetzt werden, daß die Ccrealien die löslichen Alcalien eines Brachfeldes nicht in demselben Verhältniß oder mit derselben Begierde als sie durch die Brache frei gc- machten Silicate, ausnehmen. Bei der Auswitterung des Thones wird ein Aequivalent S ilicatfür ein Aeguivalent Po tasche frei gemacht; aber im Waizen, Hafer- und Korn Stroh, finden sich 10 Aequivalente Silicate für ein oder zwei Aequivalente Po tasch e. Daraus olgt daß, wenn Waizen oder eine andere Cerealie nach der Brache gesäet werden, sie alle durch die Bearbeitung der Brache frei gemachten Alcalien nicht aufnehmen können, und so können diese nützliche Bcstandthc'.le für die Zukunft verloren gehen. Wenn aber Kartoffeln, Ronimeln, Tnrneps, nach der Brache gesäet werden, so werden sie die Alcalien benutzen und wenig Silikate ausnehmen. Um dies bei den Kartoffeln richtig zu machen, darf man nur die Knollen erndten und müssen das Geläuf, welche reich an Silicat sind auf der Brache liegen lassen. Wird aber die Erndte der Brache auf dem Felde verzehrt, so wurden sehr wenig der während der Brache aufgenommenen nützlichen Bcstandtheile ver- loren, dagegen sind die Alkalien und die anderen Be- standtheile, unter der Gestalt von Mist, auf einem verbesserten Standpunct, was die Hervorbriugung von Ccrealien betrifft, gestellt. Es ist daher einleuchtend, daß die auf der Bracke gewonnnenen Erndten sich nicht allein der Zersetz- ungs-Arbciten des Bodens nicht wiedersehen , sondern, daß sie noch die Alkalinische Nahrung, welche frei gemacht und verloren gingen, verzehren, und auf eine sehr gut berechnete Art die zum Wachsen der Ccrealien nöthige Düngung erzeugen. Die der Luft entnommenen und durch den Boden absorbirtcn organischen Bcstandtheile und der umge- wandelte Ammoniak erhalten auch einen Zuschuß an neuen Nahrungsmitteln, welche sich denen die durch die Desintcgrirung des Bodens hervorge- bracht werden .zugesellen. Es geht aus den vorstehenden Sätzen hervor, daß die Brache nur eine gute Cultur-Maßregel in dem Falle ist, wo der Boden, wie beim Thon einen praktisch unerschöpflichen Vorrath von Alkalinische Silikate enthält. In mageren und armen Boden hat die Brache eine schnelle Erschöpfung des Landes zur Folge; und, ist dieselbe im Falle nicht durch Dünger nachgeholfen wird eher als eine Zerstörung des Grund-CapitalS als die Benutzung seines Er- träges, anzusehen.
Luxemburger Bauernzeitung
1857-08-21T00:00:00
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1857-08-21T00:00:00
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Tages-Neuigkeiten. Inländisches.
Tages-Neuigkeiten. Inländisches. (Eingesandt.) Nachtraglich muß berichtet werden, daß an dem Feste am vorigen Sonntag auch die Rettungs- und Fcucrwchrgescllschast Psaffenthal mit betheiligt war. Man verspricht sich viel von der bevorstehenden Vereinigung der beiden PompierS-Corps Pfaffenthal ii. Grund. Wünschens.verth wäre es, daß sich die Pompicr-Corps der Unterstädte mit dem der Ober- stadt vereinigten und würde hier auch das Sprich- wort seine Stelle finden, daß „Einigkeit stark mache." Doppelt wünschcnswcrth wäre es dadurch, indem für unsere Landbewohner eine größere Garantie bei dergleichen Feucrsbrüusten zu erwarten ist. Wie dieses bereits schon in Ccssingen , Fentingci», Dommeldingen, Sandwweiler zc. der Fall war; wovon der Beweis von der Tüchtigkeit uud Thätigkcit documentirt durch die resp. Behörden in den Archiven der Pompiers- Corps vorzufinden sind. Solche Instituten können nur gedeihen, wenn kein persönliches Interesse, sondern das allgemeine Wohl unserer Mitmenschen im Auge gehalten wird.
Luxemburger Bauernzeitung
1857-08-21T00:00:00
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Jnsertionsgebühren! ' ' ~ - — - — — , Für die Petitzeile oder '*** Annonce«. deren Raum 15 Ct. OMSGEMl . Centimes la ligne, Stempelgebühren extra. ' , 0 tlmbre äs la minute en sus.
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Ueber das häufige Aussch lagen der Stein obstbäume.
Ueber das häufige Aussch lagen der Stein obstbäume. In vielen Gärten und auf Feldern sieht man häufig rings um den Steinobstbäumen , als Pflaumen, Zwetschgen, Mirabellen, Kirschen :c. eine Masse junger Triebe, die aus den Wurzeln ausgeschlagen sind , wodurch das Wachsthum des Baumes gehemmt wird und die Bäume größtcnthcils nicht alt werden. Es wird dieses gewöhnlich dem zugeschrieben, wenn der Baum von einem Ausläufer gezogen ist, — es liegt nur darin, wenn um diese Bäume zu tief gc- graben oder gehackt wird. Bekanntlich darf ein Stein- obstbaum nur flach und nicht so tief wie ein Kern- obstbaum gepflanzt werden, weil ein flach gesetzter Steinobstbaum viel lieber Früchte trägt. — Durch tiefes Graben wird die Wurzel beschädigt und jedes- mal da, wo die Wurzel durch einen Spaten oder eine Hacke eine Wunde bekommt, bildet sich ein Wulst, der dann gcnöthigt ist, auszutreiben; sogar werden die flachliegeuden Wurzeln öfters ganz abgestochen, welche dann um so mehr austreiben müssen. Ebenso ist es, wenn es am Stamme selbst Austriebe giebt; werden diese nicht glatt mit einem scharfen Messer abgeschnitten, so entstehen alljährlich auf derselben Stelle mehrere Triebe. Es ist deshalb ganz besonders darauf zu achten, um einen Steinobstbaum herum nur flach und nicht tief zu graben, weil die Wurzeln mehr flach , oberflächlich , als tief gehen. (Allg. land. Zeitg.)
Luxemburger Bauernzeitung
1857-08-21T00:00:00
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Favrlk landwrrtyschaftlicher Maschinen von Albert Dondclinger in L int gen. Stets vorräthig: Kleine Dreschmaschinen mit Göpel, . Thlr. 100 Dreschmaschinen nach dem System Clayton it. Schuttleworlh , aus welcher das Stroh ohne durcheinander zerschlagen zu sein heraus kömmt, ohne Göpel 160 so wie viele andere landwirthschaftliche Maschinen und Geräthe neuester und zweckmäßigster Constrnction, worüber das neueste Preis-Courant, das auf Ber- langen franco zugesandt wird, näheres mittheilt. Die Werkstätte und Magazine sind den Herren Besuchenden mmer offen und werden dieselben da- selbst alle nöthige Auskunst selbst wenn nichts ge- kaust wird, erhalten.
Luxemburger Bauernzeitung
1857-08-21T00:00:00
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Amtliches. Für die Einwohner des Cantons Luxemburg.
Amtliches. Für die Einwohner des Cantons Luxemburg. Es wird hierdurch den Einwohnern des Cantons Luxemburg zur Erinnerung gebracht, daß auf dem Bartholomens Markt, am 34. August c. die durch die Regierung ausgesetzte Prämien für die schönsten Bcschähl-Stierc und Eber vcrthcilt werden.
Luxemburger Bauernzeitung
1857-08-21T00:00:00
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Die obengenannten Dreschmaschinen werden in ihrer Gegenwart versucht Lintgen, im Juli 1857 54 Gilt vollständiges englisches aran " <r wobei ein paar Champa-WsIeAßZVöV^ sin er steine sott La Ferte-sous-Jouarre, erster .Dualität, nebst Wasserrad und allem Jubehör sind bei Unterzeichnetem, unter den günstigsten Bedingungen, aus freier Hand zu verkaufen. Für Dualität und Solidität der Ehampager Steine wird garantirt. 53 1'. ESiieliltoliz igt Hollericli. Ein Wiesenbau-Techniker welcher sich, durch im Großherzogthum gemachten Arbeiten seit den, letzten Frühjahre empfehlen kann; möchte weitere Bcschäf- tignng in seinem Fach m Lande finden. Näheres zu erfragen bei der Erpedition der Bau- crn Zeitung. 55
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1857-08-21T00:00:00
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Verantwortlicher Redakteur P. H e i n tz e - Druck und Erpedition von Gebrüder H e i n h e in Luxemburg.
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Diekirch, den 21. August. Bei den gestern stattgehabten Wahlen der Cantonsdeputirten sind folgende Namen aus der Urne hervorgegangen; wir theilen selbige; so weit sie uns bekannt sind, wit: Canton Diekirch: Jos. Tschiderer, Handelsmann in Diekirch; Schmit, Bürgermeister von Et, telbrück. „ Lurembnrg; Aschman, ehemaliger Deputirter; Aug. Fischer, „ „ Eberhardt „ Adolph Fischer, Agronom. „ Clerf: Tutsch, Obergerichtsrath. „ Wiltz: Fallis, ehemaliger Deputirter. „ Capellen: Jules Metz, Advokat. „ Redingen: Bassing, Friedensrichter. „ Vianden: Sinner, Gutsbesitzer zu Longsdorff. „ Echternach: Hardt, Archivist. Grevenmacher: Wellenstein. „ Remich: Augustin. „ Mersch: Witry, v. Lintgen. „ Esch a. d. A.; Collart, v. Bettemburg.
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Feuilleton. Bilder aus der römischen Landwirthschaft vom Pfarrer Dr. Magerstedt in Gr.-Ehrig. Die Landgüter und das Leben. (Fortsetzung.)
Feuilleton. Bilder aus der römischen Landwirthschaft vom Pfarrer Dr. Magerstedt in Gr.-Ehrig. Die Landgüter und das Leben. (Fortsetzung.) Diese Art der Umsriedigung soll die älteste gewesen sein Zu Varros Zeit kamen auch Mauern aus gewöhnlichen Feld- steinen z. B. im Tuskulanischen , aus gebrannten Steinen (Backsteinen) z. B. im Gallischen und aus Lnfttrocknen Steinen im Sabinischen Gebiete auf. In Spanien und Tarent führte man sie aus mit Kieseln gemischter Erde aus. So waren Hannibals Warten und Wachtthürme in Spanien auch ge- baut. Ich denke mir darunter einen piseartigen Bau, dessen Danerhastigkeit Plinius rühmt. Nach diesen allgemeinen Vorbemerkungen gehen wir nun aus die bauliche Anlage und Einrichtung des Wirthschafts- Hofes näher ein. Wenn irgend möglich, wurde das Herrenhaus auf einer etwas höhern, trocknen und darum auch gesunden Stelle des Hoses ausgeführt. Der römische Landwirth liebte schöne Aus- sichten und fand es für nothwendig, den Wirthschastshos ungehindert zu übersehen. So lag die Surcutinische Villa des Pollius Felir , von welcher der Dichter singt: Ins Morgcnlicht schauet das Haus hin Und in Phöbus crstgebornem Glanz; Wenn er scheidet Hält es ihn auf, daß nicht verschwindet erlöschender Lichtschein Ob auch ermüdet der Tag und der Schalten des düstereu Berges Fällt in das Meer und das Schloß verschwimmt in der gläsernen Salzfluth. In verschlossenem Räume, im Thale sie anzulegen, fand man theils wegen der beschränkten Aussicht, theil» wegen der ungesunden Luft für unzweckmäßig. Als erste Regel galt: Das Herrenhaus fest und dauerhaft zu bauen. Man gab daher den Grundmauern eine angemessene, aber je nach Beschaffenheit des Untergrundes verschiedene a iefc. Bestand derselbe aus Felsen oder Tofsstein, so genügte vor- schriftsmäßig eine Tiefe von ein oder zwei Fuß; auf gcdie- gcnem, festen Thone, sollte die Höhe des über der Erde ans- zuführenden Mauerwerks die Tiefe der Erdmauer nur um 5 — 6 Fuß übertreffen. Auf loserem Grunde sollte man so tief ausgraben, des man reinen Ton fand, und wenn dieses überhaupt nicht möglich war, der Erdmauer den vierten Theil der Höhe der Obermauer zugestehen, sie auch im Lichten stärker als diese bauen, so daß da, wo diese begann, die Erdmaucr zn beiden Seiten einen Uebersprung von einem halben Fuße hatte. Die zweite Regel bei Aufführung eines Villenwvhnhanses war: Man soll wohnlich bauen. So hatte schon Kato die große Autorität der Landwirthe, gerathen. Darin liege ja eben ein Vortheil für Land und Vieh, daß der Besitzer, wenn Schon die Erd' und den rollenden Pol des wäßrigen Lenzes Flucht löst und den Himmel glüht der flansche Beller Und sich leeren von Volk Roms hochaufstrebcnde Mauern und auch in andern Jahreszeiten das schöngebaute V llenhans von der Stadt aus aufsuche und in demselben, uneingedenk des Theaters und des Circus, selbst besorge und anordne, was der Verbesserung des Gutes zuträglich sein könne. Der pätere Kolumella will schon elegant gebaut haben. Er wieder- holt die schon erwähnten Gründe und fügt ihnen nur den neuen hinzu, daß die Matrone den Ehehcrrn und Gebieter um so lieber aus das Land begleiten werde, je mehr der dem weib- lichen Geschlechte im hohen Grade eigenthümliche Schönheitssinn in der geschmackvollen Anlage und Einrichtung des Hauses und in der anmuthigen Situation des ganzen Landgutes Be- friedigung finde. Vitruv räth, sich bei der Anlage schöner Landgüterwohnungen nach den Gebäuden der Stadt , doch ohne Nachtheil für den Ertrag des Grundstückes, zu richten. Schon diese allgemeinen Anforderungen, welche landwirthschaftliche und technische Männer an die Einrichtung einer Villa machen, berechtigen zu der Annahme, daß die eines wohlhabenden Mannes und römischen Bürgers vor und in der Zeit des Kaisers Augustus zwar zu allen ökonomischen Zwecken einge- richtet, aber auch mit alle dem ausgestattet gewesen sei, was der Behaglichkeit entsprechend und der Förderung eines länd- lichen Lebensgenusses dienlich ist. Bei dem Studium der land- wirthschastlichen Schriftsteller aus jener Zeit, obschon sie so wenig auch über das Wirthschastshans sagen, habe ich die Ueberzcugung gewonnen, daß auch die ökonomischen Villen zu allem eingerichtet waren , wie ihn Wohlhäbigkeit , Reichthum und Bildung des Grundangcsessenen Theiles der Bevölkerung verlangte , und daß sie sich weit unterscheiden von den arm. seligen Bauernhüttcn in Unter- und Obcritalien. Was die Größe des Gebäudes anbelangt, so mag es, wie natürlich , große und kleine Villen gegeben haben. Kolumella sin- det es sehr zweckmäßig, daß das Herrschaftshaus und die übrigen Gebäude mit dem Umfange des Hofes und der dazu gehörigen Länderei in einem entsprechenden Verhältnisse stehen. Kato in seiner kurzen, körnigen Weise drückte sich so aus: „Das Ge- bäude darf nicht das Land suchen und das Land darf nicht das Gebäude suchen." Sachkundige stellten daher die Behauptung als Regel aus: das Gebäude darf nicht größer sein, als daß es, bei eingetretenem Unglück von dem Ertrage des Gutes eines oder zweier Jahre wieder ausgebaut werden kann. Die alten, von Holz erbauten und mit Schindeln bedeckten Villen waren der Gefahr des Feuers bei dem Mangel an Schorn- steinen an sich schon ausgesetzt. Brandstiftungen durch muth- willige Wanderer lassen sich nachweisen, wir wissen sogar , daß , in Rom wenigstens , böse Schuldner selbst ihre Häuser anzündeten, um alsdann von der Bezahlung ihrer Schulden befreit zu sein Die ältern Villen mögen nur einstöckig ge- wcsen sein. Aus verschiedenen Stellen läßt sich aber ent- nehmen, daß die späteren Villen auch zweistöckig, sehr selten aber dreistöckig gewesen sind. Die Römer stiegen nicht gern Treppen. Dreistöckige Häuser findet man auch sehr selten in Po.opcji. Wir wenigstens stellen uns, an dem allgemeinern Brauche festhaltend, die Landwirthschastsvilla eines wohlha- benden Mannes zweistöckig vor.
Luxemburger Bauernzeitung
1857-08-21T00:00:00
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Ausland.
Ausland. Cassel 9. Aug. Aus dem Luxemburgischen wird geschrieben, daß sich die Wölfe daselbst auf schreckliche Weise vermehren. Bei Arlon wurde am hellen Tage ein Kind von denselben ergriffen und nur mit Mühe durch einige nahe bei demselben beschäf- tigte Feldarbeiter gerettet. (A. A.) Trier, 13. Aug. In dem Dorfe Ayl (im Kreise Saarburg) wird durch einen aus Italien zurückge- kehrten einheimischen Industriellen eine Seidenweberei errichtet werden. Dem Vernehmen nach wird die Re- gierung das Unternehmen durch die Verleihung von Webestühlei! unterstützen. Auch in dem Dorfe Cröv an der Mosel und in Blankenheim in der Eiset ist in jüngster Zeit die Seidenweberei mit gutem Er- folge eingeführt worden. — Ein zweites industrielles Unternehmen in unserer Nähe ist die Errichtung einer Maschinen-Papierfabrik des Herrn Lamort zwischen Mertert und Manternach. Ans diesem Werke sollen die feinsten Papiersorten nach einem neuen Verfahren ans Holz dargestellt werden. Um das nöthige Betriebswasser zu erhalten, hat man einen Canal, der zweimal über Waducte führt, über eine halbe Stunde weit geleitet. Dicke Arbeit ist stellen- weift mit einem Cement ausgeführt, welcher aus gebranntem Kalk und pnlvcrisirter Eisenschlacke (von dem nahen Hüttenwerke zu Verbürg) besteht. — Wittlich, 13. August. So eben erfahren wir, daß der Blitz heute Nachmittag 4 Uhr in Wehlen an der Mosel gezündet habe — man hatte den ein Einschlagen vermuthcn lassenden Donnerkrach weithin grhört. Eine weitere Trauerbotschaft bringt die Crvver Post: nach ihr stehe Traben an der Mosel in vollen Flammen und in Rachtig habe der Blitz in den Kirchthurm geschlagen; die Reisenden wollen auch in der Richtung Feuer gesehen haben. C oblenz, 13. August, Wie uns mitgctheilt wird, ist auch zu Traben (Trarbach gegenüber) Feuer ausgebrochen, das sogar den größten Theil des Ortes ergriffen haben soll. Nähere Nachrichten fehlen noch; mochte dieser letztere Umstand sich nicht bestätigen. — Bei den hoben Preisen der Lebensbedürfnisse unserer Tage sieht man häufig mit einem Gefühle, das man fast Neid nennen könnte, auf frühere Zeiten, da man aus den Überlieferungen sich zu der Annahme berechtigt hält, daß es früher besser gewesen wäre. Eine ruhigere Erwägung der Verhältnisse wird aber immer zu dem Schluß führen, daß jede Zeit ihre bedenkliche Seite gehabt habe. Wie viele meinen nicht, daß das Mittelalter die goldene Zeit gewesen sei, wo das Leben wirklich angenehm dahingeflossen? Eine nähere Bekanntschast zeigt aber im Gegentheil, daß man damals bei dem geringeren Gcldwerth viel weniger Bequemlichkeit sich verschaffen konnte , als in der gegenwärtigen Zeit. Wenn man am Ende des dreizehnten Jahrhunderts in Frankreich für ein Pferd 16 Livrc (nach unserm Gelde 1820 Fr.), für einen jungen Stier 311 Fr., für ein Faß Wein 168 F., für eine Elle Tuch 136 Fr., für eine Elle grober Lein- wand nach heutigem Gelde 4 Fr. bezahlen mußte , so läßt sich in der That von einer Woblfcilhcit des Lebens nicht gut sprechen. Auch die Mietpreise der Wohnungen waren damals nicht besonders billig, besonders wenn man bedenkt, daß die Städte noch nicht so volkreich, auch die Häuser nicht so groß waren wie jetzt. So zahlte damals ein Canonicus von Notre-Dame von seinem Hause im Claitrc einen MiethziUs von 5 bis 15 Livres (600 bis 1700Fr.) und in den verschiedenen Quartiren der Stadt Paris wechselte der Zins für ein Haus, das eine Familie gewöhnlich allein bewohnte, von 5 bis 17 Livres (600 bis 2000 Fr.). Daneben war die Besoldung der Beamten wie der Lohn der Handarbeiten nicht besonders hoch. Der Prcmier-Chambcllan Phillipps IV. erhielt täglich 3 Sols 6 Den. oder 19 Fr. 95 Cent,, der Kaplan 6. Den. oder 2 Fr. 85 Cent. ; ein Zimmermann oder Maurer erhielt 1 Sol (5 Fr. 70 Cent.), ein Hufschmied 4 Den. oder IFr. 90 Cent., der gewöhnliche Taglöhner dagegen 9 Den. (4 Fr. 28 Cent.). Springer in seinem interessanten „Paris im dreizehnten Jahrhundert" kommt daher auch zu dem Schlüsse, daß das nackte materielle Leben vielleicht wohlfeiler, aber im Allgemeinen das Leben doch theuercr gewesen sei als jetzt. Solingen, 7. August. Der Hagelschlag der vorigen Woche hat hier mehr als 200 Entschädigungs-Än- Meldungen zur Folge gehabt. Bei der Kölnischen Hagelversicherung sind 70 dieser Gesuche, bei der Magdeburger einige mehr und bei der Elberfelder einige weniger eingelaufen. Die Entschädigungssumme, welche die genannten Gesellschaften für den letzten Hagelschlag allein in unscrm Kreise aufzubringen haben mag zwischen 15 bis 20,000Thlr. betragen. Wiesbaden, 13. August. Ein Spanier, schon ziemlich bejahrt, machte heute Morgen durch einen Sprung in den Kursaalswcihcr seinem Leben ein Ende. Es scheint, das körperliches Leiden die Per- anlassung zu diesem Selbstmord gewesen ist. Aus Dan zig, 8 August, meldet das „D. D.": Heute Vormittag ist Danzig von einem Brandunglücke heimgesucht worden, wie seit dem Speicherbrande glücklicherweil e kein zweites gewesen, lieber seinen Ursprung wird Folgendes angegeben: Auf dem Bau- platze des Zimmcrmeisters Moldehnke im Poppcnpfuhle wäre Theer gekocht, ein Wirbelwind hätte die unter- liegenden brennenden Spähne nach einem Haufen Holzabfällc hingetrieben, und wären dieselben trotz aller Mühe der Arbeiter sogleich in Brand gerathen. Von hier auö theilte sich das Feuer dem neben stehenden großen Arbeitsschuppen mit, und an sich selbst reichliche Nahrung findend, stand in kurzer Zeit dieses fast neue modern gebaute große Holz- gebäude in hellen Flammen. Nun war an ein Bc- schützen der nächsten Gebäude nicht mehr zu denken. Immer größer wurde das Flammenmeer, stets auss Neue durch den bcftigen Wind angesacht. Man sah ein, daß ohne Einreißen von angrenzenden Gebäuden dem Gluthmecre kein Einhalt geschehen würde. Schlei:- ragst wurden deshalb Pioniere und sämmtliche Schiffs- zimmergesellen des Herrn Klawittcr zu dieser Arbeit angestellt, wäbrend Infanterie, Artillerie und das Marine-Cörps in anderen Hülfeleistungen sich rühm- lichst auszeichneten. Da endlich wurde man Herr des wüthenden Elementes und konnte zur Löschung der bereits in Flammen stehenden Gebäude schreiten. Menschenleben sind nicht zu beklagen. — Der Umpfang der Brandstätte, circa 40 Gebäude, ist zu bedeutend, als daß man schon heute auch nur ungefähr eine Angabe über den Schaden machen könnte der um so empfindlicher ist, als viele Arbeiterhäuser nieder» gebrannt sind, deren zahlreich Bewohner kein Stück ihrer Habe versichert hatten. Breslau, 13. August. Die Stadt Bojonowa ist gestern Nachmittag von einer Feuersbrunft ergriffen, welche bis heute früh gegen 350 Häuser einge» äschert und etwa 2000 Menschen obdachlos gemacht hat. Es ist gelungen, den Bahnhof vor den Flammen zu schützen. Hamburg, 13. Aug. Diesen Mittag ist das Laboratorium des Bürgermilitairs am Dammthore in die Luft geflogen, der im Stadtgraben liegende Pulverthurm blieb unbeschädigt. Das im Labo- ratorium befindliche Pulver soll durch die Sonnen» Hitze entzündet sein. Ein Arbeiter ist umgekommen, der Feuerwerker und seine Söhne, die sich in dem Gebäude befanden, sollen sich gerettet haben. Brünn, 8. August. Gestern um die vierte Stunde erhob sich hier ein tobendes Gewitter mit wölken- bruchartigem Regen, der, von allen die Stadt um- gebenden Anhöhen in Strömen herabstürzend , Theile der Vorstädte unter Wasser setzte, viele Felder und Gärten verwüstete und manche alte Mauer zum Sturze und mehrere Menschen in hohe Lebensgefahr brachte. Bei einem solchen Einstürze kam ein hie- siger Gasthausbcsitzer um's Leben. Bemüht den to- benden Wasserfluthen dnrch Oeffnung eines Durch- ganges durch die Gartenmauer Ausfluß zu ver- schaffen, ward er unter den einstürzenden Trümmern begraben. Bei 300 Familien wurden durch diese Fluth obdachlos. Aus dem Rheingau, 13. Aug. In Folge des sehr günstigen Wetters sind die Trauben in den besseren Lagen weit vorgeschritten und vielfach schon reif ge» worden, so daß die Schließung der Weinberge bis nächste Woche sicher erfolgen wird. Guter 1853er wird jetzt zu fl. 34, 1854er zu fl. 55 a 80 per Ohm abgegeben. — Ein vorgestern an der Nahe gefallener Wolkenbruch hat namentlich die Labenheimer Wein- berge arg mitgenommen, dieselben sind größtcntheils ganz zerstört, Häuser und Scheunen sind mit wcgge- schwemmt. — Die Eiscubahnbauten zwischen Münster und Lubcnheim haben arg gelitten , auch sollen mehrere Menschen von den Fluchen auf dem Felde weggerissen und umgekomnien sein. In Münster standen gestern noch mehrere Häuser bis an den Giebel im Wasser. Von der hessischen Bergstraße, 9. August. Auch der Weinstock leidet unter der nunmehr auch für ihn zu lange anhaltenden Dürre, in Folge deren sich die Aussichten hinsichtlich der Quantität täglich mindern, indem die Beeren noch fortwährend aus- fallen und die dableibenden, im Wachsthum gestört, allzuklein bleiben. Am meisten sind die Rieslinge aus- gefallen, am wenigsten die Oesterreicher (weiße Sylva- neu). Besorgnißerregcnd ist das jetzt schon eingetretene schnelle Reisen des Holzes. Da es hierzu um einen vollen Monat zu früh ist, so läßt es mit Grund ein zu schnelles und zu früh eintretendes Reifen der Trauben vor ihrer vollkommenen Entwickclung, eine sogenannte Nothreife befürchten , was , wenn nicht auf die Qua« lität, so doch auf die Quantität des Weines von nachtbeiligen Folgen sein würde. Die schwarzen Bur- gundertra Iben haben seit einigen Tagen angefangen , sich zu färben. München, 11. August. Gestern trafen hier Nachrichten aus dem bayerischen Gebirge ein, wo- nach e? dort eben bedeutend geschneit hat. Dies scheint die Ursache der schnellen Abkühlung der Ath- mosphäre bei uns. Paris, 9. August. Die fruchtbare Trockenheit und die Hitze, welche an manchen Orten bis zu 49 Grad ging , schaden dem Wcinstocke. Nachrichten aus Mar- stille , Lyon , Bordeaux , Toulouse berichten einstimmig , daß diese ungewöhnliche Witterung auf die Entwickc- lung der Traube hemmend einwirkt und die schönen Hoffnungen zu vernichten droht. Vorigen Freitag endlich ist Regen eingetreten, hat die Hitze gemildert und die Erwartungen neu belebt. Da sich die Regen- fälle über den größten Theil Frankreichs erstrecken, so wird der Erfolg um so allgemeiner sein. Die über- heiße Witterung hatte bereits gewirkt , daß das Fallen der Preise zu Bercy aushörte. In Hoffnung einer überaus vorzüglichen Qualität richten sich die Wein- producenten ein, ihre diesjährige Ernte zu behalten und verkaufen lieber ihre 1856er Vorräthe. Paris, 14. Aug. Der „Moniteur" meldet die Erncnnnng des Erzbischoss Marlot zum Groß- Almosenier und die Herren Laity und Dumas zu Senatoren. — Der Kaiser hat 1142 Vcrurtheilte begnadigt. Genua, 19. Aug. Im Bagno ist ein Com- plott entdeckt. Die Sträflinge wollten ihre Wäch- ter ermorden. Ein Galeerensträfling versuchte, zwei Offiziere niederzustechen. Zwei Sträflinge wurden er- schössen. Noch ist die Ordnung nicht wieder her- gestellt.
Luxemburger Bauernzeitung
1857-08-21T00:00:00
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Spiritus, Branntwein und Wein.
Spiritus, Branntwein und Wein. Spiritus. Köln, 11. August. Spiritus, in Partien 34 B., — G. rect 39i/a B, per 130 Quart a 90 »/». be. ff. 40tf» Thlr. per 130 Quart a 90 »/». Köln, 11 August Rüböl effektiv faßweise 39t ,4 SB. — 9. in Parthien 38-/ 1 B., — bz. per October 39t/» B., 39 bz. u. G. per Mai 1858 38-,, B., 38t j« G- öerlin, l7. ugut. täöl 1oco 14ıhis eg. 15 Bt. lug. 15 D. 14sls G. Aug.eScpt. 14sle -ys bz. u. B. , l4 G. Set. Dct. 14sls-- sle t., B. sls G. Dtbr.Rov. 14a-a bi. sis B., iha G. 0ov. Dec. 14ss-ıs be. u. 8. , s/ia 6. 3m rühiahr l4il-ıs bs., B. u. G. Berlin 17. Augut. épiritus loo hne as 30-at. Mug. u. Aiug.-Set, 804-sls bez, i4 8 /s G. SeteOct. 29ı/s- ı4 be. ıla B., ı4 G. Dcte2on. 28ıla-ıl4 - i. u. Gt. a 8. teeDec. 27l4-ıla bes. u. B., sl4 6. rühiahr 28 l-ıla-28 bz. u. 8., 2Tsl G.
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1857-08-21T00:00:00
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Fleisch.
Fleisch.
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Geldcours.
Geldcours.
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Heutige Colonialwaarenpreise in Partien.
Heutige Colonialwaarenpreise in Partien. Köln, 13. August. Kaffee still, ord. Java 8 1.3, blank und gut ord. 8-/2 aelb 20a21 ./I balbweis ok 102 Srampfrnelis . halbwcis Candis 25i& a 24 1 h weis 9fi ,7» i,„rr- W2ls8El6 ^^)°llbrau„23./4, braun W3/4 Tblr.z halbweis ^arin18>/3 a 20, hellgelb 17i/a a 17 qclb I61/2 belli»- l5 4Mr Syropll./o a 5/4 Thlr. per 101 Pfd ' ' ^br. w Korinthen 17 Thlr., Smhrna Rosinen 195/4 a 21 Thlr »ISt: ;fs* * »+ 7"* Ss'- * Java Tafelreiz 7./4 a 82/3 Thlr. Patna 71/2, Araca-r Sthi ^ ' Carolina 9ö/4 Thlr. Bengal 5 Thlr. per 101 Pfd. c4"tixto?a!5leifen Äm r}iefiaCU feinc -l-nderung
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1857-08-21T00:00:00
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Jahrmärkte
Jahrmärkte während der Woche vom 27. Aug. bis zum 4. Sept. Großherzogthum Luxemburg: 31. Heinerscheid; Luxemburg. Provinz Luxemburg: 1. Salmclatnau. 2. Bastogne. 3, Arlon. 3 St.-Hubert. Regierungsbezirk Trier. 31. Neuerburg; Saarlouis; St. Paulin, Faßdaubenm 1. Ehrang, K. u. Viehm. 1. Saarlouis 2. Trier, Viehm. Daleiden, K. u. Viehmarkt.
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An die geehrten Abonnenten der „Bauern zeitung.”
An die geehrten Abonnenten der „Bauern zeitung.” Gründe von der höchsten Wichtigkeit haben die Rcdaetion der „Bauernzeitung" bewogen das regel- mäßige Erscheinen derselben mit der heutigen Num- mcr einzustellen, lieber das fernere Erscheinen der- selben wird eine Ertra-Nummer Näheres mittheilen.
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Luxemburger Bauernzeitung 1857-08-21_01
Luxemburger Bauernzeitung. Bestellungen nehmen alle Postämter und Buchhandlungen an. Im Falle der Nichtkün- digung acht Tage vor Ende des Quartals, wird das Abonnement _ als für die Zukunft fort bestehend angesehen. Abonnements-Preis Inland, der Quartal franco znge« sandt, 2 Franken. A usland das Porto extra. Alle Buche'', Zeitschriften und Briefe sind franco an die Redaction der „Ännernzeitung" in Luxemburg zu adressireit Inserate du die Expedition der „Bauernzeitung" (Gebrüder H e i n tz e ), KL- niginstraße 4, | in Luxemburg. Insertion^ gebühren ' Für die Petitzeile oder deren Raum 15 Ct. Stempelgebühren cxtxa. Em Wochenblatt slir Dckhrmg ll. Nterhattmg. M 34. Freitaq, 21 August 1857. Erster Jahrgang.
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Handelsgewächse.
Handelsgewächse.
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Marktberichte der Woche vom 14. Aug. bis 21. August 1857
Marktberichte der Woche vom 14. Aug. bis 21. August 1857
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waeschfra
Solo.
Solo. Den Nachbar willst du gar berücken Und ihn auf beide Augen drücken ? Rein, Spatz, das wirst du lassen. Da sind wir viel zn schlau, Und solltest du uns fassen. Wir han'n dich braun und blau ! ! —
D'Wäschfra
1868-07-11T00:00:00
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Chor.
Chor. 0 jerum , o jerum , O quœ mutatio rerum
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Chor.
Chor. 0 jerum, o jerum, 0 quœ mutatio rerum !
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Nippsachen.
Nippsachen. Vor einigen Tagen begaben sich gegen die zehnte Stunde de« Tages zwei weibliche Schönheiten nach der berühmten Badeanstalt des gvdßen Freun- des im Pfasfenthal. Kanin hatte eine derselben ihre Fiißchen dem wohlthuc». den Elemente anvertraut, als sie ein schreckeucrregendes Geschrei ausstieß. Die Schwester rief nach Hülse, welche auch nicht lange auf sich warten ließ. Was tvar geschehen? Das holde Fräulein wurde mit einer Zehe am Boden festge- halten. War es ein verliebter Krebs oder Hecht, der sein Spiel auf diese Art treiben wollte, oder tvaS war es ? Wer nähere Auskunft haben will, wende sich an den bekannten großen Freund im Pfnffcnthal.
D'Wäschfra
1868-07-11T00:00:00
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An Herrn Amberg im Generalsgarten.
An Herrn Amberg im Generalsgarten. Ein Weinschmecker. Wenn ich nicht irre, so hat der Wein, den Sie eben im Stiche haben, einen ziemlich prononzirten politischen Faßgeschmack.
D'Wäschfra
1868-07-11T00:00:00
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Ein Weinschmecker
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waeschfra
Deputirliche Correspondenz. III. Dé vu Platen un dé vu Schrondweiler.
Deputirliche Correspondenz. III. Dé vu Platen un dé vu Schrondweiler. K. Mon cher ami , Ech muss der soen, dat et mer éschteléch vill Pléséer gemàcht hûot, dass de déch décidéert hûos, dat annert Joer an ons Communauté ze tréden. Kuck, mein Alen, mat dém vu „Léntgen“ kans du net méh bestôen. Wann d’Elexionen elò uginn, da muss de déch gans vun him séparéeren, hé muss jo mam „Mononk“ hâlen, well dén him all Joer sein Hé afkéft an aus der Gotthét bezillt. Mon cher, il faut rompre la glace oder du bass e Vull fir d’Kâtz, well du wés wûol dass de beim Gouvernement am schwarze Boch stés an zu Merseh spuckt et jétt. T’léschter kûom éch jo duor an t’Buvette; éch wor nach nét zergutzt do, du guong et schons un: „Ass dat elo där Depputéerten én? - Dât si mir Deputéerten! hängt déne Batéen véer Blosen un an dreift se an t’Lûcht !“ An esò huot et séch drun gehalen; éch hu mer alt gesot: „mais diable quelle mouche les pique donc!“ an dén séch duréch t’Reiser gemacht huot, dât wor éch!! Dén Décken vu „Säul“ wor och do, e schléft e Béngel wé en Arem an en huot en Hond ewé e Rant! Hé, an du léfs nit ? Avant tout muss de déch de gudde Männche mâchen, mat dén Notariussen; de kennen der vill héllefen, mais du muss et mâchen ewé éch, dréck se op t’A dass et niwelt a krâcht, wuos de nemme kanns ; car pour arriver tous les moyens sont bons. 1’ass én do, den Hessen Néckel dén Dillmarschang, dén eso langt’Commissariat enner der Hand gefuoert huot, dé kann alles mâchen. E kléngen Händelchen mat em afgeschlosst, da spillt hén der se an t’Hand an da gés du d’emblée derduréch. Ech denken du wérs méch dach geschwénn besiche kommen. Déng Bréf muss de all un de „Risqué“ ob der Reichelerbrék adresséeren, ewell do sen éch ewé dohém. Et ass éng Joffer do, e Kannt ewé en Engel an et kann och gut strécken. Méng zukénneftéch Residénz, wan éch emol Richter sin, huolen éch och am „Risqué“, da mat déne Rédener Hären wéll éch neischt gemèngs hun. Sô mer némmen, wat fir en Dâch ass de kems, da liéwe mer ewé Paschtéer. E Lotto hun éch, éch hun emôl én zu Folschette matgehollt beim Krunnemann an da :che mer éng Parthie firt’Ness oder gebâcke Kwetschen, enfin nous nous amuserons wé Gott der Vatter am Frankreich. Adieu mon cher, je suis à tout jaimais Ton dévoué
D'Wäschfra
1868-07-11T00:00:00
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K.
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waeschfra
Eine knittelversische Wählerstimme von der Wormeldinger Kepgen.
Eine knittelversische Wählerstimme von der Wormeldinger Kepgen. O geldbegabter h. Antonius! Blick herab von deinem Thron, Und hilf uns mit deinem Spondens Als Deputirter von »nser'm Kanton. Du weißt, wir sind in der Roth: Unsere Wege sind zertrümmert; Daher reiß' uns aus'm Koth, Denn kein Mensch sich um uns kümmert. Du thust des Guten so viel, Stipcndirst sogar das „Avenir", Setzest Alles auf das Spiel, Zu erwerben 'nen großen Namen dir. Dcßwegen sei uns recht hold, Und wögst erhören unser Fleh'n. Mit deiner Großmuth, deinem Gold, Bitten wir dich uns beizustehen.
D'Wäschfra
1868-07-11T00:00:00
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